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Histoires comme ça !

Historique

Les Histoires comme ça, « Just So Stories for Little Children » font partie des œuvres les plus connues de Rudyard Kipling. Notre travail s’est articulé autour de la traduction française de François Dupuigrenet Desroussilles. Les histoires ont été publiées en 1902 pour la première fois accompagnées des estampes de l’auteur.

Auteur

Joseph Rudyard Kipling (1865 - 1936) est un écrivain britannique. Ses ouvrages pour la jeunesse ont connu dès leur parution un succès qui ne s'est jamais démenti, notamment Le Livre de la jungle (1894), Le Second Livre de la jungle (1895), Histoires comme ça (1902), Puck, lutin de la colline (1906) ; il est également l'auteur du roman Kim (1901), de poèmes, Mandalay (1890), Gunga Din (1890), et If (1910) – pour ne citer que les plus célèbres – et de nouvelles, dont L'Homme qui voulait être Roi (1888) et le recueil Simples contes des collines (1888).

Il a été considéré comme un innovateur dans l'art de la nouvelle, un précurseur de la science-fiction et l'un des plus grands auteurs de la littérature de jeunesse. Son œuvre manifeste un talent pour la narration qui s'est exprimé dans des formes incroyablement variées.

De la fin du XIXe siècle au milieu du XXe siècle, Kipling est resté l'un des auteurs les plus populaires de

la langue anglaise bien qu’il ait souvent été considéré comme un « prophète de l'impérialisme britannique ».

Œuvre - un recueil de contes épistolaires

Chaque histoire est écrite comme une lettre, accompagnée d'un poème. Beaucoup d'entre elles sont adressées à sa « Mieux-aimée », « Best Beloved » car l'auteur les avait composées pour sa fille Joséphine, qui est morte en 1899 des suites d'une pleurésie. Les jeunes spectateurs découvriront comment l’auteur appelle sa petite fille, comment très souvent, il s’adresse à elle au cours des récits (« Maintenant, tu sais pourquoi il ne fallait pas oublier les bretelles ! » - « Et c’était parfait ainsi, ma Mieux-Aimée. N’est-ce pas ? ») ou mieux encore comment dans Le crabe qui jouait avec la mer, il la fait intervenir comme héroïne de l’histoire.

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- un recueil de contes étiologiques

C’est un ensemble de récits qui expliquent les origines et le pourquoi des choses en y répondant d'une manière fantaisiste.

L'étiologie concerne une école philosophique de l'antiquité qui s'intéressait à l'étude des causes. À

travers la narration, Kipling offre une explication quant à un élément de la réalité, à un phénomène naturel, à la particularité d'un animal, à un comportement humain.

Ce sont des textes qui racontent une histoire comme n'importe quel autre conte, mais dont la

narration a une visée explicative, soulignée généralement par le titre qui pose l’énoncé du problème, et par la structure du récit qui se démarque du schéma habituel. Ces textes, en effet, partent toujours d'un état initial qui représente un avant - avant que ne se produise l'événement à l'origine de tel ou tel phénomène. Ensuite, ils racontent le déroulement des faits, puis ils s'achèvent par une formule soulignant que l'explication vient d'être fournie.

Résumés Parmi toutes les histoires de l’auteur, nous en avons rassemblées quelques unes pour établir le synopsis

du spectacle, et dont voici les résumés : Le crabe qui jouait avec la mer : Le Doyen des Magiciens accorde à Pau Amma, le crabe qui joue avec la mer, de pouvoir vivre sur la terre et dans la mer et d’avoir une carapace pendant onze mois. Histoire de la baleine et de son gosier : La baleine avale un naufragé mais celui-ci fait un tel raffut dans son ventre qu’elle s’en débarrasse. En sortant de la bouche de l’animal, l’homme coince un treillage au travers de son gosier. Depuis, les baleines ne mangent plus que de tout petits poissons. Comment il poussa une bosse au Chameau : Pendant que les animaux travaillent pour l’homme, le chameau s’y refuse. Intervient le Djinn de tous les déserts qui dit à l’animal : « Je veux que tu bosses. » Celui-ci a tort de lui répondre « Bof » comme à son accoutumée. Il sent alors son dos s’enfler jusqu’à devenir une grosse bosse. Désormais, il pourra travailler pendant trois jours sans avoir besoin de manger. Comment le Rhinocéros se fit la peau : Le Rhinocéros qui a une peau toute lisse vole le gâteau du Parsi. Un jour de forte chaleur, l’animal dépose sa peau sur le sable. Le Parsi y incruste des miettes sèches. Quand le Rhinocéros remet sa peau, cela le démange. Il se frotte tellement que celle-ci acquiert des plis qu’elle possède encore de nos jours. Le refrain du vieux Kangourou : Le dieu Nqong, à qui le kangourou a demandé de le rendre différent de tous les animaux, envoie Dingo le Chien-Jaune à sa poursuite. À force de courir, le Kangourou apprend à sauter et ses pattes arrière deviennent très puissantes. L’Enfant d’Éléphant : À chaque fois que l’enfant d’Éléphant pose des questions, sa famille lui donne une fessée. Il veut savoir ce que mange le crocodile pour son dîner. Sur les rives du fleuve Limpopo, celui-ci tire tellement le petit nez de l’éléphant qu’il se transforme en trompe.

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Montage du spectacle

A) Distribution Artistique

Mise en scène : Rémi BARBIER

Décors et illustrations : Ruth Aguirre

Costumes : Frédérique WEBER

Masques : Johanna CUVILLON Comédien(nes) : Audrey DI NARDO

Frédérique WEBER Rémi BARBIER

Musiques et Vidéos : Philippe FORTE-RYTTER

Régie / lumière et son : Sergio GIOVANNINI

Communication : Nadège MOSNIER

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B) Mise en scène

Les Histoires comme ça de Kipling plongent le spectateur dans une rêverie poétique qui fait du jeu de la réalité et de l’imagination son principal moteur.

Le metteur en scène Rémi Barbier a choisi

le masque et la manipulation d’objets comme forme d’expressions scéniques à ces contes du pourquoi.

Il y mêle également un genre théâtral

qu’il a pu développer dans ses mises en scène depuis plusieurs années avec le Théâtre de Nihilo Nihil à savoir la lecture-spectacle.

C) Musiques

Le compositeur interprète de la compagnie, Philippe Forte-Rytter, a choisi le saxophone midi pour illustrer la gamme de sentiments et de climats qui animent les Histoires comme ça. L’instrument sera ici électro-acoustiquement transformé. Les sons seront amplifiés ou recomposés comme pour mieux dépasser la nature du sentiment et lui donner une dimension à l’image de la nature, d’un paysage ou d’un climat.

Il s’est attaché à mettre en volume le contenu narratif des Histoires comme ça et sa composition musicale, comme une suite de paysages intérieurs des personnages, traduit la densité de leur imagination et la profondeur de leurs sentiments. Elle explore également l’univers sonore des matériaux de chaque paysage traversé.

D) Décors Ruth Aguirre a imaginé une scénographie transformable sur la base de grandes pièces de toile souple pour représenter tour à tour le sol du désert, la surface de l’océan et la voûte des arbres de la forêt équatoriale. Le créateur des lumières du spectacle, Sergio Giovannini travaille avec elle en étroite collaboration pour la création des effets de couleurs et de mouvements.

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E) Vidéos Les toiles du décor servent de support à la projection des vidéos qui sont le fruit d’une recherche poétique autour de l’image : jeux de constructions autour d’événement des histoires, scènes illustrées, décor en mouvement, personnages redimensionnés et vidéos d’actions en direct.

F) Masques Les masques réalisés en plastazote et en latex par Johanna Cuvillon sont plus proches du réalisme que de la caricature. Seules les lignes d’expressions sont accentuées par un ombrage pour donner leurs traits de caractères aux personnages.

Pour le chameau, les yeux à demi fermés traduisent sa nonchalance et sa flemme. Un sourire un peu béat pour figurer le plaisir dans la paresse.

Le Cheval, Le Chien et Le Bœuf : sont

marqués par des traits robustes parce que travailleurs. Le regard, yeux froncés vers l’avant, exprime leur mécontentement.

Le Crocodile a l’œil malin et vif du prédateur. Un sourire narquois qui laisse apparaître les dents. La tête est en mousse souple, le corps est en plastazote, avec des trous pour les bras de la comédienne.

Les grands yeux de l’Eléphant traduisent sa curiosité. Et sa trompe qui n’en est pas encore une, forme une espèce de botte.

Le Crabe est beaucoup plus simplifié car il s’agit d’un masque chapeau. Les expressions de la comédienne prévaudront sur celles du masque.

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Spectacle en exploitation

A) Vocabulaire difficile

Géographie : Himalaya Marais de Floride Désert Indien Désert du Sahara Iles de Sumatra, Java et archipel malais Fleuve Perak

Cinquante degrés de latitude Nord par quarante de longitude Ouest Winchester, As huelot, Nashua, Keene Désert Braillard Arabie Mer Rouge Orient La route d’Amygdala Les plaines d’Antananarivo Les Marais de Sonaput Iles Socotra et du golfe arabique Au lointain midi de Suez Fleuve Limpopo Les tropiques du Cancer et du Capricorne Les dunes du Darling

Expressions : Tu patouilles dans le sable Que nenni Mettre les bouchées doubles Ils tinrent conseil, prirent langue et entrèrent en pourparlers Je m'en vais le faire boffer (jeu de mots : boffer / bosser) Mon vieil ami coinceur de bulles Tu as répété tant de "bof" qu'il a fini par t'en pousser un sur le dos Illico presto Un homme d’'infinies ressources et sagacité Bordé d’arbres à fièvre

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Mots divers : Kriss Vaniteux Mareyeurs Menu fretin Cétacé Filandreux Pantalon de coutil bleu Herse à claire-voie Braillard De tamaris, de laiterons et d'épines Inapte Le Djinn Bringuebalante Le Parsi Nez noiraud et proéminant Insatiable Jujubier Onde Limpide Folâtrant Marais salant Les bouquets d'ajoncs, les gommiers bleus Les agaves, la mulga Babiller

B) Publics

Histoires comme ça est un spectacle tout public. Dans le cadre scolaire, il est adapté pour des élèves du Primaire

C) Durée et déroulement Spectacle d’une durée d’1h sans entracte. Dans le cas d’une salle de spectacle ne possédant ni scène

surélevée ni gradins, les enfants seront installés à même le sol, sur des tapis, autour du dispositif scénographique.

D) Spectacle à partager

Lors de nos créations, nous ne nous limitons pas à une simple exploitation du spectacle. Notre démarche s’inscrit dans une relation plus profonde avec les spectateurs jeunes ou moins jeunes. Dans le cadre scolaire, les représentations pourront être suivies de débats où les enfants pourront exprimer la curiosité qu’ils portent à la construction d’un tel spectacle et rencontrer les comédiens, musiciens et techniciens du spectacle.

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Compagnie Nihilo Nihil

- Itinéraire pour le jeune public

1992 : La Grande Echelle, création. 1994 : Le Somnambule, création. 1996 : La Saint-Glinglin, création. 1998 : Le Roman de Renart, adaptation. 1999 : La Farce de Maître Pathelin, adaptation. 2000 : Lecture-Spectacle le Roman de Renart 2002 : Lecture-Spectacle Thyl Ulenspiegel 2003 : Lecture-Spectacle Tartarin de Tarascon 2003 : Lecture-Spectacle Casse-Noisette 2003 : Hansel et Gretel d’Après les F. Grimm 2004 : Lecture-Spectacle Fables d’Esope et La Fontaine 2005 : L’Amour Médecin de Molière 2008 : Les Trois Petits Cochons, création. 2011 : Le Troupeau sous la Mer, création. 2012 : Poil de Carotte, création. 2013 : Histoires Comme ça, Kipling, création. 2014 : Mais qu’est-ce qu’elle dit cette morale ? (d’après les fables de la Fontaine et d’Esope), création.

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- Extraits de presse de la Cie Télérama: H. Bichonnier.

“ Les comédiennes font rire parce qu’elles s’amusent elles-mêmes à jouer, tout cela avec la liberté de ton, le punch et la désinvolture. C’est ça le talent. ” Le Républicain Lorrain : “ ...les enfants ont été subjugués et tenus en haleine pendant une heure, avant de partir pour d’autres rêves sans doute inspirés par cette pièce allant de la poésie pure au grand comique de scène. ” L’Alsace : K. Becht.

“ Un théâtre tout simplement créatif et imaginatif. ” L’Est Républicain : E. Becker. “ Plus qu’une pièce de théâtre, ce fut un ballet, une chorégraphie, un hymne aux géniaux saltimbanques de tous poils... le théâtre vit : je l’ai rencontré ! ”

THEATRE DE NIHILO NIHIL

37, rue de l’Eglise – 57920 BUDING Tél /Fax : 03 82 83 50 98 - Portable : 06 86 44 85 47

theatre.de.nihilo.nihil@wanadoo.fr Site : www.theatredenihilonihil.com