genese et expention de l'internet dans le monde et en côte d'ivoire

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TRAVAIL DE RECHERCHE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE Union-Discipline-Travail ANNEE ACADEMIQUE : 2012-2013 DEPARTEMENT DES SCIENCES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION UFR : INFORMATION, COMMUNICATION ET ARTS (UFRICA) ETUDIANTS 1- ILORI Selim Olaosebikan 2- KONE fatoumata 3- TRA Bi Tra PROFESSEUR Dr. KRA

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TRAVAIL DE RECHERCHE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE Union-Discipline-Travail

ANNEE ACADEMIQUE : 2012-2013

DEPARTEMENT DES SCIENCES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

UFR : INFORMATION, COMMUNICATION ET ARTS (UFRICA)

ETUDIANTS

1- ILORI Selim Olaosebikan

2- KONE fatoumata

3- TRA Bi Tra

PROFESSEUR

Dr. KRA

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PLAN

INTRODUCTION

I) INTERNET DANS LE MONDE

1) L’ORIGINE DE L’INTERNET - LE CONCEPTEUR - LA CONCEPTION

2) COMMENT CE OUTIL A CONQUIS LE MONDE

II) INTERNET EN COTE D’IVOIRE

1) HISTORIQUE

2) LA COUVERTURE DE L’INTERNET EN COTE D’IVOIRE

III) IMPACTS DE L’INTERNET

1) AVANTAGES

2) LES INCONVENIENTS

CONCLUSION

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INTRODUCTION

Internet (contraction d’inter network) est un réseau informatique à l'échelle du monde. Reposant sur le protocole de communication IP (Internet Protocol).ce réseau rend accessible au public des services comme le courrier électronique, les forums de discussion (news), le transfert de fichiers, la recherche de documents, la navigation dans les bases de données, ou même l'audio et la vidéo conférence impliquant plusieurs participant aux quatre coins du monde.

Internet et le World Wide Web, signifiant tous deux littéralement la toile mondiale sont parfois confondus. En fait, l’Internet est un réseau utilisant un protocole spécifique qui est la plupart du temps le TCP/IP (Transmission Control Protocol/Internet Protocol) et Le World Wide Web fonctionne principalement avec le protocole HTTP qui permet de différencier les serveurs et les clients. Le web n'est qu'une des applications d'internet, au même titre que le courrier électronique, la messagerie instantanée ou les systèmes de partage de fichier.

Par ailleurs, on distingue l’internet (qui s'étend à l'échelle mondiale) de l'extranet, réseau d'interconnexion avec les partenaires d'une entreprise et de l'intranet qui est un réseau interne a une entreprise.

C'est donc la création d'internet en tant que réseau mondial qui nous intéressera dans notre travail.

Nous chercherons à savoir comment l'internet fut créé et comment les hommes le se sont approprié. Nous commencerons par une approche mondiale pour terminer par le cas de la cote d'ivoire en évoquant ses atouts et ses limites.

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I) INTERNET DANS LE MONDE

1) L’ORIGINE DE L’INTERNET

- LE CONCEPTEUR :

Le professeur Léonard Kleinrock (né en 1934) a été l'inventeur des principes de la commutation de paquets, la technologie sur laquelle repose l'Internet, alors qu'il était étudiant au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Il développa la théorie mathématique des réseaux de données.

Ceci se déroula 10 ans avant la naissance de l'Internet, qui ne vit le jour que lorsque l'ordinateur de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA), sur lequel le professeur Kleinrock travaillait, en devint le premier nœud interconnecté en septembre 1969. C'est lui qui écrivit et publia le premier document sur le sujet; il dirigea également la transmission du premier message sur l'Internet. Il est également le responsable de la mise en œuvre des premiers moyens de mesure de l'Internet qui permirent d'en établir les limites de performance et d'en évaluer le comportement en charge. Il fut désigné par le Los Angeles Times, en 1999, parmi les 50 personnes ayant le plus influencé le monde des affaires au cours du siècle.

Le professeur Kleinrock est membre de l'American Academy of Arts and Sciences, de la National Academy of Engineering, de l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) et de l’ACM (Association for Computing Machinery) et membre fondateur du Computer Science and Telecommunications Board of the National Research Council.

- LA CONCEPTION : Dans le contexte de la Guerre froide, le ministère américain de la Défense souhaite

trouver une solution au risque de blocage de la transmission des informations, alors centralisée, en cas d'attaque nucléaire sur son sol, par l'emploi d'un réseau tissé.

La conception d’un réseau informatique afin de communiquer entre différent utilisateurs d’ordinateurs traça les sillons d’internet qui est basé sur un ensemble de réseau.

L'origine de l'internet vient d'une initiative d’une agence du département américain de la défense à la fin des années 1960, la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency, soit Agence pour les projets de recherche avancée de défense) visant à réaliser un réseau de transmission de données (transfert de paquets) à grande distance entre différents centres de recherche sous contrat. Il s'agit de l'ARPANET (Advanced Research Projects Agency Network) qui verra le jour en 1969.

1970 Création du NCP (Network Control Protocol), protocole de communication entre ordinateurs pour le réseau ARPANET et ancêtre du TCP/IP (Transmission Control Protocol/Internet Protocol).

Juillet 1971 Lancement du Projet Gutenberg par Michael Hart, étudiant à l'université de l'Illinois, afin de rendre accessible au public la littérature et les œuvres culturelles, sous des formes électroniques utilisables par la quasi-totalité des ordinateurs, pour que l'on puisse

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facilement les lire, les utiliser, les citer et les diffuser. Le premier nœud de raccordement à longue distance relie alors l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) et l'Institut de recherche de Stanford, suivis de peu par les universités de Californie à Santa Barbara et de l'Utah puis s'étend progressivement jusqu'à connecter une quarantaine de sites en 1972.

Mars 1972, le premier courrier électronique est envoyé. L'arobase @ est choisi pour définir l'adresse. Il permet de séparer le nom et la résidence du destinataire. Dans la même année survient la naissance de l’InterNetwork Working Group (INWG), organisme dirigé par Vinton Cerf et chargé de mettre en place des protocoles de communication communs pour relier les ordinateurs entre eux. Quelque mois après a eu lieu une conférence internationale sur la communication par ordinateur avec démonstration par ARPANET d'une communication entre 40 ordinateurs. Introduction du protocole Telnet, qui permet une meilleure connexion entre deux ordinateurs.

Juillet 1973, le transfert de fichiers est facilité grâce à un nouveau protocole nommé FTP (File Transfert Protocol).

En 1974, Ray Tomlinson est toujours au labo, lorsqu'on découvre le TCP ou Transmission control Protocol sous l'impulsion de Vincent Cerf de Stanford et du Mathématicien Bob Kahn, notamment. La mise en œuvre du TCP part de la volonté de faire communiquer sur l'ARPANET des machines de différents types à la différence des réseaux conventionnels très standardisés. Cela est d'autant plus urgent que depuis 1973, le réseau intègre l'University College of London en Grande Bretagne, pays de l'inch, du yard, du mile, du pound, de l’impérial gallon et de la conduite à droite. Il faut donc doter les machines d'un programme qui harmonise l'échange de données selon des règles universelles : un protocole. C'est à ce moment que commence l'abandon de NCP, le protocole initial d'ARPANET et que germe l'idée d'intégrer d'autres réseaux en cours d'élaboration comme Ethernet et Telnet pour créer un réseau des réseaux. Ray Tomlinson, écoutant peut-être les Beatles. Pourtant, malgré sa dimension universaliste, sa naissance sur un campus californien, et son orthographe en trois lettres, le TCP inspirera beaucoup.

1982, Création du terme "Internet" : ensemble de réseaux interconnectés utilisant le protocole commun TCP/IP. Création de l'EUnet, réseau mis en place pour interconnecter les machines européennes et permettre la circulation de l'e-mail et des news USENET.

La connexion entre tous les réseaux existants, c'est-à-dire "l'internet" proprement dit, n'est devenue possible qu'avec la définition de normes communes.

1er janvier 1983, les protocoles TCP/IP deviennent officiellement le seul protocole sur l'ARPANET, remplaçant le précédent protocole NCP (Network Control Protocol). La même année, ARPANET est divisé en ARPANET (partie civile du réseau) et MILNET (partie militaire du réseau). Création d’EARNET (European Academic Research Network), réseau de transmission de données reliant un grand nombre de centres de recherche et d'universités dans vingt-quatre pays, notamment en Europe.

Juin 1983, Le Système de nom de domaine (DNS) est mis au point. Les noms de domaines permettent d'oublier les adresses IP chiffrées des machines au profit de noms plus mnémotechniques.

La National Science Foundation (NSF) lance, en 1986, le réseau NSFNET en réponse à l'afflux des nouveaux arrivants sur ARPANET qui provoque un phénomène de surcharge. En

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1989, les particuliers et les entreprises privées accèdent au réseau. En 1990, ARPANET est intégré au réseau de la NSF qui en finance le développement jusqu'en 1995. En 1992, alors qu’un million de machines sont interconnectées, l'Internet Society (ISOC), association de droit américain à but non lucratif, voit le jour. Elle a pour rôle de promouvoir et de coordonner le développement des réseaux informatiques dans le monde. Elle intègre l'Internet Activities Board (IAB), organisme chargé d'élaborer les normes et standards d'internet.

2) COMMENT CET OUTIL A CONQUIS LE MONDE

L'Internet a été conçu au départ pour offrir un service simple, à savoir connecter tous les ordinateurs du monde, de la façon la plus économique possible. Mais il n'a pas été conçu pour un type d'applications particulier. Ceci dit, il a bien été utilisé jusqu'à ces dernières années par un petit nombre d'applications spécifiques : (courrier électronique, transfert de fichiers). Ces applications sont extrêmement utiles, et elles représentent d'ailleurs toujours la majorité des données échangées sur l'Internet.

La " magie" de l'Internet vient du fait qu'il fournit en plus de la connectivité des applications comme le courrier électronique (email, ou electronic mail), les forums de discussion (news), le transfert de fichiers, la recherche de documents, la navigation dans les bases de données, ou même l'audio et la vidéo conférence impliquant plusieurs participant aux quatre coins du monde. Regardons de plus près chacune de ces applications.

Le courrier électronique est une application très puissante qui vous permet de composer un message sur votre écran et de l'envoyer à vos amis dans le monde entier. S'ils sont disponibles, ils le recevront en quelques secondes. Sinon, le message attendra dans leur boîte à lettre et sera lu plus tard. Le courrier électronique est donc beaucoup plus " poli " que le téléphone. Certes, le fax rend le même service sauf que le mail est en plus d'une part personnel, d'autre part numérique ce qui permet d'inclure dans un message un enregistrement audio ou vidéo en plus de texte, et ce qui facilite la retransmission et le traitement des messages.

Un courrier électronique peut être envoyé soit à un individu, soit à un groupe. On parle dans ce dernier cas de liste de distributions. Pour les très grands groupes, on utilise un autre système, celui des " news ". Les messages y sont classés par thèmes et la liste est gigantesque. Contrairement aux listes de distribution, il n'y a pas besoin de s'abonner. Il suffit de feuilleter sur un serveur la liste des rubriques, d'en choisir une, puis d'en lire les derniers messages. C'est donc comme un journal qui aurait des correspondants dans le monde entier, mais dans lequel vous pouvez insérer vos commentaires souvent sans aucune relecture (sauf dans le cas des rubriques "modérées" par un éditeur).

Le transfert de fichier est une autre des applications les plus anciennes de l'Internet. Comme son nom l'indique, elle permet de transférer des fichiers (des documents) entre deux ordinateurs quelconques de l'Internet. Des applications de recherche de documents sur le réseau permettent aux utilisateurs de découvrir facilement les ordinateurs ou sont stockés les documents intéressants. Parmi les différents outils de recherche " archie " permet la recherche de documents dont on connaît le nom, " Wais " permet d'effectuer des recherches thématiques.

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Une nouvelle dimension, à savoir la navigation, a été introduite par le logiciel " Gopher ". Gopher permet de visiter l'Internet en passant de menu à menu. Il suffit de cliquer sur une ligne pour afficher un nouveau menu, pour en fin de compte identifier un document qu'on peut alors lire.

Mais le service qui a rendu l'Internet populaire auprès du grand public est le "World Wide Web" (toile d'araignée mondiale, abrégée en web) qui a commencé à se répandre en 1993. Le web repose sur trois idées principales qui sont la navigation par hypertexte, le support du multimédia, et l'intégration des services préexistants. Quand on écrit un document (appelé une page) web, on peut identifier certains mots comme étant des clefs d'accès et leur associer un pointeur vers d'autres documents. Ces autres documents peuvent être hébergés dans des ordinateurs à l'autre bout du monde. L'utilisateur du web peut alors " naviguer " de page en page et parcourir ainsi l'Internet. Un ensemble de documents et les pointeurs associés s'appelle un hypertexte, d'où le nom de navigation hypertexte utilisé ci-dessus. En pratique, on peut même associer des pointeurs vers d'autres pages non seulement aux mots du texte, mais aussi aux images, voire à un morceau de ces images. De même, on n'est pas obligé de diriger les pointeurs vers d'autres pages web, mais par exemple vers des fichiers contenant des textes déjà mis en page, des images, voire des séquences vidéo. Le web a permis aussi d'intégrer les services préexistants comme par exemple les news, les transferts de fichiers ou Gopher. Chacun de ces services a sa propre structure de dialogue et son propre protocole d'accès. Les logiciels d'accès au web supportent donc non seulement le protocole http propre au web mais aussi les protocoles des news, celui des transferts de fichiers (ftp) et celui de Gopher. L'intégration de la navigation hypertexte et de tous ces protocoles dans une interface simple a été effectuée d'abord dans Mosaic, puis dans des " navigateurs " (" browsers " en anglais) commerciaux comme celui de Netscape devenus tellement populaires que le web est maintenant identifié à l'Internet par beaucoup des internautes (personnes raccordées a l'Internet).

II) INTERNET EN COTE D’IVOIRE

1) HISTORIQUE Située en Afrique occidentale, la Cote d’Ivoire est limitée au Nord par le Burkina Faso

et le Mali, à l’ouest par le Liberia et la Guinée, à l’est par le Ghana. Ayant une superficie de 322 462 km2 et bordée au Sud par l’Océan Atlantique sur une distance de 515 kilomètres, elle est peuplée d’environ 23 202 000 d’habitants selon les estimations de l’Institut National de Statistique Ivoirien (INS). Elle a obtenu son indépendance de la France en 1960. Avec un taux de croissance estimé à 4,2%, la Côte d’Ivoire est considérée comme la locomotive de l’Afrique de l’Ouest.

L’insertion de l’internet en côte d’ivoire date de la fin des années 80. En général, il portait a cette époque, sur la connexion physique de l’Afrique voire la côte d’ivoire aux réseaux télématique mondial, plus précisément sur la nature des infrastructures télématique installer ou à installer pour le besoin des échange médicaux et scientifique. Ainsi le cout du matériel a été un obstacle majeur de la connectivité en Afrique.

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Dans les années 90, la question de l’internet voire de la connectivité physique se faire plus pressante face aux enjeux globaux des pays du tiers monde telle l’intégration de la côte d’ivoire dans le circuit mondial, du nouvelle objet de coopération international et des usages étendus dans le secteur économique.

Ainsi le premier fournisseur d’Access et de service internet est apparu en 1996 (Africa-Online). Plusieurs autre vont suivre dont certains n’existent plus. Cinq operateurs ISP (internet service provider), étaient présent sur le marcher ivoirien (AVISO, AFNET, AFRICAONLINE, COMETE et GLOBE ACCESS). Avant l’arrivée de la fibre optique sous-marine SAT3, les opérateurs internet utilisaient les liaisons satellitaire VSAT pour ce connecté aux nœuds internet Américain ou Européen.

En ce temps, selon l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire(ATCI), Le nombre d’abonnés Internet était estimé à 15 000 et le nombre d’Internautes à 70000. Les entreprises disposent néanmoins d’un accès à internet. La mise en place au mois de novembre 2002 d’un point d’accès Internet à haut débit par Cote d’Ivoire Télécom a permis aux ISPs de réduire leurs coûts d’accès à Internet ( ils ne payent plus l’accès par satellite pour se raccorder à un backbone européen ou américain) et de bénéficier de beaucoup plus de bande passante.

2) LA COUVERTURE DE L’INTERNET EN COTE D’IVOIRE

La classe moyenne en Côte d’Ivoire n’est pas dotée d’ordinateurs, de ligne téléphonique ou d’un accès Internet car les coûts sont hors de portée. La population se tourne vers les cybercafés pour bénéficier des services du Net. Selon l’ATCI, en 2002 le nombre de cyber café sur la ville d’Abidjan était estimé à environ cinq cent. La téléphonie sur Internet bien qu’interdite est le service le plus demandé dans les cybercafés, car elle permet à la grande masse n’ayant pas assez de moyens d’appeler leurs parents à l’étranger à moindre coût. Les services offerts par les ISPs sont les accès Internet par RTC (réseau téléphonique classique), RNIS (réseau numérique à intégration de services) ou par liaison louée (les débits variant de 64 à 2 Mbps). Selon les données du régulateur national ATCI on comptait 15354 abonnes et plus de 70000 à la fin de l’année 2002, soit une proportion d’environ 43 utilisateurs pour 1000 habitants. Aussi pouvons-nous signaler que l`union Internationale des Télécommunications dénombrait 629 ordinateurs hôtes en Côte d’Ivoire, en 1999. Au premier trimestre de 2002, le nombre de serveurs références en CI par l`ATCI était de 29.Il est à souligner que le problème crucial de la vulgarisation difficile et de l`expansion de l`internet en CI est dû au fait qu`elle nécessite a la fois l`ordinateur et le téléphone, deux outils qui ne sont pas toujours à la portée du citoyen moyen. En plus de ces problèmes au niveau matériel, viennent s’ajouter les soucis de connaissances en informatique contrairement au téléphone à la radio et la télévision.

En ce qui concerne la couverture de l’espace ivoirien en internet, elle reste limitée à Abidjan et à celui de quelques villes c’est à dire cinq ou six villes, aussi deux –tiers des

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serveurs se trouvent à Abidjan. Une étude de Mars 2001 de l’ATCI révèle que la moitié des pop point of présence et plus de 90 pourcent des abonnes des ISP Internet Services Providers se retrouvent à Abidjan qui concentre moins de 20 pourcent de la population du pays. La structure du marché ivoirien de l’internet comprend cinq segments qui sont plus présentent à Abidjan: les grands comptes c'est-à-dire les grandes entreprises, les petites et moyennes entreprises (cette catégorie inclut les cybercafés déclarés), le secteur public (l’Etat) les particuliers et enfin le secteur informel représenté par les cybercafés clandestins.

Malgré l’attrait manifeste que suscite cet outil en Côte d’Ivoire, force est de reconnaitre qu’il demeure pour l’instant l’affaire des entreprises, qui tirent le marché. Même l’Etat qui a tout a gagné à se l’approprier véritablement, tout au moins pour ce qui concerne l’éducation et la recherche dans un premier temps, reste encore peu actif ; faute peut être de moyens conséquents et de politique déterminée dans ce sens.

Comme constat il est clair que l’internet bénéficie qu’à une petite partie du pays et de ses habitants. Diverses raisons peuvent expliquer ces dispositions géographiques telles que l’investissement élevé pour installer un serveur, faible pouvoir d`achat en province ….

Quand nous nous referons aux différents tableaux portants les statistiques, il nous revient que dans la répartition géographique des abonnes a l`internet, il y a une corrélation étroite entre les ressources en serveur d`une ville donnée et de celle-ci. Plus une ville possède de serveur et plus elle a d abonnes et d` utilisateurs. Bien entendu, le poids démographique et économique d`une ville ont également une incidence sur le nombre potentiel d’abonnés et d’utilisateurs. Dans la mesure où ces deux éléments influencent sur la décision des fournisseurs d`accès internet à installer ou pas un serveur ici ou là.

En 2002, la ville d’Abidjan rassemblait a elle seul plus de 72 pourcent du potentiel national de serveurs et près de 93 pourcent des abonnes à l’intérieur du pays. Ce constat traduit une véritable fraction numérique au plan national.

Avec les dernières données de l’ATCI datant de juin 2012, nous pouvons constater une rapide évolution de l’internet en côte d’ivoire.

Nombre d'abonnés selon la technologie utilisée (au 30 juin 2012)

Alink Telecom

VIPNET AVISO

AFNET Total

RTC - - 87 4 91 ADSL 327 2 448 37 706 33 40 514 BLR 37 366 116 519 LS 1 - 117 592 710 WIMAX - - 339 76 411 76 750 CDMA - - 614 4 339 4 953 WIFI - - - 31 31 Autres 16 - - - 16

Nombre total d'abonnés

381 2 814 38 863 81 526 123 584

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A la fin du deuxième trimestre 2012 l’on comptait 123 584 abonnés à Internet. Ce nombre est en hausse de 9,10% par rapport au premier trimestre où l'on avait enregistré 113 273 abonnés. Les parts de marché se présentent de la façon suivante :

L’on remarque qu’AFNET est leader de ce secteur avec 65,97% de parts de marché contre 31,44% pour AVISO. La part des autres fournisseurs d’accès Internet reste toujours faible et se situe autour de 3%. Par ailleurs, il est à noter que 86% des abonnés à Internet résident à Abidjan contre 14% à l’intérieur du pays.

Comme l’indique le graphique ci-dessous, le Wimax est de loin la technologie la plus utilisée par les internautes (62,1%) suivi de de l’ADSL (32,8%).

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III) IMPACT DE L’INTERNET Depuis son arrivée et sa percée, l’internet ne cesse de stimuler la croissance et la

demande en équipement et matériels. Partout dans les villes, les cybercafés ou cyberpubs, parfois cyber thés se multiplient et ne désemplissent pas. Forcement l’introduction de l’internet va bouleverser les relations sociales, les relations commerciales et les cultures.

1) AVANTAGES

Les bienfaits de l’internet sont un peu plus nombreux dû au fait qu’il permet d’améliorer à la fois la connectivité des individus, leur insertion dans des réseaux sociaux, l’acquisition de l’information, la formation initiale et le développement des compétences ainsi que les relations avec l’administration. L’internet peut être un levier important de la socialisation des individus et de l’amélioration des performances des administrations publiques (e-gouvernement).

La diffusion de l’internet au sein des pays en développement peut constituer un levier efficace du développement économique et social. L’internet est à la fois des biens et services à l’origine d’une large diffusion des connaissances et des savoirs, mais aussi des biens d’investissement permettant d’accroître les performances micro-économiques des firmes par l’augmentation de la productivité et constitue une industrie qui peut contribuer de manière significative à l’accroissement des performances macro-économiques des nations. Elles offrent un potentiel de croissance et développement de première importance pour tous les pays en général et pour les Pays en Voie de Développement en particulier.

Au plan social : utiliser l’internet (à travers la téléphonie) devient un besoin permettant de garder un contact privilégié avec ceux qui sont physiquement éloignés, permet d’échanger avec des personnes, des amis, d’avoir avec eux un rapport étroit et permanent. : Champ de

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relation sociale il nous permet de découvrir d’autres cultures et d’échanger les idées avec d’autres personnes ainsi l’amélioration des connaissances à travers certains sites aident les personnes en difficultés.

Au plan socio-économique : Bien que l’attention se soit portée avant tout sur les moyens d’utiliser l’Internet pour élargir les perspectives commerciales, les sociétés ont découvert qu’il a beaucoup plus d’impact sur la manière dont se font leurs affaires. Utiliser l’Internet, c’est réduire les coûts, accélérer la marche des opérations, éliminer les intermédiaires et élargir l’éventail des clients potentiels aussi ce dispositif peut positif dans la mesure où il offre des achats via le net y compris la réduction des voyages d’affaire

Au plan éducatif : il permet aux universitaires d’échanger leurs travaux, aux étudiants de découvrir en quelques secondes les programmes qui les intéressent, possibilités de suivre des cours à distance En cas de besoin, vous trouverez un dictionnaire, des encyclopédies des articles scientifique des livres et des journaux des médicaments, ou des conseils juridiques, ou des programmes TV ou d’innombrables références et catalogues de magasin.

Au niveau de l’emploi, l’internet a permis la création d’un nombre illimité d’emploi tel que La « galaxie » des techniciens et ingénieurs. Les ingénieurs spécialisés en informatique ne font plus seulement de la gestion des systèmes d’information, de la mise en place de réseaux ou de la programmation sur des applications professionnelles. Ils sont au cœur de la Toile, à travers une galerie de métiers bien spécifiques. Il y a des intégrateurs, qui donnent vie aux options arrêtée par le chef de projet Web. Ils doivent monter les pages Web en suivant des normes techniques très précises .Ils doivent, bien entendu, maîtriser le HTML, langage de base de l’Internet. Quand on monte en puissance, on retrouve le développeur Web. Il doit être capable d’écouter les clients, d’analyser leurs besoins et de bâtir pour eux des sites personnalisés, correspondant à leurs attentes. En haut de la « hiérarchie », on retrouve des architectes Web, qui doivent se distinguer par leurs efforts de concentration et d’abstraction, anticiper les très rapides évolutions des technologies, être aux aguets, avoir un sacré nez pour renifler les tendances et les intégrer dans le travail actuel et futur des équipes.

2) LES INCONVENIENTS

L’introduction de l’Internet ne va pas sans inconvénient. L’internaute en contact avec des correspondants ne prend pas la peine très souvent de rendre visite ou partager des moments avec leurs propres amis. Il vit dans un monde virtuel. Et pour n’avoir pas fait cette différence, beaucoup de jeunes filles ont contracté des mariages via internet qu’elles regrettent par la suite. Les jeunes écoliers sur internet sont livrés à eux-mêmes. Ils surfent sur des sites souvent pornographiques. Le développement de la cybercriminalité, piraterie (téléchargements illicites, photocopies d’œuvres…etc...) .La révolution de l’internet est

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arrivée en Côte d’Ivoire, avec ses dérives. C’est ainsi que tout-Abidjan a abondamment commenté les photos compromettantes (volées puis diffusées de manière sauvage) d’un couple se livrant à la volupté dans un bureau d’une banque de la place. Au-delà de la question des atteintes à la vie privée, qui peuvent désormais s’exprimer plus fortement, celle des cyber-escrocs, des jeunes fréquentant des cybercafés à la recherche du gain facile et qui ont tendance à devenir des modèles dans une société sans repères, est aussi un réel problème. L’inconvénient principal de l’internet est l’anonymat et la difficulté de le contrôler. N’importe qui peut se cacher derrière un pseudonyme quelconque aussi les informations recueillies peuvent être mauvaise sans fondement. Ainsi des sites pornographique sont disponibles et peuvent être consultés par les mineurs. Il est souvent à la base de certaines ruptures familiales et conjugales à cause de son utilisation exagérée. En ce qui concerne des réseaux sociaux tels Facebook, tweeter …, certaines personnes font jusqu’au oublier la vie réelle et reste bloquer sur leur ordinateur par les jeux en ligne, les chats, les jeux en ligne, MSN. En effet il y’a le danger de faire la rencontre de personnes malintentionnés

Adoption des us et cultures de la culture occidentale, étant donné que 90% du contenu de l’internet vient de l’occident. Consommation excessive de leur culture qui entraîne les changements de comportements et pertes de valeur chez les internautes.

Avec les possibilités liées à l’utilisation d’internet, les problèmes juridiques sont plus complexes :

- On peut copier des informations crées par des spécialistes et mises dans des serveurs

- On peut mettre en ligne des ouvrages interdits ou des morceaux de musique copiés

- On peut se faire espionner dans son propre ordinateur par des cookies servant au marketing de diverses sociétés.

- On peut faire le commerce en ligne d’informations puisées ailleurs

- On peut diffuser en se mettant à l’abri d’autres législations nationales, des informations interdites (pédophilie etc.)

- La cybercriminalité

- La volatilité de l’information

A côté de cet état de choses, il y a les risques sanitaires liés à l’exposition prolongée devant l’ordinateur pouvant entraîner diverses pathologies telles les migraines, les maux d’yeux, les cancers et bien d’autres. La dépendance de l’internaute à cet outil crée une désocialisation liée à une forme d’isolement de l’individu. En outre, plusieurs sites portent gravement atteintes aux mœurs avec la prolifération des sites pornographiques. Au niveau de l’information, à la différence de la documentation imprimée, l’information retrouvée sur le web, est souvent éphémère et la qualité reste parfois difficilement vérifiable.

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CONCLUSION

En définitive, on peut retenir que l’Internet est un réseau informatique mondial de haute portée, constitué d’un ensemble de réseaux nationaux, régionaux et internationaux qui coopèrent pour offrir une interface unique à leurs utilisateurs. Il présente des atouts majeurs pour le décollage économique de bon nombre d’Etats africains en offrant divers services.

Malgré sa forte expansion ces dernières années en Côte d’Ivoire, l’accessibilité de l’internet reste problématique dans la plupart des régions du fait du déficit matériel lié au coût élevé des produits afférant à son utilisation et à sa diffusion.

L’nternet permet aujourd’hui de joindre des réseaux informatiques sur les cinq continents. On parle à son sujet de communauté virtuelle, de village planétaire.

Nous pouvons déduire que l’internet est une arme à double tranchante ; autant il peut être indispensable, autant il représente un danger pour la société.

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QUELQUES TERMES SUR L’INTERNET

ADSL : technologie capable de transporter plusieurs mégabits par seconde sur les deux fils de cuivre du téléphone. Les données peuvent être transmises jusqu’à 8 Mbits/s en téléchargement (download) et 640 Kbits/s en voix montante (upload) sur une distance maximale de 2 700 mètres.

AT&T : le plus grand fournisseur de service téléphonique local et long distance, de services sans fil et de xDSL des Etats-Unis. Bande passante : volume de données qu’il est possible de transférer entre un serveur et un ordinateur client.

Backbones : ce sont les premiers points d’entrée du réseau Internet dans le pays. Ce sont soit des troncs de câbles sous-marins en fibres optiques combinés ensemble pour accroître la capacité du réseau, soit des paraboles satellitaires ou encore des câbles coaxiaux.

BLR : la boucle locale radio est un ensemble de technologies permettant à un particulier ou à une entreprise d’être relié à son opérateur (téléphonie fixe, Internet, télévision...) via les ondes radio.

CDMA : le « Code division multiple Access » désigne un procédé de téléphone Wireless utilisant un large spectre de fréquence.

Compression : procédé permettant de réduire le volume (en bits) ou le débit (en bit/s) des données numérisées (parole, images, textes...).

Convergence numérique : grâce à la numérisation, des contenus (films, images, musique, voix, textes) dont la diffusion et la production nécessitaient autrefois des appareils et des réseaux séparés, circulent de plus en plus sur les mêmes réseaux et sont stockés, lus, vus, écoutés avec les mêmes appareils. Par exemple : regarder la télévision sur votre ordinateur via le réseau ADSL par lequel transitent également vos communications téléphoniques et vos connexions Internet.

Cryptage : action de rendre illisible des informations pour quiconque ne possède pas la clé de décryptage.

Dial-up : méthode de connexion temporaire à un réseau informatique qui consiste à utiliser un modem, un logiciel de connexion et le réseau téléphonique commuté comme moyen de mettre en communication son propre ordinateur et un autre ordinateur du réseau.

EVDO : Evolution-Data Optimized est une technologie normalisée dite de troisième génération 3G (voire dite « 3,5G » pour certains) que les fournisseurs de services mobiles à la norme CDMA déploient dans leur réseau afin d’offrir à leurs abonnés des services de transmissions de données (comme l’accès à l’Internet par exemple) avec des débits descendants plus importants. Le débit théorique est d’environ 2,5 Mbit/s en EVDO, contre 70-80 Kbit/s en moyenne dans un réseau 2,5G CDMA.

Fibre optique : mince et fragile fil de verre permettant le transport de données sous forme d’impulsion lumineuses, insensible aux variations électromagnétiques.

FireWire : également connu sous le nom de bus IEEE 1394, c’est un port haut débit disponible sur les ordinateurs PC et Mac, plus rapide que l’USB et le port idéal pour la

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connexion de périphériques multimédias : appareil photo numérique, caméscopes numériques, scanners…

Hébergement : mise à disposition d’un espace disque sur un serveur Web afin de diffuser de l’information par le biais d’un site Web sur la Toile.

IP : une adresse IP (avec IP pour Internet Protocol) est le numéro qui identifie chaque ordinateur connecté à Internet, ou plus généralement et précisément, l’interface avec le réseau de tout matériel informatique (routeur, imprimante) connecté à un réseau informatique utilisant l’Internet Protocol.

Logiciels libres : gratuits, ils donnent aux utilisateurs la liberté de les exécuter, de les copier, de les distribuer, de les étudier, de les modifier et de les améliorer.

Modem : le modem est le périphérique utilisé pour transférer des informations entre plusieurs ordinateurs via un support