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GRAND PRIX INTERNATIONAL DE RÉCITATION DU CORAN

BENSALAH, BOUHADJA ET TEBBOUNE PRÉSIDENT LA CÉRÉMONIE

BORDJ BADJI MOKHTAR

À LA FRONTIÈREDE L’ISOLEMENT

La liberté de conscience et de culte, constitutionnellementgarantie, est au cœur des préoccupations du gouverne-ment qui lui a accordé une place centrale dans le plansoumis à débat au Parlement. Dans un pays majoritaire-ment de rite malékite, le référent religieux incontesté et

incontestable privilégie une approche fondée sur le principe de lamodération, consacré par les valeurs novembriennes et imposé, auprix de lourds sacrifices dans un combat référentiel contre le terro-risme porteur de risques de dénaturation et de déviance. Face à lapropagation de l’extrémisme religieux ravageur aux conséquencesdramatiquement vécues dans le monde arabe en ruines, il est de laplus importance de consolider la capacité immunitaire historique-ment acquise par la protection de la «référence religieuse nationa-le» débarrassée des avatars du sectarisme et de l’obscurantismeaux antipodes de la dimension universelle de l’Islam des lumières.Des mesures sont, à cet effet, édictées pour promouvoir la libertéde culte dévoyée à la fois par une instrumentalisation de la religionà des fins politiques et également par la manipulation de l’extré-misme religieux inféodé aux puissances mondiales et régionales.

La question touche aux fondements de l’Etat national interpellédans sa dimension identitaire et menacé dans son existence sou-veraine. C’est donc à juste titre que le ministre des Affaires reli-gieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a estimé que la consolida-tion du front intérieur du pays «passe essentiellement par le ren-forcement de la référence religieuse nationale». Lors d’une confé-rence animée au siège du Conseil de la nation sur «la modération,la radicalisation et le dialogue dans la religion», le ministre a souli-gné que la référence religieuse nationale qui repose sur le principede modération «n’est pas une innovation politique, mais uneoption qui s’appuie sur l’Islam ancestral pratiqué par nos aïeux etqui tient compte des spécificités intrinsèques de l’Algérie et de sarégion d’appartenance, l’Afrique du Nord». Tout en rappelant quel’Algérie a «de tout temps prôné la modération», Aïssa a revendi-qué la refonte du programme scolaire dont des «manuels scolairesd’éducation religieuse, notamment dans le cycle secondaire», véhi-culent une pensée étrangère à notre pays. La déradicalisation com-mence aussi à l’école.

n Horizons

LIBERTÉ DE CULTE ET DÉRADICALISATIONL’ÉDITO

PRÉSENTATION DU PLAN D'ACTION DU GOUVERNEMENT DEVANT L'APN

UN AUTRE ACQUIS POUR LA DÉMOCRATIE l INSTAURER

UNE SÉPARATIONENTRE L'ARGENT ET LE POUVOIR

l CONSACRER LA LIBERTÉ

DE LA PRESSE ET D'EXPRESSION

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.LIRE EN PAGE 3

HorizonsJEUDI 22 JUIN 2017 - 27 RAMADHAN 1438 - N° 6145 - PRIX 10 DA

Q U O T I D I E N N A T I O N A L .PAGE 24

n AÏD EL FITR

LA NUIT DU DOUTE FIXÉEAU SAMEDI 24 JUIN

Imsek : 03 : 33 - Iftar : 20 : 14

REPORTAGE

Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué, mardi dernier au soir, à Alger, que «la présentation du plan d'action du gouvernement devant les membres de l'APNconstitue une étape cruciale pour la démocratie en Algérie», estimant que les «engagements pris par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sont au cœur

des missions confiées au gouvernement et constituent la plateforme de son plan d'action».

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Musée nationale du moudjahidLe Musée national du moudjahid organise, aujourd’hui à 13h,

simultanément au niveau des musées de toutes les wilayas dupays, la 169e rencontre avec les moudjahidine et moudjahidate pourl’enregistrement de leurs témoignages sur la guerre de Libération.

Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

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Quotidien d’information édité par la SPAHORIZONS"

au capital social de 160.000.000,00 DA

PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUDHorizons

Ministère del’IntérieurLe ministre de l’Intérieur, desCollectivités locales et del’Aménagement du territoire,la ministre de la Solidariténationale et le wali d’Algereffectueront, le premier jourde l’Aïd, une visite desolidarité aux centres d’aidesociale.

TIZI OUZOUVASTE OPÉRATION DE CIRCONCISION Comme il est de tradition à chaque festivité marquant le 27e jour du Ramadhan qui coïncide avec Leïlet El

Qadr ou la nuit du Destin, le CHU Nédir-Mohamed a organisé une vaste opération de circoncision d’enfantsissus de familles démunies ou aux revenus modestes. Cette action, entamée depuis dimanche dernier pourprendre fin aujourd’hui, concerne 531 enfants. Elle est menée en étroite collaboration avec le mouvement asso-ciatif et les organisations caritatives comme le Croissant-Rouge algérien ou encore les APC de Tizi Ouzou etdes Ouadhias mais aussi la Sûreté nationale ainsi que les personnels hospitaliers et l’Association des filles dechahid. Sans compter tous les enfants venus dans un cadre familial à titre particulier. Pour ce faire, la directiongénérale du CHU a mobilisé les services d’urologie, de chirurgie viscérale et la neurochirurgie. Pour rappel,l’année dernière, le CHU a pris en charge plus de 800 enfants. Par ailleurs, les autres centres hospitaliers de lawilaya tant publics que privés, comme l’hôpital Chahid-Mahmoudi qui a pris en charge une cinquantaine d’en-fants, ont eu aussi à participer de manière effective à cette opération. Ce qui porte à près d’un millier d’enfantsconcernés cette année encore par une telle opération.

n R. Hammoutène

iinnffooTop2 HORIZONS • Jeudi 22 Juin 2017Au fil du jourAu fil du jour

ES SétifL’équipe de football de l’ESSétif effectuera, demain à 21h,une visite aux enfants hospitali-sés au CHU Nafissa-Hammoud(ex-Parnet).

Association Lavoix de la jeunesse Dans le cadre de la Journéeinternationale contre l’abus et letrafic de drogues sous lethème «La vérité sur la consom-mation de drogues chez nosjeunes», l’association «La voixdes jeunes» organisera, le 1er

juillet à 13h30, une rencontre.

FrontEL MoustakbelLe Front El Moustakbel organi-se, ce soir à 22h30 au siège duparti, une conférence autour duthème «Les médias et la démo-cratie», qui sera animée parSaïd Bouakba, RamdhanHamlat, Amar Belhimer et ChérifRezki. La conférence sera suivied’une conférence de presse ani-mée par le président du parti,Abdelaziz Belaïd.

Ministèrede la Santé Le ministère de la Santé, de laPopulation et de la Réformehospitalière organise, aujour-d’hui à 8h30 au CHU Mustapha-Pacha, une journée de forma-tion continue ayant pourthème «Les urgences respira-toires».

gInstitutculturel italienL’Institut culturel italienorganisera une sessionintensive de cours d’été delangue italienne, du 2 au 23juillet et du 30 juillet au 20août. Les inscriptions sontouvertes jusqu’au 30 juin dedimanche à jeudi, de 9h à14h.

gPalais BayaLa direction du Palais Baya organise durant tout lemois de Ramadhan, du 27 mai au 26 juin, des soiréesambiance familiale «Qaâda Fi Zeman» avec la partici-pation exceptionnelle de Cheikh El Mahroussa.

gMusée national du moudjahidLe Musée national du moudjahid organise, aujour-d’hui à 11h, un hommage à l’occasion du 63e anniver-saire de la rencontre du Groupe des 22.

gRéseau NadaLe réseau Nada organise, aujourd’hui à 22h à l’hôtelEL-Djazaïr, une rencontre de sensibilisation et d’in-formation avec le secteur économique, afin de mobi-liser les entreprises autour du projet de «foyer decœur», destiné à l’accueil social et psychosocial desenfants assistés en situation difficile. Dans le cadre deson programme d’activités culturelles du mois deRamadhan, l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïeh orga-nise, aujourd’hui à 22h, un concert intitulé «HadraRouhya» animé par la troupe de ZineddineBouchaâla.

Ambassadedu Japon

L’ambassade du Japon orga-nisera, en collaboration avecle Musée national de l’enlumi-

nure d’Alger, le 4 juillet à14h30 au Musée national de

l’enluminure d’Alger (DarMustapha-Pacha), une céré-monie commémorative du 55e

anniversaire de l’établisse-ment des relations algéro-

japonaises.

Télex...

Tebboune a soutenu que «le tableaun’est pas tout noir  et l’Algérie aencore de beaux jours devantelle». Il déclinera, ensuite, lesgrands axes de sa feuille de routefondée sur des politiques «nou-velles» susceptibles d’éloigner lespectre de la crise.

«L’Algérie, qui a réussi à organiser les der-nières législatives, a traduit d’une façon clairele degré de la conscience politique de sescitoyens ayant voté pour l’unité et la stabiliténationales. Le peuple vous donne le quituspour pouvoir poursuivre le projet du présidentde la République qui a honoré son engagementde poursuivre le processus des réformes poli-tiques», a-t-il déclaré d’entrée. Tebboune assu-re au chef de l’Etat qu’il veillera à «concrétiserson projet de renouveau traduisant la visionstratégique à long terme de l’Etat consacrantles libertés individuelles, la citoyenneté et ledroit». «Le peuple a compris les dangers quiguettent le pays. Il s’est exprimé clairementpour écarter toutes les menaces. D’où lebesoin d’œuvrer pour la réalisation de sesattentes surtout que la conjoncture actuelle estcomplexe et incertaine», a-t-il surencheri. LA SITUATION DE L’ALGÉRIE EST CONVENABLE

Il a confirmé l’engagement du gouverne-ment de collaborer avec le pourvoir législatifen lui fournissant «toutes les réponses dans lecadre des débats autour de sa feuille de route».«La vraie crise à laquelle est confrontéel’Algérie n’est pas liée uniquement à la baissedes ressources, mais aussi à la capacité d’en-gager un travail pour atteindre des objectifsprécis avec des règles applicables sans trans-gression de la loi», a-t-il souligné. «L’Algérieest sortie de l’ère de l’embellie financièredepuis 2014, mais nous pouvons dire que lasituation du pays est convenable», a-t-il ajouté.Selon lui, «le tableau n’est pas tout noir etnotre économie demeure forte et la stabiliténationale retrouvée depuis plus d’une décen-nie consolide notre positionnement politiqueet économique dans la région». Revenant auplan d’action, Tebboune s’est engagé pourl’approfondissement du processus desréformes, notamment l’indépendance de la

justice et l’amélioration des prestations du ser-vice public. Le gouvernement veillera, égale-ment, à consacrer «la liberté de la presse et ledroit à une information objective et intègre». Ila annoncé, par ailleurs, l’installation prochainedu conseil de déontologie de la professiondevant s’ajouter à l’autorité de régulation del’audiovisuel et de la presse écrite. Cela serasuivi par l’attribution de nouveaux agrémentsà des chaînes privées de droit algérien.

CAP SUR LA MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE

Tebboune confirme, par ailleurs, que ceplan devra confirmer notre identité nationalepour consolider l’unité nationale. Les effortspour la réconciliation nationale se poursui-vront afin de récupérer le maximum d’égarés,déclare-t-il en assurant que tous ceux qui vou-dront porter atteinte à notre unité auront lespires châtiments. «Le gouvernement fourniraun effort supplémentaire pour la moralisationde la vie publique. De nouvelles dispositionsseront édictées contre tous ceux qui font dansl’abus de pouvoir à des fins personnelles. Jecite les cas d’incompatibilité dans les activités

professionnelles et au sein des instancesélues», explique Tebboune qui assure que«l’Algérie restera le pays des libertés». LePremier ministre s’engagera aussi à «dissocierl’argent du pouvoir». «L’Etat, c’est l’Etat etl’argent, c’est l’argent», s’est-il écrié.Tebboune va plus loin. Il a promis d’éradiquertoute forme d’abus et de corruption. Dans cecadre, il a annoncé la mise en place d’un plande simplification des mesures administrativesdans le cadre d’un projet de loi délimitant lerôle des professionnels du service public.D’autres wilayas déléguées seront crééesincessamment. Le logement, la santé, l’éduca-tion constituent les priorités de Tebboune. Prèsde un million 900 logements seront finalisésavant 2019, indique-t-il en promettant l’intro-duction de nouvelles facilitations immobi-lières. Au plan économique, il assure quel’Algérie veillera à consolider sa place sur lemarché pétrolier en augmentant annuellementsa capacité de production de 3,7%. La produc-tion de l’électricité sera hissée quant à elle à 31mW à fin 2021. Le plan national des énergiesrenouvelables sera entamé également dans les

plus brefs délais afin de produire plus de22.000 mW à partir des énergies renouvelablesà l’horizon 2030.

VERS L’ÉLABORATION D’UN PLAN NATIONALDES STATISTIQUES

Concernant la préservation des acquissociaux, Tebboune confirme, sous les accla-mations des députés, que «l’Algérie demeure-ra un Etat social». «Toute stratégie de dévelop-pement basée uniquement sur le Trésor publicest vouée à l’échec. L’économie sera orientéevers les secteurs productifs afin de se départirde la dépendance aux hydrocarbures.L’entreprise sera la pierre angulaire de notredémarche», clame-t-il. Il a annoncé, à cet effet,que la rationalisation des transferts sociauxfera l’objet d’une large consultation nationaleà laquelle seront associés le Parlement, lasociété civile, les partenaires sociaux, l’éliteacadémique et le patronat. La transition écono-mique implique la révision des politiquesindustrielles afin de protéger au mieux la pro-duction nationale, indique-t-il en faisant savoirqu’un plan national des statistiques sera élabo-ré en collaboration avec le ministère desFinances au courant du deuxième semestre de2017. «Jusqu’à maintenant, toutes nos statis-tiques sont approximatives.» Tebboune aexpliqué que le but de ce plan d’action est deréaliser un PIB hors hydrocarbures de l’ordrede 6,5 par an à l’horizon 2030. Il a tenu à pré-ciser que «l’investissement non concluant etsans résultat n’aura plus sa raison d’être». LeTrésor public ne financera plus de ce fait desinvestissements n’engendrant pas d’intérêtsdirects. En conclusion, Tebboune a rappeléque le gouvernement, sous la direction deBouteflika, s’engage à réaliser son projet avecl’aide de toutes les forces vives de la nationsans exclusion. Conscient de sa lourde respon-sabilité, le gouvernement, par la voix duPremier ministre, assure qu’il ne manégeraaucun effort afin de mettre en application ceplan d’action. «L’amour de l’Algérie doit êtreprouvé quotidiennement. Je vous tends lamain, vous représentants du peuple, pourconstruire l’Algérie de demain, une Algérieforte et stable», conclut-il, fortement applaudi.

n Karima Alloun Kordjani

www.horizons.dz

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HORIZONS • Jeudi 22 Juin 2017ALGÉRIEACTUALITÉS

«Le tableau n’est pas tout noir»LE PLAN D’ACTION DU GOUVERNEMENT traduit les engagements du président de la République. Sa concrétisation implique l’implication de «tous». C’est ce qu’alaissé entendre, dans la soirée de mardi dernier, le Premier ministre devant les députés.

TEBBOUNE PRÉSENTE LE PLAN D’ACTION DU GOUVERNEMENT DEVANT LES DÉPUTÉS

Le gouvernement œuvrera à la consécration de la liberté de la presse et d'expression

Des députés s’exprimentDans une salle à moitié vide, le débat des

députés autour du plan d’action du gouver-nement s’est poursuivi, hier, à l’APN. Dès ledébut des interventions, certains ont soutenu lecontenu et d’autres ont émis des réserves. Lesélus du FLN et du RND ont évoqué un plan«audacieux» susceptible de sortir le pays de lacrise. D’autres, de l’opposition, y croientmoins. Ils estiment qu’il manque «terriblementde clarté et ne contient que de généralités».Abdelkader Abdellaoui est député FLN. Il aqualifié d’ambitieux la feuille de route deTebboune. Selon lui, «le pays est devenu unvéritable chantier à ciel ouvert». Il a évoquédes réalisations importantes dans plusieurssecteurs d’activité. Il a cité celles enregistréesdans les secteurs de l’habitat et de la justice.Selon lui, «l’administration devient aussi deplus en plus proche de citoyens». KheiraBounaâdj, de la même formation politique, aabondé dans le même sens. Elle a parlé de

«saut qualificatif» et «quantitatif» visible dansplusieurs domaines. Elle a évoqué l’agricultu-re, le tourisme et surtout le logement et la jus-tice. «Des réalisations ont été enregistrées. Ilne faut pas être prisonnier de visions parti-sanes étroites mais penser à l’avenir et à l’édi-fication d’un pays fort et solide», a-t-elleclamé. Saliha Mekhref et Nadjet Amamra sonttoutes deux élues du RND. Selon elles, «leparti soutient et soutiendra le plan d’action dugouvernement qui traduit une volonté crois-sante pour mettre en œuvre le programme duprésident de la République». Selon elles, «leplan renforce la démocratie, consolide la placede l’opposition et donne des réponses claires etfiables à la crise qui n’est pas insurmontable».

Ramdane Taâzibt du PT plaide pour l’ins-tauration d’un impôt sur la fortune, une repriseen main du commerce extérieur par l’Etat pourmettre fin aux pratiques des lobbies. Il a pro-posé la suspension de l’accord d’association

avec l’Union européenne, le sabordage du pro-cessus d’adhésion à l’OMC et le retrait de lazone arabe de libre-échange. Par contre, le PTa favorablement accueilli les décisions du gou-vernement visant à préserver le caractèresocial de l’Etat, le rejet de l’endettement exté-rieur et la séparation entre l’argent et la poli-tique. «Vos déclarations, Monsieur le Premierministre, sont audacieuses et courageuses.Vous avez notre soutien», s’est-il écrié.

«Toutefois, celui-ci ne sera total que si vousdécidez d’imposer un impôt sur la fortune,enclencher un processus de retrait de l’Algériede l’accord d’association avec l’UE et la zonearabe de libre-échange qui pénalisent notreéconomie. «Le plan d’action contient desavantages mais aussi des contraintes qu’il fautprendre en charge», a-t-il tonné. OuamarSaoudi, du RCD, a estimé que la charte dugouvernement n’a pas pris en considération lacrise économique qui frappe de plein fouet lepays. Il reproche aux rédacteurs du documentde ne pas avoir établi de diagnostic de plu-sieurs questions. «Il manque des plans et desmesures pratiques pour relever les défis qui seposent au pays», a lancé la députée FatimaSaidi du MSP. Une remarque toutefois : lamajorité des députés qui sont intervenus ontdavantage évoqué les préoccupations liées auxcirconscriptions où ils furent élus.

n Amokrane H.

Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, mardisoir, à Alger, que le gouvernement œuvrera à la consécration

de la liberté de la presse et d'expression et du droit à uneinformation objective et honnête. Le gouvernement œuvreraégalement à la consécration de la liberté de la presse etd'expression ainsi que du droit à une information objective ethonnête à travers l'installation du Conseil d'éthique et dedéontologie de la presse aux côtés de l'Autorité de régulationde la presse écrite et de l'Autorité de régulation del'audiovisuel, a soutenu Tebboune lors de la présentation duplan d'action du gouvernement. Outre la réorganisation desmoyens publics d'édition, le Premier ministre a évoqué lesconditions d'accréditation des chaînes privées de droitalgérien, la mise en place du réseau de diffusion analogique

terrestre et la mise en service de stations de diffusionradiophonique (FM) et de réseau radiophonique et télévisuellepar satellite. Le volet relatif au renforcement de la libertéd'expression constitue l'un des principaux axes contenus dansle plan d'action du gouvernement à travers l'élargissement del'espace des droits et des libertés du citoyen qui sera poursuivipar la consécration effective et la consolidation des garantiesde la liberté de la presse et du droit à l'information quiconstituent un support essentiel à l'exercice de la démocratie.L'enjeu est de compléter le cadre organisationnel qui doitposer les «jalons éthiques et professionnels» devant guider lapresse dans sa marche vers une modernisation qui consacre etconsolide la liberté de la presse et le droit à l'information enles harmonisant avec les impératifs d'éthique, de

responsabilité professionnelle et de déontologie. A cet effet, leplan d'action du gouvernement indique que ce dernier«initiera, dans ce cadre, toutes les mesures tendant à renforcerla liberté de la presse écrite et audiovisuelle ainsi que laliberté de diffusion des informations, des idées, et desopinions, dans le respect de la dignité, des libertés et droitsd'autrui, des constantes, des valeurs religieuses, morales etculturelles de la nation». Le gouvernement entend mener sadémarche de modernisation à travers la promotion de la«dignité et de la décence sociale» des journalistes et lapoursuite de l'amélioration de leurs droits sociaux selon lesprincipes consacrés par la loi. Le gouvernement s'attache, parailleurs, à organiser la communication institutionnelle demanière à refléter une «volonté de transparence».

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www.horizons.dz ALGÉRIEACTUALITÉS

HORIZONS • Jeudi 22 Juin 2017

À LA FRONTIÈRE DEL’ISOLEMENT

À L’AÉROPORTD’ADRAR, de

nombreuxpassagersattendent

patiemmentl’arrivée de

l’avion qui lesmènera vers Bordj

Badji Mokhtar(BBM) et

Tamanrasset.L’ATR dégagé par

le pavillonnational n’a pas

les capacitéssuffisantes pour

répondre à lademande

exprimée. Unevingtaine de

passagers sontinscrits sur la

liste d’attente.

De notre envoyée spéciale à Adrar :Nouria Bourihane

Après trois heures de vol,l’avion qui a décollé d’Algeratterrit, enfin,  à Adrar. Unechaleur torride sévit en cedébut d’après-midi deRamadhan. Les passagers sonttransportés dans un bus clima-tisé jusqu’à la salle de débar-

quement. Là, une atmosphère tendue s’estvite installée. Et pourcause, des voyageurs ten-tent de décrocher uneplace vers l’extrême suddu pays. «Il n’y a pas deplaces. L’avion est com-plet. Je n’ai pas où vousmettre», leur répètel’agent d’Air Algérie auguichet. Le gros problè-me qui se pose pour lamajorité des passagers est la non-confirma-tion des réservations. «A l’agence, ils disentque l’avion est complet. Ce n’est qu’une foissur place qu’on peut savoir si l’on embarqueou pas», estiment des passagers, déçus.Après moult tractations et va-et-vient, cer-tains arrivent à décrocher cette prestigieuseplace. Le même bus reprend les passagersvers l’avion pour un autre voyage qui dureraune heure et demi à destination de BBM.

LA CHALEUR, UN GRAND INCONVÉNIENT A 17 h, la chaleur est encore fortement

ressentie. Rien ne bouge dans cette ville del’extrême sud où le paysage à la couleur rou-geâtre alterne entre sable, mont et reg. Lepremier décor qui frappe le regard des pas-sants est cette file d’attente interminable devoitures, camions et autres engins devant lapompe à essence aux portes closes. A sonimage, les véhicules garés ont les portièresfermées. Ce décor figé pendant plusieursjours ne change que lorsque la file s’allongeencore. «Tous ces véhicules attendent l’arri-vée du convoi pour s’approvisionner en car-burant. C’est une question de jour  seule-ment», apprend-on sur place. Les grandesquantités de carburant qui sont transportées

régulièrement vers cette ville ne suffisent-elles plus pour répondre à la demande de lapopulation où prennent-elles d’autres desti-nations ?

LA VIE, C’EST APRÈS L’IFTAR Comme dans toutes les villes du sud, l’if-

tar se fait en deux parties. Après l’adhan duMaghreb, les habitants rompent le jeûne pardes dattes et du lait et dégustent la soupe aublé ou «lahrira» avant de finir par le dessertet le thé. La table est débarrassée et dresséede nouveau après les tarawih (prières sur-érogatoires) pour servir notamment le plat

de résistance, la salade et lesfruits. Entre les deux repas,la ville reprend son dyna-misme. Tous les commercessont ouverts y compris ceuxdes fruits et légumes quiexposent leurs marchandisesjusqu’à une heure tardive dela nuit. Comparativement aux pro-portions de la ville et à sa

population, le nombre de commerçantssemble trop élevé. Outre les commerceslocaux qui mettent en vente toutes sortes deproduits traditionnels ou importés des villesafricaines, une bonne partie du marché estconsacrée aux commerçants venus du norddu pays qui proposent, entre autres,meubles, literie, objets de décoration, vais-selle et matériaux de construction.«Maintenant, il y a tout à BBM. On trouvedu lait, du pain, du yaourt, des gâteaux,toutes sortes de fruits et légumes et autresproduits fabriqués dans le nord. Les gens ontdéfié ce désert aride et ont réussi à approvi-sionner la ville de manière continue», souli-gnent les habitants.

POUR FAIRE DU TROC, IL FAUT ALLERÀ TAM

En dehors du commerce, aucune activitéagricole n’a été développée dans ce dernierbout du territoire algérien. Ni fermes niusines ne sont implantées à BBM ouTimiaouine. Ici, la vie tourne principalementautour des échanges commerciaux. La dété-rioration de la situation sécuritaire dans lenord du Mali a induit la fermeture de la fron-tière à BBM et à Timiaouine. Première

conséquence  : arrêt total de l’activité detroc. Une décision qui a énormément affectéla population locale et nettement réduit l’ac-tivité commerciale dans la région.

«Celui qui veut faire du troc doit sedéplacer jusqu’à Tamanrasset. C’est devenude plus en plus compliqué. En outre, lesfrontières ne sont ouvertes qu’une fois parmois. Il faut être là avant cette date. C’estloin. Une bonne partie de la route n’est pasen bon état. Ce trajet est vraiment dange-reux, d’où la réticence des gens qui ne veu-lent pas s’aventurer car ils risquent deperdre leurs engins et leurs marchandises encours de route. Tout cela a nettement faitbaisser l’activité», regrettent les habitants deBBM. Selon eux, la morosité de l’activitécommerciale est due aussi à la cessation dutroc. «Avant, le commerce était facile etjuteux, la marchandise était variée motivantles gens à acheter et à vendre. Maintenant,tous ces commerces sont ouverts pour rien.Personne n’achète quoi que ce soit car il n’ya plus d’activité ou d’échanges commeavant.»

Outre la fermeture de la frontière, l’isole-ment de BBM vient aussi du fait que lesaccès vers les autres villes sont très diffi-ciles. Ainsi, la première revendication deshabitants, commerçants etautres corps d’Etat est laréalisation de la route natio-nale reliant Adrar à BBM.«Il n’y a pas d’autre solu-tion si l’on veut développerla région et mettre un termeà son isolement.» Sur 850km, la piste traverse undésert des plus arides appelé«Tinezreft» (aller pour seperdre) où s’ajoutent à la dureté de la région,le manque de signalisations pour trouver sonchemin. «C’est une route épuisante qu’ontraverse difficilement en mettant plus de 10heures. On ne s’aventure pas à prendre cetteroute la nuit ni à aller sans bons chauffeurset guides chevronnés», attestent les fonc-tionnaires de la région.

L’OISIVETÉ, RIEN D’AUTRE Faute d’activités culturelles et d’anima-

tion, le seul endroit qui regroupe les

hommes en ces soirées ramadanesques estl’unique café situé au cœur de la ville. «Lesgens sortent pour prendre de l’air après unelongue journée de jeûne. Ce café est le seulendroit de loisirs et de rencontres. Tout lemonde se retrouve ici après la prière», souli-gnent les habitants.

Le seul moment de distraction est l’orga-nisation des fêtes de mariage. «Les momentsde fêtes sont extraordinaires. Tout se passeen plein air et tout le monde est invité pourmanger et écouter de la musique pendantplusieurs nuits.» La même ambiance a eulieu récemment à l’occasion de la campagneélectorale. «Cette année, ça a vraimentbougé ici. La campagne a été un momentdense où les gens ont vraiment travaillé etbougé dans tous les sens pour gagner lesvoix des électeurs. Des rencontres étaientorganisées pratiquement tous les jours et çaa fini par l’élection de deux députés.»

DES COUPURES D’ÉLECTRICITÉ AGAÇANTESDès la rupture du jeûne, plusieurs cou-

pures d’électricité sont enregistrées à BBM.«Elles sont un véritable problème. Celaoccasionne des dégâts importants aux équi-pements de stockage. C’est fréquent et c’estinsupportable», pestent les habitants.Chaque coupure de longue durée est syno-

nyme d’un rassemble-ment de protestation de lapopulation devant leposte transformateur.«C’est pratiquement quo-tidien. Ici, les gens nepeuvent pas vivre sanscourant électrique. Il faittellement chaud en étéqu’il est impératif derafraîchir les maisons et

s’assurer de pouvoir manger frais.» Il en estde même pour l’internet. La moindre coupu-re du réseau engendre une protestation desjeunes.

«Il n’y a aucune activité dans la région.Le monde virtuel est notre seul défouloir. Iln’est pas question de nous priver d’uneconnexion qui nous permet d’être en contactavec le monde extérieur et de s’informer surce qui se passe ailleurs», insistent-ils.

n N. B.

RIEN NE BOUGE DANS CETTEVILLE DE L’EXTRÊME SUD OÙ LE

PAYSAGE À LA COULEUR ROU-GEÂTRE ALTERNE ENTRE SABLE,

MONT ET REG.

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OUTRE LA FERMETURE DE LAFRONTIÈRE, L’ISOLEMENT DE

BBM VIENT AUSSI DU FAIT QUELES ACCÈS VERS LES AUTRES

VILLES SONT TRÈS DIFFICILES.

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HORIZONS • Jeudi 22 Juin 2017ACTUALITÉSALGÉRIE

MOUMÈNE M’HAMED, wali délégué de Bordj Badji Mokhtar

«C’est l’investissement localqui développera cette région

frontalière»DEUX ANNÉES à peine sont passées depuis le passage de Bordj Badji Mokhtar au rang de wilaya déléguée.De nombreux défis sont à relever dans cette région frontalière avec le Mali, compte tenu de sa positiongéographique. Le développement économique reste, aux yeux de son wali délégué, le meilleur moyen deprotéger ce territoire du terrorisme qui sévit dans le Sahel. Pour ce faire, la région a déjà bénéficié d’unimportant programme de développement susceptible de mettre un terme à son isolement.

Entretien réalisé par Nouria B.

Qu’est-ce qui a été réalisé depuis la promotion de BordjBadji Mokhtar en wilaya déléguée ?Après la promulgation officielle de Bordj Badji Mokhtar

comme wilaya déléguée, nous avons entamé la mise en placedes structures de base pour assurer le fonctionnement des dif-férents services. Ainsi, à ce jour, nous avons procédé à la créa-tion de 11 directions des différents secteurs et installé leurs pre-miers responsables. Nous avons également organisé lesconcours qui ont abouti au recrutement des cadres et person-nels devant assurer la gestion de ces directions. Outre la dota-tion budgétaire, nous avons entamé l’opération de récupérationdes dossiers à gérer de chez la wilaya mère, à savoir Adrar. Au

niveau de la wilaya déléguée, nous avons instal-lé le directeur de la réglementation et desaffaires générales (DRAG), les principauxcadres et autres personnels. Nous sommes enpasse de récupérer, de manière progressive, lesdossiers à gérer.

Avez-vous un plan d’action pour le déve-loppement ? Concernant les projets, nous avons inscrit,

l’année passée, plusieurs opérations, notam-ment celles financées par le fonds de solidaritédes collectivités locales (50 milliards de cen-times), les opérations sectorielles (45 milliardsde centimes) et le plan communal (7 milliardscentimes). Toutes les actions ont été lancées surle terrain. En dépit de certaines difficultés liées notamment àl’éloignement, à l’approvisionnement en matières premières etautres, nous avons réussi à lancer les projets concernés.

Quels sont les projets lancés ?La priorité a été donnée à l’alimentation en eau potable

(AEP) et à l’assainissement dans les communes de Bordj BadjiMokhtar et Timiaouine où nous avons enregistré un bon avan-cement des travaux. Il est question également d’assurer l’éclai-rage public et l’électricité dans les foyers. A ce jour, 1.436foyers ont été raccordés au réseau électrique. Concernant lelogement, la wilaya déléguée a bénéficié de plusieurs pro-grammes totalisant 3.000 logements durant le quinquennat. Lesprojets sont lancés en attendant leur réception. Pour ce qui estdu logement social, nous avons distribué l’année passée 273unités. Celles en cours de réalisation seront distribuées avant la

fin de l’année 2017.

Qu’en est-il des projets à caractère écono-mique ?Ce volet est pris en charge à travers l’applica-tion des instructions du gouvernement concer-nant la création d’un climat d’investissement auniveau local, inexistant par le passé. La com-mission de wilaya a traité 56 dossiers d’inves-tissement. La plus grande partie des projetsconcerne la production laitière, l’élevage, la réa-lisation de campings. Nous sommes en traind’assurer le suivi pour la réalisation de ces pro-jets, qui auront, sans doute, un apport considé-rable sur le développement de la région.

La fermeture des frontières  a-t-elle eu ungrand impact sur la région ?Incontestablement. C’est la raison pour laquelle nous avons

décidé de nous orienter vers l’investissement local. Le citoyendoit répondre favorablement à cette nouvelle tendance à traversle développement des activités productives. Pour cela, lesportes de l’administration sont ouvertes et nous sommes dispo-sés à aider les gens à s’intégrer dans ce processus à travers lerajout de nouveaux projets dans tous les secteurs.

Qu’en est-il de la situation sécuritaire ?La sécurité est assurée partout dans cette région frontalière.

Le citoyen peut se déplacer en toute liberté, quiétude et à n’im-porte quel moment grâce au déploiement des éléments del’Armée nationale populaire tout le long de la bandefrontalière.

n N. B.

«LA SÉCURITÉ EST ASSURÉEPARTOUT»

MIGRANTS GUINÉENS EN ALGÉRIE

«Nous sommes impatientsde célébrer l’Aïd»

Après 30 jours de jeûne et d’adorationintense de Dieu, les fidèles de la com-

munauté musulmane, notamment desmigrants de la Guinée, ont émis le souhaitde célébrer la fête de l’Aïd El Fitr, enAlgérie. «Nous avons été très bienaccueillis en Algérie durant le mois deRamadhan, notamment lors de la vaste opé-ration d’envergure iftar initiée par le minis-tère de la Solidarité nationale, le Croissant-Rouge algérien et des associations carita-tives.» «Tout le monde a veillé à offrir desrepas variés et riches pour les famillesnécessiteuses, les migrants de partout.»«Nous avons réussi à retrouver cette cha-leur familiale, surtout durant ce mois sacréoù l’on est loin de sa famille qui nousmanque tant», confient Ibrahima et sescopains. Bappa rencontré au centre com-mercial de Bab Ezzouar nous confie que «lacélébration de l’Aïd El-Fitr dans son paysd’origine, est spéciale notamment lors despréparatifs». Selon lui, «l’an dernier, la fêtea été morose, surtout qu’elle a été marquéepar la faible affluence des gens dans lesmarchés de la capitale Conakry». Les mar-chés ne sont pas les seuls à connaître cettefaible affluence. Les commerces, commeles bouchers, ont peiné à attirer les clients.Il reconnaît, toutefois, «avoir trouvé uneambiance bon enfant en Algérie». D’autresmigrants guinéens, qui travaillent dans lamaçonnerie, rencontrés dans le mêmecentre commercial, étaient à l’affut desoffres spéciales, ou encore des soldes.«Comme à l’accoutumée, nous voulonsacquérir des habits neufs pour célébrerl’Aïd El Fitr. Il y a pour tous les goûts, maispas pour toutes les bourses. En effet, les

prix des articles sont très chers. Des ven-deurs algériens nous ont orientés vers desmarchés populaires de la capitale où lesprix sont plus abordables», racontent-ils.

UN RITUEL SACRÉ EN GUINÉEInterrogés sur la célébration de l’Aïd El

Fitr en Guinée, Amadou dira qu’elle est uneoccasion de retrouvailles et d’intenses émo-tions. «Le jour de la fête, à 6h du matin, dessages tapent le tabaldè (la tabala). Septcoups qui signalent la rupture officielle dujeûne. Ensuite, chacun peut déjeuner avantd’aller à la prière.

Enfants, femmes et hommes se relaientau lieu où est placée une calebasse conte-nant l’eau de ruisseau. Chacun prend ungobelet d’eau et se désaltère en prenant lesoin de dire Bismillahi rahmani rahim»,raconte-il. C’est une coutume immémoria-

le. «Une pratique sui se transmet de généra-tion en génération», nous confie-t-il.«Chaque parent aux plus pauvres du villagela zakat qui précède la prière. Elle consisteen un kilo de riz par membre de famille ou10.000 FCFA.

Ensuite, nous faisons les grandes ablu-tions. Nous portons des habits neufs, nousmangeons avant de sortir, nous pratiquonsle takbir (louanges, glorification d’Allah,durant la nuit, et tout au long trajet vers lelieu de prière jusqu’à l’arrivée de l’imam.Nous accomplissons la prière de l’Aïd, puisnous nous félicitons mutuellement.»«Après les repas, les enfants partent à laquête du Salimafo. Un rituel qui consiste àoffrir et recevoir des cadeaux», ajoute-t-ildans un soupir de nostalgie.

n Samira Sidhoum

République AlgérienneDémocratique et Populaire

Ministère de l’Habitat, del’Urbanisme et de la VilleDirection de l’urbanisme,de l’architecture et de laconstruction de la wilaya

de BoumerdèsCité Frantz Fanon

(800 logts) BoumerdèsNIF : 414024000035126

Mise endemeureN° 01

La Sarl ETBPH Mokrani Kamel,domiciliée à cité 11 Décembre1960 Bt 43 n° 02/Boumerdès, titu-laire du marché n° 84/721/2012relatif à la réalisation des travauxde VRD primaires et secondairesdu site : 400 logements LSP àOuled Heddaj W. Boumerdès estmise en demeure de se présenter àla DUAC de la wilaya deBoumerdès, service administrationpour notifier la reprise des travauxsous huitaine ; faute de quoi, desmesures coercitives prévues par laréglementation en vigueur luiseront appliquées.

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HORIZONS • Jeudi 22 Juin 2017ALGÉRIEACTUALITÉS

LA MINISTRE DE L’ÉDUCATION DEVANT LES FORMATEURS D’ENSEIGNANTS

CHANGEMENT CLIMATIQUE ET CROISSANCE ÉCONOMIQUE

L’UE propose une approchegagnant-gagnantLe ministre de

l’Enseignementsupérieur et de laRecherche scienti-fique, TaharHadjar, a reçu,mardi dernier àAlger, l’ambassa-deur de France enAlgérie, BernardEmié, qui lui ren-dait une visited’adieu et de cour-toisie et aveclequel il a passé enrevue l’état des

relations et de la coopération en matière d’enseigne-ment supérieur et de recherche scientifique, a indiquéhier un communiqué de son département ministériel.La coopération entre les deux pays dans ce domaine«s’avère très dense et très bénéfique pour les deuxpays, puisque plus de 100 accords ont été signés cestrois dernières années, parallèlement aux conventionssignées entre les différentes universités des deuxpays», a souligné la même source. L’entretien entreles deux parties a également porté sur «les moyensd’accroître davantage cette coopération bilatérale quis’est multipliée pour atteindre des niveaux très appré-ciables, notamment dans les domaines de la forma-tion supérieure, la recherche scientifique et la mobili-té des étudiants», a souligné la même source, obser-vant que ce niveau «est plus que satisfaisant». Lesdeux parties, qui considèrent aussi que le bilan decette coopération «est très significatif et augure d’unavenir prometteur», ont manifesté, en outre, leurdésir d’explorer de nouvelles opportunités de coopé-ration, notamment dans le domaine de la recherchescientifique «pour une plus grande maîtrise dans laconcrétisation des différents projets de recherche réa-lisés au niveau des laboratoires des différentes uni-versités algériennes, notamment dans le cadre de larelation université-entreprises». L’Ecole supérieurealgérienne des affaires (ESAA) a figuré égalementparmi les dossiers examinés au cours de cette audien-ce, où les deux parties ont noté «avec satisfaction»les efforts fournis par cet établissement internationalen matière de formation, ceci parallèlement à d’autresquestions relatives aux étudiants algériens qui pour-suivent leurs études dans les universités françaises etdont le nombre est de 25.000.

La rencontre s’inscrit dans lecadre de la troisième édition dela semaine diplomatique qui setient dans les pays européens etdans ceux avec qui l’UE entre-tient des relations étroites. Lechef de la délégation, JohnO’Rourke, a affirmé que le revi-

rement des Etats-Unis à propos de l’accordde Paris sur le changement climatique nefait que «renforcer la détermination del’UE à poursuivre la bataille». «L’accordenglobe des actions positives qui garantis-sent un équilibre financier, un transferttechnologique du Nord vers le Sud et desavoir-faire et la solidarité», a-t-il souli-gné. Dans son intervention, l’ambassadeurd’Italie en Algérie, Pasquale Ferrara, aassuré que la croissance économique nesignifie pas obligatoirement hausse desémissions de gaz à effet de serre. Il fautjuste, selon lui, trouver les mécanismesdans un effort commun pour permettrel’une et empêcher l’autre. L’ambassadricede la Suède, Marie-Claire Sward-Capra, aégalement évoqué la nécessité de débou-cher sur «une approche intégrée gagnant-gagnant entre la croissance économique etla lutte contre le changement climatiqueavec l’implication du secteur privé».

L’ALGÉRIE, PAYS VULNÉRABLELes représentants diplomatiques des

pays de l’UE présents à la rencontre,ouverte également aux étudiants et à lasociété civile, ont beaucoup insisté surl’importance d’une action commune dansle cadre de cette lutte. Ils ont plaidé pourune attention particulière au continent noirdans sa phase d’adaptation aux consé-quences du réchauffement climatique et detransition énergétique. L’Algérie, par lavoix de ses représentants des ministères de

l’Environnement et des Affaires étran-gères (MAE), confie avoir besoin du sou-tien international et européen en matièred’expertise et de finances pour l’applica-tion de son plan d’adaptation. «Ce planfixera les priorités et les mesures d’urgen-ce à entreprendre. L’Algérie est un paysvulnérable et subit les conséquences deschangements climatiques. Des cartogra-phies sur les vulnérabilités serontd’ailleurs établies ainsi qu’un inventairedes émissions», fait savoir la directrice del’environnement au ministère del’Environnement et des Energies renouve-lables, Faïza Dahleb.

Cette dernière a rappelé la mise enplace récente du comité national du climatchargé de la coordination, du suivi et del’évolution des programmes nationauxdans la lutte contre le changement etréchauffement climatiques. Selon elle, «leprogramme national comprend notammentla réduction de 7% des émissions de gaz à

effet de serre et de 9% de la consommationde l’énergie ainsi que de 1% du gaz torchéà l’horizon 2030». Elle précisera que lanouvelle tarification de l’énergie et du car-burant a pour objectif d’inciter les opéra-teurs économiques à aller vers l’efficacitéénergétique. Elle s’attardera aussi sur leprogramme de production de l’énergie à27% à base d’énergies renouvelables àl’horizon 2030 et sur la collecte nationaledes déchets solides sur le territoire natio-nal. Le directeur de l’environnement et dudéveloppement durable au MAE, Djihed-Eddine Belkas, est revenu sur la contribu-tion de l’Algérie au niveau internationaldans la lutte contre les changements clima-tiques. «En consacrant le droit à l’environ-nement dans la Constitution, l’Algérieprouve qu’elle est déterminée à luttercontre l’impact du réchauffement clima-tique et à riposter en favorisant l’efficacitéénergétique», a-t-il soutenu.

n Farida Belkhiri

LE CHANGEMENT CLIMATIQUE EST UNE AFFAIRE COMMERCIALE ET INDUSTRIELLE, mais aussi diplomatique.C’est ce que la délégation de l’Union européenne en Algérie a essayé de démontrer en organisant, hier à l’hôtelSofitel, une rencontre sur les changements climatiques.

Il faut inculquer aux nouveaux enseignantsles pratiques d’une pédagogie moderne La ministre de l’Education

nationale, Nouria Benghebrit,a indiqué, hier à Blida, qu’uneécole de qualité nécessite dessacrifices de la part du person-nel. Dans cette optique, elle aappelé les encadreurs chargés deformer les nouveaux enseignantsà relever ce challenge. «Le défiest grand pour encadrer les28.000 nouveaux enseignants etleur inculquer les bonnes pra-tiques d’une pédagogie moderneet de qualité», a-t-elle soulignélors de l’ouverture d’une sessionde formation au profit des enca-dreurs. «Cette rencontre inter-vient dans un contexte où la formation de nouvellesrecrues revêt un caractère stratégique et urgent, dumoment que les enseignants sortis des ENS n’arriventplus à couvrir les besoins du secteur alors que notresystème éducatif connaît un renouvellement généra-tionnel qui se traduit par un départ massif à la retraitede toute une génération d’enseignants expérimentés»,a regretté la ministre devant un grand nombre d’ensei-gnants encadreurs représentant les wilayas du Centre.Dans ce contexte, elle a annoncé que 93.000 ensei-gnants sont partis à la retraite de 2016 à 2017. PourMme Benghebrit, il s’agit, durant ce séminaire de deuxjours, de dispenser aux inspecteurs encadreurs uneformation leur permettant de mieux préparer les nou-veaux enseignants à leur mission.

«Etre enseignant, c’est exercer un métier qui exigedu professionnalisme mais aussi de l’humanité. D’oùl’importance de la formation. L’évolution de la sociétéa transformé le métier de l’enseignant qui devient plusexigeant. L’enseignant d’hier n’est pas celui d’aujour-

d’hui et l’élève d’hier n’est pasl’élève d’aujourd’hui», a obser-vé la ministre avant d’annoncerque la formation de ces nou-veaux enseignants qui débuterale mois prochain sera suivied’une autre pour les enseignantsqui réussiront au concoursprévu le 28 du mois courant. Dece fait, la ministre a soulignéque son secteur est devant undéfi qui nécessite une adaptationà une société en plein boulever-sement. Pour elle, l’école doit,elle aussi, évoluer pour répondreaux nouveaux besoins de lasociété. «Les attentes de celle-ci

et plus particulièrement des familles à l’encontre del’école s’accentuent. On attend aujourd’hui de la partde l’école qu’elle prenne en charge tous les enfantsquelle que soit leur spécificité pour qu’ils deviennentdes individus autonomes, capables de vivre en socié-té», a-t-elle précisé. Les encadreurs prendrontconnaissance, durant ce séminaire, du contenu qui leurservira d’appui lors de la prochaine session de forma-tion. Selon la ministre, ce contenu est l’œuvre d’unnoyau d’inspecteurs formés aux stratégies de dévelop-pement des connaissances professionnelles. A unequestion sur les exclus du baccalauréat, Mme

Benghebrit a tenu à préciser que 90% des candidatsexclus pour retard sont des candidats libres alors queles candidats scolarisés ne représentent que 2%. Laministre a signalé que ce nombre important d’exclu-sions jure avec les moyens de transport mis par leswilayas au profit des candidats pour qu’ils rejoignentle centre d’examen à temps.

n M. Benkeddada

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Hadjar évoque avecl’ambassadeur de Francela coopération bilatérale

PAIEMENT DES FACTURESDES SOCIÉTÉS DU BTPH

Les entreprises peinent à redémarrer les chantiers L’instruction donnée par le Premier

ministre à la Caisse nationale dulogement (CNL) en vue de régler d’ici à la

fin de ce mois les redevances impayéesaux entreprises du bâtiment a été saluée

par la Confédération générale du patronat-du BTPH. «L’instruction du Premier

ministre a apporté une lueur d’espoir auxtravailleurs de ce secteur. C’est une vraie

bouffée d’oxygène pour les travailleurs dusecteur qui commençaient à désespérer», asouligné hier le président de cette confédé-ration, Hakim Damou, souhaitant que ceproblème de retard dans les paiements nese reproduise plus. «Nous avons eu des

promesses pour que tout soit réglé avant lemois de Ramadhan, mais il y a eu des retards. Mais le fait de fixer l’échéan-ce de fin juin va accélérer la procédure de paiement», précise-t-il. Damou asouligné que les adhérents de la confédération, qui sont au nombre de 6.500,

ont constaté que la situation commence à se débloquer, puisque certainesentreprises ont été payées. Il a rappelé que le gouvernement a engagé uneenveloppe de 130 milliards de dinars pour régler définitivement ce dossierqui traîne depuis plus de 8 mois. «Selon nos échos, il reste environ 30 mil-

liards de dinars à débloquer d’ici la fin du mois de juin», a-t-il souligné.Mais, selon lui, les entreprises auront du mal à redémarrer après avoir été àl’arrêt depuis plus de 8 mois pour la plupart, faute de liquidités. «Ce problè-

me a fortement impacté le fonctionnement des chantiers», a-t-il relevé.Ainsi, faute d’avoir été payés, beaucoup d’ouvriers ont quitté les chantiers à

la recherche d’un autre gagne-pain. Les entreprises du BTPH auront nonseulement à récupérer leurs ouvriers, mais également à regagner la confian-ce de leurs fournisseurs. Les retards accumulés dans les chantiers dépassentparfois les 10%. «Heureusement qu’une décision a été prise par le ministère

pour prolonger les délais de réalisation de six à une année pour les entre-prises qui n’ont pas été payées à temps, et ce, pour leur éviter les pénalités

de retard», a indiqué Damou.n Wassila Ould Hamouda

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www.horizons.dz SOCIÉTÉ

HORIZONS • Jeudi 22 Juin 2017

En somme, on a enregistré, cette année, du moins jusqu’à mardidernier, une baisse de 68,51%. Cette tendance sensiblementbaissière concerne également le nombre des victimes, puisque lebilan de l’unité de l’escadron territorial de la sécurité routière dugroupement, couvrant la période allant du premier  jour deRamadhan jusqu’au vingt-cinquième, fait mention de 5 décès et32 blessés, contre 12 morts et 80 blessés en 2016. Soit un reculde près de 60%. «Grâce au dispositif mis en place durant ce

mois de Ramadhan, le nombre d’accidents a sensiblement baissé. Notreplan d’action a été adapté de façon à ce que nos éléments soient constam-ment présents sur le terrain. Ce dispositif conçu suivant les données de lacarte routière de notre wilaya a été d’une efficience palpable», souligne lecapitaine Sami Tifrent, commandant de l’escadron de la sécurité routièreau niveau du groupement. Outre le volet répressif, les gendarmes de Tipasaont privilégié l’approche préventive et le travail de sensibilisation. «Le tra-vail de proximité est l’un des points forts de notre stratégie visant à éradi-quer l’hécatombe sur nos routes. Cette option a donné des résultats satis-faisants», insiste l’officier.

En ce mardi 20 juin, deux heures avant l’iftar, un barrage routier de lagendarmerie est dressé sur la voie express de la wilaya, plus précisémentavant l’entrée est de la ville de Tipasa. Le choix de l’horaire et du lieu n’estpas fortuit. «A l’approche de l’iftar, certains usagers de la route font del’excès de vitesse. Pour combattre ce fléau, nous accentuons notre présen-ce sur le terrain, notamment sur les axes fortement fréquentés et les pointsnoirs du réseau», renseigne un gendarme. Quelques minutes seulementaprès, le véhicule banalisé de la gendarmerie, équipé d’un radar, annonçaitdéjà des cas d’excès de vitesse. Au niveau du barrage, les gendarmes sontsur le qui-vive. Le premier chauffeur intercepté est à bord d’une puissantevoiture. Le radar l’a flashé à 140 km/h, alors que la vitesse autorisée sur cetronçon n’est que de 100 km/h. «Je suis en retard. Je dois me rendre rapi-dement à Cherchell. Je suis vraiment désolé !», tente de se justifier lechauffeur en question, devant un des gendarmes du barrage. «Vous avezcommis une infraction impardonnable. Pour quelques minutes de gagnées,vous avez mis votre vie et celle des autres en danger. Quel que soit lemotif, il faut toujours privilégier votre sécurité», lui explique-t-il. Etd’ajouter  : «J’espère, et c’est dans votre intérêt, que vous avez retenu laleçon.» Le chauffard a eu de la chance ce jour-là, puisque son permis deconduire lui a été restitué. «Notre objectif aujourd’hui est de sensibiliser

davantage les usagers sur les dangers de la route», commente un autre gen-darme. Au même moment, un autre conducteur en famille est arrêté à sontour. Il roulait à 120 km/h lorsque le radar l’a intercepté. «C’est à cause demon épouse qui est toujours en retard», prétexte-t-il. Lui également a eudroit à une «sévère» leçon de sensibilisation. «Je vous jure que je ne vaisplus commettre la même bêtise», promet-il. Jusqu’à l’heure de l’iftar, ilssont plus de dix usagers à avoir été flashés par le radar. Après chaque inter-ception, les automobilistes affichent une volonté sincère de «ne plus joueravec leur vie». Après l’iftar, les journalistes et correspondants invités parla gendarmerie de Tipasa sont conviés à découvrir le centre opérationneldu groupement. «Durant ce mois de Ramadhan, nous avons reçu 170appels téléphoniques via le numéro vert (1055). Grâce à ces appels, noussommes intervenus pour résoudre des affaires criminelles, dont une a étécouronnée par l’arrestation de cinq suspects», révèle le lieutenantBouziane Yasmine, chargée de communication au niveau du groupement.En compagnie du commandant Taghiti, chef de la compagnie de Tipasa, lesjournalistes se rendent à Bouharoun où un dispositif de sécurité veille déjàsur les fidèles qui accomplissent la prière de taraouih. «Dans le cadre denotre dispositif Ramadhan, nous sécurisons l’ensemble des espaces et lieuxfortement fréquentés, à l’instar des mosquées, des marchés et des espacespublics et de loisirs relevant de notre autorité», fait savoir le commandantTaghit. Et d’ajouter : «La criminalité sous toute ses formes a connu unebaisse durant ce mois-ci. Pour autant, nous restons vigilants et maintenonsconstamment notre présence sur le terrain pour déjouer toute tentative cri-minelle.» Juste à la sortie ouest de la ville, plus précisément face à la forêtSaïdia, de nombreuses familles et des groupes d’amis passent leur soiréeramadhanesque dans une aire de repos et de loisirs. Selon les personnesapprochées, la quiétude et la sécurité règnent ici grâce au dispositif sécuri-taire de la gendarmerie. «On n’a jamais enregistré le moindre acte crimi-nel ici. La seule présence des gendarmes est suffisante pour éloigner lescriminels», assure le propriétaire d’un manège installé dans l’aire en ques-tion. Ici, des familles rentrent chez elles à 2h du matin. «Elles peuvent pro-longer leur soirée autant qu’elles le désirent. Nous sommes là pour veillersur leur sécurité», confie un gendarme. A minuit, les journalistes regagnentle siège du groupement de la gendarmerie de Tipasa, laissant ainsi les gen-darmes à leur devoir en veillant notamment sur la sécurité du citoyen et deses biens.

n Amirouche Lebbal

UNE SOIRÉE DE RAMADHAN AVEC LES GENDARMES DE TIPASA

«Veillersur le citoyen,une mission

sacrée»

Un réseau criminel spécialisé dans le traficde stupéfiants vient d’être neutralisé

dans la capitale par les services de police.Cette opération s’est soldée par la saisie de3.000 comprimés psychotropes et des armesblanches.

Selon la cellule de communication de lasûreté de wilaya (SW) d’Alger, c’est suite àl’interpellation d’un dealer dans un quar-tier populaire à Baraki que la filière a étéremontée. Le mis en cause a été arrêté enpossession de 3.000 comprimés psycho-

tropes, bien dissimulés dans un accessoirede micro-ordinateur à l’intérieur de sonvéhicule, ainsi qu’une somme de 8.000 DA.Les investigations poussées ont permis éga-lement l’interpellation d’un autre membredu réseau en possession de plaquettes derésine de cannabis. La perquisition de sondomicile s’est soldée par la saisie de pro-duits pyrotechniques dangereux de type«Bouq» et «Signal» et des grenades, utilisésgénéralement dans les agressions, ainsi quedes armes blanches. Les enquêteurs de la

section de la police judiciaire de la sûreté dedaïra de Baraki  ont réussi également àrécupérer un pistolet électronique en pos-session de ce réseau. Un autre membre a étéinterpellé au cours de l’enquête. Les troismis en cause ont été écroués par le procu-reur près le tribunal d’El Harrach. La luttecontre le trafic de drogue a été intensifiéedurant le mois de Ramadhan et s’est soldéepar des résultats satisfaisants, selon la SWd’Alger.

n Neïla Benrahal

SAISIE DE «BOUQ»,«SIGNAL» ET UN

PISTOLET ÉLECTRONIQUE

Trois dealersarmés interpellés

à Baraki 

BOUIRA L’auteur présumé du quadruple crime de Taghzout arrêté

L’auteur présumé du quadruple crimede Taourirt dans la commune de

Taghzout (est de Bouira) a été arrêtépar les services de la Gendarmerienationale lors d’une opération de ratis-sage menée à Maâdhi, dans la zonemontagneuse de Merkala, a-t-on apprishier auprès de la Gendarmerie nationa-le. Le criminel B. A. a été arrêté aprèsune vaste opération de ratissage menéedans la bourgade de Maâdhi (Merkala)relevant de la commune de Taghzout etson fusil de chasse récupéré sur place,a expliqué à l’APS le chef du groupe-ment de la Gendarmerie nationale, lelieutenant-colonel Mahdjoub AreibiKamel. «Son arrestation a eu lieu dansdes conditions difficiles, ce qui anécessité le déploiement d’une brigadesino-technique qui a réussi à localiseret encercler le criminel depuis mardidernier au soir. Ce dernier est arrêté etreconduit à la brigade de recherche etd’investigation de Bouira et l’opérationde ratissage et de fouilles lancée depuisplusieurs jours a été bouclée», a-t-ilprécisé. Pour l’arrestation du criminel,âgé de 65 ans, les services de laGendarmerie nationale ont été«contraints d’arrêter même ses troisfils pour leur implication dans ce qua-druple crime dont les victimes sontdeux hommes et deux femmes», a-t-on ajouté de même source. L’acteignoble a eu lieu il y a dix jourslorsque le criminel a fait usage de sonfusil de chasse, tuant sa belle-sœur (60ans), sa nièce (22 ans) et son neveu (32ans), avant qu’il ne revienne mardi surles lieux et élimine, cette fois-ci, sonpropre frère âgé de 71 ans. Après avoiraccompli son forfait, il a repris la fuitevers la forêt voisine, selon les détailsfournis par les services de laGendarmerie nationale. «Selon notreenquête, il y a un sérieux conflit lié àune piste mitoyenne ainsi qu’à uneaffaire de mœurs entre les deuxfamilles», a indiqué le chef du groupe-ment de la Gendarmerie nationale, lelieutenant-colonel Mahdjoub AreibiKamel. «La brigade de recherche char-gée de ce dossier a découvert une gran-de complicité de ses trois fils, notam-ment le benjamin qui transportait lecriminel dans des voitures pour fuir lesembuscades et le ratissage de nos ser-vices», a indiqué le même responsable

LE NOMBRE D’ACCIDENTS sur le réseau routier de lawilaya de Tipasa, relevant de la compétence territoriale

de la gendarmerie, a fortement chuté durant le moissacré, par rapport au bilan du Ramadhan 2016.

TAUX D’ÉLUCIDATION DES AFFAIRES CRIMINELLES

Le signalement, force de frappe de la police La collaboration fructueuse du citoyen dans la lutte contre

toute forme de criminalité a permis l’amélioration du tauxd’élucidation des affaires criminelles, a soutenu, hier, lecommissaire divisionnaire Abdelkrim Chawki, directeur duMusée central de la sûreté nationale. L’officier supérieur aanimé à l’Ecole supérieure de la police Ali-Tounsi, dans lecadre du forum de la Sûreté nationale, une conférence sur«La sécurité, entre droit et devoir». Il a mis l’accent sur l’im-portance du rôle de la société dans la préservation de la paixet la stabilité du pays ainsi que la protection des personnes etdes biens. Pour lui, la force de l’action de la police résidedans la coopération fructueuse du citoyen. «La mission de lapolice consiste en la protection des personnes et des biens,c’est leur devoir de veiller à la sérénité, la quiétude et la sta-bilité, car la sécurité est un droit du citoyen, même du pointde vue religieux. Mais il faut également savoir qu’il est dudevoir du citoyen de contribuer à sa propre sécurité, à soute-nir l’action de la police à travers le signalement.» Le com-

missaire divisionnaire a longuement plaidé pour la vulgarisa-tion de la culture du signalement. Cela doit être soumis à unerelation forte et positive entre le citoyen et l’institution depolice, marquée notamment par la confiance. Le conférenciers’est félicité de la relation citoyen-police ces dernièresannées. «C’est le fruit de la stratégie adoptée par le haut-commandement de la police sur orientations et directives duDGSN, le général-major Abdelghani Hamel. Elle reposeessentiellement sur la police de proximité et le professionna-lisme du policier.» Il a rappelé les différentes actions de laDGSN pour renforcer le travail de proximité, notamment lamise en place de numéros verts gratuits dont le 104 pour aler-ter contre d’éventuelles tentatives d’enlèvement d’enfants etla disparition de personnes vulnérables, notamment les per-sonnes âgées et les handicapés. Il a ajouté que le signalementest un mécanisme préventif qui permet aux enquêteurs d’an-ticiper le délit, à travers une intervention rapide, et déjouerégalement une tentative criminelle. En ce sens, l’officier

supérieur a soutenu que le citoyen est le premier bénéficiairede l’amélioration des services de police, notamment dans lalutte contre la criminalité. A l’occasion, il s’est adressé auxpoliciers présents pour leur rappeler les instructions duDGSN, priorisant l’action de proximité et la prise en chargedes préoccupations des citoyens. Il a également rappelé lediscours du président de la République à l’occasion del’inauguration d’infrastructures policières, où il a mis enexergue le rôle des policiers dans la préservation de la stabi-lité et la lutte contre le terrorisme. «Vous devez être à la hau-teur des attentes et aspirations des citoyens. La sécurité estune préoccupation majeure. Elle est un besoin fondamental.La police algérienne est aujourd’hui parmi les grandes insti-tutions internationales et elle est l’institution la plus sollici-tée par les citoyens. La sécurité est l’un des plus grandesgrâces divines qu’il faut préserver, en collaboration étroiteavec le citoyen», a-t-il conclu.

n Neïla Benrahal

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Accomplir ses missions humani-taires comme il se le doit, se rap-procher davantage des personneset des familles nécessiteuses, êtreà l’écoute des autres, intervenirdans le temps et œuvrer pourinculquer la culture de l’entraideet de la solidarité au sein de la

société sont, entre autres, les principaux objec-tifs tracés par le Croissant-Rouge Algérien(CRA). Pour renforcer ses capacités, uneconvention de partenariat a été signée, mardi,entre le CRA et le célèbre chanteur de rap enFrance, Sofiane Zermani alias «Fianso», ausiège social de cette institution.

Selon Rabiâa Benhabylès, présidente duCRA, cette convention, d’une durée indéter-minée, vise la promotion de la culture humani-

taire et de solidarité dans les différentsdomaines. Elle stipule, aussi, selon la mêmeresponsable, de sensibiliser les artistes y com-pris internationaux, sur l’engagement envers leCRA dans l’organisation de tout événementculturel à caractère humanitaire et caritatif. Deson côté, dit-elle : «Le CRA est responsable dela gestion des actions menées dans une totaletransparence.»

Motivé, Fianso, chanteur de RAP, a affirmésa volonté à se joindre au CRA en apportant sacontribution dans les aides humanitaires et,bien sûr, se rapprocher un peu plus des per-sonnes dans le besoins. «Je suis resté très atta-ché à mon pays qu’est l’Algérie et je tiens àinvestir dans l’humanitaire à travers le CRA»,dit-il. «J’ai déjà une expérience dans cedomaine car j’ai œuvré en France dans le cadre

associatif», ajoute-t-il. Dans ce contexte, lastar du rap a donné, mardi soir, un concertartistique organisé par l’APC d’Alger-Centreau niveau de la Grande-Poste. «Il est importantde faire avancer les choses dans le cadre de lasolidarité nationale», note l’artiste. C’est dire,qu’à l’occasion de ce gala, les participants, lepublic, étaient invités à ramener avec eux unprésent, chacun selon ses moyens, en vu derécolter des dons en faveur des enfants défa-vorisés. Tout est dans la symbolique, selon lesdeux partenaires.

Pour rappel, le CRA n’est pas à sa premiè-re convention, plusieurs du genre ont étésignées, auparavant, avec d’autres artistesmais, aussi, des sportifs à l’image de ToufikMakhloufi, Mahdi Lahcen, Antar Yahia qui sesont portés volontaires et se sont engagés,

spontanément, avec le CRA pour apporter leuraide et leur appui aux actions humanitairesdans leur pays. Le but étant, de redynamiser laculture de la solidarité et développer lesactions d’aides et les renforcer pour compléterles efforts des pouvoirs publics dans ce domai-ne. Pour Benhabyles, il est important de rele-ver le défi pour venir en aide aux gens quisouffrent.

Elle souligne que plusieurs actions sontprévues pour venir en aide aux familles néces-siteuses, mais cela ne peut se réaliser que grâceà l’effort commun et la contribution de tous.C’est dire, aussi, qu’à travers ces actions, il estcertain de concrétiser de nouveaux pro-grammes d’actions bénéfiques en faveur desdifférentes couches de la société.

n Rym Harhoura

SALLE EL MOUGGAR

Tayeb Brahim, Naima Ababsa et M’barek Dakhla séduisent le public

Dans le cadre de son programme du moisde Ramadhan, «Saharat Ramadhane»,

l’Office national pour la culture et l’information,a concocté, mardi soir, une belle soirée à la salleEl Mouggar à Alger. Tayeb Brahim, NaimaAbabsa et M’barek Dakhla, trois genres musi-caux différents, ont enchanté le public venu ennombre apprécier ces vedettes. Plusieursregistres de la musique algérienne ont été revisi-tés par ces artistes. Avec sa voix suave et ses bal-lades d’une sensualité douce-amère, la star de lachanson kabyle, Tayeb Brahim a inauguré la soi-rée sous les applaudissements et les youyous. Ila interprété ses plus belles chansons, entre autres«ilghivam», «lfen ighesmlalen» et «Ussan ni».

Il a bercé l’assistance heureuse de voir lechanteur de charme sur scène et d’entendre sabelle voix. Il a conclu son récital avec une chan-son en hommage à Chérif Kheddam, cet autremonument de la chanson kabyle, «thilawin».Les mélomanes venus assister avec enthousias-me à ce spectacle riche en couleur chantaient enchœur accompagnant l’artiste le temps d’unechanson. Tayeb Brahim a assuré la première par-tie de la soirée se montrant à la hauteur desattentes de son public. Auteur, compositeur,interprète, ses chansons appelent à la méditation

et s’́adressent plutôt au coeur qu ́ à l’́esprit. Endeuxième partie de la soirée, place à la chansonalgéroise. Naima Ababsa, qui a illuminé la salleEl Mouggar par sa belle et agréable présence eta assuré, avec enthousiasme, une heure durant.«Cheikhat lblad» a d’emblée déchaîné le publicqui a dansé sous les rythmes de son titre phare«Chouyoukh bladi». Donnant du tampon à l’or-chestre, l’interprète algéroise issue d’une famil-le d’artistes a rendu hommage dans ce titre auxfigures emblématiques de la chanson algérienne.

D’autres ont, également, été présentés etchantés en chœur avec la belle Naima qui aoffert une prestation de maître en cette soiréeramadanesque. Un tour par la ville des ponts,Constantine, en troisième et dernière partie, àtravers la présentation de Moubarek Dakhla,accompagné par son groupe. Le public algérois,fin connaisseur de la musique savante a suapprécier les belles notes du malouf. M’barekDakhla a puisé dans le patrimoine populaireconstantinois auquel il a ajouté une touche per-sonnelle. Digne héritier de ce genre ancien, dif-ficile à interpréter, l’artiste avec une grande maî-trise a enchanté le public attentif et envoûté parsa performance.

n Karima Dehiles

CULTUREwww.horizons.dz

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HORIZONS • Jeudi 22 Juin 2017

PATRIMOINE CULTUREL

Mihoubi reçoit lareprésentante de l’UNESCO

Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, areçu mardi dernier à Alger la chef de l’unité

des Etats arabes au Centre du patrimoine mondialde l’Unesco, Nada Al Hassan, qui effectue une visi-

te de deux jours en Algérie. Les deux parties ontabordé «le dossier de la Casbah d’Alger et sa res-

tauration», en prévision de l’organisation d’uneconférence internationale sur ce site classé au

patrimoine mondial en 1992. Le plan permanentde sauvegarde de la Casbah d’Alger a été adoptéen 2012. Pour le ministre de la Culture, la sauve-garde de la Casbah d’Alger nécessite des «effortssupplémentaires» ainsi qu’un «support technique

que pourrait apporter l’Unesco». La représentantede l’agence onusienne a également jugé nécessaired’introduire de nouveaux dossiers du patrimoine

matériel pour leur classement au patrimoine mon-dial de l’humanité, «au vu de la richesse du patri-moine culturel algérien» qui reste, selon elle, «fai-blement représenté» sur les listes de classement.

Saluant les «efforts» du gouvernement en matièrede sauvegarde, Nada Al Hassan a appelé à mettreen place des «mécanismes de mise en valeur» du

patrimoine algérien ainsi qu’une «stratégie de pro-motion des sites classés par l’Unesco, à l’attention

des visiteurs étrangers». n APS

La librairie Chaib Dzaïr de l’Anep a organisé, mardi soir, unerencontre en hommage au défunt journaliste Abdelkrim

Djilali, décédé le 8 juin dernier à l’âge de 61 ans. La rencontres’est tenue en présence de la famille, d’amis et d’anciens col-lègues du défunt. Elle a été coanimée par le sociologue et jour-naliste Mohamed Balhi, ami et ancien collègue de «Krimou» etdu consultant de l’Anep Sid Ali Sekhri, un ami d’enfance.Justement, ce dernier a relaté la jeunesse de «Krimou», surnomavec lequel il préfère le nommer. Jeunesse qu’ils ont partagéedans le mythique quartier d’Alger, Bab El Oued. Sekhri parled’un jeune épris de livres et de théâtre avec qui il a fait partied’une troupe durant leurs années de lycée.

Le passage d’Abelkrim Djilali sur terre, laisse-t-il dire, estune «théophanie, une manifestation divine par laquelle Dieuadresse un message aux hommes». L’orateur parle égalementde l’amour que portait le défunt à la peinture et particulière-ment au peintre Mohamed Khadda. Parlant du journaliste,Sekhri qualifie Abdelkrim de «perfectionniste qui alliait la qua-lité de la langue à la précision de l’information».

CONSTANCE ET ENGAGEMENTMohamed Balhi a, lui, parlé d’un homme qui avait de la

suite dans les idées et de la constance dans l’engagement. Balhia côtoyé Abdelkrim Djilali à l’ancien hebdomadaire «AlgérieActualité» où le défunt avait travaillé comme journaliste dansla rubrique culturelle, puis comme directeur général du journal.

L’auteur de «La Route de l’Or» (Anep, 2016) évoque, en guised’anecdote, la démission du collectif du journal et à leur têteAbdelkrim Djilali, suite à la demande du ministre de laCommunication de l’époque de licencier un jeune journaliste,SAS (Sid Ahmed Semiane), en raison d’une chronique jugéediffamatoire à l’égard de l’ancien président de la République,Liamine Zeroual. Abdelkrim était également, selon Balhi, unamoureux du sud algérien, sur lequel il avait réalisé plusieursreportages lors de ses sorties en compagnie de spécialistes de

l’histoire et d’équipes de recherche sur le patrimoine cultureldu Sud. C’est ainsi qu’il avait découvert l’Ahellil et le Gnaoui,sur lesquels il avait plusieurs fois écrit. Il dit à son propos  :«C’était un artisan du journalisme, par sa rigueur, sa probité etson souci de la qualité du travail». Balhi a également parlé dupatriote, car ne se contentant pas de combattre l’intégrisme parsa plume  : «Ses articles sur le terrorisme étaient une référen-ce.  Il côtoyait les milieux islamistes, non par adhésion à leuridéologie, mais pour mieux comprendre leur façon de penser».

Abdelkrim Djilali avait également pris les armes au sein degroupes d’autodéfense et participait à des opérations arméespour lutter contre la nébuleuse terroriste qui endeuillait le pays.L’ancien ministre de la Communication, Lamine Bechichi, aégalement tenu à apporter son témoignage sur cet homme qui amarqué les esprits de tous ceux qui l’ont côtoyé. M. Bechichidéclare  : «Abdelkrim Djilali est comme une comète, je neretiens de lui que la lumière.»

Il ajoute : «Nous avons perdu un homme de haute facture etd’une grande sagesse, un homme qui écoutait plus qu’il ne par-lait.» D’autres personnes sont venues témoigner de la bonté del’homme, de sa générosité, de son humilité. Toute personnel’ayant approché garde de lui le souvenir d’un homme quiaimait son métier, mais qui, avant tout, adorait son pays aupoint de prendre les armes pour le défendre.

n Hakim Metref

FIANSO SIGNE UNE CONVENTION

AVEC LE CRA

C U L T U R E H U M A N I T A I R E

CET ACCORD À SENSIBILISER LES ARTISTES, notamment sur l’importance des manifestationsculturelles à caractère humanitaire et caritatif

HOMMAGE AU JOURNALISTE ABDELKRIM DJILALI

Patriote par la plume et par les armes

Abdelkrim Djilali

Àquelques encablures de l’Aïd el Fitr,Ramdan se réjouit d’être enfin

débarrassé de la corvée des achats auxenfants. C’est que pendant longtemps, il

s’en est chargé avec ce que cela coûte endépenses, en énergie et en stress. Les

premières années, il s’en occupait seul,parfois accompagné de son épouse, mais

plus tard, il emmenait avec lui ses troisgamins pour éviter de reprendre les

articles achetés en raison de la pointureou de la taille. Car, les enfants ça granditvite et on ne sait plus tout d’un coup ce

qui leur va. Lui, n’a pas eu par contrecette lubie qu’ont les enfants d’aujour-

d’hui de tout choisir seul, ne se fiant jamais au choix desparents. Ramdan leur a inculqué cet esprit de se contenter de

ce qui leur est offert. Parce que si on les laissait faire, on necompterait plus, et souvent les produits seraient loin de valoir la

qualité requise. Il y a eu bien sûr bouderie et mécontentement,mais lui a su y faire avec la poigne qu’il faut. D’abord, il a tou-

jours eu le bon œil et bon goût. Même son épouse en témoigne,elle qui reçoit à présent encore ses cadeaux de l’Aïd, avec un

nouveau vêtement pour la circonstance. Une petite fleur de sapart qui rend son épouse bien heureuse. D’ailleurs, même les

enfants ont pris cette habitude bien qu’ils s’achètent maintenantleurs propres habits. Quand Ramdan assiste à l’effervescence

dans les magasins la veille de l’Aïd, il n’arrive pas à excuser cedélire de dernière minute comme si la fin du monde approchait.Et ce sont les commerçants qui s’en frottent les mains en aug-

mentant au passage les prix sachant les parents pris au cou. Etc’est l’assommoir. Lui, du temps où il s’acquittait de cette tâche,

il achetait au fur et à mesure, même bien avant l’arrivée deRamdhan, histoire de prendre un temps de réflexion, de compa-

rer les articles, de rentrer dans ses frais, avec trois enfants àhabiller de la tête aux pieds, ce n’était pas chose aisée. Il évitaitles bousculades jusqu’aux bagarres qui pouvaient éclater dans

les boutiques entre consommateurs qui se disputent un vête-ment ou entre acheteur ou vendeur. Une déferlante que Ramdan

ne comprendra décidément jamais. Beaucoup de ménages ontadopté ces derniers temps ce principe d’achats à l’avance, sur-tout pour éviter la hausse des tarifs. Avec l’inflation et l’appétit

vorace des commerçants, mieux vaut prévenir. Remède efficaceà la crise qui touche tous les produits. Ceux qui servent à la

confection des gâteaux ne sont pas en reste. Ramdan instruitpar sa bourgeoise s’est acquitté de ces achats inévitables les

premiers jours du mois de jeûne. Ramdan adore l’ambiance desderniers jours, dans laquelle il plonge allègrement en aidant àdécorer ou à enfourner ou encore à surveiller la cuisson des

gâteaux sous l’œil averti de la pâtissière. Un grand nombre irachez les familles nécessiteuses du quartier qui n’ont pas les

moyens de se les offrir...n Saliha Aouès

Hadith

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Ulémas d’Algé

rie

HORIZONS • Jeudi 22 Juin 2017

LES PARENTSD’après Abdallah Ibn ‘Amr (qu’Allah les agrée),

un homme s’est rendu auprès du Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et a demander la permission de partir au djihad.

Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient surlui) lui a dit : «Est-ce que tes parents sont vivants ?»

L’homme a dit : Oui. Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit :

«Accomplis ton djihad auprès d’eux.»(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3004

et Mouslim dans son Sahih n°2549)

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L’heure est à l’Aïd

I ssu d’une famille kabyle de la vallée dela Soummam (tribu de Beni Oughlis),ayant émigré en Syrie en 1848, CheikhTahar El Djazaïri El Semaouni ElOuaghlissi est un savant musulman trèscélèbre au Moyen-Orient. Né en 1852 àDamas (Syrie), il est originaire précisé-ment de Sidi Hadj Hassaïne, un des

principaux villages qui constituent la localité deSemaoun de Beni Oughlis, d’où le nom deCheikh Tahar El Semaouni El Ouaghlissi. Il estle fils de Cheikh Salah ben Ahmed, mufti maliki-te et jurisconsulte célèbre en sciences astrono-miques et en sciences du temps. Tahar ElDjazaïri a reçu l’enseignement élémentaireauprès de son père avant d’être admis dans uneécole voisine de la mosquée des Omeyyades oùil a fréquenté son enseignant, Cheikh AbdelghaniEl Ghounaïmi El Maïdani. Il a étudié l’arabe, lessciences religieuses, les sciences naturelles, lesmathématiques, l’astronomie et l’histoire. Savocation pour les langues lui a permis d’ap-prendre toutes les autres langues du Moyen-Orient. Cheikh Tahar El Djazaïri maîtrisait leturc, le persan, le syriaque, l’hébreux et l’abyssinsans oublier le français et le tamazight (kabyle)qui est sa langue d’origine. En 1875, il a éténommé enseignant en s’illustrant par son intelli-gence, l’immensité de sa perception, sa culture et

son raisonnement. Parmi les caractères deCheikh Tahar El Djazaïri El Semaouni ElOuaghlissi, sa sympathie avec les intellectuelsnon musulmans, parmi lesquels de grands orien-talistes de l’époque moderne (Merglioth, IgnaceGoldziher), des juifs, des chrétiens, sans oublierses relations très amicales avec les musulmans dedifférentes doctrines. Il a largement contribué aumouvement de la renaissance intellectuelle enSyrie. En 1879 et suite à ses activités, CheikhTahar El Djazaïri a été chargé par le gouverne-ment turc d’inspection des bibliothèques en Syrieet à Jérusalem pour une durée de huit ans. En1907, suite aux pressions du pouvoir en place, ilavait été contraint de partir en Egypte où il avaitcôtoyé, pendant les 13 ans qu’il avait passées,des savants et hommes de lettres égyptiens, àl’image des illustres Ahmed Timor Bacha etAhmed Zaki Bacha. Il avait visité l’Algérie en1912 où il avait été reçu par Cheikh MohandSaïd Ben Zekri (mufti malikite et enseignant àl’école Thaâlibienne). Son retour en Syrie, vers1919, a été suivi par sa désignation comme direc-teur général de la maison du livre El Dhahira(Bibliothèque El Dhahiria) et membre du grou-pement scientifique arabe. Le 5 janvier 1920,quatre mois seulement après avoir pris ses nou-velles fonctions, il rendit l’âme.

n Khaled H.

CHEIKH TAHAR EL DJAZAÏRI

LE SAVANT POLYGLOTTE

Imsak : 03h33Iftar : 20h14

ilFAu du eûneJ

Cette année, comme le mois de carê-me rime avec les vacances scolaireset la saison estivale, beaucoup defamilles aiment savourer, de tempsà autre, le ftour de Ramadhan aubord de la mer. C’est une manièrede casser la routine et profiter d’unchangement de décor. Qui ne rêve

pas de se laisser caresser par la brise marine ?Rêvasser en admirant le coucher du soleil.

Etrangement, cette année et depuis le début dumois sacré, les familles dont le f’tour sur la plageétait un rituel, semblent bouder les lieux. Lors denos virées effectuées, à trois reprises, sur le frontde mer de la ville un quart d’heure avant la ruptu-re du jeûne, aucune famille n’était installée poursavourer le f’tour les pieds dans l’eau. Le décorqui annonce le début de la saison estivale n’est pasencore planté. L’absence d’éclairage public ou laprésence de la Protection civile ou d’éléments dela sûreté en sont-elle la cause ? «Je travaille sur lefront de mer depuis une dizaine d’années. Ce lieuconnaît un vécu inhabituel depuis l’entame duRamadhan. Les travaux qui ont conduit à couper laroute font que les habitués des lieux hésitent à sedéplacer en voiture. Le vent froid qui se lève en finde journée décourage, aussi, les gens à venir à laplage, contrairement à l’année dernière», nous ditSalah, un vendeur de thé, originaire de ZaouietKounta (Adrar). Selon nos informations, la saisonestivale est officiellement ouverte depuis le 1er juin, avec la fin du mois de Ramadhan, les plus

récalcitrants viendront sûrement. Ces jours-ci,même les nombreux restaurants du front de mer nefont pas recette. Des travaux d’assainissement etde revêtement de la chaussée ont été engagésdepuis plusieurs jours. «On ne peut pas aller àl’encontre de ce qui a été décidé par les autoritéslocales. Il s’agit de travaux d’utilité publique. Ilfaut patienter et souhaiter, seulement, qu’ils se ter-minent dans les délais prévus», nous confie legérant d’un des plus anciens restaurants.Néanmoins, un groupe de quatre jeunes s’adonne,avec joie, à quelques coups de brasse. «Nousavons pour habitude de commencer la baignade àla deuxième quinzaine du mois d’avril si la météole permet. Durant le Ramadhan, ça ne pose pas deproblème pour nous qui habitons à quelques cen-taines de mètres de la plage. Même si la mer estquelque peu agitée, cela ne nous empêche pas deprendre du plaisir», s’exclame Raouf.

Habituellement, l’ambiance à Boumerdès esttrès conviviale. Les fidèles des mosquées accom-plissent les Tarawih et les amateurs de café et dethé envahissent les espaces en plein air ou leskhaïmates dressées pour la circonstance. Lesgourmands et amateurs des glaces et autres frian-dises s’offrent cornets, esquimaux, coupes ouboîtes de glace. Qui sait, peut-être que les famillesvont revenir pour renouer avec cette bonne habitu-de dans cette ville où ne subsiste aucune traced’inquiétude des années de braise.

n Khaled H.

Bouzellouf, comme la douara, est un plat qui se consomme essentielle-ment à l’occasion de l’Aïd El Adha. Il existe plusieurs hypothèses

quant à l’origine de son appellation. Selon certaines versions, le mot bou-zellouf serait inventé par la France coloniale. Cette dernière aurait«emprunté» le nom du chahid qu’elle avait exécuté à la guillotine, àsavoir Abdelkader Ben Zellouf. Pour menacer les Algériens du mêmesort, elle faisait référence à la guillotine en utilisant le nom de «BenZellouf». Avec le temps, benzellouf est devenu bouzellouf, d’autant qu’ils’agit d’un plat à base de tête de mouton coupée. Mais d’après d’autressources, cette explication est très loin de la réalité et même fantaisiste.

L’origine de ce mot est berbère, selon elles. Elle viendrait du mot «zlef»qui signifie brûler légèrement en surface ou bien griller. Cette source rap-pelle aussi que ce n’est pas uniquement la tête qui est grillée, mais aussiles pattes et que le terme bouzellouf n’est pas utilisé uniformémentpuisque dans certaines régions, on utilise le terme zellif pour désigner lamême chose, à savoir bouzellouf. Une autre version assure, toutefois, quece terme a une origine arabe et non berbère. Il découle du mot arabe«zelf», qui signifie dur comme le rocher et fait référence à l'os frontalconnu pour sa dureté et sa solidité. D’ailleurs, dans l’arabe dialectal algé-rien, on dit «donner un coup de zellif», qui veut dire donner un coup de

tête. Ceci dit, le fait que son origine fasse l’objet de plusieurs versions nel’empêche pas d’être un plat aussi apprécié que la douara (tripes de mou-ton en sauce). On le prépare de différentes façons, bouilli, en sauce toma-te ou bien au four avec des tranches de tomate et de citron. Le bouzelloufprend, par ailleurs, une autre appellation quand il est grillé sur la braise.Il devient «berrak aïnou». Pour les amateurs de ce plat, ce dernier est larecette la plus délicieuse de bouzellouf. Il est baptisé également berrakaïnou quand la tête de mouton est marinée à la dersa à l’ail et accompa-gnée de pommes de terre, avant que le tout ne soit cuit au four.

n F. B.

La vieille sirène de l’Hôtel de ville de la communed’Ain Makhlouf (wilaya de Guelma) qui continue

d’annoncer le moment de rupture du jeûne à chaqueRamadhan pérennisant une pratique remontant à

l’époque coloniale, est devenue un élément «essen-tiel» dans l’ambiance du mois de Ramadhan danscette localité. Située à 55 kilomètres au sud de laville de Guelma, Ain Makhlouf compte pourtant

deux grandes et nouvelles mosquées qui annoncentl’heure de fin du jeûne. Les Assemblées commu-

nales qui se sont succédé à la tête de cette munici-palité depuis l’indépendance ont toujours accordé unintérêt particulier à cette sirène de taille très impo-

sante utilisée lors des occasions nationales pourobserver les minutes de silence, mais surtout durant

le Ramadhan pour annoncer la rupture du jeûne. La sirène retentit aussitôt que le muezzin prononcele dernier mot de l’Adhan par souci de respect à lasacralité de l’appel à la prière tout en veillant à laperpétuation de cette tradition qui fait partie désor-

mais du patrimoine de la région. Pour SaïdBenzeineb, intéressé par la recherche en patrimoine,l’utilisation de la sirène remonte à l’époque colonia-le et était placée sur la tour de l’église pour servir àdonner l’alerte dans les cas d’urgence. Après l’indé-pendance, la sirène fut déplacée vers l’Hôtel de ville.Octogénaire, Omar souligne que le son de cette sirè-

ne n’a jamais cessé de résonner à Ain Makhloufaussi longtemps qu’il se souvient au point de faire

partie intégrante du patrimoine de toute la région. Laspécificité de la sirène réside dans sa puissance quiimpose le sentiment de l’avènement d’une chose

auguste, en l’occurrence le moment de rompre unejournée entière de jeûne rituel, ajoute ce vieux qui

souligne que les sons de cette sirène retentissent surun rayon d’environ 10 km annonçant le moment del’iftar même aux habitants des mechtas et villagesreculées, à l’instar de Djenane El Malti, Bordj El

Khethir, Bordj Kra, Tafoura, Djebel Anssal et mêmeHammam Belhachani. Pour les jeunes de la région,cette sirène qui s’est incrustée dans la mémoire col-lective de la population d’Ain Makhlouf, donne ungoût très particulier au Ramadhan qu’il est difficile

d’imaginer autrement, selon eux.

VISITE AUX MALADES, UN DEVOIR NÉGLIGÉLe Ramadhan est un mois de piété par excellence. Il

est important d’en faire une occasion de retrouverla foi. Et pour plaire au Tout-Puissant, de nom-breuses actions telles que la visite des personnesmalades sont de nature à augmenter nos chancesde voir notre jeûne agréé. Le Messager d’Allah(QSSL) a exhorté les musulmans à rendre visiteaux personnes malades et souffrantes. Dans unHadith authentique rapporté par Al Barâ Ibn Âzib(radhia Allâhou anhou), il est dit: «Le Messagerd’Allah nous a ordonné sept choses : visiter lesmalades, suivre les cortèges funèbres, appeler lamiséricorde d’Allah sur la personne qui éternue,secourir le faible, aider l’opprimé, multiplier les salu-tations et respecter les serments.» Le ProphèteMouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) avait, lui-même, pour habitude de rendre visite aux malades, et ce,qu’il s’agisse d’une personne musulmane ou non musulmane.L’imam Ali Ayya rappelle ce devoir négligé de nos jours en raisondes multiples soucis quotidiens. Rendre visite à une personne souf-frante peut rendre le sourire. Mieux encore, des propos sages etencourageants insuffleront de l’espoir et de la résistance chez lemalade, souligne-t-il. Il est possible de se faire une idée claire de l’im-portance de ce devoir en considérant ses principaux effets positifs, aussi bienpour la personne éprouvée et souffrante que pour celui qui la visite. En sus d’être unexcellent facteur de réconfort et d’apaisement pour le malade, il constitue, aussi, uneexpression très forte de fraternité et un vibrant témoignage de sympathie de la partde celui qui vient le rencontrer. Bien évidemment, une telle attitude ne peut que ren-forcer le lien d’affection et d’attachement entre les personnes concernées. Ce genrede rencontre est, aussi, un moyen permettant au musulman qui se rend au chevet dumalade de se rappeler et de prendre conscience de la valeur inestimable d’un bien-fait divin dont il a la chance, lui, de jouir : la santé. La visite au malade doit êtremotivée par la volonté de se soumettre au Créateur, celle de la recherche de l’agré-ment d’Allah et de sa récompense. Telle est la condition pour que cet acte puisse rap-porter les énormes mérites qui ont été promis dans les Hadiths authentiques.

n Karima Alloun K.

12/13

Il était une fois...GUELMA

La sirène annonçant la rupture du jeûne

HORIZONS •Jeudi 22 Juin 2017

Attitude

SÉTIF

Zlabia, délice du

Ramadhan

Imsak : 03h33Iftar : 20h114

Un œil sur la télévision

Connaissez-vous

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Un terme français, berbère ou bien arabe ?En

vogu

eBouzellouf

S’il y a un commerce qui prospère à Sétifdurant le Ramadhan, c’est bien celui de

la zlabia. Celle qui fut l’apanage des seulsTunisiens à une certaine époque est devenue

une spécialité algérienne incontournabledurant ce mois. Le temps du Ramadhan,

beaucoup d’autres commerces, tels que lesrestaurants, les fast-foods, les pizzerias,

changent d’activité pour vendre cettedélicieuse pâtisserie que généralement l’onfabrique sur place. Le zlabdji est partout,

dans les quartiers, les cités, et parfois mêmeà l’intérieur des souks et des marchés. Il y a

les permanents, comme les Tunisiensinstallés en Algérie depuis fort longtemps, etle zlabdji occasionnel qui n’active que durant

le Ramadhan. Si certains respectent lesnormes et les mesures d’hygiène, d’autres,

par contre, ne se soucient guère  de lapropreté des ustensiles qu’ils utilisent etqu’ils ne lavent jamais, sans compter les

produits périmés. Comme toute autreactivité, elle est régie et soumise à des

contrôles rigoureux des services d’hygiène etdes fraudes. Un certificat médical de bonnesanté est exigé pour tout employé dans cecommerce. «Nous contrôlons surtout les

produits utilisés pour la fabrication de cettepâtisserie traditionnelle, tels que le sucre, la

farine et les aromes. Concernant l’huile, nousutilisons un appareil spécial pour détecter le

taux de sa dégradation. Nous contrôlonsaussi l’étiquetage, l’affichage des prix,

l’hygiène des locaux», a indiqué le chef duservice de contrôle des pratiques

commerciales de la Direction du commercede la wilaya de Sétif, Abdelghani Okba.Cette activité est soumise au registre du

commerce. Depuis quelques années le métierde zlabdji se transmet de père en fils. Al’exemple de celui du marché des 1014

logements, dont le fils Hamza excelle danscet art. Pour la grande majorité des Sétifiens,

Ramadhan sans zlabia n’a aucun charme.Une fois la rupture du jeûne accompli, pour

la plupart, la zlabia ouvre l’appétit. Pourd’autres, elle est servie comme dessert. La

wilaya de Sétif compte 1.072 commerces dezlabia déclarés, dont 325 pour la seule cité

d’Aïn El-Fouara.n Azzedine Tiouri

Le concept estsimilaire au défi du

«seau d’eau glacée»,que des centaines decélébrités américainesse sont amusées àrelever pour unobjectif caritatif, lasitcom «Chicheatahadak !», (je temets au défi !) est toutaussi novatrice. S’ymêlent émotion etsuspense. Organiséeau profit des enfantsmalades, l’émissionest diffusée à 20h45,sur la chaîne terrestrede la télévisionalgérienne. «Chicheatahadak !», haut encouleur, est animé parle dynamique FayçalAdjaïmi.  Avec lui, bon gré, mal gré, plusieurscélébrités sont passés au…challenge. Le défi,amusant et souvent original, demande de lapatience. A cause de son caractèrehumaniste, l’émission s’est répandue à unerapidité extraordinaire.Lors de chaque épisode, le téléspectateurdécouvre plusieurs invités comme le chanteurkabyle Massi, l’animateur Mahrez Rabia, lechanteur Salim Chaoui, ou encore l’humoristeKamel Bouakaz. L’animateur reçoit sesinvités et les met à l’aise. A travers une sériede questions-réponses, afin de mieux cerner le

profil des célébrités,et surtout pourconnaître leursphobies, entre autres.Ensuite, FayçalAdjaïmi décide deles mettre au défi.L’interprète de lachanson amazighe,Massi, a dû effectuerune plongée sous-marine et a pratiqué,pour la première fois,le canoë-kayak. «J’aipu relever le défi,même si c’était uneépreuve difficile, vuque je n’ai jamaispratiqué ce sport»,s’exclame l’artiste.De son côté, KamelBouakaz a affrontéun catcheur dans un

combat. L’animateur Mahrez Rabia, a, quant àlui, été soumis à une épreuve de saut àl’élastique. Tous les participants à l’émissionont joué le jeu et ont affronté d’importantsobstacles. Aucun participant n’a mis en doutel’efficacité du challenge. Les participants ontété confrontés à des défis d’ordre «sportif»,qui conduissent à la fois au plaisir et audépassement de soi. Les célébrités ontreconnu que leur participation leur a permisd’accomplir un devoir dans une atmosphèrelégère et palpitante.

n Samira Sidhoum

«CHICHE ATAHADAK !» SÉDUIT

Une sitcom pour la bonne cause

TRÈS ANIMÉE LE SOIR, aprèsle ftour, la ville de

Boumerdès vit une ambiancespéciale depuis le début dumois de Ramadhan. Comme

dans toutes les villescôtières, la mer a ses

adeptes durant tout l’été.

LE LONG DU BORD DE MER À BOUMERDÈS

LES FAMILLES ABSENTES

Mezghena, le roi du kelbelouz… à Tizi OuzouTizi Ouzou a, aussi, ses rois du kalbelouz. Et c’est la pâtis-

serie Mezghena qui ravit la vedette aux autres concur-rents. Et pour cause, c’est la plus fréquentée de la ville.D’ailleurs, son enseigne porte le nom de «le roi duKelbelouz». Mieux elle est devenue un haut lieu de tous lespalais de par la variété de gâteaux qu’elle offre. A la tête dece lieu, Ammi Rabah et son inséparable feuille de mentheaccrochée à l’oreille gauche. La musique chaâbi distilléedoucement vous met de suite dans une ambiance du vieilAlger d’autant que ses employés, des deux sexes, sonthabillés en costume traditionnel algérois. L’ambiance a,donc, aussi une part dans le succès de l’enseigne. Ainsi cesont des dizaines de plateaux de Kelbelouz sous toutes lescoutures (Mezghena, Royal), de Ktayef (cheveux d’angeaux amandes), de Baklawa et autres gâteries orientales qui

sont écoulées durant la journée. Des délices que goûtent,aussi, les plus démunis puisque Ammi Rabah ne manquepas de faire don de plateaux de Kelbelouz et autres gâteauxaux pensionnaires du foyer des personnes âgées de la citéde la solidarité de Boukhalfa. Une générosité héritée du feupère Dendani Lounès. Ce dernier a, aussi, légué à sesenfants la recette de ce Kalbelouz que tout le monde s’ar-rache. Il faut dire que les Dendani, natifs du village Taourgaqui surplombe l’antique Rusucurru aujourd’hui Dellys, onttoujours été des bosseurs. Agriculteurs de profession, ils ontdû quitter leur village pour aller chercher leur pitance àAlger et à Dellys. Parmi eux feu Lounès qui avait com-mencé apprenti boulanger chez un colon avant de se lancerseul dans ce métier en achetant, en 1957, une autre boulan-gerie. Outre le pain, il faisait, aussi, dans le Kelbelouz, une

pâtisserie très prisée à l’époque par les autochtones quihabitaient la Casbah de Dellys et dont le mode de vie étaitproche de celui d’Alger. En Kabylie, une entreprise est sou-vent une histoire de famille. C’est ainsi que ses fils Rabah,Smail et Saïd se sont retrouvés devant le pétrin et le four.Une tâche à laquelle ils étaient soumis encore écoliers, col-légiens et lycéens durant les vacances scolaires. Mais c’estdans les années 80 et 90 que le Kelbelouz de Ammi Lounèsà commencer son petit bonhomme de chemin grâce auxtrois garçons. Ces derniers avaient saisi l’opportunité defaire connaître leur Kelbelouz ailleurs qu’à Dellys où ilétait célèbre. Depuis, la maison Mezghena a pris une autredimension puisque l’enseigne est, désormais, présente àRouiba, Draâ-Ben-Khedda et Tizi Ouzou.

n Rachid Hammoutène

14 HORIZONS • Jeudi 22 Juin 2017

VELOUTÉ DE COURGETTESAU FROMAGEIngrédients :

•800 g de courgettes•150 g de fromage frais,ail et fines herbes•10 cl de crème fraîcheépaisse •1 échalote ou un petitoignon•1 l d’eau•1 bouillon de volaille•10 g de beurre•Sel et poivre

Préparation :

Lavez et coupez les courgettesen dés. Epluchez et coupez l’oi-gnon en morceaux. Dans une grandecasserole ou une marmite, mettez le beurre à fondre, ajoutezl’oignon et mélangez jusqu’à coloration. Ajoutez les cour-gettes puis le cube bouillon volaille et couvrez d’un litred’eau, amenez à ébullition et laissez cuire pendant 20 min.Passez le bouillon au tamis, renversez-le dans la casserole etgardez que les courgettes. Ajoutez la crème fraîche et le fro-mage au potage et mixez-le en ajoutant peu à peu lebouillon selon la consistance souhaitée. Salez, poivrez etfaites bouillir à nouveau 2 min.

EL DJOUZA Ingrédients :Pâte : •500 g de farine•250 g de beurre•4 œufs•4 grandescuillères desucresemouleou unverre desucre glace(au choix)•1 sachetde levure•1 pincée deselGarniture :Confiture de lait :Une boîte de laitconcentré sucré•125 g de noix ou d'amandes ou bien crème despeculoos ou nutella...PréparationDans un récipient creux, versez la farine, le sucre, lesel, la levure et le beurre coupé en petits morceaux.Mélangez doucement avec les doigts et ajoutez lesœufs pour bien ramasser les ingrédients. Divisez cettepâte en petite boule de la forme d'une olive etdisposez-la à l'intérieur d'un moule spécial noix etfaites cuire.

Plat du Jour

Dessert

Imsak : 03h33Iftar : 20h14

27

L' halitose est le fait d’avoir une haleinedont l’odeur est incommodante. Leplus souvent, ce sont les bactéries pré-sentes sur la langue ou les dents qui pro-duisent ces odeurs. Bien que l’halitosesoit un problème de santé mineur, ellepeut cependant représenter une sourcede stress et un handicap social. La plu-

part des cas de mauvaise haleine proviennent de la boucheelle-même et peuvent être causés par :

• Certains aliments contenant des huiles qui dégagentune odeur particulière, par exemple l’ail, les oignons

ou certaines épices. Ces aliments, une fois di-gérés, sont transformés en composants po-

tentiellement odorants qui passent dans lacirculation sanguine, se rendent dans les

poumons où ils sont source de l’haleine odorante jus-qu’à ce qu’ils soient éliminés du corps.

• Une mauvaise hygiène bucco-dentaire : lorsque l’hygiènede la bouche est insuffisante, les particules de nourriture per-

sistant entre les dents ou entre la gencive et les dents sont co-lonisées par des bactéries émettant des composés chimiques mal-odorants à base de soufre. La surface microscopique inégale dela langue peut également abriter des débris alimentaires et desbactéries à l’origine de mauvaises odeurs.• Une infection bucco-dentaire : une carie ou une maladie pa-rodontale (infection ou abcès des gencives ou parodontite).• Une bouche sèche (xérostomie ou hyposialie). La salive estun rince-bouche naturel. Elle contient des substances antibac-tériennes éliminant les germes et les particules responsables dela mauvaise haleine. La nuit, la production de salive diminue,ce qui est à l’origine de la mauvaise haleine du matin.• La consommation d’alcool, la respiration par la bouche plu-tôt que par le nez et les désordres des glandes salivaires.• Les produits du tabac. Le tabac assèche la bouche et les fu-meurs sont également plus à risque de maladies dentaires, cequi entraîne l’halitose.• Les hormones. Pendant l’ovulation et la grossesse, les tauxélevés d’hormones augmentent la production de plaque dentaire,qui, colonisée par des bactéries, peut provoquer une haleine nau-séabonde.L’halitose peut parfois être le symptôme d’un problème desanté plus grave tel que :• Des maladies respiratoires. Une infection des sinus ou de lagorge (amygdalite) peut provoquer une abondance de mucusqui occasionne une haleine fétide.• Certains cancers ou des problèmes métaboliques peuvent en-traîner une mauvaise haleine caractéristique.• Le diabète.• Un reflux gastro-œsophagien.• Une insuffisance rénale ou du foie.• Certains médicaments, tels que les antihistaminiques ou lesdécongestionnants, de même que ceux utilisés pour traiter l’hy-

pertension artérielle, les désordres urinaires ou les problèmespsychiatriques (antidépresseurs, antipsychotiques) peuventcontribuer à la mauvaise haleine en asséchant la bouche.• Avoir une haleine dont l’odeur est incommodante.• De nombreuses personnes ne savent pas qu’elles ont une mau-vaise haleine, puisque les cellules responsables de l’odorat de-viennent insensibles au flux constant de mauvaise odeur.Personnes à risque• Les personnes qui ont une sécheresse buccale chronique.• Les personnes âgées (qui ont fréquemment une réduction desalive).Facteurs de risque• Une mauvaise hygiène bucco-dentaire.• Le tabagisme.Prévention de l'halitose• Mesures préventives de base : se brosser les dents et la langueau moins deux fois par jour après les repas. Changer de bros-se à dents tous les 3 ou 4 mois.• Utiliser de la soie dentaire une fois par jour pour retirer lesaliments coincés entre les dents ou une brossette interdentai-re pour les personnes dont les dents sont plus écartées.• Nettoyer les prothèses dentaires régulièrement.• Boire suffisamment d’eau pour assurer l’hydratation de labouche. Sucer des bonbons ou mâcher de la gomme (idéalementsans sucre) en cas de bouche sèche.• Consommer des fibres (fruits et légumes).• Diminuer la consommation de café.Consulter un dentiste régulièrement, au moins une fois par an,pour des soins éventuels et pour un détartrage régulier.

Santé

L'HALITOSE (MAUVAISE HALEINE)

CAFÉ MOINSAMER

Plutôt que d'ajouter dusucre dans votre café si

vous le trouvez tropamer, mettez une petite

pincée de sel fin. Les molé-cules de sodium bloqueront

l'amertume sans dénaturer le café.

Astuce Culinaire

Cuisine du Monde Musulman

Ingrédients : •150 g de farine • 60 g de sucre en poudre •110 ml (110 g) d'eau •1/2cuillère à café de levure chimique •Huile neutre pour friture •Sucre glacePréparation :Versez dans un saladier ou un cul-de-poule le sucre et lafarine. Ajoutez une demi-cuillère à café de levure chimique et mélangezles ingrédients à sec. Versez l’eau et mélangez le tout ensemble. On obtientune pâte ni liquide ni tout à fait solide et un peu collante. Faites chaufferl’huile (pour savoir si elle est bien chaude : plongez le manche d’une spatule en bois verticalement dans l’huileet si des bulles remontent le long du manche, c’est qu’elle est à la bonne température) et quand elle est bienchaude, versez des demi-cuillères de pâte en la faisant glisser avec le bout du doigt dans l’huile chaude.Attention, c’est la pâte qui est destinée à venir toucher l’huile pas votre doigt ! Ne mettez pas trop de beignets àcuire en même temps afin qu’ils aient la place de se développer. Lorsqu’ils sont dorés, sortez-les de l’huile etposez-les sur une feuille de papier absorbant. Cela prend environ 2 min de chaque côté. Une fois qu’ils sont touscuits, saupoudrez-les de sucre glace.

«Porte ce qui te va

et fréquente ton égal qui

connaît ta conduite»

«Porte ce qui te va bien comme

habits, et fréquente des gens

de ta classe et de ton âge.»

Ce proverbe est cité en exemple afin

d’éclaircir les meilleurs voies de

fréquenter les gens.

Proverbe Algérien

Froufrous - beignets (Mali)

www.horizons.dz

15

HORIZONS • Jeudi 22 Juin 2017FORUMDES ÉCHECS

Test

ez v

otre

for

ce

l COMBINAISON l PROBLÈMEl FIN DE PARTIE

Roi aucentrepuni !Les blancsjouent etgagnent !

Lesblancsjouent etfont maten troiscoups

Combinaison : 1...Te1+ 2.Rh2 Dg6 0-1

Finale : 1...a4 2.Re4 b4 3.Rxd4 bxa3 4.Rc3 Rg5 5.d4 Rxg4 0-1

Problème :1.Dh6+ Rg4 [1...Rxh6 2.h8D+ Rg6 3.h5+ Rf7 4.Dh7+ Rf8 5.axb8Tmat] 2.Dxg5+ Rf3[2...Rh3 3.Te3+ Ff3 4.Txf3+ Fg3 5.Dxg3mat] 3.Dh5+ Rxe4 [3...Rg3 4.Te3+ Ff3 (4...Rxf4

5.Dg5mat) 5.Txf3mat] 4.De2+ Rd4 [4...Rxf4 5.axb8Fmat] 5.h8Fmat

Solution de «Testez votre force» précédent :

Coup d’attenteroyal ! Les blancsjouent etgagnent !

LES GRANDS TOURNOIS DE L’ANNÉE : «ALTIBOX NORWAY CHESS» 2017

Par Benhadi Aziz Madani, instructeur de la Fédération internationale des échecs

Rien ne va plus pour le championdu monde, le Norvégien MagnusCarlsen, numéro un mondialaussi sur le classement Elo inter-national 2832points, qui vientde subir sa seconde défaite lorsde la 7e ronde du super tournoi«Altibox Norway Chess» 2017,

jouée le 14 juin 2017 à l’hôtel «ClarionEnergy» de Stavanger, en Norvège, face à l’ex-champion du monde, le Russe VladimirKramnik, classé 3e mondial avec un Elo de2803 et agé de 42ans, au cours d’une partie trèsdisputée où ce dernier employa le premiercoup fétiche du célèbre champion américainRobert James Fisher (1.e4 !) , en entrant dansle fameux Gioco Piano (partie italienne révolu-tionnée par les ordinateurs selon l’ex-cham-pion du monde indien Vishwanathan Anand)avant que Magnus, surpris par un coup «long»(22.Da1 !), répondit rapidemment par un couperroné en donnant l’occasion à son advesrairede l’emporter, et ce, pour la première foisdepuis sept ans ! Selon Vladimir Kramnik, quise considère comme le héros d’un jour,Magnus Carlsen passe par une période creuse,et nul doute qu’il se reprendra au plus vite.Mais il devra cependant travailler son répertoi-re d’ouverture avec les noirs. Selon les obser-vateurs présents, Magnus Carlsen montre desfragilités psychologiques, non pas sur le plantechnique ou stratégique, mais il reste sur uncomplexe qui l’amoindrit quand il joue devantson public ! Le joueur qui continue d’afficherune excellente forme n’est autre quel’Arménien Levon Aronian, 7e joueur mon-dial, avec un Elo de 2793points, âgé de 35ans,tombeur lui aussi de Magnus Carlsen lors de laquatrième ronde, brillant vainqueur du vice-champion du monde russe Sergey Kariakin Elo11e joueur mondial avec 2781points et agé de27ans, après avoir judicieusement laissé passerl’orage, en lancant par la suite une superbecontre-attaque, difficle à con-trer. Une victoirequi lui permet de prendre la tête du classement,du fait que le leader sortant, l’AméricainHikaru Nakamura Elo 2789points et 9e joueurmondial, agé de 30ans, fut tenu en échec parl’Indien Vishwanathan Anand, âgé de 48ans,8e joueur mondial, avec un Elo de 2786pointsqui l’obligea au partage du point de la partie. Anoter l’excellente partie du Néerlandais AnishGiri, 12e joueur mondial, âgé de 23ans, Elo2771 qui exploita brillamment une imprécisiondu grand maître francais Maxime VachierLagrave, âgé de 27ans, 6e joueur mondial,avec un Elo de 2796points. Les AméricainsWesley So, Elo 2812 points, second joueurmondial avec 2812points, agé de 24ans, etFabiano Caruana, 4e joueur mondial, Elo2808points, âgé de 24ans également, se sontbattus à l’extrême. Le premier nommé a eupendant longtemps un léger avantage qu’il n’apas réussi à concrétiser. Les deux dernièresrondes seront cruciales autant pour les leadersque pour le champion du monde MagnusCarlsen, qui risque de finir le tournoi sans

aucune victoire ! CLASSEMENT À L’ISSUE DE LA 7e RONDE

1.Aronian, Levon (Arménie) 5/72.Nakamura, Hikaru (USA) 4.53.Giri, Anish (Pays-Bas) 44.Kramnik, Vladimir (Russie) 45.So, Wesley (USA) 3.56.Karjakin, Sergey(Russie) 37.Caruana, Fabiano 38.Anand, Viswanathan (Inde) 39.Vachier-Lagrave, Maxime (France) 2.510.Carlsen, Magnus (Norvège) 2.5 Partie n=1 Blancs : Anand,V (Inde) Noirs : Nakamura,H (USA) 5e « Norway Chess » Stavanger 2017Partie italienne 1.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3.Fc4 Fc5 4.d3 Cf6 5.c3d6 6.0-0 a6 7.a4 0-0 8.Te1 Fa7 9.h3 Ce710.Cbd2 Cg6 11.Fb311.Cf1 c6 12.Fa2 Fe6 13.Fxe6 fxe6 14.Cg3d5 15.Fe3 Fxe3 16.Txe3 Db6 11...Fe611...Te8 12.d4 h6 13.Fc2 c6 14.Cf1 d515.Cxe5 Cxe5 16.dxe5 Cxe4 17.Fxe4 dxe418.Dxd8 Txd8 12.d4 Fxb3 13.Dxb3 Dd7 14.Cf1 exd415.cxd4 d5 16.e5 Ce4 17.C1d2 c5 18.Cxe4dxe4 19.Txe4 cxd4 20.e620.Fd2 Tfe8 21.Tae1 Cf8 22.Cg5 Ce623.Cxe6 fxe6 20...fxe6 21.Txe6 Rh821...Df7 22.Fd2 Tae8 23.Cg5 (23.Tae1)23...Dxf2+ 24.Rh1 Txe6 25.Dxe6+ Rh826.Fb4 Dxb2 27.Fxf8 Dxa1+ 28.Rh2 Fb8+29.Fd6 Fxd6+ 30.Dxd6 Df1 31.Cf3 Dc4 22.Fg5 Df7 23.Dd5 Tae8 24.Tae1 h6 25.Fd2d3 26.Td626.Fc3 Rh7 27.Dh5? (27.De4 Txe6 28.Dxe6Dxe6 29.Txe6 Cf4 30.Te7 Ce2+ 31.Rf1 Cxc332.bxc3 Tc8! ) 27...Fxf2+! (27...Txe628.Cg5+) 28.Rh1 (28.Rxf2 Txe6 29.Txe6Dxe6 .) 28...Fxe1! 29.Cg5+ Rg8 30.Cxf7Txe6.] 26...Dxd5 27.Txd5 Te2 28.Txd3 Fxf2+29.Rf1 Txe1+ 30.Cxe1 Diagramme n=130...Ce5 31.Tb3 Fe3+32.Re2 Fxd233.Rxd2 Tf2+ 34.Rc3 34.Re3 Txb2 35.Txb2Cc4+ 36.Rd4 Cxb237.a5 Ca4? 38.Cd3!b6 39.Cb2! 34...Te235.Cd3 Cxd336.Rxd3 Txg237.Txb7 Tg3+38.Rc4 Txh3 39.Ta739.b4 Ta3 40.a5 h541.Tb6 h4 42.Txa6 h3 43.Te6 Rh7 ; 39.a5 h540.Tb6 Th4+! (40...Th2 41.b4 h4 42.Txa6Ta2 43.Tg6!) 41.Rc5 Ta4 42.Txa6 h4 43.b4h3 44.Td6 h2 45.Td1 Ta239...Th4+ 40.Rb3 g5 41.a5 Tf4 42.Txa6 Rg743.Ta7+ Rg6 44.Ta8 Rg7 45.Ta7+ Rg646.Ta8 Rg7 ½-½Partie n=2

Blancs : Vachier-Lagrave M. (France) Noirs : Giri A. (Pays-Bas) 5e«Norway Chess» Stavanger 2017Défense sicilienne1.e4 c5 2.Cf3 Cc6 3.Cc3 g6 4.d4 cxd45.Cxd4 Fg7 6.Fe3 Cf6 7.Fc4 0-0 8.Fb3 d69.f3 Fd7 10.Dd2 Cxd4 11.Fxd4 b5 12.a4 b4 12...bxa4 13.Cxa4 Fe6 14.Fxe6 fxe6 15.0-0Dc7 16.Rh1 Tfc8 17.Cc3 a6 18.Ta2 Dc4 13.Cd5 Cxd5 14.Fxg7 Rxg7 15.exd5 Db616.h4 h5 17.0-0-0 Diagramme n=217...Da5 ! 18.g4 Fxa419.Rb1?!19.Fxa4 Dxa420.Dd4+ Rh6 21.gxh5Tac8 22.Th2 Da1+23.Rd2 Da2 ;19.Dd4+ Rg8 20.Rb1(20.Fxa4 Dxa421.gxh5 Tac8 22.Th2Da1+ 23.Rd2 Da224.h6 f6 25.De4 Rh826.Dxe7 Dxd5+ 27.Rc1 Tf7 28.Txd5 Txe729.Txd6 Tf7) 20...Fxb3 21.cxb3 Dc5 22.De4a5 23.gxh5 a4 24.hxg6 axb3 25.Thg1 Tac826.gxf7+ Rh8 27.Dd4+ Dxd4 28.Txd4 Txf729.Td3 Tc4 30.h5 Rh7 19...Fxb3 19...Th8 20.cxb3 Th8 21.Tc1 Tae8 22.Tc6 Db5!23.Tc7 a5 24.g524.Dd4+ Rg8 25.g5 De224...a4 25.Dd4+ Rh7 26.bxa426.Dc4 Da5!26...Dxa4 27.Te1 Thf8 28.Ta7?!28.f4Rg8

28...Db5 29.f4 Rg8! 30.f5 gxf5 31.Rc231.g6 fxg6 32.Te6 Tf6; 31.Ra2 b3+ 32.Ra3Tc8 33.Ta4 Tc731...b3+ 32.Rd1

32.Rb1 Ta832...Tc8 33.g6 Tc533...Tc5 34.gxf7+ Rh7 0-1Partie n=3Blancs : Kramnik V. (Russie) Noirs : Carlsen M. (Norvège) 5e «Norway Chess» Stavanger 2017Partie italienne 1.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3.Fc4 Fc5 4.c3 Cf6 5.d3d6 6.0-0 a6 7.Te1 7.Fb3 est la continuation la plus usitée 7Fa7 8.a4 0-0 9.h3 Ce7 10.d4 Cg6 11.Cbd2

c6 12.Fd3 Te812...exd4 13.Cxd4 Te8 14.C2f3 Fd7 15.Fc2 d513.Fc2 h6 14.Cf1 exd414...d5 15.exd5 e4 16.Ce5 cxd5 17.Cxg6 fxg618.Ff4 ;14...Dc7 15.Cg3 Fd7 16.Fe3 c515.cxd4 c515...d5 16.e5 Ce4 A) 17.Fxe4 dxe418.Txe4B) 17.C1d2 Cxe5 . (17...Ff5 18.Cxe4Fxe4 19.Fxe4 dxe4 20.Txe4 Dd5 .) 18.Cxe5Txe5 19.Cxe4 (19.dxe5 Cxf2 ) 19...Txe420.Fxe4 dxe4 21.Txe4 Ff5 ; C) 17.Cg3 Cxg318.fxg3 16.d516.Fe3 cxd4 17.Fxd4 16...b5 17.axb5 axb5 18.Cg318.b4 cxb4 (18...Fd7 19.Txa7! Txa7 20.bxc5dxc5 21.e5 ; 18...Fb7 19.Fe3 Dc7 18...Fd7 19.Fe3 Fb6

19...Dc7 20.Dd2 c4 21.Fxh6 c3! 22.bxc3gxh6 23.Dxh6 Dxc3 24.Tac1 Fxh3! 25.Dxh3Fxf2+! 26.Rxf2 Ta2 27.Te2 Cf4 28.Df5 Cxe229.Cxe2 Cxe4+ 30.Fxe4Dxc1 31.Cg5 Txe2+(31...Dc5+ 32.Rg3 Ta7 )32.Rxe2 Dc4+ 33.Rf2Dd4+ 20.Txa8 Dxa821.b4 Da721...Tc8 22.Dd2 Diagramme n= 322.Da1! Dc7?

22...Ta8 23.Dxa7 Txa7 24.Td1 ;22...Dxa123.Txa1 Tb8 24.bxc5 Fxc5 ;24...dxc5 25.Td1)25.Fxc5 dxc5 26.Ta7 23.Fxh6 cxb4 24.Fxg7 Dxc2 24...Rxg7 25.Ch5+ . 25...Rh6 (25...Rf826.Dxf6 Fxf2+ 27.Rxf2 Dxc2+28.Rg3)26.Dc1+ Rh7 27.Cxf6+25.Dxf6 Dxf2+25...Fxf2+ 26.Rh2 A) 26...Dc3 27.Te2 Dxf628.Fxf6 Fc5 ( 28...Fxg3+ 29.Rxg3 ) 29.Ch5 ;B) 26...Fxe1 27.Fh6 Dc3 28.e5 26.Rh2 Fd8 27.Dxd627.Db2 Dxb2 28.Fxb2 27...Ch4 28.Cxh4 Fxh4 29.Ch529...Fxh329...Dxe1 30.Dh6 30.Tg130.Rxh3? Dxe1 30...Fg5 31.Ff6 Fg4

31...Fxg2 32.Dg3! . (32.Txg2? Dh4+ . 33.Rg1De1+ 34.Rh2 Dh4+ .) 32...Dxg3+ 33.Rxg3 ;31...Fe3 32.Rxh3 Fc5 33.Tf1 32.Fxg5 Fxh5 33.Dh6 Txe4

33...Fg6 34.d6 Dd4 35.d7 Dxd7 (35...Tf836.Tc1 ) 36.Ff6 Dd6+ 37.e5 34.Dxh5 Df5 35.Dh6 b335...Te5 36.Ta136.Ff6 Df4+ 37.Dxf4 Txf4 38.d6 Txf639.Td1 Th6+ 40.Rg1 1-0Partie n=4Blancs : So W. (USA) Noirs :Caruana F. (USA) 5e «Norway Chess» Stavanger 2017Gambit de la dame accepté 1.d4 d5 2.c4 dxc4 3.e3 Cf6 4.Fxc4 e6 5.Cf3c5 6.0-0 a6 7.dxc5 Fxc5 8.Dxd8+ Rxd8 9.Fe2Re7 10.Ce5 Cbd7 11.Cd3 Fd6 12.Cd2 b513.Cb3 Fb7 14.Ca5 Fd5 15.Fd2 Thc8 16.Tfc1Ce5 17.Cb4 Cc4 18.Cxc4 bxc4 19.Cxd5+exd5 20.Fc3 Tab8 21.Tc2 Fb4 22.Fe5 Fd623.Fd4 Fc5Diagramme n=424.Fxf6+ Rxf625.Td1 Td8 26.Tcd2Fe7 27.Ff3 d428.exd4 Tb4 29.Tc2Tdb8 30.Tdd2 Rg631.a3 T4b6 32.g3 Fg533.Te2 Ff6 34.Fe4+Rh6 35.Ted2 Te836.Fd5 Txb2 37.Fxf7c3 38.Txb2 Td839.Tdc2 cxb240.Txb2 Fxd4 41.Tb4 g6 42.Ta4 Td6 43.Rf1Fb2 44.Ta5 Tc6 45.a4 Rg7 46.Fd5 Tc1+47.Rg2 Tc2 48.Fe4 Td2 49.Txa6 Fd4 50.Td6Txf2+ 51.Rh3 Fe3 52.a5 Ta2 53.a6 Fg154.Rg4 Ta3 55.Td1 Fc5 56.Td7+ Rf6 57.Fd3Fg1 58.h3 Re6 59.Fb5 h5+ 60.Rf4 h461.gxh4 Txa6 62.Tg7 Rf6 63.Txg6+ Rxg664.h5+ Rxh5 65.Fe2+ Rh4 66.Fxa6 Rxh3 ½-½Partie n=5Blancs : Karjakin S. (Russie) Noirs : Aronian L. (Arménie) 5e «Norway Chess» Stavanger 2017Partie italienne 1.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3.Fc4 Fc5 4.0-0 Cf6 5.d30-0 6.a4 a5 7.Fg5 h6 8.Fh4 Fe7 9.Fg3 d610.h3 Rh8 11.c3 Ch7 12.Db3 f5 13.exf5 Ff614.Fe6 Ce7 15.Ch4 De8 16.Fxc8 Txc817.Cg6+ Cxg6 18.fxg6 Dxg6 19.Dxb7 Cg520.h4 Ce6 21.De4 Dh5 22.Cd2 Cf4 23.Fxf4exf4 24.Df3 Dxh4 25.Tfe1 Tb8 26.Cc4 g527.Te6 Fg7 28.Tg6 Tbe8 29.d4 Rh7 30.Dd3Rg8 31.d5

Diagramme n=531…f3 ! 32.gxf3 Tf4

33.Rg2 Tef8 34.Cd2 g435.Rg1 T8f5 36.Ce4Txf3 37.Dd4 Te538.Cg3 Txg3+ 39.fxg3Dxg3+ 40.Rf1 Rh741.Txg7+ Rxg7 0-1

DOUBLE CHUTE DE MAGNUS ! SELON

VLADIMIRKRAMNIK, qui seconsidère comme

le héros d’unjour, Magnus

Carlsen passepar une période

creuse, et nuldoute qu’il sereprendra au

plus vite...

???

PLEINKIM KARDASHIAN : SE FONCE-T-ELLE LA PEAU

VOLONTAIREMENT ?Les Kardashian font l’objet de nombreuses controverses ! La dernière en date

concerne Kim, accusée de s’être volontairement foncé l’épiderme sur lesphotos de campagne de sa nouvelle marque de produits de

beauté. L’intéressée s’en défend dans une interviewaccordée au New York Times : «J’étais vraiment bronzée

quand nous avons pho-tographié les images»...

ÉCRAN16

10:55 : Petits plats en équilibre11:00 : Les 12 coups de midi !11:55 : L'affiche du jour12:00 : Le 13h12:30 : Petits plats en équilibre12:40 : Météo12:50 : Une étrange baby-sitter14:30 : Un homme inquiétant16:00 : Premier rendez-vous etplus si affinités17:00 : Bienvenue à l'hôtel18:00 : The Wall : face au mur18:55 : Météo19:00 : Le 20h19:30 : Simplissime19:35 : Météo19:45 : Nos chers voisins19:50 : C'est Canteloup20:00 : Juste un regard22:00 : New York, section criminelle00:35 : New York, section criminelle

10:55 : Tout le monde veutprendre sa place11:50 : Météo11:55 : 13 heures12:40 : Météo12:45 : Consomag12:55 : Mille et une vies14:40 : Visites privées15:40 : Vu15:50 : Parents mode d'emploi15:55 : Chéri(e), c'est moi

le Chef !16:55 : Tout le monde a son mot à dire17:45 : N'oubliez pas les paroles !19:00 : 20 heures19:40 : Un autre regard sur lerugby19:43 : Vu19:45 : Alcaline19:50 : Parents mode d'emploi19:55 : Le Maroc vu du ciel22:20 : L'Algérie vue du ciel22:50 : La nuit du Ramadan23:30 : Dans quelle éta-gère...00:35 : Visites privées

11:00 : 12/1311:01 : Journal régional11:25 : Journal national11:55 : Météo à la carte12:50 : Mick Brisgau15:05 : Un livre un jour15:10 : Des chiffres et des lettres15:50 : Harry16:30 : Slam17:10 : Questions pour un cham-pion18:00 : 19/2018:01 : Journal régional18:20 : Édition locale18:30 : Journal national19:00 : Tout le sport19:15 : Les grandes dates du Tour19:20 : Météo régionale19:25 : Plus belle la vie19:55 : Meurtres à Carcassonne21:35 : Grand Soir/322:15 : Météo régionale22:19 : Docs interdits

22:20 : Les blousons noirs,les rebelles sans cause23:20 : Filme ton quartier !00:15 : Un livre un jour00:20 : The Five

08:25 : Alger, la Mecque des révo-lutionnaires (1962-1974)09:30 : Les grands magasins, cestemples du rêve10:20 : Les grands magasins, cestemples du rêve11:20 : Villages de France11:50 : Arte journal12:00 : Arte Regards12:35 : Charade14:25 : Cary Grant, de l'autre côtédu miroir15:30 : Invitation au voyage16:05 : Xenius16:30 : Cuisine anti-gaspi17:05 : Le rêve du NouveauMonde18:00 : Islande : l'été des renardspolaires18:45 : Arte journal19:05 : 28 minutes19:50 : Tout est vrai (ou presque)19:55 : The Code22:45 : La vie des bêtes00:15 : Le voyage du directeurdes ressources humaines

10:45 : Toque Show11:45 : Le 12.4512:25 : Météo12:30 : Scènes de ménages13:30 : Un mariage à l'épreuve

15:20 : La robe de ma vie16:25 : Les reines du shopping17:40 : Chasseurs d'appart'18:45 : Le 19.4519:10 : Météo19:25 : En famille20:00 : Prison Break00:20 : Prison Break02:00 : Météo02:05 : Prison Break

11:30 : Latifa, une femme dans laRépublique12:30 : Le journal de la RTBF13:00 : Mémoires vives13:45 : Mémoires vives14:30 : Faló15:00 : Cut15:30 : Questions pour unchampion16:00 : Questions à la Une17:00 : 64' le monde en français17:20 : Le journal de l'économie17:25 : Météo17:30 : L'invité17:40 : Unité 9, le documentaire18:25 : Unité 9, les IPL19:15 : Embarquement19:30 : Le journal de France 219:55 : Météo20:00 : Camping 221:50 : Le journal de la RTS22:10 : Météo22:15 : La grande librairie23:45 : TV5 monde, le journal -Afrique00:05 : 300 millions de critiques

SÉLÉCTIONS

Pour lapremière fois,

le photographeet reporter

français YannArthus-Bertranda été autorisé àsurvoler toutes

les régionsd'Algérie, desmontagnes de

Kabylie auxmassifs des

Aurès...

FRANCE 2 : 21h20

«PRISON BREAK»

Daesh étant sur le point de prendre le contrôle de la prisond'Oygia, Michael et ses amis codétenus pactisent avec le

diable pour s'évader en s'alliant avec le chef des terroristes,Abu Ramal.

L’ALGÉRIE VUE DU CIEL

L’ANCIENNE DEMEURE D’AUDREY HEPBURN EN VENTE POUR 14 MILLIONS DE DOLLARS

Après la vente de la dernière demeure de MarilynMonroe, c’est au tour des fans de la jolie Audrey

Hepburn de se réjouir car l’une des anciennes maisonsde la star vient d’arriver sur le marché immobilier de

Los Angeles. Si la maison est très belle et peut se vanterd’un passé chargé d’histoire, le prix demandé pour celle-ci pourrait cependant refroidir certains enthousiastes puis-qu’il est affiché à 14 millions de dollars... Mais après tout,

quand on aime on ne compte pas ! 

www.horizons.dzHORIZONS • Jeudi 22 Juin 2017

NICOLE KIDMAN A 50 ANS Ce mardi 20 juin 2017, la star australienne Nicole Kidman a soufflé ses 50 bougies. Au dernier

festival de Cannes, elle a remporté le prix spécial du jury. Ellea été la star de la Croisette présentant pas moins de quatre pro-

jets, dont le dernier long-métrage de Sofia Coppola, «Lesproies». La preuve, s’il en fallait encore une, qu’au royaume

d’Hollywood, Nicole Kidman est une étoile parmi les étoiles. Ilfaut dire qu’à 50 ans, l’actrice australienne a tout réussi. Au fil des

années, Nicole s’est révélée être un véritable caméléon. Blonde, bruneou rousse. Et à chaque fois, elle se transforme en icône.

Le chanteur Abdelkader Chaouprépare un nouvel album en

collaboration avec l’écrivainparolier Yacine Bouzama Il asouligné aux journalistes, en

marge d’une soirée animée etorganisée mardi par la maison dela culture de Mascara à l’occa-sion du mois du ramadhan, queson nouvel album en collabora-

tion avec le parolier du chantchaabi Yacine Bouzama, qui seraédité cet été, comprend huitchansons dont certaines du patri-moine et autres nouvelles

M6 : 20h00

MUSIQUE

SES JUMEAUX EN OBSERVATION,

BEYONCÉ RESTE À L’HÔPITAL

On ne connaît toujours pas avec certitu-de, ni leur sexe, ni leurs prénoms mais

les jumeaux de Beyoncé et de Jay-Z agi-tent déjà la planète people ! Selon TMZ,

référence des sites people US, la chanteu-se a accouché à Los Angeles lundi der-

nier. Le personnel médical de l’hôpital adécidé de garder les bébés en observa-

tion, après la découverte d’un «problèmemineur». Du coup Queen B est, bien sûr,restée auprès de ses nouveau-nés et n’est,donc, pas sortie de l’hôpital. Aucune date

n’a, encore, été communiquée pour leretour au domicile de la star et de ses

nouveau-nés. La reine duR’n’B’ Beyoncé n’a toujours pas officiel-

lement déclaré la naissance de sesjumeaux. 

REPORT

IMMOBILIER

CONTROVERSE

ANNIVERSAIRE

CHAÂBILe chanteur Abdelkader Chaou prépare

un nouvel album

Règle du jeuLe sudoku estune grille de 9 cases sur 9,divisée elle-même en 9blocs de 3cases sur 3. Lebut du jeu estde la remplirentièrementavec une sériede chiffresallant de 1 à 9de sorte que :

chaque ligne,chaquecolonne etchaque bloc de3X3 doitcontenir toutela série deschiffres allantde 1 à 9.

u d o k uS

o t s f l é c h é sM

o t s c o d é s

r i l l e M u e t t eG

S O L U T I O N S D U J O U R … S O L U T I O N S D U J O U R …

Mot

s F

léch

és

Sudo

ku

Mot

s co

dés

Grill

e m

uett

e

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Règle du jeu

Dans la grille ci-contre,

les lettres ontété remplacées

par deschiffres.

Un mêmechiffre

représentanttoujours la

même lettre.Reconstituez les

mots au fur età mesure que

certaines lettresapparaissent

dans la grille.Pour

commencer lejeu, trouvez le

mot dont lespremières

lettres sontdéjà indiquées

dans la grille.

M

DÉTENTE 17

www.horizons.dz

VERTICALEMENT1-Poisson d’Amérique du Nord.

2-De même. Ouvrage vitré.

3-Trique. Bouqiné.

4-Petit cours. Tuyau en caoutchouc.

5-Equiper une navire. Enfant

de la Beauté.

6-Demi Glossine. Amoureux.

7-Piège. Adverbe.

8-Choisit. Satisfait de lui-même.

9-Ténébreuse. Jeune cerf.

10-Calme.

HORIZONS • Jeudi 22 Juin 2017

HORIZONTALEMENTI-Déplacement d’une population.

II-Habits. Ecrivain américain.

III-Petite monnaie. Nier la vérité.

IV-Séparatiste d’Asie mineure. Oxygéné.

V-Solide. ADverbe.

VI-Sombre. Grecque.

VII-Habitude. Sana TVA.

VIII-Nickel. Sélection. Carabosse

en est une.

IX-Blocage. Distinction du cinéma

américain.

X-Choisies. Question de test.

1-Allo sly : Restant sur une longue série de mauvais résultatset malgré son départ au premier poteau, il faut reconnaitre

que ce pensionnaire de l’efficace écurie du Petit Harasn’aura pas encore une fois les coudées franches en

pareille compagnie. 2-Alizea Begonia : Cette femelle bai de 7 ans, quivient de terminer en tête des battus sur 2.600mètres lors de sa dernière sortie alors qu’elle res-

tait sur une belle victoire sur 2.300 mètres,devra faire l’objet de la plus grande attentionmalgré la forte opposition en présence.

3-American Jones : Il a foncièrement déçu à sadernière sortie alors qu’il faisait partie des chevaux favo-ris de l’épreuve, à son aise sur le parcours du jour, cehongre bai de 7 ans, mettra tout en œuvre pour se racheteren bon rang à l’arrivée et il peut le faire à ce niveau. 4-Always d’Arnon : Il vient de bien se comporter à sadernière sortie en terminant deuxième sur 2.400 mètres,mais dans une épreuve moins relevée que celle du jour,

cependant, bien placé au deuxième poteau, il peut venirsemer la zizanie à belle cote au disque finale. 5-Un Messager : Comme nous l’avons annoncé dansnotre précédente édition, ce coursier qui a tendance à cou-rir un peu trop souvent devrait tôt ou tard payer de sesefforts et il vient d’échouer à sa dernière sortie sur

2.400 mètres, reconduit après coup, on suivra avecintérêt sa nouvelle sortie. 6-Urban du Margas : Ce pensionnaire de l’excellente

écurie W. Smida vient de briser son écart à sa dernière sortieen terminant quatrième sur 2.600 mètres, cependant, affrontantcette fois certains coursiers de bien meilleure qualité, il se confie-

ra à un rôle d’outsider sans plus. 7-Supramour Dauguste : Ce protégé de l’efficace écurie B.Safsaf qui n’engage qu’a bon escient, reste sur deux bellesdeuxième places, fort de ces performances, il s’élancera avec desérieuses ambitions pour venir continuer sa belle série. 8-Spirit Light : Ses deux dernières sorties l’ont montré à lapeine et pourtant ce n’est pas la qualité qui lui fait défaut, confiécette fois à l’excellent driver A. Sahraoui qui le connait bien, ilpeut venir se racheter en très bon rang sur un parcours à saconvenance. 9-Vieux Copain : Régulier comme un métronome, ce trotteurcombatif et accrocheur à souhait, qui reste sur d’excellentes pres-tations, fera partie des meilleures chances de l’épreuve du jourpour tenter de remporter ce pari Quinté.10-Vanita Lupin : Ses dernières tentatives ne plaident guère ensa faveur, décevante à chaque sortie, il lui faudra consentir degros progrès pour espérer répéter son excellente cinquième placesur 2.500 mètres du 25 mai dernier. 11-Terremoto : Course de rentrée mais connaissant sa prédilec-tion au parcours du jour, ce trotteur estimé par son entourage etqui n’est pas dépourvu de moyens, reste en mesure de se distin-guer d’entrée.12-Taiga de Civrac : Alliant tenue et vitesse, cette jument à lapointure classique, qui bénéficie d’un très bel engagement, nedevrait pas trop forcer sur son talent pour tenter de mettre tout cebeau monde d’accord. 13-Sirena des Charmes : Après avoir végété dans les abyssesdu classement, cette jument de métier, vient de réaliser uneexcellente performance en terminant deuxième dans une épreuveclassique jeudi dernier, une performance qu’elle n’aura qu’àrépéter pour venir jouer les premiers rôles.

JOKER DE CHARME6-Urban du Margas

COUP SURPLACÉ12-Taiga de Civrac

CHEVAL DU JOUR9-Vieux Copain

APTITUDE

Tous les concurrents

FORME

2-Alizea Begonia 4-Always D’arnon

6-Urban Du Margas7-Supramour Dauguste

9-Vieux Copain 12-Taiga De Civrac

13-Sirena Des Charmes

MEILLEURESPERFS

12-Taiga De Civrac9-Vieux Copain

13-Sirena Des Charmes3-American Jones

11-Terremoto 8 -Spirit Light

CLASSE

12-Taiga De Civrac9-Vieux Copain

13-Sirena Des Charmes3-American Jones

11-Terremoto 8-Spirit Light

7-Supramour Dauguste

CONCLUSION

12-Taiga De Civrac3-American Jones 9-Vieux Copain

13-Sirena Des Charmes7-Supramour Dauguste

8-Spirit Light 2- Alizea Begonia

CHAMP «F» SPÉCULATIF12-9-13-6-X

LES COURSES À ZEMMOURI

LE PRONOSTICVÉRITÉ

12-Taiga De Civrac / 9-Vieux Copain / 13-Sirena Des Charmes/ 8-Spirit Light / 3-American Jones 7-Supramour Dauguste 11-Terremoto - En H.S : 12-9-13-8-X

HORIZONS • Jeudi 22 Juin 20172211

ZE

MM

OU

RI

Retour à l’hippodromeinternational Emir-Abdelkader de Zemmourioù les coursiers depremière classe de lacatégorie des demi-sangstrotteurs renouent avec lacompétition après avoir

observé une halte qui n’a pas duréassez longtemps. Leur dernièreconfrontation remonte, pour certains, au1er Juin et pour d’autres à Jeudi dernieret cela conformément aux dispositionsarrêtées à travers les différentsmeetings. Dans cette épreuve, lesconcurrents devraient nous gratifier d’unspectacle à la mesure de leurs grandesaptitudes techniques. Car les places à laplus haute marche du podium seront desplus disputées. De ce fait, il faudra gérerde manière intelligente le parcours dujour d’autant que nous sommes enprésence d’un véritable dilemme dans larépartition des échelons qui seront aunombre de 3, distants comme decoutume de 25 mètres les uns desautres. Pas moins de 10 trotteurs serangeront sous les ordres du starterdans le second échelon, quant aupremier poteau, il n’y aura que le hongrebai de 7 ans Allo Sly pour l’occuper.Quant aux deux femelles de bonnesqualités de l’épreuve Taïga de Civrac etSirena des Charmes, elles s’élancerontdu dernier échelon, ce qui n’est pas unemince affaire, sachant que dix chevauxalignés sur la même ligne peuventprovoquer des faux départs récurrentscomme cela a été le cas à plusieursreprises. Cela dit, on suivra avec intérêtla nouvelle sortie de la jument classiquede 10 ans, Taïga de Civrac, relevant dela grande écurie du regretté O. Meziani,qui, même si elle a perdu quelque peude sa superbe, ne devrait pas, dans celot à sa portée, rencontrer de grandesdifficultés pour aller chercher la victoirefinale, pour peu qu’elle se produise avecle percutant qu’on lui connait. Derrièrecette favorite somme toute logique, ilfaudra tenir compte des chances duhongre alezan de 8 ans, Vieux Copain,qui reste sur une probante quatrièmeplace sur un parcours identique à celuidu jour et qui mériterait enfin d’étoffervictorieusement son riche palmarès, estbien placé qu’il est au second poteau.Ce duo de charme constituera à monhumble avis, le jumelé de base de ceprix Une de Pirjou, support au pariTiercé Quarté et Quinté et qui s’adresseaux chevaux de 3 ans et plus trotteursfrançais, n’ayant pas gagné deuxcourses depuis le 01.09.16, recul de25 mètres par tranche de 220.000DAcumulés en gains et places depuis lamême date d’effet de la condition. Uneavance de 25 mètres est accordée auxtrotteurs de 4 ans et de 50 mètres auxpoulains et pouliches de 3 ans. n Y. S.

QUINTESCOPE

ME

ILL

EU

RE

S CC

HHAA

NNCC

EESS

TURFTAIGA DE CIVRAC, EN POLE POSITION

SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL

330.000 DA l 2.400 MÈTRES TTIIEERRCCÉÉ--QQUUAARRTTEE--QQUUIINNTTEE

JEUDI 22 JUIN 2017

H.Aguenou

S.Sahraoui

T.Belhabchia

S.Fouzer

A.Benhabria

R.Tarzout

C.Safsaf

A.Sahraoui

N.Haddouche

S.Meziani

N.Tiar

N.Meziani

Sa.Fouzer

JOCKEYS

Allo Sly

Alizea Begonia

American Jones

Always D’arnon

Un Messager

Urban Du Margas

Supramour Dauguste

Spirit Light

Vieux Copain

Vanita Du Lupin

Terremoto

Taiga De Civrac

Sirena Des Charmes

CHEVAUX

Le Petit Haras

B.Bazine

A.Tiar

M.Bendjekidel

A.Benhabria

W.Smida

B.Safsaf

W.Smida

R.Meziani

K.Meziani

A.Tiar

O.Meziani

B.Bazine

PROPRIÉTAIRES

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

13

N°

16H00

H.Aguenou

Proprietaire

Proprietaire

Proprietaire

Proprietaire

A.Chellal

C.Safasf

A.Chellal

N.Haddouche

S.Meziani

Proprietaire

S.Meziani

Proprietaire

Difficile

Aléatoire

A Reprendre

Trouble fête

Court trop

Outsider

Ne pas négliger

Capable de rachat

Des chances

Difficile

La rentrée

Peut vaincre

En bon rang

2400

2425

2425

2425

2425

2425

2425

2425

2425

2425

2425

2450

2450

PDS ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS

PRIX : UNE DE PIRJOU TROT ATTELE

(0) : Chevaux portant des œillères

HORIZONS • Jeudi 22 Juin 2017

La raison est simple, le onze belouizda-dis leur a fait couler des sueurs froidesavant de venir à bout de l’équipe visi-teuse dans la fatidique séance des tirsau but. Les hommes de Badou Zaki ontraté, pas moins, de sept occasionsdurant 120 minutes de jeu. Une ineffi-cacité qui a failli leur coûter très chers

face à une équipe de Bel Abbès venu procéder pardes contres. En manque de préparation à causedes absences répétées aux entraînements, les pro-tégés de Chérif El Ouazzani ont subi le match.Mais, ils ont choisi de défendre en bloc et sortirplusieurs fois par des contres qui ont failli êtrefatals. D’ailleurs, que ce soit durant le first-halfou le second, la vigilance du gardien local, Salhi,ou ses défenseurs a évité au Chabab d’encaisserle but du KO. Un KO que les coéquipiers deLakroum n’ont pas pu réaliser à la surprise géné-rale, tellement, les occasions nettes créées étaientinratables. Malgré cela, les arrêts du gardien,Salhi, durant la séance des tirs au but (deuxarrêts) ont suffi à faire le bonheur de Belouizdad.Une qualification, ô combien, historique pour leclub qui est à la recherche de sa 7e Coupe. Le faitd’être finaliste de Dame Coupe saison 2016-2017va aussi réouvrir les portes de l’aventure africai-ne aux gars de Laâqiba. En effet, le CRB vaprendre part, la saison prochaine, à la Coupe de laCAF, puisque le MCA ou l’ESS en cas de quali-fication, ou non, joueront la champions league.L’USMA, 3e du championnat de Ligue 1 Mobilis

accompagnera ainsi le CRB dans son retour sur lascène continentale. Une prochaine saison quis’annonce déjà prolifique pour un club qui étaitquelques mois, auparavant, mal en point.L’arrivée de l’entraineur marocain, la légendeBadou Zaki, a été synonyme de résurrection. LeChabab a réappris à jouer son football et à gagnerdes matches. La nouvelle direction a frappé unbon coup en faisant confiance à une grosse poin-

ture du football africain. Une venue qui a permisde lancer des jeunes comme Gouti, Lemhane etde remettre Yahia Cherif en forme, après unelongue période de doute. Ainsi, le Chabab auradeux semaines pour préparer sa 10e finale face àdeux ogres du football algérien, en l’occurrencele MCA et l’ESS. Les deux clubs vont s’affronterle 24 en duel prometteur au stade Omar-Hamadi.

n Adel K.

ORTSPTous les

Coupe d’Algérie (demi-finale) : CRB 0 - USMBA 0 ( Le Chabab aux TAB 6-5)

DIXIÈME FINALE

S

En dominant les Swazilandais du Mbabane Swallows (2-1),mardi soir au stade 5-Juillet, à l’issue de la 4e journée de la

phase de poules de la Coupe de la CAF, le MCA a pris unesérieuse option pour la qualification aux quarts de finales. LesMouloudèens qui viennent de reléguer leur adversaire du jourà quatre longueurs grâce à ce succès, ne devraient pas, a prio-ri, trouver de difficultés pour valider de manière définitive saqualification au prochain tour d’autant qu’ils auront encorel’avantage d’accueillir, lors de la prochaine journée, lesmodestes sud-africains du Platinium Stars, le maillon faible dece groupe B. Globalement, les  coéquipiers de HichemNekache, auteur d’un doublé (4’ et 29’) auront amplementmérité leur succès tant ils ont maîtrisé les débats face a desSwazilandais, loin de constituer une foudre de guerre.Toutefois, ces derniers sont parvenus à faire douter les Vert etRouge durant le dernier quart d’heure de la partielorsque Ndlovu avait réduit la marque (73’).Mais c’était compter sans l’expérience des Algérois qui n’ontà aucun moment cédé face au doute, gardant bien au chaudleur acquis jusqu’au coup de sifflet final et prennent ainsi unebelle option à deux journées de la fin.Pas le temps de savourerpleinement ce pas de géant franchi en direction des quarts definales de la Coupe de la CAF, les Mouloudèens se projettentdéjà vers la demi-finale de la Coupe d’Algérie qui les attendsamedi face à l’ESS, dans leur antre du stade Omar-Hamadi.D’ailleurs, dans le vestiaire mouloudèen, à la fin du match, on

ne parlait que de cette fameuse confrontation face aux gars desHauts-Plateaux, considérée par la plupart comme «le match dela saison». «Personnellement, je suis satisfait de cette victoirequi nous permet de faire un grand pas pour la qualification auxquarts de finales, mais nous devons vite oublier ce match etnous concentrer sur celui de samedi face à l’ESS.

C’est un autre rendez-vous aussi important qui nous attendsachant qu’il y aura au bout une place en finale de Couped’Algérie. Nous sommes le détenteur du trophée et nous feronstout pour le défendre et offrir un titre à nos supporters», dira le

coach, Kamel Mouassa. Même le milieu de terrain, KacemMehdi a abondé dans le même sens. «Pour nous, ce match faceà Sétif est le plus important de la saison. Nous avons unerevanche à prendre sur cette équipe qui nous avait barré laroute du championnat en nous battant à deux reprises. Je penseque le succès acquis ce soir face au Mbabane Swallows vanous donner une grosse dose de confiance afin de remporter ceduel contre l’ESS et permettre ainsi à nos fans de fêter l’Aïden toute quiétude», a-t-il signifié.

nMehdi F.

FOOTBALL

23

APRÈS LE SUCCÈS EN COUPE DE LA CAF

CONTRE MBABANE SWALLOWS (2-1) LES MOULOUDÉENS NE PENSENT QU’À L’ESS

ES SÉTIF

Le wali offreun milliardde centimesaux joueursC’est au siège de la wilaya, dans la

grande cour, que le wali de Sétif,Nacer Maskri, a, en présence du pré-sident de l’APW, des autoritéslocales et d’anciens joueurs du club,honoré, dans la soirée de mardi der-nier, l’ES Sétif. Cette cérémonie aété agrémentée par le chanteur chebFarès. Le président de l’Entente deSétif a remercié tous ceux qui, deprès ou de loin, ont contribué à cesuccès. «A chaque fois que l’occasion seprésente, nous mettrons tout enœuvre pour permettre à nos suppor-ters de fêter de nouveaux titres.Nous en sommes à 26, notre objectifest d’arriver à 30, pour faire del’Entente le club le plus titréd’Algérie», a-t-il ajouté.Les joueurs de l’équipe espoir quiont terminé champions de leur grou-pe ont, eux aussi, été honorésdurant cette soirée par le premierresponsable de la wilaya qui leur aoctroyé une récompense de 200 mil-lions de centimes. Avant l’entame dela cérémonie, l’ex-gardien de but del’USM Sétif, Mohamed Rahmani,décédé récemment, a été honoré àtitre posthume. «C’est un sentimentde fierté qui nous anime tous. Nousavons fêté cela doublement, nonseulement pour les joueurs del’équipe senior, mais aussi pourceux des espoirs, considérés commela relève. Nous remercions l’en-semble des joueurs, des staffs tech-niques, dirigeants, avec une mentionspéciale pour les supporters qui ontété exemplaires. C’est un belexemple pour la wilaya et l’en-semble du pays», a déclaré àHorizons le wali. Evoquant le par-cours de son équipe, le coachKheïreddine Madoui a estimé que lasaison a été très difficile avec uneprogrammation «démentielle». «Ilest arrivé à l’équipe de ne plus maî-triser son niveau. Malgré tous cesaléas, nous avons lutté jusqu’aubout. Le mérite revient à l’ensembledu groupe, aux autorités locales,sans omettre de citer les supportersqui ont joué un grand rôle dansnotre sacre», a-t-il affirmé.

n Azzedine Tiouri

DÉCLARATIONS

DES ROUGE ET BLANCLE SUPPORTERSDU CRBELOUZIDAD ne risquerontpas d’oublier desitôt la demi-finale de laCoupe d’Algériede football opposant au stade 20-Août-1955 leur club idolâtré à l’USM BelAbbès.

BADOU ZAKI (CRB)

«Ce fut laborieux»«La qualification était laborieuse, vu le

nombre d’occasions ratées par mes joueurs.Je pense que nous n’avions pas droit de déce-voir un aussi merveilleux public. Mes capés

ont fait un très bon match. Ce qui nous amanqué c’était le geste final. Dieu merci, legardien, Salhi, a été l’homme de la situation

pour nous offrir la qualification. Je veux quit-ter l’Algérie et le CRB avec un titre. J’espère

de tout cœur exaucer ce vœu».                  n A. K.

CHERIF EL OUAZZANI (USMBA) «Le problème

financier a pes黫Il fallait s’attendre à une demi-finale aussi difficile.Nous avons préparé ce match perturbés par le problè-me financier. Je remercie mes joueurs d’avoir donnéce qu’ils pouvaient sur le terrain. Nous aurions pu

espérer mieux, notamment si l’arbitre avait sifflé unpenalty valable. Pour mon avenir, j’ai signé un contratde deux saisons. Je vais m’entretenir avec la direction

du club. Il faut régler beaucoup de problèmes, carl’équipe a été à la hauteur des attentes cette saison.»

n A. K.

THABO VILAKATI (ENTRAÎNEUR DE MBABANE)

«On ne lâchera pas du lest» «On a eu affaire à une équipe bien organisée. J’estime que

nous avons concédé une défaite sévère, car on aquand même réussi à faire jeu égal face à notre

adversaire pendant pas mal de temps de la partie,malgré le rôle important joué par la galerie algé-rienne qui a soutenu à fond son équipe. N’était lemanque de réalisme, on aurait pu aspirer revenir àla maison avec un résultat meilleur. Cela dit, endépit de cette défaite, nous n’allons pas lâcher dulest. On va jouer nos chances à fond lors des deux derniersmatchs de cette phase de poules dans l’espoir de décrocherl’un des deux billets donnant accès aux quarts de finale».

ABDERRAHMANE HACHOUD (CAPITAINE DU MCA)

«Un grand pas versles quarts de finale»

«J’avoue qu’on a difficilement gagné face àun bon adversaire qui pratique un beau foot-ball. Cela ne nous a toutefois pas empêchéde faire un grand pas vers la qualification

aux quarts de finale de l’épreuve. Il nous appartientd’ailleurs de bien gérer les deux matchs restants. Enattendant, on doit maintenant penser à ce très attendu

match de Coupe d’Algérie contre l’ES Sétif, un rendez-

vous qui sera plus compliqué que celui d’aujourd’hui.»

Horizons : http://www.horizons.dz R.C.97B 36181

Horizons

Hadjar condamne l’assassinat à Tipasa de l’enseignant

Karaoui Sarhane

MINISTÈRE DU COMMERCEAhmed Saci reçoit les partenaires et les acteursprofessionnels et sociaux Le ministre du Commerce, Ahmed Saci, a reçu plusieurs

partenaires et acteurs professionnels et sociauxreprésentant des syndicats, des associations et des cadres dusecteur du commerce, a indiqué hier un communiqué duministère. Dans le cadre des rencontres avec les partenairesprofessionnels et sociaux, Ahmed Saci a reçu lesreprésentants de l’Union générale des commerçants etartisans algériens, de l’Association nationale descommerçants et artisans, de l’Association des producteursalgériens de boissons, du Syndicat national algérien despharmaciens d’officine, de la Fédération algérienne desconsommateurs, de l’Union nationale de protection duconsommateur, de l’Organisation algérienne de protectiondu consommateur et de la Confédération des industriels etdes producteurs algériens, a précisé la même source. Cesrencontres ont été axées sur les enjeux et les défis auxquelsfait face le secteur en termes de stabilité économique et deprotection du pouvoir d’achat du citoyen, à traversl’encouragement du produit local et la lutte contre lemonopole et la spéculation et d’autres pratiquescommerciales illégales.

LE MINISTRE DEL’ENSEIGNEMENT

SUPÉRIEUR ET DE LARECHERCHE

SCIENTIFIQUE, TAHARHADJAR, a condamné,

mardi dernier, lemeurtre survenu àTipasa de Karaoui

Sarhane, enseignant àl’Université de Khemis

Miliana, dans la wilayad’Aïn Defla, niant tout

lien entre cet acte etl’université.

Le président du Conseil de la nation,Abdelkader Bensalah, a présidé, dans

la soirée d’hier à Alger, la cérémonie dedistinction des lauréats de la 14e éditiondu Prix international d’Alger de récita-tion, de psalmodie et d’interprétationdu Coran, organisée à la GrandeMosquée d’Alger, sous le haut patrona-ge du président de la République,Abdelaziz Bouteflika. La cérémonie aeu lieu en présence du président del’APN, Saïd Bouhadja, du Premierministre, Abdelmadjid Tebboune, duprésident du Conseil constitutionnel,Mourad Medelci, des membres du gou-vernement et des représentants du corpsdiplomatique accrédité à Alger. Cettecérémonie coïncide avec la célébrationde Leïlet El Qadr. Cinquante et un paysdont l’Algérie ont participé auxépreuves du concours sous la supervi-sion d’un jury international, composéde spécialistes des lectures coraniquesdu Tchad, du Bahreïn et d’Algérie. Lepremier prix a été décerné au jeuneAchik Allah Safouane du Bangladesh,suivi de Nacer Nihed Ibrahim Dib deJordanie, alors que la 3e place est reve-nue à Ahmed Fayez El Berrani de

Libye. Les lauréats du concours inter-national (destiné aux candidats demoins de 25 ans) recevront une récom-pense d’une valeur de 1.000.000 DApour le premier, 800.000 DA pour ledeuxième et 500.000 DA pour le troi-sième, tandis que ceux du concoursnational de récitation coranique (âgésde moins de 15 ans), auront droit à unerécompense d’une valeur de 500.000DA pour le premier, 400.000 pour ledeuxième et 300.000 DA pour le troi-sième. Les plus jeunes lauréats, âgés demoins de 15 ans, ont été égalementhonorés, lors de cette cérémonie, à titre

d’encouragement dont une adolescented’El Oued. Les membres du jury ont étéeux aussi primés. Par ailleurs, les repré-sentants des mosquées à travers le terri-toire national ont tenu à honorer le pré-sident de la République, AbdelazizBouteflika, pour la promotion desécoles et de l’enseignement coraniqueen Algérie, et pour avoir initié en 2003ce grand prix de récitation du Coran.D’ailleurs, dans son prêche, l’imam arendu un vibrant hommage au présidentBouteflika, «qui a toujours veillé àl’unité et la stabilité du pays». L’imamest également revenu sur le derniermessage du Président qui a appelé à lamodération afin de protéger notresociété de l’extrémisme. Dans ce silla-ge, il a insisté sur la nécessité de la pré-servation de la stabilité du pays. En cesens, il a appelé à la priorisation de l’in-térêt général et le respect des oulémassoulignant que la préservation de notreréférence religieuse «est un bouclierpour le maintien de la paix». Enfin, unhommage a été rendu par l’imam auxsoldats de l’ANP, mobilisés notammentaux frontières, pour assurer la sécuritédu pays.

n Neïla Benrahal

«Nous condamnons cetacte ignoble, maisnous affirmons qu’iln’a aucun lien avecl’université dans lesens où il s’est pro-duit à Tipasa alorsque l’enseignant

exerçait dans l’Université de KhemisMiliana», a déclaré le ministre en margede la présentation du Premier ministre,Abdelmadjid Tebboune, du plan d’ac-tion du gouvernement devantl’Assemblée populaire nationale.Hadjar a relevé que «des premiers élé-ments montrent que la victime étaitchez ses parents à Alger avant de rece-voir un coup de téléphone et de se diri-

ger vers le lieu où s’est produit lecrime», ajoutant que les auteurs présu-més ont été arrêtés et que l’affaire est enjustice. A propos des actions de contes-tation que prévoyaient pour hier desenseignants devant les universités,Hadjar a déclaré que «le crime n’a pasété commis par des étudiants et quel’acte n’a aucun lien avec l’universitéou avec la pédagogie», s’interrogeantsur le pourquoi de l’indignation desenseignants. Il convient de rappeler queles services de la police de la sûreté dewilaya de Tipasa ont arrêté mardi lesdeux principaux suspects dans lemeurtre d’un enseignant universitaire,selon un communiqué de la DGSN. Lecorps de la victime a été retrouvé à la

cité des 122 Logements, dans la mêmewilaya, précise le communiqué. Les deux principaux suspects impliquésdans la mort de l’enseignant universitai-re ont été arrêtés, précise le communi-qué qui ajoute que «la Sûreté nationale,en coordination avec le parquet compé-tent, poursuit les investigations pourconnaître le mobile du crime». Par ailleurs, Hadjar a annoncé l’organi-sation, avant fin 2017, d’une conférencenationale sur les œuvres universitairesavec la participation de tous les acteursen relation avec l’Office national desœuvres universitaires afin de sortir avecdes recommandations à même de per-mettre d’améliorer les conditions de viede l’étudiant.

n Alger 30° n Annaba 30° n Constantine 34° n Oran 34° n Ouargla 42° n Tamanrasset 33° n Tindouf 44° n Illizi 41° nLa Météo du

JJeeuuddii 2222 JJuuiinn 22001177

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

AÏD EL FITRLa nuit du doute fixée au samedi 24 juin

La nuit du doute consacrée à l’observation du croissant lunaire du mois de chaoual de l’année 1438 de l’hégire est fixée ausamedi 29 Ramadhan correspondant au 24 juin, a annoncé hier la Commission nationale de l’observation du croissant lunai-

re. Une conférence sur la nuit du doute sera organisée après la prière d’El Maghreb à Dar El Imam (Mohammadia, Alger), aindiqué un communiqué du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs.

SOMMET DE LA SOLIDARITÉ SUR LES RÉFUGIÉSMessahel représentera le président Bouteflika Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel,

prendra part, en qualité de représentant du président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika, au «Sommet de la soli-

darité sur les réfugiés» prévu aujourd’hui et demain àKampala (Ouganda), a indiqué hier le ministère des

Affaires étrangères dans un communiqué. Ce sommet, orga-nisé conjointement par le président ougandais, YoweriMuseveni, et le secrétaire général de l’ONU, Antonio

Guterres, «se penchera sur les questions inhérentes à lamise en œuvre des engagements contenus dans la

Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrantsadoptée par l’Assemblée générale de l’ONU en septembre

2016», a souligné la même source.

Le président du Conseil de la nation reçoit l’ambassadeur de FranceLe président du Conseil de la nation, Abdelkader

Bensalah, a reçu hier l’ambassadeur de France, BernardEmié, qui lui a rendu une visite de courtoisie au terme de samission en Algérie, a indiqué un communiqué du Conseil.La rencontre été l’occasion d’évoquer les relations bilaté-rales et la dynamique qui les caractérisent ainsi que lacoopération multiforme notamment dans le domaine parle-mentaire, précise la même source ajoutant que les deux par-ties se sont félicité du niveau atteint à la faveur de laconcrétisation de l’accord de coopération entre le Conseilde la nation et le Sénat français à travers le dialogue etl’échange d’expériences et de visites.

COOPÉRATION SÉCURITAIRELe général-major Hamel s’entretient avec l’ambassadeurde Roumanie à Alger Le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major

Abdelghani Hamel, s’est entretenu, hier à Alger, au siègede la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), avecl’ambassadeur de Roumanie à Alger, Marcel Alexandru, surles moyens d’asseoir une coopération et un partenariat entrela police des deux pays, a indiqué un communiqué de laDGSN. Selon la même source, les deux parties ont évoquéles «moyens d’asseoir une coopération et un partenariat entrela police des deux pays, pour faire face aux différents crimesdont le crime organisé, la cybercriminalité et les crimestransnationaux au service de la sécurité des deux pays». L’ambassadeur roumain a présenté, à cette occasion, sesfélicitations au général-major Hamel pour son élection à latête du Mécanisme de coopération policière africaine(Afripol), saluant le «haut niveau de professionnalisme dontse distingue la police algérienne aux plans régional etinternational».

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