INVENTAIRE DES PROBLEMES DE DEPERISSEMENT DU...

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, i_ UNIVERSITE D'AVIGNON LICENCE A FINALITE PROFESSIONELLE DE PHYTOPROTECTION RAPPORT DE STAGE . . . présenté par Thierry TAYE pour l'obtention du DIPLOME DE PHYTOPROTECTION INVENTAIRE DES PROBLEMES DE DEPERISSEMENT DU GERANIUM ROSAT - (Pelargonium X asperum) A LA REUNION . organisme d'aeçeuil : SERVICE DE LA PROTECTION DES VEGETAUX DE LA REUNION -1987-

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UNIVERSITE D'AVIGNON

LICENCE A FINALITE PROFESSIONELLE

DE PHYTOPROTECTION

RAPPORT DE STAGE .

. . présenté par Thierry TAYE

pour l'obtention du

DIPLOME DE PHYTOPROTECTION

INVENTAIRE DES PROBLEMES

DE DEPERISSEMENT

DU GERANIUM ROSAT

- (Pelargonium X asperum) A LA REUNION

. organisme d'aeçeuil :

SERVICE DE LA PROTECTION DES VEGETAUX DE LA REUNION

-1987-

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SOMMAIRE

A - ImIDE BIBLIOORAmI(JJH

l - HVOUJI'IOO DR lA aJL'lllRR

1. Origine et fluctuation 2. Tendance au cours de la dernière decermie 3. Le plan de relance (deJW.s 1985)

Il - K>DES D'HXPU>ITATIOO AW<XlRD'HUI

1. Zones et structures de production 2. La plante et les pratiques culturales 3. Distillation et COIIIDerCialisation

III -~ SUR lA PA'l1D.OOIH

1. Dans le monde 2. A la REUNIOO 3. Travaux: engagés par le S.P. V • - RBUNIOO

B - ImIDE HXPHR.IHHNTALB 1

\ l - OBJHCTIFS ET ~ 00 frrAGB

II - INVENTAIRE DES CAS DE DRPHRISSEHBNT /x.'

1. Prospections sur le terrain et observations au champ 1 • 1. Conception du réseau 1 .2. Les notations au champ

2. Isolement et détermination au laboratoire 2. 1. Préparation des échantillons

2.2. Méthodes d'isolement 2.2.1. Symptômes au collet et aux racines

a) Armillaria sp. b) Rosellinia sp. c) Autres champignons

2.2.2. Dégâts sur rameaux 2.2.3. Dégâts sur feuilles

2.3. Sui vis et détenninations 2 • 3 • 1. Méthode de sui vi 2.3.2. Détermination

a) Armillaria sp. b) Rosellinia sp. c) Classe des Phycauycètes d) Classe des Adelauycètes

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3. Analyse des résultats obtenus 23 " 3.1. Importance et fréquence des champignons isolés 23 3.2. Approche des relations sYmptomatologie-agent pathogène 25

III - VBRIFICATIΠ00 RXJVOm PA'l'IIXmNK

1. Mise au point d'une technique de production de plants enracinés. 1 . 1. Le terreau 1.2. Les boutures

2. Production d' i.n.<:xrul... ;x. 2.1. Ph()JD()psis sp. 2.2. Les pourridiés

3. Bssais d'inoculation '>.

3.1. Phomopsis sp. ' . 3.2. Les pourridiés

26

26 26 27

27 ' 27 ' 28

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l' C - <niCl1EIQIS ET PBRSPHù.nVES 31

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MINISTERE DE L'AGRICULTURE DIRECTION DE L'AGRICULTURE ET LA FORET SERVICE DE LA PROTECTION DES VEGETAUX

ILE DE LA REUNION

REMARQUES ET COMPLEtvENTS AU RAPPORT DE T. TAYE

présenté pour l'obtention du diplôme de Phytoprotection

p. 5 - Le géranium ~~sat est un hybride qui présente une stérilité

p. 10 - Lire chlorpyriphos-éthyl au lieu de chloropyriphos.

p. 15 - Le jaunissement des feuilles est un symptôme de dépérissements qui peut av ses origines : parasitaire (pourridiés) ou non parasitaire (problèmes ali asphyxies racinaires •.. ).

p. 17

p. 25

-tlL'armillaire émet W1 n:aTIchon mycélien" constitué de rubans blanchâtres ou phes subcorticalis se développant en palmettes entre le bois et l'écorce. tromes ou pseudo-sclérotes présents dans les bois morts sont des organes ves dans lesquels se trouve protégé le champignon.

La désinfection peùt'être effectuée par un jet dfalcvu~ ou d'eau de javel le type d'isolement à effe0tuer.

- L'anthracnose obtenue en chambre humide sur 2 échantillons est à considére une attaque secondaire (fructifications en dehors des taches et dont les s correspondent pas à Gloeosporium vanillae var - pelargonï.

- Les syrr~tômes de septoriose semblent se caractépiser par des taches brunes (ou sans) halo jaune et auréolées d'un liseret rouge.

p. 26 - Le terreau traité au Dazonet ne peut ëtre utilisé qu'un mois environ après tement à condition d'aérer fréquemment le terreau et (ou) de le répartir e de 20 cm environ.

p. 27 - Lire exubérone (acide B - indole butyrique au lieu de butytrique.

- Les taches d'anthracnose obtenues durant l'hiver 87 en serre sont vraisemb lE liées aux conditions de la serre (température et humidité différentes des c dj de plein champ).

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Je. JLe.me.JLtiie. avant tout Mada.rne. CALICHARNJE d. Mula.me. CAVET OJL6,6.i., pOUle. avoilL p!t.t.6 e.n. c.haJr.ge. la nJLappe. de. c.e. JLappOJLt.

Je. JLe.me.JLc.ie., tout au.6.6i un.c.èAe.me.nt, toutu tu peJt-6on.n.u qui m'ont aidé, d e.c. te.me.nt (ou moiM d.i.JLe.c.teme.nt) li la JLéai.L&a.t..Lon de mon tJt.a.vail, e.n PMtic.uUe.JL :t,

- G. GRIVAULT

- C. FABREGUE et MAILLOT N.

- Toute. './ll' équipe. de. tMlLa..i.n" du Plan.

Gé.JLanium - V.i.ve.uiM..é.at.i.on

- OUVARV S, SASSO-SERT G. et VURAND C.

\ \

- MICHELLON R. et SABUT J. Ph.

: mon rn:ût1t e. de. .&t.a.f;:', pOUle. tou:œ l'aide. qu 1 •

m' a. q..ppiM.:té dUIl.ctn.t toI t:f" le. .6tage., d. .6U1e.to

pOUle. .6U pltéc.ie.ux C.On.6e.1.t6 lou de...ea.. JLé.\MM.~1 du Jta.ppOJLt.

: pOUle. l'e.n.c.adlte.me.n.t te.c.h..tU.que. qu' ili m'ont .6U1l.U au labOJLato.iJte..

: pOUll.l.e.wt. généJte.Me. c.ollaboJLaUon toM du . n.é.u .6UIl. le. te.Ma..i.n.

: pOUll. toute. le.Ull. .6tjmpa.thie. d. le.UIe. pe.JLman.e.

bonne. hume.wr. (c.hO.6e. ô c.ombie.n dpplléc..ia.bte. d un. SeJtvic.e.).

: pOUll. le.Ull. c.ollabo.JLat.i.on mtt:téJLie.lte. toM de. 2ème. phMe. du -6tage..

Enn.in., une. pe.n.6ée. pa!r.t.i.c.ul..lèJr.e. (non pM la moiM . .i.mpoJtta.n.te., bie.n. au c.ontJt.

pOUle. mu paJr.e.n.t..6 et Syivie. pOUle. tout le.Ull. .6outie.n (.6U1e.tout moJLa.R.J e.t le.UIe. aide. (.in.'''' ...... A.lI'''_ ble.) •

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Le Géranium Rosat (Pélargonium X.asperum) constitue, à 1 'heure

actuelle, la seule source naturelle importante d'essence de rose; produit

largement utilisé dans la p:trfumerie de haut de ganme. La. consOOlDation mondiale

annuelle d'huile essentielle de géranium avoisine les 200 Tonnes et les

principaux pays producteurs (en 1985) sont : la CHINE (120 T) l' EGYPI'E (25 T),

la REUNION (23 T) HAITI et les .pays du Ma.ghr~o dans \IDe ,moindJ:-e ,mesure.

La. part potentielle du marché rélmiorinais est de l'ordre de 60 Tonnes

par an, soit environ le tiers de la production mondiale. Le géranium. constitue

ainsi \IDe culture d'exportation (2éme rang après la canne à sucre) dont le \ ,

chiffre d'affaire'est supérieur à 30 millions de francs et qui occupe près

de 2000 Agriculteurs; chiffres qui sont loin d'être négligeaDl.es pour

l'économie régJ.oDa.1.e.

Mais ces dernières années la production à la REUNION a

considérablement chuté et a atteint les niveaux les plus bas jamais réalisés.

Ces contre-performances sont surtout imputées aux très mauvaises' condi tions

climatiques récentes (notanment pluies torrentielles pendant l'été austral 1986

et 1987). Beaucoup d'autres facteurs néfastes y ont contribué: techniques

culturales, anciennes et peu performantes, et surtout problèmes phytosanitaires

préoccupants dont toutes les causes ne sont pas encore bien connues et contre

lesquels les planteurs disposent, à l' heure actuelle, de très peu de moyens de

lutte.

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I - EVOI.IJITOO DE lA CUL'ruRH.

1 - Origine et fluctuation -

Exploitée pour la première fois vers le milieu du 19 ème siècl l'essence de géranium rosat devait palier le manque d'huile essentielle de l véritable rose du levant au prix exhorbitant.

Al' origine localisée dans la région de GRASSE, la cul ture GéranilDJl migra assez vite vers des pQYs plus favorables. En effet, production y était difficilement rentable du fait de nombreux factc contraignants (prind :"Ùement gros besoins en main-d'oeuvre et condui annuelle de la cul turc due aux hi vers rigoureux).

Introduite dans l'île vers 1870, cette culture ne cessa d s'accroître. Installé à ses débuts dans les hauts du TAMroN (Sud de l'île) ell s'étendit par la suite, à l'initiative des gros producteurs, jusqu'à atte' les productions records de 300 T d'essence pour 15 000 hectares cultivés ent les 2 Guèrres.

Malheureusement les variations des cours de l'huile essentielle e , l' apauvrissement des sols eurent raison de cet extraordinaire développement. '. La production variait dès lors au rythme des livraisons concernan pour l'essentiel des peti tes exploitations aux méthodes de cultures archaïque (voir FIG. I et ANNEXE N·I).

2 - Tendance au cours de la dernière decemrl.e.

\ La dernière décennie a vu naître et s'aggraver une véritable cris dahs ce secteur agricole. En effet, la production d'essence a chuté de 6 tonnes en 1976 à 24 tonnes en 1986. (source annuaire statistiques d l' Agriculture Réuniormaise). Pourtant la demande reste soutenue et la REUNI risque de perdre un marché important bien que le "Géranium Bourbon" possède un image de marque favorable.

3 - Le plan de re1.anoe (depuis 1985).

Devant· le constat de ce déclin progressif le Conseil Général et 1 Profession ont demandé que soit proposé par l'Administration un plan de relanc de la production de géranium.

A la fin de l'armée 1984 se créé alors l' "Association pour le Pl de Développement Géranium et Diversification". celle-ci a pour but d "promouvoir la modernisation de l' agriculture des Hauts de la REUNIOO assurant le maintien et le développement de la production d'essence de gérani ainsi que des autres huiles essentielles et en favorisant l'introduction de l di versification .,. Elle coordonne par l'intermédiaire d J un Cami té Technique d Pilotage la mise en oeuvre des actions de son progranme et l'intervention de différents organismes professionnels concernés. (Source Rapport Moral l'Association). Pratiquement, l'objectif de l'Association est de réhabiliter l culture du Géranium en promouvant des systèmes d'exploitations viables reposan sur une rotation diversifiée. Le Financement, s'élevant à. plus de 15 Millio de Francs , est assuré par di vers organismes de développement (dont ODEADOM (1) , FIDAR (2) et le Département).

( 1 ) ODEAOCt1 = Office de Développement de l'Economie Agricole de Développements d' Outre-Mer.

(2) FIDAR = Fonds Inter~nistériel de Développement et d'Aménagement Rural.

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TONHES,

or... . !! .... 5ô:E .... CI!: <.~F.::nA .... 1 x 1.1"

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~~uelques explications :

Les m1n~ A,B,C,D,F montrant des baisses de produc:ion, coïncident a. ... ec le passage de cyclones en début d'année sur l'ile (ex = A : 1962 "Génie".

G : 1980 "Hyacinthe") •

La baisse signalée par E correspond à une longue période (1975 à 76) de crise politique au sein de la Coopérative (C.A.H.E.B.).

Enfin, la zone G montre la baisse de ces dernières années. Il faut

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Pour la mise en oeuvre de ce plan tme équipe d'encadrement rapproch composée d' 1 Ingénieur et de 9 Techniciens Supérieurs a été mise en pl Cette "équipe de terrain" assure, dans le cadre de la Olambre d' Agriculture, promotion de nouvelles techniques d'exploitation, et l'assisf"su'\~

administrative des agriculteurs.

Quant au Service de la Protection des Végétaux, il a pris en l'étude des problèmes pathologiques du Géranium e~ de l'élaboration des mo~ de lutte appropri~s.

L'objectif immédiat du Plan est de remonter la production au niv de la demande (60 T/an) pour ne pas perdre .la part du marché réunionnais.

Il - KlUBS D'BXPU)ITATIOO Al..JJaJRl)'HUI.

1 - Zones et structures de J)l."()(b..ctiOllB.

La production de Géranium se trouve looalisée dans des régions bi définies de l' îTe. Malgré sa faible étendue (80 km x 50 km) l' ile de la REUNI présente des différences remarquables de sol et de climat, dues à son orig'

; volcanique et à son profil montagneux. Les alizés arrêtés par la cha \ montagneuse, orientée Nord-OUest à Sud-Est, rendent très humide la région exposée au vent (2 à 3 m d'eau/an). La région <XJEST (sous le vent) est contre beaucoup plus sèche (0,4 à 1,5 m d'eau/an). C'est là que se concentre oulture des plantes à parfum dont le Géranium rosat qui supporte très mal l excès d'eau. De plus, divers facteurs (notanment la nécessité de températ fraiches et la priorité de la ~ll1T·tre la canne 3. sucre dans la zone littoral oq,t conduit la culture du Géranium aux ttHauts de l'île" à la topograJbie pentue et aux sols lessivés. (Voir FIG.II. et FIG.III). En 1986, elle ooouplit 2 100 hect:a.t-es (voil" annexe 0-1), OBIs ce chiffre ne rêpréAen qu'environ 3% de la surface a&rioole potentielle de Pile, évaluée à 75 hec1:n.res. Diver. modes de fa.ire-valoir structurent la prMuctitm. Ajourd'h e~or@, l@ colonage reste \ID mode de fe.ire-VB.loir important. En effet, 44, des planteurs de géranium en moyenne ne possèdent J.BS leur terrain l' exploitent en tant Que colon. Mais l'évolution des techniques et des aidant, le fermage et surtout le mode de faire-valoir direct (propriétai tendent à remplacer peu à peu le colonage, mal considéré et qui n' incite guè à des productions efficaces.

2 - III '"'llante et les pratiques culturales.

Pélargonium x.e.sperum est une pllilnte suffrustescente, ori,inaire Cap (AFlU'l-JE DU SUD), il feuilles très découpées pouvant e.tt.êiJ:"Jllre 0,5 à 0,7 d@ ha~t. 11 se mu1 t.iplie par boutures; 1@. graines sont très l"f:J.reB ma..lgrê floraison abondante. Il appartient à la famille des Gérania.cêês, elle dériV'8nt de. DiQOtylédooes Archiahlsmydéea. To~foi. une celtaine impreaisi existe au sujet de sa d~omin.ation :Ry,tItématique, la polémique s' ~tlmt é'tl\blie propos du nom dfêspèce. L'aPPQllation Pélargonium x. Mpêrun seuible poul.' l moment la moins fausse.

Trad! tionne11ement lê. tecluù.ques oul turales ont t.ouj01..l'l':R var! 1ê.lè~t selon les régions, la répartition des pluies, le relief, l faoilités de dist.i1Iation. Pratiquement la parcelle était plantée selon morphologie de. lieux, Depuis 1985, et le Plan de Relan.oê t dé!l pratiqtl@ nouvelles et plus adaptées sont pronrul8'Uées. I:las.ée. atlr des réajustement de 801

des plantations en courbe de niveau, une lutte Wlti-érosive et Bui'YBllt lm

intenBlfieation de plantation (50 000 boutures/ha), ces pratique:R vi:Rent inataurel" des SYBtèmes d' exploitations rationnellAii.

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Périodiquement les tiges herl:lacées sont coupées au sécateur e fournissent avec les feuilles la matière distillable. Une bonne coupe peu fournir 30 à. 40 tonnes de matière verte à. l 'hectare. Ces coupes sont espacée de 2 mois environ, en été, et une parcelle sera "récoltée" 4 à. 5 fois par (en hiver les coupes sont plus espacées).

3 - Distillation et coomercialisation.

La distillation s'effectue sur place, dans des alambics à feu n pouvant traiter 350 kilos de tiges et de feuilles. Les principes parfumés son entraînés par l'eau vaporisée dans le fond du distilloir. L'opération demand une grande attention et une chauffe bien conduite faute de quoi l'extraction d l'essence est incomplète. Les rendements~n huile essentielle sont faibles, d l'ordre de 1 à. 2 % •• Cette huile est \.hl liquide gras, plus léger que l'eau, verdâtre au moment de la distillation, maü, ....iont la couleur et la compoqitio changclnt en vieillissant. Son odeur rappelle cel~e de la rose. Sa compositio chimique est complexe. De nombreux alcools et esters peuvent y ~tre isolés. Le principal constituant est le groupe Rhodinol - citronellol (2 isomères optiques en C19 H20 0) qui donne au produit sa note rose •

. La collecte, le stockage et la comnercialisation de l'essence sont assurés par la CAHEB (1) Seule Coopérative Agricole dans ce domaine, elle contrôle toute la production locale. Mise en place en 1963 pour mettre fin aux spéculations abusives des exportateurs d'alors, elle était limitée à un rôle de collecte et de stockage jusqu'à 1976 ; l'exportation continuant à être assurée par des "intermédiaires". Mais cette structure ne permettait pas aux agriculteurs de bénéficier des marges importantes rapportées par la vente. C'est pourquoi, depuis 1976, la Coopérative a progressivement pris en charge la commercialisation de son produit. Toutefois le conditionnement, le transport et la livraison sont confiés à. 2 oourtie~o ~~ commerce l0C4UX. Aujourd'hui la CAHEB vend directement 58% de son stock, les 42% restant sont toujours exportés par'. les "intermédiaires". Les principaux clients sont la Fll.ANCE (Grasse, Paris, Lyon) et la Suisse.

A titre indicatif, les prix F.O.B. (2) sur le marché mondiale en 1986, du Kilograume d'huile essentielle était de 690 FF pour le produit local, 350 FF pour l'essence Egyptierme et de 188 FF pour celle de Chine. La. supériorité du prix du "Géranilml Bourbon" reflète sa qualité supérieure reconnue.

III - IXHŒHS SUR LA PA'JlI>IOOIE.

1 - Dans le monde.

PIWlte à parfum, , ~ GérWlÏlDJl Rosat est aussi plante à problèmes dans le sens où elle est susceptible d'être colonisée par une multitude de parasites. Si quelques bactéries sont citées dans la li ttérature, les maladies cryptogamiques restent les plus importantes (en nombre et en di verei té). il est à noter qu'il n'y a pas de virose citée sur Pélargonium X. asperum et que les Arthropodes préjudiciables sont des polyphages courants en milieu tropical;

Peu d'ouvrages spécialisés trai tent des problèmes pathologiques du Géraniun Rosat, et les auteurs qui s'y sont intéressés ne l'on fait souvent que dans le cadre d'études plus générales.

Ainsi FAUREL L. et SCHOTTER G. (1956) ont-ils étudié le Laziodiplodia frezzeliana responsable de dépérissements notables en ALGERIE.

(1) CAHEB = Coopérative Agricole des Huiles Essentielles de Bourbon. ( 2) FOB = Free on Board.

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Sous la fonne d'tme "note succinte", t-I:lREAU C. et M. problème ponctuel relevé à MADAGASCAR, dQ à Diaporthe medusae.

Dans son recueil rapportant les maladies des plantes MADAGASCAR, ~IQU1IT G. (1946), ne cite que l'Anthracnose (causé Glomerella vanillae var. Pélargonii Bouriquet) dans la rubrique des maladie fongiques. Toutefois l'auteur y mème une étude fondamentale (symptomatologie épidémiologie et moqjlologie) des plus complète, qui constitue un élément d travail précieux pour les phytopathologistes actuels.

Par contre BAUDIN P. (1955) dresse tme liste de plusieurs champigna pathogènes isolés sur le Géranium rosat. Aussi outre l'Anthracnose, se trouven cités :

- tm flétrissement du à Verticillium albo-atrum Reinke eT. Berth. MADAGASCAR.

- une pourri ture de la tige "pied-noir" due à Pythium vexans de et Pythium de Baryanum Hesse; aux INDES au TANGANYIKA, à CEYLAN.

- tme pourriture des racines due à Armillaria mellea; au TANGANYIKA. - une pourriture violette des racines causée par Rhizoctonia croco

toujours au TANGANYIKA. - un dépérissement des plantules du à Sphaeropsis sp; au BANGAI..am

Mais BAUDIN apporte peu de précisions sur la fréquence e l'importance au champ des dépérissements ci tés •

Enfin RIEUF P. (1g::.~ rapporte une liste très longue d'hôte fongiques du Géranium Rosat au MAIœ. Cet outil de référence très appréciable ne distingue cependant pas les champignons parasi tes de ceux secondairemen ~ta.llés ou saprophytes.

Quant aux Bactéries décelées sur Géranium rosat, nombreuses. Bactérium solanacearum (rebaptisé depuis Pseudomonas solanacéa.rum se trouve cité par BAUDIN P et BaJRI~ G. dans leurs ouvrages respectifs ci dessus nOlllDés.

t-ine PASOLOFO et DADANT R. (1961) décrivent Erwinia carotovora 1s01 aux îles cx::.MJRES. Cette bactérie causa des dégâts importants

Il apparaît donc, à la lumière de ces documents, que Pélargonium X. asperum possède un large spectre d'ennemis dont la majeure partie es consti tuée de champignons. Bien que possédant quelques agents pathogène spécifiques (ex. agent de l'Anthracnose), les champs de Géranium rosa consti tuent une niche écologique favorable à beaucoup de parasites polY]lhages. Aussi, nous nous référerons également, tout au long du stage, aux travaux d ROGER F. (1953); publication considérée comme la véritable bible pathologiste en zone tropicale.

2 - A la REUN!Œ •

Des correspondances de la Direction des Services Agricoles, en 1950 et 1965, font état de divers agents pathogènes isolés sur Géranium Rosat; des champignons surtout, quelques insectes. Ces détenninations étaient alors effectuées par les organismes de recherche métropolitain, aumm laboratoire de diagnostic phytosanitaire n'existant à l'époque sur l'ile.

Ainsi en 1951, DARroJX, de la Station Centrale de Pathologie Végétale de VERSAILLES, identifiai t sur les échantillons expédiés par le Service de l Protection des Végétaux tm verticillilDll causant \me tracheomycose du Géraniun.

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En 1961, M:JREAU M. (du laboratoire de Cryptogamie du Musétun d'Histoire naturelle de PARIS), identifiait Diaporthe Medusae Nit. , responsable d'tm dépérissement du Géranitun rosat. Deux mineuses des bourgeons (lobesia vanillana (Joan) et Oeobia muralis (Fabricius» et une noctuelle s'attaquant aux jetmes tiges (Heliothis annigera (Hbn) sont déterminées par le Musétun National d'Histoire Naturelle (Entomologie Agricole Tropicale).

Enfin, le CM1 (1) identifia le Pseudomonas solanacearum sur des échantillons provenant de l'île, en 1961.

Toutefois ces agents pathogènes n'ont été détectés que très ponctuellement et ce à la demande de gros producteurs de l'époque auprès des services administratifs. Auctm suivi phytosanitairo régulier n'était effectué et dès lors, seuls sont retrouvés dans la. bibliogrqll'lÏe les dégâts causés par les grands fléaux.

Ainsi PLENET A. (2) ( 1962) raPIX>rte les travaux engagés par le Service de la Protection des Végétaux conceITlal1.t la lutte contre la mineuse du Géranitun (Lobesia aeolopa Diak.) lorsque celle-ci causa de graves préjudices aux plantations au début des années 60.

Mais la maladie rencontrée systématiquement dans ces documents et ,qui semble sévir depuis fort longtemps dans l'île est sans contestation \possible l'Anthracnose encore appelée couramnent, à défaut, "Rouille" du Géranitun rosat. L'Anthracnose a constitué de tout temps un véritable fléau dévastateur pour les champs de Géranitun à la REUNION. Nombreux auteurs le ci tent coume responsable de baisse de rendement considérables (60 à 80 %), not.anment GAIUEfON JM. (1962) (3), durant la période chaude et pluvieuse (été tropical). Il est à noter que BOURlQUET G. (1946l pt BAUDIN P. ~1955) le signalent conme responsable de graves dépérissements dans les exploitations du Sucf de l'île.

Par ailleurs, les récents rapports annuels de l' J.R. A. T • -REUNION (4) (1981-1982) mentionnent d'autres champignons parasites isolés sur Géraniun rosat.Malgré leur moindre importance par rapport à 'l'Anthracnose, ils ne sont pas à négliger du fait de leur agressivité et de leur facilité à se propager.

Trois polypbages sont fréquenment ci tés :

- une bactérie COI1IJlUIlément isolée chez les solanacées, Psemomonas sola.nacearum, cause des flétrissements entraînant la mort des plBnts de Géranium rosat ev nériode chaude.

- en période plus fraiehe des pourridiés attribués au Clitocybe tahêsCên$ $ont décelés.

- phowopsis sp. dé~dssêlllênt .

cause, en dernier lieu t de nœibce~ cas de

( 1) CM! ::; Conmonweal th Mynologica.l Inst.i t.ute . (2) PLENEl' A. Ingénieuc - Contrôleur du Service de la Protection des Végétaux. ( 3) GAIll.E'l"CN JM Ingénieur des Tra.va\.D{ Agricoles, chargé des plantes à

pe.rftun à la D. S • A. de la REUNION.

(4) I.R.A.T. InsU tut de la .Recherche Agronomiques Tropicales.

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- 10 -

Enfin, depuis 1986, de nombreuses attaques de "Vers Blancs", larve d'un Hanneton (Hoplochelus marginalis Fair.) originaire de MADAGASCAR,ont ét décelées. Ce Coléoptère polyphage, découvert dans l'île en 1981 a infest progressivement toute la côte OUEST et NORD~ et les champs de Géranium n sont pas épargnés.

3 - Travaux: engagés par le S.P.V. - REUNIOO

Le plan de Recherche doi t aboutir dans un court délai (4 ans) l'élaboration d'un mode de conduite très complet de la culture du Gérani rosat dans lequel la lutte anti-parasitaire occupera une large place.

Aussi, depuis 1986, le Service, de' Protection aes Végétaux a entrepris des études importantes surled problèmes pathologiques de la plante. Ces étude'3 se décomposent en 3 volets essentiels : '

- la lutte contre l'Anthracnose constitue évidemment une partie importante de ces 'études. Ces travaux sont menés par la section expérimentation (LE OOJRGEX)IS 'Ih. 1986, OUDARD B. 1987, 'IREMEL L. 1987). Plusieurs essais fongicides ont été mis en place afin de rechercher des matières actives plus performantes et plus souples d'emploi que le Captane, habituellement conseillé (notamment des produits systémiques ou pénétrant à l'abri du lessivage par les pluies, et offrant une certaine action curative). Ces travaux sont poursuivis en 1987. (voir annexe N·II). D'autre part, des essais de W:!UlOnstration de lutte raisonnée ont été amorcés. Ils visent à préciser les relations climatologie -épidémiologie de la maladie afin d'affiner les conseils de trai tement dormés aux agriculteurs. La poursui te de l'étude en 1987-88 doit préciser et compléter les résultats (voir annexe N·III).

En ce qui concerne la lutte contre le' ver blanc, véritable fléau sur la quasi-totalité des cultures, le S.P.V. et la F .D.G.D.E.C. (1) (LlBOIS L. 1985,BAS80-BERT G. (1987) et oo(x)oo L. (1985) ont amorcé la mise au point de méthode de lutte chimique. Pour l'instant les points essentiels dégagés sont les sui vanta :

- Le lindane (LINDAFOR 90) est phytotoxique à 4 et 16 ppn. - Le chloropyriphos-éthyl (DURsBAN et SUXON) n'est :pas

phytotoxique, et a.urai t même tm~ influ~ncÉ! ~n@f iqye "\.lI' le d@v~loppement de la végétation. Un essai utiliaant le BUKON à 20 kg/hn dClnnê de "bons résul tata en protectitm de ooutures.

- Par Ailleurs l'utilisation d'EthClproph08 (MOCAP) apporte des résul tata peu concluants.

La F .D.G.D.E.C. a donc prévu de reconduire de nouveaux essais sur les bases suivantes :

- tests de phytotoxicité avec Lindane, Chlorpyriynos-Ethyl et Etoprophos à des concentrations normales et doubles de la normale.

- installation d'essais statistiquement exploitables utilisant LINDAFOR 90, SUXON en baguettes et MJCAP liquide.

(1) F .D.G.D.E.C. : Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Ermemis des Cultures.

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Enfin, les autres problèmes, non moins importants vu leur gravit et le risque de propagation, constituent le dernier volet de cett étude. Uri inventaire des problèmes de dépérissements du Géranium été entrepris par le laboratoire de diagnostic du Service (FABREGUE C., MAILWI' N. - 1986). Ces travaux ont été menés duran la période chaud.e (Janvier à Mars)' où il existe de lourdes perte dues au Pseud.omonas solanacéarum. Mais les maladies fongiques on été tout aussi importantes. Ainsi l'analyse de 80 échantillons prélevés sur 32 parcelles, a permis d' identifier dans un premie temps les champignons suivants : Botrytis, Cylindr ~ ~rpon, Fusarium Glomerella, Phomopsis, Pourri cl iés, Phytophthora .•. (voir annexe ND IV).

C'est sur ces données qu'a été mis en place ce stage qui a pour bu essentiel de confirmer et de préciser l'inventaire pathologique cl Pélargonium X. asperum à la REUNION.

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- 13 -

l - OBJECTIFS ET ~ DU STAGE

Les travaux menés par le laboratoire de diagnostic du S.P.V. de la REUNION, en 1986, ont mis en évidence de multiples organismes susceptibles d'intervenir dans les phénomènes de dépérissement du Géranium rosat. Il s'agissait là d'une premaere année d'études qui nécessitait d'être poursuivie en 1987. Par souci d'efficacité, le stage a été focalisé sur la partie mycologique sachant que parallèlement les analyses d'ordre bactériologiques sont pourSU1Vles par le laboratoire. ~ j:>érioè _ ,'u stage (Mai à Novembre) se prêt~ mal, de toute façon, à' J'étude de Pseudomonas solanacearum,qui se manifeste essentiellement en période cyclonique. En ce qui concerne les ravageurs, hors mis le "ver blanc", beaucoup de polyphages vivants en milieu tropical sont signalés (cratopus, cochenilles, pucerons, cicadelles, aleurodes; ••. ). Mais il existe des moyens de lutte insecticide jugés suffisamment efficaces.

Le travail de cette année, à l'image de ce qui a été fait l'an dernier, s'est décomposé comme suit:

- sur le terrain des tournées régulières (environ tous les 15 jours), en collaboration étroite avec les techniciens d'encadrement du Plan de Relance, sur des parcelles où se posent des problèmes de dépérissements. La visualisation effective des symptômes au champ et le prélèvement d'échantillons pour analyse constituent le but de ces tournées. Par ailleurs, di vers renseignements sont COIll:;J..!:! • .ués sur une fiche d'observations (voir ANNEXE N" V) afin d'aiguiller le diagnostic et d'exploiter les résultats.

- au laboratoire les échantillons prélevés sont préparés (coupés, lavés et désinfectés) afin d'être isolés en conditions aseptiques (hotte à flux laminaire horizontale). Les isolats obtenus sont mis en boîte de Pétri sur divers milieux (voir annexe n' VI) selon la nature du champignon soupçonné. Les boîtes de pétri sont ensui te sui vies régulièrement jusqu'à détermination du champignon (durée variable : 3 jours à 1 mois suivant les cas).

D'autre part, il a été jugé intéressant en cours de stage de rajouter un 3ème volet consistant à essayer de réaiiser des tests de réinoculation. Le but est de vérifier le pouvoir pathogène des champignons les plus fréquemment isolés. Dans un premier temps il fallait mettre au point une technique de production du matériel végétal nécessaire, en l' occurence des plants de Géranium.

II - INVENTAIRE DES CAS DE DEPERISSEMENT

Les cas étudiés concernaient essentiellement des dépérissements d'origines fongiques provoquant d'importantes baisses de rendement et allant parfois jusqu'à la mort de la plante.

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- 14 -

1 - Prospection sur le terrain et observations au champ.

1-1 Conception du réseau

Le "croissant de GéranilUll" (voir fig III. carte de la zone de production de gérani tun) parcourt les "Hauts" de la zone sous le vent de l'île. Les nombreuses "ravines" (crevasses d'écoulement naturel des eaux) qui entrecoupent cette zone constituent autant de frontières naturelles qui ont condu~.t à découper cette zone en 9 seCteurs essentiels, chacun étant suivi par .. 1 technicien du Plan de Relance. C'est en liaison avec chacun d~ ces techniciens qu'est mise en place une tournée dans sa zone respective. Un réseau de parcelles "à p::,oblèmes" a ainsi été plis en place et nous nous y appuyons pour l'avancement de l' ~tude.

TABLEAU A - m.ESENTATlOO DU RESEAU DE PARCELLE

REGiON Nbre Agriculteurs Nbre Parcelles Nbre Echantillons Visitées examinés

Bois de Nèfles + 6 6 11 Guillatune

Saline les Hauts 4 4 11 et Tan-Rouge

Trois-Bassins 6 .6 13

Chaloupe St-Leu 5 5 11

Le Plate Tévelave 5 7 15

Les Makes 4 4 16

St-Joseph 10 10 27

Tampon 5 6 14

TOl'AL 45 48 108

1-2 Les notations au champ

Elles plants atteints parcelle ainsi bordures) .

consistent en 1er lieu à évaluer l'ampleur des dégâts en % d de dépérissement (0 à 10 %,10 à 20%, plus de 20%) dans l

que leur réparti tion (plantes éparses, foyers, plantes d

Ensuite des notations plus précises sont pratiquées sur des plante présentant des symptômes particulièrement marqués, en comparaison avec de plantes d'apparence saine.

Quelques plants sont alors niveaux :

- collet et racines. - rameaux. - feuillage. Si possible des plants

prolifération d'organismes secondaires analysés au laboratoire.

arrachés et observés minitieusement à

en en

début d'attaque (pour éviter l boîtes) seront conservés pour êtr

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- 15 -

Une première approche symptomatologique résulte de ces tournées. Nous pouvons donc préciser un certain nombre de dégâts visuels sur les différentes parties citées :

- sur les feuilles, différents types de tâches peuvent être observées (taches brunes en secteur, brunes circulaires à marge foncée, brunes avec un halo jaune, petites taches rouges ou encore brunes avec un liseret rouge). d'autre part, les limbes peuvent être plus épais que la normale ou présenter des morsures.

- sur les rameaux divers chancres sont observés. Le plus commun reste le chancr2 brun ou noir qu'on retrouve féquemment sur les plaies de coupes (appelé "Die-back"). Par ailleurs, souvent le mauvais état sani taire r1 'un plant sera exprlme par la longueur de ses entre­noeuds; qui sont alors raccourcis ou au contralre allongés. Enfin, on peut aussi observér des nécrOSt3 débutant à l'apex.

- le collet et les racines sont les parties le plus souvent attaquées; quand un plant dépérit on peut alors observer différentes sortes de nécroses. Essentiellement 2 sortes de nécroses, brunes ou noires, se dégagent des observations faites

* l'une débutant au collet et se propageant simultanément vers le haut et vers les racines. Pour les plants déjà bien attaqués, les racines et la partie basse du collet se cassent et restent enfouies à l'arrachage.

* l'autre, par contre, débutant à l' extrémité des racines et remontant vers le collet. Dans ce cas quand. le plant est arraché, seules les racines bien attaquées restent dans le sol,on arrive donc à dégager tout le oollet avec en plus quelques départs de racines.

Par ailleurs, les dégâts occasionnés.par les pourridiés sont facilement reconnaisables, avec plusieurs critères:

* propagation de la maladie en tache d'huile, c'est à dire par foyers de contamination.

caractéristiques des dépérissements dus aux jaunissement des feuilles, mort progressive

* symptômes pourridiés de la plante.

Il n'est pas possible de différencier, au vu dss symptômes observés sur la. partie a.êrienne les dégâ.ts causés par le pourridié à Armillaires et ceux dus au Rosellinia. Toutefois, A l'a.rrachage du plant, on distingue aisement ces 2 champignons. En effet, l' "Armillaire" émet un manchon mycélien appelé xylostrome ou encore rhizomorphes subcorticalis entre le bois et l'écorce; elle peut même fendiller l'écorce quand le manchon devient épais. Le Rosellinia par contre connaît son maximum de développement à l'extérieur de la partie souterraine de la plante; il créé ainsi un manchon de mycélium agrégé (rhizomorphes subterranéa- voir FIG. IV) autour du collet et des racines de la plante.

En dernier lieu, les attaques constituent une porte d'entrée (notamment vasculaires tels que surtout reconnaisables aux traces partie souterraine de la plante.

très caractéristiques du Ver Blanc A toutes sortes de champignons les Fusarium). Ces attaques sont

de morsures observées sur toute la

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HG IV SymptôfflUl CJVc.a.c..t:éA,(M.nt Ro.6~ .6p • .6Wl. c.oUe;t e;t

JtltC"Üte..6 de PelaJr.gon.i..u.m x:. MpeJtwn.

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- 17 -

2 - Isolement et au laboratoire.

2-1

Les sont A priori.

alors avant symptômes du la désinfection

2.2.1. aU collet et aux racines.

a) sp.

Cet isolement pas grosses difficultés. Des implants constitués de (manchon mycélien se trouvant entre le bois et l') bois d'excellents résulats sur milieu malt à. 2% ( annexe V1). Mais est préférable d'utiliser le milieu M.A.T. (voir annexe VI), par J.J. (I.N.R. A. Clermont-Ferrant). Ce milieu est assez des Basidiomycètes. Quoiqu'il en soit les seront toujours prélevés dans les

les moins

b)

La technique est pratiquée par les chercheurs de l'I.N.R.A. de Clermont-Ferrand. Elle consiste à :

- prendre un implant en le désinfecter 15 javel à 12"

collet. de l'eau de

- rincer au 15 cc d'eau distill' stérile.

- enfin, le mettre sur milieu M à 1% (Voir ANNEXE VI).

c) Autres

Dans ce dernier cas, les racines et les collets se pourritures. Quoiqu'il en soit, d' (c}est à dire à

saine) où se recherché; on limite ainsi installés secondairement. Ces implants sont mis (ANNEXE VI) au pH voisin de 4 PJur éliminer du sol qui nécessitent un milieu

que l'échantillon a ~~'_~JA) et de plus il est impératif qu'il

J sous peine de favoriser le sortes de bactéries sur le milieu

aU "Fron """""-lU"':":: et d

champigno organisme

culture sur du Mac" des bactérie

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t

l'échantillon est (entre

- 19

lorsqu'un fendu

la moelle

2. 2. 2. Dégâts sur rameaux

la

Ici aussi un isole afin de

2 . 2 • 3. Dégâts sur ........ ' ....... JL. ... "'",.

La.

des développement du in situ se

retenue t

humide" (voir dans une

températures champignon sera autant plus vite.

constituent

à des chancres. pas de

prèlèvement à.

vasculaire est s011J'P(X)l:mé on hauteur de la r.,.,,,,,a'0>1"Ir',,," du

_"..----tr---- B

........... ---C

~~~~~~~~===~ A : V i.:ot. e. btaJ'L6 pail ente 8: F e.l..I.-iliu de. l ~ 01-

....,""" ........ IA.UJ1I J(o~ non ta.véu e: Pa.p.(.e.Jt ouvalld El: Eponge

~: ~ P.V.C.

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2 - 3

- 20 -

2. 3 . 1. Méthode suivi.

pétri résultant de ces ( 23' C pour les pourridiés)

des conditions régulier jusqu 1 à

organismes isolés des dl ensemble à la

entre et lamelle.

la

organes (de multiplication, en

consiste Pùis un

et autres confirmer ou de

préciser les résultats.

Le de (ou suivi) adopté est le suivant

troisième jour après l' 5 jours après (T+5) 8 jours après (T+8)

- Si l'identification n'est lectures sont obtention d'un sporula.tion du

) .

2 .3.2.

des champignons est basée sur les modes ou multiplication ces

ce qui nous concerne ~a détermination d1un s'arrête au nom de Genre; l' étant

spécialistes. nationaux . critères différenciant les grands notre

• Bon nombre des organismes appartiennent à la classe des Adélomycètes. Ils déterminés selon leur mode de production de conidies ( 1 acervules, conidiophores). Néanmoins,d'autres, non moins font partie des Basidiomycètes (Armillaria sp.), (Rosellinia sp.) et des Phycomycètes (Pythium sp.). agents des pourridiés n'élaborent pas des organes de sur milieu synthétique

au laboratoire), leur reconnaissance, morphologiques, est très a1see. , si

ohampignons sont déterminables à. 3 1 soit à la ( : le Genr-e Fusari LIfIl au fur et à.

dévéloppement de son thalle) pour d'entre eux jours t voire plusieurs semaines, sont necel~Sfl1r

Les différents groupes rencontrés sont cOIlil\e suit

nm,v~~rQI Holobasidiomycète, Trioholomaoées de l'ordre des pourridi~g-&garic ou pourridiés à

.L LiC:LL "''''' • A armillaires

~.'~ll'~ nommés Armilla~iella mellea. En fait cette uenQm~I_~~VU plusieurs sous-espèces. Les

~t.uellement (nôtAmment ~lles N.R.A. de CLERMONT-FERRAND)

en eoura J.J_ li L'I.

lieu à une nouvelle et des méthodes

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21

Sur milieu M.A.T. (ANNEXE VI). les souches sur ; à de nombreux rhizomorphes au

de 8 jours d'incubation (voir FIG. VI). Ce sont des de cylindriques de 3 mm de diamètre environ ou ruba.nnées.

fois de rares touffes mycéliennes. Ces

d' qu' s'agi t un" Armillaire ,. . La dé termina. tion précise (espèce, , .•. ) est à GUILLAUMIN J.J. ( non connus à. ce jour).

b) Roselliniasp.

sp. à f8J"li lle des Rosellinie.cées de Xylariales. Ce reg":'oupe espèces (R. nécatrix, R. pépo. R. quercil'lA. R .

...... ,.."."'.--, R. Les . _ cet ne

produisent (dans nos conditions de culture au la'bora.toire) d'organe de

sur , ,qui et à l'obscurité (voir FIG.

est ici tme p:irti.cu1ati té InOrpllOJeOg

Ce sont aux: ,

<"';<:::.I..l.UIW normal (voir schéma 2). aussi, les déterminations précises sont confiées à

CI..E:RM:)NT-FERRANJ) •

2 : a. ':t..û!i.u. ampo~ ..6lJ.1t. myc.e..uum RO.6eŒ.rUa. .6p.

c) Classe

Ces , à. hyphes ( non CilO lJ:!s<:mIles sont souvent considérés COID!le parasites de (consécutifs à. une axphyxie

car

synthétique (ovules et ) aussi

zoospores) • Pyt,hium retient, ici, notte a.ttention

sur Géranium rosat. Pour éviter toute avec le Genre

(ils tous à famille des Pythiacées) t sont déterminées grâce au

KN03" (voir ANNEXE VIII).

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FIG fil' : RhùomOll.phe.,t, de. MmJ...t.eaA,i(J. -6p. -6uJe cu.ttu.JLe. pMe. v\'~"'~/.)

15 JOuJe-6 a 23 0 C a .e'

FlGVl1 de.. RMe.U.<.Jtü. 15 jOuJe-6

à13 c Ca.e'

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3 -

d) Classe des Adelanycètes.

tous imparfai te )

sur Géranium rosat. Ces "formes conidiennes" sont distinguées comme suit :

- Les Sphaeropsidales champig-t1ons à. pycnides. Les conidies t

- Les

par une cirrhe conidies) . La. forme de la.

t

Les Phomopsis,

sontcenfermées dans un organe clos

par

Leur est

et des pycniospores détermine On y trouve Genres Phoma t

• exetUple,' sont

à. leurs conidies. très

Il en

et bigut tulées) .

+ conidies beta. (filiformes et courbées) .

Les conidies des Septoria, longs batonnets fins et , sont

à. acervules. Les '-'V1 ....... A..L

sont ici portées par un stroma. non refermé. Le Pestalozzis y est classé ainsi que Gloegporium vanilJ~ qui serait ..la l orme de vanillae var •

- Les Hyphslles Champignons dont les conidies ne sont pas

3.1.

émises dans des organes différenciés. En fait ces conidies sont conçues et par des hyphes plus ou moins corùdiophores. La. forme et que le des

.~u~ç.~ sur les conidiophores constituent les cri tères de détermination, (cas par exemple de Verticillium al?, Glioca.dium Quelques rares fois, la couleur du notre

( l conidies la confirmant). ct est le cas des Genres Fusarium et cylindroca:rpon. A ce propos 1 il faut noter que la. détermination des différentes de Fusarium est effectuée su laborat.oire du diagnostic du S. P • V • de REUNION par Melle MAILlOT N. la CASSINI R.

obtenus

rencontrés dans

certain nombre de resul ta tg •

sur culture pure. un sui vant résume ces

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- 24 -

TABLEAU B - REPARTITlc:t.I PAR GENRES (sur 97 échantillons).

~ Genres isolés

Arnrillaria sp.

Rosellinia sp.

Fusarium Spa

Phomopsis sp.

Pj:lytium sp.

Cy lindroc:arpon sp.

Total :

Collets/R.acines Tiges!Rameaux Total sur 79 échantillons sur 18 échantillons

15 15

12 12

19 19

5 8 13

4 4

a 3

58 8 66

4 principaux groupes de champignons' se dégagent de ce tableau :

- Les pourridiés (Armillaria sp. et Rosellinia sp.). - FUsarium sp et cylindrocarpon (très proches vu leur

systématique) . - Phomopsis sp., isolés aux 2 niveaux (collet et tiges). - Dans une moindre mesure Pythi um sp.

Plusieurs remarques s' imposent :

"* 10 échantillons présentaient des traces de morsures de "Ver Blanc" (Hoplochelus ma.ri!!:inalis Fair.)

"* Plusieurs autres champignons J soupçonnés pour la plupart d' intervenir secondairement. ont été isolé!s mais peu f'réqu~t ( 1 il 2 fois) : Fbyllosticta.. Gl1ocladium, Diplodia, Pestalozzil:l, Phoma, 1'il.crophoma, Nigrospora. Rhizoctonia, Gloesporium.

la plupart des cas graves de dépérissement sont associ P"'l à la présence de Pourridiés (17 échantillons sur 36 dans des parcelles où les dégâts sont supérieurs à 20%, c'est à dire très préjudiciables -voir tableau C ), ou de phomopsis (9 échantillons sur 36, idem). Fusarium sp. appa.ra.it particulièrement fréquent, mais il est à signaler que les plants atteints l'étaient la plupart du temps (50 %) consécutivement à une attaque de Ver Blanc.

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- 25 -

TABLEAU C - RRLATION DEGATS EVAI1.J&'3 AU alAMP/GE'NRE IfXlLE AU I.AOCI'lA'IOIRE.

~. plants dépéris-san 'CL ntlYlS la parcelle 0 à 5 % 5 à 20 % > à 20 % TCYI'AL

=: ~ Annillaria sp. 2 4 9 15

Rosellinia sp. 1 3 8 12

Fusarium sp. 2 10 7 19

Phomopsis sp. au collet 1 4 5

Phomopsis Spa sur rameaux 1 2 5 8

Phythium sp. 2 2 4

Cy l ind.rocarPon sp. 2 1 3

TOTAL : 6 24 36 66

En ce qui concerne les déterminations effectuées sur le feuilles, mises en chambre humide. les résultats différen:ment. En fai t 2 champignons nous préoccupen essentiellement = l'agent è.:: ~" Ithracnose el une septoriose.

Vanalyse de 11 feuilles prélevées dans des parcelles l t Anthracnose était soupoonné ne met en évidence ce ohampignon qu sur 2 échantillons (soit 18 %).

Par contre l'analyse de 112 feuilles qui présentent de sympt6mes de septorioseB confirment la présence de ce ehrunpignon 63 cas (soit 56 %) .

3.2. A roche des pathogène.

relations s en

Dans les cas de présence de pourridiés, la responsabili de ces champignons dans les problèmes de dépériasement nous parai certaine. Pa!. contre 1 les différentes correlatioru1 que no établissons entre les s~s observê~ et les ohampignons isolé demanderaient à être vérifiées, notamment par la réalisation de tes du pouvoir pathogène.Ces relations sont les suivantes ~

- Au ni veau du feuillage les tâches bnmes auréolées d' liseret rouge sembleraient correspondre à des attaques d septoriose. Toutes les autres tâches donnent naissance (aprè passage à la chambre hlmlide) à di vers champignons souven considérés comme secondaires (Pestalozzia, Phoma, Diplod.i.a) parfois associés à Septoria sp.

- Sur les rameaux, seul un chancre caractéristique 1 nommé "Die Back" et qui gemble associé presque systématiquement è. l présence de Phomopsis sp. retient notre attention. Un test vérification du pouvoir pathogène d'une souche de Phomopsis s isolée au niveau des rameaux est en cours.

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- 26 -

Sur collet et racines. aux 2 sortes de nécroses brunes ou noires décrites dans le chapitre 2.2.1-c. nous ne pouvons corréler une cause définie. Les tournées qui se poursuivront en Octobre- Novembre 19B7 seront focalisés sur ce sujet. Les Pythium sont souvent isolés sur des échantillons provenant de parcelles où les eaux de pluies stagnent (effet favorisant, probable, de l' aspJ1yxie r-acinaire sur l' agressi vi té du champignon). Enfin. le. eûlonisation des Genres Fusarium et cylindrocarpon paraissent être" favorisées par des voies d'entrée notamment celles ouvertes par le "ver blanc". En effet, ces champignons sont souvent isolés sur des échantillons où des t~es de morsure sont visibles (cette année dans 50 % des cas).

Ir l - VERIFlCATlOO 00 PŒNom PATI-lCGENE

Pour vérifier le pouvoir pathogène des champignons isolés fréquemment. un support" végétal nous est nécessaire (en l' occurence il s • agit ici de plants enracinés de Géranium rosat). Par ailleurs, il faut produire ces champignons en quantité suffisante(production d'inoculum) pour inoculer et mettre au point des ~iques d'inoculation appropriées.

1 - Mise au point d'une technique de production de plants enracinés.

Toute plante nécessi te un support à la fois organique et minéral pour réaliser son développement. Un subtrat, facile à réaliser et suffisamment riche pour permettre le développement de Pélargonium X. asperum a donc été mis au point. La "recette" utilisée nous a été proposée par DEMARNE F. (1). Elle se compose coume suit

- 1/3 de terre.

1/3 de sable de rivière (peur éviter les excès de chlorures); ce sa.hle pel'"1l"let le drainage du terreau.

1/3 de fumier de Géranium, qui contient les éléments nécessaires à la nutrition de la plante.

Ces différents composants naturels risquent de contenir des organismes pathogènes, nous stérilisons. donc ce terreau fabriqué. Un 1er lot est désinfecté grâce au Bromure de Méthyle dans \IDe cellule de désinsectisation sous vide (Stat.ion Mallet du S. P. V • à GII...LOT) • Mais pour des raisons de ~i 1:..@s le 2ème lot est désinfecté avec du Dazomet. (BASAMID à raison de 300 g JE.!' m3) i Dans les 2 cas des tests cresson sont effectués flVMt de met.tre en culture. Mis à. part le délai d'attente bea.ucoup pillil long avec le Dazomet (1 mois contre 4 à 5 jours avec le Bromure de Méthyl) aucune différence notable, en ce qui concerne l'efficacité de la désinfection j n'est à signaler. Le terreau a.insi pre}:"lla.ré es t mis en pot ou plus exactement. d.an.s des sacs plastiques noirs perforés, de dimensions 16 cm x 20 cm.Ces sacs ainsi remplis sont entassés par groupe de 15 dans des caisset.tes en pol:y'9t.)""l"'~ne expoangè de dimension 57 cm }{ 17 cm x 20 cm. Ils sont. alors pr~ts à recevoir les bout~s de Géranium.

( 1) DFMARNE F l.R.A.T. - REUNION.

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\

\

- 27 -

1. 2.

Le Géranium rosat :par bou turage . LA préparation

2 -

- prélèvement une , c'est d' ou d'autres

et en haute (au de 1100 m) pour s'affranchir du risque Pseudomonas so le.na.cearum.

- la est L;U'cA,"",,= à 15 18 cm de l'apex un noeud et en biseau.

la ainsi est et le .... ","'""'.".. et la derni~_~ feuille forméè sont ('f"\nservés de la photosynthèse au du plant.

elle est ensuite placée en nourrice pendant 48 heures dans une solution à base d'hormone de croissance favorisant la

L (B - ) a été : 20 ml/l).

- au 'bout des 48 heures t après une V .. lS ........ ' ....... ,"" préventive à base de

sont mises en tasser la terre autour la surveillance phytosanitaire régulière

en ca.s de Dans nos un traitement à un mois après mise en pot. \11 l'apparition des premières tâches d'Anthracnose) 1 suivie d f une de DECIS pour enrayer une pullulation d' aleurodes et de pucerons verts.

boutures obtenues au bout d'l

2.1. (Voir

à sont ainsi à 2 mois.

souvent ÜlOl@ sur Génull.UII1 bien au niveau du UV.LJ.C

rameaux) il nous faut prévoir un inoculurn, c'est li une de mycéli \lm et Bpo~S ne:cess.ai res pour inoculer un végétal selon un pl"Otôeole donné. Nous procédons ai.nsi

- dans un présentent une

l'

il des qui sporulation assez précoce (environ 3 semaines

des et ;)Yf.:::Jll,oS'oolres).

cette , multiples repiquages sur boite pétri contenant du milieu Malt - Agar à 2 % sont effectués, Le nombre repiquages dépend des besoins; sachant qu 'on peut

10 à dizaines de par boites

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- 28 -

ces boîtes repiquées sont entreposées 8 jours à l'étuve à 29'C JX)ur permettre au champignon de se développer, au maximum d'envahir ,ainsi. la boîte. Ensui te ces boî tes sont placées en al ternance pour nuit afin de faire "fructifier" le champignon, la durée d'alternance diffère selon les souches. Ainsi nous avions choisi 3 souches : \.IDe isolée SUl" aubergine (A) au ni veau du collet, 2 isolées sur Géranium rosat : au niveau du collet (GI01) et du rameau (G 92). La souche A a fructifié au bout de 3 semaineB, la. souche G 92 au bout de 5 semaines, tandis que G 101 au bout de 6 semaines ne donnait toujours pas de conidies. Ces boîtes sont ainsi pretes à contaminer les plants de géranium.

2.2. Les pourridiés. (voir protocole en ANNEXE IX)

La méLhode de production d'inoculum est la même lU' il s'agisse un pourridié à Armillaire ou de celui dû au Rosellinia.

Elle consiste à infecter \.ID végétal ligneux par le champignon qui s'y installe et puise les ressources nécessaires pour contaminer les collets et racines de plantes vi vantes. La colonisation du bois demande un long délai (2 à 4 mois). Cette vérification du pouvoir pathogène des souches de pourridiés isolées sur Géranium Rosat à la RBUNlON ne peut être envisagé dan.s l' im:nédiat. En effet, ces 2 champignons (Armillaria sp. et Rosellinia sp.) ont leur optimum de -croissance à 23' C; étant donné le délai d'obtention de l'inoculum la manipulation aurait eu lieu en pleine saison chaude (où les températures dépassent largement 23"C). Aussi, nous attendrons l'hiver prochain iJOur réaliser ce test. En attendant un test préliminaire est en cours de réalisation. Il permettra de déterminer le "ligneux" fi. infester et le calibre des "baguettes de bois.En effet, le protocole établi s'est largement inspiré de travaux de GUILLAUMIN et Coll. ( 1979) qui utilisaient des baguettes de noisetier,qui n'existent pas dans l'île. Aussi en attendant de lancer la production dl inoculum de pourridiés nous nous efforcerons de déterminer le bois le plus apte à. être infesté par les 2 sortes de champignons à. inoculer, nous tenterons pour la m&ne occa.sion de voir si l'utilisation des baguettes d~ ~ions plus petites que celles utilisées ~ GUILLAUMIN J.J. est possible, l'envergure dlun plant de Gérfthium étant bien moindre que Delle des arbres fruitiera.

3 - Essais dt inoculation.

3.1. Phomospsis sp. (voir FIG.VIII)

L'in~ulation des 3 souches choisies est effectuée selon différentes modalités

- sur tige et collet non blessés. - sur tige et collet blessés (hl~gAure réalisée par 5

coup5 d~ BcaJ.pel) , afin de vérifier si le champignon ne pénètrerai t pe.s ê. la. faveur cl' ouvert.ures .

- sur tige coupée au sécateur. pour vérifier l'hypothèse d'une oolonisatlon sur plaie de taille.

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-FIG VITI lno~on d~ Phomop~ ~p. ~U4 pta~ ~~ac1n~ ~n

cof'l.d..Lt"io M co nt,/( ôié.u •

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- 30 -

Dans tous les cas le champignon est inoculé par un implant gelosé contenant du mycélium et une ou plusieurs pycnides contenant des conidies (sauf pour la souche G 101). Ces implants gélosés sont maintenus par des bandelettes de coton hydrophile imbibées djeau (pour maintenir l'humidité) ,elles-mêmes fixées par des liens confectionnés à partir de papier aluminium.

Les plants ainsi inoculés sont ensachés JX)ur r:l.lôI.intenir 'LIne température assez élevée et une atmosphère saturée en vapeur d J eau. Cet ensachage dure 24 heures. Au cours de n08 essais les températures relevées étaient : température minimale : + 10·C.

température maximale : + 31"C. La. première lecture à 3 jours ne la.isse voir aucune trace

de nécroses pour les différentes souches inoculées. Le suivi de ce ... '"'st continuera ainsi selon le rythme : lecture à 8 jours, à. 15 jours, à 21 jours et a.insi_ routes les semaines jusqu'à. a.pparition des symptômes et (ou) la mort des plants.

3.2. Les pourridiés

Les tests seront conduits pendant l'hiver austral 1988 );X>ur satisfaire les exigences en température.

La technique prévue consistera à

- forer un trou dans le terreau, adjacent a.u collet du plant J de 8 cm de profondeur. introduire la baguette ne bois colonisée :par la souche .de pourridié étudiée.

- recouvrir d' au moins 3 cm de terreau.

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- 31 -

.C::::)1'--ICLUS IONS

E"JL'

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- 32_-

CONCWSIONS ET PERSPECTIVES -

La culture du Géranium rosat, qui fait actuellement l'objet d'un Plan de Relance, se heurte à. de nombreux problèmes de dépérissements d'ordre phytosanitaire souvent mal identifiés.

La présente étude consti tue une approche de ces problèmes de dépérissement et dresse la synthèse des quelques données bibliographiques recueillies sur ce thème. Les tournées sur le terrain ont abouti à la mise en place d'un réseau de parcelles de référence en situation critique. C'est sur ce réseau que s' est appuyé le travail de _diagnostic au laboratoire.

Les échantillons analysés ont permis de dresser une liste de champignons susceptibles d'être à l'origine de ces dépérissements. Cette liste confinne les oL:!rvations réalisées par le S.P.V. en 1986. à savoir la présence prépondérante de 4 groupes de champignons :

* Pourridiés 1us détermination des FERRAND) •

à Armillaria - sp. et à Rosellinia sp. (la espèces étant en cours à l'I.N.R.A. de CLERMONT-

* Phomopsis sp.

* Fusarium sp.(F.oxysporum, F. solani essentiellement).

*" Pythium sp. dans une moindre mesure.

L'élargissement de la prospection devrait permettre de conforter l'inventaire des agents intervenants dans les problèmes de ~~:Srissement et de préciser leur répartition géographique. Il devrait également permettre de préciser l' infllY'>~~- des facte\..U'S édaphiques, climatiques et culturaux. L'abandon progressif des fumures organiques, l'insuffisance de rotations, l' éPuisement des sols 1 sont autant de facteurs qui ont certainement concouru à l'extériorisation des problèmes pathologiques constatés depuis ces dernières années.

Dans pathogène réel réalisation de conviendrait de

un deuxième temps il serait nécessaire de vérifier le pouvoir des différents champignons inventoriés 1 notan:ment par la tests de réinocula.tions. Préli.minairement à ces tests il

* mettre en oeuvre une production d'inoculum.

* rechercher une méthode d'inoculation adaptée a.ux plants de Géranium cultivés en milieu contrôlé.

la mise au point de tests a été amorcée a.u cours de la deuxième moitié du stage. Mais la durée de celui-ci, trop courte, ne permet pas d' exploi ter les résultats dans le present rapport

- en ce qui concerne Phomopsis sp. des essais d' inoculations contrôlées ont été réalisés. Le sui vi de ce test de pouvoir pathogène s'étalera jusqu'à, la. fin 19B7.

- pour les pourridiés 1 des tests visent à adapter au Géranium la technique de contamination décri te par les chercheurs de l' I.N .R.A. de CLE:RMJNT-FERRANl) sur arbres frui tiers ont été engagés. Ces premiers résulta ts 1

attend.us pour la. fin 1987, devraient permettre de progranmer des essais pendant l' hi ver austral 1988.

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- 33 -

La. sui te logique de ces éttrles consisterait à rechercher des moyens de lutte fongicide :

* en effectuant tout d1abord des Bcreening fongicide in vitro afin de réaliser un tri des matières actives les plus intéressantes.

* en conduisant. ensuite. des essais fongicides en conditions contrôlées sur plants inoculés sous serre, puis au champ, pour tester l' efficaci té in vivo des fongicides retenus et mettre au point les préconisations de trai t.ement .

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-ANNEXE X.: INDUSTR

Superficie en Annee 1986

culture prif\Clpale Rendement Culture (en ha) ProduclJQn en de I"ar.nëe

QUintaux en

parheC1are quintaux

1981 1982 1983 1984

37620 37860 37860 371360 566.6 . 21132935

2730 2290 2540 2100 2690 2100 0.1 24 375 240 190 140 150 150 0.8 Il

107 120 120 123 168 160 13.82 21

7v 70 70 70 70 70 S.O 420

81 pseudo·alimenlai/es

Plantes aromallQues. C:Ol'l(.llmenlalres el médlonales ~glngemcre IOr 10r 10r lOr 10r IOr 950 -piment 54 54 54 54 54 54 50,7 2740 ,Ihym 2 2 2 2 2 2 10S,O. 210 ·vanl!le 530 570 630 690 680 700 '0.8 57

Géranium

7.7 7,9 6,7 7,0 15.7 22.6

Coopérallve des Huiles Essentielles CIe 80uroon el Syndical des producteurs de Geranium)

Vétiver F_ .Mn JIJjIIlif 0::I00I.

9.4 .2 2:2,7

Années Unité de quanliié : quint

Géranium VélÎver

Nombre d'organismes Quan1.ilé NombrEi d'organismes de collec1e dscollede

Année

1965 1490 2 350 3 1966 540 2 370 3 1967 560 2 400 3 1968 S60 2 440 3 1969 880 2 430 :1 1970 440 2 354 3 1971 813 2 299 3 HI72 1210 2 339 3 197:) 824 2 231 :.1 1974 1169 2 222 J ~97S '033 2 253 l 1976 !}OB 2 229 J 1971 459 2 2~6 3 tg76 718 :2 241 l 1979 765 :2 26.3 :1 ISBO 396 2 223 2 1981 627 2 214 2 1982 342 2 156 ;2

1983 318 2 HI7 2 1984 314 2 164 1985 218 2 14"

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ANNEXE II

.' EXPER l t-r'-.NT A TI O'l

1 Mi=e 3U point de méthCde de lutte

contre l'Anthîacnoc~ du GERANIUM Roc~t T. LE8OURG[OIS + 8. OUDARD.

OBJECTIFS : Tester- V15.3 vis de l' anthr-2Cnose du Gér-étmum rosat l' efficaci té dE i'ongicides (dont ,- des produit ys 5ystenüq..Jes) autl'E:5 que le captal"\( Im'l tue 11 E~nlE!nt (;()fi'.:'.::ü 11 er" .

R""'clALlSATION: ..- ESS31 I-éa.lisé à la: CI-ète (al ti tude 8CX) m) chez M. TAlLAl"E. 1

Pr-odui ts testés Mallère f'v;tive

TILT SP Bf'lISTII'E 8E1'LATE LŒCAP 83

rn..>picori.:nole + carberdazi _ + Chlorotalonil Carbend3z1flle Bénomyl cap ta ne

2 l/ha 0,4 kg/ru 0,6 kg/M 2 kg/ha

~ Dispositif . Par,celle élémentaire dè 50 m2, sans répétition. :t: cadence des trai tements : Les trai teroents sont effectués à 400 l de bouillie/hé:

ave.c un pulvénsat.e.ur mécanique de type CP 3 et renouvelés tOus les 15 jours entre le ~1 Décerrbre et le 18 Avril.

:.1< Notation : Une pn~ffiière notation a été effectuées le 4 Mars, une OOJxième le-L Avril acco<rf)âgnée d'une analY=.....e de ,ellderent.

La coupe est effectuée su, 20 pieds parcelle élémentaire.

% Pieds Morts Poies ToUl Matière Verte Récol te Récolte essence

50 % l kg 173,.:1 9 0,7 ml 30 % 1,2 kg 130,6 9 0.6 ml 20 % 1,6 kg 493,5 9 1,2 ml 10 1,9 KG 573,2 9 1,35 ml

L'état 9énéral ~ parcelle:, ~t peu satiSfaisant et on peut considêret" que quel Q,.Je !:Coit le trai teJrel"lt, les attaQ,.J8S d'anthraonQC'---€ n'ont pu être m3ltrisées. Il convient tou tefois œ noter le meilleur COfl'POrtement des parcelles trai tées avec le produit de référence (Captane) et le TILT SP • dont le:s réc'---ultats sont voisins. D'autres essais :seront à mettre en plaO'l avec ces prodJi ts et avec; de rDUvelles ffib tiè,"es ac ti v~.

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A.N.NEXE III

.' DU GERA/'JIlt1 ROSAT - ESSAIS DE.MC:Jj'.(3TRATIONS DE LUTTE RAlSO\,NEE

AI)()!"Cer une étude des relaLlons cl Huatol m,'11a,jie afin d' ~~ff inE!!" le~, cO!l~.ells de tral te,lIent

Th. LEI30JRG'EOIS

C!~niol de la aux planteur$_

ISATIO'~ de la pluviometrie :,u:-l1 ans (1975-1976) d.:ln S les stations

N.B,

à la nationale situées en zone Géranium a d'unE variabili interanruelle avec

de la pluviométrie en fin de saison t1.:::ke~) _ C-elles-ci ont orienté le choix di... l' errplacement des Hr.:-:tdlles dans des plantations <-~ gérarlium, en vue d'url SUiVl

5 trie ont

les, vis à vis noLamffient de l'Anthrac~se, en relation du lie'~.

ie:::, et suivi

à la Chaloupe (8CX) m), La SaI ire (700 m) Le l'"lar la (1 OJO .1'\), La Crête. (750 m)"

1 teur , une parcelle de Gét-anlum de 100 m2 e!::t , _ Châque jour, l' agricul teur la té

dans la pluviOfoétrie durant les del'nières 24 h. fois par ::e113ire, le n~::;;pon:sable ru suivi au S.P.V. à

l' âgr-icul teur­ck''îrer' le

pour t:=.y" les revelés pluvloolÉ:triques et éventuellement l ,je trai cement au

pour 40 min ~t cbnl~

en 24 i., 60 rrm en 48 h ou 100 IIlfl! de peti tes pluies . le po.w trai ter la le plc?Jetœ.

L' ri'étaient

Pu cl'\::ûr~ ; à sanitaire t:=,,:,.rœlle pQur"r"i~iés et. nu

Cet e5s .. ,:>ti montre q..le œns

mm 2 881 rrm

3

a dO inter-rocr.pue car les relevés

leur état que le reste ru existe aussi mais l '.état

d'être satisfai=~nt. Enfin à la Chaloupe la ru resœ ru . des probl èmes rus aux

à l' Antlll-~Cf)O'"""..,e.

cl

ce trGltement. raisonné au

Par- (;ontre il pluviOflétrie est tl-ès

Cette étude :·want , cornille la Crête

d' affi, set'a lant et des seuils de

tk en 87/00 avec un onetrle différents.

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r\.Iu~ .LV

ETUDES ENNEHIS DU GERANIUM Rosat 1~86 - Amorce dl inventaire des ennemis du géranium à la Réunion

, Repporteur : C. FABlID3UE 1 J -

OBJrEcTrFS Dans le cadre de l'Association pour le Plan de relance du géranium t rÂaliser un inventaire dé:!! m!Ùadi es crypto8aJ:li ques et de's insectes

attaquant le géranium. 1

11fm10D~ · Tournées régulières en cultures (Hauts de l'Ouest et Sud de l'Ue) en collaboration avec le S.U.A.D.

0 Prélèvement cl! échantillons ( 1) et consti tution d'un réseau de parcelle réparties SUT l'ensemble des zones productrices.

· Au cours du prélèvement description précise des symptômes observ~B.

· Analyses des échantillons prélevés au laboratoire du S.P.V •. ~ isolemen 2) et identification des ch~ignon5, bactéries ou insectes présents en liaison avec C.I.R.A.D. REUNION et collaboration avec laboratoire S.P. NANCY de pathologie des ligneux et S.P. -f. de POITIERS d'entomologie.

,--

PRESEN'TATION DU RESEAU DE PARCELLES -

1

d'Agriculteurs;Nbre de parcelles 'Nbre dl échantillon ( REGION !Nbre visiHes

1 examinés ( 1 ! , )

(Bois de Nèfles ! 2 ! 8 ! 19

) (Guillaume ! ! ! )

('ran - Rouge ! 5

! 5 '" 11 )

- (Saline les Hauts , ! ! ) (Trois-Bassins ! 3 ! 5 ! 8 ) "

(ChalouEe St-Leu 1 5 ! b , 21 , (Le Plate - Tévela.ve! 3 ! 3 ! 3 ) (Trunpon St-Joseph 1 5

1

5 ! 16 )

( la Crête ! ! ! ) . -

( TOTAL 1 27 1 32 ! 80 ) \

RESULTATS OBTENUS SUITE AUX ISOLEMENTS

( !Localisationjdétermination !Collet 1 Racine !Tijge!Rameau!Feuinesl TOTAl D (

BACTERIE !Nombre i501em~nts 1 55 ! 10 ! 2 ! 22 ! 9 ! 99 D ( !netrissement Bacthien ! 1 ! ! ! ! ~ ( '(pI'!iE!udowonas 8019.11a. ) , 10

! 1 ! ~ r 10 ~

( ! Pourridiés ! 9 1 ! 1 1 1 9 ( ! Phythiacées , 2 j 2 1 ! ! 1 4 (

CHAMPIGNONS ! Fusari ums (F.o. F.m.) 1 12 1 ~ ! 1 .2 ! 1 21 ( l, C;ylindrocarpon sp ! 6 ! 2 ! 1 ! 1 8 ( ISclhotinia sp 1 ! 2 ! 1 ! ! 2 ( ! Phomo'Psis sP ! 1 ! ! ! .2 ! ! 8 ( !Anthracnose:Gloeosp. Va..nillae! ! !

1 !

6 !

2 !

9 ( 1 ! var. -pelarp:onïi ! ! ! 1 ! ! 1

Ri:MA.'R~U'ES ~ . Botrytis, ph 01119. , Botno;iiplodia. rnUCOl"'Me. pe~talô~~ia 6p ont 'tè l.W ~., , à l'état de trace nu niveau de~ rAmt&ux ou des feuille5. . Au l'llVM.U des feuilles seules les attaques dc CM'!henillel"t. aleur-odes ou crutopuB demeurent unD Bêrieu~e menece~

1

1986 sont C0NCLUSIQNS : Les premiers résultats obtenus en relatifs à des tourn~eB 1

effectuées durant la période chaude Janvier à Mai. Durant l'année 87. il serait intéressant de poursui vre ces études afin de compl~ter l'inventaire des ennemis du géranium rosat et pr~ciser ~a r~partition et l'importance d différents agents.

(1) :un ~chnnti Hon =: un plant de e;~rruJ.i um. (2) un isolement '" ensemble d'implants prélevé~ dan~ un secteur de l"chantillon ~t

correspondant à un symptôme de dép~ri6sernent (ex collet néeros~ • chancre sur rameeu . . . ) .

, . .. '

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HIlUSTE.'RE L'AGR!CULT1J1TF.: LliBORATOTRE DE DIAGNO:';TIC

10.69. ET AJ_~....."u

DU GERANIUU

Nom -----, . .

e : so!i1J"let D

e fi proxiGi t~ ?

'" toca1iGat~ .. o!1 sur le "&éranium

Feuilles (1) taches en secteur .'l.:aches h!"llnéS avec pr~6ence de mo~sures

ri taches hruni"f'.

en ~ t"e-noe\\ds eommença."1t il l'apeY.

r.fcroses brunes ri n~cro5es derni.que /7

destissus susper:H D

cassl"nt à l'arrachage du

Alti

à foncé ~ ~paissis /7

n~5efJ hrunes h~s ou no:rs à

/7 noires

et

brQ~es racines !'..adn~E r:~';ro5es émission

i.; att.ache llyec

rac~.nes D ~oirest se déchaussent ~ p~senee l!Iorsures D(2)

% /7 5 - >20 % 01,ordures

clans la ::oyer D plants

~NnITION.g CUL'r'URALt:S : 1 --------

- age de la pla"1tation Précédent cul - p~.antat;i.œ; en D nat.ure èl.e la ctùture

i~tercalaire pr~sente-t-il les ~l!Ipt8mes? oui ~lnon

- fumure : fumier &éra."11um 'ooeuf de r~er il ertC'air; oui non D oui lequel?

trait.ement : Exu:)érone plantation~r> trai terile:lts f:one;ieides /1 tra~t~e~ts --~

- no~hre coupas: TIendement coupe)

présents. e : ver ~lanc. autre ver •••

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ANNEXE VI _S""' ____ :::::=

mMPOSITION

M à 2

Malt

. la composition est 'la M à 2 On ajoute,

lieu, de l'àcide à ~ % 110 ml/l? afin·d' un

15 g/l.

Malt 10

Agar :

ppm.

50 ppm.

Polymyxine : 25 ppm •

• Thlabendazole : 23) ppm.

- V 8 -

calcium

200 g/l.

3

. \. ."

du mi

v ...... ~>.,,,u de 4.

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TEST

qu'une souche de pythiacée que l'on a bien un ra et non un

-·eau

- solution de KN03 à

Pythiacée à - boite pétri contenant 9u mi.li~u culture. V 8.

Cultiver le champignon sur me. boite pétri du

V 8 pendant 8 jours à l' 1 à 29 0 C (pour que le mycelium envahisse t ~ boîte) .

Découper le milieu ainsi colonisé en bandellettes de 1 cm environ,

dans 2 boîtes pétri

Recouvrir ces cultures de KN03 à 1 :'1.

Jour - 5 jours.

5ème jour vider KN03 et le par de l t eau d _

à l'étuve à 29 cependant 4 he puis les mettre au réfrigérateur à 4 0 C pendant 1 heure.

cul tures au J!X:)ins 1/4 dt heure à température ambiante a t l' à loupe

La culture dans la solution de KN03 favorise l'élaboration de sporanges P f champignon; subi (29 0 c)

(11·)) fait éclater ces

Les ZOOSIJOr'es sont masse protoplasmique. A l' du test, si le champignon n n'observera que du ~e.I...L. .... W-1 et des ovules. contre, les zoospores de PhytOPhthora =",'"'''''' .... '''.''' avant on pourra observer du roycelium, ovules aussi des zoospores Champignon un phytophthora.

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MATERIEL

+ 3

+

METHODE

RESULTATS

C.

T. TAYE

ANNEXE VIII ...

le pouvoir pathogène d'un phomopsis 1er boutures de de 2 avec trois ce c m-

de ( - 1 souche sur rameau de spores (

Beta (87 G 92). ( ( - 1 souche au collet uniquement s (

\.spores présentes (87 :; 101). ( ( - 1 sur rameau aubergine et (

(A 211). (

boutures de géranium en pot de

de pétri sur malt-agar pendant

à l'étuve à 29 0 C.

- Alternance pour obtenir fructifications du

nides + 3 semaines pour souche A 2

yc·

14 à 6 s i-

nes pour G 101

.......... ,~u.,,-I.~'U d'un implant dl 0,2 cm2 la tige collet ou au bouture.

d'une

"' ..... ~)l= légères au - Maintien de

un

sans blessure, ci

, avec plaie {taille au '::"':~=lJvUJ>

par un avec du coton hydrophyle hum:id . é

aluminium. - Choix de boutures pour ....... u~'"f~.- rrodalité.

garder pendant 2lj heures.

apparition d'une nécrose et (ou) évolution de

T + 8, T + 15, T + 21.

- Recherche des dans les

eS1POllsaLO.Le du laboratoire diagnostic du S.P.V. dl à finalité professionnelle

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ANNEXE IX

PRODUCTION INOCULUM POURRIDIES

(Arrnillariella sp. et Rosellinia sp)

Objectifs : Afin de vérifier le pouvoir pathogène de ·différentes souches de Pourrid

(aussi bien Armillaria sp. que Rosellinia sp.) sur des plants de gérani RoSat âgés de 6 rrnis.

Matériel : - Cultures pures de Armillaria Spa ou de Rosellinia sp.

- 10 à 15 ,baguettes de bois (Lm ligneux à choisir) de 7 mm de diamètre s

50 mm de long.

- 250 cm 3 de milieu"torrate liquide" (c. a. d. sans gelose).

( - Jus de tomate 5(X) gll.).

( - Malt 10 g/l.).

INOCULUM : - Placer 1~~ l)aguettes da:".s le bocal et -recouvrir d'eau distillée. Refe

le bocal (avec un joint en coton cardé).

- Autoclaver (20 mn à 110 0 C).

- Vider l'eau.

- Verser sur les baguettes les 250 cm 3 de milieu tomate liquide.

- Autoclaver (toujours avec joint en coton cardé).

- Ensemencer avec des fragments de cultures pure.

- Laisser incuber 2 à 4 m:üs à l' obscuri té -et à 23 0 c.

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IND:E:X.

BIBI .IClGR.APH:IQUE

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2 types de sols.

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u.u~.uw. à la

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