No 1274 - 19 Mars 20155 numéros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste

Hommages à

BoB Lemoine

2 19 Mars 2015No 1274

46 456FANS

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFFrantz Duval

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONChancy VICTORINDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTION

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJean Jules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com

Rédaction: 2945-4646

Une publication de Ticket Magazine S.A.

Trio Dorzel a été mis en lumière dans les années 2000 grâce à ses apparitions dans des shows prime time comme Miss Vidéomax. Ensuite les chanteurs ont fait l’aventure ¨Notre-Dame de Paris¨ et aussi émis ¨Mélomania¨, un single. Mais la promesse d’un album n’est toujours pas tenue de leur part. Nos trois mous-quetaires ont expliqué par voie de presse que les difficultés sont nombreuses mais qu’ils ne baisseront pas les bras pour autant. En attendant l’aboutissement d’un tel projet, le groupe entend rester en contact avec le public. Il lui propose donc un spectacle hebdomadaire bap-tisé ¨Hebdo Acoustic¨ Comme le nom l’indique, ce sera un show où tambour, guitare et keyboard s’harmoniseront avec la voix des trois chanteurs. À défaut de leur répertoire, le trio exploitera dans sa playlist des légendes comme Tropi-cana, Tabou Combo, Rodrigue Milien, Harry Diboula, Panik de Pétion-Ville ou Mizik Mizik… Ils feront aussi découvrir des extraits de leur album encore en cui-sine. La soirée de lancement est prévue le 27 mars 2017 à Amistoso Garden, rue Capois, à compter de 8 h pm. Dans la liste

Trio DorzeLDÉSORMAIS UN ShOw ChAQUE SEMAINEÀ partir du 27 mars 2015, le Trio Dorzel donne rendez-vous chaque semaine au public pour savourer son spectacle baptisé ¨Hebdo Acoustic¨. Une façon selon les artistes de gâter les fans en attendant ¨Mélomania¨, leur album promis depuis longtemps.

des invités on compte Géraldo, Nava-rest Thélusmond (ORS), Gethsé, Michel Joseph, Dj Play-Z ix. Trio Dorzel insiste pour que les intéressés se présentent sur leur 31, car la soirée de lancement sera

l’occasion où des images devant servir à un clip seront prises.

Chancy Victorinchancyvictorin@ticketmag.com

Naïdée/concert et vente-signature

« Tou senp, tou bèl »Le samedi 7 mars, au local du bar-res-

taurant «Le gitan» – dansant et chantant – situé à la rue Moïse prolongée (Pétion-Ville), la chanteuse Tania-Naïdée a donné un mini-concert à base d’extraits de son premier album «Tou semp, tou bèl», avec l’accompagnement intimiste de ses musiciens habituels : Pierrot Almo-nord (claviers) ; Kerwin Delince (guitare) ; Pierre-Robert Hilaire (basse) ; Hubert Toussaint (batterie) ; Obed Desrouleaux (saxophone) ; Louis ‘’Bolo’’ Actiné (per-cussions). De vrais complices au jeu interactif.

L’assistance était constituée d’habi-tués de l’endroit, de curieux, d’amis et de parents, venus encourager la vocaliste et future vedette pour la sortie de ce premier opus.

Tania-Naïdée a un répertoire éclec-tique, mélange d’airs traditionnels haïtiens, de compositions personnelles et de genres exotiques à la mode ou classiques : «roots», reggae, bossanova et samba, pop, fusion «funky», swing.

Cette charmante personne s’exprime agréablement de sa voix mélodieuse en créole, français et anglais.

Des douze titres de «Tou semp, tou bèl», retenons particulièrement : «Peyid-wòl», «Confession» «Jou va, jou vyen», des morceaux forts qui accrochent d’emblée l’auditeur par la qualité du texte, le relief de l’accompagnement ou back-up ; les beaux «Fill-ins», comble-ments ou commentaires, du clavier et du saxophone également.

Tania-Naïdée, charmante personne, promet beaucoup ; elle semble être taillée pour le métier et destinée à une excellente carrière. Pourvu qu’elle persé-vère dans le travail.

Bienvenue, Naïdé !

Roland Léonard

319 Mars 2015No 1274

UNe NoUveLLe scieNce ?Vous savez que dans les relations d’un

nouveau couple par exemple, on parle de cette notion de « franchir la barrière », et généralement les copains disent que tant qu’on n’a pas fait ça, eh bien on ne peut pas encore dire qu’on est à l’aise avec le/la par-tenaire. Certains disent pourtant qu’ils ne le feront jamais sur l’autre, ni qu’ils n’accepte-ront pas que l’autre le fasse sur eux.

La scène se passe un peu partout, et pas seulement dans l’intimité. Par bord ici. Il est facile de faire des présomptions sur les gens et leur prêter toutes sortes d’attitudes, mais c’est vrai que certaines personnes qui ne donnent pas bord, soit par un débordement d’arrogance ou par zuzuterie, donnent à penser… qu’ils ne savent pas faire ça! Ce n’est pas pour rien qu’on les appelle « les culs serrés » !

Autre pays, autres mœurs : générale-ment en Amérique, les gens ne se gênent pas ; ils vous disent qu’un besoin naturel, eh bien cela se fait tout simplement, et vous seriez surpris de gravir les marches d’un escalier pendant que la personne qui monte devant vous égrène sans façon des pets, comme une semeuse de pétales devant une mariée !

Nous sommes dans un débat où l’on parle de gestion de rupture dans un couple. Chacun exprime ce qui l’a frustré, ce qui l’a embêté, ce qu’il regrette dans la vie en commun, etc. Les copains me traitent de peste, parce que j’ai ajouté, après avoir dit ce que j’aimais bien et ce qui me manquerait probablement de ma vie en couple, qu’au moins je n’aurais plus à subir que quelqu’un pète sur moi. Mais mezanmi quoi ? On peut être tolérant effectivement, mais pas sans douleur ni sans espérance !

En regardant un vidéoclip de Thierry Casanova, « Libérez les intestins », je me suis intéressée, en plus des recettes, au fait qu’il banalise cette activité. Il a parlé de la pétologie comme nouvelle science. Mon ordinateur est récent, pourtant il a souligné ce mot oui. Oh, oh… je devrais peut-être illustrer pour lui ! Logiquement, si l’ordina-teur souligne le mot, c’est que celui-ci n’est pas encore très répandu. Cela m’interpelle. Vite… Google !

Eh bien j’ai trouvé qu’en plus de la médecine (la gastro-entérologie plus particulièrement), la pétologie relève de la psychologie, la minéralogie, et même de la religion ! Une chose menant à une autre, je tombe sur cette page de Bidouilles qui donne carrément un cours de pétologie, et qui explique qu’il y a toute une culture, une hiérarchie du pet.

Cette page fournit toute une liste de diversités de pets :

Le « Pet Commun » est le plus fréquent. Il est expulsé avec peu de force et généra-lement il est entendu en groupes au sein desquels les gens n’ont pas encore assez d’intimité pour péter entre eux. Dans ce cas, une personne plus audacieuse que les autres lâche une caisse et les personnes présentes pratiquent ensuite des pets de groupe sans gêne. Généralement le « Pet Commun » n’a pas d’odeur.

Le « Pet Nerveux » est expulsé dans les endroits ou la personne ne veut pas qu’il soit entendu (bibliothèques, super-marchés et même dans la rue). Ils sont généralement contrôlés, peu bruyants et demandent beaucoup de dextérité pour en dominer la technique.

Le « Pet Toussé » arrive quand le pétomane (le pratiquant du pet) essaye de le dissimuler avec de la toux. Attention cependant, le pet est plus long que prévu et une seule quinte de toux ne suffira pas à le couvrir.

Le « Pet Mouillé » possède un son aqueux. Il est généralement signe qu’un événement se prépare, et qu’une visite aux toilettes devient plus qu’urgente et néces-saire. Mais trop tard sait barrer certaines personnes...

Le « Déchireur ». Fort, intense, sonore,

il attire toujours l’attention de quelqu’un. C’est un furieux flux de gaz qui émerge triomphalement de l’orifice placé dans le corps à cet effet. C’est par lui qu’un compé-titeur conclut triomphalement une victoire.

Le « Pet rafale » ressemble au « Déchi-reur » mais est accompagné d’un son plus aérien, venteux, comme une rafale. Il est dû au fait que le pétomane veut expulser tous les gaz de façon rapide. C’est le pet le plus efficace des concours de pets.

Le « Pet boules serrées ». Toujours très facile à identifier, il donne toujours l’impression que le pétomane a les boules si serrées dans son slip qu’il est sous dou-leur intense lorsqu’il pète.

Comme je vous l’ai dit au début, même la religion semble s’être intéressée à cette nouvelle science. En effet, il y a une Église de Pétologie, qui se présente comme une confession religieuse bien enracinée dans tous les continents, d’après les enseigne-ments de son fondateur Pron Huffart. Cette église croit que la Divinité se mani-feste par les pets, évolution de l’ancienne croyance selon laquelle la voix de Dieu en terre était les tonnerres.

Elle dit, et je cite : « Nous attribuons des différentes significations aux différents types de pets, et encourageons la consom-mation d’aliments carminatifs comme légumes, oignons, poireaux et châtaignes, spécialement dans les meetings collectifs. Naturellement nous devons supporter les persécutions des intolérants, et pour ça bien d’entre les membres sont forcés à manifester leur foi d’une façon individuelle, en lieux isolés, ou même à la renier, lorsque il se manifeste en public : ceci est très triste et nous espérons que vienne vite le moment où on pourra dire la tête haute : Oui, j’ai pété !

« Notre Église promeut la culture pétologique avec la vente de livres de notre Fondateur, qui expliquent comme accomplir, en plusieurs étapes, le chemin de libération qui va de la répression de sa foi et de ses manifestations, jusqu’au sa libre expansion, avec la recherche de plus fréquents et durables contacts avec le Dieu, à travers une correcte alimentation. Nous croyons que dans chacun de nous héberge une énergie vitale qui doit être libérée, plu-tôt que réprimée, et croyons que lorsque tous les habitants de la terre le feront, dans chaque angle de la planète retentira la voix

de Dieu. » (sic)Qui cherche trouve, je suis donc tom-

bée sur un cours de pétologie... Il s’intitule : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le pet sans jamais oser le demander ! et son auteur le considère comme une contri-bution à la recherche médicale !

Il est rapporté qu’en Irlande une étable a pris feu suite à la plaisanterie d’un agriculteur qui avait voulu enflammer ses propres gaz intestinaux à l’aide d’une allumette, ce qui, à la suite d’une éruption particulièrement violente, avait mis le feu à une balle de foin voisine. Le monde entier s’esclaffa. Surtout à propos du flatuologue américain Michael Levitt, qui avait établi qu’en approchant une flamme des émis-sions de vents périanaux, on pouvait obte-nir des flammes de 25 centimètres et plus. Et les chercheurs ont pu établir que les gaz contiennent également du méthane chez près d’un tiers des personnes testées. Les spécialistes s’intéressent au problème du flatus inflammable : ces vents comportant du méthane et qui émettent une flamme bleue à l’allumage, d’où leur désignation de «blue angels».

Des physiologistes néerlandais ont, par exemple, déterminé que les nouveau-nés produisaient leur première flatulence trente minutes après la naissance (aux âmes bien nées…) «La flatuologie pourrait progresser encore plus. Mais quand nous en parlons aux gens, ils ne veulent pas servir de sujets de tests à la flatuologie», déplore le gastro-entérologue anglais John Phelps. La honte, selon lui, les en empêche.

Ceci se comprend aisément, vu que même les spécialistes ne peuvent éviter de tourner en dérision le flatus. C’est avec une joie apparemment sans mélange que les médecins parlent de «chuintements», «grondements frémissants», «roulements mouillés» et autres «canonnades crépi-tantes», quand ils abordent ce thème dans les colonnes réservées au courrier des lecteurs dans la presse spécialisée.

«De nombreux médecins, reproche à ses collègues le spécialiste américain de l’intestin Elgar Fox, ne prennent pas assez au sérieux ce problème grave.» Ainsi, le nombre de patients qui se plaignent de flatulences ou même de météorisme a progressé au cours des dernières années, conséquence de la tendance à une alimen-tation plus riche en substances de lest et à

des régimes végétariens.Les études sur le sujet ont démon-

tré que le flatus s’échappe à une vitesse comprise entre 0,1 et 1,1 mètre par seconde. Il est composé de 60 % d’azote, 5 % d’oxygène, 15 % de gaz carbonique et 20 % d’hydrogène. Ce ne sont là que des données statistiques moyennes, car, comme l’indique M. Levitt, «dans la réalité intestinale, aucun flatus ne ressemble à un autre.»

Si la répartition des gaz fonctionne correctement, la pression gazeuse dans l’intestin est si faible qu’un «phénomène de résonance sphinctérale» ne peut avoir lieu ? c’est pourquoi 70% des vents restent muets. En revanche, de légers déséqui-libres dans le système digestif (inévitables et normaux) provoquent des crépitations que l’on peut entendre, selon la position de contraction du muscle d’obturation

Google propose également un petit questionnaire/lexique : « Quel genre de péteur êtes-vous ? »

1. Personne vaniteuse : Quelqu’un qui aime l’odeur de ses pets.

2. Personne aimable : qui aime l’odeur des pets des autres.

3. Personne orgueilleuse : qui croit que ses pets sont raffinés.

4. Personne gênée : qui pète silencieu-sement et rougit.

5. Personne insolente : qui pète effron-tément et rit.

6. Personne scientifique : qui pète régulièrement mais qui est concernée par la pollution.

7. Personne malchanceuse : qui essaie terriblement de péter mais qui chie à la place.

8. Personne nerveuse : qui arrête en plein milieu d’un pet.

9. Personne honnête : qui admet avoir pété mais nous donne une bonne raison médicale.

10. Personne malhonnête : qui pète et accuse le chien.

11. Personne insensée : qui retient ses pets pendant des heures.

12. Personne économe : qui a toujours plusieurs pets en réserve.

13. Personne antisociale : qui s’excuse et se retire pour péter.

14. Personne stratégique : qui accom-pagne son pet d’un rire sonore.

15. Personne sadique : qui pète dans son lit et ensuite secoue les couvertures vers son compagnon.

16. Personne intellectuelle : qui pète au moindre effort physique.

17. Personne malheureuse : qui aimerait sincèrement péter mais ne le peut pas.

18. Personne athlétique : qui d’après la senteur des pets de ses voisins, peut dire ce qu’ils ont mangé.

19. Personne sensible : qui pète et se met à pleurer.

20. Personne enjouée : qui pète dans sa baignoire et mord les bulles que ça fait.

21. Personne oublieuse : qui jure, entre deux pets, qu’elle ne pète jamais.

22. Personne ignorante : qui pense que ses pets sentent bon.

23. Personne ambitieuse : qui souhaite que ses pets soient plus bruyants que ceux de ses voisins.

24. Personne secrète : qui se met un bouchon de liège (par bord ici, un bwa mayi) afin que ses pets pètent par en dedans.

25. Personne prévoyante : qui s’excuse avant de péter

Vous avez peut-être ri du sujet, mais il est sérieux oui ! Un accident est vite arrivé, et l’entourage fâché peut devenir ironique, rancunier et indiscret. Donc n’hésitez pas (ou plus) à parler à votre médecin si vous êtes un grand producteur de produits… gazeux.

On ne sait jamais, à force d’être gonflé, inconfortable avec vos gaz intestinaux, bal-lonné, vous risquez bien de devenir un mé-téore, une étoile filante, une montgolfière... Et de vous à moi, vous risquez vraiment de finir… emporté par le vent !

Sister M

DE VOUS A MOI

4 19 Mars 2015No 1274

TICkETZONE DaNs ToUs Les specTacLes

Moschino semble condamné à être dans le show business. Principal initiateur du Festival International de la Musique Haïtienne de Montréal (FIMHM) depuis quelques années, il fait le va-et-vient entre Haïti et le Canada. Seul ou avec d’autres partenaires, Moschino a orga-nisé plusieurs activités à Port-au-Prince dont la célébration des 50 ans des Frères Dejean au Karibe Hôtel le 19 décembre 2013.

Ainsi, le promoteur et entrepreneur vient de proposer une nouvelle entre-prise s’appelant TicketZone qui offre ses services dans la gestion de festival (évé-nement), vente des billets sur Internet et par téléphone, livraison de billet par SMS et email, vente de bracelets RFID, impression des billets, vente de bracelet en silicone, vente de bracelets en papier, en plastique, RFID Bracelet TAG tant en Haïti que dans la diaspora. « Ticketzone est une compagnie qui imprime et vend des billets en ligne, elle s’occupe aussi de

la gestion d’événements. Nous sommes dotés d’équipements dernier cri, et sous peu, nous annoncerons et ferons beau-coup de choses », a déclaré Moschino.

« À TicketZone, c’est une autre façon de faire un show »

TicketZone, avec son équipe bien montée est à l’œuvre dans plusieurs fes-tivités. On a pu le voir le jeudi 1er janvier 2015 à Royal Oasis lors du bal K-Zino, Kreyòl La et T-Micky. TicketZone était aussi impliqué, le 11 février, dans « Hap-py-Koustik » avec Carimi & Mekoustik au Best Western Hôtel. Son plus récent évé-nement remonte au dimanche 1er mars 2015, à Café 36, où Harmonik & Friends se sont produits « Unplugged ».

Les intéressés peuvent contacter TicketZone au 509 4777-6666 ou visiter le www.ticketzone.com.

Gilles Fresletgillesfreslet@ticketmag.com

sTaND Up LaDies 2encore du rire

Les ladies étaient en scène au Karibe pour leur second stand up ce dimanche 15 mars. Aux côtés de la metteuse en scène Flo-rence Jean-Louis Dupuy, les dames Cynthia Laurent, Christina Guérin, Garihanna Jean-Louis, Gaëlle Bien-Aimée, en 9 actes, ont arraché des éclats de rire à un public complice, qui se prêtait bien à leurs notes d’humour. Une réussite pour ces dames au langage cru, épicé et surtout coloré !

Une Cynthia éméchée

Les ladies posent avec madame Colimon Caelle Jean-Baptiste et Carel PèdreMaikadou a encore fait du bon travail

Premier rang à un Stand up? A vous les quoli-bets des acteurs Et la coupe de cheveux de Garihanna...

Myria sèl mariachi ! Christina était une Indienne pour la soirée

519 Mars 2015No 1274

Les funérailles de Bob Victor Lemoine ont eu lieu le vendredi 13 mars dernier en Floride. Une messe spéciale sera chantée à l’église St-Pierre de Pétion-Ville ce vendredi 20 mars à, 7 h 30 am, pour ses amis et proches en Haïti. Parti le 8 mars dernier à 73 ans alors que Radio Métropole fêtait ses 45 ans, Bob est incontestablement un géant de la radiodiffusion en Haïti, une voix et un esprit imaginatif remar-quables. Sa passion pour la radio et l’audiovisuel, il l’a transmise à plusieurs de ses sept enfants. « Pitit tig se tig », justifie Anne-Daphnée Lemoine, présentatrice à la radio avec laquelle son père a collaboré pendant de longues années. Jour-naliste, écrivain, producteur, réa-lisateur, grand-père de dix petits enfants, ami, collaborateur, Bob a marqué son entourage, sa famille, mais aussi le monde de la radio à travers son talent et son touche-à-tout de génie. Témoignages.

Linda Lemoine Edwards (fille aînée)

A 49 ans, j’ai les plus beaux souvenirs de mon père. J’ai vu mon père il y a cinq ans de cela quand il m’aidait à déména-

hommaGes à

BoB LemoiNe

ger à Georgia. Il m’a demandé ce que je pensais de déménager vers un tel endroit, comparativement à New York où je vivais. Il a aussi exprimé son chagrin par rapport à cette situation puisqu’il ne voulait pas que je sois aussi loin de lui. Cependant il était enchanté d’aller vivre en Floride afin de pouvoir me rencon-trer beaucoup plus souvent. Mon père avait toujours quelque chose d’agréable à dire de moi et de mes enfants. Mon mari et lui étaient inséparables. Quand j’avais besoin de quelque chose, mon père était toujours là et pouvait même passer des heures pour s’assurer que mes besoins étaient comblés. Je peux sincèrement dire que Papa était un père extraordinaire. Pas uniquement envers moi en tant qu’aînée, mais aussi envers mes frères et sœurs. Il était un surprenant grand-père pour mes enfants. Je me sent bénie quand je regarde autour de moi et que je vois mes frères et sœurs, ce que nous sommes devenus. Je dis dire tout simplement que mon père a fait du bon boulot. Je l’aime beaucoup et il sera toujours dans mon cœur.

Herby Widmaier (collaborateur de Radio Métropole)

C’est difficile de parler de Bob en seulement quelques mots. On a vécu tellement de choses ensemble ! C’était un très bon ami et il avait pas mal de capacités et d’imagination, qu’il a mis au service de Radio Métropole depuis nos débuts. C’est lui qui avait annoncé la mise en onde de la radio le 8 mars 1970, et il a beaucoup apporté à notre station. Il a porté ce sentiment d’attachement à

l’équipe jusqu’à sa mort. Quand on parle de Bob, on doit automatiquement parler de Métropole. Sa fille, Anne-Daphnée, qui travaille avec nous, est aussi un des cadeaux qu’il nous a légués. Nous avons beaucoup de considération pour elle. Je dois dire sincèrement que la disparition de Bob est une perte énorme pour le monde de la radio en Haïti. Il était du genre à toucher à beaucoup de choses : la pub, le cinéma… tout. Ce qui était sur-tout intéressant, c’était le génie et la pas-sion qu’il y mettait. J’avais eu la chance de collaborer avec lui dans l’audiovisuel, même si j’avais une longueur d’avance, étant plus âgé. On se parlait assez sou-vent au téléphone depuis notre dernière collaboration l’an dernier à l’occasion de la soirée d’hommage organisée pour mes 80 ans au Kinam dont il était MC. C’était toujours un plaisir d’écouter Bob !

Brenda Véronique Lemoine (fille)Mon père était un rude travailleur,

qui voulait toujours le meilleur pour ses enfants. Il avait aussi cette volonté de divertir mais surtout de partager les meilleures infos et les meilleures nou-velles avec la communauté haïtienne. C’était son rêve. Il voulait faire une diffé-rence dans la communauté haïtienne : faire que les Haïtiens aux USA et en Haïti soient fiers de leur culture et de tout ce qui les définit comme peuple. Il se donnait pour mission de les mettre sous les projecteurs et en faire des choses extraordinaires.

Anne Alessandra Lemoine (fille)Mon dernier bon moment avec mon

papa, c’était la nuit du 31 décembre au 1er janvier qu’on a passé ensemble. En général, on passe ces soirées ensemble. On a fait le bilan de l’année, on a fait le lancement de feu d’artifice. C’était mon dernier bon moment avec lui.

Anne-Daphnée Lemoine (fille)Je parle avec mon papa presque

toutes les semaines, et la dernière fois que je lui ai parlé c’était samedi avant sa mort.

Martial (ami)Il a été mon beau-frère. On avait tra-

vaillé ensemble à Métropole. En plus de l’espace professionnel, on se rencontrait aussi sur le terrain. Ah oui ! Il aimait le foot comme moi. Il était gardien de buts. On a formé une équipe à Radio Métro-pole entre 70 et 80. Nous avions joué un match à Sainte-Thérèse et c’était extraor-dinaire. Et même lorsqu’il avait divorcé de ma sœur, on se parlait moins souvent certes, mais on avait gardé de très bons rapports. La dernière fois qu’on s’est parlé, il y a quelques mois, il se rensei-gnait sur Télé Signal avec laquelle il avait l’intention de collaborer. Bob était défi-nitivement un grand dans le domaine. Il a fait des choses et inventé d’autres dans la radiodiffusion. Il s’est même essayé à la musique. C’est lui qui a composé la chanson « Toup pou yo » en 1974 pour la sélection nationale.

Jeudi 19 mars 20156

Né le 12 janvier 1987 à Port-au-Prince, Elminice Isnold (28) ans, est un digne héritier de Kendy

Jean-François et de Pascal Jeune, deux redoutables et formidables (anciens) basketteurs de l’équipe de Giants (rue Romain). A n’en pas douter, il est le basketteur le talentueux et le plus spectaculaire de sa génération. En grande forme dans la dernière droite du cham-pionnat de l’ASHBAC, il affiche des statistiques incroyables pour hisser la SOGEBANK au rang des équipes déjà qualifiées pour disputer les play-offs.

En effet, le meneur de la SO-GEBANK, Elminice Isnold évolue tout simplement dans une autre planète. En panne de victoire dans le championnat organisé par l’ASHBAC, l’équipe lauréate de la première édition a retrouvé une rigueur de tous les instants grâce à cet homme (Isnold) pour alligner trois victoires de suite. La dernière en date est celle enrégistrée face à la Brasserie La Couronne (73-57). Pour l’occasion, il a planté 30 points à l’adversaire du jour, 2 rebonds et 3 passes. Avant ce match, et contre les Produits Bongu, Isnold été « On fire » avec 32 points réussis.

Cependant, la meilleure presta-tion du meneur de la SOGEBANK remonte à la sixième journée de l’ASHBAC. Ce soir-là, il faisait le show, et cela, tout en faisant paral-lèlement des misères à la défense adverse. Quarante-deux (42) ont été le nombre de paniers conver-tis par l’indéboulonable Elminice Isnold. Son plus petit nombre de points (26) dans la compétition, il l’a fait lors de la première jour-née.

A une journée de la fin de la saison régulière, Isnold est assuré de terminer (top scorer » de l’AS-HBAC avec 284 points. En neuf (9) journées, il a pu franchir la barre des 30 points et plus, en cinq reprises (32, 35, 32, 32 et 30) et la barre des 20 points et plus, en trois fois (26, 28 et 27) avant ses 42 points inscrits lors de la sixième journée.

En plus de ses 284 points, El-minice Isnold a compilé aussi 24 rebonds et 15 passes décisives. Ce n’est pour rien, certains gens pensent qu’avec la grande forme affichée par Isnold, l’équipe de la SOGEBANK sera difficile à battre dans les play-offs.

Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com

Elminice Isnold : talentueuxet spectaculaire

Annoncé dans un premier temps au FC Cibao, Charles Hérold Junior qui nâest plus appelé en équipe nationale depuis la Gold Cup 2013, n’a pu débuter avec le Tempête FC, l’édition 2015 du championnat national Digicel de D1 pour cause de blessure. Il a finalement été prêté pour une durée de six (6) mois au sein de l’équipe évoluant dans la ligue de football professionnelle de la République Dominicaine.

En effet, c’est officiel, l’enfant terrible du football saint-marcois, Charles Hérold Junior a été prêté

au sein de l’équipe représentative de la ville de Santiago de Los Caballeros, le FC Cibao qui dispute la premierere édition du championnat organisé par la ligue de football de la république

attribué par l’Association Haïtienne de Presse Sportive (ASHAPS), Charles Hérold Junior a laissé la capitale du bas-Artibonite samedi dernier à des-tination de Santiago. Ainsi, il a raté les deux premiers matches disputés par son équipe face respectivement à La Vega (2-2) et l’Atletico Pantoja (1-0), but du Colombien Cristian Turizo. Avec 4 points, le FC Cibao est pointé à la 3e place, ex-aequo avec son ho-mologue de San Cristobal, derrière le leader de la compétition, le Barcelona Atletico : 6 unités.

Joint au téléphone, le joueur favori SogeXpress 2013 s’est dit prêt à guider sa nouvelle équipe vers le trophée récompensant l’équipe cham-pionne. « J’ai longuement discuté avec les dirigeants du TFC. Ils sont d’avis que j’aille faire l’expérience dominicaine. Je pars avec un objec-tif, celui de remporter le titre mis en jeu dans ce championnat. En terme de salaire, tout est ok avec le club. Que je sache, c’est un championnat de très bon niveau dans lequel, les dirigeants dominicains ont fait appel à des étrangers (sud-américains et européens) pour élever le niveau de la compétition.

Né le 23 juillet 1990 aux Gonaï-ves, Charles Hérold Junior a été un des membres importants de l’équipe nationale U-17 disputant la phase finale de la Coupe du monde de cette catégorie en 2007 en Corée du Sud. Charles jouera son premier match au sein du Cibao FC dimanche prochain au stade Olympique Félix Sanchez lors de la 3e journée à Universitad O&M dans la capitale dominicaine.

Charles Hérold Junior portera le # 10 dans l’effectif du Cibao FC. Il a été présenté par la presse sportive de la République voisine comme étant l’un des joueurs les plus importants de la sélection haïtienne de football. Pour rappel, Blanc Solo a été le buteur unique d’Haïti lors de la surprenante défaite (1-3) des Grenadiers face aux dominicains le 24 mars 2013 sous la direction du technicien cubain, Israel Blake Cantero.

Signalons que la ligue de football professionnelle de la République Do-minicaine compte dix (10) équipes dont le FC Cibao (Santiago de Los Caballeros), qui a un stade de 18,077 places.

Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com

Charles Hérold Jr prêté au FC Cibao

voisine. « Les dirigeants du Tempête FC et ceux du FC Cibao sont tombés d’accord pour le prêt de Blanc Solo. C’est un contrat de 5 mille dollars US. Charles aura un salaire de 3 mille dollars US le mois. Son contrat prendra fin en aout prochain», a fait savoir le Secrétaire général du TFC, Edver Fils.

Récompensé en 2011 par le trophée « Ballon d’Or» G&G Sportif

Jeudi 19 mars 2015 7

Au championnat de jeunesLa 1ere édition du championnat de jeunes U-18 a pris place, la semaine dernièr, au stade Sylvio Cator dans une ambiance sereine. Le comité d’organisation se dit déjà.satisfait de la tenue de cette compétition qui réunit des jeunes talents de moins de 18 ans. Nous publions le classement des groupes au 10 mars 2015

Pomenade de santé pour les St Louisiens. Jean-René Clerveaux François, auteur de 4 buts face à Paris John Wodney, le portier du (RCH). (Photo : Yonel Louis)

Après son succès de l’aller (1-2), le FC Barcelone a confirmé au retour face à Manchester City

(1-0). Les Blaugrana se qualifient pour leur huitième quart de finale consécu-tif en Ligue des champions.

Oui, le Barça semble de retour à son plus haut niveau. En forme étin-celante depuis le début de l’année 2015, les hommes de Luis Enrique l’ont confirmé lors de ce 8e de finale retour dominé outrageusement face à Manchester City (1-0). Encore une fois, les Citizens ont paru tendres, ti-mides, désorganisés face à la machine blaugrana. Et ne verront toujours pas les quarts de la C1. La marche était encore trop haute pour eux. Il faut dire qu’en face s’est dressée une équipe barcelonaise impressionnante de bout en bout. Dans le rythme imprimé, les enchaînements fluides, le jeu retrouvé d’un Messi épous-touflant. Dans tous les bons coups, le quadruple Ballon d’Or a régalé le Camp Nou et fait vivre une soirée cauchemardesque à tous les Citizens qui ont osé le défier. Tout y est passé : raids solitaires inarrêtables (6e, 9e, 23e, 41e), petits ponts, passes milli-métrées (48e, 63e, 64e, 86e). Toute sa palette défilait sous les yeux d’un public émerveillé.

Neymar et Suarez moins en verve

Seul a manqué un but pour l’Ar-

gentin, qui n’aura pas été en réussite sur ses multiples tentatives (11e, 16e, 28e, 49e, 83e, 89e). Le salut du Barça est tout de même venu d’une de ses inspirations. Renversant le jeu de manière intelligente du côté droit, l’Argentin trouvait Rakitic, qui contrô-lait dans la surface avant de lober subtilement Hart (1-0, 31e). L’unique fausse note pour le gardien anglais. Car Hart aura été bien le seul à tenir son rang en réussissant pas moins de dix parades sur la pelouse du Camp Nou, notamment devant un duo Neymar-Suarez inefficace (71e, 77e, 79e, 86e), en plus d’avoir été mal-chanceux en trouvant le poteau tous

les deux (6e, 44e). City a bien tenté de résister mais s’est montré trop em-prunté dans le 4-2-3-1 plus prudent qu’à l’aller aligné par Pellegrini. Trop esseulé, Agüero a trop voulu faire la différence tout seul et s’est payé le “luxe” de manquer un penalty dans un instant critique pour son équipe (78e). Trop peu pour résister au Barça, bel et bien redevenu crédible pour la victoire finale…

Les joueurs du matchIl est de cette race de joueurs qui

donne tout simplement envie de payer son billet pour le voir en vrai évoluer sur une pelouse. Lionel Messi a qua-

Ce Barça a de quoi faire peursiment tout réussi dans ce match. Il ne lui aura manqué qu’un but fina-lement. La faute à qui ? A Joe Hart. Le portier anglais a été incroyable dans son but. Rattrapant les erreurs de placement de ses partenaires, il a littéralement déconcerté le trio MSN. Mais s’est montré impuissant à empê-cher l’élimination de son équipe.

Résultats des 8es de finale retour :

Mardi 10 marsPorto-Bâle 4-0 (Porto qualifié)Real Madrid-Schalke 04 3-4 (Real

Madrid qualifié)Mercredi 11 marsBayern Munich-Shakhtar Donetsk

7-0 (Bayern qualifié)Chelsea-Paris SG 2-2 (Paris SG

qualifié)Mardi 17 marsAtlético-Leverkusen 1-0 3 à 2

t.a.b (Atlético qualifié)Monaco-Arsenal 0-2 (Monaco

qualifié)Mercredi 18 marsBarcelone-Man. City 1-0 (Barce-

lone qualifié)Dortmund-Juventus 0-3 (Juven-

tus qualifiée

8 19 Mars 2015No 1274