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Instruction civique et moraleà l’école primaire

BO 31 du 1er sept 2011 -Circulaire n° 2011-131 du 25-8-2011Repères de progression pour les programmes de2008 –janvier 2012

Equipe de circonscription de L’Aigle

Animation…….

Objectifs de la circulaire inscrite dans lesprogrammes

Enseignement à part entière comme leprévoient les programmes.

Enseignement régulier dans toutes lesclasses

circulaire n° 2011-131 du 25-8-2011

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L’instruction civique….. le citoyen en devenir…

L’instruction civique riche en principes,valeurs et symboles de notre République,développe les notions de démocratie, dejustice et de liberté.

Ce bagage du citoyen, il est nécessaire d’enconstruire les vertus

Ex : travailler le rapport à la règle.

Compétence 6 : Les compétences sociales et civiques.

L’éducation physique et sportive contribue à l’acquisition deconnaissances permettant aux élèves de bien vivre ensemblepar l’appropriation progressive des règles de la vie collective.

L’E.P.S. est ici sollicitée dans une représentation de l’éducationà la citoyenneté définie non pas comme une connaissance maiscomme la recherche d’un comportement. La citoyenneté estdécouverte dans l’action à travers la motricité.

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Compétence 7 : L’autonomie et l’initiative.

L’autonomie. Les capacités à développer stipulent l’auto évaluation, une bonne

maîtrise de son corps, ainsi que le savoir nager. Cette capacité représente l’objectif général des I. O. du développement

des ressources et des capacités nécessaires aux conduites motrices.

L’esprit d’initiative. L’élève doit se montrer capable de mettre en œuvre et de réaliser des

projets individuels ou collectifs dans des domaines artistiques et sportifs.Cela nécessite des capacités à prendre des décisions, à s’engager et àprendre des risques.

Objectif: le développement autotélique de l’élève (sedonner son propre but)

Proposition du traitement pédagogique du jeu sportifcollectif permettant de développer l’autonomie del’élève vis à vis de la règle.

Éducation à la citoyenneté par L’E.P.S.

Créer les règles d’un jeu sportif collectif.Dès le cycle 2 et jusqu’à la fin du cycle 3.

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Méard et Bertone, définissent les différents niveaux ou stadesconcernant le rapport des enfants avec la règle :

L'anomie: Pas de règle, l'enfant a tendance à l'indépendance ou resteemprisonné dans son imaginaire.

L'autonomie négative: L'enfant possède d'autres règles Il est assujettia un système de règles dont les valeurs sont différentes de cellesvéhiculées par l'école.

L'hétéronomie : La règle est une contrainte. L'enfant se soumet à larègle et reste très dépendant de l'adulte qui énonce et fait respecter lesrègles.

L'auto-régulation : La règle a un sens. L'enfant la relie à un principe,une loi, un contrat dont il reconnaît la nécessité.

L'autonomie : La règle devient momentanée. L'enfant sait qu'unprincipe, un code, ou une consigne ne vaut que par sa fonction. Il peutdonc être modifié dès lors qu'il ne remplit plus cette fonction.

Co et auto arbitrage.

Le co arbitrage est un dispositif qui consiste àfaire assumer aux élèves l’arbitrage d’un jeucollectif. L’élève est soit joueur, soit arbitre.

L’auto arbitrage est le fait d’assumersimultanément le double rôle de joueur etd’arbitre.

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Étape 2: le co-arbitrage

L’arbitrage est une tâche complexe:

L’idée est de partager cette tâche sur plusieurs arbitres.

Les différents compartiments de l’arbitrage:

• La marque: identifier la cible, interpréter la réussite, lacommuniquer.

• Les limites du terrain: Identifier l’espace de jeu, interpréterla position du joueur, la position du ballon par rapport à laligne, communiquer la décision

• Les contacts: connaître les conditions du contact, lesidentifier, les interpréter, communiquer la sanction.

• Les déplacements: identifier le porteur du ballon, ses modesde déplacement, identifier la faute, communiquer la sanction.

Étape 3: l’auto arbitrage.

Un joueur peut annoncer avoir causé ou subitune faute.

Seuls les joueurs concernés peuvent prendrepart à la décision, ils disposent de 30 secondespour se mettre d’accord et le jeu reprend àl’endroit où la faute a été commise.

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Analyse des « fautes »

Observations Causes Remédiations

Les fautes ne sont pas appelées

Cognitives : méconnaissance durèglement.

Articuler temps de pratique etexplications du règlement ; faireparticiper l’élève à la constitution durèglement.Faire précéder par du co arbitrage.Introduire progressivement les règlesauto arbitrées.

Perceptives : n’a pas conscience del’infraction

Affective : n’ose pas appeler la faute

Les fautes sont appelées mais le jeucontinue.

Perceptive. L’appel n’est pas entendu L’enseignant relaye l’appel.

Les joueurs relayent l’appel.

Il y a contestation sans solutionconsensuelle.

Sociale. Trop de joueurs y prennentpart.

A l’appel tous les joueurss’immobilisent.Les joueurs non impliqués tournent ledos aux 2 joueurs concernés.Limiter le temps de confrontation.L’enseignant ou un joueur référent estgarant du rituel sans y prendre part.Ne pas institutionnaliser le score.Faire élire l’équipe la plus fair-play.

Affective. L’affectif prend le pas surla raison et l’esprit du jeu.

Apprendre à arbitrer est un exercice de responsabilité.

L’élève apprend à:

Traiter l’information; l’élève identifie les transgressionsde la règle et argumente sa décision.

Gérer son affectif; l’élève ose intervenir et imposer seschoix.

Exercer une responsabilité; il permet le bon déroulement dujeu.

Mieux jouer, par l’observation, il affine ses stratégies, descomportements et des gestes efficaces.

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L’instruction morale….abordée comme problème…

Développer une sensibilité, un sens moral,une capacité à raisonner associée à unemaîtrise du langage oral.

Se confronter aux autorités, aux auteurs, auxprincipes établis à travers l’étude denombreuses maximes et de certains textes.

Attitudes et aptitudes à développer

Disponibilité à l’étonnement, à la curiosité.

L’élève sera conduit à ne pas accepter l’évidence« parce qu’elle est là », à interroger les situations,à ne pas confondre opinion et vérité…

On développera autant l’aptitude à envisager lepoint de vue d’autrui que la capacité à sedécentrer. L’enfant sera aidé à réfléchir, c’est-à-dire nommer les « choses », argumenter,défendre sa position, se questionner, douter,rechercher…

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1- Quels objectifs pour l'instruction morale àl'école ?

2- Quelle instruction morale dispenser àl'école ?

3- La maxime morale, support privilégié de ladémarche pédagogique circulaire n° 2011-131 du 25-8-2011

1- Quels objectifs pour l'instruction morale à l'école ?

Aider chaque élève à édifier et renforcer saconscience morale dans des situations concrètes eten référence aux valeurs communes

Asseoir les bases d'un exercice bien compris de laliberté individuelle au sein de la société.

Ne se réduit pas aux règles auxquelles il convientd’obéir

Distinction fondamentale entre le bien et le mal

circulaire n° 2011-131 du 25-8-2011

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Le point de vue de Philippe Meirieu

Construire du collectif à l’école dans l’intérêt commun

Apprendre à distinguer ce qui relève de son intérêt individuel

Penser par soi-même pour échapper à toute forme d’emprise sur lesesprits et de pression à la conformité

Protéger chacun de tous les dangers, y compris de soi-même

S’engager à respecter les règles qui ont été définies, à tenir lesparoles qui ont été formulées.

Apprendre en même temps savoirs et citoyenneté : tout véritablesavoir est occasion de liberté et que la liberté nourrit les savoirs.

« Entre le fort et le faible,c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit ».

2- Quelle instruction morale dispenser àl'école ?

Doter chaque élève d'usages sociaux de référence.

Rendre progressivement compréhensibles les grandsprincipes de l'action morale.

Des situations concrètes et variées qui peuvent être liées àdes maximes morales (autour du bien et du mal).

Principes de neutralité et de laïcité :argumentation rationnelle et une expression aussirespectueuse que possible de la conscience de chacun.

circulaire n° 2011-131 du 25-8-2011

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3- La maxime morale, support privilégié de ladémarche pédagogique…pour ouvrir ou clore le débat

Favoriser les échanges entre élèves. La réflexion permet :x d'en faire émerger le sens moralx de mettre en exergue une valeur ou une règle fondamentale

…expliciter, valider, invalider, les classer……accompagner l'élève vers une pensée argumentée et justifiée (cycle 3)…

Concluire, par une interprétation clarifiée et partagée, à une généralisation formalisée parune trace écrite.

La réinvestir dans la vie de la classe ou de l'école, à l'occasion d'une lecture oud'un récit historique, permettra de mieux installer les valeurs ou les règles dont elle estporteuse

Placer, dès le plus jeune âge, le respect d'autrui au sommet de ses valeurs

circulaire n° 2011-131 du 25-8-2011

Maximes ou adages

…..pour ouvrir ou pour clore le débat

1.Qui vole un oeuf, vole un boeuf.Peu importe la valeur de l'objet volé, un voleur est un voleur.

2. Faute avouée est à demi pardonnée.Le meilleur moyen de se faire pardonner est d'avouer sa faute. Unefaute cachée se double d'un mensonge alors qu'un aveu est untémoignage d'honnêteté.

3. Chose promise, chose due.Quand on a promis quelque chose, il faut tenir sa parole.

4. Il n'y a pas de fumée sans feu.Tout événement à une cause.

5.Jeu de main, jeu de vilain.Les chamailleries se terminent souvent par des coups.

6. L'habit ne fait pas le moine.Il ne faut pas juger les personnes d'après les apparences.

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Proverbe, adage, sentence ou maxime,

quelles sont les différences ?

Dictionnaire Larousse Nom féminin (latin maxima sententia, sentence la plus

grande) Formule qui résume un principe de morale, une règle de

conduite ou un jugement d'ordre général : Maximepopulaire.

Dictionnaire Petit Robert Proposition générale qui sert de règle. Au pluriel : recueil

de pensées.

Ce qui domine dans la signification de ce mot c’est la grandeur, la force

La maxime« Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fît » »

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Sentence« Le malheur est le grand maître de l’homme »

Dictionnaire Larousse Nom féminin (latin sententia) Littéraire. Courte phrase d'une portée générale, précepte de

morale, maxime : Un discours rempli de sentences. Décision d'un arbitre ou d'un tribunal arbitral. Tout jugement (d'une autorité) à caractère décisif : Le médecin

allait prononcer sa sentence.

Dictionnaire Petit Robert Opinions exprimées de manière dogmatique, jugement rendu par

un juge, parole qui renferme un grand sens, une pensée morale.

Ce qui domine dans la signification c’est l’idée d’opinion,de manière de voir.

Adage

Dictionnaire Larousse Nom masculin (latin adagium) Énonciation brève et frappante d'une

règle de conduite, empruntée au droitcoutumier ou écrit

Dictionnaire Petit Robert Proverbe, sentence populaire.

Caractère juridique- domaine dudroit (abordable à partir ducycle 3) :

Force n’est pas droitL’habit ne fait pas le moineLe doute profite à l’accuséNul n’a le droit de se faire soi-même justiceNul n’est sensé ignoré la loiQui ne dit mot consentQui peut le plus peut le moinsOn ne peut être juge et partiePersonne ne peut êtrecondamné pour ses idées

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Le proverbe

Le proverbe est une vérité morale. En latin "proverbium".

Il est une expression imagée philosophique pratique, unconseil ou bien une vérité, une parole mémorable ou undistique célèbre.

Le proverbe est maxime, adage, pensée, sagesse etsentence réunis en un conseil qui se veut vérité parexpériences vécues.

Cycle 2Organiser la progressivité des apprentissages

Repères de progression –janvier 2012

CP CE1attitudes 1ères vers plus d’implicationrecherchées

- appliquer

- connaître

- participer

-- établir des différences

--identifier

--retenir quelques règles…

Le rapport à la règle :

Notions de droits et devoirs, règles de vie collective (politesse, respect desautres, coopération), éducation à la santé et à la sécurité…

- élaborer

- s’approprier

-- comprendre

- respecter

-- être responsable

- choisir

- justifier ses choix

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Comprendre les grands principes de l’actionmorale (cycle 3)

Principales règles de politesse et les règles desécurité

Connaissances de risques liés à internet Être responsable de ses actes ou de son

comportement Notions de droits et de devoirs Les enjeux de la solidarité La diversité des cultures …..

Supports de la démarche….

Maximes Adages Fables : fables de La Fontaine, philo-fables Les

sortilèges d’un affranchi, La petite araignée Textes et album Mises en situation (jeux de rôles) Sujets de débat Situations concrètes de classe….

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Le débat : ses limites

La prise de parole peut être difficile.

La prise de parole peut être violente.

Certaines positions peuvent choquer.

Effet pervers : la «thérapie de groupe ».

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Quatre grands thèmes sont ainsiproposés

L’introduction aux notions de la morale Le respect de soi La vie sociale et le respect des personnes Le respect des biens

circulaire n° 2011-131 du 25-8-2011

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À partir de ces thèmes…des valeurs àétudier

Le courageLa justiceLa responsabilitéLa politesseLa toléranceLa solidarité

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Enseigner une valeur : le courage

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Le courage

Pourquoi étudier cette valeur ?

Quelles sont les représentations des enfants ?

Deux formes de courage avec un point commun :l’effort

Courage n’est pas entêtement mais persévérance.

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Grenoble- d’après Hervé CaudronOser à nouveau enseigner la morale à l’écoleHachette Education

Les objectifs

Connaître et comprendre les 2 formes de courage;

Comprendre que le courage est une lutte intérieure;

Apprendre à distinguer les peurs salutaires des peursparalysantes;

Comprendre que l’effort ne suffit pas toujours s’il n’estpas régulier.

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Grenoble- d’après Hervé CaudronOser à nouveau enseigner la morale à l’écoleHachette Education

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Attitudes à développer à l’école

Première forme de courage :Oser dire et faire…prendre des risques

« Affronter le danger…. »

Prendre la parole Défendre ses idées Assumer une responsabilité Affronter une situation nouvelle S’engager dans une compétition Relever un défi Avouer sa peur ou sa difficulté Reconnaître ses fautes Refuser de se laisser entraîner à faire mal… 35

Etude de la langue…..

Synonymes : bravoure, vaillance, héroïsme,hardiesse, cœur, intrépidité, témérité, sang-froid…

Antonymes : lâcheté, poltronnerie,pusillanimité, pleutrerie,frousse, peurcouardise…

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Attitudes à développer à l’école

Seconde forme de courage :Acquérir le goût de l’effort.Accepter de dire et de faire sur le long terme :

de commencer un travail long de ne pas réussir tout de suite (confiance en soi) de refaire ce qui n’est pas réussi de refuser une aide inutile d’avoir à réapprendre ce qui a été oublié de ne pas tricher et de se faire confiance (estime

de soi) de venir en aide à un plus faible.

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Etude de la langue…..

Synonymes : volonté, résolution, énergie,force, ressource, fermeté…

Antonymes : veulerie, paresse, cosse,découragement…

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Mutualisation des propos..

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Grenoble- d’après Hervé CaudronOser à nouveau enseigner la morale à l’écoleHachette Education

Evaluation

Elle peut porter sur :

sur les conduites effectives, les attitudesadaptées…

la capacité de jugement, l’argumentation…

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Grenoble- d’après Hervé CaudronOser à nouveau enseigner la morale à l’écoleHachette Education

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Prolongements possibles…

Etudes de personnages célèbres : Jean Mermoz Jean Moulin Abbé Pierre ….

Traces écrites : rédigées dans le cadre du « dire-lire-écrire »pour mettre en valeur les idées issues de la réflexion desélèves

Rédiger le livre de morale de la classe illustrant la valeurdu courage…

Le cahier d’instruction civique et morale41