Histoire d'un puits sur les bords de la Mekerra 5 partie suite et fin

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Une exposition de pipes sculptées en bois de buis, or- ganisée à Saida dans le cadre de la semaine culturelle de la wilaya d’El Tarf, suscite l’ad- miration. Les stands de cette exposi- tion de la semaine culturelle, inaugurée jeudi soir à la mai- son de la culture «Mustapha Khalef», attirent de nom- breux visiteurs qui se font un plaisir de s’informer sur ce genre de sculpture. En réponse aux admira- teurs, le sculpteur Achour Boualem a souligné que cette oeuvre artistique nécessite de la patience et de la passion. Il a expliqué qu’il utilise pour cet art, du bois du buis, plante évoluant dans les falaises dont la taille atteint 2 mètres, qu’il extrait du tronc, découpe et laisse dans l’eau pendant 24 heures avant de le conserver dans un lieu hu- mide 15 autres heures. Une fois asséché pendant la même durée, le bois est sculpté selon la conception voulue. La se- maine culturelle de la wilaya d’El Tarf à Saida est marquée également par des exposi- tions d’habit traditionnel, de bijoux de corail, de fusils tra- ditionnels, de coquillages et de tableaux d’art abordant des aspects historiques et touris- tiques de cette wilaya. Le pro- gramme de la manifestation culturelle comporte d’autres expositions de literie tradi- tionnelle, d’ustensiles en po- terie, de plats culinaires populaires, en plus de specta- cles de troupes folkloriques de «Tibla» et «Zorna». CULTURE La Voix de l’Oranie PAGE 13 N°4397 - MARDI 29 AVRIL 2014 L e burnous algérien est à l’hon- neur à Tissemsilt, à l’occasion d’une exposition placée sous le slogan «Authenticité et modernité», ou- verte dimanche à la maison de la cul- ture «Mouloud Kacim Naït Belkacem». Organisée à l’initiative de cet étab- lissement dans le cadre de la célébration du mois du patrimoine, cette manifesta- tion de cinq jours enregistre la partici- pation de neuf artisans spécialisés dans la confection et la broderie de cet habit traditionnel, des wilayas de Biskra, Tebessa, Ouargla, Ain Defla, Bouira, Djelfa, Mila et Tissemsilt. Des modèles variés de burnous qui diffèrent d’une région à l’autre du pays dont «Zeghdani» que portent les cava- liers, réputé dans la région de «Kenanda» dans la wilaya de Relizane, y sont ex- posés, a indiqué le président de l’associ- ation de l’habit traditionnel et de la chanson bédouine de Relizane, Adda Lakhdar. Le burnous de la région de Messaad (Djelfa) a suscité l’admiration du public, fasciné par sa couture et sa broderie faites par l’artisan Abdelhamid Khairi. Cet habit est confectionné à base de poils d’animaux dont le chameau. Le burnous saharien, «El boubina», dont est réputée la région de Touggourt (Ouargla) est également présent avec sa couleur marron foncé et sa broderie en fils noirs et blancs. Cette exposition con- stitue également une occasion pour la femme artisane et présidente de l’associ- ation culturelle «El Amel» de la wilaya d’Ain Defla, Djellouli Maghnia, de met- tre en exergue le burnous «Gharzet el hsab», encore porté par la mariée à Khemis Meliana. La célébration du mois du patrimoine se poursuit à la maison de la culture «Mouloud Kacim Naït Belkacem» par un programme d’expositions de l’habit traditionnel et moderne, de manuscrits d’Oued Mzab et de semaines culturelles de Khenchela et d’Ain Temouchent dans le cadre des échanges culturels inter- wilayas. Le programme comporte égale- ment des concours sur le patrimoine de Tissemsilt, des visites pédagogiques au musée algérien d’archéologie et des arts islamiques d’Alger, au musée «Ahmed Zabana» d’Oran et un nombre de za- ouias dans la wilaya de Tissemsilt, en plus de conférences et de journées d’é- tude sur le legs culturel de la région du Ouarsenis et des galas artistiques animés par des troupes locales. Une exposition lui est dédiée à Tissemsilt Le burnous algérien est à l’honneur Saïda Une exposition de pipes suscite l’admiration PAR LE DR KARIM OULDENNEBIA Durant l’année 1875, un conflit a éclaté entre l’association coloniale de Sidi Bel- Abbès et celle de Saint Denis de Sig à cause de la distribution de l’eau suivant les cultures et non suivant le principe de la superficie. Certes, les eaux étaient réglementées par le syndicat de Bel-Abbès, mais des lacunes existaient puisque Mekerra devient, en quittant la pleine belabbésienne, Oued Sig et ses eaux étaient utilisées par le syndicat de Saint Denis de Sig! Pour dire que ce puits exprimait vraiment les tracas des conflits d’intérêts de la société coloniale. V. Un oubli conscient qui n’a que trop duré Le concept «patrimoine», utilisé ici dans ce texte, est lié à l’ad- jectif «historique». Je lui confère personnellement le sens de la protection et la préservation. Cependant, il faut reconnaitre que le volet historique du patrimoine (plus ou moins architectural) de la période 1830-1962, reste jusqu’à présent dans la posture du déni. On le voit bien! L’APC de Sidi Bel-Abbès à bel et bien fait le «choix» de restaurer l’hôtel de ville. Pourtant appelé «Architec- ture coloniale»! Certains se poseront des questions: Ce choix est- il une reconnaissance? Ce choix obéit-il aux valeurs historiques et aux références culturelles des Al- gériens? Ce n’est pas facile pour notre société qui a vécu avec le colo- nialisme un af- frontement ardu d’accepter cette diversité con- ceptuelle. Rap- pelons-nous la sélection du passé s’effectue en fonc- tion de paramètres liés souvent au présent. Certains, diront que je tourne autour du puits. Mais la réal- ité est là; le con- cept de patrimoine se pose en Algérie. Il est utile de noter que dans notre pays le patrimoine est souvent confondu avec «l’authenticité» (Al- Asala). Alors! A travers ce puits! Peut-on dépasser les séquelles de cet affrontement du passé? A mon avis, il faudrait travailler dans ce sens. Il faut «protéger» ce puits qui deviendra un «bien com- mun». La conservation de ce puits étant aujourd’hui une fonction essentielle du premier responsable de la wilaya, il incombe par contre à la population, aux associations, à la direction de la culture et autres de préserver ce bien architectural comme un patrimoine historique et de l’intégrer par la suite dans la politique nationale de la restauration du patrimoine. Conclusion: A travers ce présent texte libre, j’espère avoir contribué à mettre en lumière les dif- férents éléments qui conditionnent la réussite d’une opération de «sensibilisation» à savoir que, le processus décisionnel et pratique ainsi que l’implication de tous les acteurs avec une concertation élargie, constituent les paramètres qui permettent la «protection» de ce puits unique dans la région. Je suis convaincu également que ce puits n’est pas un «puits à souhait», où l’on formule des vœux en fermant les yeux! Au fait! Les chauves-souris ont déserté les lieux! Après l’ouverture d’une brèche dans le mur d’enceinte de la tour par des destructeurs ignares et surtout le vol dernièrement de la très solide petite portière de fer par des vagabonds «ramasseurs» de ferraille. Enfin! Je me permets de lancer ce cri de cœur du haut de cette tour qui deviendra sûrement notre bien commun à toutes et à tous. Le Dr Karim Ouldennebia est professeur à l’université Dji- lali-Liabès de Sidi Bel-Abbès. Patrimoine Histoire d’un puits pentagonal sur les bords de la Mekerra Cinquième partie et fin La manifestation «Music and peace», organisée conjointement par l’université de Tlemcen et le Centre d’études an- dalouses, a enregistré un succès retentis- sant auprès du public tlemcénien. La fusion entre musiciens tlem- céniens spécialisés dans la musique arabo-andalouse et l’orchestre «Archangelo» de Lille spécialisé dans la musique universelle, a donné lieu à une musique enrichie, vivante respirant la créativité et la nouveauté. Ce mélange réussi qui a nécessité beaucoup d’effort aux musiciens locaux et français, dirigés respectivement par Khalil Baba Ahmed et Anne Christine Leridon, a gratifié, vendredi soir, le pub- lic, que la salle des spectacles du centre d’études andalouses récemment inauguré n’a pu contenir, d’une variété de musique classique universelle dont celle de Vi- valdi, de quelques classiques de la musique andalouse «koum tara», «tleta zahw wa mraha», avec lesquels les mélo- manes se sont laissés emportés dans un long voyage musical. Près de deux heures de concert, les musiciens tlemcéniens et lillois ont interprété, dans une grande co- hésion, divers morceaux chantés notam- ment par des jeunes chanteurs en herbe, à l’instar de Karim Boughazi, Nesrine Ghenim et encadré par le chanteur chevronné et universitaire, Tewfik Beng- habrit. Le Centre d’études andalouses qui, pour sa première activité, a relevé la barre très haute par cette expérience spectaculaire initiée avec l’université, se doit de poursuivre sur le même élan d’autant plus que parmi les missions qui lui sont assignées «engager des recherches dans l’anthropologie musi- cale. Un terrain fertile, qui pourra énor- mément contribuer au développement et à la sauvegarde de ce patrimoine», selon son directeur, le professeur Hadjouis Djillali. Inscrite dans le cadre du jumelage entre les villes de Tlemcen et de Lille et aussi le cadre du mois du patrimoine, cette initiative sera suivie en début mai prochain par un hommage à cheikh Boukli Salah, un des chantres de la musique andalouse encore vivant dans la cité des zianides. Tlemcen Succès retentissant de la manifestation «Music and peace»

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Une exposition de pipessculptées en bois de buis, or-ganisée à Saida dans le cadrede la semaine culturelle de lawilaya d’El Tarf, suscite l’ad-miration.

Les stands de cette exposi-tion de la semaine culturelle,inaugurée jeudi soir à la mai-son de la culture «MustaphaKhalef», attirent de nom-breux visiteurs qui se font un

plaisir de s’informer sur cegenre de sculpture.

En réponse aux admira-teurs, le sculpteur AchourBoualem a souligné que cetteoeuvre artistique nécessite dela patience et de la passion.

Il a expliqué qu’il utilisepour cet art, du bois du buis,plante évoluant dans lesfalaises dont la taille atteint 2mètres, qu’il extrait du tronc,

découpe et laisse dans l’eaupendant 24 heures avant de leconserver dans un lieu hu-mide 15 autres heures. Unefois asséché pendant la mêmedurée, le bois est sculpté selonla conception voulue. La se-maine culturelle de la wilayad’El Tarf à Saida est marquéeégalement par des exposi-tions d’habit traditionnel, debijoux de corail, de fusils tra-

ditionnels, de coquillages etde tableaux d’art abordant desaspects historiques et touris-tiques de cette wilaya. Le pro-gramme de la manifestationculturelle comporte d’autresexpositions de literie tradi-tionnelle, d’ustensiles en po-terie, de plats culinairespopulaires, en plus de specta-cles de troupes folkloriquesde «Tibla» et «Zorna».

CULTURELa Voix de l’Oranie PAGE 13N°4397 - MARDI 29 AVRIL 2014

Le burnous algérien est à l’hon-neur à Tissemsilt, à l’occasiond’une exposition placée sous le

slogan «Authenticité et modernité», ou-verte dimanche à la maison de la cul-ture «Mouloud Kacim Naït Belkacem».

Organisée à l’initiative de cet étab-lissement dans le cadre de la célébrationdu mois du patrimoine, cette manifesta-tion de cinq jours enregistre la partici-pation de neuf artisans spécialisés dansla confection et la broderie de cet  habittraditionnel, des wilayas de Biskra,Tebessa, Ouargla, Ain Defla, Bouira,Djelfa, Mila et Tissemsilt.

Des modèles variés de burnous quidiffèrent d’une région à l’autre du paysdont «Zeghdani» que portent les cava-liers, réputé dans la région de «Kenanda»dans la wilaya de Relizane, y sont ex-posés, a indiqué le président de l’associ-ation de l’habit traditionnel et de lachanson bédouine de Relizane, AddaLakhdar.

Le burnous de la région de Messaad(Djelfa) a suscité l’admiration du public,fasciné par sa couture et sa broderiefaites par l’artisan Abdelhamid Khairi.Cet habit est confectionné à base de poilsd’animaux dont le chameau.

Le burnous saharien, «El boubina»,

dont est réputée la région de Touggourt(Ouargla) est également présent avec sacouleur marron foncé et sa broderie enfils noirs et blancs. Cette exposition con-stitue également une occasion pour lafemme artisane et présidente de l’associ-ation culturelle «El Amel» de la wilayad’Ain Defla, Djellouli Maghnia, de met-tre en exergue le burnous «Gharzet elhsab», encore porté par la mariée àKhemis Meliana.

La célébration du mois du patrimoinese poursuit à la maison de la culture«Mouloud Kacim Naït Belkacem» parun programme d’expositions de l’habittraditionnel et moderne, de manuscritsd’Oued Mzab et de semaines culturellesde Khenchela et d’Ain Temouchent dansle cadre des échanges culturels inter-wilayas. Le programme comporte égale-ment des concours sur le patrimoine deTissemsilt, des visites pédagogiques aumusée algérien d’archéologie et des artsislamiques d’Alger, au musée «AhmedZabana» d’Oran et un nombre de za-ouias dans la wilaya de Tissemsilt, enplus de conférences et de journées d’é-tude sur le legs culturel de la région duOuarsenis et des galas artistiques animéspar des troupes locales.

Une exposition lui est dédiée à Tissemsilt

Le burnous algérien est à l’honneur

Saïda

Une exposition de pipes suscite l’admiration

PAR LE DR KARIM OULDENNEBIA

Durant l’année 1875, un conflit a éclatéentre l’association coloniale de Sidi Bel-Abbès et celle de Saint Denis de Sig à causede la distribution de l’eau suivant les cultureset non suivant le principe de la superficie.

Certes, les eaux étaient réglementées par le syndicat de Bel-Abbès,mais des lacunes existaient puisque Mekerra devient, en quittantla pleine belabbésienne, Oued Sig et ses eaux étaient utilisées parle syndicat de Saint Denis de Sig! Pour dire que ce puits exprimaitvraiment les tracas des conflits d’intérêts de la société coloniale.

V. Un oubli conscient qui n’a que trop duréLe concept «patrimoine», utilisé ici dans ce texte, est lié à l’ad-

jectif «historique». Je lui confère personnellement le sens de laprotection et la préservation. Cependant, il faut reconnaitre que levolet historique du patrimoine (plus ou moins architectural) de lapériode 1830-1962, reste jusqu’à présent dans la posture du déni.On le voit bien! L’APC de Sidi Bel-Abbès à bel et bien fait le«choix» de restaurer l’hôtel de ville. Pourtant appelé «Architec-ture coloniale»! Certains se poseront des questions: Ce choix est-il une reconnaissance? Ce choix obéit-il aux valeurs historiqueset aux référencesculturelles des Al-gériens? Ce n’estpas facile pournotre société qui avécu avec le colo-nialisme un af-frontement ardud’accepter cettediversité con-ceptuelle. Rap-pelons-nous lasélection du passés’effectue en fonc-tion deparamètres liéssouvent auprésent. Certains,diront que jetourne autour dupuits. Mais la réal-ité est là; le con-cept depatrimoine se pose en Algérie. Il est utile de noter que dans notrepays le patrimoine est souvent confondu avec «l’authenticité» (Al-Asala). Alors! A travers ce puits! Peut-on dépasser les séquelles decet affrontement du passé? A mon avis, il faudrait travailler dansce sens. Il faut «protéger» ce puits qui deviendra un «bien com-mun». La conservation de ce puits étant aujourd’hui une fonctionessentielle du premier responsable de la wilaya, il incombe parcontre à la population, aux associations, à la direction de la cultureet autres de préserver ce bien architectural comme un patrimoinehistorique et de l’intégrer par la suite dans la politique nationale dela restauration du patrimoine. Conclusion: A travers ce présenttexte libre, j’espère avoir contribué à mettre en lumière les dif-férents éléments qui conditionnent la réussite d’une opération de«sensibilisation» à savoir que, le processus décisionnel et pratiqueainsi que l’implication de tous les acteurs avec une concertationélargie, constituent les paramètres qui permettent la «protection»de ce puits unique dans la région. Je suis convaincu également quece puits n’est pas un «puits à souhait», où l’on formule des vœux enfermant les yeux! Au fait! Les chauves-souris ont déserté les lieux!Après l’ouverture d’une brèche dans le mur d’enceinte de la tourpar des destructeurs ignares et surtout le vol dernièrement de latrès solide petite portière de fer par des vagabonds «ramasseurs»de ferraille. Enfin! Je me permets de lancer ce cri de cœur du hautde cette tour qui deviendra sûrement notre bien commun à touteset à tous.

Le Dr Karim Ouldennebia est professeur à l’université Dji-lali-Liabès de Sidi Bel-Abbès.

Patrimoine

Histoire d’un puitspentagonal

sur les bords de la Mekerra

Cinquième partie et fin

La manifestation «Music and peace»,organisée conjointement par l’universitéde Tlemcen et le Centre d’études an-dalouses, a enregistré un succès retentis-sant auprès du public tlemcénien.

La fusion entre musiciens tlem-céniens spécialisés dans la musiquearabo-andalouse et l’orchestre«Archangelo» de Lille spécialisé dans lamusique universelle, a donné lieu à unemusique enrichie, vivante respirant lacréativité et la nouveauté.

Ce mélange réussi qui a nécessitébeaucoup d’effort aux musiciens locauxet français, dirigés respectivement parKhalil Baba Ahmed et Anne ChristineLeridon, a gratifié, vendredi soir, le pub-lic, que la salle des spectacles du centre

d’études andalouses récemment inaugurén’a pu contenir, d’une variété de musiqueclassique universelle dont celle de Vi-valdi, de quelques classiques de lamusique andalouse «koum tara», «tletazahw wa mraha», avec lesquels les mélo-manes se sont laissés emportés dans unlong voyage musical. Près de deux heuresde concert, les musiciens tlemcéniens etlillois ont interprété, dans une grande co-hésion, divers morceaux chantés notam-ment par des jeunes chanteurs en herbe,à l’instar de Karim Boughazi, NesrineGhenim et encadré par le chanteurchevronné et universitaire, Tewfik Beng-habrit. Le Centre d’études andalousesqui, pour sa première activité, a relevé labarre très haute par cette expérience

spectaculaire initiée avec l’université, sedoit de poursuivre sur le même éland’autant plus que parmi les missions quilui sont assignées «engager desrecherches dans l’anthropologie musi-cale. Un terrain fertile, qui pourra énor-mément contribuer au développement età la sauvegarde de ce patrimoine», selonson directeur, le professeur HadjouisDjillali.

Inscrite dans le cadre du jumelageentre les villes de Tlemcen et de Lille etaussi le cadre du mois du patrimoine,cette initiative sera suivie en début maiprochain par un hommage à cheikhBoukli Salah, un des chantres de lamusique andalouse encore vivant dans lacité des zianides.

Tlemcen

Succès retentissant de la manifestation «Music and peace»