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O Formation Relations Culture Dossier La vie dans l’IUFM Tour d’horizon de l’actualité des sites de l’académie de Montpellier La formation continue Le cahier des charges internationales – Cuba Les projets 07 Le journal de l’IUFM de l’académie de Montpellier Avril 2007 # 19 S MOSE

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OFormation

Relations

Culture

Dossier

La viedans l’IUFM

Tour d’horizon de l’actualitédes sites de l’académie de Montpellier

La formation continue

Le cahier des charges

internationales – Cuba

Les projets 07

Le journal de l’IUFM de l’académie de MontpellierAvril 2007

# 19

S MOSE

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Au cours de l’annéescolaire précédente, le recteura souhaité réorganiser la for-mation continue. Cette volonté s’est d’abord traduite par la rédaction d’unCahier des charges prévoyantnotamment de dissocier maîtrised’ouvrage et maîtrise d’œuvre.Maîtrise d’ouvrage et maîtrised’œuvre :Le rectorat à travers la DAFPEN1,reste responsable de la maîtrised’ouvrage :

�il fixe les priorités, les objectifset l’organisation d’ensembledu Plan de Formation,�il conçoit et rédige lescahiers des charges et lesappels d’offre soumis aux opérateurs,�il organise la formation sur leplan administratif et financier :inscriptions et convocations,remboursement des frais dedéplacement, etc.

La maîtrise d’œuvre des actionsde formation incombe aux “opérateurs“ ou “prestataires“.L’IUFM de l’académie deMontpellier est le principalmaître d’oeuvre du PAF2. Ilreçoit pour cela des moyens spécifiques. Le cahier des charges définit aussiles missions des opérateurs :�répondre aux cahiers descharges en assurant l’ingénieriepédagogique des formations, �développer, animer et formerleurs réseaux de formateurs,�désigner les formateurs,�animer les modules de formation,�participer à l’évaluation des

dispositifs de formation (etnotamment l’évaluation de finde stage),�participer en tant qu’expertà l’analyse des besoins et auxinstances de réflexion.

IUFM et formateurs :La convention signée entre lerecteur et le directeur de l’IUFM,le 19 juin 2006 confirme la mission de l’IUFM en matière deformation continue du seconddegré et en fait l’opérateur privilégié du Plan Académique de

Formation en lui confiant la responsabilité des formateurs :“l’IUFM est chargé de recruter lesformateurs, d’animer les réseaux,et de développer les compéten-ces des formateurs“ (article 5 ).L’Avenant définit les moyens misannuellement à la disposition del’IUFM pour accomplir cette mission(ETP2 formateurs, notamment), etles modalités techniques et finan-cières permettant la mise enœuvre de la convention. Il fixe unobjectif pour l’IUFM : organiserenviron 1500 journées de formation,dont un dixième au moins dansses propres locaux.L’IUFM a ainsi une responsabilitéglobale concernant les formateursqu’elle entend conduire en lienétroit avec les corps d’inspection. Les objectifs de l’IUFM : Cette nouvelle donne académiqueva donc permettre à l’IUFM :

1 de développer les synergiesentre formation initiale et formationcontinue, notamment en organisantdes formations communes auxformateurs de formation initiale età ceux de formation continue et

en incitant les premiers à interveniren formation continue et lesseconds en formation initiale. Ils’agit de développer une culturepartagée. Ce rapprochement aété engagé dès cette année avecla participation des formateurs deformation continue aux départe-ments. Le nombre d’interventionsen formation continue de collèguesde formation initiale a été multiplié,

2 d’accentuer la dimensionuniversitaire de la formationcontinue. L’IUFM par ses compé-

tences internes et ses liens avecl’université est bien placé pouratteindre cet objectif. Dans lecadre de l’appel d’offres pour lePAF 2007-2008, l’IUFM a coor-donné des réponses communesavec les universités que ce soitpour les préparations auxconcours internes ou pour des formations spécifiques faisantintervenir universitaires et forma-teurs. Dès cette année, la partdes universitaires intervenant enformation continue a sensiblementaugmenté, notamment grâce àl’engagement des enseignants-chercheurs de l’IUFM,

3 de développer son ancragedans le terrain professionnel. Sila formation continue a à gagnerde l’intervention d’universitaires,les enseignants-chercheurs et les formateurs déchargés à tempsplein ont ainsi l’occasion d’améliorerleur connaissance de la réalitédes établissements scolaires.Cette expérience leur permettraen retour, de mieux identifier lesbesoins en formation initiale.

ouvelle parution de Tréma n°27L’autorité à l’École : à restaurer ou à instaurer ?La collection Tréma dirigée par MichèleVerdelhan, propose ce numéro coordonné parDaniel Favre, dont voici le sommaire :Sept approches complémentairespour répondre à une question fonda-mentale – L’éducation pour unecitoyenneté démocratique au niveaudu Curriculum scolaire en Roumanie– Avez-vous dit “autorité” ? Les défisde l’indépendance positive dans uneclasse des sciences à l’école secon-daire – Représentation par les profes-seurs et les élèves des objectifs etdes principes qui régissent les sanctionsdans un lycée : dissensus et consensusrévélateurs de leurs difficultés à communiquer – La portée structurante de l’interdit : éléments pourune “clinique” de l’autorité – L’autorité subjectivanteou de l’”étrangèreté” à l’altérité dans la rencontreclinique, institutionnelle et éducative – Trois typesd’autorité pour trois modes de relation pédagogique– Les enseignants à la recherche d’un nouveau moded’autorité pour dépasser la peur et la violence.Tréma : Revue scientifique de l’IUFM de Montpellier,publiée et diffusée par le CEDRHE*. Renseignements : 04 67 61 83 56*Centre d’études de documentation et de recherche en histoire de l’éducation

21 mars 2007, leConseil d’administration del’IUFM a voté pour le principede l’intégration à l’univer-sité Montpellier II, par 33voix pour, 1 contre et 2abstentions. Il a assorti cevote d’une condition dedélai minimum de six mois.Nous sommes donc mainte-nant dans le processus d’intégration, en phase de

rencontres et de travail avec les représentants des personnels et des usagers, avec l’université d’intégration,avec les représentants du Recteur et des autres universités. Ce chantier aboutira par étapes, les plusimportantes se situant à l’automne. Rien ne sera véritablement établi avant la fin de l’année civile.

A ce processus s’ajoute la refonte du plan de formationde l’établissement, en route depuis plusieurs moisdéjà. Le 27 avril, nous nous retrouverons pour fairele bilan des travaux initiés dans les sites et dans lesdépartements. Le cahier des charges et les circulairesde mise en application qui l’accompagnent doiventêtre intégrés dans la réflexion, mais la difficulté de latâche se trouve sensiblement réduite puisque notretravail d’adaptation de la formation, engagé depuisseptembre, a largement anticipé sur leurs exigences.

Du calendrier de l’intégration au calendrier del’adaptation du plan de formation, on voit se dessinerles contours futurs de la formation des enseignants,ceux de ses structures et de ses dispositifs. Il nousreste à inventer sa substance comme nous le faisonsau quotidien, d’une exposition sur Michel Butor auxprojets que chacun mène dans son groupe d’accom-pagnement professionnel, d’un café pris sur le zinc àl’écoute attentive de la difficulté à exercer le métierd’enseignant. «Au plus fort de l’orage, il y a toujoursun oiseau pour nous rassurer», disait René Char, centenaire en ce printemps 2007. Sachons l’entendreici et maintenant.

Patrick DemouginDirecteur

32 OP arution

OS ommaire OLe dossier:la formation continue 2nd degré

ParutionTréma n° 27 p.2

Le dossierLa formation continue 2nd degré p.3>6

FormationLe cahier des charges p.7>8

Relations internationalesL’IUFM participe à la promotion de la

francophonie à Cuba p.9>10

Pôle Sud-EstUne mutualisation inter-académique au service

des formateurs p.10

CultureProjets 07 p.11>13

La vie de l’IUFML’actualité des sites de l’IUFM p.13>20

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OÉ ditoUn nouveau service mis en place cette année à l’IUFM

Directeur de publication : Patrick Demougin, directeur de l’IUFM de l’académie de Montpellier

Responsable de la rédaction : Magali Anselme, responsable du service information et communication

Conception graphique : Service information et communication

Infographie : Christophe Guichard

Photographies : Service information et communication + crédit photos droits réservés

Correspondants Osmose : Sandrine Allard-Carnette, Isabelle Bagnol, Mélanie Fauvelet, Solange Fricou, François Libourel, Mélanie Testory.

Ont participé à ce numéro : Patrick Demougin, Magali Anselme, Jean-paul Udave, Olivier Bost, René Bernard, Alain Carlo, Alain Jean, Rui Alberto, Marie-Dominique Bidard, Francine Cabane, Florence Thorez, Brigitte Faure-Vialle…

Impression : SVI Publicep

Dépôt légal : Vol 1, n°19 – avril 2007 – N° d’ISSN : 1624 –1053

Tirage : 1500 exemplaires

Adresse : IUFM de l’académie de Montpellier, 2 place Marcel Godechot, BP 4152, 34092 Montpellier cedex 5

Formation de formateurs en formation continue d’EPS

1 Délégation Académique à la Formation de Personnels de l'Éducation Nationale 2 Plan Académique de Formation

3 Équivalent Temps Plein

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cours de l’année scolaireactuelle, l’IUFM aura mis enœuvre 1350 sessions de forma-tions représentant environ 1250journées de formation. Plus de27500 stagiaires auront étéconvoqués. Quatre types de formations sont mises en œuvrepar l’IUFM.�Des préparations aux

concours internes (y comprisCRPE et 2CA-SH),

� Des formations de forma-teurs, cercles d’étude ou réunions de formateurs,�Des actions de formation

organisées par les établissementsou les bassins de formation à lademande des chefs d’établisse-ments et des équipes (PFE1), �Des actions de formation

organisées académiquement (PFI2)(inscriptions individuelles à partird’une offre de formation). IIUUFFMM sseerrvviiccee ddee llaa ffoorrmmaattiioonn

ccoonnttiinnuuee

�Jean-Paul UDAVE : Adjoint au [email protected]él. 04 67 61 82 15�Antoinette BELLOT : Secrétariat (accueil, secrétariat du service)[email protected]él. 04 67 61 82 10Fax. 04 67 61 82 11�Vincent VIDAL : Secrétariat (gestion des actions de formation)[email protected]él. 04 67 61 82 12�Monique DESQ : Responsable ingénierie de formation : EPS,Enseignements artistiques, Orientation TICE, Pédagogie et évaluation (appren-tissages, PPRE, socle commun…)Accompagnement de l’entrée dans lemétier ; Elèves à besoins spé[email protected]él. 04 67 61 82 13�Gérard PIQUEMAL : Responsableingénierie de formation : Lettres,Langues, Histoire-géographie, Éducationcivique, Philosophie, SES, Documentation,STG, CPE, Éducatif (violence, sanction,médiation, adolescence, délégués…)Formation de [email protected]él. 04 67 61 82 14�Dominique POUTHIER : Responsableingénierie de formation : LP (lettres,langues, histoire-géo, maths, sciences,éco-gestion…), Maths, Sciences physiques,Technologie, SVT, EEDD, STI, Hôtellerie-restauration, Développement profes-sionnel (communication, écoute, APP,travail en équipe et en projet, conseilpédagogique…), Liaisons 1er/2nd degré[email protected]él. 04 67 61 82 13

Bât C, deuxième étage2 place Marcel Godechot – BP 4152 –34092 Montpellier cedex 5

loi du 23 avril 2005 prévoitdans son article 16 qu'«à tout momentde la scolarité obligatoire, lorsqu'ilapparaît qu'un élève risque de ne pasmaîtriser les connaissances et lescompétences indispensables à la find'un cycle, le directeur d'école ou lechef d'établissement propose auxparents ou au responsable légal del'élève de mettre en place un Programme Personnalisé de RéussiteÉducative.»Josseline Mailho et Daniel Mercier(photo), formateurs à l’IUFM deMontpellier, proposent des formationsfacilitant la mise en œuvre du PPRE(Programme Personnalisé de RéussiteEducative). Nous les avons rencontrésdans le cadre d’une réunion d’un cercle d’étude sur le PPRE.

Tout d’abord, pouvez vous medire comment se monte un dossier de Formation continue ?

JM : Il faut distinguer le PFE (Plande Formation Établissement) desPFI (Plan de FormationIndividuel).En ce qui concerne les PFE, ils’agit d’une commande en rapportavec le projet d’établissement,envoyée à la DAFPEN qui letransmet à un responsable de l’in-génierie du service formationcontinue de l’IUFM. Ce responsa-ble choisit ensuite un formateurdans son équipe selon des critèresde compétence et de disponibilité.Le formateur entre alors encontact avec le chef d’établisse-ment en vue d’une négociationsur le contenu de la formation,avant de se rendre sur site pouranimer la formation.DM : Le PFI fonctionne autrementcar la DAFPEN fait travailler desgroupes techniques par domainesdisciplinaires. Elle lance ensuiteun appel d’offres sur l’académiepour établir l’offre de formationsur catalogue.

Quel est le profil des partici-pants et comment arrive-t-onà allier la démarche person-nelle et la réussite du groupe ?

JM : Il est différent selon les

actions de formation. En ce quiconcerne «l’accompagnement del’entrée dans le métier» j’ai unemajorité de jeunes recrues en T1* ;par contre, en «Gestion deconflit», je rencontre des person-nes plus avancées dans leur par-cours professionnel et qui souhai-tent un retour sur leurs pratiquesafin de modifier leur relation àl’élève. Dans les deux cas, legroupe a un effet « miroir» extrê-mement constructif.

DM : Certaines équipes sontconstituées autour de projetstransversaux, ce qui crée unecohésion dans le groupe ; ladémarche de suivre une forma-tion PFE est souvent liée à unerecherche de mieux-être pourmieux-faire, alors que celle du PFIest personnelle et professionnelleà la fois ; les stagiaires sont plusexigeants sur le contenu.

Vous travaillez actuellementen cercle d’étude sur le PPRE,quels sont les objectifs de cesformations pour le stagiaire ?

DM : Le Programme Personnel deRéussite Éducative est une appli-cation de la réforme de l’école. Ils’agit d’une démarche de projet.Nous présentons aux stagiaires ledispositif du PPRE à travers undossier, nous faisons un biland’expérimentation et nous leurproposons une méthodologie detravail.JM : Le 1er jour nous faisons unétat des lieux des ressources exis-tantes. Le 2nd jour nous produi-sons et diffusons des outils : parexemple un modèle de contrat

entre le chef d’établissement, leprofesseur principal, l’élève et lafamille. Nous proposons desmodalités d’accompagnement etd’écoute.

Quel est votre ressenti sur letravail en commun autour duPPRE dans le cadre d’un cercled’étude ?

DM : C’est un travail en réseautrès constructif pour la créationd’outils communs comme le dos-sier ou le Power Point de présen-tation du PPRE, et qui nous per-met de décider ensemble com-ment aborder cette formation. Lamutualisation de documents per-met la cohérence du discours.

Existe-il un lien descendantdirect, du formateur à l’ensei-gnant, jusqu’à l’élève ?

JM : Le retour à l’élève est le plusdifficile à évaluer car sur uneintervention de deux jours, lebilan se fait en fin de session.L’idéal serait une 3e journée,deux ou trois mois après, afin defaire un réel bilan avec les stagiai-res qui remonteraient leur expé-rience du terrain. Mais je pro-pose de plus en plus aux stagiai-res d’oser se «lancer» et d’expé-rimenter les outils qui leur ontsemblé les plus pertinents entre lesdeux jours de formation, demanière à avoir un premier retouret à les rendre plus confiants…

Que pensez-vous de l’intégra-tion de la Formation continue àl’IUFM ?

JM : J’ai l’impression qu’il y aplus de lien avec les responsablesIUFM. J’ai un ressenti très positifmais je trouve dommage de nepas avoir, pour le moment dumoins, de contacts avec les autresmembres de l’IUFM.DM : J’ai l’impression d’avoir unseul interlocuteur, ce qui me procure un sentiment de sécurité.On sent une réelle cohésion del’équipe et une simplification duprocessus. J’ai donc moi aussi unressenti très positif.

Les chiffres

AuLa

PFE PFI Concours Formationsinternes de formateurs

Répartition par 37,87% 38,84% 18,98% 4,31%types de formation

Taux moyen de 77,61% 75,73% 55,64% 75,84%présence

Répartition des lieux de formation par session de formation

Écoles et EPLE 64,73 %

Rectorat (site des Écossais) 9,98 %

IUFM (tous sites confondus, majoritairement à Montpellier) 20,90 %

Universités 4,38 %

Témoignages de formateursOLe dossier:la formation continue 2nd degréOLe dossier:la formation continue 2nd degré

@Pour en savoir +www.montpellier.iufm.fr rubrique Formation continue

11 Plan de Formation Établissement22 Plan de Formation Individuelle

*Titulaire 1re année

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loi d’orientation et de pro-gramme sur l’avenir de l’école du23 avril 2005 prévoyait l’intégra-tion des IUFM aux universités etannonçait un texte de cadragepour définir les missions dans cenouveau contexte. C’est chose faitedepuis le 19 décembre 2006 avecl’arrêté précisant «le cahier descharges de la formation des maîtres».Il engage l’université à assumer sesresponsabilités dans ce domaine.Ce texte est complété par une première circulaire d’application endate du 23 février 2007. Elle précisel’organisation des stages. Uneautre viendra donner plus dedétails sur le dossier de compétenceset l’épreuve de qualification profes-sionnelle.

Quelles sont les grandes lignes ducahier des charges ? Tout d’abord,il est clair que les missions des institutssont confirmées, le texte du cahierdes charges reprenant les termesde la loi d’orientation et de programme : «les IUFM accueillentdes étudiants préparant lesconcours (…). Ils assurent égale-ment la formation professionnelleinitiale». Des principes générauxviennent confirmer le caractère professionnel et universitaire desinstituts : il est affirmé, en annexe,qu’enseigner est un métier ; uncadrage horaire national à hauteurde 400 heures pour les professeursdes écoles stagiaires et de 220 heurespour leurs collègues du seconddegré est indiqué ; le principe del’alternance appuyée sur des stagesdont le volume est en légère hausseou constant est confirmé. Rien quine modifie donc les usages encours, mais en les explicitant cetexte donne une assise plus nette ànos formations.

Qu’est-ce qui, dans ce cahier descharges, modifie le paysage etappelle des aménagements, voiredes bouleversements dans lesmodalités d’organisation ? Il fautd’abord concevoir la formationdans un continuum du cursus delicence à la formation tout au longde la vie. A tout le moins, des parcours professionnalisants de

licence aux éléments de «formationinitiale différée» qui seront assuréslors de la première année de titula-risation et prolongés par de la formation continue l’année suivante,cet étalement de la formation permetde répartir certains stages (entreprise,observation, ASH) et une part despriorités nationales sur d’autrespériodes que celle qui suit immédia-tement le concours de recrutement.Des nouveautés obligeront, selonles filières, à des réformes impor-tantes : le maintien pendant troisannées des jeunes certifiés sur leurposte, même s’il doit s’établir progressivement, modifiera les fluxde stagiaires et la part de responsa-bilité allouée aux établissements estnettement développée dans lecahier des charges puisque sontévoqués des réseaux d’établisse-ments ayant vocation à accueillirles stagiaires. Enfin, le cahier descharges précise les dix compéten-ces qui devront être l’objet d’une«maîtrise suffisante» à l’issue de laformation. Ce dernier point aurabien sûr une incidence forte sur nosplans de formation.

Dans le premierdegré :

stage en responsabilité estconfirmé comme élément structurantl’ensemble de la formation. La durée totale de ce stage estfixée à 57 jours. Il est composéd’une période «filée» de 30 journéesà raison d’une journée par semainedans un des cycles de l’école primaire et de deux périodes«groupées» de trois semaines (soit27 journées) dédiées aux autrescycles de l’école. Toutes les périodessont évaluées. La durée globale dustage en responsabilité peut êtreréduite si le professeur stagiaires’engage dans un projet l’amenantà effectuer une partie de son stageà l’étranger.

Tout au long du stage en responsa-bilité, le professeur-stagiaire bénéficied’un dispositif de suivi mis en œuvrepar des équipes pluri-catégorielles.Des exigences progressives sont

précisées pour chacune des sessions.En cas de difficultés importantes,des «dispositifs d’alerte» sont prévustrès tôt dans l’année.

Par ailleurs, un dossier de compé-tences prenant appui sur le référentielprofessionnel accompagne le professeur-stagiaire durant toutel’année de professionnalisation. Ce dossier a deux fonctions : rendrecompte de la maîtrise des compé-tences attendues à la fin de l’annéede stage et permettre au jury académique de se prononcer dansle cadre de l’examen de qualificationprofessionnelle. Dans cette pers-pective, le dossier comprend l’avisd’un inspecteur de l’Éducationnationale.

Enfin, la formation initiale ne s’arrêtepas à la fin de l’année de stagemais se prolonge au cours des deuxannées qui suivent la titularisation àhauteur de quatre semaines la première année et deux semainesla seconde. Cette formation peuts’effectuer sous la forme d’actionsparticulières ou de stage, notamment,un stage en collège et staged’adaptation scolaire et de scolari-sation des élèves en situation dehandicap.

Second degré : renforcement desstages et de leuraccompagnement

vant le concours de recrutementquatre stages doivent être réaliséssous la responsabilité de l’étudiant :un stage de sensibilisation aumétier, un stage en entreprise d’aumoins trois semaines, un stage àl’étranger pour les futurs profes-seurs de langues vivantes et unstage en entreprise d’au moins troismois pour les futurs professeurs dedisciplines technologiques et professionnelles. Au moment de latitularisation, les futurs professeursdevront en faire état.Pendant l’année de formation pro-fessionnelle, le stage en responsabilité,qui durait 216 heures (soit 6 heures

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Professeur de vente au lycée

Jules Guesde de Montpellier,

Ian Narainen enseigne dans les

sections BEP Vente Action

Marchandes ainsi qu'en Bac

Professionnel Vente. Enseignant

titulaire, depuis une dizaine d'année, il

prépare l'agrégation interne économie-

gestion option C (marketing) à

l'IUFM de Montpellier.

u'est-ce qui vous a donnéenvie de suivre cette formation ?Le fait de pouvoir enseigner àd’autres classes et de poursuivremon évolution professionnelle aété déterminant. La motivationfinancière est également impor-tante, car réussir un concours estle seul mode de progression dansl'échelle de rémunération de lafonction publique. D'autre part,l'option C correspond à ma formation initiale et à mes choixprofessionnels. Cette formationexiste par le CNED mais j'ai préféré une formation humaine etpersonnalisée avec des référents,des formateurs compétents et disponibles.

Au-delà de l'obtention del'agrégation, que vousapporte cette formation auniveau de votre pratique pro-fessionnelle ?Elle me permet de lutter contrel'obsolescence des connaissancespuisque l'on travaille sur de nouveaux auteurs et de nouvellesthéories ainsi que sur la méthodo-logie du concours. Tout ce quej'apprends est forcément redé-ployé vers l'élève. La rencontreavec d'autres personnes autorisela confrontation d'idées, la miseen place de débats, enrichissantles connaissances et la compé-tence de tous. Toute confrontationpermet d'agrandir son ouvertured'esprit en créant un lien. Le béné-fice pour les élèves, et par consé-quence pour la collectivité, estévident car ce lien est retransmispendant les cours.

Quelle est votre analyse sur les modalités de cette préparation ?Le concours se déroulant fin janvier, la formation devrait débuterbeaucoup plus tôt : juin de l’année précédente au lieu deseptembre. Les intervenants et les“agrégatifs” disposeraient alorsd’un plus grand nombre de séancesafin de mieux préparer l’écrit et l’oral. Cette année, la formation a étéplacée le mercredi au lieu dujeudi. Il y a des avantages et desinconvénients à cela. Cela diminueles contraintes en termes de remplacement d’heures de coursmais dans le même temps, lesparents ne disposant pas de solution de garde le mercredi

éprouvent des difficultés à être présents.L’IUFM nous permet égalementde bénéficier d’une connexionInternet sans fil et de l’accès à sonfonds documentaire. Deux éléments indispensables à unepréparation à ce type deconcours.

Que retiendrez-vous de votrepassage à l'IUFM lors de cettesession de formation ?Je suis satisfait des acteurs decette formation. Mon plan de formation s'étale sur plusieursannées car je n'ai pas assez detemps pour le préparer en uneseule fois. Je m'inscris donc dansla durée. Je me donne 3 ans pourêtre prêt et pour accumuler desconnaissances.

Pour vous, quelles sont les pistes à imaginer pour la formation continue ?La formation continue devraitdonner lieu à un diplôme car leCV de l'enseignant s'arrête auconcours de recrutement alorsque la plupart continuent de seformer tout au long de leur carrière. Pour nous, il est impor-tant que les actions de formationcontinue soient valorisées etdiplômantes.

Quelles seront pour vous lesimplications directes de l'agrégation ?L'agrégation me permettra depasser du professionnel au tech-nologique avec un public et desenjeux différents. Cela représenteun challenge pour moi, et c'estbien ce qui m'intéresse.

Témoignage d’un stagiaire

OLe dossier:la formation continue 2nd degré

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La

Ian Narainen

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OF ormation : le cahier des chargesUn cahier des charges pour la formation initiale des enseignants

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�Agir en fonctionnaire de l’Etat de façon éthiqueet responsable.�Maîtriser la langue française pour enseigner etcommuniquer.�Maîtriser les disciplines et avoir une bonne culturegénérale.�Concevoir et mettre en œuvre son enseignement.�Organiser le travail de la classe

�Prendre en compte la diversité des élèves.�Evaluer les élèves�Maîtriser les technologies de l’information etde la communication.�Travailler en équipe et coopérer avec lesparents et les partenaires de l’école.�Se former et innover.

Dix compétences à construire en formation initiale

hebdomadaires) dans la plupartdes disciplines passe maintenant à288 heures (soit 8 heures hebdo-madaires). S’y ajoutent le stage depratique accompagnée, un stageen entreprise pour les PLP et lesCPE notamment, centré sur l’alter-nance dans la formation des élèveset un éventuel stage à l’étranger enliaison avec les mentions ou certifications complé-mentaires. Simultanément, les tempsde formation «hors stages», quiétaient de 180 heures, seront de220 heures minimum.

Conformément à la circulaire du 23février 2007, cette augmentationdes temps de formation se traduitnécessairement par un accompa-gnement plus étroit des stages etparticulièrement du stage en responsabilité : des stages préparésà l’IUFM avec des objectifs annoncés,des stages encadrés par le tuteur etle chef d’établissement mais aussipar les formateurs IUFM qui mettenten place les «dispositifs d’alerte,d’aide et de soutien en cas de diffi-cultés repérées», des stages exploitésdans le cadre d’ateliers de pratiqueet d’analyse pédagogiques, deréflexion et d’apports théoriquesdans le domaine de la didactiquede la discipline et de la «pédagogiegénérale» et évalués en termes decompétences acquises.

Après la titularisation, des stagescomplémentaires (connaissanced’autres cycles ou degrés d’ensei-gnement, stages relatifs à l’ensei-gnement adapté) seront proposésau nouveau professeur.

Du «socle commun»au «cahier descharges de la formation des maîtres»

7 mars 2007, l’IUFM a orga-nisé, avec la direction de l’actionpédagogique du rectorat une journéede réflexion sur les enjeux du soclecommun. Elle a rassemblé environ400 formateurs, inspecteurs etchefs d’établissement. En effet, enapplication de la loi du 23 avril2005, le décret du 11 juillet 2006met en place un « socle commun deconnaissances et de compétences »à acquérir pendant le temps de lascolarité obligatoire, donc essen-tiellement à l’école primaire et aucollège. Sept compétences devien-nent les objectifs communs à l’ensemble des disciplines scolaires :

– la maîtrise de la langue française,– la pratique d’une languevivante étrangère,– les principaux éléments demathématiques et la culturescientifique et technologique,– la maîtrise des techniquesusuelles de l’information et de lacommunication, – la culture humaniste, – les compétences sociales etciviques, – l’autonomie et l’initiative.

Chaque compétence est conçuecomme une «combinaison deconnaissances fondamentales pournotre temps, de capacités à les mettreen œuvre dans des situationsvariées mais aussi d’attitudes indis-pensables tout au long de la vie(...)» En mettant en place ce soclecommun, la Nation s’engage àaider chaque élève à acquérir cescompétences fondamentales notam-ment par la mise en place des PPRE(programmes personnalisés deréussite éducative).

C’est une évolution très importantedu système éducatif qui pour êtreeffectivement mise en place va exigerune transformation profonde despratiques professionnelles desenseignants. Ce n’est donc pas unhasard si l’arrêté du 28 décembre2006 définissant le cahier des charges de la formation des maîtresmet en place un référentiel qui préciseles dix compétences (voir encadré)destinées à permettre aux ensei-gnants de faire acquérir les compé-tences du socle commun, chacuneétant comme pour celle du socledéclinée en connaissances, capaci-tés et attitudes.Le décret sur le socle commun et le cahier des charges aboutissent à une définition particulièrement exigeante et complète du métierd’enseignant. C’est un nouveaudéfi à relever pour la formation initiale et continue mais qui s’inscritdans le prolongement du travailengagé sur le plan de formationdepuis plusieurs années à l’IUFM.Nous devons en particulier nousinterroger sur l’évaluation. Commele «socle» met en place pour lesélèves, un «livret personnel de com-pétences» qui permettra de suivreses acquisitions au cours de sa scolarité, le cahier des charges meten place un «dossier de compétencesprenant appui sur le référentiel»pour les enseignants stagiaires etles deux premières années de titula-risation. Ce dossier doit tout à lafois être un outil d’auto-évaluationpour le stagiaire, d’évaluation aucours de l’année de stage (dans laperspective de l’Examen deQualification Professionnelle), etpermettre la construction du par-cours de formation pendant lesdeux années qui suivent la titulari-sation. Si l’on n’évalue plus desconnaissances mais des compéten-ces, le système des compensations(celui des «moyen-nes») est-il toujoursd’actualité ?

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OR elations internationalesL’IUFM participe à la promotion de la francophonie à CubaEntretien avec Alain Carlo , responsable des relations internationales

ous avez participé à unemission à Cuba du 20 janvierau 2 février 2007 avec JeanPaul Fernandez , directeur duPôle universitaire européen deMontpellier et du Languedoc.Pouvez vous nous expliquerles objectifs de cette mission ?

Plusieurs membres du Pôle univer-sitaire développent des coopéra-tions avec Cuba dans des domaines qui concernent la santé, l’éducation ou l’agronomie.Des projets ont vu le jour, desmobilités d’enseignants ou d’étudiants (thèses en co-tutelle)ont aussi été mises en œuvre.Cette mission avait pour but derenforcer le caractère institutionnelde ces coopérations très diverses.UUnnee ccoonnvveennttiioonn aa aaiinnssii ééttééssiiggnnééee eennttrree llee PPôôllee eett lleeMMiinniissttèèrree ddee ll’’eennsseeiiggnneemmeennttssuuppéérriieeuurr ((DDiirreeccttiioonn ddeess rreellaattiioonnssiinntteerrnnaattiioonnaalleess dduu MMiinniissttèèrreeddee ll’’EEnnsseeiiggnneemmeenntt SSuuppéérriieeuurr ààCCuubbaa)) (photo). De multiplesréunions à l’Université de laHavane et à l’Université deCien Fuegos ont permis dedélimiter les axes de travailentre les membres du Pôle quiinterviennent à Cuba et les différentes composantes des uni-versités cubaines, chacun étantensuite libre d’inscrire des coopé-rations bilatérales dans ce cadregénéral. Pour ce qui est del’IUFM, une convention avecl’Université de la Havane devraitprochainement être signée.La Faculté des Langues Étrangères de cette université souhaite collaborer avec l’IUFMtant dans le domaine de larecherche en didactique des langues que dans celui de la formation des enseignants.

Pouvez-vous faire le point surles coopérations existantesentre l’IUFM et Cuba ?

Il convient tout d’abord de préciserque ces coopérations ont été souhaitées par la Conférence desdirecteurs des IUFM (CDIUFM).En 2002, une convention a étésignée entre la CDIUFM et leMinistère de l’Éducation (MINED)suite au déplacement à Cuba desdirecteurs d’IUFM. Douze IUFMont été conduits à fonctionner enbinôme avec douze instituts supérieurs de pédagogie (ISP).En 2004, des directeurs des ISPsont venus en France visiter leurspartenaires.L’IUFM de l’académie deMontpellier travaille avec l’ISP deSancti Spiritus. Depuis 2003, unedizaine de stagiaires PE ou PLC

de diverses disciplines (espagnol,lettres, histoire-géographie) effectuent chaque année des stages de trois semaines en prati-que accompagnée dans cet ISP.Des enseignants chercheurs invitéspar l’IUFM ont séjourné un mois àMontpellier. Mais c’est dans ledomaine de la formation des professeurs de français de l’ISPde Sancti Spiritus que notre IUFMintervient. L’enjeu est d’autantplus important que Cuba manquede professeurs de français alorsque ce pays, en matière de politi-que linguistique, a choisi de fairedu français la seconde langueétrangère après l’anglais. Ces coopérations déjà effectuées

ou à venir ont été financièrementsoutenues au départ parl’Ambassade de France, une subvention accordée par la régionLanguedoc Roussillon permetaujourd’hui de les poursuivre.Parallèlement à la missionorganisée par le Pôle universi-taire européen, vous avezretrouvé à CUBA des représen-tants d’autres IUFM, quelleétait la raison de leur présence ?

Six IUFM ont répondu à l’invitationdu MINED d’assister au colloquePédagogia 2007. Cinq mille parti-cipants (dont mille Vénézuéliens),principalement des latino-améri-cains étaient réunis pendant cinqjours. Cet événement qui est

organisé tous les deux ans rendpossible les échanges de caractèreacadémique mais comportebien évidemment une dimen-sion politique certaine car iltémoigne d’une évolution desrelations entre Cuba et cespays. Durant le colloque, lesreprésentants des IUFM ont purencontrer les ISP partenaires,parfois les visiter mais aussiavoir plusieurs réunions avec leVice Ministre de l’Éducationafin de faire le point sur les

coopérations IUFM/ISP. Enfin,ces IUFM interviendront dans un projet porté par l’Alliance Française pour soutenir le déve-loppement du français à Cuba, lesIUFM devraient apporter leurscompétences dans l’élaborationde cours de français langue étran-gère qui seront mis en ligne.

Le contexte des relations entreCuba et l’Union européenne necomplique-t-il pas les collabo-rations ?

Cuba et l’Union européenne ontinterrompu, en 2003, leurs relations et leurs actions de coopération. Seules les coopérationsdécentralisées entre universités,

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Signature de la convention

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OF ormation : le cahier des charges

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centres de formation ou collectivitésterritoriales ont été maintenues,mais tous les financements sur lesfonds structurels de solidarité(FSP) de l’Ambassade de Francerestent suspendus. Tout cela necrée pas un climat favorable,mais il est important pour la fran-cophonie, en attendant une probable évolution des relationsentre Cuba et l’Union euro-péenne de maintenir les liens, depréserver les partenariats existants. Cette analyse n’est paspropre à l’IUFM, elle est partagéepar les membres du PôleUniversitaire européen deMontpellier et du LanguedocRoussillon qui ont fait le choix dene pas tirer un trait sur les coopé-rations avec Cuba et restent encontact étroit avec l’Ambassadede France à Cuba...

Les journées de mutualisation surl’enseignement des disciplinesnon linguistiques en langue étrangère et régionales des29–30 mai 2007 seront ouvertes :aux enseignants chercheurs fran-çais ou étrangers ayant travaillésur les questions du bilinguisme,aux enseignants des sectionseuropéennes, aux institutionnels(CIEP, Bureau du plurilinguismedu MAE, corps d'inspection etc),aux enseignants des classes bilingues en Europe, et aux chefsd'établissement qui ont déve-loppé des sections européennes.

oordonné depuis la rentrée2005 par notre établissement, lepôle Sud-Est (PSE) regroupe huitIUFM : Aix-Marseille, Auvergne,La Corse, Grenoble, La Réunion,Lyon, Montpellier,Nice. Cette structurepermet de concevoiret de mettre en œuvreune formation de for-mateurs inter-académi-que complémentairedes dispositifs existantsdans chaque IUFM.

Un comité de pilotage, constituépar un représentant de chaqueIUFM développe le plan de formation annuel décliné essentielle-ment en séminaires et en journéesde coordination. Les séminairesont vocation à développer lescompétences générales ou spéci-fiques des formateurs, les journées de coordination visentsurtout la mutualisation d’expé-riences entre divers partenaires.Parallèlement, le PSE offre la possibilité d’ouvrir des actionsinternes à chaque IUFM, à l’ensemble des formateurs du pôle.Le site Internet du PSE est accessiblevia la page d’accueil de celui del’IUFM de Montpellier. Outre laprésentation générale de l’orga-nisation du pôle, ce site propose lesprogrammes et les procéduresd’inscription aux diverses actions,ainsi que les actes des séminaires.

A ce moment de l’année universi-taire, deux séminaires vont encorese tenir d’ici l’été à l’IUFM deMontpellier :

Mutualisation sur l’enseigne-ment des disciplines non linguistiques (DNL) en langues étrangères et régio-nales, les 29 et 30 mai.

Conception de formationspour éduquer à la santé etprévenir les conduitesaddictives séminaire à ouver-ture nationale, qui se déroulerales 15 et 16 mai.

Et deux autres se tiendront dansl’académie d’Aix-Marseille :

Intégration de l’éducation àl’environnement pour undéveloppement durabledans les formations àl’IUFM les 29 et 30 mars.Formation des nouveauxformateurs recrutés par lesIUFM du pôle : deuxième session qui aura lieu à Carryle Rouet les 25 et 26 mai.

La mutualisation, au service detous, implique l’investissement de chacun. Le plan de formation duPSE est ouvert et le comité de pilo-tage examine toute proposition.N’hésitez pas à nous les faire parvenir.Pour renseignements et inscriptions :service ressources pour la formation– formation de formateurs – PôleSud-Est. Alain Jean04 67 61 82 50.

[email protected]

OP SE Pôle Sud-Est

es 20 dernières années, ce que l’on appelle lascène artistique a été dominée à la fois par unretour à des figurations de toutes sortes et par une

démultiplication des supportspour laquelle les innovationstechnologiques ont été déter-minantes. Mais parallèlementet de façon persévérante, denombreux artistes ont continuéà interroger la peinture danssa possibilité et ses résultats,

prolongeant ainsi les affirmations de l’abstractionaméricaine et de l’École de Paris. La rigueur dugeste, la qualité souvent immatérielle de la couleur,la planéité, les limites du tableau, la compositioncontinuent d’être explorées comme des motifs essen-tiels non seulement d’une compréhension de l’es-pace pictural mais aussi de la perception de la réalité. L’IUFM de Montpellier a choisi de présenter 4 artis-tes qui, chacun à sa manière, expriment cette conti-nuité de la peinture et de la réflexion sur ses enjeuxactuels : Didier Demozay ; Serge Fauchier ;Nathalie Leroy-Fiévée ; Pascal Ravel. Plutôt que deprendre appui sur les toiles peintes de ces artistes(actuellement visibles au Musée Fabre, dans le

cadre de l’Hommage à Jean Fournier) il est apparuintéressant de faire le détour par des travaux surpapier. Le papier comme support permet ici de voircomment se renouvelle la pratique du «dessin». Legeste y semble au plus près de la pensée : son mou-vement est plus rapide que sur la toile, plus libre etspontané ; il révèle des attitudes différentes – complémentaires ou contradictoires – de celles quedéploient les tableaux et permet de saisir le processusde création, presque à vif.Ces artistes ne forment pas école ou groupe : s’il ya une parenté que traduit une appartenance commune à la galerie Fournier elle tient d’abord àla volonté d’aborder le travail de peintre en touterigueur, dans la nécessité réaffirmée d’en éprouverles possibilités non encore explorées.LLee mmeerrccrreeddii 1188 aavvrriill,, àà 1166 hh, conférence de SergeFauchier suivie d’une table ronde avec EricVillagordo, maître de conférences en esthétique etsociologie, à l’amphithéatre de l’IUFM. LLee mmaarrddii 2244 aavvrriill,, àà 1199 hh, conférence de SergeFauchier, organisée par les Amis du Musée Fabre,à l’auditorium du Musée Fabre. Contact : M.C. Allaire-Matte : 06 63 27 15 63 et M.D.Bidard : 04 67 61 83 28 [email protected]

Exposition d’œuvres sur papier

Une mutualisation inter-académiqueau service des formateurs

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Visite d'Alain Carlo (à droite) à l'Institut Supérieur dePédagogie de Sancti Spiritus (Cuba).

@Pour en savoir +

OC ulture : les projets 07Art africain et art d’africains

Musée des Arts Premiers a ouvert ses portesquai Branly à Paris, dans un bâtiment prestigieux.La couverture médiatique a été immense.Il s’agit d’un événement important : la consécrationinstitutionnelle de l’expression artistique des peuplesnon-occidentaux. Dans le même temps, les contra-dictions demeurent : au plan politique, les paysriches ferment de plus en plus leurs frontières ; auplan économique, une grande partie de l’Afriques’enfonce dans la misère et les guerres. Par ailleurs,existe et s’épanouit une expression africainecontemporaine, orientée vers une réflexion surl’avenir du continent africain, ou vers un questionne-ment sur l’exil, ou encore les échanges Nord Sud.LL’’eexxppoossiittiioonn pprrooppoossééee àà ll’’IIUUFFMM, rebondissant surcet événement, mettra en vis-à-vis une série de sculp-tures africaines traditionnelles, et des peintures del’artiste HHaassssaann MMuussaa, dont l’œuvre ne cesse dequestionner les rapports culturels entre Afrique etEurope. Du côté de l’enseignement, c’est encore tropsouvent la confusion : thèmes pédagogiques prenantpour appui une Afrique folklorisée, tandis que le continent, son histoire, sa géographie, ses culturessont toujours aussi ignorés. L’Afrique apparaît àl’école et dans les albums jeunesse comme un territoireimaginaire. Or l’actualité, c’est aussi la question des«devoirs de mémoire», la montée des affrontementsdans les quartiers pauvres, la difficulté pour unenfant ou un adolescent d’appartenir aux «minoritésvisibles». Il y a là un problème sociétal, qui conta-mine inévitablement le monde scolaire.

Comment modifier les représenta-tions caricaturales ? Commentaborder cette problématiquecomplexe qui pose aux jeunesenseignants des questions essen-tielles, débordant largement ledomaine de l’enseignementartistique ?Dans le cadre des cours, différentes questions pourront être abordées : les stéréotypes culturels, les publics scolaires issus del’immigration, le multiculturalisme, l’approche esthé-tique et l’approche ethnographique, le statut de l’artiste selon cultures et époques, etc.Tables rondes et/ou conférences le 11 mai

– Bonny Gabin, musée Dapper : «La mise aumusée de l’art africain».– Liliane Terrier, MCF Paris 8 : «Mondialisationdes expressions artistiques contemporaines».– Hassan Musa, artiste, exposant à Africa Remix(Beaubourg) : «Être un artiste africain en France,qu’est-ce que cela veut dire ?»– Rui Alberto, organisateur et participant à latable ronde– Marie-Dominique Bidard, Sylvie Léonard, Eric Villagordo exploiteront cette manifestation àdifférents niveaux dans les cours.

Du 7 mai au 7 juin 2007 à l’Espace culturel de l’IUFM, Site de Montpellier

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«Printemps des Poètes» à promouvoir le tempsd’une conférence–discussion, la poésie à l’école.Sachant cependant qu’ «au Printemps des Poètes,nous savons bien que la poésie n'a pas de saison»et qu’il s’agit pour le site IUFM Montpellier de menerune action au long cours, afin de rendre la poésiedisponible à tous.

La culture dans la Formation de formateurs

mercredi 30 mai, une journée d’étude sur"LLaa ccuullttuurree ddaannss llaa ffoorrmmaattiioonn" est organisée sur lesite de Montpellier à destination de l’ensemble desformateurs.Problématique centrale dans le projet d’établissement,l’enjeu aujourd’hui est d’intégrer une véritabledimension culturelle dans les plans de formation audelà d’une simple juxtaposition d’activités.Au cours de la matinée une première conférenceabordera la dimension politique de la culture dansla formation, une seconde engagera le débat sur leconcept de culture et sur ce que pourraient être lesdifférentes approches de ce concept dans la formation.En lien avec le nouveau cahier des charges, l’après-midi, se tiendront trois ateliers fondés sur des témoi-gnages de pratiques autour des aspects suivants :�La culture partenariale ;�La culture dans la classe ;�La culture professionnelle et les parcours culturels

en formation initiale.Ouvrir en formation la possibilité d’un pas de côté,par rapport aux connaissances disciplinaires etpédagogiques, devrait contribuer à faire de l’ensei-gnant le passeur culturel attendu par la société.Indispensable respiration sur le métier, la dimensionculturelle apparaît comme un incontournable del’identité professionnelle.

Pour s’inscrire : www.montpellier.iufm.fret rubrique Formation de Formateurs

Salon du lycéen et de l’étudiantles 1, 2 et 3 février 2007 au Corum deMontpellier

ette année encore l’IUFM a été présent à travers un stand sur ce qui ressemble à un marathonde l’orientation afin de présenter ses différents cursus de formation. Olivier Bost, Directeur-Adjoint de l’IUFM ainsi queplusieurs stagiaires ont participé à une conférenceintitulée “devenir enseignant” durant laquelle ils ontexpliqué leur parcours et les possibilités offertes parl’IUFM à une assistance composée de jeuneslycéens et étudiants très préoccupés par leur avenirprofessionnel.Un grand merci à Aurélie Arnaud (PLC2 Histoire),Emmanuel Pelé et Elodie Bataller (CPE2), ElodiePoujol (PE2) pour leur participation à cette conférence, ainsi qu’à tous ceux qui ont accepté derejoindre l’équipe Infocom sur le salon.

Test d’admission à l’IUFM deMontpellier : une organisation draconienne

rés de 4000 étudiants se sont présentés le samedi17 mars pour tenter l’aventure de l’entrée à l’IUFM.Preuve que les carrières de l’enseignement font toujours des émules.Le grand nombre de candidats dépassant les possi-bilités d’accueil de notre Institut, ceux-ci ont étérépartis entre les 10 amphis de l’Université deMontpellier II et les 5 amphis de l’Université deMontpellier I.Le test, c’est aussi 200 surveillants et coordonna-teurs pour des amphis proposant jusqu’à 450 places(Dumontet Montpellier II). A l’issue de ce test, 1800candidats seront classés pour 800 places à la prochaine rentrée. Les étudiants ont dû plancher sur60 questions dont 25 de mathématiques, 25 de français et 10 de culture générale.Les résultats sont publiés sur le site internet del’IUFM depuis fi mars 2007.

es ateliers de pratique artistique et culturelle sontdes opportunités proposées aux étudiants et stagiairesde parfaire leurs cursus, en sus de leurs préparationsaux concours ou de leurs formations professionnelles.L'IUFM de l’académie de Montpellier peut s'enorgueil-lir de disposer de telles offres de formation complé-mentaires dispensées en soirée aprés la fin des cours.Elles concernent à la fois les professeurs des écoleset les professeurs de lycées et collèges. À titred'exemple significatif, à raison de 30 heures annuellespar atelier, elles doublent à minima le volumehoraire de l'éducation musicale en PE2.Toute autre personne non scolarisée à l'IUFM,comme les enseignants titulaires mais aussi les

personnels de l'IUFM, peuvent s'y joindre en faisantune demande auprés des enseignants responsables.Pour citer particulièrement l'éducation musicale, pasmoins de six ateliers sont proposés sur le site deMontpellier, sans compter ceux dispensés dans lesautres sites académiques : atelier polyphoniquevocal, chœur d'enfants, percussions PE et PLC, infor-matique musicale et orchestre. Ils concernent prèsd'une centaine d'étudiants et de stagiaires.S'agissant du Big band de l'IUFM, créé il y a main-tenant cinq ans, la réussite de cet ensemble attiremême des étudiants de l'Université, en particuliermais sans exclusive du département de musicologiede Paul-Valéry. Une convention ayant été signée il ya plusieurs années, une part de l'évaluation des étudiants est ainsi prise en compte par l'IUFM. Ce qui a le mérite d'être souligné dans le cadre dela future intégration de l'IUFM à l'Université.Les manifestations culturelles sont nombreuses. Les concerts en sont une partie émergente qui mobi-lisent comme rarement un public diversifié. L'une des missions fondatrices de l'IUFM qui était deproposer un enseignement allant de la maternellejusqu'à l'Université trouve ainsi un accomplissementréussi et formateur.

En conclusion, tandis que le plan des arts et de laculture (14 décembre 2000) toujours d'actualitémettait en exergue les deux disciplines les plus problématiques à enseigner pour les enseignants dupremier degré, à savoir l'éducation musicale (72%)et les arts plastiques (48%), il est essentiel de soulignerces efforts qui participent à renforcer la formation initiale.D'autant que, tous niveaux confondus, les offres deformation continue ne cessent de décroître ou toutsimplement de disparaître.Le succès des ateliers artistiques et culturels ne peutêtre une alternative à ce constat. Ces derniers contri-buent néanmoins à une meilleure prise en comptedes besoins de formation.

Pierre Gaucher, Maître de conférences musique.Concert des ateliers de l’IUFM : le 25 avril 2007à l’Espace culturel de l’IUFM.

L’atelier culturel Printemps des Poètes

est à partir de la pratique de lecture à hautevoix de poèmes, incarnée par un groupe de profes-seurs des écoles, que l’atelier culturel Printemps desPoètes contribue à ce que la poésie vivante s’ins-crive dans le paysage artistique du site IUFM deMontpellier.Promouvoir la découverte de la création poétiqueactuelle, faire entendre les poèmes sous forme deperformances comme la Brigade d’InterventionPoétique devant des publics d’enfants et d’adultes,célébrer le centenaire de la naissance de René Char ;telles sont les tâches auxquelles l’atelier culturelpoésie, initié par Catherine Dupuy, formatrice fran-çais, s’est consacré cette année.En collaboration avec la Maison Régionale de laPoésie, nous avons invité le 13 mars J.P.Siméon, directeur ar t is t ique de l’opérat ion

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OLa viedel’IUFMOC ulture : les projets 07

LPlaidoyer pour les ateliers artistiques et culturels

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Le Big Band en pleine répétition

Olivier Bost intervenant lors de la conférence “devenir enseignant”

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n après-midi poésie en compagnie de David Dumortier

Manifestationo r i g i n a l e ,«Voyages parmonts et parmots», centrée surla diffusion de la lit-térature de jeunessesillonne la Lozère. Elleest née de la volontécroisée de différents

partenaires travaillant sur des problématiques liéesau livre et à la lecture d’enfance et de jeunessede se fédérer autour d’un projet départe-mental et de permettre une mutualisa-tion des ressources et des compétences.Dans ce cadre s’est inscrite l’intervention deDavid Dumortier à l’IUFM, site de Mende. Poètedynamique, autodidacte, il a appris à écrire enlisant, mais… toujours accompagné d’un dictionnaire.C’est dire l’importance qu’il accorde aux mots et à lalangue : «Je suis un amoureux de la langue et desmots» confie-t-il.

Rencontre avec les PE2Après avoir évoquéavec eux ce que doitêtre une collaborationentre un auteur et desenseignants du primaireet comment il la perce-vait, il a décrit lecontenu de ses inter-ventions en classe :

quel intérêt pour les élèves ? Quellesmodalités pratiques ? Plus largement ila évoqué l’intérêt de la poésie à

l’école primaire, par des lecturesà haute voix – lisant lui-mêmeCroquis de métro, sa dernièreparution – et par l’écriture –«Se donner des contraintespour écrire». Pour lui lebrouillon, très important, estune trace du cheminement del’écriture et du geste graphi-que. «La littérature est aussilà, lis tes ratures !».

Le soir, l’atelier Littérature de jeunesseinvite !IUFM oblige, un peu de théorie : selon DavidDumortier, l’appropriation des textes poétiques et àtravers elle, la maîtrise de la langue passent par lamanipulation des mots. «Jouer avec les mots commeavec de la pâte à modeler» est sa ligne de conduite.Second temps, les mises en pratique :– En prolongement des travaux mis en place dansl’atelier par Martine Herblot et Patricia Denis, unchœur de lecteurs interprète des textes re-créés àpartir de Ces gens qui sont des arbres.– Magie de la lecture d’extraits d’Une femme deferme par l’auteur.– Mise en situation d’écriture à laquelle toute l’assemblée se prête de bonne grâce.Comme à l’accoutumée, la soirée se termine dans laconvivialité.

RetraitesLa fin de l’année scolaire 2006/2007, sur le site deMende, va être marquée par trois départs de...

Nicole Gerbal, professeur d’EPS, est entrée àl’École Normale de Mende le 1er septembre 1989,puis est passée à l’IUFM en 1992. Elle a été respon-sable du site de Mende seule pendant 5 ans, de septembre 1995 à juin 2000, puis avec Christian Ridao de septembre 2000 à juin 2001.Nicole Gerbal est notamment très engagée dans l’association sportive (volley-ball, danse, randonnées,yoga…).

Christian Ridao, professeur de biologie, a intégrél’IUFM de Mende en septembre 1993. Il a pris la responsabilité du site d’abord une année avec

Nicole Gerbal, puis deux années seul de septembre2001 à juin 2003. Christian Ridao s’est très largementinvesti dans la formation continue et la formationtransversale.

Nicole Rousson, professeur des écoles à Mende etmaître formateur à l’IUFM site de Mende, a longtemps exercé au Bleymard avant de devenirdirectrice à l’école Fontanilles à Mende. Depuis plusde dix ans, elle s’occupe des petite et très petite sections au Groupe scolaire Solelhons à Mende.Nicole Rousson a intégré l’équipe de maîtres formateurs de l’IUFM depuis une dizaine d’années.

...Trois personnes dont l’implication n’a jamais faitdéfaut.

chos du partenariat entre le site de Carcassonne et leThéâtre de NarbonneDans le cadre de l’atelier Image’in, un partenariatfécond est en place cette année comme l’an passéavec le théâtre de Narbonne.L'atelier est en quête d’émotion à vivre dans desrencontres avec l’artistique. A Narbonne, elle étaitau rendez-vous, aux quatre premières rencontres,en novembre, décembre et janvier d'abord pour larépétition de “l’Endroit jamais” et pour la représen-tation de “Monsieur, Monsieur”, suivies de rencontresavec Pascal Vergnault , âme du “Théâtre pour deuxmains” en résidence cette année au théâtre deNarbonne.

Émotion également pour unerépétition, puis une représen-tation, de “Pollicino” (le petitpoucet en italien) et les rencontres avec MarcelloChiarenza. Le prochain etdernier rendez-vous nous permettra de retrouver PascalVergnault. Nous irons voir lespectacle “Qu'est-ce qu'onfait là ?” le vendredi 27 avrilà 10 h 45.

Ce partenariat permet à tous les étudiants et à tousles stagiaires du site d’assister au moins à une desreprésentations et offre aux stagiaires de la domi-nante “arts et langues vivantes”, l’opportunité d’inscrire dans leur parcours personnel l’ensembledes spectacles.À chaque représentation, le public jeune est là, etc'est pour les étudiants et les stagiaires l'occasion dedécouvrir, pour la plupart d'entre eux, la réceptivitédes jeunes au théâtre.Le talent des comédiens, metteur en scène et de leuréquipe, est au service d’une exigence remarquable.Les sujets sont sérieux, actuels, ils ne sont pas édul-corés, et si tout finit généralement bien, le parcoursdes personnages est semé d’épreuves. Avec eux,nous avons peur, nous rêvons, nous rions, nous nousinterrogeons sur le sens des choses.

Éducation musicaleDeux ateliers pour le mois d'avril “Histoires du saxo-phone” le 17, et “Les crooners” le 24, pour vouspermettre de mieux apprécier les représentationsauxquelles ils “préparent” : les désaxés – concert –

le 21 avril et Big Band Brass & Gead Mulheran –«Hommage à Frank Sinatra» – le 27, au théâtremunicipal de Carcassonne.

Association sportiveComme l'année dernière, un tournoi IUFM (inter-sites) de rugby en salle est organisé en partenariatavec l'USEP. Rendez-vous le 24 avril à Fabrezanpour défendre votre site. Pour ceux qui viennent deloin il y aura la possibilité d'un hébergement sur place.

sur l'USEP et ses actions : www.usep.org

Avec le retour des beaux jours, les activités “Golf”et “VTT” continuent. Des sorties VTT à Caunes-Minervois – site de Notre Dame du Cros –, Aragon,dans le massif de l'Alaric et même une journée dansla clape de Narbonne sont déjà programmées.

Forum des métiers, orientationdes élèves de troisièmeComme en 2006 au collège Grazailles deCarcassonne, notre site a participé, le 8 mars, auforum des métiers d'Alzonne pour présenter la formation à l'IUFM et le métier de professeur desécoles aux élèves de troisième des établissementsscolaires de Castelnaudary et Bram.

Après de nombreux et précieux services rendusaux formatrices de languesvivantes – et aux étudiantset stagiaires bien sûr –Rebecca, Michaela et Naymi, nos trois assistantes,ont quitté le site de Carcassonne. Merci et bonnecontinuation à toutes les trois.

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@Pour en savoir +

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violence à l’école/Module«Gestion des situationsconflictuelles»Ce module a donné en 2005/2006 toute satisfac-tion. Aussi, sera-t-il reconduit cette année universi-taire les 27 et 28 juin selon le même dispositif.La première journée sera ouverte à tout public,notamment aux stagiaires professeurs des écoles(PE2) et professeurs lycées-collèges (PLC2 et CPE2)et à la formation continue des enseignants des pre-mier et second degrés. Ainsi, en accord avec les ser-vices de formation continue de l’Inspection académi-que du département de l’Hérault, les Directeursd’écoles primaires nouvellement nommés dans ledépartement de l’Hérault auront cette journée là ins-crite dans leur stage de nouveaux directeurs.La deuxième journée, les stagiaires travailleront en TD.Deux formateurs IUFM assureront la mise en placeet la conduite de ces deux journées : Daniel Favre,professeur des universités, spécialiste internationalde ce sujet*, et Michel Ramos, responsable du dépar-tement des sciences de la formation.L’association «Étincelle», plébiscitée l’année passée, interviendra également sous forme de théâtre forum.Ces deux journées constitueront un moment fort decette année universitaire dans le cadre des différentesactions accompagnant la préparation au métierd’enseignant.* Daniel FAVRE vient de faire paraître aux éditions Dunod, unouvrage intitulé «Transformer la violence des élèves»

La solarisation des enfants en situation de handicap /Formations initiale, spéciali-sante et continuePlusieurs dispositifs concernant l’ASH seront proposésaux stagiaires PE sur le site de Montpellier au coursdu mois de mars. Ceci nous amène à faire un rapidebalayage des formations proposées en IUFM et del’implication de notre Institut sur ce thème important.LLeess tteexxtteessLa loi du 11 février 2005 fait désormais obligation d’inscription de tous les enfants dans lesécoles, quitte à ce qu’ils soient, dans les cas de

handicap trop lourd, redirigés vers les établissementsspécialisés. En 2005, 104 500 élèves en situation de handicapétaient scolarisés dans le premier degré soit uneaugmentation de 12% par rapport à 2004.Désormais, toutes les écoles, tous les collèges ettous les lycées sont en devoir d’accueillir ces enfantsce qui nécessite parfois des aménagements particuliers,la formation des enseignants, un accompagnement,une connaissance des risques encourus et desmoyens d’y remédier.Dès l’âge de trois ans, si leur famille en fait lademande, les enfants handicapés peuvent être scolarisés à la maternelle. Pour répondre à leursbesoins particuliers, un projet personnalisé de scola-risation (PPS) organise leur scolarité, assortie demesures d’accompagnement décidées par laCommission des droits et de l’autonomie (CDA),comme la nomination d’un enseignant référent quiva le suivre tout au long de son parcours scolaire.LLaa ffoorrmmaattiioonn iinniittiiaallee Tous nos stagiaires PE et PLC sont donc concernés.D’autant plus concernés que, prioritairement, la CDA peut proposer une intégration dans unestructure individuelle (classe en élémentaire ou sectionen collège et lycée).Aussi, plusieurs dispositifs sont mis en place sur lesite IUFM de Montpellier.Pour les stagiaires professeurs des écoles :

– dans le cadre du tronc commun, des TD dumodule « formation transversale », à hauteur de6 heures en moyenne (selon les groupes de formation) avec intervention de M. Alain HIRT,IEN ASH sur le département de l’Hérault. Il s’agit dans ce cadre d’une présentation de lapolitique ASH mise en place au niveau national,académique et départemental. Certains formateursde ce module organisent pour leurs stagiairesdes moments d’observation de dispositifs indivi-duels (classe avec ou sans AVS) et/ou collectifs(CLIS et/ou UPI),– dans le cadre de la personnalisation de la formation, un module optionnel ASH de 14 heuresTD, dans le cadre des modules GAP des 21 puis29 et 30 mars 2007. Ancré sur le terrain, ce module permet aux stagiaires qui le souhaitentd’approfondir le travail entamé dans le tronccommun.

Pour les stagiaires professeurs lycée/collège :– un module optionnel de 6 heures sous la formede TD.

LLaa ffoorrmmaattiioonn ddee ffoorrmmaatteeuurrss Bien entendu, ce travail de préparation au métierest étayé par des actions de formation de formateurs.Ainsi, dans le cadre du Pôle Sud-Est, l’IUFM a organisé,sur le site de Montpellier, les 13 et 14 décembre dernier un séminaire intitulé «Élèves en situation dehandicap : quelle formation pour les PE et PLC».LLaa ffoorrmmaattiioonn pprrooffeessssiioonnnneellllee ssppéécciiaalliissééeeEnfin, dès 1998, notre Institut proposait une prépa-ration au CAPSAIS dans les options E et F. Depuis 2004, le Rectorat de l’académie de

OS ite de MontpellierLa

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L’association “Étincelle” et son théâtre forum (juin 2006)

Montpellier nous a délégué l’organisation de la formation professionnelle spécialisée. Ainsi le siteIUFM de Montpellier accueille les stagiaires CAPA-SH du bassin Est préparant l’option D (le site dePerpignan accueille quant à lui les formations D, Eet F ; Nîmes E et F).Dans un souci de fédérer les compétences enmatière de professionnalisation des enseignants etdes personnels spécialisés du secteur public et dusecteur privé sous contrat, une convention a étésignée sur le site IUFM de Montpellier entre notreInstitut et l’IRTS (Institut Régional du Travail Social). LLaa ffoorrmmaattiioonn ccoonnttiinnuueeNotre Institut est évidemment présent dans les différents dispositifs de formation continue mis enplace et qui portent sur les élèves à besoins spécifiquespremier et deuxième degrés.

Des PE2 du site de Montpellierà Fès durant une semaineChristian Rigal, formateur EPS sur le site IUFM deMontpellier, a proposé à l’ensemble des stagiairesdu site qui étaient inscrits à la dominante EPS l’ani-mation de séquences pédagogiques d’EPS à l’écoleLa Fontaine de Fès durant la semaine du 5 au 10février 2007. Huit stagiaires se sont portés volontairespour ce premier stage qui se réalise en partenariatavec l’AEFE Maroc, la ville de Montpellier (Fès est jumelée à Montpellier) et la GMF.

IUFM de Montpellier et Pôlede Ressources Danse duLanguedoc-RoussillonLe saviez-vous, l’IUFM de Montpellier participe acti-vement depuis plus de deux ans aux actions menéesdans le cadre du Pôle de Ressources DanseLanguedoc-Roussillon.

Qu’est-ce qu’un Pôle de Ressources ?

Il s’agit d’un dispositif institutionnel national créé en2002 qui a vocation à aider au développement desarts à l’école. Il associe un certain nombre de par-tenaires qui œuvrent en synergie dans ce but :DAAC, CRDP, IUFM, DRAC, structure culturelle. LesPôles de Ressources recouvrent différents domainesartistiques : danse, théâtre, arts plastiques, cinéma, etc.

Dans le domaine spécifique de la danse six Pôles deRessources fonctionnent actuellement en France : sixpôles dont fait partie celui du Languedoc-Roussillon.

Ayant pour thématique dominante “la création cho-régraphique”, ce pôle développe ses actions dansle cadre d’un partenariat entre le Rectorat (DAAC),la DRAC Languedoc-Roussillon, le CRDP (CDDP),l’IUFM de Montpellier et le Centre ChorégraphiqueNational dirigé par Mathilde Monnier.

De quelles natures sont ses actions ?

Les actions du Pôle de Ressources Danse Languedoc-Roussillon, en relation avec la thématique qui lui estpropre, s’inscrivent dans quatre axes :11 Formation : propositions d’une offre de formation,sous forme de stages, d’universités d’été, de séminaires,etc. qui font l’objet d’une diffusion nationale et quis’adressent d’une part, à des formateurs d’ensei-gnants ou des personnes-ressources de l’Éducationnationale et d’autre part, à des artistes ou acteursculturels susceptibles de démultiplier les contenusdes formations proposées.22 Documentation : structuration de l’offre documentaireconcernant l’enseignement artistique en danse pourla rendre plus lisible et accessible.33 Édition : développement de projets éditoriaux d’intérêt national qui permettent d’approfondir lesconnaissances sur les pratiques artistiques et cultu-relles à l’école dans le domaine de la danse.44 Recherche/prospective : élaboration d’uneréflexion qui, en relation avec le monde universi-taire, doit permettre de préciser les fondements épisté-mologiques d’une didactique scolaire de l’enseigne-ment artistique danse.

Jean-Jacques Félix enseignant sur le site deMontpellier pilote pour l’IUFM les projets corres-pondant à chacun de ces axes.

Pour information le 3e séminaire inter-académiquedu Pôle de Ressources Danse Languedoc-Roussillons’est déroulé du 19 au 21 mars 2007 sur les sites duCRDP et du CCN à Montpellier. Le danseur choré-graphe Fabrice Ramalingom a été l’invité de ceséminaire. Il a proposé pour thème d’étude : “del’idée à la forme”. Ce thème a permis d’interrogerde manière croisée les formes de la création choré-graphique et celles de l’enseignement en art/danse.

Dans le cadre de ce séminaire, une conférencepublique a été donnée par l’historienne de la danseLaurence Louppe le mardi 20 mars à 20 h 30 auCRDP, salle Méditerranée.

OS ite de Montpellier

Le Pôle Ressources Dance en création

Une école marocaine

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projet innovant : Étude de latransférabilité des compétences entre le français,langue de scolarisation et les LVER (Languevivante étrangère ou régionales) récompensé parle Label européen des languesCe projet trouve sa source dans les interrogationspour la formation des maîtres en français et enlangues vivantes suscitées par la lecture des nouveaux programmes pour l’enseignement élé-mentaire : BO hors série n°1 du 14 février 2002.L’accent y est mis sur la transversalité desapprentissages à l’école et sur le rôle de pivotalloué à l’enseignement de la langue française. La préface de Qu’apprend-t-on à l’école élémen-taire précise : «les programmes sont conçus pourque toutes les disciplines concourent à l’ap-prentissage de la langue française, qui lesconforte en même temps, en rendant leur ensei-gnement possible».Ce présupposé est encore plus nettement soulignédans le cadre de la LVE/R, alors que celle-ci devientmatière d’enseignement-apprentissage à part entière.Le projet est donc le fruit d’un questionnement émanant à la fois de la didactique français et dela didactique des langues ; il concerne l’anglais,l’espagnol, l’occitan et enfin l’arabe.Nous nous sommes situés dans une logique dedécloisonnement des activités d’enseignement-apprentissage supposant la recherche de zones deconvergence dans le travail en FLS (Français langueseconde) et en LVER.Notre première problématique est résumée ainsidans le titre de la revue REPERE n° 29 qui le publieen 2004 : Français et langues étrangères etrégionales à l’école : quelles interactions ?Les premiers résultats de cette démarche nous sontapparus très positifs tant pour l’apprentissage deLVE/R que dans l’attention portée par les élèves àl’apprentissage du français langue de scolarisation.Les enfants, ainsi initiés à cette démarche entre FLSet LVER, ont donc continué leur cursus.Nous avons alors pensé qu’il pourrait être intéres-sant de lier le FLS et la LVE selon une nouvelleapproche : la littérature.Les présupposés étaient les mêmes que dans le projet précédent : la polyvalence du maître étaitune véritable aubaine pour des élèves qui décou-vraient simultanément la littérature en une LVE.Le programme de 2002 proposant llaa lleeccttuurree dd’’œœuuvvrreess lliittttéérraaiirree eenn ccyyccllee 33 nous donnait la possi-bilité d’introduire une nouvelle problématique :LLiittttéérraattuurree eett LLVVEE àà ll’’ééccoollee :: ddéémmaarrcchhee ccuullttuurreellllee eettiinniittiiaattiioonn lliinngguuiissttiiqquuee ppoouurrrraaiieenntt--eelllleess êêttrree ffaavvoorriissééeessppaarr llaa ppoollyyvvaalleennccee ddee ll’’eennsseeiiggnnaanntt ??

La conclusion de ce travail fut aussi positive que lorsde la première étape de notre démarche.

C’est à Elisabeth Dumas, DEA de l’école AndréGalan que revient l’initiative de la présentation dece travail aux instances européennes.

Aussi Elisabeth Dumas, Jean-Pierre Andevert ainsique Nathalie Mondoloni et Sabrina Andevert respectivement PE2 et PE1 à Nîmes, se sont-ils

rendus en décembre 2006, à Rennes, à l’invitationde L’agence Socrates-Leonardo da Vinci France,pour y recevoir officiellement le diplôme.

Nous partagerons, pour conclure, la réflexion deTzvetan Todorov dans LLaa lliittttéérraattuurree ddeess aauuttrreessquand il précise dans le chapitre «PPeennsseerr llaa pplluurraalliittééddeess ccuullttuurreess» : «A ceux qui affirment que la fonctionde l’école est de transmettre un héritage culturel,de préserver un patrimoine national, d’autresrépondent que l‘école est là pour préparer lesenfants à un monde nouveau, pour leur apprendreà surmonter leurs particularismes et à les arracherà ce que la tradition a de limitatif.»Or, ces deux fonctions ne sont contradictoires qu’enapparence «L’étude de littérature introduit les élèves aux valeurs esthétiques et éthiques ; ce n’estnullement faire preuve d’un relativisme excessif quede leur permettre de découvrir que ces valeurs nesont pas exclusivement incarnées au sein de la traditionqui est la leur.»

L’Europe de «Socrates» àRennes !Rennes a vécu, les 12 et 13 décembre 2006, aurythme de l’Europe des langues. C’est en effet danscette belle ville de Bretagne que nous avons eul’honneur de représenter l’IUFM de Nîmes, lauréatepour son projet «Littérature, langue et culture àl’école», initiative innovante pour l’apprentissagedes langues, primée dans le cadre de «l’OpérationLabel Européen des Langues 2006».

Ces deux journées, grâce à la parfaite organisationdes responsables de «l’Agence Socrates-Leonardoda Vinci» et à l’accueil chaleureux du CRDP et del’IUFM de Rennes, nous ont permis de nous enrichirà l’écoute et au contact de tous les lauréats de celabel. Tous les férus des langues européennesétaient là : des responsables ou professeurs d’écolesprimaires, de collèges, de lycées, d’écoles d’ingé-nieurs, de CRDP, de centres de formation d’apprentis,de chaînes de télévision culturelle, de compagniesde théâtre, de diverses associations, etc. Tous nousont présenté leur projet d’une manière passionnéeet passionnante et ce, autant dans l’enceinte del’IUFM, que dans les crêperies ou tavernes bretonnesoù nous avons pu nous régaler de spécialités bienrégionales à faire connaître à toute l’Europe.

Cette manifestation nous a conforté dans l’idée quel’apprentissage des langues était un vecteur culturelincontournable dans le monde actuel.

Sabrina Andevert PE1 – Nathalie Mondoloni PE2

UnOS ite de Nîmes

iolence à l’école : commentcomprendre et agir ?Selon les dernières enquêtes, la violence à l’écoletend à se stabiliser mais change de nature ; lesagressions physiques reculent tandis que les incivilitésexplosent et que de nouvelles formes de violenceapparaissent à travers les blogs des adolescents.Ceci traduit un mal être des enfants de plus en plusperceptible, y compris dès l’école élémentaire etauquel les enseignants doivent apprendre à faireface et qu’il leur faut gérer au mieux. Le Ministère alancé le 8e plan de lutte contre la violence et inviteétablissements et enseignants à mettre en place desactions de prévention.

C’est pourquoi chaque année, depuis 2003, l’IUFMde Nîmes propose à tous les stagiaires (PE2, PLC2,CPE2…) de réfléchir ensemble sur ces questions lorsd’une journée intitulée «Prévention de la violence àl’école». Programmée cette année pour le jeudi 26 avril 2007, la formation commencera par uneconférence suivie d’un théâtre forum proposé parl’association « l’Étincelle » de Véronique Guérin etse poursuivra l’après-midi dans des ateliers plusdirectement centrés sur les pratiques de classe.Après avoir accueilli les années antérieures LaurentMucchielli, Bernard Defrance, Dominique Ginet,

Eric Prairat,nous recevronscette anné ÉricDebarbieux.

Au delà du travail de fondqui se fait danstoutes les for-mations et plus

particulièrement dans les GFT et les GAP, la journéepermet de rassembler des participants d’horizonsdifférents, médecins, pédopsychiatres, enseignantsde ZEP,… et de confronter des points de vue.Qu’entend-t-on au juste par «violence à l’école» ?Quelles perceptions ? Quels ressentis ? Quelles définitions en donner ? Quelles différences entreécole élémentaire, collèges, lycées ? Comment réagirface à des comportements déstabilisants et surtoutquelles réponses apporter pour faire baisser la violence à l’école ?

L’essentiel de la réflexion porte sur les solutions puisque toutes les expériences et enquêtes menéesont montré qu’il n’y a pas de fatalité de la violenceet que par l’éducation à la citoyenneté, l’accès à la

culture et la mise en place de pratiques pédagogi-ques innovantes, les résultats sont probants. Avant que ne s’installe la tentation illusoire de revenir«aux bonnes vieilles méthodes d’autrefois» pour lemoins inappropriées aux enfants du XXe siècle, il esturgent de dire ce que nous pouvons faire pour quela situation change et s’améliore. C’est un défi àrelever et l’IUFM doit y avoir toute sa part.

La venue de FredBernard, auteur de«La reine des four-mis a disparu», àl’IUFM site deNîmesLe partenariat culturel, présentéici dans le domaine de la promotion de la littératurede jeunesse auprès des étudiants et stagiaires, s’ins-crit dans la politique éducative conduite par leMinistère de l’Éducation nationale.

La récente option littérature de jeunesse auconcours de professeur des écoles suscite des prisesde consciences nouvelles qui conduisent à construiredes actions conjointes avec les partenaires culturelslocaux. C’est à l’échelon local que les liens effectifsdans l’école et autour de l’école se nouent.

La liaison entre bibliothèque municipale et IUFM estun axe de réflexion et d’action qui met en jeu demultiples partenaires. Cette coopération devraitencourager les étudiants à engager une réflexionsur les collaborations BCD – BM. Les BCD s’enrichissentdes BM, non seulement par leurs fonds de livres,mais aussi par le potentiel de réflexion et d’animationque les personnels des bibliothèques mettent à ladisposition des enseignants.

L’exemple d’une rencontre avec un écrivain est unedes voies possibles de cette coopération.En partenariat avec la BM, nous avons donc choiside donner la parole à l’écrivain Fred Bernard,auteur de La reine des fourmis a disparu, Uma lapetite déesse, le jardin de Max et gardénia, Le cheval vétu, Jésis Betz…. Cette rencontre prendla forme d’une présentation au Carré d’art par lesbibliothécaires spécialisés jeunesse ; d’une exposi-tion consacrée au tandem Fred Bernard / FrançoisRoca et d’une conférence à l’IUFM le vendredi 9février 2007.

VOS ite de Nîmes

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Prochain Osmose #20 en octobre 07

ournée de formation pour les PE : exercer une autoritééducativeLe 21 juin 2007, le site IUFM de Perpignan va pro-poser à ses professeurs des écoles stagiaires uneformation qui a pour objectif de permettre aux participants de développer leurs compétences relationnelles et leur capacité à exercer une autoritéqui intègre fermeté et écoute. En partenariat avecla MAIF et la MGEN, c’est l’association "Étincelle"qui assurera cette formation. Elle est spécialiséedans le conseil en développement relationnel, etmène depuis 1998 une réflexion et des interventionsvisant à prévenir la violence et favoriser des attitudesde responsabilité et coopération face à ce phénomène.Les participants pourront acquérir des savoirs telsque les mécanismes relationnels et psychiques enjeu dans les situations tendues, le processus de gestion constructive des conflits et la transformationd’une crise en apprentissage relationnel, le désamorçage d’une situation bloquée…

Une partie plus concrètepermettra de savoir comment se faire entendresans entrer dans le duel,comment écouter sans sefaire manipuler ou encorecomment sortir d’une situationviolente…

Cette journée s’articuleraautour de deux types d’interventions : un "théâtre-forum" et des ateliers. Lepremier est un véritablespectacle interactif inspirépar des situations réelles ou imaginées, jouées pardes comédiens et les participants ; les enseignantsdu département sont également invités à cette partiede la formation. L’après-midi, les ateliers sont lemoyen d’approfondir la réflexion amorcée par cessituations. Ils sont co-animés par un formateur-comédien de l’association "Étincelle" et par un formateur IUFM.

MONTPELLIERLe matin de 9 h à 12 h 15 : table ronde animée parJean Burger, Coordonnateur Promotion des Scienceset des Techniques /EEDD avec quatre intervenants :– Philippe Guizard, IA-IPR d’Histoire-Géographie :rappel de la commande institutionelle.– Serge Rambal, chercheur spécialiste impact du climatsur la végétation : changements climatiques et DD àpartir d’un exemple en Languedoc Roussillon.– Micgel Pieyre, chargé de mission du conseil généralde l’Hérault : engagement et actions du conseilgénéral de l’Hérault vis-à-vis du DD ; agenda 21.– Sylvain Geronimi, directeur de «biocash» : uneentreprise et le DD.L’amphithéâtre de l’IUFM peut accueillir 400 personnes, les personnes non inscrites mais intéresséespeuvent donc rejoindre les 200 enseignants attendus.L’après-midi de 13 h 30 à 17 h : ateliers réservésaux PLC2 et PE2.

PERPIGNANLe matin de 9 h à 11 h : table ronde en visio-conférence avec le site de Montpellier.11 h – 12 h : intervention des PE2 ayant travailléavec Brigitte Faure-Vialle sur l’EEDD dans le cadredu cours de SVT et de la dominante sciences (présentation de la réserve naturelle de Py-Mantet).Après-midi : 2 groupes permuteront sur 2 visites :13 h – 15 h : visite de la déchetterie de Calce.15 h – 17 h : visite du site protégé de Canet – Saint Nazaire.

JOS ite de Perpignan

L’association “Étincelle” et ses ateliers (juin 2006)

A Montpellier, pendant toute la journée, le GRAINELR (réseau régionale d’éducation à l’environnement)organise son 4e forum des outils pédagogiquesd’EEDD dans le gymnase de l’IUFM.Cette manifestation sera l’occasion de rencontrer, de9 h à 17 h, les représentants d’une quinzaine destructures régionales, de découvrir leurs outils et depréparer les actions d’EEDD de l’année prochaine.A Perpignan, le GRAINE présente toute la matinéedes outils et documentation sur l’EEDD.

Ce journal est réalisé à partir de papiers blanchis sans chlore provenant de forêts gérées durablement, et imprimés avec des encres végétales.

Programme du mercredi 23 mai 2007

Une journée de formation sur l’Éducation à l’environnement pourun développement durable (EEDD) à Montpellier et PerpignanLa circulaire du BO n°28 du 15/07/04 précise les conditions de la généralisation d’une éducation à l’environnement pour un développement durable (EEDD), confirmée dans les lettres de rentrée 2004, 2005 et 2006.Le nouveau plan triennal (2007-2010) en faveur de l’éducation à l’environnement pour un développementdurable (EEDD) a été annoncé à Amiens, début février. (…). Il vise trois objectifs : inclure l'éducation audéveloppement durable dans les programmes de toutes les disciplines à l'école, au collège et au lycée, multiplier les établissements en démarche de développement durable (E3D) et former les professeurs à cetenseignement, quelle que soit leur discipline. L’IUFM organise une journée qui s’inscrit dans cette généra-lisation et s’adresse à tous les PLC2 et PE2. Certains enseignants et formateurs pourront aussi y participerdans le cadre de la formation continue.