Guide des jardins - édition 2010

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Guide des jardins CENTRE DE LA NATURE DE LAVAL

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Guide des jardinsCENTRE DE LA NATURE DE LAVAL

Table

des matières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .GUIDE DES JARDINS DU CENTRE DE LA NATURE DE LAVAL

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Mot du maire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3

Historique du site . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4

Le jardin de la détente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7Le jardin des sous-bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10Le jardin des vivaces et le petit étang . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13Les jardins de la SHEL et le jardin Laurent Brisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16Le jardin des arbustes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17Le jardin des annuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19Le jardin des échinacées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22Le jardin d’essai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25La halte environnementale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26La serre et sa devanture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27Le Centre de formation horticole de Laval . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

Autres attractions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

Carte générale des jardins du CDN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

Renseignements généraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32

Équipe de productionCoordination et production Division des affaires corporatives de la Ville de Laval

Textes et photos Daniel Fortin, horticulteur du Centre de la nature

Conception graphique et montage Les Kréateurs Inc.

Révision linguistique Anne-Marie Deraspe

ISBN 978-2-923478-51-7

L’historique

du site . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .LE PARC FÊTE LE 40E ANNIVERSAIRE DE SA FONDATION

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Une carrière métamorphoséeLe Centre de la nature, situé dans le quartier Saint-Vincent-de-Paul, est le plus important parc urbain de la Ville de Laval. Cet espace vert à vocation familiale possède un volet horticole qui en fait l’un des « grands jardins » du Québec. En 2010, le parc fête le 40e anniversaire de sa fondation et le 25e anniversaire de la création des premiers jardins thématiques. Mais L’histoire du site est toutefois plus ancienne; elle a commencé le 21 août 1915.

C’est à cette date que la compagnie Laurin & Leitch de Montréal achète les lots des agriculteurs Deguire et Corbeil pour ouvrir une carrière de pierres concassées sur le site. La carrière est en exploitation jusqu’en 1932, année de la faillite de l’entreprise. La topographie particulière du site, des parois rocheuses bien apparentes à plusieurs endroits et un lac de rétention d’eau de pluie qui occupe le fond de la carrière, date de cette époque.

Vers le milieu des années 1940, le site à l’abandon est acheté par la congrégation des frères Maristes qui y construit un juvénat (dans la partie sud du parc). Dans les années 1950 et au début des années 1960, la partie plus au nord servait à l’enfouissement de déchets urbains.

Archives de la Ville de Laval - Ferme

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Entre 1934 et 1960, avant même sa transformation en grand parc urbain, le site de la carrière était fréquenté par la jeunesse du quartier. L’extraction de la pierre avait libéré un espace que les eaux de source et de ruissellement avaient envahi pour créer un lac attrayant pour les jeunes.

En 1961, une grande partie du site est achetée par la Ville de Saint-Vincent-de-Paul qui y aménage un parc avec une grande piscine et un terrain de baseball. Ce parc existe toujours et occupe la section au nord du boulevard de la Concorde.

Avec la fusion des différentes municipalités de l’Île Jésus, la nouvelle Ville de Laval acquiert l’emplacement actuel qui couvre alors une cinquantaine d’hectares sans infrastructure et avec peu de végétation. Jusqu’au milieu des années 1980, la vocation du parc oscille entre des activités populaires, culturelles et éducatives comme en témoignent les aménagements suivants : en 1970, ouverture du Centre de la nature de la Ville de Laval sur une superficie d’un peu moins de 100 arpents ; en 1971, construction d’une étable et d’une serre de plantes tropicales l’année suivante; entre 1975 et 1978, aménagement des abords du grand lac et des maisonnettes du Village des arts.

La création des jardinsLe volet horticole du Centre de la nature s’est développé à partir de 1984, avec la création du jardin de la détente et l’implantation de l’infrastructure du jardin des vivaces. En 1985, les plates-bandes des annuelles sont creusées à même un sous-bois d’arbrisseaux préalablement nettoyé. Cette même année, on nivelle un terrain en friche et on y creuse de grandes plates-bandes pour planter une collection d’arbustes ornementaux. À partir de 1985, plusieurs jardins thématiques ornementaux se rajoutent au fi l des ans.

Ce modèle de réaménagement du territoire est exceptionnel et l’un des rares exemples de ce type complétés en Amérique du Nord. Il constitue un univers de créativité foisonnante, d’efforts et d’investissement, dans lequel la nature assistée a repris une partie de ses droits pour offrir à l’ensemble de la population lavalloise une oasis de verdure fl eurie.

L’historique

du site . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . suiteLE PARC FÊTE LE 25E ANNIVERSAIRE DE LA CRÉATION DES 1ERS JARDINS THÉMATIQUES

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1986

L’historique

du site . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . suiteLE PARC FÊTE LE 25E ANNIVERSAIRE DE LA CRÉATION DES 1ERS JARDINS THÉMATIQUES

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Halte et féerie fl orale printanière

Situé à proximité du stationnement P3 et du pavillon administratif Maurice Blain, du nom du fondateur du Centre de la Nature, le jardin de la détente s’embellit pour célébrer le 40e anniversaire du parc. À l’origine, cette section accueillait les joueurs de pétanque, de palet américain et autres activités du genre.

Depuis quelques années, les plates-bandes existantes étaient envahies par les racines des arbres et des arbustes présents. Les plants de sorbaria à feuilles de sorbier (Sorbaria sorbifolia) occupaient les espaces dévolus aux plantes herbacées, annuelles et vivacesqui agrémentaient auparavant ce jardin. Les essences de régénération forestière qui lepeuplaient vieillissaient et dépérissaient. Les arbres implantés en 1984 s’imbriquaient quelquefois avec les spécimens déjà présents. Bref, une restauration s’imposait, mais ne toucherait pas les aires de jeux si populaires auprès de notre clientèle.

Les horticulteurs ont donc suggéré une féerie fl orale printanière avec l’implantation d’une collection d’azalées et de rhododendrons (genre Rhododendron) et de bulbes de narcisses (genre Narcissus). Ainsi, dès le début mai, le jardin de la détente regorgera de couleurs éclatantes et de délicieux parfums, d’abord avec la fl oraison des nombreux cultivars de narcisses et de jonquilles, puis avec celle des azalées et des rhododendrons.

Les travaux de réaménagement ont débuté à l’automne 2009. Pour maximiser l’impact visuel de ces nouvelles collections, les plates-bandes existantes ont été reliées entre elles et recreusées. Nous voulions créer de vastes aires de plantation pour inciter les visiteurs à circuler lentement à la découverte des nombreux cultivars implantés.

Outre les travaux sylvicoles de dégagement, le mobilier urbain (bancs et tables de pique-nique) a été entièrement remplacé au printemps 2010.

Pour la localisation des jardins, consultez la carte située à la page 31.

Jardin

de la détente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .IMPLANTÉ EN 1984

Rhododendron ‘ P.J.M. Elite ’

Jardin

de la détente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .IMPLANTÉ EN 1984

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La collection d’azalées et de rhododendronsPour marquer le 40e anniversaire du parc en 2010, 40 cultivars variés de rhododendrons et d’azalées ont été plantés. Parmi ceux-ci, deux groupes devraient retenir l’attention de nos visiteurs, les cultivars de la série Northern Lights Hybrids, un groupe de rhododendrons développés par les chercheurs de l’Université du Minnesota et issus du Rhododendron x kosterianum, du Rhododendron prinophyllum, du Rhododendron atlanticum et du Rhododendron canadense. Les cultivars choisis pour les plates-bandes sont les suivants : ‘ Golden Lights ’, ‘ Mandarin Lights ’, ‘ Northern Hi-Lights ’, ‘ Orchid Lights ’, ‘ Pink Lights ’, ‘ Rosy Lights ’, ‘ Spicy Lights ’ et ‘ White Lights ’. De culture facile, leurs boutons fl oraux résistent à des températures entre -37 et -43 oC.

Une autre série développée par Peter J. Mezitt, fondateur de la pépinière Weston au Massachusetts, est particulièrement utile pour nos jardins. Les rhododendrons hybrides de Mezitt (‘ P.J.M Hybrids ’) sont issus du Rhododendron dauricum var. sempervirens et du Rhododendron carolinianum. Le fils de Mezitt, Edmund, a sélectionné et mis sur le marché un certain nombre d’obtentions : ‘ P.J. Mezitt ’, ‘ P.J.M. Compacta ’, ‘ P.J.M. Elite ’, ‘ P.J.M. Laurie ’, ‘ Olga Mezitt ’, ‘ P.J.M. Purple ’ et ‘ P.J.M. White ’. Les caractéristiques de ces hybrides sont : une bonne rusticité (zone 4b), une certaine résistance à une courte période de sécheresse, une meilleure tolérance au plein soleil et un substrat de culture au pH moins acide. Notre collection comprend quelques-uns de ces cultivars.

Rhododendron ‘ Mandarin Lights ’Rhododendron ‘ Golden Lights ’

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La culture des rhododendrons Les azalées et les rhododendrons demandent un sol frais en permanence, un site légèrement ombragé et un substrat de culture au pH acide, préférablement entre 4,5 et 5,5. Comme ces arbustes possèdent un système racinaire superfi ciel, on conseille d’ajouter une bonne quantité de paillis autour des plants (mousse de tourbe, feuilles de chêne ou aiguilles de pin). À la plantation, on ajoutera une proportion avantageuse de mousse de tourbe au milieu de culture. Pour assurer la survie des plants introduits, un suivi du pH est également important. Au Centre de la Nature, comme les plates-bandes sont sur une roche-mère calcaire affl eurante, notre sol doit être régulièrement acidifi é avec du soufre microfi n ou du sulfate de fer. L’ajout annuel d’une généreuse couche de mousse de tourbe assure le maintien d’une relative fraîcheur aux racines de nos plants.

Sous les rhododendrons, de nombreux cultivars d’heuchère (genre Heuchera), aux feuillages décoratifs, ont été implantés. Ce genre compte quelques espèces et de nombreux hybrides et est en pleine expansion. Sans chercher à les posséder tous, nous espérons en présenter un grand nombre au fi l des ans.

En se dirigeant vers le jardin des sous-bois, le visiteur découvrira une grande plate-bande de bruyères (Calluna et Erica), de petits arbustes à feuillage persistant et des cultivars rustiques. Le genre Calluna se distingue du genre Erica par ses feuilles opposées, oblongues-ovales et disposées sur quatre rangs, alors que les feuilles des Erica sont verticillées, aciculaires et à bords tournés vers l’extérieur. La distinction entreles deux se fait plus facilement à la période de floraison. Les espèces les plus cultivées du genre Erica, soit l’E. carnea et l’E. x darleyensis, fleurissent tôt au printemps, d’où leur nom de ‘ bruyères d’hiver ’, tandis que le Calluna vulgarisfleurit d’août à septembre.

Calluna vulgaris ‘ Dark Star ’

Jardin

des sous-bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .IMPLANTÉ EN 1996

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Créé en 1996 dans un espace laissé en friche pendant plusieurs années, le jardindu sous-bois a été plusieurs fois agrandi. Sous une frondaison d’essences de régénérations forestières, des plantes indigènes et ornementales se côtoient dans une profusionde coloris de feuillages et de fl eurs.

À l’origine, l’espace occupé par ce jardin formait un bosquet assez dense d’arbres et d’arbustes de régénération forestière. On a d’abord recouvert la partie à aménager d’une épaisse couche de jeune compost de feuilles, et enlevé tous les arbres et arbustes mal formés ou vieillissant pour les remplacer par des espèces indigènes : l’érable de Pennsylvanie (Acer pensylvanicum), le micocoulier occidental (Celtis occidentalis), le cornouiller à feuilles alternes (Cornus alternifolia) et lesureau rouge (Sambucus pubens). Une centaine d’espèces et de cultivars d’azalées et de rhododendrons ont été introduits dans les différentes sections de ce vaste aménagement. Outre ce groupe de plantes acidophiles, nombreuses depuis la restauration du jardin de la détente, nous avons une centaine de plants d’hortensiaà grandes infl orescences (Hydrangea macrophylla), des cultivars ‘ Dooley ’, ‘ Early Sensation ’, ‘ Romance ’, ‘ Tokyo Delight ’ et ‘ Tricolor ’.

Des bordures en pruche recyclée délimitent les sentiers recouverts de copeaux de bois. Pour affi rmer son aspect naturel, une clôture de perches de cèdre entoure le jardin. Les jeux d’ombre et de lumière créés par les rayons du soleil, jaillissant à travers la ramure dénudée au printemps ou par les trouées du feuillage des arbres et des grands arbustes en été, modifi ent sans cesse la perception de cet espace. Sous la frondaison des arbres, en lumière tamisée ou diffuse, le vert domine; il procure une sensation de calme et de bien-être qui contraste avec la luminosité éblouissante des compositions fl orales aux tons vifs situées en plein soleil.

Hyacinthoides hispanica ‘ Miss World ’

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Des plantes indigènes, notamment la tiarelle cordifoliée (Tiarella cordifolia), des trilles blancs et rouges (Trillium grandifl orum et Trillium erectum), des uvulaires à grandes fl eurs (Uvularia grandifl ora), du caulophylle faux-pigamon (Caulophyllum thalictroides), des actées à fruits rouges (Actaea rubra), du carex plantain (Carex plantaginea), de l’aralie à grappes (Aralia racemosa), de la fougère-à-l’autruche(Matteucia struthiopteris), de l’osmonde cannelle (Osmunda cinnamomea), de la capillaire du Canada (Adiantum pedatum) et de la smilacine à grappes(Smilacina racemosa),ont été récoltées dans des espaces voués à la destruction et introduites dans le jardin du sous-bois.

Les plantes de notre collection sont majoritairement des espèces croissant en milieu mi-ombragé ou ombragé : des actées à fruits rouges (Actaea rubra), des barbes-de-boucs (Aruncus dioicus Kneiffi i), plusieurs cultivars d’astilbes (Astilbe spp.), de l’Astilboides tabularis, des radiaires (Astrantia major ‘ Rosensymphonie ’ et ‘ Rubra ’), de la fougèrepeinte (Athyrium niponicum ‘ Pictum ’ et ‘ Ursula’s Red ’), du myosotis du Caucase(Brunnera macrophylla), des cierges d’argent (Cimicifuga acerina, Cimicifuga racemosaet Cimicifuga simplex ‘ White Pearl ’, des dicentres (Dicentra formosa ‘ Luxuriant ’ et Dicentra spectabilis ‘ Alba ’), des digitales (Digitalis purpurea et Digitalis x mertonensis), de la fi lipendule (Filipendula rubra ‘Venusta’), des heuchères (Heuchera‘ Bressingham hybrids ’ et ‘ Palace Purple ’), plusieurs cultivars de hostas (Hosta spp.), des lamiers (Lamium album ‘ Friday ’, Lamium maculatum ‘ Beacon Silver ’ et Lamium orvala), de la mertensie de Virginie (Mertensia virginica), du penstémon digitale (Penstemon digitalis ‘ Husker Red ’), des phlox divariqués (Phlox divaricata et les cultivars ‘ Blue Perfume ’, ‘ Fuller’s White ’ et ‘ Sweet Lilac ’), de la pomme de mai (Podophyllum peltatum), des pulmonaires (Pulmonaria angustifolia ssp. azurea, Pulmonaria saccharata ‘ Janet Fisk ’, ‘ Mrs. Moon ’ et ‘ Sissinghurst White ’), du Stylophorum diphyllum, des tiarelles (Tiarella cordifolia, la sous-espèce collina et le cultivar ‘ Skeleton Key ’), des renouées de Virginie (Tovara virginiana et les cultivars ‘ Painter’s Palette ’ et ‘ Variegata ’), des tricyrtis (Tricyrtis hirta ‘ Miyazaki ’, Tricyrtis latifolia et Tricyrtis macrantha) et plusieurs autres vivaces.

Sous-bois Rhododendrons

Notre collection d’astilbes est particulièrement riche et compte plus d’une quarantaine de taxons différents (espèces et cultivars). Des cultivars anciens comme ‘ Brida Veil ’, ‘ Diamant ’, ‘ Deutschland ’, ‘ Europa ’, ‘ Fanal ’ et ‘ Weisse Gloria ’, des plus récents comme ‘ Alive and Kicking ’, ‘ Darwin’s Dream ’, ‘ Darwin’s Snow Sprite ’, ‘ Flamingo ’, ‘ Heart and Soul ’, ‘ Hennie Graafland ’, ‘ Pink Lightning ’, ‘ Sister Theresa ’, ‘ Stand and Deliver ’ et ‘ Vision in Red ’, côtoient des valeurs sûres comme l’Astilbe chinensis ‘ Pumila ’, A. crispa ‘ Perkeo ’, A. thunbergii ‘ Ostrich Plume ’ et les hybrides ‘ Burgundy Red ’ et ‘ Peach Blossom ’.

12 Jardin

des sous-bois . . . . . . . . . . . . . . . . . suiteIMPLANTÉ EN 1996

Jardin

des vivaces . . . . . . . . . . . . . et le petit étangIMPLANTÉ EN 1984

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La création des jardinsAménagé sur les rives d’un étang artifi ciel, entouré de magnifi ques saules pleureurs (Salix babylonica) au port majestueux, le jardin des vivaces englobe une vaste rocaille, traverse un îlot et s’étire sur plusieurs longues plates-bandes fl euries, dont certaines sont ombragées par les branches de nos immenses saules.

En 1984, on a d’abord creusé l’étang, installé l’immense rocaille et tracé des sentiers, pour ensuite jeter les pontons permettant de traverser de l’étang. L’année suivante, un vaste patio est rajouté à la rocaille et d’autres pontons autorisent la circulation jusqu’à un îlot de détente abritant un kiosque de jardin.

À l’entrée sud de ce jardin trône un magnifi que bronze de l’artiste Roger Langevin. Il représente un couple dans sa nudité originelle qui regarde les traces laissées derrière lui. Le titre, Nos traces… un héritage, traduit en neuf langues, est une piste de réfl exion sur les impacts exercés par les humains sur la Terre.

Les oiseaux de nos jardins La présence d’un important couvert arboré, l’aménagement des jardins et l’abondance de l’eau (le grand lac et l’étang) attirent une faune aviaire diversifi ée. Des malards barbotent sur nos plans d’eau dès la fonte des glaces. L’automne, ils partagent ces lieux avec de nombreuses bernaches, les oies du Canada, qui profi tent d’un repos salutaire avant leur migration annuelle. De grands hérons bleus s’alimentent fréquemment dans le petit étang. Les ornithologues amateurs pourront également observer un grand nombre d’oiseaux sauvages (mésange, pic mineur, pic chevelu, tourterelle, oriole du Nord, cardinal et autres). On a également aperçu le rarissime tangara écarlate à proximité du jardin du sous-bois.

Bronze de Roger Langevin

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Depuis les premières plantations, la collection des plantes vivaces n’a cessé de croître. Le nombre d’espèces et de cultivars dépasse maintenant 150, et le design privilégie toujours les grandes plates-bandes informelles. Les vivaces épousent les contours du petit étang. L’assemblage d’une multitude de ces plants, regroupés par espèce, forme d’élégants massifs fl euris visibles de loin. Dans plusieurs sections, le promeneur peut admirer des tapis d’astilbes (Astilbe x arendsii) aux plumets rouges, roses ou blancs. Un peu plus loin, les larges feuilles arrondies des pétasites du Japon (Petasites japonicus ‘ Giganteus ’) jouxtent celles triangulaires des ligulaires (Ligularia przewalskii), les feuilles ensiformes des iris jaunes des marais (Iris pseudacorus) et les épis roses et effi lés des salicaires (Lythrum salicaria). Les monardes (Monarda didyma) aux glomérules de fl eurs rouges et violacées s’entremêlent dans deux grands massifs à proximité du patio. Dans une autre section, le feuillage rubané vert tendre des Miscanthus sinensis ‘ Feather Silver ’ se mélange aux infl orescences plumeuses des fi lipendules (Filipendula rubra ‘ Venusta ’) et aux magnifi ques épis des épilobes sauvages (Epilobium angustifolium). Sous les branches des grands saules pleureurs(Salix babylonica), se cache une abondance de hostas et des fougères décoratives. À divers endroits, des plantations d’hémérocalles (Hemerocallis x hybrida) nous proposent leurs jolies fl eurs aux coloris variés.

En bordure de l’étang, des masses de Glyceria maxima ‘ Variegata ’ au feuillage rayé, dressé puis retombant, envahissent l’espace disponible jusqu’aux plans d’eau dont ils partagent les abords avec des iris de Sibérie (Iris sibirica) et des iris du Japon(Iris kaempferii), aux fleurs bleues ou bleu violacé. Fin juin, les épis jaunes deslysimaques ponctuées (Lysimachia punctata) attirent rapidement l’attention des visiteurs. Des rudbeckies pourpres (Echinacea purpurea) et des marguerites (Leucanthemum x superbum) composent un autre tableau fl oral intéressant. Les canes domestiquées ou sauvages qui fréquentent notre étang bâtissent parfois leur nid dans les plates-bandes qui l’entourent.

Jardin

des vivaces . . . . . . . . . . . . . et le petit étangIMPLANTÉ EN 1984

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L’île abrite des graminées ornementales (Miscanthus sinensis), des rudbeckies pourpres (Echinacea purpurea), des astilbes, des marguerites et des hostas.Suspendus aux structures et aux rampes de protection des deux petits ponts qui relient l’île au reste du jardin, des paniers d’annuelles égaient les promeneurs.

Depuis 1994, une petite collection de graminées ornementales fleurit dans une section de ce jardin aménagée en ruisseau sec. De formes et de coloris variés, elles sont de plus en plus recherchées par les amateurs de vivaces à entretien minimal. Ils y découvriront des Miscanthus, le Panicum virgatum ‘ Hänse ’, les Molinia caerulea‘ Skyracer ’, l’Helictrotrichon sempervirens, le Spartina pectinata ‘ Variegata ’, et les Carex bucchanani, les Carex glauca et le Carex morrowii ‘ Variegata ’.

En face du ruisseau sec, une plate-bande adossée à la haie de thuyas présente dès la mi-juin un bel assortiment de lupins aux épis de fl eurs rouges (Lupinus x hybridus), des iris de Sibérie aux fl eurs bleu moyen (Iris sibirica) et de pyrèthres (Pyrethrum coccineum) avec leurs capitules roses et rouges.

La faible profondeur du petit étang a favorisé la mise en place plusieurs de plants de lis d’eau (Nymphaea). À la mi-juin, lorsque les fl eurs colorées éclosent au-dessus d’un tapis de feuilles fl ottantes et que les soies blanches des graines des peupliers (Populus deltoides) se sont déposées sur la surface de l’eau, on se croirait dans le jardin des Nymphaea de Monet, à Giverny, comme en fait foi notre photo.

Jardin

des vivaces . . . . . . . . . . . . . et le petit étangIMPLANTÉ EN 1984

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Nymphaea x hybrida

Papaver orientale

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Créées par des bénévoles de la Société d’horticulture et d’écologie de Laval (SHEL), deux vastes plates-bandes encadrent les rives d’un ruisseau qui relie le grand lac au petit étang.

Les plantations, de type polychromatique, présentent une nette dominance de couleurs chaudes. La rudbeckie jaune (Rudbeckia fulgida sullivantii ‘ Goldsturm ’), particulièrement appréciée pour sa très longue floraison qui peut durer de la mi-juillet jusqu’au début d’octobre, est très présente. Ses capitules jaunes sont ici harmonisés aux longs épis bleu violacé des véroniques à longues feuilles(Veronica longifolia) et à l’orangé de l’hémérocalle fauve (Hemerocallis fulva) à trois tépales, ou au rouge orangé d’un cultivar d’une hémérocalle hybride(Hemerocallis x hybrida).

Une autre plate-bande située à proximité contient des astilbes (Astilbe cvs), des onagres frutescentes (Oenothera fruticosa Youngii), de la barbe-de-bouc (Aruncus dioicus) et autres. À l’occasion du 35e anniversaire de la fondation de la SHEL, en 2007, on y a planté un saule tortueux (Salix matsudana ‘ Tortuosa ’).

Entre le jardin des sous-bois et le petit étangDes plantes sauvages, indigènes ou naturalisées, sont à l’honneur dans quatre grandes plates-bandes situées à cet endroit. Les plantes sélectionnées par le concepteur et principal artisan, Laurent Brisson, présentent des caractéristiques dignes d’intérêt sur le plan ornemental.

Parmi les espèces de plantes herbacées, disposées en larges groupements pour mettre en valeur leurs qualités ornementales, on observe les épilobes à feuilles étroites(Epilobium angustifolium), dont la variété Alba à fl eurs blanches, les hémérocalles fauves (Hemerocallis fulva), la lysimaque ponctuée (Lysimachia punctata), le framboisier odorant (Rubus odoratus), le gingembre sauvage (Asarum canadense), la capillaire du Canada (Adiantum pedatum) et bien d’autres.

Jardin

de la SHEL et Laurent BrissonIMPLANTÉ EN 1981

Hemerocallis x hybrida

Le jardin des arbustes fut le second jardin aménagé sur le site après celui des vivaces ; il a été dessiné et implanté durant l’été 1985. Les autorités du Centre de la nature avaient choisi de s’associer à des entreprises horticoles œuvrant sur son territoire pour réaliser un jardin éducatif consacré aux arbustes ornementaux offerts dans les jardineries et les pépinières.

D’une superfi cie approximative de 3 000 m2, ce jardin situé à l’est du petit étang est bordé par un chemin de service qui servait autrefois de piste cyclable. Il compte aujourd’hui 11 grandes plates-bandes asymétriques réparties sur deux niveaux délimités par un muret de pierres naturelles. À l’origine, 7 pépinières de Laval ont fourni chacune une plate-bande avec son aménagement. Les noms de ces fi rmes horticoles sont mentionnés sur un panneau installé à l’entrée.

Ce jardin renferme plus de 750 spécimens d’arbres et d’arbustes répartis en plus de 150 taxons (d’espèces et de cultivars différents), parmi lesquels des féviers d’Amérique(Gleditsia triacanthos var. inermis ‘ Sunburst ’), des lilas de Preston (Syringa x prestoniae ‘ James MacFarlane ’), des épinettes blanches (Picea glauca), des marronniers d’Inde(Aesculus hippocastanum), des lilas du Japon (Syringa reticulata), des noisetiers deByzance (Corylus colurna), des tilleuls d’Europe (Tilia cordata), des arbres aux quarante écus (Gingko biloba), des chênes fastigiés (Quercus robur ‘ Fastigiata ’) et un grand spécimen d’orme de Sibérie (Ulmus chinensis) dont les frondaisons assurent des îlots de fraîcheur particulièrement recherchés durant les chaudes journées d’été. Un chêne rouge indigène (Quercus rubra), planté en 1997, rappelle le décès d’un collègue avec une plaque commémorative.

Jardin

des arbustes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IMPLANTÉ EN 1985

GUIDE DES JARDINS I CENTRE DE LA NATURE DE LAVAL 17Jardin

de la SHEL et Laurent BrissonIMPLANTÉ EN 1981

Jardin

des arbustes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . suiteIMPLANTÉ EN 1985

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Impossible de ne pas remarquer le faux cyprès de Nootka (Chamaecyparis nootkatensis ‘ Pendula ’) à l’entrée sud du jardin. Le feuillage persistant de ce conifère se découpe en longues ramilles et ses branches espacées plus ou moins à l’horizontale ou retombantes lui donnent un port très particulier. De croissance lente, mais rustique dans le sud-ouest du Québec (zone 5), ce petit arbre peut atteindre 3 à 5 m de hauteur étalée sur environ 3 m.

Le genévrier des Rocheuses ‘ Blue Heaven ’ (Juniperus scopularum ‘ Blue Heaven ’) est un conifère pyramidal élancé de 3 à 5 m, qui arbore un feuillage bleu argenté exceptionnel. Compte tenu de son excellente rusticité (zone 3), il est parfaitement indiqué dans le sud-ouest du Québec.

Planter un arbre pour souligner un évènementDans plusieurs sociétés, on souligne une naissance ou un décès en plantant un arbre.

Symbole d’espoir et de reconnaissance, l’arbre planté capte le gaz carbonique et libère de l’oxygène ; il devient donc utile à toute la communauté.

Dans les plates-bandes de ce jardin, les arbustes croissent librement sans thématiques précises, mais avec le souci d’agencer harmonieusement les divers taxons. Notre collection se veut représentative du nombre important et de la diversité des arbustes ornementaux sur le marché. Le jardinier responsable ne recherche pas systématiquement les taxons les plus rares ni les plus récents, mais il souhaite proposer aux visiteurs quelques nouveautés. Des arbustes peu connus comme les Abelia, Abeliophyllum, Chamaecyparis, Clethra, Genista et Microbiota côtoient des cultivars et des genres forts utilisés : Berberis, Buddleia, Hydrangea, Juniperus, Potentilla, Spiraea, Thuja et Weigela.

Au fi l des années, certains spécimens trop volumineux ont fait place à d’autres. Au printemps 2009, les jardiniers ont entrepris un important travail de restauration en enlevant les spécimens les plus âgés pour les remplacer par de jeunes plants. La majorité des arbustes nouvellement introduits sont des cultivars apparus dans les dernières années. Ce processus permettra un renouvellement de notre collection, dont la superfi cie est somme toute limitée. Pour éviter un chevauchement des plants, nuisible à leur croissance et à l’esthétique de l’aménagement, il faut savoir choisir les arbustes en fonction de leur potentiel de développement sur 10 ou 15 ans.

Quelques plantes à découvrir

Jardin

des annuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IMPLANTÉ EN 1985

GUIDE DES JARDINS I CENTRE DE LA NATURE DE LAVAL 19

Ce jardin longiligne aux plates-bandes asymétriques a été aménagé en 1985 sur un terrain en friche dont on a conservé quelques groupements d’arbustes naturalisés. Cela donne un jardin où l’ensoleillement varie, de sorte que certaines annuelles poussent dans des coins mi-ombragés. Le design créatif de ce jardin contraste avec le type d’aménagement conçu pour la majorité des grands jardins de collection, ce qui fait ressortir tout le potentiel ornemental de ces plantes trop souvent associées à un certain formalisme.

Le cycle de croissance et de reproduction des plantes annuelles s’établit sur une période d’un an ou moins. Parmi les plantes présentes, on distingue les véritables annuelles des plantes cultivées comme des annuelles. Les premières émergent d’une graine, croissent, fl eurissent et fructifi ent en quelques mois. Les secondes, tels lesgéraniums des jardins (Pelargonium x hortorum) et les bégonias tubéreux(Begonia x tuberhybrida) ou les pensées à grandes fl eurs (Viola x wittrockiana), sont des plantes vivaces non rustiques dans le cas des géraniums, des bulbes tendres pour les bégonias, et des vivaces rustiques mais éphémères dans le cas des pensées.

Avantages des annuelles dans un jardin ou un aménagement • la majorité des espèces ont une fl oraison abondante et continue ;• leur précocité à fl eurir assure un effet quasi instantané dans une composition fl orale ;• généralement peu exigeantes en soins et peu envahissantes, nul besoin de les diviser régulièrement puisqu’elles sont enlevées à l’automne ;• la grande diversité dans le choix des espèces et des variétés nous permet de modifi er le coloris et la texture de nos compositions chaque année ;• un grand nombre d’entre elles conviennent parfaitement à la culture en contenants où leur fl oraison régulière assure un effet ornemental garanti.

Au fi l des années, les plates-bandes de ce jardin ont reçu un grand nombre d’espèces et de cultivars différents. Les nouveaux cultivars plus performants remplacent ceux qui le sont moins, ou des nouveautés chassent les plantes annuelles plus anciennes.

En circulant dans ce jardin, le visiteur pourra comparer la croissance et la fl oribondité des nombreuses annuelles introduites. Selon l’inspiration des horticulteurs responsables et le choix offert, le contenu des plates-bandes et les associations changent.

Parmi les annuelles de grande taille susceptibles d’attirer notre attention, il y a : les amaranthes à feuillage coloré (Amaranthus gangeticus ‘ Flaming Fountain ’ et ‘ Tricolor ’), l’amaranthe queue-de-renard (Amaranthus caudatus), les cannas(Canna x hybrida), le cléome (Cleome spinosa), le cosmos (Cosmos bipinnatus), les tournesols (Helianthus annuus), la nicotine sylvestre (Nicotinia sylvestris), le ricin(Ricinus communis) et le tournesol mexicain (Tithonia rotundifolia).

Depuis quelques années, les graminées ornementales jouissent d’une grande popularité qui se refl ète par leur présence régulière dans les différentes associations proposées dans le jardin des annuelles. Ainsi, on y trouve des pennisetums queue-de-renard(Pennisetum setaceum et son cultivar ‘ Rubrum ’ ou l’espèce P. villosum) et autres millets ornementaux (Pennisetum glaucum ‘ Jester ’ et ‘ Purple Majesty ’).

Jardin

des annuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IMPLANTÉ EN 1985

20

Les plates-bandes accueillent d’autres annuelles de dimensions plus modestes. Parmi les variétés les plus connues, et selon les années, le promeneur distinguera des agérates (Ageratum houstonianum), des mufl iers (Anthirrinum majus), des bégonias des jardins (Begonia semperfl orens), des choux décoratifs (Brassica oleracea), des pervenches de Madagascar (Catharanthus roseus), des célosies plumeuses (Celosia argentea Plumosa), des œillets de Chine (Dianthus chinensis), des gazanies (Gazania splendens), des héliotropes (Heliotropium x hybridum), des impatientes des jardins (Impatiens walleriana), des kochies à balai (Kochia scoparia), des lavatères à grandes fl eurs (Lavatera trimestris), des lobélies (Lobelia erinus), des alysses odorantes (Lobularia maritima), du tabac ornemental (Nicotinia alata), des géraniums des jardins (Pelargonium x hortorum), des pétunias (Petunia x hybrida), des phlox de Drummond (Phlox drummondii), du pourpier à grandes fl eurs (Portulaca grandifl ora), des rudbeckies annuelles (Rudbeckia hirta), des sauges à petites feuilles (Salvia coccinea), des sauges farineuses (Salvia farinacea), de la cinéraire maritime (Senecio maritima), des œillets d’Inde (Tagetes patula et T. erecta), des capucines (Tropaeolum majus), des verveines (Verbena x hybrida), des pensées à grandes fl eurs (Viola x wittrockiana), des zinnias (Zinnia angustifolia et Z. elegans) et bien d’autres.

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GUIDE DES JARDINS I CENTRE DE LA NATURE DE LAVAL 21

Ricinus communis ‘ cvs ’

Petunia x hybrida

Tithonia rotundifolia

Jardin

des échinacées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IMPLANTÉ EN 2008

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C’est à la fi n de l’été 2008 que les travaux d’aménagement du nouveau jardin de collection du genre Echinacea ont débuté. Sur cette superficie de près 3000 m2, poussent surtout des échinacées (Echinacea), également connues sous les noms populaires de marguerites roses ou de rudbeckies pourpres, et des graminées ornementales. Ces deux groupes de plantes cohabitent avec des plantes compagnes.

Situé en face de la serre, le jardin se subdivise en 7 grandes plates-bandes asymétriques, légèrement bombées pour favoriser l’égouttement de l’eau de surface hors du milieu de croissance. Des sentiers permettent d’observer les différents tableaux floraux formés par notre vaste collection d’échinacées qui compte près de 75 taxons (espèces et cultivars différents). Nous espérons à la fois charmer le promeneur néophyte ou expert et l’informer sur cette collection diversifi ée.

Le genre Echinacea, originaire des grandes plaines d’Amérique du Nord du Texas jusqu’au Canada, comprend une dizaine d’espèces, dont les plus connues sont : Echinacea angustifolia, Echinacea pallida, Echinacea purpurea et Echinacea tennesseensiset plus de 125 cultivars.

L’espèce Echinacea purpurea est une plante vivace populaire dans les jardins. Il est relativement facile de la faire pousser à partir de la graine et elle a produit de très nombreux hybrides. La rudbeckie pourpre porte de multiples capitules ligulés du rose moyen au rose foncé, et quelquefois blancs pour la variété Alba ou certains cultivars qui durent six à huit semaines. Parfaitement rustique dans le sud-ouest du Québec (zone 3), les tiges feuillées s’élèvent généralement entre 70 et 90 cm, et un peu moins pour les cultivars compacts. Le cœur du capitule est formé par un cône sphérique ou ovoïde brun orangé. La fl oraison colorée et prolongée de cette espèce ou de ses cultivars enjolive nos plates-bandes. Notons que les capitules des échinacées attirent les papillons.

Échinacées ' Pica Bella'

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GUIDE DES JARDINS I CENTRE DE LA NATURE DE LAVAL 23

Depuis une dizaine d’années, l’échinacée pourpre a fait l’objet d’un grand nombre de croisements et le nombre de cultivars augmente. Quatre ou cinq nouveaux hybrides s’ajoutent chaque année. On dénombre une trentaine de cultivars développés à partir d'Echinacea purpurea, dont certains, comme ‘ Bravado ’, ‘ Bright Star ’ et ‘ Magnus ’, sont largement répandus. On trouve parmi ces cultivars des fleurs doubles telles ‘ Razzmatazz ’, ‘ Pink Double Delight ’, ‘ Pink Sorbet ’, ‘ Coconut Lime ’ et ‘ Milkshake ’. Certains cultivars s’obtiennent par semis et sont donc faciles à multiplier. Dans notre collection, les cultivars ‘ Alba ’, ‘ Bright Star ’, ‘ Double Decker ’, ‘ Lustre Hybrids ’, ‘ Pink Parasol ’, ‘ Prairie Splendor ’, ‘ Primadonna Deep Rose ’, ‘ Primadonna White ’ et le nouveau ‘ Pow Wow Wild Berry ’ sont issus de semences, tout comme les espèces Echinacea pallida, E. paradoxa et E. tennesseensis.

Il y quelques années, des plants d’échinacée pourpre furent croisés avec l’échinacée jaune (Echinacea paradoxa) pour donner des hybrides aux capitules de teintes plus chaudes : orange, jaune orangé et rouge orangé, souvent connus sous le nom de série Big Sky. Ces hybrides portent les noms variétaux suivants : ‘ After Midnight ’, ‘ Harvest Moon ’, ‘ Summer Sky ’, ‘ Sundown ’, ‘ Sunrise ’ et ‘ Sunset ’.

Le nombre d’hybrides ne cesse d’augmenter. La coloration des capitules change pour donner des coloris jaune pâle, jaune orangé, orange et rouge. Le cultivar ‘ Tiki Torch ’, aux capitules orange clair, est particulièrement apprécié des horticulteurs responsables et, nul doute, par nombre de nos visiteurs. La vaste collection des échinacées du Centre de la nature permet de les comparer pour y découvrir les cultivars les plus fl orifères et les plus rustiques.

De nombreuses graminées ornementales ont été également introduites dans ce vaste jardin. Les graminées font partie de l’une des familles de plantes les plus importantes du globe, tant par le grand nombre de genres (650) que d’espèces (9000) dont certaines sont essentielles à l’alimentation des humains : blé, avoine, orge, avoine, maïs, riz, sorgho, millet, etc. Les graminées, du moins certains taxons, ont une valeur économique indéniable. Outre l’aspect économique, plusieurs graminées offrent un intérêt ornemental qui sied bien à des aménagements paysagers. La grâce et l’élégance des tiges et des infl orescences de certaines graminées en font un groupe des plus intéressants parmi les vivaces.

Marguerites et ailsÉchinacées ' Tiki Torch '

L’engouement pour leur culture est relativement récent au Québec. Ce n’est que dans les années 1980 qu’un certain nombre de graminées furent introduites sur le marché québécois. L’offre et la diversité des graminées ornementales ne cessent decroître ; le choix est de plus en plus varié. Notre sélection se propose de faire mieuxconnaître les cultivars les plus attrayants à tous les amateurs de jardins, en souhaitant qu’ils soient attirés par ces plantes exceptionnelles. Leur diversité se manifeste par des dimensions, des ports, des couleurs de feuillage et des infl orescences différenciés. Les graminées présentées dans notre collection sont des plantes vivaces de situation pleinement ensoleillée, au sol bien drainé.

Nous présentons des graminées vivaces généralement longévives, mais il existe également des graminées annuelles qui meurent à la fi n de l’automne. Certaines peuvent être observées dans le jardin des annuelles contigu à cet aménagement.

À l’opposé de certaines plantes vivaces, la presque totalité des graminées ornementales sont décoratives dès le déploiement de leur feuillage et le demeureront souvent jusqu’aux premières chutes de neige. En effet, leur fl oraison et leur fructifi cation bonifi ent leur aspect esthétique.

24 Jardin

des échinacées . . . . . . . . . . . . . . . . suiteIMPLANTÉ EN 2008

GUIDE DES JARDINS I CENTRE DE LA NATURE DE LAVAL 25

Le jardin d’essai Norseco/Horticlub souligne la collaboration étroite qui s’est établie entre cette fi rme horticole de Laval, un grainetier reconnu, et le Centre de la nature, du moins dans son volet jardin et jardinage. Il est situé entre la serre d’exposition des plantes tropicales et la halte environnementale.

Une plate-bande est dévolue à certains cultivars de plantes annuelles sélectionnés par l’organisation All-America Selections. C’est en 1932 que l’Américain W. Ray Hasting proposa la création d’un réseau d’essais de légumes et d’annuelles à travers les États-Unis et le Canada, pour sélectionner les variétés et les cultivars les plus performants. Chaque année, les firmes spécialisées dans l’obtention de nouvelles variétés de légumes et d’annuelles produites par semis proposent leurs semences dans le réseau de la All-America Association. Les gagnants bénéfi cient du logo Gagnant All-America Selections. Notre plate-bande contient une sélection des gagnants des dernières années.

Une seconde plate-bande à proximité offre à nos visiteurs une sélection de plantes annuelles d’un genre précis, qui varie selon les années en fonction des disponibilités et de l’intérêt des horticulteurs du Centre de la nature et des responsables de la fi rme Norseco/Horticlub. En 2010, le genre invité est le Zinnia dont on compte plusieurs espèces et un grand nombre de cultivars fort prisés pour la confection de plates-bandes fl euries. Une vingtaine de taxons (espèces et cultivars) seront présentés; les amateurs pourront facilement les comparer entre eux et choisir ainsi les variétés les plus performantes.

En devanture de ces plates-bandes, une autre grande plate-bande adossée au jardin des arbustes complète ce jardin d’essai. Elle regroupe une sélection de plantes annuelles de notre partenaire, la firme Norseco/Horticlub. Les plants implantés se distinguent par un intérêt particulier et de bonnes performances relevées par l’agronome Lise Goudreau. Les associations sont confi ées à notre équipe d’horticulteurs et d’horticultrices qui en assurent également l’entretien.

Jardin

d’essai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IMPLANTÉ EN 2007

La halte environnementale et les jardins écologiques occupent un grand espace entre les jardins d’essai Norseco/Horticlub et le chalet Nord. Cet espace aménagé est animé et soutenu par le Service de l’environnement de la Ville de Laval. Un cabanon dont la toiture a été modifi ée pour soutenir un toit vert marque l’une des trois entrées de cet aménagement. En période estivale, les visiteurs y rencontreront régulièrement des animateurs spécialisés qui les renseigneront sur le jardinage écologique, le compostage domestique, la lutte biologique, les plantes résistantes à la sécheresse, les couvre-sols pour remplacer les aires engazonnées, les toits verts, le recyclage et bien d’autres sujets concernant l’écologie urbaine et l’environnement.

Notre visite débute dans une section abritant des composteurs domestiques. Des panneaux d’interprétation nous renseignent sur les avantages du compost et ses propriétés fertilisantes. Un peu plus loin, des plantes couvre-sol sont présentées in vivopour nous informer des avantages de leur culture en lieu et place du sempiternel gazon, grand consommateur d’eau potable et de produits phytosanitaires. Les plantes couvre-sol constituent une excellente alternative aux impacts environnementaux causés par l’entretien des surfaces gazonnées. Des panneaux d’information nous indiquent les conditions de culture des espèces présentées. En les comparant entre elles, le visiteur peut plus facilement sélectionner celles qui conviendraient chez lui.

Deux jardins écologiques pour une cour arrière sont aménagés et offrent des exemplesprécis d’utilisation de végétaux ornementaux moins sujets aux maladies et aux ravageurs. Pour diminuer les besoins en eau et l’entretien, des paillis sont abondamment utilisés. Cet espace didactique offre une multitude de réponses aux jardiniers sensibles à un environnement en harmonie avec la Nature.

26 Halte

environnementale . . . . . . . . . . . . IMPLANTÉ EN 1992

Toit vert du cabanon

La serre d’exposition des plantes tropicales est le second bâtiment ouvert sur le site du parc après la ferme. Construite en 1972 et réaménagée en 1990, la serre abrite une collection de plantes tropicales, un bassin de carpes japonaises (koï) et de poissons rouges, ainsi que des oiseaux exotiques.

Depuis la construction d’un complexe de serres de production pour l’enseignement, propriété du Centre de formation horticole de Laval, la serre d’exposition dispose d’un hall d’accueil qui relie les deux espaces. À l’entrée de la serre, Dolly, un magnifi que cacatoès au plumage blanc pur, trône au sommet de sa cage. Dolly adore la présence du public pourvu que les visiteurs respectent son espace vital.

Le cacatoès blancOriginaire de l’archipel des Moluques, en Indonésie, le cacatoès blanc (Cacatua alba) mesure

entre 40 et 50 cm. Son plumage est entièrement blanc avec des refl ets jaunes en dessous et il est coiffé d’une huppe érectile qui se dresse en éventail. C’est un oiseau grégaire qui vit en joyeuses bandes bruyantes dans les parties basses des forêts équatoriales de montagne. Tout est bon pour son bec crochu :fruits, jeunes pousses, amandes, noix, graines de tournesol, et notre Dolly mange même du brocoli lorsqu’on lui en offre. Dans son milieu naturel, ce magnifi que oiseau est pourchassé par les trafi quants d’oiseaux exotiques.

Le visiteur peut admirer des spécimens imposants de fi guier des maisons (Ficus benjamina), de palmiers d’Arec (Chrysalidocarpus lutescens), un pin de Norfolk (Araucaria heterophylla) et un faux olivier noir (Bucida buceras). Au pied du faux olivier noir, deux grandes cages abritent une communauté de perruches callopsittes (Nymphicus hollandicus) et quelques perruches ondulées (Melopsittacus undulatus). Tous ces oiseaux ont été donnés par des citoyens désireux de trouver un refuge agréable pour des compagnons aimés, mais devenus encombrants dans un appartement ou une maison.

Une chute agrémente cette serre; outre sa fonction esthétique, elle sert à oxygéner le grand bassin occupant le centre du bâtiment qui contient quelques carpes japonaises, aussi connues sous le nom de koï, et un grand nombre de poissons rouges, aussi appelés cyprinés dorés. Les poissons de ce bassin appartiennent à la plus grande famillede poissons d’eau douce au monde : les Cyprinidées.

GUIDE DES JARDINS I CENTRE DE LA NATURE DE LAVAL 27Serre

et sa devanture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IMPLANTÉ EN 1972

Dolly

Quelques plantes à découvrir.

Serre

et sa devanture . . . . . . . . . . . . . . . suiteIMPLANTÉ EN 1972

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Parmi la centaine de plantes tropicales en croissance dans ce lieu idyllique, notre collection de plantes tropicales économiques est sans doute la plus commentée. Nous possédons des bananiers nains, des orangers, un limettier, deux pamplemoussiers, un fi guier, des caféiers, un citronnier, un manguier, un néfl ier du Japon, un goyavier, un kumquat et des calamondiers ou orangers de Panama.

Les bananiers (Musa sapientum), originaires des forêts tropicales de l’Asie du Sud-Est, sont actuellement largement répandus à travers les régions tropicales du globe. Les Espagnols et les Portugais l’apportèrent en Amérique; d’abord aux Antilles, à Saint-Domingue, puis dans les Guyanes, en Colombie et au Brésil. Le Musa sapientum, de son nom scientifi que, est cultivé pour ses fruits dépourvus de graines. Ils sont groupés en mains pouvant compter de 8 à 20 bananes. Plusieurs mains réunies sur un même axe forment ce que l’on appelle un régime.

Dans un des coins de notre serre d’exposition se dresse un grand caféier qui atteint plus de 2,50 m. L’arbuste fl eurit régulièrement sous notre climat tropical et les visiteurs peuvent voir ses fruits charnus passer du vert au rouge lorsqu’ils sont mûrs. C’est à ce stade qu’ils sont cueillis. Le fruit dépulpé donne deux graines qui sont ensuite séchées, torréfi ées et moulues pour donner le café que l’on boit. Le Coffea arabica est originaire d’Abyssinie, dans le nord de l’Éthiopie.

Le calamondin ou oranger de Panama (X Citro-fortunella mitis) est un hybride issu du mandarinier (Citrus reticulata) et du kumquat (Fortunella margarita). Ce petit arbre de 3 à 5 m de hauteur donne une multitude de petits fruits très acidulés, surtout recherchés pour leur effet décoratif. Il fructifi e abondamment dans notre serre. On le conseille comme plante d’appartement où il supporte assez bien les conditions de culture imposées.

La devanture de la serre sera complètement réaménagée après les travaux de rénovation du revêtement, à l’été 2010. Les horticulteurs proposent une plate-bande composée de plantes exotiques non rustiques qui seront implantées durant la période estivale et remisées l’automne venu. Nous retrouverons des lauriers roses (Nerium oleander), des bananiersdécoratifs (Musa ‘ Siam Ruby ’), des camaras communs (Lantana ‘ Luscious Tropical Fruit ’), des cannas hybrides (Canna x hybrida), des hibiscus rose de Chine (Hibiscus rosa-sinensis) et quelques autres ‘ pensionnaires ’ de notre serre de plantestropicales qui seront acclimatées pour servir d’ornement.Cette plate-bande exotique reprendra donc le thème de notre collection intérieure.

Citrofortunella mitis

Fortunella mitis JBM

Strelitzia alba

Musa SP

Coffea arabica

Serre

et sa devanture . . . . . . . . . . . . . . . suiteIMPLANTÉ EN 1972

GUIDE DES JARDINS I CENTRE DE LA NATURE DE LAVAL 29

Le Centre de formation horticole de Laval est une école publique de la commission scolaire de Laval qui offre des diplômes d’études professionnelles (DEP) en horticulture et jardinerie, réalisation d’aménagements paysagers, fl euristerie, arboriculture et élagage. Cette école est située tout près du Centre de la nature et les serres de production qui servent également pour les apprentissages en production végétale (semis, bouturage, entretien, traitements phytosanitaires) sont depuis une dizaine d’années érigées sur un terrain adjacent à la serre d’exposition des plantes tropicales.

Ce complexe moderne est composé de deux grandes serres de production et d’une aire de service qui comprend une salle de classe, un garage et des aires d’entreposage. Par suite d’une entente avec la Ville de Laval, propriétaire du site, les serres de production du Centre de formation horticole de Laval produisent une grande partie des plantes annuelles qui sont plantées dans les différentes plates-bandes du Centre de la nature.

Outre cette production qui accapare les professeurs et les étudiants durant le printemps,les serres accueillent cycliquement la mise en culture de chrysanthèmes d’automne(Chrysanthemum morifolium), de lis de Pâques (Lilium longifl orum) et de poinsettias(Euphorbia pulcherrima), ainsi qu’une collection permanente de plantes tropicales.

Les serres de production et l’espace environnant se transforment à périodes fi xes en une jardinerie pour les besoins d’apprentissage des étudiants qui fréquentent le programme Horticulture et jardinerie. À des dates déterminées, Pâques ou la fête des Mères, le temps des Fêtes ou le printemps (fi n mai), les étudiants apprennent les rudiments de la vente au détail et le service à la clientèle dans une reconstitution réelle d’une jardinerie. Le public est alors invité à participer à cette activité particulière.

Centre de

formation horticole . . de Laval

Euphorbia pulcherima

Centre de la nature de Laval Prix de vente 200

901, avenue du Parc, Saint-Vincent-de-Paul450 662.4942

www.ville.laval.qc.ca (onglet « Vie communautaire »)[email protected]

Production : Service de la vie communautaire, de la culture et des communications, mars 2010Photos : Daniel Fortin, horticulteur du Centre de la nature