I N S DE HYDRA ET D’EL MADANIA S I r e g l d Nouvelles ...

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MERCREDI 12 OCTOBRE 2011 14 DOU AL-QUI’DA 1432 - N° 6382 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 3 e PARTIE «Boumediène a fait de l’ANP, œuvre des hommes de toute une génération, sa chose, sa chasse gardée, son instrument. Le mythe par lequel il effraie et dissuade.» «1 er novembre 1967, le défilé militaire, avenue de l’ALN. Mais où est donc Tahar Zbiri ? Alahoum, le chef du protocole du président, téléphone sans discontinuer.» Les dessous d’un coup d’État manqué Les dessous d’un coup d’État manqué T AHAR ZBIRI - HOUARI BOUMEDIÈNE T AHAR ZBIRI - HOUARI BOUMEDIÈNE PAGES 8 et 9 APRÈS L’ARREST A TION DES «CAMBISTES» DE HYDRA E T D’EL MADANIA Nouvelles révélations sur le trafic de devises Blanchiment d’argent : mode d’emploi PAGE 3

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MERCREDI 12 OCTOBRE 2011 14 DOU AL-QUI’DA 1432 - N° 6382 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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3e PARTIE

l «Boumediène a fait de l’ANP, œuvre des hommes de toute une génération, sa chose, sachasse gardée, son instrument. Le mythe par lequel il effraie et dissuade.»

l «1er novembre 1967, le défilé militaire, avenue de l’ALN. Mais où est donc Tahar Zbiri ?Alahoum, le chef du protocole du président, téléphone sans discontinuer.»

Les dessous d’un coup d’État manquéLes dessous d’un coup d’État manquéTAHAR ZBIRI - HOUARI BOUMEDIÈNETAHAR ZBIRI - HOUARI BOUMEDIÈNE

PAGES 8 et 9

APRÈS L’ARRESTATION DES «CAMBISTES»DE HYDRA ET D’EL MADANIA

Nouvelles révélationssur le trafic de devises

Blanchiment d’argent : mode d’emploi

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O n croit savoir de sources géné-ralement bien informées que lesbanques publiques vont tenir

leurs assemblées générales entre les 18et 20 octobre courant. Des assembléespour certifier les comptes et éventuel-lement procéder à des chan-gements au niveau desdirections géné-rales.

Un jour, un sondage

OUI

NON

sans opinion

Résultats du dernier sondageAvez-vous aimé la prestation de l’équipe nationale

de football lors de son match contre la sélectioncentrafricaine ?

OUI :46,64 %NON : 48,12%SANS OPINION : 13,24

Comptez-vous vous faire vaccinercontre la grippe saisonnière cette saison ?

Déposez votre réponse sur le sitedu Soir d’Algérie

www.lesoirdalgerie.com

AG des banques

Sonatrachnous écrit

Suite au Périscoop inti-tulé «Une histoire de 856téléviseurs», nous avonsreçu les précisions sui-vantes du groupe Sona-trach.

«Effectivement, le grou-pement Sonatrach-Ana-darko a lancé, le 4 octobre2011, un appel d’offrespour l’acquisition de 856téléviseurs type Plasma32’’, qui seront destinésau remplacement desanciens appareils instal-lés au niveau de la basede vie du groupementBerkine (GB) à Hassi-Mes-saoud et sur site, et àéquiper l’extension de labase de vie destinée àrecevoir 120 nouveauxagents. Cette opérationest aussi destinée à amé-liorer le cadre de vie despersonnels astreints àrésider en base de vie. Ilfaut juste garder à l’espritque le champ d’El Merk sesitue dans l’Erg Oriental àprès de 400 km au sud-estde Hassi Messaoud.»

Mercredi 12 octobre 2011 - Page 2

[email protected]

à la traîneEn matière de transfert

des dossiers de cartesgrises entre wilayas, il y ales bons et les mauvaisélèves. Les services de laWilaya de Constantine figu-rent parmi la deuxièmecatégorie. Ils sont montrésdu doigt par les servicesdes daïras relevant desautres wilayas qui se plai-gnent des lenteurs enregis-trées au niveau de la wilaya

de Constantinequi n’estpas le seulmauvaisélèvepuisqueJijel serait

égalementsur la lis-

te.

Complot contre l’ONCV ?Sous prétexte de «restructuration», l’Office natio-

nal de commercialisation des vins (ONCV) risque

une véritable opération de démantèlement,

dénoncent les cadres et les syndicalistes de cet

office, second pourvoyeur de devises aprèsSonatrach.

Ces derniers dénoncent, eneffet, un projet émanant de

«milieux occultes» tendantà mettre à genoux leuroutil de travail.

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Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 12 octobre 2011 - PAGE3

APRÈS L’ARRESTATION DES CAMBISTES DE HYDRA ET EL MADANIA

Nouvelles révélations sur le trafic de devises

Lyas Hallas - Alger (Le Soir) -Selon le chef de la section derecherche du groupement d’Algerde la Gendarmerie nationale, lesmembres des deux réseaux de«cambistes» se connaissent dufait qu’ils sont originaires de lamême région : Jijel.

Ils avaient des clients parmi lescommerçants, les fonctionnairesde l’Etat et du personnel d’entre-prises étrangères installées àAlger. Ils leur fournissaient desprestations allant du change autransfert, à travers des canauxoccultes, de devises à l’étranger.

Le cambiste impliqué dans l’af-faire de l’autoroute Est-Ouest,condamné en novembre 2010 à18 mois de prison ferme, et quijouit de la liberté conditionnelledepuis plusieurs mois, récidiveainsi avant même de purger sapeine.

Il a accumulé, avec ses deuxfrères, une grosse «fortune»grâce à ce commerce de devises.Un enrichissement illicite, conclutl’enquête, que leur activité com-merciale «déclarée» ne le leurpermet pas. Les frères ne paientque 6 000 DA/trimestre à l’admi-nistration fiscale… C’est qu’enplus de la fameuse supérette sise

au 8, rue Zekkar à Hydra, qui faitoffice d’un «bureau de change»,les trois frères gèrent des maga-sins à Sidi-Yahia où ils blanchis-sent l’argent gagné dans le traficdes devises.

Et ils utilisent d’autres «socié-tés écrans» pour mieux couvrircette activité illicite. Plutôt dessociétés d’import-export qui n’im-portaient rien et n’exportaient riennon plus.

La première a fait cinq opéra-tions en trois ans, une deuxièmeen cessation d’activité depuis2004 et une autre — un bureaumeublé où siège une secrétairepayée à 45 000 DA par mois ! —,qui n’a réalisé aucune transac-tion. Ils activent également, révè-le l’enquête, dans le commercedes véhicules et investissent dansla pierre.

Les frères sont propriétairesde plusieurs villas dans des quar-tiers chics à Alger (Bir Mourad-Raïs et Draria) et disposent decomptes bancaires en France, àla Société Générale et à BNPParibas. Ce commerce juteuxéchappe au fisc, grâce à la com-plicité de deux inspecteurs de larecette fiscale de Hydra. Ces der-niers ont été présentés devant le

procureur de la République pourabus de fonction.

On y vend toutes les monnaies du mondeLa descente opérée par les

gendarmes dans la supérette apermis la saisie, chez les deuxfrères arrêtés sur place, de10 080 euros, 2 955 dollars amé-ricains, 2 300 livres sterling, 1395 dollars canadiens, 1 520francs suisses, 2 326 rials saou-diens, 2 500 dirhams marocains,550 dinars tunisiens et 420 mil-

lions de centimes en monnaienationale. Sur place, les gen-darmes ont pu arrêter deux deleurs clients, un commerçantalgérien en possession de 2 000euros et un Turc, le représentantde la compagnie Turkish Airwaysen l’occurrence, dont le bureause trouve au centre commercialet de loisirs de Bab Ezzouar, etqui est venu échanger des dinarscontre 2 000 dollars américains.

Le troisième frère n’a été arrê-té que bien après. Il a été présen-té hier en compagnie de ses deuxfrères et les deux clients, et ce,

après huit jours de garde à vue.Ils devront répondre de plusieurschefs d’inculpation pour avoirenfreint la réglementation sur lechange et le transfert de capi-taux, la constitution d’une asso-ciation de malfaiteurs, blanchi-ment d’argent et autre fraude fis-cale.

Les gendarmes ont arrêté, aumême moment, puisque troisgroupes ont ciblé trois endroitsdifférents, le gérant d’un bureaude tabac à Birkhadem (K. B.)ayant des liens directs avec lesfrères de Hydra et ont saisi unepetite somme de différentesdevises. De même, ils ont réussià arrêter, en flagrant délit, B. S.(42 ans) dit «Messaoud l’Euro» etson frère B. T. (27 ans).

De grosses sommes endevises (14 860 USD, 7 970euros, 9 560 livres sterling, dudollar canadien, du franc suis-se…) et un peu plus d’un milliardde centimes en monnaie nationa-le – produit des échanges réali-sés dans cette même journée –,ont été saisies dans son restau-rant.

Messaoud l’Euro ne payait,néanmoins, que 26 000 DA partrimestre au fisc, grâce aussi à lacomplicité d’autres agents del’administration fiscale.

En tout, dix-sept personnesont été présentées hier devant leprocureur de la République prèsle tribunal de Bir Mourad-Raïsdans le cadre de cette affaire,cinq cambistes, leurs clients etquatre fonctionnaires.

L. H.

«Messaoud l’Euro» et son frère cadet ont été présentéshier devant le procureur de la République près le tribunalde Bir Mourad-Raïs. Le gérant du restaurant Tawfiq, sis àEl Madania, est un «cambiste» connu dans le Tout-Alger etson restaurant est l’une des plaques tournantes du mar-ché parallèle du change. Les gendarmes ont démantelé,au bout de la même rafle opérée le 3 octobre dernier, unréseau plus important à Hydra : le «cambiste» et ses deuxfrères mêlés à l’affaire de l’autoroute Est-Ouest.

Blanchiment d’argent : mode d’emploiLa définition du blanchiment d’argent,

selon la loi 05.01.2005 relative à la pré-vention et la lutte contre le blanchimentd’argent et le financement du terrorisme,c’est la conversion ou le transfert des biensdont l’auteur sait qu’ils sont le produit d’uncrime, dans le but de dissimuler ou dégui-ser l’origine illicite desdits biens ou d’aidertoute personne impliquée dans l’infractionprincipale à la suite de laquelle, ces bienssont récupérés à échapper aux consé-quences juridiques de ces actes.

a) Origine du terme blanchimentL’expression (blanchiment d’argent)

viendrait des Etats-Unis ; le blanchimentd’argent se faisait par l’achat de blanchis-series, dans lesquelles était écoulés le pro-duit du crime. En 1928, à Chicago, AlCapone racheta une chaîne de blanchisse-ries. Cette façade légale permettait, ainsi,à Al Capone de recycler les ressourcestirées de ses nombreuses activités illicites.

L’arrestation d’Al Capone pour fraudefiscale et non pour le blanchiment d’argentmontre l’importance et la difficulté du blan-chiment d’argent dans les organisationscriminelles.

Le mafioso Lucky Luciano et son brasdroit Meyer Lansky comprirent dès 1932l’importance d’inventer de nouvelle tech-niques de blanchiment d’argent, notam-ment grâce au réseau d’îles politiquementindépendantes dites : pays off-shore.

b) Le champ d’application du délit dublanchiment

Il vise toute facilitation de la justificationmensongère, de l’origine criminelle oudélictueuse des fonds et toute aide à uneopération de placement et de dissimulationou de conversion du produit d’un crime oud’un délit.

Exemple (vente sans facturation).c) Liste des activités illicites• Les pots-de-vin (corruption) • La contrefaçon de monnaie• Le trafic de stupéfiants• L’espionnage• L’extorsion• La fraude fiscale• Le meurtre• Les rapts• L’escroquerie• Les ventes illégales d’armes• La contrebande• Le trafic d’êtres humains• La fraude informatique.Toutes ces activités permettent de

dégager des bénéfices importants, ce quiincite les délinquants à légitimer ces gainsmal acquis grâce au blanchiment de capi-taux.

d) Phase de blanchiment• Le placement (prélavage) le blanchis-

seur introduit ses bénéfices illégaux dansle système financier en fractionnant defortes quantités d’espèce pour obtenir dessommes plus petites et moins suspectes.

Ils sont alors déposés directement surun compte bancaire ou se procurant diversinstruments de paiement (chèques, vire-ment) qui sont ensuite collectés et dépo-sés sur des comptes en d’autres lieux.)

• L’empilement (lavage) : le blanchis-seur entreprend une série de transactionsfinancières complexes destinées à éloi-gner les fonds de leurs sources.

Par exemple, ceux qui ont de grossessommes à blanchir créent des entreprisesfictives dans des pays qui sont réputés soitpour avoir des lois strictes en matière desecret bancaire, soit pour appliquer aveclaxisme celles qui régissent le blanchi-

ment.• L’intégration : le blanchisseur investit

les fonds dans des activités économiqueslégitimes, effectuent des investissementscommerciaux : l’acquisition d’immeublesou l’achat de produits de luxe.

e) Comment blanchit-on ?Trois méthodes qui sont :1) Le maquillage : présenter directe-

ment l’argent sale comme un gain licite. 2) Le déguisement : attribuer le gain illi-

cite à une opération licite.3) L’amalgame : intégrer le gain illicite

dans une activité légale.f) Qui blanchit ?Petit délinquant : son but de dissimuler

l’origine des fonds (maquillage). Malfaiteur sans activité légale : son but

légaliser des fonds d’origine illicite (dégui-sement).

Organisation en réseau (mafia) : sonbut occulter totalement l’origine illicite desfonds (amalgame).

g) Création de la CTRFLe décret exécutif n° 12-127 du 11 avril

2002 portant création, organisation et fonc-tionnement de la cellule du renseignementfinancier, par abréviation CTRF.

La CTRF, chargée de lutter contre lefinancement du terrorisme et le blanchi-ment de capitaux, a pour mission notam-ment :

Recevoir des déclarations de soupçonsrelatifs à toute opération de financementdu terrorisme et le blanchiment de capitauxqui lui sont transmises par les organismeset les personnes désignés par la loi.

De traiter les déclarations de soupçonDe transmettre les dossiers correspon-

dant au procureur de la République De proposer tout texte législatif, régle-

mentaire ayant pour objet la lutte contre leblanchiment de capitaux et le financementdu terrorisme.

De mettre en place les procéduresnécessaires à la prévention et la détectionde toutes formes de financement du terro-risme et le blanchiment de capitaux.

Peut faire appel à toute personne qu’el-le juge qualifiée pour l’assister dans l’ac-complissement de ses missions.

Elle échange des informations en sapossession avec d’autres organismes telsque le GAFI (Groupe d’action financier surle blanchiment de capitaux).

C’est un organisme intergouvernemen-tal créé au sommet du G7 à Paris en 1989,en réponse à des préoccupations au sujetdu blanchiment d’argent, qui a publié les40 recommandations, ainsi qu’avec l’orga-nisation régionale arabe de lutte contre leblanchiment de capitaux, MENA FATF.

ConclusionLe blanchiment d’argent est le fléau

contre lequel les banques sont mobilisées,parce qu’elles sont les premières victimesde l’utilisation des circuits financiers. Il fautsituer l’ampleur du phénomène, en termesde chiffres qui se situent suivant l’évalua-tion du FMI entre 1 500 et 2 000 milliardsde dollars.

Le blanchiment de capitaux est un phé-nomène mondial récent mais dont l’origineremonte aux années 1920.

La globalisation des marchés finan-ciers, les nouvelles techniques de l’infor-mation, la culture du secret bancaire et leredéploiement des grandes organisationscriminelles sont autant de facteurs de vul-nérabilité.

Fateh Bouchène

Phot

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amir

Sid

Un commerce juteux qui échappe au fisc.

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Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 12 octobre 2011 - PAGE 4

MANDATS PARLEMENTAIRES POUR LES HOMMES D’AFFAIRES

Louisa Hanoune y voit des conflits d’intérêts

Sofiane Aït Iflis - Alger (LeSoir) - Louisa Hanoune, qui multi-plie les interventions publiques etmédiatiques, a, en guise d’illustra-tion étayant son propos, convo-qué l’affaire dite du «chiffon», enréférence à la réintroduction del’importation de la friperie.

Pour elle, il y a incontestable-ment conflit d’intérêts. Ceci avantd’attester que les hommes d’af-faires représentent 20% de lacomposante actuelle de l’Assem-blée populaire nationale (APN).

A moins d’une surprise, le Partides travailleurs votera en faveurdu projet de loi qui instituera l’in-compatibilité du mandat parle-mentaire.

En revanche, il adoptera laréserve concernant la disposition

du projet de loi électorale qui obli-ge les partis politiques et les indé-pendants d’intégrer les femmes àraison de 30% dans les listesélectorales.

«L’institution des quotas n’estpas la solution. A notre sens, c’estune discrimination. De plus, c’estune immixtion flagrante de l’admi-nistration dans les affairesinternes des partis politiques.Cependant, on n’est pas contre»,a martelé Louisa Hanoune.

La secrétaire générale du Partides travailleurs fera, sans doute,tout pour faire valoir la dispositiondu projet du code électoral portantsur l’interdiction de la transhu-mance politique.

Selon Louisa Hanoune, il y ades parties à l’APN qui travaillent

à vider les réformes politiques deleur contenu. Elle a rappelé que le

secrétaire générale du FLN,Abdelaziz Belkhadem, était favo-

rable, en 2008, à l’élaborationd’une loi interdisant le «nomadis-me» politique.

Aujourd’hui, il se trouve quec’est le FLN qui met tout sonpoids pour éviter que cette dispo-sition du projet du code électoralne passe pas. «Pourquoi Abdela-ziz Belkhadem a-t-il accepté leprojet du code en Conseil desministres ? Pourquoi ne s’y est-ilpas opposé alors à la dispositionen question ?», s’est interrogéeLouisa Hanoune qui, au passage,a signifié que son parti est contrel’agencement des réformes.

«On aurait dû commencer parla révision de la Constitutionavant de venir aux lois.» MaisLouisa Hanoune n’a pas nié avoirparticipé au processus. La res-ponsable du PT a dit n’avoir pasbien accueilli l’effacement d’unepartie des dettes du patronatprivé, décidée lors de la dernièretripartite.

S. A. I.

La secrétaire générale du Parti des travailleurs estcontre les mandats parlementaires pour les hommes d’af-faires. «Les hommes d’affaires doivent renoncer à leursaffaires s’ils désirent siéger au Parlement», a-t-elle réitéréhier sur les ondes de la radio Algérie internationale.

Phot

o:

Sam

irSi

d

Louisa Hanoune, secrétaire générale du PT.

Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -La prison de Serkadji, ex-Barbe-rousse, a accueilli, hier, l’ambas-sadeur de France à Alger. Sortieplutôt inattendue du premierreprésentant de l’Etat français enterre d’Algérie dont l’objectif pre-mier était de célébrer la «Journéemondiale contre la peine demort».

Arrivé à 15 h 30, le diplomate aété reçu par le directeur généralde l’administration pénitentiaire etun conseiller du ministre de laJustice. Le groupe s’est ensuitedirigé vers la stèle en marbre surlaquelle sont inscrits les noms desmilitants du FLN guillotinés parl’administration française.

Une stèle érigée à l’endroitmême où était disposée la guillo-tine. «Je voudrais vous dire quenous sommes honorés de la visi-te que vous effectuez dans l’éta-blissement de Serkadji. Cette visi-te n’est pas ordinaire puisqu’ellese déroule dans un établissementqui n’est pas un lieu de détentionordinaire. En effet, l’établissementde Serkadji est chargé d’histoireet symbolise le sacrifice suprêmeconsenti par les meilleurs fils del’Algérie au nom de la dignité detous les algériens», souligne ledirecteur de la prison avant dedemander à l’assistance d’obser-ver une minute de silence.Moment solennel tout juste trou-blé par le crépitement des flashs.Sauf que les martyrs de Serkadjin’auront pas droit au traditionneldépôt de gerbe, l’ambassadeurayant «oublié» de ramener desfleurs.

Hugo, Camus et les autruches

La seconde phase de la visites’est déroulée au salon d’honneuroù l’ambassadeur a été invité àsigner le livre d’or de la prison. Làencore, Xavier Driencourt fera en

sorte de ne pas sortir de l’ordre dujour qu’il s’est imposé. A ce titre, ilchoisira de citer deux auteursfrançais. «Partout où la peine demort existe, la barbarie domine ;partout où la peine de mort dispa-raît, la civilisation règne», a-t-ilécrit en reprenant un passage dudiscours de Victor Hugo prononcéen 1848 devant l’Assembléenationale française. L’Algérie,n’ayant pas aboli la peine de mort,reste donc un pays où «domineencore la barbarie».

La seconde citation, emprun-tée à Albert Camus, peut, là aussi,prêter à équivoque : «Dans toutcoupable, il y a une part d’inno-cence ; c’est la raison pour laquel-le la condamnation à mort estrévoltante (Albert Camus, Lettre àJean Grenier, 1957)». Car dansce cas précis, qui est coupable,

l’Etat français ou l’Algérien exécu-té pour avoir défendu un idéal ?

Interpellé sur le sens réel deces mots, Xavier Driencourt tentede se justifier. «Je ne veux pasentrer dans des discussions de cetype.

Je crois qu’il y a les faits, il y ales chiffres, il y a l’histoire. Nousreconnaissons les faits, nousreconnaissons l’histoire, nousreconnaissons votre histoire et jene voudrais pas faire comme lesautruches en mettant la tête dansle sable et ne pas reconnaître»,affirme-t-il en montrant une crava-te imprimée de petites autruches.Il est vrai que les effets vestimen-taires sont souvent porteurs demessages. Mais le messageessentiel à retenir de la visite dureprésentant de l’Etat français enAlgérie ne concernait que le dos-sier de l’abolition de la peine demort. Le reste n’est que de l’his-toire ancienne.

T. H.

L’AMBASSADEUR DE FRANCE, HIER, À SERKADJI

Retour sur le lieu du crime L’ambassadeur de France à Alger s’est rendu, hier, à la prison

de Serkadji. Officiellement, la visite de Xavier Driencourt au seinde cet établissement chargé d’histoire entrait dans le cadre de lacélébration de la «Journée mondiale contre la peine de mort».

CARTE CHIFA

«Le seuil des 2 000 DA n’est pas figé»Le seuil de bénéfice des nouvelles

mesures du système du tiers payant à2 000 DA pourrait être revu à la hausse.«Le seuil de 2 000 DA n’est pas figé»,assurait, hier, Djamel Ould Khaoua, direc-teur régional de la Caisse nationale desécurité sociale des non-salariés (Cas-nos) Alger.

Wassila Z. - Alger (Le Soir) - OuldKhaoua, qui s’est exprimé à l’ocassion desjournées portes ouvertes organisées par laCasnos, agence régionale d’Alger, dans lecadre du lancement de la phase d’exploitationde la carte Chifa, a expliqué que ce seuil pour-rait être soumis à des changements, suivant«les coûts des médicaments et du SNMG». Ilrappellera, toutefois, que chaque ordonnacedépassant ce seuil, est soumise à un contrôlemédical. Si ce seuil est dépassé, l’assuré aurarecours à l’ancien système de remboursementtoujours en vigueur, a-t-il expliqué. L’entrée enexploitation de la carte Chifa depuis le 9octobre permet aux assurés non salariés de

bénéficier d’une prise en charge par la Sécuri-té sociale du coût des médicaments prescritsdans une ordonnance à 2 000 DA, à concur-rence de deux ordonnances par trimestre etpar personne. Sur simple présentation decette carte et d'une ordonnance, les assurésnon salariés peuvent bénéficier des avantagesdu système du tiers payant pour l'acquisitionde médicaments prescrits auprès de n'importequelle officine pharmaceutique conventionnéeavec la Casnos. Toutefois, le directeur régio-nal de la Casnos a soutenu que pour cettecatégorie d’assurés, la carte Chifa a unepériode de validité d’une année. Elle sera miseà jour une fois que l’assuré aura payé sa coti-sation annuelle. Une opération «rapide», affir-me notre interlocuteur, permattant de bénéfi-cier des prestations Casnos et de la carteChifa. L’opération de généralisation de la cartemagnétique Chifa est menée à terme par lesservices concernés des assurances et desofficines conventionnées, assurait, hier, ledirecteur régional de la Casnos d’Alger. Les

carnets du tiers payant réservés aux maladeschroniques se verront remplacés progressive-ment par la carte magnétique Chifa, indique-t-il. A Alger, ils sont quelque 180 000 travailleursnon salariés à être affilés à la Casnos, avecune évoltuion de 15 à 20%, souligne OuldKhaoua. 160 000 demandes de carte chifa ontété enregistrées. La caisse a déjà prévu 12100 cartes, dont 4 000 ont été délivrées et lesautres sont en production. La cadence de déli-vrance est de 100 à 150 cartes par jour, selonce responsable. Ce dernier soulignera, parailleurs, que 2 195 demandes ont été rejetées,en raison d’un dossier incomplet. C’est dansce sens que ces journées initiées pas la Cas-nos visent à informer, vulgariser l’utilisation dela carte Chifa auprès des assurés et éclairerles zones d’ombre qui subsistent. Le rappel dela nécessité de dépôt d’un dossier pour sonacquisition a constitué le principal point decette campagne de sensibilisation de proximi-té menée par les personnels de la Casnos.

W. Z.

Xavier Driencourt, lors de sa visite à la prison de Serkadji.

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Deuxième jour dedébrayage dans le secteurde l’éducation. Les ensei-gnants du primaire, despaliers moyen et secondai-re étaient toujours engrève. Les syndicats auto-nomes maintenaient hierleur appel à la grève quidurera jusqu’à demainpour le SNTE mais quirisque de continuer pourl’Unpef et le Cnapest quiont opté pour la grève illi-mitée. La tutelle tente denégocier. Les syndicatsexigent des engagements.

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Les élèves des trois paliers del’éducation ont dû hier encorerebrousser chemin. Les ensei-gnants ont répondu massivementà l’appel des syndicats auto-nomes.

Le Cnapest, l’Unpef et le SNTEsont formels : le taux de suivi étaitsupérieur à celui enregistré le pre-mier jour. Des contacts sont encours entre la tutelle et les syndi-cats autonomes pour tenter dedésamorcer la crise. Les syndicatsindiquent cependant que cescontacts ne sont pas suffisants enl’absence d’une véritable volontéde régler les problèmes en sus-pens. Nouar Larbi, coordonnateurdu Cnapest, expliquait hier le taux

de suivi par «l’attitude du ministè-re de l’Education qui a poussé lesenseignants qui au premier journ’avaient pas respecté la consignede grève à rejoindre le mouve-ment».

Le coordonnateur du Cnapestfait état d’intimidations de la partde certains chefs d’établissementsur les grévistes. Une attitude qui,selon Nouar Larbi, n’a pas dissua-dé les enseignants. Il affirme,

cependant, qu’entre la tutelle etson organisation syndicale, lescontacts sont «permanents» sansrésultat tangible.

Le Cnapest tenait hier desréunions de wilaya et tiendra dèsaujourd’hui une réunion du conseilnational. Au SNTE, le ton est éga-lement à la détermination. Abdel-krim Boudjenah, qui avait rendez-vous hier après-midi avec desreprésentants du ministère de

l’Education, se disait satisfait de laréponse de la famille de l’éduca-tion qui s’est mobilisée en masse.

Les adhérents du SNTE sontappelés à rester mobilisés jusqu’àjeudi. L’Unpef, qui avait appelé àune grève illimitée, arborait hier lamême satisfaction. Son chargé dela communication expliquait hierque les annonces faites par leministère de l’Education et le pro-cédé choisi pour annoncer l’octroi

de l’effet rétroactif pour les primesn’ont fait qu’encourager les ensei-gnants à rejoindre massivementles rangs des grévistes.

Messaoud Amraoui expliquait,hier, que «les enseignants se sontsentis humiliés par cette tentativede les faire passer pour des per-sonnes voraces qui réclamentsans cesse des augmentations». Ilexplique que si «la tutelle veuttrouver des solutions, c’est vers undialogue véritable qu’elle doit aller.Le dialogue n’est pas une finalitéen soi. Il doit être animé par unevolonté politique de régler les pro-blèmes. Nous, on exige la signatu-re d’un P-V avec un timing à res-pecter».

Les trois syndicats exigent àl’unisson des engagements écrits.Pour le moment, le ministère del’Education multiplie les contactsavec comme objectif avoué l’arrêtdu mouvement. Un arrêt que lessyndicats conditionnent par lasatisfaction de l’ensemble desrevendications.

La question des œuvressociales, les heures supplémen-taires au-delà des 24 heures heb-domadaires dans le primaire, lecalendrier des vacances dans leSud constituent autant de pro-blèmes en attente de règlement etsur lesquels les syndicats atten-dent des réponses claires.

N. I.

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 12 octobre 2011 - PAGE5

EN DÉPIT DES CONTACTS SYNDICATS-TUTELLE

Le spectre de la grève s’élargit

Mehdi Mehenni - Alger (LeSoir) - Mardi 11 octobre 2011.Lycée El-Idrissi, place 1er Mai,Alger. Il est 9h30 et la porte du par-king de l’établissement scolaires’ouvre pour laisser sortir un véhi-cule à bord duquel il y a deuxenseignantes. Subitement, desdizaines d’élèves, profitant de l’oc-casion, «s’échappent» de l’établis-sement en courant.

Des surveillantes éducatricestentent vainement de les en empê-cher, mais ces derniers ont décidé-ment le pas plus rapide et le souffle

plus long. «Souviens-toi, nousétions un jour tous comme ça»,dira un quadragénaire de passage,à son compagnon qui pestiférait :«Regarde-moi cette nouvelle géné-ration.»

Alors que le règlement intérieurde certains établissements scolaireexige de retenir les élèves en casde grève jusqu’à 10h ou un peuplus, ces derniers n’étaient visible-ment pas en mesure d’attendreune demi-heure de plus. Tellementde choses à faire dehors, ces petitsprogrammes improvisés qui nais-

sent de l’imagination fertile desadolescents qu’ils sont.

Une armada de lycéens investitainsi la rue Mohamed-Madda.Filles et garçons, les élèves del’établissement El Idrissi débouton-nent leurs blouses et les rangent àla hâte dans leurs cartables.

Des vacances prolongées, c’estla joie ! De petits groupent se for-ment par-ci, par-là sur les trottoirset la chaussée. Les rigolades, leséclats de rire, les tape cinq…fusent de partout.

Ceux qui ont déjà programméun match de foot opposant lesélèves de deux classes font sortirun ballon et quittent illico les lieux,direction l’aire de jeu la plusproche. Les autres, ceux qui n’ont

pas décidé de rester bavarder surplace, joignent leur argent depoche pour aller siroter des jus etdes cafés, comme des grands,dans les salons de thé à la modede la région. Mais les plus discrets,les jeunes couples amoureux, sedonnent rendez-vous ailleurs, loindes yeux, notamment des copainsde classe. Histoire de faire lescents pas, bras dessus, bras des-sous, à la rue Didouche-Mourad età la place Audin ou encore un peuplus loin, rue Ben M’hidi, pour lesplus méfiants. Si la grève dans lesétablissements scolaires a suscitél’inquiétude des parents, lesenfants semblent se complairedans le bonheur du temps perdu…

M. M.

LES ÉLÈVES PROFITENT PLEINEMENTDE LA GRÈVE DES ENSEIGNANTS

Le bonheur du temps perdu

Les enseignants de Constantine ne déco-lèrent pas. Convaincus de la justesse deleurs revendications, ils maintiennent lapression.

Hier encore, ils étaient des dizaines, notam-ment ceux relevant des corps communs, àmanifester leur colère devant le siège de la DE,toujours sous bonne garde policière.

Satisfaits par la forte mobilisation enregistréelundi, premier jour du débrayage, les grévistesont organisé hier un sit-in de protestation devantla Direction de l’éducation de Constantine pourdire, notamment leur «détermination» à pour-

suivre leur mouvement, et ce, jusqu'à satisfac-tion totale de leurs revendications.

Commentant les déclarations de Benbouzidselon lesquelles, des mesures ont été prisespour améliorer le pouvoir d’achat des tra-vailleurs, le SG de wilaya de la SNTE, M. Hadji,s’est dit étonné des termes du communiqué dif-fusé la veille de la grève. «On veut du concret etnon pas des promesses. Des promesses, il en afait des centaines.

Et si volonté de satisfaire nos revendicationsexiste vraiment, qu’il consigne toutes ses pro-messes par écrit.» Réagissant aux déclarations

d’un responsable de la DE rapportées, hier parun quotidien local, selon lesquelles ce dernier«aurait réfuté» l’adhésion des corps communsde l’éducation au mouvement initié par la SNTE,le SG du syndicat se dit outré. «Qu’il vérifie sesinformations avant de se prononcer», commen-te-t-il.

Il convient de préciser dans ce sens que 60employés relevant des corps communs, pan-cartes et banderoles à la main, se sont rassem-blés devant la DE en signe de soutien et d’ad-hésion au mouvement.

F. B.

SYNDICATNATIONAL DESPHARMACIENS

D’OFFICINE

Des préavisde grève

lancés Des préavis de grève sont

décidés pour cette semainepar des bureaux régionaux duSyndicat national algérien despharmaciens d’officine(Snapo), inquiet de la situa-tion de malaise de la profes-sion.

Décidé par des pharma-ciens d’officine de la wilayade Tipasa, un préavis degrève d’une journée est lancépour le 13 octobre 2011.

Ces pharmaciens revendi-quent notamment la cessationimmédiate de la délivrance detoute nouvelle autorisationd’installation et transfert depharmacie jusqu’à la réactiva-tion de la commission mixteainsi que le gel de toutes lesdécisions d’installation, d’ou-verture et de transfert émisesen 2011 en dehors de la com-mission mixte Snapo-DSP.

De même, les pharmaciensd’officine de la wilaya d’OumEl Bouaghi lancent un préavisde grève d’une journée pré-vue le 17 octobre prochainpour la suspension de l’appli-cation et de l’utilisation de lacirculaire n°003 du5 novembre 2005 portantouverture de nouvelles phar-macies en zones enclavées.

C. B.

CONSTANTINE

Les corps communs de l’éducation affirmentleur soutien au mouvement de grève

Quel bonheur suprême que d’être collégien, arriver lematin à l’école et trouver ses enseignants en grève. Huitheures de cours gelées de facto. Défaire sa blouse, mettrede côté son cartable, et place aux vacances prolongées.

La persistance de la grève met en péril les intérêts des élèves.

Phot

o:S

amir

Sid

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Le recours à la grève a été denouveau décidé à l’issue de laréunion tenue dans la journéed’hier mardi par les transporteurspour exiger la satisfaction par lawilaya des conditions qu’ilsavaient posées comme préalablepour mettre fin à leur grève de

plus d’un mois, observée au débutde l’été dernier pour, rappelons-le,contester leur délocalisation versla nouvelle gare multimodale deBouhinoun.

Un bras de fer qui, on s’en sou-vient, avait fait grand bruit etcausé beaucoup de désagré-

ments aux usagers et qui adébouché sur la conclusion d’unaccord entre les deux parties por-tant sur la mise en place par lawilaya de commodités d’accueilau niveau de la nouvelle gare.

Lors de leur réunion d’hier, lestransporteurs n’ont pas manquéde dénoncer le non-respect par

les différents services de lawilaya, y compris le wali et le chefde daïra de Tizi-Ouzou, des enga-gements pris lors des différentesréunions qu’ils avaient tenuesavec eux.

«Plusieurs semaines après lareprise du travail, les autoritésn’ont satisfait presqu’aucune de

nos revendications», se désole untransporteur, qui annonce unegrève qui se traduira par le bloca-ge de la gare pour mardi prochain.

Les transporteurs menacent deradicaliser leur mouvement siaprès cette action leurs doléancesne sont pas satisfaites par lawilaya. S. A. M.

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 12 octobre 2011 - PAGE6

TIZI-OUZOU

Revoilà la grève des transporteurs !

Se voulant désormais une tradition nou-velle en faveur de la communauté estudian-tine, l’initiative de LG Algérie connue sous leconcept de Global Challenger est, encoreune fois, au rendez-vous pour cette année àtravers sa deuxième version qui devra êtrelancée incessamment.

L’esprit de compétition entre étudiants enquête de nouveaux gisements d’études etde savoir, sera dans le cadre de cettedeuxième édition reconduit dans lesmeilleures conditions que LG s’efforcerad’organiser de bout en bout pour optimiserle niveau de participation et offrir ainsi deshorizons et des expériences méritant d’êtrevécues par ceux et celles parmi les étu-diants qui auront eu le mérite de se voir dis-tingués par le fruit de leur travail.

Par delà le challenge, l’initiative GlobalChallenger constitue à coup sûr un test réelet objectif à travers lequel la mesure dumérite saura amplement trouver sa signifi-cation pour des étudiants qui produisent un

travail de valeur indiscutable, tremplin pourd’autres aspirations.

Encore une fois, faut-il le rappeler, tousles étudiants sans distinction aucune, etdans un esprit de parfaite transparence,sont appelés à participer et à convaincre,chacun dans sa spécialité, afin de gagner lavoie de l’aventure et réaliser des voyagesdans des pays de leur choix, avec le supportfinancier plein et total de LG.

Les critères ainsi que le mode opératoirepour une telle expédition sont définis dans lesite Web consacré exclusivement à cettenouvelle opération.

Pour plus de détails, il convient deconsulter le site http://www.lgalgerie-global-challenger.com.

Il est à noter que l’Algérie est un pays quia eu et qui a l’honneur d’accueillir l’initiativeGlobal Challenger, en dehors de son paysd’origine, la Corée du Sud en l’occurrence.A cet égard, M. Ahn Deuk Soo, directeurgénéral de LG Algérie, se dit «honoré d’être

le fondateur de cette initiative dans notrepays et s’engage à perpétuer une telle tradi-tion qui se veut une contribution sociale endirection de la société algérienne et quiprouve, on ne peut mieux, le statut de socié-té citoyenne que LG s’est vu conférer à tra-vers la multitude d’actions lancées enAlgérie».

La première expérience organisée l’an-née dernière a été un succès inattendu quia motivé le renouvellement de l’opérationpour cette année, d’autant que les hautsresponsables de LG se sont solennellementengagés dans cette direction devant le fabu-leux taux de participation et la noblesse destravaux réalisés par les étudiants lors decette première édition.

Place donc à la réflexion et à l’effort dansun esprit de démocratie et de recherche.Aux étudiants de se constituer en groupeset de présenter des sujets de leur choixsans délimitation qui seront jugés et jaugéspar-devant un jury d’universitaires pour la

sélection des premiers lauréats dans lecadre d’une première étape.

Passé cette première étape, les lauréatsauront la possibilité de rejoindre les univer-sités ou toute autre institution qu’ils auronteux-mêmes librement choisies dans n’im-porte quel pays au monde afin de mettre enapplication leur projet. Bien entendu, tout ceparcours sera pris en charge financièrementpar LG Algérie.

La deuxième et ultime étape sera réali-sée au retour de ces étudiants qui, encoreune fois après sélection sur la base de leurstravaux, se verront décerner le grand prix dela finale en plus de l’opportunité de rejoindrel’équipe LG Algérie pour une carrière pro-fessionnelle.

En dernier lieu, il est à noter que l’uni-versité dont l’équipe lauréate aura remportéle grand prix de la finale se verra offrir unepost-graduation pour le meilleur étudiant defin de cycle pour une durée de deux annéesen Corée du Sud.

COMMUNIQUÉ : LG GLOBAL CHALLENGER DANS SA DEUXIÈME ÉDITION

Le monde à la portée des étudiants algériens

Un concours national est lancépour la création de petites etmoyennes entreprises innovantes. Ils’agit de sélectionner des projetsentrepreneuriaux et de recherchescientifique à même de développerl’innovation et la compétitivité.

Dans ce contexte, le premier Forum natio-nal de l’innovation et de la compétitivité desPME (FNICPME), organisé par l’Agence CPMConsulting, se tient depuis hier, aujourd’hui etdemain à l’office Riadh El Feth à Alger sous lethème : l’innovation ne s’invente pas… c’estun processus…

A sa première édition, le FNICPME estvoulu l’occasion de regrouper et assisterconcrètement les managers d’entreprises et

les jeunes porteurs de projets innovants dansleur quête de validation, de développementmarketing, mise à niveau et apport d’experti-se. Et d’autant plus que l’expertise et les com-pétences universitaires et entrepreneurialesnationales sont insuffisamment valorisées, parrapport à celles étrangères, et qu’il s’agit desatisfaire au mieux les besoins du consomma-teur final.

C. B.

CRÉATION D’ENTREPRISES INNOVANTES

Lancement d’un concours national

Tentative de suicide d’un policierUn drame a été évité de justesse, hier, en début d’après-midi, en

plein centre-ville de Tizi Ouzou. Un policier, la trentaine environ, a tenté de se suicider en se jetant

du haut d’un des poteaux électriques longeant l’avenue allant d’unbout à l’autre de la ville, à quelques mètres à peine du commissariatcentral. Il a fallu de longues minutes de palabres avec ses collèguespour le convaincre de renoncer à son noir dessein.

A. M.

DROIT DEL’ARBITRAGE

ET RÈGLEMENTDES LITIGESHommage

au professeurMohand Issad

La Chambre algérienne decommerce et d’industrie etl’association d’avocatsBarreau Pluriel ont tenu,durant deux jours, un colloqueinternational consacré à l’ac-tualité du droit de l’arbitrage etdes modes alternatifs derèglement des litiges.

Cette rencontre, à laquelleont participé des avocats etdes juristes algériens et fran-çais, était organisée en hom-mage au professeur MohandIssad.

Homme de loi aux compé-tences reconnues, le profes-seur Issad est décédé le 28avril 2011 à l’âge de 75 ans.En 1999, Abdelaziz Bouteflikalui avait confié la présidencede la Commission nationalede réforme de la justice.

T. H.

AFFAIRE PASTEUR

Le procès renvoyéau 16 novembre

Le procès de l’affaire de l’institut Pasteurd’Algérie, prévu hier au tribunal correctionnelde Bir Mourad Raïs, a été renvoyé au 16 sep-tembre prochain, a-t-on appris hier de sourcejudiciaire. Le renvoi a été décidé par la magis-trate à la demande des avocats de la défense,qui ont demandé «un peu plus de temps pourétudier le dossier».

Pour rappel, cette affaire est relative à uneopération d’importation de vaccins. Selon l’ac-cusation, l’importation a été assurée à partirde la France, alors que le produit serait d’ori-gine israélienne. Une accusation que les avo-cats rejettent «globalement et dans le détail»,arguant que cette affaire a été instruite suite àune faute de jeu d’écritures.

A. B.

Les relations entre la wilaya et les opérateurs privés detransport de voyageurs assurant la liaison Tizi-Ouzou-Alger se sont de nouveau envenimées.

À TROIS SEMAINES DE L’INAUGURATIONDU MÉTRO D’ALGER

L’Unité de police installée

«Il s’agit d’un dispositifadapté et qualifié qui a bénéfi-cié d’une formation spéciali-sée en sécurité des réseauxferrés», a-t-il précisé.

Composée de 400 policiersincluant l’élément féminin,

l’UPM opérera dans les10 stations du métro d’Alger.Sa mission est d’assurer lasécurité des personnes et desbiens et celle du réseau dutransport, lutter contre la crimi-nalité et les actes de vandalis-

me et d’incivisme et maintenirl’ordre public sur les quais,dans les terminaux et auxalentours des stations.

«Pour sécuriser davantageles lieux, ces agents serontappuyés par les brigadescanines. Le dispositif sera ren-forcé avec les extensions dela ligne du métro», a-t-il enco-re précisé.

Rym Nasri

L’Unité de police du métro (UPM) a été officielle-ment installée, hier à Alger, par le DGSN. C’est cequ’a annoncé le chargé de communication de laSûreté de wilaya d’Alger.

Attentat contre un convoi de l’armée…Un convoi de l’armée a été, hier vers 9h30, visé

par un attentat à la bombe sur la rocade sud, dans lapériphérie immédiate de la ville de Tizi-Ouzou.

Selon plusieurs sources, l’engin explosif, enfouisur le bas-côté de la chaussée, a été actionné à dis-

tance, alors que le convoi de l’ANP était à quelquesdizaines de mètres à peine de l’endroit piégé.

Selon une source sécuritaire, un citoyen a étélégèrement blessé.

A. M.

… Et 4 citoyens blessés dans l’explosion d’une bombeUn autre attentat a ciblé hier en fin de journée la

localité de Chaïb, à une vingtaine de kilomètres à l’estdu chef-lieu de wilaya. Selon une source bien infor-mée, une bombe artisanale a explosé à une heure de

grande affluence de ce que l’on peut considérercomme la banlieue du chef-lieu de la daïra de Mekla.

Un premier bilan non officiel fait état de quatreblessés parmi les citoyens. A. M.

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De mémoire de Milianais, Ali Amar, dans saprime enfance, passait le plus clair de son tempsà jouer au ballon avec d’autres jeunes de son âgeet de sa condition sur l’esplanade surnommée la«Pointe des blagueurs».

On dit de lui qu’il était ombrageux, turbulent etrebelle, ce qui lui a valu de connaître les geôlesdes prisons coloniales dès l’âge de 13 ans. Sonséjour carcéral lui a permis de constater lessévices et les souffrances que subissaient nombrede ses compatriotes. A sa libération, il quitte Milia-na, sa ville natale, et la «Pointe des blagueurs»pour aller vivre à la Pointe Pescade, Raïs-Hami-dou, à Alger, où il s’inscrit dans un club de boxe deBab-El-Oued. En suivant parallèlement dans unCFA une formation de maçon. Cependant, deuxévénements surviennent dans la vie du jeune Aliqui vont bouleverser son parcours : la gifle qui luia été administrée par un policier et la «raclée»qu’il a donnée, lui, à un Français et qui lui a valud’être condamné, à l’âge de 22 ans, aux travauxforcés et incarcéré une nouvelle fois à la prison deDamiette, actuellement Aïn-Dheb, à Médéa.

Il arrive en compagnie d’un camarade de cel-lule, Morane Guenaoui, à s’évader pour rejoindreBlida, puis Alger pour se fondre dans la clandesti-nité. Il ne tardera pas à se faire remarquer par un

des chefs des réseaux, en l’occurrence ChaiebAhmed qui le présente à El-Hadi Djaâfar, YacefSaâdi, alors chef de la Zone autonome d’Alger,lequel après l’avoir testé, apprécié, et rassuré sursa motivation de militer pour mener le combatcontre le système colonial, le recrute et le prendsous son aile.

Très vite, de par sa détermination, son coura-ge, sa témérité même et sa bravoure, il devient unchef local convaincu de la justesse du combatcontre l’occupant, puis une figure emblématiquede la Bataille d’Alger au cours de laquelle à la têtede son commando il porte des coups sévères à lasoldatesque et la police coloniale, attaquant descommissariats même en plein jour, semant la ter-reur sur son passage.

L’état-major répressif des forces colonialesdécide alors l’élimination de Ali La Pointe et de sescamarades d’action en mettant tous les moyensdont la torture.

Ces méthodes permettent aux services duRenseignement français de repérer le refuge deAli La Pointe, sis en plein cœur de la Casbah, le 8octobre 1957. Le refus de se rendre de Ali et deses compagnons de lutte conduit les paras deBigeard à dynamiter le refuge. Ali Amar, HassibaBen Bouali, Yacef Omar surnommé «Petit Omar»,

alors âgé de 12 ans, et 24 autres Algériens, dont8 enfants, tombent en martyrs dans ce dynamita-ge de l’immeuble.

Miliana, ville qui a donné naissance à ce hérosde la guerre de Libération, pour perpétuer samémoire, a inscrit son nom sur le fronton ducentre de formation professionnelle de Ras-El-Akba, dans le quartier est de la ville, et érigé unestèle commémorative sur l’esplanade de la «Poin-te des blagueurs» qui porte maintenant son nom

et qui jouxte l’hôpital Farès-Yahia. Dimanche 9octobre, avec un jour de retard, à 15h, une céré-monie de recueillement en présence des autoritésciviles et militaires, des parents du chahid et desmoudjahidine a été organisée ; les honneurs ontété rendus par une escouade de policiers auhéros. Il est à signaler que la levée des couleurs aété perturbée par le fonctionnement défectueuxde la sonorisation qui a fini par écourter, au boutde la 2e strophe, l’hymne national, un incident vive-ment reproché aux organisateurs.

Un autre fait à signaler, plus important, lemanque de participation de la population milianai-se, particulièrement les jeunes, à cette manifesta-tion, phénomène qui a commencé depuis desannées et qui va en s’aggravant. Interrogé à cesujet, un «ancien» nous confie : «Parce que cer-tains ont accaparé l’histoire et marginalisé lapopulation et les jeunes, aujourd’hui, juste retourde manivelle, n’assistent à ces cérémonies queles officiels et les concernés.» Une autre per-sonne présente sur les lieux de la manifestationminimise le phénomène, le justifiant par «c’estparce que la manifestation a lieu le 9 et non le 8octobre comme il se doit, et encore plus en milieud’après-midi».

Un autre participant fait remarquer que pour lacérémonie de l’hommage rendu à Bouras Moha-med, ce héros tombé au champ d’honneur et quia été l’architecte du mouvement scout algérienbien avant le déclenchement de la Révolution du1er Novembre, «la cérémonie a eu lieu le 27 maidernier dans l’après-midi au lieu de la matinéecomme de coutume... Ce décalage a eu le mêmeeffet».

Karim O.

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 12 octobre 2011 - PAGE7

MILIANA

L’hommage à «Ali La Pointe»

ÉDUCATION À NAÂMA

La grève massivement suivie

TIPASA

11 738 stagiaires inscrits dans les centresde formation professionnelle

Le mouvement de grève du corps ensei-gnant dans la wilaya de Naâma a touché tousles établissements scolaires. A l’appel des for-mations syndicales autonomes, le mot d’ordrede grève s’est répandu partout et la mobilisationa atteint tous les paliers. La plupart des élèvesdes lycées, des collèges et même des écolesprimaires ont rebroussé chemin.

Les estimations relevées lundi dans lespaliers du secondaire et le moyen font état d’untaux de participation à la grève de 80 à 90%,voire 99% dans certains lycées et collèges.Alors que dans certaines écoles primaires letaux varie entre 60 à 80%. Des pourcentagesconfirmés par certains responsables d’établis-

sement, alors qu’à la direction de l’éducationc’est le black-out, aucun commentaire ni unquelconque taux avancé.

Par ailleurs, selon un syndicaliste, les der-nières augmentations salariales décidées par leministère concernant les primes des travailleursde l’éducation sur des taux variant de 40% à45% ne régleront aucun des trois dossiers sur latable des négociations, à savoir les œuvressociales, le statut particulier ainsi que lesindemnités et primes. Sur un autre volet, leministère a indiqué que les travailleurs classésen dessous de l’échelle 12 bénéficieront d’aug-mentations des primes qui seront relevées de15% du salaire de base pour aboutir à 40%.

Alors que la prime de rendement des catégories13 et 14 sera relevée à 45%, et ce, avec effetrétroactif à compter du 1er janvier 2008 pourtous les travailleurs du secteur.Les syndicatsautonomes ne l’entendent pas de cette oreille,ils renoncent aux augmentations promises parle ministre et demandent l’ouverture de tous lesdossiers en suspens.

Le secteur de l’éducation est donc paralysé,les parents d’élèves appellent à la sagesse etau dialogue, et demandent l’arbitrage du prési-dent de la République afin que les deux partiesarrivent à un compromis et éviter aux élèvesd’en payer les frais.

B. Henine

Commerçants etcitoyens sont unanimesà dénoncer la récurrencequasi quotidienne decasses de locaux com-merciaux et d’apparte-ments au niveau des dif-férentes cités de la com-mune de Dréan. En effet,deux commerces ont étécambriolés, dans la nuitde samedi à dimanche,au centre-ville de laditecommune. C’est le dixiè-me casse de commerceen une semaine, a-t-onfait savoir.Les voleurs,connaissant les lieuxavec vraisemblablementdes connivences de lamême commune, ontune prédilection pour levol de locaux commer-ciaux dont la toiture esten tuiles et datant del’époque coloniale. De

même des apparente-ments ont fait l’objet dela visite de voleursdurant l’absence despropriétaires, et ce, enplein jour.

Ainsi au cours de lasemaine écoulée, lesservices de sécurité ontenregistré deux cas decasse d’appartement.Cette recrudescencedes vols serait l’œuvred’un réseau aux mul-tiples ramifications avecdes complicités avéréesde personneshabitantles cités ciblées, a-t-onaffirmé.

Reste aux servicesde sécurité d’intensifierles sorties sur le terrainde nuit comme de jourpour circonscrire ce phé-nomène d’insécurité.

Daoud Allam

Lors de cette rentrée 2011-2012, l’ensemble de ces 23 struc-tures offrira près de 12 000 placespédagogiques, opposées aux 10000 places pédagogiques de larentrée 2010-2011. Celle de cetteannée verra l’introduction de 6 nou-velles spécialités (électroniqueindustrielle de niveau techniciensupérieur à Tipasa, paysagiste deniveau 5 à Hadjout, mécanicienréparateur de machines agricoles àMeurad, décoration sur verre àDouaouda, sculpture sur bois àDouaouda et pépiniériste à Ahmer-El- Aïn). A ce titre, il convient denoter que l’année passée, ce fut lasection d’apiculteur qui fut lancée àHattatba. De même que des sec-tions de pépiniériste et machinis-me agricole furent lancées à Meu-rad. Une hausse importante estobservée dans les formations rési-dentielles (plus de 9%) et l’appren-tissage (près de 20%). Il faut préci-ser que l’engouement pour l’ap-prentissage reste faible, dû auniveau requis (sait lire et écrire, pri-maire et moyen) pour accéder auxformations du bâtiment (menuiserie

bâtiment, maçonnerie, peinture etvitrerie) ou aux formations fémi-nines (couture, broderie, pâtisserie,coiffure dames). Il faut noter à cesujet que le terme SLE (sait lire etécrire) inclut tous les niveaux duprimaire et du moyen, excepté leniveau de 4e AM, qui fait l’excep-tion. «Cette équivalence du cycleélémentaire et primaire avec lecycle moyen me semble précipitée.Car mon fils, qui a le niveau de la 3e

année moyenne, est relégué versles métiers moins qualifiés par lagrâce de ce niveau “fourre-tout“ deSLE», fait remarquer un parentd’élève qui aurait souhaité voir sonenfant accéder aux filières comp-tabilité, banque et assurance, pourlesquels il est requis le niveau 4e

AM.Un autre parent d’élève, plusexigeant, s’insurge et propose desexamens d’accès : «Pour chaquemétier, je propose qu’on redéfinis-se des prérequis d’accès, quel quesoit le niveau et vérifier cela à l’aided’examens d’entrée.

Le dispositif d’accès actuel neme semble pas refléter l’adéqua-tion entre le niveau d’accès et le

profil requis par le métier. Il fautréfléchir sur des bases pédago-giques universelles en se basantsur l’expérience des pays plusavancés dans le domaine. Il fautbannir cette notion ambiguë de“sait lire et écrire“. Cette normespécifiquement algérienne neconvainc pas tout le monde. C’estune solution de facilité», nous faitremarquer avec colère un parentd’élève. Toutefois les CFPA de lawilaya se targuent d’offrir toutes lescommodités aux stagiaires (inter-nat de 720 lits, 1 800 repas quoti-diens, des salles de lecture, de l’in-ternet et des salles de sport.)Lesresponsables de la formation pro-fessionnelle indiquent le chiffreeffarant et inquiétant de plus de 7000 élèves des collèges et lycéesqui ont été exclus du secteur del’éducation dans la wilaya. «Ce futle secteur de la formation profes-sionnelle qui a permis à ces exclusd’avoir accès aux spécialités pro-fessionnelles», nous précise un deces responsables de CFPA.

Ces mêmes responsables pré-cisent, dans les informations quinous ont été communiquées, quele secteur de la formation profes-sionnelle de Tipasa offre 38 spécia-lités professionnelles diplômantesréparties en 86 sections pédago-giques, concernant 18 branchesd'activité professionnelles. Au sein

de ces 38 spécialités profession-nelles diplômantes, 16 d’entreelles dédiées aux SLE, totalisent38 sections pédagogiques sur les86 existantes. Ainsi 44% de cesspécialités sont affectées auniveau élémentaire de «savoir lireet écrire», représentant 1 336 sta-giaires de l’apprentissage (30%) et1 130 stagiaires en résidentiel(56%). Soit un total de niveau SLEde 2 466 stagiaires (54% des for-mations diplômantes).

Il est prévu, selon les déclara-tions de nos sources, la réalisation,dans le cadre du plan 2010/2014,de 4 instituts nationaux de la for-mation professionnelle (Hadjout,Bou-Ismaïl, Tipasa et Koléa) d’unecapacité de 300 postes pédago-giques. Cependant, pour certainsenseignants et cadres du secteur,«ces beaux projets restent illu-soires. Annoncés à grande pompe,ces édifices de même que les 84logements destinés aux profes-seurs du secteur, restent dans l’at-tente de leur démarrage, à l’instarde l’institut de Cherchell, pourlequel des engagements furentpris», commente amèrement ceprofesseur de CFPA, dépité, quiattend impatiemment de bénéficierd’un logement de fonction qu’il pré-tend attendre depuis plus de10 ans.

Larbi Houari

UNIVERSITÉDU 20-AOÛT DE SKIKDARetard dans la livraison

des infrastructuresLe nombre des étudiants inscrits pour la ren-

trée universitaire 2011/2011 est de 20 500. Celuides nouveaux bacheliers est estimé, quant à lui,à 5 765. L’encadrement sera renforcé par 115postes budgétaires qui s’ajouteront aux 740professeurs permanents et 350 professeursassociés et vacataires.

En matière de validation des parcours par lescomités régionaux et nationaux, il est recensé19 parcours de formation en master et 7 enlicence, ce qui fait porter le nombre des forma-tions en master à 50 et celles en licence à 78. Ons’enorgueillit, dans ce domaine, d’être parmi lesmeilleures universités à l’échelle régionale. L’ar-gument avancé est que des pôles du savoircomptant près de 30 000 étudiants ne disposentpas d’un nombre aussi important de parcours.

Zaïd Zoheir

EL-TARF

10 casses de locaux commerciaux en une

semaine à DréanQuinze centres de formation professionnelle, un Institut

national à Hadjout, 3 annexes (Damous, Sidi-Amar etNador) et 3 sections détachées nouvellement (Messelmou-ne, Aghbal et Sidi-Simiane) ouvriront leurs portesdimanche 16 octobre 2011 dans la wilaya de Tipasa.

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Miliana a pris l’habitude de commémorer l’anniversaire de la mort d’AliAmar, dit «Ali La Pointe», tombé au champ d’honneur le 8 octobre1957,cet enfant du quartier des Annassers (les Sources) né le 14 mars 1930dans une famille très modeste, dont le père, comme beaucoup d’Algé-riens, militait dans les rangs du PPA (Parti du peuple algérien).

Il était le dernier-né d’une famille pauvre qui vivotait dans la misèrequ’imposait le système colonial aux Algériens.

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Le Soird’Algérie Histoire Mercredi 12 octobre 2011 - PAGE 8

TAHAR ZBIRI

Les dessous d’un coup «L’ANP c’est l’œuvre des hommes de

toute une génération. Il en fait sa chose.Sa chasse gardée. Son instrument. Lemythe par lequel il effraie et dissuade.

Il en est le patron, jaloux de tout cequi la concerne : les mutations, les pro-motions, les mises à la retraite ou lessanctions. Sa gestion des carrières esttatillonne. Aucune décision n’est prisesans son aval. Méfiant, il a bloqué l’avan-cement, la formation de grandes unitésopérationnelles. Tout ce qui peut inspirerdes candidats aux pronunciamientos estécarté. Pas de généraux, surtout pas degénéraux ! L’exemple de la Syrie et del’Irak sont là pour lui rappeler l’équationmoyen-orientale (1 général + 1 grandeunité = 1 coup d’Etat)». (C’est l’ancienchef de l’armée, Khaled Nezzar, qui le dit.Voir Le Procès de Paris, éditions Media-ne, p. 33).

Le Conseil de la révolution semble lapolitiser. Les chefs de région en sontmembres, mais, en fait, ils demeurentécartés du vrai pouvoir qu’il s’est fait taci-tement déléguer… puisqu’il est leur chef.Curieuse position que celle de ceshommes politiques auxquels il est interditde faire de la politique ! Ils mènent unevie de château dans leurs lointaines siné-cures : Abdelghani, Chadli Bendjedid (lefutur avatar de son système), Saïd Abid,Abdallah Belhouchet, ou encore Moha-med-Salah Yahyaoui.

Craignant l’entente des chefs, pourassurer son avantage, il ne fait rien pourcombler les lignes de fracture qui serévèlent entre les écoles, les parcours oules générations. Les animosités, les récri-minations des uns contre les autres, sou-vent étalées au grand jour, assurent sonincontournable arbitrage.

Il est convaincu que seul Chabou, quil’a séduit par son sérieux, sa compétenceet sa fidélité, est à même de répondre àson attente et qu’il est digne de saconfiance. Mais Chabou n’a pas «lamanière». Fort du préjugé dont il bénéfi-cie auprès du «patron», il va droit sonchemin pour remplir son cahier descharges. Chabou a une vision modernede l’armée et envisage son action commele prolongement naturel de l’entreprisequ’il a commencée en Tunisie. Peu luiimporte ce qu’on pense de lui.

Il tient pour négligeables les étatsd’âme des anciens maquisards. Mutéscontre leur gré, maintenus dans desgrades subalternes, démobilisés à tourde bras, ils ont fini par nourrir contre luiune haine tenace.

Certains hauts dignitaires de l’armée,et à leur tête Saïd Abid, ainsi que des offi-ciers de l’entourage de Zbiri, fâchés de laconcurrence qui leur est faite, et qui leurobstrue des perspectives alléchantes decarrière, ont introduit d’une façon nonfondée leurs doléances personnellesdans un contentieux politique de dimen-sion nationale, sans crainte de discréditerles arguments honorables du chef d’état-major.

«On ose à peine imaginer ce qui seraitadvenu de l’ANP si…» Il est certain quemême si l’espace couvert par ces pointsde suspension avait été rempli, ces offi-ciers mécontents auraient été déçus

dans leur attente. Zbiri avait une touteautre vision de l’ANP. Chabou est accuséde préparer son propre lit en favorisantl’entrisme des DAF (déserteurs de l’ar-mée française, à ne pas confondre avecles jeunes officiers arrivés en 1957 et1958).

Chabou, qui recherchait l’efficacité,avait organisé leur arrivée massive aprèsle cessez-le-feu. Khaled Nezzar excluraces DAF des rangs de l’armée en 1988, ycompris, hélas, ceux qui étaient brillantssur le plan technique.

La mainmise sur les principauxcentres de commandement de ceshommes confortent leurs opposants dansleur certitudes, c’est, selon beaucoupd’anciens maquisards — dont Saïd Abid,surtout Saïd Abid —, la preuve absoluede l’existence d’un complot inspiré parune main étrangère. Oufkir à Rabat, Cha-bou à Alger seraient «les artisans discretset patients d’une inéluctable prise du pou-voir, encouragée par les Français, danscette partie de l’Afrique du Nord». Alors lesecrétaire général devient le sujet detoutes les conversations. Dans certainssalons où trônent, sur l’acajou des com-modes, des casquettes rutilantes, lesméchancetés fusent : «son chien quidévore par jour ce que mangent dix djou-noud» ; «sa chasse aux moudjahidine»(La rancœur de ce brave maquisard misd’office à la retraite (Chaïb Hamed, l’hom-me qui portait l’uniforme avec la prestan-ce d’un maréchal) — reconverti dans letaxi clandestin — et qui répétait commeun disque rayé : «Chabou el-khabith kha-lani n’ffroti.» Son épouse étrangère «aucourant des dossiers intéressant laDéfense nationale» ; «son insistancepour se faire recevoir par Brejnev pen-dant une mission technique à Moscou»,«les dossiers qu’il tient sur certains hautsdignitaires de l’armée» (Chabou — etc’est tout à son honneur malgré les tirsconvergents de la calomnie – n’utiliserajamais les dossiers explosifs qu’il possè-de sur ceux qui déversent sur lui leur fiel).

Quand un proche le met en gardelorsque la cacophonie monte crescendo,il ouvre un tiroir et dit en soupirant : «Aquoi bon leur répondre ? Cela ne serviraitpas l’institution si j’étalais tout ce que j’ailà !» ; «son détour par l’île de Brioni pourun tête-à tête avec Tito, au retour d’un

voyage privé en Allemagne». Mais le plus«grave», selon ses détracteurs, c’est lefavoritisme systématique dont il faitmontre envers «les anciens tricolores».Ils visent, ce disant, non pas les DAF,mais la cohorte des jeunes patriotesvenue en 57, 58 et 59, qui ont fait leurspreuves dans tous les djebels d’Algérie.L’œil féroce de la calomnie relustre d’unvernis indélébile des couleurs en véritébien passées.

Des langues vipérines transforment desimples rencontres conviviales d’ancienscamarades de régiment en dangereuxconciliabules. Devant tant de rumeurs, deflèches empoisonnées, de mensonges,cette catégorie de cadres de l’ANP serreles rangs autour de Chabou, devient unbloc monolithique et tient comme unenécessité vitale la protection du ministrede la Défense.

N’aspirant à rien d’autre qu’à servirl’armée de leur pays, ils se rendaient àune évidence démontrée tous les jours :Houari Boumediène était un modernistedécomplexé. Après avoir jeté pendant laguerre de Libération les fondations del’édifice militaire, il le structurait étage parétage. Ils étaient fiers d’en être, eux, lesmaîtres d’œuvre et l’armature. Ils trou-vaient en lui un chef attentif à leurs sou-cis, quelques fois non sans humour. «Ele-vez toujours davantage le niveau de voshommes, el-kazdir (la ferraille) j’en faismon affaire !»

A Moscou (l’anecdote les charma),Malinovski levant son verre à la santé deson hôte qui buvait de l’eau déclama à lacantonade : «Soyez tous témoins, pourchaque verre de vodka que boira lecamarade Boumediène j’offrirai un tank àl’Algérie !» — «Daignez, camarade Mali-novski, que je délègue cet honneur aucommandant Abdelmoumen, notre atta-ché militaire ici présent. Mais de grâce,réfléchissez bien avant d’accepter car, enune seule nuit, les dépôts de l’Arméerouge seraient vidés !» rétorqua l’autre.Abdelmoumen, qui faisait semblant deboire de la limonade, demande derechefune bouteille de «smirnoff». Il accepte deleur part ce qu’il n’admet chez personned’autre : la critique de certaines de sesdécisions relatives à l’ANP. Il sait qu’ellepart d’un bon sentiment, qu’elle a été for-mulée dans l’intérêt de l’armée et qu’elle

est à mille lieues de la politique. Il ne seformalise pas. Il écoute et corrige le tirquand il est convaincu. Ces «sorties» luipermettent de contrôler, par le ricochetdes hommes de terrain, le travail dusecrétariat général ou des directions cen-trales du MDN.

Depuis qu’ils ont rejoint l’ALN, engroupes ou en rangs dispersés, ils ontconnu toutes les difficultés et subi bri-mades et humiliations. Ils ont surmontél’adversité et démontré ce qu’ils étaienten réalité et ce qu’ils étaient capables defaire à la tête de bataillons d’élite. Descentaines d’entre eux sont morts lesarmes à la main face à l’ennemi. En écri-vant ces lignes, mes pensées vont auchahid Youcef Latrèche, transfuge ducamp «d’El-Btiha», et aux autres déser-teurs de l’armée française qui inscrivirentsur les flancs calcinés du djebel El-Mouadjène (26 avril-3 mai 1958), lors dela bataille de Souk-Ahras, une impéris-sable page de gloire. (De ceux-là, per-sonne n’en parle). Khaled Nezzar a résu-mé avec beaucoup de hauteur la naturedes sentiments qu’il a inspirés à certainsmoudjahidine et comment, lui, il a réagi.Chacun de ses camarades auraient puécrire ces lignes.

«Je n’ai jamais prétendu faire des-cendre un aîné de son socle, pourvu quesa fierté soit celle que le vétéran retire dupoids des épreuves passées. Je refuseque la qualité d’ancien autorise la déri-sion ou pis, la suspicion.

Venu tardivement, au gré de certains,j’avais l’ambition de mettre les bouchéesdoubles, non pour quêter des satisfecitmais pour apporter plus intensivementma pierre à l’édifice. Je ne céderai jamaisdevant l’arrogance ou la calomnie,qu’elles s’expriment par des mots directsou des allusions perfides.»

Boumediène engrange, lui, lui qui alaissé dire et quelques fois faire, les divi-dendes inestimables de la fidélité incon-ditionnelle à sa personne. L’escadrond’élite qui a été à ses côtés dans lesépreuves passées sera plus que jamaisprésent dans ce qui s’annonce.

Ceux parmi les protagonistes des évé-nements qui ont eu lieu en novembre eten décembre 1967, et qui ont témoignépar l’écrit, l’ont fait selon leur propre com-préhension des enjeux d’alors. Tropproches sans doute du foyer principal,éblouis par leurs certitudes, ils n’ont pascompris les enjeux de la crise qui a abou-ti à l’effusion de sang du 14 décembre1967. Ceux qui ont vu la position de Zbiricomme une tentative d’éliminer les offi-ciers venus de l’armée française qui com-mençaient à investir les principauxcentres de commandement de l’ANP ontfait une lecture erronée de la réalité.

Tahar Zbiri n’a jamais considéré lesjeunes Algériens déserteurs de l’arméefrançaise autrement que comme d’au-thentiques moudjahidine, dignes deconsidération et de confiance. Certainsd’entre eux, parmi les plus connus, alorsque Zbiri, son échec consommé et accu-lé à l’exil et à l’errance, auront une posi-tion exprimée courageusement au périlde leur carrière.

6. L’ANP de Houari BoumediènePar Mohamed Maârfia, moudjahed

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Chaabani, Tahar Zbiri, Boumedienne et Ferhat Abbas à Batna en 1962.

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Le Soird’Algérie Histoire Mercredi 12 octobre 2011 - PAGE 9HOUARI BOUMEDIÈNE

d’Etat manqué

7. Le défilé de l’angoisse1er novembre 1967, le défilé militaire,

avenue de l’ALN, va bientôt commencer,mais où est donc le chef d’état-major?Allahoum, le chef du protocole du Prési-dent, téléphone sans discontinuer. TaharZbiri ne viendra pas. On ne peut plusattendre. Le défilé s’ébranle, conduit parle colonel Abbes. La nervosité des officielsn’échappe pas aux diplomates présents. Ilse passe quelque chose d’inhabituel. Bou-mediène, d’habitude impassible, estblême. On l’entend interroger Merbah :«Où est Saïd Abid ?» Il est intrigué parl’absence du chef de la première Régionmilitaire. «Il est allé s’inquiéter de l’absen-ce de si Tahar», répond Merbah. Merbah,qui a fait son boulot pour sécuriser leslieux, vient juste d’apprendre que lesengins qui commencent à défiler sontpourvus en munitions et que Houasnia, lechef du premier bataillon de chars, a faitarmer ses canons juste avant de quitter sacaserne. Il en informe aussitôt Boumediè-ne. Le Président ne bronche pas. Ildemande encore une fois : «Où est SaïdAbid ?» Saïd Abid qui vient de revenir serapproche du Président : «Si Tahar estmalade.» Boumediène hoche la tête dehaut en bas, sans dire un seul mot. Ilssont deux à comprendre – lui et Boume-diène – que Zbiri vient d’engager l’épreu-ve de force. Mais il n’est pas inquiet outremesure. Il connaît suffisamment Zbiri poursavoir que ce dernier n’est pas homme àfaire tirer sur la foule.

Les engins du premier bataillon dechars passent dans le fracas des che-nilles. Aucune tourelle n’a orienté sestubes vers la tribune officielle. Boumediè-ne semble perdu dans ses pensées. Mal-gré la fraîcheur de la matinée, une gouttede sueur perle sur son nez. Il l’essuie durevers de la main.

Lorsque les «BTR» arrivent à sa hau-teur, il penche le buste vers l’avant, lesmains crispées sur le bord du siège,comme s’il voulait plonger ou se leverbrusquement. Sitôt le défilé terminé, SaïdAbid se précipite chez Zbiri, au cheminPoirson sur les hauts d’El-Biar. Zbiri n’estplus à son domicile, il s’est retranchéauprès des tankistes du premier bataillonde chars casernés au Lido, à la périphérieest d’Alger, qui viennent juste de rentrerde la parade. Il court en informer Boume-diène. Le lieutenant Layachi Houasnia,chef du premier bataillon de chars, quivient de recevoir le chef d’état-major, estun maquisard de la première heure. Il aservi longtemps sous les ordres de Zbirilorsque ce dernier était le responsable dutroisième bataillon de la base de l’Est.C’est ce même Houasnia, qui par l’actionqu’il a menée le 11 janvier 1958 contredes unités ennemies en opération dans ledjebel El-Ouasta, à quelques kilomètresde la frontière algéro-tunisienne, a provo-qué la réplique de l’aviation françaisecontre la ville de Sakiet-Sidi-Youssef. Lescinq prisonniers français que Houasnia aramenés ont été l’élément passionnel quia induit une extraordinaire accélérationdes événements en France et en Algérie.

Cette dynamique alimentée en énergiepar les vociférations des ultras d’Alger etde leurs lobbies parisiens aboutira,quelques mois plus tard, à la chute de laIVe République.

Personne ne doute que cet officier exé-cutera les ordres de Zbiri quels qu’ilssoient. Au ministère de la Défense, Cha-bou commence fébrilement à préparerdes parades, «au cas où…». Saïd Abid,effaré par le remue-ménage qui y règne,rassure tout le monde et demande ins-tamment à Chabou et à Rachid Medouni,chef du génie militaire, qui joue lesmouches du coche, de ne pas «jeterencore de l’huile sur le feu» et il ajoute : «Iln’y a aucune conjuration. Il n’y aucun dan-ger.» Si Tahar, selon lui, «a cédé à unaccès de colère» et il se fait fort, lui, SaïdAbid, de le ramener chez lui le soir même.Pour Boumediène qui ne s’attendait pas àcette brutale évolution de la situation, leplus urgent est de gagner du temps, pourvoir clair autour de lui. Tandis qu’il autori-se Saïd Abid à promettre à Zbiri tout ceque ce dernier exigera, il prend quelquesprécautions…

Zbiri, pressé de toutes parts et ayant lagarantie des principaux chefs de régionpour sa sécurité et pour la mise en œuvredes changements qu’il n’a cessé dedemander depuis des mois, quitte sesretranchements et retourne chez lui.

Ce n’est pas une retraite sans gloire.Au contraire, il pense qu’il a désormais deson côté les chefs de régions qui comp-tent : la première qui commande Alger etla troisième la plus importante sur le plandes moyens militaires.

Les autres feront ce que décidera lapremière, à moins de passer de force àtravers les défenses de cette dernière, sijamais son chef décidait une action contrele régime. Boumediène sent le vent duboulet. Zbiri a ébranlé le socle sur lequelrepose son régime. Il n’est plus sûr derien. De la première région surtout, malgréles dénégations de son chef. Ce derniers’est rendu suspect à ses yeux depuis

qu’il n’a pas voulu entendre parler d’unemise à l’écart brutale de Zbiri proposéepar Medeghri. Bien que la fonction de chefd’état-major de Zbiri est purement nomi-native, (Boumediène ayant tout fait afinque Zbiri n’ait aucun commandementdirect sur les unités opérationnelles),l’homme reste cependant capable de ren-verser la situation à son profit. Les chefsde bataillon, dans leur majorité, lui vouentde la considération et ils peuvent très bienrépondre à son éventuel cri de ralliementet exécuter ses ordres. Sur les plansmoral et politique, sa position est inatta-quable.

Elle lui a valu les adhésions et les sym-pathies de nombreuses personnalités etd’une grande partie de l’opinion publique.Son prestigieux passé et ses états de ser-vice l’autorisent à prétendre corriger «leredressement» du 19 juin.

Boumediène sait que les responsablesfaisant partie de son régime cherchent àse mettre dans les bonnes grâces du chefd’état-major et lui adressent des signauxdiscrets. Houari Boumediène, au cours dela première décade du mois de novembre1967, sent le sol se dérober sous sespieds.

Le danger ne vient plus d’un opposantpolitique réfugié à l’étranger et rappelantson existence par quelques tracts circu-lant sous le manteau. Il vient du seinmême de l’armée, ce mythe qui garantitson pouvoir.

Alors Boumediène, pendant que Cha-bou fait son travail, engage le dialogueavec Zbiri. Le 7 novembre, il se rend per-sonnellement au domicile de ce dernier.La confrontation est houleuse.

Boumediène reproche à l’ancien chefde l’Aurès de vouloir faire éclater la cohé-sion de l’armée. L’autre lui répond : «C’esttoi qui l’implique et la compromet ; quant àma position, dois-je, sous prétexte de dis-cipline, entériner toutes tes décisions ?»et d’ajouter un pour mémoire cinglant :«Lequel d’entre nous n’a pas hésité pourdes considérations de pouvoir à entrer en

dissidence contre le GPRA, alors que l’Al-gérie avait encore le couteau sur la gorge? Lequel de nous n’a pas hésité, en juillet62, à ordonner, à partir de Bou Saâda, àses bataillons de s’ouvrir la route d’Alger àcoups de «douchka» ?

• Tu étais là-bas, Tahar ?• Oui, j’y étais, hélas, mais lequel

d’entre nous a refusé toute idée de dia-logue ou de compromis ?»

C’est un langage de sourds entre lesdeux colonels.

L’un ne voulait voir dans le 19 juinqu’une simple étape ; pour l’autre, c’étaitdéjà un piédestal !... Ils se séparent, l’unravalant sa colère, l’autre sa déception.

Le 17 novembre, une nouvelle entre-vue a lieu entre les deux hommes dans lapetite villa du Golf, à deux pas de la prési-dence. Dans le décor spartiate du salon,Boumediène résume sa position : «Tahar,pour moi le tableau n’est pas aussi noirque tu le décris !» L’autre l’interprète ainsi: «Il n’y a donc rien à changer !» Puis Bou-mediène ajoute, rassurant sur ses inten-tions : «Je ne suis pas Staline qui a liqui-dé ses compagnons.» Ce sera la dernièrefois que les deux hommes se rencontrent.

Les jours s’écoulent et la tensionmonte. Chacun compte les siens. Boume-diène reçoit des rapports inquiétants : lescommentaires défaitistes de Djamel C.Belkacem, les paroles ambiguës de Bou-teflika, «Si Tahar est un homme de l’Estadopté par les hommes de l’Ouest exac-tement comme si Boumediène» ; jamaiséquidistance n’a été aussi clairement for-mulée. La sentence a répétition de SaïdAbid (servie à Zbiri tous les matins)«Mouss ouahed yadbahna» (notre sort estlié pour le meilleur et le pire) et aussi laconclusion de Draia après l’intermède duLido : «Si Tahar n’aurait jamais dû s’arrê-ter en si bon chemin !»L’alerte devientsérieuse quand il apprend qu’un officier,pourtant issu du même terroir que lui, lecapitaine Kamel Ouartsi, pour lequel ilnourrit de l’estime pour le grand nom qu’ilporte et pour ses états de service, a osé ledéfier en allant haranguer dans l’enceintemême de l’Académie interarmes de Cher-chell les chefs de bataillon. Il parodie sansle savoir, celui qu’indignât jadis la présen-ce de Brutus dans la cohorte desassassins : «Toi aussi, mon fils !» KamelOuartsi, rejeton d’une vieille famille guel-moise, qui a tant donné à l’Algérie, maqui-sard de la première heure, avait simple-ment choisi son camp, selon sa conscien-ce. C’est à partir de ce jour que Boume-diène commence à se réfugier, chaquenuit, dans une caserne tenue par desfidèles.

Il tient désormais pour suspect le tonlénifiant des rapports de ses services.«Vous ne me ramenez que de la bouealors qu’une poignée d’hommes a mis lepays et l’armée sens dessus-dessous !»fulmine-t-il.

M. M.(À suivre)

(3e partie)

C’est Mohamed Boutella qui dira : «L’Algérie a perduson “Che Guevara”», ou encore Selim Saâdi, lequelprotestera véhémentement devant des excès auxquelsse livraient des agents trop zélés de la SM. Il interdiraque l’école des blindés de Batna, qui dépendait de lui,soit utilisée pour des interrogatoires musclés. C’estKhaled Nezzar, qui, confronté à des actes de pillage de

biens de l’ANP par des responsables militaires, auradevant des témoins, qui s’empresseront d’aller le répé-ter, une réflexion qui lui vaudra les foudres de Chabou :«Tahar Zbiri avait donc raison de s’insurger !» C’estBeka Abdennour qui intercédera pour de nombreuxanciens compagnons victimes des grandes purges quiont suivi le 14 décembre alors que lui-même a eu gra-

vement à pâtir des agissements des partisans de Zbiri.Les reproches faits à Chabou par Zbiri concernaient leSG du MDN, ès qualités, pour sa gestion envahissanteet son mépris de la hiérarchie et nullement pour la pre-mière partie de sa carrière militaire parce qu’il l’avaitcommencée dans l’armée française.

De gauche à droite : les colonels Chaabani, Boumediene et Zbiri.

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P ar cette action, ces retrai-tés pensaient joindre l'utileà l'agréable en savourant le

fruit de leur labeur, d'une part, et enlibérant des postes de travail à lajeunesse montante, d'autre part,afin d'atténuer quelque peu le tauxde chômage fort inquiétant et quine cessait de grimper et de serépercuter négativement sur lasituation sociale des Algériens.Peine perdue, car dix ans, voirequinze ans après, la pensée formu-lée à l'époque s'est transformée enun cauchemar, voire une expéditionpunitive se justifiant principalementpar ce qui suit : la situation précaired'une grande partie de la jeunessealgérienne qui n'est constituée enréalité que d’enfants de retraités,marquée par un taux d'inactivité fortpréoccupant, poussant même cettedernière au désespoir ayant aboutià des phénomènes nouveaux maistrès néfastes pour la société algé-rienne (harga, immolation et suici-de, en passant par la recrudescen-ce de la débauche et d'autres voiesillicites) ; la mendicité !

Et c'est bien le terme àemployer de la quasi-totalité de cesretraités se justifiant essentielle-ment par les expressions enten-dues dans la sphère des décideurs,

à savoir : solidarité !, aide excep-tionnelle !, renvoi aux calendesgrecques de toute augmentationet/ou revalorisation de toute pen-sion par la constitution de commis-sions !... A entendre ces déclara-tions, l'on suppose que les retraitésne sont devenus que des men-diants qui quémandent en perma-nence. Alors qu'ils ne font quedemander leurs droits légitimes dic-tés par les exigences de l'heure età venir, à l'instar des autres catégo-ries socioprofessionnelles dumonde de travail, du moment queleurs devoirs ont été bien accom-plis bien avant (cotisations, sacri-fices, relevé de défis, etc.).

«Messieurs les décideurs,rendez aux retraités

ce qui leur appartient !» Non, non et non, messieurs les

décideurs ! si le système desretraites n'a pas été bien pensé, cen'est nullement la faute aux retrai-tés, de même si le Fonds nationalde réserve des retraites est insuffi-sant ou n'est pas bien alimenté etque la Caisse nationale desretraites se trouve en situation déli-cate, ce n'est certainement pas lafaute à ces pauvres retraités, et si

l'inflation n'a pu être maîtrisée, cen'est également pas la faute auxretraités, aussi si l’échelle desvaleurs n'a pu être respectée cen'est pas du tout la faute aux pen-sionnés, donc, de grâce, rendezaux retraités ce qui leur appartientet surtout leur dignité, car ils nedemandent pas l’aumône, aurisque de les voir basculer dansdes situations qui terniraient davan-tage l'image de notre cher paysqu'est l'Algérie. Pour être plus illus-tratif et surtout convaincant pour cedernier constat, je cite un exempleréel et frappant d'un retraité, ex-cadre supérieur, sorti avec le rangde cadre dirigeant en 2005 et qui seretrouve aujourd'hui, c'est-à-dire en2011, au rang «d'agent de maîtri-se» au vu de la maigre pensiondont il bénéficie et tenant comptedes récentes augmentations sala-riales enregistrées à tous lesniveaux et dans tous les secteurs,ainsi que du faible cumul de revalo-risation des pensions de retraitesdepuis 2005. Paradoxal, non ? Cemême cadre sorti avec une pensionqui valait 4 fois celle d'un agent demaîtrise qui exerçait avec lui seretrouve avec une pension en 2011qui ne fait qu'un peu plus le doublede celle de l'agent de maîtrise, à

cause du non-respect de la hiérar-chie des valeurs et des derniersavantages fiscaux accordés depuisaux catégories à bas revenus. Enconséquence, messieurs les déci-deurs, avec ce système de gestionactuel des pensions de retraite, ilsrisqueront fort d'endurer les mêmesdifficultés et de connaître lesmêmes injustices que leurs prédé-cesseurs, lesquels sont les retrai-tés actuels.

Il est urgent de répondrepositivement aux

revendicationsdes retraités

Pour être constructif, il s'avèreurgent de répondre positivement etsans délai aux revendications for-mulées par les retraités (revalorisa-tion des pensions d'un minimum de40%, avec effet rétroactif à compterde janvier 2010 ; réduction, voiresuppression de l'IRG pour l'en-semble des retraités ; révision de lalégislation relative à la comptabili-sation des années du service natio-nal dans le cadre de la retraite pro-portionnelle : ainsi que l'augmenta-tion de la majoration pour conjoint àcharge, etc.), ceci d'une part, etpour mieux gérer le volet lié à la

prise en charge efficiente de la ges-tion des retraités à l'avenir, il estvivement suggéré de travailler sanstarder sur les trois principaux axesci- après : la refonte totale du sys-tème de retraite actuel (abrogationdes retraites sans conditions d'âge,proportionnelle et anticipée ; allon-gement de l'âge légal de départ à laretraite compte tenu de l'améliora-tion notable de l'espérance de vie ;révision du système de cotisations ;alignement du taux de revalorisa-tion annuelle sur celui de l'infla-tion...) : la relance de l'investisse-ment productif pour favoriser sur-tout la création d'emplois et par làmême, de la richesse garantissantle développement des entreprisesdans un environnement saint etsurtout compétitif et rassurant ; et lamaîtrise – dans l'optique d'uneréduction optimale – des dépensesnon créatrices de valeur ajoutée etdu taux d'inflation, d'autre part.

Ce faisant, on évitera de revivreen permanence les mêmes situa-tions au grand bénéfice de noustous, de nos enfants et des généra-tions futures. Toutes mes sincèressalutations à l'équipe du Soir d'Al-gérie et notamment celle du «SoirRetraite».

T. Bouabdallah

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected]

RENVOI AUX CALENDES GRECQUES DE TOUTE AUGMENTATION ET/OU REVALORISATION DES PENSIONS

Quel sort réservé pour les retraités par la tripartite !!!Après analyse des résultats ayant sanctionné la dernière tripartite tenue en date du 29/09/2011, je sollicite l'hospitalité

de vos colonnes pour exposer ci-après un point de vue qui s'est imposé de lui-même compte tenu du sort ô combienlamentable, et n'honorant en rien cette frange de société, réservé aux retraités. En effet, aucune décision concrète n'estvenue réconforter le moral de cette catégorie de citoyens dont le seul tort peut-être est d'avoir été atteints par l'âge de

départ à la retraite ou d'avoir été contraints à partir compte tenu des situations économiques qui prévalaient au seindes entreprises et institutions qui les employaient.

Faillite sociale de la «tripartite»Au vu des résultats catastrophiques et

réellement méprisants, la majorité de nosretraités sont déçus et franchement scanda-lisés par l'attitude, les propos et l'inqualifiableargumentation des différents responsablesqui ont participé à cette tripartite qui a accou-ché d'une souris sociale famélique et leucé-mique. Nous constatons que, pratiquement,aucune de nos légitimes requêtes et aucunde nos SOS de désespoir, surtout en cettepériode d'indigence critique et au bord de larévolte, n'ont été pris en compte, ni mêmeétudiés sérieusement. Encore une fois, nousconstatons que cette attitude des respon-sables divers et à tous les niveaux est enphase avec l'air «business» du moment etcomme preuve flagrante à l'appui, les 10 exi-gences du Patronat ont été acceptées entotalité, sans réserve et en vitesse.

Un ou deux jours avant la tenue de laréunion, nous avons suivi avec attentiondans les journaux les déclarations de cer-tains responsables du Patronat qui ont expo-sé leurs idées et, comme par hasard, toutesces «idées» sont devenues réalité le jour dela tripartite. Que peut-on en conclure : pré-monition ? Préméditation ? Fidèle suivi ouheureuse symbiose ? La réunion de la tripar-tite de mai dernier avait déjà contenté l'en-semble du Patronat (privé et public) dans sesexigences, et cette seconde réunion l’a,encore mieux, conforté et contenté dans sesdésirs, alors qu'elle aurait dû être unique-ment et totalement consacrée aux requêtesdu social en général et des retraités en parti-culier. Vu ces résultats unidirectionnels, cettetripartite serait plutôt une monopartite ou, sinous voulons être charitables avec l'un despartenaires, une bipartite. Qu'a-t-elle apportéde social ? Le SNMG passant de 15 000 à 18000 DA au lieu des 20 000 proposés !

Certes, cela concerne le monde desactifs, mais par contre, ce point ne toucheque certaines catégories de retraités.

D'abord pour ceux qui sont sujet au minimumde pension, l'ajout de 100 DA (75 en réalité)par jour dans leur pension leur permettrapeut-être d'ajouter 5 pains (40 DA) et 2sachets de lait (60 DA) à leur ration alimen-taire quotidienne.

Surdité volontaire chez certainsresponsables de l’État !

Ensuite, il y a ces autres catégoriessociales particulières dont la pension est unmultiple du SNMG et qui vont bénéficier d'uncomplément mensuel de 9 000 DA et plus !Par contre, pour les autres retraités defaibles et moyennes pensions qui ne sontpas concernés par le SNMG, les vrais grandsproblèmes sérieux ont été totalement occul-tés, pour ne citer que le taux de la revalori-sation annuelle, l'actualisation de la majora-tion pour conjoint à charge, la réforme desretraites proportionnelle et sans conditiond'âge, la suppression ou réduction de l'IRG,le remboursement à la CNR des 40 mil-liards DA, l'utilisation du FNRR (Fonds natio-nal de réserve des retraites) et bien d'autresdossiers graves et urgents. Et on ose nousparler d'un risque d'inflation et d'une possiblefaillite de la CNR ! Sincèrement, à entendreles mêmes réponses et faux argumentsrabâchés depuis des années, ou bien c'estnous et nos dirigeants syndicaux quisommes incapables d'exposer clairementnos problèmes et leurs solutions, ou bien il ya une sérieuse situation de surdité volontairechez certains responsables de l’État !

On nous dit que ces dossiers vont êtreconfiés à des commissions. Certains pen-sent plutôt qu'ils ont été, comme d'habitude,carrément jetés aux oubliettes, en somme àla poubelle. C'est classique, chacun sait quelorsqu'on veut dissoudre un dossier, on affir-me qu'une commission va s'en charger. C'estainsi que des milliers de dossiers ont étéconfiés à des milliers de commissions et

n'ont jamais réapparu en surface. Le tempsefface tout. Ce qui est étonnant c'est qu’uncertain responsable à la tripartite considèrel'IRG du retraité pensionné comme une don-née financière stratégique qui risque de pro-voquer la faillite de l’État en cas de réductionou suppression. Sachez, Monsieur, que surles 2 100 000 retraités, pratiquement 1 700000 (84%) sont déjà exonérés d'IRG ; 370000 (14,5 %) ont obtenu des réductions etcela n'a ruiné ni la CNR ni l’État. Alors pour-quoi y a-t-il discrimination pour le 1,5 % (30000) retraités restants ? Oui, Monsieur, 30000 retraités sont obligés de payer la totalitéde l'impôt comme des actifs ! Cette inégalitédevant l'impôt, cette discrimination est anti-constitutionnelle. Une pension supérieure à40 000 DA n'est pas une fortune à l'heureactuelle, en comparaison avec ce que tou-chent maintenant les actifs et surtout lescadres et hauts cadres et classes spécialesde l'Etat !

Si, au moins, avec les 2 millionsde retraités, on pouvait créerun vrai «mouvement social» !

Et ce qui est encore plus paradoxal etcontradictoire, c'est qu'à côté de ce refusobstiné de satisfaire les droits des retraités,les mêmes «gestionnaires» continuent à«distribuer» des cadeaux financiers auPatronat ! Les facteurs tant évoqués duboosting des entreprises par la «production»et par le «tout emploi» restent toujours aupoint mort malgré ces cadeaux.

On ne voit aucune heureuse conséquen-ce ou de plus-value de ces avantages spé-culatifs. Encore mieux, on constate depuisdeux à trois ans un flagrant gaspillage à tortet à travers de l'argent de l'Etat(ou du peuple ?) au profit de tous ceux quipossèdent des moyens pour faire — n'ayonspas peur de la vérité — du chantage à l'Etatpar la grève (légitime) et le blocage des ins-

titutions et des secteurs sociaux et écono-miques par des manifestations de rue et dela casse à outrance et par des troubles quifavorisent l'insécurité des biens et descitoyens, toutes choses que les retraités,conditionnés par leur culture des années 60et 70, s'interdisent de faire contre leur payset ses citoyens (élèves, malades, adminis-trés, voyageurs, etc.). On ne détruit pas faci-lement ce qu'on a soi-même construit diffici-lement et laborieusement ! Dans nos locauxsyndicaux, au niveau des jardins et bancspublics, au marché et dans les longues filesdes bureaux de poste, nous rencontrons,quotidiennement, une majorité de ces retrai-tés, surtout les diplômés des années 60 et70, ainsi que des anciens cadres moyens quiont consacré toute leur vie professionnelle etleur jeunesse studieuse et dynamique auservice du pays pour le construire, le mainte-nir et le développer, lancer des regretsd'avoir fait le mauvais choix par le passé. Ilsdisent tous qu'on aurait mieux fait d'entrerdans les affaires, le «business», comme ondit aujourd'hui, ici et à l'étranger durant lesannées 80, 90 et 2000. Comme certains duPatronat actuel, ils seraient aujourd'hui deriches hommes d'affaires «influents» ou desexperts «écoutés religieusement» commeconsultants ou investisseurs dans ce pays,au lieu de se trouver aujourd'hui face à ces«gestionnaires» ingrats qu'ils avaient pour-tant formés et instruits pour leur céder, enfinal, leur place, et dont ils se servent main-tenant pour humilier leurs aînés. Ah ! si, aumoins, avec ces 2 millions de retraités onpouvait créer un vrai «mouvement social» ou«prendre en main» un parti politique, onpourrait alors défendre nos droits directe-ment sans avoir affaire à ces «organisa-tions» moribondes qui n'arrivent même pas àdéfendre les droits de leurs propres diri-geants ! Mais patience, tout a une fin.

Un retraité sous tension, T. Sahraoui

Faillite sociale de la «tripartite»

Le Soird’Algérie Soir Retraite Mercredi 12 octobre 2011 - PAGE 10

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Culture Mercredi 12 octobre 2011 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

CENTRE CULTUREL FRANÇAIS D’ALGER• Jeudi 13 octobre :A 19h, danse «Waiting… waiting for… thenight… et infini», par la compagnie PacoDècina Post-Retroguardia.

INSTITUT CULTUREL ITALIEND’ALGER (4 BIS, RUE YAHIA-MAZOUNI,EL-BIAR)Hommage à Stefania Sandrelli, actrice ita-lienne qui a marqué l’histoire du cinémaitalien et international à partir desannées 60.• Jeudi 13 octobre :A 18h, film C’eravamo tanto amati de Etto-re Scola, avec Stefania Sandrelli, NinoManfredi, Vittorio Gassman etStefano Satta Flores (VOSTF, 1974,comédie, 120 mn).• Jeudi 20 octobre :A 18h, film La Famiglia de Ettore Scola,

avec Stefania Sandrelli, Vittorio Gassmanet Fanny Ardant (VO, 1987, drame,140 mn).• Jeudi 27 octobre :A 18h, film La Prima Cosa Bella de PaoloVirzì, avec Valerio Mastandrea, StefaniaSandrelli, Claudia Pandolfi et MicaelaRamazzotti (VOSTF, 2010,comédie dramatique, 118 mn).

LIBRAIRIE GOURAYA (RUE DE LALIBERTÉ, BÉJAïA)• Jeudi 13 octobre :A 14h, vente-dédicace avec l’auteur KarimYounes pour son livre De la Numidie à l’Algé-rie, grandeurs et ruptures, éditions Casbah.

LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE (PLACEÉMIR-ABDELKADER, ALGER)• Samedi 15 octobre :A 14h, le caricaturiste Ali Dilem sera pré-sent pour une séance de vente-dédicace

de son dernier album L’Algérie monhumour, paru aux éditions Casbah.

CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA• Samedi 15 octobre :A 14h30, l’économiste et ancien gouver-neur de la Banque d’Algérie (1989-1992),Abderahmane Hadj-Nacer, auteur de LaMartingale algérienne (éd. Barzakh, 2011),animera un café littéraire au Théâtre régio-nal de Béjaïa. Un cartoonevent (animationpar des dessins) sera assuré par le carica-turiste Ghilas Aïnouche.

LIBRAIRIE MULTI-LIVRES EST CHEIKH(19, AVENUE ABANE-RAMDANE TIZI OUZOU)• Samedi 15 octobre :A 13h30, l’auteur Youcef Merani, dédicace-ra ses livres La pétaudière, paru aux édi-tions Casbah et Almanach de Tizi Ouzou,paru aux éditions Alpha.

GALERIE DAR-EL-KENZ (16, LOT BEN-HADDADI, CHÉRAGA, ALGER)• Jusqu’au 20 octobre :11e Salon d’automne du petit format, avecles artistes Bettina Heinen-Ayach, H’ssi-cen, Belbahar, Guita, Hioun, etc.La galerie est ouverte de 10h à 18h et fer-mée le vendredi et le dimanche.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)Programme cinéma :• Vendredi 14 octobre :A 10h, représentation théâtrale El-Qobaâl’hamra par la troupe Masrah El-Marah deDani El-HadiHommage à la défunte actriceKeltoum :• Mercredi 12 octobre : Film Le Vent des Aurès de Mohamed-Lakhdar Hamina (1966) à 14h, 17h et 20h.

• Vendredi 14 octobre :Film Hassan Terro de Ghouti Bende-douche (1982) à 14h, 17h et 20h.Programme théâtre• Samedi 15 octobre :A 18h, pièce Tag Ala Men Tag, mise enscène de Ahmed Rezak.

SALLE ATLAS (BAB EL-OUED, ALGER)Programme enfants• Samedi 15 octobre :A 10h, spectacle éducatif et divertissantintitulé Moughamaret Ernoub par la troupeEl-Ahlem.

BIBLIOTHÈQUE DAR-EL-ANIS(AÏN-BENIAN, ALGER)• Mardi 18 octobre :A 14h30, conférence à l’occasion de lacommémoration des évènements du17 Octobre 1961.

L a série (en français cœurs brûlés)est diffusée en ce moment sur

Show TV, une chaîne privée turque mal-heureusement cryptée. Toutefois, il vousest toujours possible de découvrir et d’en-courager Ayhem lorsqu’il se produit surscène, en Algérie, où des spectacles enplein air et des concerts figurent à sonagenda. Vous pourrez alors apprécier sestalents d’interprète de la chanson orienta-le. Ainsi vous l’aiderez à réaliser son rêve,qui est de se faire connaître auprès dupublic de son pays.

Mais, diriez-vous, par quel coup debaguette magique ce jeune Algérois, âgéde seulement 20 ans, en est-il arrivé àdonner la réplique à une star de l’enver-gure de Mouhanad ? Le conte de féedébute en 2005. Cette année-là, à peinesorti de l’enfance, Mohamed intègrel’Académie libanaise de musique orienta-le, un établissement privé implanté àHydra. «Enfant, nous confie-t-il, j’étaistrès amoureux de chanson orientale, cequi a poussé mes parents à m’inscrire àcette école. Pendant quatre ans, j’y ai étu-dié le solfège, la vocalise, le casting, lecorsage et l’étiquette. En parallèle, il yavait une formation en art dramatique.Le tout coûtait à l’élève 7 500 DA parmois, mais le sacrifice en valait la peine.»En 2009, son diplôme de «Cors Music»en poche, le jeune Mohamed a la chance

de figurer parmi lescandidats sélection-nés pour le prixsuperstar 2009. Lacompétition sedéroule à Dubaï(Emirats arabes

unis), elles’apparenteà une StarAc’ àl’orienta-le.

C ’es tsa pre-m i è r erampe del a n c e -m e n t . I lraconte :« L ec o n c o u r sm’a ouvertcertainesportes dum o n d e

de l’art et du spectacle, ayant décroché lefameux prix superstar 2009. J’ai alorssigné un contrat avec la société RotanaProduction, d’une durée de cinq ans, pourla réalisation de cinq albums. Malheureu-sement, il y a eu rupture du contrat suiteà des problèmes conjoncturels, dont leseffets du match de football Algérie-Egyp-te.»

Avant le divorce, il s’est fait déjàconnaître dans le monde arabe en se pro-duisant dans des lives, en participant aufestival Hala Felbrayer (Koweït). Bien sûr,grâce à Rotana, cet empire saoudien estune véritable usine à rêves. «Par la suite,poursuit-il, j’ai travaillé un peu partoutdans les pays du Moyen-Orient et duGolfe, comme chanteur.» Fort de cetteexpérience (les lives et concerts), Moha-med Halima Mansour entame l’année2010 sur les chapeaux de roues. «2010est mon année de bonheur», nous lance-t-il, ému. Et de citer toutes les belles

choses qui lui sont arrivées : «En février,j’ai été lauréat du prix music live à Mona-co. J’ai ensuite signé un contrat avecARM Production, une société américano-saoudienne, pour l’édition d'album. Sur-tout, j’ai pu réaliser mon rêve de deveniracteur. C’était dans le nouveau feuilletonturc Yoch Kalbin, que j’ai tourné en 2010.J’interprète un étudiant à Londres, d’unefamille très riche, et qui doit rentrer enTurquie. Avec sa mentalité très british, ilva alors se heurter à son grand frère(Kivanç Tatlitug)...» Naturellement,Ayhem voyage beaucoup : l’Algérie, laTurquie et ailleurs en Europe, surtout lemonde arabe pour ses spectacles (il estchanteur, mais joue également de la clari-nette et du violon).

Pour l’année en cours, il nous dit sajoie d’avoir été nommé ambassadeur del’Unicef pour des œuvres caritatives et debienfaisance : «A ce tire, j’ai commencépar donner une conférence sur la relationprof-élève.

C’était à Alger en avril dernier. Ensui-te, j’ai participé à l’inauguration d’uncentre de traitement des malades du sidaà Dir El Ahmar en Jordanie.» En 2011,volet musique, il ne chôme pas, sansoublier le prochain tournage de la deuxiè-me partie de la série turque (grâce àlaquelle il a même fait une pub pour laTurkish Airlines).

Un détail significatif : Ayhem ne se faitpas doubler dans le feuilleton, car il parle«évidemment» le turc, une langue qu’il aétudiée pendant deux ans. Dans tout ça,à quand son premier album ? «Je suis entrain de le préparer, nous dit-il. Il sortira auLiban dans une année, sous le titre Aïtarel mahaba (parfum d’amour). Les quator-ze chansons sont écrites et composéespar des auteurs arabes connus.» Un der-nier souhait pour ce jeune homme décidé-ment plein de ressources ? «Le feuilletonalgérien Dhikra el akhira m’a profondé-ment marqué. J’aimerais tant avoir unrôle, tourner ici même en Algérie.»

Hocine T.

IL JOUE AUX CÔTÉS DU CÉLÈBRE MOUHANAD

Ayhem, un jeune artisteau talent prometteur

LES NUMIDIQUES DE LAÏD MOKRANINouvelles du monde ancien

Fans de feuilletons turcs et/oude chanson orientale, retenezbien ce nom : Mohamed HalimaMansour, ou tout simplementAyhem (son nom d’artiste) sivous préférez. Mais pour ceuxqui l’ont déjà remarqué, cettegraine de star joue aux côtés deKivanç Tatlitug himself (lecélèbre Mouhanad) dans Yoch kalbin.

U n recueil de nouvelles de 144 pages,profus, revigorant et inquiet qui inter-

roge un monde à une certaine décadencetout en réfléchissant ce que sont les corpsqui s’y déploient. Laïd Mokrani allie unrégime de l’idée pure à une prose étran-gement poétique pour développer uneréflexion profonde sur le désir, la poli-tique, la violence, la douleur, la réalité, lajoie et la liberté. Cette fois, l’auteur nousinvite à travers le récit à l’universalité dela vérité épique, en confrontant une expé-rience spécifique du vécu et de la lectureaux grandes figures de l’épopée et de lalittérature de tous les temps. Que l’épo-pée soit d’une amplitude homérique ouprocède d’une filiation de la magie d’unquotidien ou d’une nostalgie qui nous

échappent, et nous glissent entre lesdoigts, les Numidiques nous enseignentque la littérature reste la seule œuvre dupossible pour ranimer ce qui est essentieldans les livres, dans la vie et dans leslogos. Notons que Laïd Mokrani, né en1955 à Bordj Bou-Arréridj, est ancien offi-cier de l’armée et cadre à la retraite,auteur de recueils de nouvelles et de poé-sies en langue française, auteur derecueils inédits du genre «melhoun». Il apublié en 2008 et 2009 : Routes desbrumes et Formes après l’aurore.

Chez le même éditeur des éditionsDjitli de Bordj Bou-Arréridj, son quatrièmerecueil Les lettres bordjiennes est en voiede publication.

Layachi Salah Eddine

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FONDATRICE DU PREMIER BALLETFÉMININ EN ALGÉRIERachida Reguig,

un parcour atypique La chorégraphe Rachida Reguig, fondatrice du premier

ballet féminin en Algérie est décédée dans la nuit dudimanche à lundi à Oran, à l'âge de 63 ans, des suites d'unemaladie, a appris l’APS auprès de sa famille. RachidaReguig, ancienne gymnaste, s'est distinguée dans lesmilieux artistiques avec son ballet féminin, fondé dans lesannées 1980 à Sidi Bel-Abbès. Cette formation qui regrou-pait de jeunes étudiantes a contribué, tant à l'échelle nationa-le qu'à l'étranger, à faire connaître les multiples facettes de ladanse nationale aussi bien traditionnelle que moderne.Rachida Reguig a également animé, ces dernières années,une émission sur les ondes de la Radio d'Oran, prodiguantaux auditrices des conseils pratiques dans divers domainescomme la beauté et l'art culinaire. Son inhumation était pré-vue lundi dernier au cimetière d'Aïn El Berd, sa ville natale,dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès.

Laïd Mokrani.

Rappeurs contre culture hip-hop

Malgré sa popularité, le (vrai) hip- hop reste méconnu.Le hip-hop est un mouvement culturel et artistique apparu àNew York, dans le South Bronx, au début des années 1970.La culture hip-hop comporte quatre principales disciplines :le deejaying, le rap, le b-boying et le graffiti. Les autresbranches sont le human beatbox, le street language, la streetfashion et la street knowledge. Plus connu par son expres-sion musicale (le rap), il est souvent réduit à celle-ci.D’ailleurs, même l’expression «rap» est impropre dans lamesure où ce terme ne s'applique qu'à la parole, scandée defaçon rapide et saccadée, propre au MCing. La musique hip-hop, en réalité, peut avoir plusieurs formes. Quand elle selimite aux seuls beats du DJ, le terme de rap ne lui convientmême pas. Dans le cas où il n’ y a que les seules rimes duMC (Maître de Cérémonie), on peut parler de slam.Enfin, quand on y associe un DJ, voire un beatboxer et un ouplusieurs MC, on utilise le nom de «hip-hop» ou de «rap».

On dit souvent que le mouvement hip-hop est «violent»,ce qui est faux.

Le mouvement hip-hop serait porteur du message duNew-Yorkais Afrika Bambaataa et de sa Zulu Nation, qui aprôné les valeurs : «Peace, love, unity and having fun !»(Paix, amour, unité et s’amuser !) et dont James Brown ferale titre d'une de ses chansons. Le hip-hop est donc, à l’origi-ne, une culture pacifiste, prônant la pluri- racialité et le res-pect entre les peuples.

Le 16 mai 2001 à New-York, 300 activistes hip-hop ontprésenté à l'ONU la «déclaration de paix du hip-hop» danslaquelle il est souligné : «A travers les principes de cetteDéclaration de paix du hip-hop, nous, la culture hip-hop,sommes une fondation de santé, d'amour, de conscience, derichesse, de paix et de prospérité pour nous-mêmes, nosenfants et leurs petits-enfants, pour toujours.»

En conclusion, on peut être de culture hip-hop sans fairedu rap, comme on peut réciter une succession de parolessaccadés (qu’on appelle rap) et n’avoir aucun rapport avec lavraie culture hip-hop.

K. [email protected]

Le coup de bill’art du SoirPar Kader Bakou

Vente-dédicace L'ancien-président de l'APN, Karim Younès, est attendu jeudi3 octobre dans la cité des Hammadites pour une vente-dédi-cace de son livre De la Numidie à l'Algérie : Grandeurs etRuptures paru le mois de septembre dernier chez CasbahEditions. La vente-dédicace aura lieu à partir de 14h à lalibrairie Gouraya, situé à la rue de la Liberté, Béjaïa.

A. K.

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La 308 de Peugeot s’estparée de nouveaux atourspour faire face à uneconcurrence qui ne cessed’affûter ses armes etgagner de nouvellesparts de marché.Dans l’attente d’unr e n o u v e l l e -ment, c’est les o u r i r eq u ’ e l l er e t r o u v eavec desmodif ica-tions des u r f a c emais large-ment suffi-santes pour luiredonner du cha-risme et de la personnalité.

Une face avant sensiblementchangée qui abandonne les dimen-sions disproportionnées de l’ancien-

ne version. C’est désormais unecalandre plus sereine, des optiquesraffinés et des feux de jour à led enforme de boomerang et qui, tout enentourant les antibrouillards, confè-rent à la voiture une allure distin-guée. Autre nouveauté, le logo de lamarque se pare d’un fond noir à lamanière de la RCZ.

A l’arrière, les changements sontinsignifiants à l’exception d’unebaguette chromée qui vient orner lehayon. Même constat pour l’inté-rieur où seules quelques touches dechrome et de noir laqué semblentannoncer le changement.

Mais, faut-il le souligner, l’inté-rieur de la 308 était déjà agréable etraffiné et ne nécessitait pas unegrande refonte.

L’habitacle est spacieux, dessièges enveloppants, des espacesde rangement multiples et diverse-ment disséminés, et une planche debord au style ergonomique facilitantgrandement la manipulation descommandes de confort et de sécuri-té.

Globalement, nous relevonsqu’un travail soutenu a été accomplipar les équipes de style de Peugeot

pour offrir à la 308 un style «équili-bré, harmonieux, en renforçant sa

dimension de qualité et en rehaus-sant son caractère statutaire». Elleest ainsi devenue «plus élégante,

plus raffinée et sensiblement moinsagressive».

Côté équipement, elle est propo-sée par Peugeot Algérie avec unepalette d’équipements large etvariée dont la climatisation automa-tique bi-zone, les jantes en alliage,

le pack visibilité, ABS, AFU, aide austationnement avant et arrière, l’al-lumage automatique des feux dedétresse, la condamnation centrali-

sée des ouvrants, les vitres élec-triques…

Elle arrive avecdes motorisa-

tions de nou-velle généra-

tion aussibien en

e s s e n c equ’en diesel, qui

affichent des valeursde consommation et

d’émission de CO2 très appré-ciables.

Pour les besoins de notre essai,nous avons pris le bloc diesel, le 1.6HDi qui développe 112 ch de puis-sance pour un couple maxi de 260Nm. Un moteur qui surprend par sesperformances et sa discrétion entoutes circonstances. Il est accoupléà une boîte de vitesses manuelle de5 rapports.

Le comportement routier de lavoiture reste à tout point de vueconforme aux traditions de la mai-son avec une stabilité satisfaisanteen passage de courbe et dans lesvirages en épingle. Ajoutons à celaun rapport poids/puissance qui per-met au conducteur de disposer d’unpotentiel de reprise important pourse dégager des situations les pluscomplexes, notamment lors desdépassements.

Et comme souligné plus haut, laconsommation moyenne se révèleencore plus intéressante pour leclient, soit 4,7 l/100 km en circuitmixte. Disponible chez PeugeotAlgérie en 3 finitions, Confort Pack,

Premium et Sport Pack, la nouvelle308 est proposée à un prix variantentre 1 529 000 et 1 989 000 DA.

B. Bellil

Le Soird’Algérie Mercredi 12 Octobre 2011 - PAGE 12

NOUVELLE PEUGEOT 308

Parée pour de nouvellesconquêtes

La 5e édition du Salon du véhicule industriels’est achevée samedi dernier sur un goût d’in-achevé tant les déceptions se lisaient sur lesmines défaites de beaucoup de concession-naires. Les reproches fusaient de partout pourdénoncer l’indifférence qui a caractérisé cetteédition.

La presse et les observateurs ont relevé, dèsles premiers jours, le peu d’engouement dupublic et des professionnels, principal cible decette manifestation. Les allées de l’expositionétaient désertes alors que des centaines de visi-teurs étaient attendus tout au long de l’évène-ment.

Mais auparavant, nous devons aussi rappelerle nombre important de défections parmi lesconcessionnaires dont certains pas desmoindres.

Au total, 18 absents par rapport aux dernièreséditions, dont celles de Renault, le leader actueldu marché de l’automobile dans notre pays et quidispose précisément d’une gamme de véhiculesutilitaires riche et variée et souvent adaptée auxbesoins des clients.

Son absence n’est pas passée inaperçue auxyeux des observateurs avertis.

Il y a aussi celle du seul constructeur nationalet à fortiori dans le segment des véhicules indus-triels, en l'occurrence la SNVI. Pour la secondeannée consécutive, elle n’a pas jugé opportun deprendre part à ce salon spécialisé qui offriraitsans aucun doute l’occasion de présenter auxAlgériens ses réalisations, ses dernières nou-veautés et surtout son savoir-faire dans le domai-ne. Quel sens donnerait-on à cette absence ? Peud’intérêt pour l’évènement ou une instruction dela tutelle?

On ajouterait également le manque de com-munication de la part de l’organisateur, la Safex,que les concessionnaires n’ont pas épargné deleurs critiques. Pour eux, aucune annonce publi-citaire n’a été effectuée dans la presse et lesmédias lourds pour susciter l’intérêt du public.D’autant que les frais de participation sont exces-sifs. Toutefois, s’il vrai que la Safex et comme àses habitudes, du reste, n’a fait aucun effort dansce sens, il est important de signaler que les cam-pagnes publicitaires et de promotion initiées parles concessionnaires avant et pendant cettepériode auraient, à notre avis, largement suffi àalerter les professionnels et aussi les visiteursintéressés et qui ont, en tout état de cause, brillépar un engouement très modéré pour cette mani-festation à l’exception d’une poignée deconstructeurs qui ont paradoxalement fait leplein, à l’image de Renault Trucks, de Peugeot etde Hyundai. Aussi, il est attendu que lesmembres de l’association des concessionnairesrelancent le débat sur la pertinence ou non de cesalon spécialisé et tout au moins sur sa périodi-cité. C’est aussi le vœu de nombreux participantsà cette 5e édition.

B. B.

SALON DU VÉHICULE INDUSTRIEL

Le débat sursa pertinence relancé

Une palette d’équipements riche et variée.

Une allure dynamique et conforme à la nouvelle charte identitaire de la marque.

ESSAI

ESSAI

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La société Saida,représentant lesmarques Citroën,Mahindra et Scania, aparticipé au Sivi avecune gamme utilitaireriche et variée qui cor-respond dans sa diversi-té à une multitude d'ap-plications profession-nelles. Le Salon était uneopportunité pour ledirecteur général de lasociété, PatrickCoutelier, de revenir surles réalisations du grou-pe en Algérie en confir-mant une croissance desventes de l'ordre de 28%par rapport à l'année der-nière.

Chez Citroën, la vedettede la gamme continue enco-re à se prénommer C3 qui aenregistré une progression

de 83% du volume de sesventes. Le Berlingo VP semaintient en 2e position dansle palmarès des ventes du

segment avec 22% de partsde marché. Un véhicule quiplaît par la polyvalence deses espaces et sa richesseen équipements de confortet de sécurité.

La famille des utilitaires,rappellera M. Coutelier, apoursuivi sa progressionavec un taux qui atteint les45% au cours de cette

année et représente, ducoup, 20% des activitéscommerciales de la marqueen Algérie. Jumpy et Jumper

occupent une place de choixdans le segment des four-gonnettes et suscitent tou-jours l'intérêt des clientslocaux qui apprécient leurefficacité professionnelle etleur adaptation à leursattentes.

Le conférencier souligne-ra aussi que «les objectifsassignés à Citroën pour l'an-née 2011, soit 6 000 véhi-cules, seront largementatteints et dépassés, et quel'opération de redéploiementdu réseau se poursuivra afin«d'atteindre une représenta-tivité de notre marque surtout le territoire».

La qualité de service etl'amélioration des presta-tions offertes aux clientsconstituent «l’objectifmajeur» dans la stratégie deSaida. Des dispositions sontprises pour la mise auxnormes de l'ensemble despoints de vente et la propo-sition de nouvelles offrescommerciales destinées àdes clientèles ciblées tellesque le Citroën Business.

Du côté de Mahindra,l'autre marque représentéepar Saida, les changementssont annoncés en profon-deur. Le directeur généralprévoit même une refonda-tion en vue d'insuffler à cettemarque réputée pour larobustesse et la fiabilité deses modèles une dyna-mique nouvelle à même dela repositionner dans le mar-ché algérien. On apprendainsi qu'une restructurationest en cours pour l'ériger enentreprise autonome, avecses effectifs propres, sesstructures et ses challengescommerciaux.

Pour Saida, Mahindra«est un label important quilui permet d'avoir une offredans le segment des pick-upqui représente 10% du mar-ché de l'automobile enAlgérie».

L'arrivée attendue en2012 de nouveautés tellesque le Génio en pick-up etSUV permettra sans doutede diversifier encore plus lagamme disponible dansnotre pays et proposer desvéhicules modernes etdotés de technologies denouvelle génération.

La nouvelle offreMahindra pourrait égale-ment intégrer, selon M.Coutelier, un 4x4 authen-tique, le Thar, une répliquemoderne de la mythiqueJeep Willys avec des capa-cités de franchissementexceptionnelles.

Dernière marque inscritedans le portefeuille deSaida, Scania. Son arrivéeen Algérie représentait «unchoix de développementimportant pour Saida avec lavolonté de la positionner surun marché complémentaireà celui de Citroën et deMahindra». Les prévisionsde vente pour l'année 2011sont estimées à 150camions alors que la struc-turation et le déploiement duréseau se poursuivent tou-jours.

B. B.

Le Soird’Algérie Mercredi 12 octobre 2011 - PAGE 13

SAIDA

Des performances en hausseIVAL

Une gammeplus variée

La société Ival qui dispose de la représentation exclusi-ve de la marque italienne Iveco a, comme à ses habitudes,marqué le Sivi par une participation particulière avec unegamme élargie à de nouveaux produits adaptés aux nou-velles attentes de la clientèle algérienne, essentiellementdans la gamme des camions tracteurs avec le Stralis quicommence à convaincre, les porteurs et les camionshydro-cureurs.

Il faut d'emblée préciser qu'on dénombre chez Ivecopas moins de 60 modèles différents avec chacun uneapplication professionnelle qui correspond à un besoindéterminé de la clientèle avec une capacité de chargementqui varie entre 3,5 t et 120 t, et un large choix de versions,4x2, 4x4, 6x4, 6x6, 8x4 et 8x8. Autant dire que quelles quesoient ses exigences, le client saura trouver une réponseà ses attentes parmi un large choix de véhicules. Il va sansdire que le Daily et ses multiples configurations reste levéhicule de choix de la clientèle algérienne et bénéficied'un capital de confiance très appréciable en raison de sarobustesse, de sa fiabilité et de ses grandes capacités dechargement.

Selon les responsables d’Ival, les ventes de cette véri-table icône du segment des fourgons sont en constanteprogression. Sur le plan organisationnel, on apprend quele réseau d'agents agréés est en phase de consolidationavec l'inauguration prochaine de nouvelles structures dontdes succursales qui viendraient renforcer l'activité desagents. La seconde marque représentée par le groupe Ivalest le japonais Mazda. Une gamme utilitaire réduite auseul et vaillant BT50 qui continue à défendre les couleursde la firme auprès des clients algériens et dans uneconcurrence féroce dans le segment des pick-up. Le BT50satisfait aujourd'hui bien des utilisateurs, et la nouvelle ver-sion attendue dans notre pays en 2012 contribuera sansaucun doute à renforcer son image et étendre son audien-ce.

B. B.

La marque japonaiseHino bien connue etéprouvée par les clientsalgériens retrouve sonaura d'antan auprès desprofessionnels les plusexigeants avec desmodèles modernes, audesign sensiblementrafraîchi et au confort lar-gement amélioré.

Réintroduite dans notrepays par Toyota, après uneabsence qui a duré 20 ans,elle propose aujourd'huiune gamme composée desséries 500 des moyens ton-nages, la série 700 desgros tonnages en versiontracteurs et bennes ainsique les 300, la famille despetits camions qui séduitpar sa maniabilité dans lescentres urbains saturés etpour les utilisations cou-rantes de livraison et dechargements réduits.

Ce constructeur japo-nais utilise une ingénierie etdes technologies de fabri-cation de pointe, et produitdes camions fiables,confortables et efficaces.Les clients algériens appré-cient particulièrement leur

fiabilité à toute épreuve, ycompris dans les conditionsd'utilisation les plusextrêmes comme c'est lecas souvent chez nous. Demême que leur consomma-tion de carburant optimiséecontribue grandement àaméliorer leur imageauprès de la concurrence.

A l'occasion du Salondes véhicules industriels,Hino a présenté plusieursnouveautés et autres trans-formations destinées à desapplications profession-nelles précises telles que

les bennes tasseuses, lesbennes à ordures, lesnacelles, etc. Des promo-tions de 200 000 DA et uneassurance tous risques ontété accordées aux clients.

Signalons par ailleursque Hino se distingue par lapremière participation d'unemarque japonaise aumythique rallye Paris-Dakar. Une présenceconstante depuis 1991avec des résultats probantsdans l'une des plus éprou-vantes courses au monde.

B. B.

HINOUne réputation bien établie

NISSANProlongation des promotions

CLÔTURE DU SALON DU VÉHICULE INDUSTRIEL

Nissan Algérie, représentant exclusif duconstructeur automobile japonais, prolon-ge ses promotions de la rentrée durant lemois d’octobre.

Ces offres sur de nombreux véhiculessont valables jusqu’au 15 octobre 2011 etconcernent principalement ses gammes cita-dine et utilitaire. Ainsi, la nouvelle NissanMicra, qui a fait son entrée au printemps der-nier, bénéficie d’une remise de 50 000 DAvalable dans tout le réseau Nissan Algérie. LaSunny, quant à elle, décroche une remise plusimportante de l’ordre de 150 000 DA. D’autresbonus sont prévus pour ce véhicule. Il s’agitnotamment d’une année d’assurance tousrisques et d’un lecteur CD MP3. Une offre quireste valable également chez l’ensemble desagents agréés de Nissan Algérie.

Par ailleurs, les acquéreurs du Pick-up4x2 simple cabine YD25 se voient offrir labâche, les ridelles et une remise de 100 000DA lors de l’achat du véhicule alors que lesclients du Hard Body 4x2 SC TD 27 standardet air conditionné bénéficient d’une radio CD

MP3 et d’un bac à benne d’origine. A noteraussi la remise très conséquente qui est pro-posée sur le Navara utilitaire double cabi-ne et qui s’élève à 200 000 DA, et celle de100 000 DA qui est accordée aux clients del’Urvan 15 places en plus d’une assurancetous risques d’une année.

Citroën utilitaire représente plus de 20% des ventes.

Mahindra Thar, un véhicule d’image.

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Après avoir démissionnédu staff technique de l’USMAnnaba, MohamedHenkouche a été sollicité pourprendre les rênes du clubd’El-Hamri. Les contacts ontété entrepris par des per-sonnes étrangères au clubmouloudéen. Les dirigeants,eux, étaient plutôt préoccupéspar les luttes intestines quiminent la vie du MCO, àsavoir mettre hors circuit cer-

tains dirigeants indélicats quin’ont de surcroît plus la coteau sein de l’entourage desHamraoua et à cause des-quels Chérif El-Ouazzani SiTahar (CEO) a refusé dereprendre du service.

Aujourd’hui, la situationdemeure confuse. Henkouchese dit heureux de coacher uneéquipe qu’il connaît si bien.Ce qui n’est pas l’avis de cer-tains membres de la SSPA

qui veulent coûte que coûtefaire revenir CEO. D’un autrecôté, Tayeb Mehiaoui veutbien vendre ses parts et ceuxde son fi ls à MohamedBelhadj dit «Baba» mais desparties refusent cet arrange-ment qui pourrait engendrerl’appropriation du club parl’ancien boss du CRBAET.

En attendant la reprise duchampionnat samedi contre leWAT à huis clos, le groupe setrouve à Aïn Témouchentpour parfaire sa conditionphysique et les automatismes.Quant à l’infirmerie, elle n’ar-rête pas de recevoir ses«hôtes» qui profitent des bonssoins du staff médical conduitpar M. Abdat. C. K.

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 12 octobre 2011 - PAGE14

FOOTBALL / MC ALGER USM ALGER

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Ni coach en chef, ni actionnaire majoritaire

Selon Omar Ghrib, ladirection du club veut prendretout son temps avant dedésigner le prochain entraî-neur. «Pour l’heure, il y a unstaff qui est déjà en place,composé de MM. Meguellati,Malek et Tifour. Nous ne vou-lons pas tomber dans le piègede la précipitation. Toutefois,je peux vous assurer d’unechose : les entraîneursannoncés çà et là n’ont jamaisété approchés par notre admi-nistration. C’est de la purespéculation de la part de cer-tains managers», dira le coor-

dinateur de la section football.Ce que ne dit pas Ghrib, c’estque la crise f inancièreempêche le MCA de s’offrirles services d’un entraîneurd’envergure. Au sujet desfinances du club doyen, lesnégociations avec la firme ita-lienne, Edil Pellicano, pour lerachat des actions du MCA nesemble pas connaître degrandes avancées. «On a eula visite d’une délégation com-posée essentiel lementd’Algériens, qui nous ont faitsavoir qu’ils ont été mandatéspar la société italienne. Lors

de ce rendez-vous, qui a eulieu au niveau de notre siègeà Chéraga, les visiteurs nousont demandé un rapportdétaillé de la situation finan-

cière du club. Sans plus.Depuis cette rencontre, il n’y aeu aucune suite», dira OmarGhrib.

A. A.

Depuis le départ de Benchikha, les spécula-tions vont bon train à propos du nom de l’en-traîneur qui prendrait les rênes techniques del’équipe première du MCA.

Teguelmint sévèrementsanctionné

L’agression dont a fait l’ob-jet notre confrère deCompétition, Fouzi Kenouche,de la part du joueur de l’USMAlger, Elias Teguelmint, n’apas été sans conséquences.Le joueur qui a déjà été sus-pendu à titre conservatoirevendredi dernier, soit au len-demain de cet acte lâche,s’est vu infliger par la commis-sion de discipline, réunielundi, un blâme, une sanctionfinancière et une autre sus-pension de toute compétitionjusqu’à nouvel ordre, lit-ondans le communiqué transmispar la direction de laSSPA/USMA signé par sonDG, M. Mouldi Aïssaoui.

Le club de Soustara, qui atenu, par ailleurs, à présenterses excuses au journaliste età son journal, veillera «à ceque de tels incidents ne se

renouvellent plus». Parailleurs, le club d’Ali Haddad aenregistré avec satisfaction laréussite de deux de ses enca-dreurs, à savoir MustaphaAksouh (DTS) et AggarMohamed (entraîneur desU19), lors du stage organiséla semaine dernière à Aïn-Benian.

MM. Aksouh et Aggar ont,en effet, obtenu le diplôme dela licence CAF.

M. B.

OULED EL-HOUMA

Tournoi de football à SoumaâEn collaboration avec la

direction générale de l’admi-nistration des établissementspénitentiaires et la Directiongénérale de la sûreté natio-nale, et sous le patronage duministre de la Justice, gardedes Sceaux, l’associationOuled El-Houma organise,aujourd’hui 12 octobre 2011,au complexe sportif de lapolice de Soumaâ, un tournoide football entre les corpsconstitués et les jeunes déte-nus.

Programme-Equipe de la police-établis-sement Serkadji -Equipe de la Gendarmerienationale-établissement El Harrach-Equipe de la DGEP-établis-sement Berrouaghia -Equipe de la Protection civi-le-établissement de Blida.

CS CONSTANTINE

Bouguerra décide de mettre un terme à sa carrière

L'attaquant du CSConstantine (Ligue 1 profes-sionnelle de football), FouadBouguerra, a décidé de«mettre un terme définitif à sacarrière sportive», a annoncéce joueur, lundi à l’APS.

Une décision surprenante,au regard de l’âge de l’inté-ressé (30 ans), mais «irrévo-cable et bien réfléchie», selonBouguerra qui a indiqué avoirannoncé la nouvelle à sescoéquipiers et à ses diri-

geants juste après le matchamical disputé samedi dernierpar son équipe face à l’ESSétif.

Au moment où ses diri-geants et son manager nedésespèrent pas de le fairerevenir sur sa décision, le n°9du doyen des clubs constanti-nois explique cet arrêt subitde sa carrière par le fait que«l’environnement du footballen Algérie ne (lui) convientplus».

Koudri ne compte pas reprendre du service tant qu’il n’est pas payé.

Bouguerra sous le maillot du Club africain de Tunis.

Henkouche.

Teguelmint.

JS KABYLIE

Abderaouf Zarabi arriveElle était dans l’air depuis une dizaine de jours, elle a fini

par se concrétiser lundi en fin de journée. L’arrivéed’Abderaouf Zarabi chez les Kabyles devrait être officialiséeaujourd’hui ou au plus tard demain, le joueur ne regagnera lepays qu’aujourd’hui. Joueur sans contrat, donc autorisé àsigner dans n’importe quel club au-delà de la date limite destransferts, l’ex-Nîmois a décidé donc de rebondir à la JSK où ilretrouvera une vieille connaissance puisque l’entraîneur desCanaris, Meziane Ighil, était président du NAHD alorsqu’Abderaouf y fourbissait ses armes avant de se faire un nomet d’aller fréquenter les terrains français avec Ajaccio,Gueugnon, Nîmes et en Ecosse durant la saison 2007-2008avec les Hibernians. L’ex-défenseur des Verts devrait signerpour une saison chez les Canaris. A. M.

MC ORAN

Henkouche en stand-by

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Le Soird’Algérie Sports Mercredi 12 octobre 2011 - PAGE 15

FOOTBALL / NABIL MEDJAHED (ENTRAÎNEUR DU NAHD) : ÉLIMINATOIRESDES JO-2012

Le tournoifinal déplacé

à AlgerLe tournoi final de football

(zone Afrique) qualificatif auxJeux olympiques 2012 deLondres, prévu en Egypte du26 novembre au 10 décembreprochains, sera délocalisé àAlger, a indiqué le site internetdu journal égyptien El YoumEssabai et confirmé par la chaî-ne de télévision El-Arabiya.

«La Confédération africainede football (CAF) a décidé dedéplacer le tournoi final pré-olympique du Caire à Alger, etce, en raison de la situationsécuritaire qui règne enEgypte», a écrit le site.

L'Egypte avait été choisiepar la CAF pour accueillir letournoi en question, au détri-ment de l'Algérie et de l'Afriquedu Sud.

La Fédération égyptiennede football, par le biais deKarem Kerdi, membre duconseil d'administration, a esti-mé que «la décision de sedésister de l'organisation dutournoi final est souveraine, etpersonne n'a le droit de la pro-tester», a t-il déclaré au site dujournal égyptien.

Pour sa part, Azzedine Aït-Djoudi, l'entraîneur de la sélec-tion algérienne, qualifiée pourprendre part au tournoi enquestion, a déclaré mardi àl'APS «n'être au courant derien».

«J'en ai parlé aux respon-sables de la Fédération algé-rienne de football, mais ils nem'ont pas confirmé l'informa-tion, car rien n'est encore offi-ciel», a-t-il indiqué.

Huit sélections se dispute-ront trois billets qualificatifsdirectement aux JO, alors quela sélection classée quatrièmeaffrontera la quatrième de lazone Asie en match barrage àLondres, rappelle-t-on.

Le sélectionneur égyptiendéplore le peu d'engouement

des supportersL'entraîneur de la sélection

égyptienne olympique de foot-ball, Hani Ramzi, a déploré «lepeu d'intérêt» accordé par l'opi-nion sportive de son pays à sonéquipe, ainsi qu' au tournoi finalpréolympique, prévu au Cairedu 26 novembre au 10décembre prochains.

«C'est vraiment regrettabled'évoluer devant des gradinsvides, alors que l'on s'attendaità ce que notre public vienne enmasse nous soutenir. J'étaismême étonné de voir que lessupporters du Niger étaient plusnombreux que les nôtres dansles tribunes», a déclaré l'entraî-neur de la sélection desPharaons des moins de 23 ans,à une télévision locale.

L'Egypte, éliminée prématu-rément dans les qualifications àla CAN 2012, s'est présentée,samedi, au Caire, devant leNiger (victoire 3-0), avec sasélection olympique qui préparele tournoi final des éliminatoiresdes Jeux olympiques 2012 deLondres, rappelle-t-on.

«On n'a pas l'impressionque l'Egypte va abriter un tour-noi d'une aussi extrême impor-tance. Je remarque que lessupporters égyptiens n'ont paspris conscience de la valeurd'une qualification aux Jeuxolympiques», a ajouté Ramzi.

«Face au CAB, il nous faut les trois points»

Le Soir d’Algérie :Revenons sur le nul faceau au MCA, vous aviezimploré Dieu en levant lesmains vers le ciel et pour-tant ce n’était qu’un butégalisateur ?

Nabil Medjahed : Aprèstoutes les péripéties qu’onavait vécues lors des ren-contres précédentes où onavait vraiment joué de mal-chance, j’étais très contentde cette égalisation à la der-nière minute parce quej’avais fait un gros travailpsychologique avant cematch et si nous avionsperdu, la défaite aurait eudes dégâts immenses. C’estpour cela que j’ai remerciéDieu parce qu’on ne méritaitpas de perdre.

Le NAHD de cette sai-son produit un jeuagréable et spectaculairemais avec des résultatsnégatifs. Qu’en dites-vous?

Moi, j’ai essayé de mettreen place un schéma de jeumais il faut savoir qu’il nereste que quatre joueurs del’équipe de la saison derniè-re. Donc, il a fallu travaillerénormément le plan tactiquepour en arriver là.

Mais l’efficacité n’esttoujours pas là.

Le jour où un entraîneuraura le droit de ramener lui-même les joueurs, on parle-ra d’efficacité.

On peut vous attribuerles circonstances atté-

nuantes, à commencer parc e c a l e n d r i e rdéfavorable ?

Oui, mais le calendrierest ce qu’il est.

Vous débutez par undéplacement chez le troi-sième de la saison derniè-re, puis le dauphin, ensuitevous recevez le championen titre et enfin un derbycontre l’ancien champion.

J’ai l’impression que cecalendrier a été étudié defaçon à ce que ce soit trèsdifficile pour le NAHD. Onn’a récolté que deux pointsmais je suis convaincu queceux qui l’ont établi vont leregretter au cours de laphase retour.

Vous voulez dire quevous serez plus avantagéau retour ?

Oui, dans la mesure oùon n’a pris que deux pointscertes mais on méritaitmieux à Béjaïa et à Sétif demême que la victoire nous aéchappé d’un cheveu face àChlef, d’ail leurs mêmeNoureddine Saâdi avaitreconnu notre supériorité cejour-là.

Donc, on ne va pas bais-ser les bras et on va conti-nuer à travailler.

Vous avez axé lesséances d’entraînementsur le jeu de tête. Est-cevraiment une lacune ?

C’est vrai, et il a fallu quej’inculque énormément dechoses aux joueurs. Mais onrentre dans une phase de

duels vu que la saison despluies approche, maiscomme on récupère unjoueur comme Mellali qui esttrès fort dans les duels, jesuis plutôt optimiste pour lasuite.

Est-ce qu’on va conti-nuer à voir un NAHD spec-taculaire ou un NAHDmoins chatoyant et plusréaliste ?

Le problème, c’est qu’àchaque match on s’est créécinq ou six occasions sanspour autant parvenir à lesconcrétiser.

Ça ne sert à rien d’êtrespectaculaire si on n’est pasefficace. Pour y remédier, j’aiprogrammé pour chaquejeudi matin une séance spé-cifique devant les buts avecles attaquants et j’espèreque cela paiera.

Maintenant, j ’avaisdemandé le recrutementd’un attaquant africain, maisje ne l’ai pas eu.

A propos de joueursafricains, vous avez l’aird’hésiter à reconduireJimmy au poste de latéraldroit en lui préférant Khitercontre le MCA.

Pour le moment, Khiterapporte plus de satisfactionque Jimmy. Avec son équipenationale, Jimmy joue à droi-te et je pensais qu’il pouvaits’imposer comme latéral.

C’est surtout un milieudéfensif ?

Mais dans la récupéra-tion, j’ai quatre joueurs pourdeux postes, et Jimmy seradonc en concurrence avecles trois autres. C’est commedans l’animation du jeu. J’aiquatre numéros dix, et celareprésente un handicap pourmoi.

Votre prochain adver-saire, c’est le CAB, uneéquipe très coriace et quiréussit bien en déplace-ment. Ça vous inquiète ?

Non, cela ne m’inquiètepas. Moi, ce que je veux,c’est l’impartialité sur le ter-rain. Je veux qu’on soit justeavec nous, c’est tout.

Insinuez-vous que lesarbitres vous ont lésé ?

Je veux simplement qu’ilsreconnaissent leurs erreurscomme moi je reconnais lesmiennes. Certes, l’erreur esthumaine, mais que lesarbitres qui se trompentsoient au moins sanctionnés.

Contre Batna, il vousfaudra gagner à tout prix.

Il nous faut prendre lestrois points. On a beaucoupde blessés commeOussalah, Souakir, qui vientde se faire opérer et Saïbiqui souffre des adducteurs.Bon, je vais travailler le planpsychologique car le CABest une équipe qui défendtrès bien mais si l’on arrive àgagner, cela va nous libérer.Propos recueillis par H. B.

Sous la houlette de Nabil Medjahed, le NAHDest en train de s’affirmer comme l’équipe la plusspectaculaire de ce début de championnat.Malgré une inefficacité chronique en attaque, leNasria développe un jeu qui rappelle celui de lagrande formation des années 80. Cette jeunecavalerie husseindéene va faire souffrir plus d’uncette saison et pour l’avenir, le sympathiqueNabil n’a pas à se faire de bile.

CABB ARRÉRIDJ

Installation d’un directoireDésormais, Salah Bouda,

l’ex-président de l’associationsportive du club amateur,dira-t-on, et son équipe relè-vent du passé parce que pasplus tard qu’avant-hier, ledirecteur de la jeunesse etdes sports, en concertationavec le chef de l’exécutif,avait pris la ferme décision dedissoudre l’ancien bureau del’association sportive duCABBA pour incompétenceprofessionnelle, faut-il encorele préciser. «Ces gens sontincapables de présenter unbilan financier selon la légis-lation qui régit les clubs ama-teurs», avait clairement répli-qué le premier responsabledu secteur de la jeunesse etdes sports, vers les coups de13 h, en direct sur les ondesde la radio locale. Même si lafamille sportive bordjiennesait pertinemment que ce

n’est pas aâmi Salah qui estderrière cette nonchalancedémesurément lente quant àla préparation du bilan finan-cier, il n’est point à exclurequ’il soit manipulé de forcepour contrer Aktouf et retar-der involontairement l’arrivéede la subvention de l’Etat au

profit du club professionnel.Retenons, enfin, que c’est surla base de neuf raisons donton gardera surtout l’inconfor-mité du cadre général, entreautres l’illégalité de la compo-sante humaine de l’AG qui vadu commissaire aux comptesaux membres de l’assem-blée, l’insignification des P-Vprésentés par Bouda (cesderniers ne font aucune allu-sion aux perturbationsqu’avait connues l’AG) et lenon-respect de l ’ordre dujour, que la tutelle avait pris ladécision de considérer l’AGcomme il légale, de sus-pendre l’institution qui gère leclub amateur et d’installer undirectoire d’ici la fin de semai-ne, sous réserve d’élire unnouveau président d’ici l’an-née prochaine.

Saâdène Ammara

Salah Bouda.

LIGUE DES CHAMPIONS ARABE

La compétitionrelancée en 2012

avec 23 clubsL'épreuve de la Ligue des champions arabe de football sera

relancée au début de l'année prochaine avec la participation de23 clubs, et selon un nouveau système de compétition, a rap-porté le journal saoudien Al-Watan. Selon la même source,l'Union arabe de football (UAFA) annoncera dans deuxsemaines la relance de ses différentes compétitions pour l'an-née prochaine, à l'occasion de la signature d'un contrat desponsoring avec une société spécialisée dans le marketingsportif, et qui sera le sponsor majeur des épreuves. Lors de cerendez-vous, l'UAFA divulguera le calendrier et les dates deses différentes compétitions. La 7e Ligue des champions arabe,sous sa nouvelle formule, verra la participation du champion dechaque pays, en plus de l'Espérance de Tunis, détenteur dutrophée, ajoute la même source. Ainsi, l'Algérie sera représen-tée lors de cette épreuve par l'ASO Chlef, champion d'Algérie2010-2011. La Ligue des champions version 2012 sera dotéede deux millions d'euros de primes, une valeur jamais égaléeauparavant. Pour rappel, l'UAFA avait décidé en 2009 d'inter-rompre cette compétition, en raison du retrait du principal spon-sor, ART.

Le NAHD est en mesure d’assurer son maintien.

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VOLLEY-BALL : COUPE DU MONDE DAMES 3e MARATHON INTERNATIONAL D’ALGER

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L’EN en stage du 12 au 14octobre à Aïn Benian

«On a décidé deprogrammer ce pre-mier stage commepremière phase denotre préparation enprévision du rendez-vous du Japon.

Ce sera unregroupement decourte durée en rai-son de la scolarisa-tion de la majorité denos athlètes», a indi-qué à l 'APS M.Benseghir.

Lors du rendez-vous mondial,l'Algérie a été verséedans le groupe A encompagnie de l'Italie,

de la Chine,l 'Argentine, laRépublique domini-caine, et le pays hôte(Japon), rappelle-t-on.

Le six nationalpourrait effectuer unstage précompétitif àTokyo (Japon) quiservira d'«acclimata-tion» pour lesjoueuses.

Des matches ami-caux sont aussi auprogramme descoéquipières de lacapitaine d'équipeFatima Zohra Oukazi.

L'Algérie a été

repêchée par laFédération internatio-nale de volley-ball(FIVB) pour l'éditiondu Japon, en étantclassée parmi lesmeilleures deuxièmesdes cinq champion-nats continentaux(Afrique, Europe,Amérique du Sud,

Asie, Amérique duNord-centrale etCaraïbes).

Lors de la dernièreédition du champion-nat d'Afrique disputéau mois d'août àNairobi (Kenya), lesAlgériennes avaientterminé à la deuxiè-me place, après leur

défaite en finale faceau pays organisateur(3 sets à 1).

Il s'agit de la pre-mière participation del'Algérie en Coupe dumonde après avoirpris part jusqu'à pré-sent et uniquementau championnat dumonde des nations.

La sélection algérienne féminine devolley-ball effectuera un mini-stagebloqué du 12 au 14 octobre àl'INFS/STS de Aïn Benian (Alger), envue de la Coupe du monde dames quiaura lieu au Japon du 4 au 18novembre prochain, a-t-on apprislundi auprès du directeur techniquenational (DTN), Lamine Benseghir.

CHAMPIONNAT D’AFRIQUE

L’Algérie sacrée en individuel et en

course par équipes

La ville de Hammameten Tunisie a abrité lesChampionnats d’Afrique devoile dans la disciplineOptimist du 1er au 9 octobre2011. L’Algérie a pris part àcette compétition avec septathlètes (5 garçons et 2filles).

Cette édition a enregis-tré la participation des ath-lètes issus de diffférentesnations (Tunisie, Algérie,Egypte, Afrique du Sud,Maroc, île Maurice).

Après sept jours decourse, l’Algérie a obtenu lapremière place en coursepar équipe en battant la

Tunisie (2e place) etl’Afrique du Sud (3e place`).

En individuel, l’AlgérienBoussouar Abdelkader adominé la compétition en seclassant à la première placebattant ainsi le Sud-AfrivainDavis Wilson médaillé d’oraux derniers Jeux africains.Au classement féminin,l’Algérienne Horch Ismahana obtenu la deuxième placederrière la Tunisienne InesGmati.

Les résultats de cechampionnat d’Afrique réta-blissent la suprématie del’Algérie en Afrique dans ladiscipline Optimist.

Conférence de presse jeudi

La troisième édition dumarathon internationald’Alger approche à grandspas. Aussi, les organisa-teurs s’affairent à régler lesderniers détails liés à cetévénement d’envergure.

Demain, jeudi, SportEvents International tiendraune conférence de presseau niveau du restaurantBois-des-Cars (DelyBrahim, Alger) durant

laquelle RezkaneAbdelmadjid donnera lesdernières informationsconcernant le menu prévule 1er novembre.

Mistral Sport, distributeurofficiel et exclusif d’Adidas,partenaire du 3e marathond’Alger, présentera sa der-nière gamme des équipe-ments fabriqués par lamarque aux trois bandes.

M. B.

SPORT MILITAIRE

Le général MokdadBenziane, élu président

de l’Union arabe du sport militaire

Le sport militaire algérien ade nouveau reçu la reconnais-sance des instances. Celas’est passé samedi dernier lorsdes travaux du bureau exécutifde l’Union arabe du sport mili-taire organisé à l’occasion dela tenue de la 26e session del’AG élective abritée par l’hôtelSEDINE en Jordanie. Les 18pays qui ont pris part à ceconclave ont procédé à l’élec-

tion, à l’unanimité, du général Mokdad Benziane, chef desservices des sports de l’ANP, au poste de président del’Union arabe du sport militaire, et ce, pour un mandat de 4ans. Un plébiscite qui confirme de manière éclatante l’aurade cette personnalité sportive et son rôle dans le dévelop-pement de la pratique sportive au sein de cette grande insti-tution ainsi que les résultats obtenus par nos athlètes àl’échelle mondiale, arabe et africaine.

SPORTS MÉCANIQUES

Ça vrombira à Bordj Bou-ArréridjDans le cadre de la commémora-

tion des manifestations du 17 octobre1961 et sous le haut le haut patronagedu wali de Bordj Bou-Arréridj, la FASMorganise entre les 18 et 22 octobre, denombreuses activités, et ce, avec lacollaboration de la DJSL. Outre lesportes ouvertes sur les sports méca-niques, le programme prévoit un stagede formation en karting (8-19 ans), unrallye auto-moto Alger-Bordj Bou-Arréridj) le 2 octobre, et un circuit devitesse auto (21 octobre). Une trentai-ne d’équipages auto et une trentainede pilotes moto représentant dixwilayas prendront part à cette mani-festation.

M. B.

LUTTE

Stephan Kazarian à AlgerDans le cadre de la solidarité olym-

pique internationale, la Fédérationalgérienne des luttes associées (Fala)a organisé un stage de formation inter-national au profit des techniciens de ladiscipline du 1er au 10 octobre à l’hôtelEl-Mehdi de Staouéli (Alger).

53 cadres du sport de lutte étaientconcernés par cet important stageencadré par un expert arménien, enl’occurrence Kazarian Stephan, char-gé des cours au niveau de laFédération internationale des luttesassociées (Fila). A la fin de ce stage,notre collaborateur a approché l’expertarménien (77 ans) qui a bien voulurépondre à ses questions.

Vous êtes en Algérie pour enca-drer ce stage, vous avez certaine-ment une idée sur la lutte algérien-ne ?

Avant tout, laissez-moi vous relaterma joie de me trouver en Algérie dansle cadre de la formation des techni-ciens algériens. Aussi la lutte algérien-ne est bien connue à l’échelle africai-ne, arabe et mondiale. Ma présence,

aujourd’hui, entre dans le cadre de lasolidarité olympique internationale, ini-tiée par le CIO et en collaborationavec la Fila et la Fala. Toutes lesconditions ont été réunies par lesorganisateurs pour la réussite totalede ce regroupement.

J’ai remarqué que les stagiairesprésents sont d’anciens lutteurs ainsique des techniciens jeunes qui ont eu

un parcours remarquable durant leurcarrière d’athlète. Je suis très confiantdu rendement de ces futurs experts.Pour ma part, et en coordination avecla Direction technique nationale, jemettrais en œuvre toute mon expé-rience afin de leur faire acquérir lesfacultés techniques de base qui béné-ficieront aux écoles ainsi qu’auxéquipes dans les deux (lutte libre etgréco-romaine).

Nous savons que la lutte armé-nienne est connue dans la majoritédes pays de l’Est pour ses qualitésainsi que ses résultats au niveaumondial. Pensez-vous que la luttealgérienne est en mesure d’at-teindre ce niveau ?

Il faut savoir que j’ai de bonnesrelations avec la Fila. En ma qualitéd’expert de la Fila, j’ai donné beau-coup à cette discipline à travers lespays que j’ai eu à visiter. Je reste àl’écoute et au service de la Fila afin deconsolider le niveau des lutteurs algé-riens.

Propos recueillis par M. M.

Stephan Kazarian.

L’EN prépare son Mondial.

Page 17: I N S DE HYDRA ET D’EL MADANIA S I r e g l d Nouvelles ...

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 12 octobre 2011 - PAGE 17

[email protected]

Fricassée de dindeaux épinards

200 g de blanc de dinde, 150 g d’épinards,150 ml de bouillon de volaille, 1 gousse d’ail,

1/2 oignon, 2 c. à s. de crème légère,2 c. à c. d’huile, sel, poivre

Nettoyez les épinards puis réservez quelques têtespour la décoration. Dans une casserole, portez lebouillon de volaille à ébullition, ajoutez l’oignon et l’ailhachés, les épinards coupés en petits morceaux et lacrème légère. Laissez bouillir 10 min. Passez lemélange à la moulinette. Si la sauce est trop liquide,prolongez la cuisson de quelques minutes. Dans unepoêle, faites revenir les blancs de dinde coupés enlanières. Assaisonnez. Nappez de crème d’épinardset laissez cuire à feu doux 2 min. Rectifiezl’assaisonnement si besoin et servez aussitôt.

Gâteau poires,épices

4 poires fermes, 5 œufs, 130 g de beurre,230 g de sucre en poudre, 100 g de farine,

1 sachet de levure chimique, 1 citron,1 c. à c. de 4 mélanges d’épices, 1 c. à c. decannelle en poudre, 1 c. à s. d’eau de fleur

d'oranger, 1 pincée de sel

Pelez les poires et découpez-les en lamelles.Arrosez-les avec le jus du citron. Mettez 100 g desucre dans une casserole. Ajoutez 1/2 verre d'eau.Laissez fondre le sucre sur feu doux, puis augmentezle feu jusqu'à coloration. Dès que le caramel est prêt,versez-le dans un moule à manqué et répartissez surtoutes les parois du moule. Déposez les lamelles depoires sur le caramel et laissez en attente. Versez lereste de sucre en poudre dans une jatte. Ajoutez lesjaunes d'œufs et mélangez avec une cuiller en boisjusqu'à ce que le mélange blanchisse. Faire fondre lebeurre et ajoutez-le à la préparation. Ajoutez ensuitela farine, la levure et les épices. Mélangez bien.Ajoutez une pincée de sel aux blancs d'œufs etmontez-les en neige ferme. Incorporez-les à lapréparation précédente. Préchauffez le four à th.4(120°C). Versez la préparation dans le moule àmanqué et enfournez pour environ 50 min. Démoulezle gâteau dès la sortie du four. Mélangez l’eau defleur d’oranger avec 1/2 verre d'eau et imbibez legâteau encore chaud. Laissez refroidir à températureambiante avant de servir.

QQuuaattrree iiddééeess rreeççuueessssuurr lleess pprroodduuiittss

llaaiittiieerrssIl y a moinsde calciumdans leslaits allégésFaux.Ecrémés oudemi-écrémés, ilssont moins grasque le lait entier,mais ont toutes sesqualités nutritionnelles, y compris la richesse encalcium. Même principe pour les yaourts et lesfromages blancs

Les beurres allégés ne sont pas du beurre Faux. La mention «beurre» garantit qu'ils sontfabriqués à partir de la matière grasse du lait. Au-dessous de 41% de M.G., ils changent de nom ets'appellent, par exemple, «spécialité laitière à tartinerallégée».

Il ne faut pas conserver les fromages auréfrigérateurFaux. Ce sont des produits vivants qui doivent êtreconservés dans le bac à légumes, là où le tauxd'humidité est le plus élevé. Pensez à les sortir duréfrigérateur une heure avant de les déguster.

Il faut éviter de manger la croûte du fromage Faux. et... vrai. Les amateurs de saveurs puissantess'en délectent. Les sujets à risques (femmes enceintes,

La grossesse est un véritable bouleversementpour une femme. Le corps se transforme, leregard des autres devient différent, et l’on saitque l’on va bientôt changer de statut pourdevenir une maman. Et parfois,paradoxalement, on en oublie sa féminitépendant ces 9 mois. Voici ces conseils pourgérer ce passage sans perdre son identité.

Prenez soin de votre corpsAlors que votre corps change, il est plus que jamaisnécessaire de s’en occuper, pour se le réapproprier.Massages aux huiles essentielles, aromathérapie, bainsrelaxants… n’hésitez pas à prendre du temps pour vouset à vous faire dorloter. Il existe d’ailleurs de nombreuxsoins pour le corps adaptés à la grossesse. Restez une femme active Bien sûr, votre état demande quelques précautions, maisil ne faut pas pour autant ne plus s’investir dans aucuneactivité. Au contraire, garder la forme est essentiel pourrester bien dans son corps et dans sa tête, maiségalement pour se préparer à l’accouchement. Pasquestion de lâcher les copines du club de gym. Maisdemandez conseil à votre médecin pour ne pas trop enfaire non plus. La garde-robe qu'il vous faut La grossesse n’est pas synonyme de t-shirts longs et derobes informes, au contraire ! De plus en plus deboutiques s’intéressent aux femmes enceintes etproposent des robes cintrées, avec des couleurs pastelou des imprimés multicolores. A vous de choisir selon

votre style et faites-vous plaisir. Protégez votre peauCertes, comme toutes les mamans, vous redoutez les vergetures disgracieuses. Sachez que le meilleur traitementest la prévention, avec l’application d’une crème anti-vergetures sur le ventre dès les premières semaines degrossesse. Massez également les seins avec une crème nourrissante, pour les préparer à la prise de volume.Et contre le dessèchement de la peau, très fréquent, misez sur des soins hydratants doux. Gardez la ligne Justement pour garder sa féminité et arborer ses rondeurs, il s’agit de ne pas prendre trop de poids pendant sagrossesse. La clé est de manger varié et équilibré, en insistant sur les fruits et légumes. Et si vous avezl’impression de prendre trop de poids, pas de régime sauvage, au risque de priver bébé de choses essentielles,parlez-en plutôt à votre médecin. N'oubliez pas le papa ! La première personne qui apprécie votre féminité, c’est votre compagnon ! N’oubliez pas son existence pour vousconsacrer à votre ventre qui s’arrondit. Sachez rester désirable, romantique et amoureuse… en un mot resterfemme !

FUTURE MAMANRester femme

pendant sa grossesse

TTrruuccss eett aassttuucceess Tache de stylo-billeSur un tissu en coton blanc, le jus decitron fait des miracles Sur un tissu en laine ou en coton,tamponnez la tache avec un lingeimbibé d'acétone, ou d'alcool à 90° oud'alcool à brûler ou encore de citron.Sur les autres tissus, enlevez cestaches avec un mélange à parts égalesde vinaigre et d'alcool à brûler. Outamponnez la tache avec un linge imbibé de lait très chaud.Renouvelez cette opération jusqu'à ce que l'encredisparaisse. La laque pour cheveux est aussi très efficacepour enlever une tache de stylo. Dès que l'encre commenceà baver, essuyez-la puis rincez abondamment.Tache d’œufEn principe de l'eau froide suffit.Si la tache est ancienne, tamponnez-la avec un chiffonimbibé d'un peu de vinaigre blanc. Rincez à l'aide d'un lingehumide. Si cela ne suffit pas, tamponnez la tache avec unlinge imbibé d'eau oxygénée, légèrement diluée. Rincez.Tache de pâte à modelerFrottez le tissu pour enlever le plus gros de la tache.Ensuite appliquez une à deux feuilles de papier absorbantdessus puis passez un fer chaud sur le tout. Normalementle papier boira la tache. Si ça ne marche pas, recommencezl'opération. Vous pouvez également frotter la tache avec unsavon de Marseille à peinehumide. Laissez le savon agirune petite heure, puis faitesmousser ou lavez en machine.Tache de parfumTamponnez la tache avec unlinge imbibé de vinaigre blanc.Ou frottez doucement les tachesavec de la glycérine. Lavez.

Phot

os :

DR

Page 18: I N S DE HYDRA ET D’EL MADANIA S I r e g l d Nouvelles ...

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Sa villeUn

de sestubes

Volume----------------

Chiffré----------------

Fauve

Personnagelittéraire

----------------Arme

Note----------------

ShootArticle

----------------Parti

----------------Mal de dent

Possédai(inv.)

----------------Maquis

Hafnium----------------

RenvoiErodé

----------------Paire

----------------Pièce

Donnée----------------

Joua à laJuve

Capitale----------------

Pronom----------------

Plomb

Concept----------------

Titres----------------

Entachés

Orienter----------------

Sodium

Honnoré----------------

Jeu

Parti----------------

EnfantinPeintures----------------Dans l’œil----------------Foot àKouba

Un de sestubes

ToitCapitale

----------------Article

Sansangles

----------------Presse

Cobalt----------------

Filon

Réels----------------

Confiera

Réconfort----------------

ObsédaIndien

----------------Foot à

El Harrach

Agir----------------Monnaies

Rincer

Pronom----------------

Article----------------

Parti

Fin de série----------------Ex-Constantine----------------Ville

Figure----------------Pronom(inv.)----------------Dans l’œilElément

----------------Os

----------------Entravera

Perroquet----------------Molybdène

Sous-sol----------------Foot à Sétif----------------

CalciumCérémonie----------------Chanteusefrançaise

Exprimer--------------------------------En vogue

Sa passionHéros deCorneille

----------------Offrande

Explorateuranglais

----------------Peina

Un de sestubes

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de12 chanteurs ayant chanté la JSK.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Ex-défenseur du Jumbo-Jet»

1- MATOUB2- AIT

MENGUELLET3- KHELOUI4- AMMOUR

5- SOULA6- DJEMAOUI7- ALLAOUA8- BOUGACEM9- AMROUCHE

10- CHEBTOUFIK

11- OUAHMED12- DEHAK

MOT RESTANT = LARBES

L A R B E S K A H E D DA G U O B A U O A L L EC U O L E H K T E L A ME I M L I HM S A E U AA O T U O UM U O G A OR L U B A I T M E N M KO A A M M O U R D J E IU C H E C H E B T O U F

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

BANIWALID-JEUNESANIS-BRAISE-NOUEBAL-RA-TRI-GIT-REL-HE-NEE-SATANEL-CAGEOT-DUC-IONOUVRAGE-MOCHES-AUR-ILE-HOURIS-DDEGARE-TANTES-VIEDEMI-CELTES-SANS-NI-CENTRE-RING-ST-PORTEE-BA-TUAT-ALUNES-HANTEESATTIRER-NARGUE-SBAT-TE-RAIDES-AIIRISE-SEVRES-CLELISE-VIVRAS-PO-GIRE-CE-EES-MORTESA-TONDRE-TEINTEA-PRUDES-PARLE-S

TIMIDES-PEROU-G-IV-ARE-TORDU-LEVORGIE-CORSE-MILANAIT-BOITE-VI-AN-IN-SEULS-BONE-ITE-FERRE-MALE-MTU-PERCU-CALE-REEBOURRA-CRIA-TENUESTUAIRE-SIGNAUX

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-BOUHELLAL-PAC-JKITS-RAISIN-VIESARA-VISEE-ORAN-KMR-TIGES-TUILE-AE-AERER-SIGNE-OBLASSES----AG-BEY-VITE-----T-SE-LROLE-R-----MELAICIE-DEVIS-SITE-EKR-SEMER-POTE-G-

O-PATIR-GALE-RATURINES-MARI-UELEBI-DN-SON-DENVERA-HYDRA-DJEDIAT-

LETTRESLETTRESCALIFORNIECALIFORNIE

----SACRAMENTOCOASTRANGES-------HLLYWOOD----SANDIEGO------CALIFORNIE-------TOURISME---SIERRANEVADA--LOSANGELES-----PACIFIQUE---MOHAVE-----------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Pays Basque

1

2

3

4

5

6

7

8

9

1- JEU LOCAL

2- PROVINCE

3- ARTISANAT

4- PROVINCE

5- CAPITALE

6- VALLÉE

7- CHANTEUR

8- PROVINCE

9- VILLE

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 12 octobre 2011 - PAGE 18

PAISVASCO

Page 19: I N S DE HYDRA ET D’EL MADANIA S I r e g l d Nouvelles ...

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSPays

----------------Métaux

Passeronspar

Canal----------------

Lançais----------------

Océan

Rigole----------------

CachesAstate

----------------Cérémonie----------------

Ecouler

Jeux (inv.)----------------

Sombre

Squelette----------------

Abattre----------------Assassinats

Aperçue----------------Dans labotte----------------Givré

Couche----------------

Qualités----------------

Toucher

Belle-fille----------------

Calcium----------------

SodiumPoisson

----------------Fin de série----------------

Dessins

Tabloïdespagnol

----------------Sages

Possessif----------------

A pointNerveux

----------------Air

----------------Anneau

Adeptes----------------Squelette----------------Fin de partie

Totalité----------------

Cellules----------------

MettaiPays

----------------Pas droit

Revenus----------------

Savant----------------

Farci

Assure----------------

PronomEnleva

----------------Note

----------------Nazis

Périmètre(inv.)----------------Piétines----------------Peuple

A l’avance----------------Consonnedouble----------------IdiotieCasse

----------------Entoures

----------------Possessif

Ouverte----------------

Pouffé

Paillasses----------------

Métal

Bondir----------------

PoiluesÎle

Fin deséries

----------------Elégances

Fouillis----------------

Radium

Existe----------------Dans l’œil

Dans le quorum

----------------Dans l’arrêt

Germanium----------------Partira (inv.)----------------

Poisson

Note----------------

Outils

Particule----------------

Institut

Vient----------------

Pénurie

Limites----------------

RaviesFlâna

----------------Hors

service

Cube----------------

Echouer

Aperçu----------------Démonstratif

Indien----------------

ApprisGèrent lefoncier

Voûte----------------Praséodyme

Obligée----------------

Note

Scandium----------------

Saintespangol

Préposition----------------Personnel

Exagérations----------------

Champ

Peina----------------Détériorée

Pièges----------------Interjection

Impies----------------

Berger

Note----------------

Article

Saison----------------

Os

Argon----------------

Bateau

Dans le reste

----------------Mammifère

Sélénium----------------Employés

Arbres----------------

Forêt

Couped’Afrique

----------------Coutumes

Argon----------------

ErbiumSur facture

Infinitif----------------

Fin de partie

Sucer----------------

PeupleSens

Refus----------------

Fleuve

Figure----------------

Métal----------------

CarteChiffre

----------------Version

Souffre----------------

A payer----------------

PariaCadeau

----------------De la région

Peut êtreultra

Fleuve----------------Possessif

Céréale----------------

Organes

Clairs----------------

Snob

Molybdène----------------Technicien

Encercla----------------Possessif

Accord----------------

InsecteCoupé

court (dés.)----------------

Dépôt

Mépris----------------Entreprise

Personnel----------------

Issue

Camp----------------

ShootPossessif

----------------Dans lafosse

Unies----------------

Note

Releva----------------

TitaneMesure(inv.)

----------------Confient

Diplôme----------------

Implique

Possédait----------------

Argon

Faisceau----------------

Outil

Récipient----------------

Griffe

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 12 octobre 2011 - PAGE 19

Page 20: I N S DE HYDRA ET D’EL MADANIA S I r e g l d Nouvelles ...

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bas âge, en détresse, atteinted’une maladie du cœur, je lance unappel pour une aide financière etmatérielle (j’ai tout vendu et n’aiplus rien). Mon époux est atteint

d’une maladie grave (handicapé à100 %) ; ma fille aînée est une

handicapée moteur et mes enfantssont en bas âge. J’ai frappé à

toutes les portes, mais en vain. Jem’adresse aux autorités

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l’étranger pour une greffehépatique. Son père lance un

appel à toute personne charitablepouvant l’aider à sauver son enfant

d’une mort certaine. Contacter SVPson père Benjemaâ Abdelkrim au

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Safâa, handicapée moteur à100 %, âgée de 9 ans,demande à toute âme

charitable de l’aider en luiprocurant des couches 3e âge(Molfix). Merci. Allah vous le

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Hadir, fillette de 9 ans, malade,hospitalisée, demande à toute âme

charitable de l’aider en luiprocurant des médicaments et

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Le 20/09/2011, tu es parti brutale-ment à l’âge de 64 ans. Sans nous direau revoir. Pour toi, la délivrance etpour nous, la souffrance.Tu nous as quittés, ta présence et tonsourire nous manquent. Le plus bel hommage qu’on peutte rendre, ce jour-là, ce ne sont pas nos larmes, mais depromettre de continuer ce que tu as commencé. On avaitencore tant besoin de toi. Repose en paix.

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LE SOIR DE L’IMMOBILIER

Le Soird’Algérie Publicité Mercredi 12 octobre 2011 - PAGE 21

DÉCÈS––––––––––––––––––––

La famille Abdelouhab Madjid etalliés d’Akbou ont la douleur de faire partdu décès de leur fils

Abdelouhab Hassensurvenu à Alger, le 10 octobre 2011, etinforme que l’enterrement aura lieuaujourd’hui 12 octobre 2011 à 13 h aucimetière d’Amalou.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––La famille Cherrou, parents et alliés, a

la douleur de faire part du décès deCherrou Mbarek

à l’âge de 59 ans.L’enterrement aura lieu aujourd’hui

12 octobre à Ath-Halli (Irdjen), à 12 h.––––––––––––––––––––

PENSÉE––––––––––––––––––––

PourIkhlef Salihanée Daoudi

5 années déjàsans toi, très chèremaman.

Les années oùnous aurions pupartager les joies etles peines avec toi,si la vie n’en avait pas décidé autrement.

Repose en paix, ma tendre et doucemère, pour l’éternité.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

Tes enfants et tes petits-enfants quine t’oublierons jamais.

F117236/B15

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

AVIS DERECHERCHE

La familleKennane de Beni-Yenni cherche len o m m éKENNANE MOH-AKLI, âgé de88 ans, disparudepuis le23/7/2011 et , depuis, n’a plus donnésigne de vie. Prière à toute personnel’ayant rencontré ou hébergé de prendreattache avec sa famille en appelant aux :0553 11 80 86 - 0561 83 01 98 -0795 43 46 70 ou en contactant labrigade de gendarmerie de Beni-Yenni.Nos remerciements !

Edité par la SARLSIÈGE :

DIRECTION-RÉDACTION :Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar

Place du 1er -Mai - Alger - Tél. :

021 67.06.58 - 02167.06.51

COMPTES BANCAIRES :CPA : Agence

Hassiba Ben BoualiN°116.400.11336/2

BNA : Agence «G»Hussein-Dey

N° 611.313.335.31CCP : N° 14653.59

Registre du commerce :RC N° 0013739.B.00

MEMBRESFONDATEURS :Maâmar FARAH

Djamel SAÏFIFouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSI

Mohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

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SÉTIFRue du Fida, centre commercial Zedioui

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classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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Page 22: I N S DE HYDRA ET D’EL MADANIA S I r e g l d Nouvelles ...

N otre propos d’aujourd’huiest une simple restitutionde discussions et

d’échanges que nous avons puavoir avec des cadres gestion-naires et des entrepreneurs de dif-férents secteurs d’activité écono-mique. Ces deux dernièressemaines, l’occasion nous a étéofferte de discuter, à des momentsdifférents, avec ces cadres et cesentrepreneurs particulièrement surl’état de notre économie nationaleet les perspectives de son évolu-tion.

Sans avoir valeur de résultatsd’un sondage d’opinion réalisédans les «règles de l’art», lesremarques et observations formu-lées par ces gestionnaires m’ontsemblé intéressantes à résumer età restituer aux lecteurs car tou-chant à des problèmes réels dontsouffre notre économie. Deuxgrandes questions revenaient àchacune de mes discussions etsemblaient préoccuper particuliè-rement mes différents interlocu-teurs.

• D’abord la question des pers-pectives économiques de notrepays, ensuite celle de la situationdes cadres et de l’élite algériennenotamment notre jeune élite.S’agissant de l’économie, gestion-naires et entrepreneurs pensentque nous avançons dans ce domai-ne, «sans boussole», sans «pers-pectives claires» et avec degrandes difficultés de lisibilité.L’exemple qu’ils ont le plus cité estcelui de l’industrie : l’Algérie, quise caractérisait avant toute chosepar son ambitieuse politique d’in-dustrialisation et ses objectifs clai-

rement affichés, n’a plus de poli-tique industrielle. «Que devons-nous faire dans ce domaine pourrenouer avec notre projet industriel?» s’interrogent les entrepreneursqui n’ont plus de repères pourleurs actions. Un autre secteuréconomique les préoccupe : l’agri-culture : «Quelle est exactementnotre politique agricole à moyen etlong terme et comment devra-t-elles’articuler aux autres choix écono-miques et sociaux qui attendentd’être arrêtés, sachant que notredépendance alimentaire ne fait ques’aggraver ?» De même, quellestratégie devrions-nous mettre enœuvre dans le secteur de l’énergieet des hydrocarbures, mamellesnourricières du pays surtout quel’on nous annonce la fin du pétrolepour bientôt ?

Est-ce que l’objectif de «maxi-misation des recettes de l’Etat»sans cesse répété par nos gouver-nants peut remplacer l’élaborationd’une véritable stratégie pour lesecteur ?

De façon plus globale, cadresgestionnaires et entrepreneursposent la question de savoir quelest le mode d’accumulation, c’est-à-dire plus simplement, la politiqued’investissement que nous devonspromouvoir et qui tienne comptede toutes les nouvelles donnéesnationales et surtout mondiales. «Ilne suffit pas d’investir, il faut aussisavoir le faire, c’est-à-dire savoirchoisir les secteurs et les branchesles plus porteurs ainsi que lestechnologies les plus appropriées,notamment à l’objectif de compéti-tivité.»

Mes interlocuteurs ne s’expli-

quent pas ce «lourd silence» surtoutes ces questions et cetteabsence de «réflexion sérieuse surune esquisse de développement demoyen/long terme qui puisse tra-cer à l’économie nationale un che-min de croissance orienté sur desobjectifs précis, comme on a su lefaire au début des années 70».«Nous avons bien pourtant unministère chargé de la prospecti-ve» se sont-ils exclamés ! Mesinterlocuteurs ont été sans com-plaisance. «Nous n’avons jamaisété aussi peu imaginatifs et aussiimmobiles.

Est-ce que développer un paysc’est engranger des ressourcesfinancières jusqu’à ne plus savoirquoi en faire ? Est-ce que dévelop-per un pays, c’est surveiller seséquilibres financiers externes ? Et,disent-ils, «équilibres par rapport àquoi ?!»

L’inquiétude chez ces forcesvives de l’économie est grandeface à «cette incapacité qui semblefrapper ceux qui sont aux affaireset qui se plaisent «à ne regarderque le guidon» nous faisant«prendre le risque à nous tous d’al-ler dans le mur».

La situation économique etsociale actuelle interpelle tout lemonde et exige une grande délibé-ration sur les grandes options éco-nomiques du pays et surtout sur«les voies et moyens à même deremobiliser les Algériens sur cesnouveaux choix à arrêter».

Les entrepreneurs pensent que«la résolution des questions poli-tiques par une grande ouverturenous aidera certainement à pro-gresser dans la construction d’une

économie forte et compétitive».«De même, affirment-ils, une

grande partie de ces problèmespolitiques ont leur solution dansune bonne gestion de l’économieet nos décideurs ne semblent pasavoir compris cela ! Ouverture poli-tique et progrès économiques vontde paire».

Le second problème qui inquiè-te beaucoup les cadres gestion-naires, beaucoup plus d’ailleursces derniers que les entrepre-neurs, est celui qui a trait à leursituation et plus exactement à leurstatut social dans leur pays.

Première constatation : unnombre considérable de quadraset de quinquagénaire sortis degrandes écoles et dotés de compé-tences et d’expérience chèrementacquises sont purement et simple-ment renvoyés dans leurs loge-ments pour être remplacés par despersonnes, pas forcément plusjeunes mais surtout beaucoupmoins qualifiées.

Les critères de la fidélité poli-tique et de la servilité semblentplus en vogue encore aujourd’huiqu’ils ne l’étaient du temps du partiunique. Le gâchis est bien sûrénorme et le coût que supporte lepays est lourd, très lourd.

• La seconde inquiétude qu’ex-priment les cadres que nous avonsrencontrés est celle qui a trait àcette «saignée» de compétencesnationales notamment les jeunesbardés de diplômes poussés àl’émigration «n’ayant plus rien àfaire ici» de par la volonté de cer-taines personnes qui se sont acca-parées certains centres de déci-sion.

Tous ces cadres forcés à l’émi-gration font partie, dans la grandemajorité des cas, de l’élite algérien-ne et sont, de par leurs profils,accueillis sans difficulté auCanada, en France, aux USA ouencore dans les pays du Golfe.

• Troisième observation : lesjeunes diplômés algériens aspirenttous à aller faire valoir leurs com-pétences.

Pour ceux qui doutent encorede la vigilance des Algériens quantà l’évolution de leur société et quipensent que les «forces vives» ontbaissé les bras, ces discussions etces échanges qu’on a pu avoiravec notre «technostructure» mon-trent bien que son silence n’est pasdu défaitisme et que «la remobili-sation pour remettre le paquebotAlgérie en haute mer ne dépendque de la prise de conscience deceux qui sont à la barre» pourreprendre ce que nous disait unancien haut fonctionnaire aujour-d’hui observateur attentif des souf-frances de sa société.

A. B.

Quel est le terrible secret que tente à tout prix de nous dissi-muler l’intégriste Hachemi Sahnouni lorsqu’il apparaît enpublic ?

Une tache de vin !

Ainsi donc, il ne sera pas cité ni ne comparaîtra ! Sonnom aura été effacé, gommé par magie, par magie noiredu dossier Sonatrach. A ce niveau-là de tour de passe-passe, je dois bien le reconnaître : en Algérie, tous lessecteurs, sans exception, sont en crise, sauf celui de laprestidigitation ! Chakib Khelil ne figurera peut-êtrejamais dans les annales judiciaires de l’affaire Sonatrach.Dans sa tombe, au cimetière de Machpelah Queens, àNew York, le célèbre Houdini a dû pousser un immense«ahhhhh !» d’admiration devant le tour réussi par sontrès jeune condisciple Chakib El Azzam ! De mémoire demagiciens, on ne se souvient pas d’une telle prouesse.Comment Khelil s’est-il évadé du dossier Sonatrach ?Quand un mec se libère de ses liens, et sort libre et vivantd’un bac rempli d’eau, à la rigueur, je me dis qu’il doit yavoir un truc, une astuce que je n’ai pas réussi à déceler.Mais là ? Oui ! Là, avec cette évasion de Chakib Khelild’un dossier que l’on disait ficelé aux p’tits oignons,cadenassé pour éviter toute fuite ou porosité, comment a-t-il fait, le bougre ? Deux explications s’offrent à nous,pauvres mortels. Une explication paranormale. ChakibEss’ahar aurait réellement des pouvoirs surnaturels quilui permettraient de s’évaporer dans la nature sans laisserde traces. Une sorte de transcendance rendant immaté-rielle la carcasse de l’ancien patron de Sonatrach et lui

offrant ainsi la possibilité de se balader où bon lui semblesans apparaître, et surtout, sans être inquiété. D’ailleurs,qui sait ? Peut-être se promène-t-il en ce moment mêmedans la salle des pas perdus du Palais de justice, ricanantsous cape (forcément, comme Houdini, Chakib a lui aussiune cape) du tour pendable qu’il nous a joué. Mais, s’ilricane vraiment, il doit le faire à voix très basse, car aucundes témoins interrogés sur place n’a entendu de ricane-ment. Sauf un, qui a dû être évacué depuis en internementpsychiatrique. Pour ma part, je ne suis pas franchementadepte de l’art mystique de la dématérialisation descorps. Et donc, je pencherais plutôt pour la secondeexplication. Celle de la complicité d’évasion. Oh ! Maisattention ! Je ne vise pas un simple apprenti magicien quiaurait secondé Chakib El Azzam durant son évasion spec-taculaire du dossier Sonatrach. Non ! J’ai bien conscien-ce qu’à ce niveau-là de prestidigitation, il faut plus qu’unsimple assistant magicien. En vérité, je pense plutôt à unGRAND de la magie. Un homme célèbre dont le seul nommurmuré fait peur. Une sommité de la disparition qui adéjà eu par le passé à faire preuve de tout son talent pours’éclipser des scandales les plus tordus. A mon avis, seulcelui-là a pu aider Khelil. Quoi ? Vous voulez que je vouslivre le nom de cet illustre magicien ? Ça ne va pas, non ?Vous voulez que je disparaisse à mon tour ? Oh ! Non !Très peu pour moi, la magie ! Surtout si c’est moi qu’onplace dans la fameuse boîte. Walou ! Moi, je me contentejuste de fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemarqui, loin de disparaître, continue.

H. L.

Chakib El Azzam !POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

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Ce que pensent nos cadres et nos entrepreneursde la situation économique nationale

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