Influence de la section des racines et de l’hypotension dans la tolérance de la moelle épinière...

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Résumés des communications

Les cages de Harms remplies d’os obtiennent le meilleur taux deconsolidation.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.260

Séance du 10 novembre matin

Recherche

308Correction sans fusion d’une déformationscoliotique sur un modèle porcin : analysehistologique et tomodensitométriqueVirginie Lafage ∗, Frank Schwab , Allen Leung , Benjamin Blondel ,Ashish Patel , Benjamin Ungar , Bertrand Moal , Edward Chay ,Jason Demakakos , Renaud Lafage , Paul Riviere , Jean-PierreFarcySpine Division, 306 E, 15 street, 10003 New-York, États-Unis

∗Auteur correspondant.Introduction.— Les techniques de traitement chirurgical sans fusiondes scolioses de l’adolescent consistent à moduler la croissanceafin de corriger la déformation. Un modèle porcin de scoliose a étépréalablement validé ainsi qu’une méthode de correction tridimen-sionnelle utilisant des ligaments synthétiques. L’objectif de cetteétude est vérifier histologiquement et par une imagerie 3D l’impactde la correction sur les cartilages de croissance et la morphologievertébrale.Méthodes.— Après approbation éthique, une déformation scolio-tique a été induite sur 21 cochons Yorkshire immatures par unligament postérolatéral gauche. Après progression de la scoliose(Cobb ∼ 50◦), 11 cochons été euthanasiés (groupe SM), le ligamentmoteur de la déformation a été sectionné pour cinq cochons (groupeSL), le ligament moteur a été sectionné accompagné d’un geste decorrection via mise en place d’un ligament correcteur antérolatéralpour cinq cochons (groupe CA). Apres 20 semaines d’observation, lescochons des deux derniers groupes ont été euthanasiés. L’analysescannographique 3D a permit d’évaluer la croissance, la défor-mation vertébrale, la correction de la courbure et les rotationsintervertébrales ; l’analyse histologique a permis de quantifier lahauteur des zones prolifératives et hypertrophique et la taille descellules dans la zone hypertrophique. Une analyse ANOVA a étéréalisée afin de comparer les différents groupes.Résultats.— Les mesures scannographiques ont démontré une aug-mentation de la taille des vertèbres dans les groupes SL et CA.Dans le groupe CA, l’angle de Cobb a été réduit (CA : 35,9◦ ± 7,9 ;SL : 47,8◦ ± 1,7 ; SM : 53,1◦ ± 9,2), la cyphose augmentée (CA :23,4◦ ± 17,5 ; SM − 1,5◦ ± 14,6), la cunéiformisation vertébralediminuée à l’apex et la rotation intervertébrale réduite (compa-raison avec SM et SL).Au niveau histologique, aucune différence significative n’a étéobservée dans le groupe SL entre le côté droit et gauche. Dans legroupe CA, la hauteur de la zone proliférative était significative-ment plus petite du côté de la concavité (gauche, p < 0,01). Entreles groups SL et CA, aucune différence n’était mise en évidence surl’ensemble des paramètres.Conclusion.— Une des interrogations sur les corrections sans fusionconcerne le risque d’arrêt de croissance par lésion du cartilage.Les résultats de cette étude histologique et tomodensitométriquen’ont pas mis en évidence de modification significative du potentielde croissance entre les groupes SL et CA sur les paramètres étudiés.

Ces données confirment la préservation du potentiel de croissancedans les deux groupes du modèle scoliotique porcin et valident laméthode de correction.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.261

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S345

09onitorisation neurophysiologique de visédiculaires dorsales avec invasion du canalédullaire. Étude expérimentale sur porcs

rancisco Ferrandis ∗, Pedro Domenech , Elena Montes , Gema Delas , Ignacio Regidor , Daniel Jiménez , Jesus Burgos

Service de neurofisiologia, hôpital General Universitario delicante, Pintor Baeza, 03010 Alicante, Espagne

Auteur correspondant.bjectifs.— Dans notre expérience les techniques neurophysiolo-iques ne détectent pas initialement les vis dorsales qui envahissente canal durant leur mise en place, mais si de facon différée. Notrebjectif est d’étudier expérimentalement les changements neuro-hysiologiques qui se produisent au niveau de la moelle épinièreors de la mise en place intentionnelle de vis pédiculaires dorsalesans le canal.atériel et méthodes.— Chez trois cochons industriels on expo-

ait le canal médullaire par réalisation d’une hémilaminectomieroite en trois niveaux dorsaux (D6, D9 et D11). Utilisant la tech-ique conventionnelle et sous contrôle visuel direct on a mis enlace des vis pédiculaires de 4,5 millimètres de diamètre dans leanal. Premièrement, on mettait une vis dans le bord externe duac dural, avec léger déplacement de la moelle. Ensuite, on mettaitne seconde vis dans le centre du canal, produisant un déplacementarqué du sac dural. Lors de l’insertion de chaque vis on obtenaites potentiels évoqués moelle-moelle, en stimulant au niveau proxi-al et en enregistrant la réponse médullaire au niveau distal, à la

réquence d’une minute, jusqu’à un maximum de 20 minutes. Si leotentiel évoqué disparaissait la vis était retirée et on continuait’enregistrement pendant 15 minutes.ésultats.— Dans les neufs cas d’insertion des vis dans le bordxterne du sac dural, on n’a observé aucune altération des poten-iels évoqués pendant les 20 minutes d’enregistrement. Dans leseuf cas de vis dans le centre du canal il y eut des chan-ements minimes des potentiels avec une latence moyenne de0,1 ± 2,1 minutes à partir de la mise en place des vis, et après1,6 ± 1,9 minutes disparaissaient complètement dans tous les cas.es potentiels évoqués commencaient à récupérer avec une latenceoyenne de 9,7 ± 3,0 minutes pour six vis, et pour trois autres vis

e récupéraient pas après 15 minutes. Il n’y avait pas de différencentre les niveaux étudiés.onclusions.— Les vis pédiculaires dorsales qui déplacent légère-ent la moelle ne provoquent pas de changements neurophysiolo-

iques du potentiel médullaire lors de leur mise en place, ni après.elles qui sont mises en provoquant un déplacement marqué de laoelle produisent seulement des changements neurophysiologiques

ardifs, qui dans la majorité des cas récupèrent avec le retrait desis.

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10nfluence de la section des racines et de’hypotension dans la tolérance de la moellepinière au déplacement durant la chirurgie duachis. Étude expérimentale sur porcsedro Doménech ∗, Jesus Burgos , Gema De Blas , Elena Montes ,duardo Hevia , Jose Maruenda , Gabriel Piza , Carlos Barrios

Service de COT infantile, hôpital General Universitario delicante, Maestro Alonso, 109, 03010 Alicante, Espagne

Auteur correspondant.

bjectif et introduction.— Lors de la correction des déformitésertébrales sévères par voie d’abord postérieure il est nécessairee mobiliser la moelle et il est fréquent de le faire en condi-ions d’hypotension contrôlée, pour réduire le saignement. Ce
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346 86e réunion annuelle de la

ravail vise à évaluer expérimentalement les limites du déplace-ent médullaire et l’influence sur ceux-ci de la section des racines

t l’hypotension.atériel et méthodes.— On a réalisé une étude expérimentale sur2 porcs domestiques, divisés en trois groupes selon la techniquee déplacement : écarteur médullaire (n = 4), traction des moignonse racines (n = 4) ou torsion (n = 4). On exposait la moelle dorsalet on procédait au déplacement de facon progressive et contrôlée,endant que l’on réalisait des mesures successives des potentielsvoqués moelle-moelle. La détection d’augmentation de la latencet/ou diminution d’amplitude des potentiels entrainait la suppres-ion de la force exercant le déplacement. Après récupération desotentiels, on répétait l’expérience en sectionnant les racines adja-entes. Finalement, on recommencait en situation d’hypotensionnduite (pression artérielle moyenne de 45 mmHg).ésultats.— La largeur moyenne de la moelle dans la zone étu-iée était de 7,2 ± 1 mm. Groupe 1 : apparaissaient des altérationses potentiels à partir de 10,1 ± 1,6 mm avec les racines indemnest de 15,3 ± 4,7 mm après section des quatre racines adjacentesp < 0,01). Avec hypotension, des changements survenaient à partire 4 ± 1,2 mm (p < 0,01). Groupe 2 : les potentiels s’altéraient à par-ir de 20,0 ± 4,3 mm, augmentant jusqu’à 23,5 ± 2,1 mm (p < 0,05)près avoir sectionné les racines controlatérales. Avec hypoten-ion, les changements apparaissaient à partir de 5,3 ± 1,2 mmp < 0,01). Groupe 3 : des changements dans les potentiels surve-aient à partir d’une torsion de 95,3◦ ± 9,2, augmentant jusqu’à12,4◦ ± 7,1 après avoir sectionné les racines controlatérales. Avecypotension, les potentiels s’altéraient à partir de 20◦ ± 6,2p < 0,01).onclusions.— Expérimentalement il est possible de déplacer laoelle dorsale de une distance supérieure à sa largeur sansu’apparaissent de changements électrophysiologiques. On peutugmenter cette distance si l’on sacrifie les racines voisines. Cepen-ant, l’hypotension a un effet dramatique sur la tolérance de laoelle au déplacement. Ces résultats montrent que la mobilisatione la moelle, dans certaines limites, est sure sans dangers. Toute-ois l’hypotension augmente le risque de lésion neurologique et doittre évitée lors de ces manœuvres.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.263

11rogression de l’ostéointegration in vivo dans unouvel implant avec un revêtement hautementoreuxna Torres ∗, Mariano Fernandez-Fairen , Angel Torres , Miguelngel Suarez , Antonio Murcia Mazon

Juanin de Mieres, 1, 4A 33207 Gijon, Espagne

Auteur correspondant.ntroduction.— On communique la progression de l’ostéointegrationesurée dans des implants de titanium avec revêtement poreux

oumis à appui complet (implantés après avoir créé un défetsseux).atériel.— L’implant était un cylindre de Ti6A14 V avec un revête-ent nano poreux (Regenerex).éthodes.— Une documentation quantitative et histologique a été

aite chaque mois pendant un an ; la progression d’os nouveau dansne série de dix cylindres implantas dans la diaphyse du radius deapins avec appui complet autorisée était comparée à celle d’unroupe de lapins control ou le défet osseux était créé mais où aucunatériel n’était implanté.n a analysé la croissance de l’os en prenant des radiographieshaque mois et en utilisant un logiciel pour étudier la densité et

a morphométrie de l’os : Image J v1.44.es scanners ont été faits pour évaluer la densité du nouvel oségénéré.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ne étude histologique a été faite avec microscopie optique et élec-ronique pour mesurer la porosité de l’implant et le pourcentage deroissance de l’os dans le revêtement poreux.ésultats.— À cinq mois, 90 % des lapins avec Regenerex avaientempli son défet osseux pendant que 100 % des lapins du groupeontrol ne l’avaient pas rempli.e scanner montrait un os similaire au normal mais avec une densitéorticale mineure.uand les données ont été représentées on a vu une progressionontinue de la croissance osseuse dès l’implantation avec un plateauutour du sixième mois.six mois, l’os continuait à se remodeler, en présentant des couches’ostéoblastes mais l’ostéoïde était réduit respect au troisièmeois.iscussion.— La croissance osseuse dans ce nouveau matériel pré-ente un plateau au sixième mois.a régénération du défet osseux semble commencer aux extrêmese l’os et avancer vers le centre.e patron cortico-spongieux apparaît au quatrième mois.onclusion.— Pour conclure, notre étude montre que la croissancesseuse maximale est atteint aux six mois et que la progression d’ospongieux dedans du revêtement poreux est haute (80 %).our analyser cette information il faut être prudent et savoir quee temps pour obtenir la croissance osseuse dans l’implant dans’homme est un peu plus long que dans les animaux de recherche.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.264

12mélioration de l’ostéointégration d’implants enitane recouverts d’hydroxyapatite et deanotubes de carbone : étude in vivoybille Facca ∗, Debrupa Lahiri , Florence Fioretti , Philippeiverneaux , Nadia Benkirane-Jessel , Arvind Agarwal

CCOM, 10, avenue Baumann, 67400 Illkirch, France

Auteur correspondant.ntroduction.— De nos jours le titane est couramment employéans la modélisation des implants orthopédiques sous sa formeure ou sous forme d’alliage. Ses propriétés bien connues sont :a résistance, sa rigidité, sa légèreté et sa relative inertie. Depuislusieurs décennies, une des approches pour augmenter la for-ation d’os autour du titane a été de recouvrir sa surface pare l’hydroxyapatite. Mais les échecs d’ostéointégration persistent,algré ce traitement de surface. L’idée a donc été de réaliser un

evêtement de surface composite en ajoutant des nanotubes de car-one (NTC) à l’hydroxyapatite projetée à des fins d’amélioratione l’induction osseuse autour des implants titane. Après une étudeiologique et tribologique satisfaisante in vitro, nous avons testén vivo nos implants ainsi nanofonctionnalisés.atériel et méthodes.— Nos implants titane ont été traités en sur-

ace par la technique de projection thermique à plasma chaud.rois types ont été implantés in vivo pendant un mois danses fémurs de souris et de rats : implants titane nus, implantsecouverts d’hydroxyapatite et implants composites (recouverts’hydroxyapatite et de NTC). Puis nous avons étudié ex vivoa biocompatibilité de ces nouveaux implants sur l’os adjacentt néoformé par des méthodes radiologiques, histologiques, deicroscopie électronique et leurs propriétés biomécaniques par

ano-indentation.ésultats.— Le tissu osseux autour de chaque implant était normal,ans migration ou effets délétères des NTC constatés. Le module’élasticité de l’os néoformé autour des implants composites aveces NTC était supérieur à celui des implants recouverts simplement

’hydroxyapatite.iscussion.— L’un des espoirs en chirurgie orthopédique est’accélérer l’intégration des implants orthopédiques à l’os néo-ormé, car l’une des craintes reste le descellement prothétique