G.I.V.E. 23 mai 2007
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Transcript of G.I.V.E. 23 mai 2007
Marie CulemChargée de Mission Intelligence ÉconomiqueCRCI Haute-NormandieRéseau des CCI de Haute-Normandie
G.I.V.E. 23 mai 2007
INTELLIGENCE ECONOMIQUE:Développer et protéger
Mondialisation et libéralisation des échanges
Société de l’information, NTIC Information et connaissance créent
plus que jamais de la valeur
De quoi parle-t-on?
Contexte
Fournir une compréhension anticipée de l’environnement
Améliorer la performance et la compétitivité
De quoi parle-t-on?
Dans ce contexte émerge l’Intelligence Economique pour:
De quoi parle-t-on?
Rapport Martre en 1994: état des lieux
Rapport Carayon en 2003 => politique publique
Alain Juillet nommé Haut Responsable à l’Intelligence Economique en 2003
Quelques dates
De quoi parle-t-on? Définition du Haut responsable à l’intelligence
économique (HRIE) – Alain Juillet – 2005:
« L’IE est la maîtrise et la protection de l’information utile pour les décideurs économiques»
De quoi parle-t-on?...
Maîtrise : aspect offensif Protection : aspect défensif La «matière première » est
l’information Finalité: compétitivité et sécurité
Aspect offensif Elaborer une stratégie de
développement et de positionnement Identification d’opportunités
(nouveaux marchés, fournisseurs, gains de productivité, innovation)
Concrétisation d’opportunités (prise de décision éclairée, influence et stratégie de communication)
Aspect offensif
Le cycle de la connaissance1- Expression des besoins - Adéquation besoins/réponses
2- Recherche
3- traitement
4- diffusion
1 – Expression des besoins:
L’IE nécessite au préalable une définition précise des besoins en information de l’entreprise
Concrètement: Hiérarchisation des axes de développement par importance et par urgence, Rédaction de plans de recherche (axes prioritaires de recherche, personne(s) mobilisées, sources mobilisées, livrables, délai, destinataire, etc.)
Aspect offensif: cycle de la connaissance
2 – Recherche/ Collecte de l’information
95% de l’information nécessaire est disponible:
80%
15%
5%
L’information blanche: ce qui est disponible sans grande contrainte, et publié.
L’information grise: ce qui est plus difficilement accessible, souvent par sources informelles (réseaux, informations orales)
L’information noire correspond à ce qui est protégé ou propriétaire
IE
Aspect offensif: cycle de la connaissance
Il existe de multiples accès à l’information, qu’elle soit formelle ou informelle (absence de support):
- Presse, médias- Bases de données - Internet- Salons, expositions- Visites d’entreprises- Organismes publics, syndicats, fédérations- Clients, fournisseurs, partenaires- Ecoles/universités, centres techniques, laboratoires- Réseaux professionnels, clubs…- Sans compter les informations détenues par chaque collaborateur!
A noter que 60% à 80% de l’information se trouvent déjà dans l’entreprise!
Aspect offensif: cycle de la connaissance
- Définir les sources appropriées pour chaque besoin (penser à varier ses sources)
- Organiser la collecte en suivant les plans de recherche -Les sources informelles sont très importante, il faut donc
formaliser des outils de restitution- Inscrire l’entreprise dans des réseaux (anciens, nouveaux)- Nécessité d’impliquer le personnel et de développer un
esprit de curiosité dans l’entreprise
Concrètement: lecteur pilote, méthode pour salon professionnel, rapports d’étonnement, compte-rendu de visite, séances de débriefing, une personne véritablement formée à la veille internet…
Aspect offensif: cycle de la connaissance
Petit a parte sur internet… La plupart des personnes s’improvisent à la
recherche sur internet. Pourtant internet c’est: Un nouveau site toutes les 20 secondes, 300 000 messages
postés par jour sur les forums 70% de l’information qui se trouve dans le web invisible (ou
profond), donc inaccessible dès la première requête (annuaire, bases de données…) Ex: les pages jaunes, ou Société.com
Différents types d’outils: annuaires, moteurs, méta moteurs, outils de cartographie, aspirateurs de sites…
Des syntaxes de recherches: opérateurs logiques, troncatures , recherche par champ, recherche par type de doc…
Aspect offensif: cycle de la connaissance
3 – Traitement:
Cela comprend différentes actions: tri, validation, évaluation, analyse, interprétation, synthèse:
Tri: ne garder que ce qui est utile a priori
Validation et évaluation: connaître la véracité d’une information, par évaluation de la source, et recoupement.
Interprétation: donner du sens, en utilisant si nécessaire des grilles d’analyses, voire des outils informatiques. C’est l’expérience et l’intelligence humaine qui vont alors jouer un rôle important.
Synthèse et mise en forme: ceci afin de poursuivre le traitement et l’analyse.
Concrètement: Réunion de travail, et de validation. Tableau de scoring sources/axe de développement, outils de cartographie
Aspect offensif: cycle de la connaissance
4 – Diffusion :
Passer de l’information à la connaissance:
- La bonne information à la bonne personne et au bon moment
- Intégration dans la prise de décision
- Feedback: communiquer lorsque une information a permis une décision est le meilleur moyen d’encourager le partage d’informations
- Evaluation: adéquation besoins/réponses
- Mémoire: base de classement de type Gestion Electronique de Documents (GED) ou archivage. Mais attention, les outils ne remplaceront jamais la culture du partage de l’information
Concrètement: Schéma de circulation de l’information, classement confidentialité, intranet, réunions.
Aspect offensif: cycle de la connaissance
L’information est aussi levier d’action pour promouvoir ses intérêts dans un cadre légal (lobbying, communication d’influence, internet, etc…)
A l’inverse l’entreprise doit rester vigilante face à l’emploi contre elle de ces méthodes, ou même procédés illégaux comme la désinformation
Aspect offensif: influer sur l’environnement
Etablir un plan de communication (identifier ce qui peut être dit, formuler le discours)
Soigner son image (mieux vaut prévenir que guérir)
Elaborer une présence sur internet Identifier les « prescripteurs »
Communication
Aspect offensif: influer sur l’environnement
Identifier les pouvoirs d’influence dont dispose déjà l’entreprise (réseaux, soutien de ses clients, salariés, ou partenaires…)
Dresser la carte des réseaux d’influence que l’entreprise pourrait ajouter (branches professionnelles, syndicats, clubs, chambre de commerce, collectivités, associations, pouvoirs publics, médias…)
Observer les capacités d’influence des concurrents et des partenaires (leurs relations, soutiens, façons de procéder…)
Identifier et surveiller les instances de décisions (locales, nationales, européennes, internationales)
Lobbying
Aspect offensif: influer sur l’environnement
Exprimer clairement les actions d’influence désirées (convaincre que l’entreprise n’est pas polluante, gagner un appel d’offre, participer à l’élaboration d’une norme, éviter la modification d’un plan de circulation etc.)
Valider avec des personnes de confiance (en interne ou
consultant) les arguments que l’on compte faire valoir auprès des décideurs identifiés
Anticiper les processus décisionnels par le calendrier des consultations
Convaincre les décideurs que la décision souhaitée fera coïncider l’intérêt général et celui de l’entreprise
Proscrire toute forme de pression
Aspect offensif: influer sur l’environnement
Concurrents mal intentionnés: l’espionnage industriel reste une réalité
La veille est inutile si on ne maîtrise pas les risques de fuites d’informations sensibles
L’ère de l’informatique et des réseaux a ouvert beaucoup de possibilité d’intrusion, d’attaque et autres actes malveillants
Aspect défensif
Pourquoi protéger?
Ensemble de moyens pour protéger le patrimoine de l’entreprise:
Patrimoine physique et financier Patrimoine immatériel
(organisation, relationnel, humain)
Aspect défensif
La notion de protection en IE
Aspect défensif
Mettre en place une sécurité physique, humaine, juridique et informatique
Aspect défensif Point accueil, badges visiteurs, balisage des
visites entreprises, codes d’accès, bureaux fermés…
Sensibilisation du personnel lors de déplacements, salons, visites, restaurants, instauration de comportements vigilants (fermer son bureau, ranger ses dossiers…)
Clauses de confidentialité, dépôts de brevets, cahiers de laboratoires
Charte informatique, mot de passe, anti-virus et pare-feu, sauvegardes quotidiennes stockées en dehors de l’entreprise…
Retenir que la sécurité est l’affaire de tous
Les 10 commandements de l’IE1. Définir les besoins en information
2. Collecter l’information ouverte
3. Ne pas négliger l’information informelle
4. Hiérarchiser et traiter l’information recueillie
5. Diffuser l’information à point nommé
6. Mesurer la satisfaction des destinataires
7. Protéger les données sensibles et les savoir-faire
8. Influer sur l’environnement
9. Bannir définitivement la naïveté tout en évitant de verser dans la paranoïa
10.Obtenir l’adhésion de tous Source:www.intelligence-economique.gouv.fr
Conclusion
Conclusion L’intelligence Economique est : collective Une coordination d’actions volontaires Avant tout culturelle, une manière de
penser et d’agir dans l’entreprise Un formidable outil de management Aujourd’hui indispensable dans un
environnement plus large, plus complexe et plus rapide
Pour aller plus loin…
Outils gratuits de veille : Google, Exalead, Copernic, C4U
Outils payants de moteur d’entreprise et gestion d’information :
Exalead One, File maker Pro
Outils payants de recherche, traitement et analyse: Datops, Exalead One, KBCrawl, Knowings, Keywatch
Bibliographie: Petit manuel d’Intelligence Economique au quotidien, Pierre Mongin et Franck
Tognini, Dunod 2006 Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’intelligence économique…
sans jamais rien y comprendre, Sophie Her et Jean-Luc Traineau. www.tout-savoir-sur.com
Un autodiagnostic gratuit est proposé par le réseau des Chambres deCommerce de Haute-NormandieContact: Marie Culem – 02 35 88 44 42 – [email protected]