Histoire Chiisme

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1 Afin de permettre une meilleure compréhension des origines de la division qui profite aux ennemis de l'Islam, nous publions ci-dessous la première partie d'une trilogie. Dans cette première partie, nous proposons l'approche Chiite http://ma3soumines.free.fr/IbnSaba.html , libre ensuite à tous les sunnites de vérifier et comparer les sources. Dans la deuxième partie, nous proposerons une approche sunnite ; idem pour les Chiites. La troisième partie sera une synthèse rédigée par la rédaction Alter Info. N'utilisez pas ce sujet pour régler vos comptes personnels ou pour évacuer vos doutes ou vos craintes. Souvenez vous que ce site n'est pas une site consacré uniquement aux religions et que la majorité de nos lecteurs est non musulmane. Faites preuve d'intelligence et de modestie dans vos échanges, ne vous donnez pas en spectacle et faites honneur à vos croyances respectives. Les non musulmans sont cordialement invités à ne pas s'immiscer dans ces échanges, cette affaire concerne uniquement les musulmans. Zeynel Cekici Les ennemis de l'islam, dont l'objectif est de désunir les Musulmans, ont dans leur effort d'expliquer l'apparition de l'école d'AHL UL BAYT, ceux-ci revendiques que cette dernière est une secte qui a pour origine un certain Abdulhah Ibn Saba, un Juif qui a embrassé Islam pendant le règne de Othman Ibn Affan, le troisième calife. Ils affirment que Abdulhah Ibn Saba avait voyagé dans les villes Musulmanes depuis Damas jusqu'à Kufa puis vers l'Égypte pour propager parmi les Musulmans que Ali (a.s) était le successeur du Prophète(psl&sf).Et aussi qu'il provoqua le meurtre du calife Othman depuis qu'il crut que Othman ut usurper le califat de l'imam Ali(a.s). Il aurait entre autre crée la zizanie dans les armées de Ali(a.s) et qu'il opéra aussi dans la bataille du Chameau. Il était aussi responsable à l'origine pour toutes les idées fausses que prône l'école des Ahl-ul-bayt. Des écrivains mercenaires croient que Abdulhah Ibn Saba est le fondateur de l'école des Ahl-ul-bayt ; Et comme cet homme était un menteur, hypocrite et falsificateur donc toutes les connaissances et croyances de l'école des Ahl-ul-bayt seraient de surcroît fausses. Abdullah Ibn Saba est le meilleur bouc émissaire par le biais du quel certains Sunnites clament haut et fort leur méfiance à l'encontre des adeptes d'Ahl ul bayt.

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Histoire du Chiisme

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Afin de permettre une meilleure compréhension des origines de la division quiprofite aux ennemis de l'Islam, nous publions ci-dessous la première partied'une trilogie.

Dans cette première partie, nous proposons l'approche Chiitehttp://ma3soumines.free.fr/IbnSaba.html, libre ensuite à tous les sunnites devérifier et comparer les sources.

Dans la deuxième partie, nous proposerons une approche sunnite ; idem pourles Chiites.

La troisième partie sera une synthèse rédigée par la rédaction Alter Info.

N'utilisez pas ce sujet pour régler vos comptes personnels ou pour évacuer vosdoutes ou vos craintes. Souvenez vous que ce site n'est pas une site consacréuniquement aux religions et que la majorité de nos lecteurs est nonmusulmane. Faites preuve d'intelligence et de modestie dans vos échanges, nevous donnez pas en spectacle et faites honneur à vos croyances respectives.

Les non musulmans sont cordialement invités à ne pas s'immiscer dans ceséchanges, cette affaire concerne uniquement les musulmans.

Zeynel Cekici

Les ennemis de l'islam, dont l'objectif est de désunir les Musulmans,ont dans leur effort d'expliquer l'apparition de l'école d'AHL UL BAYT,ceux-ci revendiques que cette dernière est une secte qui a pour origineun certain Abdulhah Ibn Saba, un Juif qui a embrassé Islam pendantle règne de Othman Ibn Affan, le troisième calife. Ils affirment queAbdulhah Ibn Saba avait voyagé dans les villes Musulmanes depuisDamas jusqu'à Kufa puis vers l'Égypte pour propager parmi lesMusulmans que Ali (a.s) était le successeur du Prophète(psl&sf).Etaussi qu'il provoqua le meurtre du calife Othman depuis qu'il crut queOthman ut usurper le califat de l'imam Ali(a.s). Il aurait entre autrecrée la zizanie dans les armées de Ali(a.s) et qu'il opéra aussi dans labataille du Chameau. Il était aussi responsable à l'origine pour toutesles idées fausses que prône l'école des Ahl-ul-bayt. Des écrivainsmercenaires croient que Abdulhah Ibn Saba est le fondateur de l'écoledes Ahl-ul-bayt ; Et comme cet homme était un menteur, hypocrite etfalsificateur donc toutes les connaissances et croyances de l'école desAhl-ul-bayt seraient de surcroît fausses. Abdullah Ibn Saba est lemeilleur bouc émissaire par le biais du quel certains Sunnites clamenthaut et fort leur méfiance à l'encontre des adeptes d'Ahl ul bayt.

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L'existence d'une personne dont le nom d'Abdulhah Ibn Saba dansl'histoire des premiers temps de l'Islam, est sérieusement remise enquestion, En fait il s'est très clairement avérée, après des recherchessur cet homme portant un tel nom, n'aurait en fait jamais existé en cetemps là ni en un autre. Les histoires propagées au sujet de cepersonnage légendaire sont fausses, fictifs, fabriquées de toute pièce.Pour tout dire il n'existe aucune preuve valide de toutes ces histoires aattaché à lui. Ce sera le point de mire dans ce qui suit, Par la volontéd'Allah (swt).

Introduction

La fabrication d'histoires concernant Abdulhah Ibn Saba est le purproduit d'un esprit malin, disciples du diable, à savoir Sayf Ibn Omaral-Tamimi. Il était compteur d'histoire, vivant au deuxième siècle del'Hégire façonnant ses histoires par quelques faits fondamentauxpuisées dans des documents historiques sur l'Islam, disponible en cetemps là. Sayf Ibn Omar fit de même que Salman Rushdi (mDl) qui fit "les Verset " Sataniques avec des motifs similaire, à la différence qu'ici lerôle de Satan fut de fournir dans ce cas un certain Abdulhah Ibn Saba .

Sayf Ibn Omar a déformé les biographies des Compagnons duProphète(psl&sf) pour faire plaisir au gouvernant de son époque, etaussi déformer l'histoire de l'école des Ahl-ul bayt et de ridiculiserl'islam. Sayf était le loyal défenseur des Omeyyades ces derniers ontlaisser des traces dans l'histoire, qui à démontrer leur faroucheanimosité envers les Ahl ul-Bayt , c'était dans leur intérêt d'inventer detelle histoire pour essayer de dégrader l'école des Ahl-ul bayt.Cependant il avait un autre but celui-ci était d'élever la situation et lestatut des autres membres de sa tribu en inventant des compagnonsimaginaires, qui aurait été issu de sa tribu. Néanmoins la plupart desSavants Sunnite ont trouvé de nombreuses hérésies injustifiables dansses dires, et qu'il ne se limite pas seulement à la question d'AbdulhahIbn Saba, en conséquence Ils(les Savants) abandonnent ces récits,hadith. Et l'accuse de faux et de mensonges. A cette date les travaux deSayf ont une minorité de supportère dans les rangs Sunnites. Ici, plustard, je citerai une majorité de savants Sunnites, qui ont tous confirméque Sayf Ibn Omar était une personne indigne de confiance, et ces

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histoires caduques ;

Les études idéologiques indiquent que la plupart de ceux qui détestentl'école des Ahl-ul bayt, (dont la majorité sont des ennemis de Islam)pensent justifier leur inimitié sur cette hérésie évidente (Ibn Saba) etqu'ils l'exploite dans leurs attaques à l'encontre du Mad'hab d'Ahl ulbayt ; Et qu'ils usent en fait de la même approche que celle de Sayf IbnOmar lui-même.

L'origine du Conte.(Ibn Saba)

Le conte "Abdullah Ibn Saba" est vieux de douze siècles. Historiens etécrivains, Les un après les autres l'enregistrèrent et en rajoutèrent surlui de plus en plus. Un coup d'œil à la chaîne de transmetteurs de ceshistoires, et vous trouverez le nom de Sayf si trouvant. Les historienssuivants ont enregistré directement de Sayf :

(1) Tabari.

(2) Dhahabi. Il a aussi été cité de Tabari(1).

(3) Ibn abi Bakir. Il a aussi enregistré d'Ibn Athir(15), qui a enregistré de Tabari(1).

(4) Ibn Asakir.

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Les suivants ont enregistré indirectement de Sayf :

(5) Nicholson depuis Tabari(1).

(6) encyclopédie d'Islam de Tabari(1).(7) Van Floton depuis Tabari(1).(8) Wellhauzen depuis Tabari(1).(9) Mirkhand depuis Tabari(1).(10) Ahmad Amin depuis Tabari(1), et depuis Wellhauzen(8).(11) Farid Wajdi depuis Tabari(1).(12) Hassan Ibrahim depuis Tabari(1).(13) Saeed Afghani depuis Tabari(1), et d'Ibn Abi Bakir(3), Ibn Asakir(4), et IbnBadran(21).(14) Ibn Khaldoon depuis Tabari(1).(15) Ibn Athir depuis Tabari(1).(16) Ibn Kathir depuis Tabari(1).(17) Donaldson depuis Nicholson(5), et d'Encyclopedia(6).(18) Ghiath al-Din depuis Mirkhand(9).(19) Abul Fida depuis Ibn Athir(15).(20) Rashid Ridha depuis Ibn Athir(15).(21) Ibn Badran depuis Ibn Asakir(4).(22) Bostani depuis Ibn Kathir(16).

La liste précitée donne des évidences au fait que l'histoire fictif autourd'Abdulhah Ibn Saba fut commencé par Sayf et citer après par Tabaridirectement du livre de Sayf comme Tabari l'a mentionne lui-même(voire la chaîne de narrateurs de traditions qui relate Abdulhah IbnSaba, dans l'Histoire de Tabari par exemple, dans l'index du Vol.15,version anglaise, sous le nom de Sayf Ibn Omar ou Abdulhah Ibn Saba).Il y a plusieurs fait de Sayf et de son histoire qui devraient être étudiéset analysé avec grand soin.

Qui Est Sayf ?

Sayf Ibn Omar al-Dhabbi al-Usayyidi al-Tamimi vivait au deuxièmesiècle de l'époque Musulmane (8e siècle après Jésus-Christ) et est mortaprès l'année 170 AH. (750 après Jésus-Christ). Al-Dhahabi a dit ceSayf est mort pendant la règne de Haroon al-Rashid à Bagdad (Irak).Durant sa vie, Sayf a écrit deux livres ce suivant sous le règne desOmayads pour mieux les servirent :

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" al-Fotooh wa al-Riddah " lequel est l'histoire de la période avantla mort du Prophète (psl&sf) jusqu'au troisième Calife Othman

" al-Jamal wa Maseeri Aicha wa Ali " qui relate l'histoire dumeurtre de Othman jusqu'à la bataille du Jamal (Bataille duchameau mené par quelques compagnons en compagnie de Aichacontre l'Imam Ali(as) ).

Ces livres sont perdus à présent ; Mais ont survécu plusieurs sièclesaprès Sayf. D'après ce que nous avons trouvé, la dernière personne quiavait dit avoir possédé les livres de Sayf était Ibn Hajar al-Asqalani (d.852 AH). Les deux livres de Sayf ont contenu plus de fiction que devérité, quelques histoires oublier, et quelques vrais événements qui,intentionnellement, ont étés enregistrés de manière ridicule.

Sayf a parlé de quelques-uns des compagnons du Prophète (psl&sf), eten a inventé d'autre avec des noms étranges, ses récits ont affectél'histoire des premiers temps de l'islam. Quelques biographes tel que lesauteurs de " UsdulGhabah ", Isti'ab " et " Isabah " et géographes tel queles auteurs de "Mu'jamul Boldan " et "al-Rawzul mi'tar " ont écrit etrelater la vie de quelques compagnons du Prophète(psl&sf), et ontseulement donné les référence qui existent dans les livres de Sayf sansle nommé. Parce que la vie, le comportement et la crédibilité de Sayfdevaient être soumis à une enquêté minutieuse.

Qu'est-ce que les Savants Sunnite Disent Au sujet de Sayf ?

Les principaux savants Sunnites suivants confirment que Sayf IbnOmar était un menteur bien connu et un personnage indigne deconfiance :

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(1) - Al-Hakim, (m. 405 AH) a écrit : " Sayf est accusé d'avoir une existenced'hérétique. Ses récits sont abandonnés ".(2)- Al-Nisa'i, (m. 303 AH) a écrit : "Les récits de Sayf sont faibles et ils devraient êtrenégligés parce qu'ils étaient peu fiable et indigne de confiance ".(3)- Yahya Ibn Mueen, (m. 233 AH) a écrit : "Les récits de Sayf sont faibles et inutiles".(4)- Abu Hatam, (m. 277 AH) a écrit : " Les Hadiths de Sayf sont rejeter".(5)- Ibn Abi Hatam, (m. 327 AH) a écrit : "Les savants ont abandonné les récits deSayf.".(6)- Abu Dawud, (m. 316 AH) a écrit : " Sayf n'est rien. Il était un menteur. Quelques-uns de ses Hadiths ont été véhiculés et la majorité niés ".(7)- Ibn Haban, (m. 354 AH) a écrit :" Sayf a attribué des traditions fabriquées à desbons rapporteurs de Hadiths. Il a été accusé d'existence hérétique et de menteur ".(8)- Ibn Abd al-Barr, (m. 462 AH) mentionne dans ses écrits à propos d'Al-Qa'qa : "Sayf a rapporté qu'al-Qa'qa a Dit : J'ai assisté à la mort du ProphèteMuhammad(psl&sf) ". Ibn Adb al-Barr continue : " Ibn Abu Hatam a dit : Sayf estfaible. Donc, ce qu'il à relaté de la présence de al-Qa'qa à la mort du Prophète(psl&sf)est rejeter." Et continue encore : "Nous avons mentionné les traditions de Sayfseulement pour la connaissance ".(9) al-Darqutini, (d. 385 AH) a écrit : " Sayf est faible ".(10)- Firoozabadi, (m. 817 AH) dans" Towalif " Il a mentionné Sayf et quelques-uns endisant :" Ils sont faibles ".(11)- Ibn al-Sakan, (m. 353 AH) a écrit : " Sayf est faible ".(12)- Safi Al-Din, (m. 923 AH) a écrit : " Sayf est considéré comme faible ".(13)- Ibn Udei, (m. 365 AH) a écrit au sujet de Sayf : " Il est faible. Quelques-uns deses récits sont célèbres cependant la majorité de ses récits sont honteux et non suivis".(14)- al-Suyuti, (m. 900 AH) a écrit : "Les Hadiths de Sayf sont faibles ".(15)- Ibn Hajar al-Asqalani, (m. 852 AH) après avoir relaté une tradition, écrit : "Beaucoup de rapporteurs de cette tradition sont faibles, et le plus faible parmi eux estSayf ".

C'est intéressant de voir que bien qu'Al-Dhahabi (m. 748 AH) se soitbasé sur le livre de Sayf pour son Histoire, puis mentionne dans sonautre livre Sayf comme un faible narrateur. Dans " al-Mughni fi al-Dhu'afa ' " al-Dhahabi écrit :

" Sayf a deux livres qui ont été abandonné par les savants àl'unanimité." (al-Mughni fi al-Dhu'afa ', par al-Dhahabi, p292)

Le résultat de l'enquête sur la vie de Sayf démontre que Sayf était unagnostique et un compteur d 'histoire peu fiable. Les histoires dites parlui sont douteuses et sont entièrement ou en partie reprises. Dans seshistoires, il a utilisé des noms de villes qui n'ont jamais existé.Abdulhah Ibn Saba est la "star" de ces histoires. Il a aussi introduitprès des 150 compagnons imaginaires du Prophète pour remplir le vide

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de réputation qu'avaient ses scénarios, en leurs donnant des nomsétranges qui ne sont reprit dans aucun autre document. Aussi le"timing" ou la chronologie des événements donnés par les récits de Sayfcontredisent les documents de la Sunna authentique. Sayf a aussiutilisé des chaînes imaginaires de transmetteur de Hadith, et il nousrapporte beaucoup d'événements miraculeux style(Les vaches parlentaux hommes...).

Quelques-uns des défenseurs de Sayf ont comme opinion "quoi qu'il ensoit nous savons qu'il a été peut fiable dans rôle de transmetteur etbeaucoup de savants de Hadith n'ont pas confiance en sestransmissions en matière de Shari'ha(la Loi), mais nous acceptons sesrécits dans le domaine historique !

Par cela, ils veulent bien tenir compte du côté " historique " malgré quece personnage soit menteur et " zindeeq " Si le problème de Sayf étaitjuste un manque de connaissance au sujet de Shari'ha (loi divine), onpourrait dire : Il est possible de lui faire confiance seulement du pointde vue historique. Mais le problème avec Sayf c'est qu'il était unmenteur, et qu'il a construit et fourni un tas de fausses traditions etévénements attribués à tort à de vrai et bons narrateurs. Alors lapersonne devient contestable pour presque tout. Comme pour sescomptes historiques dont nous serons les témoins dans la partie V, oumême les historiens Chrétiens ont confirmé la grande inconsistanceentre ses rapports historiques et ceux d'autres transmetteursvéridiques. Il est inutile de mentionner l'opinion Sunnite et des adeptesdes Ahl ul Bayt sur la nature hérétique de Sayf.

Les histoires au sujet d'Abdulhah Ibn Saba ne possède ni source ni chaîne detransmetteurs.

Il existe des rapports de Savant des deux côtés, historiens, spécialistede l'histoire de la culture ancienne qui ont écrit quelques lignes àpropos de Abdullah Ibn Saba mais n'ont pu fournir aucune preuveévidente, et aucune chaîne de transmission sérieuse (isnad) n'a pu êtrefournie pour examen.

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Par exemple, leurs rapports commencent par : " quelques personnesont rapporté d'untel..." ou " quelques savants ont rapportéd'untel..."(FULAN) sans mentionner qui étaient ces savants ni d'où ilsl'avaient obtenu (l'information). Ils se sont en fait basé sur des rumeurspropagées par les Omeyyades (APRÈS le travail de Sayf) lequel lesavaient atteints, et quelques-uns se sont basés sur leur proprecréativité. Cela se confirme quand nous voyons ces auteurs rapportésquelques légendes qui sont clairement fausses et repoussés par logique.Ces rapports sont fournis par ceux qui ont écrit des livres ayant commesujet "al-Milal wa Nihal"(histoire sur les civilisations et les cultures) " ou" al-Firaq " (divisions/sectes).Parmi les Sunnites qui ont mentionné le nom d'Abdullah Ibn Saba dansleur fait historique SANS fournir la provenance de leurs sources, il y a :

(1) Ali Ibn Isma'il al-Ash'ari (m. 330) dans son livre " al Maqalat - Islamiyin " (Essaisau sujet des musulman).(2) Abdul-Qahir Ibn Tahir al-Baghdadi (m. 429) dans son livre " al-Farq Bain al-Firaq "(Différences des Sectes).(3) Muhammad Ibn Abdil-Karim al-Shahrastani (m. 548) dans son livre " al-Milal wanNihal " (Nations et Cultures).

Les Sunnites susmentionnés ne donnent aucune histoire possèdentune source ou une chaîne de transmission qui parle d'Abdulhah IbnSaba. Ils ont rivalisé les uns les autres pour augmenter le nombre desectes dans Islam avec des noms aussi étranges que "al-Kawusiyyah,al-Tayyarah, al-Mamturah, al-Ghrabiyyah, al-Ma'lumiyyah!! ,al-Majhuliyyah"!!! Et ainsi de suite SANS donner aucune source niréférence de leur propos. Vivant dans les temps médiévaux, ces auteurstransmettaient ces étranges histoires écrites et en attribuant desévénements irréalistes à la "Uma" (peuple musulman) ils ont fait plus,question réputation, que d'autres concurrents dans ce domaine. Et parcela, ils ont causé un dégât tragique à l'histoire de Islam, ils ontcommis un grand crime pour ce qu'ils ont attribué faussement à la"Uma" .

Quelques-uns ont fourni des légendes idiotes et des contes de féesayants de fausses couvertures faciles à détecter de nos jours, pourtantil est possible pour eux de faire passer leurs histoires dans celles de cestemps là. Pour l'instant , al-Shahrastani dans son livre " al-Milal wanNihal " à mentionné ceci : Il y avait un groupe de créatures semi-humain répondant au nom de " al-Nas-Naas" avec seulement un demi-visage, un oeil, une main, et une jambe. Les Musulmans peuventdiscuter de ces créatures semi-humaines sans jamais pouvoir échangée

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leurs poésie !!! Quelque Musulman allaient pour chasser ces créaturessemi-humaines et les ont utilisé à des fins culinaires!!! Ces semi-êtreshumains pouvaient sauter plus vite qu'un cheval et étaient desruminants !!! al-Shahrastani a mentionné plus loin qu'al-Mutawakkil, leCalife Abbasside, a ordonné aux scientifiques de son époqued'entreprendre une investigation sur ces créatures!!! (Voyez al-Milalwan Nihal, par al-Sharastani)

Les gens à ce temps là n'avaient pas les outils modernes quipermettraient de découvrir le mensonge de ces histoires irréalistes decontes de fée, et peut-être ils auraient préféré une collection d'histoireplus étendue encore qui aurait pu paraître une garantie de leurexactitude, quoi qu'ils aient été fournis sans référence.

Aussi par étude chronologique du temps quant ont vécues ces auteurs,nous concluons que TOUS vécurent longtemps après l'époque de SayfIbn Omar, et également après celle de al-Tabari. Donc il est fortprobable qu'ils avaient tous obtenu l'histoire de Abdulhah Ibn Saba deSayf. Cette affirmation devient plus forte quand on observe qu'aucund'entre eux n'avait mentionné la source de leurs rapports qui est dû aufait que le scandale de Sayf Ibn Omar était connu de chacun et ils nevoulaient pas discréditer leurs livres en mentionnant la source. De plusil n'existe AUCUN document disponible en rapport avec Abdulhah IbnSaba AVANT Sayf. Les savants ou historiens qui vivaient avant Sayf IbnOmar n'ont jamais mentionné le nom d'Abdulhah Ibn Saba dans leurslivres. Cela nous démontre que si Ibn Saba n'avait jamais existé, iln'était rien d'important pour les historiens d'avant Sayf. C'est aussi uneautre raison de croire que ce qui était propagé autour de la personnalitéd'Abdulhah Ibn Saba était initialement faite par la propagande demasse de Sayf Ibn Omar al-Tamimi.

Parmi les adeptes des Ahl ul Bayt qui ont mentionné le nomd'Abdulhah Ibn Saba mais sans aucune information en regard à leursource, sont les deux historiens suivant :

(1) Sa'ad Ibn Abdillah al-Ash'ari al-Qummi (m. 301) dans son livre " al-Maqalat wal-Firaq " a mentionné un rapport dans le quel existe le nom

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d'Abdullah Ibn Saba. Mais il n'a pas mentionné la chaîne detransmission ni fait mention de qui (ou quel livre) il a obtenu l'histoireet de quelle source l'avait-il obtenue. De plus al-Ash'ari al-Qummi araconté beaucoup de traditions d'autorités Sunnites. al-Najjashi (m.450) dans son " al-Rijal " a dit qu'al-Ash'ari al-Qummi était un grandvoyageur et était célèbre pour ses relations avec les historiens Sunnites,il reprit beaucoup d'histoires d'eux. Il a écrit beaucoup de rapportsfaibles de ce qu'il a entendu dont une au sujet d'Abdullah Ibn Saba,sans référence.(2) Hassan Ibn Musa al-Nawbakhti (m. 310) qui était historien et adeptede l'école de Ahl ul Bayt fournit dans son livre " al-Firaq " un rapportdans le quel se trouve le nom d'Abdulhah Ibn Saba. Cependant il n'ajamais mentionné de qui il avait obtenu et quelle était sa source.Les deux historiens cité ci dessus étaient adeptes de l'école des Ahl ulBayt qui ont fourni quelque information sur l'existence d'un hommemaudit portant le nom d'Abdulhah Ibn Saba au temps de l'Imam Ali(a.s). Remarquez que tout d'eux ont rapporté cette informationlongtemps après Sayf Ibn Omar et même après qu'al-Tabari eu écrit sonhistoire. Il est possible qu'ils aient tiré leur information de Sayf peut-être même d'al-Tabari. Cela devient plus vraisemblable quand nousvoyons que ces écrits ont pour seule chaîne de transmission (isnad) desphrases tel que" untel... rapporte d'untel" ou " quelques gens ont dit "!

Les rapports au sujet d'Abdulhah Ibn Saba qui n'ont pas été transmis à traversSayf Ibn Omar.

Nous devons signaler cependant qu'il y a au moins 14 rapports fourniespar les deux école (sunnite et l'école des 12 Imams les Ahl ul beit) quimentionnent le nom d'Abdulhah Ibn Saba, et en fournisse une chaîneautorisé(isnad), et ne comportant pas le nom de Sayf .

Du côté des partisans des Ahl ul beit, il y avait al-Kushshi (ou al-Keshshi; Aussi en abrégé l'asKash) (m. 369) qui écrit un livre " Rijal " en340 AH. Dans se livre se trouvent quelques traditions comportant lenom d'Abdulhah Ibn Saba, de la part des Imams d'Ahlul-Bayt Commenous verrons les traditions plus basses, ils donnent une image trèsdifférente de ce que Sayf a mentionné. Cependant, il a été prouvé pourles savants de l'école des Ahl ul Bayt que le livre d'al-Kushshi (Kash)comporte beaucoup d'erreurs, spécialement au niveau des noms etaussi quelque erreur de citations. Il a rapporté beaucoup de traditions

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faibles dans son livre "al-Rijal ", et en conséquence, son livre n'est pasconsidéré par ses pairs comme source fiable. D'ailleurs les traditionsrapportées d'al-Kushshi (Kash) ne se retrouvent dans aucun des 4principaux recueil de Hadith de l'école des Ahl ul beit. (Pour uneévaluation critique de ses erreurs, veillez s'il vous plaît consulter al-Rijal par al-Tusteri aussi bien qu'al-Askari.)

Autres savants adepte des Ahl ul Bayt qui ont mentionné Abdulhah IbnSaba, ont cité al-Kushshi ou les deux historiens mentionné ci-dessus(c.-à-d., al-A'sh'ari al-Qummi et al-Nawbakhti qui n'ont pas fourni dechaîne de transmetteurs ou n'ont pas rapporté de source). Parmi ce quiont cité al-Kushshi (Kash) il y a: Shaikh al-Tusi(m. 460), Ahmad IbnTawoos (m. 673), Allama al-Hilli (m. 726), etc.

Du côté Sunnite, mis à part ceux cités plus haut, il y a les peunombreux rapports d'Ibn Hajar al-Asqalani qui ont fourni uneinformation très semblable à celle d'al-Kushshi (Kash) voir plus bas.

Pour ces peux nombreux rapporteurs, adepte de Ahl ul Bayt et Sunnite,nous aimerions mentionner les points suivants :

1-. L'histoire de ces traditions fournies par ces quelques Sunnite etadepte des Ahl ul beit, est totalement différente des récits lourdspropagés par Sayf Ibn Omar. Ces traditions disent ceci; Il y avait unpauvre homme portant le nom d'Abdulhah Ibn Saba qui opéra autemps de gouvernement de l'Imam Ali (a.s). Il clamait qu'il était leProphète et que Ali étaient Dieu(as starfiroullah), et aussitôt que l'ImamAli eu entendu cette nouvelle, il l'emprisonnât , et lui demanda de serepentir. Il ne voulait pas le faire , alors, l'Imam Ali(a.s) donna l'ordre dele brûler. Les traditions confirment que l'Imam Ali et ces descendantsont maudit cet homme et ce sont dissociés de ses dires à l'encontre del'Imam Ali (a.s). C'est tout ce qu'il a ce sujet , pourvu que ces peuxnombreuses traditions mises en première place soit authentiques.

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2-. Ces peux nombreuses ( soient moins de 14) traditions n'existentdans aucun des (Sahih) livres authentiques. En fait, il n'y a AUCUNEmention d'Abdulhah Ibn Saba dans les six (Sahih) authentique. enoutre, ces rapports n'ont JAMAIS été estimé authentique ni les Savantpartisans des Ahl ul Bayt ni par leurs confrères Sunnite, il y a unegrande possibilité qu'une personne ayant porté le nom de Abdulhah IbnSaba n'ait en fait jamais existé dans le monde, et qu'elle était une totaleinvention de Sayf Ibn Omar, semblable à celle des 150 Compagnonsimaginaire du Prophète (psl&sf) lesquels n'ont d'ailleurs existé dansaucun autre rapport indépendant. Jamais cet Abdulhah Ibn Saba n'aexisté, Sayf a inventé et créé des événements ET AUCUN AVÈNEMENTSEMBLABLE n'a été fournis par les autres narrateurs Sunnites. Passeulement, mais aussi les rapports de Sayf contredisent clairement lesautres rapports Sunnites, comme nous le montrerons dans ce chapitreet le suivant. Cette construction d'événements par ce MALIN est trèsfacile à détecter même par nos frères savants Sunnites.

Maintenant, laissez-nous vous cité quelques-unes de ces traditions quin'ont pas été rapportées par Sayf, et comparez ce que Sayf a attribué àAbdulhah Ibn Saba. Du côté des partisans d'Ahl ul beit:

Il a été attribué à Abu Ja'far (a.s) d'avoir dit:

Abdulhah Ibn Saba se réclamait être un prophète et clamait que LeCommandeur des Croyants, l'imam Ali (a.s) est Dieu. Allah est plusHaut que cela (de cette affirmations). Ces nouvelles ont atteint LeCommandeur des Croyants (a.s), donc il l'a appelé et l'a questionné.Mais il a répété ses affirmations et a dit: " Vous êtes LUI (c.-à-d., Dieu), etil a été révélé à moi que vous êtes Dieu et je suis un prophète". LeCommandant de Croyants (a.s) a dit: " Comment osez-vous! Satan s'estjouer de vous. Repentez-vous pour cela"

le commandeur ajouta. "Lésée votre mère pleure à votre mort!Abandonner (votre affirmation)." Mais il refusa, donc (l'Imam Ali)l'emprisonna et lui demanda trois fois de se repentir, mais il ne l'a pasfait. Donc il le brûla sur bûché et dit : " Satan l'avait pris dans soncaprice, il venait à lui et induire ceux-ci (pensées de Satan)en lui ". (Rijal,par al-Kushshi)

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De plus il est rapporté que l'Imam Ali Ibn Hossayn (a.s) a dit:"Que la malédiction d'Allah soit sur ceux qui disent des mensonges surnous. J'ai mentionné Abdulhah Ibn Saba et chaque cheveux de mon corpsse sont dressés, Allah l'a maudit. Ali (a.s) était, par Allah, le propreservant d'Allah, le frère du Messager d'Allah (psl&sf). Il n'a gagné lagrâce de la clémence d'Allah que par la soumission à Allah et de SonMessager. Et (de la même façon) le Messager d'Allah (psl&sf) n'a gagnél'honneur d'Allah que par la soumission à Allah ". (Rijal, par al-KuShshi)Il est rapporté qu'Abu Abdillah (a.s) a dit:" Nous sommes une famille de véracité. Mais nous ne sommes pas à l'abrid'un menteur qui dit des mensonges au sujet de nous de saper notrevérité avec ses mensonges devant les gens. Le Messager d'Allah (psl&sf)était le plus honnête parmi gens dans ce qu'il a dit (Lahjatan) et le plushonnête parmi toute l'humanité; Et Musaylima usa de mensonge sur lui.Le Commandeur des Croyants (a.s) était le plus honnête parmi la créationd'Allah après le Messager d'Allah; et celui qui mentait sur lui, et a essayéde saper sa véracité et dit des mensonges au sujet d'Allah, était AbdullahIbn Saba ". (Rijal, par al-Kushshi)Et aussi :" Comme, Il (Aba Abdillah - Ja'far al-Sadiq(a.s)) disait à ses compagnonsau sujet de Abdulhah Ibn Saba et qu'il clamait la Divinité duCommandeur des Croyants, Ali Ibn Abi Talib(a.s). Il a dit: Quand il aclamé cela de Ali, Il (Ali) lui demandât de se repentir et il refusa, doncIl(Ali) le brûla ". (Rijal, par al-Kushshi)

Comme pour les Sunnites, peu de rapports d'Ibn Hajar al-Asqalanifournis sont très semblables à ceux d'al-Kushshi (Kash). Ibn Hajar àmentionné:" Abdulhah Ibn Saba était un des extrémistes (al-Ghulat), dualiste/séducteur/ manicheaist/ (Zindeeq), et a fourvoyé qui la retransmit alorsAli le brûla sur un bûché ". (Lisan al-Mizan, par Ibn Hajar al-Asqalani,v3, p289)Alors Ibn Hajar continue:" Ibn Asakir a mentionné dans son Histoire que son origine (de AbdulhahIbn Saba) était du Yémen et qu'il était un Juif qui s'est converti à l'Islamet a voyagé dans les villes de Musulmans et leurs a prêché ladésobéissance à leurs souverains, pour induire le mal parmi eux, alors ilentra à Damas pour ce but. ' Alors Ibn Asakir a mentionné une LONGUEHISTOIRE du livre d'al-Futooh de Sayf Ibn Omar qui n'a pas de support(isnad)correct ou autorisé." (Lisan al-Mizan, par Ibn Hajar al-Asqalani,v3, p289)

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Alors Ibn Hajar donne une tradition contenant dans la chaîne detransmission deux individus manquant. Dans les notes en bas de pageil dit que la tradition est laissé tomber. Voici la tradition:" Ali est monté en chaire et a dit: Qu'es ce qui est faux avec lui? Les gensont dit: Il a dénie (ou menti sur) Allah et Son Messager ". (Lisan al-Mizan,par Ibn Hajar al-Asqalani, v3, p289)Dans une autre tradition, Ibn Hajar a rapporté:" Ali a dit à Abdullah Ibn Saba: J'avais dit qu'il y aura trente imposteurs/ menteurs (qui se réclamerons de la prophétie) et tu est l'un d'eux "(Lisan al-Mizan, par Ibn Hajar al-Asqalani, v3, p290)

Il a aussi écrit:

" Ibn Saba et ses partisans croyaient dans la divinité d'Ali Ibn Abi Talib,et certainement Ali le fit brûlé pendant son règne ".(Lisan al-Mizan, par Ibn Hajar al-Asqalani, v3, p290)Ces traditions Sunnites n'ont pas été estimées authentique. Le total deces traditions rapportées par les deux Mad'hab(écoles) (et non rapportépar Sayf), n'en dépasse pas quatorze au maximum. Ils seront mêmemoins si vous enlevez les répétitions. Ces quelques traditions des deuxécoles disent cela:1. Abdulhah Ibn Saba a paru pendant le Califat de l'Imam Ali(a.s), etpas pendant la règne de Othman comme Sayf l'a prétendu.2. Abdulhah Ibn Saba ne pas dit que Ali est le successeur de Prophète(psl&sf) comme Sayf le dit. Il dit plutôt que Ali (a.s) est Dieu.3. L'Imam Ali (a.s) le brûle avec tous les autres extrémistes (al-Ghulat).Cependant Sayf n'affirme pas cette chose.4. Il n'y a aucune trace de son existence ou d'un rôle qu'il aurait jouéau temps de Othman. Il n'y a aucune trace de son agitation contreOthman qui fini par l'assassinat de celui-ci comme Sayf l'attribua àAbdulhah Ibn Saba.5. Il n'y a aucune mention du rôle d'Abdullah Ibn Saba dans la batailledu Chameau à la différence des récits de Sayf attribuant à Ibn Saba unrôle des plus important.

6. Ces traditions n'indiquent pas que des compagnons vertueux duProphète ont suivi Abdullah Ibn Saba. C'est cependant ce que Sayf aprétendu avec méchanceté au sujet de quelques-uns des pionniers lesplus fidèles de l'Islam tel qu'Abu Darr (RA) et Ammar Yasir (RA), qu'Ilsauraient été les étudiants de Abdulhah Ibn Saba pendant le règne deOthman.

Al-Saba'iya et la Multiple personnalité d'Ibn Saba

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Depuis les temps pre-islamiques, le terme " Saba'iya " était utilisépour désigner Saba fils de Yashjub, fils de Ya'rub, fils de Qahtan;synonyme à " Qahtaniya ", aussi à " Yamaniya " également utilisé enréférencent à l'endroit de leur origine, Yémen.Ce groupe de gens (c.-à-d., Saba'iya/Qahtaniya/Yamaniya) parcontraste avec les"Adnaniya ", Nazariya " et " Mudhariya " qui seréféraient de la relation qu'ils avaient de Mudhar fils de Nazar filsd'Adnan, provenant du fils d'Ismaël (a.s) fils d'Abraham(a.s). Ils avaientdes alliés dans chaque tribu ou ils se mettaient sous leur protection(des tribus), et en ce temps ils se référaient par le nom de ces tribus.En général, les Arabes marque leurs racines à une de ces deux tribusmajeures. Quand les deux tribus sont jointes à Médine pour créer cequi est devenu la première société Islamique menée par leProphète(psl&sf) (année 0 AH), les Qahtans ont été nommés al-Ansar(Auxiliaires) qui étaient les résidents de Médine en ce temps là et ceuxde Adnan et leurs alliés qui ont voyagé vers Médine et qu'ont à nommeral-Muhajireen (les Émigrants).La personnalité de Abdulhah bin Wahab al-Saba'i, le premier chef d'al-Khawarij (le groupe qui s'est opposé à Ali (a.s) pendant sonrègne),appartenaient à la première tribu, les Saba'iya ou Qhatan ci-dessus. Comme les frictions ont augmenté entre les deux tribus deAdnan et de Qahtan à Médine et Kufa, les Adhanies surnommait leQhantanies par le terme Saba'iya . Cependant, ce surnom étaitpurement tribal et ethnique jusqu'à l'arrivé du travail de Sayf Ibn Omar(qui faisait partie des Adnanies) au début du deuxième siècle (AH)pendant la règne Omeyyade, à Kufa. Sayf a pris l'avantage de cesfrictions purement tribal en créant le Saba'iya, mythique entitéreligieuse, avec Abdulhah Ibn Saba pour chef, en changeant les originestribale des Qahtanies en leur attribuant en cela la déduction malade,qu'ils faisaient partie de la secte déviant de Abdulhah Ibn Saba.Pour en arriver à la création du nom présumé du créateur de la secte(Abdulhah Ibn Saba), Sayf Ibn Omar a transposé le nom de Abdulhah(ibn Wahab) al-Saba'i, décrit ci-dessus, en Abdullah Ibn Saba comme ilapparaît dans les rapports par al-Ash'ari, al-Sama'ani et al-Maqrizi;D'où il créa entièrement l'histoire et l'invention du nom de son proprechef. L'un dans l'autre, il n'y a aucune preuve solide sur l'existenced'un Abdulhah Ibn Saba au temps de Othman ni celui de Ali(a.s),excepté celui de Abdulhah bin Wahab al-Saba'i qui était le chef deKhawarij, comme mentionné plutôt.On trouve aussi que les noms de personnes "Saba'i" qui appartiennentaux tribus de Qahtan, ont spécialement cessé en Iraq, après cette date,l'origine du conte de fées. Cette convention de la nomination a continuépendant le second et le troisième siècle (AH) dans les régions du Yémen,de l'Égypte et de l'Espagne où plusieurs Sunnites narrateurs de Hadith(à inclure quelques-uns des narrateurs des traditions des six SahihSunnite) on leurs à mit l'étiquette Saba'i dû à leur relations à Saba IbnYashjub et non à Abdulhah Ibn Saba le Juif qui créa des troubles, parles allégations de Sayf.

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Plus tard comme les livres de Tabari et d'autres propageaient le contede fées à travers la terre, la convention de la nomination de Saba'i estarrivée partout. D'où cette seule mention utilisée dans les livres pourindiquer les partisans de Abdulhah Ibn Saba, bien qu'ils n'aient jamaiseu la joie d'existence en dehors des couvertures de ces livres. Le conte aévolué sur les années pour inclure de multiples personnages crée, et decroyances. En même temps, pendant que Abdulhah Ibn Saba était Ibnal-Sawda par l'inventeur du conte (Sayf), vous trouvez le conte de deuxpersonnes différentes au environ du 5e siècle, avec des variations dansleurs rapports (à voir " al-Farq " par Abdul-Qahir Ibn Tahir al-Baghdadi). Nous pouvons délimiter ces variations dans le cinquièmesiècle, de trois personnalités,:1.- Abdulhah bin Wahab al-Saba'i, tête des Khawarij qui s'est opposé àImam l'Ali (a.s).2. Abdulhah Ibn Saba qui a établi le clan / groupe Saba'iya qui croit enla divinité d'Ali(a.s). Lui et ses partisans ont été brûlé peu après.3.- Abdulhah Ibn Saba, aussi connu sous le nom d'al-Sawda d'après cequ'a rapporté Sayf. Il était le créateur du clan / groupe Saba'iya quicroyait en la succession de Ali(a.s) et qui a crée des troubles àl'encontre de Othman et alors ils commencèrent la guerre du J'mal(Chameau).Le premier a existé en réalité, et quelques-unes des traditions serapportant à Abdulhah Ibn Saba actuellement se rapportent à cethomme qui était le chef des Khawarijs. Pour la deuxième personne, il ya peu de traditions qui ont été mentionnées très tôt, cependant ils n'ontpas été certifiées par l'une ou l'autre école.La troisième personne, de toute façon, était due à l'imagination de Sayfqui pour l'inventer se serait basé sur des faits authentique dés qu'il eutvent de la première et de la deuxième personne, et en fin il put yattacher sa propre histoire sur celle de ces deux premiers.

Ibn Saba et les partisans d'Ahl ul Bayt

On devrait distinguer entre deux sorte de savants Sunnites, ceux quiont rapporté l'histoire d'Abdullah Ibn Saba (non pas de la production demasse de Sayf (tel qu'al-Tabari) ou bien (tel qu'Ibn Hajar)), et cespseudo-Sunnites qui ne l'on pas seulement rapporté, mais ont aussidéclarés que ce fictif Abdulhah ibn Saba est à l'origine, le fondateur del'école des Ahl ul beit. Il a été prouvé que ces faux savants (c.-à-d. ,ledeuxième groupe) qui ont attribué la fondation de cette école àAbdulhah Ibn Saba n'ont en fait jamais été des Sunnites. Ils étaient

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plutôt les partisans de la" Sunna" de la maison d'Abu Sufyan et deMarwan. C'est clair quand on observe leurs tendances (à ces deuxfamilles) quand ils discutent sur leurs histoires.

Quand ces pseudo savants veulent parler au sujet des adeptes Imamit(partisan des Ahl ul beit), ils utilisent le mot d'al-Saba'iyyah pour saperle dévouement des partisans des Membres de la Maison de Prophète(psl&sf) à Islam, de la même façon qu'ils sapent le dévouement d'ungroupe de Musulmans qui ont été tués durant le règne d'Abû Bakerpour avoir suivi ce que le Messager d'Allah leur a ordonné endistribuant la Zakat (aumône) parmi leurs propres gens pauvres etdonc ne l'ont pas donné à Abu Baker (la zakat). Toujours ces savantsmercenaires, quand ils parlent au sujet de ces gens(qui ont étémassacrés), ils les mélangent avec la question de Musaylamah qui seréclamait de la Prophétie, et lui attribuent ces martyres pour justifier leversement du sang, le pillage de leurs richesses et la capture de leursfemmes. Mais Allah(swt) jugera bientôt entre nous et eux, car Il est lemeilleur juge.Le mélange de mensonge et de vérité n'est pas nouveau, quand nousvoyons dans le monde de technologie d'aujourd'hui que ceux qui voientl'Islam comme une barrière pour leur intérêt illégitime dans le monde,ils accusent les Musulmans de terrorisme, ce qui justifie de donnerl'ordre de verser leur sang et s'accaparer leurs richesses. Pour préparerl'ordre du jour, ils profitent de quelques individus mentalementinstables ou fous qu'ils font passer pour être Musulman, et comme celaleurs colères puis leurs agressions sur la Uma sera dé facto justifiée. Ilsappellent des terroristes des Musulmans dévoués parce qu'un fauxSunnite Musulman a fait exploser une bombe au W.T.C world tradecenter. Par cela, ils suivent exactement les pas de Sayf Ibn Omar quiétait l'outil de cette grande idée du diable. De plus, s'ils ne se trouventpas d'acte de fous Musulmans pour couvrir les médias en toute période,ils paient de l'argent pour créer des troubles artificiellement, etl'attribue aux Musulmans, ils suivent les même trace de Sayf Ibn Omarqui a façonné le personnage de Abdulhah Ibn Saba (et le plusprobablement inventé en ramassant son nom au milieu de la nuit). Ilsfont ceci pour fournir une excuse pour leurs accusations méchantes etleurs attaques du tout le monde Musulman, c'est ce que Sayf et sesdisciples ont fait à la Maison de Prophète (psl&sf).D'après les savants des deux écoles, Sayf Ibn Omar était l'un de ceuxqui manipulait la vérité, en se basant sur quelques traditions réelles enles travestissant de manière à les fournir partiellement tronquéesn'ayant qu'une part de vérité. Croire dans l'existence d'Ibn Saba ne veutpas dire croire dans les histoires de Sayf qui a essayé de relier cepersonnage à la fondation de l'école des Ahl ul beit. Le fait est que lesphénomènes Abdulhah Ibn Saba sont inutiles sans une histoireattachée à leurs noms. Les histoires fausses autour de leurspersonnages sont différents de leur réelle existence. La puissance d'untel personnage ne doit son existence que par une histoire forte attachéeautour de lui.

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Les Exploits de Sayf : Une Vue d'ensemble

Ce qui suit dans cet article et les prochaines parties de cette série estune comparaison entre les histoires de Sayf et des autres. En premierlieu nous exposerons une vue générale de Sayf Ibn Omar :Sayf a été payé pour écrire des histoires, celles-ci ont été une vraiesource pour les contradictions et les différends qui ce son déroulé dansles premiers temps de l'Islam. Cette période critique, appelée troublepar d'autre c'est étendue sur 29 années celle-ci a commencée en l'an 11AH (décès de Prophète) jusqu'à l'an 40 AH. Sayf c'est focaliséuniquement sur cette période (11-40 AH) et délaissé le reste.Les premiers conflits qu'il a commenté sont les différends lors del'expédition de l'armée d'Usamah et au moment de la mort du Prophète(psl&sf). Le Prophète (psl&sf), approximativement quatre jours avant samort, ordonnât à tous les Ansars (Assistants) et tous les Mouhadjirins(Émigrants) excepter Ali de quitter Médine, pour pénétrer en Syrie pourcombattre les Romains. Mais les compagnons ont désobéi à cet ordreProphétique et se sont plaints du commandement d'Usamah, attribuerpourtant par le Prophète lui-même, (Voire Sahih al-Bukhari, versionArabe-anglaise, Hadith, numéro : 5.552, 5.744 et 5.745) ces mêmecompagnons ont tardés à joindre le camp de l'armé partant pour laSyrie, et finalement sont revenu à Médine pour se préparés auxdiscussions de la succession aussitôt que le Messager d'Allah mourut.Sayf a relater cette histoire de sa propre façon en jouant et en modifiantla chronologie des faits. Sayf a dit qu'après la mort de Prophète, quandAbû Baker a réparti l'armée d'Usamah, il leur dit :" Marcher! Mon Dieu vous détruira par meurtre et fléau "!

Référence Sunnite: L'histoire d'al-Tabari et Histoire d'Ibn Asakir,rapportée de Sayf, les événements de l'année 11 AH

Pendant ce temps là les autres narrateurs n'ont jamais mentionné unetelle chose stupide d'Abu Baker. Sayf qui est hérétique, voulait faireune moquerie de l'Islam comme elles sont légion, et aussi bien pourfaire plaisir au Calife de son époque.

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Le sujet qu'il a commenté après, fut l'affaire du pavillon de Saqifa. Sayfa rapporté ceci:

" Ali était dans sa maison quand lui a été dit qu'Abû Baker s'était assispour recevoir le serment d'allégeance. Donc Il (Ali) est sortiimmédiatement en portant seulement sa chemise de nuit ,de peur qu'ilsoit en retard. Alors Il a donné le serment d'allégeance et s'est assisavec Abû Baker, et seulement alors Il demanda ses vêtements. Quand(les vêtements) lui ont été apporté, il les mis et est resta dansl'assemblée(d'Abû Baker) ".

Référence Sunnite: L'histoire d'al-Tabari, version anglaise, vol. 9, queles p.195-196 rapporté par Sayf Ibn Omar.Ce rapport ridicule est en contradiction claire de Sahih al-Bukhari ou ila été mentionné que l'Imam Ali n'a pas donné le serment d'allégeance àAbu Bakr pour les premiers six mois de son règne (al Sahih - Bukhari,version Arabe- anglaise, Tradition n°5.546).Sayf a dit sept histoires au sujet de Saqifa, et a utilisé troispersonnages imaginaires comme compagnons du prophète(psl&sf) quiont joué dans ses scénarios de Saqifa, portant des noms mentionnésnulle parts ailleurs où exceptez dans le travail de rapport de Hadith deSayf lui-même. Il les a nommés: Qa'qa, Mubashshir, et Sakhr.Sa légende principale est les histoires malicieuses attribuées àAbdulhah Ibn Saba, par le biais duquel il a essayé de résoudre cepuzzle casse-tête suivant:- La création du mouvement des partisans des Ahl ul Bayt- Le problème de l'exil d'Abu Dhar- Le meurtre de Othman- la bataille du Jamal (Chameau)Sayf a aussi essayé avec méchanceté de lier ses histoires contrefaitesd'Abdulhah Ibn Saba aux partisans de l'Imam Ali (a.s) ont se rencomptequ'il ne connaissait pas bien le sujet(sur les adeptes des Ahl ul beit),autrement il n'aurait pas attribué quelques-unes des croyances qui nesont pas suivies par les partisans des membres de la maison deProphète(psl&sf).Insha Allah, dans les prochaines parties, nous analyserons le fictif del'histoire de Abdulhah Ibn Saba en comparaison des autres rapportsSunnites.

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Je dois mentionner qu'al-Askari c'est distingué par un véritable exploit.Il a prouvé au-delà de tout doute, dans son livre nommé" Abdulhah IbnSaba et Autres Mythes ", que de tels exploits d'Ibn Saba n'ont jamaisexisté, et qu'il fut inventé par Sayf Ibn Omar.

Pour les frères et sœurs qui aimeraient savoir plus au sujet de l'affaired'Abdulhah Ibn Saba et son caractère fictif, nous vous donnons lesréférence de ces deux livres intéressants, en anglais qui peuvent êtrecommandé immédiatement,:

1 - " Abdullah Ibn Saba et Autres Mythes," (anglais) par al-Askari, S. M.Commander, en envoyant $15.00 à:al-Khoei Bibliothèque de la Fondation,

1- "Abdullah Ibn Saba and Other Myths," (English) by al-Askari, S. M.To order, send $15.00 to: al-Khoei Foundation Library, 89-89 Van WyckExpressway, Jamaica, NY 11435-4123 U.S.A.Malheureusement seulement le premier volume, des quatre volumes dece livre est disponible en anglais qui donne assez d'information,cependant le reste est disponible en arabe. Le second des deux volumesen arabe est nommés séparément" cent Cinquante Compagnons ".2- "The Shiites Under Attack," (English) by Chirri, M. J. To order, send$8.00 to: Muhammad Javad Chirri, The Islamic Center of America,15571 Joy Road, Detroit, MI 48228 U.S.A.2 - " les Chiites Sous Attaque," (anglais) par

Chirri, M. J.Commander, en envoyant $8.00 à :Muhammad Javad Chirri,Le Centre Islamique d'Amérique,

La 15571 Route de la joie, Détroit, MI 48228 U.S.A.

Abdulhah Ibn Saba. (CHAPITRE II)

Après une vue d'ensemble dans la partie précédente, je voudrai InshaAllah analyser le fictif de l'histoire d'Abdulhah Ibn Saba rapportée parSayf, en comparaison des autres rapports Sunnites. Premièrement jeferai un brève tour des allégations que Sayf Ibn Omar a attribuées àAbdellah Ibn Saba :

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Sayf a prétendu qu'un Juif yéménite, appelé Abdulhah Ibn Saba (aussiconnu sous le nom de Ibn Amutus-Sawda ; Fils d'un esclave noir), adéclaré son Islam au temps de * Othman *. Il s'est volontairementassocié aux Musulmans et a voyagé de villages en villes, de Damas àKufa jusqu'en Égypte, en propageant parmi les Musulmans queMuhammad (psl&sf) serai ressuscité comme Jésus. Il a aussi dit de Aliqu'il est l'exécuteur testamentaire du Prophète et a été privé de sondroit divin par Othman. Il a provoqué Abu Dhar et Ammar Ibn Yasirpour s'agiter contre Othman et Muawiyah. Il a provoqué desMusulmans pour tuer Othman depuis que ce dernier usurpa de califatde Ali(a.s). Sayf a aussi prétendu que cet Ibn Saba était l'élémentmoteur dans la tragédie de la bataille de Chameau. Discutonsmaintenant des allégations précitées une par une :

Le Retour du Prophète Muhammad (psl&sf)

Sayf a présumé que Abdellah Ibn Saba était l'inventeur de l'idée quiétait que le prophète Muhammad reviendrait avant le jour de Jugement.Sayf a écrit que Ibn Saba c'est basé pour son allégation sur le retour deJésus (a.s) et dit : Si Jésus devait revenir, Muhammad reviendra aussiparce qu'il est plus important que Jésus. Il a aussi prétendu que cetIbn Saba c'est basé sur le Coran pour justifier ses dires par le versetsuivant :"Celui qui t'a prescrit le Coran te ramènera certainement là où tu(souhaites) retourner " (Coran 28:85)L'attribution à Ibn Saba de l'idée que le prophète reviendra est ridicule.Il montre l'ignorance de Sayf et de ses disciples qui ont à traversl'histoire répétée de telle l'allégation, et leur mauvaise compréhensionde l'histoire de l'Islam. Si ces mercenaires avaient étudié l'histoireIslamique avec soin, ils auraient su que le premier qui a déclaré l'idéedu retour du Messager de Dieu était Omar Ibn al-Khattab. Leshistoriens Musulmans sont unanimes la dessus :Omar s'est trouvé à la Mosquée du Prophète, et a dit : Il y a deshypocrites qui prétendent que le Messager de Dieu est mort.Certainement le Messager de Dieu n'est pas mort, mais il est allé à sonSeigneur, comme Moise, fils d'Imran, est allé à son Seigneur (pourrecevoir les commandements célestes). "Par Dieu, Muhammad reviendracomme Moise est revenu, et il coupera les mains et jambes de ceux qui

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ont prétendu que le Messager d'Allah est mort ".Référence Sunnite : al-Sirah al-Nabawiyah, par Ibn Hisham, v2, p655,Nous ne pouvons pas dire que Omar a pris cette idée de Abdullah IbnSaba ou de toute autre personne. Ibn Saba n'a pas existé en ce tempslà, pas même dans l'imagination de Sayf Ibn Omar al-Tamimi, qui ainventé entièrement le personnage. Sayf a écrit ceci : Ibn Saba est venuà Médine et est devenu Musulman pendant le règne d'Othman, ce quiest longtemps après la mort de Prophète. Donc si de nombreuxMusulmans croient en cela, ce serait logique de dire que la source decette doctrine est la parole du deuxième Calife qui a parlé le jour ou leMessager de Dieu est mort, plutôt qu'Ibn Saba qui aurait selon les diresde Sayf clamé cette invention lors du califat de Othman. L'histoireSunnite n'a pas enregistré de telle allégation avant les paroles de Omaribn al-khattab sur la mort de Prophète (psl&sf).

Ali(a.s) et la Doctrine de l'exécuteur testamentaire

Sayf avance cela d'Ibn Saba ; Celui ci a lancé et propagé l'idée qui feraitde Ali Ibn Abi Talib (a.s) l'exécuteur testamentaire et le successeur duMessager d’Allah (sw). Il dit aussi cela ; Il y eu mille prophètes avantMuhammad et que chacun d'entre eux avait un exécuteurtestamentaire après lui et Ali est l'exécuteur testamentaire du Prophète,plus loin, Sayf a prétendu qu'Ibn Saba a dit que les trois califes qui ontgouverné après le Prophète étaient usurpateurs de règne Islamique.

Sayf et ses disciples ont oublié qu'ils ont mentionné dans leur fictionque Abdulhah Ibn Saba est venu à Médine et a adopté Islam pendant lerègne de Othman. C'est longtemps après la mort du Messager d'Allah.D'un autre côté, l'histoire Sunnite témoigne que le Messager de Dieu estlui-même le premier à avoir déclaré que le droit de Ali serait d’êtrel'exécuteur testamentaire du Prophète *au commencent de sa mission *.Cette tradition concerne la première ouverture du prêche du prophète(psl&sf) :

Ali (a.s) a fait ce récit : Quand le verset : " Et prévient t'a proche tribu "aété révélée, le Messager de Dieu m'a appelé et a dit :" Ali, certainementAllah a commandé que je prévienne ma proche tribu, et je sens ladifficulté de cette mission. Je sais que quand je les affronterai avec cet

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avertissement, je n'aimerai pas leur réponse ". Alors le Prophète(psl&sf) ainvité les membres de son clan pour dîner avec lui sur une petitequantité de nourriture et peu de lait. Il y en avait quarante d'entre eux.Après qu'ils avaient mangé, le Prophète(psl&sf) leur a parlé :" O Enfants d'Abdul Muttalib, par Dieu, je ne connais pas de jeunehomme venant des Arabes qui a apporté à son peuple mieux que je nevous apporté. Je vous ai apporté la bonté de ce monde et de l'Au-delà. LeTout-puissant a commandé que je vous invite à lui. Qui parmi vousm'aidera dans cette mission et deviendra mon frère, mon exécuteurtestamentaire, et mon successeur ? "Personne n'accepta l'invitation, et j'ai(Ali) dit :"O Messager de Dieu, jeserai votre assistant ". Il a tenu mon cou et leur dit : " Celui ci est monfrère, mon exécuteur testamentaire (Wasi), mon successeur (Calife) parmivous. Ainsi écoutez-le et obéissez-lui ". Ils rirent et dirent à Abu Talib : Il(Muhammad) vous a commandé d'écouter votre fils et de lui obéir.Référence Sunnite :

(1) histoire de Tabari, version anglaise, Vol. 6, p.88 et p.92 (deux traditions)(2) histoire d'Ibn Athir, Vol. 2, p.62,(3) histoire d'Ibn Asakir, Vol. 1, p.85,(4) Durr al-Manthur, par al-Suyuti, Vol. 5, p.97,(5) al-Sirah al-Halabiyah, Vol. 1, p.311,(6) Shawahid al-Tanzil, par al-Hasakani, Vol. 1, p.371,(7) Kanz al-Ummal, par al-Muttaqi al-hindi, Vol. 15, p.15, p.100 et p.117,(8) Tafsir al-Khazin, par l'Ala-ud-Din al-Shafi'i, Vol. 3, p.371,(9) Dala'il al-Nabawiyah, par al-Baihaqi, Vol. 1, p.428 et p.430,(10) al-Mukhtasar, par Abul Fida, Vol. 1, p.116 et p.117,(11) vie de Muhammad, par Hassan Haykal, p.104 (seulement dans la première édition.Dans la deuxième édition la dernière phrase de Prophète (psl&sf) a été enlevée. (12)Tahdhib al-Athar, Vol. 4, p.62-63.

La tradition précitée a aussi été rapportée par d'important représentantsSunnite tel que Muhammad Ibn Is'haq (qui est l'historien Sunnite le pluscélèbre), Ibn Abi Hatem, et Ibn Mardawayh. Il a aussi été enregistré pardes orientalistes tel que T.Carlyle, E. Gibbon. , J. Davenport, et W. Irving.Ici nous aimerions posez la question suivante : L'imam Ali a rapporté quele Messager de Dieu est celui qui l'a nommé exécuteur testamentaire,comme frère, et successeur après lui. Sayf Ibn Omar a rapporté que l'idéesuivante que l'exécution testamentaire par Ali (a.s) venait d'un Juif appeléAbdulhah Ibn Saba. Nous devrions demander aux membres de laTakfeer Université (qui appellent incrédule toute personne en désaccordavec eux) la question suivante : Est-ce que vous croyez aux rapports del'Imam Ali ou ceux de Sayf Ibn Omar ? Sayf a été accusé par deproéminent Savant Sunnite de faiblesse, de faux, et d'hérésie.

Bien sûr, que le Musulman devrait choisir le rapport de Ali(a.s) parrapport à celui de Sayf Ibn Omar qui a rejeté et contredit le rapport del'Imam Ali Ibn Abi-Talib, le Chef des fidèles, le " frère " du Prophète(psl&sf). Le Messager de Dieu(sw) disait à Ali :

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" Ta position envers moi est comme celle de Aaron à Moise, mais il n'yaura aucun Prophète après moi "

Références Sunnite :

(1) Sahih al-Bukhari, version Arabe-anglaise, Traditions 5.56et5.700 (2) Sahih Muslim,arabe, Vol. 4, p. 1870 et 1871.(3) Sunan Ibn Majah, p. 12.(4) Musnad Ahmad Ibn Hanbal, Vol. 1, p.174.(5) al-Khas'is, par al-Nisa'i, p. 15 et 16.(6) Mushkil al-Athar, par al-Tahawi, Vol. 2, p.309.

Le Prophète (psl&sf) de cette façon a signifié que comme Moise enlaissant derrière lui Aaron pour s'occuper de ses gens comme leur Califequand il est allé recevoir les Commandements, de la même façon il laisseAli comme son adjoint pour s'occuper des affaires de l'Islam après lui.Allah(sw) dit dans le Coran :

"... Et Moise dit à Aaron son frère : << Remplace-moi auprès de monpeuple... >> ". (Coran 7:142).Remarquer dans la sourate que le mot " Ukhlufni " et " Khalifa " (Calife)est exactement de la même racine.Les écrivains mercenaires qui s'efforcent d'étendre l'hostilité parmiMusulmans oublient qu'en revenant de son pèlerinage d'adieu, et en laprésence de plus de cent mille pèlerins au lieu dit de Ghadir Khum, leMessager de Dieu a déclaré :" N'ai-je pas plus de droit sur les croyants qu'ils n'ont sur eux même ? "Les gens ont pleuré et ont répondu: " Oui, O Messager de Dieu ". Alors leProphète (psl&sf) a levé la main de Ali et a dit : " De quiconque je suis sonMaître (Mawlah), Ali est son Maître. O Dieu, aimez ceux qui l'aiment, etsoyez hostile à ceux qui lui sont hostile ".Quelques-unes de Références Sunnite :

(1) Sahih Tirmidhi, Vol. 2, p.298 et Vol. 5, p.63.(2) Sunan Ibn Maja, Vol. 1, p.12 et p.43.(3) Musnad Ahmad Ibn Hanbal, Vol. 1, p.84 p.118 p.119 p.152 p.330, et dans le Vol. 4,p.281 p.368 p.370 p.372 p.378, et encore le Vol. 5, p. 35 p.347 p.358 p. 361 p. 366 p.419 (de 40 chaînes de narrateurs !!) (4) Fada'il al-Sahaba, par Ahmad Hanbal, Vol. 2, p.563 p.572.(5) al-Mustadrak, par al-Hakim, Vol. 2, p.129, Vol. 3, p.109 p.110 p.116 p.371.(6) Khasa'is, par al-Nisa'i, p. 4 p.21.(7) Majma' al-Zawa'id, par al-Haythami, Vol. 9, p.103 (de plusieurs transmetteurs) (8)Tafsir al-Kabir, par Fakhr al-Razi, Vol.12, p. 49 p.50.(9) al-Durr al-Manthur, par al-Hafiz Jalaluddin al-Suyuti, Vol. 3, p.19.

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(10) Tarikh al-Khulafa, par al-Suyuti, p.169 p.173.(11) al-Bidayah wal-Nihayah, par Ibn Kathir, Vol. 3, p.213 et dans le Vol. 5, p.208.(12) Mushkil al-Athar, par al-Tahawi, Vol. 2, p.307 p.308.(13) Habib al-Siyar, par Mir Khand, Vol. 1, chap. 3, p.144.(14) Sawaiq al-Muhriqah, par Ibn Hajar al-Haythami, p. 26.(15) al-Isabah, par Ibn Hajar al-Asqalani, Vol. 2 p. 509 dans le Vol. 1, chap.1, p.319,Vol. 2,chap.1 p.57, Vol. 3, chap. 1, p. 29, Vol. 4, chap. 1, p.14, p.16, p.143.(16) Tabarani qui a rapporté de compagnons tel qu'Ibn Omar, Malik Ibn al-Hawirath,Habashi Ibn Junadah, Jari, Sa'd Ibn Abi Waqqas, Anas Ibn Malik, Ibn Abbas, Amarah,Buraydah,...(17) Tarikh, par al-Khatib Baghdadi, Vol.8, p 290.(18) Hilyatul Awliya', par Abu Nu'aym, Vol.4, p 23, Vol.5, p26 et p27.(19) al-Istiab, par Ibn Abd al-Barr, Chapitre d'ayn " du mot " (Ali), Vol.2, p 462 (20)Kanzul Ummal, par al-Muttaqi al-hindi, Vol.6, p154 et p 397.(21) al-Mirqat, Vol.5, p568.(22) al-Riyad al-Nadirah, par al-Muhib al-Tabari, Vol.2, p172.(23) Dhaka'ir al-Uqba, par al-Muhib al-Tabari, p.68.(24) Fayd al-Qadir, par al-Manawi, Vol.6, p217.(25) Usdul Ghabah, par Ibn Athir, Vol.4, p114.(26) Yanabi' al-Mawaddah, par al-Qudoozi al-Hanafi, p297.... Et des centaines de plus...

Aucun Musulman ne douterait jamais que le Messager de Dieu soit lechef de tous les Musulmans pour toutes les générations. Le Prophètedans sa déclaration a alloué à Ali(a.s) la même place que la sien, quandil dit ce Ali est le chef de tous ceux qui suivent le Prophète.

Cette déclaration a été racontée par plus de cent et dix compagnons estestimée authentique (Sahih) et fréquent (Mutawatir) par les principauxsavants Sunnites, non seulement que Ali est l'exécuteur testamentaire deMessager, mais aussi indique que ce Ali prend la direction de tous lesMusulmans après le Messager d'Allah. Cependant, ces écrivainsmercenaires continue encore de dire que la croyance que Ali estl'exécuteur testamentaire du Messager était venu d'un Juif qui a déclaréson Islam pendant le règne de Othman !

Abdulhah Ibn Saba n'a aucune connaissance de base sur les différendsqui son née immédiatement après la mort du prophète en rapport avec lasuccession, et les revendications toutes pertinentes des adeptes des Ahlul beit (que le Prophète a designer lui-même Ali comme successeur) sontprouvées pour avoir eu lieu pendant la mort du prophète ou même avantcela, et non durant le règnent de Othman qui c'est déroulé longtempsaprès le décès de prophète. Au début même et immédiatement après lamort du prophète (psl&sf), les partisans de Ali a inclure des compagnonsqui sont restés loyal à l'Imam Ali, tel qu'Ammar Ibn Yasir, Abu-Dhar al-Ghafari, Miqdad, Salman al-Farsi, Ibn Abbas...etc., tous assemblé dans

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la maison de Fatimah (a.s). Même Talha et Zubair étaient resté loyal àl'Imam Ali au commencement et on joint les autres dans la maison deFatimah;Al-Bukhari a raconté :Omar a dit : " Et aucun doute après la mort du Prophète nous avons étéinformés que les Ansars ont été en désaccord avec nous et se sonrassemblé dans l'abri de Bani Sa'da. Ali et Zubair et ceux qui étaient aveceux, se son opposé à nous, pendant que les émigrants(Mohadjirin) sesont rassemblé derrière Abû Baker ".

Référence Sunnite : Sahih al-Bukhari, arabe anglais, Vol.8, Tradition#817.Les autres traditions Sunnites relatant cela du jour de Saqifah :Omar a dit : " Ali Ibn Abi Talib, Zubair Ibn Awwam et ceux qui étaientavec eux étaient séparé de nous (et rassemblés) dans la maison deFatimah, la fille du messager d'Allah ".Références Sunnite :

- Ahmad Ibn Hanbal, Vol.1, p.55.- Sirah al-Nabawiyyah, par Ibn Hisham, Vol.4, p.309.- Histoire de Tabari (arabe), Vol.1, p.1822.- Histoire de Tabari, version anglaise, Vol.9, p.192.

Aussi:Ils ont demandé confirmation du serment d’allégeance, mais Ali et al-Zubair sont resté loin. al-Zubair a tiré son épée (du fourreau), et dit, " jene le remettrai pas (son épée) jusqu'à ce que le serment d’allégeance etde fidélité ne soit rendue à Ali ". Lorsque ces nouvelles sont aux oreillesde Abû Baker et Omar, le dernier a dit, " Frappez-le avec une pierre etsaisissez l'épée ". Il est reconnu que Omar s'est dépêché (à la porte de laMaison de Fatimah) et les a extirpés de force en leurs disant qu'ilsdevaient donner leurs serments d’allégeance et de fidélité de gré ou deforce.Référence Sunnite : L'histoire d'al-Tabari, version anglaise, Vol.9, p.188et p.189.Il est certain que ce Juif (ibn Saba) n’eut aucun rôle dans la division descompagnons en deux factions du fait que les cornes de la discordes sesont dressées à la mort de Prophète(psl&sf) la preuve en est qu'iln'existait même pas en ce temps là.

L'Attaque de Deux des Compagnons Bien-aimés du Prophète (psl&sf) et deLeurs Disciples.

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Sayf a prétendu que cet Ibn Saba était celui qui incita les deux pluséminents compagnons du Prophète Muhammad, à savoir Abu Dhar (RA)et Ammar IbnYasir (RA), contre Othman. Il dit que Abu Dhar rencontra ceJuif à Damas, et qu'il lui a introduit l'idée de l'interdiction de thésauriseror et argent. Sayf a inclus les grands compagnons suivants du prophèteet leurs disciples, parmi la liste des partisans d'Ibn Saba, :

(1) Abu Dhar (RA),(2) Ammar Ibn Yasir (RA),

(3) Muhammad Ibn Abi Bakr (RA), fils du premier Calife,(4) Malik Ashtar (RA).... et plus

Pour mieux comprendre l'hérésie de Sayf et de son allégation, laissez-nous rapidement vous révisé la biographie des grands pionniersMusulmans précités :(1) Abu Dhar al-Ghafari (Jundub Ibn Jonadah) : Il est la TROISIÈMEpersonne dans la liste des quatre pionniers qui ont en premier lieuembrassé l'Islam. Il était un monothéiste avant même sa conversion. Il afranchement déclaré sa foi dans l'Islam à Mecque à côté de la MaisonSacrée de Dieu. Les incroyants de la Mecque l'ont battu à mort mais il asurvécu, et sur l'instruction du Prophète Muhammad (psl&sf) il retourna àsa tribu. Après les Batailles de Badr et de Uhud il est venu à Médine etest resté avec le Prophète(psl&sf) jusqu'au décès de Ce Dernier. Durant lerègne des premiers Califes, Abu Dhar fut envoyé à Damas où il ne putêtre d'accord avec Muawiyah. Plus tard Muawiyah s'est plaint au sujetd'Abu Dhar à Othman, le troisième Calife, et donc Othman envoya AbuDhar en exil à Rabadha où il mourut plus tard. Rabadha était connu pouravoir le plus mauvais climat.

(2) Ammar Ibn Yasir : Il était aussi connu sous le nom de Abu yaqzan. Lenom de sa mère était Somayyah. Lui et ses parents étaient des pionniersdans l'embrassement de l'Islam, et il était la SEPTIÈME personne à avoirdéclarer sa foi. Ses parents ont été torturés et exécutés par les incroyantsde la Mecque, à cause de leurs conversions à l'Islam, mais Ammar aréussi à s'échapper à Médine. Ammar a lutté au côté de l'Imam Ali dansla bataille de Jamal (Chameau) et plus tard dans la guerre de Siffin où ila été tué sur-le-champ de la bataille par les soldats de Muawiyah, à l'âgede quatre-vingt-treize ans.

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(3) Muhammad Ibn Abi Bakr : Il a été adopté par Imam Ali après que sonpère, Abû Baker, mourut. Muhammad était un des commandants del'armée de l'Imam Ali (a.s) dans la bataille de Chameau. Il était aussidans la bataille de Siffin. L'imam Ali l'a nommé gouverneur d'Égypte, et ila pris ses fonctions le 15/9/37 AH. Plus tard, Muawiyah a envoyé unearmée vers l'Égypte sous la direction d'Amr Ibn al-Aas durant l'année 38AH, cette armée a lutté et a capturé Muhammad, et l'on tué. Son corps abrutalement été brûlé et placé dans le ventre d'un âne mort. (Voyez al-Istiab, Vol.1, p.235 ; Histoire d'al-Tabari, Vol.4, p.79 ; Ibn Kathir, Vol.3,p.180 ; Ibn Khaldoon, Vol.2, p.182)(4) Malik Ashtar al-Nakha'i : Il a rencontré le Prophète et était un desdisciples le plus digne de confiance des compagnons (Tabe'in). Il était lechef de sa tribu, et après avoir reçu une blessure à l'un de ses yeux dansla bataille de Yarmuk, il fut connus sous le nom de Ashtar. Il était legénéral de l'armée de l'Imam Ali dans la bataille de Siffin il était connupour sa bravoure et ses combats contre les ennemis de l'Islam. À l'âge de38 ans, il fut nommé par l'Imam Ali comme gouverneur d'Égypte. Maissur son chemin le menant en Égypte, près de la Mer Rouge, il futassassiné par Muawiyah qui lui a fait manger du miel toxique.

Vous avez lu ci dessus des courtes bibliographies de quelques éminentspionniers Musulmans. Il est regrettable que quelques historiens qui ontrapporté l'hérésie de Sayf, ont déclaré qu'ils ont(ces Nobles compagnons)suivi un Juif mystérieux. Les ouvriers mercenaires n'ont pas hésité àattaquer des tels compagnons remarquables. Ils ont dit d'Abu Dhar et deAmmar Ibn Yasir, qu'ils ont été affecté par la propagande de ibn Saba, etse sont retournés contre Othman. Cependant, nous ne devrions pasoublier cela en les attaquant (ces deux les plus éminents compagnons), ilsattaquent le Messager de Dieu qui a réellement et fréquemment attestéleur pureté et leur droiture :Le Messager de Dieu a dit : " Certainement Allah ma commandé d’aimerquatre personnes et m'a informé qu'Il les aime ". Les compagnons ontdemandé : "O Messager de Dieu qui sont ces quatre personnes " LeProphète (psl&sf) a dit : " Ali en fait partie (le Prophète le répéta trois fois),Abu Dhar, Salman al-Farsi, et Miqdad ".

Références Sunnite :

- Sunan Ibn Majah, Vol.1, p. 52 et 53, Tradition #149.- al-Mustadrak, par al-Hakim, Vol. 3, p.130.

- Musnad Ahmad Ibn Hanbal, Vol. 5, p. 356.- Fada'il al-Sahaba, par Ahmad Ibn Hanbal, Vol. 2, p. 648, Tradition #1103.

- Hilyatul Awliya', par Abu Nu'aym, Vol. 1, p. 172.

Le Messager d'Allah a aussi dit :

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" Chaque prophète a donné par la volonté de Dieu sept vertueuxcompagnons. J'ai donné quatorze vertueux compagnons ". Il inclus enceux là Ali, al - Hassan, al-Hossayn, Hamza, Ja'far, Ammar Ibn Yasir,Abu Dhar, Miqdad, et Salman.Références Sunnite :

- Fada'il al-Sahaba, par Ahmad Ibn Hanbal, Vol. 2, Traditions #109, et #277,- Sahih al-Tirmidhi, Vol. 5, p. 329, p. 662,

- Musnad Ahmad Ibn Hanbal, Vol. 1, p.88,148,et 149 de plusieurs chaîne (Isnad) - al-Kabir, par al-Tabarani, v6, p264, p265,- Hilyatul Awliya', par Abu Nu'aym, Vol.1, p.128,

Aussi al-Tirmidhi, Ahmad, al-Hakim et beaucoup d'autres ont raconté quele Messager d'Allah a dit :

"Le ciel n'a pas ombragé, ni le monde n'a porté une personne plus droitequ'Abu Dhar. Il marche sur terre avec l'attitude « immaterialistique » deJésus, le fils de Marie ".

Références Sunnite :

- Sahih al-Tirmidhi, Vol. 5, p. 334, Tradition #3889.- Tahdhib al-Athar, Vol. 4, p.158 et p.161.

- Musnad Ahmad Hanbal, Tradition #6519, #6630, et #7078.- al-Mustadrak, par al-Hakim, Vol. 3, p. 342.

- al-Tabaqat, par Ibn Sa'd, Vol. 4, parti 1, p. 167 et 168.- Majma' al-Zawa'id, par al-Haythami, Vol. 9, p. 329 et 330.

Ibn Majah, dans son authentique Sunnan, a écrit que l'Imam Ali a dit :"J'étais assis dans la maison du Prophète et Ammar a demandé de Levoir. Alors le Prophète a dit : " Bien venu le bon et le purifié ".

Ibn Majah a aussi écrit que Aicha a rapporté que le Messager de Dieu adit : " Toutes les fois qu'Ammar a donné deux alternatives, il choisittoujours la plus vertueuse des deux ".

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Il y a beaucoup de récits des plus authentiques dits par le Prophète(psl&sf) à propos de Ammar, tel que " Ammar est plein de foi ". LeProphète a aussi dit :" Une bande de rebelles tuera Ammar ".

Références Sunnite :- Sahih Muslim version anglaise, Chapitre #MCCV, p. 1508 et 1509.

Traditions #6966 et 6970 (cinq traditions).- al-Mustadrak, par al-Hakim, Vol. 3, p. 383.

Maintenant pour voir qui étaient ces rebelles, voir Musnad Ahmad etTabaqat Ibn Sa'd qui ont raconté :" Dans la Bataille de Siffin, quand la tête d'Ammar Yasir (RA) ai étécoupés et prises à Muawiyah, deux personnes se disputaient sur lui,chacun clamait qu'il l'avait tué (Ammar) ".

Référence Sunnite :- Musnad Ahmad (publication de Dar al-Maarif, Égypte 1952), Tradition #6538, #6929 -Tabaqat, par Ibn Sa'd, Vol. 3, p. 253,

Il a aussi été raconté que le Messager d'Allah (psl&sf) a dit :

"Le paradis désire ardemment trois hommes, Ali, Ammar et Salman ".

Références Sunnite : Sahih al-Tirmidhi, Vol. 5, p. 332, Tradition #3884,De plus al-Tirmidhi a raconté :

Quand le Messager de Dieu a entendu que Ammar et ses parents ont ététorturés dans la Mecque, il (psl&sf) a dit : " Membres de la famille deYasir, soyez patient. Votre destination est le paradis ".

Référence Sunnite : Sahih al-Tirmidhi, Vol. 5, p. 233.

Donc, Ammar et ses parents étaient les premières personnes habitantsdu paradis selon les déclarations du Prophète.

Ici nous devrions dire : Quand un Musulman sait que le Prophète arecommandé ces deux importants compagnons (Abu Dhar & Ammar Ibn

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Yasir) si hautement, et s'il est croyant dans la véracité de Muhammad, ilne lui est pas permit d'insulter ces deux compagnons. Une telle insultediscrédite le Prophète. Comme nous l'avons vu, dans les traditionsauthentiques précitées dans les collections des six Sahih Sunnite, que leProphète a dit-il à seulement quatre ou quatorze compagnons vertueux,hors de ses 1400 compagnons. De façon assez intéressante Abu Dhar etAmmar Ibn Yasir ont été mentionnés parmi ces très peu d'individus.

Nous trouvons que l'hostilité de Sayf Ibn Omar al-Tamimi, qui vivaitpendant le deuxième siècle après le Prophète, et l'hostilité de sesétudiants envers les partisans des Ahl al beit, les a motivé pour étendreà bon marché de telle propagande. Sayf savait qu'en attribuant à ibnSaba la révolte contre Othman contredisait les faits historiques qui ontdémontrés que les deux compagnons, Abu Dhar et Ammar, s'étaientopposés à Othman. Parce que Sayf savait que ces deux noblecompagnons c'étaient opposés à Othman, il a donc essayé de salir leursréputations en ajoutant les noms des deux compagnons les pluséminents à la liste d'étudiants de ce Juif fictif(ibn Saba).

Si Ibn Saba avait existé, il a déclaré son Islam après que Othman ai ététué. Maintenant laissez-nous supposer que nous acceptons ce que Sayf aprétendu à propos de cet Abdulhah Ibn Saba déclaré sa foi après queOthman serait venu au pouvoir. Abu Dhar et Ammar Ibn Yasir, de l'autrecôté, avait été opposé au califat de Othman avant même qu'il n'ait été aupouvoir. Les deux compagnons étaient partisans de l'Imam Ali (a.s), et ilscroyaient fermement que Ali avait été nommé par le Prophète pour êtreson successeur. Donc c'était leur croyance bien avant que Ibn Sabaapparaisse dans l'histoire, il est clair que l'histoire de Sayf qui nous faitcroire en l'existence d'un certain Ibn Saba, influensseur de compagnonsest sans fondement et faux.Donc pour clarifier le troisième califat de toutes les accusations demauvaise gestion de la trésorerie Islamique, Sayf a accusé les rebellesqui étaient les étudiants d'Ibn Saba. Il a complété son histoire en ajoutantles deux nobles compagnons dans la classe des étudiants d'Ibn Sabaalors que ces deux sages compagnons sont dans les premier partisan del'école du Prophète Muhammad (psl&sf). Ils étaient parmi les compagnonsles plus importants qui ont été honorés par le Prophète. En fait, Sayf parsa fausse histoire à été amené à contredire et repousser le témoignage duProphète. Par ce, Sayf est démenti par les faits historiques et ses conteson a réfuté en entier.

Abdulhah Ibn Saba. (Chapitre III)

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Agitation Contre Othman.

Sayf a prétendu que la raison principale des troubles contre Othmanétait Abdulhah Ibn Saba. Il ameuta les Musulmans des différentes villeset provinces tel que Basra, Kufa, Syrie, et l'Égypte, pour rejoindre Médineet tuer Othman depuis qu'il crut que celui-ci avait usurpé le califat de Ali.Sayf a aussi prétendu que les compagnons à l'intérieur de Médine tel queTalha et Zubair ne se sont pas opposés à Othman.

Semblable à ses autres allégations, cette allégation de Sayf Ibn Omarau sujet d'Abdulhah Ibn Saba n'a été rapportée par aucun autrerapporteur. Aucune trace d'un certain Ibn Saba n'a été trouvé sur laquestion des troubles contre Othman, exceptez à travers Sayf. En fait, lesautres autorités en la matière ont une histoire totalement opposée.

Si vous êtes un lecteur d'histoire Islamique libéré de toute émotionenvers ou contre le troisième Calife, il est assuré que l'appel pour unerévolte contre Othman n'a pas commencé dans Basra, ni à Kufa, ni enSyrie, ni même en Égypte. La faiblesse de Othman à gérer les affaires del'État a causé l'opposition de beaucoup de compagnons. Ce qui résultanaturellement a une lutte d'influence et de pouvoir parmi les compagnonsà Médine. Les historiens Sunnites tel qu'al-Tabari, Ibn Athir, et al-Baladhuri et beaucoup d'autres fournissent des traditions (rapporté pard'autre que Sayf) lesquels confirment que l'agitation contre le droit Califalà l'intérieur de Médine par quelques personnes influents parmi lescompagnons. Ces derniers étaient les premiers a demandé d'autrescompagnons, résident dans d'autres villes, de les rejoindre dans larévolte contre Othman. Ibn Jariral-Tabari a rapporté:

Quand les gens ont vu ce que Othman faisait, les compagnons duProphète se trouvant à Médine écrivirent à d'autres compagnons quiétaient partout éparpillés dans les provinces frontalières : " Vous êtesallés de l'avant pour lutter dans la trajectoire de Dieu Tout-puissant, parégard pour la religion de Muhammad. En votre absence la religion deMuhammad a été corrompue et abandonnée. Vous devez revenir rétablirla religion de Muhammad." Donc, ils sont venus de chaque directionjusqu'à ce qu'ils aient tué le Calife (Othman).

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Références Sunnite : L'histoire d'al-Tabari, version anglaise, v15, p184.

En fait al-Tabari a cité la forme du paragraphe précitée de MuhammadIbn Is'haq IbnYasar al-Madani qui est l'Historien Sunnite le plus célèbreet l'auteur de " Sirah Rasool-Allah ".

L'histoire (rapporté par d'autre que Sayf) témoigne que les personnesinfluente qui étaient l'élément clé dans l'agitation contre Othman incluentTalha, Zubair, et Aisha (la mère des croyants), Abdul Rahman Ibn Ouf, etAmr Ibn al-Aas.

a) Talha.

Talha Ibn Ubaydillah était l'un des plus grand agitateur contre Othmanétait parmi ceux qui complotére son meurtre. Il utilisa cet incident pour sevenger contre Ali (a.s), en commençant la première guerre civile dansl'histoire de l'Islam (c.-à-d. la bataille du Chameau). Nous donnerons justeles deux paragraphes d'al-Tabari et d'Ibn Athir pour prouver notre pointde vue. Le premier est celui qui est raconté par Ibn Abbas (Ibn Ayyashdans d'autres manuscrits c'est selon) :

Je suis entré et Othman était présent (Pendant l'agitation contreOthman) et je lui ai parlé une heure durant. Il a dit : " Venez IbnAbbas/Ayyash, " et il m'a pris par la main et m'a fait écouter ce que lesgens disaient à sa porte. Nous en avons entendu quelques-uns dire, "qu'est-ce que vous attendez, " pendant que d'autres disaient, " attendez,peut-être il se repentira ". Pendant que tout deux nous nous trouvions là(derrière la porte à écouter), Talha Ibn Obaydillah est passé et a dit : " Oùest Ibn Udays ? " Il lui a été dit, " Il est là-bas ". Ibn Udays est venu à(Talha) et ils ce son chuchoté quelque chose, et alors il est revenus'adresse à ses membres et dit :" Ne laissez personne entrer (dans lamaison de Othman) voir cet homme ou la quitter. " Othman ma dit : " Cesont les ordres de Talha ". Il a continué, " O Dieu ! Protégez-moi deTalha car il a provoqué tous ces gens contre moi. Par Dieu, j'espère querien n'adviendra de moi, et que mon propre sang sera à l'abri. Talha m'a

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illégalement abusé. J'ai entendu le Messager de Dieu dire : " Le sang d'unMusulman est légal dans trois cas : apostasie, adultère, et celui qui tueexcepte par vengeance légitime pour un autre. " Donc pourquoi est-ce queje devrais être tué ? " Ibn Abbas/Ayyash continue : Je voulais partir (dela maison de Othman), mais ils ont bloqué ma trajectoire jusqu'à ce queMuhammad Ibn Abi Bakr qui passait à côté leurs demanda de me laisseraller, et donc ils l'ont fait.Références Sunnite : L'histoire d'al-Tabari, version anglaise, v15, pp 199-200.

Les rapports de Sayf se brisent en morceaux quand on les compareavec n'importe qu'elles autres rapports semblables à celui-ci. Le rapportprécité donne des évidences au faite que Othman lui-même connaissaitles compagnons comme Talha qui par la suite lui ont fait tout ce que l'ons'ait, et non le personnage de Abdulhah Ibn Saba. Est-ce que cesécrivains mercenaires, né des siècles après l'incident comprennent mieuxla situation que le Calife Othman lui-même ? Le rapport suivant prouveaussi que le meurtre d'Othman fut comploter par Talha, et que les tueurssont sortis pour informer leur chef qu'ils se sont occupé de Othman :Abzay a dit : J'ai été témoin le jour ou ils sont entrés contre Othman. Ilssont entrés dans la maison à travers une ouverture dans la résidenced'Amr Ibn Hazm. Il y eut des escarmouches puis ils sont entrés. Par Dieu,je n'ai pas oublié ce Soudan Ibn Humran en sortant et je l'ai entendu dire: " Où est Talha Ibn Ubaydillah ? Nous avons tué Ibn Affan !"

Références Sunnite : L'histoire d'al-Tabari, version anglaise, v15, p200.Othman a été assiégé à Médine pendant que l'Imam Ali (a.s) était à

Khaibar. L'Imam(a.s) est venu à Médine et a trouvé les gens assemblés àla résidence de Talha. Alors l'Imam Ali (a.s) est allé à la rencontre deOthman. Ibn Athir a écrit :

Othman a dit à Ali : " Vous me devez mon droit Islamique et le droit debonne relation et de fraternité. Si je ne reçois pas mes droits et si j'étaisdans époque pre-islamiques, ce serait la honte pour un descendantsd'Abd Munaf (Ali (a.s)et Othman en étaient les descendants) laisser unhomme de Tyme (Talha) nous volez notre autorité ". Ali a dit à Othman : "Vous serez informés de ce que je fais ". Alors Ali est allé à la maison deTalha. Beaucoup de personne étaient présente. Ali parla à Talha endisant : " Talha, quelle est cette situation dans lequel vous est tombé ?"Talha a répondu : " O' Abul Hassan ! C'est trop tard ! "Références Sunnite : al-Kamil, par Ibn Athir, v3, p84.

Tabari rapporte aussi la conversation suivante entre Imam Ali et Talhadurant le siège de Othman :

Ali a dit à Talha : " Je vous demande par Allah de renvoyer les gens loin

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de Othman ". Talha a répondu: " Non, par Dieu, pas jusqu'à ce que lesOmayad se soumette volontairement à ce qui est juste ". (Othman était àla tête des Omeyyade).

La référence : L'histoire d'al-Tabari, version anglaise, v15, p235.

Talha a même privé Othman d'eau :

Abdurrahman Ibn al-Aswad a dit : " J'ai vu Ali éviter constamment(Othman) et n'a pas agire comme il l'avait fait autrefois. Cependant, jesais qu'il a parlé avec Talha quand Othman était assiège, avec commeeffet que les peaux remplies d'eau puisse arriver jusqu'à Othman. Aliétait extrêmement bouleversé au sujet de cela jusqu'à ce qu'on permitfinalement les peaux d'atteindre Othman ".Références Sunnite : L'histoire d'al-Tabari, version anglaise, v15, pp 180-181.

Savoir pourquoi l'Imam l'Ali (a.s) a abandonné Othman, voyez lestraditions vers la fin de cet article.

En outre, les historiens confirment que ceux qui ont comploté sonmeurtre, n'ont pas laissé enterrer le corps de Othman dans un CimetièreMusulman, et qu'il fut enterré finalement dans un Cimetière Juif appelé "Hashsh Kawkab ", sans bain funéraire et sans linceul. (Voyez l'Histoired'al-Tabari, anglais version, v15, pp 246-250). Les Juifs ont tout fait pourne pas autoriser cet enterrement dans leur propre Cimetière!!! AprèsMuawiyah est venu joindre de force le cimetière Juif avec le cimetièreMusulman d'al-Baqi y compris les terres les séparent. (Voyez Histoire deTabari, version anglaise, v15, pp 246-250).

b) Aicha.

Talha n'était pas le seule à collaboré contre Othman. L'histoireSunnite nous rapporte ceci, Aicha (la mère de croyants), collaboraitaussi à une campagne contre Othman. Dans le paragraphe suivant nousverrons qu'al-Tabari démontre dans son histoire la coopération entreAicha et Talha contre Othman :

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Un jour Ibn Abbas se trouvant hors de la Mecque, il rencontra Aicha à al-Sulsul (sept milles au sud de Médine). Aicha dit : " O' Ibn Abbas, je vouslance un appel par Dieu, car vous avez eu une langue tranchante.(Durant le règne de Othman) les gens ont montré leur compréhension et lalumière est élevée pour les guider, abandonner cet homme (Othman) ilsème le doute parmi les gens. J'ai vu Talha prendre possession des clefsde la trésorerie publique (Bayt el mal ) et des entrepôts. S'il devenaitCalife (après Othman), il suivra les pats de son cousin Abû Bakr ". IbnAbbas dit : " O' Mère (des croyants), si quelque chose arrive à cet homme(c.-à-d., Othman), les gens chercheraient l'asile seulement chez noscompagnons (à savoir ceux de Ali(a.s))". Aicha a répondu : " Soyeztranquille ! Je n'ai aucun désir de vous défier ou de se quereller avecvous ".Références Sunnite : L'histoire d'al-Tabari, version anglaise, v15, pp 238-239.

Beaucoup d'historiens Sunnites ont rapporté que Aicha est allé versOthman pour lui réclame ce qui lui revient de l'héritage du Prophète(après tant d'années passées après que la mort du Prophète soit survenu!!!). Othman s'est abstenu de lui donner tout argent à Aicha en lui lançantqu'elle était une parmi ceux qui ont attesté, témoigné et encouragé Abu-Bakr à s'abstenir de payez la part d'héritage de Fatimah Zahra(a.s). Doncsi Fatimah n'a reçu aucune part d'héritage, alors pourquoi le ferai-je pourvous ? Aicha eu une colère extrême à l'encontre de Othman, et sorti endisant :" Tuez ce vieil idiot (Na'thal), car il est incrédule ".

Références Sunnite :

- Histoire d'Ibn Athir, v3, p206.- Lisan al-arabe, v14, p141.

- al-Iqd al-Farid, v4, p290.- Sharh al-Nahj, par Ibn Abi al-Hadid, v16, pp 220-223.

Comme nous pouvons le voir, les principaux qui ont comploté contreOthman sont quelques individus de grande influence, comme Talha etAicha. Ces Hadiths Sunnite sont clairement en contradiction avec lesHadiths en rapport avec Abdulhah Ibn Saba, les quelles ont été inventépour mètre à l'abri les individus pendant des siècles après cet incident.

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Un autre historien Sunnite, al-Baladhuri, dans son histoire (Ansab al-Ashraf) raconte que quand la situation est devenue extrêmement critique,Othman ordonna à Marwan Ibn al-Hakam et Abdurrahman Ibn Attab IbnUsayd d'essayer de persuader Aicha pour qu'elle cesse de fairecampagne contre lui. Ils sont allés vers elle pendant qu'elle était enpréparation pour partir en pèlerinage, et ils lui ont dit :" Nous vous prions de restez à Médine, et alors Allah pourra sauver cethomme (Othman) à travers vous ". Aicha dit : " J'ai préparé mes moyensde transport et j'ai l'intention d'exécuter le pèlerinage. Par Dieu, jen'honorerai pas votre demande... Je souhaite qu'il (Othman) soit dans unde mes sacs afin que je puisse le porter. Je pourrai alors le jeter à la mer".

Références Sunnite : Ansab al-Ashraf, par al-Baladhuri, partie I, v4, p75.Certainement la révolution contre Othman * a commencé * dans

Médine, et pas à Basra, Kufa ou l'Égypte. Les gens proéminents deMédine sont les premiers a avoir écrit à l'extérieur de Médine et ontincités leurs correspondants contre Othman. Pour dire qu'un Juif, nomméIbn Saba aurait monter les gens en les inspirant de faire une révolutioncontre le Calife en place, n'est ni logique ni même raisonnable à moinsque nous acceptions qu'il soit aussi celui qui inspira Aicha, Talha, etZubair à la révolte. Mais ceux qui parlent d'Ibn Saba et de son rôlen'inclut aucunement Aicha et ses partisans ils reviennent toujours sur IbnSaba.

Le rôle présumé d'Ibn Saba, dans la révolte contre Othman, est aussiinconcevable si nous disons qu'Ibn Saba était celui qui persuada le Califeà suivre une trajectoire contraire aux deux premiers Califes, et qu'il avaitété celui qui conseilla Othman de donner les fonds Islamiques à safamille par le biais des salaires aux gouverneurs de provincesIslamiques.

La manière dont Othman a conduit les affaires de la Uma Islamiquedonne à Aicha, Talha, et Zubair et les autres, les raisons de provoquer lesMusulmans contre Othman. Cependant ceux qui attribuent la révolutioncontre Othman à Ibn Saba, n'accepte pas que celui-ci soit celui quiconseilla Othman de suivre une mauvaise politique. Ils ont raison, parceque ce Juif présumé n'a jamais existé excepte dans l'imagination de SayfIbn Omar al Tamimi et ceux qui l'ont cité. Quelques-unes moins de 15traditions qui se trouvent dans aucun Sahih sunnite authentiques nidans aucun livres des partisans des Ahl ul Bayt fiable sur Abdulhah IbnSaba ont été rapporter par des personnes autres que Sayf qui nous ontfournit une histoire totalement différent en comparer avec la lourddocumentation de Sayf qui a été distribué partout. Ces traditions nementionnent pas la présence d'Ibn Saba dans la révolte contre Othman.

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c) Amr Ibn al-Aas.

Il est étonnant qu'un tel rôle aussi important dans la révolution contreOthman soit attribué à un Juif qui n'a d'existence ni chez les adeptes desAhl ul Bayt ni chez leurs frères Sunnites. Les historiens oublient le rôleimportant qui était joué par une personne bien connue dans l'histoireIslamique, à savoir Amr Ibn al-Aas. Il était plus intelligent et plus clairevoyant que n'importe quel Juif ayant existé à cette époque. Amr avaittoutes les raisons de conspirer contre le Calife, et il avait toutes leshabiletés requise pour inciter la plupart des gens de Médine contre leCalife.

Amr Ibn al-Aas était un des agitateurs les plus dangereux contreOthman. Il était le gouverneur de l'Égypte pendant le règne du deuxièmeCalife. Cependant, le troisième Calife l'a renvoyé et l'a replacé avec sonfrère d'adoption, Abdullah Ibn S'ad Ibn Abu Sharh. Par la suite, Amr estdevenu extrêmement hostile envers Othman. Il retourna à Médine et acommença les malicieuses campagnes contre Othman en l'accusentd'avoir fait toute sorte de mauvaise chose. Othman a blâmé Amr et luiparla rudement. Cela a empiré chez Amr. Il rencontra Zubair et Talha etconspirèrent contre Othman. Il alla à la rencontre des pèlerins pour lesinformés des nombreuses déviations de Othman. En accord avec Tabari,quand Othman était assiégé, Amr est rester résolument dans le palais alAjlan et se renseignait auprès des gens au sujet de la situation deOthman :

...Amr n'avait pas abandonné son siège avant qu'un deuxième cavalierne passa. Amr l'appela en dehors : " Comment va Othman ? " L'homme arépondu : " Il a été tué ". Amr a dit alors : " Je suis Abu Abdillah.Quand je gratte un ulcère, je le coupe. (C.-à-d., quand je désire unechose, je l'atteins). J'ai provoqué (les gens) contre lui, même le berger surle sommet des montagnes avec son troupeau ". Alors Salamah Ibn Rawhlui dis : " Vous, les Quraishites, avez coupé une solide corde entre vous-mêmes et les Arabes. Pourquoi est-ce que vous avez fait cela ?" Amr arépondu : " Nous voulions tirer la vérité hors du noyau du mensonge, etavoir des gens sur le même pied d'égalité en regard de la vérité et del'amitié ".

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Références Sunnite : L'histoire d'al-Tabari, version anglaise, v15, pp 171-172,

Ceux qui divise les Musulmans ignorent ce qui est bien connu dansl'histoire de l'Islam qui a été rapporté par des importants rapporteursSunnite. La révolte contre Othman fut le résulta des efforts depersonnalité importante de Médine, tel que Aicha, Talha, Zubair,Aburrahman Ibn Ouf, et Amr Ibn al-Aas. Au lieu d'attribuer la révolutionaux vraies personnes qui se sont rebellés contre Othman, ceux quiveulent diviser les Musulmans refuse d'accepter la vérité ou de lamentionner. Ils attribuent la révolution à un Juif imaginaire, comptant surles rapports Sayf Ibn Omar al-Tamimi, un homme qui a été accusé par lesplus grands Savants Sunnites d'être un homme de mensonges etd'innovations. Ils ont choisi et accepter les rapports de Sayf pour couvrirle Calife, Aicha, Talha, et Zubair.

Il est d'autant plus étonnant que Aicha, Talha, et Zubair, et MuawiyahIbn Abu Sufyan ont lutté contre l'Imam Ali dans deux guerres, sansprécédent dans l'histoire Islamique deux partisans de l'Imam Ali ont étéaccusé d'être les étudiants d'Ibn Saba. L'histoire Sunnite et la collectiondes Sahihs Sunnite démontre clairement que Muawiyah a commandé àtous les Imams des mosquées partout dans monde Musulman deMAUDIRE l'Imam Ali à chaque prière du vendredi. Si l'imaginaire juif, IbnSaba, avaient un tout petit rôle dans la révolte contre Othman, Muawiyahen aurait fait principal sujet de campagne de diffamation contre l'Imam etses partisans. Il aurait publié et rendu public partout dans le monde queles tueurs de Othman étaient les étudiants de Abdulhah Ibn Saba, etqu'ils auraient été ceux qui ont porté Ali au pouvoir. Cependant niMuawiyah ni Aicha n'en parla (de ce Ibn Saba)de ce scénario, parce queles histoires attribué à Ibn Saba était malicieusement inventer par SayfIbn Omar qui vivait dans le deuxième siècle après l'hijra, longtempsaprès la mort de Aicha, Talha, Zubair et compagnie.

Le meurtre d'Othman a fourni une occasion rêver pour ceux qui en luttepour plus de pouvoir que celui qu'ils avaient auparavant, en servant sousle gouvernement d'Othman. Ou la main mise de la famille desOmeyyades tel que Muawiyah et Marwan, ont profité de la vie d'Othmanaussi bien que de sa mort. L'histoire d'Ibn Saba dans cette considérationa servi pour couvrir le visage de ces individus assoiffés de pouvoir, et aservit d'une autre façon a attaquer l'Imam Ali et ses partisans.

Quelques raisons derrière la Révolte Contre Othman.

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Le Troisième Calife, Othman, reçu l'allégeance du peuple avec commeengagement qu'il dirigerait les affaires de la Uma (nationIslamique)d'après le livre de Dieu et des enseignements du Prophète(psl&sf). Et qu'il suivrait la méthode appliquée par Abu Bakr et Omar, s'iln'y avait aucune autre instruction du Coran ou du Prophète.Il est connu que les deux premiers califes menaient une vie simple. Ils nedonnaient pas de préférence aux membres de leurs clans sur les autres,ni n'ont fournit à chacun de leurs parents des places importantes au seinde l'appareille de l'État.

De l'autre côté, Othman avait ses propres opinions. Il s'autorisait une vieluxuriante. Et plaçait les membres de sa famille (Omeyyade) dans desplaces importantes à forte position au sein de l'État, les préférèrent àd'autres Musulmans, et ce clan ne dirigeait même pas leurs affaires.Cependant, son clan ne furent pas des personnes vertueuses. Peut-êtreque Othman pensait que sa préférence envers eux était en accord avec leLivre de Dieu parce que le Coran incite à être bon en vers les siens ! Cetteméthode de gérer les affaires de l'État n'a pas plu à beaucoup decompagnons. Ils l'ont même trouvé extrême et extravagant.

Les Compagnons ont critiqué le Calife pour les questions suivantes :

1. Il a apporté son oncle, al-Hakam Ibn Abi al-Aas (fils de Omayyah, filsde Abd Shams), à Médine ceci après que le Prophète l'avait en sont tempsbanni, exilé de Médine.

Il a été rapporté qu'al-Hakam c'était cacher pour écoute une conversationmener secrètement par le Prophète à des compagnons proéminents, alorsil fit circuler ce qu'il avait entendu en cachette. Il imitait et ridiculiser leProphète quant il marchait sur les chemins. Le Prophète un jour la surpritpendant qu'il imitait et a dit : "Ce chemin ou vous êtes ". al-Hakamimmédiatement commencé à trembler. Et continua :" Jusqu'à ce qu'il soitmort". Il est aussi rapporté que : Un jour, en s'asseyant avec quelques-uns de ses compagnons, le Messager de Dieu dit, " Un homme mauditentrera dans la pièce." Peut après, al-Hakam est entré. (Il était l'hommemaudit.)

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Références Sunnite : al-Isti'aab, par Yusuf Ibn Abd al-Barr, v1, pp 359-360.2. Après l'avoir fait revenir à Médine, Othman donna à son oncle al-Hakam 300,000 Dirhams.

3. Il fait de Marwan, fils d'al-Hakam, son plus haut conseiller etauxiliaire, il le hissa au sommet lui donnant autant d'influence qu'unCalife. Marwan acheta un cinquième des revenus de l'Afrique Nordversent 500,000 Dinars!!! Cependant, il n'a pas payer ce montant. LeCalife lui a permis de garder l'argent. C'était un montant égal à dixmillions de dollars !!!Imam Ali (a.s) a fréquemment rappelé à Othman du danger de Marwan,mais en vain. La conversation suivante entre l'Imam Ali et Othman entémoigne, ces faits se passaient quand Othman était attaqué ou ildemanda l'aide de Ali. Othman dit à l'Imam Ali (a.s) :

" Vous voyez le problème causé par cette bande de dissidents quand ilssont venus à moi aujourd'hui. Je sais que vous êtes prestigieux aux yeuxdes gens et qu'ils vous écoutent. Je voudrais que vous alliez à eux pourles envoyer loin de moi. Je ne souhaite pas qu'ils viennent à moi, ceciserait un acte insultant envers moi. Faites leur part de ce que je vous aiedit."Ali dit : " Pour quelles raisons les renverrai-je ?"

Othman répliqua : " Pour les raisons que j'accepterai ce que vous m'avezconseillé de faire et vous pensiez juste, et je ne dévierai pas de votredirection. " Alors Ali dit : " En fait, je vous ai parlé maintes et maintesfois, et vous et moi avons discuté tellement et longtemps. tout ceci est dufaite de Marwan Ibn al-Hakam, Saeed Ibn al-Aas, Ibn Amir, etMuawiyah. Vous les avez écoutés et m'avez défier."Othman dit : " alors je les défierai et vous écouterez ".

Références Sunnite : L'histoire d'al-Tabari, version anglaise, v15, p173.Alors l'Imam Ali a parlé aux gens et leur a demandé de s'éloigniez de

Othman, et donc beaucoup d'entre eux se retirèrent. Alors l'Imam Ali (a.s)est allé ver Othman pour l'informé du départ des gens, et dit :

" Faites une déclaration que les gens témoigneront qu'ils ont eu desnouvelles de vous, et Dieu sera témoin que votre désire serait de vousrepentir dans votre cœur ".

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Donc, Othman est sorti et a fait un sermon dans le quel il dit aux peuplesson désir sincère de se repentir, et dit : " Par Dieu, O gens, si quelqu'unde vous me blâmé, tout ce qu'il dira sera admit par moi. Je n'ai rien faitinconsciemment. Mais mon âme a élevé en moi des espoirs vains et maleurré, ma vertu a glissé loin de moi. ... Je demande le pardon de Dieu dece que j'ai fait et je me tourne vers lui. Un homme comme moi me languitde me repentir ".Alors les gens ont eu pitié de lui, et quelques-uns parmi eux ont pleuré.Saeed Ibn Zayd s'est levé avant lui (Othman) et a dit : " O Commandantdes croyants, (à partir de maintenant) personne ne viendra à vous quevous ne supportiez. Craignez Dieu, et votre âme craindra Dieu, etaccomplisse ce que vous avez dit !"

Quand Othman est descendu (de la chaire), il a trouvé Marwan Ibn al-Hakam et Saeed Ibn al-Aas, et quelques autres Omeyyades à sa maison.Marwan dit :" Est-ce que je devrais parler (au peuple) ou resté silencieux?" La femme de Othman dit : " Non ! Resté silencieux, car ils le tuerontpour ses péchés. Il a fait une déclaration publique qu'il ne peut pasannuler." à juste titre. Marwan a dit : "Qu'est-ce que cela a avoir à faireavec vous ? "Alors Marwan a dit à Othman :" Persister dans une erreur pour la quelvous cherchez le pardon de Dieu est meilleur que se repentir parce quevous êtes effrayé. Si vous voulez, vous pouvez chercher le repentir sansreconnaître l'erreur ". Othman dit : " Sortez et parlez-leur, car je suishonteux de le faire ".

Donc Marwan est allé (aux gens) et dit : " Pourquoi est-ce que vous êtesassemblé ici comme des pilleurs ? ... Vous êtes venus saisir notre pouvoir(Mulk ; Royauté) de nous. Allez ! Par Dieu, si vous nous signifiez (toutmal), vous rencontrerez quelque chose de déplaisant venant de nous, etvous n'obtiendrai pas le résultat escompté. Retourné à vos maisons, parDieu nous ne sommes pas hommes a être volé de nos possessions ".Les gens ont informé l'Imam Ali de cette nouvelle. Alors Ali alla à Othmanet

dit: " Sûrement vous avez (encore)satisfait Marwan, mais il est satisfaitde vous seulement si vous déviez de votre religion et raisonnez comme unchameau qui porte une litière qu'on fait tourner autour à volonté. ParDieu, Marwan est dépourvu de sens quant à sa religion et son âme. Jejure par Dieu, je pense qu'il vous fera reste à l'intérieure, et ne vousenverra pas encore en dehors. Après cette visite, je ne viendrai plusencore vous réprimander. Vous avez détruit votre propre honneur et vousavez été volés de votre autorité ".

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Quand Ali est parti, la femme d'Othman lui a dit : " J'ai entendu Ali vousdire qu'il ne reviendra jamais à vous, et que vous avez (encore)obéi àMarwan, qui vous mène où qu'il souhaite ". Othman a dit : " Que devrai-jefaire ?" Elle a répondu : " Vous devriez craindre Dieu seul, qui n'a aucunpartenaire, et vous devriez adhérer aux pratiques de vos deuxprédécesseurs (Abû Baker et Omar). Parce que si vous obéissez àMarwan, il vous tuera. Marwan n'aime aucun prestige parmi les gens, etn'inspire à aucun amour venant du peuple. Les gens vous ontabandonnés seulement dû à la place de Marwan (dans vos conseillés).Envoyez à Ali, et ayez confiance en son honnêteté et sa droiture. Il a étéen rapport avec vous et il n'est pas un homme que les gens désobéissent". Donc Othman a envoyé à Ali, mais il a refusé de venir et dit : " Je lui aidit, je ne reviendrais pas ".Références Sunnite : L'histoire d'al-Tabari, version anglaise, v15, pp 176-179.

Sur la mort d'Othman, Imam Ali (a.s) a dit :"Par Dieu ! J'ai persisté dans sa défense (Othman) jusqu'à ce que j'aie étérempli de honte. Mais Marwan, Muawiyah, Abdulhah Ibn Amir, et S'adIbn al Aas ont traité avec lui comme vous avez été témoins . Quand je luidonnais le conseil sincère de les envoyer au loin, il est devenusoupçonneux envers moi, jusqu'à ce que vous voyiez maintenant ce qui sepasse."

Références Sunnite : L'histoire d'al-Tabari, version anglaise, v15, p198.Marwan et ses descendants étaient de plus en plus à l'origine de chargesérieuse de corruption et de népotisme levé contre Othman. Marwan, biensure, a finalement saisi le Califat et est monté sur le trône en l'an 64HAJ. 684 A-J-C, et était l'ancêtre en ligne droite de tous les Omeyyadequi ont étés rois à Damas et Amirs de Cordoue jusqu'après 756 aprèsJésus-Christ.

4. Le Calife a nommé son frère, Abdulhah Ibn Sa'd, comme gouverneurd'Égypte. En ce temps là, l'Égypte était la plus grande province du modeMusulman. Ibn Sa'd avait déclaré son Islam et émigra de la Mecque àMédine. Le Prophète l'a inscrit comme enregistreur de la révélation.Cependant, Ibn Sa'd a abandonné la foi et est revenu à la Mecque. Ildisait : " J'ai révélé l'égal de ce que Dieu a révélé à Muhammad ".Quand la Mecque a été conquise, le Prophète a ordonné aux Musulmansde tuer Ibn Sa'd. Il serait tué même s'il avait été trouvé caché entre lesKa'aba et le tissu la recouvrant. Ibn Sa 'd s'est caché à la maisond'Othman. Quand la situation se calma, Othman a apporté Ibn Sa'd auProphète et l'informa qu'il avait placé Ibn Sa'd sous sa protection. LeProphète est resté silencieux assez de temps, espérèrent ainsi quequelqu'un de présents tuerait Ibn Sa'd avant d'honoré la demande deOthman. Cependant, les compagnons n'ont pas comprit la manœuvre quele Prophète fit durant son long silence. Comme personne ne bougeât pourtué Ibn Sa'd, le Prophète a approuvé la protection de Othman.

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5. Le Calife Othman a nommé Walid Ibn Aqabah (un membre desOmeyyades) comme gouverneur à Kufa après avoir renvoyé legouverneur en place, un célèbre compagnon du Prophète, Sa'd Ibn AbiWaqqas. Il était l'un des combattants le plus célèbre tireur d'élite auservice de l'Islam contre les ennemis dans la Bataille de Uhud.De l'autre côté, le comportement de Walid au temps du Prophète n'a pasété honorable. le Coran l'a discrédité et l'a appelé en exemple "Letransgresseur". Un jour, le Messager l'envoya à Bani al-Mustalaqrassembler la Zakat. Walid témoigna de distance envers les Mustalaqitesqui venaient vers lui sur leurs chevaux. Il a été effrayé dû à une hostilitéantérieure entre les Mustalaqites et lui. Il est revenu chez le Messager deDieu et l'informa que les Mustalaqites voulaient le tuer. Bien sure cen'était pas vrai. L'information de Walid à cependant rendu furieux lesMusulmans de Médine, et ils voulaient attaqué les Mustalaqites. À cemoment précis, la révélation suivante est descendue :

" O vous qui croyez, si un transgresseur vient à vous avec des nouvelles,essayez de les vérifier, de peur que vous infligiez des dégâts sur les gensinvolontairement ; alors vous pouvez par conséquent regretter votre actionhâtive ".Walid a continué dans son chemin non-islamique pour le reste de sa vie.Il a utilisé le vin pour boire et plusieurs ont témoignés au Calife qu'ilscertifient avoir vue Walid en état d'ivresse menant la prière enassemblée!!! Certifiez par de bons témoins, Walid a été fouetté quatre-vingts fois et démis de ses fonctions par le Calife. Le Calife était supposéreplacer le transgresseur par un bon compagnon du Prophète, mais ilreplaça Walid par Saeed Ibn al-Aas, un autre membre de sa familleOmeyyade !

Le dialogue suivant entre Imam Ali (a.s) et Othman, est aussi écrit dansl'Histoire d'al-Tabari lequel donne des signes de la situation de Othmanavant son meurtre :Les gens se sont assemblé et ont parlé à Ali Ibn Abi Talib. Donc Ali estallé chez Othman et a dit:

"Les gens sont venus à moi, et ils m'ont parlé au sujet de vous. ...Souvenez-vous de Dieu ! Vous ne sauriez pas accordés votre vue aprèsque vous deveniez aveugle, par Dieu ! , vous êtes instruits après quevous aviez été dans l'ignorance. Vraiment le Chemin est manifeste etclaire, et les signes de la vraie religion se trouvent droit.

Sachez, Othman qui le meilleur domestique aux yeux de Dieu, est L'IMAMJUSTE (chef), un qui a été guidé au chemin, et qui lui-même donne le bonconseil (aux gens), car il soutient la vraie Sunna, et détruit les innovations(Bid'ha).

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Par Dieu, tout est claire. La saine et vraie sunna reste claire, blâmé lesinnovations est digne.

Le pire des Imams aux yeux de Dieu, est le leader tyrannique celui quiégare son Âme, et du même coup égare les autres, et qui détruit la vraiesunna et revivifie l'innovation.

Vraiment j'ai entendu le Messager d'Allah dire au jour de la résurrectionle leader tyrannique n'aura pas d'aide ni d'avocat, ainsi il sera jeter enenfer, et sera tourné en enfer comme un moulin, alors il sera plongé dansune marée enflammée.Je te dis (Othman) de craindre Dieu et d'être au courant des ces soudainsassauts et de ses représailles et de son châtiment vraiment rude etdouloureux.

Je te dis de prendre garde de peur que tu sois le leader tuer de cettecommunauté, en effet il est dit qu'un leader sera tué dans cettecommunauté, et une lutte sanglante sera perdue jusqu'au jour de laréapparition (de l'Imam ZAMAN Al Mahdi (a.s)) et cette affaire deviendradésespéré dans un enchevêtrement, le peuple se formera en sectes, et ilsn'auront pas vu la vérité au moment du grand mensonge.Ils seront secoués comme des vagues et errerons dans la confusion."

Alors Othman répliqua :"Par Dieu, je sais que le peuple veut exprimer ce que vous m'avez dit.

Mai par Dieu si vous étiez à ma place, je ne vous aurais pas blâmé nilaissé dans l'embarras, ni déshonoré, ni serais déloyale en vers vous.Si j'ai favoriser les miens, et nommé quelques-uns d'entre eux commegouverneur c'est parce que Omar fit de même."

http://ma3soumines.free.fr/IbnSaba.html

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Aperçu sur les croyances des chiites

PréfaceAu Nom d’Allah Le Tout Miséricordieux, le Très MiséricordieuxDe Abdalaziz ibn Abdallah ibn Baz au frère honoré ….qu’Allah lui accorde le succès.

Salutations, Miséricorde et Bénédiction d’Allah sur vous.

Je fais référence à la lettre datée du 10/02/1418 de l’hégire et en particulier au livre sur leschiites que vous m’avez adressé. Nous l’avons lu et nous avons trouvé qu’il était excellent etimportant, et qu’il conviendrait donc de le diffuser dans le royaume d’Arabie Saoudite et dansles pays du Golfe.J’implore Allah le Très Haut qu’il rende profitable cet ouvrage et qu’Il bénisse vos efforts.

Salutations, Miséricorde et Bénédiction d’Allah sur vous.

Grand Mufti du royaume d’Arabie Saoudite, directeur du comité des grands savants et ducomité de la recherche scientifique et des avis juridiques.

Introduction

Louange à Allah Seul et Paix et Salut sur l’Envoyé d’Allah, ses proches et sescompagnons.

Ce qui m’a incité à écrire ce livre c’est ce regain d’activisme prosélyte observé chezles chiites, dans le monde musulman, au cours de ces dernières années, sachant le danger quereprésente cette secte sur la religion musulmane. Aussi, nombreux sont les musulmans quiignorent les périls de ce groupe et ce que véhiculent leurs idées en guise d’associationnisme,de dénigrement du texte coranique, d’insultes à l’encontre des compagnons – qu’Allah lesagrées – et d'abus au sujet des imams.

J’ai donc décidé de composer ce livre et de répondre à ce qui prêtait à confusion, sanstrop m’étendre, en prenant exemple sur mon maître, le cheikh Abdallah ibn Abdarrahman AlJibrin – qu’Allah le préserve – avec son ouvrage « Commentaires de l’Eclat de la foi » et enm’aidant aussi de ce que j’ai relevé dans les livres de références de cette secte. Je me suisaussi inspiré des livres des savants de la sounnah, parmi les anciens et les contemporains, etde ce qu’ils ont écrit comme réponses pour dénoncer la foi travestie des chiites fondée surl’associationnisme, la démesure, le mensonge, l'outrage, l’injure, l’insulte et le dénigrement.

J’ai essayé, tant que peut se faire, en ce modeste et petit livre, de les discréditer à partirde leurs ouvrages de référence et leurs publications comme l’a dit le cheikh Ibrahim ibnSulayman Al Jabhân –qu’Allah l’agrée dans Sa miséricorde - : « C’est de tes propres parolesque tu en es discrédité, Ô chiite ! »

Je termine en sollicitant le Seigneur Magnifique et Très-Haut de rendre ce travail utileet profitable à ceux qui sont clairvoyants. Le Très-Haut a dit : [ En tout cela il y a un rappelpour quiconque possède un cœur et qui prête l’oreille avec attention ]

Je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce livre et demande à

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Allah de les rétribuer pour leur travail. Et Allah est le plus Savant. Paix et Salut d’Allah surnotre Prophète, sa famille et ses compagnons.

Source: http://www.dd-sunnah.net

L’auteur : Abdallah ibn Mohammed As-salafi

Quand est apparue la secte des « rawâfidhs » ?La secte des « rawâfidhs » est née avec l’apparition d’un juif nommé Abdallah ibn

Saba. Il se faisait passer pour un musulman et prétendait aimer la famille du prophète. Ilmontrait un une affection démesurée pour Ali qu’Allah l’agrée en prétendant que lasuccession pour le califat lui revenait. Puis il l’a élevé au rang de divinité. Ces faits sontreconnus par les propres ouvrages chiites.

Al Qomy, dans son ouvrage « Les dits et les factions »1[1], reconnaît son existence (c’est-à-dire celle de Abdallah ibn Saba ) et le considère comme le premier à avoir clamél’obligation de l’imama de Ali et son retour, et avoir tenu des propos de dénigrements àl’encontre de Abu Bakr, ‘Omar, Othman et à l’encontre de l’ensemble des compagnons. Cesfaits sont aussi reconnus dans l'ouvrage « les groupes chiites » d’An-nubakhty1[2] ainsi quedans le livre d’Al-Kachchy connu sous le titre « Les hommes d’Al-Kachchy »1[3]

Parmi les chiites contemporains reconnaissant l’existence d’Abdallah ibn Saba :Mohammed ‘Ali Al Mouaalim, dans son livre « Abdallah ibn Saba, la réalité ignorée »1[4]

Tous ceux susmentionnés sont de grands maîtres chiites, et reconnaître une chose en estla meilleure des preuves.

Al Baghdadi a écrit : « Les sabiyyah, ce sont les partisans de Abdallah ibn Saba.Ce dernier montra une dévotion exagérée pour Ali jusqu’à lui attribuer la prophétie. Puis iloutrepassa les limites au point de dire qu’il était Allah » et aussi : « Ibn As-sawdâ, c’est-à-direIbn Saba, était d’origine juive, de la tribu de Hayrah, il proclama son islam et aspira à uneprésidence et un affairisme parmi les gens de Koufa. Il leur déclara qu’il avait trouvé écritdans la Thora que tout prophète avait un testamentaire et que Ali – qu’Allah l’ait en sonagrément – était le testamentaire de Mohammad – Paix et Salu tsur lui »

Al Shahrastani mentionne qu’Ibn Saba fut le premier à avoir parlé d’un écrit ( nass )concernant l’imama de Ali –qu’Allah l’ait en son agrément- et que les Sabiyyah furent lespremiers à avoir parlé de la doctrine de l’Occultation et du Retour. Les chiites, par la suite,malgré leurs divergences et leur division, reprirent à leur compte cette allégation de l’imamad’Ali et de son califat, basée sur un texte et une recommandation testamentaire. Ces idéesremontent à ibn Saba. Après cela, les chiites se scindèrent en plusieurs dizaines de groupeschacune avec ses idées.

C’est donc ainsi que les chiites introduisirent cette hérésie de la recommandationtestamentaire, du Retour et de l’Occultation et qui plus est de la divinité des imams1[5] enconformité avec Ibn Saba le juif.

1[1] Cf. « Al-maqalat wal firaq » (Les dits et les fractions ) Al-Qumy p. 10 à 211[2] cf. « Firaq ach-chi’a » ( les groupes chiites ) An-nubakhty p. 19 à 20

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1[3] Voir les nombreux témoignages qu’a rapporté Al-kachchy concernant Ibn Sabâ et ses convictions, cf. du n°170 à 174 p. 102 à 108.1[4] Ce livre est une réponse à un ouvrage composé par un chiite s’appelant Mortadâ al’askary déniantl’existence de ‘Abdullah ben Sabâ et ayant pour titre : « Abdullah ben Sabâ wa asâtîr ukhra » ( abdullah benSabâ et autres fabulations )1[5] « Usul a’tiqad ahl as-sunnah wal jama’a » ( Les fondements du credo des gens de la Tradition et duconsensus ) Al-lâlikay vol. 1 p. 22 et 23

Pourquoi a-t-on désigné les chiites par « rawâfidhs» ?Cette dénomination fut relatée par leur cheikh Al Majlisy dans son livre « Les océans deLumières » chapitre « Le mérite des « rawâfidhs » et l’éloge de cette appellation ». Puis ilrapporte ce que Sulayman Al A‘mech a dit : « Je suis entré chez Abou Abdallah Dja’far ibnMohammed et je lui ai dit : les gens nous appellent « rawâfidhs », qui sont les « rawâfidhs » ?Il répondit : Par Allah, ce n’est pas les gens qui vous ont appelé ainsi mais c’est Allah quivous a désigné ainsi dans la Thora et l’Evangile par la parole de Moïse et de Jésus »1[1]

Il est aussi rapporté qu’on les a appelé « rawâfidhs » parce qu’ils sont venus trouvéZayd ibn Ali ibn Al Hussein et lui ont dit : « Désavoues-toi d’Abu Bakr et Omar et nous tesuivront. Il leur répondit : Ce sont les compagnons de mon grand-père, et je continuerais àleur être fidèle. Ils lui dirent : Alors, nous te désavouons ». On les a donc désignépar « rawafidhs ». Quant à ceux qui prêtèrent allégeance à Zayd et furent d’accord avec lui,se nommèrent Zaydites.

De même, il est dit qu’ils ont été surnommé « rawafidhs » du fait qu’ils ont refusé AbuBakr et de Omar1[2] ou encore parce qu’ils rejetèrent la religion1[3].

1[1] cf. « Bihâr al anwâr » (Les océans de lumières ) Al-Majlisy p. 65 /97 ( un de leurs derniers livresréférence »1[2] cf. « Hamech maqâlat al islâmiyyin » ( En marge des dires des musulmans) vol. 1 p. 891[3] cf. « Maqalat al islâmiyyin » v. 1 p. 89

En combien de groupes se divise cette secte ?Dans le livre (l’encyclopédie), nous avons relevé ce qui suit : « le nombre de groupe

issu de la secte chiite est supérieure aux soixante-treize sectes musulmanes connues 1[1] ».Le chiite Mir Bâqir Al Dâmad1[2] rapporte concernant le hadith « Ma communauté

se divisera en soixante-treize sectes » qu’il s’agit des groupes chiites et que la seule qui serasauvée, parmi ces groupes, est celui des imamites.

Al Maqrizi déclare qu’ils sont au nombre de trois cents.1[3]

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Shahrastany, lui, fait la remarque suivante : « les « rawâfidhs » se divisent en cinqgroupes : Al-Kîsâniya, al-Zaydiya, Al-Imamiya, Al-Ghaliya et Al-isma’iliya1[4] »Quant à Al-Baghdâdi il affirme que les « rawâfidhs », après la mort de Ali, se sont divisés enquatre groupes : Zaydiya, Imamiya, Kîsâniya et Ghulât1[5] sachant que les Zaydites ne font

pas partie des « rawâfidhs » à l’exception des Jaroudiyya.

1[1] « Dâirat al ma’arif » ( Encyclopédie ) v. 4 p. 671[2] Il s’agit de Bâqir ben Mohammed Al-astarâbâdi connu sous le nom de Mir Ad-damad .Mort en 1041. cf. sabiographie dans le livre « al-kunay wal al-qâb » ( les surnoms et noms de famille) de Abbas Al-qumi v. 2 p. 226

1[3] Al-maqrizi dans « khutat » vol. 2 p 3511[4] « Al-milal wan-nihal » ( les communautés et les sectes ) p. 1471[5] « Al-firaq bayn Al-firaq » ( Les clivages d’entre les groupes ) p. 41

Quel est ce principe de « Novation » auquel croient les «rawâfidhs » ?

La « novation » a pour signification apparition après dissimulation ou encorerégénération d’idées. La « novation » suppose par ses acceptions un état d’ignoranceprécédant un état de science et tout cela est impossible à attribuer au sujet d’Allah. Mais leschiites assignent cela à Allah.

Il est rapporté que Ryân ibn Al Soult a dit : « J’ai entendu Al Ridha dire : Allahn’a envoyé aucun prophète sans qu’il ne proclame l’interdiction du vin et sans qu’on nereconnaisse la novation1[1] » Abou Abdallah a dit : En guise d’adoration, rien n’est plusagréable auprès de notre Seigneur que de croire en la novation1[2] ». Allah Très-Haut est au-dessus de tout cela.

Observe, mon frère en islam, comment ils attribuent à notreSeigneur le Loué et très Haut l’ignorance alors qu’Il dit : [ Dis : En dehorsd’Allah, tous les habitants des cieux et de la terre ignorent ce qui est celé ][Les fourmis, v. 65].Par contre , les rawâfidhs croient que les imams connaissenttoutes les sciences et que rien ne leur échappe.

Cette croyance appartient elle à la religion du prophète Mohammed –Paix etSalut sur lui !?

1[1] « Usul Al-Kâfi » ( Les fondements d’A-Kâfi ) p. 401[2] « Usul Al-Kâfi lilkaylani fi kitâb at-tawhid » ( Les fondements d’Al-Kafi de Kaylani dans le livre del’Unicité)

Quel est la croyance des « rawâfidhs » concernant les attributsdivins ?

Les « rawâfidhs » sont les premiers à avoir parlé d’anthropomorphisme . IbnTaymiyyah1[1] a précisé que parmi les « rawâfidhs » ce sont Hicham ibn Al Hakem, Hichemibn Sâlam al Jawâlîqi, Yunes ibn Abderrahman Al Qomi et Abu Ja’far Al Ahwal1[2] qui sontà l’origine de cette terrible hérésie. Ces derniers étaient tous de grands maîtres appartenant à

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la branche duodécimaine puis ils sont devenus Jahmiyya déniant les attributs divins comme ilest mentionné dans leurs écrits. En effet, ils ont décrit Allah en réfutant certains de sesattributs qui Lui étaient affirmés. Ibn Babouyeh rapporte plus de soixante-dix versions quidénie à Allah toute temporalité, localisation, qualité, mouvement ou déplacement et toutattributs en rapport avec les corps, qu’il n’est pas tangible, corporel ou imagé1[3].

Leurs maîtres ont donc adopté cette doctrine qui consiste à renier lesattributs divins mentionnés dans le Coran et la Sounnah. Ainsi, ils nereconnaissent pas la descente d’Allah, ils disent que le Coran est crée et ilsdénient la vision du Seigneur dans l’au delà. On relève dans le livre « Lesocéans de lumières » ce qui suit : on questionna Abou Abdallah Jaafar Al Sadeqau sujet de la vision de notre Seigneur au Jour de la résurrection. Il répondit : »Gloire à Allah, Il est au dessus de tout cela, les regards ne peuvent l’atteindre1[4]. Ils affirment même que : « Celui qui attribue à Allah certainsattributs, comme la vision, n’est plus musulman », comme le précise leur maîtreJaafar Al Najfi. Cependant, la vision est une vérité citée dans le Coran et laSounnah, cela sans saisir ni comprendre le comment. Allah dit : [ Ce jour là ily aura des visages lumineux * contemplant leur Seigneur ] chap. 75, v. 22et23Quant à la Sounnah, Al Bukhari et Muslim dans leurs recueils de traditions authentiquesrapportent ce que Jarir ibn Abdallah Al Badjali a dit : « Nous étions assis avec le prophète –Paix et Salut sur lui- une nuit de pleine lune lorsqu’il leva les yeux vers elle et dit : Vousverrez votre Seigneur comme vous voyez cette lune sans aucun doute quant à savision1[5] ». Les versets et hadiths rapportés à ce sujet sont nombreux et nous ne pouvonstous les mentionner1[6].

1[1] « Mihâj as-sunna » ( la voie de la sunnah ) , Ibn Taymiyyah v.I p.201[2] « A’tiqadât firaq al-muslimin wal –mushriqin » ( les croyances des musulmans et des associateurs ) p. 971[3] « At-tawhid » ( l’unicité ) Ibn Babouyeh1[4] cf. « Bihar al-anwar » ( les océans de lumières) Al-Majlisi v. 4 p. 311[5] Al-Bukhari , hadith n° 544 et Muslim n° 6331[6] cf. les ouvrages des gens de la Sunnah et du consensus concernant la vérité de « la vision » comme le livrede « la vision »de Ad-daruqutni et de l’imâm Al-lalikây et d’autres.

Quelle est la croyance des « rawafidhs » envers le NobleCoran ?

Les « rawâfidhs », qu’on dénomme de nos jours par chiites, disent que le Coran quel’on possède n’est pas celui qui fut révélé à Mohammed –Paix et Salut sur lui, mais qu’il a étéaltéré, modifié et qu’on a opéré des rajouts et des suppressions.

La majorité des traditionnistes chiites croient à la manipulation du texte coranique,comme l’a mentionné Al Noury Al Tabarsy dans son ouvrage « La parole décisive concernantla manipulation du Livre du Maître de l’univers1[1] »

Mohammed ibn Yaqoub Al Koulayni, dans son livre « Les fondements du Kâfy » auchapitre « N’ont codifié le Coran en son entier que les imams », rapporte que Jâbir a dit :« J’ai entendu Abou Jaafar dire : Celui qui prétend avoir réuni tout le texte coranique , comme

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Allah l’a révélé, est un menteur. Ne l’a réuni et appris par cœur comme il a été révélé qu’Aliben Abi Tâlib et les imams après lui1[2] »

Jâbir rapporte qu’Abou Jaafar – sur lui la Paix– a dit : Personne ne peut prétendre qu’ila en sa possession le Coran en entier sauf les « awsiyyah »(imams mandatés)1[3].

Hichem ibn Sâlem rapporte qu’Abou Abdallah – sur lui la Paix- a dit : Le Corantransmis à Mohammed - Paix et Salut sur lui – par Jibril – Paix sur lui – comprend 17 000versets 1 [4] » Ce qui signifie que le Coran que les « rawâfidh » prétendent détenir estsupérieur à celui qui est entre nos mains et dont Allah a fait promesse de le préserver par troisfois !! Qu’Allah nous préserve d’eux.

Ahmed Al Tabarsy, dans son livre « L’argumentation » rapporte que Omar a dit àZeyd ben Thâbet : « Ali détient un coran où les bassesses des mecquois immigrés (mouhajirin ) et ceux qui les ont assistés (ansârs) sont mentionnées. J’ai donc pensé qu’il étaitbon d’écrire le coran et de supprimer ce qui y est mentionné en guise d’infamies et d’outragesà l’encontre des muhâjirin et des ansârs ». Zeyd répondit favorablement à la proposition deOmar mais il dit : « Si je termine de le codifier selon vos instructions et qu’Ali rende public lecoran qu’il détient, alors ce que l’on a fait sera voué à l’échec ? » Omar dit : « Quelle ruseadopter ? » Zeyd lui répondit : « Vous êtes à même de savoir la ruse ! » Omar dit alors : « Laruse n’est autre que de le tuer et d’en finir avec lui ». Omar complota donc de le faire tuer parKhalid ibn Al Walid mais il échoua.

Lorsque Omar devint calife, il demanda à Ali de lui remettre le coranqu’il détenait et ceci afin de procéder à des manipulations au niveau du texte.Omar dit : « Abou al Hassen (Ali ) veux-tu me remettre l’exemplaire du coranque tu as exhibé à Abu Bakr afin que nous nous mettions d’accord à son sujet? » Ali dit : « il ne m’est pas possible de vous le remettre. Je l’ai présenté à AbuBakr afin de désapprouver ce dernier et pour qu’au Jour de la résurrection vousne diriez pas : [ Nous étions dans l’ignorance de tout cela ] chap. 7 v. 172 ouencore [ après ta venue ] ch. 7, v. 129. Ce Coran que je possède ne le touchentque ceux qui sont purifiés et les mandatés (awsiyyah) parmi ma descendance.Omar lui dit : « Quand viendra le moment de sa divulgation ? Ali lui répondit :« lorsqu’ apparaîtra le « qâim » de ma descendance, il le divulguera etimposera aux gens de l’observer1[5] »

Bien que les chiites affichent un désaveu pour dissimuler leur croyance ( taqiyyah)établie dans l’ouvrage d’Al Noury Al Tabarsi, il n’en demeure pas moins que le livre se basesur des centaines de versions prélevées dans les ouvrages de référence de leurs savants.L’œuvre de Al Tabarsy est bien une confirmation qu’ils sont convaincus de la manipulationdu texte sacré mais ils évitent d’en parler pour qu’il n’y ait pas une levée de boucliers à leurencontre.

Après cela, nous ne pouvons que constater la présence de deux versions du Coran : uneconnue et une autre cachée dans laquelle est inséré un chapitre intitulé « l’allégeance ». Leschiites prétendent aussi, comme il est rapporté dans le livre « La parole décisive concernant lamanipulation du Livre du Maître de l’univers » d’Al Noury Al Tabarsy, que le verset suivanta été supprimé : « N’avons-Nous pas dilaté ta poitrine par le souvenir d’Ali, ton gendre »chap. 94 v.1 sans être pour autant dérangé par le fait que le chapitre en question est mecquoiset qu’à ce moment là, Ali n’était pas encore le gendre du Prophète –Paix et Salut sur lui.

1[1] « Faslu al-khitâb » hussein ben Muhammed Taqy An-noury At-tabarsy p. 321[2] « Usul Al-Kafy » Al-Kulayni v. 1 p. 228

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1[3] « Usul Al-Kafy » Al-Kulayni v. 1 p. 2851[4] « Usul al-qâfy » Al-Kulayni v. I p. 634. Leur maître Al-majlisy a confirmé ces propos. En son livre « lemiroir des entendements » v. 12 p. 525 la tradition est fiable. Puis il dit : Cette tradition est authentique et iln’échappe pas que cette tradition et beaucoup d’autres authentiques sont claires quant aux suppressions opéréeset manipulations du texte coranique. Toutes ces traditions rapportées en ce chapitre sont considérées commemultilatérales, selon moi.1[5] « Al-ihtijâj » ( L’argumentation) p. 225 et « Fasl al-khitâb » p. 7

Quelles sont les opinions des « rawâfidh » à l’encontre descompagnons du Prophète – Paix et Salut sur lui.La doctrine des chiites est fondée, en ce qui concerne les compagnons – qu’Allah

les agrées – sur l’insulte, la diffamation et la taxation de mécréants. Al Koulayni rapportedans son ouvrage « Les annexes du Kafy » que Jaafar – Paix sur lui – a dit : « Les gens, aprèsle Prophète – Paix et Salut sur lui, sont devenus apostats à l’exception de trois personnes : AlMiqdâd ibn Al Aswad, Abou Dhar Al Ghifâry et Salman Al Farisy1[1].

Al Majlisy, dans son livre « Les océans de lumière », rapporte qu’un esclave d’Aliibn Al Hussein a dit : « J’étais avec lui, au cours d’une de ses retraites spirituelles, et je lui aiposé la question suivante : Tu te dois de m’informer au sujet de ces deux personnes : AbuBakr et Omar. Il me répondit : Deux mécréants et est mécréant celui qui les aime »

De même, Abu Hamzah Al Tamâly a questionné ‘Ali ibn Al Hussein à leur sujet (Abu Bakr et ‘Omar ) il répondit : « Deux mécréants et mécréant celui qui les prend commeallié1[2] »

Dans le commentaire coranique d’Al Qomy, à propos du verset [ Et Ilinterdit la turpitude, l’illicite et l’injustice ] chap. 16 v. 90 les « rawâfidhs »disent : entendez par les termes : « turpitude » Abu Bakr, « l’illicite » ‘Omar et« l’injustice » Othman1[3].

Et aussi dans « Les océans de lumière » d’Al Majlisy, on lit : « Les informationsconcernant la mécréance d’Abu Bakr, ‘Omar et leurs alliés ainsi que la récompense de ceuxqui les maudissent et les désapprouvent et affirment leurs égarements sont innombrables aupoint que ni ce volume ni d’autres ne peuvent les contenir. Mais ce que nous avons relaté estsuffisant pour celui dont Dieu veut guider dans le droit chemin1[4] ».

Toujours dans son ouvrage « Les océans de lumière », l’auteur nous rapporte desversions dans lesquelles Abu Bakr, ‘Omar, Othman et Mouaawiyya – qu’Allah les agrée –sont dans des cercueils de feu, qu’Allah nous en préserve1[5] .

Dans leur livre « L’affirmation de la vérité » écrit par Al Maraachy, les chiitesrécitent « Seigneur répand Ta Bénédiction sur Mohammed et sur ses proches et maudit lesidôlatres de Qoraych, les deux magiciens, les deux tyrans ainsi que leurs filles etc. » Ils visentpar là Abu Bakr, ‘Omar et Aicha et Hafsa – Qu’Allah les agrée1[6] !

Al Majlisy rapporte dans son livre « Les croyances » les principes suivants : « Ce qui estconsidéré comme fondamentale, du point de vue de la religion, chez les imamites c’est lemariage temporaire (al mutaa), le pèlerinage dit « tamatu’ » ( grand pèlerinage et petitpèlerinage combinés ) et le désaveu de trois personnes ( Abu Bakr, ‘Omar et Othman ) ainsique Mouaawiyyah, Yazid ibn Mouaawiyyah et tous ceux qui ont combattu l’Emir descroyants (Ali)1[7].

Le jour de l’Achoura ( 10ème jour du 1er mois lunaire), les chiites amènent un chien etl’appelle ‘Omar puis ils se mettent à le frapper avec des bâtons et à le lapider avec des pierresjusqu’à ce que mort s’en suive. Ensuite, ils apportent une agnelle qu’ils nomment ‘Aicha et ils

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commencent par lui arracher les poils et à la frapper avec des chaussures jusqu’à ce qu’ellemeure. Ils fêtent même le jour de la mort de ‘Omar ibn Al Khattab assassiné par AbouLou’lou’ Al Majousy qu’ils surnomment par « Père-courage de la religion1[8] »

Constate, frère en islam, combien est rancunière et vile cette secte déviante et ceuxqu’ils ont répandu comme paroles à l’encontre des meilleurs des hommes après les prophètes– Salutations sur eux - dont Allah et Son Prophète ont loué et dont la communauté estunanime à proclamer leur justice et leurs vertus et que l’histoire témoigne de leurs bienfaits,leurs mérites et leurs combats pour l’islam.

1[1] « Furu’ al-kafy » ( Les annexes du Kafy ) Kulayni , p. 1151[2] « Les océans de lumière » Al-Majlisy v. 29 p. 137 et 138 Ici, nous devons signaler qu’Ali ben Al-Husseinet la famille du Prophète – Grâces unitives et Salutations sur lui – désavouent tous ces dires que les chiitescolportent. Que Dieu les avilisse pour leurs dires !1[3] « Tafsir al-qumy » v.I p. 3901[4] « Bihâr al-anwar » Al-Majlisy, v. 30 p. 2301[5] « Bihâr al-anwâr » Al-Majlisy, v. 30 p. 2321[6] « L’affirmation de la vérité » v. 1 p. 337 cf. Les idôles de Qoraych en fin de volume.1[7] « Risalat Al-‘aqâid » ( Opuscule sur le credo ) Al-Majlisy p. 581[8] « Tabdîd ad-dhulâm wa tanbih an-niyyam » ( Stigmatisation des injustes et réveil des assoupis ) IbrahimAl-jabhân - que Dieu l’ait en sa miséricorde, p. 27

Les points de similtudes entre les juifs et les « rawâfidh »Ibn Taymiyyah – que Dieu lui fasse miséricorde - a dit : « Le signe de tout cela c’est que

le malheur des « rawâfidh » est comparable à celui des juifs et cela parce que ces derniers ontdit : « La royauté n’appartient qu’à la famille de David » Les « rawâfidh » tiennent le mêmeraisonnement en affirmant que l’imâmat n’est propre qu’aux descendants d’Ali. Les juifs ontdit aussi : « Point de combat dans la voie de Dieu jusqu’à l’apparition de l’Antéchrist et ladescente de l’épée » Les « rawâfidh » disent : « Point de « jihad » ou guerre sainte jusqu’àl’avènement du Mahdi et l’entente de l’Appel d’un Héraut venant du ciel »

Les juifs retardent leurs prières jusqu’à l’apparition des étoiles et les « rawâfidh »agissent de même concernant la prière du maghreb alors qu’une tradition prophétiquesouligne : « Ma communauté ne cessera d’être à l’état de « fitra » ou primordialité tantqu’elle ne retardera pas la prière du maghreb jusqu’à l’apparition des étoiles1[1] »

Les juifs ont manipulé la Thora et les « rawâfidh » ont fait de même concernant leCoran.

Les juifs n’observent pas la madéfaction et les « rawâfidh » de même.Les juifs abhorrent l’ange Gabriel et disent qu’il est leur ennemi. Les « rawâfidh »

disent de Gabriel qu’il s’est trompé en délivrant la révélation au Prophète Mohammed –Grâces unitives et Salutations sur lui1[2].

De même, à l’instar des chrétiens les « rawâfidh » n’attribuent pas de dot à leursfemmes. Ils ont recours au mariage dit temporaire ou « mut‘a » et légalisent cette union.

Cependant les juifs et les chrétiens sont meilleurs que les « rawâfidh » sur deuxpoints : Quand on pose la question aux juifs quelles sont les personnes les plus distinguéesparmi vous, ils répondent les compagnons de Moïse. De même les chrétiens considèrent queles meilleurs parmi eux sont les compagnons de Jésus. Par contre, si on pose la question aux« rawâfidhs » au sujet des compagnons de Mohammed –Paix et Salut sur lui - ils répondent :ce sont les pires de notre communauté1[3].

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Le cheikh Abdallah Al Jamaly, dans son livre « Efforts déployés des « rawâfidhs »pour ressembler aux juifs », fait observer que comme les juifs, les rawafidhs, considèrent quetout ceux qui ne partagent pas leur foi est mécréant et rendent licite le sang et les biens deceux qui ne partagent pas leur croyance.

Le cheikh Al Jamaly poursuit en disant : les juifs divisent les gens endeux groupes : juifs et non-juifs. Et ils croient qu’ils sont les seuls croyantstandis que tous les autres êtres humains sont considérés comme des mécréants etidolâtres méconnaissant Allah Le Très-Haut.

Dans le Talmud, il est écrit que tous les peuples, en dehors des juifs, sont desidolâtres. L’enseignement de leurs rabbins est fondé sur cette foi. Ils disent aussi, à propos deJésus – sur lui les Salutations – qu’il était mécréant et ne connaissait pas Allah.

De même, les « rawâfidhs » croient être les seuls croyants et tous ceux qui nepartagent leur foi sont des infidèles et des apostats. La raison pour laquelle ils considèrent queles autres musulmans sont infidèles c’est à cause de la question de la « wilayah » ou mandat.Cette question est considérée par eux comme un fondement et tout un chacun qui n’y souscritpas est considéré comme un infidèle semblable à celui qui n’énonce pas la profession de foiou encore qui ne s’acquitte pas de la prière. Pour eux, ce principe de la « wilayah » estprioritaire aux autres piliers de l’islam.

Al-Barqi rapporte qu’Abou Abdallah – sur lui la Paix – a dit : « Nous et notregroupe sommes les seules fidèles à la Tradition d’Abraham . » Dans les commentairescoraniques de Al Qomy, il est rapporté qu’Abou Abdallah – sur lui la Paix – a dit : « Noussommes les seuls musulmans et les autres connaitrons leur sort au Jour de laRésurrection1[4].

1[1] Tradition rapportée par l’imâm Ahmed ibn Hanbal in V. 4 p. 147 et v. 5 p. 417 et 422 ; Abu Daoud hadithn° 418 ; Ibn Mâjah hadith n° 689 dans les rajouts .La chaîne de transmission est bonne.1[2] Une fraction parmi eux appelée « al-gharâbiyya » déclare que Gabriel est un traître car au lieu de délivrer larévélation à ‘Ali ben Abi Thalib il l’a transmise à Mohammed. Ils disent cela sous une formule « Le fidèle atrahit et il en a privé le lion » Constate, frère en islâm, comment ils accusent Gabriel –Salutations sur lui – detraîtrise alors que Dieu le décrit comme le sûr : « Que l’Esprit fiable a fait descendre » chap. 26 v. 193 et encore« Obéi et fiable » chap. 81 v. 21 Après cela que doit-on penser au sujet des « rawâfidh » !?1[3] « Minhâj as-sunnah » Ibn Taymiyyah v. 1 p. 241[4] « Badhlu al-majhud fî muchabahati ar-râfidah lil-yahoud » Abdullah A-jamyly v. 2 p. 559 et 568. Pour deplus amples informations concernant le fait que les « rawâfidhs » considèrent les autres musulmans commeinfidèles se reporter à mon ouvrage « Ach-chi’a al-ithna ‘achariya wa takfirihim li ‘umum al-muslimin »

Quelles sont les convictions des « rawâfidhs » au sujet de leursimams ?

Les « rawâfidhs » prétendent que leurs imams sont infaillibles et connaissentl’invisible.

Al Kulayni, dans ses « Fondements du Kafy » rapporte ce qui suit : « L’imâm JaafarAl Sadiq a dit : Nous sommes les détenteurs de la science divine, nous sommes les interprètesde l’Ordre divin, nous sommes infaillibles. Il a été ordonné de nous obéir et interdit de nousdésobéir. Nous sommes La preuve éloquente d’Allah pour ceux qui sont sous les cieux et surterre1[1] »

Al Kulayni souligne dans son ouvrage « Al Kafy », chapitre « si les imams veulentsavoir une chose alors ils la connaissent », que Jaafar a dit : « Si l’imam désire savoir une

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chose alors il la connait et que les imams conaissent le jour de leur mort et qu’ils ne meurentque par leur volonté1[2] »

Al Khoumayni, dans son livre « Le libellé de l’intercession » écrit : « L’imam , depar sa son haut degré et sa fonction de création, se soumettent à son autorité tous les atomesde l’univers. Il dit également « Nous avons (les imams duodécimains) avec Allah des étatsque ne peuvent contenir ni ange rapproché ni prophète envoyé1[3] »

Les « rawâfidhs », dans leur exagération, sont allés jusqu’au point d’affirmer queleurs imams étaient supérieurs aux prophètes exception faîte de Mohammed (Paix et Salutd’Allah sur lui).

Dans son livre « Le miroir des esprits » Al-Majlisy écrit : « Ils sont meilleurs et plusnobles que tous les prophètes à l’exception de Mohammed (Paix et Salut d’Allah sur lui)1[4].

Mais leur outrance ne s’arrête pas là. Ils attribuent aux imams la charge universellede la création. Al Khuy, dans son ouvrage « La lumière de l’entendement » dit : « Enapparence, du point de vue de leur charge de mandataire, il n’y a aucun doute quant à leurautorité sur la totalité des créatures comme il apparaît dans les récits. Ils sont un intermédiaireexistentielle et c’est par eux que se fait l’existence. Ils sont la cause de la création. Si cen’étaient les imams, les gens n’auraient jamais vu le jour. Ces derniers ont été crée pour eux,et par eux ils ont existé. Ils sont les intermédiaires par annexion. Les imams ont une capacitéde créer semblable à celle d’Allah1[5].

Qu’Allah nous préserve de cette outrance et de ces déviations !!Commentpeuvent-ils se dire être intermédiaires et cause de la création ? Et commentpeuvent-ils être la raison de l’existence des êtres et dire que ces derniers ont étécrée pour eux alors qu’Allah dit : [ Je n’ai crée les génies et les hommes quepour m’adorer ] chap. 51 v. 56. Qu’Allah nous préserve de ces croyancesdéviantes éloignées du Coran et de la sainte Tradition prophétique.

Ibn Taymiyyah – qu’Allah lui fasse miséricorde – a écrit : « Les « rawâfidhs »prétendent que la religion est le privilège des prêtres et des moines et que c’est eux quidécident si les choses sont licites ou illicites. En fait, la religion c’est ce qu’ils décident1[6] »

Si tu veux, cher lecteur, avoir une idée de leur mécréance, de leur associationnisme etde leur outrance – préservons nous auprès d’Allah contre tout cela – tu n’as qu’à lire ce quisuit comme versification écrite de la main d’un de leurs maîtres contemporains, IbrahimAl‘Amily, au sujet de Ali ibn Abi Tâlib – Qu’Allah l’agrée !

Abou al Hassen, tu es la source de la divinitéEt le titre de Sa puissance auguste

Ta science embrasse l’invisibleAucun secret ne t’échappe

Tu diriges toutes les créationsEt ses océans sublimes sont à toi

A toi l’ordre si demain tu veux faire revivreEt saisir par le toupet si tu le désires

Un autre auteur, ‘Ali ibn Souleyman Al Mazîdî, a composé ce poème élogieux pour Ali ibnAbi Tâlib – Qu’Allah l’agrée !

Abou al Hassen, époux de la chasteAuxiliaire du divin et âme de l’Envoyé

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Pleine lune de la perfection et soleil des espritsEsclave de son Seigneur et c’est toi le roiLe Prophète t’a convié le jour de Kadir

Et t’a désigné par commandement en lieu de GhadirCar tu es l’Emir pour les croyants

Et de son mandat par acte il t’a investiToutes choses convergent vers toi

Ce que contiennent les cœurs tu le connaisEt ce qui est dans les tombes tu le feras revivre

Et la résurrection t’ a été confiéTu es celui qui entend tout et qui voit tout

Et tu es capable de toutes chosesAucune étoile n’aura évolué sans toi

Et aucun corps céleste n’aurait gravité sans ton ordreAu sujet de toute créature tu es savantEt l’interlocuteur des gens de l’écrit

Sans toi Allah n’aurai pas conversé avec Moïse,Gloire à celui qui t’a crée

Le secret de ton nom sera dévoilé à l’universTon amour est comme le soleil au dessus du front

La haine sur le visage de ce qui te détesteEst semblable à du goudron certes et voué à l’échec celui qui te hait

De ce qui était et de ce qui seraLes prophètes et les envoyés

Le plume de la Table gardée et les mondesTe sont esclaves et sujets

Abou al Hassen, Ô directeur de l’existenceAbri de la voie et refuge des groupes

Abreuve tes biens-aimés le jour du breuvage

Et certes a mécru à la résurrection celui qui t’as reniéAbou al Hassen, Ô distingué en dignité

Mon allégeance à toi est une lumière dans ma tombeEt ton nom dans la difficulté est pour moi un emblème

Mon amour pour toi est mon accès à ton paradisPar toi le surcroît pour tout avenant

Quand viendra l’ordre de la majesté divineEt quand on annoncera le départ

Certes tu ne délaisses pas celui qui a plaisir à être avec toi

Peut-on dire que cette poésie est digne d’un musulman professantl’islam ? Par Allah , les gens de la période antéislamique n’ont pas égalé enmatière de mécréance, d’associationnisme et d’outrance ce qu’a écrit ce« rafidhi » réprouvé.

1[1] « Usul al-kafy » Kulayni v. I p. 1651[2] idem p. 2581[3] « Tzahrir al-wasilah » Khomeyni p. 52 et 941[4] « Mirât al-‘uqul fi charh akhbar âli ar-rasoul” Al-Majlisy v. I p. 290

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1[5] « Misbah al-faqâhah » Abul –Hassen Al-Khuy , v. 5 p. 331[6] « Minhâj as-sunnah » cheikh al-islâm ibn Taymiyyah , V. I p. 482

Quelle est cette croyance du « Retour » dont professent les «rawâfidhs » ?

Les « rawâfidhs » ont innové cette croyance du « Retour ». Al-Mufid dit : « Lesimamites sont unanimes pour déclarer l’obligation du retour d’un nombre considérable dedéfunts1[1] dont le retour de leur dernier imam, appelé « Al qaim »(l’homme debout), à la findes temps. Ce dernier sortira d’une crypte et il égorgera tous ses adversaires politiques puis ilrétablira aux chiites leurs droits dont ils ont été spoliés à travers l’histoire1[2].

Al Sayed Al Murtadah dans son livre : « Les questions Nâsiriyyah » dit qu’au temps duMahdi ( le douzième imâm qu’ils appellent « Al qaim » appartenant la famille du prophète )Abu Bakr et ‘Omar seront crucifiés sur un arbre et ce dernier deviendra sec après avoir ététendre1[3].

Al Majlisy dans son livre « la vérité évidente » écrit que Mohammed Al Bâqir a dit :« Quand apparaîtra le Mahdi, il fera revivre Aicha, la mère des croyants, et il lui appliquera lapeine légale1[4].

La question du « Retour » a subi une évolution chez les « rawâfidhs » . Ces derniersavancent le retour de l’ensemble des chiites et de leurs imams ainsi que de tous leursadversaires et leurs imams.Cette fable met à jour cette haine cachée et dont ils l’expriment par de telles superstitions.

Les Sabiyyah ont utilisé cette croyance du retour comme argument pour nier le JourDernier.

En fait, cette croyance du « Retour » n’est autre que cette idée de vengeance à l’encontrede leurs adversaires. Mais qui sont ces adversaires ? Ce qui va suivre va te montrer, frère enislam, la raison de la haine des « rawâfidhs » à l’encontre des gens de la Sounnah et leuramitié pour les juifs et les chrétiens.

Al Majlisy rapporte dans son livre « Les océans de Lumière » qu’Abou Basîr a rapportéqu’Abou Abdallah – Que le Salut soit sur lui – a dit : « Il me dit : Ô Abou Mohammed ! c’estcomme si je voie la descente du « Qaim » ( le douzième imam caché ) dans la mosquée Sahlaavec sa famille et ses épouses…puis je dis : Quant aux minorités des gens du Livre ( Ahl ad-dhimmah ) quelle attitude aura-t-il vis-à-vis d’eux ?Il répondit : Il les traitera comme à traiter l’Envoyé de Dieu – Paix et Salut d’Allah sur lui –et ils s’acquitteront de la Jizya(la dette) avec humilité. Et ceux qui vous ont montré de l’hostilité ? Il dit : Ceux-là n’auront aucune chance, car Allah nous a rendu licite leur sang, etcela à l’avènement du « Qaim ». Aujourd’hui , il nous est interdit de les toucher et personnene doit vous tromper sur cela. Mais lorsque apparaîtra le « Qaim » il vengera Allah, sonEnvoyé et nous tous ensemble1[5] »

Observe, frère en islam, comment le Mahdi des chiites traitera avec les juifs et leschrétiens alors qu’il combattra ceux qui ont contredits les chiites, à savoir les gens de laSounnah. Il se peut que quelqu’un dise : Ce châtiment est réservé à ceux qui ont montré leurhaine à la famille du Prophète , or les gens de la Sounnah ne haïssent pas la famille duProphète. Comment peut-on dire alors que ce châtiment, qui consiste à rendre licite le sang,vise les gens de la Sounnah ? La réponse est qu’à travers les récits rapportés, ceux qui sontvisés sont bien les gens de la Sounnah qu’ils appellent Al Nassiba. Pour plus d’informationsà ce sujet, reportez-vous à l’ouvrage « Les vertus individuelles » de Hussein ‘Ali ‘Asfur Ad-

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darâzi Al-Bahrany ainsi qu’au livre de Youssef Al Bahrany « Les flèches perforantesdévoilant le sens du terme « nassib »

1[1] « Awâil al-Maqâlat » ( les prolégomènes des Récits) Al-Mufid p. 511[2] « Al-khutut al-‘Aridah » ( Les grands desseins » Muhibbu-din Al-Khatib p. 801[3] « Awâil al-Maqâlat » Al-Mufid p. 951[4] « Haqqul yaqin » Al-Majlisy1[5] « Bihâr al-anwâr » Al-Majlisy v< 25 p< 376

Quel est ce principe de foi qu’est la « taqiyyah » ou dissimulation chez les « rawâfidhs »?

La dissimulation a été exposée par l’un de leurs savants contemporains en cestermes : « La taqiyyah » ou dissimulation consiste à dire ou à faire autrement que ce que l’onpense et ceci afin de préserver sa personne, ses biens et sa dignité du mal[1].

Ils prétendent que le Prophète – Paix et Salut sur lui – l’a pratiqué lorsque le chef deshypocrites Abdallah ibn Saloul décéda. Ils disent que lorsque le Prophète vint faire la prièremortuaire sur lui, ‘Omar lui dit : N’est-ce pas qu’ Allah t’a déconseillé d’agir ainsi ? C'est-à-dire de prier en faveur des hypocrites. Le Prophète – Paix et Salut d’Allah sur lui –lui répondit alors : Prends garde ! Tu ne sais pas ce que j’ai dit. J’ai certes évoqué Allah endisant : Seigneur ! Remplis son intérieur de feu, sa tombe de feu et sa base de feu[2] »

Constate, frère en islam, comment ils osent attribuer au Prophète – Paix et Salutd’Allah sur lui – le mensonge ? Est-il raisonnable de penser que les compagnons sont en trainde demander la rémission des péchés du défunt alors que le Prophète de la Miséricorde, lui-même, est en train de le maudire ! ?

Al-Kulayni rapporte dans « Les fondements du kâfy » ce qui suit : « Abu ‘Abdullaha dit : « Ô Aba ‘Amr, la « taqiyah » ou dissimulation représente les neuf-dixième de lareligion et celui qui ne dissimule pas, n’a pas de religion. La « taqiyah » est à observer pourtoutes choses à l’exception du « nabid » ( boisson légèrement fermentée ) et la madéfaction.Craignez pour votre religion et revêtez-la par la dissimulation, car point de foi pour celui quine dissimule pas[3] ! »

Mais les « rawâfidhs » ne se sont pas arrêtez là ! Ils sont allés jusqu’au point dejurer par autre qu’Allah et cela toujours pour observer la dissimulation. Qu’Allah nous enpréserve !

Al Hur Al Amily écrit dans son ouvrage « L’instrumentalisation chiite » qu’ibn Bukayrrapporte de Zurârah les dires suivants d’Abi Jaafar – sur lui la Paix – : « Je lui ai dit : Noussommes sollicités par ces gens au sujet de nos biens et ils demandent qu’on jure alors quenous nous sommes acquittés de l’aumône légale. Il me répondit : Ô Zurârah ! Si tu as peur,jure leur par ce qu’ils veulent.

De même, Sama’a rapporte ces dires d’Abou Abdallah – sur lui la Paix - : « Si lapersonne jure par dissimulation cela n’est pas préjudiciable si elle le fait par contrainte ounécessité[4] »

Les « rawâfidhs » considèrent la dissimulation comme une obligation et comme lefondement de leur école. Ils se transmettent son principe secrètement et ouvertement et ils yrecourent dans les situations difficiles.

Prenez garde, Ô musulmans des agissements des « rawâfidhs » !

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[1] « Ac-chi’a fil mizân » ( Etude critique du comportement des chiites) Mohammed JawâdMughniyah p. 47[2] « Furu’ Al-kâfy » ( Livre des funérailles ) p. 188[3] « Usul al-kâfy » p. 482 -483[4] « Wasâil ach-chi’a » Al-hur Al –Amily v. 12 p. 136, 137

Qu’elle est cette « terre » qu’ils considèrent comme unprincipe de leur foi ?

Ce qui est visé par « tinna » ou terre glaise c’est cette terre prélevée sur la tombe d’AlHussein – sur lui la paix.

Un de leurs égarés, se dénommant Mohammed An-nu’mân Al Harithy, surnommécheikh Al Mufid rapporte dans son livre « La visite » qu’Abou Abdallah a dit : « La terre dela tombe d’Al Hussein est un remède pour tout mal, c’est le grand remède » Abdallah a dit :« Immunisez vos enfants par la terre d’Al Hussein » et il ajoute : « On expédia à Abi Alhassen Al Ridâ un morceau de vêtements venant de Khorasan avec de la terre. On questionnale porteur au sujet de cette terre. Il répondit : c’est de la terre de la tombe d’Al Hussein. Ainsi,il n’expédiait aucune chose sans lui adjoindre de la terre et il disait : Cela constitue unegarantie par ordre d’Allah le Très-Haut »

Il est rapporté que quelqu’un questionna Al Saadeq sur le fait de prendre de la terred’Al Hussein. Al Saadeq lui répondit : « Lorsque tu prends de cette terre dis : Seigneur ! Jet’implore par l’ange qui l’a recueillie, par le prophète qui l’a gardée et par le mandaté qui s’estincorporé en elle, que Tu répandes tes Bénédictions sur Mohammed et sur sa famille etqu’elle soit un remède contre tout mal, une assurance contre toute peur et une protectioncontre tout malheur »

Abou Abdallah fut interrogé au sujet de l’utilisation des deux terres prélevées sur lestombes de Hamzah et d’Al Hussein et de l’excellence de l’une par rapport à l’autre. Il dit :« Le rosaire de la terre d’Al Hussein glorifie le Seigneur dans la main de l’utilisateur sansque ce dernier glorifie1[1] »

C’est ainsi que les chiites pensent qu’ils ont été créés à partir d’une terre particulièreissue du mélange de deux terres: l’une chiite et l’autre sunnite. C’est ainsi que tout ce qui seradésobéissance et délits venant d’un chiite est dû à l’effet de la terre sunnite et inversementtout ce qui sera bonnes actions et concorde émanant d’un sunnite cela est dû à l’effet de laterre chiite.Et , au Jour de la résurrection, les mauvaises actions et les transgressions opérées par leschiites seront endossées par les sunnites et inversement pour ce qui concernent les bonnesœuvres des sunnites1[2].

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1[1] « Kitâb al-mazâr » de leur cheikh appelé Al-Mufid p. 1251[2] « Al’ilal ac-charai’i » p. 490, 491 « Bihâr al-anwâr » v. 5 p. 247 et 248

Quelles sont les convictions des « rawâfidhs » concernant lessunnites ?

Les « rawâfidh s» jugent que les biens et le sang des sunnites sont licites. Al Sadouqrapporte dans « Les Motifs » une tradition remontant à Daoud ibn Ferqad : « J’ai dit à AbouAbdallah que penses-tu du sunni ? Il répondit : Son sang est licite. Mais pour te préserver, situ peux l’ensevelir sous un mur ou le noyer dans la mer de façon à ce qu’on ait pas de traces,fais-le ! Je lui ai dit : Et au sujet de ses biens ? Il me répondit : Prends-en ce que tu peux1[1] !

Les « rawâfidhs » considèrent que leur nouveau-né vient au monde avec une pureté queles autres non pas. Hachim Al Bahrany dans son commentaire « L’argument » écrit queHaytem ibn Yahya a rapporté ces propos de Jaafar ibn Mohammed : « Il n’est pas denouveau-né chiite sans qu’un génie parmi les génies ne s’interpose entre le nouveau-né et lediable. Si ce n’est pas un chiite, le diable lui met son indexe dans le derrière et alors apparaîtle sexe par devant. Si c’est une fille, le diable lui met son doigt dans le vagin et elle deviendraalors une perverse. Le diable agit ainsi au moment de la sortie du bébé et c’est ce qui fait quele nouveau-né se met à pleurer très fort1[2].

Les chiites considèrent, à l’exception d’eux, que tous les gens sont le fruit d’une unionadultère.

Al Kulayni, dans son ouvrage « Le jardin du Kâfy » qu’Abou Hamzah a rapportéd’Abou Jaafar – sur lui la paix – ce qui suit : « J’ai dit à Abou Jaafar, certains de noscompagnons calomnient et injurient ceux qui s’opposent à eux. Il me répondit : Le mieux estde ne pas leur répondre. Puis il dit : Par Allah ! Ô Abou Hamzah, tous les gens sont lesenfants de prostituées à l’exception des chiites1[3] »

Les chiites « rawâfidhs » considèrent que les sunnites sont plus mécréants que les juifset les chrétiens. Ils pensent de ces derniers que c’est à l’origine qu’ils étaient mécréants tandisque, pour eux, les sunnites le sont devenus par acte d’apostasie. Or la mécréance suite à uneapostasie est plus grave. C’est la raison pour laquelle on les trouve prêtant main forte aux juifset chrétiens contre les musulmans comme l’histoire l’a montré.1[4]

Dans le livre « l’instrumentalisation chiite », Al Foudayl ibn Yasâr a dit : « J’ai interrogéAbu Jaafar à propos de la femme chiite, peut-elle épouser un « nassib » ( sunnite ) ? Ilrépondit : Non, car le « nassib » ( sunnite ) est un mécréant1[5] »

Le terme « nawasib » a pour signification, chez les sunnites, le fait de détester Ali benAbi Tâlib – sur lui la paix. Mais les chiites appliquent ce terme aux sunnites parce que cesderniers mettent en avant l’imama d’Abu Bakr, de ‘Omar et de Othman avant celle de Ali.L’excellence des trois premiers étaient déjà convenue du temps du Prophète – Paix et Salutd’Allah sur lui – et on n’y voyait pas d’inconvénient à cela. La preuve à ce sujet est ce qui estrapportée dans Al-Bukhary : ibn ‘Omar a dit : « Lorsque nous choisissions une personneparmi nous au temps du Prophète – Paix et Salut d’Allah sur lui ,nous commençions toujourspar Abu Bakr, ensuite ‘Omar puis Othman »

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At Tabarani, dans son recueil de traditions, ajoute : « Le Prophète – Paix et Salut d’Allah surlui – savait cela et ne le contestait pas » Et chez ibn ‘Asakir : « Nous donnions laprééminence à Abu Bakr, ‘Omar, Othman puis Ali ». Ahmed ibn Hanbal et d’autresrapportent ces paroles de Ali ibn Abi Tâlib : « Les meilleurs personnes de cette communautéaprès son Prophète sont Abu Bakr puis ‘Omar et si je veux je mentionnerai le troisième » AdDhahabi a dit : « C’est une tradition authentique et unanime chez les musulmans1[6] »

1[1] « Al-mahasin an-nafsaniyyah » p. 1661[2] « Tafsir al-burhân » Hâchim Al-Bahrâny 2/ 3001[3] « Ar-rawdatu min Al-Kâfy » Kulayni 8/2851[4] Ibn Taymiyyah a écrit : les « rawâfidh » ont prêté assistance aux Tatars lors de leur invasion des paysmusulmans. « Al fatâwa » 35/151. Cf.aussi le livre « L’entrée des Tatars dans les pays musulmans ) de D.Suleiman ben Hamd Al-‘awdah. De même, considère comment se sont comportés les chiites d’Irak , lors del’invasion des troupes d’occupation et comment ils ont participé aux boucheries collectives contre les sunnites àFaloujah et ailleurs. !!

1[5] « Wasâil ach-chi’a » Al-Hur Al-‘Amily ( 7/431) “Attahdib » (7/303)1[6] « at-ta’liqat ‘ala matn lam’atula’tiqad » notre maître le très savant Abdallah al jabrayn- que Dieu lepréserve p. 91

Quelles sont les convictions des « rawâfidhs » de la «mut’a »ou mariage temporaire et quel mérite a-t-il à leurs yeux ?

« Al mut’a » ou mariage temporaire a chez les le « rawâfidhs » un grandmérite. Qu’Allah nous en présèrve !

Dans l’ouvrage « Minhaj al Sadiqin » ( la voie des sincères ) de Fathul-lah alKâchâny, il est rapporté que Al Sadeq a dit : « Al mut’a est ma religion et la religion de mespères. Celui qui la met en pratique, pratique notre religion et celui qui la dénonce, dénoncenotre religion, et ne fait pas parti de nous. Et l’enfant issu d’ al mut’a est meilleur qu’unenfant issu d’une épouse pour toujours. Celui qui dénonce al mut’a est un mécréantrenégat1[1] »

Al Qomy écrit dans son livre « man lâ yahduruhu al-faqih » ( Ce qui ne seprésente pas au jurisconsulte ) que Abdallah ibn Sinân rapporte qu’ Abdallah a dit : « AllahTrès-Haut nous a interdit les boissons alcoolisées et nous a compensé par al mut’a 1[2] »

Dans « Tafsir minhaj as-sadiqin » ( le commentaire de la voie des sincères ) deFathul-lah Al Kachany, il est rapporté que le Prophète - Paix et Salut sur lui – a dit : « Celuiqui applique al mut’a une fois se préserve du courroux divin, s’il le fait par deux fois il seraressuscité parmi les pieux et s’il le fait par trois fois il sera avec moi au paradis » Toujoursdans le même ouvrage, on lit que le Prophète a dit : « Celui qui contracte un seul mariagetemporaire (al mut’a) aura le degré d’Al Hussein, s’il le fait par deux fois il aura le degréd’Al Hassan, par trois fois le degré de Ali ibn Abi Talib et par quatre fois son degré estcomparable au mien1[3] »

Les « rawâfidhs » ne limitent pas le nombre de mariages temporaires. Dans lesouvrages « Furu’ al-kâfy », « Al Tahdib » et « Alistibsar », il est dit que Zurarata a rapportéqu’ Abdallah a dit : « Je l’ai interrogé au sujet du mariage temporaire (al mut’a) si ce dernierétait limité à quatre ? Il me répondit : Epouse si tu veux mille, ce sont des femmes delocation » Mohammed ibn Muslim rapporte que Jaafar a dit au sujet du mariage temporaire :

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« Cela n’est pas limité à quatre car elles ne peuvent être divorcer ni hériter, ce sont desfemmes de location1[4] »

On est en droit de dire comment cela est possible alors qu’Allah le Très-Haut a dit : [ Ils ont dores et déjà réussi – les croyants qui se recueillent dansleurs prières – qui se détournent des futilités – qui s’acquittent de l’aumôneprescrite – qui préservent leur sexe – excepté avec leurs épouses ou lesesclaves en leur possession, ceux-là n’encourent aucun blâme – quant à ceuxqui outrepassent ce que Nous leur avons prescrit, ceux-là sont destransgresseurs ] chap. 23 v. 1 à 7Ces versets nous indique ce qui nous est permis au sujet des femmes : c’est d’avoir uneépouse dans le cadre d’un mariage légal ou ce que nous avons sous nos mains commeesclaves. En dehors de cela, aucune femme nous est permise. La femme de location ne peut-être considérée comme une épouse car elle ne peut hériter ni être divorcée. Donc c’est uneprostituée ! Qu’Allah nous en préserve !

Son excellence, le cheikh Abdallah ibn Jibrin a dit : « Les rawâfidhs »prennent comme référence pour autoriser le mariage temporaire le versetcontenu dans le chapitre 4, « les femmes », verset 24 : [ ( Est égalementinterdit ) les femmes mariées exception faite de vos esclaves ; Telles sont lesprescriptions d’Allah à votre endroit. En dehors de celles qui viennentd’être mentionnées, il vous est permis de chercher, moyennant votre argent,à vous marier sans commettre d’adultère. Remettez obligatoirement son dûà toute femme dont vous avez joui. Mais une fois l’obligation remplie, vousne serez pas blâmés pour vous être accordés sur un montant en sus, carAllah est Très Savant et Très Sage ]

La réplique est la suivante : Tous ces versets traitent du mariage et cecidepuis le verset 19, chap. 4 [ Ô vous qui croyez, il ne vous est pas permisd’hériter des femmes (comme un bien) contre leur gré ] et v. 20 [ Simaintenant vous souhaitez substituer à une épouse à laquelle vous avezaccordé une dot considérable ] et v. 21 [ N’épousez pas les femmes que vospères ont eu pour épouses ] et v. 23 [ vous sont interdites vos mères… ] Puisaprès avoir mentionné les femmes dont il nous est interdit d’épouser, que celasoit par parenté ou alliance, Allah nous dit ( v. 24) : [ Il vous a permis endehors de cela… ] C’est à dire les autres femmes. Si vous les épousez, alorsdonnez-leur la dot convenue. Si ces futures épouses vous font grâce de ce quevous leur avez alloué, cela n’est pas un péché. Ainsi a été commenté ce versetpar les compagnons et les tabiins1[5].

Et voilà qu’une autorité des « rawâfidhs » le cheikh Al Tûsi dans son livre « Tahdib al-ahkam » ( Réforme des statuts ) désapprouve le mariage temporaire et le critique. Il dit : « Sila femme appartient à une famille noble, il n’est pas permis de la louer car cela déshonore lafamille et apporte du mépris pour la femme1[6] »

Les « rawâfidhs » sont allés jusqu’au point d’autoriser la sodomie. Dans le livre « Alistibsâr » ( La clairvoyance ) on lit que Ali ibn Al Hakam a dit : « J’ai entendu Safwân dire :J’ai dit à Al Ridhâ : un de tes esclaves m’a prié de te poser une question car il te craint et ahonte de te la poser directement. Al Ridhâ dit : quelle est-elle ? Je lui ai dit : Est-ce quel’homme peut sodomiser sa femme ? Il répondit : Bien sûr1[7] !

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1[1] « Minhâj as-sâdiqin » Mollah Fathul-lah Al-Kâchâny 2/4951[2] « Man lâ yahdaruhu al-faqih » Ibn Babouyeh Al-Qumy p. 3301[3] « Al-furu’ al-kâfy” Kulayni 5/451 ; “At-tahdib” 2/1881[4] « Tafsir minhâj as-sâdiqin” Mollah Fathul-lah Al-kâchâny 2/492 et 4931[5] Paroles rapportées par son excellence le cheikh ben Jabrin – que Dieu lui accorde un haut degré –L’argument contenue dans la Tradition concernant l’interdiction du mariage temporaire est ce qui est rapportépar Rabi’ ben Busrata Al-Jahny de son père qui lui a raconté alors qu’il était avec le Prophète – Que les Grâcesunitives et le Salut soient sur lui – qu’il a entendu dire ce dernier ce qui suit : « Ô gens ! Je vous ai autorisé lemariage temporaire. Dieu l’a interdit jusqu’au Jour de la résurrection. Celui qui a contracté un mariagetemporaire qu’il s’en détourne et ne leur reprenez quoique ce soit de ce que vous leur avez donné »Traditionrapportée par Muslim sous le n° 14061[6] « Tahdib al-ahkam » At-tûsi , 7/ 2271[7] « Al-istibsâr » At-tûsi 3/ 243

Quelles sont les convictions des « rawâfidh » au sujet de Najafet Karbalâ et quel est le mérite de la visite de ces lieux

Les « rawâfidhs » considèrent les endroits contenant la sépulture de leurs imâmscomme des lieux saints. Ainsi Koufa, Karbalâ et Qom sont considérés comme des lieuxsacrés. Les « rawâfidhs» rapportent que Al Sadeq a dit : A Allah appartient un territoire sacréqui est la Mecque, à son Prophète un espace sacré qui est Médine, à l’Emir des croyants (Ali)une ville sacrée qui est Koufa et à nous un lieu sacré qui est Qom »

Chez les « rawâfidhs », Karbalâ est meilleure que la Ka’ba. Dans le livre « Bihâr al-anwar » ( les océans de lumière ), on lit qu’Abou Abdallah a dit : « Allah a révélé à la Ka’baque si ce n’était la terre de Karbalâ Je ne t’aurai pas donné cette prééminence. Si ce n’était cequ’elle renferme en elle, Je ne t’aurai pas créé et Je n’aurai pas créé le Temple par lequel Jem’enorgueillis. Sois donc satisfaite et demande satisfaction et sois humble, modeste etréservée, sans t’emporter d’orgueil envers la terre de Karbalâ. Sinon, Je m’emporterai contretoi et Je te précipiterai dans la fournaise de l’Enfer1[1] »

Les « rawâfidhs » considèrent la visite de la tombe d’Al Hussein à Kerbalâ meilleureque de s’acquitter du cinquième pilier de l’islam qu’est le pèlerinage !!

Al Majlisy mentionne dans son ouvrage « Bihâr al-anwâr » que Bachi Ad-dahân a dit :« J’ai dit à Abdallah – que le Salut soit sur lui - : Il se peut que le moment du pèlerinage soitpassé, puis-je stationner le jour de Arafat sur la tombe d’Al Hussein ? Il répondit : tu viens dedire là une remarque importante !Saches que tout croyant qui vient se recueillir sur la tombed’Al Hussein connaissant son mérite, en dehors d’un jour de fête, il lui est écrit l’équivalentde vingt pèlerinages, vingt visites pieuses ( ‘Omrah ), vingt batailles avec un prophète envoyéou un imam juste. Quant à celui qui lui rend visite le jour de ‘Arafat,connaissant son mérite,seront inscrits à son actif mille pèlerinages ainsi que mille visites pieuses (‘Omrah) et millebatailles avec un prophète envoyé ou un imâm juste.

Dans le même ouvrage, il est mentionné que ceux qui visitent la tombe d’Al Hussein àKarbalâ sont plus pures et meilleurs que les pèlerins qui stationnent, le jour de ‘Arafat, carces derniers sont considérés comme des enfants d’adultère. Qu’Allah nous préserve !!

Ali ibn Asbat rapporte que Abou Abdallah – sur lui la Paix – a dit : « Allah Béni etTrès-Haut commence tout d’abord par jeter un regard sur les visiteurs de la tombe d’AlHussein , le jour de ‘Arafat » Je lui ai dit : « Avant les pèlerins stationnés ? Il répondit :« Bien sûr ! » Je dis : « Comment cela ? » Il me répondit : « Parce que là-bas, il y a desenfants d’adultère alors qu’ici il n’y en a pas1[2] »

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Pire encore ! Ali Al Sistany, leur référence, dans son livre « Minhâj as-sâlihin » ( lavoie des vertueux ) dit que la prière dans les mausolées est meilleure que dans lesmosquées !! A la question numéro 562, il dit : « La prière dans les mausolées des imams –que la Paix soient sur eux – est souhaitable, sinon préférable à la prière effectuée dans unemosquée. La prière faite dans le mausolée de l’imam Ali ibn Abi Tâlib – sur lui la Paix – estsupérieure de mille fois à celle effectuée dans une mosquée1[3].

L’exagération a culminé à un point où leur cheikh Abbas Al Kâchâny, dans son livre« Masâbih al-jinân » ( les luminaires du paradis ) écrit au sujet de Karbalâ ce qui suit : « Ilne fait point de doute que Karbalâ est la plus sainte terre d’islam. Les textes rapportés luioctroient plus de mérite qu’aucun endroit. Elle est la terre sacrée et bénie d’Allah ; La terrehumble et modeste d’Allah ; La terre choisie, sacrée, sûre et bénie d’Allah; la terre sacréed’Allah et son Prophète et la coupole de l’islam. L’endroit où Allah aime être adoré etinvoqué ; La terre-remède d’Allah. Tous ces avantages et consorts qu’on trouve à Karbalâ nese trouve nulle part ailleurs même pas à la Ka’ba 1[4]»

Dans le livre « Al-mazâr » ( la visite ) de Mohammed An-na’mân surnommé cheikh AlMufid, à propos des mérites de la mosquée de Koufa, il est rapporté qu’Abou Jaafar Al-Bâqira dit : « Si les gens, si éloignés soient-ils, savaient ce qu’il y a dans la mosquée de Koufa, ilsapprêteraient provisions et moyens de transport pour s’y rendre. La prière obligatoire, en celieu, équivaut à un pèlerinage, et une prière surérogatoire équivaut à une oumra1[5] »

Dans le même ouvrage , on y lit dans le chapitre « Al qawlu ‘inda al-wuquf ‘ala al-judath » ( Ce qui doit être dit en présence des corps défunts ) : « Lorsqu’on visite la tombed’Al Hussein, on doit orienter sa main droite vers son mausolée puis dire une longueinvocation dont voici un passage : « Je suis venu te rendre visite demandant l’affermissementde mes pas dans ma venue vers toi étant certain qu’Allah, par vous, dissipe le malheur et faitdescendre la miséricorde. Que par vous, Il empêche que la terre se dérobe avec ses habitants,que par vous il affermit les montagnes sur ses fondements. Je m’oriente vers mon Seigneur envous prenant comme intercesseur pour l’accomplissements de mes affaires et la rémission demes péchés1[6] »

Constate, cher lecteur, comment ces gens tombent dans l’associationnisme(al shirk), lors de leurs invocations, puisqu’ils s’adressent à un autre qu’Allahpour l’accomplissement de leurs affaires et la rémission de leurs péchés. Alorsqu’Allah dit [ Et qui donc pardonne les péchés si ce n’est Allah ] chap. 3 v.135 Qu’Allah nous préserve du péché de l’associationnisme !

1[1] « Kitâb al-bihâr » 10/1071[2] « Bihâr al-anwâr » Al-Majlisy 85/981[3] « Masâbih al-jinân » Abbas Al-Kâchâny1[4] « Masâbih al-jinân » Abbas Al-Kachâny p. 3601[5] « Kitâb al-mazâr » Cheikh Al-Mufid , p. 201[6] « Kitâb al-mazâr » Cheikh Al-Mufid , p. 99

Quelles sont les divergences entre les chiites « rawâfidhs » etles gens de la sunnah ?

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Nidam ad-din Mohammed Al A’dhamy (savant sunnite), dans son introduction aulivre « Achi’a wal-mut’a » ( les chiites et le mariage temporaire ), écrit : « La divergence entrenous (les sunnites) et eux (les chiites) ne se limite pas seulement à une divergence secondairejurisprudentielle comme le mariage temporaire…loin de là . La divergence se situe au niveaudes fondements, notamment au sujet des points suivants :

1 – Les « rawâfidhs » considèrent que le Coran est falsifié tandis quenous, nous proclamons : « Le Coran est la Parole d’Allah complète et nonmodifiée. Rien n’est changé, ni soustrait, ni falsifié et ce jusqu’à ce qu’Allahhérite la terre et ce qu’elle contient. Comme Allah le dit : [ C’est Nous quiavons fait descendre ce rappel et c’est Nous qui le préserverons ( de toutealtération ) ] chap. 15 v. 9

2 – les « rawâfidhs » disent que les compagnons du Prophète - Paix et Salut sur lui –à l’exception de quelques uns ont apostasiés après le décès du Prophète et qu’ils ont étédéloyales et trahit la religion. Ils visent précisément les trois premiers califes : As-sadîq, Al-farûq (Omar) et dhu al-nurayn (Othman). Ces derniers sont considérés par eux comme lespires mécréants, égarés et fourvoyés. Pour ce qui nous concerne, nous disons que lescompagnons du Prophète - Paix et Salut sur lui – sont les meilleurs gens après les prophètes –Salutations et Paix sur eux – et qu’ils étaient tous équitables et qu’ils ne mentaient pasdélibérément au sujet du Prophète et qu’ils étaient dignes de confiance dans leurstransmissions des textes sacrées.

3 – Les « rawâfidhs » disent que leurs douze imams étaient infaillibles, qu’ilsconnaissaient l’invisible et l’ensemble des sciences qui ont été données aux anges, auxprophètes et aux envoyés ; Qu’ils connaissaient toutes les langues du monde et que la terreleur appartenait. Et nous, nous disons qu’ils étaient des hommes comme tout le monde sansdistinction et qu’ils y avaient parmi eux des jurisconsultes, des savants et des califes et quenous ne leur imputons pas ce qu’ils n’ont pas dit, eux-mêmes, à leur sujet ; bien au contraireils ont dénoncé et désavoué ce qu’on leur a attribué1[1] »

1[1] « Muqaddimah Nidhamu ed-din Mohammed Al-A’dhamy li kitâb achi’a wul mut’a” p. 6

Quelle conviction les « rawâfidhs » ont du jour de «‘Achourah » et quel est, pour eux, son mérite ?

Les « rawâfidhs » célèbrent leurs fêtes, leurs deuils et leurs lamentations par desmanifestations dans les rues et dans les lieux publics. A ces occasions, ils revêtent des habitsnoirs en signe de deuil pour commémorer le martyr d’Al Hussein – Que la Paix soit avec lui.Ces événements se passent les dix premiers jours du premier mois hégirien ( Mouharram) dechaque année. Ils pensent que c’est un des actes les plus pieux leur permettant de serapprocher de leur Seigneur. A cette occasion, ils se frappent le visage avec leurs mains, leurpoitrine et leur dos. Ils se lamentent en s’exclamant à haute voix : Ô Hussein ! Ô Hassan ! Ettout particulièrement le dixième jour de chaque mois de Mouharram, ils se flagellent avec deschaînes et des sabres comme on l’observe, par exemple, en Iran. Leurs cheikhs les poussent àce genre de comédie dont ils sont devenus un sujet de dérision parmi les peuples.

On questionna une de leur autorité religieuse, Mohammed Hassen Kâchaf Al Ghitâ, ausujet du comportement de ses coreligionnaires qui se frappent et se flagellent…etc. Il réponditque cela faisait partie du respect témoigné à l’égard de ce qu’Allah nous a institué comme

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sacrifice et se réfère au verset 33 du chapitre 22 [ Ainsi en est-il, le respect que voustémoignez pour les sacrifices institués par Allah procède de la piété descœurs ]1[1]

1[1] Ces comédies sont célébrés tous les ans, sachant que le Prophète – que les Grâces unitives et Les Salutationsoient sur lui - nous a dissuadé, dans une Tradition authentique rapportée par Muslim de n° 103, de ne pas sefrapper le visage et de ne pas déchirer les poches…mais les « rawâfidh » que Dieu les avilisse rejettent cettetradition du Prophète - que les Grâces unitives et Les Salutation soient sur lui - car leur faction est une des plusportée à forger les mensonges sur le Prophète – que les Grâces unitives et Les Salutation soient sur lui.

Quelles convictions ont les « Rawâfidhs » concernantl’allégeance ?

Les « rawâfidh » considèrent que tout gouvernement en dehors de celui desduodécimains est illégal. On lit dans « Al-kâfy bi charh Al-Mâzindarâny » ( Commentaire duKâfy concernant Al-Mâzindarany ) et « Al-ghayba » ( L’occultation ) de Al-Na’many queAbou Jaafar a dit : « Tout drapeau levée par un dirigeant avant celui d’ « Al qaim » - le Mahdides chiites – alors ce dirigeant est un tyran1[1] »

Pour eux, l’obéissance, sauf par dissimulation, à un dirigeant non institué par Allahn’est pas légale. Il en est de même concernant un imam ou autre despote et injuste, impropre àl’imama. Ce qui est visé dans tout cela, ce sont les dirigeants musulmans en dehors de leursimams. En tête de liste des dirigeants on trouve les califes bien guidés – qu’Allah les agrées -: Abu Bakr, ‘Omar er Othmân.

Al Majlisy, chiite égaré, dans son ouvrage « Bihâr al-anwâr » écrit à propos des troiscalifes bien guidés ce qui suit : « Ils étaient des spoliateurs, injustes et apostats. Qu’Allah lesmaudisse ainsi que ceux qui les ont suivi et qui les suivent toujours1[2] »

Voilà ce qu’écrit leur imam Al Majlisy, dont le livre est considéré comme leurprincipale référence, au sujet des meilleures personnes après les messagers d’Allah.

Sur la base de ce principe concernant les dirigeants musulmans, ils considèrent quetous ceux qui traitent avec ces derniers participent également à leur injustice et despotisme.

Al Kulayni rapporte que Amr ibn Handalah a dit : « J’ai questionné Abou Abdallah, àpropos de deux de nos compagnons en désaccord au sujet d’une question religieuse oud’héritage et qui ont déposé leur affaire devant un tribunal ( non chiite ), est-ce que cela leurest permis. Il répondit : « Celui qui accepte leur jugement, à tort ou à raison, c’est comme s’ilaccepte l’illicite même s’il a gain de cause. Car le jugement a été rendu par un tyran1[3].

L’imam Al Khomeyni dans son livre « Al hukumah Al-islâmiyyah » ( Le gouvernementislamique ), suite à leurs discours, a dit : « L’imam, lui-même, dissuade de recourir auxdirigeants et à leurs juges et considère que le recours à leurs services est un recours audespotisme1[4] »

Dans le livre « At-taqiyyah fi fiqh ahl al-beyt »( La dissimulation dans la jurisprudencedes Ahl al beyt ) dans la neuvième section au sujet de la dissimulation dans le jihâd et qui estune conclusion relative aux recherches de l’ayatollah al-haj al-cheikh Muslim Al Dâwiry, àpropos de la conduite à tenir devant un dirigeant despote(pour les chiites, le dirigeant despotec’est bien évidemment le dirigeant sunni). Il dit : « Participer à la vie civile d’un Etat dirigépar un despote suppose trois situations : 1)On peut y participer dans le but d’alléger le fardeau

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des croyants 1 [5], de les aider dans leurs démarches ou de régler leurs affaires. Cetteparticipation est souhaitable et c’est ce qui apparaît dans ce qui doit être recherché en guisede bonnes œuvres comme nous l’avons traité plus haut. 2) Ou encore, on peut y participerdans le but de gagner sa vie et d’être dans le confort. Si cette attitude est permise, elle n’endemeure pas moins répréhensible . Mais si on fait preuve de générosité et d’assistance vis-àvis de ses frères coreligionnaires, cela est une rémission des péchés comme il a été relaté danscertaines traditions rapportées concernant le bien-agir envers les croyants et le soulagement deleurs peines.3) Enfin, on peut y participer par nécessité et besoin de se nourrir et cela estpermis sans blâme1[6] »

Constate, frère en islam, comment, au sujet des sunnites, ils ont décrété qu’ils étaientinjustes !! Et comment, sans perdre toujours de vue leurs intérêts, ils ont posé les conditionsd’une participation à la vie active avec les sunnites.

Comme il est bien constaté, les « rawâfidhs » n’acceptent qu’un gouvernement chiite etlorsqu’ils travaillent en un lieu ils n’embauchent que leurs coreligionnaires et essayent, tantque peut se faire, d’éloigner les sunnites de certaines activités de façon à avoir la mainmisesur tout.

Allah est suffisant pour protéger les musulmans de leur mal !

1[1] « Al-kâfy bicharh Al-mâzindarany 12>371, cf aussi « Kitâb al bihâr” 25/1131[2] « Kitâb al-bihâr » Al-Majlisy , 3/3851[3] « Al-Kâfy » Al-Kulayni 1/67 ; « At-tahdîb” 6/301 ; “ Man lâ yahduruhul –faqîh” 3/51[4] « Al-hukumah Al-islâmiyyah” p. 741[5] Ce qui est visé par le terme « croyants » c’est les chiites.1[6] « Kitâb at-taqiyyah fi fiqh ahl al beyt ,taqrir li abhath samâhat ayatollah al-haj al-cheikh muslim Ad-dâwiry,2/ 153

Est-ce qu’une conciliation est possible entre sunnites unitaireset « rawâfidhs » associationnistes ?

Il te suffit, cher lecteur, de lire les passages du livre « Masalatu at-taqrîb » du Dr.Nâsir Al Qifâry. Ce dernier – qu’Allah le préserve – écrit : « Comment est-ce possible uneconciliation avec ceux qui critiquent le Livre d’Allah, qui l’interprètent à leur façon et quiprétendent que des textes ont été révélés à leurs imams après la révélation du NobleCoran1[1], qui considèrent que l’imama est une prophétie et que les imams sont comme lesprophètes ou meilleurs, et qui travestissent le Message transmis par les prophètes concernantl’adoration d’Allah unique par une interprétation à leurs façons. Aussi, considèrent-ils laconformité à leurs points de vue comme une obéissance et c’est donner à Allah des associésque de ne pas obéir à leurs imams. Ensuite, ils taxent de mécréants les meilleurs compagnonsdu Prophète – Paix et Salut sur lui – et décrètent que l’ensemble des compagnons du Prophète,à l’exception de trois, quatre ou sept selon leurs versions, avaient apostasiés. Enfin, ils sedistinguent de l’ensemble des musulmans par des convictions sur l’imama, l’infaillibilité, ladissimulation et professent le « Retour », « l’Occultation » et la « Novation »1[2]

1[1] Lis, cher frère lecteur, à la fin de cet opuscule, un des chapitres que les « rawâfidh » prétendent êtresoustrait du Coran et qui est le chapitre « Al-walayah » extraite du livre « Faslu al-khitâb » du chiite égaré An-

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noury At-tabarsy. C’est démentir et répliquer à la promesse faîte par Dieu - Glorifié et Très-Haut - à propos deSa révélation « Nous avons fait descendre la révélation et Nous en assurons sa préservation ( de toutealtération) » chap. 15 v. 9 Après cela , peut-il subsister un doute, pour la personne raisonnable, quant àl’infidélité de ceux qui soutiennent de tels propos parmi les chiites ?1[2] « Masalatu at-taqrîb » Cheikh Dr. Nâsir Al-qifâry – que Dieu le garde et que les musulmans tirent profit dece qu’il a écrit.

Paroles de certains imâms (sunnites) anciens et contemporainsau sujet des « rawâfidhs »

Cheikh al-Islâm, ibn Taymiyyah – qu’Allah lui fasse miséricorde – a dit : « Lessavants sont unanimes sur le fait que la secte des « rawâfidhs» est la plus mensongère dessectes. Le mensonge est une chose ancienne chez eux et ils y ont souvent recours.

Achhab ibn Abdalaziz a dit : « On a interrogé l’imam Malik – qu’Allah lui fassemiséricorde – au sujet des « rawâfidhs ». Il répondit : « Ne discute pas avec eux et netransmet rien d’eux. Ce sont des menteurs » Il a dit aussi : « Celui qui insulte les compagnonsdu Prophète – Paix et Salut sur lui – n’a aucun rapport avec l’islam. »

Ibn Khathir, dans son commentaire du verset 29 du chapitre 48 :[ Mohammed est l’Envoyé d’Allah et ceux qui sont avec lui sont inflexiblesvis-à-vis des mécréants et sont miséricordieux entre eux. Tu les vois inclinéset prosternés recherchant les faveurs d’Allah et Son agrément. Leursvisages portent les marques distinctives conséquences de la prosternation.C’est ainsi qu’ils sont décrits dans la Thora et dans l’Evangile : tel un plantqui donne naissance à de jeunes épis et les renforce et dont la tige s’épaissitpour finir par se tenir droite, provoquant l’admiration du cultivateur etl’ire des mécréants. Allah a promis à ceux d’entre eux qui auront eu la foi etpratiqué les bonnes œuvres Son pardon et une récompense sublime ] écrit :« De ce verset, l’imam Malik – qu’Allah lui fasse miséricorde – dans un de sespropos, a démontré la mécréance des « rawâfidhs » qui détestent lescompagnons - que Dieu les agrées tous, et ce, par la moquerie qu’ils ont enverseux.

Al-Qourtoubi a dit : « Malik a parfaitement répondu et bien interprété. Celui quidiminue l’un des compagnons ou le dénigre dans ses propos c’est comme s’il avait contreditAllah, le Seigneur des mondes, et rendu vaines les lois de l’islam1[1] »

Abu Hâtim a dit : « Harmalah nous a dit : J’ai entendu Al Chafi’i – qu’Allah lui fassemiséricorde – dire : « Je n’ai vu personne s’adonner aux faux témoignages comme les« rawâfidhs »

Mu’mil ibn Wahb a dit : « J’ai entendu Yazid ibn Harun dire qu’il est permis deprendre la science chez les innovateurs tant qu’ils n’appellent pas à leurs innovations sauf les« rawâfidhs » car ils ne font que mentir. »

Mohammed ibn Sa’id Al Asbahâny a dit : “ J’ai entendu Sharik dire : « Je prends certesla science de tous les savants que je rencontre à l’exception des « rawâfidhs ». Ces derniersinventent des hadiths et les utilisent comme principes religieux ». Sharik ibn Abdallah était unjuge dans la ville de Koufa.

Mu’awiyyah a dit : « J’ai entendu Al A’mach dire : « J’ai rencontré des gens qu’onappelle par le nom de menteurs » Il faisait allusion à Al-Mughira ibn Sa’id , le chiite menteur,comme l’a décrit Al Dhahabi1[2].

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Cheikh Al islam – qu’Allah lui fasse miséricorde – commentant ce qu’ont écrit les salafs,a dit : « L’innovation des « rawâfidhs » est basée sur la libre pensée, l’hérésie et lapréméditation. Et le mensonge est monnaie courante chez eux et d’ailleurs eux-mêmes lereconnaissent puisqu’ils disent : notre religion est la dissimulation (al taqya), c’est à direexprimer ce qu’on ne pense pas. Cela est bien ce que l’on appelle le mensonge et l’hypocrisie.Ils sont comme le proverbe dit : « Elle m’a jeté son mal et s’est esquivée1[3] »

Abdallah ibn Ahmed ibn Hanbal a dit : « J’ai interrogé mon père au sujet des« rawâfidhs » il m’a répondu : « Ce sont ceux qui insultent Abu Bakr et ‘Omar » Onquestionna l’imam Ahmed ibn Hanbal au sujet d’Abu Bakr et ‘Omar, il dit : « Implore Allahqu’Il leur accorde Sa Grâce et désavoue toi de ceux qui les détestent1[4] »

Al Khallâl écrit qu’Abu Bakr Al Marwazy a dit : « J’ai interrogé Abou Abdallah surceux qui insultent Abu Bakr, ‘Omar et Aicha , il me répondit : Je ne les considère pas commedes musulmans1[5] »

Al Khallâl rapporte que Harb ibn Ismaïl Al Karmâny a dit : « Mousa ibn Harun ibnZiyâd a dit : J’ai entendu Al Faryâni, alors que quelqu’un l’interrogeait au sujet de celui quiinsulte Abu Bakr, dire : celui qui l’insulte est un mécréant. Je lui ai posé la question suivante :est-ce qu’on peut prier sur sa dépouille ? Il me répondit que non 1[6] »

Ibn Hazm, (qu’Allah lui fasse miséricorde) alors qu’il argumentait avec des chrétiens etque ces derniers lui apportèrent les livres des « rawâfidhs » pour le contredire, a dit au sujetdes « rawâfidhs» : « Les « rawâfidhs » ne sont pas des musulmans et leurs paroles ne sont pasdes arguments à prendre en considération pour tout ce qui touche à la religion. C’est une sectequi émergea vingt cinq années après le décès du Prophète – Paix et Salut sur lui – et n’yadhérait que ceux qui voulait ruser contre l’islam. Cette faction est comparable aux juifs etaux chrétiens dans leur infidélité et leur façon de forger des mensonges1[7] »

Abou Zour‘ah Al Razy a dit : « Si tu constates que quelqu’un dénigre un descompagnons du Prophète – Paix et Salut sur lui – saches que c’est un hérétique ».

Une personne accompagné d’un groupe, se situant en bordure Nord de la frontièreiraquienne et à proximité d’un poste iraquien de rite jaafarite, a interrogé le comité permanentdes consultations juridiques du royaume d’Arabie Saoudite au sujet de la viande abattue parces hommes du poste si elle était licite ou pas , sachant qu’ils invoquent Ali, Al Hassan et AlHussein.

Le Comité, sous la présidence du paternel cheikh Abdalaziz ibn Baz, du cheikhAbdalrazak Afifi, du cheikh Abdallah ibn Ghoudayan et du cheikh Abdallah ibn Qu’ud –qu’Allah les récompense ont répondu : « Louange à Allah seul et Bénédictions et Salutationssur Son Prophète, sa famille et ses compagnons. Par suite, si l’affaire est comme l’a déclaré lequestionneur, à savoir que les personnes qui sont à proximité sont des jaafarites et qu’ilsinvoquent Ali, Al Hassan et Al Hussein et leurs grands personnages, alors ils sontassociationnistes et ont renié l’islam – qu’Allah nous en préserve – La consommation de leursviandes est illicite car cela est considéré comme des bêtes mortes même s’ils invoquent leNom d’Allah sur elles1[8].

On a posé au cheikh Abdallah ibn Abdurrahmân Al Jibrin – qu’Allah le protège et lepréserve de tout mal – la question suivante : « Dans notre ville se trouve un boucher chiite etles sunnites viennent le voir pour qu’il égorge leurs bêtes et il y a aussi des restaurants quitraitent avec non seulement ce boucher mais avec d’autres chiites qui exercent le mêmemétier. La question est de savoir quelle attitude devons-nous adopter vis-à-vis de ce chiite etses consorts ? Quelle est le statut de la viande égorgée par lui, est-elle licite ou pas ?Répondez-nous, qu’Allah vous récompense ! Et d’Allah vient l’Assistance !

Sa réponse fut la suivante : « Salutations et Bénédictions d’Allah sur vous, par suite :l’abattage des « rawâfidhs » n’est pas licite et la consommation de leurs viandes de même.

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Les chiites dans la plupart des cas ne cessent d’invoquer Ali ibn Abi Tâlib à tout moment etdans toute situation. Même à ‘Arafat, lors des circumambulations et du « sa‘y » ( course entreSafa et Marwa ) ils invoquent Ali et ses enfants et leurs imams comme nous les avonsentendus à plusieurs reprises. Ceci constitue un grand péché et une apostasie de l’islam et ilsméritent la mort pour cela. De même, ils subliment les qualités de Ali – qu’Allah l’agrée – etle décrivent par des attributs qui ne conviennent qu’à Allah, comme nous les avons entendus à‘Arafat.

Par le fait qu’ils le considèrent comme une divinité et un créateur ayant un pouvoird’action sur la création, qu’il connaît l’invisible, qu’il dispense le bien et le mal et autreschoses semblables, ils sont considérés comme des apostats. Ils remettent en cause le saintCoran et prétendent que les compagnons l’ont falsifié et ont inventé beaucoup de chosestouchant la famille du Prophète ou leurs adversaires. Ils considèrent qu’ils ne peuvent s’enservir comme règle de vie ni comme guide. Aussi, critiquent ils les grands compagnons,comme les trois califes et les dix autres, les mères des croyants et les compagnons célèbrescomme Anas, Jâbir, Abu Hourayrah et autres. Ils n’acceptent pas leurs hadiths car ils lesconsidèrent comme des mécréants ! Ils ne mettent pas en pratique les hadiths contenus dansles deux recueils d’Al Bukhari et Muslim sauf pour ce qui est rapporté par la famille duProphète. Ils s’en tiennent à des Traditions forgées ou n’ayant aucune référence selon leursdires. Avec cela, ils ont une attitude hypocrite car ils disent ce qu’ils ne pensent pas et cachentce qu’ils ne veulent pas montrer et ont pour devise : « Celui qui ne dissimule pas n’a pas dereligion » Leurs prétentions à la fraternité ou à la foi ne sont pas acceptables…etc.L’hypocrisie est un principe chez eux. Qu’Allah nous préserve de leur mal, et Bénédictions etSalutations sur le Prophète, sa famille et ses compagnons1[9].

1[1] « Usul madhab ac-chi’a al-imâmiyyah al-ithnâ ‘achariyyah” Dr. Nâsir Al-qâfiry 3/12501[2] « Minhâj as-sunnah » Cheikh Al-Islâm ben Taymiyyah – que Dieu lui fasse miséricorde – 1/59 et 601[3] « Minhâj as-sunnah » Cheikh Al-Islâm ben Taymiyyah – que Dieu lui fasse miséricorde – 1/681[4] « Al-masâil war-rasâil al-marwiyyah ‘an al-imâm Ahmed ben Hanbal” (Les questions et les opuscules del’imâm Ahmad ben Hanbal relatés) ‘Abdulilâh ben Suleimân al-Ahmady 2/3571[5] « As-sunnah » Al-Khallâl 3/493 Cela est clair, de la part de l’imâm Ahmed, que les « rawâfidh » sont desmécréants.1[6] « As-sunnah » Al-Khallâl 3/4991[7] « Fasl fil milal wan-nihal » ( Paragraphe du livre les sectes et les factions) Ibn Hazm 2/781[8] « fatâwah al-lajnah ad-dâimah lil-iftâ” ( Réponses du Comité Permanent des consultations juridiques) p.2641[9] Cette réponse a été émise par son excellence, en l’année 1414 de l’hég. après qu’on l’ait interrogé sur le faitd’avoir des transactions avec les chiites. Je voudrai souligner que le cheikh Abdullah Al-Jabrin a été le premier àdéclarer mécréants les chiites. Il est vrai que les imâms depuis les devanciers jusqu’aux derniers ont étéunanimes à déclarer que cette faction est mécréante par le fait d’arguments en leur défaveur et du rejet de touteexcuse imputée à une ignorance.

Le prétendu chapitre de la « wilayah » ( allégeance )

Extrait du livre « Faslul Khitâb » ( La parole décisive )

« Ô croyants ! Croyez aux deux lumières que nous avons descendues et qui vousréciteront nos versets et vous préviendront du châtiment d’un jour terrible Deux lumières,l’une par l’autre, et moi Je suis l’Oyant, le Savant Ceux qui s’acquittent ainsi que SonEnvoyé de signes, à eux les jardins de délices (sic ) Et ceux qui ont mécru après avoir eu la

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foi, ceux-là par leur trahison du pacte et de ce que l’Envoyé a pris comme engagement auprèsd’eux seront précipités en Enfer Ils se sont montrés iniques et ont désobéi au mandataireenvoyé, ceux-là abreuveront un liquide brûlant Certes Dieu a éclairé les cieux et la terre dece qu’Il veut et a choisi des anges et a fait des croyants, ceux-là sont dans Sa création Dieufait ce qu’Il veut. Point de divinité si ce n’est Lui, le Tout miséricordieux, le Trèsmiséricordieux Ceux qui les ont précédés ont ourdi contre leurs prophètes. Nous les avonssaisis à cause de leur ruse car Notre prise est terrible et douloureuse Dieu a anéanti ‘Ad etThamoud à cause de leurs méfaits et Il en a fait pour vous un rappel, peut-être craindriez-vous Et pharaon, quand il s’est montré tyrannique envers Moïse et son frère Aaron, je l’aienglouti, lui et tous ceux qui l’ont suivi De façon à ce qu’il soit un signe pour vous etbeaucoup d’entre vous sont des mécréants Dieu les rassemblera le Jour de la résurrectionet ils ne pourront répondre lorsqu’ils seront interrogés L’Enfer est leur demeure et Dieu estSavant et Sage Ô Envoyé ! Transmets mes avertissements car ils sauront plus tard Ceux qui se sont opposés à Mes signes et Mes décisions sont les perdants Ceux qui s’entiennent à ta promesse, Je les gratifierai de jardins délicieux Dieu est celui qui pardonne etqui rétribue largement ‘Ali est des pieux et Nous lui octroieront sa part le Jour dujugement et Nous ne sommes pas ignorant au sujet du préjudice qu’il a subi Et Nous luiavons donné la prééminence sur toute ta famille Lui et sa descendance sont certes parmiles patients Et leur ennemi est le chef des criminels Dis à ceux qui ont mécru aprèsavoir eu la foi, vous avez recherché la parure de la vie ici-bas et vous étiez empressés àl’obtenir Vous avez oublié ce que Dieu vous a promis ainsi que son Envoyé et vous aveztrahi les serments après les avoir acceptés Nous vous avons donné des exemples, peut-êtreallez-vous bien vous conduire Ô Envoyé ! Nous avons descendu sur toi des versetsévidents Ceux qui les mettent en pratique sont les croyants et ceux qui les dénoncentaprès toi seront les dominants Détourne-toi d’eux car ils se sont détournés. Nous lesprésenterons devant Nous en un jour où rien ne leur sera d’un secours et où il ne leur sera pasfait miséricorde l’Enfer sera leur séjour et ils ne pourront y échapper Glorifie le Nomde Ton Seigneur et sois parmi ceux qui se prosternent Nous avons envoyé Moïse et Aaronparce qu’il a été mandaté Ils se sont montré arrogeant vis-à vis d’Aaron Patiente d’unebelle patience ! Nous les avons transformés en singes et en porcs et Nous les avons mauditsjusqu’au jour où ils seront ressuscités Patiente ! Ils verront plus tard Nous t’avonsdonné l’arbitrage à l’exemple de ceux que Nous avons envoyé avant toi Et Nous t’avonsassigné un mandataire, parmi eux, peut-être se ressaisiront-ils Celui qui se détourne deMon commandement je le ferai retourner ( en cette vie ) Courte jouissance après leurinfidélité ! Et ne me pose pas de questions au sujet de ceux qui dénoncent leurs promesses Ô Envoyé ! Nous t’avons chargé de prendre engagement auprès des croyants. Prends-le d’euxet sois parmi ceux qui sont reconnaissants ‘Ali prie la nuit et se prosterne. Il se préservepour la vie future et espère la récompense de Son Seigneur Dis : Sont-ils égaux ceux quisont injustes alors qu’ils connaissent Mon châtiment ? Nous leur mettrons un carcanautour du cou et ils regretteront leurs actes Nous t’avons annoncé la bonne nouvelle de sapieuse descendance Et à Notre commandement ils sont toujours fidèles Sur eux, MaBénédiction et Ma miséricorde vivants et morts et le jour où ils ressusciteront Ceux quiles opprimeront, après toi, sur eux Ma colère, car ce sont les malfaisants et les perdants Etceux qui suivront leur voie bénéficieront de Ma miséricorde et seront en sécurité dans leursappartements Et Louanges à Dieu, Seigneur des mondes[1][1]

[1] Ce chapitre présumé de la « Walayah » extrait du livre « faslul khitâb » confirme lamanipulation du Livre de Dieu. Nous l’avons complètement édité pour que le lecteur constate

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comment ils ont osé défier Dieu qui a promis de préserver Son Livre de tout changement et detoute interférence.

La prétendue tablette de Fatimah

« Ceci est un livre de la part de Dieu Puissant et Sage à Mohammed Son Prophète, Salumière, Son ambassadeur, Son voile et Son guide De la part du Seigneur des mondesl’Esprit fidèle est descendu avec Magnifie Ô Mohammed ! mes Noms et soisreconnaissant envers Mes faveurs et ne dénigre pas Mes bienfaits Je suis, Moi, Dieu, pointde divinité si ce n’est la mienne Je brise l’échine des tyrans, j’humilie les injustes et Jedonne la religion Je suis Dieu, point de divinité si ce n’est Moi Celui qui espère unegrâce autre que la mienne ou qui craint autre que Moi, Je lui infligerai un châtiment sansprécédent dans l’univers Adore-Moi et mets ta confiance en Moi Je n’ai pas délégué deprophètes sans leur avoir donné un mandataire avant que leurs jours ne se soient écoulés etleur mission accomplie Je t’ai donné la prééminence sur les prophètes et à ton mandataireJe lui ai donné la primauté sur les autres mandataires Et Je t’ai honoré par le lionceau ettes petits-fils Hassan et Hussein J’ai fait de Hassan, la mine de Ma science après la mortde son père Et J’ai fait de Hussein le trésorier de ma révélation Je l’ai honoré par lemartyr et de bonheur je l’ai comblé Il est le meilleur de ceux qui sont tombé martyrs et il ale plus haut degré parmi eux J’ai mis Mes Paroles complètes avec lui et Ma Preuveévidente en lui Par sa descendance, Je gratifie et châtie Le premier parmi eux est ‘Ali,seigneur des adorateurs et parure de mes saints passés Et son fils, ressemblance de songrand-père loué, Mohammed, le « Baqir » de Ma science et mine de Ma sagesse Ceux quiont douté de Jaafar seront châtiés car le contredire c’est Me contredire C’est une Parole devérité venant de Moi que d’honorer l’accueil de Jaafar Je le satisferai en sa faction, sespartisans et ses amis Après lui, J’ai placé Mûsa, comme épreuve forte et sombre Car lefil de Mes recommandations ne se coupe pas et Ma Preuve ne peut-être occultée Mesamis, Je les abreuverai de coupes remplies Celui qui renie l’un d’eux renie Ma grâce etcelui qui change un verset de Mon Livre m’a imputé le mensonge Malheur aux menteursdénigreurs lorsque Musa, Mon serviteur, Mon ami et Ma préférence arrivera au terme de samission En ‘Ali, Mon ami et Mon défenseur et qui ( … )[1][1]la prophétie et l’a éprouvépar Sa révélation Un démon impérieux le tuera et il sera enterré dans la ville construite parl’homme vertueux à côté de ma plus misérable créature Par Ma Parole de vérité, Je lui aidésigné après lui, Mohammed, son fils et successeur, héritier de sa science Il est la minede Ma science, le dépôt de Mon secret et de Ma Preuve auprès de Mes créatures Celui quicroit en lui, Mon Paradis lui est destiné et son intercession pour soixante-dix personnes de safamille destinées en Enfer est acceptée Je comblerai de bonheur son fils, ‘Ali, Mon ami etMon défenseur Mon témoin auprès de Mes créatures et garant fidèle de Ma révélation Je tirerai de lui Mon apôtre et trésorier de Ma science, Al Hassan et je compléterai tout celapar son fils ( …)[1][2]miséricorde pour les mondes Sur lui la perfection de Moïse, lasplendeur de Jésus et la patience de Job A son époque, Mes amis seront humiliés et leurstêtes mises à mort comme celles des Turcs et des Daylamites Ils seront massacrés, brûlés,apeurés, effrayés et effarés La terre sera teintée par leur sang et de leurs femmess’élèveront les lamentations et les plaintes douloureuses Ceux-ci sont Mes amis envérité Par eux, je repousserai les épreuves dures et terribles, dissiperai les confusions etdénouerai les liens et les carcans Ceux-là, sur eux, la Bénédiction et la Miséricorde de leurSeigneur car ce sont les bien-guidés [1][3]

‘Adurrahmân ben Salam rapporte que Abu Basîr a dit : « Si tu n’entends de ta vie queces dires, ils te sont suffisants, préserve-les donc et ne les divulgue qu’à ceux qui les

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reconnaissent[1][4] »

[1] Un mot illisible que nous n’avons pas pu déchiffrer.[2] Un mot illisible que nous n’avons pas pu déchiffrer.[3] « Al-Kâfy » Al-Kulayni 1/527 ; « Al-wâfy » Al-faydh Al-Kâchâny vol. I 2/72 « Ikmâlud-din » Ibn Bâbuyah Al-Qumy p. 301 à 303 « I’lâm al-warâ”Abu ‘Ali At-tabarsy p. 152[4] Les chiites disent que cette tablette a été révélée à Fatimah par l’ange Gabriel –sur lui laPaix – après le décès du Prophète – Grâces unitives et Salutations sur lui – ‘Ali , à cemoment-là, était caché derrière un voile lorsque Gabriel est descendu sur Fatimah et il écrivaitce que l’ange disait à Fatimah – que La Grâce de Dieu soit sur elle. ( Ce récit a été rapportépar Al-Kulayni dans son livre Al-Kafy 1/185 et 186 ) Ceci est un énorme mensonge sachantque la révélation s’est interrompue avec la mort du Prophète – Grâces unitives et Salutationssur lui – Et avec cela, cette tablette forgée a, chez eux, la même importance que le saint Coranchez les sunnites.

Invocations à l’encontre des idôlatres de Qoraych

( Les personnes visées sont Abu Bakr et ‘Omar – que Dieu les agrées )

Au Nom de Dieu miséricordieux, Très Miséricordieux. Seigneur que TesBénédictions et Tes Salutations soient sur Mohammed et ses gens.

Seigneur ! Maudit les idolâtres de Qoraych, magiciens, tyranniques etcalomniateurs qui se sont écartés de Tes commandements ainsi que leurs filles. Ils ont rejetéTa révélation et n’ont pas reconnu Tes faveurs. Ils ont désobéi à Ton Envoyé, perverti Tareligion et manipulé Ton Livre. Ils ont sympathisé avec tes ennemis, mis en cause Tes Grâces,rendu vaines Tes lois, tourné en dérision Tes obligations et se sont écartés de Tes signes. Ilsont pris comme ennemis Tes amis et ont noué amitié avec Tes ennemis. Ils ont dévasté Taterre et corrompu Tes créatures.

Seigneur ! Maudit-les, ainsi que leurs alliés, leurs amis, leur communauté et leursympathisants car ils ont détruit la maison de la prophétie, démembré sa porte abattu sonplafond . Ils ont joint le ciel avec la terre, le haut avec le bas, l’extérieur avec l’intérieur,déraciné sa famille , exterminé ses défenseurs, tués ses enfants, rendu désert sa chaire de saprédication et de ses héritiers en science. Ils ont rejeté son imâmat et ont donné des associés àleur Seigneur.

Seigneur ! Agrandis leurs péchés et qu’ils séjournent éternellement en lieu de« Saqar » ( Le Feu infernal ) « Et qui donc te fera connaître ce que Saqar ? Il détruit tout,n’épargne rien »

Seigneur ! Maudit-les pour chaque iniquité perpétré, chaque vérité occulté, chaquechaire de prêche édifiée, chaque croyant qu’ils ont déçu, chaque hypocrite pris comme allié,chaque ami traité comme un ennemi, chaque exclu recueilli, chaque sincère chassé, chaqueinfidèle soutenu, chaque imâm opprimé, chaque obligation détournée, chaque tradition nonobservée, chaque mal réalisé, chaque sang versé, chaque bienfait modifié, chaque infidélitéinstituée, chaque mensonge caché, chaque héritage institué, chaque butin confisqué, chaqueprofit illicite consommé, chaque cinquième autorisé, chaque injustice permise, chaqueasservissement répandue, chaque hypocrisie dissimulée, chaque traîtrise cachée, chaqueinjustice étendue, chaque promesse dénoncée, chaque dépôt trahi, chaque engagementdénoncé, chaque licite interdit, chaque illicite permis, chaque ventre étripé, chaque fœtus

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avorté, chaque côte cassée, chaque oreille déchirée, chaque union dispersée, chaque noblehumilié, chaque personne de basse condition honorée, chaque droit spolié, chaque mensongeocculté, chaque jugement rendu inopérant et chaque imâm contredit.

Seigneur ! Maudit-les pour chaque verset falsifié, chaque obligation délaissée, chaquetradition manipulée, chaque décision annulée, chaque écriture déchirée, chaquerecommandation transformée, chaque affaire négligée, chaque allégeance dénoncée, chaquetémoignage dissimulé, chaque appel interdit, chaque preuve reniée, chaque ruse instituée,chaque trahison perpétrée, chaque obstacle institué, chaque mouvement infiltré et chaqueparure obligée.

Seigneur ! Maudit-les intérieurement dans le tréfonds des âmes et extérieurement d’unemalédiction multiple, permanente, perpétuelle éternelle, sans fin et sans terme quant à sadurée. Une malédiction liée à eux dès son début et qui n’a pas de limite, pour eux, leurssbires et leurs partisans, leurs amis et leurs clients, ceux qui se sont mis sous leurs ordres ainsique ceux qui les sollicitent, ceux qui répercutent leurs paroles, ceux qui se sont élevés par leuraide, ceux qui écoutent leurs paroles et qui acquiescent à leurs jugements.

( Puis dire par quatre fois ) : Seigneur ! Châtie-les d’un châtiment dont les infernauxinvoquent le secours. Amin, Seigneur des mondes !

( Puis encore quatre fois ) : Seigneur ! Maudit-les tous et répands Ta Bénédiction surMohammed et ses gens. Enrichis-moi par le licite que par l’illicite et préserve-moi de lapauvreté.

Seigneur ! J’ai mal agi et j’ai été injuste. Je reconnais mes erreurs. Tu détiens mapersonne, fais-en ce qu’il plaît. C’est Toi qui réprimande, je ne recommencerai pas meserreurs et si je recommence de nouveau, renouvelle Ton pardon et mes excuses par Ta Grâce,Ta générosité, Ta bonté, Ton pardon et Ta magnanimité, Ô Le plus miséricordieux desmiséricordieux ! Et que les Grâces unitives soient sur le seigneur des envoyés et le sceau desprophètes ainsi que sur ses gens bienveillants et purs, par Ta miséricorde Ô le plusmiséricordieux des miséricordieux[1].

[1] « Ihqâq al-haqq wa izhâq al-bâtil » ( Affirmation de la vérité et dissipation de l’erreur )Al-Qâdi Nûr Allah Al-mar’chy At-tustary ; 1/337 et 338

Conclusion

Après tout cela, frère en islam, tu es d’accord avec moi pour considérer que tous ceuxqui pratiquent la foi de cette secte pervertie ne sont pas des musulmans, même s’ils se disentmusulmans.

Quel est donc ton devoir, Ô musulman unitaire, face à ces « rawâfidhs », sachantqu’ils vivent parmi les musulmans et se réclament d’eux ?

Tu dois te préserver d’eux et éviter de traiter avec eux. Fais attention à leurs croyancesnuisibles fondées sur l’inimitié pour chaque unitaire croyant en Allah, son Seigneur, à l’islamcomme religion et à Mohammed – Paix et Salut d’Allah sur lui – prophète et Envoyé.

Cheikh Al-Islam ibn Taymiyyah – qu’Allah lui fasse miséricorde – a dit : « Le« râfidhi » agit hypocritement lorsqu’il traite avec quelqu’un. Sa religion, en lui-même, estpervertie et le porte au mensonge et à la traîtrise, à tromper les gens et à leur vouloir du mal. Ilne se ménagera pas pour les tromper et il fera tout mal possible à leur encontre. Il est détestépar celui qui ne le connaît pas, même s’il ne sait pas qu’il est chiite, car son visage dénotel’hypocrisie ainsi que ses paroles[1] »

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Ils nous cachent l’inimitié et la haine. Qu’Allah les maudisse pour leurs mensonges !Avec cela, il y a des gens parmi la majorité des sunnites, trompés par eux, qui leur font

confiance et traitent avec eux dans les affaires de la vie courante. La raison de tout cela estl’ignorance concernant la religion et ses préceptes exhortant à prendre comme ami toutmusulman unitaire et à se désavouer de tout mécréant ou associationniste.

En fin de compte, nous pensons avoir mis en exécution ce qui nous incombait de faire entant que musulman avec l’espoir que certains y verront plus clair.

Nous demandons à Allah qu’il secoure Sa religion, qu’il fasse dominer Sa Parole, qu’ildéfasse les chiites et ceux qui s’y affilent à eux et qu’Il nous les livre comme butin.Et Bénédictions et Salutations sur notre prophète Mohammed, sur sa famille et sescompagnons.

Salutations, miséricorde et bénédictions d’Allah sur vous.

L’a composé celui qui espère le Pardon de son Seigneur Abdallah ibnMohammed Al salafi

Qu’Allah lui accorde son pardon, à ses parents et aux musulmans.

[1] « Minhâj As-sunnah an-nabawiyyah » ibn Taymiyyah – que Dieu lui fasse miséricorde3/360

Références bibliographiques

1 – « Fatâwâ » cheikhul-Islâm ibn Taymiyyah2 – « Minhâj as-sunnah » cheikhul-Islâm ibn Taymiyyah3 – « Al-millal wal nihal » , Achahrastâny4 – « Al-firaq bayn al-firaq »5 – « Maqâlât al-islâmiyyin », Al-Ach’ari Parmi les livres

contemporains1 – « Jami’ muallafat » cheikh Ihsân Il^hi Dhahîr2 – « Masalatu at-taqrîb » , cheikh Nâsir Al-Qafâry3 – « Usul madhab ac-chi’a al ithnâ ‘achariyyah », cheikh Nâsir Al-

Qafâry4 – « Jami’ muallafât » ach-cheikh Mohammed Mâl Allah5 – « Badl al-mujhud fî muchâbahat ar-râfidhah lil yahud »,

Abdullah Al-jamîly6 – « Hatta lâ nakhda’ », ‘Abdullah Al-mûsily7 – « Ach-chi’a al-ithnâ ‘achariyyah wa takfîrihim li’umum al-

muslimin » ‘Abdullah As-salafy8 – « Man qatala Al Hussein »9 – « Al-burhân fi tabriati Abi hurayrata min al-buhtân » ‘Abdullah

Nâsir10 – « Al-antisâr lis-suhbi wal Âl » Ibrahim Al-halaby11 – « Kach al-jâny mohammed At-tijâny » cheikh Othmân Al-

khamîs12 – « Bal dhalalt fi rad abâtil At-tijâny » cheikh khâlid Al-

Asqalâny13 – « M’a al-ithnâ ‘achariyyah fil usûl wal furu’ » ‘Ali As-Sâlûs14 – « Tabdîd ad-dhalâm wa tanbîh an-niyâm ‘ala khatar at-tachyy’

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‘ala al-muslimin wal-Islâm » cheikh Suleiman Al-jabhânEt cette liste, bien entendu, n’est pas exhaustive.