III.5. Suivi, guérison, récidive, rémissionbhpicard.free.fr/Files/oncologie_4___fin.pdf · Le...

54
Lorsqu'une récidive survient, c'est aussi bouleversant que la révélation du cancer. Cela représente en effet la fin de l'espoir que le cancer ait été définitivement vaincu. Une récidive peut être traitée de façon efficace, mais il est difficile d'accepter à nouveau les contraintes déjà vécues au cours des premiers traitements. Rémission : pas guérison mais terme « rémission complète » car une récidive, même lointaine, est possible. Se mesure avec le taux de survie relative à 5 ans III.5. Suivi, guérison, récidive, rémission

Transcript of III.5. Suivi, guérison, récidive, rémissionbhpicard.free.fr/Files/oncologie_4___fin.pdf · Le...

  • Lorsqu'une récidive survient, c'est aussi bouleversant que la révélation du cancer. Cela représente en effet la fin de l'espoir que le cancer ait été définitivement vaincu. Une récidive peut être traitée de façon efficace, mais il est difficile d'accepter à nouveau les contraintes déjà vécues au cours des premiers traitements.

    Rémission : pas guérison mais terme « rémission complète » car une récidive, même lointaine, est possible. Se mesure avec le taux de survie relative à 5 ans

    III.5. Suivi, guérison, récidive, rémission

  • Le suivi ou surveillance: Un calendrier (ex sein, une consultation tous les 6 mois pendant 5 ans, et ensuite une fois par an à vie ; mammo et écho tous les ans) Les consultations de suivi programmées après un cancer servent à :

    • détecter et traiter d’éventuels effets secondaires tardifs et séquelles des traitements, mettre en œuvre les soins de support nécessaires ;

    • détecter le plus tôt possible les signes d’une éventuelle rechute ou l’apparition d’un cancer dans l’autre sein ;

    • permettre un accompagnement médico-social et une aide à la réinsertion professionnelle.

    • faire le point sur certaines mesures de prévention(certains facteurs de risque de récidive, ou de développer un autre cancer, peuvent être évités) :

    aide au sevrage tabagique. Réduire consommation d'alcool Activité physique régulière et adaptée Alimentation variée et équilibrée

  • CANCER

    • Retentissement physiopathologiques

    • Retentissement psychologiques

    • Retentissement sur la vie quotidienne et sociale.

    = impact sur la qualité de vie des patients et des proches.

    III.6. Les soins de support

    Soins de support = Ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes tout au long de la maladie.

    Conjointement aux ttt oncologiques.

  • Les soins de support

    • Visent à améliorer la qualité de vie du patient tout au long de sa maladie. – Physique

    – Psychologique

    – Sociale

    = diminuer ou aider à mieux supporter les effets secondaires à la maladie ou aux ttt.

  • Les soins de support

    • Pas une nouvelle spécialité MAIS une organisation coordonnée des différentes compétences.

    Globalité et continuité des soins.

    Mise à disposition des patients et de leur entourage.

  • A quels besoins les soins de support répondent-ils ?

    • Douleur • Psycho-oncologie • Nutrition • Social • Professionnel

    • Fatigue • Problèmes odontologiques • Complications des ttt

    spécifiques • Etc….

    Le patient peut recourir à des soins de support à

    tout moment.

  • Médicaments de soins de support

    Exemples : page 107 du doc

    • Alopécie

    • Mucites

    • Myélotoxicités

    • Infections

    • Nausées vomissements

    • Toxicité cutanée

    https://docplayer.fr/14564409-Principes-de-traitements-en-chimiotherapie.html

  • LE MANIP EN RADIOTHERAPIE UN TECHNICIEN SOIGNANT

    III.7. Rôle du manip

  • DECRET DE COMPETENCES

    • Art 2 …sous la responsabilité d’un médecin en mesure d’en contrôler l’exécution et d’intervenir immédiatement, le MER est habilité à accomplir les actes...

    • La réalisation des actes est subordonnée à deux conditions cumulatives :

    1 - une prescription médicale

    2 - la surveillance d’un médecin

  • CRITERES D’AGREMENT

    • Institut National du Cancer (INCa)

    = 18 critères :

    • Pendant toute la durée de l’application des ttt aux patients, un médecin spécialiste en radiothérapie et une personne spécialisée en radiophysique médicale sont présents dans le centre.

    • Le tt de chaque patient est réalisé par 2 manipulateurs au poste de traitement

  • RESPONSABILITE JURIDIQUE

    • Le MER doit répondre de son comportement • Il n’a pas de pouvoir de décision • Il est responsable de l’acte qu’il effectue Responsabilité • Le manipulateur est salarié d’un employeur qui supporte

    les conséquences financières des fautes commises. Culpabilité • Infractions techniques spécifiques • Acte volontaire

  • RESPONSABILITE PROFESSIONNELLE DU MER CIVILE

    Chacun est responsable du dommage qu’il a causé par son fait, sa négligence ou son imprudence. L’établissement peut se retourner contre l’agent (partage des fautes).

    PENALE

    le MER est personnellement en cause. Une sanction pénale est demandée pour non respect des règles d’utilisation du matériel pouvant provoquer un incident… (par ex).

    ADMINISTRATIVE

    Toute faute commise par un MER, dans l’exercice de ses fonctions l’expose à des sanctions disciplinaires de la part de l’administration.

  • DEUX SORTES DE FAUTES

    • La faute simple est couverte par l’hôpital (chute d’un patient de la table…). Si la faute est reconnue, l’hôpital peut se retourner contre le MER.

    • La faute lourde est commise dans des conditions inadmissibles et anormales d’exercice (ébriété ou négligences). La responsabilité de l’administration est engagée, elle peut se retourner contre le MER.

  • Le MER en radiothérapie

    • Responsabilités techniques

    • Responsabilités de soignant

    • Responsabilités de sécurité

    • Responsabilités administratives

  • Responsabilités techniques

    • Connaissance des appareils

    • Connaissance des accessoires de contention

    • Respect des paramètres de traitement

    • Connaissance des procédures relatives à la dosimétrie

    • Réalisation de l’Imagerie de contrôle des faisceaux de ttt

    • Déclenchement de l’irradiation

  • Responsabilité de soignant

    • Respect du patient

    • Information du patient

    • Écoute du patient

    • Travail en équipe

    • Continuité des soins

  • Responsabilité de sécurité

    • Bon fonctionnement de l’appareil

    • Contrôle des dispositifs de contention

    • Sécurité du ttt (déclaration des évènements indésirables)

    • Sécurité du patient

  • Responsabilités administratives

    • Planification

    • Respect des horaires

    • Tenue du document technique

  • 19

    PARCOURS DU PATIENT DANS LE SERVICE DE

    RADIOTHERAPIE

  • 20

    LA CONSULTATION

  • 21

    1° La consultation avec le médecin radiothérapeute

    - Le dossier médical doit être complet. -Prise en charge et examen clinique - Information et consentement éclairé du patient -Prescription : volumes cibles +dose totale à délivrer sur chacun des

    volumes+choix du fractionnement (cf. fiche de traitement). -Rdv de simulation (également appelé centrage).

  • 22

    LA SIMULATION

  • 23

    2° La Simulation

    • Positionnement du patient, alignement précis et choix de la contention. • Repérage du volume à irradier • Acquisition des données anatomiques = scanner en position de tt. • Repères cutanés • Rdv de mise en place.

  • 24

    SIMULATION

  • 25

    LA SIMULATION

  • Repères cutanés

  • 27

    La dosimétrie

    • Entre la 2° et la 3° étape, un délai de qqs jours est nécessaire afin de préparer la dosimétrie.

    • C’est l’étude informatisée de la répartition de la dose dans le volume cible.

    • Travail de haute précision nécessitant la présence du radiophysicien et du radiothérapeute

  • la dosimétrie • Transfert des données sur console de dosimétrie

    (système de planification de TT ou TPS*)

    • Contourage des volumes cibles et des marges de sécurité

    • Etude de la distribution de dose : faisceaux d’irradiation, caches…

    • Reconstruction 3D

    • Représentation graphique des doses (HDV)

    • Calcul du temps de TT

    • Validation du plan de TT (médecin et physicien) *TPS : treatment planning system

    28

  • Dosimétrie

    29

  • Dosimétrie

    30

  • 32

    3° MEP sous appareil de traitement

    • Accueil par l’équipe de MER

    • Mise en place du patient et alignement

    • Vérification des paramètres notés sur la fiche de tt

    • Concordance avec la dosimétrie

    • Vérification de la validation du plan de traitement

    • Mise en place des caches /MLC

    • Clichés de contrôle : image portale

    • Rdv pour la première séance de tt

  • 33

    4° La première séance

    -Préparation du matériel

    -Accueil par le MER, interrogatoire - Images portales signées par le médecin.

    -Installation du patient

    -Mise en place des champs d’irradiation et des accessoires

    - Dosimétrie in-vivo

    -Irradiation sous contrôle audio vidéo

    -Rdv pour la séance suivante

  • 34

    PRINCIPES DE LA REUSSITE DU TT

    • Rigueur de la fiche de tt

    • Rigueur lors de la mise en place du patient

    • Reproductibilité à chaque séance.

    • Enregistrement de toute modification sur la fiche de tt

    • Consultation de surveillance hebdomadaire

  • 35

    LE SERVICE DE RADIOTHERAPIE

    Chef d’établissement (autorité)

    Médecin radiothérapeute (présence obligatoire)

    Cadre de santé (pour les congés)

    Manipulateurs (toujours présent !)

    Physiciens (présence obligatoire)

    Dosimétriste

    Psychologue

    Aide-soignant

    Brancardier

    Secrétaire médicale

    Personnel d’accueil

    TRAVAIL D’EQUIPE+++

  • 36

    LE SERVICE DE RADIOTHERAPIE

    • L’appareillage : - Scanner dédié (simulateur scanner)

    -Appareils de traitement : Accélérateurs linéaires

    (photons X de 4 à 25 Mv et électrons de 6 à 30 Mev)

  • 37

    LES ACCELERATEURS LINEAIRES

    • Installés dans des bunkers répondants aux règles de radioprotection personnel et public.

    • Constitués d’un canon à électrons et d’un électro aimant dont l’onde électromagnétique accélère les électrons, dans un tube où règne le vide appelé section accélératrice.

    • L’interposition d’une cible en tungstène permet la production de photons X.

  • 38

    SCHEMA DU PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT D’UN ACCELERATEUR LINEAIRE

    • 1 : Tube de production et d'accélération des électrons.

    • 2 : Déviation du faisceau d'électrons à 270° pour l'aligner vers le malade.

    • 3 : Cible et filtre diffuseur primaire.

    • 4 : Collimateur primaire. • 5 : Filtre diffuseur principal. • 6 : Chambre d'ionisation des

    électrons. • 7 : Mâchoires en X et Y pour la

    calibration du faisceau. • 8 : Applicateur d'électrons et

    faisceau calibré.

  • 39

    ACCELERATEURS LINEAIRES

  • 40

    L’ACCELERATEUR LINEAIRE

  • 41

    UTILISATION DE L’ACCELERATEUR

    • La manipulation de la machine dans la salle se fait à l’aide d’une poignée de commande unique. Certaines machines peuvent être pilotées depuis l’extérieur de la salle.

  • 42

    ROLE DU MANIPULATEUR DANS UN SERVICE DE RADIOTHERAPIE

  • 43

    ROLE DU MANIPULATEUR EN RADIOTHERAPIE EXTERNE

    • Accueil, information et préparation du patient

    • Préparation de la salle et du matériel

    • Mise en place des faisceaux d’irradiation, des accessoires

    • Participation aux procédures de dosimétrie et préparation du TT

    • Réalisation de la séance quotidienne et mise à jour de la fiche de TT

    • Application des procédures relevant du contrôle qualité

    • Participation à la surveillance clinique

    • Formalités administratives, gestions des dossiers

    • Planification des RDVet gestion des consultations de surveillance

  • 44

    MANIPULATEUR EN RT EXTERNE

  • 45

    MANIPULATEUR EN CURIETHERAPIE

    • Préparation de la salle d’application

    • Préparation du matériel chirurgical

    • Préparation du patient

    • Rôle de « panseuse » pendant l’application

    • Gestion des sources radioactives

    • Stérilisation

  • 46

    ROLE DU MANIPULATEUR EN RADIOTHERAPIE

    • Véritable rôle soignant et contact quotidien avec le patient pendant 6 à 8 semaines.

    • Travail très technique avec possibilité d’intégrer l’unité de radiophysique

    • Spécificité de la curiethérapie

    • (activité au bloc opératoire)

  • PREVENTION des CANCERS • recommandé de ne pas fumer, • de modérer sa consommation d’alcool, • d’avoir une alimentation diversifiée et équilibrée, • de surveiller son poids, • de pratiquer une activité physique régulière • et d’éviter l’exposition aux rayonnements UV.

    Par ailleurs, les autorités sanitaires et l’Etat ont mis en place des mesures de prévention collective sur l’exposition à d’autres facteurs environnementaux.

  • • Limiter autant que possible l’alcool en termes de quantité et de fréquence de consommation, quel que soit le type de boisson (vin, bière, spiritueux...).

    • Maintenir un poids normal (IMC entre 18,5 et 25 kg/m2) grâce à l’exercice physique et une alimentation équilibrée.

    • Limiter la consommation de viandes rouges à moins de 500 g par semaine et alterner avec des viandes blanches, du poisson, des œufs et des légumineuses. Limiter autant que possible la charcuterie.

    • Limiter les apports en sel en réduisant la consommation d’aliments transformés salés (charcuteries, fromages...) et l’ajout de sel pendant la cuisson et dans l’assiette.

    • Ne pas consommer de compléments alimentaires à base de β-carotène. • Pratiquer au moins 30 minutes d’activité physique modérée par jour (marche

    rapide) ou 20 minutes d’activité physique intense comme le jogging trois fois par semaine. Chez l’enfant et l’adolescent, augmenter la durée d’activité physique à 60 minutes par jour sous forme de jeux, d’activités de la vie quotidienne ou de sport.

    • Consommer chaque jour au moins 5 fruits et légumes variés quelle que soit la forme (crus, cuits, frais, en conserve ou surgelés) pour atteindre au minimum 400 g par jour ainsi que des aliments riches en fibres (céréales, légumes secs).

    • Pour les mères, allaiter son enfant si possible de façon exclusive jusqu’à l’âge de 6 mois.

    Source : rapport INCa 2015

    https://www6.inra.fr/nacre/Le-reseau-NACRe/Outils-pour-professionnels/Rapport-INCa-nutrition-et-prevention-primaire-des-cancershttps://www6.inra.fr/nacre/Le-reseau-NACRe/Outils-pour-professionnels/Rapport-INCa-nutrition-et-prevention-primaire-des-cancershttps://www6.inra.fr/nacre/Le-reseau-NACRe/Outils-pour-professionnels/Rapport-INCa-nutrition-et-prevention-primaire-des-cancershttps://www6.inra.fr/nacre/Le-reseau-NACRe/Outils-pour-professionnels/Rapport-INCa-nutrition-et-prevention-primaire-des-cancers

  • Fiches cancers

  • Lien site HAS

    http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2010-09/ald_30_gp_kpoumon.pdf

  • Lien fiche HAS

    https://www.ligue-cancer.net/sites/default/files/brochures/cancers-colon-rectum-2017-10.pdf

    http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-07/referentieleps_format2clic_kc_colon-vfinale_2013-07-24_16-05-56_103.pdf

  • Lien fiche HAS

    http://www.oncologie-gentilly.com/pdf/SFRO_Livret_Sein.pdf

    http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2010-09/ald_30_gp_ksein_vd_2010-09-27_16-51-2_493.pdfhttp://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2010-09/ald_30_gp_ksein_vd_2010-09-27_16-51-2_493.pdfhttp://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2010-09/ald_30_gp_ksein_vd_2010-09-27_16-51-2_493.pdf

  • Rat taupe nu, pas de cancer

    présence excessive d’acide hyaluronique

  • Site ONCOPROF

    http://www.oncoprof.net/index.php