HISTOIRE DE FRANCE

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HISTOIRE DE FRANCE. - II -. Diaporama de Jacky Questel. LA GAULE DEVIENT LA FRANCE. Le baptême de Clovis. (Miniature en ivoire.). - Notre reine Clotilde doit être bien heureuse, murmure Brunehaut. Elle désespérait de convertir Clovis. - PowerPoint PPT Presentation

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LA GAULE DEVIENT LA FRANCE

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- Notre reine Clotilde doit être bien heureuse, murmure Brunehaut. Elle désespérait de convertir Clovis.- Je ne sais pas si elle y serait arrivée sans un miracle…- Oh ! Raconte-moi, Lothaire !- Pendant la bataille de Tolbiac, le roi invoquait les dieux païens et pourtant ses hommes reculaient devant les Alamands. Alors, pensant à ce que notre dame lui répétait, il a supplié : Dieu de Clotilde, donne-nous la victoire et je me ferai chrétien. Comme son vœu a été exaucé, l’évêque Rémi le baptise avec trois mille de ses compagnons.

Le baptême de Clovis. (Miniature en ivoire.)

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Les Francs ont un roi qui est toujours pris dans la même famille, celle de Mérovée. C’est pourquoi on nomme cette dynastie les Mérovingiens. Les Mérovingiens, surtout Clovis, le chef qui a chassé les barbares, apportent de grands changements dans l’ancienne Gaule.D’abord ils en font un royaume. Ensuite ils lui donnent Paris pour capita-le. Enfin Clovis, qui est l’ami de l’évêque de Reims, Saint Rémi, a épousé Clotilde, une princesse chrétienne ;

Une rue au Moyen-Âge

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Lorsqu’il reçoit le baptême avec beaucoup de ses guerriers, le 25 décembre 496, la France, devient un pays chrétien.

Clovis est un souverain intelligent et courageux, mais ses descendants ne lui ressemblent pas ; cruels, fourbes, ils ont en outre la mauvaise habitu-de de considérer le royaume comme leur propriété et de le partager à chaque succession entre leurs héritiers.

Il existe cependant un autre bon roi parmi les Mérovingiens : Dagobert, qui essaie de rétablir l’ordre et la paix avec l’appui de son ministre saint Eloi, un ancien orfèvre devenu évêque.. Mais après lui il n’y a plus que des princes pa-resseux ou incapables, surnommés pour cela rois fainéants.

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CHARLEMAGNE PREMIER EMPEREUR

Des ambassadeurs offrent un éléphant à l’empereur.

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Aude admire son grand frère Roland qui est très savant puisqu’il va à l’école. - Est-ce parce que cette grosse bête pareille à une montagne, possède un long nez qu’on la nomme «nez-léphant» demande t-elle.Roland a un rire dédaigneux. - Ce n’est pas "nez-léphant"  mais "élé-phant".- Ah ! bon ! ça veut dire quoi "éléphant"? - Rien, je crois…_- Alors on aurait pu l’appeler nez-léphant !Et Roland-le-savant ne trouve pas de réponse. Charlemagne

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Tombeau de Charles Martel à Saint-Denis

Pendant que les rois fainéants se promènent dans leurs chars tirés par des bœufs, ce sont les maires du palais, des sortes de ministres, qui s’occupent de la France. Car de nouveaux envahisseurs ravagent notre pays après avoir traversé l’Espagne : les Sarrasins, montés sur de nerveux petits chevaux. L’un des maires, Charles les écrase à Poitiers en 732 : on l’appelle désormais Charles Martel, et son fils devint roi. Pourtant il est encore dépassé en valeur par un autre Charles, dont le règne est si glorieux qu’on le sur-nomme Charles le Grand, Charlemagne. Ses descendants deviennent les Carolingiens.

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Charlemagne conquiert une partie de l’Europe, où il impo-se le christianisme ; aussi le pape le couronne empereur le 25 décembre 800. Il gouverne sagement la France, crée des écoles ; comme tous les sou-verains l’admirent, il reçoit souvent des ambassadeurs chargés de présents magni-fiques.

Mais les héritiers de Charlemagne ne ressemblent pas à leur ancêtre et de nouveaux pillards, appelés Northem parce qu’ils viennent du nord, dévastent nos côtes à bord de leurs rapides drakkars. Si bien qu’un des derniers Caro-lingiens, Charles le Simple préfère traiter avec eux et leur donner une belle province qui deviendra la Normandie.

Charlemagne est couronné empereur

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DU TEMPS OU LES ROIS PARTAIENT EN CROISADE

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- Comme je voudrais être grand pour accompagner papa aux croisades ! s’exclame Gauthier dont les yeux bril-lent d’envie.- Crois-tu qu’il nous reviendra sain et sauf ? demande la tendre Perrine. On dit que les Sarrasins sont si cruels ! - Bien sûr et n’oublie pas qu’il nous a promis de rapporter un peu de la terre du pays où est né Jésus. Il parait qu’il pousse là-bas des fruits étranges : des pommes ou des prunes d’or qu’on

nomme oranges ou abricots.

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En 987, Hugues Capet fonde la dynastie des Capétiens, dont sortiront désormais tous les rois de France et qui prend pour emblème trois fleurs de lis. Les premiers Capétiens n’ont guère de pouvoir, parce que enfermés dans des châteaux forts, les seigneurs restent les maîtres absolus de leurs domaines.

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Une oriflamme est une ban-nière en forme de flamme. Elle est généralement rou-ge, fendue en pointes par le bas,suspendue à une lance.Du 12e au 15e siècle, l’ori-flamme était l’étendard des rois de France, et était con-servée à l’abbaye de Saint-Denis, alors nécropole des rois de France. L’usage voulait que le roi se rende à Saint-Denis pour y prendre l’oriflamme avant de partir en guerre ou en croisade.

Heureusement, lorsque le roi d’Angleterre et ses alliés attaquent notre pays, le trône est occupé par un grand souverain : Philippe Auguste. Il montre à tous l’importance du danger, et en 1214, pour la première fois de leur his-toire, les Français s’unissent afin de repousser l’ennemi, qui est battu à Bouvines.

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Le royaume devient prospère, surtout avec Louis IX, un excellent prince, tellement honnête, doux et clément que très vite on le nomme Saint Louis.Or, pendant ce temps, des moines parcouraient l’Europe en rappelant que le tombeau du Christ était toujours entre les mains des Sarrasins, qu’ils appelaient les infidèles.

Saint Louis, dit la tradition, rendait la justice sous un chêne.

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A leur appel, tous les chrétiens, du riche seigneur au plus humble pas-toureau, quittent leur maison et leur famille pour partir vers Jérusalem après avoir cousu une croix sur leurs vêtement (C’est pourquoi on les dit "croisés"). Mais Saint Louis mourra de la peste devant Tunis, et ce sera la fin des croisades.

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A L’OMBRE DES CHÂTEAUX FORTS

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De retour du marché, Aliénor et Lancelot, bouche bée, contemplent un baladin, qui jongle au son d’une entraînante musique- Quand je serais grand, je veux être jongleur, décide le garçon ! En rentrant à la maison, tu me donneras les œufs que tu viens d’ acheter. - Comme tu voudras… mais ce sera dommage : maman comptait nous faire des gaufres et tu vas tous les casser.- Ah ! …remets plutôt le panier à maman, je commencerais mon entraînement un autre jour avec des pommes : c’est moins fragile !

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Le Moyen age est caractérisé par la féodalité. Ce terme signifie que cha-que seigneur possédant un domaine, un fief, est à la fois suzerain d’un seigneur moins important que lui et le vassal d’un autre plus important.Le seigneur habite un solide château fort, où les paysans appelés manants, viennent se réfugier quand le danger menace, car en recevant son épée le chevalier a juré de secourir les fai-bles.Dans les cités ou bourgs aux mai-sons de bois, les bourgeois, artisans et marchands, se groupent en corporations. Souvent ils rachètent au suzerain la liberté de leur ville et transforment celle-ci en une commu-ne qui s’administre elle-même.

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Un type de château-fort. Ils peuvent être très différents les uns des autres.

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La vie est très dure, surtout pour les serfs attachés à la terre, et la famine ou les épidémies tuent beaucoup de monde. Mais les distractions ne manquent pas ! Tout au long de l’année se multiplient les fêtes, les pèlerinages ou les foires.Et puis il y a la danse, la chasse et les tournois ; le baladin, le montreur d’ours ou le jongleur de passage ; le troubadour qui récite des chan-sons de geste, c’est à dire des faits historiques tels ceux de Roland à Roncevaux et lit des romans comme ceux de la table ronde ;

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Un colporteur vantant sa marchandise

Le ménestrel jouant du luth ; le colporteur qui commente les dernières nouvelles en déballant sa marchandise.

Un montreur d’ours

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LA GLOIRE DU MOYEN-ÂGE : LES CATHEDRALES

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- Je n’aimerais pas être tailleur de pierre, dit Grégoire ; le marteau fait trop de bruit !- Et la scie grince trop fort, complète Yseult.- Croyez-vous rétorque le compagnon ; moi, je n’entends pas les mêmes choses que vous.- Comment cela ?- Mon marteau dit : "Gloire à Dieu …Gloire à Dieu…", et ma scie : "Louée soit Notre-Dame…- Les pierres chantent un hymne à la cathédrale ! ajoute un maître verrier qui transporte avec précaution son fragile chef-d’œuvre.

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Au Moyen Age, le clergé, prêtres ou moines, a un rôle très important, car il enseigne souvent dans les écoles ou les universités, tient les hôpitaux, s’occupe des œuvres d’assistance et possède de grands domaines à la manière des sei-gneurs féodaux.L’église est la "maison du peuple" ; on s’y réunit, certains dorment sous le por-che, d’autres se promènent dans les bas-côtés, et sur le parvis on joue des mystères ou des miracles.Les chrétiens vivent leur foi dans toutes les occupations journalières ; aussi construisent–ils de splendides cathédra-les à la gloire de Dieu et de la Vierge.

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Notre-Dame-La Grande à Poitiers

Vers 1000, ces cathédrales sont romanes, comme Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, avec des voûtes et des arcs arrondis soutenus par de gros piliers.

Deux siècles plus tard, elles deviennent gothiques :

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Les vitraux de la Sainte-Chapelle à Paris

Elles s’élancent vers le ciel à la façon de la Sainte-Chapelle, à Paris, car on perfectionne la voûte en ogive, l’arc –boutant, on allège les murs par des flèches, des colonnes ou de grandes fenêtres garnies de magnifiques vitraux.

Toutes sont ornées de sculptures racontant la Bible ou la vie quotidienne et elles abritent souvent de merveilleux reliquaires.La France entière participe avec ferveur à ces constructions : ceux qui n’ont pas d’argent à donner tirent des chariots et participent aux chantiers de construction.

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Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la [email protected]://jackydubearn.over-blog.com/Site : http://www.jackydubearn.fr/

Musique : Douce France (sans indication d’artiste, hélas…)