I N S I A E Un «super céréalière les traces algérienne de ...

JEUDI 12 DÉCEMBRE 2013 - 8 SAFAR 1435 - N° 7048 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Les grandes villes du monde sontsomptueusement décorées. Noyéesdans les lumières de la fête, ellesdébordent d'allégresse, de bonheur,d'amour et d'espoir, malgré le froidrigoureux et les retombées d'une gravecrise économique. Et, commed'habitude, nous sommes les éternelsoubliés de la fête. Cela ne fait querenforcer notre conviction dans lanécessité de rompre définitivement avecce système de la laideur, du cafard et del'anxiété. Incapable de susciter la joie, ila installé profondément la tristesse chezun peuple connu jadis pour sa vivacité etson exubérance !

Saluons quand même l'originalité denotre vieux Père Noël qui travaille durpour semer des... lièvres dans toutes lescheminées ! D'habitude, on les tirait duchapeau du magicien, mais notre PapaNoël en a chassé quelques-uns et lesutilise comme cadeaux du 17 avril pourles nigauds qui croient au... Père Noël !

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Papa Noël

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l CAMPAGNE AUTOUR DU BILAN DE BOUTEFLIKA

Objectif : reconductionou sortie honorable ?

La productioncéréalièrealgérienneen recul

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l LA JUSTICE AMÉRICAINE L’A CHARGÉ DU DOSSIER

Un «supermagistrat» sur

les tracesde Chakib

Khelil Les membres du bureau de l’Association nationale

de lutte contre la corruption ont indiqué, hier,avoir des informations sur le magistrat américain

chargé d’enquêter sur Chakib Khelil.PAGE 5

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LLe ministère des Travaux publics viente ministère des Travaux publics vientd’exiger des DTP (directeurs de wilayad’exiger des DTP (directeurs de wilayades travaux publics) la publication desdes travaux publics) la publication des

appels d’offres sur le site du ministère toutappels d’offres sur le site du ministère toutcomme, d’ailleurs, les résultats de cescomme, d’ailleurs, les résultats de cesappels. Cette méthode permettraappels. Cette méthode permettraégalement aux opérateurs deégalement aux opérateurs deprendre connaissance facilementprendre connaissance facilementdes attributions de ces marchés.des attributions de ces marchés.

PP ERISCOOPERISCOOP

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Pensez-vous que l’Etat arrive à jouerson rôle dans la régulation des prix ?Oui : 3,58%Non : 95,21%Sans opinion : 1,2%

Pensez-vousque Bouteflikapostulera pour un 4e

mandat ?

[email protected]

Jeudi 12 décembre 2013 -

Nouvelles mesuresen faveur des détenus Le permis de communiquer, jusque-là

réservé à la proche famille des détenus,va être élargi à d’autrescatégories. La réflexion estlancée au niveau duministère de la Justice.Avocats et défenseursdes droits de l’Hommeréclamaient cette révisiondepuis de longues années

déjà.

La méthode destravaux publics

Quand les vigiles font la loi L’ancien ministre de l’Intérieur, Daho

Ould Kablia, ne croyait pas si bien dire enévoquant «la république des plantons». Ala Faculté centrale, ces plantons font la loiet filtrent l’entrée à ce lieu de savoir à latête du «client». La presse n’a pas «bonnepresse» pour ces individus qui ontinterdit, hier, à notre journaliste de couvrir

une activité de l’Universitéd’Alger relative au systèmeLMD. Une occasion ratéepar cette institution pourpromouvoir ce système

qui est souvent décriépar lesétudiants.

ScandaleuxAlors que tout le mondeAlors que tout le monde

constate la générosité de nosconstate la générosité de nosministères pour certainesministères pour certainesactivités et autres «sponsorings»activités et autres «sponsorings»sans réel impact sur les secteurs,sans réel impact sur les secteurs,le prix de la meilleure inventionle prix de la meilleure inventionattribué par M. Amara Benyounèsattribué par M. Amara Benyounès

à un agriculteurà un agriculteurs’élève à 200 000s’élève à 200 000DA, soit près deDA, soit près de1 500 euros. Un1 500 euros. Unscandale. Et direscandale. Et direque pas moins deque pas moins de7 ministres ont7 ministres ontassisté à cetteassisté à cettecérémonie.cérémonie.

VENTE-DÉDICACEHakim Laâlam sera, le samedi 14 décembre, au café littéraire deBéjaïa pour une rencontre avec ses lecteurs autour de son roman

Rue Sombre, au 144 bisRue Sombre, au 144 bisRendez-vous au théâtre régional de la ville.

Le FMI au secoursdu Maroc

Alors que la dette intérieure duMaroc progresse de 14,4% à finoctobre dernier, ce paysvient de se voirattribuer par le FMI uncrédit de 4 milliardsde dollars, ce qui vagrandement accentuerla detteex té r i eu rede ce pays.

Sofiane Aït Iflis - Alger(Le Soir) - Le Front de libérationnationale (FLN) et à sa suite leTadjamou Amel Djazaïr (TAJ) et leMouvement populaire national (MPA)n’en finissent pas de leurs suppliquesà l’endroit de Bouteflika pour qu’ilbrigue le quatrième mandat d’affilée.Ils le font avec d’autant plus d’en-thousiasme qu’ils soulèvent l’interro-gation autour de la velléité prêtée àce dernier de vouloir toujoursconcourir, lui que la maladie a éloignéde la vie politique publique depuisbientôt 9 mois. Il a été seriné queBouteflika annoncerait sa candidatu-re au courant du mois de décembre.

Mais comme aucun signe n’estvenu, entre-temps, appuyer leurassertion, à laquelle quelquesmédias ont assuré un certain écho,ils repoussent l’échéance. A présent,

c’est pour la mi-janvier qu’ils donnentrendez-vous. Pour l’après-convoca-tion du corps électoral, prédisent-ils,pour y mettre une once de précision.

Thuriféraires invétérés, ils ne sedécouragent point, même s’il leur fautpasser par bien des contorsions lan-gagières pour expliquer comment ilscomptent faire descendre dans l’arè-ne politique leur candidat qu’un AVCforce à une convalescence durable.

Entre son évacuation au Val-de-Grâce le 27 avril 2013 et aujourd’hui,Bouteflika, qui a regagné le pays le16 juillet, après plus de 80 jours desoins, ne s’est rendu qu’à une seuleactivité publique ayant nécessité undéplacement. C’était lorsqu’il réunit leConseil des ministres, le seul de l’an-née, au demeurant, aux fins d’exami-ner et entériner la loi de finances2014.

Les activités du chef de l’Etat sesont réduites aux audiences qu’ilaccorde, au besoin, à son Premierministre et au chef d’état-major, sinonà quelques officiels étrangers en visi-te en Algérie. Quant aux déplace-ments à l’étranger, il faisait long-temps déjà que Bouteflika en avaitréduit drastiquement la cadence.Pour se consoler de n’avoir pas puêtre présent aux obsèques de NelsonMandela, auxquelles ont pris partquasiment tous les chefs d’Etat, il aconvoqué le chef d’état-major del’ANP, Ahmed Gaïd Salah pour la pré-sentation, à nouveau, d’un compte-rendu sur la situation sécuritaire dansle pays.

La campagne, un exercice souhaitable mais pas

nécessaireCette convalescence prolongée

dans le temps n’est pas pour rasséré-ner les quémandeurs d’un mandatsupplémentaire de Bouteflika.Comment peuvent-ils plaider pourune candidature qui risque fort de nepas pouvoir mener campagne électo-rale le moment venu ? La réponse,pour eux, semble toute trouvée.

On les surprend à déjà suggérerque Bouteflika n’a pas besoin des’impliquer personnellement dans lacampagne électorale.

A leurs yeux, il n’est point obligéde se plier à un tel exercice, tant estqu’ils sont là pour plaider sa cause etque, par ailleurs, son bilan parle pourlui. Aussi se mettent-ils déjà à vernirun bilan que d’aucuns savent sujet àcaution, sinon pour le moins contro-

versé. Ils vont, ce faisant, à la suitedu gouvernement qui, de proche enproche, a fini par ouvertement fairede ses déplacements dans leswilayas une escale de campagneélectorale.

Abdelmalek Sellal et nombre deministres insistent, là où ils se ren-dent, sur les réalisations deBouteflika, citant en prime la réconci-liation nationale qui, selon eux, est laplus salutaire des œuvres du chef del’Etat, tant est qu’elle a fait recouvrerla paix au pays.

Cette frénésie à vouloir attribuer àBouteflika une sorte d’œuvre messia-nique les a même poussés à com-mettre la morbide juxtaposition, voirel’assujettissement des grands

mérites du défunt Nelson Mandela àceux de Bouteflika.

On a insisté, en effet, pour rappe-ler les visites de Mandela aux campsde l’ALN en 1961, que le régimed’Apartheid a été chassé del’Assemblée générale de l’ONU en1974, lorsque justement Bouteflikaprésidait cette assemblée.

Cette stratégie de campagne, quitend à faire feu de tout bois, poursui-vrait d’automatiser la reconductionpar l’exposé du bilan.

Elle pourrait aussi se lire commeun effort d’aménagement d’une voiede sortie honorable pour un hommedont la maladie a contrarié toutes lesambitions.

S. A. I.

Le Soird’Algérie Jeudi 12 décembre 2013 - PAGE4Actualité

CAMPAGNE AUTOUR DU BILAN DE BOUTEFLIKA

Objectif : reconduction ou sortie honorable ?

Je crois qu'il n'y a aucun mal à rappeler que c'est sous la présidencede Abdelaziz Bouteflika, alors brillant ministre des AE de Boumediène, quel'Assemblée générale des Nations Unies a chassé le régime honni del'Apartheid. Comme ce fut sous sa présidence que la grande Chine popu-laire réintégra sa place légitime ou que Yasser Arafat fut reçu en tant quechef d'Etat. Son discours restera d'ailleurs un grand moment de la vie del'institution onusienne.

Et la mort du grand leader africain, Nelson Mandela, nous donne jus-tement l'occasion de feuilleter les pages les plus glorieuses de la diploma-tie algérienne pour y souligner le rôle majeur joué par notre pays dans lerétablissement des droits des peuples et la lutte contre les inégalités auniveau mondial.

Et c'est aussi une grande leçon de lucidité et de courage politiquespour tous ces pays qui pleurent hypocritement la disparition du célèbre pri-sonnier de Robben Island alors qu'ils le traitaient à l'époque de «terroris-te», pendant que certains d'entre eux nouaient des relations très fortesavec le régime ségrégationniste ! En ces années de disette où la jeunes-se algérienne perd espoir dans un système voué à l'échec, sous la prési-dence du même Abdelaziz Bouteflika, rappeler ces grands moments etces victoires algériennes ne veut pas dire dédouaner l'actuel chef de l'Etatou participer à la campagne menée tambour battant pour un quatrièmemandat.

Car si l'on s'essaye à censurer ces magnifiques réalisations au nom deje ne sais quel devoir de neutralité ou de non-complaisance avec le clanprésidentiel, on aura agi contre la vérité historique et pour des calculs poli-ticiens qui nous éloignent de la teneur même du message que nousdevons transmettre aux jeunes générations. La vérité, toute la vérité, doitêtre dite, qu'elle plaise aux uns ou qu'elle fasse le jeu des autres !

Et rappeler ces hauts faits qui resteront gravés en lettres d'or sur leregistre de la diplomatie algérienne, ne doit en aucun cas être interprétécomme une caution donnée à l'actuel chef de l'Etat. On parle d'histoire etcette mission a ses exigences de vérité. Et lorsqu'on évoque le présent, lebilan est là, visible : ce grand pays qui n'a jamais eu autant d'argent, faitdu surplace et manque de vision stratégique...

Maâmar Farah

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Le Président Abdelaziz Bouteflika.

Appel à la candidature de Ali Benflisen Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg

Les partis et organisations qui s’égosillent à appelerBouteflika à se représenter pour un 4e mandat se mêlentles échéances quant à la déclaration solennelle de candi-dature de ce dernier. Dans leurs incertitudes, désormaiscriantes, ils prophétisent à convenance, avançant calen-drier sur calendrier, avec un espoir mordant que l’homme,handicapé par sa maladie, retrouve vite un peu de saharangue.

Vérité historique et calculs politiciens

Selon Hamada Ayat, entre-preneur et membre dirigeantdes réseaux de soutien à AliBenflis, rencontré à Bruxelles :«Nous sommes prêts et atten-dons le jour J où Ali Benflisannoncera sa candidaturepour entamer notre marchevers l’élection de notre candi-dat à la présidence de laRépublique.»

De fait, tout est ordonnancé etbien ficelé dans ce qui sera, sansdoute, la coordination du mouvementpro-Benflis en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg. En Belgique,des noyaux ont déjà été installés etse tiennent à la disposition de l’ex-chef du gouvernement et ex-chef duFLN. A Mons, à Charleroi, à Liège,en Flandres (nord du pays néerlan-

dophone), des représentants de lasociété civile, des cadres, des anima-teurs d’ONG et des leaders d’opinionont déjà fait part de leur volonté desoutenir et de porter Ali Benflis.

Le secrétariat, les adresses élec-troniques provisoires([email protected] [email protected]) en attendantla création d’un site dès l’entrée enlice de Benflis, les fax (0032) 475-41-72-54) et les téléphones (0032)4754172-54, (0032) 2232558 sontopérationnels et fonctionnent. Pour leBenelux (Belgique, Pays-Bas,Luxembourg) l’email est [email protected].

Hier, une partie du mouvementétait en réunion dans l’un des locauxdésignés pour cette bataille, situé auquartier Leopold, proximité du quar-tier européen. Lors de cette ren-contre, il est prévu de discuter de plu-sieurs points (la coordination avecles autres groupes de soutien,

France, Espagne, Italie, Allemagne,Grèce, Portugal), comment contacteret informer la communauté algérien-ne établie en Europe et la détermina-tion des villes où des meetings et dessorties publiques sont prévus, enplus des aspects liés à l’organisationmatérielle de la campagne de AliBenflis.

Un communiqué a déjà été rendupublic où les premiers signataires del’appel apparaissent : Ayat Hamada(entrepreneur), Alioua Brahim (socié-té civile), Amine Hachemi (audiovi-suel), Aoudi Selim, Belaïd Fatima...L’adresse du bureau est rueColombier, 4 - 1000 Bruxelles.

Les animateurs du large rassem-blement en faveur de Benflis souhai-tent et militent pour la venue de leurcandidat à Bruxelles, capitale euro-péenne, pour au moins une confé-rence de presse élargie à la sociétécivile. Nous y reviendrons.

A. M.

NORDINE AÏT HAMOUDA À PARTIR DE HAIZER :

«L’Algérie ne se relèvera pas avant 15 ans»«Je vous le dis franchement, et sans détour,

dans l’état actuel des choses, l’Algérie ne serelèvera pas avant 15 ans.» Le constat des pluspessimistes émane de Nordine Aït Hamouda,qui a animé hier à Haizer, à 10 kilomètres à l’estde Bouira, une conférence de presse à l’occa-sion de la commémoration des manifestationsdu 11 Décembre 1960. D’emblée, le conféren-cier qui a été invité par la section RCD de l’APCgérée par le RCD, a rappelé que lors de cesmanifestations, De Gaulle avait compris quemalgré sa victoire militaire sur la Révolutionalgérienne, il venait de perdre celle du peuplealgérien qui était comme un seul homme aux

côtés du FLN/ALN. Outre ce constat, le confé-rencier, qui s’était longuement attardé sur lelivre de Saïd Sadi «Amirouche, une vie, deuxmorts, un testament», qui vient d’être rééditéavec plusieurs annexes supplémentaires parrapport à la première édition, a évoqué les péri-péties de la guerre, notamment au niveau de laWilaya III en rappellant quelques faits inédits.

Très critique envers le pouvoir actuel qui afailli sur tous les plans, Nordine Aït Hamoudaest revenu sur le phénomène de la corruptionqui a gangréné le pays, en dénonçant au pas-sage, même la classe politique qui ne dénoncepas assez ce phénomène, mais également cer-

tains ministres qui acceptent des portefeuillesministériels tout en critiquant dans le dos lePrésident Bouteflika. «Des ministres qui possè-dent dans la poche le billet d’avion pour partir àtout moment, puisque vivant en coopérants enAlgérie», dira-t-il, en ajoutant que la déliques-cence a atteint un tel degré que pour voir lepays se relever, il faudrait plus de 15 ans.

Cela étant, et pour ne pas terminer avec cetableau des plus sombres qu’il a dressé, leconférencier qui parlait comme il le précisait,comme un simple militant du RCD, mais qui nepourra jamais taire les dépassements et lesinjustices, comme ce règne de Bencherif à

Djelfa qui s’est permis sur sa demeure person-nelle, un fronton où il est écrit, ; «Bienvenuechez la propriété du président des Ouled Naïl»,ou encore, ces chefs de brigades qui soudoientles vendeurs de sable de nos oueds, ; cesministres qui font de la rente pétrolière un com-merce resté impuni, etc. ; invitera les jeunesd’unir leurs efforts, et de ne jamais tomber dansl’intolérance, surtout dans le domaine politique,surtout en Kabylie entre le RCD et le FFS.«Soyez frères, ayez vos divergences mais ensachant préserver votre région, sujette à toutesles attaques !», conclura-t-il.

Y. Y.

De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari

Un brin poète, ledit président d’APWredira ce que disaient ses homologues deBiskra, El Oued, Relizane, Chlef,Khenchela et Oum-El-Bouaghi. Dans sonintervention, il n’y en aura en effet quepour…Abdelaziz Bouteflika. Il se confon-dra en «remerciements», en «reconnais-sances» pour tout ce que «ce moudjahid»,«ce père» a fait pour le pays depuis 1999! Puis, sous la forme d’un poème, il faitallégeance, en son nom, et de tous les«élus et les citoyens de Aïn-Témouchent».Il insistera : «Nous tenons et nous insis-tons pour un quatrième mandat.» Aprèsune brève intervention du wali de Aïn-

Témouchent, c’est Sellal qui prend lerelais. Dans une intervention écrite, celuiqui était directeur de campagne deBouteflika servira, cette fois, un discoursexclusivement politique. Peu ou proud’économie par exemple, contrairement àses habitudes. «J’ai remarqué, il y aquelques jours, que les candidats au bacpour l’année prochaine sont ceux nés en1997-1998. C’est une génération qui n’apas vécu la décennie noire avec son lot delarmes et de sang. C’est une générationqui n’avait connu que l’Algérie de la sécu-rité et de la stabilité. C’est à ce moment-làque j’ai ressenti un grand bonheur et unegrande fierté pour mon pays qui a purecouvrer la sécurité, en un temps recordet sur l’ensemble du territoire national.»

Cela dit, «j’ai eu, en même temps, cetteappréhension que cette situation de paixet de stabilité dont nous jouissons aujour-d’hui, nous fasse oublier la gravité desdangers qui nous guettaient lorsque nousavons été tolérants avec les partisans dela division et des semeurs de la haine quiavaient instrumentalisé les valeurs del’identité nationale». Après cette allusion à l’ex-FIS, Sellal

enchaîne : «Sans doute, le PrésidentBouteflika est celui qui a su l’importancede l’unité nationale lorsqu’il proposait laréconciliation nationale pour éteindre la“fitna” et qui a proposé des programmesde développement dont a bénéficié l’en-semble du peuple algérien (…) Les réali-sations de ces plans de développementsont aujourd’hui une réalité palpable etque seul un ingrat se refuse de recon-naître.» C’est, on ne peut être plus clair, lediscours type des campagnes électoralesde Abdelaziz Bouteflika depuis 2004. Sellal, comme toujours, insistera sur

«la stabilité, cette denrée devenue rare denos jours». La matinée, à l’Université deAïn-Témouchent, il s’engagera à com-

battre la bureaucratie et les bureaucrates.«Ce sont eux le problème, pas les textes»,répondait-il à des étudiants qui se plai-gnaient des difficultés administrativesdevenues un véritable obstacle pour l’ob-tention d’un poste d’emploi. «D’ailleurs,cette semaine, nous prendrons un décretpour régler définitivement ce problèmedes diplômes AMD que les bureaucratesrefusent de reconnaître.» Dans son intervention devant les repré-

sentants de la «société civile», il parlerade ce problème de la bureaucratie, maisaussi de … l’avenir ! «Notre ambition pourl’avenir de l’Algérie est immense et ce quinous attend dans tous les domaines estgrand aussi. Toutefois, je crois en notrepeuple et reste confiant quant à sa capaci-té à relever tous les défis comme il l’a tou-jours fait à travers l’Histoire.» Il s’agit detout ici, sauf d’un discours d’un pouvoir quiserait sur le départ, à seulement quatremois des présidentielles, faut-il le rappeler.

K. A.

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) -Le trafic d’armes prend de l’ampleur. En2013, les services de la Gendarmerienationale ont traité 1 633 affaires ayantconduit à l’arrestation de 1 832 personnes.Une hausse de 21% a été enregistrée parrapport à la même période de 2012 où1516 affaires ont été traitées. Dans le détail, le lieutenant-colonel

Ben Chihab, qui s’exprimait hier sur lesondes de la Radio nationale Chaïne III, a

expliqué que pour l’année en cours, 384armes ont été saisies, dont 267 fusils dechasse, 14 armes de guerre, 18 armes depoing, 85 armes artisanales, 22 807 car-touches, 68 kilos de poudre et 78 290 cap-sules. Au total, l’invité de la radio a indiquéque les services de la Gendarmerie natio-nale ont traité 3 902 affaires ayant conduità l’arrestation de 1749 personnes durantl’année en cours contre 4 084 affaires trai-tées et 15 96 arrestations en 2012.

Ces affaires, souligne-t-il, sont essen-tiellement liées à la contrebande d’armes,de carburants, de denrées alimentaires depremière nécessité subventionnées parl’Etat et de médicaments. Selon l’interve-nant, le trafic de carburant a égalementenregistré une hausse durant cette annéeoù plus de 1,3 million de litres ont été sai-sis contre 123 667 en 2012. Ce dernier asouligné également une hausse en matiè-re de saisies de stupéfiants. Ainsi 107 536 tonnes de kif traité ont

été saisies en 2013 contre 72 936 tonnesen 2012. «Jusqu’à 2011, le Sahel était larégion favorite des narcotrafiquants, maisà partir de 2012 le mode opératoire a

changé et l’acheminement de la drogues’effectue par le nord du pays et la frontiè-re ouest avec le Maroc», a expliqué l’inter-venant. Il a ajouté que les saisies decocaïne ont, par contre, enregistré unebaisse de 98,42% par rapport à l’annéedernière. Les saisies sont passées de 165kilos en 2012 à 3 kilos en 2013.Par ailleurs, selon le lieutenant-colonel

Ben Chihab, les affaires de saisies liées àla commercialisation et au trafic de droguesont plus importantes que celles en rap-port avec la consommation. Les saisies enmatière de consommation, précise-t-il,sont de l’ordre de 20 kilogrammes.

S. A.

Le Soird’Algérie Jeudi 12 décembre 2013 - PAGE 5Actualité

Tarek Hafid - Alger(Le Soir) - La justice américainea confié le dossier Chakib Khelilà un «super magistrat».L’information a été révélée, hier,par les membres du bureau del’Association nationale de luttecontre la corruption. «Nousavons des informations sur leprocureur américain en chargede l’enquête sur Chakib Khelil.Pour l’heure, nous ne pouvonsdonner de détails afin de ne pasgêner le travail en cours. Maisnous pouvons vous dire que c’estun magistrat rompu aux affairesde corruption internationales,notamment en Amérique latineoù il a obtenu des résultats», aindiqué Halim Fedal, secrétaire-adjoint de l’ANLC lors d’uneconférence de presse animée ausiège de l’associationRassemblement actions jeu-nesses (RAJ). Halim Fedal a refusé de don-

ner plus de précisions sur cetteaffaire, notamment la juridictionet l’Etat desquels relève cemagistrat. Mais l’ANLC semble

redouter une utilisation de cetteaffaire à «des fins politiques».«Nous suivons de très près cedossier. Mais nous ne savonspas si les Américains utiliserontcette affaire pour défendre leursintérêts en Algérie», a-t-il souli-gné. Il est vrai que les autoritésaméricaines accordent uneimportance certaine au cas del’ex-ministre de l’Energie et desMines. Lundi, l’ambassadeur desEtats-Unis à Alger annonçaitl’existence de «consultations per-manentes» avec les autoritésalgériennes à ce propos. Henry S. Ensher a même

expliqué que la juridiction concer-née rendrait publiques des infor-mations sur Chakib Khelil entemps voulu. Mais l’évocation dece sujet gêne au plus haut pointles responsables politiques algé-riens. C’est ce qui s’est produitmardi, au Sénat, avec le ministrede la Justice. Tayeb Louh a refusé catégori-

quement de se prononcer sur laprocédure «ratée» du mandatd’arrêt international transmis par

la Cour d’Alger à Interpol. A cepropos, Halim Fedal a indiquéque l’ANLC avait réagi dès le lan-cement de ce mandat pourdénoncer un subterfuge visant àbloquer la procédure au profit deKhelil.

Refus d’agrément Pour sa part, le président de

l’ANLC a dénoncé le rejet d’agré-ment formulé par le ministère del’Intérieur et des Collectivitéslocales. Le département deTayeb Belaïz a, en effet, refuséd’agréer cette association. «Cerefus est une décision politique»,a insisté Mustapha Atoui. «Lesservices du ministère nous repro-

chent de vouloir nous interférerdans les missions de l’organenational de prévention et de luttecontre la corruption et de laCommission nationale de pré-vention et de lutte contre la cor-ruption. C’est totalement faux.Nous sommes face à des gou-vernants qui refusent que sedéveloppe la notion de luttecontre la corruption au sein de lasociété. Le pouvoir a peur et celadénote de fragilité», a déclaréMustapha Atoui. Les membres fondateurs de

l’ANLC ne comptent pas se limi-ter à cette décision administrativepuisqu’ils vont saisir le Conseil

d’Etat. Ils sont même prêts à allerplus loin. «Nous comptons sur lasagesse d’un magistrat pourobtenir cet agrément. Mais si leConseil d’Etat ne statue pas ennotre faveur, nous sommes prêtsà saisir les instances internatio-nales pour imposer au gouverne-ment algérien de respecter seslois, mais aussi les accords inter-nationaux qu’il a signés.» Badrouni Mahfoud, vice-prési-

dent de l’ANLC, a également aappelé les cadres algériens àsoutenir cette initiative et àrejoindre l’association. Il a révéléavoir subi au quotidien des pres-sions pour avoir dénoncé desaffaires de corruption dans sonmilieu professionnel. «On a mis fin à mes fonctions

à trois reprises et j’ai subi diffé-rentes sortes de pressions. C’estle sort de nombreux respon-sables intègres. Mais je dois direque je n’ai fait face à aucundépassement dans le cadre demes actions au sein de l’ANLC.» Notons que l’Association

nationale de lutte contre la cor-ruption prévoit de rendre publicun rapport complet sur ses activi-tés dès le début du mois de jan-vier.

T. H.

LA JUSTICE AMÉRICAINE L’A CHARGÉ DU DOSSIER

Un «super magistrat» sur les traces de Chakib KhelilLes membres du bureau de l’Association nationale de

lutte contre la corruption ont indiqué, hier, avoir des infor-mations sur le magistrat américain chargé d’enquêter surChakib Khelil.

Les visites de Abdelmalek Sellal à l’intérieur du pays se suivent etdévoilent de plus en plus leur objectif principal : une campagne électora-le en bonne et due forme ! Comme donc dans toutes les autres wilayasvisitées depuis un mois, à Aïn-Témouchent où il était hier mercredi, lePremier ministre s’offrira un authentique meeting de campagne électora-le face aux représentants de «la société civile» locale. Comme c’est éga-lement devenu une tradition, c’est le président de l’APW qui sera chargéde chauffer la salle !

Les services de la Gendarmerie nationale ont enregistré une hausse desaisies en matière d’armes de 21% durant l’année 2013 par rapport à l’an-née 2012. C’est ce qu’a indiqué le lieutenant-colonel Ben Chihab, chef debureau d’analyse criminelle relevant de la division de la police judiciairedu commandement de la Gendarmerie nationale.

Chakib Khelil.

SELLAL À AÏN TÉMOUCHENT

Un air de campagne électorale

SAISIES D’ARMES

Une hausse de 21% en 2013

De notre envoyé spécial à Aïn-Témouchent, Kamel Amarni

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Nawal Imès - Alger (LeSoir) - Le dernier rapport dela FAO «Perspectives derécoltes et situation alimen-taire» est porteur de bonneset de moins bonnes nou-velles. L’organisation onu-sienne y évoque une aug-mentation de près de 8,4%de la production céréalièremais souligne également lerecul enregistré parl’Algérie. Pour l’année en cours,

les prévisions de productionne dépassent pas les 5,1millions de tonnes. La pro-duction de blé en l’Algériedevrait chuter à 3,2 millionsde tonnes, 6% de moinsque l’année dernière, en rai-son de l'insuffisance desprécipitations dans cer-taines régions de l'est.Pourtant, le voisin marocainaffiche de meilleurs résul-tats. La récolte marocaine

devrait atteindre 10 millionsde tonnes, soit le double duvolume national. Selon le

rapport de la FAO, cesrésultats élevés et jamaisenregistrés sont la consé-quence de conditionsmétéorologiques favo-rables, de la disponibilité desemences améliorées et lapoursuite du soutien dugouvernement au niveaudes équipements de l'irriga-tion. L’Égypte affiche une tout

aussi bonne santé avec uneproduction de 22,8 millionsde tonnes au moment où laTunisie ferme la marcheavec pas plus de 1,4 millionde tonnes. Pour la régionAfrique du Nord, la FAO atout de même revu à labaisse la production totaledes cultures céréalièresévaluée à 39,5 millions detonnes. Idem pour la pro-duction de blé dans larégion qui s’établit à 20,8millions de tonnes, contre21,2 millions annoncés enoctobre dernier. Pour l’ensemble de la

région Afrique du Nord, la

FAO considère cependantque le volume de productionest un record avec unehausse de 15% sur uneannée et de 19% par rap-port à la moyenne sur cinqans. Les estimations restent

les mêmes pour le Maroc etfont état d'une productionde 7 millions de tonnes deblé, soit la deuxièmemeilleure récolte de l’annéedans la région après cellede l’Égypte, qui elle aussimaintient ses 9,4 millions detonnes prévues. La produc-tion de blé en Tunisie dimi-nuerait également à 1 mil-lion de tonnes après 1,8 mil-lion l'an dernier.En dépit des bonnes

récoltes, les pays de larégion continuent d’êtredépendants des importa-tions de céréales pour cou-vrir leurs besoins en lamatière. La Libye est le plusgros grand importateurmondial de blé. Les impor-tations couvrent 90% desbesoins suivie de l’Algériedont les importations sontestimées à 68% desbesoins, puis de la Tunisiequi importe à hauteur de65% de ses besoins.Le Maroc et l’Égypte fer-

ment la marche avec 45%

des besoins couverts parles importations. Lesbesoins d'importation encéréales pour la campagnede commercialisation 2013-2014 sont estimés à 35,9millions de tonnes dans larégion, un niveau compa-rable à la moyenne des cinqannées précédentes. Au Maroc, les besoins

d'importations baisseraientde 22% à 4,8 millions detonnes. En Égypte, lesbesoins sont estimés à 15,4millions, en hausse de 10%.Les importations de l'Algérieet la Libye devraient êtresimilaires aux niveaux del'an dernier : 9,2 et 2,5 mil-lions de tonnes, respective-ment. Les besoins de laTunisie s'élèveraient, eux, àenviron 4 millions detonnes. La FAO annonce enfin

que les stocks céréaliersmondiaux augmenteraientpour atteindre 572 millionsde tonnes à la clôture descampagnes agricoles 2014.Soit 13,4% de plus qu'à lafin de la campagne précé-dente. Ses estimations tablent

sur une production de prèsde 2,5 milliards de tonnes,un nouveau record.

N. I.

La production céréalière mondiale est enhausse. L’Algérie connaît, cependant, une ten-dance baissière selon le dernier rapport del’Organisation des Nations unies pour l'alimen-tation et l'agriculture (FAO). L’Algérie se classeloin derrière le Maroc et l’Egypte qui enregis-trent de bonnes performances.


LE MAROC ET L’ÉGYPTE ENREGISTRENTDE MEILLEURES PERFORMANCES

La production céréalière de l’Algérie en reculUn peu plus de 200

réfugiés, en provenancedu Liban, ont bénéficiédu droit d’asile en Algérieaprès avoir failli êtrerefoulés, rapporte TSAdaté de dimanche. Ilsvont grossir les rangsdes dizaines demilliers de Syriens –

entre 25 000 et 40 000 –arrivés en masse durantl’été 2012 au plus fortdes combats entre l’ar-mée d’Assad et les insurgés. C’est peu si on compare cechiffre aux 700 000 Syriens réfugiés au Liban ou aux500 000 réfugiés en Jordanie, voire aux 400 000 Syriensinstallés en Turquie, mais c’est beaucoup (près de 50fois plus) comparativement au Maroc : selon le HCR(Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU) le royaumechérifien n’a accueilli à fin novembre 2013 que 843 réfu-giés syriens. Pas de quoi pavoiser comme le fait unecertaine presse aux ordres, toujours aussi prompte àlouer l’hospitalité bienfaitrice du roi Mohammed VI. Iln’empêche : la question des réfugiés syriens, près dedeux millions, interpelle. Non parce qu’ils sont lesotages d’une guerre dont l’enjeu dépasse les frontièresde la Syrie, mais parce que les principaux soutiens auxinsurgés syriens, à savoir l’Arabie saoudite, le Qatar etles autres pétromonarchies, n’accueillent aucun réfugiésur leurs territoires respectifs. Et parce que ces mêmespays ont dépensé près de trois milliards de dollars pourarmer les rebelles syriens et à peine quelques millionsde dollars (une misère) en aide humanitaire aux deuxmillions de réfugiés. En bref, on préfère dépenser pourdétruire et tuer plutôt que pour nourrir ! Autre questionqui interpelle, celle de savoir pourquoi les pétromonar-chies qui financent les insurgés islamistes syriens refu-sent d’accueillir les civils. Rien n’interdit, en effet, àl’Arabie saoudite d’imiter l’exemple jordanien et de don-ner l’asile aux milliers de Syriens fuyant la guerre. Il enva de même pour le Qatar, le Koweït et les autres pétro-monarchies. D’autant que dans ces pays vivent et travaillent des

millions d’immigrés. Il y en a près de neuf millions enArabie saoudite sur une population de 30 millions d’ha-bitants. Au Qatar sur les deux millions d’habitants, 1,5million sont des travailleurs étrangers. Aux Emiratsarabes unis (EAU), sur les neuf millions d’habitants, septmillions sont des étrangers. Au Koweït (2,5 millions d’ha-bitants), plus de 40% sont des étrangers.Certes, tous les Syriens ayant quitté leur pays ne

sont pas arabes. Parmi eux, il y a des Arméniens, desKurdes, des Turkmènes. Tous ne sont pas de confessionsunnite, car parmi les réfugiés syriens, il y a des chiites,des alaouites et des chrétiens. Mais cela n’est nullementune excuse car sur les 20 millions de travailleurs étran-gers installés dans les pays du Golfe, nombreux ne sontpas de confession musulmane comme les Philippins, lesNépalais et une partie des immigrés indiens et africains.Aussi, à défaut d’accorder le droit d’asile aux Syriens

fuyant la guerre, rien n’interdit-il aux riches pétromonar-chies du Golfe d’en embaucher. Le plus curieux est quela question d’accorder du travail, par simple solidaritéaux Syriens, n’a jamais figuré au menu des quelquessommets de la Ligue arabe consacrés à la crise syrien-ne. Pas plus qu’elle n’a été évoquée lors des rencontresdes «Amis de la Syrie», ce groupe informel regroupantune trentaine de pays, créé par la France. La seulequestion qui taraudait (et qui taraude encore) ce beaumonde est de savoir comment se débarrasser du régimed’Assad et comment faire en sorte que ces réfugiés res-tent sur place et n’aillent pas en Europe ! Quant à assu-mer leurs responsabilités, surtout après avoir poussé aucrime, avant de réaliser que renverser le pouvoird’Assad est une tâche bien compliquée, les «Amis de laSyrie» préfèrent jouer en touche ! La tragédie des réfu-giés n’exonère pas le régime de Bachar al-Assad de sesresponsabilités. Il en est le premier responsable, ne serait-ce que

parce qu’il pouvait régler pacifiquement la crise qui cou-vait en Syrie au lieu de répondre par la force brutale auxrevendications de cette partie de sa population qui, àl’origine, ne demandait pas la chute du régime. Cetterevendication est en effet apparue plus tard…

H. Z.

La caserne de la Marinenationale, sise au centre-villed’El-Kala et mitoyenne de l’an-cien port, a été assiégée pardes manifestants, suite aurepêchage dans la journéed’hier du corps d’un hommeâgé de 30 ans sur la plageBoutribicha.Selon des témoins oculaires joints

par téléphone, «les éléments de laMarine nationale ont usé de tirs desommation pour disperser la foule qui

s’est agglutinée autour du mur d’en-ceinte et par ailleurs voulait endécoudre avec les occupants de lacaserne. Des projectiles et autrespierres ont été jetés par les manifes-tants sur les bâtisses de la caserne».Au même moment, un autre groupe

d’émeutiers a encerclé l’hôpital de laville en réclamant la dépouille del’homme. Signalons que la victime,selon la version des citoyens, auraittrouvé la mort lors d’une course-pour-suite qui s’est déroulée, il y a troisjours, entre les éléments de la Marine

et plusieurs contrebandiers de lapêche du corail au lieudit plageBoutribicha. «Les fuyards auraienttous plongé dans la plage pour fuir leséléments de la Marine qui étaient enopération de ratissage de routine.Malheureusement, l’un d’eux s’estnoyé», ont indiqué nos interlocuteurs. Jusqu’en fin d’après-midi, hier, la

situation demeurait tendue dans laville où règne un calme précaire.Cependant, nos multiples tenta-

tives de joindre les services de sécuri-té ont été vaines. Daoud Allam

SUITE À LA MORT D’UN JEUNE DE 30 ANS

Tension à El-Kala

Par Hassane Zerrouky

Un observatoire dédié audéveloppement des territoiresruraux (ODTR) devrait voir lejour dès l’année prochaine.Devant être achevée durant le pre-

mier trimestre 2014, une réflexion ence sens a été engagée hier à l’hôtel ElDjazaïr, lors d’une rencontre intersec-torielle qui a coïncidé avec la célébra-tion de la Journée internationale de lamontagne. Cette rencontre qui aregroupé des cadres du ministère del’Agriculture et du Développementrural (MADR)et de la Direction généra-le des forêts (DGF) notamment, s’ins-

crit dans le cadre du projet d’appui auprogramme de renforcement descapacités humaines et d’assistancetechnique (PRCHAT) engagé en par-tenariat avec le Programme desNations unies pour le développement(PNUD). L’opportunité, explicitera-t-on au

niveau de la DGF, de discuter d’unefeuille de route pour la mise en œuvrede ce projet d’Observatoire, voulucomme un outil d’aide à la décision,d’analyse et de vulgarisation de toutesles dynamiques territoriales en cours.Ainsi, les participants à cette rencontre

se sont concertés, lors d’ateliers, surles modalités, objectifs et les moyenspermettant de développer la synergieentre les différents systèmes d’infor-mation, notamment ceux relatifs auxespaces naturels telles la montagne etles forêts. Un projet qui devrait permettre

d’autres avancées pour le programmede renouveau rural en œuvre, de pal-lier les insuffisances constatées égale-ment et de booster la dynamiqueengagée au niveau de laMéditerrannée occidentale.

C. B.

DÉVELOPPEMENT RURAL

Vers la création d’un observatoiredédié aux territoires

Syrie, pourquoi les réfugiés ne vont-ils pasdans les pays du Golfe ?

CE MONDE QUI BOUGE

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir)- Les experts se sont penchéshier, sur les métiers de vente etla formation de professionnels.La Chambre de commerce etd’industrie Suisse-Algérie et laSociété des centres commer-ciaux d’Algérie expliquent l’orga-nisation de cette rencontre par lemanque de formation dans cesspécialités de professionnels dela vente. Les présents annonceront,

ainsi, que la Suisse accompa-gnera l’Algérie dans les pro-grammes de formation auxmétiers de vente. D’autant, ontexpliqué les présents, qu’actuel-lement, les recrutements se fontde façon aléatoire dans le com-merce du détail.

Les spécialistes évoquerontl’image péjorative des métiers devente qui équivaut à un emploibon marché. Le besoin en pro-fessionnels et personnels quali-fiés s’est fait donc sentir. Cecid’autant avec la création et lamultiplication des nouveauxespaces de vente et des grandscentres commerciaux. «Il s’agitde répondre aux nouvelles exi-gences des clients et en mêmetemps de répondre aux besoinsdu marché vu le déficit en ges-tionnaires», ont précisé les inter-venants. Les présents citeront

l’exemple du centre commercialde Bab Ezzouar qui a formé 200personnes, expérience qui devraêtre rééditée, ont noté les profes-

sionnels présents. Ainsi, uneconvention est en chantier entreles parties algérienne et suissepour aboutir à la formation de cepersonnel concerné par le com-merce de détail. Il s’agit de spé-cialités comme l’accueil, l’écoute,l’argumentation et la démarchede fidélisation. Une feuille deroute sera ainsi élaborée à lasuite de cette rencontre en vued’augmenter la rentabilité desentreprises notamment. Les intervenants mettront

aussi l’accent sur le fait que lesanimateurs du commerce dedétail devront faire face dans lesprochaines années aux enjeuxde l’évolution commerciale.Parmi ces enjeux, la diversifica-tion de l’offre et la structurationdu marché jusque-là fortementdominé par les petits com-merces. Les présents citeront en pre-

mier lieu, les commerces d’ali-mentation générale à hauteur de

37%, suivis de l’habillement, labijouterie, l’ameublement et lesaccessoires. Ainsi, le commercede détail en Algérie reposeessentiellement sur le commerceindépendant et d’anciensréseaux de distribution publics. Pour sa part, le ministre de la

Formation et de l’Enseignementprofessionnels, Noureddine

Bedoui, a insisté sur la nécessitéd’orienter les jeunes vers le pro-fessionnalisme avec la formationadéquate. Pour le ministre, il s’agit aussi

d’aller vers l’amélioration de laformation et de profiter de l’expé-rience professionnelle dans cedomaine.

F.-Z. B.

M. Kebci - Alger (Le Soir) -La température semble monterparmi la base dont une grandepartie est pressée de reprendrela protestation sans attendre,alors que l’autre partie préfèretemporiser encore quelquesjours mais pas indéfiniment. Et c’est le 9 janvier prochain

que ledit syndicat aura à déciderde la suite à donner à leur mou-vement de contestation à l’occa-sion d’une réunion extraordinairede son conseil national. Cequ’aurait pu faire la même instan-ce lors de sa session ordinairetenue fin novembre dernier àTouggourt, dans la wilaya deOuargla. Du fait, selon le secrétaire

général du syndicat, des «enga-gements» pris par le ministre dela Santé, de la Population et dela Réforme hospitalière,Abdelmalek Boudiaf, lors de«l'audience qu'il nous a accor-

dée, le 2 décembre dernier».Une entrevue, la seconde aprèscelle du 28 novembre dernieravec les proches collaborateursdu ministre que la délégation duSNPSP a dû interrompre, après,a expliqué Lyes Merabet, «lesprovocations de ces derniers quiont soutenu que certains de nosdossiers étaient clos et qued’autres ne devaient pas êtresoulevés et traités».Autant de dossiers une nou-

velle fois soulevés au ministrequi a promis, a poursuiviMerabet, de répondre rapide-ment, dans une durée ne devantpas dépasser une «dizaine dejours», une échéance qui a expi-ré hier. Les doléances du syndi-cat portent sur six points, dontnotamment l’amendement dustatut particulier des praticiensde la santé publique qui, selonMerabet, dort dans les tiroirs dela Fonction publique depuis avril

2011. Ceci, a-t-il regretté, aumoment où des corporationsd’autres secteurs «ont vu leursstatuts particuliers amendés». Un statut particulier qui doit

être revu principalement dansson article 19 permettant l'accèsautomatique au grade de «princi-pal» et l'amendement du décretexécutif n°393/09 du 24novembre 2009, portant statutparticulier du praticien généralis-te de santé publique, conformé-

ment au projet de statut négociéet ratifié en commission mixteministère de la Santé-SNPSP, endate du 15 mars 2011 avantd’être envoyé à la Directiongénérale de la Fonction publique.Le premier responsable duSNPSP s’est, par ailleurs, ditopposé à toute nouvelle restruc-turation du secteur dont unavant-projet est en cours de fina-lisation sans évaluation de l’an-cienne.

Menace sur la vaccination faute de seringues

Par ailleurs, le secrétairegénéral du SNPSP a abordé laquestion de la pénurie desseringues, ce qui risque tout sim-plement de chambouler le pro-gramme des vaccinations. Car, si au niveau de l’Institut

Pasteur d’Algérie (IPA) il estenregistré une «nette améliora-tion» de la disponibilité des vac-cins, de nombreux rendez-vousde vaccination ont été repous-sés au niveau des hôpitaux,faute de seringues.Pour Merabet, cette pénurie

a commencé à se faire sentirdepuis que la PCH (Pharmaciecentrale des hôpitaux) a étéchargée d’approvisionner lesstructures sanitaires conformé-ment à un cahier des charges,mission dévolue jusque-là àl’IPA. Ce qui pousse nombre d’éta-

blissements du secteur à s’ap-provisionner auprès de privés,parfois à des prix «triplés».

M. K.

C’est, visiblement, la déception généralisée du côté duSyndicat national des praticiens de la santé publique(SNPSP), tant on sent que l’on est loin de figurer parmi les«priorités» de la tutelle.


POURSUITE OU PAS DE SA CONTESTATION

Le SNPSP décidera le 9 janvier prochain

L’encouragement de la formation dans les métiers de lavente au détail, de la distribution et de la gestion est uneurgence, ont assuré hier, les organisateurs d’un colloqueinternational sur le commerce de détail, les centres com-merciaux et la formation aux métiers de vente.

COMMERCE DE DÉTAIL

Déficit dans la formation aux métiers de vente

LE PRÉSIDENT DU CNPA AU FORUM DE DK NEWS :

«Il faut créer davantage d’entreprises»Le président de la Confédération

nationale du patronat algérien(CNPA), M. Mohamed Naït-Abdelaziz, a lancé un appel pour la«dépénalisation de l’acte de ges-tion». C’était à l’occasion de sonpassage hier au forum du journalDK News. Lors de sa rencontre avec les journa-

listes, le président du CNPA a évoqué plu-sieurs questions relevant du secteur del’entreprise, d’une manière particulière etéconomique, d’une manière générale.Ainsi, le président du CNPA a indiqué que«l’ouverture économique et politiqueadoptée par l’Algérie en 1991 a permisl’émergence du secteur privé qui assure

aujourd’hui 76,9% des emplois (horsFonction publique) en Algérie». Selon lui,«le secteur privé est composé de plus de500 000 entreprises, tandis que le nombred’entreprises publiques ne dépasse pasles 300». «Il ne faut pas s’étonner de voirces chiffres car c’est le secteur privé quigénère le plus d’emplois en Algérie», asouligné le président de la CNPA. Actuellement, a-t-il ajouté, «on compte

15 sociétés pour 1000 habitants, tous sec-teurs confondus. On est loin des normesinternationales qui préconisent 30 à 50sociétés pour 1 000 habitants». De ce fait,il devient impératif de créer davantaged’entreprises. «Le manque est estimé à1,5 million d’entreprises», a déclaré M.Naït Abdelaziz. Le dispositif de création

d’emplois, mis en place par l’Etat, plusparticulièrement depuis 2008 (Ansej,Cnac, Angem), a permis de réduire le tauxde chômage jusqu’à atteindre les 10%.«60 000 entreprises ont été créées,depuis l’adoption de ce dispositif. Celaétant, le président du CNPA a saisi cetteopportunité pour réitérer les préoccupa-tions des chefs d’entreprises notammentsur les questions «du financement, du fon-cier ou encore la bureaucratie». Selon Mohamed Naït-Abdelaziz,

l’Algérie a besoin d’un million et demid’entreprises pour satisfaire la demandenationale en matière d’emploi. Revenantsur la politique industrielle du gouverne-ment, Naït-Abdelaziz a déploré que la partde l’industrie actuellement ne soit que de

4,8%, alors qu’elle culminait à 20% durantles années 1970. «L’outil le plus importantest le financement de l’économie. Lesbanques ne jouent pas le jeu. La manne pétrolière doit financer l’éco-

nomie», a suggéré le président de laCNPA. Par ailleurs, il note avec satisfac-tion que plus de 2000 entreprises aientbénéficié de rééchelonnement de leursdettes. S’agissant du controversé article 87

bis, la CNPA estime que le dossier «n’estpas clos», suggérant que la politique dusalaire nécessite une révision de «fond encomble». Pour lui, le salaire doit être lié àla compétitivité et à la rentabilité de l’en-treprise.

A. Bettache

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Lyes Merabet opposé à toute nouvelle restructuration du secteur.

Bedoui insiste pour orienter les jeunes vers le professionnalisme.

Dans une correspondance au vitrioladressée au wali de Tizi-Ouzou et dontune copie a été transmise à notre rédac-tion, les élus de l’opposition contestent,dans le fond et la forme, la procédure derecrutement de 6 OP1, gardiens etagents de service dont l’installation à lahussarde, en dépit d’une première lettreexhortant le P/APC à surseoir à sa déci-sion et rétablir dans leurs droits absolusles demandeurs exclus de ce recrute-ment, les a fait sortir de leurs gonds, eux

qui avaient observé jusque-là, selon l’undes élus, une certaine distance par rap-port à la gestion communale, caractéri-sée, selon lui, par la gabegie et l’improvi-sation.

Ce recrutement, qui exclut des per-sonnes jouissant de longues annéesd’expérience dans le cadre du filet socialet dont une délibération, signée à l’unani-mité, des membres de l’APC prévoyaitleur intégration, constitue, d’après larequête, une atteinte manifeste au presti-

ge de l’administration dans la mesure oùle nouveau concept régissant les recrute-ments adoptés par tous les organismeset qui tient compte des expériences dansles différents dispositifs (IAG, DAIS, PID,DAIP) a été piétiné par l’exécutif commu-nal qui aurait retenu des personnesétrangères, ne justifiant d’aucune expé-rience et qui ne seraient même pas ins-crites sur la liste des demandeurs d’em-ploi.

Sur un autre volet, les signataires dela requête comptent ester en justice lemaire sous huitaine, au motif qu’il auraitdéclaré à la radio locale qu’il a éradiqué

la corruption au niveau de l’APC, esti-mant qu’en tant qu’anciens élus, ilsétaient visés par cette sortie médiatique.C’est une tout autre version des faits qu’atenue le maire qui nous a reçus dans sonbureau. Celui-ci a affirmé d’emblée queces élus devraient faire la différence entreun acte politique et un acte de gestion etqu’ils devraient plutôt s’atteler à accom-pagner l’APC dans son effort de dévelop-pement. Pour ce maire, les procéduresde recrutement ont été scrupuleusementrespectées et sont conformes aux lois dela République. Il soutient que l’affichagede l’avis de recrutement signifiait qu’il

concernait également les gens de l’exté-rieur auquel cas il n’aurait pas rendupublic l’affichage. Ce qui ne l’a pas empê-ché, selon lui, de piocher au sein du filetsocial, sur avis du SG dont les opposantsaffirment qu’il n’a pas été associé à l’opé-ration. Le maire a conclu que s’il y avaitvice de forme, la Fonction publique auraitrejeté les dossiers et qu'au moindre douteil aurait revu lui-même la liste des recru-tés que l'un des opposants décrie aumotif qu’elle aurait favorisé les directeursde campagne de certains membres del’exécutif.

S. Hammoum

Le Soird’Algérie Jeudi 12 décembre 2013 - PAGE 9Le Soir du Centre

APC D’IDJEUR (TIZI-OUZOU)

Les élus de l’opposition se révoltent contre les irrégularitésdans le recrutement d’agents communaux

COMMUNE DE OUED-EL-BERDI (BOUIRA)

Du développement en perspectiveSituée à moins de vingt kilo-

mètres du chef-lieu de wilaya, lacommune de Oued-El-Berdiconstitue un atout majeur pour lawilaya de Bouira : une zone indus-trielle de plus de trois cents hec-tares, des terres agricoles à profu-sion et une carrière d’agrégat dontbénéficient bon nombre dewilayas qui apportent chaqueannée leur lot de bénéfices. Desrumeurs courent même sur l’éven-tuelle construction d’un aérodro-me dans cette commune dans unfutur proche.

La zone industrielle de Sidi-Khaledconstitue l’un des points forts de cette com-mune qui compte près de dix mille habitants.Construite sur une superficie de 225 hec-tares extensible sur 190 ha, cette zoneindustrielle brasse une grande activitéindustrielle dans la région et, outre lesopportunités de travail, elle rapporte déjà àson APC près d’un milliard de dinars debénéfice annuel.

Une activité qui présente cependantquelques inconvénients, liés à l’état desroutes qui se dégradent en raison de la fortefréquentation des poids lourds. Des routescriblées de crevasses et de nids-de-pouleset qui constituent un danger pour les auto-mobilistes et dont les rénovations, coûteuses

selon le premier responsable de la commu-ne, tardent à voir le jour. Un autre problèmelié à la grande affluence des camions, celuides deux carrefours de la commune, le pre-mier se trouve sur la RN8 menant vers le vil-lage de Fraksa et le second est situé àquelques mètres de la zone industrielle, etqui sont d’une rare dangerosité en raison del’exiguïté de la voie principale.

Les demandes d’aménagement deronds-points ne recevant aucune réponseconcluante, ces carrefours demeurent despoints noirs qui enregistrent chaque annéedes accidents graves. La réalisation d’unepénétrante reliant directement Oued-El-Berdi à la commune de Sour-El-Ghozlane vapermettre d’alléger l’impact des camions surla circulation routière dans la région.

Par ailleurs, beaucoup de projets dedéveloppement local en cours d’achèvementseront réceptionnés avant la fin 2014. Ainsi,figurent dans l’agenda de l’APC l’aménage-ment du système d’assainissement, l’instal-lation d’un réseau de fibre optique et la miseen place d’une annexe communale notam-ment pour la localité de Fraksa qui compteplus de 7 000 habitants.

Pour ce qui est du chef-lieu de commu-ne, l’aménagement du stade communal, laréception du nouveau lycée ainsi que de 150logements sociaux pour début 2014. Seuleombre au tableau, selon M. RouamMohamed, maire d’Oued-El-Berdi, le réseaud’eau potable qui est géré par l’APC quipaye elle-même les factures de ses citoyens

en raison de l’inexistence, chez beaucoupd’entre eux, de compteurs d’eau.

Pour ce qui est de la gestion des écolesprimaires, point fable de la commune, Oued-El-Berdi compte neuf établissements dontdeux ont été raccordés au gaz naturel, lessix autres ayant bénéficié de 10 poêles àmazout et seront néanmoins raccordés augaz d’ici mars 2014 ; avec un budget de huitmillions de centimes alloué à cette opérationainsi qu’une enveloppe non encore détermi-née qui sera réservée à l’aménagement del’ensemble des écoles primaires de lawilaya. Un projet louable en raison de l’étatde délabrement avancé de certaines écolesisolées de la commune : sept au total souf-frent du manque de salles de classe, dumanque de chauffage en raison de l’ancien-neté et de la mauvaise maintenance dumatériel, de la vétusté des supports pédago-giques puisque ces écoles en sont toujoursaux tableaux en bois élimés et aux tablesdatant des années 1990, l’eau potable n’estpas toujours accessible, notamment pour lesélèves qui boivent à même des citernes etles cours juste bétonnées et non aménagéespour une activité enfantine digne des écoles.Un délaissement qui pèse lourdement sur lebien-être des élèves, souvent en bas âge, etdont les responsables de la Direction del’éducation et de l’APC se jettent continuelle-ment la responsabilité à chaque année sco-laire tout en fermant les yeux sur ce qu’ilsconsidèrent visiblement comme «superflu».

Katya Kaci

Rien ne va plus entre les 7 élus de l’opposition et l’exécutif com-munal de l’APC d’Idjeur, formée de la coalition FFS/FLN.

BÉJAÏAPortes ouvertes sur la spéléologie

au Cap-Carbon Le club de spéléologie et sports de montagne de Béjaïa organise,

demain vendredi, à l’occasion de la Journée internationale de la mon-tagne, des portes ouvertes sur la spéléologie au Cap-Carbon.

Le club de spéléologie, dont l’essentiel des activités est fortement liéà la montagne, compte célébrer cet événement en proposant des initia-tions aux techniques de progression sur corde, une exposition photos etdes explications sur le rôle de la spéléologie dans la connaissance et laprotection du milieu souterrain.

Le club de spéléologie et sports de montagne de Béjaïa entendaussi sensibiliser un maximum de personnes sur l’importance des mon-tagnes qui caractérisent la région en particulier et qui jouent un rôle trèsimportant dans l’alimentation en eau douce de la population.

Une région montagneuse qui abrite un nombre important d’espècesanimales et végétales ayant un rôle essentiel dans l’équilibre écologiquede la planète.

A. K.

BLIDA

42 dealers arrêtés en un moisLes services de police de la Sûreté de wilaya de Blida ont arrêté

durant la période allant du 26 octobre au 25 novembre 42 personnesimpliquées dans le trafic de drogue dont 22 ont été écroués, avons-nous appris auprès de la cellule de communication de cette Sûreté.Dans la même perspective, ils ont saisi six kilogrammes de kif traité et1 363 comprimés de psychotrope. Par ailleurs, les policiers chargés dela voie publique ont dressé 1 894 contraventions de différents degrés etretiré 341 permis de conduire. Concernant les affaires de police judiciai-re, il a été enregistré 359 affaires dont 187 ont été solutionnées et pourlesquelles 262 personnes ont été impliquées.

Le sexe féminin n’est pas en reste dans le monde de la criminalitépuisque 18 femmes ont été arrêtées pour plusieurs affaires.

M. B.

C’EST MA VIEUn petit bout de Paris à alger

Avec son charisme, son amour pour la cuisine, Hanane étaitdestinée, un jour ou l’autre, à atterrir dans un restaurant. Maiselle était loin de se douter qu’elle gérerait les Relais de Paris,un établissement de franchise française où l’on savoure la

gastronomie raffinée. VOYAGE CULINAIRE

Foul ou bdendjelCette semaine, nous allons découvrir un plat très modeste qui va nous

emmener au fin fond de La Casbah, ce quartier rustique de Dzaïr Leqdima,où nos aïeux ont passé les plus belles années de leur vie et qu’ils évoquent

avec une nostalgie profonde.

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESLes algériens et leurs droits : pas assez informés«La loi ne protège pas les crédules», un article de loi que nul n’estcensé ignorer. Pourtant ! A une simple question : connaissez-vousvos droits et vos obligations ? la réponse des citoyens est quasiment

la même et elle est sidérante : non !

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE«Les algériens ne s 'intéressent à la réglementation

qu’une fois confrontés à un problème»Dans cet entretien, Maître Ouyahia El Hadi, avocat agréé à la Cour suprême,

donne un aperçu de la perception des Algériens de leurs droits dans leur quotidien.

Retrouvez ce samedi le n°98 de Soirmagazine

Sommaire

Sommaire

PENSÉEA la mémoire de montrès cher mari, fils père,frère et sœur

Haffaf RachidDéjà 4 ans pour nous,c'est comme si tu nousavais quittés hier, laissant derrière toi unvide immense et une douleur inconso-lable, ton visage, ta voix et ton souriresont gravés à jamais dans nos esprits, nouste demandons de continuer à veiller surnous comme tu le faisait si bien sur terre.La famille Haffaf et Kalane demandent àtous ceux qui l'ont connu et aimé pour sabonté, son honnêteté et son bon cœurd'avoir une pieuse pensée à sa mémoire .Repose en paix cher mari.Ta femme Lynda et ton fils Nabil qui necesserons jamais de pensée à toi.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons»

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REMERCIEMENTSLa famille SAADOUNI remercietoutes les personnes proches,parents, voisins, collègues de travailayant été à leur chevet durant cettedouloureuse épreuve suite au décèsde leur fils

SAADOUNI Mouhamedné le 06/02/1978 qui a rendu l’âme àTlemcen lors d’une mission de tra-vail le 30/11/2013. Les membres dela famille soulignent le dévouementet la compassion de la part de sescollègues de Sonelgaz d’Alger et deTlemcen ainsi que leur soutienmoral.

Que Dieu l’accueille en Son VasteParadis.

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ETUDE NOTARIALE DE TLEMCEN18. RUE DE L’INDEPENDANCE

MAITRE BENDIHADJI TOURIACONSTITUTION D’UNE SOCIETEAux termes d’un acte reçu en l’étu-

de le 05/12/2013 enregistré, uneS.A.R.L a été créée entre : M. MimouniAbdelkader et M. Belhoucine Mounirdénommée : «JENAKSI» ayant pourobjet : import et export. Son capitalsocial : est de 100.000.00DA divisé en100 parts de 1000.00DA chacune. Sonsiège social est à Mansourah lotisse-ment 476 lots n°25 local n° «P-04»wilaya Tlemcen. Durée : 99ans. M. Belhoucine Mounir est nommégérant pour une durée indéterminée.Le dépôt légal sera effectué auprès

de l’antenne locale du C.N.R.C deTlemcen.

Pour avis, le notaireF06/12/013/B14

PENSÉETriste et douloureuxfut et sera pour moile 12 octobre 2013,cela fait deux moisque nous a quittés àjamais mon très cher papa

Haddad Ahmedpour un monde meilleur.La mort est tellement cruelle surtoutlorsqu’elle nous arrache l’être leplus cher et irremplaçable au monde.Pour moi, tu vies toujours papa.En ce triste souvenir, nous deman-dons, moi ton fils, ta sœur et son filsà tous ceux qui t’ont connu d’avoirune pieuse pensée en ta mémoire.Repose en paix papa.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

Ton fils qui t’aime1180/B1

A ce sujet, le wali de Jijel, AliBedrici, a affirmé dans une décla-ration à la presse lors de sa sortieil y a environ deux mois dans lacommune de Ziama Mansouriahqu’il a dégagé 50 milliards de cen-times pour l’exercice 2013, desti-nés au désenclavement des locali-tés et hameaux montagneux et auretour des habitants à leurs douarsd’origine. A cet effet, un projet degrande envergure est en cours de

réalisation. Il s’agit des travaux deréhabilitation des chemins dewilaya 137 et 137 B sur une distan-ce de 30 kilomètres.

Partagés en deux tronçons de12,5 kilomètres et 17,5 kilomètres,des experts en travaux publics ontaffirmé que les travaux de réalisa-tion de cet axe routier avancent àun bon rythme.

L’enveloppe réservée à ce pro-jet est estimée à 522 millions de

dinars (52 milliards de centimes).Selon le responsable de la cellulede communication de la wilaya, ceprojet vise un certain nombred’«objectifs dont entre autres, l’in-citation des habitants des régionsmontagneuses de la communed’Erraguène, qui ont été contraintsde quitter leurs hameaux sous lamenace terroriste, de rentrer chezeux suite au retour au calme dansces régions, aux travaux de réhabi-litation des infrastructures sco-laires et sanitaires saccagées, ledésenclavement des différentesmechtas et la résolution de laquestion AEP. Nos sources font

état des projets qui sont actuelle-ment renforcés par l’inscriptionrécente d’opérations PCD del’ordre de 12 milliards de centimesau profit de la commune, sanscompter les opérations du sectorielrécemment inscrites, comme laroute Krarta/Aïn Loubna, pour unmontant de 270 millions de dinars(27 milliards).

Le retour des habitants versErraguène et ses «douars» estconsidéré comme une démarchevisant la revitalisation des zonesmontagneuses à travers le déve-loppement de l’économie de sub-sistance. La réhabilitation de la

route en question aidera aussi àpromouvoir davantage le tourismede montagne, car en allant deZiama vers Erraguène, le citoyenaura la chance de passer par BirGhezala et admirer les montagnesqui bordent la route, tout en ayantune superbe vue sur la mer et endominant le petit port de pêche deZiama. Le barrage d’Erraguènepourra constituer également uneattraction touristique.

Bouhali Mohamed Cherif

Le Soird’Algérie Jeudi 12 décembre 2013 - PAGE 9Le Soir de l’EstRETOUR DES POPULATIONS DANS LA COMMUNE D’ERRAGUÈNE (JIJEL)

Les autorités locales mettent le paquet

AÉROPORT FERHAT-ABBAS

Air Algérie s'engage pour une ligneinternationale en juin prochain

Prochaine ouverture d'un centre d’oncologie«Nous avons pris la décision de

transférer le centre de toxicomanie enun centre d’oncologie pour le dépista-ge et le traitement des malades cancé-reux», a déclaré le wali Ali Bedricimardi dernier lors de sa visite à lacommune de Taher.

A ce sujet, le premier responsable de la

wilaya a ajouté qu'en attendant l'aménage-ment de la structure susceptible d'abriter lefutur centre au niveau de l'Etablissementpublic hospitalier Mohamed-SeddikBenyahia, la Direction de la santé et de lapopulation a envoyé deux médecins etquatre paramédicaux en formation au niveaude l'hôpital de Rouiba et au centre Pierre etMarie Curie pour s'initier à la prise en charge

des malades cancéreux. Le chef de l'exécutifa également affirmé que lors de la visite duPremier ministre dans la wilaya de Jijel, il adonné son accord pour la réalisation et équi-pement d'un centre de radiothérapie.

Ce centre, une fois opérationnel, va mettreun terme aux évacuations des malades can-céreux vers d'autres wilayas.

B. M. C.

Notons que cet aéroport est fermé pour,notamment de travaux de renforcement de lapiste d'atterrissage et d'assainissement afinde répondre aux normes internationales en

matière de sécurité aérienne. Sur le lieu duchantier, l'entrepreneur chargé de la réalisa-tion de ce projet a déploré les lourdeursbureaucratiques du bureau d'études chargé

du suivi qui, selon lui, entrave le rythme destravaux.

Pour sa part, le wali Ali Bedrici a mis l'ac-cent sur la qualité des travaux, vu l'importan-ce capitale de cette infrastructure aéropor-tuaire et ses enjeux dans le trafic aérien.

Rappelons que ladite entreprise s'estengagée à livrer ce projet vers la fin du moisde mai prochain.

B. M. C.

GLISSEMENT DE TERRAINÀ ZIGHOUD-YOUCEF

(CONSTANTINE)

Le pire évitéCinq familles de la localité de

Merdja-Ezenatia, dans la com-mune de Zighoud-Youcef, ontéchappé, mardi dernier dans lasoirée, à une mort certaineaprès l’effondrement partiel deleurs habitations.

Si heureusement, affirme ladirection de la Protection civilede wilaya, aucune victime n’està déplorer, les dégâts matérielssont, par contre, conséquents.

En effet, vigilants, les occu-pants des maisons ont pu sesauver à temps et éviter ainsi lepire.

Situées en contre-bas d’unchâteau d’eau, ces habitationsont subi, suite à un glissementde terrain, de sérieux dégâts etne sont plus viables. Appeléssur les lieux de l’incident, leséléments de la Protection civile,à leur tête le directeur de wilayade ce corps, ont évacué lessinistrés et leur ont fourni aideet assistance.













Sommaire

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Les pouvoirs publics déploient d’importants moyenspour le retour des populations vers leurs douars d’origi-ne. Les autorités locales ont dégagé de grands moyensfinanciers pour la concrétisation de cette démarche visantla sédentarisation des habitants de ces régions.




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Le wali de Jijel a déclaré, mardi dernier, en marge de sa visite de projets, qu'ilavait reçu des assurances du directeur général de la compagnie Air Algérie,quant à une prochaine ouverture d’une ligne aérienne internationale, assurée parcette compagnie à partir de l'aéroport Ferhat-Abbas vers un aéroport européen,une fois les travaux de renforcement de la piste et d'assainissement achevés.

Les cadres Naftal ont présenté,à cet effet, des consignes de sécu-rité, ainsi que des exercices et desdémonstrations aux élèves, notam-ment sur les précautions à prendre

et la vérification des accessoires(détendeurs, joints, tuyaux), s’as-surer qu’aucune fuite ne se dégageni de la bouteille, ni des appareilsde chauffage, le geste qu’il faut, ou

à éviter, ainsi que les mesures d’ur-gence à entreprendre en cas defuite ou de malaise, le transport etle stockage des bouteilles dans leslieux sécurisés. Des recommanda-tions qui peuvent épargner des vieshumaines, et éviter aux consom-mateurs de gaz butane les risquesd’explosion.

Professeurs et élèves ont suiviavec un grand intérêt les séancespréventives données par lescadres Naftal, des risques qui necessent d’endeuiller des famillesentières notamment durant la

période hivernale où la températu-re dans la région varie entre -15°cet 0°C.

Notons enfin que des affiches etdes dépliants portant des mesuresde sécurité ont été remis auxélèves testés sur la compréhensionde l’utilisation de la bouteille.

Pour M. Mansouri Djelloul,«Naftal est consciente des risquesdes accidents, de ce fait nousmenons à chaque fois des cam-pagnes de sensibilisation pour évi-ter un tant soit peu les dégâts quipeuvent découler de la mauvaise

utilisation du gaz butane et dimi-nuer les risques de l’explosion ; descampagnes qui ont généralementdonné des résultats positifs».

Alors que M. Seddiki Abdelatif,chef d’unité Naftal d’Aïn-Séfra, diraen susbtance, «l’objectif est desensibiliser d’abord les élèvescontre les risques d’accidents quepeut causer une bonbonne à gazen dégâts matériels et humains ;ces élèves peuvent facilementtransmettre le message à leursparents».

B. Henine

Le Soird’Algérie Jeudi 12 décembre 2013 - PAGE 9Le Soir de l’Ouest

AÏN-SEFRA

Naftal mène une campagne de sensibilisationdans les établissements scolaires

RELIZANE

L’informel sème le désordreRien ne semble dissuader les

trabendistes qui occupent les trot-toirs de la ville de Relizane. Il nereste plus aucun trottoir de libre à lacirculation des piétons, que ce soitau centre-ville du chef-lieu de lacommune ou à la périphérie, du faitque les vendeurs à la sauvette ins-tallent leurs marchandises sur lavoie publique.

Ainsi, ni les services de Sûreté, ni ceuxdu commerce, et encore moins les respon-sables de l’APC ne semblent se soucier decette déferlante de commerçants informels.Vêtements, produits cosmétiques, articlesménagers, fruits et légumes, pain,gâteaux… tout est exposé sur les trottoirs.

La ville de la Mina, connue pour savocation commerciale, renseigne très biensur la gravité de ce problème. Des ven-deurs ont squatté les trottoirs qu’ils onttransformés en étals. Cela cause, sansaucun doute, beaucoup de désagrémentsaux usagers de cette ruelle.

La rue du marché, qui va du centre-villeà la station de bus, d’une longueur de plus

de 1 km, vit, depuis plus de trois ans sousle diktat quotidien des commerçants infor-mels, qui exposent leurs marchandises entoute liberté, sur toute la largeur des trot-toirs. Même constat aux alentours du mar-ché.

Les vendeurs à la sauvette ont investises accès. En fait, toutes les ruelles et lesartères de la ville en pâtissent. Traqués àmaintes reprises par les éléments de laSûreté nationale, ces trabendistes revien-nent de nouveau pour regagner «leursespaces». Durement frappés par le chôma-ge, les jeunes désœuvrés de cette localiténe cessent de réclamer des locaux com-merciaux.

La plupart des vendeurs à la sauvetteont déclaré qu’ils ont déjà formulé des dos-siers de demande d’un local commercial.Cependant, leurs demandes ont été reje-tées par les services concernés. «L’APCnous a promis des locaux commerciaux,mais cela tarde à voir le jour», déclare unvendeur. «Face à l’indifférence des autori-tés locales, les produits exposés tout aulong de cette route et la lenteur de la circu-lation nous causent beaucoup de désagré-

ments», déplore un transporteur. «Avantd’être un problème de commerce, c’est unproblème de sécurité des citoyens», faitremarquer un riverain.

Les commerçants ayant des registresdu commerce s’indignent, de leur côté, dece fléau qui menace leurs activités com-merciales.

«Nos clients trouvent beaucoup degêne pour accéder à nos rayons de vente.Ces jeunes vendeurs ne ratent aucuneoccasion pour harceler les clients par leurscris, ce qui les pousse à contourner cetendroit», nous lance un jeune commerçant,exerçant dans le marché de la commune.«Plusieurs fois, des bagarres ont éclaté etdes cas de vol sont souvent signalés»,ajoute un autre commerçant.

Ces commerçants affirment avoir sollici-té plusieurs fois les autorités, mais jusque-là, la situation n’a fait que s’aggraver.Certes, nous dira l’un d’entre eux : «Il fautcomprendre ces vendeurs à la sauvette,parce qu’ils doivent gagner leur vie aumême titre que tout autre citoyen, mais durespect et du civisme, il en faut aussi.»

A. Rahmane

AFFICHAGE DE LISTESDE BÉNÉFICIAIRES

DE LOGEMENTS SOCIAUX

Colère à Tabia (Sidi-Bel-Abbès)

Dans la journée d’hier, des centaines d’habitants de la locali-té de Tabia se sont regroupés devant le siège de l’APC pour exi-ger l’annulation de la liste des 50 logements ruraux groupés et ladissolution de l’Assemblée communale.

Les manifestants qui contestent cette liste déclarent dansleur pétition être décidés à continuer leur mouvement de contes-tation jusqu’à la dissolution de l’Assemblée et l’annulation de laliste.

De son côté, le président d’APC, joint par téléphone, a faitpart de son intention de réunir son Assemblée pour débattre duproblème. Pour la première fois, a-t-il souligné, nous avons euces 50 logements ruraux groupés pour 542 demandes. Pour leurdistribution, nous avons pris en considération les familles néces-siteuses bénéficiant du filet social, les fellahs, les petits commer-çants de cette localité ainsi que les employés de la commune.

Malgré le fait qu’on se soit basé sur ces critères pour attribuerces logements, la contestation ne s’est pas fait attendre. Noussollicitons de M. le wali, un autre quota plus conséquent poursatisfaire tous les prétendants répondant aux conditions.

En tous cas, la réunion du président d’APC et de ses élusétait prévue pour hier dans l’après-midi, et les contestatairessont toujours décidés à faire annuler cette distribution.

A.M.













Sommaire

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Sous le thème «Votre sécurité est notre engagement»,une caravane relevant de la direction Naftal Saïda, condui-te par le responsable de la sécurité industrielle en la per-sonne de M. Djelloul Mansouri, a sillonné plusieurs éta-blissements scolaires à l’effet d’une campagne de sensi-bilisation et de prévention sur l’utilisation du gaz butane,voire les risques qui peuvent en découler quant à la mau-vaise utilisation de la bonbonne à gaz.




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Le Soird’Algérie Culture Jeudi 12 décembre 2013 - PAGE 13

[email protected]

Qui est le footballeur algérien leplus populaire ? Ne cherchezpas. C’est Saci Haouzmani à quiest attribuée cette célèbre phra-se : «Chkoun guel Saci mayelaâbche ?» (qui a dit que Sacine jouera pas ?). Saci Haouz-mani, le longiligne attaquant duCA Batna, était la mascotte deBologhine. Quand son club jouedans ce vieux stade algérois,c’est l’événement. Même si c’estl’USMA qui reçoit le club bat-néen, les supporteurs du MCAviennent en nombre pour voirjouer Saci (le contraire est toutaussi vrai).Les supporteurs des deux clubsalgérois encouragent leur équi-pe bien sûr, mais aussi Saci, l’at-taquant du club adverse (c’estplus fort qu’eux, il est tropsympa, le gars).Lors d’un match à Bologhine,Djamel Keddou avait un peu troprudement contré HaouzmaniSaci. «Tu vas voir ce qui va t’ar-river au match retour à Batna»,lui avait dit le Batnéen. Au matchretour, Saci n’a pas joué. A la findu match, il entre sur le terrain,les mains dans les poches de sagabardine et se dirige vers Ked-dou. Arrivé à quelques mètresdu défenseur usmiste, il sortbrusquement sa main droite desa poche, pointe son index versKeddou et lance un bruant«taââ!» avec sa bouche. Parréflexe, Djamel Keddou a plongépar terre. Saci l’aide à se releveret ils rentrent ensemble dans lesvestiaires en riant aux éclats. Il ya aussi l’histoire de Saci avec leRusse Evgueni Rogov, entraî-neur de l’équipe nationale. Ben-cheikh, Kouici et Merezkane, lestrublions de l’équipe nationale,dérobent une convocation àl’équipe nationale signée parRogov, mettent dessus le nomde Haouzmani Saci et l’envoientpar la poste. Saci débarque àAlger et va voir Rogov.«Il m’a parlé avec un langaged’Indien», se rappelle Saci qui acompris que c’est un «coup»des trois joueurs algérois (desacrés numéros eux aussi).Saci n’as pas dit à Rogov :«Chkoun guel Saci m’ayelaabche ?»

[email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Saci joue et gagne

GALERIE DAR EL-KENZ DE CHÉRAGA(ALGER) Du 14 au 31 décembre : Exposition «Œuvres récentes» de RachidTalbi (vernissage le samedi 14 décembre à14h).

LIBRAIRIE EL-IJTIHAD (9, RUE HAMANI,ALGER)Samedi 14 décembre à 14h30 : BenatiaAbderrahman dédicacera son livre Les Celtessont-ils des libéro-berbères, paru aux EditionsHouma 2013.

CENTRE CULTUREL AZZEDDINE- MED-JOUBI (PRÈS DE LA SALLE HARCHA,ALGER) Samedi 14 décembre à 14h30 : L’association

culturelle Nawafedh Thakafia organise uneconférence intitulé «La place de la littératuredans la société» présentée par le docteur etromancier Amin Zaoui, le docteur et romancierMohamed Sari et la nouvelliste Fatma Ghouli,et animée par la journaliste et nouvelliste Nas-sima Bouloufa.

MAISON DE LA CULTURE HOUARI- BOU-MEDIENE (SÉTIF) Jusqu'au 14 décembre : 4e édition du festivalinternational de samaâ soufi de Sétif, avec laparticipation de onze pays (Tunisie, Syrie, Tur-quie, Iran, Libye, Egypte, Chine...)

CENTRE CULTUREL MUSTAPHA-KATEB(5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 20 décembre : Exposition de pein-tures et gravures sur pierres «Merveilles du

Tassili», par l’artiste Narimane Nabila Sadate.SALLE IBN-ZEYDOUN DE RIADH EL-FETH(EL-MADANIA, ALGER) Vendredi 13 décembre à 18h : A l’ occasiondu 53e anniversaire des manifestations du 11Décembre 1960, concert animé par une pléia-de d’artistes dont Abdelkader Chaou, SamirToumi, Nacereddine Chaouli, Naïma Dziria,Nadia Baroud et Radia Manel.

THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE-BACHATARZI (ALGER) Jeudi 12 décembre à 18h30 : A l’ occasion du53e anniversaire des manifestations du 11Décembre 1960, concert animé par une pléia-de d’artistes dont Abdelkader Chaou, SamirToumi, Nacereddine Chaouli, Naima Dziria,Nadia Baroud et Radia Manel.CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA

Samedi 14 décembre à 13h : Hakim Laâlam,chroniqueur et auteur du roman Rue sombreau 144 bis (éditions Koukou, 2013), animeraun café littéraire au Théâtre régional de Béjaïa.Le public est cordialement invité.

PALAIS DES RAIS (BASTION 23, BAB-EL-OUED, ALGER) Jusqu’au 23 décembre : Exposition «Lesportes de l’énigme» de l’artiste peintre HamzaBounoua, organisée en collaboration avec lagalerie Dar El Kenz.

GALERIE BAYA, PALAIS DE LA CULTUREMOUFDI-ZAKARIA, ALGERJusqu’au 31 janvier 2014, de 10h à 18h : 6e Salon d’automne.

Par Kader Bakou

VENTE-DÉDICACELeila Aslaoui Hemmadisignera ses ouvrages Pourtout ce que tu m’as appriset Lambèse, mon destin,samedi 14 décembre à14h30, à la Librairie générale d’El-Biar (4,place Kennedy, Alger).

RUE SOMBRE AU 144 BIS DE HAKIM LAÂLAMComme lorsqu’on saisitune main dans la nuit

L’illustration de couverture dulivre de Hakim Laâlam est déjà unroman. A u premier plan de cetteimage en noir et blanc, un fauteuilroulant au pied d’un escalier. Lemur nu, à gauche, accentue legros plan et le met en relief...

Du fond de la perspective qu’on a devantles yeux émane une lumière diffuse. Lefauteuil vide et les premières marches

d’escalier sont éclairées crûment. Montagephotographique ? Ou peut-être est-ce unepeinture? C’est sans importance, cette illustra-tion ayant le pouvoir de donner une vie méta-phorique à une impasse où trône une chaiseroulante. Le lecteur averti devine qu’il s’agit làd’une sorte de parabole iconique. Les signesvisuels précurseurs de l’histoire qui va suivreainsi posés, il pressent une intrigue surréalis-te, une atmosphère tendue et inquiétante. Ilentrevoit une scène où le tragique le dispute àl’absurde, où l’émotion dramatisée naît d’unevérité mise en scène par l’auteur et habilléepour la circonstance par l’art du langage. Lepouvoir des mots ? Il s’impose tout de suiteavec ce titre surprenant et coloré : Rue sombreau 144 bis.Et le même lecteur, bien informé, de se dire :«Pas de confusion possible. Le 144 nedésigne pas le numéro d’une rue, il ne peuts’agir que du fameux article 144 bis du codepénal. Un article taillé sur mesure pour lesjournalistes qui se seraient rendus coupablesd’offense, d’outrage ou d’injure à l’endroit duprésident de la République !» Voilà donc untitre qui, combiné à une simple image de cou-verture, jette un nouvel éclairage sur uneimpasse qui, observée avec un regard un peudécalé, offre désormais à voir des objets enmouvement. Au-delà du sens allégorique del’ensemble (l’absurdité et le malheur d’unesituation telle que symbolosée par ces pre-miers indices visuels), Hakim Laâlam a sucréer les prémices d’un récit dont le charme etla puissance vont forcément reposer sur l’ima-ge.

Dans son roman, la vie sera décrite enmouvement. La lumière venue du haut de l’es-calier promet un monde grouillant de vie. Nonpas des stéréotypes ou de simples personnifi-cations, mais cette fois une belle expérienceémotionnelle avec des personnages vivants(humains) et que le lecteur se fera un plaisir departager. Dans ce monde-là, par exemple, il ya «ces jeunes autour d’une table de billard, là,en pleine rue, ce marchand ambulant de fruitset légumes dont la fourgonnette était station-née à même le trottoir, ou encore ce gérant decafé s’étant approprié une portion de la voiepublique». Hakim Laâlam en parle avec beau-coup de tendresse tout en laissant éclater sa

colère et sa révolte lorsqu’il ajoute, à proposde ces jeunes algériens : «Ils avaient justefaçonné un monde à eux, un univers parallèledont ils tentaient de toutes leurs forces et leuringéniosité de préserver l’intégrité en le faisantle moins possible se rencontrer avec l’universofficiel, le monde de l’Autre et de tous lesAutres qui l’avaient précédé.» Deux mondesqui se côtoient, en apparence, et qui se regar-dent en chiens de faïence.

En réalité, «deux Algéries presque paral-lèles, évoluant dans deux dimensions dépour-vues de portes communicantes, de passe-relles, de fenêtres, de voies d’accès et de ren-contres. Sauf par temps de pluie, d’orages, detempêtes, d’inondations ou de tremblementsde terre». Le destin de Selim, le personnageprincipal du roman, sera frappé du sceau de latragédie précisément à cause de ce cruelparadoxe, même si la danse avec la mort com-mence tout au début du récit. Résumons :Selim Batel est un nom de plume, un excellentchroniqueur au journal La Sentinelle. Il estrégulièrement convoqué par la justice pour sesécrits considérés trop «critiques» ou «irrévé-rencieux». Cette fois, ce n’est pas le verdict dujuge qui tombe comme un couperet, mais l’an-nonce de sa mort prochaine. Selim est un morten sursis, le professeur Maâlag lui ayantconfirmé qu’il est atteint d’un cancer qui ne luilaisse que quelques mois à vivre. Entre le cal-vaire des hôpitaux et des séances de chimio-thérapie, il vit son passé défiler en flash-back :les années terribles de la décennie noire, les«virées folles», les soirées improvisées dansles locaux de La Sentinelle, les visites à sa filleHana souffrant d’une malformation car-diaque...

Une suite de tableaux sur lesquels planeirrémédiablement l’ombre de «l’Autre», y com-pris lors du rituel hebdomadaire au journal.

«L’Autre n’était jamais vraiment loin. Sonspectre rôdait la journée. Baladant ses ventsmauvais dans le parking jouxtant les locaux deLa Sentinelle, traînant ses oreilles, énormesappendices portés par une armée de servilesserviteurs dans les couloirs du journal et for-çant la porte du bureau de Sofiane, dès queleur soirée commençait. Il était l’invité obligé,le serviteur du Soir», écrit l’auteur à propos dece personnage omnipotent et omniscient. Uneallégorie du pouvoir, de tous les pouvoirs quise sont succèdé depuis l’indépendance ? Cejour-là, en tout cas, «l’Autre» est de retour aupays après des soins à l’étrangers. Le jour dugrand show, du bain de foule pour le Messieen charge «de conduire la tribu vers le salut».Dès lors, l’action devient plus rapide, plus dra-matique.

Tout se précipite vers l’inévitable conclusionfinale : la mise à mort dans l’impasse, danscette rue sombre près de la Place du 1er Mai...Enfin, «Selim tenait l’Autre, le coinçait danscette impasse», et même s’il sera exécuté defaçon absurde il gardera «un sourire presquevictorieux (...), enfin apaisé».

Le récit se termine par cette ouverture delumière. Une petite fenêtre pour dire que laliberté de la presse et les autres libertés, loind’être acquises, le seront sans doute le jour oùs’imposera une véritable démocratie. L’espoirest au bout de l’impasse, même si, aujourd’huiencore, «tu n’as plus d’autre guide que lalumière des mots» (Fouad Negm). Rien quepour cela, le roman de Hakim Laâlam n’estpas une parabole sur la mort ou sur la vanitédu pouvoir et des possessions terrestres.Cette histoire qui mélange la réalité et la fictionest, au contraire, un hymne à la vie, un chantde liberté.

Ecrit selon les règle de l’harmonie musica-le, le texte rend compte le plus étroitementpossible de la vie qui palpite autour de soi,qu’elle soit belle ou revêtue de son masque delaideur. En cela, on peut dire que le chroni-queur a su habilement revêtir, pour l’occasion,l’habit du reporter de terrain. D’où tous cesmorceaux pris sur le vif, si savoureux : le per-sonnel de l’hôpital, les moustiques, l’inénar-rable Lalla Malika, la cheminée de la maisonparentale ou encore le juge Pet’sec. Tout ununivers de sons, de voix, de personnagesextravagants, d’objets inanimés qui prennentvie comme par magie. Un récit dont l’intérêthumain est rehaussé par le confort de lecture,c’est-à-dire la lisibilité du texte, les motssimples, les informations factuelles couplées àla fiction... Et si le lecteur s’accroche à l’histoi-re jusqu’au bout, c’est tout simplement parceque Rue sombre au 114 bis se lit d’abordcomme un polar. D’une traite.

Hocine Tamou

Hakim Laâlam, Rue sombre au 114 bis,roman, Koukou. Editions, Alger 2013, 150pages, 500 DA

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 12 décembre 2013 - PAGE14

FOOTBALL

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COMME LES ALLEMANDS EN 82, LES MÉDIAS BELGESONT DÉJÀ ÉLIMINÉ L’ALGÉRIE

PLUMES ROUGESET CRAMPONS VERTS

Les médias du royaume,euphoriques et sur un nuageaprès le tirage au sort, se pro-jettent déjà sur le second touret tiennent à la première place,mordicus, coûte que coûtepour, commentent-ils et écri-vent-ils, éviter l’Allemagne encas de qualification.Au cas où les coéquipiers

de Ozil terminent leaders deleur poule. De cela, les plumesbelges en sont convaincues. Ilsle sont d’autant plus que laBelgique n’a jamais battul’Allemagne.Les Algériens, par contre,

ont terrassé à plusieursreprises l’ogre germanique.Plutôt plusieurs fois qu’une.Dès les premières années del’indépendance avec la belleéquipe du FLN, renforcée pardes éléments de la générationdorée emmenée par Lalmas austade du 20-Août, lesAllemands ont succombé. Uneseconde fois en 82 enEspagne, les Prussiens sontobligés de tricher avec les cou-sins les «Autricheurs» pourexclure Belloumi, Dehlab,Fergani, Merzekane, Cerbah etles autres. Les journalistesbelges les plus prudents ten-tent d’expliquer à leurs col-lègues qu’il faut rajouter Madjer

et sa talonnade dans la série,étant entendu que l’Algérienpar ce geste d’anthologie a mishors d’état de nuire le Bayernde Munich, un chasseur descalpes et de titres allemand.Le Soir de Bruxelles, laDernière heure (DH pour lesintimes), Libre Belgique, laR.T.B.F (Radio et télévisionpubliques francophones), lesprincipaux médias de laWallonie sont donc unanimeset ont tranché. Les Algériens et les

Coréens ne passeront pas.Pourtant, il y a loin de la coupeaux lèvres ou comme il se ditchez nous «celui qui tire desplans sur la comète, réalise degros bénéfices» («li yahsabouahdou ichitlou»). GeorgesLeekens et Robert Waseige,ex-entraîneurs de la Belgiquepuis de l’Algérie, montent doncau créneau pour tempérer lesardeurs des journalistes et desexperts du Plat-Pays deJacques Brel. Les deux techni-ciens mettent en garde, relativi-sent, le statut de favori de laBelgique, interviennent pourrelever que tête de série selonle classement Fifa arrêté enoctobre est un indice dumoment, en instantané, pasmoins, certes, mais pas plus.

Le royaume de Belgique, pour-tant, ne veut pas, ne peut pasentendre ces propos pleins demodestie et de sagesse. Il estvrai que les Diables rouges ontporté la Belgique, alors désu-nie, au bord de la dépressionnerveuse à cause d’unemésentente et de divergenceshistoriques et linguistiques pro-fondes. Entre le Nord du pays,néerlandophone, prospère, cal-culateur et qui veut rentrerdans son argent en larguantles cigales du Sud, fainéantes,aimant faire la fête, dépen-sières et bonnes à rien et, sur-tout, francophones. Elio DiRupo, socialiste wallon, d’origi-ne italienne, a monté, cahin-caha, un exécutif large et a pusortir le pays de l’ornière en luiévitant la paralysie. Le pays du roi Philippe en

était alors à 18 mois sans gou-vernement élu. Et vinrent lesDiables rouges avec leur sérieimpressionnante de victoiresdans leur groupe qualificatif etqui soudèrent autour d’eux lepays.G. Leekens, sélection-neur en chef par l’appât dugain, alléché, avait, entre-temps, quitté le navire avantl’incroyable odyssée victorieu-se. La Fédération royale defootball, plus par nécessité quepar choix premier, se rabat surMarc Wilmots, l’adjoint franco-phone pas du tout, alors, au fir-mament de sa gloire actuelle.Le sénateur Wilmots monteune belle équipe, évite leserreurs de Leekens, va mêmeà contre-pied des choix de sesprédécesseurs. Il élimine la

vieille garde, intelligemment,sans casse et lance dans lebain des jeunes, prometteurs,évidemment, mais que le grandpublic voue à l’entame auxgémonies. Heden Hazard,Romelo Lukakou, le gardien debut courtois, Vincent Kompany,Mirallas, De Bruyne sont opé-rationnels d’emblée et frappentles esprits.Wilmots va même au-delà

de cela, il rompt avec le jeuacadémique, discipliné, défen-sif et calculateur qui a fait lamarque de fabrique de laBelgique et opte pour un systè-me offensif, agréable, d’at-taque. Les Diables de Wilmotsfont désormais le jeu, ne subis-sent plus, sortent de leur histoi-re footballistique allemandepour s’inspirer de leurs frèresennemis, les Néerlandais. LaBelgique est définitivementl’autre terre de football desPays-Bas.Les Pays-Bas du football

ne sont, désormais, plus unmais deux. La Hollande et laBelgique, comme du tempsdes princes d’Orange. Est-ce,sera-ce suffisant pour marchersur l’Algérie ? Les Allemandscroyaient cela en 1982.

A. M.

MATCH AMICAL : ALGÉRIE-FRANCE

Une éventualité à nepas écarter pour leprésident de la FFFLe président de la

Fédération françaisede football (FFF) NoëlLe Graet a expriméson vœu d'organiserun match amical face àla sélection algérienneavant ou après laCoupe du monde 2014,prévue du 12 juin au 13juillet prochain. «Effectivement, j'ai

rencontré Raouraoua auBrésil et je lui ai fait laproposition d'organiserun match Algérie-Francequi doit se dérouler enAlgérie peut-être avant le Mondial. J'attends sa réponse», adéclaré Le Graet au quotidien sportif Compétition. Le patron de la FFF avait évoqué la semaine dernière un

possible match amical entre les sélections française et algé-rienne. «J'ai dit depuis quelque temps, qu'avant la fin de monmandat, j'aimerais bien aller à Alger. L'équipe de France n' yjamais été», a-t-il déclaré à l'Equipe. Les deux équipes s'étaient déjà rencontrées en match ami-

cal le 6 octobre 2001 au Stade de France, mais cette ren-contre n'était pas allée à son terme en raison de l'envahisse-ment de la pelouse par des supporters. Selon les médias français, la rencontre Algérie-France

pourrait avoir lieu le 2 juin 2014. La Fédération algérienneavait annoncé samedi dernier que la sélection algérienne vadisputer trois matches amicaux d'ici le Mondial brésilien contredes adversaires européen, sud-américain et asiatique, maisn'a pas donné plus de précisions. De son côté, l'équipe de France disputera son premier

match amical en 2014 contre les Pays-Bas le 5 mars prochain.L'Algérie et la France sont qualifiées pour le Mondial-2014.Les Verts évolueront dans le groupe H avec la Belgique, laRussie et la République de Corée, tandis que les Bleus onthérité du groupe avec la Suisse, le Honduras et l'Equateur.

APS

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La presse belge, notamment francophone, celledu sud du pays et de Bruxelles, a déjà joué tous lesmatchs du groupe H. Son verdict est sans appel. LesDiables rouges sont premiers, les Russes seconds,le reste lui importe peu et ne se soucie guère qui del’Algérie ou de la Corée est troisième.

De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari

VAHID HALILHODZIC À BFM TV :

«Je ne peux pas promettrele 2e tour aux Algériens»

L'entraîneur de la sélec-tion algérienne de football,Vahid Halilhodzic, a indiquéqu'il refusait de promettre dequalifier les Verts au deuxiè-me tour de la Coupe dumonde 2014 au Brésil, esti-mant avoir hérité d'un groupeassez difficile. «La Belgique est une des

meilleures formations d’Europeactuellement. La Russie estentraînée par Capello et seratrès performante. Et la Coréedu Sud a déjà été demi-finalistede la Coupe du monde (en2002, ndlr). Après, tout est pos-sible mais il ne faut pas trops’enflammer. Je ne peux pasfaire une promesse que je nesuis pas sûr de tenir», a décla-ré le technicien bosnien sur lesite de BFM TV. Il a appelé, enoutre, à «rester modeste parcequ’on est probablement la pluspetite équipe de notre groupe».Les Algériens, versés dans legroupe H, débuteront la compé-tition face à la Belgique, puisaffronteront la Corée du Sudavant d'achever le premier tourpar croiser le fer à la Russie. Leprésident de la Fédération algé-rienne de football (FAF),Mohamed Raouraoua, avaitdéclaré à maintes reprises

depuis que les Verts avaientvalidé leur billet pour le Mondialbrésilien, que l'objectif fixé àl'équipe nationale était de fran-chir le cap du premier tour,d'autant qu'il s'agit de la quatriè-me participation de l'Algériedans la plus grande manifesta-tion footballistique planétaire. Evoquant le programme de

préparation de l'équipe nationa-le avant de se rendre au Brésil,Halilhodzic a précisé qu'il n'étaitpas encore fixé à ce propos.«Tout n’est pas encore sûrmais il y a un programme pourse préparer en Algérie. On iraau Brésil une dizaine de joursavant la compétition (12 juin-13juillet 2014, ndlr)», a-t-il faitsavoir. «On jouera deux ou troismatches avant la Coupe dumonde. On est en contact avecplusieurs équipes mais on n’apas encore tout confirmé», a-t-ilajouté.

«Affronter la France en juin, çaparaît compliqué»

A propos justement dessparring-partners, Halilhodzic aécarté l'idée d'affronter laFrance avant la Coupe dumonde, même s'il a confirmé,qu'avec le président de la FAF,ils ont discuté du sujet avec le

premier responsable du footballfrançais, Noel Le Graët.«J’aimerais organiser un matchentre l’Algérie et la France. Ona déjà un peu discuté avec monprésident et ça ne dépend pasque de moi. Il faut trouver unedate», a-t-il dit. Et d'enchaîner :«Personnellement, je suis toutà fait d’accord et j’en seraismême fier. Il y aura un jour unmatch contre la France maisquand, je ne sais pas. Pour lemois de juin, ça paraît compli-qué parce qu’il y a une différen-ce dans le lieu de préparation.Donc, il n’en est pas encorequestion». Appelé à décrire la ferveur

du peuple algérien derrière sonéquipe, l'entraîneur national acommenté que «l'amour qu’il ya autour de cette équipe estexceptionnel».«Il fallait être en Algérie

pour se rendre compte de lafête que c’était après la qualifi-cation. Je suis en tout cas trèsfier de cette qualification. Cen’était pas facile parce qu’on asorti des équipes comme leMali ou le Burkina Faso», a-t-ildit. Il a insisté enfin sur lanécessité de «bien se prépa-rer» pour réussir une grandecompétition.


FOOTBALLLIGUE 1 (14e JOURNÉE)

L’USMA face au piège béjaoui,les poursuivants aux aguets

L'USMA, qui reste surune qualification aux forcepsaux 16es de finale de lacoupe d'Algérie aux dépensdu NA Hussein Dey, devrase méfier d'une formation dela JSMB, qui se morfonddans les profondeurs duclassement (15e, 10 points). Les Algérois, qui seront

privés de trois élémentsclés, Koudri, Gasmi, etAndrea, blessés, serontappelés à l'emporter s'ilsveulent préserver leur fau-teuil de leader. Les poursuivants immé-

diats, en l’occurrence l'ESSétif, la JS Kabylie, et l'ASOChlef, qui se partagent laseconde place auront certai-

nement une oreille tenduevers le stade de Omar-Hamadi. L'ESS, championned'Algérie en titre, aura fort àfaire à Alger face à l'USMHarrach, une équipe enquête de rachat après sonélimination en coupe face auRC Arbaâ (2-1). Les Sétifiens, sans l'en-

traîneur français Jean-Christian Lang, démission-naire, seront mis à rudeépreuve, au moment où l'ob-jectif de la direction est determiner champion d'hiver. La JSK, n'est pas en

reste, puisqu'elle effectueraun long déplacementpérilleux à Béchar pour croi-ser le fer avec la JS Saoura

(12e, 15 points), une forma-tion difficile à manier dansson antre du 20-Août-1955. Les Kabylie, accrochés à

domicile lors de la précéden-te journée par le MO Béjaïa(0-0), devront sortir le grandjeu pour revenir avec un bonrésultat de Béchar. La JSS, qui a enregistré

le limogeage de l'entraîneurAli Mechiche, est en traind'attendre de conclure avecle technicien français, AlainMichel. L'ASO Chlef, élimi-née en Dame Coupe par leMC Alger (2-0), aborderason match en déplacementface au MC El-Eulma (8e, 18points) avec la ferme inten-tion de se racheter et préser-ver sa place dans le haut dutableau. La mission desChélifiens ne s'annonce pasde tout repos, d'autant queles Eulmis qui ont perdu leurcoach Abdelkader Iaïche,démissionnaire, espèrentquitter le ventre mou du clas-sement, lequel passera iné-luctablement par une victoireface à Chlef. Le CSC (5e, 21 points),

dont l'entraîneur franco-ita-lien, Diego Garzitto a étédémis de ses fonctions pour«mauvais résultats», rece-vra le MC Alger (6e, 20points), dans un match quis'annonce âprement disputéentre les deux antagonistes.

Le Mouloudia d’Alger, quisemble retrouver des cou-leurs après une période degrisaille, devra rester vigilantdevant des Constantinoisqui veulent renouer avec lavictoire après trois matchsde disette. Le RC Arbaâ (7e, 19

points), véritable révélationde la saison, se déplacera àAïn M'lila pour défier la lan-terne rouge, le CRB AïnFekroune, dirigé désormaispar Aziz Abbès, après lelimogeage de SaïdHammouche. Le CRBAFn'aura d'autre alternativeque de l'emporter au risquede compromettre seschances de maintien, dumoment que la phase retours'annonce difficile pour leséquipes qui jouent leur sur-vie. Le MC Oran (10e, 15

points), aura une belle occa-sion de soigner son classe-ment en accueillent le CRBelouizdad (13e, 15 points),dont l'entraîneur argentinAngel Miguel Gamondi s'estvu accorder un sursis dedeux matchs par la directiondu Chabab, au risque d'êtrelimogé à l'issue de la phasealler. Enfin, le dernier match au

programme de cette jour-née, mettra aux prises le MOBéjaïa (12e, 13 points) auCABB Arréridj (14e, 13points), dans un match apriori équilibré et ouvert àtous les pronostics.

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LIGUE 2 (14e JOURNÉE)

Chaudes explications Le championnat d'Algérie de Ligue 2 amorce un

virage important vendredi, à l'occasion de la 14e jour-née qui propose des confrontations directes entre lesprétendants à l'accession et des rencontres entre leséquipes menacées de relégation. A commencer par cette chaude explication du leader,

l'ASM Oran, qui effectuera un périlleux déplacement àAlger pour croiser le fer avec le NA Husseïn-Dey, une deséquipes les plus en forme du moment. Un voyage aucours duquel les Asémistes pourraient laisser desplumes, vu l'état de forme affiché par les Sang et Or enchampionnat mais aussi en coupe d'Algérie, où ils onttenu la dragée haute au tenant du trophée, l'USM Alger,samedi dernier, avant de tomber aux tirs au but.Longtemps leader, l'USM Bel-Abbès a fini par perdre lescommandes du championnat à l'issue de la 13e journéeau profit de l'ASMO après une série de mauvais résultats.Le déplacement à Blida pour affronter l'équipe de la Villedes Roses n'est pas fait pour arranger les choses, lesBlidéens (5e) étant déterminés à jouer crânement leurschances pour retrouver leur place dans l'élite. Si le trio detête jouera en déplacement ce week-end (l'O Médéa, 3e,rendra visite à l'AB Merouana), ce n'est pas le cas du WATlemcen (4e) qui évoluera sur du velours en accueillant lalanterne rouge, l'ES Mostaganem, qui semble avoirdécroché avec un petit point seulement au classement. En bas de tableau, deux rencontres retiendront l'atten-

tion et mettront aux prises des équipes jouant leur survieen Ligue 2 avec un léger avantage aux locaux : MSPBatna (15e) - A Bou-Saâda (14e) et MC Saïda (12e) - CABatna (13e). Des matches à six points au cours desquelsles joueurs des quatre équipes viseront la victoire audétriment du beau jeu, vu leur situation délicate au clas-sement qui ne leur permet plus des contre-performances. Quant à l'AS Khroub, menacée elle aussi de reléga-

tion avec sa 10e place, elle accueillera l'USMM Hadjoutqui la devance d'un point au «ranking», tandis que l'USMAnnaba reçoit l'US Chaouia avec l'objectif de se racheterde sa dernière défaite à Médéa (1-0) pour se rapprocherdes équipes de tête.

StartVendredi 13 décembre (15h)À Batna : MSPB-A Bou-SaâdaAu Khroub : ASK-USMM HadjoutÀ Annaba : USMAn-US ChaouiaÀ Merouana : ABM-O MédéaA Alger 20-Août-1955 : NA Husseïn-Dey-ASM OranÀ Saïda : MCS-CA BatnaÀ Blida Brakni : USMB-USM Bel-AbbèsÀ Tlemcen : WAT- ES Mostaganem.

JS SAOURA

Alain Michel veut Achouriet Benameur dans son staff

L'entraîneur français, Alain Michel, pres-senti pour prendre les commandes tech-niques de la JS Saoura, a demandé à cequ'il soit assisté par ses ex-collaborateursau MC Alger, Kamel Achouri et MouradBenameur. Une demande qui n'a pas été encore

acceptée par les dirigeants de la formationdu sud-ouest algérien, retardant ainsi laconclusion d'un accord définitif entre les

deux parties, ajoute la même source. Outrele MCA avec lequel il avait remporté le titrede champion (2009-2010), Michel avaitégalement entraîné le MC Oran et la JSMBéjaïa en Algérie. Il a été contacté par ladirection de la JSS pour remplacer AliMechiche démis de ses fonctions après ladéfaite de son équipe sur le terrain du CSConstantine (1-0) vendredi dernier en 32esde finale de la coupe d'Algérie.

USM EL HARRACH

Nouvelle grève des joueursLes joueurs de l'USM El

Harrach ont observé hier unmouvement de grève pourréclamer la régularisation deleur situation financière. Les coéquipiers du gar-

dien de but international,Azeddine Doukha, n'ont pasperçu leurs salaires depuistrois mois, précise la mêmesource, qui prévoit néan-moins le retour aux entraîne-ments dès jeudi pour prépa-rer la réception de l'ES Sétifsamedi prochain pour lecompte de la 14e journée du

championnat. Par cetteaction, les joueurs du clubbanlieusard de la capitaleveulent passer un messageà leurs dirigeants qui trou-vent toutes les peines dumonde à honorer leurs enga-gements sur le plan finan-cier, souligne-t-on de mêmesource. Ce n'est d'ailleurspas la première fois que lesprotégés de l'entraîneur,Boualem Charef, recourent àce genre de mouvement deprotestation, puisqu'ils sesont déjà comportés de la

sorte lors des préparatifsd'intersaison. Leur attitude àl'époque s'était répercutéesur leurs résultats en débutdu championnat qui les a vusenchaîner quatre défaites desuite. L'USMH, vice-cham-pionne d'Algérie la saisondernière, devrait prendre partà la Ligue des championsd'Afrique à partir de févrierprochain, même si la direc-tion du club hésite encorepour confirmer officiellementson engagement dans cettecompétition.

Le leader du championnat professionnel defootball de Ligue 1, l'USM Alger, aura à cœur depréserver sa position en accueillant la JSM Béjaïa,alors que les poursuivants seront aux aguets, àl'occasion de la 14e journée, prévue vendredi etsamedi.

StartVendredi 13 décembreÀ Aïn M’lila (15h) : CRB Aïn Fekroune-RC ArbaâSamedi 14 décembreÀ Alger 1er-Novembre (15h) : USM Harrach-ES SétifÀ Béchar (15h) : JS Saoura-JS KabylieÀ El-Eulma (15h) : MCEE-ASO ChlefÀ Constantine Hamlaoui (16h) : CSC-MC AlgerÀ Oran Zabana (17h45) : MCO-CR BelouizdadÀ Alger Omar-Hamadi (18h) : USMA-JSM BéjaïaÀ Béjaïa (18h) : MOB-CABB-Arréridj.

Le Président-Directeur Général, les membres du Conseil d’Administration, le Comité de partici-pation et l’ensemble du personnel de la CNEP-Banque, très attristés par le décès deM. BOUNEDJAR Ali Employé à la CNEP-Banque Agence El-Attaf

présentent à sa famille leurs sincères condoléances et l’assurent, en cette douloureuse circons-tance, de leur profonde compassion.

Que Dieu le Tout-Puissant accorde au défunt Sa Sainte Miséricorde

et l’accueille en Son Vaste Paradis.


CONDOLÉANCES

Anep n°555 150 - Le Soir d’Algérie du 12/12/2013


HANDBALL

Phot

os :

DR

À QUELQUES SEMAINES DE LA 21e CAN

LES VERTS EN ROUMANIEET EN SLOVÉNIE

Ainsi, les protégés deZeguilli Réda seront enregroupement à l’hôtel les«Abbassides» de PalmBeach du 15 au 18 de cemois. Lors de ce court stage, il

n’y aura que les élémentsévoluant en Algérie. Cesderniers s’envoleront vers lecontinent européen dès lelendemain du stage pour unséjour précompétitif.D’abord, les Verts parti-

ront à Bucarest, capitale dela Roumanie, du 19 au 22où il y aura deux matches

amicaux face à l’équipenationale roumaine mes-sieurs, les 20 et 21. Dès le 22, la sélection

algérienne ralliera la villeslovène de Ljubljana où ellerestera jusqu’au 29 avecaussi deux rencontres ami-cales face à des équipes declubs du championnat natio-nal local, classées en pre-mière et deuxième position.Du côté de l’effectif, 14

éléments évoluant enAlgérie seront convoqués.Pour les joueurs évoluant enEurope, ils rejoindront leurs

coéquipiers au plus tard le23 de ce mois pour y rester

jusqu’à la CAN 2104. H. C.

Effectif retenu

EN RAISON DES IMPÉRATIFSDE RETRANSMISSION TÉLÉVISÉE

La CAHB réaménage lecalendrier de la CAN-2014Le calendrier compétitif de la 21e Coupe d’Afrique des

nations seniors que notre pays abritera du 15 au 26 jan-vier 2014 a connu un léger réaménagement. Sur deman-de express des responsables de la Confédération africai-ne de handball (CAHB), notre compatriote, RachidMeskouri, a apporté des réaménagements au niveaude certaines rencontres du premier tour qui ont été avali-sés par l’instance continentale. Ces changements sontdus à des impératifs de retransmissions télévisées.Rappelons que nos deux équipes nationales, messieurset dames disputeront leurs rencontres à la salle Harcha-Hacène.Notons que l’entame officielle de cette compétition

aura lieu le jeudi 16 janvier à la salle Harcha avec ledéroulement de la cérémonie d’ouverture dès 16h30 quisuivra la rencontre de nos dames face aux Sénégalaises.Une fois les péripéties protocolaires terminées, le matchd’ouverture en messieurs se déroulera entre l’Algérie etle Nigeria.

H. C.

CHAMPIONNAT NATIONALE UNE MESSIEURS (MISE À JOUR)

Les Bordjiens s’imposentà El-Oued

En match de mise à jour du calendrier du groupe D dela première division nationale Une messieurs, la formationdu Chabab de Bordj Bou-Arréridj s’est imposée à El-Ouedaux dépens des locaux sur le score de 27 buts à 23.Pour rappel, ce match de la phase aller n’est pas allé

à son terme et la commission de discipline a décidé, surla base des différents rapports, de le reprogrammer. De ce fait, la confrontation retour a été décalée et

devra se jouer vendredi prochain à Bordj Bou-Arréridj,parallèlement au déroulement de la 14e étape de cetexercice.

H. C.

Après un séjour, du 26 au 5 de ce mois, dans laville espagnole d’Alicante où elle a disputé plu-sieurs rencontres amicales face à des équipes declubs, notre équipe nationale messieurs de hand-ball reprendra sa préparation en vue de sa partici-pation à la 21e Coupe d’Afrique des nations 2014 àAlger.

Gardiens de but :Slahdji Abdelmalek, (GS Pétroliers), Kerbouche Samir(CRB Baraki), Senouci Abdelkader (ES Aïn Touta),Bousmal Adel (GS Boufarik).Joueurs de champ :Chahbour Riadh, Zouaoui Hamza, Berkous Messaoud,Boudrali Hichem, Zamoum Anis, Berriah Abderrahim (GSPétroliers), Belaïd Mohamed Amine, Hamoud Ayat EllahKhomeini (ES Aïn Touta), Kaâbache Hichem, Boukhmis

Tarek, (JSE Skikda), Hedjaidji Abdelhafid (CRB Baraki).Joueurs évoluant à l’étranger :Mokrani Mohamed (US Dunkerque, France), Benali Omar(Caen HB, France), Boultif Sassi (Nasr Dubaï, Emiratsarabes unis), Soudani Rabah (USM Saran, France) /Rahim Abdelkader (USAM Nîmes Gard, France), LabaneTahar (US Saintes HB, France), Cheltout Khaled(Notteroy HB, Norvège), Boubayou Malik (JS Cherbourg,France).

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 12 décembre 2013 - PAGE 17

[email protected]

Phot

os: D

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Beignets de crevettes

120 g de crevettes (si elles sont congelées, lesfaire bien égoutter), 40 g de beurre, 40 g de

farine, 30 cl de lait, 50 g de fromage râpé, 1 c. à s.de jus de citron, 1 jaune d'œuf, 2 c. à s. de persilciselé. Pour la panure : 1 assiette de farine, 1 œuf

battu, 1 assiette de chapelure, huile de friture

Mixer grossièrement les crevettes. Préparer labéchamel : dans un faitout, faire fondre le beurre,ajouter la farine et bien mélanger. Verser alors le lait petit à petit. Faire cuire à feu douxune dizaine de minutes jusqu'à ce que la sauceépaississe. Incorporer ensuite les crevettes, le fromage, le jauned'œuf, le persil ciselé et le jus de citron. Prolonger la cuisson 3 minutes, puis laisser refroidir. Si la préparation ne semble pas suffisammentépaisse pour façonner les croquettes, ajouter un peude fromage. Prélever 3 demi-douzaines de boulettes. Les passerdans la farine, dans l'œuf battu, puis dans lachapelure. Les faire frire 3 à 5 minutes jusqu'à ce qu'elles soientbien dorées. Déguster chaud avec une salade verte.

Contre lesangines :

l 'eau saléeN'allez pas jusqu'à boirede l'eau de mer mais segargariser toutes lesheures avec de l'eautiède salée vous aideraà combattre maux degorge, angines, grippes.Une petite cuillère à théde sel suffit pour que leremède soit efficace. Legargarisme diminue lespicotements et aide àdéboucher le nez.Gargarisez-vouspendant quelquessecondes puisrecrachez. Sinon, vouspouvez aussi prendreune bonne tisane. C'estplus classique et surtoutmeilleur.

Les bonbons et leschewing-gums sanssucre sont sans risquepour la ligneFaux. Pour alléger lessucreries, on utilisesurtout des polyols (xylitol,sorbitol, mannitol), desédulcorants qui apportent2,4 calories par grammeau lieu de 4 calories pargramme. Si on abuse, on échappeaux caries mais pas àl’embonpoint ni auxtroubles digestifs. De plus,ils entretiennent leprocessus de masticationet l’envie de sucre.

L’huile d’olive est moinscalorique que les autres Faux. Toutes les huilescontiennent le mêmepourcentage de lipides :100% et 900 calories pour100 g. Ce qui change,c’est la qualité de ceslipides. Certaines huilessont meilleures qued’autres pour la santé.Pendant un régime, nesupprimez jamaistotalement les matièresgrasses. Le cerveau abesoin d’acides gras. Le lait écrémé contient

moins de calcium que lelait entier Faux. La teneur enmatières grasses n’influepas sur celle du calcium,mais attention, les laitagesallégés contiennent moinsde vitamines A et D qui,elles, favorisentl’absorption du calcium.

Le poisson est toujoursmoins gras que laviande Faux. Le maquereau et lasardine contiennent plusde matières grasses quel’entrecôte et certainsmorceaux de bœuf ou devolaille sont aussimaigres que la sole, lalimande ou le carrelet. Etles bons acides gras dupoisson? Là aussi,méfiance.

Pendant un régime, ilvaut mieux prendre descomplémentsvitaminiques Vrai. En dessous de 1 400calories par jour,l’alimentation ne peut pasapporter les dosessuffisantes en vitamines etminéraux. Manger sans sel fait

maigrir Faux. On perd de l’eaumais pas de la graisse.Sauf raison médicale, iln’y a aucune raison desupprimer le sel. Il fautsimplement éviter l’abusqui favorise la rétentiond’eau, l’hypertension et,comme le sucre, attisel’appétit.

Trucs et astucesCuisiner rapidement Quand on travailleen semaine, onn’a pas le tempsde cuisiner. Ilsuffit de prendreun peu de tempsle week-end pouréplucher tous leslégumes de la semaineet les mettre dans desboîtes aucongélateur.

Régime, le saviez-vous ?

BEAUTÉLèvres, mains : à mettre sous haute

protection en hiverParce qu'elles sontdépourvues de glandessébacées, les lèvres sonthyperréactives auxchangements detempérature, au froid, auvent et au soleil. Elless'abîment rapidement,s'assèchent et finissentpar gercer. Pour les préserver,enduisez-les à l'envi destick nourrissant etprotecteur à base devitamines et d'agentsnourrissants (beurre decacao, karité ou eauthermale). Idem pour lesmains, partie du corps la

plus exposée (et doncvulnérable) au froid.Peau qui tiraille : il fautdavantage l'hydrater ! Votre peau commence à

tirailler ? Troquez votrecrème habituelle contreune crème plus grasse (etdonc plus riche). Lamajeure partie des

marques proposent desversions peauxnormales/peaux sèchesde leurs produits. Profitez-en ! Appliquez-la matin etsoir en chauffant aupréalable la texture entreles doigts afin que lesactifs pénètrent mieux. Enbonus, une fois parsemaine, tartinez votrevisage avec un produitriche, en insistant sur lespommettes et le contourde la bouche. Laissezposer cinq minutes puisretirez avec un mouchoiren papier.

Crêpes caramel et citron

Pour la pâte à crêpes : 125 g de farine, 2 œufs, 85 gde sucre, 2 c. à s. de sucre vanillé, 1 pincée de sel, 1

c. à s. d’huile, 42,5 cl de lait. Pour la garniture : 3bananes, 1 citron, 1 pincée de noix de muscade Pourle caramel au beurre salé : 120g de sucre semoule,300 g crème fraîche liquide (tièdie), 50 g de beurre

frais, 1 pincée de sel

Préparez les crêpes : Versez la farine dans un saladier etcassez les œufs un à un. Ajoutez les autres ingrédientspuis finir par le lait en remuant sans cesse. Laissez reposerune nuit de préférence (afin que la pâte devienneonctueuse) et cuire au moment voulu.Préparez la garniture : Râpez finement le zeste du citronvert, coupez 3 bananes en quart de rondelles, citronnezlégèrement et râper un peu de noix de muscade sur lesbananes. Mélanger énergiquement.Préparez le caramel : faites fondre le sucre à sec dans unpoêlon en cuivre étamé en le versant en 3 fois. Le feu nedoit pas être trop fort sinon le caramel brûlerait. Après avoirobtenu une couleur brune claire, versez la crème petit àpetit et continuez de remuer. Cuire le tout à la nappe. Horsdu feu, ajoutez le beurre et le sel. Déposez 3 crêpesroulées en cigares par assiette, déposez quelquesrondelles de bananes et versez la sauce caramel au beurresalé autour.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de douze joueurs nomi-nés par la CAF pour le titre de joueur africain 2013.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Gardien camerounais»

1- SLIMANI2- GERVINHO3- FEGHOULI4- ABOU TRIKA

5- NKOULOU6- SEYDOUKEITA7- EMENIKE8- OBI MIKEL

9- PITROIPA10- DROGBA11- ASAMOAH12- MENDES

MOT RESTANT = BELL

L E K I M I B O E K I NP I T R O I P A D R O ES L I M A N I G E R G MT U O V B ER B B I A AI E A N A TK L I H S IA L L U O H G E F O A EN S E D N E M H A O M KK O U L O U S E Y D O U

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

D E S I N T E G R A T I O N - OE V A D E E - U N I T E S - P VM E - I T - R E - D - S - S U AU N I R - R E - A A R - C E N TN T I - R E P L I S - D A - I II E - R A M E U R - T E S T - O- - F E - E T E - S E S S I O NP R O C E D A - C A S I E R - SE U R O P E - F O U T R E - D -U S E R A - D A - T E A - C E TR S - D - S O N S - R - B A L ES E C - F A M E U X - T A R I -- S - G I B I E R - T R C - C DS - E R E - N S - H A I - F E EO U T A R D E - M A - E P I - SL - I D E S - F O L L E S - V OE T R E S - F A U T E S - L O BI R A S - C O U L E E - B A I E

L I S - T O - V U S - M A - L I- S - E R I G E S - S O N N E -R - E B A - R S - H A D J I - DE S T O M P E - L E - E O - B AL A R G E S - V E R T S - M O NA P I - S - P I V O T - V O U SN E E S - V A S E S - B O U G EC - R - V O T E R - M A L - E UE N - C A L I N - R A L E R A SR U T I L A N T E S - S E N S E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- B I R A - E N T R A I N E U RA U D E - M I E U X - N O N - -B E E - S U - T A - F U R T I FD E - T A N G O - N A - M E - OE - I I - I E - C A D R E - D OL A V E E S - - - - E U - F A TK U R D E - - - - - S - C A - BR - E E - T - - - - - A V I S A

I L S - G O U T S - P V - T E LM A - P R I S E - C L O S E - L- I D E A L E - C R A I E - G -- D A T T E - C L A I R - M A OD E I - T - P R U N E - S O N SU S M B E L A B B E S - S I G A

LETTRES DELETTRES DE

DRAÂ BEN KHEDDADRAÂ BEN KHEDDA

- - O U E D S B E T - - - -- - - - - T E X T I L E - -- - - - K A B Y L I E - - -- - - - - L A I T E R I E -- - T I Z I O U Z O U - - -- - - G A O U A O U I - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 12 décembre 2013 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Songroupe

Un de sestubes

Fauve----------------Réserve

----------------Cacha

Rassembla Possédés

Arme (ph)----------------Organisationinternationale----------------Epée

Hassium---------------Région deFrance

Sied----------------Amende

----------------Baryum

Aperçu----------------Lanthane

Roules----------------

Teste----------------Europe

Orient----------------

Bille

Transpire----------------Contrat

Son genremusical

Capitale----------------

Pure

Monnaie----------------

Traîne

Crochet----------------Bulletin

Musique----------------Ile----------------CœurstendresMonnaie

----------------Tentera

Substance----------------

Hurla

Branché----------------Liaison

Peine----------------Calcium

Gavée----------------Ajouter

Fruit----------------Espace

Sapassion

Pièce----------------

Cube

Caresse----------------Enorme

Cargaison----------------Disposé

Dans la nuit----------------Frappe

Echéances----------------

Saisit

Joyeux----------------Syndicat

Essayait----------------Entrée deRome

Note (inv)----------------

Plie----------------Diplôme

Invita----------------Champ

Or espagnol----------------Dans levent

Article----------------

Ile----------------Sélénium

Membre----------------Reptiles

----------------New York

Fauve----------------

Pur

Agis----------------Sodium

Fleuve----------------Deux àRome

Un de sestubes

Baryum----------------Mi-glossine

1- INDUSTRIE

2- PAYS

3- COURS D’EAU

4- CANAL

5- MONTAGNES

6- COURS D’EAU

FERGANA

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Fergana

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 12 décembre 2013 - PAGE 19

Commerceillégal

----------------Frappa

Décodées----------------Fanfaron

----------------Capitale

Queue desouris

----------------Echec

Diplôme----------------Adresse

----------------Substance

Baryum----------------Hélium

Voyelledouble----------------Ex-Sonade----------------Euphorique

Dans lataxe

----------------Brevet

Clair----------------Etain (inv)----------------Rappel

La première----------------Radium----------------Dans laloge

Dans ladette----------------Polisario----------------PropulseurTribu

----------------Etat

américain

Digitigrade----------------

Os

Refuges----------------

Grandtimonier

Vieux----------------Grecque----------------Ville duYémenDe l’anus

----------------Friction

Elément----------------Ville deSuède

Fleuve----------------

Colère----------------

Issue

Baudet----------------

Etang----------------Mesures

Titane----------------

Etoffé

Religieuse----------------

Repos

Pays----------------Régiond’Algérie

Ex-Annaba

Eliminée----------------

Saint----------------Pariées

Possessif----------------

Amas

Ile----------------Diplôme

Prénom----------------Poupon

Ex-Assemblée----------------Maquillés

Bout----------------

Acteurfrançais

Nickel----------------Ventes

Bijoux----------------Confieras----------------Célèbrent

Parvenu----------------

Brises

Rallume----------------Figures

Rancune----------------

Sur-le-champ

Haltes----------------Dépression

DéplacesFruit

----------------Note

Concept----------------

Canal

Applaudisse-ment

----------------Production

Armée----------------Erbium

Dinar----------------Voyelledouble

Rongées----------------

Liens----------------

Brefs

Idiotie----------------Pronom

----------------Vil

Artères----------------Evincés

Détournés----------------Empresser----------------

Osée

Béryllium----------------Assécha

Possessif----------------Touches

Poisson----------------Lanthane

Dans le nez----------------Précieux

Restitua----------------Espèceanimale

Sevra----------------

Cour

Directives----------------

Toits

Partie----------------Etonnes

Particule----------------

Fin desoirée

Habile----------------

Infinitif

Dansl’arène

----------------Pays

Pareil----------------Panache

Gallium----------------

Lettresd’Alger

Article----------------Purifiée

----------------Invita

Banque----------------Voyelledouble

Pronom----------------

Océan

Saleté----------------Adresse

Articles----------------Choqués

Molybdène----------------Malaxé

Thé anglais----------------Flatteur

MisMusique

----------------Brins

Lombric----------------

Bond

Descentes----------------Changements

Fleuve----------------

Fleuve

Préposition----------------Agréable

Haltes----------------Sois utile

----------------Artère

Sur le quai----------------

Dépôt

Harnais----------------Cérium

Iridium----------------Pronom

Malin----------------Dans le Nil

Déchiffré----------------Francium

Abrégea----------------Multitude

Mission----------------

Agit

Eprouvée----------------

Plaies

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alternée. • Grade superviseur en HSE. - Niveau d’accès : BTS, DEUA oubac+3 et plus. - Durée de la formation 15 semaines plus trois (03) mois destage pratique assuré. • Grade inspecteur en HSE. - Niveau d’accès : bacou 3e AS et plus. - Durée de la formation 12 semaines plus deux (02) moisde stage pratique assuré. • Grade agent de sécurité en HSE. - Niveaud’accès : 9e AF ou 4e AM et plus. - Durée de la formation 08 semaines plusun (01) mois de stage pratique assuré. - En fin de formation, les titresobtenus sont cosignés par le partenaire français ASC Strasbourg

France et sont valables à l’étranger. - Régime des études :internat/externat. - Informations inscriptions : Se présenter à

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les familles Madaoui, El Mahdaoui,parents et alliés ont l’immense douleur defaire part du décès de leur cher et regretté

Khaled Madaouien date du 10 décembre 2013.

L’enterrement aura lieu demain vendre-di13 décembre 2013 au cimetière deMiramar. La levée du corps se fera au78, avenue Abdelkader-Ziar, Bologhine.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Triste fut et sera pour

nous le 12 décembre 2007où nous a quittés à jamaisnotre cher père et grand-père

Belmiloud Ahmed laissant derrière lui unimmense vide que nul ni personne ne pourracombler. En ce triste et douloureux souve-nir, sa femme, ses enfants et ses petits-enfants, les amis et les proches demandent àtous ceux qui l'ont connu et aimé pour son

honnêteté, son courage et son bon cœurd'avoir une pieuse pensée à sa mémoire etque Dieu le Tout-Puissant lui accorde SaSainte Miséricorde et l'accueille en SonVaste Paradis. Repose en paix, cher père.

Nous ne t'oublierons jamais.Ta femme et tes enfants. F117622/B13

––––––––––––––––––––Le 29 octobre 2013,

nous quittait à jamais notrecher et regretté père et frère

Hocini Hamid à l’âge de 64 ans, laissantun vide immense que nulne peut combler.

A l’occasion du quarantième jour, lesfamilles Hocini et Toumi de Bouira, safemme, ses frères et sœurs, ses enfants(Lyes, Abdelhanine et Nazim), ses neveuxet nièces demandent à tous ceux qui l’ontconnu et aimé d’avoir une pieuse pensée àsa mémoire et les informent qu’une waâdasera offerte à sa mémoire demain vendrediau niveau de son village natal à Boudjellildans la wilaya de Béjaïa. A Dieu nousappartenons et à Lui nous retournons. F123885/B15

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès etles réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ;il attaquera toujours les démagogues de tous les partis,n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classesprivilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera

jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujoursdévoué au bien public. Il maintiendra radicalement sonindépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal,

autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux quise réclament de la pauvreté.»

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Les troglodytesde BabarPANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

POUSSE AVEC EUX !Farouk Ksentini ? Incontestablement et à l’unanimité, il luirevient de droit !

Le prix national du culot outrancier !

Abdekka a reçu Gaïd Salah. Abdekka a encore unefois reçu Gaïd Salah. Et une fois de plus, dans un mètrecarré, le plus sécurisé des plus petits des périmètres aumonde, un mètre carré blindé à mort, sur deux chaisesposées l’une face à l’autre 200 ans ou presque — aupoint gériatrique où nous en sommes, nous pouvonsnous permettre d’arrondir — étaient réunis. 200 ans dis-cutant ensemble du futur d’un pays de mioches ! Lascène est irréelle. Théoriquement impossible. Deuxmonolithes de 200 ans ne peuvent pas parler d’avenir.Deux monolithes de 200 ans de vie consommée doi-vent, selon les lois naturelles, reposer dans un musée,un coin de musée et voir défiler les gens, les touristes etentendre les explications des guides autour de la viepassée, très passée, trépassée des monolithes enNumidie. 200 ans de passé révolus peuvent-ils fabriquerles années à venir, penser les projets futurs, sentir lespulsions des enfants qui piaillent à la sortie des écoles? Je crois que s’il devait y avoir un jour une réforme dela Constitution, une vraie, une sérieuse, pas un grimageaffreux du texte sacré de la République, ce n’est pas tantla limitation des mandats qui devrait en être l’urgence,mais la limitation des âges, les deux allant de pair, je

vous l’accorde. Mais plus urgent qu’urgent, il y a cetteincongruité biologique donnée à voir et à revoir enflashs muets ou presque par la télévision du Palais : 200ans face à face, assis sur la détresse d’une nation jeune,imberbe et sans avenir, puisque le seul vendu en cemoment sur le marché de la gouvernance est un avenircontrefait, bricolé par des vieillards assis, même lors-qu’ils se mettent debout. Deux siècles, comme un cade-nas rouillé posé sur les grilles soudées de l’Algérie.Deux siècles sur lesquels tu butes invariablement àchaque fois que tu veux sortir prendre l’air et réclamerun peu de soleil, juste ta part de vitamines D et C. Deuxsiècles qui te condamnent au rachitisme et au scorbut !Tu tournes en rond, tu prends ton élan, tu fonces à nou-veau, et là, encore et encore les 200 ans assis devant laseule issue, la bouchant, leurs chaises aussi prochesque peuvent l’être deux siècles d’encasernement de toutun peuple et qui te balbutient, te marmonnent plus qu’ilsne te parlent : «Retourne d’où tu viens ! Ce n’est pasencore l’heure de la sortie. Le soleil, le vent, le sel, l’eauet les poumons enfin démuselés, c’est pour après.» Lalégende des siècles ? Mon œil ! Ce n’est pas une légen-de ! Nous la vivons tous les jours. Et tous les jours,nous prenons dix ans. Dix ans à piocher dans nosmaigres réserves de vitamines C et D. Au secours ! Unpeuple se meurt ! Je fume du thé et je reste éveillé, lecauchemar continue.

H. L.

2 siècles à nos poignets, comme des menottes !

Achaque fois que je mets les pieds àKhenchela, remonte à la surfaceune histoire vieille de quarante

années et qui commence par un paisiblematin de printemps, pour se terminer,tard la nuit, dans la peur et le doute, enplein milieu de cet étrange no man's landdépeuplé et hostile, séparant les wilayasde Tébessa, Biskra et Khenchela. Un vraidésert au sud de Chechar...L'hôtel où nous venons de passer la

nuit n'a pas d'allure mais les chambres ysont bien chauffées et le petit déjeunercorrect. Chemin faisant, nous saluons levieux moudjahid qui tient le bar du coin.La veille, nous avons longuement discutéavec quelques anciens combattants.Histoires de combats cruels contre lesforces coloniales. Un héros survole ceslégendes : Abbas Laghrour... On sedonne rendez-vous pour ce soir. La suitedoit être passionnante. Nous récupéronsle maire et un garde-champêtre du nomde Mohamed. La voiture est bondée :outre votre serviteur, il y a le chauffeur,Da Mansour, et notre reporter photo-graphe adoré, Lazhar. Tous les deux nesont plus de ce monde...La RN 80 est en bon état. Nous roulons

bien. Une halte salutaire : Babar. La villeépouse les contours fauves et escarpésd'une montagne rocheuse tout enfalaises et en pics. Un spectacle ahuris-sant ! Le but de notre virée, nous lecachons au maire : il s'agit de rencontrerles troglodytes qui habitent dans le creuxdes précipices longeant l'oued. Des tro-glodytes dans l'Algérie de 1974 ! Ça valaitle coup ! Un signe du garde-champêtrenous indique que nous approchons desfameuses grottes. A ce moment-là, nouslongeons des gouffres qui dominent unprofond oued. Lazhar demande au chauffeur de stop-

per. «Ces paysages sont magnifiques !»lance-t-il en descendant de la voiture,l'appareil photo à la main. Il longe dange-reusement le précipice. Il semble cher-cher quelque chose qu'il ne trouve pas.Nous l'accompagnons dans sa promena-de jusqu'au moment où le maire flaire lecoup monté : «Vous cherchez quoi aujuste ? Les voilà vos beaux paysages !Prenez donc vos photos et repartons vite.Le voyage est encore long !» A cemoment-là, Lazhar sent qu'il faut jouer letout pour le tout, sinon adieu les troglo-

dytes ! Il se retourne vers le maire : «Il y ades familles qui habitent toujours lesgrottes et je veux les photographier !» Leprésident d'APC éclate de rire : «Desfamilles dans ces trous donnant sur levide ! Mais vous divaguez !»N'y tenant plus, le garde-champêtre

intervient énergiquement : «Monsieur lemaire, cessez de mentir ! Vous savez bienqu'il y a des gens qui habitent là-dessous!» Regard de feu. Bouche baveuse.Poignée bien serrée et prête à partir endirection de la face moustachue dupauvre agent : «Mohamed, ferme-la !»Mais le garde-champêtre est dans sonjour de gloire : «Les troglodytes sont là !Sous nos pieds ! - Mohamed, tu auras affaire à moi ! Tu

le paieras cher !»Lazhar n'est plus là. Il a filé à l'anglai-

se. Je propose qu'on le suive, mais nousrebroussons chemin à la vue du minus-cule sentier, un demi-mètre à peine de lar-geur, qui plonge littéralement dans levide sans aucune protection. Au boutd'un moment, nous entendons des cris etje vois Lazhar détaler comme s'il avait vule diable en personne. Derrière lui, untype en kachabia, le chèche au vent, unfusil pointé sur sa cible filante, court àperdre le souffle. Mais, quand il voit leprésident d'APC, il s'arrête net :«Moooooooonsieur le maire ! Monsieur lemaire ici ! Quel honneur ! Mais pourquoivous ne vous êtes pas annoncé ! Nousvous aurions accueilli avec des fleurs etla zorna !»- C'est que...- Monsieur le maire ici ! Je vais le dire

aux autres ! Puis se retournant vers nous: «Savez-vous que ce pauvre type estvenu une seule fois, juste avant les élec-tions ! Il nous avait promis monts et mer-veilles. Puis, plus rien ! Il mériterait que jelui balance de la chevrotine dans sa gros-se bedaine, mais...»Je m'avance pour négocier quelques

photos : «Nous sommes là, cher mon-sieur, pour vous venir en aide. Nos pho-tos paraîtront dans le journal de la capita-le et le gouvernement les verra et vousfera sortir de ces trous !»- Le gouvernement ! Ha ha ha ha ! Ils

sont tous pareils, comme ce pauvre typequi tremble devant mon fusil ! Du prési-dent au larbin qui me fait face, ilsconnaissent tous nos conditions de vie...

Maintenant, déguerpissez sinon je vaisappeler les autres.»Le maire est le premier à s'engouffrer

dans la bagnole. Nous repartons aussitôt.L'épisode du troglodyte en colère nousmet mal à l'aise. Le maire continue cepen-dant de foudroyer du regard le pauvregarde-champêtre. Après Chechar, la routedevient piste et nous nous engageons aumilieu d'un véritable désert dont je nesoupçonnais même pas l'existence. Nousatteignons un hameau de nulle part, tota-lement vide. Pas âme qui vive ! Il ported'ailleurs bien son nom : «El Meïta». Seulle chuintement des touffes d'alfa,balayées par un vent puissant et chaud,meuble le silence pesant des lieux. Onnous explique que tous les habitantssont en transhumance et qu'ils revien-dront à l'automne... Nous arrivons aubout de notre périple : quelquesconstructions en dur et des bassins !C'est ce projet que voulait nous montrerle maire et nous avons joué le jeu, maisnotre véritable but était... les grottes ! Lechemin du retour sera plus ardu. Nousnous perdons au milieu de ce petitSahara et nous tournons en rond pendantplusieurs heures, avant que le garde-champêtre ne nous sorte de ce piègeimprévu, en nous demandant de faireappel à nos maigres connaissancesastronomiques pour repérer le nord.Arrivée aux premières heures de l'aube.Mission ratée : nous n'avons pas les pho-tos des grottes. Et nous avons manquénotre soirée chez les moudjahidine !En arrivant à Khenchela, en cette

année 2009, je ne reconnais plus la ville.Aucun repère ne me permet de recons-truire dans ma mémoire la vieille placette,la daïra et la mairie. Tout a changé ! Laville s'est agrandie démesurément. Desimmeubles neufs, modernes, ont poussépartout mais tout cela est impersonnel.Je cherche le vieux bar. Fermé ! Pourtant,je crois entendre le rire d'un ancien com-battant qui monte dans le ciel glacé etblafard. Il me semble aussi entendre leson de la gasba et cette vieille complain-te chaouie qui disait, mieux que tous lesdiscours, l'appartenance de cette nobleterre à la grande nation des Amazighs !On peut cacher le soleil avec un tamis,mais la montagne ne mentira jamais ! Duhaut des sa cime perdue dans lesnuages, le Chabor raconte l'épopée d'El-

Kahina face aux troupes arabes conqué-rantes. La digne fille de l'antique Masculamena le combat libérateur jusqu'au bout,jusqu'à ce qu'elle tombe au Mont Faroun(plus de 2 000 mètres), égorgée par sesennemis. Mais on ne tue pas la légende !Personne ne se souvient du soldat arabequi l'a tuée mais, du haut de la statue éri-gée à Baghaï en sa mémoire, la Kahinacontinue de voir passer le temps et demontrer le chemin de la dignité aux géné-rations.A Khenchela, je n'ai pas retrouvé mes

vieux moudjahidine. Par contre, j'aiconnu des hommes qui continuent derésister contre la bêtise humaine. Je lesai retrouvés en train de veiller autour d'unimmense feu de bois qui réchauffe le visi-teur autant que leur grand cœur. BravesChaouis, en votre compagnie, on oubliela terrible déchéance d'une ville avilie etdéculturée ; on oublie les errementsbureaucratiques et l'absence d'un déve-loppement local basé sur les richessesde la wilaya (le bois, par exemple, qui futintensivement exploité durant les années1970)... On oublie la laideur et lesatteintes à l'identité séculaire d'une villeparmi les plus représentatives de notrepassé glorieux... En vous quittant, on negarde finalement qu'un mot, un seul :

Par Maâmar [email protected]

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