Grand ThéâTre 10 11de oPéra danSe ThéâTre LuxeM...

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GRAND THéâTRE DE LUXEM BOURG 10 / 11 OPéRA DANSE THéâTRE

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Grand ThéâTre

de LuxeMbourG

10/11oPéra danSe ThéâTre

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10/11oPéra danSe ThéâTre

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SoMMaIreGrand ThéâTre de LuxeMbourG €

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oPéra & ThéâTre MuSIcaL

coSÌ fan TuTTe Wolfgang Amadeus Mozart 10

nIobe Agostino Steffani 14

La fLûTe enchanTée (TITre ProVISoIre) Wolfgang Amadeus Mozart / Peter Brook 18

béaTrIce eT bénédIcT Hector Berlioz 22

carMen Georges Bizet 26

MaTSukaze Toshio Hosokawa 30

Le carnaVaL baroque Arts du cirque, musiques et danses du XVIIe siècle 34

djanGo droM Hommage à Django Reinhardt 38

LeS PenduS Josse De Pauw & Jan Kuijken 42

cIrque Le cIrque InVISIbLe Victoria Chaplin & Jean-Baptiste Thiérrée 48

danSe

MaLandaIn | baLLeT bIarrITz Roméo & Juliette 54

baLLeT PreLjocaj & ThéâTre du boLchoï Création 2010 58

MIchaeL cLark coMPany come, been & gone 60

joSef nadj & akoSh S. Les Corbeaux 64

joSef nadj Woyzeck ou l'ébauche du vertige 66

ThéâTre

MuSIcaL

ThéâTre

MuSIcaL

ThéâTre

MuSIcaL

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roSaS / anne TereSa de keerSMaeker Création 2010 70

LISI eSTarÀS primero 72

jaVIer barÓn Dos Voces para un Baile 74 MIchÈLe anne de Mey Neige 76

auSTraLIan dance TheaTre Be Your Self 80 SyLVIe GuILLeM & ruSSeLL MaLIPhanT Push 82

The ruSSeLL MaLIPhanT coMPany AfterLight 86

GauThIer dance & chrISTIan SPuck Poppea/Poppea 90

naSSer MarTIn-GouSSeT Pacifique 94

coMPaGnIe MonTaLVo-herVIeu Orphée 96

ThéâTre

baïbarS, Le MaMeLouk quI deVInT SuLTan D’après le Roman de Baïbars 102

brodSky concerTS Based on the work of Joseph Brodsky 104

LeS juSTeS Albert Camus 106

Le SoLeIL MêMe PLeuT Françoise Berlanger 110

Ich und kaMInSkI Daniel Kehlmann 116 TöTen Daniel Kehlmann 118

ruhM Daniel Kehlmann 120 un TraMway D’après A Streetcar Named Desire de Tennessee Williams 124

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The coMPLeTe workS of wILLIaM ShakeSPeare (GekIerzT) Troupe Grand-Ducale de Shakespeare 126

Sunken red Jeroen Brouwers 128

The TrIaL of SocraTeS Socrates’ Apology as written down by Plato 132 kabaLe und LIebe Friedrich Schiller 134

dIe PerSer Aischylos 138

dIe haMLeTMaSchIne Heiner Müller 140

haMLeT William Shakespeare 144

rhInocéroS Eugène Ionesco 146

junGLeS Patrice Thibaud & Philippe Leygnac 148

cocorIco Patrice Thibaud & Philippe Leygnac 150

SPecTacLeS jeuneS PubLIcS

MäuSeMärchen und rIeSenGeSchIchTe Musiktheater für Kinder von 6-10 Jahren 156 SoMMerfLüGeL Ein Spiel mit Licht und Schatten für Kinder von 2-4 Jahren 157

zauberfLöTe - eIne PrüfunG Musikalisches Volkstheater für Kinder ab 8 Jahren 160 Le carré curIeux Spectacle de cirque tout public à partir de 6 ans 161

ouPS Spectacle de danse tout public à partir de 6 ans 162

carnaVaL deS anIMaux Théâtre musical pour enfants de 5-9 ans 163

carré

roTondeS

carré

roTondeS

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oPéra & ThéâTre MuSIcaLGrand ThéâTre de LuxeMbourG €

Adrian Noble

Andreas Spering

Evelino Pidò

Dan Jemmett

Thomas Hengelbrock

Pablo Heras-Casado

Sasha Waltz

Lukas Hemleb

Peter Brook

Alain Planès

Abbas Kiarostami Emmanuel Krivine

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ocTobre 2010 Mardi 5, jeudi 7 et Samedi 9 À 20h00durée 3h00 & entracte

adultes 65 €, 40 €, 25 € / jeunes 8 €

Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

coSÌ fan TuTTewoLfGanG aMadeuS MozarT (1756-1791)oPera bouffa en deux acTeS / LIVreT de Lorenzo da PonTecréé Le 20 janVIer 1790 au burGTheaTer de VIenneen ITaLIen, aVec SurTITreS en françaIS eT aLLeMand

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dIrecTIon MuSIcaLe andreas Spering MISe en ScÈne abbas kiarostamicoLLaboraTrIce À La MISe en ScÈne emmanuelle bastetScénoGraPhIe eT coSTuMeS chloé obolenskyLuMIÈre jean kalmandraMaTurGe, InTerPrÈTe Massoumeh Lahidji

fIordILIGI Sofia SoloviydorabeLLa Sophie harmsendeSPIna judith van wanroijferrando joël PrietoGuGLIeLMo edwin crossley-Mercerdon aLfonSo william Shimell

chœur du festival d’aix-en-ProvenceorcheSTre capella augustina

ProducTIon 2008 festival d’aix-en-Provence coProducTIon english national opera, Grand Théâtre de Luxembourg

dans le cadre de

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CosÌ fan tutte © Elisabeth Carecchio

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fr Tout commence par un défi, par un pari: Don Alfonso prétend que «così fan tutte» – qu’«ainsi elles font toutes» –, qu’aucune femme ne reste fidèle à ses serments amoureux. Ferrando et Gu-glielmo refusent d’accepter pareil constat cyni-que et parient que leurs deux belles, Fiordiligi et Dorabella, leur resteront fidèles! Jeunes gens présomptueux, quel risque avez-vous pris là! Certes, tout finira bien. Vraiment?

Le livret de cet opéra, dû à Lorenzo Da Ponte, est délicatement subtil dans sa façon de faire appa-raître sous les développements souriants de la comédie des vérités humaines douloureuses. Si l’on rit de cette bonne plaisanterie bien menée dans ses subterfuges et ses déguisements, le cœur se serre aussi.

Mais surtout, au-delà de l’intrigue, l’essentiel est dans la musique de Mozart. C’est elle en fait, et non les mots, qui nous parle, qui nous touche et qui nous émeut. Così fan tutte est un de ces opéras où elle est extrêmement nuancée dans l’expression des intermittences des cœurs et des âmes. Comme il est à la fois joyeux, exalté, ému, douloureux, cruel, ironique, déchiré, désespéré, moqueur le chant de ses interprètes. Comme il est beau.

Abbas Kiarostami, le cinéaste iranien, Palme d’or au Festival de Cannes 1997 pour Le Goût de la Cerise, a précieusement installé sa mise en scène dans un XVIIIe siècle somptueusement reconstitué; une reconstitution qu’accomplis-sent la scénographie et les costumes de Chloé Obolenski, que magnifient les lumières de Jean Kalman (certains se souviendront du rôle im-portant de ce duo dans le récent Mort à Venise de Benjamin Britten). Et, mais cela doit rester

une surprise, Abbas Kiarostami étonnera les spectateurs en ouvrant, grâce à son talent de ci-néaste, le plateau du Grand Théâtre sur un hori-zon nouveau, enchanteur.

» Partant de l’idée que ce forban d’Alfonso est à la fois philosophe et psychanalyste, professions dont «la tâche ne consiste pas à faire du bien mais à faire progresser» (Rousset), et qu’accepter un diagnostic, même inquiétant, permettra «de se soigner et de sauver sa vie» (Kiarostami), les maî-tres d’œuvre ont donné de cette «école des amants» une lecture à la fois humaniste et séduisante, ins-crite dans un visuel irrésistible... […] Tout y res-pire la beauté, l’insouciance, l’aisance, la liberté. Martine D. Mergeay, La Libre Belgique

» Le cinéaste iranien a le bon goût de jouer à fond la dimension méditerranéenne d’un récit qui se passe à Naples. La projection en fond de scène de paysages filmés crée une ambiance magique: bleu du ciel et de la mer, ocre des montagnes. En-tre douceur et majesté, cette vision prolonge l’hé-donisme de l’instant […]. Serge Martin, Le Soir

» Comme le goût du fruit dans le chef-d’œuvre cinématographique de Kiarostami, la saveur de la musique, dans l’opéra de Mozart, restitue à l’exis-tence son suc infiniment précieux et délectable. Gilles Macassard, Télérama

de Immer dieses Misstrauen! Don Alfonso ist nicht davon abzubringen, dass „così fan tutte“, dass sie „alle es so machen“. Vor allem die Frau-en. Keine einzige, behauptet der alte Philosoph, wird ihrem Geliebten treu bleiben wenn sich nur die richtige Gelegenheit ergibt. Ferrando

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und Gugliemo sind angesichts einer solch zyni-schen Behauptung fassungslos. Für ihre beiden Schönen, Fiordiligi und Dorabella, da sind sie absolut sicher, gilt das in keinem Fall. Aber die beiden sind noch sehr jung, und ehe sie sich ver-sehen, hat Don Alfonsos Spiel bereits begonnen. Wie wird es ausgehen?

Das Libretto von Lorenzo da Ponte ist ein Mus-terbeispiel psychologischer Tiefenbohrung. Im unbeschwerten Habitus der Komödie legt der Text die schmerzlichsten Wahrheiten frei. Über uns selbst. Während wir über das heitere Intri-genspiel auf der Bühne lachen, zieht sich unser Herz zusammen.

Der eigentliche Kern der Oper liegt natürlich jenseits aller Worte, jenseits aller Listen und Verstellungen: In der Musik Wolfgang Ama-deus Mozarts. Überreich an feinsinnigen Aus-drucksmitteln und subtilen Zwischentönen ist sie gleichermaßen harmonisch wie zerrissen, hoffnungsvoll wie desillusionierend, und dabei immer von überwältigender Schönheit …

Der iranische Filmemacher Abbas Kiarostami hat 1997 für Le Goût de la Cerise in Cannes die Goldene Palme verliehen bekommen. Zusam-men mit Chloé Obolenski (Bühne und Kostüme) und Jean Kalman (Licht) lässt er in seiner Insze-nierung die ganze Pracht des 18. Jahrhunderts wiedererstehen. Die Bühne des Grand Théâtre wird dabei zum Projektionsraum zauberhaf-ter Bilder an der Schnittstelle von Film und Theater.

» Abbas Kiarostami [lässt] mit der für seine Filme typischen Mischung aus philosophischer

Distanz und Klarheit, die die Erschütterungen und Gefühlsverwüstungen hinter dem vermeint-lich heiteren Verwechslungsspiel hervortre-ten. […] Es ist eine leise Dialektik, deren Humor manchmal noch die kleinsten Gesten der beiden Liebespaare erfasst. […] Vor der Weite der riesi-gen Bucht erscheinen die menschlichen Irrun-gen und Wirrungen keineswegs klein oder gar albern. Im Gegenteil, das Meer nimmt die Leiden-schaften auf und wirft sie in Schönheit zurück. Die Zeit

en One of the three Mozart operas for which Lorenzo Da Ponte wrote the libretto, Così fan tutte is often viewed as dark and ambiguous. Indeed, its theme of female fickleness was considered risqué during the more conservative periods of the 19th and early 20th centuries. But Mozart wrote the music at the height of his powers and it is aptly witty and stirringly sentimental. The production is directed by Iranian film maker Abbas Kiarostami, whose Le Goût de la Cerise won the Palme d’Or at Cannes in 1997.

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déceMbre 2010 Vendredi 3 À 20h00et dimanche 5 À 17h00durée 3h00 & entracte

adultes 65 €, 40 €, 25 € / jeunes 8 €

Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

nIobeaGoSTIno STeffanI (1654-1728)draMMa Per MuSIca In Tre aTTI / LIVreT de LuIGI orLandIen ITaLIen, aVec SurTITreS en françaIS eT aLLeMand

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dIrecTIon MuSIcaLe Thomas hengelbrock MISe en ScÈne Lukas hemleb ScénoGraPhIe raimund bauer coSTuMeS andrea Schmidt-futterer

nIobe Véronique GensanfIone jacek Laszczkowski ManTo amanda forsythecreonTe Iestyn daviesTIberIno Lothar odinius cLearTe Tim Meadnerea delphine Galou TIreSIa bruno TaddiaPoLIferno alastair Miles

orcheSTre balthasar-neumann-ensemble

ProducTIon royal opera house covent GardencoProducTIon Grand Théâtre de Luxembourg

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Véronique Gens © M. Ribes & A. Vo Van Tao / Virgin Classics

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fr Niobe, regina di Tebe sera l’occasion d’une nouvelle belle fête baroque au Grand Théâtre!

Ce dramma per musica en trois actes d’Agostino Steffani, sur un livret de Luigi Orlandi, inspiré du livre VI des Métamorphoses d’Ovide, fut créé au Hoftheater de Munich en janvier 1688.

Le compositeur, né en 1654 dans la région de Ve-nise, mourra à Francfort-sur-le-Main en 1728. C’était un «homme multiple», à la fois composi-teur, Rector magnificus de l’université d’Heidel-berg, diplomate et évêque auxiliaire… et spécia-liste, semble-t-il, en mariages princiers! Il voya-gea beaucoup, additionnant les étapes, de Padoue à Munich, de Rome à Paris, Bruxelles et Franc-fort. Il fut un compositeur prolifique d’opéras.

Niobe et Anfione sont les souverains de Thèbes. Fille de Tantale, elle a reçu le courage en hérita-ge; fils de Jupiter, il est un souverain éclairé et un musicien doué. Hélas, abusivement fière de ses origines, Niobe en conçoit un orgueil excessif et empêche Manto, le fils du devin Tiresias, d’offrir un sacrifice à Leto. Les dieux vengeurs tuent ses sept fils. Anfione, désespéré, se suicide; et Niobe meurt de désespoir, changée en pierre.

C’est Lukas Hemleb, dont on a pu découvrir il y a quelques saisons au Grand Théâtre une Clemenza di Tito de Mozart et au Théâtre des Capucins une absolument délirante Visite inopportune de Copi, qui le mettra en scène. Il ne manquera certaine-ment pas de surprendre, d’interpeller, d’interlo-quer peut-être.

Musicalement, la fête s’annonce somptueuse: c’est en effet Thomas Hengelbrock, un «invité

permanent» de la Philharmonie, qui dirigera le Balthasar-Neumann-Ensemble, et Véronique Gens sera Niobe.

L’œuvre brille par son orchestration soignée et subtile; elle est exceptionnelle par la profusion de trompettes et de percussions; l’harmonie et la mélodie y atteignent de nouveaux sommets. La partition est une démonstration des pouvoirs merveilleux de cette musique qu’incarne cet An-fione dont le chant possède un pouvoir tel qu’il va jusqu’à littéralement édifier les murs de Thèbes!

de Niobe, regina di Thebe. Niobe, Königin von Theben. Einmal mehr steht das Grand Théâtre ganz im Zeichen des Barock. Heute weitgehend unbekannt, war der Komponist Agostino Steffani zu seiner Zeit ein Star. 1654 in Venedig geboren, hat er bis zu seinem Tod 1728 in Frankfurt am Main an zahlreichen Orten in ganz Europa gewirkt.

Sein dramma per musica nach einem Libretto von Luigi Orlandi fußt auf einer Episode aus dem VI Buch von Ovids Metamorphosen: Niobe und Anfione sind die Herrscher von Theben. Niobe hat als Tochter des Tantalus dessen Mut geerbt, Anfiones Vater ist kein Geringerer als Jupiter. Er wirkt als aufgeklärter Souverän und ist ein begnadeter Musiker.

Eine echt barocke Handlung entspannt sich: Niobe, etwas zu stolz auf ihre Herkunft, hindert Manto, den Sohn des göttlichen Tiresias daran der Göttin Leto ein Opfer zu bringen. Die Rachegötter töten daraufhin ihre sieben Söhne. Anfione tötet sich aus Verzweiflung. Niobe erstarrt zu Stein.

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Der Regisseur Lukas Hemleb ist in Luxemburg kein Unbekannter. Im Grand Théâtre war seine Inszenierung La Clemenza di Tito zu sehen, im Théatre des Capucins seine Fassung von Copis Visite inopportune. Seine musikalischen Partner sind diesmal Thomas Hengelbrock und dessen Balthasar-Neumann-Ensemble. Für die mannigfaltigen Herausforderungen der Partitur ist ein geeigneterer Klangkörper kaum vorstellbar.

Kraft, Subtilität und Fantasie kennzeichnen also gleichermaßen Regie und musikalische Umsetzung wie die Vorlage von Steffani. Dieser Abend kann nur unvergesslich sein.

en Baroque returns to the Grand Théâtre in the form of Agostino Steffani’s 1688 creation for the Munich court theatre based on the tragic Greek mythology figure of Niobe. Steffani was a multi talented singer, composer, artistic director, priest and later a diplomat. Director Lukas Hemleb has been to the Grand Théâtre before with Mozart’s La Clemenza di Tito. Authentic musical accompaniment is guaranteed thanks to Thomas Hengelbrock, who conducts his Balthasar-Neumann-Ensemble.

This production marks the first time the Grand Théâtre co-produces with the prestigious Royal Opera House Covent Garden.

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janVIer 2011 Mardi 11, Mercredi 12, jeudi 13, Vendredi 14 et Samedi 15 À 20h00durée environ 1h30

adultes 20 € / jeunes 8 €

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dIrecTIon MuSIcaLe alain PlanèsMISe en ScÈne Peter brookcoLLaboraTIon arTISTIque Marie-hélène estienneLuMIÈreS Philippe VialattePIano alain Planès / Matan Porat

TaMIno antonio figueroa / adrian StrooperPaMIna agnieszka SlawinskareIne de La nuIT Malia bendi-Merad / Leila benhamzaSaraSTro Patrick bolleire / Luc bertin-hugaultPaPaGeno Virgile frannais / Thomas doliéPaPaGena dima bawab / betsabée haasMonoSTaToS raphaël brémard / jean-christophe borncoMédIen abdou ouloguemMaGIcIen celio amino

ProducTIon c.I.c.T. / Théâtre des bouffes du nord (Paris) coProducTIon attiki cultural Society (athènes), Musikfest bremen, Théâtre de caen, Mc2 Grenoble, barbicanbite11 (Londres), Grand Théâtre de Luxembourg, Piccolo Teatro Milano, Lincoln center new york

MuSIque LIbreMenT adaPTée Pour un PIano eT TroIS InSTruMenTS Par PeTer brook eT franck krawczyk d’aPrÈS La ParTITIon de woLfGanG aMadeuS MozarT / LIVreT LIbreMenT adaPTé Par PeTer brook eT MarIe-héLÈne eSTIenne d’aPrÈS Le LIVreT d’eManueL SchIkaneder crée Le 9 noVeMbre 2010 À ParIS / en aLLeMand, aVec SurTITreS en françaIS eT aLLeMand

La fLûTe enchanTée (TITre ProVISoIre) woLfGanG aMadeuS MozarT / PeTer brook

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Peter Brook © Pascal Victor

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fr La Flûte enchantée de Mozart est une œuvre féerique, magique, qui ne cesse d’émerveiller tous ses publics, qu’ils soient connaisseurs ou néophytes, qu’ils la revoient pour la ixième fois ou que, petits enfants, ils la découvrent! Quel enchantement que cette musique, et comme Mo-zart en multiplie les tonalités, dans le chant dé-sespéré de Pamina, les éructations colériques de la Reine de la Nuit, les émois amoureux de Tami-no, les avertissements solennels de Sarastro, les vantardises onomatopéiques de Papageno! Quel-le belle histoire aussi qui, sous les apparences si simples d’un conte, est merveilleuse initiation, indispensable leçon de vie!

Et chez tant de metteurs en scène, quelle ému-lation cet opéra n’a-t-il pas suscitée! Ils ont riva-lisé d’originalité, multipliant souvent les «effets spéciaux» pour en concrétiser les étonnantes pé-ripéties, les rencontres inattendues.

Peter Brook, dont nous nous sommes réjouis à Luxembourg du Costume et de Sizwe Banzi est mort, a voulu qu’une Flûte enchantée soit son ul-time création dans son Théâtre des Bouffes du Nord. Il n’est pas étonnant qu’il ait choisi cette œuvre qui lui ressemble, dont la simplicité appa-rente est inversement proportionnelle aux échos philosophiques qu’elle suscite. Se débarrassant de toute ornementation, il a souhaité en revenir à l’essentiel, nous invitant au cœur même du récit et de la musique qui le magnifie. Il reprend ainsi la même démarche que celle qu’il avait suivie dans la mise en scène de sa Tragédie de Carmen en 1982, qui était telle que le spectateur avait l’impression de redécouvrir l’œuvre, comme net-toyée des «couches de vernis» qu’on lui avait su-perposées.

Un piano et trois instruments – et un magicien! – lui suffiront pour accompagner les solistes, et, paradoxalement, cette économie instrumentale, si conforme en fait à la simplicité naïve d’un conte enfantin, va multiplier les résonances de la musique de Mozart. Une économie de moyens telle aussi que le spectateur en devient davanta-ge l’auteur de l’œuvre à laquelle il est convié.

» Peter Brook donne un bain de jouvence à la Carmen de Bizet Une transposition d’opéra bien remarquable. Une œuvre cependant archi-connue: Carmen (de Geor-ges Bizet) dont le metteur en scène Peter Brook permet en quelque sorte une nouvelle lecture. Une œuvre ramenée à son essence. Alors dépouillée de ses éléments décoratifs, ébarbée à coups de ci-seaux aussi bien en ce qui concerne le texte que la musique. Avec cependant une volonté de servir la pensée originale de l’auteur, de conférer à cet opé-ra populaire la noblesse d’un langage dépouillé, d’un style. Aussi d’assurer à l’aventure banale d’un trio classique, les accents de la tragédie: un fatum, le destin en marche. La magie alors s’ins-talle... […] réussi l’exploit d’enfermer dans le ca-dre d’un opéra de chambre cette brillante œuvre. […] Une Carmen violente, impérieuse. De grands couplets qui, chantés sans emphase, gardent ce-pendant leurs coloris. Un spectacle dépourvu de la rhétorique ancienne appliquée aux opéras du siècle passé. André Thirifays, Le Soir à propos de Tragédie de Carmen

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de Wolfgang Amadeus Mozarts Zauberflöte hat noch immer nichts von ihrer magischen Anzie-hungskraft verloren. Das gilt gleichermaßen für Kenner und Laien, für Erwachsene und Kinder.

Was für Figuren, was für Situationen: Paminas Hoffnungslosigkeit, die Wutausbrüche der Köni-gin der Nacht, Taminos Liebesschwüre, die Feier-lichkeit eines Sarastro. Und vor allem: Papageno. Und: Was für eine Geschichte. Gleichermaßen zauberhaft wie lebensnah, märchenhaft wie re-alistisch. Wie viele Dirigenten, Regisseure und Wissenschaftler haben sich mit der Zauberflöte beschäftigt. Haben als Forscher oder Künstler darum gewetteifert, dem Werk immer neue Fa-cetten abzugewinnen.

Peter Brook, der in Luxemburg bereits seine Projekte Le Costume und Sizwe Banzi est mort vorstellte, verabschiedet sich mit seiner Zauber-flöte vom Théâtre des Bouffes du Nord. Eine gute Wahl. Denn wie bei Mozarts Oper verbirgt sich auch bei dem legendären Theatermann hinter ei-ner Maske der Einfachheit eine kaum zu bewäl-tigende Fülle von Gedanken und Bezügen. Brook ist auf der Suche nach dem innersten Kern der Oper. Ähnlich wie bei seiner Inszenierung Tragé-die de Carmen (1982) nimmt er den Zuschauer auf Wege mit die so neu wie unvergesslich sind. Ein Klavier und ein Akkordeon ersetzen beispiels-weise das gesamte Orchester. Wer da von Verlust redet wird nicht umhin kommen sich leicht ei-nes Besseren belehren zu lassen.

en Peter Brook may be stepping down as the director of his revolutionary Paris theatre, the Bouffes du Nord, but he leaves us with a wonder-ful production of one of Mozart’s best-loved op-

eras, The Magic Flute. The opera was written with Emanuel Schikaneder, whose theatre company had enjoyed contributions from Mozart on previ-ous occasions. Peter Brook takes his audience to the very heart of the opera, employing only a pi-ano and accordion to enhance the simple beauty of Mozart’s work.

» We see Mozart coming towards us with a wicked smile, ready to play tricks on us, to catch us unawares. We hold out our arms to him, with the same impudence that hides a deep love and re-spect for the essential qualities he reveals.

This will be a Magic Flute far from the expected ways. The vast panoply of scenic effects, the heavy and solemn symbolism are all put aside. In their place, the audiences will find an ever your Mozart surrounded by an equally young and tal-ented cast of singers and musicians led by Alain Planès ready, like the composer, to improvise, transpose, to explore new colours, to juggle with forms. We propose a light, effervescent Flute, where an intimacy with the performers will allow the tenderness and the depth of the score to ap-pear.

This Flute takes its place in the Bouffes du Nord’s approach to opera, as in La Tragédie de Carmen and Impressions de Pelléas. Peter Brook, Marie-Hélène Estienne, Franck Krawczyk

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féVrIer 2011 Mardi 1, jeudi 3 et Samedi 5À 20h00durée 2h00 & entracte

adultes 65 €, 40 €, 25 € / jeunes 8 €

Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

béaTrIce & bénédIcThecTor berLIoz (1803-1869)oPéra en deux acTeS LIbreMenT InSPIré de La PIÈce de wILLIaM ShakeSPeare, “Much ado abouT noThInG” / créé À baden-baden Le 9 aoûT 1862en françaIS, aVec SurTITreS en françaIS eT aLLeMand

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dIrecTIon MuSIcaLe emmanuel krivineadaPTaTIon eT LIVreT dan jemmett et bob GoodyMISe en ScÈne dan jemmettdécorS dick birdcoSTuMeS Sylvie Martin-hyszkaLuMIÈreS arnaud jungchoréGraPhe cécile bonchef de chanT nathalie Steinberg

béaTrIce christine ricebénédIcT Philippe Talbothéro ailish TynanurSuLe élodie MéchaincLaudIo edwin crossley-Mercerdon Pedro jérôme VarnierSoMarone Michel TrempontaLberTo bob GoodyLeonaTo Giovanni calòLe MeSSaGer david Lefort

chœur Les élémentsorcheSTre orchestre Philharmonique du Luxembourg

ProducTIon opéra comiquecoProducTIon Grand Théâtre de LuxembourgcoProducTeur aSSocIé Palazzetto bru zane – centre de Musique romantique française

rePréSenTaTIonS au LuxeMbourG en coLLaboraTIon aVec l’orchestre Philharmonique du Luxembourg

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Béatrice et Bénédict © Pierre Grosbois

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fr Béatrice et Bénédict! Ils ne cessent de procla-mer qu’ils se détestent. Et pourtant… Ces affir-mations véhémentes ne seraient-elles pas comme le «négatif» d’une attirance réelle et réciproque?

C’est ce que pensent Héro et Claudio, deux jeunes gens qui leur sont proches, et qui se réjouissent, eux, de leur bonheur sans nuages et du mariage qu’ils vont bientôt conclure. Habilement, ils vont amener les deux «ennemis» à se débarrasser de leur lourde cuirasse anti-sentimentale et à recon-naître leur amour, momentanément du moins: «Oui, pour aujourd’hui, la trêve est signée; nous redeviendrons ennemis demain…»

C’est le Much Ado About Nothing – Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare qui a servi de source d’inspiration à Hector Berlioz (1803-1869). Concentrant l’intrigue sur le «marivaudage» de Béatrice et Bénédict, il en a fait sa dernière œu-vre lyrique, un opéra comique, créé en 1862.

Sensible au caractère drolatique de ces «déclara-tions de haine», aux sentiments qu’elles ne par-viendront pas à étouffer, Berlioz a composé une partition qui fait se succéder épisodes joyeux et burlesques et moments d’intensité, de gravité émotionnelle. Il met en voix un «maître de musi-que» aussi calamiteux qu’ivrogne, il harmonise espièglement une controverse quant aux délices ou aux supplices engendrés par le mariage, il fait entendre le chant ému ou douloureux de cœurs à la recherche d’eux-mêmes. Les duos notamment sont d’exquise délicatesse.

Dan Jemmett, le metteur en scène, a reconnu dans cette agitation amoureuse épique, dans ces rodomontades sentimentales, dans ces complots

ignorés des protagonistes principaux mais qui réjouissent le spectateur complice, l’univers du théâtre de marionnettes. Et c’est ainsi qu’il a conçu sa scénographie, les maquillages et les dé-guisements des personnages, leurs attitudes et leur façon de se mouvoir.

Et quelle belle musique chantent ces pantins-là!

» … un plateau vocal convaincant et engagé, une distribution jeune et jolie […]. Élégant, vocalement ductile et scéniquement parfait comme à l’accou-tumée, le chœur Les Éléments de Joël Suhubiette apporte, en costumes d’époque, l’indispensable touche Baden-Baden 1862. Marie-Aude Roux, Le Monde

» Béatrice et Bénédict est une invitation à la joie, au rire. Ne se prenant jamais au sérieux, l’énergique folie dans laquelle elle se sculpte ne cesse de ravir les plus sombres grincheux. Drôle et tendre, l’amour de ces deux êtres qui s’exècrent s’élève sur une musique tout en contrastes. Dirigée par le passionné Emmanuel Krivine, la partition exécutée sur des instruments d’époque brille, riche et feutrée à la fois. Le spectacle est à ne pas manquer. Réfractaires à l’humour anglais, s’abstenir. Amalia Casado, Evene.fr

de Béatrice und Bénédict hassen sich so leiden-schaftlich, dass nur ein Blinder übersehen kann wie sehr sich die beiden ans Herz gewachsen sind. Auch Héro und Claudio bleibt das nicht ver-borgen. Glücklich miteinander verlobt versuchen sie alles, um auch aus Béatrice und Bénédict ein friedliches Paar zu machen ...

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Hector Berlioz hat für sein letztes lyrisches Werk ein Stück von William Shakespeare als Vorlage gewählt: Much Ado About Nothing / Viel Lärm um Nichts. Mit viel Feingefühl setzt er die hintergründige Mischung von Liebe und Ablehnung, Zuneigung und Hass in Töne. Die Suche der Herzen nach ein-ander und nach sich selbst hat den Komponisten bekanntlich ein Leben lang beschäftigt. Den Regisseur Dan Jemmett hat die Oper zu ei-ner höchst eigenwilligen Inszenierung inspi-riert, zu einem Experiment mit atemberauben-dem Ergebnis.

en Based loosely on William Shakespeare’s Much Ado About Nothing, Hector Berlioz’s two-act comic opera is rarely performed nowadays. Composed between 1860 and 1862, was Berlioz’s last major work, but includes an overture that is one of Berlioz’s most delicate and subtle orches-tral pieces. The opera itself reflects Berlioz’s fas-cination with Shakespeare, and captures much of the caustic wit and lyrical romance employed by the Bard in his comedy about the battle of the sexes. Director Dan Jemmett was at the Grand Théâtre in 2006 with The Tiger Lillies for a magical production of Hans-Christian Andersen’s The Little Match Girl.

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MaI 2011 Lundi 9, Mercredi 11 et Vendredi 13 À 20h00durée 2h40 & entracte

adultes 65 €, 40 €, 25 € / jeunes 8 €

Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

carMenGeorGeS bIzeT (1838-1875)oPéra-coMIque en quaTre acTeS / LIVreT d’henrI MeILhac eT LudoVIc haLéVy d’aPrÈS La nouVeLLe de ProSPer MérIMée / créé À L’oPéra coMIque Le 3 MarS 1875en françaIS, aVec SurTITraGe françaIS eT aLLeMand

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dIrecTIon MuSIcaLe evelino PidòMISe en ScÈne adrian noblecoLLaboraTrIce À La MISe en ScÈne elsa rookedécorS eT coSTuMeS Mark ThompsonLuMIÈreS jean kalmanchoréGraPhIe Sue Leftonchef de chanT nathalie Steinberg MaîTre d’arMeS françois rostain

carMen anna caterina antonacci don joSé andrew richards MIchaëLa anne-catherine Gillet eScaMILLo nicolas cavallier Le dancaïre aimery Lefèvre Le reMendado Vincent ordonneau zunIGa Matthew brook MoraLÈS edwin crossley-MercerfraSquITa Virginie Pochon MercédÈS annie Gill / Louise Innes

chœur d’enfanT Maîtrise des hauts-de-Seinechœur de l’opéra comique orcheSTre orchestre Philharmonique du Luxembourg

ProducTIon opéra comique coProducTIon Grand Théâtre de Luxembourg

coProducTeur aSSocIé festival Internacional de Música y danza de Granada

rePréSenTaTIonS au LuxeMbourG en coLLaboraTIon aVec l’orchestre Philharmonique du Luxembourg

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Carmen © Pierre Grosbois

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fr Carmen! Dire ou écrire ce prénom suffit, et tous, qu’ils fréquentent ou non les opéras, pour-raient se mettre à chantonner, à siffloter l’un ou l’autre des airs immortels de Georges Bizet.

Carmen, à la fois femme fatale, diabolique, et femme libre «comme l’oiseau», une liberté qu’elle affirmera jusqu’à en mourir. Carmen qui chante et qui danse, qui séduit, qui envoûte; qui prend et qui laisse, tout à son bon plaisir. Carmen et l’Espagne des gitans, des contrebandiers, de la corrida, une Espagne absolument couleur loca-le, mais que Georges Bizet n’a jamais visitée.

Carmen, comédie et tragédie: la comédie hu-maine, celle de tous ceux-là qui gravitent autour d’elle et dont sa présence révèle les ambitions, les faiblesses, les velléités, les frustrations, les ridi-cules. L’éternelle tragédie des passions, fatales évidemment pour qui les éprouve et pour qui en est l’objet. La mort est l’inéluctable conclusion.

Etonnant destin que celui de cet opéra, d’abord mal accueilli en 1875 par son premier public de l’Opéra-Comique à Paris – accablé, Bizet, déjà souffrant, en mourra le soir de la trente-troisiè-me représentation – et qui connaît ensuite un triomphe universel et intemporel. Carmen est un archétype de l’opéra populaire.

Dans la mise en scène d’Adrian Noble, il n’y a guère de surprise, rien d’inattendu; elle joue simplement et efficacement la couleur locale avec juste ce qu’il faut d’éléments allégoriques.

Mais bien évidemment, dans Carmen, l’essentiel, c’est Carmen! Et Anna Caterina Antonacci sera Carmen! Avec, et cela convient parfaitement

au personnage, toute la splendeur séductrice et toute l’autorité nuancée de sa voix; avec aussi, son tempérament de comédienne: elle chante et joue magnifiquement cette femme qui chante et joue sa vie!

» Anna Caterina Antonacci, on le sait depuis son coup d’éclat londonien, est une Carmen d’une évidence peu commune. Voix, diction, maintien, corps, jambes, regard, crinière: elle a tout de la tigresse bohème. […] Avec son style que l’on croirait d’un autre âge (un âge d’or), son petit vibrato merveilleusement contrôlé, son émotion à fleur de lèvres, Anne-Catherine Gillet est une Micaëla irrésistible et jolie comme un cœur. Emmanuel Dupuy, Diapason

» Antonacci est tout simplement fabuleuse. Pas seulement par sa beauté insolente et animale, sans être vulgaire une seconde. Mais surtout parce qu’[elle] réussit le tour de force de construire son personnage musicalement. Tout, dans son chant, procède du mot: texte et musique sont si inextricablement lies que l’on croit qu’elle parle quand elle chante, et inversement. Une sorte de quintessence du chant français. Christian Merlin, Le Figaro

» Anna Caterina Antonacci emporte la mise, elle qui sait incarner une Carmen au feu de glace, d’une diction impeccable, d’une musicalité souveraine, ardente mais jamais emportée par la passion. Sa projection vocale lui permet de murmurer ce que tant de consœurs assènent. Renaud Machart, Le Monde

» […] Matthew Brook, Vincent Ordonneau, Virginie Pochon, Annie Gill: quelle belle équipe! La prestance

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de Nicolas Cavallier est bien celle d’Escamillo, le torero, Anne-Catherine Gillet prête à Micaëla une ligne de chant immaculée. Andrew Richards est un Don José désarmant et poignant […]. Dès son entrée, Anna Caterina Antonacci est Carmen – sensuelle, d’une beauté sauvage et naturelle. Som timbre étrange, son chant vibrant sont irrésistibles. Une Carmen troublante et vraie […]. Michel Parouty, Les Échos

de Carmen. Dieser Name allein genügt, um nicht nur bei Opernkennern ganze Fluten von Empfindungen wachzurufen, und wohl auch Er-innerungen an die eine oder andere Melodie aus George Bizets Oper nach der Erzählung Prosper Mérimées.

Carmen: Femme fatale und freiheitsliebend „wie ein Vogel”. Bis in den Tod hält sie an ihren Maxi-men fest. Sie singt, sie tanzt, sie zaubert, sie ver-führt. In einem Spanien der Schmuggler, der Zi-geuner, der Polizei, das Bizet – erstaunlich genug – nie mit eigenen Augen sah. Seine Oper trägt gleichermaßen komödiantische wie tragische Züge. Schonungslos enthüllt sie die grotesken Schwächen und Begierden der Protagonisten.

Carmen, 1875 bei ihrer Uraufführung in Pa-ris durchgefallen, wurde bald danach zu einem Kassenschlager. Bizet allerdings erlebte den Tri-umphzug seines Werkes nicht mehr. Der Kom-ponist starb wenige Monate nach der Urauffüh-rung.

Adrian Noble, der frühere Leiter der Royal Shakespeare Company, setzt in seiner Inszenierung auf spanisches Lokalkolorit und die Kraft der Natürlichkeit. Auf die gewollten

Effekte, welche der Oper gewöhnlich zugemutet werden, verzichtet er souverän. Dreh und Angelpunkt bleibt dabei immer die Titelfigur: Anna Caterina Antonacci verleiht ihr eine geradezu atemberaubende Präsenz. Stimmlich und darstellerisch verkörpert sie eine Carmen, die bis zum Letzten um ihr Leben singt und spielt.

» Französischen Gesang in Reinkultur, und das aufs Schönste, vertritt Anne-Catherine Gillet als Micaëla – weshalb diese gern etwas naiv wirkende Partie besonderes Gewicht erhält. […] Überaus spannend die Färbung, die Anna Caterina Antonacci der Rolle der Carmen verleiht. […] Wie sie Carmen als eine selbstbewusste, kompromisslos auf Autonomie erpichte Frau zeigt, die in dieser Gesellschaft von Machos Außenseiterin bleiben und zu Tode kommen muss, ist hinreißend. Peter Hagmann, Neue Zürcher Zeitung

en One of the most recognisable and popular works in the opera repertoire, Carmen is based on a novella by Prosper Mérimée. In the Toreador’s Song it features one of opera’s most memorable tunes. Adrian Noble, the former artistic director of the Royal Shakespeare Company strips the opera to its bare essentials and eschews clichés to allow his star, Anna Caterina Antonacci, to portray the central character with what Hugh Canning in the Sunday Times called “devastating truthfulness.”

» [Anna Caterina Antonacci] is quite simply ex-traordinary in her handling of text and song [...], but she is also a sexy stage animal with the physi-cal magnetism to explain her appeal. Francis Carlin, Financial Times

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juIn 2011 Vendredi 10 et Samedi 11 À 20h00dauer unbekannt, Produktion im entstehungsprozess

adultes 65 €, 40 €, 25 € / jeunes 8 €

Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

MaTSukazeToShIo hoSokawaLIbreTTo Von hannah dübGen nach deM GLeIchnaMIGen noh-SPIeL Von zeaMI eIne choreoGraPhIe Von SaSha waLTzIn deuTSch, MIT deuTSchen und franzöSISchen überTITeLn

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reGIe, choreoGraPhIe Sasha waltzMuSIkaLISche LeITunG Pablo heras-casadobühne Thomas Schenk, chiharu ShiotakoSTüMe christine birkleLIchT Martin haukdraMaTurGIe Ilka Seifert

SchweSTer MaTSukaze barbara hanniganSchweSTer MuraSaMe charlotte hellekantMönch frode olsonfIScher kai-uwe fahnert

Tanz, choreoGraPhIeSasha waltz & Guests

chor Vocalconsort berlinorcheSTer orchestre Philharmonique du Luxembourg

ProdukTIon Sasha waltz & Guests IM aufTraG deS Théâtre royal de la Monnaie koProdukTIon Grand Théâtre de Luxembourg, Polish national operaIn kooPeraTIon MIT Staatsoper unter den Linden, berlindie Produktion „Matsukaze“ wird gefördert durch die kulturstiftung des

bundes. die Tanzcompagnie Sasha waltz & Guests wird gefördert aus

Mitteln des Landes berlin.

VorSTeLLunGen In LuxeMburG In kooPeraTIon MIT deM orchestre Philharmonique du Luxembourg

Im rahmen von

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Barbara Hannigan © Marco Borggreve / Charlotte Hellekant © Marco Borggreve / Frode Olson

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fr Une belle «tradition» caractérise la program-mation lyrique du Grand Théâtre: la représenta-tion d’opéras du XXe siècle et la création d’opéras contemporains! Ainsi Aufstieg und Fall der Stadt Mahagonny-Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny de Kurt Weill, Wagner Dream de Jo-nathan Harvey, Medea de Pascal Dusapin, Der Kaiser von Atlantis de Viktor Ullmann, House of the sleeping beauties de Kris Defoort ou encore Passion de Pascal Dusapin.

Cette saison, c’est un compositeur japonais qui sera à l’affiche: Toshio Hosokawa, déjà consacré pour la remarquable cérémonie de son Hanjo, créé à La Monnaie en 2004, un opéra inspiré du grand écrivain Yukio Mishima.

Deux sœurs, Matsukaze et Murasame, se sont éprises d’un noble en exil. Des années plus tard, bien après leur mort, leurs âmes continuent à errer et à le convoiter. Matsukaze danse comme une démente, accoutrée du chapeau et du man-teau de son amant, et croit le reconnaître dans la silhouette d’un pin…

Cette fois encore, Toshio Hosokawa s’est inspiré des techniques et des atmosphères du théâtre traditionnel japonais, le théâtre Nô. Une même approche intimiste, une même atmosphère oni-rique donnent le ton de cette nouvelle composi-tion pour quatre personnages et un petit chœur, accompagnés d’un orchestre de chambre.

Anne Teresa De Keersmaeker avait mis en scène Hanjo. C’est une autre chorégraphe, Sasha Waltz, qui donnera vie scénique au nouvel opéra. Sasha Waltz est chez elle chez nous, au Grand Théâtre de Luxembourg! À plusieurs reprises, et avec

quel succès, elle y a présenté – et en primeur! – ses créations chorégraphiques, ainsi que les si convaincantes mises en scène d’opéra qu’ont été le Dido & Aeneas de Purcell et la Medea de Pascal Dusapin.

» Un spectacle époustouflant par son exigence et sa beauté tragique […]. Un opéra à couper le souffle! Marie-Laure Rolland, Luxemburger Wort à pro-pos de Medea

» L’élégante soprano Barbara Hannigan, rayon-nante de verve vocale, incorpore […] toute l’at-tractivité de la frémissante féminité expectant le client dans ses filets. Marc Weinachter, Tageblatt à propos de House of the Sleeping Beauties

de Matsukaze ist einer der beliebtesten Klassi-ker des japanischen Noh-Theaters. Die Schwes-tern Matsukaze und Murasame lieben einen Mann, doch ihre Gefühle bleiben zeitlebens uner-widert. Noch Jahre nach dem Tod der Schwestern kehren beider Seelen ins Diesseits zurück, uner-müdlich auf der Suche nach ihrem Geliebten.

Sasha Waltz schließt mit der Uraufführung von Matsukaze an die Arbeiten ihrer Opernproduk-tionen Medea und Dido & Aeneas an, in denen das Schicksal zweier antiker Frauenfiguren im Mittelpunkt steht. Mit der von ihr begründeten choreographischen Oper erweiterte sie die Mit-tel des Musiktheaters um die theatralen Ansät-ze des Tanzes und schafft eine neuartige Ver-schmelzung von Tanz, Gesang und Musik.

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Für Matsukaze schreibt der herausragende zeit-genössische Komponist Toshio Hosokawa aus Japan die Musik zum überarbeiteten Libretto des Noh-Theater-Klassikers. Die musikalische Leitung übernimmt der renommierte Dirigent Pablo Heras-Casado. Mit Gesangssolisten wie Barbara Hannigan und Charlotte Hellekant wer-den erneut außergewöhnliche Sänger gemein-sam mit Tänzern der Compagnie Sasha Waltz & Guests und dem Vocalconsort Berlin die Opern-bühne bewegen.

Sasha Waltz & Guests setzt neben der langjäh-rigen Partnerschaft mit dem Grand Théâtre de Luxembourg, das der Compagnie schon bei Dido & Aeneas und Medea als Koproduzent zur Seite stand, außerdem die Zusammenarbeit mit der Oper La Monnaie in Brüssel und der Staatsoper Unter den Linden Berlin fort. Erstmals ist auch die Polnische Nationaloper Teatr Wielki an einer Produktion als Koproduzent von Sasha Waltz & Guests beteiligt.

» Die Sopranistin Barbara Hannigan […] be-wegt. Gradliniger und raffinierter kann man sich Operngesang kaum vorstellen. Marc Fiedler, D’Lëtzebuerger Land zu Passion

» Gerade in den hochschweren Lamento-Partien zeigte Hauptdarstellerin Barbara Hannigan eine wirklich atemberaubende Belastbarkeit bei gleich-zeitig ungemein fesselnder Emotionsspanne, […]. Daniel Conrad, Luxemburger Wort zu Passion

» Medea ist nach Henry Purcells Dido & Aeneas Sasha Waltz zweite und nicht weniger glückvolle Auseinandersetzung mit dem Genre Oper. Erneut ist zu sehen, mit welcher Souveränität die insze-

nierende Choreografin aus der Musik eine tän-zerische Grammatik zu entwickeln vermag und diese sozusagen als Grundlage einer freien Rede über das komponierte Sujet nutzt, ohne Noten und Text nachzubuchstabieren oder zu illustrieren. Irene Bazinger, Stuttgarter Zeitung zu Medea

» Das große Staunen kommt immer – so verläss-lich ist die bildhafte Phantasie der Choreographin Sasha Waltz. […] Sie vertraut der facettenreichen und sehr „hörbaren“ modernen Musik, sie über-frachtet und illustriert nicht, sondern schafft im assoziativen Raum eine nahezu symbiotische Be-ziehung zwischen Musik, Gesang und Tanz, die uns fast vergessen lässt, dass das Genre der „cho-reographischen Oper“ noch relatives Neuland ist, ja von ihr eigentlich gerade erst erfunden wird. Elisabeth Nehring, Die Welt zu Medea

en Matsukaze is among the best-loved classics of Japanese Noh-theatre. The sisters Matsukaze and Murasame are each in love with the same man; their feelings however remain unrequited in this life. Years after death the sisters’ spir-its revisit this world in tireless pursuit of their beloved. With the world première of Matsukaze Sasha Waltz follows up on her opera productions Medea and Dido & Aeneas which revolve around the fates of two female figures from ancient times. Outstanding contemporary Japanese com-poser Toshio Hosokawa wrote the music to the re-worked libretto of the Noh-theatre classic Matsu-kaze. Together with soloists Barbara Hannigan and Charlotte Hellekant extraordinary singers unite once more with dancers from Sasha Waltz & Guests and the Vocalconsort Berlin on the op-era stage.

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déceMbre 2010 Mercredi 29 et jeudi 30 À 20h00, Vendredi 31 À 21h00durée environ 1h30

adultes 25 €, 20 €, 15 € / jeunes 8 €

Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

Le carnaVaL baroqueun carnaVaL À roMe: arTS du cIrque, MuSIqueS eT danSeS au xVIIe SIÈcLe

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concePTIon eT dIrecTIon arTISTIque Vincent dumestre MISe en ScÈne eT choréGraPhIe cécile roussatcoSTuMeS chantal rousseau ScénoGraPhIe françois destorsécLaIraGe christophe naillet MaquILLaGe Mathilde benmoussaMaSqueS julie coffinièrescoLLaboraTIon arTISTIque julien Lubek

aLTo bruno Le LevreurTénorS Serge Goubioud, hughes Primard baSSe arnaud MarzoratiacrobaTeS eT MuSIcIenS du Poème harmonique

ProducTIon Le Poème harmoniquecoProducTIon célestins – Théâtre de Lyon, La comète – Scène nationale de châlons-en-champagne, Grand Théâtre de reims, cirque-Théâtre d’elbeuf – centre régional des arts du cirque (haute-normandie), Scène nationale d’evreux – Louviers, festival automne en normandie

ce spectacle a reçu le soutien de la drac haute-normandie,

de la région haute-normandie, de la fondation d’entreprise france

Télécom, de l’adaMI, du Ministère de la culture et de la communication

dMdTS, de l’Institut français de belgrade et de l’oddIa.

Le Poème harmonique bénéficie du soutien du Ministère de la culture

et de la communication / drac haute-normandie et de la région

haute-normandie. La Société Générale est le mécène principal du Poème

harmonique.

ThéâTre

MuSIcaL

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Le Carnaval Baroque © Christian Ganet

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fr Une proposition étonnante: fêter le Carna-val à la Saint-Sylvestre, et pourquoi pas même en faire «l’ouverture» du réveillon! Autre propo-sition étonnante: au moment d’inaugurer la on-zième année du XXIe siècle, effectuer un voya-ge à rebours dans le temps pour se retrouver à Rome au début du XVIIe siècle!

Le Carnaval baroque, un projet conçu par Vin-cent Dumestre et son ensemble Le Poème Har-monique (rappelez-vous leur présence dans la fosse du Cadmus et Hermione), est en effet une invitation à participer à cette «fête des fous» qui, juste avant le carême et son interminable période de jeûne et de pénitence, durant dix jours, agitait la Ville Éternelle, grand moment d’oubli des clivages sociaux, de délire, d’excès et de débauche, de libération symbolique de toutes les frustrations d’une année.

Envahissaient alors les rues, envahiront notre plateau, acrobates voltigeurs et funambules, cordelistes, équilibristes, jongleurs et mimes, chanteurs, danseurs et musiciens. Les masques de la Commedia dell’arte s’en donneront à cœur joie, en toute farce. Il y aura du rire et des larmes de rire, de l’émotion aussi! Un monde à la «gra-vité» bousculée, un univers à l’envers!

Chaconnes, moresques et villanelles, des mu-siques festives d’alors, et bien sûr une parodie d’opéra, un pasticcio, seront au programme, scru-puleusement reconstituées et interprétées – on connaît l’exigence souriante de Vincent Dumes-tre –, et c’est un paradoxe essentiel de pareille en-treprise que la fête débridée n’est belle que si elle est le fruit d’un travail d’extrême rigueur! Même Monteverdi sera de la partie – de la party? –, mais

joyeusement «décalé»: son Lamento della Ninfa devenant le Lamento del Naso, ce gros nez qui dé-mange-dérange son contre-ténor d’interprète!

Tout cela est donc bien baroque, éminemment baroque!

» Le rire et l’angoisse, la poésie des situa-tions mariée à l’audace physique vont cres-cendo. La transe des passacailles intensifie le délire visuel […]. Le public séduit par cette heure et demie de grâce teintée de mélancolie, ovationne […]. Illustration d’une insoutenable fragilité de l’être, sentiment si profondément baroque, ce carnaval où les egos s’effacent devant l’art qu’ils servent est une poignante leçon d’humilité, et de limpidité, esthétique. Vincent Borel, Classica Répertoire

» Le charme, la poésie onirique et la beauté plastique […] forcent l’admiration. Antonio Mafra, Le Progrès

de Für den Einstieg ins Jahr 11 des 21. Jahrhun-derts hätten wir eine Idee: Wir feiern an Syl-vester Karneval. Und warum sollten wir diese günstige Gelegenheit nicht beim Schopfe neh-men und uns gleichzeitig auf eine Zeitreise ins Rom des 17. Jahrhunderts einlassen? Le Carna-val baroque ist bei uns zu Gast.

Ein Projekt des Lautenisten Vincent Dumestre und seinem Ensemble Le Poème Harmonique. Es entführt in die Tage vor Beginn der Fastenzeit, in jenes zehntägige Intermedium, in dem auch in der Ewigen Stadt alle sozialen Unterschiede und die Sorgen des Alltags vergessen sind. Las-sen wir uns mitreißen von den Akrobaten, Seil-

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tänzern, Feuerschluckern und Jongleuren, von den Schauspielern, Sängern und Tänzern. Die Figuren der Commedia dell’arte geben sich die Ehre. Wir werden lachen und weinen und Trä-nen der Rührung vergießen.

Und natürlich die Musik: festlich, wild und lieblich wird sie sein. Eine Opernparodie wird erklingen, Lieder und Tänze des 17. Jahrhun-derts, und sogar Meister Monteverdi ist mit von der Partie. Wer die kongeniale Interpreta-tion seines Lamento della Ninfa durch Vincent Dumestre und seine Musiker schon einmal ge-hört hat, dem wird alleine diese Ankündigung Grund genug geben, den Abend keineswegs zu verpassen.

en To mark the dawning of the New Year, Le Carnaval baroque takes audiences on a journey to 17th century Rome and the wild celebrations before Lent. Vincent Dumestre and his Le Poème Harmonique ensemble employ acrobats, fire-eaters, jugglers and tight-rope walkers as well as actors, singers and dancers and characters from the Commedia dell’arte. Operatic parodies, popular songs from the period and works by the great Monteverdi all feature. The audience will laugh and cry and shed tears of emotion.

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aVrIL 2011 Mercredi 6 À 20h00durée environ 1h40

adultes 25 €, 20 €, 15 € / jeunes 8 €

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djanGo droMhoMMaGe À djanGo reInhardT

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concePTIon, MISe en ScÈne eT réaLISaTIon fILMIque Tony Gatlif VIoLon eT créaTIon MuSIcaLe didier LockwoodGuITare biréli LagrèneGuITare Stochelo rosenberget un ensemble de 11 musiciens

ProducTIon Les nuits de fourvière

ThéâTre

MuSIcaL

aVec Tony GaTLIf, dIdIer Lockwood, bIreLI LaGrene & STocheLo roSenberG

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Didier Lockwood © Levy-Stab

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fr Django Reinhardt est mort en 1953, mais il a réellement fêté son centenaire le 23 janvier 2010. Il est toujours vivant! Il suffit de quelques notes, de quelques accords sur une guitare pour qu’on le reconnaisse. Et si nombreux sont ceux qui lui ont dû leur vocation et dont les compositions lui sont un hommage. Et si nombreux sont ceux que sa musique réunit dans une sorte de fraternité chaleureuse réjouie.

Django Drom est une nouvelle preuve de la fasci-nation, de la convivialité, de la créativité stimu-lées par le guitariste manouche.

Et ce sont vraiment – le mot d’argot musicien est celui qui convient le plus exactement – des pointures qui s’en sont faits les artisans inspi-rés: Didier Lockwood au violon, Biréli Lagrène et Stochelo Rosenberg à la guitare, appuyés par un ensemble de onze musiciens, violon, clarinette, accordéon, contrebasse et guitares.

Et le Grand Théâtre de vibrer aux sons de cette musique-là! L’impassibilité des spectateurs ne sera pas de mise! Bonheur d’identifier, plaisir de redécouvrir, joie de faire partager à des néophy-tes!

De plus, la musique en direct aura un contrepoint visuel: un film original réalisé par Tony Gatlif, une évocation de la vie des gitans et de Django Reinhardt, un montage d'images des archives de ce réalisateur qui peut apparaître, lui, comme le «cinéaste manouche», notamment dans Latcho drom, qui retraçait le parcours du peuple Rom et son histoire à travers les métamorphoses de ses traditions musicales.

En conclusion de la soirée, Didier Lockwood pro-posera une adaptation dans l’esprit swing ma-nouche du Boléro de Maurice Ravel, continuateur en cela de Django Reinhardt, lui-même auteur en 1937 d’un morceau inspiré de Ravel. Une façon inventive de prouver l’universalité de l’œuvre de Ravel et de montrer comment le style Reinhardt lui ouvre des horizons sonores et rythmiques nouveaux. Et les images de Gatlif seront alors un montage de séquences de danse de ses films, pa-rallèle visuel en crescendo à l’implacable crescen-do musical, culminant en une sorte de transe.

» Didier Lockwood […] perpétue une dynastie de violonistes jazzmen novateurs. […] Entre l’héri-tage des prédécesseurs et les perspectives d’ave-nir, Lockwood assure le lien de bien des façons. André Joassin, Le Soir

de Am 23. Februar 2010 hätte Django Reinhardt seinen einhundertsten Geburtstag gefeiert. Er starb im Jahr 1953. Und doch ist er bis heute le-bendig geblieben. Ein paar Läufe oder Akkorde auf der Gitarre, und wir erkennen ihn, seinen Duktus, seinen Klang, er ist da.

Django Drom ist ein Abend, der einmal mehr die Faszinationskraft dieses Ausnahmemusikers unter Beweis stellt. Und seine grenzenlose Fantasie. Mit Didier Lockwood (Geige), Biréli Lagrène und Stochelo Rosenberg (Gitarre), sowie einer elfköpfigen Combo der Superlative.

Die Legende selbst ist mit von der Partie: In dem Film von Tony Gatlif. Bewegend stellt dieser die Musik Reinhardts in den Kontext der Geschichte von Sinti und Roma.

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Ein weiterer Höhepunkt des Abends: die swin-gende Version von Maurice Ravels Bolero. Direkt daran anschließend eine Komposition Djangos. Inspiriert von Ravel im Jahre 1937.

Django Drom, ein unvergesslicher Abend, ein Credo von hypnotischer Kraft.

en Even over half a century after his death in 1953, the music of Django Reinhardt is still very much alive. 2010 marked the centenary of the birth of the inimitable composer and guitarist whose music is among enjoys that rare accolade of being instantly recognisable. His swing style was hugely influential and even today musicians pay homage to the original gypsy king.

Django Drom is a veritable celebration of Djan-go’s music and the fascination it still holds over people, it’s vibrant creativity and sheer joy. The multi-media spectacle is the brainchild of film director Tony Gatlif, himself a gypsy of Algerian descent who has spent much of his career docu-menting gypsy history, roots and traditions on film.

A special film created for the event by Gatlif will be accompanied by live music from a 14-piece ensemble. The fulcrum of the ensemble is a trio comprising acclaimed violinist Didier Lock-wood and guitarists Biréli Lagrène and Stochelo Rosenberg.

The film is a montage of archive images that evokes the life of the gypsies and of Django Rein-hardt. It includes scenes from Gatlif’s critically acclaimed 1993 documentary Latcho drom. The music, especially arranged by Didier Lockwood,

truly evokes the spirit of Django and will have audiences mesmerised. Lockwood was himself inspired by Stéphane Grappelli, whose career was launched through his collaboration with Reinhardt as a co-founder of the legendary Quin-tette du Hot Club de France.

The evening concludes with a gypsy swing ver-sion of Ravel’s Bolero, a new transcription by Lockwood of Reinhardt’s own 1937 composition that was inspired by the French composer’s most famous work. Gatlif’s images of dance accompa-ny this climax.

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

LeS PenduSjoSSe de Pauw & jan kuIjkenen LaTIn eT néerLandaIS, aVec SurTITreS en françaIS

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TexTe & MISe en ScÈne josse de PauwMuSIque jan kuijkenconcePT josse de Pauw & jan kuijkendraMaTurGIe Geerdt MagielsLuMIÈre enrico bagnoli dIrecTIon MuSIcaLe etienne Siebens

acTeurS Tom jansen, hilde Van MieghemchanTeurS janneke daalderop, ekaterina Levental, Steven Van GilsMuSIque orchestre royal de chambre de wallonie ceLLo jan kuijken

ProducTIon LodcoProducTIon kVS, Théâtre national bruxelles, Grand Théâtre de Luxembourg, Le Maillon Strasbourg, Maison de la culture d’amiens, orchestre royal de chambre de wallonie, kunstfestSpiele herrenhausen (hannovre) et VocaalLab nederland

dans le cadre de

MaI 2011 Mercredi 25 À 20h00durée environ 1h30

adultes 20 € / jeunes 8 €

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ThéâTre

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Josse De Pauw & Jan Kuijken © Kurt Van der Elst

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fr Au sommet des collines, des gibets, des po-tences, et des pendus! Des pendus partout, des pendus toujours, condamnés sans appel. Ces pendus, ce sont tous ceux qui ont refusé et qui refusent encore d’accepter les «évidences», ceux qui s’interrogent, qui interrogent, qui remettent en question. C’est par eux-mêmes qu’ils veulent savoir. Ils l’ont payé, ils le paient, ils le paieront de leur vie.

Sur le plateau, un orchestre de vingt-deux musi-ciens, l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie dirigé par Etienne Siebens, interprète une parti-tion qui est un véritable récit musical.

Suspendus au-dessus d’eux, cinq personnages: deux acteurs – une comédienne, un comédien –, trois chanteurs.

C’est en latin que s’élèvent les chants; la femme s’exprime en un dialecte flamand, l’homme en néerlandais.

Ces chants sont des prières d’appel à la miséri-corde, des lamentos craintifs, des justifications prudentes, des élégies angoissantes. Ils sont aussi narrations révélatrices de contextes his-toriques. Quant aux textes des acteurs, expres-sions des opinions des «curieux» – chercheurs et penseurs –, ils sont plus brutaux, s’en prenant violemment aux détenteurs du pouvoir, l’Église, l’État, les mettant en demeure, les accusant.

Et retentissent alors les voix de Galilée et de Gior-dano Bruno, deux êtres de curiosité, d’esprit cri-tique, d’humanisme, symboliques de tous ceux-là qui se sont dressés pour poser à voix haute les questions essentielles.

Galilée assigné à résidence à vie en 1633 pour avoir prétendu que la terre tournait autour du so-leil et réhabilité… en 1992 par le pape Jean-Paul II. Quant à Giordano Bruno, condamné lui en tant qu’hérétique au bûcher en 1600, il n’a pas été ré-habilité. En 2000, Jean-Paul II a simplement ex-primé des regrets...

C’est Josse de Pauw, remarquable comédien dans le Mefisto for ever mis en scène chez nous par Guy Cassiers, qui a écrit et mis en scène le texte; Jan Kuijken a composé la musique de cette étrange messe pour les pendus, de cet étonnant requiem!

» Cet homme-là n’est pas fait comme les autres. Ou plutôt si, justement. Acteur, auteur, metteur en scène, réalisateur, Josse De Pauw ne s’intéresse guère aux superhéros et aux icônes trop parfaites. Dans tout ce qu’il entreprend, il semble partir à la recherche de ces petites imperfections qui don-nent du sens à la vie, de l’épaisseur à l’homme. Jean-Marie Wynants, Le Soir

de Auf den Hügeln: Galgen. Wohin das Auge blickt: Galgen und Gehängte, deren tote Leiber daran baumeln. Unweigerlich kommen einem die Verse François Villons in den Sinn.

Auf der Bühne: ein kleines Orchester und eine Handvoll Sänger und Akteure. Gesungen wird lateinisch. Flehend und angstvoll gerät die Bit-te um göttliches Erbarmen. Gesprochen wird dagegen Niederländisch oder Flämisch. Scho-nungslos, brutal und anklagend wird mit Staat und Kirche abgerechnet.

Galileo Galilei und Giordano Bruno kommen zu Wort. Zwei kritische Geister, zwei Humanisten.

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Sie stehen stellvertretend für die vielen Mutigen und Unbequemen, die zu allen Zeiten unter Ein-satz ihres Lebens für die Sache der Wahrheit und Gerechtigkeit eingetreten sind.

Galilei, 1633 wegen seiner Überzeugung, dass nicht die Sonne sich um die Erde drehe, sondern es sich umgekehrt verhalte mit lebenslangem Hausarrest belegt, wurde inzwischen rehabili-tiert ... 1992 durch Papst Johannes Paul II.

Bei Giordano Bruno, 1600 als Ketzer auf dem Scheiterhaufen verbrannt, scheint das kompli-zierter zu sein: im Jahr 2000 äußerte Johannes Paul II aber immerhin sein Bedauern ...

Die Textgrundlage stammt von Josse de Pauw, bekannt vor allem durch seine Mitwirkung in Guy Cassiers Mephisto for ever. Die Musik zu die-sem leider noch immer hochaktuellen Requiem steuert Jan Kuijken bei.

en Josse de Pauw and Jan Kuijken’s work is a study of the universal themes of truth and hu-manity. Featuring a small cast and chamber or-chestra, Les Pendus focuses on the critical, and criticised, thoughts of Galileo Galilei and Gior-dano Bruno on the nature of the universe. Josse de Pauw’s texts are indefatigable and brutal in their attack on the state and on the church that placed Galileo under house arrest and burned Bruno at the stake. The music by Jan Kuijken ta-kes on the role of a requiem.

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cIrque

Victoria Chaplin et Jean-Baptiste Thiérrée

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Le cIrque InVISIbLeVIcTorIa chaPLIn eT jean-baPTISTe ThIérréeun SPecTacLe de eT aVec VIcTorIa chaPLIn & jean-baPTISTe ThIérrée

concePTIon eT MISe en ScÈne Victoria chaplin & jean-baptiste Thiérrée

LuMIÈreS nasser hammadiSon christian LeemanshabILLeuSeS judith coloni Seither, roxane GrallienacceSSoIreS eT MachInerIe Georges Garcia

ProducTIon karavane – jean-rené Pouilly

déceMbre 2010 Mercredi 8, jeudi 9, Vendredi 10, Samedi 11 À 20h00 etdimanche 12 À 17h00durée 1h45 & entracte adultes 25 €, 20 €, 15 € / jeunes 8 €

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Le cIrque InVISIbLe

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Le Cirque invisible © Jean-Louis Fernandez

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fr Le Cirque invisible, c’est du cirque évidem-ment, avec tout ce que cela comporte de jongle-ries, de tours de magie, d’acrobaties en tous genres, de numéros de dressage, de contorsion-nisme, de bicycles et monocycles, de musique. Mais, première surprise, ils ne sont que deux sur le plateau alors qu’on les croirait cent! C’est que Victoria Chaplin et Jean-Baptiste Thiérrée, véri-table couple-orchestre, prodigieux duo, se multi-plient à l’infini!

Ce cirque est «invisible» parce que, contraire-ment au cirque traditionnel, la performance, qui est bien réelle, n’y est pas une fin en soi: elle n’est jamais qu’un moyen d’offrir au spectateur l’accès à un autre monde, merveilleusement féerique, d’humour, de rêve et de poésie.

Victoria Chaplin va faire surgir sur le plateau une étrange ménagerie, un bestiaire fantasti-que. Il lui «suffira» pour cela de «retoucher» len-tement, irrésistiblement ses vêtements – dont elle est la couturière inspirée –, et la marquise en robe à panier deviendra cheval. Ou encore de s’entourer d’ombrelles qui s’ouvrent et se fer-ment pour que de femme attentive à se protéger prudemment des rayons du soleil, elle se méta-morphose en étrange insecte amoureux. La voilà encore xylophone vivant, assemblage corporel de verres et de casseroles. Elle, toujours légère, toujours aérienne.

Jean-Baptiste Thiérrée, lui, est l’homme des clins d’œil, disparaissant aussi vite qu’il est apparu, laissant le spectateur à sa surprise souriante. Il est un magicien «décalé» dont la ringardise apparente des tours dissimule leur complexité; il est un jongleur à la maladresse acrobatique;

un voyageur aux valises-bandes dessinées. Et chacune de ses interventions crée un suspense quant à l’originalité de sa «chute».

Et la poésie de l’une, et la naïveté de l’autre, et l’incroyable perfection de leurs numéros compo-sent un spectacle à la réjouissante fluidité.

Les tout-petits, les adolescents critiques, leurs parents et leurs grands-parents se réuniront dans un même regard émerveillé.

» Le spectacle évolue toujours. Il y a des tiroirs qu’on enlève ou que l’on rajoute selon les pays, se-lon les humeurs…C’est un travail qui se rapporte à l’alchimie: la recherche de la pierre philosophale. Mais une recherche qui ne se prend pas au sérieux: on ne perd pas de vue que c’est avant tout un divertis-sement.Nous avons tenté parfois de reprendre pied en France… mais Paris s’est toujours refusé, alors que les capitales du monde entier s’offraient à nous. Ce paradoxe, après tout, nous fait sourire, Victoria et moi…Bah, ce long exil, pour un cirque invisible, n’est que justice après tout! En trente ans, nous n’avons produit que trois spectacles: celui du Cirque Bonjour, Le Cirque imaginaire pendant quinze ans et Le Cirque invi-sible depuis 1990.En fait, j’aurais aimé n’en faire qu’un seul, et le peaufiner sans cesse…Jean-Baptiste Thiérrée dans Les Carnets du Rond-Point, no11&12

» Elle, fille de Charlot, lui, fils de Mai 68, génies des métamorphoses, ne cessent de réinventer un

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cirque fraternel. […] Ils sont deux, toujours deux, rien qu’eux deux, deux anomalies dans le paysa-ge, deux écorchés, deux rebelles, deux contraires, deux forains, deux anars, deux paranos, deux orgueilleux, deux poètes, deux génies de la piste, isolés du reste du monde, s’en plaignant mais le revendiquant tout autant… […] Et c’est ainsi que, juchés sur ce petit nuage de fortune, Jean-Baptiste Thiérrée et Victoria Chaplin inventent, soir après soir, sans autre autorisation ni légitimité que la leur, une histoire héroïque et secrète, féerique et gracieuse, celle d’un cirque libertaire et fraternel. Daniel Conrod, Télérama

» Tous deux illuminent le plateau d’invention, de générosité, tous deux ont la noblesse des grands du cirque qui ne font jamais sentir le tra-vail, la discipline rigoureuse qu'appellent tant d'éblouissants moments. Armelle Héliot, Le Figaro

de Zirkus. Wie vor Jahrhunderten immer noch fesselnd und erstaunlich. Die Akrobaten, die wilden Tiere, die Clowns. Gauklereien, Zauber-tricks, Musik. Der unsichtbare Zirkus setzt noch eines drauf: denn wo der Zuschauer glaubt eine Manege voller Akteure zu sehen, da sind in Wirk-lichkeit nur zwei Personen: Victoria Chaplin und Jean-Baptiste Thiérrée. Unglaublich!

Dieser Zirkus trägt den Namen unsichtbar zu Recht. Denn er begnügt sich nicht mit der realen Vorführung. Dieses traditionelle Element ist für ihn nicht mehr als ein Mittel, den Zuschauer in die verborgene Welt der Märchen, Träume und der Poesie zu entführen.

Victoria Chaplin lässt exotische Tiere und ex-zentrische Personen aufmarschieren. Ein mini-maler Wandel ihres Kostüms, und aus der steifen Marquise im Reifrock wird ein wildes, wiehern-des Pferd. Aus der feinen Dame mit den vielen Sonnenschirmen macht sie im Handumdrehen ein Insekt im Liebeswahn. Und dann noch dieses Xylophon aus Töpfen, Gläsern und Geräten! Und dabei immer diese Leichtigkeit!

Wie anders Jean-Baptiste Thiérrée. Er ist der Mann des Augenzwinkerns. Im Nu ist er zur Stelle, im Nu ist er verschwunden. Da kann man nur staunen und lachen. Denn dieser seltsame Zauberer ist ein Akrobat von geradezu genialer Ungeschicklichkeit. Seine Pannen werden im Laufe des Abends immer origineller und unaus-weichlicher.

Poesie auf der einen, Naivität auf der anderen Seite. Eine perfekte Kombination, die Kindern, Jugendlichen, Erwachsenen und auch der älteren Generation nicht nur Momente höchsten Erstau-nens beschert, sondern auch die Lachmuskeln reichlich beansprucht.

en Victoria Chaplin and Jean-Baptiste Thiérrée have inspired generations with their magical performances and infectious sense of fun. They have also inspired other troupes such as the Cir-que du Soleil. Yet where the latter’s shows are big production spectacle, Cirque Invisible focuses on the poetically surreal and wonderfully naïve. Chaplin and Thiérrée are the only performers on stage, yet they captivate audiences of all ages, from jaded critics to children experiencing their first taste of theatre.

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danSeGrand ThéâTre de LuxeMbourG €

Anne Teresa De Keersmaeker

Garry Stewart

Nasser Martin-Gousset

Michael Clark

Russell Maliphant

Michèle Anne De Mey

Christian SpuckJosef Nadj

Thierry Malandain Lisi Estaras Dominique Hervieu José Montalvo

Angelin Preljocaj

Javier Barón

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ocTobre 2010 Vendredi 15 et Samedi 16 À 20h00durée 1h15 (pas d'entracte)

adultes 25 €, 20 €, 15 € / jeunes 8 €

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

MaLandaIn | baLLeT bIarrITzroMéo eT juLIeTTe

choréGraPhIe Thierry MalandainMuSIque hector berliozdécor eT coSTuMeS jorge GallardoconcePTIon LuMIÈre jean-claude asquié

ProducTIon Malandain I ballet biarritzcoProducTIon Grand Théâtre de Luxembourg, festival le Temps d’aimer de biarritz, Théâtre Victoria eugenia de San-Sebastian, Grand Théâtre de reims, auditorio de Sant-cugat, centre chorégraphique national d’aquitaine en Pyrénées-atlantiques / Malandain | ballet biarritz, festival d’ekaterinbourg

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fr En 2008, le chorégraphe Thierry Malandain et ses danseurs du Ballet Biarritz nous ont of-fert, et en première mondiale, L’Amour sorcier, sur la partition de Manuel de Falla, et Le portrait de l’Infante de Maurice Ravel. Ce diptyque d’une sensualité évoquant l’amour et la mort, le couple et les tribulations des corps, a reçu un accueil chaleureux du public et de la presse. En témoi-gnent ces quelques extraits:

» Une chorégraphie faite de raffinement esthéti-que et d’expressivité sans exubérance.Marie-Laure Rolland, Luxemburger Wort

» Les danseurs sont excellents et l’intelligente chorégraphie tisse parfaitement la liaison entre l’art contemporain et le patrimoine historique.Sophie Lesort, La Croix

» Cette compagnie possède cette grâce peu com-mune et une maîtrise de la danse à la perfection, qui fait aisément passer les œuvres les plus tour-mentées. Nicole Dupain, Le Progrès

Cette saison, Thierry Malandain, considéré par de nombreux observateurs à travers le monde comme le digne héritier des maîtres classiques, ouvre la saison «danse» du Grand Théâtre avec Roméo & Juliette sur la partition de Berlioz, poursuivant ainsi son exploration des arcanes de l’Amour. Généralement inspirée d’une œuvre musicale, son écriture chorégraphique puise son essence-même dans la trame dramatique de l’ar-gument. Et quel plus beau sujet pour ce chorégra-phe hors normes que le drame de l’amour éternel et sublime de Roméo et Juliette, tragiquement écartelé sous les étoiles contraires de deux fa-milles ennemies.

Tragédie-phare de la Renaissance, cette histoire des deux amants de Vérone aura inspiré plus d’un compositeur et chorégraphe. La plus connue des partitions est celle de Serge Prokoviev, com-posée en 1935 dans l’esprit des grands ballets du XIXe siècle. À l’instar de ceux de Tchaïkovski, sa musique épouse le développement de l’intrigue. En revanche, La Symphonie dramatique, Op17 de Berlioz, destinée au concert, ne fait qu’effleurer le drame en bouleversant son anecdote, en trans-portant les personnages et l’action dans l’imagi-naire.

En 1966, Maurice Béjart est le premier choré-graphe à porter à la scène le Roméo et Juliette de Berlioz. Au final, un récitant clamait: «Faites l’amour pas la guerre», un slogan, selon Thierry Malandain, hautement évangélique, qui vaut toujours et pourrait apparaître comme symboli-que du spectacle. L’universalité du drame, dans son questionnement éternel de l’idéalisme amou-reux et de son caractère quasi mystique, a inspiré au chorégraphe une «danse d’amour et de mort».

de Wie kein anderes Stück hat die tragische Geschichte dieser beiden Liebenden immer wie-der Komponisten, Schriftsteller, Regisseure und Choreographen zu eigenen Gedanken und neuen Versionen angeregt. Der Choreograph Thierry Malandin stellt mit seinem Ballet Biar-ritz eine Version vor, welcher die gleichnamige Tondichtung von Hector Berlioz zugrunde liegt. Ausgehend von der Befindlichkeit einer desillu-sionierten, heutigen Gesellschaft sucht er und seine Truppe tänzerisch nach neuen Wegen in die Leichtigkeit paradiesischer Anfänge.

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Ballet Preljocaj & Théâtre du Bolchoï, Création 2010 © J.C. Carbonne

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

créaTIon 2010aVec 20 danSeurS

choréGraPhIe angelin PreljocajScénoGraPhIe Subodh GuptaMuSIque Laurent GarniercoSTuMeS Igor chapurinaSSISTanTe réPéTITrIce claudia de SmetchoréoLoGue dany Lévêque

danSeurS InTerPrÈTeS du ballet Preljocaj eT du Théâtre du bolchoï

Projet de coopération entre le Théâtre du bolchoï et le ballet Preljocaj,

créé dans le cadre de l’année france-russie 2010.

coProducTIon biennale de la danse de Lyon, Théâtre national de chaillot (Paris),Grand Théâtre de Luxembourg, amsterdam Music Theatre, Theater im Pfalzbau (Ludwigshafen), berliner festspiele (allemagne), Théâtre de Saint-quentin-en-yvelines (Paris), Mc2: Grenoble, Théâtre de caen opéra royal –château de Versailles Spectacles

avec le soutien du Grand Théâtre de Provence, aix-en-Provence.

remerciement à Mazars.

remerciement particulier à la communauté du Pays d’aix et à la Ville

d’aix-en-Provence pour leur soutien exceptionnel.

Le ballet Preljocaj, centre chorégraphique national, est subventionné par

le Ministère de la culture et de la communication – drac Paca, la région

Provence-alpes-côte d’azur, le département des bouches-du-rhône, la

communauté du Pays d’aix et la Ville d’aix-en-Provence. Il bénéficie du

soutien du Groupe Partouche – casino Municipal d’aix-Thermal pour le

développement de ses projets et de cuLTureSfrance – Ministère des

affaires étrangères pour certaines de ses tournées à l’étranger.

dans le cadre de

ocTobre 2010 Vendredi 29 et Samedi 30 À 20h00durée inconnue, production en cours de création

adultes 25 €, 20 €, 15 € / jeunes 8 €

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baLLeT PreLjocaj & ThéâTre du boLchoï

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fr Angelin Preljocaj est l’une des personnalités les plus originales de la danse contemporaine française. Représentant d’une danse contempo-raine virtuose et élégante, il réunit autour de lui, pour sa Création 2010, une pléiade de jeunes ar-tistes aux origines et univers différents.

Si sa nouvelle chorégraphie est encore dans les limbes à l’heure où nous écrivons, il est certain qu’elle marquera l’un des temps forts de l’année croisée France-Russie, en réunissant les dan-seurs du Ballet Preljocaj et du Bolchoï. Y collabo-reront aussi l’artiste-plasticien indien Subodh Gupta, fasciné par les objets qui forgent l’identi-té culturelle, qu’il détourne et transfigure à son gré; Laurent Garnier, l’une des figures majeures de la techno, et Igor Chapurin, l’étoile montante de la mode russe, assoclé au Bolchoï et dont les toutes récentes collections en appellent aux nym-phes, à des déesses de cuirs beiges et gris striées d’éclairs métalliques, à des drapés de chlamydes sculptés comme des cariatides modernes. Il y a dans cette alliance de jeunes talents un étrange parfum mystérieux de rituel moderne, une façon commune de retremper l’époque dans les bains les plus anciens des croyances collectives.

de Die neue Produktion des französischen Star Choreographen Angelin Preljocaj steht ganz im Zeichen des Frankreich-Russland Jahres 2010. Das zeigt sich nicht nur in seiner Kooperation mit dem russischen Modedesigner Igor Chapu-rin, sondern auch in dem Zusammenwirken sei-nes eigenen Ensembles mit dem Ballett des Bol-choi Theaters. Die Musik steuert Techno-Legen-de Laurent Garnier bei, die Bühne gestaltet der indische Objekt-Künstler Subodh Gupta.

» Schöner, heiterer und lebendiger […] kann eine Phantasie über das Paradies kaum sein. […] Das Ballet Preljocaj feiert ein Fest der Schönheit und der Harmonie, unpathetisch und unkonventio-nell. In den schönen Körpern der dreizehn Tänze-rinnen und Tänzer atmet und vibriert die Musik. Die Eleganz des klassischen Balletts wechselt zu modernen Ausdrucksmitteln, nichts ist voraus-sehbar, die Ordnung in diesem Chaos wird gerade erst erschaffen, voller Begeisterung und ohne zum Reglement zu erstarren. In jedem Augen-blick sind das Pulsierende in der Musik und ihre mitreißende Vitalität sichtbar und spürbar. Hinrike Gronewold, Weltexpress zu Les 4 saisons

en Angelin Preljocaj brings together France and Russia for his latest work in which his own Ballet Preljocaj joins forces with dancers from the Bolshoi theatre. Indian artist Subodh Gupta and techno master Laurent Garnier have also contributed to this inspiring creation by one of the most original personalities in contemporary French dance.

» Preljocaj has a strong young roster at his dis-posal. This is European-style “contemporary bal-let,” with no toeshoes in sight. Mr. Preljocaj once studied with Merce Cunningham, and there is a hint of Mr. Cunningham’s modernity in the twis-ting ingenuity of Mr. Preljocaj’s choreography, all set within a certain classical formalism. John Rockwell, New York Times

baLLeT PreLjocaj & ThéâTre du boLchoï

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noVeMbre 2010 Mardi 9, jeudi 11 et Vendredi 12 À 20h00runnInG TIMe approx. 1 hour 20 minutes &2 intervals

adultes 20 € / jeunes 8 €

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MIchaeL cLark coMPany coMe, been and GonewITh 8 dancerS

choreoGraPher Michael clarkLIGhTInG deSIGner charles atlascoSTuMeS Stevie Stewart, Michael clark

dancerS Michael clark company

coMMISSIoned by barbicanbite09 and dance umbrella (London), La biennale di Venezia (Venice) and dansens hus (Stockholm) as part of european network of Performing arts (enParTS).

co-Produced by barbicanbite09, dance umbrella, Michael clark company, edinburgh International festival, Grand Théâtre de Luxembourg and Maison des arts de créteil.

Michael clark company is supported by arts council england.

Part of

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en After his company’s first appearance in 2008 Michael Clark returns to Luxembourg with a new work come, been and gone made primarily to the music of David Bowie. It also embraces the work of his key collaborators; Lou Reed, Iggy Pop, Brian Eno and touches on some of his influences; The Velvet Underground, Kraftwerk and Nina Simone.

“Rock is my rock. It has been vital to me at a per-sonal level; it has shaped me as an individual as well as an artist.” Michael Clark

Michael is no stranger to exploring modern rock music through dance. Clark’s company exploded onto the world stage at the Riverside Studio, Lon-don 25 years ago in response to Mark E. Smith’s clarion call:

Hail The New PuritanRighteous MaelstromCock One!

Michael Clark choose to become a choreographer believing that actions speak louder than words. He creates work which combines his classical integrity with a more complex, contemporary sensibility embracing virtue and vice, abandon and control, grace and embarrassment. He is re-nowned for his legendary collaborations with bands, fashion designers and visual artists in-cluding Wire, BodyMap, Leigh Bowery, Trojan and Sarah Lucas.

The costumes are by Clark regular Stevie Stew-art, with lighting by another familiar name to Michael Clark audiences, Charles Atlas. Dancers

include Kate Coyne (a Spotlight winner at the 2008 National Dance Awards), Melissa Hethre-rington and Simon Williams.

» This wonderful, full-blooded work becomes a celebration of life itself, a quasi-autobiography that cleverly avoids being too obvious. Sarah Crompton, Daily Telegraph

» [...] an outrageously gorgeous piece of modern dance. Luke Jennings, The Observer

fr Après un premier passage remarqué au Luxembourg en 2008, Michael Clark, l’enfant terrible de la danse britannique, nous revient pour une soirée dédiée à David Bowie, Lou Reed, Iggy Pop, Brian Eno, The Velvet Underground, Kraftwerk et Nina Simone. Un retour aux sour-ces assumé par cet artiste: «le rock est pour moi fondamental, viscéral, il m’a construit en tant qu’individu avant même d'influencer mon tra-vail artistique». Les danseurs de la compagnie évoluent dans des poses angulaires, tiraillés en-tre le classique dont Clark a toujours magnifié la rigueur et les sons modernes sur lesquels ils dansent. come, been and gone: un retour vers le passé, celui d’une époque sexuellement libérée et ambivalente à l’envi; un retour, aussi, vers les propres démons addictifs du chorégraphe.

» Es ist immer noch faszinierend zu sehen, wie der Choreograph die Extreme zusammenzwingt: Ordnung und Anarchie, Kontrolle und Exzess. Der Tagesspiegel

MIchaeL cLark coMPany

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come, been and gone, dancer Simon Williams © Jake Walters

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come, been and gone, dancer Melissa Hetherington © Jake Walters

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noVeMbre 2010 Mercredi 24 À 20h00durée 60 minutes (pas d'entracte)

adultes 20 € / jeunes 8 €

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

joSef nadj & akoSh S.LeS corbeaux

choréGraPhIe josef nadjcoMPoSITIon MuSIcaLe akosh Szelevényi (saxophoniste et poly-instrumentiste)concePTIon deS LuMIÈreS rémi nicolasdécorS eT acceSSoIreS clément dirat, julien fleureau & alexandre de MonteMISe en Son jean-Philippe dupont

ProducTIon centre chorégraphique national d’orléanscoProducTIon Théâtre forum Meyrin – SuisseaVec Le SouTIen de La Scène nationale d’orléans

La première étape des «corbeaux» a été présentée au Théâtre des

bouffes du nord à Paris le 11 juin 2008 dans le cadre d’une commande

du «festival jazz nomades – La Voix est Libre». Les premières

représentations de la version longue ont eu lieu au Théâtre forum Meyrin

en Suisse les 20 et 21 mars 2010.

Le centre chorégraphique national d’orléans est subventionné par le

Ministère de la culture et de la communication – dGca – drac centre,

la Ville d’orléans, la région centre, le département du Loiret.

Il reçoit l’aide de culturesfrance (Ministère des affaires étrangères et

européennes) pour ses tournées internationales. Le centre chorégraphique

national d’orléans – direction josef nadj est membre de l’association des

centres chorégraphiques nationaux (accn).

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fr À ses débuts, rien ne destinait Josef Nadj, né en 1957 à Kanizsa (province de Voïvodine, en ex-Yougoslavie, actuelle Serbie), à devenir l’une des icônes de la danse contemporaine française. Pas-sionné dès sa plus tendre enfance par le dessin, la lutte, l’accordéon, le football et les échecs, il se destine à la peinture. En 1980, il part pour Paris afin de poursuivre son apprentissage auprès de Marcel Marceau et d’Étienne Decroux. Sa pre-mière rencontre avec la danse contemporaine va se réaliser grâce à François Verret, Catherine Di-verrès et Mark Tompkins. En 1986, il crée sa pro-pre compagnie, le Théâtre Jel, et au cours de l’an-née suivante, il présente son premier spectacle, Canard pékinois. Entre 1987 et 2009, il réalise plus d’une trentaine de spectacles et performan-ces, tous empreints de l’univers des fables, entre théâtre et danse, où se mêlent l’absurde et la nos-talgie, le macabre et le burlesque. En 2006, Josef Nadj est l’Artiste associé du 60e Festival d'Avi-gnon: il présente Asobu dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes, en ouverture du festival, ainsi qu’une performance en collaboration avec le peintre Miquel Barcelo, Paso doble, à l’église des Célestins. Depuis 1995, il est directeur du Centre Chorégraphique National d’Orléans.

Apportant un soin tout particulier à la musique, avec une prédilection pour le caractère dramati-que de l’improvisation, Josef Nadj fait appel pour la plupart de ses créations à des musiciens qui composent la partition et, parfois, l’interprètent sur scène. Parmi eux, le saxophoniste Akosh Szelevényi, dont le souffle libre et paroxysti-que accompagne depuis longtemps les faits et gestes de Nadj. Pour Les Corbeaux – la première chorégraphie qu’il présentera au Grand Théâtre –, Josef Nadj s’est ainsi tout naturellement asso-

cié à Akosh Szelevényi, avec lequel il poursuit sa conversation en s’intéressant à la nature de leur région natale. Comme l’indique son titre, Les Corbeaux s’inspire de l’instant fugace où ces oiseaux se posent et où s’opère la transition entre le vol et la marche. Dans le dialogue danse/mu-sique, un troisième élément vient s’inviter pour s’exprimer, «réagir librement» et faire parler sa voix silencieuse: une peinture noire, brillante, fluide, qui, dans le fil du geste musical et choré-graphique, déposera la trace, témoignage ou em-preinte, du passage des oiseaux. Ainsi, le mouve-ment dansé auquel se livre le danseur au cours de son improvisation – un mouvement qui engage progressivement sa main, son visage, son bras, puis son corps tout entier –, devient un véritable geste pictural.

» […] cette pièce palpitante […] croise les deux passions de Nadj, la danse et le dessin, dans un même mouvement. […] Une performance épatante dont on attend avec impatience ce nouvel épisode. Rosita Boisseau, Télérama

» Un chorégraphe, un metteur en scène, Nadj? Non, un inventeur d’une forme à venir, c’est rare, et unique. Luc Décygnes, Le Canard Enchaîné

en In Les Corbeaux, Josef Nadj creates a dialo-gue with saxophonist Akosh Szelevényi that explores natural beauty. In particular, the piece is inspired by the meticulous scrutiny and ob-servation of crows. But the piece also employs a third element, namely painting – the dancers using black paint on a white canvass to create a new work during each performance.

joSef nadj & akoSh S.

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joSef nadjwoyzeck ou L'ébauche du VerTIGeaVec 7 danSeurS

SPecTacLe de josef nadj adaPTaTIon LIbre de «woyzeck» de büchnerMuSIque aladar raczcréaTIon LuMIÈre raymond blot

aVec Guillaume bertrand, Istvan bickei, denes debrei, Samuel dutertre, Peter Gemza, josef nadj, henrieta Varga

créaTIon au Théâtre national de bretagne-rennes en mars 1994coProducTIon Théâtre national de bretagne-rennes - centre chorégraphique national d’orléans

Le centre chorégraphique national d’orléans est subventionné par le

Ministère de la culture et de la communication – dGca – drac centre,

la Ville d’orléans, la région centre, le département du Loiret.

Il reçoit l’aide de culturesfrance (Ministère des affaires étrangères et

européennes) pour ses tournées internationales. Le centre chorégraphique

national d’orléans – direction josef nadj est membre de l’association des

centres chorégraphiques nationaux (accn).

noVeMbre 2010 Vendredi 26 À 20h00durée 60 minutes (pas d’entracte)

adultes 20 € / jeunes 8 €

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fr Le deuxième spectacle de Josef Nadj nous permettra de plonger plus avant dans l’univers du chorégraphe: Woyzeck ou l’ébauche du vertige est sa seule création explicitement inspirée d’un texte dramatique. Mais Woyzeck est une œuvre en chantier, et se présente dans «l’état d’une forme en devenir, arrêtée net par la mort de l’auteur» (Jean-Christophe Bailly). Le manuscrit laissé par Georg Büchner se compose en effet de quatre versions distinctes, quatre «ébauches» plus ou moins longues, achevées, suivies, détaillées et superposables.

Plutôt que d’isoler une version ou d’extraire ar-bitrairement un récit unique et linéaire de ces fragments épars, Josef Nadj cultive leur inachè-vement – et le caractère répétitif qui se dégage de l’ensemble. Il creuse le texte, le morcèle plus encore, pour en faire surgir la «voix» de l’auteur et son questionnement obsédant sur la nature humaine et la marche inexorable du destin. Par ailleurs, il met en relation la mort précoce de Büchner et la folie qui l’habitait à la fin de sa vie avec deux éléments-clés du drame: le crime pas-sionnel que commet le personnage de Woyzeck et les pressions insoutenables qui s’exercent sur lui – un processus de déshumanisation qui le conduit à la folie, au meurtre. Dans le Woyzeck de Nadj, la tragédie a eu lieu: en un possible écho de la guerre fratricide qui déchirait la Yougosla-vie à l’époque de la création (1993-1997), sa lec-ture propose une vision de la décomposition qui gangrenait alors progressivement les corps et les esprits.

Woyzeck ou l’ébauche du vertige est une pièce crue, triviale, organique, une pièce écorchée vive où règne pourtant un climat burlesque: enfer-

més dans un espace exigu, des êtres difformes, à la limite de l’apparence humaine, s’y livrent à des jeux cruels sur une petite musique de fête.

Ce spectacle a remporté le premier prix du public au 32e Festival du «BITeF» à Belgrade en 1998, et le «Masque d’or» du meilleur spectacle étranger présenté en Russie pour l’année 2002.

» Ce qui subsiste de Woyzeck? Rien – rien, sauf le mystère de l’œuvre de Büchner que Nadj préserve miraculeusement: la vision, le tourment, le meur-tre. Les basses sommations de la nature qui rédui-sent l’homme à n’être qu’un pantin douloureux. L’atavisme du malheur. La fatalité du gouffre.Frédéric Ferney, Le Figaro

en Choreographer Josef Nadj’s award winning Woyzeck focuses on the fact that Georg Büchner’s play was left unfinished upon his death – indeed, the playwright left behind four rough drafts. Nadj explores the repetitive elements within all four texts to bring out the author’s “voice” and his obsessive questioning of human nature. A firework of visual inventions without words – a cult piece. Woyzeck was created during the Balkan war that tore Yugoslavia apart, and echoes of that conflict can be seen in the work.

» Woyzeck is […] a fascinating attempt to haul Büchner’s anti-hero into the modern world. Lyn Gardner, The Guardian

de Der Soldat Woyzeck wird durch Lebensum-stände und die Untreue seiner Frau zum Mord getrieben. Josef Nadj entwickelt nach Georg Büchner ein Feuerwerk visueller Erfindungen ohne Worte – ein Kultstück.

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Woyzeck © Lajos Somlosi

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Les Corbeaux © Rémi Angeli

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roSaS / anne TereSa de keerSMaeker

choréGraPhIe anne Teresa de keersmaekerScénoraPhIe françois barbeaucoSTuMeS anne-catherine kunzMuSIque ars SubtiliorMuSIcIenS bart coen, annelies van Gramberen, Schmid Michael, birgit Goris

créé aVec eT danSé Par anne Teresa de keersmaeker, bostjan antoncic, carlos Garbin, cynthia Loemij, Mark Lorimer, Mikael Marklund, chrysa Parkinson, Sandy williams, Sue-yeon youn

coProducTIon rosas, festival d’avignon 2010, La Monnaie, festival Grec (barcelona), Grand Théâtre de Luxembourg, Théâtre de la Villle (Paris), concertgebouw bruggecoPréSenTaTIon rosas, La Monnaie, kaaitheater

janVIer 2011 Vendredi 7 et Samedi 8 À 20h00durée inconnue, production en cours de création

adultes 20 € / jeunes 8 €

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fr Après The Song présenté en mars 2010 au Grand Théâtre de Luxembourg, Anne Teresa De Keersmaeker nous revient avec une nouvelle création typique de son inlassable exploration de l’alliance entre la danse et la musique.

Cette fois, la chorégraphe prend pour point de dé-part l’Ars Subtilior, une forme musicale polypho-nique intellectuelle complexe née au XIVe siècle. Émanation du grand désarroi laissé par la peste et les remises en question de l’attitude de l’Église à cette époque, au moment où les piliers sociaux, politiques et religieux de la société médiévale vo-laient en éclats, l’Ars Subtilior, tout en dissonan-ces et contrastes, étonne par son raffinement et sa complexité rythmique et polyphonique.

Aujourd’hui plus que jamais, ce désarroi sem-ble d’actualité. Exacerbée par la complexité des choix contemporains et le caractère insaisissa-ble de ce que nous vivons, la question de notre matérialité, de notre condition de mortels est re-devenue essentielle.

Nous avons la certitude qu’Anne Teresa De Keers-maeker ne manquera pas de nous surprendre par l’avant-gardisme de son regard et l’incroyable technicité de ses danseurs – car, comme aucun autre, elle réussit chaque fois à se réinventer et à mener plus loin son questionnement.

» Anne Teresa De Keersmaeker aime les défis. Elle refuse de se répéter ou de s’endormir sur ses succès. Pour The Song, elle a fait le choix radical de se passer de musique alors que tout son par-cours est marqué par les noces étroites entre la musique et la danse. […] Le résultat est passion-nant. The Song revient aux sources de la danse

et ce retour à l’essence, ouvre la voie à des musi-ques que chacun se crée en voyant les danseurs et à des découvertes sensorielles toutes neuves. Guy Duplat, La Libre Belgique

» Avec D’un soir un jour, De Keersmaeker nous prouve une fois de plus qu’elle est actuellement une des chorégraphes qui pousse le plus loin l’ex-ploration du lien intime entre danse et musique. Hélène Doub, La Voix du Luxembourg

» Des pointes de mouvement – courses vives dessinant des rosaces ou jouant de contrepoints rythmiques – rappellent la manière forte d'Anne Teresa De Keersmaeker. […] Ce conditionnement nouveau de la danse d'Anne Teresa De Keersmae-ker prend l'allure courageuse, un peu ostentatoi-re, d'un manifeste pour une autre vie. Il fallait une cure de silence pour faire table rase d'un amour absolu pour la musique. Le Monde à propos de The Song

en A regular guest artist at the Grand Théâtre, Anne Teresa De Keersmaeker is always looking for new material with which to explore music and dance. For her latest creation she has turned to Ars Subtilior, a highly refined and complex musical style based on dissonance and contrast that developed in some areas of France at the end of the 14th century. The choreographer uses this polyphonic music, which emerged as society be-gan to fragment, to reflect the complexity of the choices we face and explore questions surround-ing our mortality and physicality.

roSaS / anne TereSa de keerSMaeker

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

LISI eSTarÀS PrIMeroaVec 5 danSeurS deS baLLeTS c de La b

choréGraPhIe Lisi estaràsMuSIque yom (clarinette)draMaTurGIe bart Van den eyndeScénoGraPhIe wim Van de cappelleécLaIraGe kurt LefèvreSon Sam SerruyscoSTuMeS dorine demuynck

danSé eT créé Par bérengère bodin, benny claessens, Samuel Lefeuvre, Vania rovisco, nicolas Vladyslav

ProducTIon les ballets c de la bcoProducTIon Théâtre national de chaillot (Paris), Torinodanza, Grand Théâtre de Luxembourg, Göteborgs dance & Teater festival, Théâtre les Tanneurs (bruxelles)

avec l’appui des autorités flamandes, de la ville de Gand,

de la Province de la flandre-orientale.

Les ballets c de la b est ambassadeur culturel de l’unesco-Ihe,

Institute for water education.

janVIer 2011 Vendredi 28 et Samedi 29 À 20h00durée 1h15 (pas d'entracte)

adultes 20 € / jeunes 8 €

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fr En 2008, Lisi Estaràs nous a présenté Patcha-gonia, sa première chorégraphie, réalisée avec les danseurs des Ballets C de la B qui ont depuis longtemps trouvé leur public au Luxembourg grâce à leur façon tout originale de cultiver un champ foisonnant entre danse et théâtre. Cette année, Lisi Estaràs nous revient avec sa dernière création, primero, qui exhale le parfum des sou-venirs d’enfance et des «premières fois»: les pre-miers pas et les premières chutes, les premiers jeux gagnés et perdus, les premières joies et les premières peines, la première fois à vélo sans l’aide de personne, le premier baiser...

Certaines images de notre enfance nous mar-quent à jamais et laissent une empreinte indélé-bile dans nos cœurs et nos souvenirs d’adultes. Les choses réalisées ou vues pendant ces années sont autant d’impressions plus profondément inscrites dans notre mémoire que celles de l’âge adulte. Avec cette nouvelle pièce, Lisi Estaràs et les cinq danseurs des Ballets C de la B entendent mettre l’accent sur les comportements de l’en-fance en combinant leurs expériences person-nelles et diverses à des histoires insolites pour enfants.

D’origine argentine aux racines juives, Lisi Estaràs ne pouvait néanmoins revisiter le pays de ses «premières fois» sans faire appel à la musique klezmer qui a bercé son enfance. Le compositeur et clarinettiste Yom s’est inspiré de cette tradition musicale pour composer la musique de primero.

» primero […] dresse une sorte de paysage des premières fois. Les souvenirs d’enfance le nour-rissent, le hantent, débordent même. Sur fond de

gazon, des meubles disparates occupent l’espace comme autant de références à un passé avec lequel on continue de vivre, meubles qu’on déplace, dont on se débarrasse ou qu’on entasse. La métaphore est simple et jolie, efficace. […] Le jeu, la douleur, la complicité, la cruauté, la tendresse, l’amoncel-lement, le démantèlement. Le rythme général de la pièce épouse celui de la pensée, avec ses ruptu-res, ses enchaînements, ses digressions: une rare liberté. Marie Baudet, La Libre Belgique

en Choreographer Lisi Estaràs’s new piece is in-spired by her own childhood, and in particular the klezmer music she heard at the time. Togeth-er with a tight group of dancers from Les Ballets C de la B, she delivers an intimate work that mix-es dance with children’s stories.

LISI eSTarÀS

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

doS VoceS Para un baILeun SPecTacLe InVITé Par Le círcuLo cuLTuraL eSPañoL anTonIo Machado en coLLaboraTIon aVec Le Grand ThéâTre de LuxeMbourG

choréGraPhIe javier barónScénoGraPhIe david MonterodIrecTIon MuSIcaLe faustino núñez

chanT Miguel ortega, josé Valencia GuITare javier Patino, ricardo rivera PaLMaS eT danSe david Pérez, antonio Molina «el choro»

ProducTIon dezza Produccions

féVrIer 2011 Mardi 8 et Mercredi 9 À 20h00durée 1h15 (pas d'entracte)

adultes 35 €, 30 €, 25 € / jeunes 8 €

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jaVIer barÓn

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fr Après avoir offert la scène ces trois derniè-res années à des artistes féminines de renommée internationale, le Círculo Antonio Machado nous propose de continuer la découverte de l’univers Flamenco en invitant la compagnie d’un des meilleurs artistes masculins de sa génération, Javier Barón.

Artiste prolifique, formé auprès des plus grands maîtres du Ballet National d’Espagne, détenteur de nombreux prix dont le Premio Nacional de Danza obtenu en 2008 pour l’ensemble de son œuvre, Javier Barón illumine le monde du Fla-menco avec une technique et une gestuelle hors du commun. «Monsieur Flamenco au pluriel», il fait partie de ces artistes qui osent prendre des risques.

Dans Dos Voces para un Baile (Deux voix pour une Danse), il s’offre un retour aux sources, à l’essence même de la musique flamenca et à ses premières amours: une remise en question fon-damentale de l’artiste qui donne naissance à un spectacle empreint de vivacité, ne cachant rien et exigeant une rigueur de tous les instants. C’est en effet dans l’apparente simplicité que réside la difficulté. Le danseur rend ainsi hommage au chant et à sa propre histoire, grâce aussi à deux remarquables chanteurs, Rafael Ortega et Jose Valencia, à deux guitaristes d’exception, Javier Patino et Ricardo Rivera, et à deux palmeros qui accompagnent sa danse, David Pérez et El Choro.

Dos Voces para un Baile, ce sont deux voix, deux styles, deux époques qui convergent au sein d’un même spectacle enchanteur par sa qualité, sa fi-nesse et son juste dosage.

» Javier Barón es uno de los artistas más ínte-gros del panorama actual del flamenco. Sencillo dicen todos. Solo tienes que empezar tu forma-ción antes de los diez años, adquirir conocimien-tos y tablas a base de años de trabajo, montar obras que se presentan en los más prestigiosos festivales, y si tienes una profunda sensibilidad artística, ayuda un montón. Javier Barón reúne todo lo necesario para que salga al escenario y nos presente su baile Sencillo. Y es que todos los grandes artistas hacen que su arte parezca fácil. deflamenco.com

» […] Barón se da una auténtica maratón recor-riendo veintiún palos del flamenco, enlazados unos con otros, como si los guitarrista y cantao-res se pidieran permiso, para enlazar la farruca, las alegrías, las bulerías… ABC.es

» […] este montaje tiene incontables minutos llamativos por la intensidad dancística de Barón, que en su baile, sea el que sea, convence por no dejar resquicio a la nadería y por llevar al espec-tador a una conclusión muy clara… El Mundo

en After three successive years in which the best new female artists have been given prior-ity, the Circulo Antonio Machado now brings one of the best male Flamenco artists to the Grand Théâtre. Javier Barón is a multiple award win-ner who balances the masculine and the natural, strength and beauty. Dos Voces para un Baile demonstrates the raw elegance and sheer power of flamenco at its most elemental.

jaVIer barÓn

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

MIchÈLe anne de MeyneIGeaVec 6 danSeurS

concePT Michèle anne de Mey, Grégory Grosjean, Sylvie olivé, nicolas olivierchoréGraPhIe Michèle anne de MeyScénoGraPhIe Sylvie olivéLuMIÈreS eT dISPoSITIf ScénIque nicolas oliviercoSTuMeS Sylvie olivé, Michèle anne de Mey, estelle bibbo

créé eT InTerPréTé Par Gabrielle Iacono, Gala Moody, kung hee woo, ashley chen, Leif federico firnhaber, adrien Le quinquis

MuSIqueS Ludwig V. beethoven «7e Symphonie», (II mouvement/allegretto) robert Schumann «beethoven études»réaLISaTIon Sonore dominique warnier, raphaelle Latini

TexTeS Ivo Ghizzardi

ProducTIon charleroi/danses, centre chorégraphique de la communauté française de belgiquecoProducTIon Grand Théâtre de Luxembourg, festival de danse de cannes, Théâtre de namur, Maison de la culture d’amiensavec le soutien du Ministère de la communauté française wallonie-

bruxelles – Service de danse, de wbI (wallonie bruxelles International) et

wbT (wallonie bruxelles Théâtre).

féVrIer 2011 Mercredi 16 et jeudi 17 À 20h00durée 80 minutes (pas d'entracte)

adultes 20 € / jeunes 8 €

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MIchÈLe anne de Mey

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fr Figure de proue du renouveau de la danse contemporaine en Belgique, Michèle Anne De Mey s’est formée à l’École Mudra de Maurice Béjart et a longtemps collaboré comme danseuse aux créations d’Anne Teresa De Keersmaeker – que les habitués de notre maison connaissent et affectionnent depuis bon nombre de saisons déjà. S’inspirant de musiques fortes et de compositeurs de renom, Michèle Anne De Mey crée un univers chorégraphique où musicalité et gestuelle ne font plus qu’un.

Pour sa dernière création, elle investit les terres du féerique et nous propulse dans une déferlante onirique. Il en va de Neige comme d’un conte: en-chanteur et terrifiant. Universel et pourtant dési-gnant chacun par son nom. Une parabole en som-me, qui questionne la place de l’homme dans l’uni-vers. Un homme confronté aux éléments naturels si révélateurs de ses errements. Sous nos yeux se déploie une ode à la nature et à sa luxuriance éche-velée portée par une partition légendaire, celle de la 7e Symphonie de Beethoven. Les tableaux se répondent et se succèdent dans une mutation in-cessante, un mouvement perpétuel, où harmonie et chaos fusionnent. Des silhouettes fantastiques envahissent ce théâtre d’ombres pour mieux «ré-véler» notre imaginaire et nous emporter dans les abysses du rêve. Où l’on s’aperçoit que l’artifice a bien plus d’impact que le réel…

» Blonde, pâle, […] Anne Michèle De Mey aime à laisser rire le soleil dans les jupes évasées qui tourbillonnent autour d’elle quand elle danse. Elle a des grâces de collégienne, des joies rustiques qui semblent lui faire envisager le monde avec une santé que n’effleure la mélancolie qu’avec légèreté.Raphaël de Gubernatis, Le Nouvel Observateur

» Plus qu’un ballet, c’est un spectacle féerique, fantasmagorique, une vision du plus pur roman-tisme qui nous est donné à voir. Celle d’une nature rebelle par moments déchaînée au sein de laquelle l’Homme n’est qu’un jouet et qui, en fait, ne récolte que ce qu’il a semé. J.M. Gourreau. Critiphotodanse

de Schnee. Bezaubernd und schrecklich. In Michèle Anne de Meys neuer Choreographie wird er zum poetischen Schlüsselsymbol bei der Frage nach der Stellung des Menschen im Sein. Musikalisch setzt die Schülerin Maurice Béjarts und langjährige Mitarbeiterin Anne Teresa De Keersmaekers wie immer auf große Gesten. Auf Ludwig van Beethovens 7. Sinfonie und die Beethoven-Étuden Robert Schumanns. Das Bühnenbild stammt von Sylvie Olivé, Lichtregie führt Nicolas Oliver.

en The latest creation by Michèle Anne de Mey is, in the words of critic J. M. Gourreau, “more than a ballet, it offers us a fairylike spectacle, a phantasmagorical and purely romantic vision.”

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Neige © Chantal Thomine Desmazures

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Be Your Self © Chris Herzfeld

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auSTraLIan dance TheaTrebe your SeLfwITh 10 dancerS

conceIVed and dIrecTed Garry StewartchoreoGraPhed Garry Stewart & the adT dancers*aSSISTanT choreoGraPher Larissa McGowanTexT wrITTen by Garry Stewart, Michael heynen & Professor Ian GibbinsSeT deSIGn diller, Scofidio + renfroSound deSIGner brendan woithe (colony nofi)LIGhTInG deSIGner damien cooperVIdeo deSIGner brenton kempster (zuluMu design + Post)coSTuMe deSIGner Gaelle MellisTechnIcaL dIrecTor Paul cowleydraMaTurGe ProfeSSor julie holledge

* orIGInaL caSTchris aubrey, emee dillon, Troy honeysett, Lauren Langlois, Larissa McGowan, kyle Page, Tara Soh, kialea-nadine wil-liams and kimball wong with annabel Giles

ProducTIon australian dance TheatrecoProducTIon Grand Théâtre de Luxembourg, La rose des Vents – scène nationale Lille Métropole – Villeneuve d’ascq, Le rive Gauche Saint-étienne-du-rouvray, centro cultural Vila flor Guimarães, Théâtre de la Ville (Paris), cultuurcentrum bruges, arts Sa’s Major commission fund

australian dance Theatre is supported by the Government of South australia through

arts Sa and the australian Government through the australia council, its arts funding

and advisory body.

MarS 2011 Vendredi 11 et Samedi 12 À 20h00runnInG TIMe 1 hour 5 minutes (no interval)

adultes 25 €, 20 €, 15 € / jeunes 8 €

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auSTraLIan dance TheaTre

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en Australian Dance Theatre (ADT), Australia’s oldest professional contemporary dance compa-ny, has made its mark on the global stage with a company of phenomenal, unmatched dancers.

Elizabeth Dalman founded the company in 1965 with the express aim to “open the horizons for provocative contemporary and cutting edge dance.” In the ensuing 45 years such renowned luminaries of contemporary dance such as Jonathan Taylor, Leigh Warren and Meryl Tankard have served as artistic director of ADT.

The current incumbent of the post is Garry Stew-art, who danced with some of Australia’s leading companies before setting up as a freelance cho-reographer in 1990. His first work for ADT was Housedance, which was performed on the out-side of the main sail of the Sydney Opera House on New Year’s Eve 1999 to an estimated televi-sion audience of two billion.

Stewart’s new creation Be Your Self is a co-pro-duction with the Grand Théâtre Luxembourg and three other European theatres. Arising from conversations with a Buddhist monk, neurolo-gist, physiologist and literary academic, Be Your Self cross examines the vast complexity of who we are and what we are made of. The ADT dancers are transformed into erupting, powerful, crea-tive entities projecting a mountain of startling physical images and impressions set to a wildly unpredictable, cartoonish, electronic score.

For this production Stewart has worked with avant-garde architectural firm Diller, Scofidio + Renfro. They have created an ingenious and surreal set design that forms the cornerstone

of Be Your Self. And there is further collabora-tion with American creativity as legendary Los Angeles-based breakdancer PoeOne has coached the dancers in his formidable and breathtaking technique.

» It’s safe to say that ADT is at the top of its game. Tessa Leon, Australian Stage

fr Nombre d’entre vous se souviennent encore de leur passage au Grand Théâtre en 2008 avec G, une version revisitée de Giselle par Garry Stewart, maître d’œuvre «d’une danse excessive pour humanité sous tension». Pour sa nouvelle création Be Your Self, l’audacieux chorégraphe de l’Australian Dance Theatre s’est associé à l’agence d’architectes new-yorkaise Diller Scofi-dio + Renfro (DS+R) pour concevoir une pièce à multiples niveaux de lecture – un univers plasti-que inouï où scénographie multimédia et danse intensément physique s’entrechoquent et se mêlent. Interprété par huit danseurs et un co-médien, Be Your Self conjugue l’architecture au mouvement et à la musique, la parole et la vidéo pour proposer une expérience sensorielle des plus intenses. Cerise sur le gâteau: la figure-cul-te du breakdance de Los Angeles, PoeOne, a elle aussi marqué le spectacle de sa touche personnel-le en enseignant aux danseurs de la compagnie son époustouflante technique.

» Und alles passt wunderbar zusammen, nichts wirkt überzogen oder zu gewollt. Der Tanz ist so energiegeladen, man wird förmlich mit hinein-gezogen. […] Das Australian Dance Theatre hat mit G eine tolle Mischung aus klassischem und modernem Tanz gezeigt […]. Marion Adlung, Tageblatt

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SyLVIe GuILLeM & ruSSeLL MaLIPhanT PuShSoLo I ShIfT I Two I PuSh

choreoGraPhy russell Maliphant SoLoPerforMed by Sylvie GuillemLIGhTInG deSIGn Michael hullsMuSIc carlos MontoyaSound deSIGner andy cowtoncoSTuMe reaLISaTIon ha Van-VolikarunnInG TIMe 10 minutesSoLo waS coMMISSIoned by Sadler's wells Theatre, LondonMuSIc uSed by kInd PerMISSIon of carlos Montoya Trust ShIfTPerforMed by russell MaliphantLIGhTInG deSIGn Michael hullsMuSIc Shirley ThompsonrunnInG TIMe 12 minutesShIfT waS orIGInaLLy coMMISSIoned by dance 4, nottingham and dancexchange, birmingham

TwoPerforMed by Sylvie GuillemLIGhTInG deSIGn Michael hullsMuSIc andy cowtonrunnInG TIMe 8 minutes

Two waS orIGInaLLy coMMISSIoned by the dance umbrella festival, London

PuShPerforMed by Sylvie Guillem & russell MaliphantLIGhTInG deSIGn Michael hullsMuSIc andy cowtonVocaLS barbara GellhorncoSTuMe reaLISaTIon Sasha keirrunnInG TIMe 30 minutesPuSh waS coMMISSIoned by Sadler's wells, London. world Premiere friday 30 September 2005 at Sadler's wells.

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MarS 2011 Mardi 29 et Mercredi 30 À 20h00runnInG TIMe approx. 1 hour & interval

adultes 25 €, 20 €, 15 € / jeunes 8 €

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SyLVIe GuILLeM & ruSSeLL MaLIPhanT

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en A collaboration between Russell Maliphant and Sylvie Guillem, Push has been a roaring suc-cess on tour throughout the world and during its engagements at Sadler’s Wells. The four pieces that make up Push complement each other, even though they were created at different periods. In the words of Neil Norman, dance critic at the Daily Express, the works “now seem to form part of an organic whole.” The performance begins with Solo, created for Sylvie Guillem in 2005 with music by the great flamenco composer Carlos Montoya. It showcas-es the femininity and beauty of Guillem’s clas-sical technique as she performs with the proud stance of a flamenco artist, then explodes with amazing flexibility. Shift is another solo piece, though this time for Maliphant himself. Yet it is almost a duet as the dancer enjoys interplay with the ingenious lighting of his long-time col-laborator Michael Hulls, whose work was seen re-cently at the Grand Théâtre in the production of In The Spirit Of Diaghilev. The penultimate piece is Two, originally created for Dana Fouras but given new life by Guillem. It is a mesmerising and pulsating work that employs repetitive and increasingly intense rhythms with a score by Andy Cowton that he created during the development of the choreog-raphy. The evening climaxes with Push itself. Created as a duet between Maliphant and Guil-lem, Push was a sensation when it debuted at Sa-dler’s Wells in 2005. Exploring different types of relationship, Push is a sensuous work that con-trasts Maliphant’s weighted, earthbound move-ments with Guillem’s soaring ballerina lift. Andy Cowton again provides an entrancing score and

Michael Hulls’s lighting casts the dancers in a stunning golden glow.

» Maliphant’s choreography has never felt so emotional; Guillem has never looked lovelier. It’s a pairing made in Heaven. The Times

fr Artiste d’exception, considérée comme «la danseuse la plus brillante de sa génération» par le Guardian, Sylvie Guillem revient à Luxembourg après une tournée mondiale triomphale avec Russell Maliphant – dont le public du Grand Théâtre a pu découvrir le talent inouï la saison dernière dans In the Spirit of Diaghilev grâce son émouvant et magistral solo AfterLight créé en hommage aux Ballets Russes. Son aura, ses choix, imposent le respect et suscitent l’admiration. Placée sous le signe de la rencontre artistique où la danse se nourrit de danse, cette soirée n’a d’autre objet que de faire goûter à la réalité sublimée, à un état de grâce absolu. Quatre chorégraphies fascinantes seront présentées dont le fameux duo Push qui a remporté en 2006 le Laurence Olivier Award.

» Dans ce programme constitué de quatre pièces signées Maliphant, Sylvie Guillem s’en donne à cœur joie et prouve qu’elle peut non seulement tout faire (ça on le savait déjà), mais aussi s’effacer devant une écriture sophisti-quée à force d’exiger le maximum d’elle-même. Rosita Boisseau, Télérama

» […] une suite de duos et de solos époustou-flants de fluidité. Anne Diatkine, Libération

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Push © Bill Cooper

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

afTerLIGhTwITh 3 dancerS

choreoGraPhy russell MaliphantLIGhTInG deSIGn Michael hullsMuSIc andy cowton & erik SatiePIanIST dustin GledhillSound deSIGn andy cowtoncoSTuMe deSIGn Stevie StewartanIMaTIon jan urbanowski

orIGInaL concePT & deSIGn creaTed wITh es devlinfILM conTenT creaTed by onedotzero industries ltd

coProducTIon russell Maliphant company, Sadler’s wells LondonSuPPorTed by the national Lottery through arts council england

“afterLight Part 1” was originally commissioned by Sadler’s wells for In the Spirit

of diaghilev. co-produced with Théâtre national de chaillot, Monaco dance forum,

Teatre nacional de catalunya, Mercat de les flors, opera de dijon and Grand Théâtre

Luxembourg with original research supported by jerwood Studio at Sadler’s wells.

The ruSSeLL MaLIPhanT coMPany

aVrIL 2011 Vendredi 1 À 20h00runnInG TIMe 60 minutes (no interval)

adultes 25 €, 20 €, 15 € / jeunes 8 €

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The ruSSeLL MaLIPhanT coMPany

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en The works of award-winning choreographer Russell Maliphant are captivating to watch and are richly informed by a unique collaboration with the lighting designer, Michael Hulls, and their distinctive approach to the relationship between movement, light and music.

The Grand Théâtre de Luxembourg introduces the Russell Maliphant Company with a pro-gramme featuring Maliphant’s new creation, AfterLight, a full length work for three dancers inspired by the photographs of Vaslav Nijinksy, and his geometric drawings, which includes the solo AfterLight Part 1 originally premiered as part of Sadler’s Wells In the Spirit of Diaghilev and nominated for the 2009 Laurence Olivier Award for Best New Dance Production.

The new creation will continue the working rela-tionship developed on Part 1 with the animator Jan Urbanowski, and the dancer Daniel Proietto, who will be joined by the dancers Silvina Cortes and Camilla Spidsoe. The piece will feature mu-sic by Maliphant’s long time-collaborator, com-poser Andy Cowton.

» Obsessive, revealing, true to Maliphant's man-ner and to Nijinsky’s imagery. Financial Times

» A miniature masterpiece. Daily Telegraph

» Maliphant is an artist devoted to the almost serene pursuit of emotion through abstraction.Debra Caine, The Times

» A poet of the form Hulls not only re-casts the stage with his own extraordinary architectural

patterns of light, but seemingly redefines the dancers’ physical appearance. Judith Mackrell, The Guardian

» Distinction particulière pour AfterLight Part 1 de Russell Maliphant et pour le solo de 17 minutes confié à Daniel Proietto. Le chorégraphe et le danseur parviennent à mêler classique, contemporain, yoga et arts martiaux pour évoquer et incarner Nijinski dans une interprétation époustouflante de tours et de gestes souples, amples, retenus et précis très exigeants et sans répit. Emmanuelle Ragot, d’Lëtzebuerger Land

» Russell Maliphant […] offre une superbe démonstration de la puissance émotionnelle de la danse. Placé sous le faisceau tournant d’un projecteur, l’interprète enchaîne une succession de variations de mouvements circulaires. […] De Nijinski à Daniel Proietto, c’est le même flux d’énergie, incarné par la grâce du geste, qui nous interpelle et nous captive. Marie-Laure Rolland, Luxemburger Wort à propos de AfterLight Part 1

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AfterLight Part 1 © Hugo Glendinning

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GauThIer dance & chrISTIan SPuckPoPPea/PoPPeaTanzSTück für 9 Tänzer/Innen

choreoGraPhIe christian SpuckMuSIk Martin donner, claudio Monteverdi u.a.bühne und koSTüMe emma ryottdraMaTurGIe dunja funkeLIchT reinhard TraubfILM fabian Spuck

Tänzer armando braswell, Maria deller-Takemura, björn helget, Marianne Illig, william Moragas, Garazi Perez oloriz, Isabelle Pollet-Villard, Guiseppe Spota, eric Gauthier

uraufführunG 1. juli 2010 Theaterhaus Stuttgart

ProdukTIon Gauthier dance,dance company Theaterhaus StuttgartkoProdukTIon Grand Théâtre de LuxembourgkooPeraTIon Theater bonn, Schauburg München und achtfeld Gmbh berlin

MaI 2011 Vendredi 20 À 20h00dauer ca 70 Minuten (keine Pause)

adultes 25 €, 20 €, 15 € / jeunes 8 €

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GauThIer dance & chrISTIan SPuck

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de Nero liebt die Kurtisane Poppea und möch-te sie zur Kaiserin machen. Seine Frau Ottavia sinnt auf Rache. Neros Nebenbuhler Ottone will Poppea sogar töten. Gott Amor vereitelt den An-schlag, Ottavia und Ottone werden des Landes verwiesen, Nero und Poppea feiern ihre Liebe.

Claudio Monteverdis letzte Oper L’incoronazione di Poppea liefert nur die Vorlage für die neue Pro-duktion der Stuttgarter Gauthier Dance Compa-ny. Choreograph Christian Spuck hat eine Rah-menhandlung entwickelt: Neun Tänzer proben das Stück und verfallen immer mehr ihren Figu-ren. Aus distanziertem Spiel wird blutiger Ernst. Der Plot holt die Protagonisten ein. Fiktion und Wirklichkeit überlagern sich.

Die zutiefst menschliche Geschichte von Leiden-schaft, Verrat, Mord und Macht aus dem alten Rom wird zu einer zeitlosen Parabel. Zu einer Versuchsanordnung. Zu einem Stück Tanzthea-ter über Tanztheater.

Christian Spuck, designierter Ballettchef am Zü-richer Opernhaus und einer der meistbeachteten Choreographen der jüngeren Generation hat eine Vorliebe für Opernstoffe. Seine Zusammenarbeit mit der im Grand Théâtre bestens eingeführten jungen Tanztruppe um Eric Gauthier hat in der vergangenen Spielzeit einen absoluten Renner hervorgebracht: Don Q. Beste Vorbesingungen für Poppea/Poppea.

» Diese siebzig Minuten […] gehören zweifellos zum Schönsten, Witzigsten und Anrührendsten, was der hiesige Tanz seit langem zu bieten hat. Wieder einmal gelingt es Christian Spuck […] mit seiner prägnanten Bewegungssprache, Elemente

und Figuren des modernen Tanzes virtuos zu verknüpfen mit Gesten des Alltags und des sehr praktischen Lebens. Tim Schleider, Stuttgarter Zeitung zu Don Q.

» Man muss sie einfach mögen: die Mitglieder von Gauthier Dance teilen den Sinn ihres Chefs für Humor und eine dennoch nachdenkliche Sicht auf das Leben. Und schon in ihren ersten Kurzauf-tritten wird deutlich, dass die sechs hervorragen-de Tänzer mit großem darstellerischem Potenzial sind. Und dass sie alle ihren eigenen Kopf haben. Claudia Gass, Stuttgarter Zeitung

en The tragicomical revue Don Q, presented in October 2008 at the Grand Théâtre, saw Chris-tian Spuck choreograph both Egon Madsen and Eric Gauthier to great effect in a tragicomical revue that toured to sell out venues across Eu-rope. Now he’s back with Eric Gauthier and his company Gauthier Dance to delight audiences anew with this original take on Monteverdi’s fi-nal opera L’Incoronazione di Poppea.

» Gauthier has two goals for the company. He wants to create content-oriented dance, which has a meaning recognisable even to audiences not familiar with dance. He also wants to make contemporary dance accessible and attractive to a new as well as a younger audience. Judging from the enthusiastic response Gauthier and his company receive, he is definitely on the right track. Dancing Times London

» [Avec] Eric Gauthier, c’est un vent de fraîcheur qui souffle en ce moment sur la scène chorégra-phique du Grand Théâtre. Marie-Laure Rolland, Luxemburger Wort à propos de Don Q.

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Poppea/Poppea © Regina Brocke

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naSSer MarTIn-GouSSeTPacIfIque

dIrecTIon arTISTIque eT choréGraPhIe nasser Martin-Gousset

MuSIcIenS LIVe

danSe e.a. filipe Lourenço, Smaïn boucetta, capucine Goust, nasser Martin-Gousset, Giuseppe Molino

ProducTIon «La Maison»coProducTIon Théâtre de la Ville (Paris), Grand Théâtre de Luxembourg, L'apostrophe - Scène nationale / cergy-Pontoise et du Val d’oise - compagnie en résidence à l’apostrophe, biennale de Lyon, Ménagerie de Verre (Paris), arsenal de Metz, Théâtre de Macon

juIn 2011 Vendredi 17 et Samedi 18 À 20h00durée environ 1h20 (pas d'entracte)

adultes 20 € / jeunes 8 €

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naSSer MarTIn-GouSSeT

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fr Dans la nouvelle création de Nasser Martin-Gousset, l’insouciance des années 60 fait place à l’inconscience des années 70. Loin des rêveries colorisées des sixties et de l’exubérance kitsch de Comedy, Pacifique ouvre la porte des extrêmes, au nouvel Hollywood, celui de la flamboyance, de la profusion et de la libération sexuelle. C’est le temps des excès symboliques et picturaux à la Dali, du psychédélisme futuriste à la Vasarely, de l’explosion des formes et des couleurs et… de James Bond, «l’Espion», «le Séducteur» devant l’Éternel.

Danseur d'exception, chorégraphe singulier et collaborateur de longue date de Sasha Waltz & Guests, Nasser Martin-Gousset installe son in-trigue dans un café – aux allures de vaisseau – planté devant la baie de Nice, aux abords d’une plage. Tandis que nous nous trouvons projetés dans l’ivresse baroque des seventies, les formes concrètes s’évanouissent peu à peu pour faire la part belle à un songe aquatique où les danseurs glissent progressivement derrière le voile du réel pour aller s’amarrer aux rives d’un rêve déjanté aux accents de roman policier.

Dans ce rêve éveillé, la vidéo se mêle à la fête et brouille les repères entre matérialité et fluidité, naturalisme et impressionnisme. Dans Pacifi-que, ce qui a pris son envol à la fin des années 60 explose désormais au visage du monde.

» Chorégraphier une fête et un polar, le tout noué dans un même swing de jazz, est le pari réussi du spectacle Comedy, chorégraphié par Nasser Martin-Gousset. Rien que la première scène vaut le détour, long ruban de couples serrés-collés qui serpente dans la pièce comme un chewing-gum

qu’on étire à n’en plus finir. Pendant que les in-vités bambochent, des rats d’hôtel se profilent en ombres chinoises dans une course-poursuite délirante. Si le chorégraphe va chercher son ins-piration du côté du cinéma, de Jean-Luc Godard à Blake Edwards, il ne doit qu’ à lui seul ses cho-régraphies de groupe sophistiquées – jouissives – et son sens troublant de l’ivresse de la vie, si bien transposée sur un plateau. Élan érotique et nostalgie acidulée donnent une saveur curieuse à cette Comedy qui pose les bases d’un nouveau genre de show musical et chorégraphique. Nasser Martin-Gousset possède un talent à part, porté par une culture populaire qu’il aime profondé-ment et ne se contente pas de recycler. Rosita Boisseau, Télérama

en An exploration of the different meanings ascribed to the vast ocean by the choreographer. Martin-Gousset once again uses the medium of film and his fascination with Hollywood, espe-cially in the 60s and 70s, to create a unique and memorable work.

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coMPaGnIe MonTaLVo-herVIeu orPhéeaVec 9 danSeurS eT 8 chanTeurS eT MuSIcIenS

choréGraPhIe dominique hervieu, josé MontalvoMuSIqueS claudio Monteverdi, christoph w. Gluck, Philip GlassScénoGraPhIe eT concePTIon VIdéo josé MontalvocoSTuMeS dominique hervieuTexTeS catherine kintzlerLuMIÈre Vincent Paoli

danSeurS Stéphanie andrieu, natacha balet, Morgane Le Tiec, delphine nguyen, brahem aiche, babacar cissé, Grégory kamoun, karim rande, Stevy zabardelchanTeurS eT MuSIcIenS Soanny fay, Sabine novel, Théophile alexandre, blaise kouakou, Merlin nyakam, Sébastien obrecht et deux musiciens au théorbe (en alternance) florent Marie / rémi cassaigne

coProducTIon Théâtre national de chaillot, association artistique de l’adami, Grand Théâtre de Luxembourg, Théâtre de caen

juIn 2011 Mercredi 29 et jeudi 30 À 20h00durée environ 1h20 (pas d'entracte)

adultes 25 €, 20 €, 15 € / jeunes 8 €

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coMPaGnIe MonTaLVo-herVIeu

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fr Créateurs d’univers chorégraphiques d’une exubérante richesse, José Montalvo et Dominique Hervieu nous ont déjà enchantés plus d’une fois avec des spectacles flamboyants et d’un impact visuel dont ils ont le secret. Pour cette nouvelle création, ils ont jeté leur dévolu sur Orphée, l’un des plus grands mythes de notre tradition, auquel ils insuffleront leur vision toute personnelle et décalée.

Alliant danse, chant et texte, le tandem Montalvo-Hervieu nous invite à un libre parcours au cœur de ce mythe interprété au fil des siècles par tous les arts, de la musique à la peinture, en passant par le cinéma et la littérature. Cette plongée dans la richesse foisonnante du mythe nous permettra de retrouver les empreintes de Rubens, Monteverdi, Gluck, Philip Glass et Cocteau.

Deux figures hors-normes représenteront deux facettes de cet Orphée mi-homme mi-dieu: un danseur sur échasses pneumatiques évoquera l’Orphée doté de pouvoirs surnaturels, et un dan-seur unijambiste, symbolisant le dépassement de l’homme par le biais de l’art, un Orphée fra-gile et jeune, humain.

À mi-chemin entre l’opéra et la comédie musicale, cette nouvelle création marquera une nouvelle étape dans l’univers si inventif et foisonnant du duo. Grâce à sa force intemporelle, le mythe d’Orphée ainsi revisité nous incitera à une réflexion sur l’amour, la perte, la séduction, le pouvoir de l’art, le tout enveloppé dans un écrin d’ivresse, de grâce physique, d’étrangeté, d’humour et de peur.

» […] Montalvo a les ailes de l’ange.Le Monde à propos de On danƒe

» [...] la gestuelle fait feu de toutes les influen-ces engrangées par le duo pour en faire éclater les contours dans ce spectacle effervescent. [...] Cha-cun des deux chorégraphes préserve l'enfance de l'art, réduit les flux de mouvements à des formes élégantes pour créer un monde de légèreté et de plaisir à partir du chaos. Geneviève Charras, La Voix du Luxembourgà propos de Good Morning, Mr. Gershwin

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ThéâTre Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

ThéâTre françaIS

fr Le théâtre est théâtres! Multiple dans ses moyens comme dans ses effets, dans les atten-tes si différentes qu’il rencontre ou suscite chez chacun de ses spectateurs et auxquelles il répond si différemment.

La nouvelle saison est typique de ce théâtre-théâtres!

Elle s’ouvre sur un merveilleux spectacle ini-tiatique: les plus jeunes y découvriront, les autres y retrouveront la magie première du théâtre: «on disait qu’on était…» – Baïbars.

Mais le théâtre, c’est aussi le monde, notre monde comme il va mal et comme il devrait aller bien, et comment les hommes le perdent, le sauvent, le rêvent – Les Justes, Rhinocéros, Les Pendus.

Le théâtre, c’est encore le reflet de chacun de ses spectateurs aux croisées de son existence, naître, aimer et mourir, si seul, solidaire ou victime des autres – Un Tramway, Le Soleil même pleut.

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C’est aussi parfois tout simplement le simple bonheur du déguisement, de la grimace, du mime, du rire, du jeu, un jeu pourtant qui n’est jamais tout à fait gratuit – Jungles, Cocorico.

Et toujours, le théâtre est représentation: corps et cœur du comédien, décors, lumières, sons, réalités si illusoires, illusions si réelles. Le théâtre est vie!

enGLISh TheaTre

en English language drama this season pro-vides theatre goers with a handful of scin-tillating productions. The English National Theatre brings Sir Nicholas Hytner’s version of Hamlet to Luxembourg, with Rory Kinnear playing the Danish prince. Graham Clark pro-mises to dazzle audiences with his monolo-gue, The Trial of Socrates. And Flemish actor Dirk Roofthooft stars in two very different English language productions. Firstly, in an adaptation by stage director Guy Cassiers of Dutch writer Jeroen Brouwers’ autobiography, Sunken Red. Secondly, together with compo-ser Kris Defoort, Roofthooft brings to life the works of renowned poet and humanitarian

Joseph Brodsky in a performance titled The Brodsky Concerts.

deuTScheS TheaTer

de Seine deutschsprachigen Theaterproduk-tionen präsentiert das Grand Théâtre in die-ser Spielzeit vornehmlich in zwei geballten Blöcken. Vom 16. bis zum 20. November 2010 präsentieren, innerhalb einer dem Schrift-steller Daniel Kehlmann gewidmeten Woche, zwei österreichische Ensembles faszinieren-de Bühnenadaptionen von Romanen des Er-folgsautors: Ich und Kaminski, Ruhm, Töten. In einem zweiten, nicht minder spektakulä-ren Block zeigt das Deutsche Theater Berlin einige seiner jüngsten Produktionen in Lu-xemburg. Vom 01. bis zum 07. März 2011 sind zu sehen: Kabale und Liebe, Die Perser und Die Hamletmaschine.

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Baïbars, le Mamelouk qui devint Sultan © Elisabeth Carecchio

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SePTeMbre 2010 Mercredi 22 et Vendredi 24 À 20h00durée 2h10 & entracte

adultes 20 € / jeunes 8 €

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baïbarS, Le MaMeLouk quI deVInT SuLTand’aPrÈS «Le roMan de baïbarS»

aVec Mohamad al rashiMehdi dehbi richard dubelskiPierre-françois Garel hala omranPhilippe rodriguez-jorda alain Saadehyasmina ToubiaSara Villeneuve

MISe en ScÈne Marcel bozonnetTraducTIon de L’arabe Georges bohas, jean-Patrick GuillaumeadaPTaTIon Pour La ScÈne Marcel bozonnet, judith ertelScénoGraPhIe Mathieu Lorry-dupuy, renato bianchi eT Marcel bozonnet LuMIÈreS Stéphanie danielcoSTuMeS renato bianchiMuSIqueS eT SonS josé Miguel fernandez eT richard dubelski

ProducTIon Maison de la culture d’amiens - centre de création et de production

coProducTIon compagnie des comédiens-Voyageurs, Théâtre national de Marseille - La criée, Grand Théâtre de Luxembourg, festival des francophonies en Limousin, Spectacle Vivant en Picardie, centre culturel français de damas et culturesfrance

en partenariat avec le TnP - Villeurbanne, L’auditorium du Louvre,

l’IrcaM et le cenTquaTre. avec la participation artistique du

jeune Théâtre national.

Le texte «Le roman de baïbars» est publié aux éditions actes Sud,

collection Sindbad.

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baïbarS, Le MaMeLouk quI deVInT SuLTan

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fr Il était une fois… Le soir tombe, la chaleur se fait plus supportable; c’est l’heure des bavarda-ges sur la place du village. Et la voilà qui s’avance, la «transmetteuse», la conteuse; elle va, ce soir encore, raconter, à sa façon, quelques épisodes d’une grande histoire légendaire. Et tous, petits et grands, enfants naïfs et vieillards désabusés, dans la magie de ses mots, de s’embarquer pour un long voyage dans le temps et dans l’espace, de partager l’errance nécessaire, les péripéties incessantes, les doutes et les espoirs, les pleurs et les joies, la consécration enfin d’un héros fon-dateur.

Marcel Bozonnet invite les spectateurs à pareille soirée. Ce que sa «transmetteuse» va évoquer, va faire revivre, c’est l’histoire – évidemment – merveilleuse, mais aux fondements historiques bien réels, de Baïbars, une épopée, une odyssée, un récit d’apprentissage et d’initiation, ou com-ment un jeune mamelouk, un jeune mercenaire, maladif a fini par devenir le tout puissant Sultan des terres d’Islam au 13e siècle.

Les spectateurs vont feuilleter les belles «pages en couleur» scéniques d’une belle histoire orien-tale, aux frontières entre le conte et le théâtre.

Tout est là déjà sur le plateau, tous les accessoi-res nécessaires, les multiples costumes, les mas-ques, les étranges instruments de musique; tout semble avoir été bricolé à l’instant, et pourtant l’illusion va triompher: un oiseau en bois de bal-sa suspendu au bout d’une perche s’envole dans le ciel; une flotte de maquettes de bateaux, surgie des coulisses, raconte l’expédition à Gênes; des tentes-jeux d’enfants font apparaître, là-bas, au lointain, la merveilleuse ville du Caire; les sons

d’un tambour djembé, quelques grelots agités ou des effets sonores plus sophistiqués jouent leur rôle dans le cortège des évocations et le catalo-gue des sensations. Les comédiens, illustrant les propos de la conteuse, disent, chantent, bondis-sent et dansent.

Ce théâtre-là, qui est appel constant à l’imagina-tion rêveuse enfantine, est peut-être celui d’une «mille et deuxième nuit».

» Mélange de chevaleresque et de picaresque, de trivial et de merveilleux, d’épique et d’héroï-comi-que, Baïbars porte pour la première fois à la scène un récit traditionnel de la culture arabo-musul-mane, disparate et familier. [...] La mise en scène déjouant malicieusement les attentes du specta-teur, les épisodes de la légende se succèdent sur des registres chaque fois remodelés. Ainsi, dans un jeu de tensions dynamique, le spectacle renou-velle sans cesse son savant dosage entre l’archaï-que et le moderne, entre le philosophique et l’en-fantin, entre le pittoresque et l’universel, entre la scène de genre et son questionnement. Eric Derney, La Terrasse

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concePT TexT, VIdeo & PLay dirk roofthooft

TexT joseph brodsky MuSIc & PIano kris defoort

ProducTIon LodcoProducTIon Grand Théâtre de Luxembourg, deSingel (anvers) et centre de recherche et de formation Musicale de wallonie

brodSky concerTSdIrk roofThoofT & krIS defoorTa ProjecT by dIrk roofThoofT and krIS defoorTbaSed on The nobeL PrIze wInnInG work of joSePh brodSky In enGLISh

SePTeMbre 2010 Mercredi 29 À 20h00runnInG TIMe approx. 1 hour 20 minutes

adultes 20 € / jeunes 8 €

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en Composer Kris Defoort and actor Dirk Roofthooft attempt to bring to life the works of the renowned poet and humanitarian Joseph Brodsky. That, in their own humble words, is the aim of the Flemish artists performing The Brodsky Concerts.

Joseph Brodsky was born in Leningrad in 1940, just over a year before the German army laid siege to the city. The infant Joseph and his family sur-vived that ordeal. At the age of fifteen Joseph left school and, after failing in his application to the School of Submariners, held a variety of menial jobs. But Joseph was determined to get ahead and taught himself English and Polish and studied human sciences, showing special interest in phi-losophy, religion and mythology. He began writ-ing poems in his late teens, but fell foul of the So-viet authorities in 1963 when he was arrested and charged with “parasitism”. In 1964 Brodsky was sentenced to five years internal exile following a trial which included a famous exchange with the judge about the nature of the poet. Indeed, much of Brodsky’s work deals with the human condi-tion and the relationship between literature and society. Brodsky was later exiled and went to the United States, where he was naturalised in 1977. Ten years later he became the fifth Russian to win the Nobel Prize for Literature. It was while collecting his prize that Brodsky, in answer to a question from a journalist proclaimed: “I am Jew-ish – a Russian poet and an English essayist”. He died of a heart attack at the age of just 55, but his work and his influence live on.

Brodsky Concerts sees the welcome return of Dirk Roofthoft and Kris Defoort to the Grand Théâ-tre. After the resounding success of productions

such as Mefisto for ever and House of the Sleeping Beauties, the impressive actor and the talented composer are reunited in this powerful explora-tion of Brodsky’s work. Dirk Rofthooft can be seen again in January 2011 in Sunken Red.

fr Joseph Brodsky (1940-1996) est un écrivain juif d’Union soviétique. Victime des persécutions du régime, il émigre aux États-Unis, écrivant do-rénavant en anglais. Prix Nobel de littérature en 1987, il aborde, dans une oeuvre aux textes emportés par «un grand souffle de l’universel», les thèmes éternels de la condition humaine: la mort, le sens de la vie, l’amour, la fraternité, l’amitié, la solitude, l’exil.

Un compositeur, Kris Defoort, et un comédien, Dirk Roofthooft, ont voulu «saisir par le rythme, la mélodie et le son des mots ce que les mots eux-mêmes ne révèlent pas»!

de Joseph Brodsky wurde 1940 in Leningrad geboren. In ärmlichen Verhältnissen aufgewach-sen, lernt er autodidaktisch mehrere Fremdspra-chen und treibt geisteswissenschaftliche Stu-dien. Er entdeckt seine große Leidenschaft: die Poesie. 1972 emigriert er in die USA, 1987 wird ihm der Nobelpreis für Literatur zuerkannt. Der Komponist Kris Defoort (House of the Slee-ping Beauties) und der Schauspieler Dirk Rooft-hooft (Mefisto for ever) haben mit Brodsky Concerts einen musikalischen Abend kreiert, der nicht nur Texte des Ausnahmeautors zum Klingen bringt. Er geht vielmehr auf die Suche nach den innersten, oft zwischen den Zeilen an-gesiedelten Tönen eines der größten Humanisten des 20. Jahrhunderts.

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LeS juSTeSaLberT caMuS

aVecemmanuelle béartVincent dissezraoul fernandezdamien Gabriacfrédéric Leidgenswajdi MouawadVéronique nordeyLaurent Sauvage

MISe en ScÈne Stanislas nordeycoLLaboraTrIce arTISTIque claire Ingrid cottanceauScénoGraPhIe emmanuel clolusLuMIÈre Stéphanie danielSon Michel zürchercoSTuMeS raoul fernandezaSSISTanaT yassine harrada

ProducTIon Théâtre national de bretagne – rennes, compagnie nordey, Grand Théâtre de Luxembourg, Théâtre national Populaire – Villeurbanne

Le texte est publié aux éditions Gallimard.

«Les justes» a été créé le 15 décembre 1949 au Théâtre hébertot,

dans la mise en scène de Paul œttly.

dans le cadre de

ocTobre 2010 jeudi 21 et Vendredi 22 À 20h00durée 2h20 (pas d'entracte)

adultes 25 €, 20 €, 15 € / jeunes 8 €

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LeS juSTeS

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fr Quelle force d’interpellation que celle des Justes d’Albert Camus. Ce texte créé en 1949 est toujours une aussi radicale mise en demeure hu-maine, à un point tel d’ailleurs que certains des premiers spectateurs de cette coproduction du Théâtre National de Bretagne et du Grand Théâ-tre ont cru que son metteur en scène en avait ac-tualisé le texte.

Ses personnages – issus du réel historique – sont un groupe de terroristes appartenant au parti socialiste révolutionnaire, qui, en 1905, à Mos-cou, avaient décidé d’organiser un attentat à la bombe contre le grand-duc Serge. Nous revi-vons leurs débats passionnés quant au recours paradoxal à la violence pour mettre fin à la vio-lence. Quelles sont les limites de l’action révolu-tionnaire; la fin justifie-t-elle les moyens; «tout est-il permis»; comment rester «à la hauteur des idées»? Nous comprenons les exigences de pareil engagement, les dépassements de soi, les renon-cements personnels qu’il suppose. Et, répétée, cette affirmation fondamentale que c’est l’amour de la vie et des autres, et non la haine, qui justifie la révolution.

Quels terribles échos les dérives sanglantes des idéologies triomphantes de la seconde moitié du siècle dernier ou les explosions terroristes de nos sociétés d’aujourd’hui ne donnent-elles pas aux mots d’Albert Camus!

Pour Stanislas Nordey, il était capital que ces mots nous parviennent, que nous les entendions et les écoutions vraiment. Et pour cela, il les a ab-solument théâtralisés. Evitant les pièges réduc-teurs – «rassasiant» les spectateurs d’une belle histoire – des affrontements psychologiques et

des détresses sentimentales (Yanek le pur contre Stepan le fauve; l’amour impossible de Yanek et de Dora), sa mise en scène apparaît comme une remarquable cérémonie de la parole essentielle, de la parole existentielle, dans la mise en place des comédiens sur l’immense plateau, leurs re-groupements significatifs – magnifiques ima-ges scéniques – leur gestuelle particulière, leur contrainte corporelle. Rien de désincarné pour-tant dans cette approche: ces êtres-là qui se po-sent les questions les plus radicales, nous tou-chent.

Il est vrai que Stanislas Nordey a réuni une re-marquable distribution: chacun des comédiens y est à sa place. Quant à Emmanuelle Béart, sa «tête d’affiche médiatique», elle «joue le jeu», avec et pour les autres, «simplement», mais sa présence est irradiante, sa Dora incandescente.

» La voilà [Emmanuelle Béart], silhouette som-bre et ferme, sur le plateau nimbé d’une ambiance crépusculaire. Elle est impeccable et impeccable-ment solidaire d’une distribution de haut niveau […]. […] une représentation, austère et rigoureuse, mais illuminée par la clarté d’une intelligence qui libère Les Justes du théâtre d’idées daté pour en faire une réflexion sur les idées. Aujourd’hui. Brigitte Salino, Le Monde

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Les Justes © Brigitte Enguérand

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

Le SoLeIL MêMe PLeuTfrançoISe berLanGer

MISe en ScÈne, écrITure eT InTerPréTaTIon françoise berlanger

draMaTurGIe Michel Tanner PLaSTIcIen Marcel berlanger coMPoSITIon MuSIcaLe bo van der werf MuSIcIenS fabian fiorini, jozef demoulin, Gilbert nouno ScénoGraPhIe Thibault Vancraenenbroeck LuMIÈreS xavier Lauwers créaTIon coSTuMeS Silvia hasenclever InGénIeur Son julien reyboz conSeILS arTISTIqueS Veronika Mabardi TraducTIon (françaIS–anGLaIS) Miguel decleire

ProducTIon La cerisaie asbl coProducTIon le manège.mons – centre dramatique, Grand Théâtre de Luxembourg, La fabrique de Théâtre, Théâtre de la Place

avec l’aide du Ministère de la communauté française wallonie – bruxelles,

de wallonie-bruxelles Théâtre (wbT), de la Maison du Spectacle –

La bellone (house of Performance) et de la Galerie nosbaum&reding,

Luxembourg.

dans le cadre de

noVeMbre 2010 Mardi 2 À 20h00durée 1h10 (pas d'entracte)

adultes 20 € / jeunes 8 €

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fr L’amour. Le bonheur. Et soudain, un diagnos-tic, sans appel. C’est un cancer; il n’y a plus d’es-poir. La mort. Le deuil impossible. Et un jour en-fin, le théâtre.

C’est son histoire que revit, que fait revivre, que partage Françoise Berlanger. C’est le récit de ces jours-là de lente et longue et irrémédiable agonie. La souffrance indicible – «multiplie-la par dix, et encore par dix, et encore par dix» – du jeune hom-me aimé. Le don de soi de la jeune femme aimée dont la vie désormais se limite aux murs d’une chambre d’hôpital. Le monde des médecins, de ceux qui savent, qui disent et qui expliquent, un autre monde. Leur monde à elle et à lui, de solitu-de et de douleur, étranger déjà, mais éclairé par une infinie tendresse.

Et tout qui devient, sans rémission, «dernière fois»! Mourir avec lui, vivre sans lui! Mais le théâtre.

«Il y a certaines histoires qui nous brûlent et qu’on a besoin de raconter. Pas seulement pour parler de ses histoires à soi mais parce qu’il sem-ble qu’elles touchent du monde autour de soi. Parce que ces histoires font si mal au début qu’au départ on les tait. C’est vrai: qui n’a pas un pro-che, une amie, un père, une femme, un enfant qui meurt du cancer? Sommes-nous isolés face à cette perte, ce deuil? En parle-t-on? C’est parce que de-puis cette mort-là je crois encore plus à l’amour, que je vous convie à vous rappeler vos morts, vos peines.»

Le Soleil même pleut est la «parole scénique» de Françoise Berlanger. Et son théâtre se fait céré-monie. Dans la chambre funéraire imaginée par

François Vancraenenbroeck, dans les lumières arrachées à la nuit de Xavier Lauwers, dans l’en-vironnement sonore conçu par Bo van Der Werf, une musique en quatuor interprétée en direct. Dans le texte de Françoise Berlanger, récit, in-cantation, pleur, chant, cri. Les mots, les sons, les images, le silence, quelques pas, quelques ges-tes, kaléidoscope du deuil.

Et c’est ainsi que, par le théâtre, Françoise Ber-langer peut «vivre après cela, sans regret d’aucu-ne parole, d’aucun acte».

«Ne pas le retenir, mais protester!»

Le SoLeIL MêMe PLeuT

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Le soleil même pleut © Marie-Francoise Plissart

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Le soleil même pleut © Marcel Berlanger

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

Ich und kaMInSkInovember 2010 dienstag 16. und Mittwoch 17. um 20.00 uhr

GeSPräch MIT danIeL kehLMannnovember 2010 donnerstag 18. um 18.30 uhr

TöTennovember 2010 donnerstag 18. um 20.00 uhr

ruhMnovember 2010 freitag 19. und Samstag 20. um 20.00 uhr

Im rahmen von

GeSPräch

MIT danIeL kehLMann

noVeMber 2010

donnerSTaG 18. uM 18.30 uhr

» Kehlmann „ist ein souveräner Erzähler, si-cher im Ton, mit festem Griff für den Lauf der Geschichte – […] hinreißend.“Volker Hage, Der Spiegel

» In ausgefeilter, knapper Ironie und mit hintergründigem Witz stellt Kehlmann die Unsicherheit von Lebens-Erzählungen und Identitäts-Bildern dar. [...] [Er] weiß treffende Dialoge zu schaffen und packend, konzentriert zu erzählen. Klaus Zeyringer, Der Standard

» So ansteckend lustvoll und hinreißend un-glaubwürdig strapaziert die trivialen Genres nur, wer sie um Haupteslänge überragt. Andreas Nentwich, Die Zeit

eIne woche MIT danIeL kehLMannIch und kaMInSkI / TöTen / ruhM

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Spätestens seit Erscheinen seines fünften Ro-mans Ich und Kaminski im Jahr 2003 gehört der Schriftsteller Daniel Kehlmann auch au-ßerhalb des deutschsprachigen Raums zu den festen Größen des Literaturbetriebs. Das Buch wurde vielfach übersetzt und besprochen. In mehr als einem Punkt steht es exemplarisch für Kehlmanns Schreiben. Immer geht es in seinen erfundenen Geschichten um extreme Figuren. Sie sind extrem konsequent (Die Ver-messung der Welt, 2005), extrem intelligent (Mahlers Zeit, 1999) oder extrem oberflächlich, wie der hochstapelnde Kunstkritiker Zöllner ins Ich und Kaminski. Auch die Frage nach We-sen und Gültigkeit von Realität, nach der Gren-ze zwischen Wirklichkeit und Wahn zieht sich wie ein roter Faden durch Kehlmanns Werke. Nicht umsonst wurde der Autor als „Magischer Realist“ bezeichnet, und damit in eine Traditi-onslinie gestellt, die über Gabriel Garcia Mar-quez und Leo Perutz bis zu E. T. A. Hoffmann und die Nachtwachen des Bonaventura zurück-reicht.

» Ich empfehle Kehlmann unbedingt. Intelli-genz, Beobachtungsgabe und fabelhafte Dialoge! Marcel Reich-Ranicki

» Daniel Kehlmann kann wunderbar trockene Dialoge komponieren. Sein Witz wirkt nie aufge-setzt, noch schmeckt die Ironie schal. Und die Sa-tire ist dem Plot nicht aufgeklebt, sondern ents-teht wie nebenbei aus der Erzählstruktur. Ulrich Weinzierl, Die Welt

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Ich und Kaminski © Boris Berghammer

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

In den hauPTroLLen (bühne)daniel frantisek kamenjens ole SchmiederIsabella wolfcarolin färber

In weITeren roLLen (fILM) Marie-Paule von roesgenLuc feitfernand foxPol Greischandré jungMarkus kupferblumerni Mangold

bühnenfaSSunG und reGIe anna Maria krassniggrauM und LIchT andreas LungenschmidkoSTüM antoaneta SterevaMuSIk christian Mair

koProdukTIon Salon5 / iffland & söhne, theater und film, Grand Théâtre de Luxembourg

Mit finanzieller unterstützung der kulturabteilung der Stadt wien

(wien kultur) und dem bundesministerium für unterricht, kunst und

kultur (bmukk)

aufführungsrechte: Suhrkamp Verlag (frankfurt) für daniel kehlmann;

jussenhoven & fischer, Theater und Medien (köln) für anna Maria

krassnigg

IM rahMen der VorSTeLLunG Ich und kaMInSkI Laden wIr SIe uM 19h00 zu eIner VernISSaGe IM foyer deS Grand ThéâTre eIn. der aufMerkSaMkeIT erreGende STar der kunSTSzene aLonzo quILLInG zeIGT SeIne neueSTen werke.

noVeMbre 2010 Mardi 16 et Mercredi 17 À 20h00dauer 1 Stunde 45 Minuten (keine Pause)

adultes 20 € / jeunes 8 €

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Ich und kaMInSkIdanIeL kehLMannfür dIe bühne draMaTISIerT Von anna MarIa kraSSnIGG

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de Sebastian Zöllner, der selbsternannte „erha-bene Kunstkritiker“ will seiner Karriere endgül-tig auf die Sprünge helfen. Mit einer Biographie des sagenumwobenen Malers Kaminski. Dazu muss er der Berühmtheit nahe kommen. Mehr als jeder andere. Daniel Kehlmanns Künstler- und Schelmenro-man aus dem Jahr 2003 ist eine scharfsichtige und gnadenlose Satire über den Kunstbetrieb. Über Macher, über Meinungsmacher. Ein Roman über das kamäleonhafte Wesen von Kunst im Magnetfeld vor Ruhm und Kommerz. Darüber hinaus umkreist er die Fragen nach Glanz, Abglanz und Banalität jeden einzelnen Lebens. Regisseurin Anna Maria Krassnigg hat den Roman für die Bühne adaptiert.

Ich und Kaminski wird in der Umsetzung durch das Wiener Salon 5-Ensemble letzten Endes zu einer beispiellosen Studie über die Frage aller Fragen: wie sollen wir leben?

» Daniel Kehlmann kann wunderbar trockene Dialoge komponieren. Sein Witz wirkt nie auf-gesetzt, noch schmeckt die Ironie schal. Und die Satire ist dem Plot nicht aufgeklebt, sondern ent-steht wie nebenbei aus der Erzählstruktur. Ulrich Weinzierl, Die Welt

» Das „wechselseitig parasitäre Verhältnis von Meister und Kritiker hat Daniel Kehlmann in ei-nem bösen, brillant lustigen, ziemlich allegori-schen Kammerspiel durchexerziert, welches das

traditionelle Genre des Künstlerromans auf eine nun selbst altmeisterlich anmutende Weise revi-talisiert.“ Gustav Seibt, Süddeutsche Zeitung

» Schon mehrfach hat Kehlmann den Wissen-schafts- und Kunstbetrieb maliziös ins Bild gesetzt, doch noch nie hat er sein satirisches Temperament so vom Zügel gelassen wie hier. Überhaupt ist Ich und Kaminski sein mit Abstand komischstes Buch. Und sein abenteuerlichstes. [...] So ansteckend lustvoll und hinreißend un-glaubwürdig strapaziert die trivialen Genres nur, wer sie um Haupteslänge überragt. Andreas Nentwich, Die Zeit

» So viel zu lachen gab es lange nicht mehr im neuen deutschen Roman. [...] Der junge Autor be-treibt sein Fiktionsspiel mit beträchtlichem Raf-finement und zugleich frappierendem Witz. Der Plot ist hieb- und stichfest entwickelt; die Dialo-ge und die in ihnen enthaltene Situationskomik möchte man filmreif nennen. Die Trennungs- bzw. Rausgeschmissgeschichte hätte anderswo einen ganzen Roman hergegeben. [...] Aber das sind nur handwerkliche Details. Verhandelt werden in Ich und Kaminski keine geringeren als die Büchner-schen Fragen nach fama und fame. Martin Krumbholz, Frankfurter Rundschau

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

TöTen

bühne MIT bernd-christian althoff

reGIe & faSSunG benedikt haubrich LIchT andreas LungenschmidSounddeSIGn christian Mair

fILMMIT flavio SchilySwintha Gersthoferkurt klemLukas Spisserolga wäscherIsabella wolf

reGIe & drehbuch Tobias dörrkaMera Michael SchindeggerTon konrad GlasSchnITT Toby widerSounddeSIGn konrad Glas, nils kirchhofferMöGLIchT Von der filmakademie wien eine

ProdukTIon „zorn! - dramatisches erzählen heute”, ein festival des Max reinhardt SeminarskooPeraTIon Salon5 und filmakademie wien.

noVeMbre 2010 jeudi 18 À 20h00 dauer 1 Stunde

Tarif unique 8 €

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nach der GLeIchnaMIGen kurzGeSchIchTe Von danIeL kehLMann

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TöTen

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de Hier geschieht nie etwas. Hier ist es ruhig, friedlich, ereignislos. So etwa muss es dort sein, wo man ist, wenn man tot ist, wo nichts pas-siert.

Sommerferien, gleißende Hitze. Gähnende Lan-geweile, die Welt scheint stillzustehen. Nichts passiert. Jeden Sommer das Gleiche. Die Eltern, die Schwester, der Fernseher, der Garten und der Hund hinter dem Zaun. Und dann, an einem heißen Junitag, kurz vor dem Mittagessen ist es plötzlich so weit: der Junge bemächtigt sich des Laufs der Dinge, beendet den Stillstand, die brü-tende Leere. Ein Stein wird geworfen, ein Hund wird vergiftet, und nichts ist mehr so wie es ein-mal war.

Daniel Kehlmann schildert in seiner Erzählung Töten den Ausbruchsversuch eines halbwüchsi-gen Jungen. Er entwickelt an diesem Beispiel die Grundsatzfrage nach der Existenz des Bösen.

In der Theaterfassung von Regisseur Benedikt Haubrich wird der Plot auf Szene und einen Film von Tobias Dörr verteilt. In der Zusammenfüh-rung beider Genres eröffnen sich nicht nur neue Perspektiven und Bezüge, es entsteht ein inter-aktives Stimmungs- und Handlungsgewebe von immenser Eindringlichkeit.

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ruhMdanIeL kehLMannfür dIe bühne draMaTISIerT Von anna MarIa kraSSnIGG

MITraphael von bargenulrike beimpoldLutz blochbergerregina fritschnicolaus haggerni Mangoldjürgen Maurerandré PohlTobias Voigt

reGIe anna Maria krassniggbühne Peter LoidoltkoSTüMe erika navasLIchT Lukas kaltenbäckMuSIk- und SoundeSIGn christian MairfILMaufnahMen/eInSPIeLunGen rechTe rowohlt Verlag, hamburg

ProdukTIon festspiele reichenau

noVeMbre 2010 Vendredi 19 et Samedi 20À 20h00dauer unbekannt, Produktion im entstehungsprozess

adultes 20 € / jeunes 8 €

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de Computer, Bildschirme, Handys. Überall sind wir von digitalen Apparaten und Medien umgeben. Sie erleichtern unser Leben. Reisen, Vergnügen, Kommunikation, ja, sogar Sterben sind per Knopfdruck verfügbar. Die innersten Lebensbedürfnisse aber bleiben von den moder-nen Technologien völlig unberührt. Wie das Be-dürfnis nach Zuwendung, Mitgefühl und Liebe.

In seinem neuesten Roman Ruhm geht Erfolgs-autor Daniel Kehlmann dieser Situation auf den Grund. In neun Episoden geht es immer wieder um das Verschwimmen der Grenzen zwischen Realität und Virtualität, zwischen Wahrheit und Täuschung. Nicht zum ersten Mal hat der Autor der Regisseurin Anna Maria Krassnigg einen seiner Texte anvertraut, um daraus ein Stück für die Bühne zu machen. Ihre Bearbeitung bezeich-nete er als „kreativ, originell und auf wunderba-re Weise alles Wesentliche erfassend“.

Dass Ruhm zu einem packenden Theatererlebnis wird das seinem Titel gerecht wird verdankt sich aber nicht nur einer kongenialen Übertragung, nicht nur einer einfühlsamen Regie, sondern vor allem dem Ensemble der renommierten Reiche-nauer Festspiele, das die Brisanz der Thematik erkannt, verinnerlicht und durchlitten hat.

» Kehlmann treibt hier zwar herrlich verspon-nene, intellektuelle Spielchen, aber er macht das so brillant, gewieft und witzig, dass es eine wah-re Wonne ist. Wer den schmalen Band durchhat, möchte am liebsten sofort noch mal von vorn an-fangen. WDR

» Ein Buch von funkelnder Intelligenz.Frankfurter Allgemeine Zeitung

» Ruhm strotzt vor Raffinement. Daniel Kehlmann scheint alles zu können.Neue Zürcher Zeitung

» Daniel Kehlmann hat mit seinem neuen Roman Weltliteratur geschaffen.Die Weltwoche

» Verteufelt gut. Brillant.Neue Zürcher Zeitung am Sonntag

» Hochintelligent und zugleich ein Lesevergnügen!Deutschlandradio Kultur

» Ein literarisches Bravourstück.Die Welt

» Das Buch ist eine Wucht – virtuos und witzig geschrieben. Jede einzelne der neun Geschichten ein Diamant.ZDF

» Es ist ein raffiniertes Spiel, das Kehlmann in-szeniert, seine Geschichten stecken ineinander wie russische Matrjoschka-Puppen.Focus

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Un Tramway © Pascal Victor

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aVec Isabelle huppertandrzej chyrayann colletterenate jettcristian Sotoflorence Thomassin

MISe en ScÈne krzysztof warlikowskiTexTe françaIS wajdi Mouawad adaPTaTIon krzysztof warlikowski, Piotr Gruszczynski, wajdi Mouawad

draMaTurGIe Piotr Gruszczynskidécor eT coSTuMeS Malgorzata Szczesniak MuSIque Pawel Mykietyn LuMIÈre felice rossVIdéo denis Guéguin Son jean-Louis Imbert

ProducTIon odéon-Théâtre de l'europe, nowy Teatr – Varsovie, Grand Théâtre de Luxembourg, de koninklijke Schouwburg den haag, holland festival – amsterdam, comédie de Genève, emilia romagna Teatro fondazione, spielzeit'europa | berliner festspiele, Mc2: Grenobleavec le soutien de l'Institut Polonais Paris.

un TraMwayd’aPrÈS “a STreeTcar naMed deSIre” de TenneSSee wILLIaMS

déceMbre 2010 Mercredi 15 et jeudi 16 À 20h00durée 2h45 (pas d'entracte)

adultes 25 €, 20 €, 15 € / jeunes 8 €

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fr Blanche DuBois a tout quitté; elle échoue chez sa sœur Stella et son beau-frère Stanley, là-bas, dans un quartier populaire de la Nouvelle-Orléans, au bout de la ligne d’un tramway nom-mé Désir. Blanche en perte d’elle-même, Blanche en quête d’elle-même, et dont la présence va tout bouleverser, jusqu’au drame, dans le petit appar-tement du rez-de-chaussée. Telle était la pièce de Tennessee Williams, consacrée par le Stanley de Marlon Brando et l’adaptation cinématographi-que d’Elia Kazan.

Krzysztof Warlikowski se l’est appropriée. Dans le propos d’abord, en réalisant une nouvelle tra-duction-adaptation de son texte et en y insérant des extraits significatifs de Flaubert, Wilde, Platon, Le Tasse, qui en multiplient les échos et surtout lui confèrent une portée davantage universelle, typique de ses préoccupations cou-tumières. Dans une mise en scène ensuite d’une intensité telle que c’est la représentation – le théâtre – qui finit par dire l’œuvre davantage que son texte.

Quelle merveilleuse occasion de découvrir à Luxembourg ce metteur en scène polonais dont chacune des propositions exigeantes – Les Anéan-tis, Kroum, Angels in America, (A)pollonia, Médée – fait l’événement et s’inscrit, qu’ils l’aient appré-ciée ou non, dans la mémoire de ses spectateurs. Cette fois encore, l’étrangeté des dispositifs scé-nographiques, le recours pertinent à la vidéo, le travail sur la bande son, la musique en direct, installent les spectateurs dans un univers dont les illusions scéniques sont révélatrices d’inten-ses vérités humaines.

Il y a encore et surtout un remarquable choix de comédiens admirablement dirigés, stimulés, me-nés jusqu’au meilleur d’eux-mêmes.

Et ce Tramway en est une extraordinaire illus-tration, lieu de la rencontre incandescente de Krzysztof Warlikowski et d’Isabelle Huppert. L’abondante filmographie de celle-ci témoigne de son talent, mais c’est au théâtre sans doute, toujours dirigée par les meilleurs (Claude Régy, Bob Wilson, Peter Zadek), qu’elle en révèle l’in-croyable diversité. Dans ce Tramway, merveilleu-sement inspirée par l’environnement scénique que lui a ménagé Warlikowski, elle prend tous les risques, allant jusqu’aux extrêmes de ce qu’il est possible de faire sur un plateau, dans l’hystérie, le silence, le balbutiement, le désespoir, le don du corps, la tétanisation, la violence. Ce théâtre-là ne laisse pas intact son spectateur.

» […] tout ensemble brûlante et glacée, Huppert est magistrale d’intelligence, de contrôle et de vir-tuosité scénique. Fabienne Pascaud, Télérama

» Mis en scène avec brio par Warlikowski, Un Tramway, adapté de Tennessee Williams, offre à Isabelle Huppert un étourdissant voyage au bout de l’enfer. René Solis, Libération

» […] Isabelle Huppert, magique, grandiose. Subli-me. Plus grande dame du théâtre que jamais, elle est Blanche, usant de toutes les nuances, de tous les registres de jeu. Fragile, innocente, provocante, douce, espiègle, mauvaise, cruelle, crue, vulgaire, insupportable, pitoyable, pathétique, frêle enfant ou sorcière digne de Shakespeare, effrayante, ap-pelant la compassion.. Mystérieuse, insaisissable. Hors de portée. Didier Méreuze, La Croix

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

MaM Tom Leick jules werner

arTISTëSch berodunG Myriam Muller, claude MangenSTaGIär fred neuenbühn jeanny kratochwilkoSTüMer a requISITen renée ott

ProdukTIoun Grand Théâtre de Luxembourgko-ProdukTIoun TGdS a fräie Vollékstheater

janVIer 2011 Samedi 1 et dimanche 2 À 20h00durée 90 minutes & entracte

adultes 20 € / jeunes 8 €

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e LëTzebuerGeSch-enGLeSchen owend MaT der TGdS

The coMPLeTe workS of wILLIaM ShakeSPeare (GekIerzT)

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Lb Mir kënnen et och nach net sou richteg gleewen, mee d’Troupe Grand-Ducale de Shakes-peare feiert 2011 seng 5 Joer!

Do heescht et keng Zäit verléieren an direkt eng Joyeuse Entrée schmäissen!

Nach am Solper, weisen de Jules Werner an den Tom Leick Iech wéi den Elisabethaneschen Hues leeft a wat de Shakespeare alles fir ons a fir Iech gemaach huet. Sicht Iech elo schon e Babysitter a feiert Neijooschdag am Groussen Theater mat all Äre Frënn an enger déifgrënneger Erfuerschung vun dësem Mann a sengem enorme Wierk.

Wann een d’Joer esou ufänkt, da kann näischt méi schif goen.

D’Konzept ass nach ëmmer: Brevity is the soul of wit!

An den Challenge alt erëm: 37 plays in 90 minu-tes!

De Shakespeare gëtt erëm ausgedoen, nees ges-tëppst, op en neits gekärchert an nach eng Kéier ugedoen, an de Faarwen: ROUT, WÄISS, BLO!

Don’t miss this event of NATIONAL IMPOTENCE (again again)!

Wien et dann nach net gesinn huet ass selwer Schold.

» If you didn’t attend The Complete Works of William Shakespeare (gekierzt), you’ve missed a brilliant evening of hilarious entertainment. Janine Goedert, D’Land

» Mit intelligentem Humor verbanden die Multi-Tasking Schauspieler die Tragödien, Komödien und historischen Stücke Shakespeares in einer solch dynamischen und rasanten Darstellung, dass sie den Zuschauern keine Minute Leerlauf gönnten. Vesna Andonovic, Luxemburger Wort

The coMPLeTe workS of wILLIaM ShakeSPeare (GekIerzT)

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

Sunken red

wITh dirk roofthooft

dIrecTor Guy cassiers adaPTed by Guy cassiers, dirk roofthooft, corien baart TranSLaTIon froM duTch Patrick Grilli draMaTurGy corien baart, erwin jans deSIGn, VIdeo & LIGhT Peter Missotten (de filmfabriek) Sound diederik de cock VIdeo arjen klerkx coSTuMeS katelijne damen

MuSIc «Le Pie jesu» du requiem de M. duruflé par frank Spruijt du rotterdams jongenskoor sous la direction de Geert Van den dungen, «Sonatas and Interludes for pre-pared piano» de john cage, «blues for Mama» de j.j. cale

ProducTIon Toneelhuis / ro theater

baSed on a noVeL by jeroen brouwerS

janVIer 2011 Vendredi 21 et Samedi 22 À 20h00runnInG TIMe 1 hour 50 minutes (no interval)

adultes 20 € / jeunes 8 €

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In enGLISh, wITh french and GerMan SurTITLeS

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Sunken red

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en Sunken Red is a critically acclaimed adapta-tion of Dutch writer Jeroen Brouwers’ autobiog-raphy by stage director Guy Cassiers. Renowned for his adaptations of Proust, Gogol, and Tolstoy, Cassiers’ treatment of Brouwers’ text is unsenti-mental, raw, and real. Sunken Red is Brouwers’ lamentation for a de-ceased mother and a recollection of the Japanese prison camps of the Second World War. In 1943, the then three-year-old Jeroen Brouwers was im-prisoned in a women’s camp together with his sister, mother, and grandmother. The book ex-amines the impact this had on his relationship with his mother, especially in the context of his own personal relationships later in life. In the hands of Cassiers and his actor, Dirk Roofthooft, the book is brought to life as a bril-liant, soul-baring soliloquy. Cassiers has also em-ployed his long-standing collaborator Peter Mis-sotten to design the set, which the director says is a sort of photographer’s dark room, where im-ages of the past are displayed. “The images come out of the dark, the “non-light”. It is a metaphor for the work of the writer and the artist in gen-eral.” The use of technology is typical of the sort of theatrical language Cassiers has developed. It has the rather surprising effect of deepening emotions. As live-feed video projections flicker on the actor’s face, like recollections erupting in the mind, the audience asks whether we are – or are not – more than what we remember.

» Roofthooft’s talent is unparalleled. The way he makes sentences flutter away and whispered words float in the air is pure mastery. Rotterdams Dagblad

fr En 1943, un petit garçon de trois ans – Jeroen Brouwers – est interné, avec sa sœur, sa mère et sa grand-mère, dans un camp de concentration japonais réservé aux femmes. Cette expérience le marquera à jamais. Devenu écrivain, il en fera un livre, Sunken Red – Rouge décanté. Il y dit son existence écartelée entre «le souvenir impos-sible et l’impossibilité de ne pas se souvenir». Guy Cassiers (La Trilogie du pouvoir, House of the Sleeping Beauties) en propose une transcription théâtrale typique de ses conceptions scéniques. Dirk Roofthooft, le grand comédien, est cet hom-me et l’enfant qui le hante.

» [...] une extraordinaire réponse à l’éternelle question du traitement de la violence au théâtre. [...] Immense Dirk Roofthooft à la présence pro-fondément ancrée, calme et captivante, et qui sim-plement raconte, prenant le temps de déposer ses mots lestés de fatigue. Libération

de Südostasien 1943. Es ist Krieg. In der Haupt-stadt der Niederländischen Kolonien, dem heuti-gen Djakarta ist ein dreijähriger Junge zusam-men mit seiner Schwester, seiner Mutter und seiner Großmutter in einem japanischern Kon-zentrationslager interniert. Das hilflose Kind wird Zeuge grauenvoller Demütigungen, die sei-ne Mutter zu erleiden hat. Diese traumatisieren-de Erfahrung wird sein Leben prägen. Der Name des Jungen ist Jeroen Brouwers. Seine Erlebnisse verarbeitet er in seinem Buch Sunken Red. Die Bühnenfassung konfrontiert den Zuschauer mit einem Ich-Erzähler, der nach vielen Jahren noch immer nicht anders kann, als das Erlebte wieder und wieder vor dem inneren Auge ablaufen zu lassen. Wie mit einer Sonde blickt der Besucher ins Innerste der Protagonisten.

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Sunken Red © Pan Sok

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

The TrIaL of SocraTeSSocraTeS’ aPoLoGy aS wrITTen down by PLaToIn enGLISh, wITh french and GerMan SurTITLeS

wIThGraham clark

dIrecTorStein wingeSTaGe VerSIon by bibi Moslet

ProducTIonGrand Théâtre de Luxembourg

féVrIer 2011 jeudi 10 et Vendredi 11 À 20h00runnInG TIMe approx. 1 hour (no interval)

adultes 20 € / jeunes 8 €

L M M j V S d

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The TrIaL of SocraTeS

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en “Nothing can harm a good man either in life or after death.” In 399 BC the philosopher Socra-tes was accused of corrupting the young men of Athens and of offending the Olympian gods. A jury consisting of 501 free men of the city were his listeners when he defended himself against these accusations.

The Apology professes to be Plato’s true record of the speech Socrates delivered in defence of him-self against what he considered bigoted, unjust and mindless accusations. However, it is not the historical facts, but rather the modernity and intricacy of Socrates reflections that make the text such an interesting document, and more than anything still a relevant text for us today.He ridicules his accusers, he shows us their limi-tations both as politicians and as human beings, he ponders over life and death in a manner we can all learn from. He makes us see that life is never to be defined and limited by envy and fear.

In our modern democracies we have come to be-lieve ourselves protected against injustice and violence to the extent that we sometimes forget to see our reality as it actually is. By listening to Socrates we can sharpen our senses and dare see our own time in a brighter light and thereby discover that the years have indeed rolled by, but the problems Socrates speaks of remain, al-though in a different clothing.

“I go to die and you to live, but which of us goes to the better lot is known to no one, except the god.”

Stein Winge is one of Norway’s most acclaimed theatre directors and Norway’s most internation-ally acclaimed opera director. He created his first

performance for The National Norwegian Opera in 1969 and for numerous years he was the com-pany’s Head Director. Winge is an educated actor from Oslo National College of the Arts. He has directed more than 150 performances of plays, including Shakespeare, Goethe, Chekhov, Greek tragedies and almost all of Ibsen’s plays. Abroad he has worked at opera houses across Europe and the USA, directing at Grand Théâtre in Geneva, Opéra Bastille in Paris, English National Opera in London and The Monnaie Opera in Brussels. In May 2009 Stein Winge made his director debut in Oslo’s new Opera House with Elektra.

Graham Clark was made his professional operatic début with Scottish Opera in 1975. He was a Principal of English National Opera from 1978-1985 and has also sung with the Royal Opera Covent Garden, Opera North and Welsh National Opera in the UK. He has had an extensive international career since 1976, including performances at The Metropolitan Opera (New York), Deutsche Oper (Berlin), Teatro Real (Madrid), La Scala (Milan), Staatsoper (Vienna), Opéra Bastille, Théâtre des Champs-Élysées, Théâtre du Châtelet and Palais Garnier (Paris). He has appeared in over 350 Wagner performances including over 250 performances of Der Ring des Nibelungen. He has sung in many international music festivals including Aix-en-Provence, Edinburgh and the London Proms. He was nominated “Outstanding Individual Achievement in Opera”, including an American Emmy, in 1983, 1986, 1993. He won the Sir Laurence Olivier Award for Mephistopheles in Busoni’s Doktor Faust, English National Opera in 1986. The Trial of Socrates will be the first time Graham Clark performs as an actor on stage.

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

kabaLe und LIebefrIedrIch SchILLer

MITulrich Matthesole Lagerpuschelias arensLisa hagmeisteralexander khuonMatthias neukirchclaudia eisingerMaria wardzinska

reGIeStephan kimmig bühne katja haß koSTüMe andrea SchraadMuSIk Michael Verhovec draMaTurGIe juliane koepp

ProdukTIon deutsches Theater berlin

L M M j V S d

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MarS 2011 Mardi 1 À 20h00dauer 2 Stunden 30 Minuten & Pause

adultes 25 €, 20 €, 15 € / jeunes 8 €

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kabaLe und LIebe

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de Liebe und Zweifel, Intrige und Tod. Mit nur 23 Jahren hat Friedrich Schiller die Tragödie einer absoluten Liebe zwischen zwei jungen Menschen geschrieben, die an der Ignoranz der Väter und an einer rigiden Gesellschaftsordnung scheitert. Luise Millerin stammt aus einfachsten Verhält-nissen. Sie liebt den Sohn des Präsidenten Ferdi-nand von Walter. Und er liebt sie. Unweigerlich geraten die beiden ins Kreuzfeuer unterschied-lichster Interessen. Da werden Intrigen ge-sponnen und Briefe erzwungen. Die Liebenden werden unbarmherzig in Zwiespalt, Lüge und Widerstand getrieben. Bis zum Äußersten. In Kabale und Liebe rechnet Schiller mit sei-ner eigenen Vätergeneration und deren Gesell-schaftsmodell, dem Absolutismus ab. In der Regie von Stephan Kimmig verkörpert Ulrich Matthes alias Präsident von Walter ein-fühlsam den hilflosen Repräsentanten eines überkommenen Systems das keine Chance mehr hat, und dennoch seine Opfer fordert.

» Aber was will man ausrichten gegen die Will-kür der Macht, ihren kühlköpfigen Zynismus. Keiner könnte das nachhaltiger, spöttischer, ja grandioser verkörpern als Ulrich Matthes. Er ist der Marionettenspieler, der alle Fäden in der Hand hält. Und er spielt seine Überlegenheit aus, wie sie eben nur ein Ulrich Matthes ausspielen kann. Kalt, bohrend und durchsichtig wie ein Eisblock ist sein Blick, steinern sein Herz, machiavellis-tisch sein ganzes Dasein. Sogar des Präsiden-ten Schritt sind so ausgeklügelt wie ein perfekt funktionierendes Koordinatensystem. Den Mann kann scheinbar nichts anfechten. Weder das Le-

ben noch das Gefühl, das ihm von anderen schub-karrenweise vor die Seele gekippt wird. Jürgen Otten, Frankfurter Rundschau

» Kimmig zitiert Verhaltensmuster, die sehr be-kannt, sehr heutig sind, Zeugnis geben von mögli-chem Handeln in einer schlimm entgleisten, aller Würde und Harmonie entkleideten Gesellschaft. Standeskonflikte entdeckt die Inszenierung in den unterschiedlichen Möglichkeiten zur Gestal-tung des privaten und öffentlichen Daseins. Aber der Türen- und Kletterkasten (Bühne Katja Haß) sperrt die Oberen und die Unteren in gleicher Wei-se ein. Die Versuche des Ausbruchs scheitern, das Steigen, Springen und Fallen, das Lauern vor und hinter Öffnungen gibt Protest und Wut und Gier ein Ventil – und ändert nichts. Den richtigen Lebensentwurf gibt es nicht. Aber das Spiegelge-rüst kann stürmisch im Kreis gewirbelt wie ein Karussell, berauschendes Glück der Liebe anzei-gen. Und als raffiniertes diplomatisches Kalkül diese Liebe zerstört hat, bricht der Kasten auf, verliert seine Festigkeit, die Wände flattern her-um, für einen Moment ist Chaos da, von dumpfen Rhythmen durchpulst. Auf diese nahezu ständige Bewegung setzt der Regisseur. Das eisenbewehr-te „Gefängnis“ bietet keinen Schutz, schafft keine Ruhe. Christoph Funke, Neues Deutschland

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Kabale und Liebe © Arno Declair

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

dIe PerSeraISchyLoSüberSeTzunG Von heIner MüLLernach eIner überTraGunG Von PeTer wITzMann

MITMargit bendokatalmut zilcherfelix GoeserSamuel finziwolfram koch

reGIe dimiter Gotscheff bühne Mark Lammert koSTüMe Mark LammertdraMaTurGIe bettina Schültke ProdukTIon deutsches Theater berlin

L M M j V S d

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MarS 2011 jeudi 3 À 20h00dauer 1 Stunde 30 Minuten (keine Pause)

adultes 25 €, 20 €, 15 € / jeunes 8 €

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dIe PerSer

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de 480 v. Chr. verloren die Perser in der Schlacht bei Salamis gegen die ihnen zahlenmäßig weit unterlegenen Griechen. Acht Jahre später schrieb Aischylos die älteste überlieferte Tragödie der Weltliteratur. Ein Grieche spricht zu Griechen, als wäre er ein Perser und stellt nicht den Sieg, sondern die Katastrophe der Niederlage dar. In Botenberichten, Litaneien, Dialogen und Erklä-rungen rückt etwas Verborgenes, in dunklen Ah-nungen und Befürchtungen sich Abzeichnendes immer stärker ins Sichtbare. Die Erkenntnis der Niederlage fügt sich zu einem einzigen langen Schrei.

„Das ist das Faszinierende an solch alten Texten. Wie wenig sich geändert hat“ , schreibt Heiner Müller. In Müllers und Peter Witzmanns Übersetzungen inszeniert Dimiter Gotscheff Die Perser.

Die Perser wurden von den Theaterkritikern der Fachzeitschrift „Theater heute“ zur besten deutschsprachigen Inszenierung der Spielzeit 2006/07 gewählt.

Dimiter Gotscheff, in Bulgarien geboren, kam Anfang der sechziger Jahre nach Ost-Berlin, um Tiermedizin zu studieren. Nach kurzer Zeit wur-de er jedoch Schüler und Mitarbeiter von Benno Besson, erst am Deutschen Theater, später an der Volksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz. Sei-ne erste Inszenierung war Heiner Müllers Die Weiberkomödie in Nordhausen. 1979 verließ Got-scheff in Zusammenhang mit der Ausbürgerung von Wolf Biermann die DDR und kehrte nach Bulgarien zurück. Seit Mitte der achtziger Jahre arbeitet er an vielen deutschsprachigen Bühnen von Wien bis Hamburg. Wiederholt wurden seine

Arbeiten auch als „Inszenierung des Jahres“ von der Fachkritik ausgezeichnet; für Iwanow er-hielt er den 3Sat-Preis beim Theatertreffen 2006. Am Deutschen Theater ist Dimiter Gotscheff seit 2006/07 als fester Regisseur engagiert. Die Perser wurde von der Presse als eine der „her-ausragendsten Inszenierungen des Jahres“ (Der Tagesspiegel) gefeiert. In seiner Inszenierung von Heiner Müllers Die Hamletmaschine ist Di-miter Gotscheff erstmals auch als Schauspieler zu sehen. Dimiter Gotscheff ist Träger des Peter-Weiss-Preises der Stadt Bochum.

» Dimiter Gotscheffs schnörkellose Inszenie-rung mit dem virtuosen Darstellerquartett macht aus der Tragödie ein lichtes Kinderspiel über Wer-den und Vergehen; aus dem Kinderspiel aber ei-nen giften Abgrund, in dem mehr als eine Flotte versinken kann, heute nicht weniger als gestern. Frankfurter Allgemeine Zeitung

» Gotscheff und seine vier teuflisch-gewaltigen Spieler Bendokat, Zilcher, Koch und Finzi haben die Tragödie radikal auf jene Wand und auf die Worte reduziert und folgen so der Müller’schen Übersetzung [...]. Die Worte fallen wie Meteoriten aus der Zeit und schlagen im Augenblick ein. Die scharfkantigen Bedeutungsbruchstücke durch-fahren ungebremst die von der Aufklärung ondu-lierten Hirnwindungen der Zuschauer. Bendokat ist dabei eine Maschine, die die Worte mit mecha-nischer Präzision abschickt, Zilcher ein Weib, das sich die Worte aus dem Leib reißt.Berliner Zeitung

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dIe haMLeTMaSchIneheIner MüLLer

MIT dimiter Gotscheff alexander khuonValerie Tscheplanowa

reGIe dimiter Gotscheff bühne & koSTüMe Mark Lammert MuSIk bert wredeLIchT henning StreckdraMaTurGIe bettina Schültke ProdukTIon deutsches Theater berlin

L M M j V S d

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MarS 2011 Lundi 7 À 20h00dauer 1 Stunde (keine Pause)

adultes 20 € / jeunes 8 €

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dIe haMLeTMaSchIne

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de Heiner Müllers 1977 entstandener Text Die Hamletmaschine basiert auf seiner jahrzehnte-langen Auseinandersetzung mit Shakespeare. Parallel zu seiner Übersetzung von Hamlet für eine Inszenierung von Benno Besson am Deut-schen Theater schrieb er diesen fremdartigen und rätselhaften Text. Er nimmt Figuren und Schlüsselszenen aus Shakespeares Stück auf, verzichtet aber beinahe ganz auf Handlung und Dialog. In einem alptraumartigen Szenarium in fünf auch formal unterschiedlichen Text-fragmenten erscheinen u. a. Hamlet bzw. ein Schauspieler, der Hamlet spielt, und Ophelia als gespenstische Widergänger realer historischer Personen. Unterschiedliche und gegensätzliche kollektive Erfahrungen prallen aufeinander, viele Bezüge zu historischen Ereignissen der europäischen Geschichte und der Geschichte des Kommunismus nach dem 2. Weltkrieg stellen sich her. An der Figur des Hamlet interessierte Müller „das Versagen von Intellektuellen in be-stimmten historischen Phasen, das vielleicht notwendige Versagen von Intellektuellen, ein stellvertretendes Versagen“.

Die innere Zerrissenheit des Hamletdarstellers, der sich bei dem Aufstand in Budapest 1956 „auf beiden Seiten der Fronten, zwischen den Fronten, darüber“ sieht, mündet im Scheitern des Autors beim Schreiben eines Shakespeareschen Dra-mas und in dem Versuch der Revolte von Ophelia. Die Frontlinie verläuft nicht mehr zwischen Ost und West, sondern zwischen „den Metropolen der Welt“ und den kolonialisierten Ländern.

Dimiter Gotscheff hat sich in der Spielzeit 2008/09 nach Germania. Stücke und Müllers Übersetzung von Die Perser zum dritten Mal am

Deutschen Theater einen Text von Heiner Müller vorgenommen und ist auch selbst auf der Bühne zu sehen.

» Dimiter Gotscheffs große, feine Kunst bringt es fertig, diesen überwachsenen Nibelungen-schatz zu heben. […] Gotscheff spielt einen Re-gisseur, der seinen Schauspielern vorspielt. Und der sich selbst in einem Theater orientiert, das gestern war. Zum Beginn der Saison eine sanfte Erinnerung: Sein oder nicht sein, das bleibt die Frage. Rüdiger Schaper, Der Tagesspiegel

» Unterstützt wird Gotscheffs Müller-Beschwö-rung und Müller-Teufelsaustreibung von zwei glänzenden jungen Schauspielern. Valery Tsche-planowa zersingt die Ophelia-Texte, unsentimen-tal und mit enormer Kraft. Alexander Khuon er-ledigt eine zivilisationsmüde Hass- und Selbst-hass-Passage als schmierig eitelkeitstrotzende Rampensau-Nummer und brüllt in sein Headset: „Ich bin ein Privilegierter! Mein Ekel ist ein Pri-vileg!“ So vernichtend komisch dürfte die Selbst-gefälligkeit von sich in Weltschmerz aalenden Intellektuellen selten ausgestellt worden sein. Süddeutsche Zeitung

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Die Perser © Iko Freese

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Die Hamletmaschine © Iko Freese

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haMLeT wILLIaM ShakeSPeare (1564-1616)

caST IncLudeclaire higginsrory kinnear

dIrecTor nicholas hytnerdeSIGner Vicki MortimerLIGhTInG deSIGner jon clarkProducer Pádraig cusack ProducTIon national Theatre of Great britain

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MarS 2011 jeudi 17 et Vendredi 18 À 19h00runnInG TIMe 3 hours 10 minutes & interval

adultes 25 €, 20 €, 15 € / jeunes 8 €

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haMLeT

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en Hamlet, the prince of Denmark, sees his fa-ther’s ghost. Tormented with loathing and con-sumed by grief, he must avenge his father’s mur-derer. What he cannot foresee is the destruction that ensues.

Requiring little introduction, Shakespeare’s great tragedy is arguably his most influential work. Its rich characterisation, poetic language and exquisite dramatic structure have led to Hamlet being analysed from every conceiv-able angle. Renowned scholars such as Samuel Taylor Coleridge and William Hazlitt have wres-tled with the character of the Danish prince, the subtext of the plot and the meaning of the play’s famous soliloquy. The newly knighted Sir Nicholas Hytner had committed some years ago to work with the ac-tor Rory Kinnear on Hamlet. But the artistic di-rector of the National Theatre decided to wait for the right moment, as London has been treated to recent high profile versions of the play starring David Tennant and Jude Law. Hytner even went on record as saying: “The world and his wife can do Hamlet first.” The time is clearly now ripe for the collaboration to come to fruition, and for Kinnear to take on the role that is generally considered the pinna-cle of any young actor’s career. It is, however, not Kinnear’s first appearance in Hamlet. In 2004 he played Laertes to Ben Whishaw’s acclaimed prince in Trevor Nunn’s Old Vic “teenage” pro-duction. Hytner and Kinnear have already worked togeth-er, of course. The actor won Olivier and Ian Char-

leson Awards for his performance as fashionable fop Sir Fopling Flutter in Hytner’s 2007 produc-tion of Restoration comedy The Man of Mode. The two also worked together in 2006 on Samuel Ad-amson’s new play Southwark Fair. Kinnear is joined on stage by Clare Higgins as Gertrude. Her celebrated roles for the National Theatre include Ursula Loyer in Vincent in Brix-ton, for which she won the second of the three Laurence Olivier Theatre Awards of her career so far.

The Grand Théâtre continues its collaboration with Great Britain’s National Theatre, building on the critical acclaim of Waves in 2008:

» Rory Kinnear’s Angelo is the embodiment of bloodless, meddling bureaucracy, and the cha-racter’s eloquent purity is thrillingly caught by Kinnear. This is a performance of precise, high-definition impact which suggests he could prove a stunning Hamlet at the National Theatre later this year. The Daily Telegraph on Rory Kinnear in Measure for Measure

» With astonishing choreography and magnifi-cent performances orchestrated like clockwork, this stunning production convinces audiences with its technical prowess and irresistible charm. Marc Weinachter, Tageblatt on Waves

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

rhInocéroSeuGÈne IoneSco

aVec e.a.hugues questerSerge MaggianiValérie dashwoodcharles roger-bourSandra faurejauris casanovacyril anrepGerald Mailletolivier Leborgne

MISe en ScÈne emmanuel demarcy-MotaaSSISTanT À La MISe en ScÈne christophe LemaireScénoGraPhIe eT LuMIÈreS yves collet MuSIque jefferson Lembeye, walter nguyen, arnaud LaurenscoSTuMeS corinne baudelotMaquILLaGeS catherine nicolasacceSSoIreS clémentine aguettantcoLLaboraTIon arTISTIque françois regnault

ProducTIon Théâtre de la Ville (Paris), Grand Théâtre de Luxembourg, Le Grand T – Scène conventionnée de Loire atlantique

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MarS 2011 Vendredi 25 et Samedi 26 À 20h00durée 1h50 (pas d’entracte)

adultes 25 €, 20 €, 15 € / jeunes 8 €

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rhInocéroS

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fr Certaines œuvres ne cessent d’interpeller les spectateurs qui, génération après génération, les découvrent. Ainsi Rhinocéros d’Eugène Ionesco, créé en 1960, il y a cinquante ans!

Dans une petite ville qui ressemble tant à toutes les petites villes, une étrange maladie prolifère et fait des ravages: ses habitants, les uns après les autres, sont transformés en… rhinocéros. Inexorablement! Personne, semble-t-il, n’échap-pera à la contagion. Tous sauf un, le naïf atypique et débraillé Béranger. Il est vrai qu’il noie son an-goisse dans le pastis! Quant à son ami Jean, un raisonneur dogmatique, c’est bien vite qu’il se métamorphosera, parce que, dit-il, «il faut être dans le coup»! Béranger réussira-t-il à sauvegar-der son ingénuité protectrice?

Hélas, la «rhinocérite» – remarquable métapho-re – est une épidémie dont le virus est toujours virulent ici ou là; et même quand il semble avoir été éradiqué, il reste tapi dans l’ombre, à l’affût, prêt à ressurgir. Et le pire avec lui, c’est que ce sont ceux-là même qui vont en subir les terribles conséquences qui se font les vecteurs les plus ac-tifs de sa prolifération.

Lors de sa création, Rhinocéros s’en prenait aux totalitarismes du XXe siècle; on pouvait le lire comme une leçon rétrospective dénonçant les épouvantables dérives du nazisme, du stalinis-me, des fascismes en tous genres. Aujourd’hui, d’autres menaces sont apparues, liées aux condi-tionnements déshumanisants d’une mondialisa-tion internet qui, accélérant les communications, les rend d’autant plus superficielles, réductrices et manipulatrices.

Cette fable politique toute de fantaisie cauche-mardesque est aussi, et cela accroît son effica-cité, une farce poétique et funèbre, et l’on sait, Molière l’a régulièrement rappelé, que c’est en les faisant rire que l’on corrige le mieux les hom-mes.

Et c’est dans cet esprit qu’Emmanuel Demarcy-Mota la met en scène, confrontant les specta-teurs aux grands délires qui les emportent, mais – et c’est essentiel – en un déferlement scénique parfaitement maîtrisé.

» La mise en scène de Demarcy-Mota, avec une précision extrême, presque chorégraphique, sou-tenue par une troupe d’une impeccable cohésion, rend visuellement compte dans un tohu-bohu maîtrisé de ce basculement, de cette dislocation d’un univers à la fois physique et mental. [...] On ne saurait mieux tendre la main à un auteur. Ce sont les miracles du théâtre.Pierre Marcabru, Le Figaro

» La mise en scène d’Emmanuel Demarcy-Mota est un chef-d’œuvre. La pièce n’est certes pas sim-ple, et grâce à lui tout est clair, tout va d’un seul trait. […] un véritable tour de force de la part de ce metteur en scène, qui rend sensible la moindre parcelle du sens des paroles et de l’action. […] Il y a une étreinte magique entre la pièce et le specta-teur. Michel Cournot, Le Monde

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

junGLeSPaTrIce ThIbaud & PhILIPPe LeyGnac

aVec Philippe LeygnacPatrice Thibaudune comédienne & un danseur-acrobate

co-MISe en ScÈne Susy firth, Michèle GuigonécrITure Patrice ThibaudMuSIqueS Philippe LeygnaccréaTIon LuMIÈre dominique bruguièrecoSTuMIÈre Isabelle baudouin

ProducTIon Grégoire furrer/Productions IllimitéescoProducTIon Théâtre national de chaillot, Grand Théâtre de Luxembourg, Théâtre de nîmes, Théâtre de Vienne (scène conventionnée), Théâtre d'esch

aVrIL 2011 Mardi 26 À 20h00durée environ 1h30 (pas d'entracte)

adultes 20 € / jeunes 8 €

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junGLeS

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fr Beaucoup de spectateurs ont certainement un souvenir souriant des passages au Grand Théâtre de Jérôme Deschamps et de ses fidèles complices. Ils se rappellent leurs nombreux rires ponctuant les représentations de La Cour des Grands, des Étourdis ou de L’Enlèvement au sérail.

Patrice Thibaud et Philippe Leygnac sont «socié-taires» de cette «académie»-là! Ce sont deux co-médiens dont on peut dire qu’ils se multiplient. Bizarrement, ils sont avares de mots, quasi muets. Et pourtant, quelle volubilité est la leur. C’est que leurs modes d’expression privilégiés sont le mime et la musique.

En quelques gestes, quelques mimiques, quel-ques grimaces, quelques pas, quelques cris ou grognements, le robuste Patrice Thibaud incar-ne les apparences d’une multitude d’individus ou des espèces animales rassemblées dans un jardin zoologique, que le spectateur reconnaît à l’instant. Le frêle Philippe Leygnac est d’une souplesse telle qu’il semble fait de caoutchouc; sous les assauts de son partenaire, cet homme de toutes les contorsions est «taillable et modulable à merci»! Ce qui le caractérise aussi, c’est sa vir-tuosité instrumentale, orchestre à lui tout seul, improbable luthier: tout ce qu’il touche résonne, et se fait sonate, concerto ou délicieuse cacopho-nie. Le piano est sa plaine de jeux.

On imagine donc sans peine le duo que ces deux compères-là constituent. Pour Jungles, leur nou-vel opus, une comédienne et un danseur-acrobate les rejoindront, composant de la sorte un «duo au carré» qui vaut bien plus, on s’en doute, qu’un quatuor!

Ce qui les a particulièrement inspirés cette fois, c’est l’humanité des animaux et l’animalité des humains. L’homme a beau faire semblant, ce n’est que difficilement qu’il dissimule l’animal en lui qui ne dort jamais que d’un œil!

On imagine que la mise en évidence de ces fon-dements animalo-anthropologiques ne se fera pas dans la dénonciation véhémente ou l’acrimo-nie vengeresse, mais à coups d’humour, de ten-dresse et de poésie. Romulus et Remus, Tarzan et Mowgli seront de la partie.

» Tati dégénéré? Keaton ressuscité? Django Edwards halluciné? Ni les uns ni les autres, mais tout ça à la fois… Pierrick Allain, Télérama.fr à propos de Cocorico

» Prodigieusement drôle, pétri d’humanité ten-dre et de poésie. Patrice Thibaud s’impose en maî-tre avec un registre et une inspiration sans limi-tes. Annie Chénieux, Le JDD à propos de Cocorico

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

cocorIcoPaTrIce ThIbaud & PhILIPPe LeyGnac

aVec Patrice Thibaud & Philippe Leygnac

écrITure Patrice ThibaudMISe en ScÈne Susy firth, Michèle Guigon & Patrice Thibaud

LuMIÈreS Marie VincentMuSIque Philippe LeygnaccoSTuMeS Isabelle beaudoincréaTIon coSTuMeS Les ateliers de chaillot

ProducTIon Productions illimitéescoProducTIon Théâtre national de chaillot, Théâtre de Vienne (scène conventionnée)

aVrIL 2011 Vendredi 29 À 20h00durée 1h20 (pas d'entracte)

adultes 20 € / jeunes 8 €

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cocorIco

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fr Après Jungles, Cocorico! Les spectateurs du Grand Théâtre vont pouvoir découvrir à leur tour le premier opus du duo Thibaud-Leygnac, qui avait tant réjoui, la saison dernière, le public du Théâtre d’Esch.

Cette fois encore, les deux complices, le grand et le petit, l’encombrant et le repliable, le mimique et le musical, le chef et son souffre-douleur pré-féré, vont, grâce à la baguette magique de leurs talents conjugués, faire surgir sur le plateau du Grand Théâtre d’étranges populations humaines et une surprenante ménagerie.

Ils ne diront pas un mot bien sûr; ils n’en ont pas besoin! Les mimiques, les grimaces, les gestes, les borborygmes de Patrice Thibaud feront dé-filer en une succession scénique improbable un coureur cycliste, un coq, une fanfare villageoise et ses accortes majorettes, une autruche amou-reuse, un cow-boy spaghetti et son cheval, une otarie, un dompteur et son lion affamé. Mondia-lisation oblige (!), des ombres chinoises seront également au programme. Quant à Philippe Leygnac, toujours aussi souple et orchestral, il prouvera que si l’on joue du piano, l’on peut aussi jouer avec un piano, se jouer d’un piano, en faire sa monture; son partenaire, d’ailleurs, en escala-dera «la face nord»! Il surprendra aussi les spec-tateurs par le rapport très particulier qu’il entre-tient avec une valise…

Tout cela, qui est parfaitement réglé, mais qui dissimule élégamment le travail qui l’a permis, est à la fois clownesque, burlesque, tendre, hu-mainement si vrai et poétique.

Voilà, dans notre pays multilingue, une propo-sition bienvenue qui prouve que «le langage des signes et des sons» peut être l’aboutissement merveilleux d’une communication sans frontiè-res que tous comprennent à la seconde. Ce que manifestent les éclats de rire, aux timbres et aux tonalités différentes, qui réunissent, en une ré-confortante symphonie, «tous les publics»!

» Un grand bonheur. Marie-Céline Nivière, Le Pariscope

» Dans les pas de Chaplin, Keaton et Tati... Tout dans cette proposition traduit le haut talent de personnes aussi intelligentes que sensibles et virtuoses. Armelle Héliot, Le Figaro

» La poésie et la tendresse sont au rendez-vous. Patrice Thibaud a l’art des ruptures, de l’enchaînement inattendu, de la répétition sau-grenue. Et ce qui prouve la réussite du duo, ce sont les réactions instantanées du public, […] qui va de surprise en surprise, de rire en rire. […] Quels beaux rires que ceux de la joie partagée! Stéphane Gilbart, Luxemburger Wort

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Cocorico © Céline Aubertain

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SPecTacLeS jeuneS PubLIcSGrand ThéâTre de LuxeMbourG €

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

PuPPenSPIeLdan Tanson

SchauSPIeLjean bermes

GeSanG und SchauSPIeLcompany of Music ViennaLeITunG johannes hiemetsberger

reGIe ela baumannkaMera und SchnITT Mario Melo costa auSSTaTTunG carmen van nyvelseelLIchT jean-Lou caglar

de Der Riese Bartolo und die Haselmaus Rosin-chen haben beide keinen Freund. Vor Bartolo fürchten sich alle, weil er so groß und mächtig scheint. Dabei ist er der größte Angsthase und fürchtet sich vor den harmlosesten Bewohnern des Waldes. Rosinchen hingegen hat vor nichts Angst und erregt deshalb das Misstrauen der Tiere. Die beiden machen sich also gemeinsam auf den Weg, um einen Freund zu suchen... Bereits 2008 sorgte Elisabeth Naske im Grand Théâtre mit ihrer Kinderoper Die Rote Zora für Begeisterung. In ihrer neuen Komposition schlüpft der Chor Company of Music Vienna in die Rollen von allerlei Waldkreaturen. Unter-stützt wird er dabei von Marionetten und Vi-deoprojektionen. Ela Baumann setzt die Wald-parabel für Kinder und Erwachsene liebevoll in Szene.

» Die Komposition besticht durch abwechs-lungsreiche Melodien […]. Mit tosendem Tram-peln bedankten sich die Kinder jedenfalls für ei-nen spannungsreichen Nachmittag, an dem sie nicht belehrt, sondern als vollwertige Partner miteinbezogen wurden. Vesna Andonovic, Luxemburger Wort zu Die Rote Zora

MuSIkTheaTer für kInder Von eLISabeTh naSkeLIbreTTo Von eLa bauMann nach eIneM buch Von anneGerT fuchShuber für kInder Von 6–10 jahren

déceMbre 2010 Samedi 18 et dimanche 19 À 15h00 et 17h00Lundi 20 À 17h00dauer 50 Minuten (keine Pause)

adultes 10 € / jeunes 5 €

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MäuSeMärchen und rIeSenGeSchIchTe

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déceMbre 2010 Mercredi 22 et jeudi 23 À 15h00 eT 17h00dauer ca 30 Minuten (keine Pause)

Tarif unique 5 €

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

SoMMerfLüGeLeIn SPIeL MIT LIchT und SchaTTen

für kLeInkInder Von 2-4 jahren

SPIeL, bILd, kLanG Michael döhnertMelanie florschütz

reGIe werner hennrich

kLeId adelheid wieser

ProdukTIon florschütz & döhnertkoProdukTIon Theater o.n./zinnober

unterstützt von fonds darstellende künste e.V.

und Small Size, european network for the diffusion

of performing arts for early years

de Ein Sommertag. Ein Mann und eine Frau treffen sich zum Picknick.Von der Brotzeit will auch eine kleine Maus etwas abbekommen. Und das Rotkehlchen ebenso.Die Katze hätte gerne ein Stück von der Maus. Oder von dem Fisch.

Und die Krähe fragt sich, ob sie heute überhaupt noch etwas zum Essen findet.

Ein Küchenhandtuch dient als Schattenlein-wand. Im Spiel mit Licht und Schatten lassen die Frau und der Mann Momentaufnahmen vom Dasein und Wegsein erscheinen. In dem großen Kreislauf von Fressen und Gefressenwerden hat eine kleine Raupe einen abenteuerlichen Weg vor sich, bis sie sich in einen Schmetterling ver-wandelt.

Nach dem großen Erfolg von Rawums (:) letzte Spielzeit kehren florschütz & döhnert mit ihrer neuen Produktion ins Grand Théâtre zurück.Eine gute halbe Stunde Theater für alle Kinder, die zum ersten Mal ins Theater gehen.

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Sommerflügel © Thomas Ernst

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

konzePT und reGIe Thalias kompagnons (Tristan Vogt und joachim Torbahn)PuPPen und auSSTaTTunG joachim TorbahnMuSIkaLISche bearbeITunG Marcus Maria reißenberger

MIT daniel Glogerjoachim Torbahn Tristan Vogt und deM ensemblekonTraSTe

koProdukTIon ensemblekonTraSTe, Tafelhalle nürnberg

de Prinz Tamino gerät beim Versuch, seine ge-liebte Pamina zu retten, zwischen die Fronten der wahnwitzigen Königin der Nacht und des demagogischen Zauberers Sarastro ...

Ein skurriles Märchenspiel voll zwielichtiger Dämonen, fataler Illusionen und tückischer Prüfungen.

» Der Applaus frenetisch wie nach einem Popkonzert, die Stimmung ausgelassen wie im Kabarett, die Darbietung frech und kurzweilig – aber gegeben wurde eine Mozartoper. Diese er-staunliche Wirkung erzielen Tristans Kompag-nons aus Nürnberg mit einer höchst originellen, 80minütigen Best-of-Fassung der Zauberflöte. Wiener Zeitung

» Hier hat’s den Slapstick-Charme einer per-fekt getimten Video- und Live-Performance, die vor nichts Respekt hat und mit immer neuen Überraschungen aufwartet. Mozart hätte damit seine Freude gehabt. Salzburger Nachrichten

déceMbre 2010 dimanche 26 et Lundi 27À 17h00dauer 80 Minuten (keine Pause)

adultes 10 € / jeunes 5 €

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zauberfLöTe – eIne PrüfunGMuSIkaLIScheS VoLkSTheaTer MIT PaPPe, PuPPen, ProjekTIonenfür kInder ab 8 jahren und erwachSene

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carré roTondeS

Le carré curIeux cIrque VIVanT!

SPecTacLe de cIrque TouT PubLIc, À ParTIr de 6 anSSPecTacLe SanS ParoLeS

de eT aVec kenzo Tokuoka (monocycle et acrobatie)Gert de cooman (tissu aérien et mât libre)Luca aeschlimann (jonglerie aux balles)Vladimir couprie (jonglerie aux diabolo-toupies)

MISe en ScÈne Philippe Vande weghe

créaTIon LuMIÈre nicolas diazScénoGraPhIe eT coSTuMeS benoît escarmelle, aline breuckerMuSIque Mark dehoux, Sofiane remadnaPhoToS christophe raynaud de Lage

ProducTIon Le carré curieux, cirque Vivant ! asbl hajimé coProducTIon Maison de la culture de Tournai, Provinciaal domein dommelhof, espace catastrophe, La Maison du cirque, jakkedoe asbl

avec le soutien de La communauté française – wallonie/bruxelles, service

des arts du cirque, de Vlaamse overheid, La cascade, Le car, Latitude

50°, L’eSac, Les halles, wbTd, La Maison de la culture famenne-ardenne

fr Formés à l’École Supérieure des Arts du Cirque, les quatre artistes du Carré Curieux ont développé chacun dans sa discipline, le niveau d’excellence qui permet de se réinventer. Curieux, oui, ce Carré Curieux qui mêle et détourne les disciplines du cirque, bouleverse les repères et crée selon humeurs et humours, de nouveaux mondes surréels.

Avec ce quatuor d’athlètes bien accordé, le diabolo se fait toupie volante, la balle lancée fuit la ligne droite, le mât se libère... de ses haubans... et crée des suspensions éphémères, le monocycle dissimulé transforme son cavalier, des créatures fantastiques flottent sur le fil de l’imaginaire.

Entre prouesses physiques et magie des images naît un dialogue insolite et joyeux, un univers circassien et théâtral follement ludique.

déceMbre 2010 Mardi 28 À 19h00durée 65 minutes (pas d'entracte)

adultes 10 € / jeunes 5 €

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carré roTondeS

ouPSLa VouIVre

SPecTacLe de danSe TouT PubLIc, SanS ParoLeS, À ParTIr de 6 anS

choréGraPhIe eT InTerPréTaTIon bérengère fournier Samuel faccioli

MuSIque Gabriel fabingLuMIÈreS Gilles de MetzPhoToS Marine drouard

ProducTIon La VouivrecoProducTIon arts 276/automne en normandie, le centre chorégraphique national –ballet de Lorraine, La comédie – Scène nationale de clermont-ferrand, Le centre de développement chorégraphique Le Pacifique de Grenoble, Le centre de création artistique de fécamp.

fr Les chorégraphes de la Vouivre évoquent avec humour et poésie les émois et les petits bonheurs d’un couple. Le duo s’amuse des contrastes sur un ton tantôt léger, tantôt grave mais toujours avec ludisme et dérision.

» Un homme… et une femme… se découvrent attirés l’un par l’autre. Difficile de faire une histoire plus simple. Dans Oups, les émois des premiers instants de la rencontre amoureuse sont décryptés avec beaucoup d’humour. Quel plaisir de voir se dérouler cette danse à la fois maîtrisée et juste. Aucun maniérisme ici, aucune prétention: de la clarté et de l’humour. Exultant de gratitude, j’en ai humidifié mes cils. Laurie Thinot, Les Trois Coups

déceMbre 2010 Mercredi 29 À 19h00 et jeudi 30 À 15h00durée 30 minutes (pas d'entracte)

adultes 10 € / jeunes 5 €

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG €

carnaVaL deS anIMaux

ThéâTre MuSIcaL aVec orIGaMIS eT IMaGeS VIdéo en dIrecT en LanGue aLLeMande, LuxeMbourGeoISe eT françaISe Pour enfanTS de 5-9 anS

InTerPréTaTIon Milla Trausch daniel Tanson

concePTIon ela baumann, Mario Mélo costa, daniel TansonMISe en ScÈne ela baumannIMaGeS eT ManIPuLaTIonS VIdéo Mario Mélo costaScénoGraPhIe architectes Teisen & GieslerécLaIraGe jean-Lou caglarTexTe ernst jandl

MuSIque camille Saint-Saëns, «Le carnaval des animaux»Ivan boumans, «The Shining Macromia dragonfly»joachim wagner, «Le dauphin chinois»Philippe Schneider, «L'ours polaire»InTerPréTée Par LeS MuSIcIenS de l’orchestre Philharmonique de Luxembourg

ProducTIon chantier Mobile asblcoProducTIon Philharmonie Luxembourg, Grand Théâtre de Luxembourg

de Wenn Sie denken: den kennen wir ja so lang-sam, dann sind Sie gewaltig auf dem Holzweg. Ela Baumann, Mario Melo Costa und Daniel Tanson haben die Vorlage von Camille Saint-Saëns so gründlich aufgemischt und erweitert, dass fast nichts mehr beim Alten bleibt. Mit Texten von Ernst Jandl, mit Videos, mit Figuren aus Papier und mit neuer Musik für neue Tiere: Shining Macromia Dragonfly, Flussdelphin und Eisbär. Eine verspielte, freche, zeitgemäße Annäherung nicht nur für Kinder.

fr Dans cette version très originale du Car-naval des Animaux, le fil conducteur et le rôle principal est tenu par la musique de Camille Saint-Saëns. Les animaux sont constitués d’une multitude d’origamis (l’art de plier le papier).

Deux comédiens évoluent dans l’espace scé-nique, «jouent» avec les origamis et installent à fur et à mesure le Carnaval des Animaux. Mais d’abord ils doivent vivre de nombreuses aven-tures et vaincre des situations comico-absurdes et résolument dada. La manipulation des objets en direct, combinée aux images vidéo transfor-mées en temps réel, offre une expérience multi-média inouïe.

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MaI 2011 Samedi 7, dimanche 8 et Samedi 14 À 15h00 eT 17h00durée environ 45 minutes (pas d'entracte)

adultes 10 € / jeunes 5 €

TraffIk TheaTre & oPL d'aPrÈS L'œuVre MuSIcaLe de caMILLe SaInT-SaënS

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Carnaval des animaux © Gilles Rod

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L'équipe du Grand Théâtre de Luxembourg

Saison 2010-2011

Direction Frank Feitler

Assistante de direction Gaby Stehres

Administration de production Tom Leick-Burns, Ben Bauler, Pit Clemen

Relations publiques Anne Legill, Gitta Zangerlé, Laura Dax-Bros, Dominique Neuen,

Waltraud Heinemann

Comptabilité Alain Gaspart, Géry Schneider

Coordination habillage/maquillage/accessoires Michelle Bevilacqua

Équipe technique Marc Bechen, Anne Beckius, Carlo Cerabino, Claude Dengler, Gérard Feltgen, Ralph Ferron, René Fohl,

Helmuth Forster, Johny Glaesener, Guy Greis, Jérôme Gloden, Cay Hecker, Fränz Hedin, Marcel Henkes, Patrick Hermes,

Jean-Marie Immer, Gilles Kieffer, Max Kohl, Daniel Mohr, Marion Mondloch-Schmit, Marc Morth, Marc Morth,

Jeff Muller, Paul Nossem, Christian Pütz, Guy Scholtes, Kurt Semowoniuk, Jörg Seligmann, Nadine Simon, Remy Theisen,

Frank Thomé, Patrick Winandy, Lucien Wszola

Services généraux Paul Determe, Fernand Poos

Magasinier Constant Krieps

Concierges Edy Kass, Sylvie Simon

responsable de publication Frank Feitlerdéveloppement et coordination Anne Legill collaboration Gitta Zangerlé, Tom Leick-Burns, Ben Bauler, Hélène Landragincomité de rédaction rédaction des textes français Stéphane Gilbart rédaction des textes allemands Thomas Rathrédaction des textes anglais Duncan Robertsdirection artistique et conception graphique stella Site Internet Jim WanderscheidImpression Imprimerie Centrale S.A.

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Toutes les informations sur les distributions, dates et heures des représentations sont sujettes à modifications.

Angaben bezüglich Besetzung, Daten und Zeiten der Vorstellungen können ändern.

All information concerning cast, dates and times of performances may vary.

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Grand ThéâTre de LuxeMbourG 1, rond-point Schuman L-2525 Luxembourg www.theatres.lu e-mail: [email protected]

www.theatres.luoPéra danSe ThéâTre