Jean Restout (1692-1768) et les miracles de Saint-Médard

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Jean Restout (1692-1768) et les miracles de Saint-Médard Commissaires Christine GOUZI, Maître de conférences en histoire de l’art à Paris-Sorbonne, université de Paris-IV Philippe LUEZ, Conservateur en chef du Patrimoine, Directeur du GIP-C Port-Royal Léa BOSSA-CHAUMETTE, Master Métiers de la Culture à l’Université de Versailles-Saint- Quentin-en-Yvelines Conseiller scientifique Nicolas L YON-CAEN, Chargé de recherches au CNRS, Centre de Recherche d'Histoire quantitative de l’Université de Caen GIP Port-Royal Rémi FRENTZ, Président du conseil d’administration du GIP Port-Royal Secrétariat, administration Dominique LANGLOIS, secrétaire général Isabelle LEBOT , secrétaire de direction Restaurateur Jean-Baptiste MARTIN Scénographie et lumière Gilles BONNET et Alain LEFORT , Association pour le rayonnement de Port-Royal Conception et fabrication Dariusz GAJDA Photographies Christophe CHAVAN, Michel URTADO Agence photographique des musées nationaux Catalogue Etienne PELISSIER, maquettiste (Yvelilneditions) L'exposition est ouverte du 12 avril au 14 juillet 2013 (tous les jours sauf le mardi)

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et les miracles de Saint-Médard

CommissairesChristine GOUZI,Maître de conférences en histoire de l’art à Paris-Sorbonne, université de Paris-IV

Philippe LUEZ,Conservateur en chef du Patrimoine,Directeur du GIP-C Port-Royal

Léa BOSSA-CHAUMETTE,Master Métiers de la Culture à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines

Conseiller scientifiqueNicolas LYON-CAEN,Chargé de recherches au CNRS, Centre de Recherche d'Histoire quantitative de l’Université de Caen

GIP Port-RoyalRémi FRENTZ, Président du conseil d’administration du GIP Port-Royal

Secrétariat, administrationDominique LANGLOIS, secrétaire généralIsabelle LEBOT, secrétaire de direction

RestaurateurJean-Baptiste MARTIN

Scénographie et lumièreGilles BONNET et Alain LEFORT, Association pour le rayonnement de Port-Royal

Conception et fabricationDariusz GAJDA

PhotographiesChristophe CHAVAN, Michel URTADOAgence photographique des musées nationaux

CatalogueEtienne PELISSIER, maquettiste (Yvelilneditions)

L'exposition est ouverte du 12 avril au 14 juillet 2013 (tous les jours sauf le mardi)

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L'expositionLe 29 juillet 1739, un homme vêtu de noir se glisse dans l’antichambre du grand couvert au château de Versailles, se jette aux pieds du roi Louis XV et lui tend un livre avant de disparaître. Cette vérité des miracles, composée par Carré de Montgeron, magistrat du parlement de Paris, prétendait prouver au roi la réalité de nombreux prodiges qui se seraient déroulés sur la tombe d’un ecclésiastique obscur, François de Pâris, enterré au cimetière de Saint-Médard dans les faubourgs de la capitale.

Le livre remis au roi était orné de belles gravures attribuées très tôt à Jean Restout, artiste janséniste de grand talent, qui imagina une iconographie originale pour chacun des miracles décrits et commentés dans l’ouvrage.

Le visiteur pourra redécouvrir cette série exceptionnelle à l’occasion de l’exposition Jean Restout et les miracles de Saint-Médard présentée au musée national de Port-Royal des Champs à Magny-les-Hameaux (78).

L'exposition a bénéficié des prêts du musée des beaux-arts de Rouen et de la Société de Port-Royal.

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Les miracles de Saint-Médard (1728-1732)François de Pâris (1690-1727) était le fils aîné de Nicolas de Pâris, conseiller au parlement de Paris. À la fin de ses études de droit, il refusa de reprendre la charge paternelle et entra au séminaire de Saint-Magloire, tenu par des oratoriens ultra-jansénistes. Il fut ordonné diacre en 1720 et occupa de petites charges au sein des paroisses du quartier de l'Université. Janséniste convaincu, il fut signa l'appel au concile national contre la bulle Unigenitus qui condamnait les Réflexions morales de l'oratorien Pasquier Quesnel, héritier spirituel d'Antoine Arnauld et des théologiens de Port-Royal.

Retiré dans une modeste maison du faubourg Saint-Marceau, François de Pâris mena une vie austère d'ascète et de travailleur manuel, peu conforme avec son statut social. À force de privations et de jeûnes, il mourut prématurément le 1er mai 1727 et fut enterré au fond du petit cimetière de l'église Saint-Médard.

Sa tombe fut, dès 1728, le théâtre de guérisons miraculeuses, dans lesquelles les jansénistes voulurent voir la justification surnaturelle de leur lutte contre la bulle Unigenitus. En août puis en octobre 1731, trente curés de la capitale demandèrent à l'archevêque de Paris, Charles de Vintimille, de reconnaître la réalité de ces miracles qui se seraient produits en grand nombre sur la tombe du diacre Pâris, et la foule se pressa à Saint-Médard. Dès le mois de juillet 1731 apparurent les premières scènes de convulsions dans le cimetière : certains pèlerins, allongés sur la tombe du diacre, déclarèrent y être saisis de transes interprétées comme manifestations surnaturelles et signes d’une prochaine guérison. Le 27 janvier 1732, le pouvoir royal fit fermer le cimetière au nom de l’ordre public.

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Carré de Montgeron et La vérité des miraclesLouis-Basile Carré de Montgeron (1686-1754), conseiller à la 2e chambre des enquête au Parlement de Paris, faisait partie des cercles libertins de la Régence et du début du règne de Louis XV. Il affirma s'être convertit sur la tombe du diacre Pâris, le 7 septembre 1731 et se fit alors l'avocat des miracles avec la publication de son livre, La vérité des miracles.

Il rédigea le premier volume à partir de 1732, commanda les illustrations à Jean Restout et le fit imprimer à ses frais dans plusieurs imprimeries clandestines de Paris. Le duc de Luynes affirma dans ses Mémoires que l'entreprise lui aurait coûté 40 à 50 000 écus.

Carré de Montgeron remit son livre au roi Louis XV le 29 juillet 1737 dans l’antichambre du grand couvert au château de Versailles. Il fut immédiatement arrêté et conduite à la Bastille pour avoir manqué au respect dû au roi. Il fut enfermé en octobre 1737 dans le couvent des Bénédictins de Saint-André-lès-Avignon, conduit peu après dans une forteresse à Viviers puis transféré, le 29 juin 1738, à la forteresse de Valence. Il poursuivit son travail pendant sa captivité, et publia deux autres volumes en 1741 et 1747. Il mourut à Valence en 1754.

Carré de Montgeron avait choisi parmi les nombreux témoignages une quinzaine de miracles analysés et accompagnés de témoignages et de certificats médicaux. Cet impressionnant appareil critique participait d'une volonté de prouver le miracle de manière quasi-scientifique.

Si le premier volume fut plutôt bien accueilli dans les milieux jansénistes, les deux suivants ne connurent pas le même succès. La trop forte implication de son auteur dans le mouvement « convulsionnaire » acheva de l'isoler tout à fait après 1741.

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Jean Restout et la vérité des miraclesJean Restout, issu d’une importante famille de peintres normands, reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1720, se spécialisa dans la peinture d'histoire mythologique et religieuse. Au cours de sa carrière, il travailla essentiellement pour les ordres réguliers de Paris et de province, mais peu pour les églises paroissiales.

Il fut très tôt en contact avec les milieux jansénistes par l'intermédiaire de son oncle, Jean-Baptiste Jouvenet (1692-1768), dont il était l’élève. À partir de 1730, il réalisa plusieurs portraits de personnalités jansénistes, tels que le diacre François de Pâris ou l'abbé Firmin Tournus. Janséniste convaincu, il fut sollicité par Louis-Basile Carré de Montgeron (1686-1754) pour illustrer son livre La vérité des Miracles, dont il réalisa les planches des deux premiers tomes. Il y travailla probablement à partir de 1736 et jusque vers 1740.

Peu d'artistes se sont confrontés à la représentation du miracle. Philippe de Champaigne, lorsqu'il peignit l'Ex-voto de 1662, avait pris le parti de le re-présenter avant qu'il ne se réalise. Pour La vérité des miracles, Jean Res-tout abandonne la représentation baroque du saint intercesseur dans la nuée et propose deux images en diptyque : la première décrivant les douleurs des malades et la deuxième leur guérison. Restout insiste sur le caractère public du miracle par la présence d’un ou plusieurs témoins.

Les dessins qui nous sont parvenus sont soit des études de détail (visages, mains), soit la composition initiale. La composition est conçue pour la gra-vure, avec peu de personnages et un arrière-plan simplifié. Restout y tra-vaille tout particulièrement la lumière, insistant sur les ombres à la pierre noire accentuées par de larges rehauts de craie blanche. Il travaille, comme beaucoup d’artistes de son temps, sur papier bleu. Mais il ne s’agit pas des dessins destinés aux graveurs.

L’exécution des planches gravées fut confiée à plusieurs équipes de graveurs en France et en Hollande. Il en existe au moins trois versions pour chacune de celles inventées par Restout. Parmi ces graveurs, on connaît les noms de Pieter Yvert (1712-1787) ou de Jacques-Nicolas Tardieu (1716-1791), mais y participèrent très certainement Madeleine Horthemels (1686-1767) et Charles-Nicolas Cochin fils (1715-1790).

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Issu d’une célèbre famille de peintres français et membre éminent puis directeur de l’Académie royale de peinture au XVIIIe siècle, Jean II Restout est connu pour l’inspiration spirituelle d’une grande partie de sa production. Son œuvre est marquée par une forte proximité avec l’esprit de Port-Royal et ses liens avec des disciples du jansénisme sont nombreux. Les dessins qu'il a exécutés pour le livre de Louis-Basile Carré de Montgeron La Vérité des miracles opérés à l’intercession de M. de Pâris démontrée contre M. l’Archevêque de Sens (1737) constituent un ensemble exceptionnel, tant par leur qualité artistique que pour l'originalité de leur thème. Ils sont conservés dans les collections du musée de Port-Royal des Champs depuis 1980. Les faire découvrir au public relevait donc d’un double propos, artistique et historique.Le sujet de cette exposition s'était présenté depuis plusieurs années comme une nécessité. Pourtant, il restait difficile à aborder : les miracles survenus entre 1727 et 1732 sur la tombe d'un ecclésiastique obscur, le diacre François de Pâris, enterré en 1727 dans le petit cimetière de Saint-Médard au faubourg Saint-Marceau à Paris, avaient un moment jeté le trouble dans les rangs du clergé et de la société. Très vite, l'affaire avait intéressé et fasciné. Mais, dès le XVIIIe siècle, dans les écrits qui se multiplièrent, la curiosité puis la polémique se concentrèrent sur les convulsions, ces transes qui se déroulèrent sur le tombeau de Pâris dès le mois de juillet 1731, et sur la pratique étrange qui conduisit les adeptes du « saint » diacre à poursuivre, après la fermeture du cimetière par les autorités civiles, dans la clandestinité et le secret des salons, des pratiques de mortification de plus en plus violentes.Survenues après la destruction de l'abbaye de Port-Royal des Champs, certains eurent intérêt à présenter ce phénomène des convulsions comme une sorte de prolongement marginal et déviant de l'héritage janséniste, dans le contexte populaire d'un faubourg ouvrier. Elles fascinèrent Charcot et, jusque dans les années 1920, plusieurs générations de médecins, qui y virent un ensemble de manifestations cliniques de l'hystérie et un formidable objet d'étude. Ces mêmes convulsions, qui passionnèrent de nombreux historiens et polygraphes pendant tout le XIXe siècle, furent cependant regardés avec circonspection par les historiens de Port-Royal, tels Charles-Augustin de Sainte-Beuve et Augustin Gazier, comme des manifestations marginales. Plusieurs études récentes leur furent consacrées, à la suite de l'essai magistral de Catherine Maire sur les Convulsionnaires de Saint-Médard, publié en 1985, dans lequel elle soulignait le rôle assigné aux femmes dans les séances des secours, fondant une important chapitre de l'histoire du genre. Daniel Vidal, les reliant à nouveau à la destruction de Port-Royal, a montré l'analogie entre convulsionnaires et prophètes cévenoles, répondant les uns comme les autres à la violence politique par la transe mystique et l'irrationnel. Ces convulsionnaires, dans le stimulant roman d'Adrien Goetz Intrigue à Versailles, seraient aujourd'hui omniprésents dans les couloirs obscurs du vieux palais, en quête d'une revanche tardive (Paris, 2009).

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L'exposition présentée aujourd'hui par le Groupement d'intérêt public (GIP) de Port-Royal des Champs dans les Granges de son musée national propose d'aborder autrement le sujet, car il y eut certainement deux histoires au cimetière de Saint-Médard : celle des miracles et celle des convulsions. Si Louis-Basile Carré de Montgeron, artisan probable de la diffusion des premières relations de miracles, fut également le protecteur des convulsionnaires, il fut l’avocat des miracles, qu'il entendit défendre lorsqu'il fit imprimer à grand frais La vérité des miracles qu'il destinait au roi, et pour laquelle il commanda au peintre Jean Restout des modèles d’estampes pour illustrer chacune de ses démonstrations. Les gravures réalisées à partir de ses dessins faisaient sortir les miraculés de l'anonyme foule des pèlerins et conduisait l’artiste à proposer un mode particulier de représentation de miracles.En 2009, l’exposition « Trois maîtres du dessin » présentait pour la première fois au public un choix important de dessins de Philippe de Champaigne et de deux de ses plus brillants disciples. En 2011, « Madeleine Horthemels ou l’abbaye de papier » explorait le cycle complet des vues de l’abbaye de Port-Royal des Champs et sa fortune artistique au cours du XVIIIe siècle. Cette exposition des dessins de Jean Restout, exécutés pour illustrer le livre de Carré de Montgeron sur la Vérité des miracles, s’inscrit dans cette double continuité : continuité scientifique qui permet de poursuivre les recherches sur le dessin et l’estampe autour de Port-Royal ; continuité institutionnelle qui fait découvrir au public un ensemble exceptionnel de dessins qui n’avaient plus été réunis depuis 1925, date d’une précédente exposition organisée par la bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris.Pour le GIP du musée de Port-Royal, c’est également l'occasion de présenter l’ensemble des dessins de Jean Restout achetés par l’État, seize en 1980, deux en 2012, fruit d'une patiente et cohérente politique d'enrichissement des collections publiques nationales. À cet ensemble remarquable conservé au musée de Port-Royal viennent s'ajouter quatre dessins conservés au musée des beaux-arts de Rouen (rappelons que Jean Restout était normand). À ce titre, le musée et l’équipe scientifique réunie pour cette l’exposition remercient chaleureusement Sylvain Amic, directeur du musée des beaux-arts Rouen, et Diederik Bakhuÿs, conservateur de son cabinet des dessins, d'avoir accepté ce prêt, qui permet de présenter, pour la première fois au public, l'ensemble des dessins de Jean Restout conservés dans les collections publiques française actuellement connus.Cette exposition a été possible, comme en 2011, grâce au prêt généreusement accordé par la Société de Port-Royal, partenaire scientifique essentiel au sein du GIP, et qui permet aujourd'hui de publier et d'exposer un ensemble de documents uniques sur l'affaire de Saint-Médard et, plus particulièrement encore, l'exemplaire unique et prestigieux que Carré de Montgeron avait remis au roi le 29 juillet. Elle est également exemplaire par les collaborations chaque jour plus étroite que l’institution peut nouer avec les milieux de la rechercher universitaire.

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Le cataloguep. 9 Avant-proposp. 11 Port-Royal, Saint-Médard et les miracles

Philippe LUEZp. 39 Du diacre aux convulsions : miraculés et témoins des années 1730

Nicolas LYON-CAENp. 67 Jean Restout et la vérité des miracles

Christine GOUZIp. 109 Catalogue

Léa BOSSA-CHAUMETTE, Christine GOUZI, Philippe LUEZ

Montigny-le-Bretonneux, YvelineditionISBN : 978-2-84668-449-1 - 172 p.en couleurs - 29 €

Dans l’ouvrage publié à cette occasion, Christine Gouzi réexamine avec soin les dessins préparatoires de Jean Restout qui nous sont parvenus pour cette vérité des miracles, Nicolas Lyon-Caen nous conduit à travers la foule des pèlerins qui envahissent le bas de la rue Mouffetard et se presse sur la tombe du nouveau thaumaturge et Philippe Luez s’interroge sur la place que pouvait occuper le miracle dans la France des Lumières.

Christine GouziMaître de conférences en histoire de l'art à l'université Paris-IV, Christine Gouzi est l'auteur d'une thèse sur Jean Restout (1692-1768), peintre d'histoire à Paris (publiée chez Arthéna en 2000). Elle a publié L'art et le jansénisme au XVIIIe siècle (Paris, Éditions Nolin, 2007) et a assuré la réédition augmentée du livre d'Antoine Schnapper, Jean Jouvenet (1644-1717) et la peinture d'histoire à Paris (Paris, Arthena, 2010). Elle a participé à l’exposition Port-Royal ou l’abbaye de papier en 2011.

Philippe LuezConservateur en chef du patrimoine, Philippe Luez a été membre du Greco n°2 d’histoire religieuse moderne et contemporaine du CNRS de 1989 à 1992. Il est directeur du musée national de Port-Royal des Champs depuis 2005.

Nicolas Lyon-CaenChargé de recherche au CNRS, membre du centre de recherche en histoire quantitative (CRHQ) depuis 2011, Nicolas Lyon-Caen est l'auteur d'une thèse sur la bourgeoisie janséniste parisienne au XVIIIe siècle (soutenue à Paris-I en 2008). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le jansénisme ai XVIIIe siècle, parmi lesquels La Boîte à Perrette. Le jansénisme parisien au XVIIIe siècle (Paris, Albin Michel, 2010).

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et les miracles de Saint-Médardvisuels

Jean RESTOUTEtude pour le tombeau du bienheureux F. de Pâris© RMN/Christophe Chavan

Jean RESTOUTEtude pour la maladie de la dame Stapart© RMN/Christophe Chavan

Jean RESTOUTEtude pour la maladie de Pierre Gautier© RMN/Christophe Chavan

Jean RESTOUTEtude pour la guérison de la demoiselle Hardouin© RMN/Christophe Chavan

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et les miracles de Saint-Médard

Anonyme (France, XVIIIe siècle)d'après Jean RESTOUTLe tombeau du bienheureux F. de Pâris© RMN/Christophe Chavan

Anonyme (France, XVIIIe siècle)Le tombeau de F. de Pâris à Saint-Médard© RMN/Michel Urtado

Charles-Nicolas COCHINCarré de Montgeron aux pieds du roi à Versailles, le 29 juillet 1737© Musée de Port-Royal