Germaine de Staël Trufanova

2
Germaine de Staël, l’éternelle opposante Lors du coup d’état du 18 brumaire, elle voit en Bonaparte « l’espoir de chacun ». Mais il détestera cette femme d’esprit qui entend lui rappeler les principes de la liberté. En 1803, il lui interdit l’accès à la capitale. Le rapport entre Napoléon Bonaparte et Germaine de Staël était extrêmement difficile : l’Empereur détestait l’esprit, la critique et l’intelligence de l’écrivaine. Ses idéaux sur la liberté de penser et la liberté des femmes le mettaient dans une rage telle qu’il lui avait condamné à l’exil. Cependant, au début de la carrière de Napoléon, Madame de Staël l’avait soutenu, même s’il s’était méfié d’elle : après le coup d’état du 18 brumaire, elle le voyait comme « l’espoir de chacun. Républicains, royalistes, tous voyaient le présent et l’avenir dans l’appui de sa main puissante ». Mais après l’exil de l’écrivaine, le rapport entre les deux est définitivement ruiné. Marie Walewska, l’épouse polonaise Marie Walewska, mariée au comte Walewski, avait rencontré Napoléon à son arrivée en Pologne. Elle lui avait donné une bienvenue si chaleureuse, pétillante et pleine de foi en lui, qu’il l’avait recherchée et au fil du temps il était tombé amoureux d’elle. Elle l’avait suivi après son départ de Pologne et lui avait donné un fils, Alexandre Colonna Walewski, qui serait devenu comte le l’Empire sous le second Empire. Commentaire En lisant l’article sur Germaine de Staël, on peut déduire que Napoléon détestait toute opposition et contradiction à ses idéaux. Il haïssait Madame de Staël à cause de son intelligence, qui était considérable surtout pour une femme de cette époque. L’écrivaine parlait de la liberté de penser et de la liberté des femmes, donc elle était une menace au régime dictatorial de Napoléon qui voulait annuler chaque liberté.

description

germaine de stael

Transcript of Germaine de Staël Trufanova

Page 1: Germaine de Staël Trufanova

Germaine de Staël, l’éternelle opposante Lors du coup d’état du 18 brumaire, elle voit en Bonaparte « l’espoir de chacun ». Mais

il détestera cette femme d’esprit qui entend lui rappeler les principes de la liberté. En

1803, il lui interdit l’accès à la capitale.

Le rapport entre Napoléon Bonaparte et Germaine de Staël était extrêmement

difficile : l’Empereur détestait l’esprit, la critique et l’intelligence de l’écrivaine.

Ses idéaux sur la liberté de penser et la liberté des femmes le mettaient dans une

rage telle qu’il lui avait condamné à l’exil. Cependant, au début de la carrière de

Napoléon, Madame de Staël l’avait soutenu, même s’il s’était méfié d’elle : après

le coup d’état du 18 brumaire, elle le voyait comme « l’espoir de chacun.

Républicains, royalistes, tous voyaient le présent et l’avenir dans l’appui de sa

main puissante ». Mais après l’exil de l’écrivaine, le rapport entre les deux est

définitivement ruiné.

Marie Walewska, l’épouse polonaise

Marie Walewska, mariée au comte Walewski, avait

rencontré Napoléon à son arrivée en Pologne. Elle lui

avait donné une bienvenue si chaleureuse, pétillante et

pleine de foi en lui, qu’il l’avait recherchée et au fil du

temps il était tombé amoureux d’elle. Elle l’avait suivi

après son départ de Pologne et lui avait donné un fils,

Alexandre Colonna Walewski, qui serait devenu comte

le l’Empire sous le second Empire.

Commentaire

En lisant l’article sur Germaine de Staël, on peut déduire que Napoléon détestait

toute opposition et contradiction à ses idéaux. Il haïssait Madame de Staël à cause

de son intelligence, qui était considérable surtout pour une femme de cette

époque. L’écrivaine parlait de la liberté de penser et de la liberté des femmes,

donc elle était une menace au régime dictatorial de Napoléon qui voulait annuler

chaque liberté.

Page 2: Germaine de Staël Trufanova

Un autre regard

Vacherie …

Je l’ai vu un jour s’approcher due Françoise très connue par sa beauté, son esprit et la vivacité de ses opinions ; il se plaça tout droit devant elle comme le plus raide des généraux allemand, et lui dit : « Madame, je n’aime pas que les femmes se mêlent de politique.- Vous avez raison. General, lui répondit-elle : mais dans un pays où on leur coupe la tête, il est naturel qu’elles aient envie de savoir pourquoi. » Bonaparte alors ne répliqua rien. » Germaine de Staël Considérations sur les principaux évènements de la Révolution française, 1818