Greffe de rein: première mondiale à Toulouse

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grand sud Mercredi 19 août 2015 . LA DÉPÊCHE DU MIDI .7 P OUR BÉATRICE , « UNE RENAISSANCE » C’est sous le soleil de Saleilles, dans les Pyré- nées Orientales, que Béatrice Perez, 43 ans, se remet -très bien- de ce qu’elle appelle une « formidable aventure ». Un peu plus d’un mois après sa greffe rénale, la jeune femme profite de tous les instants avec son jeune fils. Sans douleur, sans dialyse. A plusieurs centaines de kilomètres de là, en région parisienne, sa sœur Valérie, 44 ans, se repose. Elle a donné un rein à Béa- trice, en bénéficiant également de la tech- nique robot assistée par voie vaginale. C’est même elle qui a, la première, accepté le challenge. Béatrice ne voulait pas. « Je n’avais pas envie d’être un cobaye et j’avais trop peur que cette technique abîme le rein de ma sœur, ça aurait été insupportable », se souvient cette dernière. Échanges de mail, discussion téléphonique puis rencon- tre avec le docteur Nicolas Doumerc au CHU Rangueil, la jeune femme se laisse fi- nalement convaincre. Victime d’une mala- die auto-immune à 18 ans, Béatrice a vécu l’insuffisance rénale, les dialyses et une première greffe qui lui a permis de mener une vie normale pendant 15 ans. Les traite- ments pour combattre deux pneumopa- thies contractées en 2014 ont eu raison de son greffon. Béatrice ne voulait pas prendre de risque avec le rein de sa sœur. « J’ai été complètement rassurée par les médecins, et, contrairement à ma première greffe, j’ai eu le temps de me préparer. Le court temps d’hospitalisation a été un ar- gument primordial : mon fils n’a que cinq ans, il a besoin de moi et il a besoin de voir que je vais bien ». Sans douleur Une fois la décision prise, les deux sœurs or- ganisent leur été 2015. L’opération a lieu le 9 juillet, quand les enfants sont chez leurs pè- res respectifs. « Valérie est partie au bloc à 7 heures, moi à 10 heures. Entre-temps, le médecin était venu me dire que ma sœur allait bien et que son rein était magnifique. Je suis remontée en chambre à 20 h 30. Le lendemain matin, Valérie est venue me voir, à pied ! Et moi, je n’avais pas mal. Rien à voir avec ma première greffe, très doulou- reuse où j’avais l’impression d’avoir une en- clume sur le ventre », rapporte Béatrice. « J’aimerais que mon expérience serve à d’autres personnes. Avant d’être greffé, il est important de savoir où on va. Cette technique est révolutionnaire ». L’émotion dans la voix, Béatrice Pérez parle aujourd’hui de cette greffe comme d’une « renaissance ». « La première avait été une résurrection mais là c’est doublement signi- ficatif, ce don précieux de ma sœur s’est fait par le vagin. Elle a ‘‘accouché’’ de ce rein et moi je renais par mon vagin qui a donné une fois la vie ». « Tout s’est vraiment bien passé », confirme Valérie au téléphone. « La technique ? Je n’avais pas peur, de toute façon, je dormais ! Au final, quand j’en parle je dis que j’ai eu mal en accouchant de ma fille, pas là », ra- conte la sœur aînée, heureuse d’avoir pu ai- der sa sœur. « Je n’attends pas qu’elle me re- mercie même si elle l’a fait. Si quelque chose arrive au rein, ce ne sera pas de sa faute. Et puis, donner c’est donner ». Recueilli par E. Rey SOUILLAC (46) > Les ex-salariés veulent monter une scop. Ils sont 13 anciens salariés de La Truffe Cendrée, licenciés le 5 août dernier après la liquidation judiciaire de leur entre- prise, à avoir décidé de reprendre la société en montant une So- ciété coopérative et participative. Ce serait alors la première Scop du Lot. ARIÈGE > Le département à l’honneur de Master- chef. Un épisode de l’émission culinaire Masterchef mettra à l’honneur l’Ariège, et plus précisément le village de Camon, où l’épisode diffusé jeudi 20 août sur NT1 a été tourné. AUDE > SPA : plus d’abandons d’animaux que ja- mais. Le refuge de la SPA de Carcassonne tire la sonnette d’alarme. Si chaque été il faut faire face à une hausse des aban- dons, cette année est pire que les autres pour le refuge qui n’a jamais reçu autant d’animaux. LOT-ET-GARONNE > SKi nautique : Léa vise les Mon- diaux au Chili. La jeune Lot-et-Garonnaise Léa Miermont, a remporté pour la 5e fois le titre de championne de France de sla- lom juniors, puis a terminé vice-championne d’Europe. Nouvel objectif : les championnats du monde au Chili, en janvier 2016. en bref Béatrice Pérez a reçu un rein de sa sœur Va- lérie. Toutes deux ont été opérées au CHU Rangueil le 9 juillet 2015./Photo DDM J uste cinq petites cicatrices de 8 mm, nécessaires au passage des bras du robot et une sortie rapide de l’hôpital sans douleur. Béatrice Perez, re- ceveuse, et Valérie Perez, don- neuse, ont bénéficié de la pre- mière transplantation rénale par voie vaginale entièrement ro- bot-assistée avec donneur vi- vant. La séquence, unique au monde, a été réalisée le 9 juillet dernier à l’hôpital Rangueil de Toulouse par les docteurs Nico- las Doumerc et Federico Sallusto (1). Le 13 mai 2015, la même équipe avait déjà réussi une pre- mière greffe rénale avec intro- duction du rein par voie vagi- nale par voie coelioscopique ro- bot-assistée exclusive (2). « Notre objectif est toujours de limiter le nombre d’incisions et d’améliorer les suites post-opé- ratoires. Nicolas Doumerc avait l’expérience du travail avec ro- bot (500 interventions depuis 2010 sur prostate, vessie et rein), moi celle des greffes (600 trans- plantations de reins depuis 2005). Nous avons tout mis en commun », explique Federico Sallusto. Cette aventure, les deux chirur- giens y pensaient depuis plus de six mois. Ils ont d’abord étudié les publications des confrères français sur l’utilisation du robot pour des greffes rénales (Créteil en 2001, Tours en 2013), améri- cains (Chicago 2010) ainsi que des vidéos d’intervention réali- sées en Inde (mars 2015). Seu- lement 140 patients dans le monde ont bénéficié d’une transplantation rénale à l’aide d’un robot chirurgical, et 8 fem- mes ont reçu le greffon par voie vaginale. « Nous nous sommes aussi ap- puyés sur des études gynécolo- giques qui montraient qu’une incision dans le vagin ne provo- quait pas plus d’infections ou de complications de la vie sexuelle », complète le docteur Nicolas Doumerc. « Nous sommes prêts à recom- mencer et même à lancer un programme à destination des patients obèses pour qui l’inci- sion classique est compliquée », lance Federico Sallusto. « Nous avons le goût du challenge, mais nous savons où nous allons. Il n’y a pas de place pour l’impro- visation. Le robot n’est pas un joujou dont on prend les manet- tes. Quand on pratique une greffe avec donneur vivant, on a encore moins le droit à l’erreur. S’il y avait eu le moindre souci, nous serions passés à l’incision classique pour ne pas compro- mettre la greffe », complète le chirurgien. Parmi les petits détails qui ont certainement garanti la réussite des interventions, l’idée de met- tre le greffon dans un sac plasti- que entouré de gel pour le faire glisser, ou encore l’irrigation froide avec utilisation d’une sonde thermique pour que le greffon soit à bonne tempéra- ture au moment de la transplan- tation. Emmanuelle Rey (1) Interventions réalisées grâce à la présence des chirurgiens assis- tants Jean-Baptiste Beauval et Ma- thieu Roumiguié, CHU Toulouse (2) Publication dans le journal Eu- ropean Urology de l’association européenne d’urologie. La publi- cation de la séquence du 9 juillet vient d’être soumise à l’American Journal of Transplantation Pour la première fois au monde le prélèvement et la transplantation ont été réalisés avec robot dans une même séquence./Photo CHU Toulouse exclusif Une greffe de rein par voie vaginale, entière- ment assistée par ro- bot, vient d’être réali- sée au CHU de Tou- louse. Une première mondiale qui a bénéfi- cié à deux sœurs. l’essentiel En France, le rein est l’organe le plus greffé : 3 232 en 2014, pour plus de 12 000 personnes en attente. Sur ces 3 232 greffes, 514 ont été réa- lisées à partir de don- neurs vivants. Comme il est possible de vivre avec un seul rein, une personne vi- vante, volontaire et en bonne santé, peut don- ner un rein à un de ses proches dans les condi- tions définies par la loi. En 2004, la transplanta- tion rénale à partir d’un donneur vivant n’est plus seulement réser- vée aux parents pro- ches (père, mère, fra- trie), elle est élargie aux grands-parents, oncle, tante s’il y a compatibi- lité de groupe sanguin. En 2010, le don s’élargit au conjoint et amis (s’ils se connaissent depuis au moins deux ans) et autorise la greffe même avec une incompatibi- lité de groupe sanguin entre donneur et rece- veur. Enfin, en 2011, la loi de bioéthique auto- rise le don croisé, solu- tion qui peut être envi- sagée lorsque le proche qui souhaite donner n’est pas compatible avec le patient. Le don croisé reste ano- nyme. Informations sur le site www.dondorganes.fr ainsi que sur le site de l’agence de biomédecine. bioéthique DON, GREFFE : CE QUE PERMET LA LOI Le greffon a été placé dans un sac plastique entouré de gel pour glisser dans la paroi vaginale Greffe de rein : première mondiale à Toulouse

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grand sud

Mercredi 19 août 2015 . LA DÉPÊCHE DU MIDI .7

POUR BÉATRICE, « UNE RENAISSANCE »C’est sous le soleil de Saleilles, dans les Pyré-nées Orientales, que Béatrice Perez, 43 ans, se remet -très bien- de ce qu’elle appelle une « formidable aventure ». Un peu plus d’un mois après sa greffe rénale, la jeune femme profite de tous les instants avec son jeune fils. Sans douleur, sans dialyse. A plusieurs centaines de kilomètres de là, en région parisienne, sa sœur Valérie, 44 ans, se repose. Elle a donné un rein à Béa-trice, en bénéficiant également de la tech-nique robot assistée par voie vaginale. C’est même elle qui a, la première, accepté le challenge. Béatrice ne voulait pas. « Je n’avais pas envie d’être un cobaye et j’avais trop peur que cette technique abîme le rein de ma sœur, ça aurait été insupportable », se souvient cette dernière. Échanges de mail, discussion téléphonique puis rencon-tre avec le docteur Nicolas Doumerc au CHU Rangueil, la jeune femme se laisse fi-nalement convaincre. Victime d’une mala-

die auto-immune à 18 ans, Béatrice a vécu l’insuffisance rénale, les dialyses et une première greffe qui lui a permis de mener une vie normale pendant 15 ans. Les traite-ments pour combattre deux pneumopa-thies contractées en 2014 ont eu raison de son greffon. Béatrice ne voulait pas prendre de risque avec le rein de sa sœur. « J’ai été complètement rassurée par les médecins, et, contrairement à ma première greffe, j’ai eu le temps de me préparer. Le court temps d’hospitalisation a été un ar-gument primordial : mon fils n’a que cinq ans, il a besoin de moi et il a besoin de voir que je vais bien ».

Sans douleur Une fois la décision prise, les deux sœurs or-ganisent leur été 2015. L’opération a lieu le 9 juillet, quand les enfants sont chez leurs pè-res respectifs. « Valérie est partie au bloc à 7 heures, moi à 10 heures. Entre-temps, le

médecin était venu me dire que ma sœur allait bien et que son rein était magnifique. Je suis remontée en chambre à 20 h 30. Le lendemain matin, Valérie est venue me voir, à pied ! Et moi, je n’avais pas mal. Rien à voir avec ma première greffe, très doulou-reuse où j’avais l’impression d’avoir une en-clume sur le ventre », rapporte Béatrice. « J’aimerais que mon expérience serve à d’autres personnes. Avant d’être greffé, il est important de savoir où on va. Cette technique est révolutionnaire ». L’émotion dans la voix, Béatrice Pérez parle aujourd’hui de cette greffe comme d’une « renaissance ». « La première avait été une résurrection mais là c’est doublement signi-ficatif, ce don précieux de ma sœur s’est fait par le vagin. Elle a ‘‘accouché’’ de ce rein et moi je renais par mon vagin qui a donné une fois la vie ». « Tout s’est vraiment bien passé », confirme Valérie au téléphone. « La technique ? Je

n’avais pas peur, de toute façon, je dormais ! Au final, quand j’en parle je dis que j’ai eu mal en accouchant de ma fille, pas là », ra-conte la sœur aînée, heureuse d’avoir pu ai-der sa sœur. « Je n’attends pas qu’elle me re-mercie même si elle l’a fait. Si quelque chose arrive au rein, ce ne sera pas de sa faute. Et puis, donner c’est donner ».

Recueilli par E. Rey

SOUILLAC (46) > Les ex-salariés veulent monter une scop. Ils sont 13 anciens salariés de La Truffe Cendrée, licenciés le 5 août dernier après la liquidation judiciaire de leur entre-prise, à avoir décidé de reprendre la société en montant une So-ciété coopérative et participative. Ce serait alors la première Scop du Lot.

ARIÈGE > Le département à l’honneur de Master-chef. Un épisode de l’émission culinaire Masterchef mettra à l’honneur l’Ariège, et plus précisément le village de Camon, où l’épisode diffusé jeudi 20 août sur NT1 a été tourné.

AUDE > SPA : plus d’abandons d’animaux que ja-mais. Le refuge de la SPA de Carcassonne tire la sonnette d’alarme. Si chaque été il faut faire face à une hausse des aban-dons, cette année est pire que les autres pour le refuge qui n’a jamais reçu autant d’animaux.

LOT-ET-GARONNE > SKi nautique : Léa vise les Mon-diaux au Chili. La jeune Lot-et-Garonnaise Léa Miermont, a remporté pour la 5e fois le titre de championne de France de sla-lom juniors, puis a terminé vice-championne d’Europe. Nouvel objectif : les championnats du monde au Chili, en janvier 2016.

en bref

Béatrice Pérez a reçu un rein de sa sœur Va-lérie. Toutes deux ont été opérées au CHU Rangueil le 9 juillet 2015./Photo DDM

Juste cinq petites cicatrices de 8 mm, nécessaires au passage des bras du robot

et une sortie rapide de l’hôpital sans douleur. Béatrice Perez, re-ceveuse, et Valérie Perez, don-neuse, ont bénéficié de la pre-mière transplantation rénale par voie vaginale entièrement ro-bot-assistée avec donneur vi-vant. La séquence, unique au monde, a été réalisée le 9 juillet dernier à l’hôpital Rangueil de Toulouse par les docteurs Nico-las Doumerc et Federico Sallusto (1). Le 13 mai 2015, la même équipe avait déjà réussi une pre-mière greffe rénale avec intro-duction du rein par voie vagi-nale par voie coelioscopique ro-bot-assistée exclusive (2). « Notre objectif est toujours de limiter le nombre d’incisions et d’améliorer les suites post-opé-ratoires. Nicolas Doumerc avait l’expérience du travail avec ro-bot (500 interventions depuis 2010 sur prostate, vessie et rein), moi celle des greffes (600 trans-plantations de reins depuis 2005). Nous avons tout mis en commun », explique Federico

Sallusto. Cette aventure, les deux chirur-giens y pensaient depuis plus de six mois. Ils ont d’abord étudié les publications des confrères français sur l’utilisation du robot pour des greffes rénales (Créteil en 2001, Tours en 2013), améri-cains (Chicago 2010) ainsi que des vidéos d’intervention réali-

sées en Inde (mars 2015). Seu-lement 140 patients dans le monde ont bénéficié d’une transplantation rénale à l’aide d’un robot chirurgical, et 8 fem-mes ont reçu le greffon par voie vaginale. « Nous nous sommes aussi ap-puyés sur des études gynécolo-giques qui montraient qu’une

incision dans le vagin ne provo-quait pas plus d’infections ou de complications de la vie sexuelle », complète le docteur Nicolas Doumerc. « Nous sommes prêts à recom-mencer et même à lancer un programme à destination des patients obèses pour qui l’inci-sion classique est compliquée »,

lance Federico Sallusto. « Nous avons le goût du challenge, mais nous savons où nous allons. Il n’y a pas de place pour l’impro-visation. Le robot n’est pas un joujou dont on prend les manet-tes. Quand on pratique une greffe avec donneur vivant, on a encore moins le droit à l’erreur. S’il y avait eu le moindre souci, nous serions passés à l’incision classique pour ne pas compro-mettre la greffe », complète le chirurgien.

Parmi les petits détails qui ont certainement garanti la réussite des interventions, l’idée de met-tre le greffon dans un sac plasti-que entouré de gel pour le faire glisser, ou encore l’irrigation froide avec utilisation d’une sonde thermique pour que le greffon soit à bonne tempéra-ture au moment de la transplan-tation.

Emmanuelle Rey (1) Interventions réalisées grâce à la présence des chirurgiens assis-tants Jean-Baptiste Beauval et Ma-thieu Roumiguié, CHU Toulouse (2) Publication dans le journal Eu-ropean Urology de l’association européenne d’urologie. La publi-cation de la séquence du 9 juillet vient d’être soumise à l’American Journal of Transplantation

Pour la première fois au monde le prélèvement et la transplantation ont été réalisés avec robot dans une même séquence./Photo CHU Toulouse

exclusif

Une greffe de rein par voie vaginale, entière-ment assistée par ro-bot, vient d’être réali-sée au CHU de Tou-louse. Une première mondiale qui a bénéfi-cié à deux sœurs.

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En France, le rein est l’organe le plus greffé : 3 232 en 2014, pour plus de 12 000 personnes en attente. Sur ces 3 232 greffes, 514 ont été réa-lisées à partir de don-neurs vivants. Comme il est possible de vivre avec un seul rein, une personne vi-vante, volontaire et en bonne santé, peut don-ner un rein à un de ses proches dans les condi-tions définies par la loi. En 2004, la transplanta-tion rénale à partir d’un donneur vivant n’est plus seulement réser-vée aux parents pro-ches (père, mère, fra-trie), elle est élargie aux grands-parents, oncle, tante s’il y a compatibi-lité de groupe sanguin. En 2010, le don s’élargit au conjoint et amis (s’ils se connaissent depuis au moins deux ans) et autorise la greffe même avec une incompatibi-lité de groupe sanguin entre donneur et rece-veur. Enfin, en 2011, la loi de bioéthique auto-rise le don croisé, solu-tion qui peut être envi-sagée lorsque le proche qui souhaite donner n’est pas compatible avec le patient. Le don croisé reste ano-nyme. Informations sur le site www.dondorganes.fr ainsi que sur le site de l’agence de biomédecine.

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DON, GREFFE : CE QUE PERMET LA LOI

Le greffon a été placé dans un sac plastique entouré de gel pour glisser dans la paroi

vaginale

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