GESTION MEDICALE DES INCENDIES URBAINS · · 2018-01-22• FRANCE / AN : -250 000 incendies ......
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Dr ALHANATI– Dr DUBOURDIEUService Médical d’Urgence - Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris
INTOXICATION FUMEES D’INCENDIE
PLAN
• Les victimes d’incendie : aspect quantitatif et qualitatif
• L’agression toxique
A- L’atteinte broncho-pulmonaire
B- La toxicité systémique
• Diagnostic en préhospitalier
• Traitement préhospitalier
• Prise en charge hospitalière
• Conclusion
PLAN
• Les victimes d’incendie : aspect quantitatif et qualitatif
• L’agression toxique
A- L’atteinte broncho-pulmonaire
B- La toxicité systémique
• Diagnostic en préhospitalier
• Traitement préhospitalier
• Prise en charge hospitalière
• Conclusion
FUMEES D’INCENDIE
• Mélange de particules et de produits gazeux dégagés d’un corps en combustion ou porté à haute température
• Particules de diamètre et de température variables
• Associées ou non à des brûlures
LES VICTIMES D’INCENDIE- Aspect Quantitatif -
• FRANCE / AN :
- 250 000 incendies
- 10 000 victimes
- 300 à 400 D.C.D.
• ZONE B.S.P.P. (6 M habitants - 760 km2)
- 18 000 incendies (50 % : immeuble d’habitation)
- 2000 victimes
- 1100 “hospitalisés”
- 60 D.C.D. (Immédiat)
LES VICTIMES D’INCENDIE - Aspect Qualitatif (1) -
• L’AGRESSION TRAUMATIQUE :
- PAR DEFENESTRATION
- PAR BLAST
• L’AGRESSION THERMIQUE :
- PAR FLAMME
- PAR GAZ CHAUDS
• L’AGRESSION TOXIQUE
LES VICTIMES D’INCENDIE- Aspect Qualitatif (2) -
80 % des décès seraient secondaires à la toxicité des
fumées
PLAN
• Les victimes d’incendie : aspect quantitatif et qualitatif
• L’agression toxique
A- L’atteinte broncho-pulmonaire
B- La toxicité systémique
• Diagnostic en préhospitalier
• Traitement préhospitalier
• Prise en charge hospitalière
• Conclusion
L’AGRESSION TOXIQUE (1)
FACTEURS DE TOXICITE DES FUMEES
• NATURE DU COMBUSTIBLE INITIAL
• TEMPERATURE ATTEINTE
• RICHESSE EN OXYGENE
• VITESSE DE CROISSANCE DU FEU :
-masse du combustible
-volume de dégagement
• QUANTITE DE PRODUITS TOXIQUES EMIS
• TOXICITE POTENTIELLE DES PRODUITS EMIS
L’AGRESSION TOXIQUE (2)
ELLE EST PLURI-FACTORIELLE :
A-Toxicité Broncho-Pulmonaire :
Thermique,
Mécanique,
Chimique (action corrosive)
B-Toxicité Systémique :
Déplétion en O2
Présence de toxiques (CO, cyanures)
A- L’ATTEINTE BRONCHO-PULMONAIRE (1)
Triple agression :
LIEE A L’INHALATION DE PRODUITS CAUSTIQUES :• P.V.C. → ACIDE CHLORHYDRIQUE • POLYAMIDES NATURELS ( laine, soie, cuir, …) → ALDEHYDES • TEFLON (P.T.F.E.) → ACIDE FLUORHYDRIQUE• POLYURETHANE,POLYAMIDE : → OXYDES NITREUX,...
Thermique
ChimiqueParticulaire
L’ATTEINTE BRONCHO-PULMONAIRE (2)
ELLE EST A L’ORIGINE :
• OROPHARYNX : réaction inflammatoire
→ risque d’obstruction des voies aériennes sup
• ARBRE TRACHEO-BRONCHIQUE :
- Altération de muqueuse → accumulation de débris et sécrétions
- Vasodilatation avec hyperperméabilité
- Bronchoconstriction
- Formation de moules bronchiques
Risque d’infection bronchique + obstruction
L’ATTEINTE BRONCHO-PULMONAIRE (3)
PARENCHYME PULMONAIRE :
- Hyperperméabilité capillaire pulmonaire
- résistances vasculaires pulmonaires
- compliance pulmonaire (altération du surfactant)
MANIFESTATIONS PARFOIS RETARDEES (6 à 12 heures)
Kinsella J. and all. : Incraesed airways reactivity after somkeinhalation - Lancet, 1991, 9, 337
L’ATTEINTE BRONCHO-PULMONAIRE (4)
• Evolution :
– Détresse respiratoire immédiate
– Œdème pulmonaire retardé (→ 48ème h)
– Barotraumatisme chez les patients ventilés
( compliance pulmonaire et des résistances pulmonaires)
– Infection broncho-pulmonaire (cause de mortalité ++)
L’ATTEINTE BRONCHO-PULMONAIRE (5)
• Traitement :
– Hospitalisation
– O2 systématique initialement
– β2 mimétique si bronchospasme
– Kiné respiratoire (éviter encombrement)
– Surveillance étroite : FR, GDS
L’ATTEINTE BRONCHO-PULMONAIRE (6)
• Intubation ?
Évidente si détresse resp aigue, signes manifestes d’inhalation et brûlures étendues
A discuter selon surface des brûlures cutanées, état de conscience, données de la fibro bronchique
• Ventilation :
Risque de barotraumatisme
Petit volume courant et FR plus élevée
PEEP modérée
PLAN
• Les victimes d’incendie : aspect quantitatif et qualitatif
• L’agression toxique
A- L’atteinte broncho-pulmonaire
B- La toxicité systémique
• Diagnostic en préhospitalier
• Traitement préhospitalier
• Prise en charge hospitalière
• Conclusion
B- LA TOXICITE SYSTEMIQUE (1)
• Déplétion en O2
• CO2 : hyperventilation facilitant la pénétration des autres toxiques
• CO
• HCN
• Composés organiques volatils : Benzène Nitrométhane Acétate d’éthyle Composés souffrés (H2S) Oxydes d’azote (péroxyde d’azote)
LA TOXICITE SYSTEMIQUE (2)
1-TOXICITE DES COMPOSES ORGANIQUES VOLATILS
• BENZENE
3000 ppm : malaise, irritations, cephalées, vertiges, coma
20 000 ppm : décès en 5 - 10 min.
• NITROMETHANE
méthémoglobinémie - hémolyse - IRA
• ACETATE D’ETHYLE :
400 ppm : irritation muqueuses
400 - 10 000 ppm : céphalées, vertiges, ébriété
10 000 ppm : convulsions, coma
LA TOXICITE SYSTEMIQUE (3)
2-LE MONOXYDE DE CARBONE :
Combustion incomplète du carbone
INODORE- INCOLORE- INSIPIDE –DIFFUSIBLE
Se fixe à l’Hb(diminution des capacités de transport de O2)
Toxicité directe au niveau cellulaire(atteinte de cytochrome oxydase)
Oxymétrie classique non modifiée par HbCO
EPIDEMIOLOGIE
• 5000 cas par an
• 100 décès par an
• Période d’octobre à avril
C'EST UNE INTOXICATION LE PLUS SOUVENT
DOMESTIQUE INDIVIDUELLE OU COLLECTIVE
CIRCONSTANCES*
* Service Médical d’Urgence de la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris
EPIDEMIOLOGIE
GRAVITE DE L'INTOXICATION
RELATION ENTRE TAUX DE CO ET SYMPTOMATOLOGIE :
Taux % Taux ppm Cliniques
0,005 50 Max légalement toléré
0,01 100 Sensation de malaise
0,02 200 Nausées
0,05 500 Vomissements - PCI
0,1 1000 Intox grave - coma
0,2 2000 Décès en 4 à 5 h
0,5 5000 Décès en 20 à 30 min.
10 100 000 Décès en 5 min.
CLINIQUE
• Triade classique:
céphalées, nausées, vertiges
• Tableau neurologique: troubles cognitif …, malaise avec ou sans perte de connaissance
• Tableau psychiatrique: de la tétanie délirium tremens
• Tableau digestif: Douleurs abdominales, nausées, vomissements
• Tableau cardio-pulmonaire: Angor, IDM, troubles du rythme, OAP
Polymorphisme et absence de
spécificité
• Intoxication confirmée si:
CO sanguin > 1mmol/l (ou 2,24 ml%)
HbCO > 10%
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
Un taux normal d’HbCO n’élimine pas une intoxication !
CONDUITE A TENIR
DANS TOUS LES CAS :
• Eviction immédiate de l'atmosphère toxique ………
• Oxygénothérapie au masque à haute concentration : pendant au moins 12 heures (sauf si O.H.B.) et jusqu’à
disparition complète des symptômes. pendant 6 heures après une séance d’O.H.B.
• Prise du pouls, de la pression artérielle et ….. Sp02
L'OXYMETRIE DE POULS PEUT ETRE FAUSSEMENT
RASSURANTE EN CAS D'INTOXICATION AU CO
INDICATIONS DE L'O.H.B.
• Patients à haut risque de complications à court ou long terme :
PC à l’admission ou avant l’admission
signes neurologiques, cardiaques, respiratoires ou psychologiques
femmes enceintes
Haute Autorité de Santé 2007
CAS PARTICULIER DU FŒTUS :
• Intoxication maternelle plus importante
( du débit cardiaque)
• Affinité plus grande de l’Hb fœtale
• Cinétique plus lente de l’HbCO fœtale augmente encore 24 heures après, atteignant des taux
20% supérieurs à l’HbCO maternelle
PHYSIOPATHOLOGIE (4)
L’exposition du fœtus est
plus longue et plus importante
SEQUELLES
Le syndrome post-intervallaire
• 1 à 4% des cas• Polymorphes• Essentiellement neuropsychiatriques• Apparition retardée (2 à 40 jours)• Dans la plupart des cas réversibles• Fréquence augmentée par:
la gravité de l’intoxication le retard ou l’absence de traitement l’âge
• Parfois irréversibles (lésions des noyaux gris centraux)
PHYSIOPATHOLOGIE
ELIMINATION DU MONOXYDE DE CARBONE :
• A l ’air libre (Fi02 = 0,21) : 320 minutes (5 à 6 heures)
• En oxygénothérapie normobare (Fi02 = 1) : 90 minutes
• En oxygénothérapie hyperbare 2 ATA (Fi02 = 1) : 56 minutes
• En oxygénothérapie hyperbare 3 ATA (Fi02 = 1) : 20 minutes
LA TOXICITE SYSTEMIQUE (4)
3-L’ACIDE CYANHYDRIQUE :
• LIE A LA PRESENCE DE : Polymères azotés naturels : bois, soie, laine (1g → 200 ppm HCN), ... Polymères azotés synthétiques : polyuréthanes, polyamides, polyacylonitriles,...
• A L’ORIGINE D’HYPOXIE CELLULAIRE : Fixation sur la cytochrome oxydase mitochondrialenotamment cardiaques et cérébrales→ métabolisme cellulaire bloqué à la phase anaérobie→ accumulation d’acide lactique
LA TOXICITE SYSTEMIQUE (5)
INTOXICATION LE PLUS SOUVENT MIXTE
INTOXICATION
OXYCARBONEE
CO > 1 mmole/litre
HbCO > 10 %
INTOXICATION
CYANHYDRIQUE
CN > 40 µmoles/litre
Lactates > 10 mmoles/litre
EFFETS ADDITIFS CO - CN
Victimes décédées
Victimes vivantes
CO ( mmol/l)
CN ( µ
mol/l )
40
80
120
160
200
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Baud F. and all.: N. Eng. J. Med., 1991, - op. cit.
LA TOXICITE SYSTEMIQUE (6)
Clinique :
• Signes neuro : – vertiges, céphalées, sensation ébrieuse, agitation, confusion.
– Possibilité de PC, coma et convulsions
• Puis tbles cardiovasculaires : – collapsus (sans pâleur ni cyanose car pas de consommation d’O2)
• Arrêt cardiorespiratoire
LA TOXICITE SYSTEMIQUE (7)
Biologie :
• Dosage des lactates ++ : > 10 mmol/l suspicion d’intox cyanure
(intox CO et hypovolémie peuvent aussi participer à des lactates)
• Dosage CN- : moins courant Corrélation entre concentration sanguine de cyanure et de lactate
RELATION LACTATES PLASMATIQUES - CYANURE SANGUIN
10 30 50
Lactates plasmatiques mmol/L
40
120
200
Cy
anu
res
san
gu
ins
µm
ol/
L
BAUD and aoll. N. Eng. J. Med., 1991, - op. cit.
LA TOXICITE SYSTEMIQUE (8)
Traitement :
• MONOXYDE DE CARBONE :
Oxygénothérapie (Normobare, hyperbare)
• CYANURES :
Oxygène
Antidotes des cyanures indications :
ACR,
instabilité hémodynamique,
troubles de conscience
En pratique : 70 mg/kg(5g pour un adulte)
• Efficacité : PA, lactacidémie
Si coma ou collapsus, possibilité de faire une dose supplémentaire
NECESSITE D’ADAPTER LA DOSE D’HYDROXOCOBALAMINE A LA MASSE DE CYANURE A NEUTRALISER
PLAN
• Les victimes d’incendie : aspect quantitatif et qualitatif
• L’agression toxique
A- L’atteinte broncho-pulmonaire
B- La toxicité systémique
• Diagnostic en préhospitalier
• Traitement préhospitalier
• Prise en charge hospitalière
• Conclusion
L’AGRESSION TOXIQUE (3)
TOUS LES PRODUITS INCRIMINES :
SE TROUVENT DANS UN IMMEUBLE D’HABITATION
CHEZ L’INTOXIQUE GRAVE :
TOUT CONCOURT A L’HYPOXIE
L’INTOXIQUE EST DECOUVERT TARDIVEMENT
L’AGRESSION TOXIQUE (4)
Cascade hypoxique :
• Baisse d’oxygène dans l’atmosphère ambiante
• Altération du métabolisme cellulaire
– Baisse de la pression partielle en oxygène dans air ambiant
– Obstruction bronchique par les suies ou bronchospasme
– Œdème lésionnel
– Diminution du transport d’oxygène
– Blocage de l’utilisation cellulaire de l’oxygène
PROPAGATION D’UN INCENDIE
• LE FEU ET LES FUMEES :
PROPAGATION VERTICALE ASCENDANTE
+/- PROPAGATION HORIZONTALE (COMBLES)
• IMPORTANCE :
DE (OU DES) CAGE(S) D’ESCALIER(S)
DE LA PRESENCE D’UNE COURETTE
PLAN
• Les victimes d’incendie : aspect quantitatif et qualitatif
• L’agression toxique
A- L’atteinte broncho-pulmonaire
B- La toxicité systémique
• Diagnostic en préhospitalier
• Traitement préhospitalier
• Prise en charge hospitalière
• Conclusion
DIAGNOSTIC EN PREHOSPITALIER
• Notion d’incendie en espace clos
• Présence de suies dans la bouche et les narines
ou dans expectorations
• Symptômes suivants :
Signes oculaires : larmoiement, conjonctivite
Signes ORL notamment dysphonie
Signes respiratoires : toux, douleur rétro sternale,
sensation de suffocation, dyspnée, crépitants ou sibilants à l’auscultation
Signes neurologiques : de la simple céphalée coma
Diagnostic et présence de suies
• Présence de suies dans la bouche, le nez ou les expectorations est fondamentale.
• Sensible mais non spécifique
• Très bonne valeur prédictive négative :
– Intox CO : Se 83 % Spe 63 % VPN 92 %
– Intox HCN : Se 98 % Spe 63 % VPN 99 %
EN RESUME
• Toutes victimes d’incendie
suspicion intox CO
• Si signes neurologiques graves et surtout si de troubles cardiovasculaires (du collapsus à l’ACR),
suspicion d’intox cyanhydrique
PLAN
• Les victimes d’incendie : aspect quantitatif et qualitatif
• L’agression toxique
A- L’atteinte broncho-pulmonaire
B- La toxicité systémique
• Diagnostic en préhospitalier
• Traitement préhospitalier
• Prise en charge hospitalière
• Conclusion
TRAITEMENT PREHOSPITALIER (2)
• ACR:
– R.C.P.
– HYDROXOCOBALAMINE : 70 mg/kg (à renouveler)
• Coma:
– IOT (indic larges si détresse resp)
– VENTILATION Fi02 = 1
– HYDROXOCOBALAMINE : 70 mg/kg (à renouveler si besoin)
• Troubles des fonctions superieures
ou tr modéré de la conscience + suies
ou troubles hémodynamiques :
– OXYGENOTHERAPIE = 15 L/min.
– HYDROXOCOBALAMINE : 70 mg/kg
TRAITEMENT PREHOSPITALIER (3)
• β2 mimétique :
peut être proposée si bronchospasme
(mais non évalué dans ce contexte)
• Oxygénothérapie hyperbare :
oui si … ???
PLAN
• Les victimes d’incendie : aspect quantitatif et qualitatif
• L’agression toxique
A- L’atteinte broncho-pulmonaire
B- La toxicité systémique
• Diagnostic en préhospitalier
• Traitement préhospitalier
• Prise en charge hospitalière
• Conclusion
PRISE EN CHARGE HOSPITALIERE (1)
DIAGNOSTIC
• CLINIQUE :– Syndrome d’inhalation des fumées d’incendie
• BIOLOGIE :– Dosage de l’HbCO– Dosage de l’HCN– Dosage lactates
LACTATES SANGUINS
• > ou égal à 10 mmol/l : témoin sensible et spécifique de l’intox cyanhydrique
si
si
brûlures étendues, traumatisme associé,
certains médic, …
MAIS
si persistance après oxygénation et correction de la volémie
intox HCN ++
A l interpretation
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
• Radio pulmonaire :
souvent normale les premières h puis images d’œdème ou
opacités disséminées
• Fibroscopie bronchique +++ :
étendue et intensité des lésions (dépôts de suie, œdème, ulcérations) : intérêt diag, pronostique et thérapeutique
PRISE EN CHARGE HOSPITALIERE (2)
• Tr des fonctions sup + suies + tr hémodynamiques
OXYGENOTHERAPIE = 15 L/min.
HYDROXOCOBALAMINE : 70 mg/kg
FIBROSCOPIE BRONCHIQUE
PRISE EN CHARGE HOSPITALIERE (3)
BIOLOGIE
• CO < 1 mmol/L et/ou CN < 40 µmol/L : OXYGENOTHERAPIE = 15 L/min. SURVEILLANCE
• CO > 1 mmol/L : OXYGENOTHERAPIE NORMOBARE OU OHB A DISCUTER
• CN > 40 µmol/L : OXYGENOTHERAPIE = 15 L/min. (ou O.H.B.) HYDROXOCOBALAMINE : 70 mg/kg
CONCLUSION
TOXICITE DES FUMEES D’INCENDIE :
o TOXICITE COMPLEXE
o TOXICITE MULTIFACTORIELLE
o MORBIDITE IMPORTANTE
o MORTALITE PRECOCE
INTERET DE LA PRISE EN CHARGE PREHOSPITALIERE
PREVENTION +++ (détecteur de fumées)
Annexe1: acide lactique
La lactacidémie peut s’élever du fait :
oD’une augmentation de la glycolyse (exercice musculaire intense, par ex)oD’une diminution de l’élimination de lactates par le foie et le reinoD’une hypoxie : le passage du pyruvate à l’acétylCo A est oxygéno dépendant alorsque les étapes précédentes se font en anaréobie.
.
KELOCYANOR®
• Adultes :
– Injection IV rapide de 2 ampoules de 20 ml soit 300 mg en 30 secondes suivie d'une injection IV de 50 ml de solution hypertonique de glucose.
– En cas d'amélioration insuffisante (pas de remontée de la pression artérielle), injection dans les 5 minutes suivantes d'une 3ème ampoule également suivie d'une injection de solution hypertonique de glucose.
• Enfants (< 15 ans): Absence de données