I/ L’UEM, UNE SOURCE DE STABILITÉ DANS LE CONTEXTE ...

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1/13 CHAPITRE 12 : QUELLE EST LA PLACE DE L’UNION EUROPÉENNE DANS L’ÉCONOMIE GLOBALE ? SECTION 2 : L’UNION ÉCONOMIQUE ET MONÉTAIRE A L’ÉPREUVE DES FAITS Notions : Union économique et monétaire ; euro ; politique conjoncturelle ; politique monétaire ; politique budgétaire ; banque centrale ; Objectifs : (1) montrer l’importance de l’UEM dans le contexte monétaire et financier international ; (2) montrer que l’UEM renforce les interdépendances entre les États membres ; (3) s’interroger sur les difficultés de la coordination des politiques économiques dans l’Union européenne Plan de la section 2 I/ L’UEM, UNE SOURCE DE STABILITÉ DANS LE CONTEXTE MONÉTAIRE ET FINANCIER ACTUEL. Objectif : montrer l’importance de l’UEM dans le contexte monétaire et financier international Problématique : en quoi l’UEM a-t-elle une importance dans le contexte monétaire et financier international ? A/ L’Union Européenne, une des premières puissances au niveau mondial B/ La zone euro apparait comme une zone de relative stabilité et de confiance favorable à la croissance C/ Sans les éviter, la politique monétaire unique de la zone euro permet de mieux faire face aux conséquences des crises monétaires et financières II/ MONNAIE UNIQUE ET COORDINATION DES POLITIQUES ÉCONOMIQUES Objectif : montrer que l’UEM renforce les interdépendances entre les États membres Problématique : l’UEM renforce de fait les interdépendances entre les politiques économiques de la zone ce qui oblige à une coordination des ces politiques macroéconomiques A) Des politiques économiques des États membres de plus en plus contraintes … B) … nécessitant leur coordination III/ LA DIFFICILE COORDINATION DES POLITIQUES ÉCONOMIQUES DES ÉTATS MEMBRES. Objectif : s’interroger sur les difficultés de la coordination des politiques économiques dans l’Union européenne Problématique : Comment expliquer les difficultés de la coordination des politiques économiques dans l’Union européenne ? A) Des situations économiques, sociales et des priorités politiques diverses au sein de la zone B) Des politiques économiques pas toujours coopératives DES EXERCICES POUR RÉVISER LES NOTIONS ESSENTIELLES LES SUJETS POSSIBLES

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CHAPITRE 12 : QUELLE EST LA PLACE DE L’UNION EUROPÉENNE DANS L’ÉCONOMIE GLOBALE ?

SECTION 2 : L’UNION ÉCONOMIQUE ET MONÉTAIRE A L’ÉPREUVE DES FAITS Notions : Union économique et monétaire ; euro ; politique conjoncturelle ; politique monétaire ; politique budgétaire ; banque centrale ; Objectifs : (1) montrer l’importance de l’UEM dans le contexte monétaire et financier international ; (2) montrer que l’UEM renforce les interdépendances entre les États membres ; (3) s’interroger sur les difficultés de la coordination des politiques économiques dans l’Union européenne Plan de la section 2

I/ L’UEM, UNE SOURCE DE STABILITÉ DANS LE CONTEXTE MONÉTAIRE ET FINANCIER ACTUEL. Objectif : montrer l’importance de l’UEM dans le contexte monétaire et financier international

Problématique : en quoi l’UEM a-t-elle une importance dans le contexte monétaire et financier international ?

A/ L’Union Européenne, une des premières puissances au niveau mondial

B/ La zone euro apparait comme une zone de relative stabilité et de confiance favorable à la croissance

C/ Sans les éviter, la politique monétaire unique de la zone euro permet de mieux faire face aux conséquences des crises

monétaires et financières

II/ MONNAIE UNIQUE ET COORDINATION DES POLITIQUES ÉCONOMIQUES

Objectif : montrer que l’UEM renforce les interdépendances entre les États membres Problématique : l’UEM renforce de fait les interdépendances entre les politiques économiques de la zone ce qui oblige à

une coordination des ces politiques macroéconomiques

A) Des politiques économiques des États membres de plus en plus contraintes …

B) … nécessitant leur coordination

III/ LA DIFFICILE COORDINATION DES POLITIQUES ÉCONOMIQUES DES ÉTATS MEMBRES. Objectif : s’interroger sur les difficultés de la coordination des politiques économiques dans l’Union européenne

Problématique : Comment expliquer les difficultés de la coordination des politiques économiques dans l’Union

européenne ?

A) Des situations économiques, sociales et des priorités politiques diverses au sein de la zone

B) Des politiques économiques pas toujours coopératives

DES EXERCICES POUR RÉVISER

LES NOTIONS ESSENTIELLES

LES SUJETS POSSIBLES

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I/ L’UEM, une source de stabilité dans le contexte monétaire et financier actuel. Objectif : montrer l’importance de l’UEM dans le contexte monétaire et financier international

Problématique : en quoi l’UEM a-t-elle une importance dans le contexte monétaire et financier international ?

A/ L’Union Européenne, une des premières puissances au niveau mondial Malgré la concurrence des pays émergents, l’Union Européenne reste une puissance de premier ordre au

niveau mondial. → cf. Chapitre 12 section 1 : « Introduction : La place de l’Union Européenne dans l’économie mondiale » → document 1 : Une puissance du bien être ?

L'Europe est désormais considérée comme « l'homme malade » de l'économie mondiale. Est-elle condamnée pour autant à un déclin inéluctable ? Pas forcément [...]. Son marché reste incontournable pour tous les acteurs économiques de la planète. Même en termes d'industrie manufacturière, ses usines produisent toujours une part plus importante de la valeur ajoutée mondiale que celles de la Chine. Et pour l'instant, ses habitants, qui savent quasiment tous lire et écrire et bénéficient de l'eau courante 24 heures sur 24, vivent en moyenne seize ans de plus qu'en Inde, huit ans de plus qu'en Chine et trois ans de plus qu'aux États-Unis. Par ailleurs, les fondamentaux de l'économie de l'Union européenne et de la zone euro ne sont pas aussi mauvais que la crise actuelle pourrait le laisser penser. Toutes les deux ne sont pas, prises comme un ensemble, dans la situation des États-Unis dont les habitants consomment chaque année beaucoup plus qu'ils ne produisent. Les Européens épargnent également beaucoup plus, en moyenne, que les Américains. [...] Et même sur le terrain de la dette publique, qui semble être le point faible de l'Europe actuellement, sa situation, certes difficile, est en réalité équivalente à celle des États-Unis et bien meilleure que celle du Japon.

Source : G.DUVAL, «Pourquoi le déclin n'est pas inéluctable», Alternatives économiques, hors-série n° 95, 2013.

Q1/ Soulignez dans le texte les raisons qui démontrent la puissance de l’Europe … … au niveau économique (soulignez en bleu) - au niveau social (soulignez en rouge) Q2/ Rédigez alors en quelques phrases une réponse montrant la puissance de l’Europe …..

B/ La zone euro apparait comme une zone de relative stabilité et de confiance favorable à la

croissance Le 1er janvier 1999, onze pays de l'Union européenne abandonnent donc leur monnaie nationale pour une

monnaie unique. Et le 1er janvier 2002, les billets et les pièces en euros sont mis en circulation. Outre l’ensemble des avantages de la monnaie présentés dans la section 1, on peut ajouter d’autres arguments

qui montrent l’intérêt de l’Union économique et monétaire et de l’euro dans un contexte d’instabilité monétaire et financier mondiale.

L'euro est devenu une monnaie recherchée au plan international, au point qu'un nombre croissant de pays a voulu l'adopter. Résultat : début 2015, 19 pays faisaient partie de la zone euro et les nouveaux entrants restent tous candidats à son adoption future. La convergence économique a semblé effective, notamment en matière d'inflation.

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→ document 2 : L’euro, une monnaie plutôt forte et stable (doc. 1 page 104) Q/ Complétez le texte ci-dessous à partir du document 2 ci-contre

Le document 2 ci-contre montre bien que tendanciellement, l’euro est plutôt une monnaie forte. Premièrement, à partir des années 2000, on observe une …………………………………………… de la monnaie européenne vis-à-vis du dollar. Un euro s’échange contre …………….. dollar en 2014, alors qu’un euro valait moins de …………………… dollar en 2001. La décennie 2000 a tendanciellement été celle de l’………………………………………..

de l’euro contre le dollar. Deuxièmement, en 2014, un euro s’échangeait contre environ …………… livre sterling. Ce taux de change est

resté à peu près ……………………………….. depuis 2000, oscillant entre …………….et ………………. livre sterling, voire la valeur de l’euro s’est tendanciellement accrue au cours de la décennie 2000 passant de 0,6 livre à presqu’………………… livre en 2009 (avec des variations de change de faible ampleur).

Troisièmement, contre le franc suisse, l’euro a connu une relative …………………………….. de sa création jusqu’en 2009 à environ un euro contre …………………. franc suisse. Depuis la fin de la décennie, le franc suisse tend à ………………………………….. (et l’euro à se ……………………………………….) et l’on atteint à peu près le 1 contre 1 en 2015 et 2016.

Au total, l’euro appartient aux monnaies réputées fortes, et il maintient des taux de change globalement élevés, même si récemment des choix ont été opérés, justement, pour affaiblir le taux de change de l’euro, le niveau de ce dernier étant considéré comme pénalisant internationalement pour les …………………………………………….

Disposer d’une monnaie forte présente de nombreux avantages dans un contexte international instable :

• une monnaie forte et relativement stable, par rapport aux autres grandes monnaies internationales, en l’occurrence le dollar, attire les capitaux (dans un contexte de concurrence des places financières internationales)

• avoir des capitaux est bénéfique économiquement, cela permet à l’économie de se financer plus facilement et à moindre coût, et notamment aux États de financer leur dette (cf. section 1), les agents économiques préférant acheter des titres libellés dans une monnaie forte.

• la confiance dans une monnaie évite la fuite des capitaux rapide et désordonnée qui déstabilise l’économie.

• une monnaie forte est souvent plus stable, car elle inspire la confiance. Un taux de change élevé évite les changements de taux brutaux, source de risques et de coûts, et donc source d’incertitude.

• un euro fort diminue le prix des importations de pétrole libellé en dollar

• un euro fort constitue aussi un atout pour favoriser une spécialisation dans des produits à plus forte valeur ajoutée, caractérisée par une compétitivité hors-prix, pour des pays qui ne peuvent rivaliser avec des pays en développement à la compétitivité prix bien souvent supérieure dans des produits bas de gamme de consommation courante. Inversement, un euro fort tend à pénaliser les exportations, surtout pour les produits dont la compétitivité se fonde essentiellement sur le prix, comme les produits de basse et moyenne gamme.

L’euro est ainsi aujourd’hui une monnaie reconnue au niveau international car l’euro correspond à une économie puissante et stable. Il est une monnaie plutôt forte et stable (cf. ci-dessus), et à ce titre, demandée. Mieux vaut épargner, échanger, et emprunter dans une monnaie dont la valeur ne varie pas beaucoup (et d’autant moins à la baisse), et qui n’a que peu de risque de craindre les dévaluations/dépréciations brusques. La confiance accordée en l’euro renforce ces avantages et assoit la crédibilité de l’euro dans le monde.

Pour les pays-membres de la zone euro, c’est le gage d’avoir une monnaie qui ne connaît pas ou que peu d’attaques spéculatives, qui sera toujours acceptée et dans laquelle le monde a confiance, ce qui évite, en temps de crise, des fuites de capitaux importantes sources de déstabilisation monétaire, financière et économique importantes, et facteur aggravant des crises.

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C/ Sans les éviter, la politique monétaire unique de la zone euro permet de mieux faire face aux

conséquences des crises monétaires et financières La gestion de l'euro est confiée la Banque centrale européenne (BCE), indépendante des gouvernements nationaux

et des instances européennes. Elle est chargée de la politique monétaire unique pour tous les pays de la zone euro. La fixation des taux d'intérêt n'est plus du ressort de chaque État et le recours à la dévaluation est impossible.

De la même façon, la Banque Centrale Européenne a montré toute son efficacité face aux conséquences de la crise de 2008 (crise des subprimes) → document 3 : La BCE, vecteur de stabilité et de solidité face aux crises depuis 2008 (doc. 4 page 105)

Commentaires du document 3 :

La BCE est plus efficace que n’importe quelle autre banque centrale nationale face aux crises financières ou mondiales. En effet, la taille de la Banque centrale européenne est beaucoup plus grande, ce qui lui permet de bénéficier d’un montant de fonds beaucoup plus important pour intervenir quand il est nécessaire. Face à l’importance des montants échangés sur les marchés financiers, seule une banque centrale de cette envergure a encore, en partie, les moyens d’agir. La puissance de la BCE, comme sa monnaie, l’euro, est directement liée à la taille de son économie de référence. De plus, la BCE a réussi, par ses actions depuis sa création, à assoir sa crédibilité et celle de sa monnaie (pourtant nouvelle en comparaison du dollar).

Ainsi, face à la crise de 2008 et aux risques éventuels d’une telle crise, la BCE a mis en place différentes actions pour enrayer les conséquences de la crise dans ses différentes dimensions :

➢ face la crise financière et bancaire suite à la crise des subprimes et au risque de crise systémique si effondrement du système bancaire avec faillites en chaîne et crise de liquidité et du crédit par perte de confiance : - la BCE a « favorisé la liquidité et le crédit » : lutte contre la crise bancaire quand, par trop grand manque de confiance entre institutions financières, le refinancement devient impossible, et que l’on assiste à un credit crunch qui se répercute sur l’activité économique - la BCE a « assuré la stabilité bancaire et financière » : lutte contre la panique bancaire et financière et l’insolvabilité bancaire consécutives à une crise bancaire et/ou financière et la propagation de ces crises sur l’économie réelle.

➢ face à la crise économique (secteur réel de l’économie) : lutte contre la crise économique en favorisant la demande par l’emprunt grâce à des taux d’intérêt directeurs très faibles (proches de 0 %)

➢ face à la crise des dettes souveraines (endettement public) liée à l’intervention massive des États pour aider leur système bancaire et leur économie, et crise de la zone euro suite à la crise grecque : lutte contre la crise des dettes souveraines par la création d’un organisme de prêts aux États en difficulté (MES) et par le rachat de titres publics.

Ainsi, sans les éviter, la politique monétaire unique de la zone euro, la monnaie unique, et la BCE permettent de

mieux faire face aux conséquences des crises monétaires et financières. Pourtant, même si tous les pays de l'UEM sont censés adopter un jour l'euro, certains pays comme le Royaume-Uni, le Danemark ou la Suède ont obtenu une clause d'exemption, ces deux derniers par peur de devoir renoncer à leur modèle social en se laissant enfermer dans des règles trop strictes. Car être membre de l’UEM, adopter la monnaie unique suppose aussi des contraintes pour chacun des pays.

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II/ Monnaie unique et coordination des politiques économiques Objectif : montrer que l’UEM renforce les interdépendances entre les États membres

Problématique : l’UEM renforce de fait les interdépendances entre les politiques économiques de la zone ce qui oblige à

une coordination des ces politiques macroéconomiques

A) Des politiques économiques des États membres de plus en plus contraintes … La politique conjoncturelle consiste essentiellement à utiliser les outils de la politique économique (politique

monétaire et de la politique budgétaire), en les combinant si possible (policy mix) pour agir sur les principaux indicateurs conjoncturels (niveaux de croissance, d'inflation, de chômage et état des échanges extérieurs). → document 4 : Comment s’organisent les politiques conjoncturelles dans la zone euro ? (doc. 1 p. 106)

Q/ Complétez le texte ci-dessous à partir du document 4

➢ La politique monétaire : Au sein de la zone euro, la politique monétaire de la BCE doit consister uniquement à

…………………………………………………………………. et accessoirement à celle du taux de change de l'euro (contrairement à la Fed, banque centrale américaine, qui doit aussi se préoccuper de la croissance et du chômage). Elle doit donc faire respecter une inflation limitée à ………………………………………. en utilisant un instrument privilégie : le niveau de …………………………………………………………………………. (= taux auxquels elle prête aux banques de second rang de la zone : la modification du niveau du taux d’intérêt directeur agit sur le coût du refinancement des banques de second rang, qui répercutent son niveau sur les taux d’intérêt des prêts accordés aux agents économiques. Un taux d’intérêt directeur élevé relève indirectement le coût des emprunts des agents économiques, ce qui freine le crédit, et par voie de conséquence la demande d’investissement et de consommation, qui ralentit la croissance économique. La baisse du taux d’intérêt directeur a les conséquences inverses).

Par ailleurs, la BCE ne peut émettre de monnaie pour financer directement les déficits budgétaires des États de la zone euro. En effet, l'Allemagne, traumatisée par l'hyperinflation de l'entre-deux-guerres, avait difficilement envisagé d'abandonner le mark, symbole du miracle allemand de l'après-guerre. Elle n'a accepté qu'à la condition d'obtenir de ses partenaires des garanties en matière de rigueur monétaire et budgétaire, ce qui passait par cette stricte ………………………………………………. de la BCE et par les exigences du pacte de stabilité et de croissance (PSC, cf. B). Cette politique monétaire stricte est longtemps restée intangible.

Stabilité des prix et maitrise de l’inflation sont-ils importants car :

• la maîtrise de l’inflation est gage de stabilité de la monnaie, ce qui accroît sa crédibilité au plan international (élément d’autant plus important que la monnaie est jeune), contribue à la stabilité financière et améliore la compétitivité de la zone internationalement.

• la stabilité des prix est réductrice d’incertitude, elle évite une mauvaise information sur les prix relatifs, ce qui améliore le fonctionnement des différents marchés.

Au final, une croissance régulière doit être favorisée.

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➢ La politique budgétaire : La politique budgétaire reste en revanche de la compétence des …………………………………………………………………… Le budget d’un État se compose des ………………………………. et des ……………………………………. (les prélèvements

obligatoires). La hausse ou la baisse de chacun de ces leviers permet d’atteindre des objectifs en termes de croissance économique opposés : une …………………………… des dépenses publiques favorise la croissance, leur …………………….. entraîne les effets contraires (freinage de l’activité économique, lutte contre l’inflation). De même, la baisse des prélèvements obligatoires permet de …………………………………….. la croissance économique alors que la ………………………… des prélèvements obligatoires aura l’effet inverse. De manière générale, l’objectif de la politique budgétaire est de favoriser la ……………………………………… économique (faire face aux périodes de crise économique en soutenant la ……………………………… globale, éviter une surchauffe de l’activité économique génératrice de tensions inflationnistes).

Or, l'autonomie budgétaire des États membres est largement contrainte par les exigences du pacte de stabilité et de croissance, qui limite le déficit public global (État, sécurité sociale et collectivités locales) à …………………. % du PIB et la dette publique à …………………… % du PIB, sous peine d'amendes élevées. Les pays qui ne respecteraient pas ces contraintes seraient en outre menacés par le spectre de « l'effet boule de neige » de l'endettement public, aux conséquences dramatiques.

Pourquoi le Pacte de stabilité et de croissance ?

B) … nécessitant leur coordination → document 5 : La nécessité de coordination des politiques économiques (doc. 2 page 106)

Q1/ Comment justifier l’autonomie des politiques budgétaires pour chaque État ? Q2/ Expliquez le passage souligné ? Q3/ Quel « garde-fou » a été mis en place pour éviter des déficits et des endettements excessifs ?

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→ document 6 : Crise grecque : une interdépendance couteuse (doc. 3 page 107) Q1/ Pourquoi la situation de la Grèce a-t-elle fragilisée la zone euro ? … Q2/ Quelles en ont été les conséquences ? …

Conclusion : Les marges de manœuvre en matière de politique conjoncturelle sont donc extrêmement restreintes, interdisant

de fait à un pays qui connaîtrait des difficultés économiques particulières de choisir une politique de relance massive et isolée en laissant filer les déficits. Par ce biais, on pensait obliger les pays partenaires à mener des politiques coordonnées, plus efficaces, et surtout empêcher un pays « laxiste » de faire payer aux autres ses dépenses budgétaires non financées. Le pari consistait donc à mettre en œuvre une policy mix articulant une politique monétaire unique et des politiques budgétaires harmonisées pour favoriser la croissance et l'emploi.

Au total, si la coordination apparait bien comme nécessaire, elle reste toutefois difficile à atteindre, voire

non respectée...

III/ La difficile coordination des politiques économiques des États membres. Objectif : s’interroger sur les difficultés de la coordination des politiques économiques dans l’Union

européenne

Problématique : Comment expliquer les difficultés de la coordination des politiques économiques dans l’Union

européenne ?

Outre le fait que les politiques budgétaires restent nationales ce qui rend difficile la coordination politique

monétaire – politique budgétaire, et que les budgets européens, notamment les moyens de l’action structurelle, restent relativement faibles (1 % du PIB de l’Union), les pays de l’Union qui ont des situations économiques sociales et des priorités politiques diverses, ne jouent pas non plus tout le temps un jeu coopératif en termes de politiques menées.

A) Des situations économiques, sociales et des priorités

politiques diverses au sein de la zone → document 7 : la crise immobilière en Espagne en 2008 (doc. 1 page 109) Q1/ Pourquoi les taux d’intérêt réels sont-ils faibles en Espagne ? …

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Q2/ Quels sont les effets d’un crédit facile sur l’économie ? Complétez les différents mécanismes avec les termes suivants :

emprunts ; investissement ; l’inflation ; importations ; réels ; exportations ; dégradation ; salariaux ; hausse ; compétitivité-prix ; budgétaire ; croissance ; endettement ; consommation ;

Le crédit facile a différents effets sur l’économie : 1) Crédit facile → Hausse des …………………….. → Hausse de la demande de ………………………….. et ……………………………….. (particulièrement dans l’immobilier, en Espagne) → Hausse de la …………………………….. et de ………………………….. (ce qui accroît encore le crédit par baisse des taux d’intérêt ………………….) → Hausse des coûts ………………………….. (avec hausse de l’inflation) → dégradation de la …………………………………………………….. 2) Crédit facile → hausse des …………………………………, d’autant plus grande que l’inflation nationale augmente et avec elle les coûts salariaux, ce qui pénalise les ………………………………….. → …………………………………… du solde commercial 3) Crédit facile → ……………………………… de l’endettement des pouvoirs publics → dégradation des soldes ………………………… des pouvoirs publics 4) Crédit facile : …………………………………… voire surendettement des agents économiques Q3/ Expliquez comment l’éclatement de la bulle spéculative sur le marché de l’immobilier a enclenché une crise économique en Espagne. …

La crise financière de 2007-2008, transformée en crise des dettes publiques à partir de 2010, a en effet encore contribué à accentuer les disparités économiques entre pays partenaires et à aviver les tensions. Dans la plupart des pays de la zone euro, la crise des institutions financières a empêché ces dernières de jouer normalement leur rôle de financement de l'activité et a obligé les gouvernements à leur venir en aide, creusant ainsi les déficits publics. → document 8 : La crise fait voler le PSC en éclat (doc. 2 page 108)

Q/ Complétez les phrases suivantes

En 2007, 2008, 2009, les États-Unis, qui n’ont pas de PSC à respecter, sont bien plus en ……………………….. que les pays de la zone euro. En dehors du cas de l’Italie, leur …………………………………. est aussi plus importante. Toutefois, en 2014, le déficit public s’est ………………….. grâce à la …………………………………………….. retrouvée.

Avec la crise, on observe bien que les critères du PSC n’ont pas été ……………………………………. En 2009 et 2010, les pays ont des déficits publics supérieurs à 3 % du PIB et une dette publique supérieure à 60 % du PIB. On peut dès lors s’interroger sur la coordination par la règle telle qu’elle existe dans la zone euro à travers le PSC : elle semble à la fois arbitraire (pourquoi 3 % et 60 % du PIB ?), contraignante et restrictive, en empêchant les pays de conduire des politiques

budgétaires de relance (par le creusement du déficit et de l’endettement) qui leur permettraient de renouer avec la croissance économique (cf. les États-Unis) et ainsi réduire leur déficit public puis leur endettement, mais tout en même temps non respectée en temps de crise : se pose donc la question de son efficacité.

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Par ailleurs, l'absence de coordination entre la politique monétaire de la BCE et les politiques budgétaires des États de la zone euro n'a alors pas permis d'envisager une politique de relance concertée de l'ensemble de la zone. Les contradictions entre la politique monétaire restrictive invariable de la BCE et les efforts dispersés des politiques budgétaires se sont accrues.

Jusqu'à la fin 2012, en effet, la Banque centrale européenne a résolument maintenu des taux d'intérêt plus élevés que ceux des autres banques centrales, par peur de l'inflation liée aux tentatives de relance et pour garantir la valeur de l'euro. Sous l'effet du ralentissement durable de la croissance, les déficits se sont donc creusés et les dettes publiques ont augmenté. Les marchés financiers ont alors manifesté leur méfiance vis-à-vis des dettes des pays jugés les moins fiables (Espagne, Grèce, Italie, Portugal). Ils ont spéculé sur un éclatement possible de la zone euro, et exigé des taux d'intérêt nettement plus élevés de la part de ces pays, aggravant encore leur situation et les écarts entre partenaires, notamment en matière de chômage.

Pourtant, face à ces difficultés croissantes, la « troïka » constituée de la Commission européenne, de la BCE et du Fonds monétaire international (FMI), a longtemps réaffirmé la nécessité de l'austérité à tout prix, tout en exigeant des pays les plus endettés de profondes réformes structurelles pour accepter de leur venir en aide. Ces pays devaient donc accepter de lourds sacrifices pour espérer retrouver la croissance. En particulier, la Grèce a subi une politique d'austérité très sévère : réduction du nombre de fonctionnaires et baisse de 23 % des salaires de la fonction publique, retraites amputées, réduction des dépenses d'éducation, un PIB réduit de 25 % et des investissements en baisse de 40 % en cinq ans. Et la colère des populations s'est cristallisée sur cette troïka. → Document 9 : une coordination couteuse économiquement et socialement (doc. 3 page 111)

Q/ Complétez les phrases suivantes :

Entre 2008 et 2013, le nombre d’emplois en Allemagne a augmenté de ………………%, alors qu’il a baissé de plus de ……………. % en Grèce. Sur la même période, la consommation a enregistré une croissance supérieure à …………………. % en Allemagne quand elle se réduisait de près de ………….. % en Grèce. Enfin, entre 2010 et 2013, si les salaires réels ont cru de …………. % environ en Allemagne, ils ont baissé de l’ordre de ………… % en Grèce.

Ainsi, les pays les plus en difficulté ont été contraints de recourir au Mécanisme Européen de Stabilité (MES), et par-là même de mettre en place des plans d’ajustements restrictifs (ou plans d’austérité) pour répondre à la discipline des finances publiques exigée, ce qui a conduit à l’accroissement des inégalités entre les pays concernant des dimensions sociales (chômage, pauvreté, santé, vieillesse…).

Si, dans le même temps, les pays les moins en difficulté améliorent leur situation, alors on assiste à un processus de dualisation sociale entre pays de la zone euro (risque d’un accroissement des inégalités entre pays du Sud et pays du Nord ou pays de la périphérie et pays du Centre, au-delà de la hausse des inégalités au sein des pays, du fait de la baisse des dépenses

publiques). Le salaire a ainsi souvent été la variable d’ajustement des pays en manque de compétitivité-prix car avec la

monnaie unique, les États ont perdu l’instrument de change (la possibilité de dévaluer leur monnaie) pour améliorer leur compétitivité prix.

B) Des politiques économiques pas toujours coopératives L'élargissement de l'Union européenne à 25, puis à 28 pays, a évidemment rendu la convergence encore plus difficile. L'accueil des pays de l'Europe centrale et orientale a considérablement accru les écarts de richesses au sein de l'Union, rendant indispensable d'apporter une aide financière et technique aux réformes entreprises par les nouveaux entrants pour tenter de combler leur retard. Du côté des politiques sociales notamment, ces nouveaux entrants auraient bien du mal à financer un système complet de protection sociale du jour au lendemain.

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Mais la disparité des niveaux de développement n'est pas la seule responsable des difficultés de coordination. A bien des égards, on pourrait assimiler les relations des pays de l'Union à celles que l'on retrouve dans le cadre d'un jeu non coopératif. Chacun essaie de tirer les plus grands avantages des institutions communes même si cela se fait au détriment des autres nations, voire de la stabilité de la zone entière.

De nombreux pays ont plutôt cherché à profiter de l'absence d'harmonisation des politiques sociales et fiscales

au sein de l'Union. Ainsi, sur le plan fiscal, la seule harmonisation, jugée nécessaire au bon fonctionnement du marché unique, a porté sur les taux de TVA imposés aux consommateurs. Mais pour les autres impôts, en particulier l'impôt sur les sociétés (IS), des pays comme l'Irlande, la Bulgarie ou la Lituanie pratiquent des taux d'imposition deux à trois fois plus faibles que leurs partenaires pour attirer les investissements directs étrangers réalisés par les multinationales en quête d'évasion fiscale.

Ces pays ont donc joué la carte du « moins-disant » fiscal et social, pour attirer les entreprises qui craignent des impôts trop élevés et des lois sociales trop contraignantes. Cette concurrence déloyale, outre qu'elle pénalise des partenaires de l'Union, a aussi pour effet de taxer plus lourdement le travail que le capital, au détriment de l'emploi. → document 10 : Une coordination incomplète (doc. 4 page 111)

Commentaires du document 10 : On appelle « dumping social » ou « moins-disant social », l’abaissement des normes sociales, ou des prélèvements obligatoires affectant les coûts du travail et/ou la protection sociale de la part des États afin d’être plus attractif que les concurrents pour les entreprises, et les inciter à venir s’implanter sur le territoire.

Cette « politique » présente des intérêts pour le pays qui la pratique : avantage en termes de gains d’activité économique, d’emploi… mais inconvénient pour les populations, moins bien protégées. Par contre, pour les pays concurrents, cela se traduit par des inconvénients économiques (perte des gains réalisés par le pays plus attractif) si ces pays ne se lancent pas à leur tour dans le moins-disant social pour rester compétitifs. Auquel cas, les inconvénients peuvent alors concerner tous les pays, au plan social (sans avantage économique) par abaissement de la norme sociale, et des niveaux de coûts du travail.

En raison d’une absence d’harmonisation fiscale au niveau européen, les pays se livrent à une concurrence fiscale effrénée sur l’IS pour attirer les entreprises. En conséquence, le taux de l’IS a globalement beaucoup baissé en moyenne au sein de l’UE (cf. graphique). Ce sont autant de recettes fiscales en moins et/ou à compenser par des taux d’imposition supérieurs sur d’autres assiettes moins mobiles que le capital. En l’occurrence le travail, et, surtout, la consommation, comme le confirme le graphique ci-dessus.

Par ailleurs, pour accéder à la zone euro, certains pays ont même été jusqu'à maquiller leurs comptes publics

pour faire croire au respect des critères de convergence et adopter l'euro (cf. document 6 précédent). Ces pays espéraient ainsi faire bénéficier leurs agents économiques (État, entreprises, ménages) de taux d'intérêt plus bas que ceux auxquels ils pouvaient prétendre avec leur monnaie nationale. La baisse effective de ces taux a offert à plusieurs pays une solution de facilité pour surmonter leurs difficultés. En Grèce, c'est l'État qui s'est endetté massivement ; en

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Espagne, en Irlande et au Portugal, ce sont surtout les ménages et les entreprises qui ont multiplié les crédits, notamment immobiliers, cessant d'épargner pour consommer plus qu'ils ne produisaient.

Et au début des années 2000, même l'Allemagne a choisi de mener une politique résolument non coopérative en flexibilisant son marché du travail (licenciements facilités, durcissement de l'assurance chômage, emplois précaires, absence de salaire minimum) de manière à retrouver une compétitivité-prix et des excédents commerciaux au détriment de ses partenaires européens. Le résultat fut « probant » pour l'économie allemande, mais pénalisant pour l'emploi chez ses partenaires. → document 11 : Une coordination non coopérative (doc. 4 page 109)

Commentaires du document 11 :

L’Allemagne a mené une politique de désinflation compétitive prenant la forme d’une dévaluation salariale. Celle-ci consiste à baisser le coût du travail par baisse des cotisations sociales, afin d’améliorer la compétitivité prix des produits du pays, à l’exportation notamment, tout en accroissant le prix des produits vendus sur le territoire par une hausse de TVA en compensation de l’allègement du coût du travail (ce qui tend à désavantager les produits des pays voisins s’ils n’ont pas baissé leur coût du travail à l’instar de l’Allemagne).

Dans le cadre du policy mix mené dans l’UEM, cette stratégie allemande est non coopérative (puisque l’Allemagne améliore sa situation nationale, au détriment des pays partenaires. On dit parfois qu’il s’agit d’une stratégie qui consiste à « exporter son chômage »), et elle va inciter les pays voisins partenaires à se lancer dans la course à la désinflation compétitive. Au final, il s’agit d’un jeu à

somme nulle en termes de compétitivité à l’intérieur de la zone ; pour la zone euro dans son ensemble, le jeu s’avère même à somme négative, car la pression à la baisse des salaires tend à réduire le pouvoir d’achat (quand la TVA tend à augmenter les prix) et donc la demande, source de tensions déflationnistes et de croissance apathique.

L’Allemagne en attend des gains en termes de compétitivité prix à l’exportation et donc l’amélioration du solde extérieur, voire un excédent commercial. Plus globalement, cela dope l’activité économique avec tous les avantages que cela engendre, notamment en termes d’emploi.

Conclusion : L'approfondissement de la coopération et de la coordination européennes semble toujours se heurter aux égoïsmes nationaux, comme en témoigne l'échec des tentatives pour mieux contrôler les marchés financiers en imposant des taxes sur les transactions financières et en luttant contre les paradis fiscaux. De même, alors que la zone euro connaît aujourd'hui paradoxalement un fort excédent de sa balance courante vis-à-vis du reste du monde (de l’ordre de 3 % de son PIB), ce qui signifie qu'elle vit en dessous de ses moyens, cet excédent n'est pas mis au service d'une relance commune de la croissance et donc de l'emploi.

Enfin, alors que l'Europe connaît aujourd'hui une conjoncture économique plutôt favorable, elle ne paraît pourtant pas en mesure d'en tirer profit pour renforcer la coopération et les mécanismes de solidarité entre ses membres, provoquant ainsi, dans de nombreux pays, une inquiétante montée des tentations de repli sur soi et des populismes.

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Des exercices pour réviser Exercice 1 : Le vocabulaire de l’intégration européenne

Exercice 2 : Mécanismes et politiques économiques

Exercice 3 : UEM et politiques

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Les notions essentielles Banque centrale : banque disposant du monopole de l'émission de monnaie centrale et chargée de conduire la politique monétaire en contrôlant la création de monnaie et en jouant sur les taux d'intérêt Euro : nom de la monnaie unique européenne. Né officiellement en 1999, il s'est substitué totalement aux monnaies nationales au 1" janvier 2002 et est partagé actuellement par 19 pays constituant la zone euro. Politique budgétaire : utilisation des dépenses et des recettes du budget de l'Etat en vue d'agir sur le rythme de croissance économique. Cette politique peut être expansive (politique de relance) ou restrictive (politique de rigueur), selon l'objectif poursuivi. Politique monétaire : ensemble des moyens dont dispose la banque centrale, pour agir sur l'activité économique par l'intermédiaire de l'offre monétaire et des taux d'intérêt. Politique conjoncturelle : choix des politiques budgétaires et monétaire les mieux à même d'éviter des fluctuations trop importantes de l'activité et de veiller à une croissance équilibrée. Union économique et monétaire : zone économique qui rassemble des nations différentes mais où règne, en principe, une libre circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux, une monnaie unique et des politiques économiques harmonisées.

Les sujets possibles I/ Mobilisation des connaissances (EC 1)

1. Montrez que l'appartenance à l'Union économique et monétaire impose des contraintes en matière de politique budgétaire.

II/ Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire (EC 3)

1. Vous montrerez que l'union économique et monétaire renforce les interdépendances entre les politiques conjoncturelles des États membres.

2. Vous montrerez que l'Union Économique et Monétaire (UEM) cherche à renforcer l'interdépendance des politiques conjoncturelles de ses États membres.

3. Vous montrerez que les pays de l'Union européenne connaissent des difficultés à coordonner leurs

politiques économiques (Métropole 2014)

4. Vous montrerez comment les États membres de l'Union européenne ont approfondi l'intégration de leurs

économies. (→ sections 1 et 2)

III/ Dissertation

1. Quels sont les avantages et les contraintes de la coordination des politiques conjoncturelles au sein de l'Union Économique et Monétaire (UEM) ? (→ sections 1 et 2)

2. Quelles sont les conséquences de l'union économique et monétaire pour les pays de la zone euro ? (→ sections 1 et 2)

3. Quelles sont les difficultés des États membres de l'Union économique et monétaire pour coordonner leurs politiques conjoncturelles ? (Métropole 2016)

4. Comment l'Union européenne favorise-t-elle une intégration plus étroite des économies des pays membres ? (→ sections 1 et 2)

5. Quelles sont les difficultés rencontrées pour coordonner les politiques conjoncturelles au sein de l'Union économique et monétaire européenne ?