Histoire des arts : Phèdre par Alexandre Cabanel.

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Phèdre par Alexandre Cabanel Séquence 2 : Histoire des arts

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Phèdre par Alexandre Cabanel

Séquence 2 : Histoire des arts

I. Phèdre, de Jean Racine à Alexandre Cabanel  

Alexandre CABANEL, Phèdre (1880), Huile sur toile, 1,940 m × 2,860 m, Musée Fabre, Montpellier.

 

II. Alexandre Cabanel et la peinture académique  

Thomas Couture, Les Romains de la décadence, 1847, Musée d’Orsay, Paris.

Gustave Courbet, Un enterrement à Ornans, 1849-1850, Musée d’Orsay, Paris. Huile sur toile. Hauteur 315 cm - Largeur 668 cm

Alexandre Cabanel, La Naissance de Vénus, 1863, Musée d’Orsay, Paris.

Auguste Renoir, « La Rêverie », 1877. Musée Pouchkine, Moscou.  

« La déesse, noyée dans un fleuve de lait, a l'air d'une délicieuse lorette, non pas en chair et en os - cela semblerait indécent - mais en une sorte de pâte d'amande blanche et rose. »

Emile Zola, Nos peintres au Champ-de-Mars, 1867.

Edouard Manet, Le Déjeuner sur l’herbe, 1863, Musée d'Orsay, Paris.  

Gustave Caillebotte, Les raboteurs de parquet, 1875, Musée d'Orsay, Paris.

Alexandre CABANEL, Phèdre (1880), Huile sur toile, 1,940 m × 2,860 m, Musée Fabre, Montpellier.

 

« Voyez cette misère. Voilà M. Cabanel avec une Phèdre. La peinture en est creuse comme toujours, d'une tonalité morne où les couleurs vives s'attristent elles-mêmes et tournent à la boue. Quant au sujet, que dire de cette Phèdre sans caractère, qui pourrait être aussi bien Cléopâtre que Didon ? C'est un dessus de pendule quelconque, une femme couchée, et qui a l'air fort maussade. Cela est faux de sentiment, faux d'observation, faux de facture. »

Emile Zola, Le naturalisme au Salon,1880