Jeudi 01 juin 2017 - Accueil · Guelma : protestation des producteurs de tomate industrielle ... le...

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Transcript of Jeudi 01 juin 2017 - Accueil · Guelma : protestation des producteurs de tomate industrielle ... le...

Revue de presse

Mobile: 0770 88 90 80

Lotissement Sylvain Fouratier

N°08 El Mouradia, Alger

Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48

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Jeudi 01 juin 2017

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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3

Mahdjoub Bedda entame des séances de travail avec les représentants du patronat et

de la centrale syndicale (APS) .................................................................................... 3 900 sociétés sauvées de la faillite (L’Econews).......................................................... 3 Licences d’importation: les industriels locaux saluent l'élargissement des

contingents (APS) ....................................................................................................... 4 Restriction à l’importation de portables, de l’électroménager et des cosmétiques :

Probable impact sur les échanges algéro-chinois (Reporters) .................................... 6 Ali Nasry Bey, président de l’Association des exportateurs algériens : «Il est

impossible d’atteindre l’objectif d’un seuil de 35 milliards de dollars

d’importations» (Reporters) ........................................................................................ 7 Elargissement des licences d’importation : Les experts partagés (Reporters) ............ 8 Commerce extérieur : Selon Tebboune, les exportateurs doivent cibler l’Inde et la

Chine (Algérie Eco) .................................................................................................... 9

La Sonatrach est en phase de transformation pour diversifier ses ressources (APS) 10 Le P-dg de Sonatrach appelle à l'optimisation des coûts de production des

hydrocarbures (APS) ................................................................................................. 11 Sécurité sociale : Le dernier délai de paiement de la cotisation de l'année fixé au 30

juin 2017 (DK News) ................................................................................................ 12 Visite du ministre des Transports et des Travaux publics aux projets du métro

d'Alger (APS) ............................................................................................................ 13

"L’Algérie reste une destination pour investir "- Patrice Reveille (DG ALD

Automotive) (Maghreb Emergent)............................................................................ 14

Les constructeurs automobiles français inquiets : le marché algérien séduit mais...

(L’Expression) .......................................................................................................... 15

Guelma : protestation des producteurs de tomate industrielle (APS) ....................... 16 Téléphonie mobile : Djezzy affiche ses ambitions (El Moudjahid).......................... 17

Téléphonie mobile : Pour Djezzy le retour de l’offre Millenium est un grand succès

(Maghreb Emergent) ................................................................................................. 19 Commerce ............................................................................................................................................................ 20

Disponibilité des produits et contrôle des prix : Les assurances du ministre de

l'Agriculture (L’Expression) ..................................................................................... 20 Energie ................................................................................................................................................................. 21

Inauguration du gazoduc Rhourd Ennous-Hassi R’mel (APS) ................................. 21 Pétrole : Le Brent au-dessous de 51 dollars (El Moudjahid) .................................... 22 L'Opep et ses alliés déterminés à réduire les stocks de pétrole (ministre saoudien)

(Maghreb Emergent) ................................................................................................. 23 Veille ..................................................................................................................................................................... 23

Climat: "absolument essentiel" que l'accord de Paris soit mis en œuvre (Guterres)

(APS) ......................................................................................................................... 23 Association SIDRA : Sur les fronts de la détresse (El Moudjahid) .......................... 24

AFRICA SMB FORUM 2017: Financer les PME en Afrique (Algérie Eco) .......... 25

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A la une

Mahdjoub Bedda entame des séances de travail avec les représentants du patronat et de la centrale syndicale (APS)

Le ministre de l'Industrie et des Mines, Mahdjoub Bedda a entamé des

séances de travail, de concertations et d'échanges de vues avec le Secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA)

et les chefs d'organisations patronales qui s'étaleront jusqu'à la semaine prochaine pour définir les voies à même de concrétiser le développement

de l'économie nationale, a indiqué mercredi un communiqué du ministère. Le Forum des chefs d'entreprises (FCE), la Confédération algérienne des

patronats (CAP), la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA)

figurent parmi les organisations patronales concernées par les concertations, précise la même source.

Ces concertations renforcent "la conviction que le développement de l'économie nationale exige la mobilisation de tous" et consacrent le

dialogue pour définir les problèmes, procéder à des évaluations pour

traiter les insuffisances et mettre en œuvre les réformes nécessaires en matière d'investissements avec les différents partenaires, indique-t-on de

même source. Selon le ministère de l'industrie, ces rencontres permettront d'écouter les

avis des présidents des différentes organisations patronales ainsi que celui du Secrétaire général de la centrale syndicale.

Parmi les questions soumises à examen: les efforts à consentir pour diversifier l'économie et améliorer sa qualité afin de s'orienter vers

l'exportation, les moyens de renforcer et de protéger la production nationale, la méthode de développement de l'investissement productif et

l'amélioration du climat d'affaires, le soutien à la qualité de la production nationale et l'amélioration de l'organisation d'accès aux assiettes

foncières industrielles, a rappelé le ministère. Ces rencontres s'inscrivent également dans le cadre "des engagements

contenus dans le pacte national économique et social afin de consolider la

consultation et la mise en œuvre des propositions communes, afin de réaliser l'objectif commun, qui est le développement de l'économie

nationale et faire en sorte que le secteur de l'industrie et des mines joue un rôle positif dans la promotion de l'économie nationale pour qu'elle

sorte du cercle de l'import/export de matières brutes et de richesses sans traitement".

900 sociétés sauvées de la faillite (L’Econews)

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L’opération de versement de 60 milliards de dinars aux maîtres d’œuvres

des chantiers à l’arrêt au titre des redevances, devra commencer cette

semaine. Pour redémarrer les chantiers à l’arrêt de logements des formules AADL et

LPL-Social, la Caisse nationale du logement (CNL), va verser au cours de cette semaine 60 milliards de dinars aux maîtres d’œuvres des chantiers.

C’est en effet, ce qu’a annoncé aujourd’hui le président de la commission technique de l'Association nationale des sociétés algériennes (ANSA),

Nabil Hedjazi, lors de son passage sur les ondes de la radio nationale. Cette opération, souligne le même responsable touchera environ 3500

entreprises. Selon M. Hedjazi, la décision de verser près de 60 milliards de dinars au

titre des redevances dues aux maîtres d’œuvre en charge des projets de réalisation de logements, permettra de sauver graduellement les quelques

900 entreprise qui sont en voie de la faillite. L’hôte de la radio a souligné que les entreprises qui ont des projets en cours de réalisation et qui ont

de la liquidité pour continuer leurs projets ne sont pas concernées par ces

versements. Il est à rappeler que lorsqu’il ministre de l’Habitat et de la Ville,

Abdelmadjid Tebboune avait pointé du doigt le ministère des Finances et le Crédit populaire d’Algérie (CPA), en leur reprochant de ne pas financer

à temps les projets du secteur. L’ex-ministre de l’Habitat avait affirmé que le problème de financement des travaux d’aménagement extérieur et de

voirie, constituait «une entrave à la livraison des projets de logements dans les délais définis».

A noter également que les entreprises activant dans le domaine du BTPH, confrontées à des problèmes financiers en raison de la baisse de la

commande publique, avaient bénéficié d'un échéancier pour le paiement de leurs arriérés fiscaux et des cotisations sociales, ainsi que de

l'annulation des pénalités de retard des projets. «Une instruction a été donnée par la Premier ministre au ministre des Finances et celui du

Travail, permettant l'établissement d'un échéancier en faveur des

entreprises activant dans le domaine du BTPH pour le paiement de leurs arriérés fiscaux et ceux des cotisations de la sécurité sociale», avait

affirmé M. Hedjazi.

Licences d’importation: les industriels locaux saluent

l'élargissement des contingents (APS)

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La décision du ministère du Commerce d’élargir les contingents quantitatifs aux produits électroménagers, téléphones mobiles et produits

cosmétiques au titre des licences d’importation pour l’année 2017 a été fortement saluée par les entreprises et les associations patronales.

"Cette décision est prise à bon escient en faveur des producteurs locaux qui voient en cette démarche une réelle protection de l’industrie locale,

qui permettra aussi à augmenter les taux d’intégration et à lutter contre la contrefaçon", ont indiqué à l’APS plusieurs opérateurs économiques.

Selon le président du Club des entrepreneurs et industriels de la région de la Mitidja (CEIMI), M. Kamel Moula, cette décision permettra sûrement

de protéger le produit national. "C’est un super flux d'importations qu'il faut impérativement réduire sans engendrer de pénurie", relève-t-il.

Dans ce sens, il observe que l’Algérie a commencé, depuis quelques

années, à exporter des produits électroménagers et électroniques. Ce qui signifie, poursuit-il, qu'il existe un excédent de production et de ce fait,

l’importation de cette catégorie de produits "n'est d'aucune nécessité". Quant aux produits cosmétiques, soumis désormais aux licences

d’importation, M. Moulai, qui dirige également une société de fabrication des produits cosmétiques, estime que cette mesure va permettre de

réguler et d'assainir le marché "qui est submergé par les produits contrefaits", ajoutant que l'instauration de contingents "est une véritable

protection aussi bien pour le producteur que pour le consommateur" . Pour sa part, la présidente de la Confédération générale des entreprises

algériennes (CGEA), Mme Saida Neghza, préconise des licences d'importation pour davantage de produits.

Selon elle, "le contrôle des importations est impératif. Il faut encourager la production nationale et interdire l’importation de tout produit fabriqué

localement. L’Algérie est arrivée à un niveau appréciable de compétitivité

et de qualité d'un certain nombre de produits". De son côté, le représentant de Forum des chefs des entreprises (FCE),

M. Mohamed Siad, fait valoir que cette décision était plus que nécessaire afin d'assurer la protection de l’économie nationale: "Il faut consommer

algérien et valoriser davantage les produits locaux. La conjoncture actuelle nécessite plus d’efforts dans ce sens", soutient-il.

Commentant cette décision du ministère du Commerce, le gérant d’une société privée spécialisée dans l’électroménager, les produits

électroniques et les récepteurs satellitaires affirme que cela "constitue un grand pas vers une valorisation meilleure et durable du produit national.

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C’est une décision qui va aussi assurer la durabilité de vie de milliers de

petites et moyennes entreprises et va contribuer à en créer d'autres". Un autre responsable d’une société activant dans le même créneau

souligne que l’impact de cette décision ne devrait être que positive, en

indiquant que le secteur industriel national verra les résultats positifs d'une telle mesure dans un avenir proche .

"Cette décision va contribuer à la création de plus de postes d’emploi, car les entreprises locales vont fournir plus d’efforts pour satisfaire la

demande locale", se réjouit-il. Pour rappel, le ministère du Commerce a annoncé mardi l'élargissement

des contingents quantitatifs aux produits électroménagers, téléphone mobiles et produits cosmétiques au titre des licences d’importation pour

l’année 2017. Ces contingents s'ajoutent à ceux des véhicules, du ciment portland gris,

du rond à béton ainsi que de produits agricoles et agro-alimentaires.

Restriction à l’importation de portables, de l’électroménager et

des cosmétiques : Probable impact sur les échanges algéro-chinois (Reporters)

La décision de contingenter les importations de téléphones cellulaires, de produits cosmétiques et d’appareils électroménagers pourrait participer à

un réel bouleversement sur l’échiquier des principaux partenaires de l’Algérie.

La Chine qui occupait jusqu’ici la tête de liste des principaux fournisseurs du pays pourrait perdre son statut au profit d’un autre fournisseur si le

gouvernement venait à mettre à exécution ses restrictions à l’importation

des téléphones portables, d’appareils électroménagers et de produits cosmétiques. C’est un secret de polichinelle que de dire que l’essentiel de

ces achats proviennent de l’Empire du milieu. Depuis plusieurs mois déjà, des économistes sonnaient le tocsin quant à un niveau d’importation

depuis la Chine qui est pour le moins problématique. Rien qu’en 2016, l’Algérie a importé pour près de 8,4 milliards de dollars depuis la Chine.

La valeur représentait 18% de la facture globale des importations du pays, à un moment où l’investissement direct chinois en Algérie est

quasiment nul, exception faite des marchés d’infrastructures attribués à bon nombre d’entreprises chinoises. La situation d’hégémonie des

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entreprises chinoises sur certains marchés de bâtiment et de travaux

publics et celle exercée par les exportateurs chinois ne s’est accompagnée d’aucun retour sur investissement.

Ce qui a fait sortir certains économistes de leurs gonds, y voyant un

partenariat de « gagnant-perdant ». La polémique a enflé depuis que la Chine a décidé d’investir une dizaine de milliards de dollars dans un méga-

parc industriel au Maroc, où plusieurs installations de production y sont prévues.

Certains voient dans la décision de restreindre les importations de téléphones portables, de produits cosmétiques et d’appareils

électroménagers une volonté de revoir les termes du partenariat avec la Chine. Du moins dans sa partie relative aux échanges commerciaux. Sans

ces artifices, la progression des importations depuis la Chine évoluera au même rythme sans qu’une quelconque valeur ajoutée pour l’économie

algérienne n’accompagne cette croissance. Et tout cela ne sera pas sans conséquences et sur le rapport du pays avec ses autres partenaires et sur

le budget qui connaît une forte pression en ces temps de baisse des ressources en devises.

L’annonce des grands projets industriels chinois au Maroc s’est

accompagnée d’une forte progression de leurs exportations vers l’Algérie au premier trimestre de l’année en cours.

L’Algérie a importé pour près de 2,5 milliards de dollars de produits chinois de janvier à fin mars 2017, marquant ainsi une évolution de

15,78% par rapport à la même période de 2016. Cette valeur correspond à une part de 21,17% dans la facture globale des importations du pays

durant le premier trimestre de l’année en cours. Ainsi, l’Algérie semble perdre au change dans son partenariat avec l’Empire du milieu, à l’heure

où les Marocains semblent conclure l’affaire du siècle avec le même partenaire.

L’Algérie aurait d’autres objectifs dans le viseur, en fermant l’œil sur le déséquilibre commercial dans ses rapports avec la Chine ; ce pays serait

un futur marché de la dette où l’Algérie irait puiser des ressources pour financer son économie. Vrai ou faux ? La question mérite toute

l’attention…

Ali Nasry Bey, président de l’Association des exportateurs algériens : «Il est impossible d’atteindre l’objectif d’un seuil de 35

milliards de dollars d’importations» (Reporters)

Le gouvernement réussira-t-il le pari de réduire la facture des

importations aux niveaux qu’il vise ? Après avoir drastiquement baissé la facture des véhicules, serré les verrous de l’importation des fruits,

désormais, ce sont les climatiseurs, les réfrigérateurs, les congélateurs, les lave-linges, les lave-vaisselles, les téléviseurs qui seront soumis à des

quotas. De même que les téléphones mobiles et les cosmétiques.

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Pour rappel, le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, a instruit le

ministre du Commerce le jour de son installation à la tête de ce département de réduire la facture d’importations de 10 milliards de dollars

d’ici à la fin 2017. En avril dernier, alors qu’il occupait le poste de ministre

du Commerce par intérim, il a parlé d’une réduction de 15 milliards de dollars pour l’année en cours. Cette facture totale s’est élevée à 46,7

milliards de dollars en 2016 alors qu’elle était à 56 milliards de dollars en 2015. En 2014, elle avait atteint 60 milliards de dollars, selon les chiffres

rendus publics. Le gouvernement voulait la ramener à 30 milliards de dollars puis il a revu son objectif à 35 milliards de dollars. Mais interrogé à

ce sujet, Ali Bey Nasri, président de l’Association des exportateurs algériens et expert en commerce extérieur, a affirmé qu’« il est impossible

d’atteindre l’objectif d’un seuil de 35 milliards de dollars d’importations », qui « au mieux, seront réduites de 4 à 5 milliards de dollars au maximum

». Pour lui, « si le gouvernement arrive à réduire la facture d’importation à un taux de 10% par rapport à 2016, cela sera bien ». Les motifs résident,

d’une part, selon M. Nasri, dans « la faiblesse de la valeur ajoutée de notre tissu industriel qui est extraverti » et, d’autre part, dans le fait que

« les entreprises d’Etat, dont Sonatrach et Sonelgaz, sont les plus gros

importateurs ». Pour M Nasri, la réduction qui sera compensée dans les meilleurs des cas est de 20% maximum. De son avis, il existe des

importations « incompressibles » comme les produits alimentaires dont les céréales, le sucre, le café, le thé, les légumes secs, le lait et autres. La

facture d’importation des ces produits s’est chiffrée à 8,22 milliards de dollars en 2016, soit près de 18% de la facture globale, selon les chiffres

officiels. S’agissant des produits superflus, M. Nasri a parlé d’un montant de 2 à 3 milliards de dollars alors que le Premier ministre a fait état de 6 à

7 milliards de dollars. Pour en revenir à l’électroménager et aux téléphones mobiles, les deux opérateurs qui font du montage exportent

respectivement pour 3,5 millions de dollars pour Bomare et 500 000 dollars pour Condor, a-t-il signalé à titre indicatif.

Elargissement des licences d’importation : Les experts partagés

(Reporters)

La dernière décision du ministère du Commerce concernant les licences d’importation a été bien accueillie par certains experts en économie. Selon

un avis du ministère du Commerce, les produits concernés sont des appareils électroménagers (climatiseurs, réfrigérateurs, congélateurs,

lave-linge, lave-vaisselle et appareils de réception de télévision), les téléphones cellulaires et mobiles ainsi que les produits cosmétiques.

« C’est une excellente décision», estime l’expert financier, Mourad El Besseghi. «Cela va permettre de booster la production locale», ajoutera-t-

il. Néanmoins, M. El Besseghi considère qu’il faut s’attaquer plus à

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l’importation des produits alimentaires, dont la facture est la plus

importante. « Il faut élargir cela aux autres produits alimentaires, car la plus grosse

dépense concerne les biens alimentaires », dira-t-il. Il salue, également, le

fait que le ministère du Commerce a décidé, pour les appareils électroménagers, d’exclure de ces contingents les produits destinés aux

industries de montage et les produits CKD, tandis que pour les produits cosmétiques, sont exclues les matières premières et intrants. D’autres

experts, comme le président d’ACE, estiment que cette mesure va créer un « désordre important » dans un marché qui sort totalement du contrôle

de l’Etat, provoquant une situation «de pénurie» qui conduira de fait à une «flambée des prix » qui touchera automatiquement le pouvoir d’achat des

citoyens. Pour eux, il est temps d’organiser le secteur du commerce extérieur,

l’inscrire dans une autre démarche, parce que les mesures restrictives comme les licences d’importation, ont montré, estiment-ils, « leurs limites

par le passé». Ces experts recommandent plutôt d’autres formes de protectionnisme qui puissent être actionnées de façon «intelligente» et

«ciblées» par familles de produits ou par secteurs d’activités.

Il s’agit entre autres de l’interdiction de l’importation de certains produits, à l’image des listes de médicaments produits en Algérie et «prohibés» à

l’importation, avec un accompagnement adéquat, pouvant éventuellement donner des résultats non négligeables, la définition de normes plus

strictes pour certains produits importés est également une piste à explorer, selon eux.

Par ailleurs, et s’agissant de la revalorisation des pensions de retraite de 2,5%, M. El Besseghi considère qu’elle est insignifiante et faible par

rapport au taux d’inflation de ces derniers mois et au pouvoir d’achat des citoyens.

Commerce extérieur : Selon Tebboune, les exportateurs doivent cibler l’Inde et la Chine (Algérie Eco)

Les exportateurs algériens sont appelés à exploiter les opportunités avec

des pays à fort potentiels, tels que l’Inde et la Chine, avec lesquels

l’Algérie développe des relations économiques et politiques excellentes et qui constituent des marchés importants de par leur niveau

démographique. C’est ce qui ressort en substance de la dernière réunion tenue à Algex

entre l’ex- ministre du Commerce et actuel premier ministre, Abdelmadjid Tebboune avec les exportateurs de dattes pour examiner les contraintes à

l’export liées à cette activité. Selon un compte rendu qui vient d’être publié par Algex, cet évènement a vu une participation importante des

représentants de Ministères (Commerce, Affaires Etrangères, Agriculture),

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d’institutions publiques (DGD, CACI, SAFEX, Chambre Nationale

d’Agriculture), de l’Association ANEXAL et des organes de presse (écrite et audiovisuelle).

Ont pris part également à cette réunion les exportateurs de dattes des

différentes régions du pays, avec la présence des CCI des Wilaya du sud et des Associations professionnelles de la filière dattes.

Mr Tebboune a rappelé à l’occasion, les défis à relever par les opérateurs économique de cette filière, pour le développement et la diversification

des exportations hors hydrocarbures, au regard de la conjoncture économique difficile que traverse le pays.

« Dans ce cadre, il a instruit les producteurs et exportateurs nationaux, afin d’améliorer constamment la qualité de leurs produits et qu’à ce titre,

il leur a annoncé que le Gouvernement veillera à la protection de la production nationale, à travers le renforcement du soutien à accorder aux

producteurs et investisseurs algériens, notamment ceux qui exportent leurs produits vers des marchés qui ne sont pas facilement accessibles »,

indique Algex dans son compte rendu. L’ex- ministre du Commerce a évoqué en outre la détermination de l’Etat

à combattre la bureaucratie sous toutes ses formes, pour permettre à

l’économie algérienne de se développer d’une manière harmonieuse. Une communication a été présentée par un cadre d’ALGEX, ayant abordé

une analyse détaillée du marché mondial de la datte et les perspectives de développement des exportations algériennes dans ce domaine.

Par ailleurs, Mr Tebboune a tenu à formuler quelques observations ayant trait à la nécessité de maîtriser les statistiques liées à la production de

datte, aux surfaces cultivées et aux perspectives de développement de cette filière. Il a également insisté sur « les efforts attendus de la part

des exportateurs, pour exploiter les opportunités avec des pays à fort potentiels, tels que l’Inde et la Chine, avec lesquels le pays développe des

relations économiques et politiques excellentes et qui constituent des marchés importants de par leur niveau démographique », ajoute Algex.

MrTebboune a invité aussi, les exportateurs présents à exposer leurs préoccupations en leur assurant qu’elles feront l’objet d’un examen

détaillé en relation avec les départements ministériels concernés.

La Sonatrach est en phase de transformation pour diversifier ses ressources (APS)

Le P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a affirmé, mercredi à

Hassi Messaoud, que ce groupe était en phase de transformation pour diversifier ses ressources et que la compagnie n’est pas en état de crise à

la suite du recul des prix du pétrole. Outre l’augmentation de la productivité et l'optimisation des coûts,

Sonatrach continuera à investir dans l’exploration pour trouver d’autres gisements, et poursuivra également ses investissements dans l’aval tels

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le raffinage, la pétrochimie et la transformation des hydrocarbures, a

indiqué M. Ould Kaddour lors d’un point de presse organisé à l'issue d'une rencontre avec les cadres et le personnel de la direction régionale

de transport par canalisation des hydrocarbures à Haoud El Hamra

(Hassi Messaoud), après avoir inspecté les installations de ce site. Affirmant que Sonatrach n’est pas en état de crise, tout en rappelant que

les investissements ont baissé au niveau mondial par les grandes compagnies internationales à la suite du recul des prix du baril, M. Ould

Kaddour a soutenu que ce groupe pétrolier national est "en état de transformation" et qu’il a toujours les moyens de sa politique.

Il a également fait savoir qu'en plus du gazoduc Rhourd Ennous-Hassi R’mel, inauguré mercredi à Illizi, d’autres projets en cours seront

inaugurés très prochainement. A l’instar de ce gazoduc, réalisé par un groupement d’entreprises

algériennes, le premier responsable de Sonatrach a assuré que les entreprises nationales étaient prioritaires dans l’attribution de tous les

projets du groupe, soulignant qu’il est impératif de développer la politique de l’intégration nationale, notamment dans le secteur des hydrocarbures.

Le gazoduc GR6 Rhourd-Ennous-Hassi R’mel, d’une longueur de 536 kms

et d’une valeur dépassant les 64 milliards DA, a été réalisé par un groupement d’entreprises nationales en l’espace de 24 mois.

La fourniture des tubes a été assurée par l’entreprise nationale Alfapipe, la construction de la canalisation a été réalisée par le Groupe Cosider,

alors que le contrôle et le suivi de la réalisation ont été confiés à l’Entreprise nationale d'agréage et de contrôle technique (ENACT).

Il traverse les wilayas d’Illizi, d'Ouargla, de Ghardaia et de Laghouat en aboutissant à Hassi R’mel. Une partie du gaz transporté par cette

réalisation sera destinée à la consommation locale, alors que l’autres partie sera orientée vers l’exportation.

A une question des journalistes sur les départs massifs en retraite que connaît Sonatrach, le P-dg a révélé qu’une base de données, permettant

de recenser toutes les compétences de la société, était en phase d'élaboration afin de les rappeler et de tirer profit de leur expertise pour

encadrer les jeunes compétences.

M. Ould Kaddour s’est également rendu à la station de traitement de gaz naturel à Rhourde-Ennous pour s’enquérir de l’état d’avancement des

travaux de réhabilition du train 200 de ce site. Confiée au groupement SARPI-ABB, la réhabilitation de ce train, d’une

capacité de traitement de 16 millions de m3 par jour, devrait s’achever en février 2019, permettant au site de retrouver sa capacité initiale de

48 millions de m3 par jour grâce à ses 3 trains installés, dont deux fonctionnent normalement actuellement, a expliqué à l’APS le directeur

de ce projet, Yousfi Ryad.

Le P-dg de Sonatrach appelle à l'optimisation des coûts de production des hydrocarbures (APS)

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Le P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a appelé, mercredi à

Illizi, les cadres et les travailleurs du groupe à augmenter la productivité tout en minimisant les coûts de production pétrolière et gazière pour faire

face au recul des prix de pétrole.

"Nous étions dans une période où les prix du baril de pétrole frôlaient les 150 dollars le baril, mais là, nous ne sommes qu’à 40 à 50 dollars le baril.

Pour y faire face, il y a des ajustements à faire dans notre fonctionnement. On doit tout d’abord réduire les coûts de notre production

et augmenter la productivité", a soutenu M. Ould Kaddour lors d’une rencontre avec le personnel de la direction régionale de cette société à

Rhourd-Ennous (Illizi) dans le cadre d'une visite de travail et d’inspection du complexe gazier de la région.

Le premier responsable de Sonatrach a relevé la nécessité d’augmenter la rentabilité des projets engagés par ce groupe et d’optimiser les coûts des

activités, et ce, en parallèle des démarches entreprises par l’Algérie pour contribuer à la réduction des stocks mondiaux du pétrole afin d’augmenter

les prix. Accompagné par le vice-président exploration et production de Sonatrach,

Salah Mekmouche, le vice-président de l’activité transport par

canalisation, Arbi Bey Slimane, le directeur général adjoint de la commercialisation, Omar Maliou, le P-dg du groupe pétrolier national a

inspecté plusieurs unités de traitement et de compression de gaz naturel à Rhourd Ennous avant de rallier Hassi Messaoud pour l’inspection d’autres

unités de production pétrolière. Lors de sa visite à Illizi, il a inauguré le gazoduc GR6 Rhourd Ennous-Hassi

R’mel, d’une longueur de 536 kms et d’une valeur de l'ordre de 64 milliards DA.

Traversant les wilayas d’Illizi, d'Ouargla, de Ghardaia et de Laghouat en aboutissant à Hassi R’mel, cette canalisation de transport de gaz naturel

de 48’ de diamètre a été réalisé par un groupement d’entreprises nationales en l’espace de 24 mois.

La fourniture des tubes a été assurée par l’entreprise publique de fabrication de tubes Alfapipe, tandis que la construction de la canalisation

a été réalisée par le Groupe Cosider.

Quant au contrôle et au suivi de la réalisation, ils ont été confiés à l’Entreprise nationale d'agréage et de de contrôle technique (ENACT).

La capacité de transport de ce gazoduc est de quatre (4) milliards m3/an en ligne nue (sans stations de compression), de 8,7 milliards m3/an avec

la station de compression de Hassi R’mel, et de 12 milliards de m3/an avec les 3 stations le long de la ligne Rhourd Enouss-Ouargla-Hassi

R’mel. La réalisation de ce gazoduc a nécessité la mobilisation de 2.414 travailleurs dont 42% de recrutements locaux.

Sécurité sociale : Le dernier délai de paiement de la cotisation de

l'année fixé au 30 juin 2017 (DK News)

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La Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (CASNOS) informe

ses assurés sociaux que le dernier délai de paiement de la cotisation de l'année est fixé au 30 juin 2017, précisant dans un communiqué publié

mercredi que ses structures resteront ouvertes durant les soirées du mois

de Ramadhan du samedi au jeudi jusqu'au 30 juin. Le communiqué de la CASNOS précise que la Caisse met à la disposition

de ses assurés «toutes les facilités leur permettant de régler leur situation et de bénéficier d'une protection sociale en leur fournissant une carte

Chifa pour faire valoir leurs droits en tant qu'assurés sociaux». «La saisine de la commission de recours permet de bénéficier d'une

réduction de 50% des majorations et pénalités de retard, comme elle permet, en cas de force majeure, de bénéficier d'une exonération totale

de 100%», note la même source, ajoutant que les cotisations «sont intégrées dans les charges déductibles d'impôt et ne peuvent pas

constituer une source de redressement fiscal». La CASNOS a expliqué que les concernés sont les commerçants,

industriels, agriculteurs, artisans et professions libérales ayant une activité dans le cadre des différents dispositifs, à savoir l'Agence nationale de

soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ), l'Agence nationale de gestion du

micro-crédit (ANGEM), la Caisse nationale de chômage (CNAC) et l'Agence nationale de développement et de l'investissement (ANDI).

Rappelant que l'affiliation est une «obligation légale», la CASNOS précise que cela permet aux assurés de «bénéficier d'une couverture sociale en

matière de maladie et maternité invalidité, retraite et décès».

Visite du ministre des Transports et des Travaux publics aux projets du métro d'Alger (APS)

Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane, a

effectué mercredi une visite inopinée aux projets du métro d'Alger, notamment ceux d'extensions vers la Place des Martyrs et l'aéroport

international d'Alger, a indiqué le ministère dans un communiqué. Lors de sa visite, M. Zaalane a inspecté les travaux d'extension du

tronçon reliant la Grande poste à la Place des Martyrs et la station de Haï

el-Badr. La mise en service de la ligne allant entre la Grande-Poste et la Place des martyrs (1,7 km) est prévue pour la fin 2017.

Avec l'exploitation de cette future ligne, en plus de celle de Haï El Badr-Aïn Naadja (3,6 km), cinq (5) nouvelles stations de métro seront

ouvertes: Ali Boumendjel et la Place des martyrs sur la première extension, et Halte des ateliers, Aïn Naadja I et Aïn Naadja II.

Ces nouvelles lignes s'ajouteront donc aux trois autres déjà en service qui sont la Grande Poste-les Fusillés, les Fusillés-Haï El Badr et Haï El Badr-El

Harrach. Le ministre a également inspecté le centre de commande du métro d'Alger et s'est enquis de l'avancement des travaux d'extension de

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la ligne du métro vers l'aéroport international Houari Boumediene. Les

travaux d'extension du métro d'Alger reliant El Harrach-centre à cet aéroport international ont été entamés il y a plus d'une année.

Cette ligne, qui s'étend sur un tronçon de 9,5 kms et composée de 9

stations et de 10 puits de ventilation, devrait être réceptionnée fin 2019 ou début 2020. Le métro d'Alger s'étale actuellement sur 13 kms et

comprend 14 stations allant de la Grande poste à El-Harrach. Cette distance atteindra 40 kms à l`horizon 2020. Après la mise en service des

deux nouvelles extensions à la fin 2017, le métro de la capitale couvrira une distance de 18 kms.

"L’Algérie reste une destination pour investir "- Patrice Reveille

(DG ALD Automotive) (Maghreb Emergent)

ALD Automotive Algérie a fait une très bonne année 2016 a indiqué son

DG Patrick Reveille dans l'émission "l'invité du direct" de RadioM. Selon

lui, malgré la crise, l'Algérie reste, en raison de son "potentiel" une "destination pour investir".

"Il y a encore beaucoup de choses à faire et concernant les choses qui ont été faites, il y a encore une marge importante de croissance", a déclaré,

mercredi sur Radio M, Patrice Reveille, directeur général de ALD Automotive Algérie, une filiale de Société Générale, spécialisée dans la

location de voiture longue durée. M. Reveille qui constate une raréfaction des financements en Algérie

depuis cinq ans se réjouit, toutefois, de "l’amélioration des procédures administratives et des infrastructures". "Ce qui fait de l’Algérie un pays où

il faut investir c’est son potentiel, de manière générale, mais surtout dans le domaine qui le concerne, a-t-il ajouté.

La location de voiture de longue durée destinée aux entreprises en est encore à ses débuts, ce qui signifie que le marché est encore largement

vierge, d’après lui. Actuellement leader dans son domaine en Algérie, ALD

Automotive Algérie dispose d’une flotte de 3600 véhicules et pèse 2,5 milliards de dinars de chiffres d’affaires. Elle a pour priorité de convaincre

les entreprises algériennes d’aller vers la location de véhicules. Une "très bonne année 2016"

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Un choix plutôt inhabituel pour les opérateurs algériens qui ont toujours

préféré acheter les véhicules qui forment leurs flottes. "Lorsqu’un client potentiel fait son calcul, il peut penser que le fait de louer une voiture lui

revient plus cher, à long terme. Nous lui expliquons justement qu’il doit

inclure dans ses calculs d’autres frais tels que le contrôle technique, l’assurance, la maintenance et le remplacement de son véhicule en cas de

panne. S’il prend en charge ces frais, tout seul, la valeur de la voiture sera une fois et demi supérieure au prix d’achat initial", explique l’invité de

Radio M. M Reveille qui relève que le marché de la location a souffert durant

certaines périodes des années 2016 et 2017 de la rareté des véhicules à louer, s’est dit confiant en l’avenir en raison de l’ouverture d’usines de

montage de véhicules en Algérie. L’année 2016, a-t-il souligné, a été "une très bonne année" pour l’entreprise qui a enregistré "17% de croissance

en volume et 10% de croissance en termes de résultats financiers".

Les constructeurs automobiles français inquiets : le marché

algérien séduit mais... (L’Expression)

Le marché algérien de l'automobile séduit bien des constructeurs mais, en raison de son étroitesse et des exigences qui accompagnent son

ouverture, il ne semble point rassurant. Les constructeurs automobiles français traversent une mauvaise passe en

ce moment, notamment dans le pourtour méditerrannée où il sont installés dans trois pays: le Maroc, l'Algérie et la Turquie. En effet, sur les

quatre premiers mois 2017, le marché algérien a baissé de presque 30% et le marché turc baisse à son tour de 8,4% et seul le marché marocain

confirme sa croissance en enregistrant une augmentation de 15,2% d'augmentation sur le premier quadrimestre de l'année en cours après

avoir affiché 23,7% en 2016. En 2016, la baisse du marché algérien pour Renault, passé de 253 000 à 119 000 véhicules, avait été amortie par une

augmentation de ses parts de marché qui est passé de 36% à 51%. Elle

avait cependant conduit à une baisse des immatriculations de 33%, passant ainsi de 90 000 à 61 000, ce qui n'a pas pu être complètement

compensée par les augmentations de volume et de parts de marché en Turquie et au Maroc: les ventes en Turquie y ont augmenté de 162 000 à

169 000 et les parts de marché sont ainsi passées de 16,75% à 17,2%; les ventes au Maroc ont dépassé les ventes en Algérie en passant de 50

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000 à 62 000 correspondant à des parts de marché stables à 38%. En

gros, sur les quatre premiers mois 2017, Renault a gagné 1 point de part de marché en Turquie, 21 points en Algérie et quatre au Maroc.

Toutefois, le groupe PSA rencontre plus de difficultés que Renault en

Algérie. En effet, les ambitions industrielles portées par le gouvernement algérien reposent d'abord sur le marché intérieur et sa capacité à le

réserver aux constructeurs qui assemblent sur place et offrent en même temps des possibilités de mise en place d'un réseau de sous-traitance

autour duquel s'articulerait un tissu de PME à développer. Cette politique gouvernementale a ralenti un peu la dynamique. Surtout que les autorités

n'ont pas hésité à s'engager dès 2014 dans une politique de contingentement des importations. En 2014, le marché algérien avait

représenté 342 000 immatriculations et les importations 5 milliards d'euros. En 2015, il a été décidé de limiter les importations à 2,75

milliards d'euros correspondant à 265 000 véhicules. En 2016, le contingent global des véhicules avait été fixé initialement à 152 000

unités, avant d'être réduit à 83 000 unités pour une valeur de moins de 1 milliard de dollars. Il est vrai que, à la suite des recours déposés par

certains concessionnaires, il a été porté à 98374 unités. Mais ce chiffre

reste très en deçà des attentes des constructeurs automobiles français. Cette politique de contingentement arrange les constructeurs qui

assemblent sur place, notamment Renault, Hyundai et Volkswagen-Sovac. Renault a assemblé en Algérie 35 000 véhicules en 2016 et y est, avec

plus de 55% de parts de marché. Ces chiffres sont en pleine augmentation. Est-ce que le Groupe PSA va s'installer officiellement en

Algérie malgré la position de dominant que détient actuellement Renault et que ce constructeur est appelé à partager désormais avec Hyundai et

Wolkswagen? Annoncé il y a deux ans, l'accord a été repoussé à avril 2016 et le dernier déplacement du Premier ministre Cazeneuve début avril

2017 en Algérie n'a permis que de promettre que l'accord serait conclu cette année. Une chose est certaine: la politique des quotas a

drastiquement réduit les exportations du Groupe. Dès lors que les quotas ont été, pour 2017, divisés par 2 et vont être de l'ordre de 40 000

véhicules, PSA aura bien de la peine cette année à maintenir ses volumes.

Cette orientation de la politique commerciale et industrielle du pays vise d'une part à faire face à la réduction des recettes pétrolières à travers la

réduction des importations et, d'autre part, développer l'industrie automobile et tout un tissu de PME autour.

Guelma : protestation des producteurs de tomate industrielle

(APS)

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Plusieurs centaines de producteurs de tomate industrielle se sont rassemblés mardi devant le siège de la wilaya pour réclamer l’intervention

d’urgence des autorités locales pour trouver une solution au problème du

déficit en eau qui menace leur récolte. Venus de diverses communes, les protestataires qui sont membres de

l’association de wilaya des producteurs de la tomate industrielle assurent que leurs plantations de tomate n’ont été arrosés depuis 15 jours en

raison de l’arrêt du pompage vers leur périmètre irrigué des eaux du barrage de Bouhamdène dont le niveau aurait baissé à moins 15 % cette

saison. Ils ont également souligné que la solution alternative de recourir aux eaux

du barrage de Sedrata (Souk Ahras) bute sur des problèmes de perturbation des approvisionnements.

Le mouvement de protestation a démarré de la commune de Boumehra concentrant le plus grand nombre de producteurs de tomate rejoint par

les tomaticulteurs des autres communes dont Belkheir, Guelma, Bouchegouf et Hammam Debagh. Son objectif, selon ces producteurs, est

de sensibiliser les responsables à la gravité de la situation due au manque

d’eau d’irrigation sans laquelle les plants risquent de mourir notamment en cette période cruciale de croissance.

Le directeur des services agricoles par intérim, Sebti Ghedjati, a indiqué que les eaux d’irrigation seront pompées à partir de demain mercredi vers

diverses zones de culture de Tomate, affirmant que les autorités de wilaya et du secteur déploieront les efforts nécessaires pour garantir le succès de

la saison agricole en cours. Pôle de culture de la tomate industrielle, Guelma a réservé cette saison 4.000 hectares à cette spéculation avec un

objectif de production de 3,217 millions quintaux.

Téléphonie mobile : Djezzy affiche ses ambitions (El Moudjahid)

Dans une ambiance conviviale, l’opérateur de la téléphonie mobile Djezzy, a organisé, hier soir, un iftar Djezzy. Cette importante rencontre qui s’est

déroulée à l’hôtel Sofitel d’Alger en présence du président exécutif de l’opérateur, Vincenzo Nesci et Matthieu Galvani, directeur général ainsi

que de nombreux représentants des médias, a constitué une occasion idoine pour la présentation de différentes offres prévues tout au long de

ce mois de ramadhan.

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S’exprimant à cette occasion Vincenzo Nesci a souligné qu’à l’occasion de

ce mois béni, trois initiatives sociales ont été lancées à savoir : l’aménagement des chambres au niveau de département pédiatriques de

l’hôpital Mustapha, la mise à la disposition d’une maison à Blida pour

héberger gratuitement les malades venant de régions lointaines pour des soins en thalassothérapie.

Quant à la troisième initiative, il a indiqué qu’il s’agit du lancement de la campagne du don du sang qui a permis, a-t-il dit, « à ses employés

d’exprimer toute leur solidarité avec les malades et toutes les personnes se trouvant dans le besoin dans les différents hôpitaux du pays ».

S’agissant de la réunion semestrielle avec les 120 meilleurs managers des filiales de la maison mère de Djezzy, tenue récemment à Alger, il a estimé

que « celle-ci est un signe fort de l’importance qu’accord notre opérateur au marché algérien et notre grande volonté d’élargir notre

investissement ». Mettant à profit cette occasion, il a salué la grande assistance qu’a donné

le gouvernement, notamment le ministère des Affaires étrangères pour la réussite de cette réunion et pour la facilitation des procédures d’obtention

des visas. Il a ajouté à cet effet que « les 120 leaders managers de la

maison mère de Djezzy étaient tout ébahis par la beauté de ce pays ». Il est à noter qu’à cette occasion l’opérateur a annoncé le lancement de la

nouvelle offre SMART destinée aux clients post-payés grand public. La nouvelle gamme d’offre Djezzy SMART propose aux abonnés présents

et futurs un bouquet de plans tarifaires avec un maximum d’avantages, de confort et de liberté la plaçant ainsi comme l’offre la plus généreuse et la

plus complète du marché. Cette nouvelle offre répond à tous les besoins du client, à commencer par les appels illimités vers Djezzy ainsi que vers

les autres réseaux en national sans oublier les appels vers l’international inclus en passant par un volume DATA pour accéder à internet. Aussi, une

première en Algérie, avec la nouvelle gamme d’offre Djezzy SMART, l’abonné peut choisir son Smartphone qui lui sera rembourser jusqu’à

14.000 DA du prix d’achat sur ses prochaines factures. Djezzy SMART « S » : pour seulement 1.300 DA d’abonnement mensuel, vous profitez

d’appels en illimité vers Djezzy valables 24h/24, de 120 minutes de

communication vers les autres réseaux en national et un volume de 3 Go d’internet. Djezzy SMART « M » : Pour 2.200 DA d’abonnement mensuel,

vous profitez d’appels en illimité vers Djezzy valables 24h/24, de 360 minutes de communication vers les autres réseaux en national et un

volume de 8 Go d’internet avec une validité d’un mois. Djezzy SMART « L » : pour 3.300 DA d’abonnement mensuel, vous profitez d’appels en

illimité vers Djezzy valable 24h/24, de 600 minutes de communication vers les autres réseaux en national et un volume de 14 Go d’internet

valable un mois. Le client profitera d’une tranquillité et une maîtrise totale de la facture

mensuelle tout en ayant la possibilité de recharger son compte pour plus de communications.

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Téléphonie mobile : Pour Djezzy le retour de l’offre Millenium est

un grand succès (Maghreb Emergent)

Selon des chiffres livrés par le DG de Djezzy Matthieu Galvani, sur les

« 16 millions de clients » de cet opérateur de téléphonie mobile, environ 7

millions possèdent un smartphone et ont accès au monde digital, tandis que 8 millions ont toujours un téléphone 2G et « ont les mêmes modes de

consommation que ceux d’il y a dix ans ». Le retour de l’offre Millenium a été un grand succès pour Djezzy à en juger

par les chiffres livrés mardi soir par l’opérateur lors d’un Iftar en l’honneur de la presse, organisé au Sofitel d’Alger, en présence du DG et du

Directeur exécutif de Djezzy, et du DG du FNI, Ahcène Haddad. Djezzy annonce également une hausse appréciable de la consommation data

(Internet) en conséquence d’une politique d’offres qui s’adressent à toutes les catégories de clients.

Ainsi, depuis sa relance, l’offre Millenium (dont la première mouture a été également un succès) est choisie par « plus de 20.000 clients par jour »

sur l’ensemble du territoire, avec parfois des pics de souscriptions allant jusqu’à « 30.000 abonnés par jour », a déclaré Matthieu Galvany, DG de

Djezzy. L’engouement pour cette offre, devenue sans abonnement et sans

engagement, a permis la « croissance de la consommation data enregistrée au 1er trimestre 2017 ». A l’origine de ce succès, la

« simplification au maximum ». « Nous avons pu donner la bonne offre au bon endroit, avec une flexibilité sans aucune obligation d’engagement

d’une année », a ajouté M. Galvany, qui a longuement évoqué la stratégie de Djezzy dans la formulation de ses offres, en particulier de Millenium,

« conçue avec nos clients » pour répondre « à tous les usages ». En matière d’usage, l’opérateur s’est intéressé aux « modes de

consommation » de ses clients pour leur proposer des offres diversifiées, mais également pour amener une bonne moitié de ses abonnés à passer

le cap de la voix uniquement pour aller vers l’Internet mobile. Ainsi, selon les chiffres livrés par M. Galvani, sur les « 16 millions de

clients » de Djezzy, « environ 7 millions possèdent un smartphone, et qui ont accès au monde digital », et « 8 millions de clients qui ont toujours un

téléphone 2G et qui ont les mêmes modes de consommation que ceux d’il

y a dix ans ». L’opérateur s’est fixé comme objectif d’aider cette catégorie à « passer » au mode smartphone en lançant sa nouvelle offre « Djezzy

SMART » qui permet, avec trois paliers de consommation mensuelle, d’acquérir un smartphone et de se voir rembourser une partie de son prix

(4.000, 9.000 ou 14.000 DA, selon le choix d’une des trois paliers de cette offre).

Le DG de Djezzy a également évoqué les innovations, « menées en interne », par Djezzy, notamment celle « simplifier l’accès aux options

data » via une application mobile « conçue à 100% par les ingénieurs de Djezzy, sans aucune aide extérieure ».

Vincenzo Nesci : « L’Algérie compte pour le Groupe VEON »

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Intervenant avant M. Galvany, le Directeur Exécutif de Djezzy, Vincenzo

Nesci, a souligné l’importance de l’Algérie et de Djezzy dans la stratégie du Groupe VEON, ex-VimpelCom. Il a expliqué, dans ce sens, que le choix

d’Alger pour la réunion semestrielle de 120 dirigeants et cadres des 13

filiales de VEON, et la visite de Jean-Yves Charlier, PDG du groupe, venu confirmer l’investissement d’un milliard de dollars pour les cinq prochaines

années, montre l’importance de l’Algérie dans cette stratégie. Vincenzo Nesci a aussi noté que la participation des 120 dirigeants des filiales de

VEON à la réunion d’Alger n’aurait pas été possible sans l’aide des « autorités algériennes, et en particulier le MAE » qui ont permis l’octroi

de visas en « un temps record ». « Nous sommes ici pour rester, et pour être à nouveau le leader que vous

avez connu », a déclaré M. Nesci, annonçant : « Djezzy est de retour » avec un « programme de transformation digitale ». Mais, estime le

directeur exécutif, des choses doivent à changer pour faire aboutir cette transformation numérique. « Il y a encore du chemin à faire, il y a une

réglementation à changer », notamment en matière « d’économie numérique et de services financiers mobiles », affirme encore M. Nesci qui

promet de « nouveaux services pour le citoyen algérien ».

Selon des chiffres livrés par le DG de Djezzy Matthieu Galvani, sur les « 16 millions de clients » de cet opérateur de téléphonie mobile, environ 7

millions possèdent un smartphone et ont accès au monde digital, tandis que 8 millions ont toujours un téléphone 2G et « ont les mêmes modes de

consommation que ceux d’il y a dix ans ».

Commerce

Disponibilité des produits et contrôle des prix : Les assurances du ministre de l'Agriculture (L’Expression)

Le nouveau ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui, a rassuré mardi dernier à Alger sur la

disponibilité des produits durant le Ramadhan, dont essentiellement le lait en sachet, les viandes et les légumes, tout en relevant le suivi par les

services de son ministère en matière de contrôle des prix et de la qualité. Dans une déclaration à la presse lors de l'inauguration du marché de

solidarité, ouvert à l'occasion du mois de Ramadhan au niveau de l'esplanade du siège de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta),

Bouazgui a alors démenti l'existence d'une pénurie en lait en sachet: «Il n'y a pas de pénurie pour le lait en sachet, mais on a constaté des

perturbations durant un à deux jours et dans quelques localités

seulement». A ce propos, il a soutenu que cette perturbation avait été

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rapidement prise en charge: «La quantité de lait est largement suffisante

et on a réglé rapidement les perturbations signalées.» Ces perturbations sont causées parfois par la spéculation, a indiqué Bouazgui qui a inauguré

ce marché de solidarité avec les ministres, respectivement, du Travail, de

l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, et de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, Ghania Eddalia, ainsi

que le secrétaire général de l'Ugta, Abdelmadjid Sidi Saïd. Par ailleurs, il a fait valoir qu'un suivi quotidien du marché était assuré pour tous les

produits, et ce, notamment en matière de prix, de la qualité et de la disponibilité.

Pour Bouazgui, le marché de proximité installé au niveau de la Centrale syndicale est représentatif des autres marchés au niveau national quant à

la disponibilité des produits et les prix, citant la pomme de terre cédée entre 25 et 40 DA et un poulet à 500 DA. Concernant le contrôle, il a

affirmé que son ministère et celui du Commerce étaient mobilisés ainsi qu'au niveau des services locaux de contrôle (wilayas et communes): «Le

marché est très stable et maîtrisé». Questionné sur la prochaine campagne de moisson céréalière, le ministre a estimé qu'elle ne devrait

pas connaître une baisse par rapport à l'année dernière. Pour rappel, plus

d'une centaine de marchés spécifiques, dédiés à la vente des produits alimentaires de large consommation et d'habillement, ont été installés

durant le mois de Ramadhan à travers 45 wilayas, dans le but de stabiliser les prix et de préserver le pouvoir d'achat des ménages à faible revenu.

Energie

Inauguration du gazoduc Rhourd Ennous-Hassi R’mel (APS)

Le gazoduc GR6 Rhourd Ennous-Hassi R’mel, d’une longueur de 536 kms

et d’une valeur de l'ordre de 64 milliards DA, a été inauguré mercredi à Illizi par le P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour.

Traversant les wilayas d’Illizi, d'Ouargla, de Ghardaia et de Laghouat en aboutissant à Hassi R’mel, cette canalisation de transport de gaz naturel

de 48’ de diamètre a été réalisé par un groupement d’entreprises nationales en l’espace de 24 mois.

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La fourniture des tubes a été assurée par l’entreprise publique de

fabrication de tubes Alfapipe, tandis que la construction de la canalisation a été réalisée par le Groupe Cosider.

Quant au contrôle et au suivi de la réalisation, ils ont été confiés à

l’Entreprise nationale d'agréage et de de contrôle technique (ENACT).La capacité de transport de ce gazoduc est de quatre (4) milliards m3/an en

ligne nue (sans stations de compression), de 8,7 milliards m3/an avec la station de compression de Hassi R’mel, et de 12 milliards de m3/an avec

les 3 stations le long de la ligne Rhourd Enouss-Ouargla-Hassi R’mel. La réalisation de ce gazoduc a nécessité la mobilisation de 2.414

travailleurs dont 42% de recrutements locaux.

Pétrole : Le Brent au-dessous de 51 dollars (El Moudjahid)

Les prix du pétrole étaient en baisse hier en cours d’échanges européens, tandis que les marchés attendent les données sur les réserves américaines

qui paraîtront demain avec un jour de retard.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord valait 50,82 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 1,02 dollar par rapport à la

clôture de mardi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour

la même échéance cédait 85 cents à 48,81 dollars. Les cours de l’or noir, plombés en fin de semaine dernière par la décision jugée trop prudente de

l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires, peinaient à repartir. L’organisation et ses partenaires ont

décidé de renouveler leurs baisses de production pour neuf mois, une annonce largement anticipée et qui a déçu des marchés qui attendaient

plus d’efforts pour écluser les stocks mondiaux et rééquilibrer offre et demande. « Les prix vont probablement avoir du mal à se relancer tant

que les réserves de pétrole ne reculeront pas de manière visible », ont prévenu les analystes de Commerzbank. Les données hebdomadaires du

Département américain de l’Energie (DoE) ne seront publiées que jeudi,

en raison d’un jour férié lundi aux Etats-Unis. Dans un marché calme et sans entrain, certains analystes ont préféré se concentrer sur la demande

mondiale, moins observée ces derniers temps que l’offre. « Alors que la consommation des économies développées a peu de potentiel de

croissance, l’Inde est vue comme le pays ayant le plus de chance de surpasser la Chine comme moteur mondial de la croissance de la demande

», ont rappelé les analystes de PVM. Selon eux, après un premier trimestre terne, « la demande nationale indienne de pétrole a rebondi de

3,4% en avril », rebond qui devrait se confirmer cet été et « doper le rééquilibrage du marché mondial.»

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L'Opep et ses alliés déterminés à réduire les stocks de pétrole

(ministre saoudien) (Maghreb Emergent)

L'Opep et des pays non-membres de l'organisation se sont engagés à ramener les stocks mondiaux de pétrole à leur moyenne sur cinq ans, a

annoncé mercredi le ministre saoudien de l'Energie, Khalid al Falih, ajoutant qu'un tel objectif peut être atteint très rapidement.

S'exprimant à Moscou après une réunion entre le cartel et la Russie, Khalid al Falih et son homologue russe, Alexandre Novak, ont également

déclaré s'attendre à un renforcement de leur coopération sur les marchés pétroliers au-delà de l'expiration de l'actuel accord qui a été prolongé en

mai de neuf mois jusqu'à fin mars 2018. "Notre déclaration commune avec la Russie a conclu sur la nécessité de

faire davantage pour ramener les stocks vers leur moyenne sur cinq ans, bien que l'objectif de rééquilibrage soit en passe d'être atteint", a déclaré

Khalid al Falih. Ce dernier a réitéré la position de son pays consistant à faire "tout ce qu'il

faut" avec la Russie pour aider à stabiliser le marché pétrolier.

"Il est nécessaire d'élaborer de nouveaux principes-cadres pour une coopération continue et constante entre l'Opep et les non-Opep même

après l'expiration des accords de Vienne", a dit pour sa part Alexandre Novak.

Veille

Climat: "absolument essentiel" que l'accord de Paris soit mis en œuvre (Guterres) (APS)

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a affirmé mardi qu'il était "absolument essentiel" que l'accord de Paris sur la lutte contre le

réchauffement climatique soit mis en oeuvre, à un moment où les Etats-Unis doivent clarifier leur position.

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Dans son premier grand discours consacré au changement climatique, le

patron de l'ONU a jugé que les objectifs fixés par l'accord, obtenu en 2015, devaient être remplis "avec une ambition accrue".

Les Etats-Unis font partie des 147 pays et entités ayant signé ce texte

historique qui vise à limiter le réchauffement planétaire à moins de deux degrés Celsius en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

"Nous pensons qu'il serait important pour les Etats-Unis de ne pas quitter l'accord de Paris", a répondu Antonio Guterres à une question après son

discours à la New York University. Mais, a-t-il nuancé, "même si le gouvernement décide de quitter l'accord

de Paris, il est très important pour la société américaine dans son ensemble - les villes, les Etats, les entreprises - de rester engagée", dans

une volonté de se diriger vers une économie propre. "Nous devons faire tout notre possible pour relever nos ambitions et

actions jusqu'à ce que nous réussissions à renverser la courbe des émissions et ralentir le réchauffement mondial", a-t-il ajouté.

Lors du sommet du G7 le week-end dernier, Donald Trump a refusé de se joindre aux six autres grandes économies du groupe pour s'engager à

mettre en oeuvre l'accord de Paris, assurant qu'il donnerait sa décision en

la matière cette semaine. Le secrétaire général de l'ONU, qui a qualifié l'accord de "moment

remarquable dans l'histoire de l'humanité", a par ailleurs assuré que les entreprises énergétiques n'avaient pas attendu les politiques

gouvernementales pour se mettre à la page de l'économie verte. "Ceux qui échoueront à faire le pari de l'économie verte connaîtront un

avenir gris", a-t-il prévenu.

Association SIDRA : Sur les fronts de la détresse (El Moudjahid)

A l’occasion du mois sacré du Ramadan, l’association SIDRA « confirme » encore une fois son « engagement » dans l’action de solidarité et remet ça

à travers l’organisation de plusieurs initiatives « citoyennes » allant dans le sens de venir en aide aux couches les plus défavorisées de la société.

L’association que préside Nassim Filali déploie en effet un « riche » plan d’action autour des thèmes de la solidarité, la citoyenneté, l’éducation,

l’environnement et la culture et s’appuie à ce propos sur le soutien de ses partenaires publiques et privés. « La nouveauté de cette année est celle

de la conclusion de partenariats dans le cadre de la responsabilité

sociétale des entreprises. Un partenariat avec l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy, pour la mise en œuvre de plusieurs actions solidaires

pendant et après le Ramadan ainsi que le lancement de la troisième année du programme de l’organisation patronale «FCE Solidaire» avec lequel

SIDRA est le partenaire associatif », a indiqué un communiqué de presse de l’association. En partenariat avec le Forum des chefs d’entreprises,

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SIDRA a lancé, lors d’une cérémonie organisée, jeudi dernier, aux

Sablettes (Alger), l’opération « FCE SOLIDAIRE » qui a vu la distribution de 20.000 colis alimentaires à travers les wilayas d’Algérie pour ce mois

sacré du Ramadhan. Outre ses actions solidaires, l’association SIDRA a

organisé dans le cadre de la campagne internationale « Océans propres » une opération de nettoyage à la plage « Miramar » de Rais Hamidou où

quelque 50 jeunes bénévoles y ont activement participé, le tout avec le soutien de l’opérateur téléphonique Djezzy. Ne s’arrêtant pas en si bon

chemin, et en collaboration avec « LG Electronics Algérie », SIDRA a organisé lundi dernier une opération de nettoyage des ruelles de La

Casbah d’Alger, suivie d’un repas solidaire offert pour la rupture du jeûne en faveur des citoyens du quartier ayant activement participé à

l’opération, tandis qu’à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’Enfance, le 1er juin, l’association a mis en place un programme «

riche» et «varié», placé sous la thématique de la protection de l’environnement. Un évènement a eu lieu, hier, au niveau du jardin

d’Essai. Aussi, les enfants présents ont profité d’ateliers ludiques et éducatifs, des jeux de clown et beaucoup d’autres surprises.

Le mois sacré est aussi une occasion idéale pour l’association SIDRA afin

de renforcer son programme d’engagement solidaire national « Algerian Food Bank ». Pour cette année, l’association n’a pas failli à la tradition, et

l’initiative a été même élargie dans son champ d’action de solidarité pour toucher trois wilayas du pays, en l’occurrence Alger, Oran et Sétif. Le

programme Algerian Food Bank sera marqué par la participation de plusieurs centaines de jeunes bénévoles, assure SIDRA qui donne rendez-

vous aux amoureux du cinéma pour le 17 juin prochain à l’occasion de la tenue de son « Cinema Day pour les enfants malades ». Un grand écran

cinéma se déplacera à cet effet à l’hôpital Nefissa Hamoud (ex-Parnet), à Hussein-Dey, pour projeter des séances au profit des enfants malades,

suivi d’une remise de cadeaux et des vêtements pour « redonner le sourire » à plus de 100 enfants malades, à l’approche de l’Aïd El Fitr.

AFRICA SMB FORUM 2017: Financer les PME en Afrique (Algérie

Eco)

La prochaine édition du AFRICA SMB FORUM se tiendra le 8 juin 2017 de

14h à 18h au Conseil Supérieur du Notariat à Paris, sur le thème : « Financer les PME en Afrique : croissance et emplois pour l’Europe et

pour l’Afrique ».

Le forum est organisé dans le cadre des propositions pour la co-production de la nouvelle politique française avec l'Afrique voulue par Président

Emmanuel Macron (durant sa campagne électorale, le candidat a évoqué la "nécessité d'un aggiornamento complet"). "Africa SMB Forum" abordera

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les conditions de la conciliation entre la recherche de relais de croissance

pour l'Europe et la création d'emplois durables en Afrique. Les institutions, organisations patronales et entreprises franco-africaines

(en cours de sélection), ainsi que les organisations des diasporas

africaines, échangeront pour un tour d'horizon des solutions de financement (Dette, Equity, Joint-venture, M&A, Crowdfunding,

Microfinance, Bourse, Apports des diasporas, Sous-traitance). Parmi les intervenants : CIAN, Business France, Bpifrance, HEC Paris,

Jumia, Investisseur & Partenaire, Fonds Gari/African Guarantee Fund, Afrikwity, Herbert Smith Freehills, Cpor Devises, Ethicphone, eMoney

Solutions, Focus Ventures, SATOL, Audacity for Africa. Le forum sera également l'occasion pour le gouvernement français,

d'exposer les propositions du Président Macron en matière de renouvellement de la politique française de coopération et de

développement avec l'Afrique. Créé en 2012 par Dogad Dogoui (photo) fondateur en 1999 du réseau

Africagora des entrepreneurs - en tant que Club Africa SMB (Small and Medium-Sized Business), Africa SMB Forum a réuni pour la première fois

en mars 2014 à Casablanca, 300 participants venus de 16 pays pour

"interconnecter et financer les PME africaines", et avec leurs clients, donneurs d'ordres, fournisseurs, partenaires et investisseurs. Depuis fin

2016, il se transforme en une plateforme de l'écosystème panafricain des PME.