L’ AÉAUM pour les néophytes

L'AÉAUM, les généralités 1

L’Assemblée Générale (AG) 2

Le Conseil Exécutif 7

Les comités et la vie étudiante 9

Petite histoire du mouvement étudiant francophone 11

Conclusion 12

IntroductionSalut toi! Oui, oui toi! Éudiant-e au Département d’anthropologie. Comme tu le sais probablement, en étudiant dans ce programme, tu es automatiquement membre de l'AÉAUM, c'est-à-dire l'Association Étudiante d'Anthropologie de l'Université de Montréal. Que tu le veuille ou non, il y a une loi qui t'oblige à être membre d'une association étudiante dès que tu entreprends des études postsecondaires (article 218 de la partie trois de la Loi sur les compagnies (L.R.Q C-38) ). Alors, tant qu'à être membre, autant s'impliquer. Le rôle des associations étudiantes (assos) est de défendre les intérêts de ses membres à l’intérieur et à l’extérieur de l’Université, de participer à la vie étudiante, de t’accompagner dans ton parcours académique, etc. En bref, les assos nous permettent de nous organiser en tant que groupe, autant d’un point de vue académique que social et politique.Afin de t'aider à comprendre et connaître ton association, voici un petit guide préparé par les membres du Conseil Exécutif de ton association. Ceci est la version longue. Une version courte existe et devrait être distribuée à chaque début de session. Pour plus d’information, tu peux te référer au Worpress de l'AÉAUM (https://aeaum.files.wordpress.com), à sa charte, disponible sur le site internet (https://aeaum.files.wordpress.com/2011/10/charte-7-avril-2015.pdf) ou tu peux toujours te rendre au local de l'association étudiante (C-3030, pavillon Lionel-Grouxl) où une permanence devrait être assurée par les membres du Conseil Exécutif (CE) entre 11h30 et 13h tous les jours de semaine.

L'AÉAUM, les généralités « L’A.É.A.U.M. est indépendante de toute organisation et est régie uniquement par sa

Charte. Toute décision prise par une instance autre que celles définies par l'article 9n'a aucune incidence sur les orientations, les pouvoirs ou les buts de l'Association. »

-La charte, chapitre 2, article 6.2.

Comme nous l'avons dit plus haut, toute personne étudiant au premier cycle en anthropologie est membre de l'AÉAUM. En payant vos frais de scolarité au début de chaque session, vous payez aussi votre cotisation à l'association (asso), qui est de 12$ par étudiant-e par session.L'AÉAUM est régie par certaines positions politiques fondamentales, inscrites dans sa Charte. Tout d'abord, l'AÉAUM est féministe. Depuis quelques années au moins, la majorité des étudiant-e-s au premier cycle en anthropologie sont des femmes. Pour vous donner une idée, durant l'année scolaire 2016-2017, 80% des personnes étudiant en anthropologie se considéraient comme femmes. Il est donc d'autant plus pertinent que le féminisme tienne une place aussi importante au sein de l'AÉAUM. C'est pour cette raison que nous utilisons l'alternance homme-femme dans nos instances, que nous féminisons tous nos documents écrits, que nous favorisons la féminisation à l'oral et que nous intégrons un point Femmes à

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toutes les Assemblées Générales (AG). C'est aussi ce qui explique le statut particulier que tient le Comité Femmes (nous y reviendrons).Ensuite, L'AÉAUM est indépendante de tout parti politique. De plus, elle pratique et valorise dans une perspective globale la démocratie directe et favorise un syndicalisme de combat dans ses moyens d'actions et d'organisations. La démocratie directe se distingue de la « démocratie représentative », comme celle que l'on retrouve à l'Assemblée Nationale, par exemple, par le fait que le pouvoir est directement entre les mains des membres de l'association, qui l’exercent au cours des différentes assemblées. Les membres du Conseil Exécutif diffèrent des politicien-ne-s contemporain-e-s du fait qu'ils et elles sont en tout temps redevables aux membres de l'asso et peuvent ultimement être démis-es de leur poste durant une AG.Ces positions, décrites plus haut, sont fondamentales à l'association et aucun mandat allant à leur encontre ne peut être pris en AG à moins de modifier la Charte.L'AÉAUM à bien sur d'autres positions politiques, mais celles-ci ont été adoptées sous forme de mandats au cours de différentes AG. Vous pouvez retrouver quelques mandats importants sur le site de l'AÉAUM, sous l'onglet cahier de positions et de décisions. Cet onglet devrait être mis à jour bientôt. Pour la liste complète des mandats connus, vous pouvez vous référer aux membres du Conseil exécutifs.

Les instances et les comités: On appelle instance les éléments de l’association (asso) qui ont un pouvoir décisionnel. Les comités sont des structures parallèles qui visent à regrouper des gens autour d’objectifs spécifiques. L’AÉAUM est composée de 2 instances et de 3 comités. Les 2 instances sont l’Assemblée générale (AG) et le Comité Éxecutif (CE). Les 3 comités sont le Comité Femmes, ayant un statut particulier au sein de l’asso, le Comité de mobilisation (mob) et le comité environnemental (Anthroposaine). Nous parlerons plus loin de ces comités plus en détail.

L’Assemblée Générale (AG)L’AG est l’instance suprême de toute association étudiante. L’AG est souveraine, c’est elle qui prend les décisions et les mandats qui orientent l’asso. Au sein de l’asso, rien n’est au-dessus de l’AG, sauf une autre AG où l’on reviendrait sur des positions prises à une Assemblée précédente (ce qui nécessite un vote au 2/3). Le principe fondamental à la base de l’AG est la démocratie directe ; le système qui régit son déroulement est le Code Morin; celles et ceux qui la composent sont les membres de l’AÉAUM présent-e-s au moment de sa tenue. On parle de l’Assemblée générale en tant qu’instance, mais, dans les faits, il y a plusieurs types d’AG (nous y reviendrons).

Les procédures d’AGLe principe de démocratie directe a pour avantage de permettre, en principe, à quiconque qui désire faire part de son opinion ou de ses propositions de pouvoir le faire, du moment que cette personne soit prête à se lever et à parler au micro devant l’assemblée. Par contre, cela entraîne parfois une certaine lourdeur procédurale. C’est pourquoi certaines AG peuvent paraître pénibles à certain-e-s. On doit parfois assister à

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plusieurs AG avant d’être réellement capable de suivre ce qui se passe et, même quand on est habitué-e, il arrive qu’on se perde dans les procédures, ce qui est parfois appelée la ’’procédurites’’.Afin d’éviter incompréhension et frustration, voici un résumé des procédures qu’on retrouve en AG. Pour les procédures complètes, veuillez vous référer au Code Morin (disponible à la bibliothèque, au local de l’association pour consultation et sur internet) et à la Charte de l’AÉAUM (chapitre 3) .

Le Quorum: Tout d’abord, afin de tenir une assemblée, il faut un minimum de membresprésent-e-s. Le pourcentage nécessaire varie selon le type d’AG, mais, dans le cas des AGordinaires (AGO), c’est 10% des membres.

Le Praesidium: La personne occupant le poste du praesidium doit s'assurer du bonfonctionnement de l’assemblée et du respect des procédures. Le praesidium se doit d'êtreimpartial face aux participant-e-s et est au service de l’assemblée. Si les membres de l'Assemblée considèrent que ce n’est pas le cas, nous sommes en droit de faire un appel à la décision du praesidium. Dans un tel cas, l’assemblée doit voter à majorité simple sur l’appel et, s’il est voté à majorité, le praesidium doit rectifier sa position ou être remplacé.Le praesidium est aussi responsable du décorum de l’Assemblée, c’est à dire de son bondéroulement. Par exemple, si beaucoup de gens parlent dans la salle sans que ce soit leur tour deparole, vous allez entendre le praesidium crier « DÉCORUM!», ce qui veut dire qu’il faut setaire. La personne occupant ce poste n’est généralement pas membre de l’AÉAUM etl’alternance entre le genre, d’une assemblée à l’autre, de la personne occupant la présidence estfavorisée.

Le/La secrétaire doit s'occuper de la rédaction du procès verbal (PV) de l’assemblée etassister le praesidium, si besoin est. Cette personne est aussi élue au début de l’AG.

Le/La/Les gardien-ne-s du senti: Les personnes occupant ce poste donnent généralement leurnuméro de téléphone au début de l’AG. Ainsi, si vous avez un malaise ou un commentaire quevous ne voulez ou ne pouvez pas faire au micro, vous pouvez le lui texter anonymement et le/lagardien-ne du senti s’occupera d’en glisser un mot à l’assemblée. Par exemple, si descommentaires oppressants d’une quelconque façon ou un procès d’intention a été prononcé au micro sans que le praesidium ne réagisse, c’est une bonne raison pour texter le/la gardienne du senti.

Les tours de paroles et alternances hommes/femmes: Avant de passer au vote sur une proposition, il y a toujours un temps dédié à la prise de parole afin de permettre un dialogue sur ladite proposition. Toutes personnes membres de l’asso a le droit de prendre un tour de paroles durant cette période. Pour ce faire, il suffit de lever sa main et le praesidium ou la personne au secrétariat prendra en note votre tour de parole. La première personne à avoir lever la main sera la première à parler et ainsi de suite. Il a été empiriquement observé que, généralement, les hommes ont tendances à plus souvent prendre la paroles que les autres. Afin de compenser cette tendance, une alternance homme-femme/toutes personne ne se considérant pas comme homme dans les tours de paroles est privilégiée. Ensuite, une personne ayant déjà pris un tour de parole concernant la question débattue se verra mise dans la «file» du deuxième tour afin de permettre à celles et ceux qui ne se sont pas encore prononcé-e-s de participer au débat.

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En bref, voici l’ordre de prise de parole : 1er tour homme → 1er tour femme (ou vice-versa) → etc.. jusqu’à la fin de la file du 1er tour → 2e tour femme → 2e tour homme (ou vice-versa) → etc...

Point d’information: Si jamais vous êtes perdu, ce n’est pas grave. Ça arrive à tout le monde.Vous avez 2 choix: demander en chuchotant à votre voisin-ne ce qui se passe ou demander lepoint d’information. Pour ce faire, rien de plus simple: Vous pouvez lever la main et demander le point d’info au praesidium à n’importe quel moment. Ne vous gênez pas, car, souvent, vous n’êtes pas seul-le à vous poser la même question.

La question préalable: Parfois, les débats s’éternisent et les mêmes points, formulés de façondifférente, reviennent sans cesse. C’est à ce moment qu’on peut demander la questionpréalable, ce qui signifie qu’on demande la fin des débats et le passage au vote sur la questiondébattue. La question préalable doit elle-même être votée. Elle ne peut être proposée qu’après unminimum de 5 interventions sur le même sujet et seulement si on considère que le sujet a étéépuisé. Si le praesidium considère que le débat n’est pas épuisé, il ou elle peut rejeter laquestion préalable. Si vous n’êtes pas d’accord avec sa décision, vous pouvez toujours faire appel à sa présidence.

L’ordre du jour: Ce sont les sujets qui seront abordés durant l’AG. L’ordre du jour est divisé enpoints et en sous-points, selon les sujets qui seront abordés durant l’AG. Les premiers points (lepoint 0) sont toujours dédiés aux procédures. On doit voter pour ouvrir l’assemblée et accepter le praesidium. Ensuite, on vote justement sur l’ordre du jour qui est proposé, préparépréalablement par le CE. À ce moment, on peut ajouter, enlever ou déplacer des points. Cepoint 0 passe généralement assez vite (5 minutes si tout va bien).

La plénière: La plénière est une période de temps destinée à discuter et débattre d’un sujetprécis. Elle doit être proposée et votée. La proposition doit inclure la durée de temps consacréeainsi que le sujet de la plénière.

Vote à majorité simple, au ⅔ et au ¼ : La plupart des votes que l’on doit prendre en AG sont àmajorité simple (50% +1). Dans certaines circonstances spécifiques, par exemple si l’assembléedécide de revenir sur des décisions prises durant une autre AG ou plus tôt durant la même AG,un vote au ⅔ est nécessaire. Il n’y qu’une seule occasion où il peut y avoir un vote «au »¼ selon notre Charte, et c’est pour voter un huis clos (se référer à la charte, chapitre 3, article 10.1). Dans l’éventualité où il y ait plus d’abstentions que de votes pour ou contre, la proposition est mise en dépôt, ce qui implique qu’elle sera traitée à une AG ultérieure.Les propositions, amendements et sous-amendements: N’importe quel membre del’assemblée a le droit de faire une proposition, qui peut être amendée à son tour. Cependant,l’amendement ne doit pas changer la nature de la proposition. Les sous-amendements sont àl’amendement exactement ce que cette dernière est à la proposition principale. Pour être discutésen assemblée, propositions, amendements et sous-amendements doivent être appuyés par aumoins une personne, qui s’écrit alors «J’APPUIE!!!!». Souvent, c’est dans les amendements etles sous-amendements qu’on se perd, car il faut voter le/les sous-amendements en premier,ensuite le/les amendements et finalement la proposition, ce qui a pour conséquences qu’on a

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l’impression de voter plusieurs fois sur la même chose, provoquant dans l’assemblée panique etexclamations du genre : « Hein quoi? On a pas déjà voté ça?», «Attend! On vote sur quoi là?» et«Point d’info!?!?».Voici un exemple fictif et totalement irréaliste afin de mieux expliquer les procédures deproposition et d’amendement. Heureusement, ce n’est pas toujours aussi compliqué.

Gérard propose: Que l’AEAUM supporte dans sa lutte le Front de libération des licornes roses (FLLR).Bertrand appuie

Ginette propose d’amender la proposition afin de remplacer le FLLR par l’ALNEB (Armée de libération nationale des éléphants bleus).Le praesidium rejette l’amendement car cela dénature la proposition

Camille propose d’amender pour rajouter à la fin de la proposition: et tous les autres mouvements de libération des licornes, peu importe la couleur.Gérard appuie

Robert propose de sous-amender pour ajouter: sauf les licornes jaunes, parce qu’elles sont foncièrement méchantesJosée appuie

*Quelques personnes viennent discuter au micro, certaines personnes défendent le sous-amendement, mais la plupart appellent à le battre car ce n’est pas la couleur qui détermine les qualités d’une licorne.*Lise pose la question préalable, adoptée à l’unanimité (AU)

Vote sur le sous-amendement; battue à majoritéVote sur l’amendement, adopté à majoritéRetour sur la proposition principale amendée qui est maintenant: Que l’AEAUM supporte dans sa lutte le Front de libération des licornes roses (FLLR) et tous les autres mouvements de libération des licornes, peu importe la couleur.

Kevin propose une plénière de 15 minutes sur la pertinence de soutenir les licornes dans leurs luttes.Jessica appuie. Vote sur la plénière, adopté à majorité.

Fin de la plénière, on passe au vote sur la proposition amendée qui est AU (adoptée à l’unanimité), maintenant que tout le monde a été convaincu durant la plénière.

Les types d’assemblées généralesComme précisé plus haut, il y a différents types d'AG. Toutes les assemblées sont régies par lesmêmes procédures, c'est-à-dire le code Morin. Ce qui distingue ces différents types d'AG, c'est les sujets qui peuvent y être traités. Sauf dans le cas d'une assemblée générale spéciale (AGS), toutes les AG sont organisées par le CE. La date, le lieu et l'ordre du jour de n'importe quelle AG doivent être annoncé-e-s au moins 5 jours ouvrables avant la date de sa tenue, 3 jours dans le cas d'une AGS. Le quorum nécessaire pour tenir une AG est de 10%, sauf s'il s'agit de modifier la charte ou de voter une levée de cours ou une grève. Dans ce cas il faudra un quorum de 20%. Après 2 tentatives infructueuses

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d'atteindre ce quorum, on peut convoquer une AGS où «les membres présents et présentes formeront le quorum» (La Charte; articles 14 à 17) .

L'assemblée générale annuelle : Cette AG est la première assemblée de l'année scolaire. C'estdurant cette assemblée qu'est entériné le budget de l'année scolaire précédente et que seront votées les prévisions budgétaires pour l'année suivante. Ces prévisions budgétaires sont préparées par le CE mais peuvent être soumises à des amendements par l'assemblée. Au final, si c'est le CE qui signe les chèques et retirent l'argent quand nécessaire, ce sont les membres qui choisissent comment l'argent sera dépensé. Les ressources de l’asso appartiennent à tous-tes ses membres. (Article 16)

L'assemblée générale élective (AGÉ) : Cette AG est la deuxième de l'année scolaire. C'estdurant cette assemblée que sont élu-e-s les membres du CE. Rien n'empêche les membres d'élireune même personne à un poste sur le CE pour plusieurs années consécutives. L'expérience estun atout, certes, non négligeable afin de remplir ses fonctions et devoirs, mais, pour des raisonsdémocratiques, un roulement des membres du CE est favorisé. C'est à vous, les membres, detrouver un équilibre entre les avantages de l'expérience et ceux du renouveau. (Article 17)

L'assemblée générale ordinaire (AGO): C'est durant cette AG que les membres ont la plusgrande liberté d'action. C'est à ce moment qu’on propose et qu’on vote sur les mandats, lespositionnements, les actions et la direction que prendra notre association étudiante. En bref, c'estlà qu'on parle ''des vraies affaires''. Ce type d'assemblée doit être tenu au moins 1 fois par session,mais une asso en santé devrait en tenir plusieurs par session. (Article 14)

L'assemblée générale spéciale (AGS) : L'AGS est comme l'AGO, si ce n'est qu'elle peut êtreconvoquée à l'aide d'une pétition d'au moins 20 membres en plus de pouvoir l'être par le CE.Deuxième spécificité, on ne peut parler que de l'ordre du jour annoncé. En d'autres mots, on nepeut pas ajouter de point à l'ordre du jour comme on peut le faire normalement au début d'uneassemblée. Finalement, comme on l'a dit plus haut, elle peut être annoncée seulement 3 joursouvrables à l'avance au lieu de 5. Ce type d'AG est pratique quand on ne veut parler que d'unseul sujet particulièrement important ou urgent. (Article 15)

Le Conseil Exécutif (CE)

«Le C.E. est responsable devant l'A.G. et ses décisions sont révocables en tout temps par celle-ci. Les membres du C.E. sont individuellement responsables devant ledit C.E. de l'accomplissement de leurs

tâches. » - La charte, chapitre 4, article 18.

Le CE est composé de 10 personnes, 1 personne par postes. Il doit veiller au bon fonctionnement de l'association et à l'exécution et à la défense des mandats et positionnements de l’AÉAUM. C'est le CE qui représente l'asso face aux autres associations, à l'administration universitaire, au corps

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professoral et aux autres structures extérieures en général. Il doit coordonner les activités régulières (AG, Party, Activités d’accueil, vie étudiante, etc...) et gérer les finances en dehors de l'AG annuelle.

Les postesVoici la description de chacun des postes du Comité Exécutif tel que présenté dans la charte. Si vous décidez de briguer un de ses postes, gardez en tête qu'il est très peu probable que vous vous en teniez uniquement à ce qui est écrit. Ce qui suit sont les responsabilités qui viennent avec le poste, pas les limites. À l'inverse, si un-e membre du CE est dépassé-e par ses responsabilités, rien ne l'empêche de demander de l'aide aux autres membres du CE, de faire élire en AG un-e ou plusieurs délégué-e-s à son poste ou même de mettre en place un comité dédié à la réalisation d'une ou plusieurs tâches précises. Finalement, tout le monde devrait pouvoir participer à l'accomplissement des tâches qui incombent à une association.

1. Secrétaire exécutif ou exécutive- Rédige et diffuse les procès-verbaux des réunions du C.E.- Est responsable des documents écrits de l'AÉAUM et de leur classement.- Est signataire des chèques de l'AÉAUM- Est responsable des archives de l'AÉAUM- Convoque les réunions du conseil exécutif

2. Secrétaire aux finances- S'occupe de tenir les livres comptables de l'AÉAUM- Est signataire des chèques de l'AÉAUM- Élabore les prévisions budgétaires et les états financiers.- Récupère le courrier à l'intention de l'AÉAUM

3. Secrétaire aux communications- Est responsable de la rédaction et diffusion du bulletin de communication d'intérêt général émanant du C.E.: L'Anthropomorphème.- Est responsable de la publication et de la distribution de tous les documents pertinents au respect des droits des étudiants et des étudiantes.- Doit mettre en oeuvre tous les moyens qui sont à sa disposition pour publiciser les buts, activités et services de l'AÉAUM- Est responsable de la diffusion électronique de l'information ainsi que des procès verbaux de l'Association (C.E., A.G. et tout autre comité) via le site Internet de l'AÉAUM

4. Secrétaire aux affaires externes- Représente l'AÉAUM auprès des organismes extérieurs à l'Université.

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- Doit établir des contacts avec les associations ou organismes susceptibles d'aider l'AÉAUM à accomplir ses buts et objectifs, en particulier les regroupements nationaux du mouvement étudiant.

5. Secrétaire aux affaires internes- Représente l'AÉAUM auprès des organismes extérieurs au Département d'Anthropologie, mais associés à l'Université de Montréal (par exemple: FAÉCUM, TACAUM, CISM, syndicats locaux, administration, etc.).- Représente l'AÉAUM auprès des autres associations étudiantes de l'UdeM.- Assiste aux conseils centraux de la FAÉCUM.

6. Secrétaires aux affaires pédagogiques et académiques- Est responsable de faire le lien entre les membres de l'AÉAUM et les membres du Département d'Anthropologie (professeur-e-s, administratrices et administrateurs et personnel de soutien).- Est responsable de toutes les questions touchant les secteurs pédagogiques et académiques.- Traite les griefs des étudiantes et étudiants qui se sentent lésé-e-s dans leurs droits, soit par les professeurs ou par la structure administrative de l'Université de Montréal.- Est responsable de l’application des droits de vote de l’A.D.

7. Secrétaire aux affaires socioculturelles- Organise et supervise le déroulement de toutes les activités socioculturelles organisées par le C.E. de l'A.É.A.U.M.- Établit avec la ou le secrétaire aux finances une prévision des dépenses nécessaires à la réalisation des diverses activités socioculturelles.- Voit à informer la population étudiante du Département d'Anthropologie des activités socioculturelles conjointement avec la ou le secrétaire aux communications.- Est responsable de l'organisation d'une activité visant particulièrement la nouvelle cohorte en collaboration avec le ou la représentant-e des premières années chaque nouvelle session.-Est signataire des chèques de l'AÉAUM

8. Représentant ou représentante des premières années- Fait le lien entre les étudiantes et étudiants de première année et le C.E.- Informe les étudiantes et étudiants de première année des activités et des projets de l'AÉAUM.- Amène au C.E. les récriminations, demandes et commentaires des étudiantes et étudiants de première année.- Ille ne peut être élu-e que par les étudiantes et étudiants de première année et doit être inscrit-e en première année lors de la tenue de l'A.G.É.- Est responsable de la rédaction (et/ou mise à jour ) du « Guide de survie » et de la publication de celui-ci au début de la session d'automne de chaque année

9. Secrétaire aux projets étudiants- Est responsable de faire le pont entre les étudiantes et étudiants et le C.E. en ce qui concerne les projets étudiants.

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- Reçoit et évalue les projets étudiants pour les présenter au C.E. selon une grille établie par celui-ci.- Veille au bon déroulement des projets et au financement de ceux-ci.

10. Représentant-e des étudiants étrangers et des étudiantes étrangères- Fait le lien entre les étudiants étrangers et les étudiantes étrangères et le C.E.- Informe les étudiants étrangers et les étudiantes étrangères des activités et des projets de l'AÉAUM.- Amène au C.E. les récriminations, demandes et commentaires des étudiants étrangers et des étudiantes étrangères.- Ille ne peut être élu-e que par les étudiants étrangers et les étudiantes étrangères.

Les comités et la vie étudiante

Le Comité FemmeLe Comité Femme est ouvert à toutes les femmes (ou personnes se désignant comme telles). Il est indépendant de l’Association Étudiante et non-mixte afin de favoriser des discussions et des activités dans un environnement sécuritaire, libre d’oppressions, selon des pratiques féministes intersectionnelles. Selon un mandat pris en AG, « les décisions prises en comité femmes peuvent faire office de mandats pour les délégué.es de l’AÉAUM lors des instances internes et externes dans la mesure où celles-ci ne contredisent pas les mandats adoptés en assemblée générale.» (voir la liste des mandats).

Qu’est-ce que l'intersectionnalité? C’est une démarche réflexive politique et philosophique concernant l’étude des situations oppressives variées que vivent des personnes marginalisées simultanément. Les discriminations et dominations issues du sexisme et cisexisme, racisme, classisme et capacitisme (pour ne nommer que ceux-ci) ne sont pas mutuellement exclusives et une personne peut vivre et subir plusieurs oppressions à la fois. L’intersectionnalité implique donc la compréhension des divers systèmes et expériences vécues aux intersections.

Le comité MobilisationLe Comité Mobilisation est une cellule de l'association étudiante concernant la rédaction, la fabrication et la diffusion de matériel d'information sur des causes touchant le mouvement étudiant. Pour l'instant, ce comité existe, mais n'est pas actif. Toutes et tous sont invité.es à venir former leur comité! Les différents enjeux qui peuvent induire des actions de mobilisation du Comité Mobilisation dépendent de l'assemblée générale: une fois le mandat obtenu, les membres.ses du comité décident en réunion comment iels veulent que s'organisent les différentes étapes de la mobilisation.

Le comité AnthroposaineAnthroposaine est le comité environnement d’anthropologie de l’UdeM. Comme son nom l’indique, les membres du comité tentent, à leur façon et à leur échelle, de rendre l’Anthropocène plus écoresponsable. Pour y arriver, les membres d’Anthroposaine misent sur les forces des étudiant-e-s du programme : l’ouverture à d’autres façons plus raisonnables de s’alimenter ou de concevoir le lien entre l’humanité et la nature, la remise en question des diverses institutions et d’un système global qui exige à une planète aux ressources finies une infinité de ressources pour une croissance du capital. Afin d’éviter de s’enfermer

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dans une vision « disciplinocentriste » ou trop occidentalocentriste, les activités d’Anthroposaine se veulent ouvertes à tou-te-s, inclusives et circulaires. Lors de sa première année d’existence, Anthroposaine misait surtout sur sa formule potluck-discussion Partage tes connaissances sur des thèmes variés.

La vie étudiante En plus de tout ce qui a été dit plus haut, l'AÉAUM s'occupe aussi d'une partie de la vie étudiante. Notamment, l'asso organise les activités d’accueil, les partys de début et de fin de session, la sortie annuelle à la cabane à sucre, etc. De plus, vous pouvez trouver quelques passes gratuites pour aller au Musée Pointe-à-Callière, que vous pouvez emprunter en échange du dépôt d’une carte d'identité au local de l’asso (C-3030). C’est seulement valable pour les membres de l'AÉAUM évidement.

Le café étudiantIl faut aussi souligner l'apport important du Café Anthropologie à la vie étudiante. Le Café se trouve juste devant le local de l'association (C-3029, pavillon Lionel-Groulx). Celui-ci est lié à l’asso, mais géré, comme une coopérative, par ses bénévoles. Il offre de la nourriture et des boissons à faible coût en plus de fournir un environnement d'étude et de discussion agréable et d'organiser régulièrement des 4 à 10, soit des soirée où il s’y vend des bières de microbrasserie (pour plus d'info, allez-y directement!).

Petite histoire du mouvement étudiant francophone au Québec :

S’impliquer dans son association étudiante induit naturellement de le faire également au sein du mouvement étudiant. Or, celui-ci n’a pas toujours eu la forme que nous lui connaissons et véhicule plusieurs idées héritées des idéologies libérales (nous ne parlons évidemment pas ici du Parti libéral, fédéral ou provincial, mais bien des idées libérales) et marxistes issues du siècle dernier. Nous avons divisé l’histoire du mouvement étudiant en quatre phases : celle du corporatisme chrétien (1930-1950), celle de l’antiduplessisme (1950-1965), celle des contributions marxistes-léninistes (1970-1990) et, finalement, la phase altermondialiste (1992-2013). Pour des raisons pragmatiques, nous ne parlerons que de l’expérience francophone en matière de syndicalisme étudiant. Le mouvement étudiant anglophone a eu un parcours relativement similaire, sans passer cependant par la phase du corporatisme chrétien.

1. Le corporatisme chrétien (1930-1950)Les premières associations étudiantes émergent dans les cercles corporatistes chrétiens des universités fréquentées par des étudiants et quelques étudiantes issu.es des classes bourgeoises et petites-bourgeoises. Ce corporatisme est inspiré, voir calqué, des modèles de représentations d’organisations en corps de métiers et contrôlées par le haut clergé. Michel Chartrand et Madeleine Parent (féministe de première vague), deux figures éminentes du syndicalisme québécois, sont issu.e.s de ces organisations. À cette

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époque, le mouvement étudiant est centré sur lui-même, extrêmement paternaliste, et le tout ressemble davantage à des « gentlemen’s clubs » qu’au mouvement étudiant que nous connaissons aujourd’hui.

2. L’antiduplessisme (1948-1965)Dans le vent de la Révolution tranquille (1958-1963), et influencé par les mouvements nationalistes, le mouvement étudiant francophone commence à prendre une forme qui nous est déjà davantage familière : celui-ci se radicalise et aspire à devenir un acteur concret du changement social. C’est durant cette période que les intérêts des étudiants et étudiantes commencent à prendre forme et que leur défense s’organise : atteindre une autonomie politique (se défaire de l’autorité cléricale et gouvernementale, ce qui était à peu près la même chose sous le régime de Duplessis), mettre en place ses propres instances et lutter contre la marchandisation du savoir (voir le rapport Parent 1963-1964). Les années cinquante et soixante verront défiler une vague de grèves et d’occupations (notamment celles des Cégeps de 67, au lendemain de leur création), qui laisse augurer une tournure plus radicale et combative du mouvement étudiant. Ces qualités se précisent et s'articulent davantage et plus précisément durant les années 70 avec les apports marxistes.

3. Les apports Marxistes-Léninistes (1972-1986)Le mouvement étudiant d’aujourd’hui est directement issu des mouvements ML (Marxistes-Léninistes) des années 70. Les structures organisationnelles (instances, codes de procédure, etc.) et la combativité dans la lutte (les prises de position deviennent politiques, plus uniquement économiques). Sous ces influences, l’ANEEQ (Association Nationale des Étudiants et Étudiantes du Québec) est créée et devient la première association syndicale étudiante nationale. Celle-ci se positionne, toujours dans l’esprit internationaliste du moment, en appui au syndicat polonais Solidarnost (marxiste à l’origine) et contre la guerre impérialiste au Viêt Nam. Les premiers congrès femmes et ateliers non mixtes de l’ANEEQ sont organisés. Le MREQ (Mouvement révolutionnaire des Étudiants du Québec) mobilise les étudiants et étudiantes sur les campus des universités à la lutte des classes, aux perspectives révolutionnaires et au socialisme. Le mouvement étudiant atteint son autonomie politique à cette période et luttera pour la garder à l’aide de moyens désormais beaucoup plus radicaux et combatifs, la violence légitime de l’État (si ce n’est l’État bourgeois lui-même) est maintenant contestée.

4. La phase altermondialiste (1992-2013)Cette phase du mouvement étudiant, surtout en ce qui a trait aux dates et aux expériences, est souvent contestée et cause litige. La plupart d’entre nous ont vécu cette période. Elle est bien fraîche dans nos mémoires, ce qui rend l’écriture d’un récapitulatif assez délicate. Nos expériences sont toutes valides. Ceci étant dit, le mouvement étudiant prend une nouvelle direction, celle de la contre-culture (il se rapproche des milieux alternatifs et des personnes marginalisées), et se positionne clairement contre l’État. La brisure est définitive. Le Sommet des Amériques à Québec (2001) est, pour nous, un événement capital de cette brisure : le mouvement étudiant rejoint officiellement ce que nous appelons aujourd’hui la gauche où les groupes (soit des anarchistes, communistes-maoïstes, groupes communautaires, etc.) sont dans une lutte commune, sortie complètement du cadre étudiant. Suite au Sommet des Amériques, l’Association Syndicale pour une Solidarité étudiante (ASSÉ) prend forme en 2001. Trois grèves de grande envergure se sont succédées depuis ce sommet, la plus grande en 2012.

En conclusion, depuis les années 50, le mouvement étudiant a toujours eu à cœur la défense de ses intérêts, soit la lutte contre la marchandisation de l’éducation et l’autonomie politique. Depuis 2013, le mouvement s’inscrit dans une phase transitoire. Il est en recherche d’identité, d’innovation et s’emploie à faire table rase du passé. C’est à nous de décider ce que nous voulons en faire, de renier ou pas les techniques dont le mouvement est dépositaire. Bref, les étudiants et étudiantes sont désormais des acteurs concrets de changement social au sein de la société québécoise.

Que faire maintenant?

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ConclusionDonc voilà! Vous connaissez maintenant, dans les grandes lignes, tout ce qui concerne votre association. Alors, comme nous l'avons dit plus haut, tant qu'à être membres, pourquoi ne pas s'impliquer? D'autant plus que vous possédez maintenant les outils les plus importants à cette fin.Encore une fois, si vous avez d'autre question, vous pouvez vous référer au Worpress de l'AÉAUM (https://aeaum.files.wordpress.com), a sa charte, disponible sur le site internet, ou vous pouvez toujours vous rendre au local de l'association étudiante (C-3030, pavillon Lionel-Grouxl). Vous pouvez également nous envoyer un message au aeaum1@gmail.comBonne année scolaire!

Solidairement, Vot’ exec’

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