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LES ECHOS WEEK END Date : 19 octobre 2018 Pays : France Périodicité : Hebdomadaire Page de l'article : p.105,106,1 Journaliste : Stephane Dupont Page 1/5 PICQUIER 0949525500506 Tous droits réservés à l'éditeur ET MOI... 19 OCTOBRE 2018 •.--•,•.••.•:•;.•.. ••:• _^^^^>-'.::-.---",-. :••:. ••• mv.--"-.-.-'/.':-... •^•^;i,;-:. .-;:;v/ ; - ; -.•••.-.'-v •••' ifcïïfe^v*i«stfêi mmoemr ' " : *>m®K&*sm ,•/*•*•- * • ~* «• ^ * ,:*v* •''*,.. t •.%*^jj..*- »,-. ;„ '.•••^T r >».*. ' * '. "JV •*. .^.» * »**» * k •. . • . >. , i />- \ •: ,. t \SSkl-f îi^' * * *• "• • I

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LES ECHOS WEEK ENDDate : 19 octobre 2018Pays : France

Périodicité : Hebdomadaire Page de l'article : p.105,106,1Journaliste : Stephane Dupont

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Vider ses placards, jeter ce quine sert pas, encombre l'espace et

l'esprit, adopter un mode de vie plussobre... C'est l'invitation que nous

lancent les minimalistes : un cheminde développement personnel.

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LES SUEDOIS PRONENTLA CONSOMMATION

RESPONSABLE:ACHETER3USTE CE QU'IL FAUT, SANS

SE SOUCIER DU PARAÎTRE OUDES SIGNES OSTENTATOIRES

DE RICHESSE.

A 63 ans, Dominique Loreau assure vivre, a peude chose pres, comme au temps ou elle étaitétudiante Comprenez tout aussi modestementSon petit appartement n'est equipe que du strictnécessaire, avec pour seule fantaisie un grandtableau a l'encre de Chine Elle lit beaucoupmaîs n'a conserve en quèlques décenniesque sept ouvrages Quant a sa garde robe,elle ne comprend que quèlques piecespour toute l'année «J'ai une tenue pour l'étéet une autre pour l'hiver» précise t elle

C'est peu dire que cette Française installéeau Japon depuis pres de quarante ans incarnea la perfection un nouveau style de vie en voguedepuis peu partout dans le mondele minimahsme Elle en est même l'une deses grandes inspiratrices Son premier livreL'Art de la simplicité édite en 2006 et traduitdans une trentaine de langues, s'est vendua plus de 3 millions d'exemplaires A l'époquele sujet était lom d'être courant, a la modeCelle qui dans sa jeunesse a failli devenirbonzesse, séduite par l'atmosphère de rigueuret de sérénité des temples japonais, y partageaitses notes, prises au fil du temps, témoignantdu bonheur de vivre sobrement «Je n'ai jamaisete intéressée par la carriere ou I argent Toutce que fai toujours voulu posséder c'est du tempspour moi», souligne t elle Le succes deson premier ouvrage et de ceux qui ont suivi,l'ont mise a l'abri du besoin Maîs ce n'est paspour autant quelle a change de mode de vie«Mon argent dort a la banque, sourit elleParfois j'en distribue a des amis dans le besoin »De quoi lui donner une certaine aura dansles cercles minimahstes, un milieu en pleineeffervescence Car depuis quèlques anneesbeaucoup d'autres «auteurs» lui ont emboîtele pas vantant les bienfaits d'une vie plus frugaleCette tendance touche même peu ou proutous les pays développes Avec pour chacun sesspécificités culturelles et ses maîtres a penser

Ainsi, au Japon, le minimahsme dérivenaturellement du zen et surtout du wabi sabiCette philosophie de vie qui remonteau xiie siecle prône l'humilité le détachementet la bienveillance Elle incite a se défairedu superflu en focalisant son attention surl'essentiel « Etre pleinement soi » Un heritageque les auteurs contemporains ont mis au goûtdu jour Parmi eux Ryûnosuke Koïke moinede 39 ans qui incarne la nouvelle generationdu bouddhisme Blogueur, auteur a succesavec en particulier l'ouvrage L éloge du peu(Editions Philippe Picquier, 2017), ll a ouvertun lieu en 2003, a mi chemin entre templeet cafe ou il prêche les bienfaits de la frugalitéprésentée comme le plus raffine des plaisirsDans la même veine, Fumio Sasaki, a aussi faitun tabac avec son livre Goodby things paruen 2015 - traduit en français sous le titreL essentiel et rien d autre (Guy Tredamel)Cet homme « ordinaire » - comme il se définitlui même -y raconte comment un beau jour,il a décide de se débarrasser de tous les objetsqui ne lui étaient pas indispensablesEt comment grâce a ce travail de dépouillement,il a commence a se sentir toujours plus serein

DÉMARCHE ESTHÉTIQUE OU ÉCOLOGIQUEDe l'autre cote de l'Atlantique, deux Américainsont suivi un parcours similaire En 2011,a l'approche de la quarantaine Joshua FieldsMillburn et Ryan Nicodemus ont décidede renoncer a leur travail qui ne les rendait pasplus heureux en dépit d'un salaire asix chiffres pour embrasser un mode de viebeaucoup plus sobre Ils se sont fait connaîtrenotamment avec un documentaire diffusesur Netflix en 2017, dans lequel ils dénonçaientl'absurdité de nos existences guidéespar la consommation Leur blog Becommgmimmalist est suivi par plusieurs millionsde personnes outre Atlantique

A l'inverse des mimmalistes japonais,qui vivent leur demarche comme une sorted'ascèse teintée d'esthetisme leurs homologuesaméricains mettent plutôt l'accent surles bienfaits pour la planete Quitte parfoisa faire un peu la course a celui qui viderale plus ses placards Témoin le defi lancell y a déjà quèlques annees par le blogueurDavid Michael Bruno a ses lecteurs arrivera vivre avec moins de 100 objets

En Europe, le nimimalisme fluctue un peuentre ces deux ecoles Avec aussi ses spécificitéslocales Au wabi sabi japonais, les Suédoisopposent leur lagom Un art de vivrequi valorise la «slow consommation »- une consommation réfléchie et responsableAcheter juste ce qu'il faut maîs de bonnefacture pour que ça dure plus longtemps,sans se souder du paraître et encore moinsdes signes ostentatoires de richesse Le toutavec une preference marquée pour les produitsnaturels Plus terre a terre, la Grande Bretagneest a l'origine du concept des mmimahst moms,formule en 2012 par Hattie Garhck, une merede famille anglaise qui apres s'être retrouvéeau chômage la veille de Noel, a décide de ne plusrien acheter de superflu pour ses enfantsl'année suivante Popularisée sur son blog,cette experience qui visait également a dénoncerla dictature consumenste imposée aux parents,s'est depuis exportée dans bien d'autres paysOutre Rhin c'est une autre forme demimmahsnie qui tient la corde Ancienmétéorologue, Lars Hattwig s'est fait connaîtrerécemment sur Internet en racontant commentil a réussi a prendre sa retraite a 42 ansSon secret il s'est serre la ceinture pendantdix ans, plaçant son argent sur des produitsfinanciers De quoi lui garantir désormaisun tout petit tram de vie qui lui permetnéanmoins de s'investir dans des projetspersonnels Lui aussi a fait des adeptes qui

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L'ACCUMULATION, COTE OBSCUR DE LA FORCE

se rassemblent en Allemagne sous la bannièredes frugalistes

En France, enfin, ce courant affiche desorigines plus idéologiques, issues en particulierdes théories de la décroissance développéesa partir des annees 70 Depuis, le prisme s estdéplace vers des enjeux plus environnementauxpour s'incarner notamment dans le Mouvementdes colibris fonde par I agroecologiste PierreRabhi, inventeur du concept de la sobriétéheureuse Selon lui, seule revolution du modede vie individuel peut avoir un veritable impactsur le changement climatique «Cela supposede s'organiser collectivement pour consommermoins», précise Mathieu Labonne, un ancienchercheur au CNRS aujourd'hui a la tête del'association Ecovillages, laveries ou potagerscollectifs, espaces communs, outils partagesles Colibris ont ainsi accompagne plus de700 initiatives un peu partout en France«Depuis cinq ans, le profil des sympathisantsest en train de changer, indique cet ecologistePlus urbains, ils agissent moins par militantismeque pour reprendre en mam leur mode de vieet redonner du sens a leur consommation »

Bien qu'il s abreuve a des sources différentes,le mimmalisme fini, via Internet, par toutesles conjuguer dans un vaste meltmg-pot ouchacun vient puiser ce qui l'intéresse Lomd'être d inspiration altermondiahste, il est portepar la tribu branchée des « créatifs culturels »que l'on estime tout de même a 200 millionsde personnes dans le monde Pourquoi séduit ilautant' «Dans un contexte de restrictionsbudgétaires, il est vu par beaucoup commeun moyen de reprendre le controle sursa consommation tout en épousant des enjeuxplus ethiques, précise l'anthropologue FannyPanse Maîs pour les plus motives, il va bien pluslom que la recherche d'un simple mode de vie plusvertueux et s'inscrit dans la poursuite d une formede bien etre voire de bonheur » Plus besoindonc d'aller chercher des techniques exotiquespour se lancer dans le developpement personnelAgir sur sa consommation peut suffire

Tout démarre souvent d'un sentiment demauvaise conscience diffuse face a tous cesobjets entasses au fil des annees Comment ensommes nous arrives la' «La surconsommationrepose sur la croyance que les choses que nous

Sommes-nous tous des hoarders en puissance7

Ce terme anglo-saxon désigne les personnesatteintes du syndrome d accumulationcompulsive Connu depuis la Grece antiquece trouble de la personnalité a ete classe en 2013comme maladie mentale Dans la pratiquel'obsession de collectionner tout et n'importequoi conjuguée a I incapacite a jeter finit parensevelir littéralement ceux qui en souffrent sousles objets en les isolant dans leurs interieursAux Etats-Unis il existe même une emissionde telerealite - qui fête cette annee sa huitiemesaison - visant a porter secours a ces maladesatteints de syllogomanie le terme savant utiliseen France D apres les spécialistesce comportement viserait a compenserdes carences affectives Attention donc a ne pasbasculer du côte obscur de l'accumulationmaîs aussi a ne pas se laisser aller a I excesinverse Car même si elle ne figure pas encoreau catalogue des maladies la pratique d unmmimalisme trop radical serait tout aussidangereuse «On a constate que dans cedomaine les attitudes extrêmes favorisaient leburn-out» avertit I anthropologue Fanny Panse

possédons définissent ce que nous sommes etque leur nombre et leur nature traduisent notrevaleur [ ] Et l'on continue ainsi dans I espoirque I accumulation des biens nous rendra plusheureux», explique Regma Wong autre papessedu mimmalisme, auteure de Faites de la place(Belfond) Une supercherie dénoncée bien avantelle par Alain Souchon d'une maniere pluspoétique dans Foule sentimentale « On nous faitcroire, que le bonheur e est d'avoir, de l'avoir pleinnos armoires, dérision de nous, dérisoires »

RÉÉVALUER SES POSSESSIONSPour les mmimalistes, cette croyance seraita l'origine de notre mal-être «Les objetsque nous conservons en trop grand nombrenous agressent en permanence, physiquementet moralement, assure Dominique LoreauIls empêchent la maison de respirer,occupent nos pensées, nous obligent a leurconsacrer du temps et de l'énergie et, au final,sont la cause principale de notre fatigue »La premiere etape d'un parcours vers un stylede vie mimmaliste consiste donc en un travailde desencombrement « Cette demarche se heurtea plusieurs freins, note Dominique Loreaule sentiment de gâchis, la crainte du regardde l'autre, la peur de manquer voire, pire, celledu vide » Cette Japonaise d'adoption conseillede réévaluer toutes nos possessions, non pasen fonction de leur prix ou du statut qu'elles

nous confèrent, maîs du besoin qu'on en a Pourelle, il ne faudrait garder que les objets qui fontoffice de «véritables amis»

Reste ensuite a ne pas retomber dans Ie cycleinfernal de la surconsommation Le secretêtre lucide sur les pièges qui sont tendus a notreesprit «Lorsqu'on acheté un objet, le seul momentagréable est celui de l'appropriation, assureRyûnosuke Koïke Apres l'habitude fait s'envolerle plaisir Seuls demeurent les parasites mentaux »Les mimmalistes plaident donc pourune consommation plus consciente «Avantde laisser entrer quelque chose dans nos vies nousdevons nous demander si cela apporte de la valeur,sert un but ou nous donne de la joie» insisteRegma Wong Gare cependant a ne pas tomberdans lexces «Pour moi, le mimmalisme neconsiste pas a sacraliser le vide et encore moins aétablir une liste d'objets autorises, comme certainsblagueurs voudraient nous faire croire, observeDominique Loreau fl n'est pas question de rentrerdans une logique de privation Les mimmalistesvivent avec peu maîs bien Et il n'y a pas de criteresexclusifs C'est a chacun de trouver son equilibre »

Une approche épousée par Stephen Boucher«Ma demarche est pragmatique pas dogmatique,souligne ce consultant en innovation politiquequi a dirige le site Consoglobe Via lemimmalisme, je m'efforce de résister a la spiraleconsumenste tout en cherchant a allégermes contraintes Maîs sans jamais perdre de vuema qualite de vie » Ainsi, cet ecolo « light »qui n'a jamais eu de voiture, source a ses yeuxde trop de complications, s'est offert récemmentun velo haut de gamme avec boîte de vitessesintégrée, gai anti a vie Papa mimmaliste,il a habitue ses deux filles a vider régulièrementleurs armoires de tout ce quelles n utilisaientplus Et a fréquenter, pour leurs achats devêtements, les friperies S il a toujours eu pourobjectif d être indépendant financièrement,il dit n'être jamais tombe dans le piège de vouloirgagner toujours plus pour entretenir ses avoirs

Melanie Blanc a suivi un autre chemin Cettejournaliste suisse a tenu pendant longtempsla rubrique beaute de L Illustre, sorte de PansMatch helvete C est dire si ses placards de sallede bams regorgeaient de cremes et autrescosmetiques ' Jusqu a I overdose Influencée parles ouvrages de Dominique Loreau, et soucieuse

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£^TVC *XH. tP$$:de mettre plus de sens dans sa consommation,en 2014, elle s'est lancée un défi plutôt radical :une année sans shopping. «Ce fut plus facileque je ne me l'étais imaginé, raconte-t-elle.J'ai découvert que toutes les envies liées auxhabits viennent du mental et passent au boutd'une semaine. Il suffit de ne pas y répondre. »A la fin de cette année de désintoxication,celle qui ne pouvait jadis rentrer dans uneboutique sans en sortir avec un paquet,s'est retrouvée transformée. «Aujourd'hui,même si je ne m'interdis rien, je n'achète plus parenvie mais par besoin », souligne-t-elle. Pas trèsfun soupireront toutes les fashionistas !Pourtant, Mélanie Blanc assure y avoir gagné auchange. «En cassant le mécanisme, j'ai repris lepouvoir sur ma consommation. Ça m'a apportéconfiance et sérénité, m'a fait gagner du tempset m'a, en prime, ouvert à la nature», ajoutecette quadra devenue biogueuse. Mais la grandeleçon qu'elle en a tirée est de ne plus chercherà toujours faire en sorte que les choses soientparfaites. «Désormais, je ne m'efforce plusde tout contrôler. Je fais bien ce que j'ai à faireet pour le reste je fais confiance à la vie. » Bref,une véritable mue intérieure !

«Faire face à ses objets c'est un peu seconfronter à soi-même, confirme DominiqueLoreau. Se désencombrer de ses possessionspermet d'approcher son essence. On se sent pluslégers et moins stressés. C'est libérateuret euphorisant. » Alors, qu'attendons-nouspour vider nos placards ! •

On connaissait linnovation frugale, promue parl'ingénieur franco-américain Navi Radjou, maîs pasencore l'architecture frugale. Même si on peut direque la seconde découle de la première. Le

MAISONS FRUGALES mouvement a été lancé en début d'annéepar l'architecte breton Philippe Madec viaun manifeste pour une frugalité heureuse dans laconstruction. Lin plaidoyer pour des édifices sainset agréables à vivre, sans climatisation, voire sanschauffage. «Grâce à la ventilation naturelle, aurafraîchissement passif, à la récupération des

apports de chaleur gratuits et à l'inertie thermique,la conception bioclimatique permet de réduire austrict minimum /es consommations d'énergie, touten assurant un confort accru», souligne le texte.Ce modèle de construction favorise par ailleursles approches « low tech », en privilégiantdes appareils faciles à réparer et à recycler.« La frugalité refuse l'hégémonie techniciste dubâtiment et maintient l'implication des occupants,poursuit le manifeste qui conclut: Ce n'est pas lebâtiment qui est intelligent, ce sont ses habitants. »