Jeudi 25 avril 2031 : Notre île imaginaire

La feuille est blanche comme les cartes étaient blanches avant qu’on ne découvre le

monde.

Il s’agit d’inventer et d’explorer une île, de la faire apparaître au fur et à mesure qu’on

avance dans son exploration.

Après qu’Allan en ait dessiné le contour, en forme de croissant, chacun ajoute un

élément géographique qu’il découvre : montagne, village, lac…

On donnera ensuite un nom à chacun de ces lieux et on en racontera l’histoire.

Journal de bord de Jack Ess 12 :50 Temps couvert, éclaircies. Sud-ouest de l’île de X. X. Ile sans nom. Nous avons décidé, avec le conseil de l’impératrice Frédérique 1ère, « La Plume revêche », d’attendre la fin de l’expédition avant de nommer cette île. Nous sommes onze. Nous avons décidé de nous séparer afin d’explorer cette contrée inconnue. Nous descendons à terre au fur et à mesure. Antoan, Pacians et Naul-Ouen descendent les premiers, sur une île au nord-ouest d’X . Nous continuons notre voyage en bateau, sans perdre de vue la terre sauvage et la forêt étrange qui semble l’envahir. Soudain, une collègue, An-Ae, aperçoit un fleuve grondant et désire se lancer à l’aventure. L’aventure. Enfin. Nous ne sommes plus que huit sur le bateau. Nous les laissons six. L’eau tumultueuse du fleuve fait cahoter notre maigre embarcation. D’étranges cris retentissent, mais nous nous habituons à cette invisible faune locale. Soudain, un éclat de lumière me brûle légèrement la rétine. Je tourne la tête, par réflexe, et je finis par faire face à une étrange forêt aux couleurs éclatantes. J’arrête An-Ae, qui vient de nommer notre fleuve, et je lui propose d’accoster, afin de continuer à pied et d’explorer. Elle préfère continuer, afin de faire un premier inventaire de l’étrange faune du Gansinil. Soit. Me voilà seul. Je la salue, peut-être pour une dernière fois, et je crapahute dans les petits rochers qui me séparent de mon but, tant bien que mal. Je réajuste mon sac à dos d’un mouvement d’épaule, j’accroche mon réminoscope à la ceinture, et je pénètre dans cette forêt aux couleurs kaléidoscopiques. Etrangement, je ne peux m’empêcher de penser à ma vieille bicoque, qui tombait presque en ruines, mais dont les couleurs se voulaient semblables à celles qui m’entourent. Les autorités de Bloo- Aydy n’avaient pas aimé ces effluves de couleurs qui faisaient taches avec la loi Sénéchal. Tant pis, je me suis dit. J’attrape mon réminoscope, et je capture les sons qui m’entourent. Les cris se font plus forts, plus proches et plus distincts, plus stridents, plus doux et plus mélodieux. C’est un étrange orchestre invisible qui m’entoure, et c’est avec curiosité que je m’installe là, sur un morceau de bois noir, pour y prêter plus d’attention. Soudain, le silence se fait. Il est tellement brutal et soudain que je manque tomber de mon siège improvisé. C’est étrange. J’ai beau caresser le tronc qui semble rugueux, rien. Aucune sensation ne se dégage de mon mouvement. J’ai l’impression d’être plongé dans une bassine d’Aconta. Je panique un peu, mais je me ressaisis rapidement. Jakez

La chaîne des mille amours

La montagne de l’amour perdu

Le lac aux merveilles

Je manœuvre et fais rentrer mon bateau dans la digue de l’île où mon moral s’est caché.

Je marche un peu au hasard et j’arrive dans une chaîne de montagnes. Je remarque une

silhouette s’approcher. Au début je prends peur, puis je me rends compte que ce n’est

qu’un vieil ermite inoffensif qui boîte légèrement. Il s’approche et me dit :

- Cet endroit est sacré. Ne t’approche pas trop.

- On est où ?

- Sur une île et tu te trouves devant la chaîne des mille amours. Elle s’appelle

comme ça car à la montagne de l’amour perdu, mille amours ont été perdues et

flottent jusqu’au lac des merveilles où elles sont conservées. Si tu veux aller

jusqu’à la montagne de l’amour perdu, tu te débrouilles. Sur ce je te laisse !

- Attendez !

L’ermite s’en va sans se retourner. Je crois que je suis obligé de me débrouiller tout

seul. Je m’approche de la montagne qui me semble la plus grande et entreprend de

l’escalader pour retrouver mon moral perdu mais un texte gravé dans la pierre attire

mon attention : « Cette montagne que vous vous apprêtez à escalader est la montagne de

l’amour perdu. Pourquoi ce nom ? Vous allez bientôt le savoir. Il y a très longtemps, un

couple de paysans ne pouvait pas vivre ensemble à cause de leurs parents. Alors ils se

sont enfuis et se sont cachés dans la montagne. Leurs parents les retrouvèrent, tuèrent

la fille et laissèrent partir le garçon. Ce dernier grimpa au sommet de la montagne et

sculpta un cœur en pierre dans lequel il renferma son amour perdu à tout jamais. Depuis

cet instant, mille amours ont été enfermés dans cette sculpture. Et le lac des merveilles

a été ensorcelé par une sorcière qui stocke les âmes de ces amours perdus. »

Jordan

La plage aux mille et un rochers

Le trou au lac blanc

J’arrive sur l’île, je viens de voir une plage avec plein de cailloux. Je continue à

m’aventurer. Je trouve un pont, je traverse, il y a une île, sur l’île il y a un trou avec plein

d’écume. Je ne peux pas descendre, ça éclabousse, c’est plein d ‘eau.

Patience

Momayo, l’île au lac blanc

Je suis un explorateur et je découvre un énorme trou semblable à un énorme puits, je

m’approche et dérape sur des cailloux, j’arrive à m’accrocher à une grosse et grande

branche. Je m’approche à nouveau et regarde dans cet énorme puits, je vois que c’est un

lac, un lac blanc et d’un coup une vague surgit et forme de l’écume. Je continue mon

chemin et vois une rivière qui forme des vagues venant de la mer, je comprends, les

vagues de la mer forment l’écume du lac. Intriguée, je fais demi-tour, m’assois près du

trou et regarde ce phénomène plus beau heure après heure, jusqu’au bout de la nuit.

Lénimar, la maison des secrets

Je visite l’île et découvre une maison de couleur noire à faire peur dans le dos. Je rentre

dans la maison, regarde autour de moi et vois qu’elle est en ruine avec des toiles

d’araignée et qu’il y a encore des draps blancs sur les meubles. Je décide d’aller dans le

salon et vois un verre d’ammoniaque avec un glaçon carré comme s’il venait d’y être mis.

Prenant peur, je décide de partir.

Nolwenn

J’ai découvert Loidige, le château de la princesse Marina.

J’ai découvert Bridlange, le pont bleu.

Je passe sur le pont bleu et puis je découvre la princesse Marina qui m’emmène à son

château. Je vois ce beau château rose-flash à l’extérieur et à l’intérieur, il y a des

miroirs à chaque mur, il y a une grande penderie avec toutes ses robes ,elle me montre

aussi tous ses bijoux.

Jade

Mariates, la fleur de la pleine lune.

Je suis en train de cueillir une fleur bleue, qui se trouve à côté du château. Elle scintille,

elle est belle. Quand tout à coup, un vieil homme me crie de ne pas la toucher ou je serai

transformée en fleur à la prochaine pleine lune.

Mélanie

Minoulashorcaux La Grotte aux rubis Je suis sur le lagon avec mon kayak et je vois des lumières rouges qui viennent d’une grotte. Je décide d’y aller. Je m’approche. Il y a un ponton. J’y attache mon bateau et je vais dans la grotte. Je vois toujours ces lumières rouges, ce sont des rubis incrustés au plafond. J’essaie d’en attraper un et une alarme se déclenche. J’ai peur, je cours et là, devant moi, dix hommes grands, vêtus d’une jupe marron déchirée dans le bas, le haut torse nu avec de la peinture blanche sur le torse ; sur le visage un masque avec des cheveux longs. Je ne sais pas de quelle race ils sont. Ils m’attrapent par les pieds, me traînent et m’emmènent dans une prison de luxe, des vitres en verre magnifique. Est-ce que j’y resterai toute ma vie ?... Anaïs

La légende du fleuve Gansinil, Le Fleuve d’or d’Isis Moi, l’exploratrice Anna, découvre en ce jour sur cette île, un fleuve. En temps qu’archéologue amatrice, en le traversant, je découvre que de l’or et des joyaux se sont déposés à l’intérieur. Cela m’intrigue. Je décide de faire des études sur ce mystère. Je découvre un habitant de l’île. Jeune, il porte des vêtements typiques de cette région de l ‘île : une tunique courte façon guerrière et des sandales. Malgré tout cela, il dégage une certaine sagesse. Je lui demande ce que veut dire tout cela. Il me répond que selon la religion d’ici, le fleuve abriterait une déesse qu’il faut honorer en lui déposant dans le lit du fleuve des offrandes pour qu’elle continue à donner de l’eau buvable. Fascinée, je l’écoute tout au bout puis je décide de le surnommer « le fleuve d’or d’Isis », Isis étant la déesse qui fait monter les eaux à la saison sèche dans l’ancienne Egypte. La légende de la forêt bromalinienne, la Forêt des cinq Pendus Accompagnée du jeune homme qui a accepté de m’accompagner en tant que guide dans mon expédition, je m’avance vers la forêt de cette région « retardée », si je peux me permettre. Je découvre des habitations dans les arbres. Je découvre que c’est dans ce village que vit mon guide. Je découvre ainsi quelques spécialités de la région. Puis, pendus aux branches par des cordes improvisées, je vois des corps. Je sursaute. Mon guide essaie de me rassurer en me disant qu’ils ne sont pas cannibales. Il m’explique que ce sont des personnes qui n’ont pas respecté les lois. Mais c’est quand-même ainsi que je la surnomme « la forêt des cinq pendus ». Anna

Vizonie La forêt émeraude Je suis un aventurier de l’équipage « Ados d’mots ». Tandis que les autres restent dans le bateau, moi je continue jusqu’à trouver une forêt. Celle-ci est entourée d’un halo vert. Le phénomène m’intrigue et j’avance vers la forêt. Quand j’entre dans la semi-obscurité, j’avance vers la source de la lumière. Je découvre une clairière où je trouve plusieurs sphères vertes luminescentes collées un peu partout. Etonné par le phénomène, j’essaye de toucher une des boules, mais toutes les boules vertes s’envolent, une paire d’ailes sortie de leur dos. Je comprends enfin : ce sont des lucioles. Alors je décide de nommer la forêt : La Forêt des Fées Emeraudes. Jordan

La découverte de l’île imaginaire Bridden Millo L’Homme marchant sur l’eau Je marche le long de la côte quand je vois un panneau : « Le Bridden Millo ». Je regarde la mer mais ne vois rien à part des vagues venant s’écraser sur la plage. Soudain, je me rappelle l’autre nom de ce pont : « L’homme marchant sur l’eau » dont la légende m’a été contée. Un jour, un homme connaissant l’existence de ce pont naturel constitué de corail paria avec ses amis qu’il atteindrait l’île d’en face en marchant sur l’eau. Après qu’il ait accompli ce soi-disant « miracle », ses amis essayèrent de passer mais ne trouvèrent pas l’emplacement du pont. De nos jours, ce pont est balisé par des petits poteaux. Je décide de traverser. Ceci fait, j’explore une petite île appelée « Momayo »… L’Enez Manco Le Bateau Oublié … Arrivé à l’autre bout, j’aperçois un bateau de légende : L’Enez Manco. De légende car ce bateau aurait appartenu à un des plus grands pirates ayant existé, Barbe Noire. La légende dit que Barbe Noire aurait débarqué sur cette île pour en faire son nouveau repaire. Il aurait capturé les autochtones, commencé à construire les cabanes quand, un jour, un des éclaireurs serait revenu en criant : « La marine est là ! » Ces quatre mots suffirent pour causer la fuite de Barbe Noire et de ses pirates. La pagaille causée par cette fuite fit que, par empressement et malchance, les pirates firent s’échouer leur bateau sur les récifs. La plupart des pirates furent capturés mais Barbe Noire réussit à s’échapper dans un des canots de sauvetage avec quelques-uns de ses hommes. Aujourd’hui encore, l’épave de l’Enez Manco montre la dangerosité de cette petite île protégée par les récifs. Antoine