GvSIG 1.10 Pas à Pas10

gvSIG 1.10 pas à pas n°10 Auteur : Christine C. de http://sig-pour-tous.forumactif.com Tutoriel protégé par licence Creative Commons- utilisations commerciales interdites 1

gvSIG 1.10 pas à pas n°10 Créer une intersection entre plusieurs fichiers de formes

Dans les premiers tutoriels gvSIG pas à pas, nous avons travaillé essentiellement avec un seul fichier de formes. Mais le grand avantage des logiciels SIG est de pouvoir croiser des données de plusieurs fichiers de formes, par des traitements géographiques. Pour cela, nous avons vu dans le tutoriel n°9 comment créer des tampons. Nous allons maintenant créer une intersection entre ces tampons et une autre couche géographique. Notre exemple s’ouvre sur le résultat du tutoriel gvSIG pas à pas n°9 : nous avons un fond de carte départemental, avec les points de magasins affichés, ainsi qu’un tampon de 1km autour de ces points.

Nous avons centré notre carte sur la région Île-de-France. En effet, notre exemple s’appuiera sur un fichier de formes (shape) téléchargeable sur le site de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de cette région (IAU), contenant une localisation des gares : http://www.iau-idf.fr/cartes/cartes-et-donnees-a-telecharger/donnees-a-telecharger.html Ajouter le fichier de formes des gares à la vue


Nous voulons savoir quels sont les magasins parmi ceux cartographiés situés à moins d’un kilomètre d’une gare en région parisienne. Nous allons donc faire une opération pour demander à gvSIG de trouver tous les points du fichier de formes gares de l’IAU qui sont inclus dans les tampons des magasins que nous avons créés dans le tutoriel gvSIG n°9. 1°) Méthode par intersection avec la boite à outils de géotraitement : Ouvrir la boite à outils de géotraitement


Aller dans « géotraitement, cache, intersection »

Cliquer sur « ouvrir les outils de géotraitement » En couche d’entrée, mettre celle des gares, en couche de découpage celle des tampons. Indiquer un fichier de sortie, car gvSIG va créer un nouveau fichier de formes

Cliquer sur accepter, le nouveau fichier de formes s’est ajouté à la vue, et nous voyons qu’il contient toutes les gares situées dans les tampons de nos magasins.


Allons dans la table attributaire de ce nouveau fichier de formes : nous voyons qu’il indique le nom de toutes les gares repérées, avec le nom des magasins dans les tampons desquels ces gares se situent.

Afin de nous exercer, nous pouvons aussi créer un tampon de 1 km autour de chaque gare, et regarder quels sont les points des magasins qui sont inclus dans ce tampon.


gvSIG permet également de faire l’opération inverse, et de trouver quels sont les magasins situés à plus de 1 km d’une gare, avec l’outil de géotraitement « différence », qui fonctionne de façon similaire. Nous avons travaillé dans notre exemple avec un fichier de type points et un fichier de type polygones. Mais ces outils de géotraitement fonctionnent également entre deux couches de type polygones. Pour en donner un exemple, nous allons réaliser à nouveau une intersection entre la couche des tampons des centres commerciaux et une couche de tampons des gares, que nous avons créée à cet effet selon la méthode indiquée dans le gvSIG pas à pas n°9.

Aller dans la boite à outils de géotraitement


Comme dans l’exemple précédent, sélectionner « géotraitement, analyse, cache, intersection »

Cliquer sur « ouvrir les outils de géotraitement », et indiquer en couche d’entrée une couche de tampons, en couche de sortie l’autre.


Cliquer sur OK, le calcul s’effectue et le résultat s’affiche : il s’agit d’un nouveau fichier de formes contenant les parties intersectées des deux fichiers de formes d’origine.

Les données attributaires de ce nouveau fichier sont également issues de l’intersection des deux fichiers d’origine.


2°) Méthode par intersection avec la boite à outils sextante : Sextante permet aussi de faire des intersections entre deux couches contenant des polygones, avec l’outil « intersection » des « tools for polygon layers ». Cette méthode est très proche de celle que nous venons d’étudier. Mais elle ne fonctionne que pour deux couches de type polygones. Pour en donner un exemple, nous allons réaliser à nouveau l’intersection entre la couche des tampons des centres commerciaux et la couche de tampons des gares.


Ouvrir sextante « tools for polygon layers, intersection »

Indiquer les couches à intersecter, cliquer sur OK


Le résultat s’affiche à l’écran : un nouveau fichier de formes est créé avec les parties des deux couches qui étaient en intersection.


Dans sextante, cette méthode ne fonctionne que pour des fichiers de formes de type polygone. Pour réaliser une intersection entre une couche de points et un fichier de formes polygone, il existe une autre méthode, qui fonctionne différemment. Le logiciel va compter les points inclus dans chaque tampon, et indiquer le résultat de ce calcul dans une colonne attributaire supplémentaire ajoutée aux données attributaires de la couche des tampons. Aller dans sextante, « tools for polygone layers, count points in polygons»

Indiquer pour « points » le fichier des gares, pour « polygons » celui des tampons des centres commerciaux.


Vous pouvez choisir de garder le résultat de la requête dans un fichier de formes temporaire, ou de l’enregistrer en dur sur votre ordinateur. gvSIG travaille

Ouvrir la table d’attributs du nouveau fichier de formes créé : on voit qu’il y a une colonne « inner_point » indiquant le nombre de gare inclus dans chaque tampon.


Sextante permet également d’effectuer directement des statistiques à partir d’une des colonnes du fichier de points. Pour en donner un exemple, nous allons ajouter au fichier de formes des gares une colonne attributaire indiquant une fréquence totalement fictive des trains. Par défaut, nous avons mis la valeur 60 (pour une heure). Nous modifions quelques données en mettant d’autres valeurs. Puis aller dans sextante, « tools for polygons layers, point statistics in polygone »


Pour « polygons », indiquer le fichier des tampons, pour « points » celui des gares, et sélectionner la nouvelle colonne attributaire créée, à partir de laquelle nous souhaitons obtenir les statistiques.

Cliquer sur OK, gvSIG travaille


Ouvrir la table attributaire du nouveau fichier de formes : on voit qu’une série de colonnes se sont ajoutées, contenant des données statistiques calculées à partir de notre colonne attributaire (somme, moyenne, variance, minimum, maximum).

3°) Méthode d’intersection par jointure spatiale avec la boîte à outils de géotraitement : Nous avons vu dans le gvSIG pas à pas n°1 la jointure entre deux tables attributaires, mais il est également possible de réaliser une jointure entre deux fichiers de forme. On parle alors de jointure spatiale. Cette jointure peut être réalisée avec gvSIG à partir de deux critères : intersection ou plus proche voisin. La jointure spatiale par intersection est très proche des deux autres méthodes étudiées ci-dessus. Reprenons notre exemple : nous avons notre couche des tampons des magasins, et celle des gares.


Aller dans la boite à outils de géotraitement,

Aller dans « géotraitement, analyse, proximité, jointure spatiale »


Cliquer sur « ouvrir les outils de géotraitement » Mettre en couche d’entrée celle des tampons des magasins, en découpage celle des gares. Nous allons ainsi rechercher les gares se trouvant dans la zone tampon des magasins. Indiquer un nom et un chemin pour le nouveau fichier de formes qui va être créé.

Cliquer sur « accepter ». Si votre couche de découpage contient des champs numériques, gvSIG vous propose des fonctions d’agrégation.


Dans notre exemple, il n’est pas intéressant de calculer des statistiques avec le champ « objectid », qui est un champ d’identifiants uniques. Nous laissons donc la fonction d’agrégation à 0. Pour cela, nous cliquons sur la flèche au milieu de la boite de dialogue, ce qui ouvre une nouvelle fenêtre, mais nous ne cochons aucune option dans cette nouvelle fenêtre.

Cliquer sur « accepter » (trois fois).


La couche s’affiche à l’écran. Nous voyons qu’elle reprend l’ensemble des entités du fichier de formes des tampons des magasins.

Ouvrons la table attributaire de ce nouveau fichier de formes : une colonne a été ajoutée, qui indique le nombre de gares trouvé dans la zone tampon de chaque magasin.


4°) Méthode de jointure spatiale par recherche du plus proche voisin (boite à outils de géotraitement) Avec la fonction de jointure spatiale, il est également possible de réaliser une recherche à partir du plus proche voisin (case « utiliser le plus proche » cochée par défaut par gvSIG dans ce cas). Il ne s’agit pas à proprement parler d’une intersection, mais c’est une fonction utile à connaître. Mettons en couche d’entrée notre fichier des gares, en couche de découpage les tampons des magasins. Nous allons rechercher le magasin le plus proche de chaque gare.

Nous obtenons alors un nouveau fichier de formes avec l’ensemble des points des gares.


Dans la table d’attributs de ce nouveau fichier de formes, nous voyons que pour chaque gare, gvSIG a indiqué quel était le magasin le plus proche.

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