Programme "Le Malade imaginaire"
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w w w . r y t e c . c a
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Le Malade imaginaire de Molière
adaptation d’André Paiement
Équipe de production
DistributionArgan (Malade imaginaire)
Béline (Seconde femme d’Argan) Angélique (Fille d’Argan/
Amante de Cléante)Béralde (Frère d’Argan)
Cléante (Amant d’Angélique)Docteur Diafoèrus
(Médecin hi, hi, hi)Thomas Diafoèrus(Son fils ho, ho, ho)
Sieur Bonnefoy (Notaire ha, ha, ha)Toinette (Servante d’Argan)
Jean CharbonneauÉlise BerthiaumeJessie Trevenna
Benoit RoySylvain SabatiéChantal Tokarsky
Dillon Orr
Sylvain SabatiéAnnie Cloutier
Mise en scèneDécor
ÉclairagesCostumes et coiffures
MusiqueDirection de production
Régie
AfficheVidéo promotionnelle
CommunicationsAccueil
Programme
Mélissa BerryMarie-‐Pierre ProulxSophie DucharmeKatie KinsDominique Saint-‐PierreLindsay TremblayMagalie-‐France Houle et Lindsay TremblayLeah HamiltonAndréanne GermainHugues Beaudoin-‐DumouchelChantal Tokarsky et son équipeSylvain Sabatié
Résumé de l’intrigue
L’hypocondriaque Argan souhaite qu’Angélique, sa fille, épouse le fils de son médecin. Après tout, n’est-‐ce pas là une méthode par laquelle on assure sa fortune en plus de profiter gratuitement des conseils d’un praticien ? Or, Angélique, on s’en doute, ne veut rien savoir de Thomas Diafoèrus, ce jeune blanc-‐bec qui épate la galerie lorsqu’il décline, en anglais s’il-‐vous-‐plaît, les diverses maladies dont il dit Argan affligé. Angélique est plutôt éprise de Cléante, qui l’aime réciproquement. Malheureusement, une bonne fille doit écouter son vieux père, surtout s’il est malade, non ? Par quel subterfuge changera-‐t-‐il d’opinion et permettra-‐t-‐il à sa fille d’épouser le jeune homme de son choix ?
Ni plus ni moins qu’une adaptation, voire une traduction franco-‐ontarienne du Malade imaginaire de Molière, la version d’André Paiement a recours aux mêmes ressorts dramatiques et comiques dont se sert le grand Jean-‐Baptiste Poquelin. Le style grinçant de l’original est aussi repris par Paiement, qui y colle ses mots, ses expressions et son humour pour en faire une œuvre qui met en relief l’universalité de la comédie de Molière, tout en l’adaptant à son vernaculaire.
Mot du Directeur artistique
Chers spectateurs,
Merci de vous être déplacés ce soir pour venir assister à cette r ep r é sen t a t i on du Ma l ade imaginaire. Ce texte d’un auteur c l é dans l ’ h i s to i re f ranco -‐ontarienne, notre cher André Paiement, je l’ai choisi parce que je voulais donner au public un classique revisité, non seulement par sa twist franco-‐ontarienne, mais aussi par l’imaginaire d’une jeune metteure en scène, Mélissa Berry. L’équipe de production, les comédiens et la metteure en scène ont très hâte de vous montrer le travail qu’ils ont accompli ces derniers mois, et je peux témoigner qu’ils ont travaillé très fort pour y arriver. Je leur en suis très reconnaissant. Bravo à tous !
Je suis fier que le Théâtre Tremplin fasse renaître ce texte qui fait partie de l’histoire du théâtre franco-‐ontarien. Je suis un fervent d’histoire et surtout de la nôtre, et je crois que nous devons connaître notre passé pour bien bâtir notre futur.
Selon moi, c’est par l’entremise du théâtre communautaire que les gens peuvent se permettre d’accéder à leurs rêves. C’est leur « tremplin ». Les comédiens, les metteurs en scène, les auteurs, les concepteurs et les bénévoles, il y en a de tous âges et le Tremplin existe pour permettre à chacun de vous de vivre ces expériences. Au Théâtre Tremplin, nous visons à servir notre communauté et notre premier intérêt, c’est vous : nos complices, nos spectateurs et nos bénévoles. Sans vous nous n’existons pas !
Benoit Roy
Mot de la metteure en scène
En sortant du Département de théâtre, j’ai intégré le milieu de l’éducation et je ne savais pas quand j’allais avoir de nouveau la chance de faire de la mise en scène… Jusqu’à ce que Benoit Roy, directeur artistique du Théâtre Tremplin, me parle du Malade imaginaire de Molière, adapté par André Paiement, et me propose d’en faire la mise en scène. Sans hésitations, j’ai accepté : le Tremplin me donnait la chance de monter une pièce dans un contexte qui n’était pas scolaire ! J’ai beaucoup étudié le théâtre franco-‐ontarien et j’ai donc adoré me retrouver avec une œuvre formidable et complexe entre les mains.
Cette expérience m’a aussi permis d’étudier et d’enseigner tout en faisant de la mise en scène. Je me suis vite aperçue que lorsque j’étais avec mes comédiens, je partageais des histoires au sujet de mes élèves. Et quand j’étais avec mes élèves, je partageais des anecdotes traitant de mes comédiens…
La création, la liberté d’expression, le plaisir : toutes ces choses me permettent de faire de la mise en scène. Avec le Tremplin, j’ai pu travailler avec des gens qui, comme moi, sont passionnés de théâtre et qui ont donné généreusement de leur temps. Tout au long du projet, je me suis faite guider par plusieurs individus ; leur appui m’a motivée à poursuivre la farce de Molière qui ne m’était pourtant pas très familière.
Pour finir, j’aimerais remercier le Tremplin, qui laisse de jeunes artistes œuvrer dans le milieu théâtral. Je remercie également les concepteurs et les comédiens qui ont suivi et développé mes concepts et mes visions. Enfin, à mes deux régisseuses qui ont été très patientes tout au long du processus de création, et à Jean Stéphane Roy qui m’a éclairé la voie quand celle-‐ci n’était pas très claire, je vous dis « merci » !
Mélissa Berry
Mélissa Berry
Native de Timmins, Mélissa Berry se consacre à l'improvisation, à la musique et au théâtre dès son plus jeune âge. Le théâtre musical l’intéressant particulièrement, elle devient membre de la troupe « Tout feu tout flamme » avec laquelle elle fait deux tournées pancanadiennes. En 2006, elle déménage à Ottawa dans le but d’obtenir un Baccalauréat ès arts spécialisé en théâtre avec mineure en lettres françaises. Au Département de théâtre de l’Université d’Ottawa, elle joue pour le Drama Guild à deux reprises, dans Don't Blame the Beddouins et Our Country's Good. Du côté français, sa première mise en scène, La Sonate et les trois messieurs de Tardieu, est choisie pour représenter l'Université d'Ottawa au Festival de Théâtre en milieu scolaire de Théâtre Action, à Sudbury. Également titulaire d’un baccalauréat en éducation, elle commencera à enseigner en septembre prochain.
André Paiment par Joël Beddows*
André Paiement est surtout connu du public pour sa participation au groupe CANO musique, mais quelle est son importance dans le milieu théâtral franco-‐ontariens ?
Il était le premier créateur théâtral d’expression française à se dire franco-‐ontarien et par conséquent, il a été consacré après son décès en tant que père fondateur d’un mouvement culturel et théâtral interventionniste. En fait, sur le plan esthétique, même selon les standards et les normes de l’époque, son œuvre n’a rien de particulièrement originale : il est paradoxal, selon certains, de constater à quel point il a p u i s é d a n s l e s modèles connus au moment de concevoir s o n œu v r e . O r , i l importe de rappeler qu’il était autodidacte e t q u e s a c u l t u r e théâtrale se résumait aux pièces étudiées à l’école secondaire et à l ’ U n i v e r s i t é L a u -‐rentienne. Par exemple, à même Lavalléville, on retrouve des échos subtils et des citations tirées de certaines pièces de Shakespeare, Molière et même Alfred Jarry -‐ fait exploité par le Tremplin au moment de monter cette pièce il y a quelques saisons.
Plus généralement, quelle est la portée de son œuvre?
Il n’a écrit que deux pièces importantes, soit Lavalléville et À mes fils bien-‐aimés. La première se lit comme une matrice de ce qui est
A n d r é P a i e m e n t (1950-1978) est une figure de proue de la communauté artistique f r anco -on t a r i enne . Outre la fondation du Théâtre du Nouvel-Ontario en 1971, il a contribué à la naissance de la Coopérative des Ar t i s tes du Nouvel -Ontar io (CANO), dont est issu CANO musique en 1975.
devenu une école d’écriture dramaturgique. On y retrouve l’ensemble des thèmes importants du théâtre franco-‐ontarien des vingt-‐cinq années à suivre, des thèmes exploités par la suite par Jean Marc Dalpé et Michel Ouellette, ainsi qu’une conception orale de la langue au théâtre. Cette école et ce rapport à la langue ont par ailleurs servi de contre-‐modèles aux œuvres de Patrick Leroux et Robert Marinier, prouvant ainsi leur importance au milieu théâtral franco-‐ontarien dans son ensemble. La deuxième est le témoignage éloquent de qui était le véritable projet de Paiement en tant que créateur, soit celui de léguer une tradition théâtrale à une société minoritaire à l’époque fragile.
Pourquoi a-‐t-‐il fait une adaptation de Molière et quelle est place de cette œuvre dans son parcours ?
Cette traduction est une tentative de réconciliation. Il est fort probable que Paiement était l’un des auteurs du manifeste « Molière go home » publié l’année de la création collective Moé j’viens du Nord ‘stie, projet fondateur du Théâtre du Nouvel-‐Ontario auquel il a participé en tant que scribe et comédien. Entre 1971 et 1978, Paiement, comme ses contemporains, cherchait activement à rejeter toute conception élitiste de la culture et donc, à minimiser l’importance même du canon français comme référent obligatoire. En fait, l’utilisation du joual au moment d’adapter cette œuvre phare relève d’un désir de rendre la parole de Molière plus accessible au public cible, soit les Franco-‐ontariens issus de la classe ouvrière sur l’ensemble du territoire ontarien. C’était aussi un moyen pour instaurer un rapprochement entre un théâtre tourné a priori vers la création et les modèles qui l’ont procédé.
* Joël Beddows est professeur agrégé au Département de théâtre de l’Université d’Ottawa, département qu’il dirigera à partir de l’an prochain. Il est aussi titulaire d’une « Chaire de recherche en francophonie canadienne (pratiques culturelles) ». Également metteur en scène reconnu (Le Testament du couturier, La Société de Métis, Cette fille-là, Rage, Swimming in the Shallow, etc.), il a été directeur artistique du Théâtre la Catapulte de 1998 à 2010.
Le Théâtre Tremplin
Depuis sa création en 1997, le Théâtre Tremplin est un théâtre communautaire dont le mandat à trois volets est clair : présenter des œuvres d’auteurs et de créateurs franco-‐ontariens, encourager et former les artistes de la relève théâtrale de notre milieu et permettre aux gens de la communauté d’acquérir une expérience théâtrale.
Devenez bénévole !Envoyez-‐nous un courriel à [email protected] et visitez notre site Internet au www.theatretremplin.com.
Directeur artistique : Benoit Roy
Conseil d’administration :Jean-Marc Guérin (Président), Lindsay Tremblay
(Vice-présidente), Magalie-France Houle (Secrétaire), Micheline Delorme (Trésorière), Chantal Tokarsky (Conseillère), Andréanne Germain (Conseillère),
France Boily (Conseillère)
Remerciements :
Le Théâtre Tremplin et les membres de l’équipe de production tiennent à remercier les personnes et les organismes suivantes sans lesquels le projet aurait eu une toute autre forme :la FESFO, le Théâtre français de Toronto, le Théâtre la Catapulte, Joël Beddows, Élise Berthiaume, France Boily, Antoine Côté Legault, Micheline Delorme, Rose-‐Anna Dutrisac, Andréanne Germain, Jean-‐Marc Guérin, Magalie-‐France Houle, Alain Jean, Robert Lalande, Maxime Lavoie, Nina Okens, Michelle Richard, Jean Stéphane Roy, Louis-‐Philippe Roy, Dominique Saint-‐Pierre, Stéphane Leclerc et Lindsay Tremblay.
«tournoidegolflacatapulte...
Le Théâtre la Catapulte et Michel Bénac du groupe SWING, président d’honneur de la 4e édition, vous attendent le vendredi 10 juin au Club de golf Casselview à Casselman. ________________________________________________________________________________________________________________
120 $ tournoi, voiturette et souper | 70 $ souper seulement
Informations et inscriptions : WWW.CATAPULTE.CA
Et MERDEà l’équipe du Malade imaginaire
et à notre partenaire, le Théâtre
Tremplin !