in memoriam - onlille.com · des lointaines réminiscences religieuses ressenties à l’orgue du...

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MARS 2013 Nous vous demandons de bien vouloir respecter le plus grand silence pendant le concert notamment en éteignant vos portables. Merci également de ne pas prendre de photographies et de ne pas filmer. IN MEMORIAM SAMEDI 02 20.00 LILLE NOUVEAU SIèCLE LUNDI 04 20.00 PARIS SALLE PLEYEL MERCREDI 06 20.00 LILLE NOUVEAU SIèCLE ....................................................................................................................... Giuseppe Verdi (1813-1901) Requiem (84’) 1. Introït : Requiem aeternam - Te decet hymnus - Kyrie (soli, chœur) 2. Séquence (Dies irae) : 2.1 Dies irae - Quantus tremor (chœur) 2.2 Tuba mirum - Mors stupebit (basse, chœur) 2.3 Liber scriptus - Dies irae (mezzo, chœur) 2.4 Quid sum miser (soprano, mezzo, ténor) 2.5 Rex tremendae - Salva me (soprano, chœur) 2.6 Recordare - Quaerens me - Juste Judex (soprano, mezzo) 2.7 Ingemisco - Qui Mariam - Preces meae - Inter oves (ténor) 2.8 Confutatis - Oro supplex - Dies irae (basse, chœur) 2.9 Lacrymosa - Pie Jesu (soli, chœur) 3. Offertoire : Domine Jesu - Hostias - Quam olim Abrahae (soli) 4. Sanctus (double chœur) 5. Agnus Dei (soprano, mezzo, chœur) 6. Communion : Lux aeterna (mezzo, ténor, basse) 7. Répons : Libera me - Dies irae - Libera me (soprano, chœur) Direction Jean-Claude Casadesus Soprano Veronika Dzhioeva Mezzo-soprano Lilli Paasikivi Ténor Stuart Neill Basse Roberto Scandiuzzi Le Chœur Philharmonique tchèque de Brno Chef de chœur Petr Fiala Violon solo Fernand Iaciu ....................................................................................................................... Captation du concert à Pleyel, diffusion le 27/03 à 20.00 et disponible pendant 30 jours sur www.francemusique.com Rediffusion en avril

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mars 2013

Nous vous demandons de bien vouloir respecter le plus grand silence pendant le concert notamment en éteignant vos portables.

Merci également de ne pas prendre de photographies et de ne pas filmer.

in memoriamsamedi 02 20.00 lille nouveau sièclelundi 04 20.00 paris salle pleyelmercredi 06 20.00 lille nouveau siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Giuseppe Verdi (1813-1901)Requiem (84’)

1. Introït : Requiem aeternam - Te decet hymnus - Kyrie (soli, chœur)2. Séquence (Dies irae) :

2.1 Dies irae - Quantus tremor (chœur)2.2 Tuba mirum - Mors stupebit (basse, chœur)2.3 Liber scriptus - Dies irae (mezzo, chœur)2.4 Quid sum miser (soprano, mezzo, ténor)2.5 Rex tremendae - Salva me (soprano, chœur)2.6 Recordare - Quaerens me - Juste Judex (soprano, mezzo)2.7 Ingemisco - Qui Mariam - Preces meae - Inter oves (ténor)2.8 Confutatis - Oro supplex - Dies irae (basse, chœur)2.9 Lacrymosa - Pie Jesu (soli, chœur)

3. Offertoire : Domine Jesu - Hostias - Quam olim Abrahae (soli)4. Sanctus (double chœur)5. Agnus Dei (soprano, mezzo, chœur)6. Communion : Lux aeterna (mezzo, ténor, basse)7. Répons : Libera me - Dies irae - Libera me (soprano, chœur)

Direction Jean-Claude CasadesusSoprano Veronika DzhioevaMezzo-soprano Lilli PaasikiviTénor Stuart NeillBasse Roberto ScandiuzziLe Chœur Philharmonique tchèque de BrnoChef de chœur Petr Fiala

Violon solo Fernand Iaciu

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captation du concert à pleyel, diffusion le 27/03 à 20.00et disponible pendant 30 jours sur www.francemusique.com

Rediffusion en avril

Pas un mouvement du Requiem n’est superficiel, mensonger, frivole. Verdi, comme beaucoup de peintres religieux, introduisit son propre portrait dans le tableau qu’il peignit. Edouard Hanslick

Quel paradoxe ! Le compositeur de Rigoletto, La Traviata ou Don Carlos a mis tout son génie dans une œuvre sacrée, au sens le plus large du terme, alors qu’il n’avait jamais caché un certain scepticisme envers les institutions religieuses. Verdi, adepte de la libre-pensée, ne rechignait cependant jamais, le dimanche, à conduire sa seconde épouse, la soprano Giuseppina Strepponi, en fiacre à la messe. C’est tout aussi naturellement qu’il proposa à son éditeur Ricordi de faire plancher douze compositeurs italiens sur les treize séquences du Requiem. Lui-même, en prince des musiciens italiens, se réserverait la composition du Libera me en guise d’apothéose et de conclusion. L’occasion d’exécution serait donnée par le premier anniversaire de la disparition de Gioacchino Rossini en 1869. Après quoi la partition ne devrait jamais être exploitée commercialement et serait mise sous scellés. Mais ce projet ne vit jamais le jour suite au peu d’empressement du chef pressenti, piqué au vif de se voir refuser de participer à la composition. Quant à l’imprésario, il mit son veto à engager gracieusement à disposition le chœur et l’orchestre !

Déçu, Verdi rangea le fragment du Libera me et attendit qu’une nouvelle occasion se présentât. Le décès de l’écrivain Alessandro Manzoni survenu le 22 mai 1873 à l’âge de 88 ans, allait remettrele Requiem avorté en selle. Verdi vénérait le doyen de la littératureromantique italienne, auteur du roman I Promessi Sposi (Les fiancés),depuis l’âge de seize ans. Les deux hommes s’étaient rencontrés en 1868, et la mort de Manzoni affecta profondément le compositeurqui écrivit à la comtesse Clara Maffei : “avec lui s’en est allé le plus pur, le plus saint, le plus grand de nos esprits. J’ai lu un grand nombre de journaux : pas un seul ne lui rend hommage à sa mesure. Beaucoup de mots – mais pas un seul profondément ressenti.” Peu après, il proposait au bourgmestre de Milan la composition d’une messe pour le premier anniversaire de la disparition du poète. Magnanime, Verdi s’engageait à prendreà sa charge tous les frais d’édition, de répétitions et d’exécution.

Et ce qui fut dit, fut fait. Verdi exhuma son Libera me, et termina le Requiem en quelques mois, partagé entre sa propriété de Sant’Agatha où il s’était retiré pour composer en toute quiétude, et les bords de Seine durant l’été 1873. Par là même, il renouait avec ses premières œuvres dédiées à l’église. Était-il conscient

des lointaines réminiscences religieuses ressenties à l’orgue du village natal de Roncole, entre Plaisance et Parme ?

Dès sa première interprétation le 22 mai 1874 en l’église Saint-Marcde Milan où Verdi avait réglé au millimètre les détails d’exécution,l’œuvre s’émancipa du cadre liturgique pour intégrer définitivementla salle de concert : la voici qui s’épanouit à l’Opéra-Comique, à Londres, Vienne et dans toute l’Europe. Le public l’accueillit triomphalement, parachevant la démarche de sécularisation entaméepar Verdi. Mais ce molosse inclassable ne fut pas accueilli unanimement par la critique. Certains, timorés, la comprirent comme l’exaltation dévergondée d’un luxueux quatuor vocal qui aurait transposé ses travers opératiques dans la liturgie la plus grave de l’Eglise catholique. Ceux-là n’entendaient-ils pas l’extraordinaire raffinement d’écriture des ensembles, portés par la subtile vocalité des timbres orchestraux ? Verdi n’hésite jamais à aller chercher de tendres nuances pianissimo qu’il ne se serait pas permises à l’opéra. Car il ne désire rien moins que faire communier son public à une belle intériorité : le ton sera donc souvent celui de l’introspection et de la confidence, sans renoncer pour autant au lyrisme de l’invocation scandée à pleine voix par le chœur, à qui Verdi réserve les pages les plus ferventes de son Requiem, symbole de l’humanité criant ses souffrances et nous confiant son intime sentiment religieux.

Qu’on se le dise : rien n’est facile dans ce Requiem. Passages extravertis et aussi séquences intimistes qui requièrent du chœur attaques franches, articulations précises et sonorités qui ne doiventjamais perdre en plénitude. Le Dies irae, le Tuba mirum, le Sanctus et la fugue du Libera me projettent l’auditeur dans une conquête céleste, tandis que les passages plus méditatifs exhalent une grande profondeur expressive. En somme, une partition où importe la vision du chef, à même de temporiser les indications métronomiques de Verdi, souvent tendues. Trop ralentir mettrait les chanteurs en danger et alourdirait les textures polyphoniques, trop accélérer risque de gommer les contours de la vocalité.Jean-Claude Casadesus les suivra-t-il à la lettre, ou bien s’autorisera-t-il un rubato de bon aloi et de généreux ritardandi à la fin des mouvements ? Observer tout cela depuis le public constitue une expérience passionnante et sans cesse renouvelée.

Benjamin François

Un opéra en robe d’ecclésiastique Hans Von Bülow

En 1976, Jean-Claude Casadesus crée l’orchestre national de lille avec lequel il a su porter son large répertoire, son dynamisme et la qualité de son projet artistique au fil de quatre continents et de 30 pays.

Parallèlement, il mène une carrière internationale et est l’invité des orchestres de Saint-Pétersbourg, Philadelphie, Salt Lake City, Baltimore, Montréal, Londres, Paris, Tokyo, Séoul, Taipei, Singapour, de celui de la Fondation Gulbenkian ou encore des Berliner Symphoniker… Après la Chine (en 2007 puis 2010 à l’invitation de l’Exposition Universelle de Shanghai) et une tournée triomphale en Autriche, Slovénie et Croatie (2009), Jean-Claude Casadesus et son orchestre ont donné une série de concerts dans le cadre de l’année France-Russie. Ses prochains engagements le mènent à Saint-Pétesbourg, Séville ou encore Prague.

Une trentaine d’enregistrements à la tête de l’o.n.l. lui ont valu plusieurs récompenses. Récemment, un ”Choc Classica” lui a été décerné pour le CD Par la chute d’Adam en hommage à Olivier Greif paru chez Accord avec l’Orchestre National de France.Il est l’auteur du livre Le plus court chemin d’un cœur à un autre. Vient de paraître La partition d’une vie, série d’entretiens qu’il a accordés au musicologue Frédéric Gaussin. En 2004, les Victoires de la Musique Classique lui décernent une Victoire d’Honneur.

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Acclamée pour ses prestations de concert et d’opéra, la soprano russe Veronika Dzhioeva s’est produite en Grande-Bretagne, Allemagne, Suisse, Autriche, Italie, Espagne, République Tchèque, Estonie, Lituanie, États-Unis, Chine, Corée du Sud et Japon. Diplômée du Conservatoire Rimsky-Korsakov de Saint-Pétersbourg d’où est également issue la soprano Anna Netrebko, elle a focalisé l’attention de la critique musicale russe lorsqu’elle remporta le Grand Prix du 7ème Concours International de Chant de Kaliningrad en 2006. La même année, le magazine russe Culture lui décerna un prix pour sa prise de rôle en Fiordiligi dans Così fan tutte. Aujourd’hui, elle fait partie des principaux solistes du Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, du Théâtredu Bolchoï de Moscou et de l’Opéra d’État de Novosibirsk.

Son répertoire varié s’étend de la Comtesse dans Le Mariage de Figaro, le rôle-titre de Thaïs, Tatiana dans Eugène Oneguine, Micaëla dans Carmen, Violetta dans La Traviata, Elisabetta dans Don Carlos, Mimì et Musetta dans La bohème, Zemfira dans l’opéra de Rachmaninov Aleko, Marfa dans La Fiancée du Tsar de Rimski-Korsakov sans oublier le rôle Lady Macbeth. Elle ne limite pas ses engagements à l’opéra, affectionnant également les Requiem de Mozart et Verdi, la Symphonie n°2 de Mahler, la 9ème Symphonie de Beethoven et la Messe en ut mineur de Mozart.

Durant la saison 2012/2013, elle incarne Donna Elvira dans la production de Don Giovanni à Houston aux États-Unis.

Veronika Dzhioeva Soprano

Originaire de Finlande, la mezzo-soprano Lilli Paasikivi est l’invitée des plus prestigieux festivals de musique et orchestres de Los Angeles à Salzbourg. Elle a fait ses débuts sous la houlette de Sir Simon Rattle avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin dans le rôle de Fricka au festival d’Aix-en-Provence. Depuis, elle a placé les rôles wagnériens au centre de son travail vocal. Dans ses premières productions lyriques, elle était Brangäne au Théâtre de la Monnaie, Fricka à l’Opéra d’Etat de Hambourg, Kundry à l’opéra de Francfort. Lilli Paasikivi est membre de l’Opéra national de Finlande où elle incarne les rôles d’Amneris, Waltraute et Carmen.

Son répertoire laisse aussi une large place à Gustav Mahler. Elle a ainsi notamment interprété Le Chant de la Terre et Le cor merveilleux de l’enfant avec l’Orchestre philharmonique de Los Angeles, sous la direction d’Esa-Pekka Salonen ; à nouveau Le Chant de la Terre avec l’Orchestre symphonique de Sydney sous le geste de Vladimir Ashkenazy et la Symphonie n°3 avec l’Orchestre symphonique de Londres dirigé par Paavo Järvi.

En 2012/2013, elle est invitée par le New York Philharmonic dans la 2ème Symphonie de Mahler, partie qu’elle interprétera également avec l’Orchestre Philharmonique de Suède. En fin de saison, elle retrouvera l’Orchestre Philharmonique de Berlin et Sir Simon Rattle pour interpréter le rôle de Fricka.

Lilli Paasikivi Mezzo-soprano

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Le ténor américain Stuart Neill chante un vaste répertoire allant du rôle d’Arturo dans Les Puritains de Bellini, Edgardo dans Lucia di Lammermoor de Donizetti, le chanteur italien dansLe Chevalier à la rose de Strauss, Radames dans Aida, Manrico dans Le Trouvère, le rôle-titre d’Otello de Verdi, Calaf dans Turandot de Puccini, Peter Grimes de Britten, Turridu dans Cavalleria rusticana de Mascagni, Rienzi de Wagner et de nombreux autres rôles.

Il est régulièrement l’hôte du Metropolitan Opera de New York, de La Scala de Milan, du Royal Opera House de Covent Garden, de l’Opéra d’État de Vienne, du Festival de Salzbourg, des Arènes de Vérone, et des opéras de Venise, Francfort, Buenos Aires, Philadelphie, Dallas, Chicago, Paris, Berlin, Naples, Copenhague ou Barcelone.

Au disque, on pourra retrouver Stuart Neill dans Il Pirata de Bellini pour Berlin Classics, Oberto de Verdi pour Philips Classics,Perséphone de Stravinski avec l’Orchestre symphonique deSan Francisco pour RCA.

Stuart Neill Ténor

Roberto Scandiuzzi se situe en droite ligne de la grande école du chant lyrique italien, celle qui permit l’éclosion d’Ezio Pinza, Tancredi Pasero et Cesare Siepi. Il débuta sa carrière internationale en 1991 à Covent Garden en Jacopo Fiesco dans Simon Boccanegra dirigé par Sir Georg Solti. Depuis il s’est produit sur les scènes internationales les plus prestigieuses : Metropolitan Opera, Scala de Milan, Opéra National de Paris, Covent Garden, aux Opéras d’État de Vienne, de Bavière et Opéra de San Francisco. Son timbre de voix lyrique l’a amené à collaborer de manière privilégiée avec les plus grands chefs aux côtés de phalanges comme les orchestres de Londres, San Francisco, Boston, Los Angeles, Chicago, Philadelphie, Berlin et Munich, la Staatskapelle de Dresde, l’Orchestre National de France, l’orchestre de l’Académie Sainte-Cécileet l’orchestre philharmonique du Théâtre de la Scala. Il interprétait récemment Padre Guardiano dans La Force du destinau Mai Musical Florentin, Lunardo dans I quatro rusteghi au Théâtre du Capitole de Toulouse, Sir Giorgio dans Les Puritains, Banquo dans Macbeth, Oroveso dans Norma, Basilio dansLe Barbier de Séville à Dresde. Il était également à l’affiche du Requiem de Verdi et de Simon Boccanegra à l’Opéra de Zurich, de Khovanchina à Amsterdam, de Don Pasquale au Teatro Regio de Turin, d’Aida au Met de New York, de La Juive et de Norma à Tel Aviv, de Faust à la Scala de Milan.

Roberto Scandiuzzi Ténor

Le Chœur Philharmonique tchèque de Brno a été fondé en 1990. Malgré sa jeune histoire, il fait partie des meilleurs ensembles vocaux d’Europe, après les chœurs professionnels. Le chœur est spécialisé dans les oratorios, les cantates et tout récemment, dans le répertoire lyrique de toutes périodes. Sa grande qualité artistique trouve un prolongement dans une intense activité concertante en République Tchèque et à l’étranger, représentant plus de 90 concerts par an. Aux côtés de nombreuses productions lyriques, il coopère depuis 2001 avec le Festival Richard Wagner d’Autriche, remportant notamment de beaux succès dans Parsifal et Le Hollandais volant. Ses activités sont soutenues par la Région de Moravie du Sud, la Ville de Brno et le Ministère de la Culture de la République Tchèque.

Le chœur a été le partenaire privilégié d’orchestres et de chefs issus de la République Tchèque et de l’étranger comme Sir Charles Mackerras, Leopold Hager, Marcello Viotti, Sir Roger Norrington, Marc Soustrot, Jean-Claude Casadesus, Bertrand de Billy, Lawrence Foster, Zubin Mehta, Nikolaus Harnoncourt, Kurt Masur, Simone Young, Christoph Eschenbach, Neeme Järvi pour ne citer que les principaux. Il est l’hôte régulier de festivals internationaux, comme les Proms de Londres, et de concerts à Vienne, Linz, Munich, Lucerne, Bâle, Wiesbaden, Lübeck, Milan, Rome, Paris, Nuremberg, Dresde, Oviedo ou Prague.

Né en 1943, Petr Fiala en est le directeur artistique, fondateur et chef de chœur.

Le Chœur Philharmonique tchèque de Brno

Les choristesdu Chœur Philharmonique tchèque de Brno

SopranosPetra Balasova / Lenka Brabcova / Lucie Dzula BartovaMonika Fifernova / Michaela Grundova / Bohdana HlavackovaEva Hornakova / Alena Kautova / Marketa Mareckova / Vera Melicharova Petra Olexova / Veronika Pacikova / Romana Pavkova / Karla Spilkova Barbora Sturmova / Michaela Tomankova / Lenka TurcanovaDana Vaculikova / Petra Vachova / Jana Zachovala / Lenka ZarickaAltosJana Belonoznikova / Romana Crhakova / Jitka Hedijova / Jana JankuAdriana Kozubikova / Jana Nesutová / Jana Plachetkova / Dita StejskalovaDagmar Sucha / Veronika Tlachova / Ilona Vlasakova / Marie VrbovaPavla Zborilova / Eva ZbytovskaTénorsTomas Badura / Jiri Belusa / Tomas Dittmann / Martin FabianKarel Fridrichovsky / Martin Javorsky / Roman Kopriva / Antonin LibicherZdenek Necas / Tomas Pazourek / Petr Pytlik / Jiri Ressler / Pavel SoucekFrantisek Sudak / Pavel Valenta / Ondrej Vasata / Jaromir VotavaFrantisek ZbrusBassesAles Balas / Andrej Benes / Jiri Cerny / Pavel Drapal / Jaroslav FricMartin Frybort / Dario Grbic / Vaclav Jerabek / Martin KuxOndrej Kyas / Viktor Moravec / Jan Ocetek / Tomas SuchomelPetr Svoboda / Ivo Siler / Lubomir Tamele / Miroslav UrbanekJiri Vejmelka / David Vonsik

Créé en 1976 grâce à la volonté de la Région Nord-Pas de Calais et à l’appui de l’État, l’orchestre national de lille s’est doté d’un projet artistique ambitieux initié par Jean-Claude Casadesus afin de “porter la musique partout où elle peut être reçue” : diffusion du répertoire, création contemporaine, promotion des jeunes talents et actions jeune public.

En France, à l’étranger ou dans plus de deux cents communes du Nord-Pas de Calais, l’o.n.l. est un véritable ambassadeur de sa région et de la Culture française, déjà invité dans plus de trente pays sur quatre continents. Après une tournée en Autriche, Slovénie et Croatie en 2009, Jean-Claude Casadesus et son orchestre ont donné une série de concerts exceptionnels en 2010 à l’occasion de deux tournées, en Chine et en Russie, puis en Allemagne et en Slovaquie. L’o.n.l. développe par ailleurs une présence très régulière à la radio et à la télévision ainsi qu’une politique discographique dynamique illustrée notamment par le premier enregistrement par un orchestre français des deux symphonies de William Walton (2010), d’un CD consacré à Bizet (Clovis et Clotilde et le Te Deum) et d’un DVD de Carmen sous la direction de Jean-Claude Casadesus (2010). En collaboration avec le Palais des Beaux-Arts de Lille, l’o.n.l. vient d’éditer son premier DVD pédagogique Les Tableaux d’une exposition, entre musique et peinture, à destination exclusive des enseignants. Il a participé en 2011 au disque de Bernard Cavanna (compositeur en résidence de 2005 à 2008).

orchestre national de lille

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les musiciens de l’orchestre national de lille

Violons solos Stefan Stalanowski / Fernand IaciuViolons Lucyna Janeczek / Marc Crenne / Waldemar Kurkowiak /François Cantault / Alexandre Diaconu • Bernard Bodiou / Sylvaine Bouin /Benjamin Boursier / Bruno Caisse / Anne Cousu / Noël Cousu / Delphine Der Avedisyan / Asako Fujibayashi / Hélène Gaudfroy / Inès Greliak / Xin Guérinet / Thierry Koehl / Olivier Lentieul / Marie Lesage / Brigitte Loisemant / Catherine Mabile / Filippo Marano / Sylvie Nowacki / Stéphane Pechereau / Pierre-Alexandre Pheulpin / Franck Pollet /Ken Sugita / Thierry Van Engelandt / Bruno Van Roy / Françoise VernayAltos Philippe Loisemant / Paul Mayes • Jean-Marc Lachkar •Cristina Blanco-Amavisca / Jean-Paul Blondeau / Véronique Boddaert / David Corselle / François Cousin / Anne Le Chevalier / Thierry Paumier /Mireille Viaud / N. Violoncelles Jean-Michel Moulin / N. • Catherine Martin • Sophie Broïon / Edwige Della Valle / Dominique Magnier /Claire Martin / Alexei Milovanov / Johanna Ollé / Jacek SmolarskiContrebasses Gilbert Dinaut / Mathieu Petit • Pierre-Emmanuel de Maistre •Yi Ching Ho / Kevin Lopata / Édouard Macarez / Julia Petitjean /Christian Pottiez Flûtes Chrystel Delaval / Christine Vienet • Pascal Langlet / Catherine Roux (piccolo) Hautbois Baptiste Gibier / N. • Daniel Schirrer / Philippe Gérard (cor anglais)Clarinettes Claude Faucomprez / Christian Gossart • Jacques Merrer (petite clarinette) / Raymond Maton (clarinette basse)Bassons Clélia Goldings / Jean-Nicolas Hoebeke • Henri Bour /Jean-François Morel (contrebasson) Cors Sébastien Tuytten / Alexandre Collard • Christophe Danel / Frédéric Hasbroucq / Éric Lorillard / Katia Melleret Trompettes Denis Hu / Cédric Dreger • Fabrice Rocroy (cornet solo) / Frédéric Broucke (cornet) Trombones Romain Simon / Jean-PhilippeNavrez • Christian Briez / Yves Bauer (trombone basse)Tuba Hervé Brisse Timbales Laurent FraichePercussions Romain Robine • Christophe Maréchal / Dominique Del Gallo /Aïko Miyamoto Harpe Anne Le Roy

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