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Alfred Schnittke Suite dans le style ancien op. 80

Né en 1934, formé au Conservatoire de Moscou, Alfred Schnittke bénéficie d’une double culture  : celle d’une U.R.S.S. en pleine recomposition et celle de son père, juif allemand installé en Union Soviétique à partir de 1926. Ces deux origines expliquent en partie l’omniprésence du passé dans l’œuvre de Schnittke : Concerti grossi inspirés par le style baroque, multiples œuvres dédiées à Mozart,

Haydn ou Beethoven, hommages aux maîtres viennois du XXe siècle, etc. Initialement dédiée au duo violon-piano, la Suite dans le style ancien composée en 1972, fut ensuite arrangée pour orchestre de chambre par le violoniste Vladimir Spivakov. Son agencement à la manière des danses baroques stylise tout en recomposant la délicatesse du style français.

Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour violon et orchestre n°3 en sol majeur K. 216

Le cycle des cinq concertos dédiés au violon par Wolfgang Amadeus Mozart est composé lors d’une période particulièrement difficile : après des tournées européennes synonymes de liberté, de rencontres (avec les fabuleux interprètes de Mannheim, par exemple) et de voyages, Mozart est contraint de reprendre ses charges officielles à la cour de Salzbourg où il officie comme interprète (au violon et au clavecin) et comme compositeur.

Les relations difficiles avec l ’ i n t r a n s i g e a n t a r c h e v ê q u e Colloredo, peu enclin à favoriser les aspirations du musicien, accentuent son malaise. Devant les protestations et les menaces de son employé, Colloredo finit par répondre  : «  Qu’il parte, je n’ai pas besoin de lui ! ». En août 1777, excédé, le jeune musicien démissionne.

Coup d’essai,coup de maître

Associer à la Symphonie n° 1 « Titan » de Gustav Mahler, la Suite dans le style ancien d’Alfred Schnittke

et le Concerto pour violon et orchestre n° 3 de Wolfgang Amadeus Mozart renforce la délicatesse de ces deux œuvres.

La grandeur tragique de Mahler éclaire singulièrement la nostalgie de Schnittke et la grâce retrouvée de Mozart. 

ALFRED SCHNITTKE (1934-1998)Suite dans le style ancien op. 80

I. PastoraleII. Ballet

III. MenuetIV. Fugue

V. Pantomime

durée de l’œuvre : 23 min

WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791)Concerto pour violon et orchestre n° 3 en sol majeur K. 216

I. Allegro II. Adagio

III. Rondeau : Allegro

durée de l’œuvre : 25 min

GUSTAV MAHLER (1860-1911)Symphonie n° 1 « Titan »

I. Langsam, schleppend (Lentement, en traînant) II. Kräftig, bewegt (Puissant, agité)

III. Feierlich und gemessen, ohne zu schleppend (Solennel et mesuré, sans traîner) IV. Stürmich bewegt (Tourmenté, agité)

durée de l’œuvre : 50 min

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Gustav Mahler Symphonie n° 1 « Titan »

Entamée à Cassel en 1885, la genèse de la Symphonie n° 1 de Gustav Mahler connut de nombreux retards. Toujours plus sollicité par sa carrière de chef d’orchestre, Mahler avait en effet accepté de diriger à Prague et à Leipzig des ouvrages de Mozart et de Beethoven et de prendre en charge divers travaux de réorchestration. Entre février et mars 1888, le musicien put enfin, comme il le souhaitait, se consacrer à son activité de compositeur et achever la symphonie. La première eut lieu à Budapest, à l’Opéra royal dont il venait d’être nommé directeur. Quelques jours avant, inquiet pour la réception de la pièce, Mahler transmit aux journalistes des éléments susceptibles de permettre au public – qu’il savait conservateur – de suivre le déroulé des cinq mouvements. Peine perdue. Au lendemain de la création, une véritable cabale se déclencha. Au premier rang de ces critiques, celle de Vitkor von Hezfeld laisse pantois  : «  Cette pièce n’est pas humoristique, elle est seulement ridicule. Le plus intéressant de tous est assurément le dernier mouvement. Après un vacarme assourdissant de dissonances atroces dans lequel les bois piaillent dans un registre

suraigu, nous entendons enfin un thème énergique et bien articulé, mais dans lequel on ne discerne pas la moindre trace de génie.  » Loin d’être indifférent à ces remarques, Mahler remit l’œuvre en chantier, supprimant un mouvement, rajoutant le titre («  Titan  ») tiré d’un roman de Jean-Paul Richter, joignant un programme détaillé qu’il retira ensuite, etc. L’ensemble de ces modifications et de ces atermoiements disent assez la vive sensibilité du musicien à l’endroit des critiques contemporaines. L’écoute de la Symphonie  n°1 t é m o i g n e p o u r t a n t d e l ’ e x t r a o r d i n a i r e u n i v e r s d u musicien. Si elle s’est imposée comme l’une des plus aimées du public, c’est sans doute que l’œuvre contient la plupart des motifs chers à Mahler. Comme Hector Berlioz près de cinquante ans avant, Gustav Mahler pratique l’autocitation et emprunte à l’univers du Lied une partie des significations de l’œuvre. Celle-ci s’ouvre par le rappel du deuxième des quatre Chants d’un compagnon errant et par le motif du coucou, symbole, chez le musicien, d’une ironie tragique. « Bonjour, le monde n’est-il pas beau  ? Eh, toi  ! N’est-ce pas ? Un beau monde ! / Mon bonheur commencera-t-il maintenant

Signe de la souffrance, quelques années plus tard, Mozart écrirait à son père : « Je suis encore tout rempli de colère... On a si longtemps mis ma patience à l’épreuve ! ...Il a bien fallu qu’à la fin elle fit naufrage. Je ne suis plus assez malheureux pour être au service du souverain de Salzbourg... Il m’a appelé un polisson, un débauché, il m’a dit d’aller au diable et moi je me suis tu... Il m’a menti à la face en me parlant de 500 florins de traitement. Il m’a appelé un gueux, un pouilleux, un crétin... Tant que l’archevêque sera encore ici, je ne donnerai pas de concert... L’archevêque est haï et surtout par l’empereur... Je ne veux plus rien savoir de Salzbourg, je hais l’archevêque jusqu’à la frénésie. » C’est dans un tel contexte que se déroule la genèse du Concerto pour violon et orchestre n°3. À certains égards, l’œuvre peut être perçue comme le prix payé par Mozart à son désagréable employeur. En 1778, trois ans après sa composition, le musicien s’exprime ainsi  auprès de son père : « Je ne réclame qu’une chose à Salzbourg, à savoir ne pas tenir le violon comme auparavant. Je ne me donne plus comme violoniste. C’est au piano que je veux diriger et accompagner les airs. »

En dépit de cette genèse houleuse, le Concerto n°3 contient l’une des plus belles pages confiées par Mozart au violon. Achevé en septembre 1775, l’œuvre porte trace de la maturité nouvelle du compositeur  : le dialogue entre soliste et orchestre donne à l’effectif une ampleur inusitée. Malgré la tonalité lumineuse de sol majeur, l’Allegro n’en contient pas moins d’audacieux détours harmoniques vers des tons mineurs (ré, la, etc.) qui atténuent la grâce souriante des mélodies déployées. Le traditionnel mouvement lent (Adagio) qui succède au premier mouvement est d’un lyrisme  magnifique : après un thème à l’orchestre, le violon déploie un chant dont la ligne s’envole vers les aigus de l’instrument. Si Mozart conserve, pour le dernier mouvement (Rondeau  : Allegro) la structure t r a d i t i o n n e l l e d u r o n d e a u (alternance d’un refrain et de couplets), il n’en déploie pas moins une inventivité mélodique et une verve aux rythmes dansants qui ne sont pas le moindre charme du concerto.

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aussi ? / Non, non, ce à quoi je pense / Ne fleurira jamais ! » La Symphonie n°1 commence donc sous le signe du Wanderer, ce voyageur que son errance éternelle condamne à contempler douloureusement le bonheur d’autrui, thème particulièrement fort dans la lyrique mahlerienne. Le début du deuxième mouvement juxtapose des éléments hétérogènes selon le principe du collage, procédé récurrent chez le compositeur. À la mélodie populaire dont Mahler accentue les accents jusqu’à la caricature (bois sardoniques, extrêmes graves), succède le souvenir d’une valse viennoise. Le rapprochement de ces deux u n i v e r s o p p o s é s s y m b o l i s e remarquablement l’ambivalence du musicien et de sa ville de prédilection, Vienne, l’élégante et la cruelle. Troisième thématique fétiche : la marche funèbre. Mahler reprend le célèbre canon sur Frère Jacques dont il change brutalement l’éclairage  : la transposition de cette mélodie populaire du mode majeur au mode mineur donne au mouvement des accents lugubres, où l’épouvante le dispute à l’émotion d’une mélodie hébraïque énoncée par la petite harmonie de l’orchestre.

Désespoir, acceptation de la mort, identification du créateur grâce à l’autocitation. Tous ces motifs omniprésents dans les œuvres futures sont déjà en jeu. Laissons à Mahler le soin de conclure sur la signification de ces gestes. Après avoir dirigé la Symphonie n°1, le compositeur écrivit des années plus tard à Bruno Walter  : « J’ai été vraiment content de mon essai de jeunesse. Quand je dirige ces ouvrages, ce qui m’arrive est étrange. Une sensation de douleur, de brûlure se cristallise en moi : quel est donc ce monde qui, par le biais de l’art, projette de tels sons et de telles formes ! La marche funèbre et l’orage qui éclate aussitôt après m’ont fait l’effet de sauvages accusations lancées à la face du Créateur. Et, dans chacune de mes nouvelles œuvres, j’entends encore cet appel : “Que tu n’es pas leur père, mais leur tsar !” Cela en tout cas, lorsque je dirige. Ensuite, tout s’efface, sinon je ne pourrais pas continuer à vivre. »

Charlotte Ginot-Slacik

Light from the outside world

JEFF MILLSChristophe Mangou - directionÉvénement

CONCERT

Le DJ Jeff Mills mixe avec l’Orchestre national

du capitole de Toulouse

Jeudi 1er & vendredi 2 décembre20 h - Halle aux grains

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TUGAN SOKHIEVDIRECTION

© Marco Borggreve

Le chef d’orchestre russe de renommée internationale, Tugan Sokhiev, est Directeur musical de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse (ONCT) qu’il dirige depuis maintenant plus de dix ans. Il est également Directeur musical et Chef d’orchestre du Théâtre du Bolchoï de Moscou. Jusqu’à la fin de la saison 2015/2016, il a parallèlement exercé la fonction de Directeur musical du Deutsches Symphonie-Orchester (DSO, Orchestre Symphonique Allemand) de Berlin. Pour la saison 2016/2017, sont entre autres programmés La Damnation de Faust, Carmen, Katerina Ismaïlova, Le Voyage à Reims et La Pucelle d’Orléans au Théâtre du Bolchoï, de nouvelles collaborations avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin, l’Orchestre de Philadelphie, l ’ O r c h e s t r e P h i l h a r m o n i a , l ’Orchestre Symphonique de Londres (aux côtés de Janine Jansen), l’Orchestre Philharmonique de

Vienne (notamment au Festival de Lucerne) et un retour au Japon pour le Festival de Musique de la NHK. Il sera, par ailleurs, à la tête de l’ONCT dans toute la France ainsi qu’en tournée en Europe et en Extrême-Orient à l’occasion de projets nombreux et variés.Au cours des dernières saisons, il a partagé l’affiche avec l’Orchestre S y m p h o n i q u e d e C h i c a g o , l’Orchestre Symphonique de Londres, l’Orchestre de Philadelphie a i n s i q u e l e s O r c h e s t r e s Philharmoniques de Berlin, Vienne ou encore du Gewandhaus de Leipzig (des prestations qui lui ont valu d’être qualifié de «  Dirigentenwunderwaffe  » (chef d’orchestre prodigieux) par la critique) et a participé à une tournée européenne avec l’Orchestre Philharmonia et le Mahler Chamber Orchestra. Il a assuré de nombreuses tournées avec l’ONCT, à travers l’Europe, l’Asie, le Royaume-Uni et

l’Amérique du Sud, ainsi qu’avec le DSO de Berlin en Europe. Il dirige, chaque saison depuis 2003, l’Orchestre Philharmonia à Londres avec lequel il a fait des tournées en Europe, et il est apparu en tant que chef invité auprès de l’Orchestre Philharmonique de Vienne à l’occasion du Festival Mozartwoche (la Semaine Mozart), l’Orchestre Symphonique de la Radio Finlandaise, l’Orchestre Symphonique de la NHK, l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, l ’ O r c h e s t r e P h i l h a r m o n i q u e national de Russie, l’Accademia nazionale di Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre de la RAI de Turin, les orchestres de La Scala et de l’Opéra d’État de Bavière, l’Orchestre Symphonique de Bournemouth, l’Orchestre de la Radio Suédoise, l ’ O r c h e s t r e P h i l h a r m o n i q u e d’Oslo, l’Orchestre Royal du C o n c e r t g e b o u w , l ’ O r c h e s t r e Philharmonique de Munich et l’Orchestre national de France. Sur le plan lyrique, il a assuré la direction d’orchestre, au Théâtre du Bolchoï, pour de nouvelles productions, de Katerina Ismaïlova et de La Damnation de Faust.Il s’est très tôt forgé une grande expérience lyrique, notamment dans de nombreuses productions pour le Théâtre Mariinsky et l’Opéra national du Pays de Galles, et a été

chef invité au Metropolitain Opera de New York (avec le Mariinsky), au Houston Grand Opera (Opéra de Houston), au Festival d’Aix-en-Provence et à Madrid. Il a été nommé « Révélation musicale de l’année » par le Syndicat de la Critique en France en 2005 pour sa prestation au Théâtre des Champs-Elysées aux côtés de l’Orchestre national du Capitole et au fur et à mesure de ses nombreuses collaborations à Toulouse, Berlin, Paris, Londres et Vienne, il s’est rapidement imposé auprès des orchestres, du public et des critiques en tant que musicien d’exception. Sa discographie comporte de nombreux succès critique enregistrés pour Naïve Classique, réalisés avec l’Orchestre de Toulouse, comme par exemple les Quatrième et Cinquième Symphonies de Tchaïkovski , les Tableaux d’une exposition de Moussorgski, l e s D a n s e s s y m p h o n i q u e s d e Rachmaninov et Pierre et le Loup de Prokofiev, ou encore, plus récemment, Le Sacre du Printemps et L’Oiseau de Feu de Stravinsky. Peuvent être mentionnés parmi ses enregistrements avec le DSO (Orchestre Symphonique Allemand) de Berlin pour SONY Classical Ivan le Terrible, la Cinquième Symphonie et la Suite Scythe de Prokofiev.

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VADIM GLUZMANViolon

© Marco Borggreve

L’extraordinaire talent de Vadim Gluzman est imprégné de la grande tradition violonistique des XIXe et XXe siècles. Son large répertoire s’étend du baroque à la musique d’aujourd’hui et ses concerts sont diffusés dans le monde entier, sans oublier une riche discographie saluée par la critique et de nombreux prix, Vadim Gluzman enregistrant en exclusivité pour le label BIS.Le violoniste israélien se produit avec les grandes formations telles que les Berliner Philharmoniker, l e s o r c h e s t r e s d e B o s t o n , Cleveland, Chicago, Philadelphie, San Francisco, ainsi qu’avec les orchestres philharmoniques d’Israël et Londres, le London Symphony et l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig. Il collabore avec les grands chefs d’aujourd’hui  : Christoph von Dohnányi, Tugan Sokhiev, Sir Andrew Davis, Neeme Järvi, Michael Tilson Thomas, Semyon Bychkov,

Jukka-Pekka Saraste, Paavo Järvi, Hannu Lintu, Peter Oundjian.Invité régulier des festivals, il joue à Verbier, Tanglewood, Ravinia et Lockenhaus, ainsi qu’au North Shore Chamber Music Festival à Northbrook (près de Chicago, USA) festival qu’il a fondé avec son épouse Angela Yoffe, pianiste, avec laquelle il joue par ailleurs en récital.Parmi ses divers projets cette saison, on peut noter des concerts aux Proms à Londres avec le BBC Symphony et Edward Gardner, avec le Chicago Symphony sous la direction de Neeme Järvi, le NDR Elbphilharmonie Hamburg et Christoph von Dohnányi, le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin dirigé par Tugan Sokhiev, et avec l’Orchestre de Paris sous la direction de Juraj Valčuha. Il sera en tournée aux États-Unis avec l’Orpheus Chamber Orchestra, notamment au Carnegie Hall à

New York. Il jouera également avec le Baltimore Symphony, l’orchestre de la NHK à Tokyo, et l’Orchestre Philharmonique de Radio France à Paris, pour n’en citer que certains. Il jouera et dirigera le Franz Liszt Chamber Orchestra, ainsi que le ProMusica Chamber Orchestra à Columbus (Ohio), où il poursuit, pour la troisième année, sa collaboration avec cet ensemble en tant que « Creative Partner » et artiste principal invité.Cette saison, Vadim Gluzman jouera, en première mondiale, des concertos écrits spécialement pour lui par deux des plus importants compositeurs d’aujourd’hui  : le Triple Concerto pour violon, violoncelle et bayan   de Sofia Gubaidulina avec Elsbeth Moser, Nicolas Altstaedt et le NDR Radio Philharmonic à Hanovre sous la direction d’Andrew Manze  ; et le  Concerto pour violon et violoncelle  d’Elena Firsova avec Johannes Moser et le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin dirigé par Tugan Sokhiev. Vadim Gluzman a déjà créé et enregistré d’autres œuvres de Sofia Gubaidulina, mais aussi de Giya Kancheli, Peteris Vasks, Michael Daugherty, et plus récemment, Lera Auerbach.

Le dernier enregistrement de Vadim Gluzman est consacré à Prokofiev avec ses Concertos n°1 et n°2,  ainsi que sa Sonate pour violon seul, avec l’Orchestre national d’Estonie dirigé par Neeme Järvi. Son importante discographie a reçu de nombreuses distinctions : Diapason d’Or de l’Année, « Editor’s Choice » du magazine Gramophone, Choc Classica, « Disc of the Month » de Classic FM, The Strad, BBC Music Magazine,…Né en ex-Union Soviétique en 1973, Vadim Gluzman commence le violon à l’âge de 7 ans. Avant de s’installer en Israël en 1990, où il étudie avec Yair Kless, il fut l’élève de Romain Sne en Lettonie et de Zakhar Bron en Russie. Aux Etats-Unis, il a étudié avec Arkady Fomin à Dallas et avec Dorothy DeLay et Masao Kawasaki à la Juilliard School. Très tôt dans sa carrière, Vadim Gluzman a reçu le soutien d’Isaac Stern jusqu’au décès de ce dernier en 2001. En 1994, il a remporté le prestigieux Henryk Szeryng Foundation Career Award.Vadim Gluzman joue un magnifique Stradivarius de 1690, l’ex-Leopold Auer, qui lui est généreusement prêté par la Stradivari Society de Chicago.

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PREMIER VIOLON SOLOGeneviève Laurenceau

PREMIERS VIOLONSDaniel RossignolSharon RoffmanSylvie ViviesNicole BoussinotMary RandlesSébastien PlancadeOlivier AmielAude PuccettiStéphane GuiocheauJulia RaillardJean-Baptiste JourdinSandrine MartinMarie CaucheferMarjolaine CharlesIsolde Ferenbach

SECONDS VIOLONSAudrey LoupyChiu-Jan YingYves SapirVirginie AllemandEdwige FarencAlexandre DalbigotGuilhem BoudrantEstelle BartolucciEléonore EppQuentin DebroeyerJulie Guedon-Joly

Sonia RodriguezAlejandro Serna AceroAurélie Doriac

ALTOSBruno DubarryNicolas MouretJuliette GilLaura EnsmingerIsabelle MensionGilles ApparaillyClaire PelissierVincent Cazanave-PinMailyss CainTymoteusz SypniewskiAnne-Sandrine DuchêneGuillaume Leroy

VIOLONCELLESSarah IancuVincent PouchetElise RobineauBenoît ChapeauxGaël SeydouxSébastien LaurensMarie GirbalLéa BirnbaumYves PotrelElisa Huteau

CONTREBASSESDamien-Loup VergneFlorent Barnaud

Michel RenaultDaniel Ben SoussanConor Mc CarthyTarik BahousGuillaume GirmaAlexandre Baile

FLÛTESSandrine TillyJoséphine Poncelin De RaucourtSolène StreiffClaude Roubichou

HAUTBOISChi Yuen ChengJean Michel PicardGabrielle ZaneboniLouis Baumann

CLARINETTESDavid MinettiEmilie PinelJean-Paul DecampsElsa Centurelli

BASSONSLionel BelhaceneChristophe ViviesMarion Deleplancque

CORSJacques DeleplancqueJean-Pierre Bouchard

Jean Wilfrid GrongnetHervé LupanoFrançois LugueAntoine MoreauBenoit HuiAntoine Morisot

TROMPETTESHugo BlacherJulien RieffelThomas PesquetAnthony GalinierFranck Paque

TROMBONESDominique DehuPatrick DubarryAymeric FournesFabien Dornic

TUBASylvain Picard

TIMBALESEmilien Prodhomme

PERCUSSIONSThibault BuchailletChristophe DewarumezMatthieu ChardonLuc Bagur

HARPEGaëlle Thouvenin

Formation Orchestrale

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