Full Circle Magazine #95

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Le magazine indépendant de la communauté Ubuntu Linux (French Translation Team) www.fullcirclemag.fr www.fullcirclemagazine.org

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full circle magazine n° 95 1 sommaire ^

Full CircleNuméro 95 - Mars 201 5

BBQQ AAQQUUAARRII SS EE44..55UBUNTU PHONE EST ARRIVÉFFuu llll CCii rrccllee MMaaggaazziinnee nn'' eesstt aaffffii llii éé eenn aauuccuunnee mmaann iièèrree àà CCaannoonn ii ccaa ll LLttdd ..

LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

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full circle magazine n° 95 2 sommaire ^

FullCircle

Utiliser LaTeX p.22

LibreOffice p.1 9

Programmer en Python p.1 5

Blender p.XX

Tutoriels

Jeux Ubuntu p.62

Command & Conquer p.1 3

Inkscape p.25

Tuxidermy p.55Courriers p.XX

Sécurité - SSH p.58

Labo Linux p.XX

Actus p.04

Jeux Ubuntu p.64

Arduino p.28

Critique p.37

Q et R p.56

Graphismes

Mon Histoire p.47

Labo Linux p.32

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Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et lesopinions exprimés ici ont reçu l'approbation de Canonical.

LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

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ÉÉDDIITTOORRIIAALL

BIENVENUE DANS CE NOUVEAU NUMÉRO DU FULLCIRCLE !

I l est de retour ! Programmeurs, plus d'inquiétude à avoir. Notre série sur Python (et Greg) sontrevenus. Comme d'habitude la série sur LibreOffice continue et, pour compléter la trinité, nousavons un article sur LateX. Pour ceux d'entre vous qui aiment l'idée de Dropbox, mais qui ne lui fontpas confiance (quelle qu'en soit la raison), nous avons un article sur Syncthing. Ça ressemble un peuà Sync de BitTorrent, que je vous ai présenté il y a quelque temps.

Le mois dernier, la grande nouvelle était, bien sûr, l'arrivée de l'Ubuntu Phone. Malheureuse-ment, ceux d'entre vous qui ont acheté un des dits téléphones, ont dû attendre presque six semai-nes pour l'avoir. Bien que je félicite Canonical et BQ d'avoir mis un téléphone Ubuntu sur le marchéen vente flash, ne dire qu'à la fin de la vente que l'acheteur doit attendre presque un mois pourl'appareil, n'est pas la bonne méthode. S'il n'y avait pas de stock, alors BQ aurait dû le dire directe-ment, avant même que l'acheteur puisse appuyer sur le bouton «  buy  » (acheter). J'espère que lors-que vous lirez ceci, vous aurez eu votre téléphone. Si vous en avez un, envoyez-moi un e-mail pourdire ce que vous en pensez. Je suis curieux d'entendre ce que d'autres ont à dire à ce sujet. Si vousvoulez connaître ce que j'en pense, moi, allez voir ma critique.

Kevin O'Brien revient aujourd'hui nous donner une intro sur, et les bases de, SSH. Même si je nel'ai jamais utilisé, je sais qu'il y en a de nombreux fans parmi vous. Et en parlant de choses que je n'aijamais utilisées, Alan Ward a envoyé un article vraiment intéressant sur Ubuntu (et Linux en général)utilisé dans un contexte professionnel pour la visualisation 3D des molécules.

Mais ce n'est pas tout ! Nous avons une compétition ce mois-ci avec cinq exem-plaires de Able2Extract Professional à gagner. J'en ai fait une critique et il a descapacités en OCR plutôt impressionnantes.

Amitiés et restons en contact !Ronnie

[email protected]

Ce magazine a été créé avec :

Tous les mois, chaque épisode couvretoutes les dernières informations concer-nant Ubuntu, les opinions, les critiques,les interviews et les retours d'utilisateurs.Le Side-Pod est une nouveauté, c'est uncourt podcast supplémentaire (irrégulier)en marge du podcast principal. On y parlede technologie en général et de chosesqui ne concernent pas uniquement Ubuntuet qui n'ont pas leur place dans le podcastprincipal.

Vos animateurs :• Les Pounder• Tony Hughes• Jon Chamberlain• Oliver Clark

http://fullcirclemagazine.org

Le Podcast Full Circle

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AACCTTUUSS

CANONICALCOMMENCEÀCONS-TRUIRE UN ÉCOSYSTÈME IDO

C anonical, l'entreprise derrière ladistribution Ubuntu de Linux, est

en train de rassembler un écosystèmede partenaires autour de l'Internet desObjets, qui promet de rendre plus faci-les à la fois la construction et la gestiond'applications IdO.

Maarten Ectors, vice-président desobjets connectés chez Canonical, ditque le défi à relever aujourd'hui pourl'IdO est qu'il soit, selon les dévelop-peurs, davantage un Internet d'objetsisolés, plutôt que d'être une platefor-me de développement d'applications.

Pour s'attaquer au problème, Ca-nonical a créé Ubuntu Core, une implé-mentation de Linux pour les systèmesembarqués, qui rend possible non seu-lement le lancement de plusieurs appli-cations IdO sur le même appareil, maisaussi la mise à jour en continu.

Et, contribuant à l'effort, AmazonWeb Services et Microsoft ont toutesles deux accepté de publier leurs APIcloud sur Ubuntu Core.

Ectors dit que Canonical essaied'étendre la présence d'Ubuntu dansles nuages vers les objets connectés.Environ 70 % des serveurs qui tournentdans le nuage AWS, par exemple,tournent sous Ubuntu Linux, selonEctors. De plus, 62 % de l’implémen-tation de la plateforme Open SourceOpenStack de gestion de nuage tour-ne sous Ubuntu Linux, a-t-il ajouté.

Source :http://www.programmableweb.com/news/canonical-starts-to-build-iot-ecosystem/201 5/02/27

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

L'OPENSOURCE :DESYEUXPLUSNOMBREUX,MOINSDEVULNÉRABI-LITÉS,UNEPLUSGRANDESÉCURITÉ

L es messages futurs plongerontplus profondément dans l'Open

Source et ses rapports avec les appa-reils autonomes, mais, d'abord, prenonsquelques paragraphes pour révélerpourquoi l'Open Source pourrait êtreun choix idéal. D'abord, je vous dis

tout : je suis défenseur du Logiciellibre et j'ai donc eu la preuve qu'unecommunauté d'idées et de projets par-tagés, qui peuvent être modifiés, amé-liorés et distribués librement, peutêtre une meilleure façon de dévelop-per la technologie. Être capable de voirle code, d'apprendre de celui-ci, deposer des questions et de proposerdes améliorations, c'est le fonctionne-ment de l'Open Source.

Bien que ça puisse paraître pa-radoxal, open (ouvert) ne signifie pasmoins sécurisé. En fait, le contraire estsouvent vrai. Parce que le processusde développement est collaboratif,les bugs, les failles et les vulnérabi-lités peuvent être trouvés plus tôt, etplus souvent, et corrigés plus rapide-ment. En donnant les droits d'accèsau code, plus de personnes peuventtravailler pour résoudre les problèmes.Il a été dit de l' Open Source qu'«  avecun nombre suffisant de paires d'yeux,les bugs sont insignifiants.  » Plus d'yeuxet une plus grande transparence peu-vent entraîner moins de vulnérabilitéset une meilleure sécurité.

Source :http://mil-embedded.com/guest-

blogs/open-source-more-eyes-fewer-vulnerabilities-greater-security/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

LESAMATEURSDERASPBERRYPIPEUVENTMAINTENANTPARTAGER

LEURPETITBOURREAUDETRAVAIL

AVECDESUTILISATEURS

WINDOWS,MACETLINUX

R ealVNC, le développeur du logi-ciel «  VNC remote access and con-

trol  », permet aux amateurs de Rasp-berry Pi de partager leur PC avec desutilisateurs Windows, Mac et Linux.

La sortie par RealVNC du produitphare VNC pour le Raspberry coïncideavec l'anniversaire de l'appareil, finfévrier 201 5, permettant ainsi auxutilisateurs de se connecter à leur Pi àpartir de n'importe quel ordinateurWindows, Mac ou Linux. Une fois queVNC a été téléchargé sur le Pi, les utili-sateurs peuvent demander une licen-ce gratuite ou, pour avoir des fonc-tionnalités avancées, une licence per-sonnelle ou d'entreprise.

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ACTUSLes utilisateurs du Raspberry Pi

pourront aussi se connecter à leur Pià partir d'un iPad, d'un iPhone, d'unAndroid ou d'un appareil Chrome entéléchargeant l'application gratuiteVNC Viewer de RealVNC, qui estdisponible dans l'Apple App Store,Google Play ou le Chrome Web Store.

VNC peut être utilisé avec Rasp-berry Pi de deux manières. Si le Rasp-berry Pi est connecté à un écran ou uneTV et fait tourner un bureau graphi-que, l'utilisateur connecté peut voirexactement ce qu'un utilisateur assisdevant le Pi verrait (pour offrir unaccès distant générique et aussi pourpartager un écran avec un ami, parexemple). Si le Pi ne fait pas tournerde bureau graphique, alors un accèsdistant graphique peut quand mêmeêtre obtenu en créant un bureau vir-tuel à la place, «  idéal pour les utili-sateurs qui ont intégré leur Pi dans un

robot  », a dit RealVNC.

Source :http://www.techworld.com/news/operating-systems/raspberry-pi-enthusiasts-can-now-share-with-windows-mac-linux-users-3600302/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

LES ENTREPRISES VEULENTVRAIMENTDES EMPLOYÉS

FORMÉS ÀLINUXET ELLES LESVEULENTMAINTENANT

S elon la Linux Foundation et la so-ciété de services Dice, dans le 201 5

Linux Jobs Report : « Presque tous lesrecruteurs recherchent des profession-

nels Linux. » Même si les program-meurs et les administrateurs systèmeLinux sont très demandés, vos chan-ces d'obtenir un super travail sont plusgrandes si vous avez des compéten-ces dans les nuages, la sécurité et/oules réseaux virtuels (Software Defi-ned Networking - SDN).

En particulier, «  42 % des recru-

teurs disent qu'avoirde l'expérience ou

des connaissances dans OpenStack et

CloudStacka un gros impact surleurdé-

cision d'embaucher pour Linux  » alorsque «  49 % des professionnels Linux

croient que la plus grande croissance

de Linux en 2015 aura lieu dans les

nuageslibres(opencloud).  »

Les technologies de conteneurs,comme Docker, font couler beaucoupd'encre, mais ne sont pas si impor-tantes pour trouver un emploi. Seule-ment 5 % des recruteurs disent que laconnaissance des conteneurs a fait la

différence dans leurs décisions d'em-bauche. 1 9 % des professionnels Linuxvoient les conteneurs comme l'espa-ce de croissance le plus important.

Les recruteurs recherchent desdéveloppeurs et des administrateursréseau qui savent se débrouiller avecle SDN. En détail, «  19 % recherchent

des talents Linux ayant des compé-

tencesenSDN  ».

Source :http://www.zdnet.com/article/companies-really-want-linux-savvy-employees-and-they-want-them-now/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

UNMINIPCMEERKATLINUXAVECUN PROCESSEUR INTELDÉVOILÉ PARSYSTEM76

U n nouveau Mini PC Linux appeléMeerkat (Suricate) a été dévoilé

cette semaine par le constructeur dePC, System76 ; il est équipé d'un pro-cesseur Intel Broadwell et sera dispo-nible à la vente un peu plus tard cemois-ci, vers le 1 9 mars 201 5.

Le Meerkat sera lancé avec dif-férentes options de processeur, soit

un Intel Core i3-501 0U associé à unecarte graphique Intel HD 550, soit unCore i5-5250U associé à une cartegraphique Intel HD 6000, selon vosbesoins et votre budget.

Les autres caractéristiques de cenouveau Mini PC Linux, qui est fourniavec le système d'exploitation UbuntuLinux et mesure seulement 4 x 4 x 2pouces (1 0,1 6 x 1 0,1 6 x 5,08 cm),comprennent la capacité d'installerjusqu'à 1 6 Go de RAM. Et avec ça, jus-qu'à 2 To d'espace de stockage inter-ne avec le M.2 solid state disk (SSD)fourni, ou un tiroir de 2,5 pouces poury inclure un disque dur plus tradition-nel ou d'autres SSD.

Les connexions sur ce Mini PC debureau comprennent 4 ports USB,Gigabit Ethernet, HDMI et Display-Port permettant aux utilisateurs deconnecter deux écrans au système sibesoin.

Malheureusement, bien que le sys-tème soit attendu autour des 500 $,ni le prix du nouveau Mini PC de Li-nux, ni la date exacte de son lance-ment, n'ont été révélés.

Source :http://www.geeky-gadgets.com/meerkat-linux-mini-pc-with-intel-

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ACTUSbroadwell-processor-unveiled-by-system76-05-03-201 5/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

VMWARE POURSUIVI POUR

MANQUEDE CONFORMITÉ ÀLA

LICENCELINUX

E n 2007, Christoph Hellwig, un desplus gros contributeurs à Linux, a

accusé VMware d'utiliser Linux com-me base de l'hyperviseur «  bare-metal  »VMware ESX, une partie essentiellede l'offre dans le nuage de VMware.

Les années passèrent et la Soft-ware Freedom Conservancy, une orga-nisation à but non lucratif qui promeutles logiciels Open Source, revendiqued'avoir négocié avec VMware pourque l'entreprise divulgue le code d'ESX,et de son successeur ESXi. Ainsi, disaitla Software Freedom Conservancy,ces programmes seraient en confor-mité légale avec la Licence PubliqueGénérale GNU Linux version 2 (GPLv2).VMware refusa en 201 4.

Maintenant, Hellweg et la Soft-ware Freedom Conservancy poursui-vent VMware au tribunal du districtde Hamburg en Allemagne.

Le groupe explique qu'il voit cecicomme une «  prochaine étape regret-table, mais nécessaire, dans les efforts

actuelsdeHellwigetde laConservancy

de convaincre VMware de se confor-

mer convenablement aux termes de

GPLv2, la licence de Linux et de beau-

coup d'autres logiciels Open Source et

gratuits inclusdans lesproduitsESXide

VMware  ».

Ce qui est surprenant dans l'entê-tement de VMware, c'est qu'il n'a ja-mais été question que VMware ait uti-lisé Linux pour ESX et ESXi. Commel'écrivit Hellwig en 2007, «  VMware uti-liseun noyau2.4malcodéavecun gros

bout de code binaire attaché dedans, ce

qui donne un produit dérivé du noyau

Linux qui n'est pas légalement redistri-

buable.  »

Source :http://www.zdnet.com/article/vmware-sued-for-failure-to-comply-with-linuxs-license/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

AVOS BRANCHES : UBUNTU VABASCULER EN SYSTEMD

L e Projet Ubuntu a prévu de faired'un outil controversé de gestion

de systèmes une partie essentielled'Ubuntu Linux.

Le 9 mars les développeursd'Ubuntu vont reconfigurer la base ducode de la prochaine version du sys-tème, de telle manière qu'elle utilisela suite d'outils très controverséesystemd pour gérer des tâches d'initia-lisation centrale, ainsi que les démonsdu système.

Cela signifie que, lorsque Ubuntu1 5.04 sera livré (probablement enavril), toutes les nouvelles installationsd'Ubuntu feront tourner systemd pardéfaut.

C'est un changement qui vasûrement agacer certains. Quand leProjet Debian a annoncé qu'il bascu-lait vers systemd l'année dernière, devives protestations éclatèrent chez lesadmins de la vieille école qui voulaientque Debian garde le logiciel familierinit du style de celui de Unix System Vpour gérer le travail de démarrage etde gestion.

Cela n'a toutefois pas empêché

Debian de donner suite à ses projetset les détracteurs de systemd ont étéforcés de reprendre leur métaphorede balle et de rentrer chez eux… pourfaire une nouvelle branche de Debiansans systemd, connue sous le nom deDevuan.

Ubuntu n'utilise déjà pas un init àl'ancienne ; il utilise une alternativeappelée upstart. Mais cela n'empêche-ra pas un certain nombre de grom-mellements de ceux qui préféreraientlaisser les choses tout simplementtelles quelles sont ; sans parler de ceuxqui ne veulent pas de systemd, pointbarre.

Source :http://www.theregister.co.uk/201 5/03/07/ubuntu_to_switch_to_systemd/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

GNOME2 ESTDERETOUR :UBUNTUMATEESTMAINTENANTUNESAVEUROFFICIELLE

U buntu MATE est maintenant unesaveur officielle d'Ubuntu.

Oui, ça signifie qu'Ubuntu donneson visa à GNOME 2 à nouveau. Vous

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ACTUSn'avez pas besoin de passer à LinuxMint  ; il suffit d'installer le disque Ubun-tu MATE et vous aurez un bureau quifonctionne comme avant l'arrivéed'Unity d'Ubuntu et de GNOME Shell.

Si vous utilisez Linux, il y a de gran-des chances pour que vous ayez enten-du parler du bureau MATE.

C'est la continuation du vieux codede bureau GNOME 2. Les développeurscontinuent à améliorer son fonction-nement avec des nouvelles techno-logies sans tout laisser tomber pourrepartir de zéro. Cela le rend plus con-troversé que des projets comme le bu-reau Cinnamon de Linux Mint, qui apris du code moderne et a essayé dele faire se comporter comme un bu-reau traditionnel, au lieu de mettre levieux code GNOME 2 au goût du jour.Actuellement, GNOME 3 propose aussiun mode Classic pour plaire aux utili-sateurs qui veulent l'expérience d'unbureau plus traditionnel.

Mais peu importe les opposants,et peu importe quel projet appréhen-dera le plus facilement les nouvellestechnologies dans le futur. Le bureauMATE fonctionne bien aujourd'hui. Sivous ne voulez pas jouer avec de nou-veaux trucs, si vous vous sentez bienavec GNOME 2, ou si les bureaux mo-

dernes vous semblent tout simple-ment trop compliqués, c'est un trèsbon choix. C'est une force intrinsèqueà Linux : quand les utilisateurs n'aimentpas les changements de bureaux, ilspeuvent ressortir l'ancien. Les utilisa-teurs de Windows restent bloqués avecce que Microsoft veut comme bureauannée après année.

Source :http://www.pcworld.com/article/2893647/gnome-2-is-back-ubuntu-mate-is-now-an-official-flavor.html

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

LINUXADOPTE UN CODEDE

RÉSOLUTION DES CONFLITS

«   Ceux qui trouvent la situation

intenabledoivents'enaller  » pour-rait être le mot d'ordre de la commu-nauté du noyau Linux. Au fil du temps,il y a eu une succession de conflits aucœur de la communauté de dévelop-pement de Linux, la Linux KernelMailing List (LKML). Maintenant, pourpacifier la LKML, le groupe a adoptéun code de conduite.

Le fait que Linux soit le projet desystème d'exploitation et de systèmes

ouverts ayant le plus de succès n'estpas remis en cause. Mais c'est aussivrai que, si vous le surveillez de près,vous verrez un nombre de conflits ausein de la communauté. En particulier,Linus Torvalds, le fondateur de Linux,ne supporte pas les imbéciles, et n'ajamais peur de le dire aux autres déve-loppeurs s'il pense qu'ils ont tort.

Ce n'est pas nouveau, mais récem-ment, Lennart Poettering, un ingé-nieur de Red Hat et l'un des créateursdu controversé systemd, un systèmeet un service remplaçant le démonsysvinit pour Unix et Linux, a apostro-phé Torvalds publiquement. Poetteringa accusé Torvalds d'encourager lesparoles de haine et d'attaques contrelui. Bien que la réputation de Poette-ring ait plus souffert de cet épisodeque qui que ce soit d'autre, cela a amor-cé une discussion sur une meilleuregestion des conflits au sein de la com-munauté de développement du noyauLinux.

Source :http://www.zdnet.com/article/linux-adopts-conflict-resolution-code/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

OPENCOMPUTEPROJECT(OCP) ACCEPTE FORMELLEMENTOPENNETWORKLINUX (ONL)

B ig Switch Networks, l'entreprisequi fournit du réseau à grande

échelle aux Data Centers du mondeentier, a annoncé aujourd'hui quel'Open Compute Project (OCP) a for-mellement accepté la contributionpar Big Switch d'Open Network Linux(ONL) comme Network Operating Sys-tem (NOS) de référence. ONL est unsystème d'exploitation via le réseaubasé sur Linux pour les switches nus etceuxdemarque blanche («  brite box  »).

En plus d'être compatible avec desproduits commerciaux, ONL a été ini-tialement créé comme plateforme deréférence pour les tests de matériel debase, pour les amateurs de bricolageet les chercheurs. ONL prend actuel-lement en charge 1 2 plateformes ma-térielles de switches ouverts différen-tes et le routage de niveau 3 de base,et il y a en cours chez lui un agentOpenFlow basé sur OF-DPA et le pro-jet Indigo.

La contribution de Big Switch Net-works (Open Network Linux (ONL))est la distribution Linux pour lesswitches nus qui tournent sous le pro-

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ACTUSduit Switch Light OS™ de Big Switch.Le but d'ONL est de donner aux gensqui déploient les switches OCP une mé-thode simplifiée avec une distributionLinux standard qui est livrée avec tousles pilotes et chargeurs pertinents,ainsi que les avantages d'être indé-pendant d'une plateforme.

Source :http://www.marketwired.com/press-release/open-compute-project-ocp-formally-accepts-open-network-linux-onl-1 9991 08.htm

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

VMWARE PORTEHORIZON 6SURLINUX

L a virtualisation du Bureau a tou-jours été une nécessité pour les

entreprises et les organisations ayantbesoin d'une force de travail mobileet connectée. Et c'est vrai, simultané-ment, que beaucoup d'organisationscomptent sur la souplesse et la sécu-rité qu'offrent les postes de travailLinux par rapport aux solutions com-merciales comme Microsoft Windows.C'est, par conséquent, une bonnenouvelle pour les entreprises, queVMWare, la solution de virtualisationde renommée mondiale, porte sa

dernière offre, Horizon 6, sur Linux.

Selon une annonce officielle ré-cente, VMWare va bientôt déposer Ho-rizon 6 (sorti il y a environ un an) dansles dépôts officiels Linux. Bien que lesutilisateurs avancés choisissent SSH(Secure Shell) pour travailler à distan-ce sur leurs machines à travers les ré-seaux, les nouveaux venus à Linux, sur-tout dans le secteur de l'entreprise,trouveront cet apport incroyablementefficace. Ceci est partiellement dû à lafacilité d'utilisation qu'offre VMWare,sous la forme de solutions GUI, parrapport aux approches convention-nelles, basées sur la ligne de com-mande sous Linux, qui souvent rendperplexes les nouveaux utilisateurs.

VMWare a déjà sorti une versionde test de sa suite de virtualisation,qui est disponible à l'installation et auxtests sur les serveurs RedHat et Ubun-tu. Parmi l'ensemble des fonctionna-lités, la suite offre la possibilité d'uti-liser des GPU virtuels pour les cartesNVidia, pour permettre un affichage3D fluide à travers le réseau.

Source :http://www.pcworld.com/article/2896232/vmware-expands-desktop-virtualization-to-linux.html

Proposé par : Anirban Chatterjee.

UNEÉTAPE IMPORTANTEDANSLEJEU SURLINUX :STEAMSURLINUXAATTEINTLABARREDES«  1 000JEUX  »

L e jeu sur Linux a souvent été unpeu un oxymore, jusque même

dans les dernières années. La plupartdes utilisateurs qui ont choisi Linuxpar rapport à Windows ou Mac pourleurs ordinateurs principaux, comp-taient sur des systèmes ou des plate-formes secondaires pour satisfaireleurs besoins de jouer. Bien sûr, Linuxa des titres Open Source prestigieux,comme Warzone21 00 et Battle forWesnoth ; mais les PC ont dominé lemarché du jeu.

Heureusement, maintenant, ces jourssont révolus. Steam pour Linux a dé-passé récemment la barre des «  1 000jeux  », offrant plus de 2 000 articles autotal (avec les démos, vidéos, etc).Bien que le nombre reste toujoursmoindre que celui de l'offre pour lesutilisateurs de Windows et Mac (4  81 4et 1   61 3 respectivement), ceci peut êtreclairement vu et reconnu comme uneétapemajeure dans l'histoire de Linux.

Les différences de qualité pour lemême jeu, entre les versions sur Di-rect-3D et OpenGL pour Windows et

les systèmes Linux respectivement,étaient vraiment évidentes au début.Mais lentement, elles commencent àdiminuer, pendant que plus de déve-loppeurs consacrent du temps à fairedes jeux spécialement pour les utilisa-teurs de Linux, plutôt que de simple-ment porter des titres existants versla plateforme. Les choses vont s'amé-liorer encore plus, une fois que les dé-veloppeurs se seront tournés versl'API de prochaine génération Vulcande Steam.

Source :http://www.extremetech.com/gaming/201 055-potent-penguinistas-steam-for-linux-crosses-1 000-game-threshold

Proposé par : Anirban Chatterjee.

EST-CEQUE LALINUXFOUNDATION ESSAIE DE RÉDUIRE

LINUSTORVALDS AU SILENCE ?

Linus Torvalds a été vivement cri-tiqué pour ses réponses… hem… acer-bes aux développeurs Linux au fil desans. Mais aujourd'hui la Linux Founda-tion a mis en place un «  code de con-flits  » qui pourrait changer la façon dontLinus interagit avec les développeurs.

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ACTUSJulie Bort rapporte dans Business

Insider : lundi, la Linux Foundation luia en quelque sorte tapé sur les doigtsquand ils ont fait paraître une nou-velle règle de «  Code de Conflits  » dé-clarant que les «  insultes personnellesoulesabusnesontpaslesbienvenus  ».

Elle dit que si «  quelqu'unsesenthar-celé, menacé, ou un peu mal à l'aise  »en travaillant pour Linux, il doit le si-gnaler au Technical Advisory Board quis'en occupera et fera la médiation.

Torvalds n'est pas celui qui a écritcette règle. Son homme de main, GregKroah-Hartman, l'a écrite et l'a soumi-se astucieusement comme un «  patch  »du système Linux. Cela signifiait quele gardien ultime de Linux, Torvalds,était obligé de voir le «  patch  » et del'approuver, ce qu'il a fait, en ajoutantle commentaire public : «  Voyonscom-mentçamarche.  »

Source :http://www.itworld.com/article/2895396/is-the-linux-foundation-trying-to-gag-linus-torvalds.html

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

OPEN SOURCEÀL'ORDREDUJOUR : LMAXDEVIENTMEMBRE

DE LALINUXFOUNDATION

LMAX Exchange, le leader mondialdu SNM (SNM = Système Multi-

latéral de Négociation) opéré par laFCA (Financial Conduct Authority) pourles marchés des changes mondiaux,et qui est aussi l'entreprise de tech-nologie au Royaume-Uni ayant la crois-sance la plus rapide, a annoncé au-jourd'hui qu'elle devenait membre dela Fondation Linux, l'organisation abut non lucratif dédiée à l'accéléra-tion de la croissance de Linux et dudéveloppement collaboratif.

LMAX Exchange fera partie de lanouvelle Core Infrastructure Initiativede la fondation, un projet de plusieursmillions de dollars rassemblant plusde 20 grandes entreprises internatio-nales de technologie, dont Microsoft,Intel, Google et Cisco, pour identifieret financer les projets d'infrastructureOpen Source critiques ayant besoind'investissements.

Le Dr. Andrew Phillips, directeurdes opérations techniques chez LMAXExchange a commenté  : «  Chez LMAXExchange, nouscroyonsfermementdans

la puissance de la technologie Open

Source pour renverser les marchés et

faire une brèche dans les systèmes tra-

ditionnellement opaques et complexes,

surtout les services financiers. Linuxest

unebêtedesommerapideetperforman-

te qui est répandue dans les services

financiers aujourd'hui, et, en tant que

membresde la fondation, nous sommes

enthousiastes à l'idée de collaborer sur

cette technologie à capacité transforma-

tionnelle etd'aiderà répandre les béné-

ficesdelatechnologieOpenSource.  »

«  Noussommesfiersd'accueillirLMAXExchange comme nouveau membre de

la Fondation Linux  » a dit AmandaMcPherson, responsable du marketingde la Fondation Linux. «  LMAXExchangeconduit la transformation du commer-

ce financier avec son approche unique

de style de marché de changes bour-

siersetsonutilisation innovanteducode

libre. Il est certain que son travail pro-

fiteragrandementàl'avenirdeLinux.  »

Source :http://leaprate.com/201 5/03/open-source-on-the-agenda-as-lmax-becomes-member-of-linux-foundation/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

UN BUS DE SERVICE AUTOMOBILE

DONT LACONCEPTION ESTBASÉE

SURLINUXRENDUOPEN SOURCE

U ne université allemande rend li-bre le code d'un bus de service

automobile, sécurisé et à deux niveauxpour les ordinateurs embarqués dansles voitures ; il est disponible sur unappareil de contrôle faisant tournerLinux sur une PandaBoard.

La Technische Universität Mün-chen (TUM) a rendu libre la concep-tion d'un bus informatique pourl'automobile, développé comme unconstituant de son projet de voitureélectrique « Visio.M » (Visionary Mob-ility), selon un communiqué de pressede TUM le 1 0 mars. La semaine pro-chaine au CeBIT à Hanovre, en Allema-gne, TUM présentera le prototype enfibre de carbone de Visio.M, qui a étésoutenu par le gouvernement alle-mand à hauteur de 7,1 millions d'eu-ros, tout comme le nouveau «  Automo-tive Service Bus  », en code libre, pourles voitures.

Le système est contrôlé par unappareil de contrôle central multi-pla-teforme construit par IAV. Un autreappareil, avec interface Web et res-ponsable des communications avec le

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ACTUSconducteur et avec Internet, commu-nique sans fil avec un écran tactile,qui est, dans le cas de la Visio.M, uniPad d'Apple. Selon l'annonce deTUM, la plateforme matérielle OSGide Visio.M est basée sur une configu-ration matérielle qui fait tournerLinux sur une PandaBoard, de spécifi-cations libres, qui à son tour est équi-pée d'un système sur puce doublecœur Cortex-A9 OMAP4430 de 1 GHzde Texas Instruments. Mais l'annoncede TUM ne précise pas quel bloc dudiagramme d'architecture contient laPandaBoard.

Source :http://linuxgizmos.com/automotive-bus-open-sourced-with-linux-based-design/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

BLUEBERRY, L'ÉLÉGANTESOLUTION DELINUXMINTPOUR

GÉRERLESAPPAREILS BLUETOOTH

Voici ce qui s'appelle une bonnenouvelle pour les gros consomma-

teurs de bluetooth et autres ama-teurs : Linux Mint a annoncé la prochai-ne sortie de Blueberry, une interfaceélégante et mentholée de gnome-blue-

tooth. Prévue pour gérer de multiplesappareils bluetooth plus facilementet sans tracas, Blueberry est connupour fournir un point d'accès unifiépour les interactions avec les souris,claviers, haut-parleurs et tout ce quise base sur la technologie bluetooth.

Ce qui est intéressant, c'est que,bien qu'ayant été conçu spécialementà la manière de Mint, le logiciel seraindépendant de tout paquet propre àMint. Donc il tournera sans soucis surd'autres distributions, même cellesqui sont sous d'autres environnementsde bureau, comme Unity, GNOME 3 etXfce. Puisque Blueberry est uneinterface graphique, il est conçu pourreconnaître automatiquement l'envi-ronnement de bureau sous-jacent etbasculer vers les outils de fond néces-saires sans que l'utilisateur ait à lespréciser.

On s'attend à ce que Blueberrysoit livré avec la deuxième version deLMDE (LinuxMint Debian Edition).

Source :http://www.omgubuntu.co.uk/201 5/03/linux-mint-bluetooth-set-up-tool-blueberry

Proposé par : Anirban Chatterjee.

VMWAREVEUTUNEFINÀ

L'AMIABLEDESPOURSUITES«  NONMÉRITÉES  »DÉPOSÉESPARLINUX

VMware pense qu'il devrait êtrepossible de trouver un accord à

l'amiable concernant les poursuites ju-diciaires à propos du code prétendu-ment piqué au noyau Linux.

Les poursuites ont commencé il ya deux semaines par le développeurdu noyau Christoph Hellwig, qui a ou-vert le bal dans son Allemagne natale.La plainte de Hellwig prétend queVMware a combiné du code sous licen-ce GPLv2 avec son propre code dansdes produits «  sans fournirni proposerle code source complet correspondant

àce travail, selon lestermesde la licen-

ceGPLv2  ».

VMware a maintenant répondu àcette allégation, en disant  : «  Nouspensons que ces poursuites sont non

fondées et nous sommes déçus que la

Software Freedom Conservancy (SFC)

et que le plaignant aient eu recours au

contentieux, étant donné nos efforts

considérables pour comprendre et trai-

terleurspréoccupations. »

Le message de Virtzilla à ce pro-pos ajoute que «  VMware a travaillé

sérieusementaveclaSFCpourcompren-

dre et traiter leurs préoccupations.

Nous avons fait cela comme un geste

de respect envers la communauté du

Logiciel libre et Open Source et nous

sommes confiants que cela peut être

résoluàl'amiable.  »

Source :http://www.theregister.co.uk/201 5/03/1 6/vmware_wants_amicable_end_to_meritless_linuxlifting_lawsuit/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

GNOMESHELL3.15.92AMÉLIORE LE THÈME CLASSIQUE

DEGNOME

G NOME Shell 3.1 5.92 est sorti au-jourd'hui (le 1 7 mars 201 5) et,

parmi d'autres améliorations mineures,il améliore le thème classique deGNOME.

Florian Müllner a annoncé la ver-sion 3.1 5.92 de GNOME Shell aujour-d'hui et parmi ses améliorations ontrouve un thème classique amélioré,une correction du rangement des évé-nements du calendrier, un correctifpermettant à la souris d'ouvrir l'an-cienne zone de notification, des cor-

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ACTUSrections de menus, des évolutions deGDM, et autres. Les changements duthème classique portent aussi sur leséléments qui semblaient «  laids  » oumal adaptés jusqu'à présent.

Source :http://www.phoronix.com/scan.php?page=news_item&px=GNOME-Shell-3.1 5.92

Proposé par : Michael Larabel.

GTK+WAYLAND EST

MAINTENANTCOMPATIBLE AVEC

LES PÉRIPHÉRIQUESHIDPI

M atthias Clasen a sorti la der-nière version GTK+ 3.1 5 de dé-

veloppement, qui est presque la ver-sion finale et proche d'être nomméela GTK+ 3.1 6.

La version 3.1 5.1 2 de GTK+ appor-te des améliorations aux change-ments dans GtkCellRendererPixbuf,GtkEntry et GtkMenuButton, et laGTK+ Wayland est maintenant com-patible avec les périphériques HiDPI.Il y a aussi des corrections variées debugs dans GTK+ 3.1 5.1 2, comme descorrectifs contre les plantages et desalertes dans Pixman. La liste officielle

est décrite dans le «  commit  » Git.

Source :http://www.phoronix.com/scan.php?page=news_item&px=GTK-3.1 5.1 2-Released

Proposé par : Michael Larabel.

ÉTATDES LIEUXDE LAVOIPSOUSLINUX

C omme la plupart des gens, j'uti-lise les mêmes possibilités de

VoIP que tout le monde. Heureuse-ment, il y a beaucoup plus de choixaujourd'hui que nous pourrions lepenser.

Une des applications populairesde VoIP sur Linux est Skype, qui vientd'une autre plateforme, et les clientsLinux de VoIP sont souvent comparésà Skype. Les défenseurs du Logiciellibre sont souvent les premiers à révé-ler les failles dans la confiance appor-tée à Skype pour vos appels vocaux,et pourtant c'est ce que la plupart desgens utilisent. Il y a plus d'une applica-tion alternative pour les communi-cations en VoIP sur Linux.

Aujourd'hui, je vais examiner ces

choix et aussi explorer les alternativesprometteuses à venir.

Source :http://www.datamation.com/open-source/state-of-voip-in-linux.html

Proposé par :Matt Hartley.

SAUVEGARDEZETRETROUVEZDESDONNÉES SURUN DISQUEPLANTÉ

AVECLACOMMANDEDDRESCUE

L 'horrible événement que l'on veutvraiment éviter est la perte de don-

nées due à la casse d'un disque dur.Mais vous pouvez toujours faire quel-que chose de vos disques durs si cetévènement surgit. En utilisant ddrescue,un bon outil pour sauvegarder vosdonnées, vous pouvez toujours lesrécupérer.

GNU ddrescue est un programmequi copie les données d'un fichier oud'un matériel en mode bloc (disquedur, cd/dvd rom, etc.) vers un autre ;c'est un outil qui vous aide à sauve-garder des données d'une partitionplantée : c'est un outil de récupéra-tion de données. Il essaie de les lire ets'il échoue, il ira sur les secteurs sui-vants, là où dd ne le fera pas. Si le

processus de copie est interrompu parl'utilisateur, il est possible de le re-prendre à n'importe quel endroit plustard. Il peut aussi copier à l'envers.

Source :http://www.cyberciti.biz/tips/how-do-i-save-recover-data-from-crashed-disks-with-dd-and-ddrescue-command.html

Proposé par : NixCraft.

MAKULULINUXCINNAMON 8.1

M akuluLinux Cinnamon est unsystème d'exploitation distribué

gratuitement, facile à utiliser, facile àinstaller, portable et Open Source, con-çu pour les postes de travail, élaboréà partir de la distribution récompen-sée Debian GNU/Linux et construitautour du magnifique environnementde bureau Cinnamon, légeretmoderne.

Cette version est proclamée latoute première édition x64 de la fa-mille Makulu Linux. Elle est spécialepour de très nombreuses raisons : elleconstituera une étape majeure, passeulement pour Makulu, mais aussipour ce qui est à l'intérieur, l'ensem-ble du monde linux.

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ACTUSSource :http://linux.softpedia.com/get/Linux-Distributions/MakuluLinux-Cinnamon-1 03650.shtml

Proposé par :Marius Nestor.

L'OPEN SOURCE CONTRE LESENTREPRISES PROPRIÉTAIRES SUR

LE CHAMPDE BATAILLE DE L'IDO

L 'Internet des objets est en trainde lever de gros investissements

pour la couche middleware. Cela im-plique de l'activité pour les grandesentreprises comme pour de nombreu-ses start-up en développement deplateformes. La bonne nouvelle estque beaucoup de ces plateformes uti-lisent des standards communs, a indi-qué Ian Skerrett, vice-président dumarketing et de l'écosystème de laFondation Eclipse.

Les guerres technologiques sontprévisibles. Chaque nouvelle vague degadgets entraîne un combat pour sa-voir qui sera le prochain roi de la col-line des logiciels. La prochaine grandebataille se prépare autour du contrôledu marché de l'Internet des objets.

Pendant que les entreprises déve-

loppent des logiciels pour connecter àInternet toutes sortes de produits deconsommation, l'IdO prend tranquil-lement de l'ampleur. Les consomma-teurs voient seulement la commoditéet les extensions de leurs appareilsmobiles qui sont toujours allumés. Lesproducteurs voient un chemin vers lesflux de données qui peuvent êtremonnayées grâce aux connexions desacheteurs.

Est-ce que l'histoire serait prête àse répéter, puisque l'Open Source com-mence à prendre d'assaut le cœur se-cret de l'IdO actuel, qui n'est toute-fois pas encore rentable ? En se basantsur les victoires de quelques escar-mouches précoces, les innovationsdéveloppées par des start-up OpenSource pourraient être des David dansl'éternel recommencement du com-bat contre les Goliath propriétaires.

Source :http://www.linuxinsider.com/story/81741 .html

Proposé par : JackM. Germain.

LEMANIFESTEGNU DERICHARDSTALLMAN A30ANS

R ichard Matthew Stallman estquelqu'un de têtu. Et c'est sur-

tout ce trait de caractère qui a donnénaissance au monde merveilleux duLogiciel libre et gratuit, un monde quin'était guère qu'une allusion lorsqu'ila écrit le premier document sur sesintentions.

Dans un style purement gauchiste,Stallman l'a appelé le «  GNU Manifes-to  ». Il a été publié en mars 1 985 dansle Dr Dobb's Journal of Software Tools(journal des outils logiciels du DrDobb), une publication vénérable surles technologies qui a fermé ses por-tes en décembre de l'année dernière,après 38 ans d'existence.

Mais le manifeste de Stallman res-te. Il a englobé le désir de créer unsystème d'exploitation gratuit, utilisa-ble par tous, un système que les utili-sateurs pourraient contrôler. Ce désirest né du fait que le code sourced'UNIX n'a pas été publié après queAT&T a été démantelé et que le dé-cret anti-trust sous lequel il était ex-ploité devient nul. Stallman n'était pasinspiré par le chemin que prenait ledéveloppement des logiciels proprié-taires.

Il travaillait au Laboratoire d'Intel-ligence Artificielle du MIT lorsqu'il aécrit le manifeste. «  GNU, quiveutdireGnu'sNotUnix(GnuN'estpasUnix), est

lenomdusystèmelogicielcompletcom-

patible avec UNIX que je suis en train

d'écrire de telle façon que je puisse le

distribuergratuitementà toute person-

nequipeutl'utiliser. Plusieursautresvo-

lontairesm'aident. Nous avons grande-

mentbesoin decontributionsen temps,

en argent, en programmes et en maté-

riel  », a-t-il commencé.

Source :http://www.itwire.com/opinion-and-analysis/open-sauce/67342-richard-stallmans-gnu-manifesto-is-now-30-years-old

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

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D ans la même veine que les der-niers articles de C&C, je présen-

terai deux nouveaux frameworks Java-Script pour le développement Web :AngularJS, uniquement côté client, etMeteor, qui peut être à la fois côtéclient et côté serveur. Après m'êtreconcentré assez longuement sur lesCMS (Content Management Systems  -systèmes de gestion de contenu), jesentais le besoin de mentionner quel-ques plus petits outils qui peuvent ai-der à rajouter des fonctionnalités àdes pages Web statiques, sans devoirutiliser un CMS ou créer des quantitésénormes de code personnel.

QU'EST-CEQU'ANGULARJS ?

AngularJS est un framework con-çu pour rendre la création d'applica-tions Web, côté client, plus facile. Ils’intègre dans le HTML en ajoutant sasyntaxe. Il permet des trucs, tels queremplacer du contenu sans rechargerune page, simplifier les tests et opti-miser le chargement de JavaScript.

QUELLE EST LADIFFÉRENCEENTREANGULARJS ETQUELQUECHOSE COMMENODEJS ?

NodeJS est un framework qui agità la fois comme serveur et comme uneapplication Web en général. Cela veutdire que plein de choses sont pos-sibles dans les deux systèmes, maisNodeJS ne peut pas s'intégrer dansune page HTML statique normale. Puis-que AngularJS est inclus dans unepage Web d'une façon normale (avecune balise <script>), on peut l'ajouterà n'importe quel projetWeb.

OÙ PUIS-JE COMMENCERÀAPPRENDREANGULARJS ?

AngularJS figure dans la liste descours de la « Code School ». Pour ceuxd'entre vous qui ne connaissent pas laCode School, c'est un site Web qui pro-pose des vidéos et des exercices pourapprendre des langages de program-mation. Puisque tout se fait dans lenavigateur en temps réel (y compris lesexercices de programmation), vouspouvez facilement corriger votre tra-vail ou regarder des sections des vidéos

à nouveau pour mieux appréhenderdes concepts. Le cours sur AngularJS,gratuit, est une excellente introduc-tion. Pour ceux qui apprennent mieux«  sur le tas  », vous pouvez suivre lesvidéos en parallèle avec un éditeur detexte, puis tout simplement répondreaux exercices une fois arrivé à cetteétape-là.

ALORS, POURQUOI MENTIONNERMETEOR ?

Meteor est un système OpenSource pour la création Web et celled'applis dans du JavaScript pur ; il pro-pose des bibliothèques pour rendre laconception de l'application plus rapideet plus efficace. La différence princi-pale est que Meteor propose aussi unserveur basé sur Node.JS pour exécu-ter votre code, qui est intégré avecd'autres applications pour rendre le dé-ploiement d'un système de produc-tion plus facile, entre autres.

POURQUOI CHOISIR L'UN OUL'AUTRE ?

Cela dépend de l'envergure et del'objectif du projet. Si vous avez une

page HTML statique et que vous vou-lez tout simplement y ajouter quel-ques fonctionnalités modernes (pas derafraîchissement ou un rendu dynami-que d'un contenu précis), alors Angu-larJS est le meilleur. C'est parce qu'ilest assez léger et peut être ajouté àune page HTML existante.

Si vous écrivez une applicationentière à partir de zéro et avez besoind'un système des deux côtés (clientet serveur), Meteor vous conviendramieux. Il en va de même si vous dé-ployez une application Web sur diversappareils (phones, tablettes, ordina-teurs de bureau) et si elle est davan-tage qu'une simple page HTML, avecun peu de contenu dynamique.

Finalement, en résumé, c'est votrechoix personnel. Si les deux, Angu-larJS et Meteor, peuvent répondre àvos besoins, choisissez celui dont vouspréférez l'apparence. Si les fonctionna-lités supplémentaires de Meteor voustentent, utilisez-le.

QUID D'UNCMS?

Cependant, puisque AngularJSn'est pas un framework basé sur le

CCOOMMMMAANNDD && CCOONNQQUUEERRÉcrit par Lucas Westermann

AAnngguu llaarrJJSS eett MMeetteeoorr

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COMMAND&CONQUERserveur, quelques CMS l’intègrent dansleur système. Puisque AngularJS s'in-tègre facilement dans des pages Webexistantes, il serait techniquement pos-sible de l'utiliser avec tout SGC quevous pourriez déjà connaître. Dans lecas de Meteor, j'ai vu quelques CMS  :OrionJS, Meteor-Admin ou Azimuth.Je n'en ai utilisé aucun et leur taille,leur complexité, semblent variables.Selon la taille du projet et les fonc-tionnalités d'un CMS dont vous pour-riez avoir besoin, créer un système per-sonnalisé dans Meteor peut être plusfacile et plus rapide.

PENSEZ-VOUS ÉCRIRE UNTUTORIEL SUR, SOITANGULARJS,SOITMETEORDANS UN ARTICLE

C&C?

Puisqu'un cours sur AngularJS estdisponible dans la Code School, il mesemble qu'un article le concernant se-rait inutile. Cela étant dit, si vous avezdes questions précises, j'y répondraiavec plaisir. Si vous êtes vraiment inté-ressé par un article sur Meteor, je se-rais également heureux d'en écrire un.

J'espère que ceci aura motivéquelques lecteurs pour qu'ils essaientAngularJS et Meteor dans quelques-uns de leurs projets (existants et/ou à

venir). Si vous rencontrez des problè-mes précis ou êtes intéressé par untutoriel dans les règles de l'art surMeteor, n'hésitez pas à m'envoyer unmail à l'adresse qui suit. En outre, si,de façon générale, vous avez des ques-tions, des suggestions ou des deman-des d'articles C&C, n'hésitez pas àm'écrire à [email protected].

POURALLERPLUS LOIN

https://angularjs.org/ - Page d'accueilofficielle d'AngularJS.

http://campus.codeschool.com/courses/shaping-up-with-angular-js/ - Coursgratuit sur AngularJS à la Code School.

https://www.meteor.com/ - Page d'ac-cueil officielle de Meteor.

Lucas a appris tout ce qu'il sait enendommageant régulièrement son systè-me et en n'ayant alors plus d'autre choixque de trouver un moyen de le réparer.Vous pouvez lui écrire à :[email protected].

EXTRA! EXTRA!LISEZTOUT !

Actuellement, nos glorieux repor-ters de la rubrique Actus mettentdes mises à jours régulières desactus sur le site principal du FullCircle. Cliquez sur le lien NEWS,dans le menu du site en haut dela page et vous verrez les titresdes actus. Par ailleurs, si vous re-gardez le côté droit de n'importequelle page du site, vous verrezles cinq derniers messages.N'hésitez pas à nous écrire ausujet des messages des actus.Peut-être que c'est quelquechose qui pourrait passer du siteau magazine.Amusez-vous bien !

Le Podcast Ubuntu couvre toutesles dernières nouvelles et les pro-blèmes auxquels sont confrontésles utilisateurs de Linux Ubuntu etles fans du logiciel libre en général.La séance s'adresse aussi bien aunouvel utilisateur qu'au plus anciencodeur. Nos discussions portent surle développement d'Ubuntu, maisne sont pas trop techniques. Nousavons la chance d'avoir quelquessupers invités, qui viennent nousparler directement des derniers dé-veloppements passionnants sur les-quels ils travaillent, de telle façonque nous pouvons tous compren-dre ! Nous parlons aussi de la com-munauté Ubuntu et de son actualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est cou-vert par le Code de Conduite Ubuntuet est donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au télécharge-ment le jour suivant.

podcast.ubuntu-uk.org

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Greg D. Walters PPrrooggrraammmmeerr eenn PPyytthhoonn -- PPaarrttiiee 5577

Tout d'abord, permettez-moi deremercier tous les lecteurs qui

m'ont envoyé des courriels d'espoir etdes vœux de prompt rétablissement.C'était super gentil et d'une grandeaide. Je tiens également à remercierRonnie, notre merveilleux rédacteur enchef, pour son soutien et sa patiencependant cette période douloureuse.J'ai encore des problèmes pour resterlongtemps assis et du coup je rédigececi sur plusieurs jours ; j'espère arriverà garder une certaine continuité.Maintenant, place au «  spectacle  »…

Il n'y a pas très longtemps, j'allaispointer quand le directeur général demon « travail de jour » m'a appelé dansson bureau. En espérant que c'étaitjuste une conversation de style «  com-ment ça va  », je suis entré et me suisassis. Il a alors commencé par : «  J'aiun problème avec mon tableur, et j'es-

péraisquevouspourriezm'aider.  »

Ma vision s'est obscurcie et lestrois notes sinistres «  Da Da DAAAAA-AAAA  » des films d'horreur des années70 et 80 ont sonné dans ma tête, maisplutôt que de courir hors de la salleen hurlant, j'ai demandé innocem-ment quel était le problème exact. Il a

répondu qu'il y avait un souci avecl'une des macros qui «  s'arrêtait en pleinmilieu des calculs  ». En revêtant monchapeau blanc de cow-boy, j'ai dit dansma meilleure voix de héros : «  Ne vousinquiétez pas citoyen. Nous allons re-mettre ça en état en un rien de temps.  »J'ai rapidement découvert que la rai-son pour laquelle la feuille de calculplantait sans cérémonie était qu'unecellule dans l'un des 35 classeurs conte-nait une erreur de division par zéroparce qu'une valeur attendue n'étaitpas saisie dans une autre cellule dansun autre des 35 classeurs. Permettez-moi de souligner très clairement quece n'était pas la faute de mon patron.Tout ce qu'il avait demandé était unmoyen simple d'obtenir des valeurs re-présentatives à partir des données. (Lesdeux phrases précédentes n'ont abso-lument rien à voir avec le fait que monpatron peut lire cet article ! Ou peut-être que si.)

En retournant à mon bureau, et medébarrassant des faux bits de codeaccrochés à mon chapeau blanc, j'ai réa-lisé que ce serait une excellente oppor-tunité de faire un peu d'enseignement.Et nous y sommes. Mais d'abord, nousallons revenir à 1 979, lorsque Apple a

lancé Visicalc. C'était le premier «  systè-me de type formulaire libre de calcul  »qui a eu un vrai succès sur le marché.Bien qu'il y ait de nombreux boguesdans le logiciel, le monde a adoré l'idéeet les clones (bogues inclus) ont com-mencé à apparaître sur d'autres systè-mes informatiques, comme le Com-modore PET et d'autres concurrentsd'Apple (y compris Microsoft en 1 981avec un programme appelé Multi-plan). Enfin, en 1 983, une société appe-lée Lotus Development Corp. a intro-duit Lotus 1 -2-3. Bien que très prochede Visicalc sur de nombreux aspects, ycompris la structure des menus, il étaitécrit entièrement en langage assem-bleur x86, ce qui le rendait très rapide,et de nombreux bogues de Visicalcont été corrigés. Lotus 1 -2-3 était sipopulaire qu'il est devenu une base deréférence classique pour tester la«  compatibilité PC  » d'une machine.

L'avènement des systèmes de for-mulaires libres de calculs a permis à lapersonne «  normale  » de manipuler desnombres d'une manière qui était aupa-ravant du domaine de la programma-tion. Presque n'importe qui pouvait,en quelques heures, donner un sens àdes nombres, créer des tableaux et

des graphiques, et partager cette in-formation avec des collègues. Peu detemps après, la capacité d'automatisercertaines parties de la feuille de calculgrâce à des macros et des langagesintégrés proches du Basic a donné à cesutilisateurs non-programmeurs enco-re plus de pouvoir sur leur destin. Ilspouvaient obtenir les réponses eux-mêmes, et également de jolis tableauxet graphiques, sans avoir à faire laqueue en attendant l'aide des infor-maticiens. Cependant, comme nousl'avons tous appris de l'oncle Ben dePeter Parker…

UN GRAND POUVOIR IMPLIQUEDE GRANDES RESPONSABILITÉS

Bientôt la feuille de calcul a été uti-lisée dans des cas qui relevaient plu-tôt des bases de données que desfeuilles de calcul. Nous avons main-tenant des classeurs sur des classeursqui dépendent d'autres classeurs, etsi un petit nombre le long du cheminn'arrive pas à se mettre à jour… ehbien, nous obtenons le vieil effet «  châ-teau de cartes  ».

Je ne pense pas que toutes les feuil-

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TUTORIEL - PYTHONles de calcul soient mauvaises, maiscertaines (lire ici «  beaucoup  ») au-raient dû être converties en bases dedonnées il y a de nombreuses années.Elles sont juste devenu trop grandeset lourdes pour leur propre bien. Siquelqu'un s'était assis avec des pro-grammeurs et avait dit : «  Je vous en

prie, aidez-nous  », le monde serait unendroit plus empathique et plus doux.

Maintenant, je descend de ma tri-bune, et nous arrivons à la véritableraison de l'article de ce mois-ci. Cha-que bon programmeur Python devraitavoir parmi ses outils un moyen detraiter avec des feuilles de calcul. Vousne savez jamais quand vous aurezbesoin d'extraire des données d'unefeuille de calcul pour les manipuler.Bien qu'il existe plusieurs façons derécupérer des données de feuilles decalcul, comme les fichiers CSV qui ontleurs propres inconvénients, vous avezparfois besoin de lire et d'écrire di-rectement à partir de, et vers, un ta-bleur «  actif  ». Après avoir cherché, jesuis tombé sur une très belle biblio-thèque pour accéder à la feuille decalcul problématique de mon patron.

Nous allons ajouter la bibliothè-que appelée XLRD, sans doute poureXceL ReaD (lire Excel). Cette biblio-thèque nous permet de lire facile-ment des données dans des fichiers

Excel (.xls, .xlsx et .xlsm) à partir de laversion 2.0.

Créons une feuille de calcul Excelpour examiner les fonctionnalités deXLRD. Ouvrez Excel ou OpenOfficeou LibreOffice Calc. Dans la premièrecolonne (A), saisissez les chiffres de 1à 5 en descendant. Dans la colonnesuivante (B), saisissez 6 à 1 0. Cela de-vrait ressembler à ceci :

Maintenant, sauvegardez la feuillede calcul comme « exemple1 .xls » dansle dossier que vous allez utiliser pourenregistrer le code de test. De cettefaçon, nous n'aurons pas à nous sou-cier de chemins.

Maintenant téléchargez et instal-

lez XLRD :https://pypi.python.org/pypi/xlrd.Nous pouvons l'utiliser comme illustréci-dessous.

Enregistrez le fichier sous exem-ple1 .py dans le même dossier que lafeuille de calcul. Puisque le code esttrès court, nous allons tout simplementen discuter ici. Bien sûr, la premièreligne importe la bibliothèque. Ensui-te, nous créons une fonction appeléeOuvrirFichier et passons le nom (et lechemin si nécessaire) de la feuille decalcul à la fonction.

Maintenant, nous appelons la mé-thode open_workbook et récupéronsun objet «  classeur  ». Ensuite, nous utili-sons l'attribut nsheets qui retourne lenombre de feuilles actives. Nous pou-vons également obtenir le nom des

feuilles. Dans ce cas, ce sont ceux pardéfaut. Nous utilisons la méthodesheet_by_index pour obtenir la Feuil-le1 dans l'objet premiere_feuille. Main-tenant, nous pouvons commencer à ré-cupérer des données. Nous récupéronsl'information de la cellule à la position(1 ,1 ) qui correspond à la cellule B2 (oncompte à partir de 0, donc la cellule A1serait (0,0)). Nous écrivons les donnéesà partir de là, à la fois ce que contientla cellule et la valeur, pour que nouspuissions l'utiliser dans un calcul si l'onveut.

C'était vraiment facile, non ? Main-tenant, nous allons faire quelque cho-se d'un peu plus utile. Entrez le codeindiqué sur la page suivante (en haut àdroite) et enregistrez-le comme «  exem-ple2.py  ». Cet exemple permet d'affi-cher le contenu du classeur.

import xlrddef OuvrirFichier(chemin) :

# Ouvre et lit un fichier Excelclasseur = xlrd. open_workbook(chemin)# Recupere le nombre de feuilles activesprint "Nombre de feuilles : ", classeur. nsheets# Recupere le nom des ces feuillesprint "Noms des feuilles : ", classeur. sheet_names()premiere_feuille = classeur. sheet_by_index(0)cellule = premiere_feuille. cell(1, 1)print "Cellule en 1, 1: ", celluleprint "Valeur de la cellule en 1, 1: ", cellule. value

if __name__ == "__main__":chemin = "exemple1. xls"OuvrirFichier(chemin)

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TUTORIEL - PYTHONNous avons déjà utilisé les quatre

premières lignes de code dans le pre-mier exemple, nous les laisserons decôté. En utilisant les attributs«  sheet.nrows  » et «  sheet.ncols  », onobtient le nombre de lignes et de co-lonnes. Cela peut être utile, et pas seu-lement pour savoir à quoi nous avonsaffaire ; nous pouvons écrire des rou-tines «  génériques  » qui utilisent ces va-leurs dans nos calculs, comme vous leverrez. En fait, nous utilisons «  lignes  »dans une boucle for pour obtenir lesinformations de chaque ligne.

Remarquez la ligne qui contient«  premiere_feuille.row_slice  ». Elle ré-cupère un bloc de cellules d'une lignedonnée. La syntaxe est la suivante :

X =first_sheet. row_slice(RowInQuestion, Start_Column,End_Column)

Nous avons donc utilisé le nombrede lignes et le nombre de colonnesdans les calculs. La sortie de notre pro-gramme devrait ressembler à quel-que chose comme çeci…

Il y a 5 lignes dans cettefeuille.Il y a 2 colonnes dans cettefeuille.[number: 1. 0, number: 6. 0][number: 2. 0, number: 7. 0][number: 3. 0, number: 8. 0][number: 4. 0, number: 9. 0]

[number: 5. 0, number: 10. 0]Appuyez sur une touche pourcontinuer…

Nous allons voir un exemple deplus avant de terminer cet article.Allez sur la feuille de calcul et placez

quelques dates dans la colonne C. Voi-ci à quoi ma feuille de calcul ressem-ble maintenant (à gauche, colonne 2).

Vous pouvez utiliser les dates quevous voulez. Maintenant, relancez leprogramme exemple2.py. Voici la sor-tie du mien.

Il y a 5 lignes dans cettefeuille.Il y a 3 colonnes dans cettefeuille.[number: 1. 0, number: 6. 0,xldate: 41649. 0][number: 2. 0, number: 7. 0,xldate: 42109. 0][number: 3. 0, number: 8. 0,

xldate: 31587. 0][number: 4. 0, number: 9. 0,xldate: 23284. 0][number: 5. 0, number: 10. 0,xldate: 36588. 0]Appuyez sur une touche pourcontinuer…

Eh bien, ce n'est pas ce que nousattendions. Il semble qu'Excel stockeles dates comme des valeurs qui sontsimplement formatées comme nousleur demandons. Ceci peut être utilepour le tri et les calculs, mais, pour affi-cher les données réelles, cela ne con-vient pas. Heureusement, les auteursde la bibliothèque ont déjà pensé à

import xlrddef OuvrirFichier(chemin) :

classeur = xlrd. open_workbook(chemin)premiere_feuille = classeur. sheet_by_index(0)# recupere le nombre de lignes dans cette feuillelignes = premiere_feuille. nrows# recupere le nombre de colonnes dans cette feuillecols = premiere_feuille. ncolsprint "Il y a %d lignes dans cette feuille. " % lignesprint "Il y a %d colonnes dans cette feuille. " % colsfor l in range(0, lignes) :

cellules = premiere_feuille. row_slice(rowx=l, start_colx=0, end_colx=cols)print cellules

if __name__ == "__main__":chemin = "exemple1. xls"OuvrirFichier(chemin)

for c in cellules:if c. ctype == xlrd. XL_CELL_DATE:

valeur_date = xlrd. xldate_as_tuple(c. value, classeur. datemode)dt = str(valeur_date[1] ) + "/" + str(valeur_date[2] ) + "/" + str(valeur_date[0] )print dt

else:print c. value

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full circle magazine n° 95 1 8 sommaire ^

TUTORIEL - PYTHONcela. Supprimez la ligne «  print cellu-les  » et remplacez-la par le code en basde la page précédente.

Ici, nous parcourons chaque cel-lule dans la liste des cellules et vé-rifions le type de la cellule pour voir sielle est considérée comme unXL_CELL_DATE. Si c'est le cas, alorsnous la convertissons en un tuple. Ilest stocké sous la forme AAAA, MM,JJ. Nous le rendons alors présentablepour l'afficher sous la formeJJ/MM/AAAA. Voici la sortie de notrenouveau programme…

Il y a 5 lignes dans cettefeuille.Il y a 3 colonnes dans cettefeuille.1. 06. 01/10/20142. 07. 04/15/20153. 08. 06/24/19864. 09. 09/30/19635. 010. 03/3/2000Appuyez sur une touche pourcontinuer…

Juste pour information, les mê-mes merveilleuses personnes ont faitune autre bibliothèque appelée XLWT,

qui vous permet d'écrire dans desfichiers Excel. Il y a un tutoriel mer-veilleux et une documentation sur cesdeux bibliothèques ici :http://www.python-excel.org/.

Le code source de exemple3.pyest sur pastebin :http://pastebin.com/EciU3Fak.(Le code source en anglais se trouveici : http://pastebin.com/bWz7beBw.)

J'espère que je vous verrai le moisprochain.

ÉDITIONSSPÉCIALESPYTHON :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/224

http://www.fullcirclemag.fr?download/230

http://www.fullcirclemag.fr/?download/231

http://www.fullcirclemag.fr/?download/370

http://www.fullcirclemag.fr/?download/371

http://www.fullcirclemag.fr/?download/372

http://www.fullcirclemag.fr/?download/240

http://www.fullcirclemag.fr/?download/268

http://www.fullcirclemag.fr/?download/272

Greg Walters est propriétaire de RainyDay Solutions LLC, une société de con-sultants à Aurora au Colorado, et pro-gramme depuis 1 972. Il aime faire la cui-sine, marcher, la musique et passer dutemps avec sa famille. Son site web estwww.thedesignatedgeek.net.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP.. 4477 -- SSee rreelliieerr aauu WWeebb

L es feuilles de calcul sont un bonendroit pour collecter des don-

nées. Le Web est une source génialede données et beaucoup d'entre ellessont dynamiques. Vous pouvez mêmeenvisager de les collecter dans unefeuille et lui faire refléter la naturedynamique des données du Web. Calcvous permet les liaisons avec des sour-ces de données externes, y comprisdes pages Web, avec une facilité quivous surprendra.

Beaucoup de gens commercenten bourse. Ce commerce nécessite desuivre les valeurs assidûment. Dans lepassé, j'ai montré ceci, fait à la main,mais maintenant, je vais vous montrercomment utiliser une feuille Calcpour suivre les actions du top 1 00telles que regroupées par le site webbarchart.com.

Comme tant de choses, il y a plusd'une façon de le faire. Je vais vousmontrer la façon qui, à mon sens, estla plus facile pour découvrir et obte-

nir exactement l'information que vousvoulez. Vous allez importer la pageWeb en utilisant le filtre Requête depage Web. Une fois importée, vouspouvez analyser les éléments de la pa-ge pour trouver les données que vousvoulez extraire. Ensuite, vous créerezvotre feuille des 1 00 actions par co-pier/coller depuis le fichier source im-porté.

CONFIGURER LAFEUILLE SOURCE

Quand vous importez la source enutilisant le filtre Requête de page Web,vous n'êtes pas vraiment en train detravailler sur une page locale, mais surun lien vers la page sur Internet. Vousne sauverez pas cette importation(mais vous le pourriez). A la place,nous allons l'utiliser comme référencevers la vraie page sur le site Web,barchart.com.

Dans le menu, Fichier > Ouvrir. Enbas de la boîte de dialogue Ouvrir,vous trouverez une liste déroulante

des types de fichiers. Tous les diffé-rents types de fichiers reconnus parCalc sont listés là. Parcourez la liste ettrouvez le filtre appelé «  Requête depage Web (Calc)  ». Ceci vous aidera àcréer le lien vers la page Web. Dans lechamp « Nom du fichier », entrez (oucopiez-collez) l'URL suivante :http://www.barchart.com/stocks/signals/top1 00.

Cliquez sur le bouton Ouvrir. Calcprendra quelques secondes avantd'ouvrir la boîte de dialogue desOptions d'import. L'option Automati-que importera la page Web «  tellequelle  ». Personnalisé vous permet desélectionner une autre langue pourl'importation. Je vous recommanded'utiliser Automatique qui vous offrirales meilleures chances d'une interpré-tation correcte. La case à cocher «  Dé-

tecter les nombres spéciaux (tels queles dates)  » fait ce que vous pensezqu'elle doit faire. Quand elle est co-chée, les dates, heures…, sont détec-tées et mises au format appropriédans la feuille. Nous n'avons pas à nouspréoccuper de nombres spéciaux ; donc,nous n'en avons pas besoin. CliquezOK pour accepter les options. Suivantla connexion à Internet, la vitesse etla mémoire du PC, il faudra quelquessecondes à Calc pour importer la feuil-le. Notez qu'il importe la page Webentière, sans les images.

NOTE : En fait, c'est un lien vers lapage Web. Jusqu'ici, rien n'a étésauvé en local sur le PC.

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TUTORIEL - LIBREOFFICE

LENAVIGATEUR

Nous utiliserons le Navigateur pouranalyser la page importée et relier lesdonnées à notre nouveau document.Le Navigateur vous montre les élé-ments et la structure du document etest adapté au type du document quevous avez ouvert. Il convient bien, nonseulement pour nos besoins ici, maisaussi pour naviguer et manipuler undocument, surtout s'il est gros. Ac-tuellement, il y a quatre façons d'ou-vrir le Navigateur :••Appuyer sur la touche F5.••Afficher > Navigateur.••L'onglet Navigateur dans la barre la-térale.••Le bouton Navigateur dans la barrestandard.

ANALYSER LASOURCE

Quand une page Web est impor-tée, plusieurs noms de plages sontcréés, de même que les noms des ta-bles importées de la page Web. Lepréfixe HTML_ est ajouté à tous lesnoms importés depuis la page. Lefiltre crée deux plages spéciales,HTML_all et HTML_tables. HTML_allpermet de sélectionner tout le docu-ment. HTML_tables permet de sélec-tionner toutes les tables. Le problè-me auquel vous serez confronté, c'estque le créateur de la page n'a pas for-cément pensé à l'importation de sapage dans Calc. Les noms des tablesimportées sont les références du créa-teur, pas les vôtres.

Si, dans notre document source,vous ouvrez le Navigateur par une desméthodes indiquées plus haut, vousdécouvrirez dans le Navigateur uneliste de noms sous la rubrique «  Nomsde plage  ». Double-cliquez sur un nomde plage pour la surligner dans le do-cument. En parcourant la liste, vouscomprendrez rapidement que les nomsHTML_4 et HTML_dt1 concernenttous les deux la table des valeurs desactions. Nous utiliserons l'un des deuxpour créer notre document de va-leurs.

IMPORTERUNE TABLE DANS UNENOUVELLE FEUILLE

Maintenant que nous savons quelnom de plage utiliser pour importer lesdonnées des valeurs, c'est le momentde créer la feuille que vous voulezsauver et conserver. Nous ferons unimport du document source dans cenouveau document. Souvenez-vous quevotre document source n'est qu'unlien vers la vraie page Web ; rien n'aencore été sauvegardé en local survotre ordinateur.

A partir du menu, Fichier > Nou-veau > Classeur. Utilisez l'une des qua-tre méthodes présentées plus hautpour ouvrir le Navigateur. A partir dela liste des documents au bas de lafenêtre (du panneau), sélectionnez ledocument source, top1 00. Cliquez surl'icône «  Mode Glisser  » dans la barred'outils du Navigateur et changez lechoix pour «  Insérer comme lien  ».Ouvrez la liste sous «  Noms de plage  ».Sélectionnez HTML_4 ou HTML_dt1 ,tirez-le sur la cellule A1 du nouveaudocument et relâchez. Après quelquessecondes, en fonction des vitessesd'Internet et de votre ordinateur, lesdonnées des valeurs seront affichéesdans la nouvelle feuille. Enregistrez lenouveau document. Vous pouvez main-tenant fermer le document source. Iln'y a pas besoin de le sauvegarder. Lenouveau document est relié directe-ment à la page sur le site Web et nonau document source.

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TUTORIEL - LIBREOFFICEVous pouvez fermer votre nou-

veau document et, en le rouvrant, ilvous sera demandé si les liens exter-nes doivent être actualisés. Si vousrépondez Oui, Calc va recharger uneversion récente de la page Web etmettre à jour les données de la feuil-le. Vous pouvez configurer le fichierpour une mise à jour régulière quandil est ouvert. Dans les menus, Édition> Liens… ouvre la boîte de dialogueÉditer les liens. Quand le lien est sé-lectionné, cliquez sur le bouton Modi-fier… pour ouvrir la boîte de dialogueDonnées externes. Cochez «  Actuali-ser toutes les…  » et saisissez le nombrede secondes entre deux mises à jour.Par exemple, toutes les cinq minutescorrespond à 300 secondes, dix minu-tes à 600 secondes et une heure à3  600 secondes. Cliquez sur OK pourenregistrer vos modifications et Fer-mer pour fermer la boîte de dialogueÉditer les liens.

Importer des données dynami-ques d'une page Web dans Calc estassez simple. Le filtre Requête depage Web est utilisé pour relier lapage Web à une feuille. Avec le Navi-gateur, vous pouvez analyser la pagepour déterminer le nom de plage quicontient les données recherchées. Unefois que vous savez quel nom de pla-ge sélectionner, vous utilisez le Naviga-teur pour tirer-coller le nom de plage

dans le nouveau document, que voussauvegardez ensuite. Vous pouvez dé-cider d'une mise à jour des donnéesexternes lors de chaque ouverture dunouveau document, ou périodique-ment, pour peu que vous ayez définil'intervalle de temps.

Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrand bol de Linux et Ubuntu.Il blogue à http://eeperry.wordpress.com

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par John Edie Kerr UUttiilliisseerr LLaaTTeeXX

L aTeX (prononciation latèque) estune amélioration du logiciel de

création de documents Tex. Tex futcréé par Donald Knuth, un program-meur. TeX est sorti en 1 978 et, plustard, en 1 984, fut amélioré par LeslieLamport. D'où son nom, LaTeX. LaTeXexiste depuis très longtemps et je l'aisurnommé l'arrière-grand-mère de lapublication assistée par ordinateur.LaTeX est plus structuré que les appli-cations modernes de l'édition informa-tisée. Il y a beaucoup d'éditeurs quicréent des documents LaTeX et il estsouvent facile d'appeler LaTeX un pro-gramme de traitement de texte. Rienn'est moins vrai - LaTeX est un langage,un langage qu'il faut apprendre afinde réussir à créer des documents. Lacourbe d'apprentissage de LaTeX estraide et d'aucuns prétendent qu'il estbeaucoup plus rapide et beaucoupplus facile d'utiliser un traitement detexte. Sauf que : «  Beaucoup de gens

découvrent LaTeXaprès avoir lutté des

années durant avec des logiciels de

traitementde texte etdes systèmes de

publication assistée par ordinateur. Ils

sontétonnésd'apprendre queTeXexiste

depuis presque 25 [+] années et qu'ils

n'en avaientjamaisentenduparler. Com-

me l'a affirmé un utilisateur anonyme,

“Ce n'est pas une conspiration, mais

tout simplement un secret bien gardé,

connu de seulement quelques millions

degens.”  » - Peter Flynn.

Les individus qui en ont assez desproblèmes rencontrés avec des logi-ciels de traitement de texte, surtoutavec Microsoft Word, trouvent LaTeXbeaucoup plus facile à utiliser, plus pro-ductif et plus stable. Au moment oùj'écrivais ceci, deux chercheurs alle-mands ont publié un article où ils com-paraient LaTeX à MicrosoftWord. Leursrésultats privilégiaient Microsoft Wordcomme étant plus efficace, mais cen'était pas tout : les deux auteurs sug-géraient que l'on empêche les univer-sitaires d'utiliser LaTeX. En évaluantcette étrange conclusion, beaucoupde savants ont trouvé que l'étude étaitdéfectueuse, sinon manipulée, pourprivilégierWord.

Comme vous pouvez l'imaginer, celaa suscité une polémique ; je trouvaisce commentaire l'un des meilleurs :«  Quand je montre des documents La-

TeXque j'ai créés à des gens qui n'ont

aucune idéeducontenu, ils lestrouvent

toujours vraiment jolis. Je n'ai jamais

eu de tels compliments à propos d'un

documentWord!  » - David Kotschessa,University of South Florida, Tampa.

Allez voir ce site, qui a un lien versl'article original, si vous voulez en sa-voir davantage sur le débat :http://lemire.me/blog/archives/201 5/01 /1 4/knauff-and-nejasmic-recommend-banning-latex/#comments

Il y a quarante ans, quand je faisaisencore des études universitaires, j'au-rais cru que j'étais mort et au paradissi j'avais pu écrire mes dissertationsavec LaTeX. Au cours des ans, j'ai faitdes essais avec LaTeX, mais ce n'estqu'après avoir terminé un projet de dia-pos sur vidéoprojecteur utilisant LaTeXsur mon Raspberry Pi que je me suisrendu compte de la grande puissancede LaTeX, sans grands coûts. Actuel-lement, j'utilise LaTeX aussi souventque possible en abandonnant LibreOf-fice presque complètement. Je doisavouer qu'il y a des trucs qui sont beau-coup plus faciles à faire dans LibreOf-fice que dans LaTeX, mais le produitfinal de LaTeX reste nettement meil-leur.

La communauté LaTeX est un bonexemple du mouvement FOSS. En un

sens, elle a rendu cet article difficile àfaire, car il y a tant d'aide valable surle Net.

POURQUOI FAIRE L'EFFORTD'APPRENDRELATEX?

••Il n'y a pas de méta-données dansun fichier LaTeX. Cela peut être criti-que dans certains environnements detravail.••J'ai vu de nombreux témoignages fa-vorables à LaTeX venant d'étudiantsqui, après des années de MSWord, ontchangé pour LaTeX afin d'écrire leurthèse à l'université.••Oubliez Powerpoint : la classe de do-cuments «  Beamer•» (vidéoprojecteur)dans LaTeX crée d'excellentes diaposi-tives. Sauvegardez-le en format PDFet présentez-le n'importe où. J'ai vuassez de présentations Powerpoint bâ-clées parce que le présentateur ne sa-vait pas vraiment utiliser l'application.••On peut exécuter LaTeX sur du maté-riel très limité, par exemple sur unvieux portable sous XP avec 500 Mode RAM ou sur un ordinateur Rasp-berry Pi.••C'est une nouvelle compétence quisera sans doute beaucoup plus utile

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TUTORIEL - UTILISER LATEXdans la vie d'une jeune personne queles meilleurs scores aux jeux vidéo. Pré-sentez un «  défi LaTeX  » à un adoles-cent pour qu'il apprenne des choses etabandonne la manette pour changer.••C'est tellement chouette de pouvoircréer toutes sortes de choses magni-fiques avec un fichier ASCII.

COMMENCER

Quiconque a fait du codage enHTML trouvera LaTeX beaucoup plusfacile à apprendre que ceux qui n'enont pas fait, ou qui ont créé de l'HTMLuniquementdans un éditeurWYSIWYG.

Pour l'installer, il vaut mieux aller àla Logithèque Ubuntu et installer TeXLive. Si vous voulez être à la pointe deTeX, vous pouvez installer TeX Live àpartir du Tex Users Group. Vous obtien-drez les fichiers requis avec l'une oul'autre méthode. Vous trouverez lesinstructions ici en anglais :https://help.ubuntu.com/community/LaTeXet là en français :http://doc.ubuntu-fr.org/latex

CHOISIR UN ÉDITEUR

Il faut sélectionner un éditeur detexte LaTeX pour créer des documentsLaTeX. Vous en trouverez beaucoup

dans Synaptic ou la Logithèque Ubuntu,et je ne me hasarderais pas à en recom-mander un de peur de représailles.

Je préfère tout éditeur ayant desmenus déroulants listés de façonlogique - le code de formatage néces-saire pour créer des documents. LaTeXest un environnement énorme et destonnes de code existent. Puisquenous sommes en train d'apprendre,c'est utile de pouvoir voir le code dontnous avons besoin. Une visionneuseintégrée qui affichera le document telqu'il sera imprimé est aussi très utile.

Il y a trois éditeurs LaTeX qui m'ontplu : LaTeXila, TexMaker et l'éditeurde texte Geany avec des extensionsLaTeX. LaTeXila serait un bon choixpour débuter, car il ressemble à beau-coup d'éditeurs de texte que vous avezdéjà utilisés. TexMaker a l'air confus etcompliqué, mais, une fois que vous se-rez habitué au grand choix de bou-tons et menus, il est facile à utiliseraussi. Geany fonctionnait bien surmon Raspberry Pi. Vous devrez peut-être installer « latexmk » pour pouvoirexécuter LaTeXila.

Une fois les logiciels téléchargés,regardez cette vidéo : «  Learn LaTeXin Five Minutes  » :https://www.youtube.com/watch?v=Y-kXtWdjtmw - ahhh, j'ai vendu lamèche ! Vous pouvez maintenant cons-

tater qu'il y a de nombreux tutorielsLaTeX sur YouTube.

Avant d'écrire votre premier docu-ment LaTeX, un petit conseil : créeztoujours un dossier pour le documentsur lequel vous travaillez et gardez-ytous les fichiers ayant un rapport avecce document. Cela vous rendra ungrand service quand vous essaierez desdocuments plus complexes. Allez-y, lan-cez-vous et, dans le prochain numéro,nous y reviendrons.

Au moins, maintenant, vous con-naissez l'un des secrets les mieux gar-dés au monde.

John Eddie Kerr est bibliothécaire endroit dans une bibliothèque de droit decomté dans Guelph, Ontario au Canada.Son ordinateur de bureau, à la maisoncomme au travail, est sous Ubuntu. Il estmembre du Groupe d'utilisateurs Linuxde Kitchener-Waterloo et du WFTL-LUG

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Mark Crutch IInnkkssccaappee -- PPaarrttiiee 3355

R appelez-vous la partie 30 de la sé-rie quand j'ai introduit la notion

de remplissage «  indéfini  », qui permetà chaque clone d'avoir sa propre cou-leur, indépendante de celle de l'objetparent. C'est un truc utile pour créerun ensemble d'objets similaires-mais-pas-identiques, tels qu'une foule depersonnages avec des cheveux ou desvêtements colorés différemment. Vouspouvez utiliser le même mécanismeavec la boîte de dialogue Clones enpavage pour produire une variété declones dont les couleurs diffèrent del'objet parent soit en subtiles variationsde tons et de teintes, soit en varia-tions fortes et marquées.

Comme d'habitude, nous allonscommencer par dessiner une simpleforme parent - notre carré à coins rondshabituel. Mais, plutôt que de le rem-plir d'une couleur, nous allons le ren-dre indéfini en utilisant le bouton «  ?  »de l'onglet Fond de la boîte de dialo-gue Remplissage et contour, ou en fai-sant un clic droit sur le nuancier enbas à gauche de la barre de statutd'Inkscape et en sélectionnant «  Nepas définir le remplissage  ». Nous utili-serons aussi le bouton R-à-z en bas dela boîte de dialogue des Clones en

pavage pour revenir à un réglage per-tinent par défaut, sans tenir comptede vos expérimentations résultant desdeux articles précédents. Tout étantpréparé, regardons l'onglet «  Couleur  »(dans mon installation en français deFrance) de la boîte de dialogue Clo-nes en pavage.

Sa disposition générale devraitvous être familière maintenant, maisles détails diffèrent un peu, comparésà des onglets vus précédemment. Lepremier changement est l'addition,en haut, du champ «  Couleur initiale  ».En cliquant sur le nuancier, un sélec-

teur de couleur s'ouvre pour choisir lacouleur initiale de vos clones. C'est «  ini-tial  » parce que les autres champs peu-vent modifier profondément cettecouleur. Avec tout le reste à zéro, unclic sur Créer produira un ensemble declones, tous avec la couleur initiale.L'effet visuel n'est pas différent duclone d'un parent à la couleur définieet ainsi, dans ce cas, nous obtenonsun ensemble de clones rouges. J'ai dé-placé un peu le parent de dessous lepremier clone pour que vous voyiezque sa propre couleur reste indéfinie.

Les champs restants de l'ongletnous permettent de changer T (Tein-te), S (Saturation) et L (Luminosité)pour chaque ligne et colonne, avecles options habituelles Aléatoire etAlterner. Si vous n'êtes pas à l'aise

avec le modèle de couleurs TSL [HSLen anglais - Hue, Saturation, Light-ness], l'explication sera plus facile enregardant l'onglet «  Roue  » de n'im-porte quel nuancier Inkscape. Oui, il ya aussi un onglet dédié à TSL, mais,bien que je le trouve très pratique auquotidien, la vue en roue convientmieux à une explication.

La Teinte, la première des troisvaleurs, représente une position surle cercle extérieur. Vous pourriezvous attendre à une valeur entre 0° et

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TUTORIEL - INKSCAPE360° - ou l'équivalent en radians sivous êtes à l'aise avec les mathéma-tiques - mais ce serait trop judicieux.À la place, l'étendue des valeurs dis-ponibles varie dans les différentesparties de l'interface d'Inkscape. Dansl'onglet TSL, par exemple, les nom-bres vont de 0 à 255. Mais dans laboîte de dialogue des Clones en pava-ge, ils vont de 0 % à 1 00 %. Dans lesdeux cas, 0 représente le rouge pur  ;puis, avec des nombres croissants dansle sens anti-horaire, passant par le jau-ne, le vert, le bleu et le violet avantqu'en fin d'échelle, on retourne aurouge.

Ayant choisi une teinte de base(T), le triangle du centre est utilisépour sélectionner une combinaison deSaturation et de Luminosité. Avec lateinte à 0 (rouge pur), le triangle estorienté comme montré sur la copied'écran. Imaginez maintenant une pai-re d'axes, l'un allant de la pointe dutriangle en couleur pure au côté oppo-sé (une ligne horizontale dans ce cas)et l'autre reliant les autres pointes lelong de ce côté (une ligne verticale).La Saturation est la position le longde la première ligne et elle définit laquantité de couleur pure présente dansla nuance finale - comment la couleurest «  délavée  ». La Luminosité est la po-sition sur la seconde ligne, indiquantsi la couleur est sombre ou lumineu-

se. Quand la Saturation est à zéro, iln'y a pas de couleur pure présente  ;aussi le résultat est une nuance degris qui va du noir pur (quand la Lumi-nosité est à zéro) au blanc pur (quandla luminosité est à son maximum).L'étendue des valeurs pour la Satu-ration et la Luminosité va de 0 à 255dans l'onglet TSL ou de 0 % à 1 00 %dans la boîte de dialogue des Clonesen pavage.

Il est important de comprendreque la Teinte (T) s'enroule sur elle-mê-me - une valeur de 50 % représente lamême couleur cyan pure que 1 50 %ou 250 %. La Saturation et la Lumi-nosité ne tournent pas en rond : desvaleurs supérieures à 1 00 % ne vontpas brutalement repasser à des va-leurs plus basses, ni donner lieu à unesupra-saturation ou à une supra-lumi-nosité. Les valeurs en dessous de 0 %se comportent de la même façon.

Avec tout ceci en tête, mettons unevaleur de 25 % dans le champ «  T  » Parcolonne. Nous avons quatre colonnes,donc les couleurs seront choisies surla roue à des valeurs de 0, 25  %, 50  %et 75  %, dans le sens anti-horaire, àpartir de la couleur initiale choisie - lerouge pur dans notre exemple. Ça de-vrait être facile de voir que vous obte-nez du rouge, du vert, du cyan et duviolet dans les colonnes de nos clo-

nes. Pouvez-vous imaginer ce qui sepassera si vous remplacez le nombrede colonnes par 8 ? Souvenez-vous quela valeur Teinte (T) peut s'enrouler.Que se passe-t-il avec 33,3 %, 50 % ouune autre valeur complètement diffé-rente ?

Maintenant, essayez avec une va-leur de -50 % dans le champ « S » Parligne. Ligne après ligne, vous devrezavoir de moins en moins de couleur pu-re. Étant donné que votre couleur dedépart est déjà un rouge pur à 1 00  %de saturation, cela nous donne pour lestrois lignes des valeurs de 1 00  %, 50  %et 0  %, avec comme résultat des lignesen couleur pure, à demi-délavée etcomplètement grise. Etant donné quela Saturation ne peut pas s'enrouler,pouvez-vous deviner ce que serait lerésultat avec plus de trois lignes ? Es-sayez aussi avec une couleur initiale àfaible saturation en remplissant lechamp d'une valeur positive.

Enfin, revenons à notre couleur ini-tiale rouge pur et jouons avec le champ«  L  » Par ligne. En saisissant -50  %,vous pourriez vous attendre à un effetsimilaire à la Saturation, donnant desvaleurs de 1 00  %, 50  % et 0  % pourles lignes, devenant brillante, sombreet noire. À la place, vous obtenez ceci :

Le problème est que l'échelle deLuminosité va de 0  % (noir) à 1 00  %(blanc) - le rouge pur n'est, bien sûr, nitrop blanc ni trop noir - sa valeur esten fait de 50  %. En pensant que la Lu-minosité court le long de la ligne ver-ticale dans l'image précédente de laroue, c'est facile de voir que le coinrouge du triangle se situe à 50 % de lacourse. Une vérification dans l'ongletTSL montre aussi que la couleur rou-ge pur a une luminosité de 1 28 (sur255). Maintenant, nous sommes capa-bles de comprendre qu'une valeur de-50  % dans le champ conduit à desvaleurs de 50  %, 0  % et 0 % (la Lumi-nosité ne s'enroule pas). -25  % don-

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full circle magazine n° 95 27 sommaire ^

TUTORIEL - INKSCAPEnera le résultat attendu.

Essayez un plus large ensemble declones avec de petites valeurs dansles champs pour obtenir des change-ments progressifs de couleur ou de ton.Ou utilisez des valeurs plus grandes -particulièrement dans le champ T - pourobtenir des variations marquées entreles clones. Enfin, essayez de dessinerune simple feuille avec des nervureset une couleur indéfinie. Groupez leséléments, puis utilisez la boîte de dialo-gue des Clones en pavage pour créerun ensemble. En utilisant un peu lechamp Aléatoire dans chacun des on-glets que nous avons abordés jusqu'àmaintenant - plus quelques décalagesnégatifs dans l'onglet Translation pourles rassembler un peu - vous pouvezcréer rapidement et facilement un ta-pis forestier automnal.

Vous vous souvenez peut-êtrequ'il est possible de rendre indéfini lecontour d'un objet parent, comme son

remplissage. Ceci fonctionne aussi pourles Clones en pavage, mais, comme iln'y a qu'un onglet Couleur, il n'y a pasmoyen de générer des couleurs diffé-rentes pour le contour et le remplis-sage : vous pouvez rendre indéfinie lacouleur du contour, celle du remplis-sage ou les deux, mais de toute façon,la couleur générée sera la même. Enoutre, il n'y a pas moyen de régler d'au-tres paramètres de contour par cetteboîte de dialogue - alors que vous pou-vez le faire manuellement par la suitepour chaque clone. Ça signifie que laboîte de dialogue des Clones en pava-ge n'est pas d'une grande aide si vouscréez des centaines de clones dont le

trait varie en largeur et en style.

Dans cet exemple final, j'ai cloné

un carré jaune à bords arrondis avecun contour indéfini, mais tous les sty-les différents de largeurs et de poin-tillés ont été ajustés manuellementaprès coup dans la boîte de dialogueRemplissage et contour.

J'avais promis de traiter l'ongletCalquer dans cet article, mais l'ongletCouleur s’avère être un sujet plus éten-du que ce que j'avais prévu ; aussi, l'on-glet Calquer est reporté au prochainnuméro.

Mark a utilisé Inkscape pour créer troisbandes dessinées, The Greys, Monsters,Inked et Elvie, qui peuvent toutes êtretrouvées à http://www.peppertop.com/

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker AArrdduu iinnoo

I l y a plusieurs mois, j'ai acheté unepaire d'écrans bon marché pour lesutiliser avec mon Arduino. Je les ai ob-tenus chez Banggood pour 2 livres/dol-lars chacun. L'un est un écran du styledu Nokia 51 1 0, l'autre est un écran cou-leur TFT de 1 ,8“ avec 1 60×1 28 pixels :http://www.banggood.com/1 _8-Inch-Serial-SPI-TFT-LCD-Display-Module-With-Power-IC-SD-Socket-p-909802.html

C'est l'écran couleur que j'aimeraisvous présenter ce mois-ci.

Venant de vendeurs très bas degamme tel Banggood (ou certainsvendeurs sur eBay ou Amazon), la plu-part des achats ne sont pas accom-pagnés d'une vraie notice. Ayant lu

tous les commentaires sur Banggoodet sur Google, j'ai enfin réussi à trou-ver la bonne bibliothèque, les ajuste-ments et le code nécessaires à fairefonctionnermon écran.

D'abord, les bibliothèques. Vouspouvez les récupérer (avec un peu dedocumentation) sur :http://devacron.com/QDtech_TFT1 80A_S6D02A1%20LCD%20Module.zip

Installer les bibliothèques : allez surl'interface de programmation d'Ardui-no ; dans le menu, allez à Sketch  >Import Library  > Add Library, et indi-quer le fichier .zip que vous avez télé-chargé. Si vous allez sur File  > Exam-ples  > TFT  > Arduino, vous verrezquelques exemples de code.

Certains des écrans que j'ai ache-tés dans le passé (tel que le Nokia51 1 0) arrivaient avec des connecteurs(les picots que vous branchez dans laplaque d'essai) séparés, qu'il fallaitsouder dessus. Ce n'est pas un pro-blème, mais l'écran couleur est arrivéavec les picots déjà dessus. Bon  :branchez l'écran sur la plaque, câblezles picots 5V et GND (masse) de l'Ar-duino sur les bandes correspondantes

de votre plaque et l'écran démarrera.

Pour commencer, une chose im-portante qui n'est pas bien documen-tée : vous devez utiliser des résis-tances de 1 k sur toutes les lignes dedonnées. Autrement dit, toutes saufles 5V, BL et GND. Vous devez aussirelier le picot BL à la ligne 5V.

Maintenant que tout est câblé,nous avons besoin de code. Le code

que je veux vous montrer, ce sera plu-tôt pour le mois prochain (où j'ajou-terai un capteur d'ultrasons), maisc'est toutefois un bon point de départpour que l'écran affiche quelquechose. Le code est sur :http://pastebin.com/UYQe58xB

Quelques précisions et remarquessur ce code :••Vous pouvez ignorer le <NewPing.h>,c'est pour le mois prochain. De même,

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full circle magazine n° 95 29 sommaire ^

ARDUINOignorez les lignes #define et la ligneNewPing en dessous d'elles.••Les lignes de commentaires (com-mençant par #) sont sur les branche-ments de l'écran.••Les lignes extern sont pour les po-lices utilisées avec l'écran. SmallFont()est la meilleure, mais vous pouvezintervertir entre elle et, disons Big-Font(), dans le code.

La partie setup() est exclusivementpour l'écran. Toutes les commandesavec myGLCD sont pour l'écran. Re-gardons-en quelques-unes :

Nous commençons par initialiserl'écran :

myGLCD. InitLCD() ;

et lui dire que nous voulons utiliserune petite police :

myGLCD. setFont(SmallFont) ;

Ensuite, nous effaçons l'écran :

myGLCD. clrScr() ;

et choisissons une couleur à utiliseravec la commande suivante :

myGLCD. setColor(255, 255,255) ;

Les valeurs de couleurs sont un

point vraiment important à noter ici.Normalement, nous utiliserions RGB,mais cet écran utilise BGR. Choisir255,0,0 ne donnera pas du rouge,mais du bleu.

Ensuite, nous affichons «  Distancein cm:  » (Distance en cm : ), en descen-dant d'un pixel et centré sur l'écran :

myGLCD. print("Distance incm: ", CENTER, 1) ;

Le reste du code est principale-ment pour la détection sonar et l'af-fichage de la distance ; nous le décou-vrirons le mois prochain.

Pour le moment, n'hésitez pas àlire le PDF inclus dans le ZIP que vousavez téléchargé. Il contient quelquescommandes intéressantes qui vouspermettront de dessiner des formeset même de choisir le mode d'afficha-ge - portrait ou paysage - de l'écran.

Ronnie est le fondateur et (toujours !)le rédacteur en chef du Full Circle. C'estle genre de personne qui fait de l'arti-sanat de temps en temps ; actuelle-ment, il bricole avec Arduino.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirree ppoouurr llee FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee

Lignes directrices

N otre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu

ou avec l'une de ses dérivées (Kubuntu,Xubuntu, Lubuntu, etc.).

Autres règles••Les articles ne sont pas limités en mots,

mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguide officielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE ETLAGRAMMAIRE !

• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocument ODT (OpenOffice/LibreOffice).

• Les images doivent être en format JPG, de800 pixels de large au maximum et d'unfaible taux de compression.

• Ne pas utiliser des tableaux ou toute sortede formatage en gras ou italique.

Lorsque vous êtes prêt à présenterl'article, envoyez-le par courriel à :

[email protected].

Si vous écrivez une critique, veuillez

suivreceslignesdirectrices :

TraductionsSi vous aimeriez traduire le Full Circle

dans votre langue maternelle, veuillez en-voyer un courriel à [email protected] et, soit nous vous mettrons encontact avec une équipe existante, soitnous pourrons vous donner accès au textebrut que vous pourrez traduire. Lorsquevous aurez terminé un PDF, vous pourreztéléverser votre fichier sur le site principaldu Full Circle.

Auteurs francophonesSi votre langue maternelle n'est pas l'an-glais, mais le français, ne vous inquiétezpas. Bien que les articles soient encoretrop longs et difficiles pour nous, l'équipede traduction du FCM-fr vous propose detraduire vos « Questions » ou « Courriers »de la langue de Molière à celle de Shake-speare et de vous les renvoyer. Libre à vousde la/les faire parvenir à l'adresse mail adhoc du Full Circle en « v.o. ». Si l' idée departiciper à cette nouvelle expérience voustente, envoyez votre question ou votrecourriel à :

[email protected]

Écrire pour le FCM françaisSi vous souhaitez contribuer au FCM, mais

que vous ne pouvez pas écrire en anglais,faites-nous parvenir vos articles, ils serontpubliés en français dans l’édition française duFCM.

CRITIQUES

Jeux/ApplicationsSi vous faites une critique de jeux ou d'applications, veuillez noter defaçon claire :

••le titre du jeu ;••qui l'a créé ;••s' il est en téléchargement gratuit ou payant ;••où l'obtenir (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;••s' il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

MatérielSi vous faites une critique du matériel veuillez noter de façon claire :

••constructeur et modèle ;••dans quelle catégorie vous le mettriez ;••les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;••s' il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;••si des pilotes Windows ont été nécessaires ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vousutilisez tous les jours.

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LLAABBOO LLIINNUUXXÉcrit par Alessio Ciregia

SSyynncctthh iinngg

D e nos jours, nous ne jurons que parle Cloud (le nuage). Mais qu'est-

ce que le Cloud ? Ce n'est pas vraimentclair. D'ailleurs, pour les utilisateurslambda, la signification la plus communedu Cloud est la synchronisation defichiers entre différents périphériques,comme Dropbox, Google Drive, etc.

Si vous n'avez pas confiance ences solutions, par exemple si vous de-vez stocker des données sensibles, ousi vous avez besoin de synchroniser desfichiers uniquement sur votre réseaulocal (vous n'avez pas besoin d'avoiraccès à ces fichiers sur Internet), ce quiaméliore les performances réseau, ouque vous voulez autant d'espace destockage que possible sans dépenserun sou, alors vous devrez installercertains logiciels vous-même, sur vospropres machines personnelles.

Syncthing (http://syncthing.net/) estun logiciel de synchronisation de fi-chiers intéressant et assez récent. Ilest entièrement Open Source. Il estassez simple à installer et facile à uti-liser. C'est un logiciel très prometteuret pratique pour partager et copier vosfichiers entre vos différents périphé-riques en utilisant l'architecture P2P

et, étant donné qu'il est interopéra-ble, vous pouvez synchroniser vos fi-chiers sur Windows, Linux, OS X, An-droid, Raspberry-Pi, Solaris et openBSD.

Il ne requiert aucune dépendance,vous n'avez donc pas à installer et confi-gurer Apache, PHP et MySQL commevous auriez à le faire avec Owncloudou Seafile. En revanche, Syncthing nepropose pas la même pléthore defonctionnalités qu'on pourrait trou-ver sur ces programmes : il se conten-te simplement de synchroniser lesfichiers entre vos machines.

COMMENT INSTALLERSYNCTHING SURUBUNTU

L'installation et la configuration deSyncthing sur Ubuntu est assez facile.Rendez-vous à l'adresse : https://github.com/syncthing/syncthing/releases et

téléchargez la version correspondantà votre architecture (32 ou 64 bits).

cd /var/tmp/

wgethttps: //github. com/syncthing/syncthing/releases/download/v0.10. 21/syncthing-linux-amd64-v0. 10. 21. tar. gz

tar xzvf syncthing-linux-amd64-v0. 10. 21. tar. gz

cd syncthing-linux-amd64-v0. 10. 21/

Dans ce répertoire, vous trouve-rez une documentation (les docu-ments .pdf FAQ et Getting started) etquelques échantillons de scripts dedémarrage.

Il n'y a pas d'emplacement par dé-faut où mettre le fichier exécutable.Mais de façon à automatiser les misesà jour, le dossier (et l'exécutable en

lui-même) devraient pouvoir être mo-difiés par l'utilisateur du service. Oui,le service ne s'étend pas au systèmeentier. Le processus de Syncthing n'estassocié qu'à un seul utilisateur. Donc,si éventuellement votre PC est parta-gé entre plusieurs utilisateurs, chacund'eux devra lancer une instance sépa-rée (ou une copie) du service. Dansnotre cas, supposons que vous êtes leseul utilisateur de votre PC.

sudo mkdir /opt/syncthing

sudo chown youruser/opt/syncthing

cp syncthing /opt/syncthing

Une fois cela fait, vous pouvez sup-primer le fichier .tar et le dossier dans/var/tmp.

Maintenant, vous aurez besoin deconfigurer quelques scripts d'initiali-sation Linux de façon à ce que le pro-cessus Syncthing se lance à chaqueredémarrage : systemd, runit, rc.local.Vous pouvez trouver plusieurs exem-ples différents sur le forum dédié àSyncthing :https://discourse.syncthing.net.

Je vais vous montrer ci-après com-

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LABOLINUXment configurer le démon init par dé-faut sur Ubuntu 1 4.04.

Créons un nouveau fichier de con-figuration :

sudo vi/etc/init/syncthing. conf

contenant les lignes montrées à droi-te.

Vous êtes prié d'utiliser votre nomd'utilisateur, votre répertoire person-nel et le chemin de l'emplacement oùvous avez mis l'exécutable de Sync-thing.

Puis démarrez le service :

sudo initctl start syncthing

Pour le configurer, Syncthing pro-pose une interface graphique Webclaire. Vous pouvez sans doute trou-ver les fichiers de configuration dansle dossier suivant  :/home/youruser/.config/syncthing/.

Ouvrez donc un navigateur Webet connectez-vous à l'adresse ://1 27.0.0.1 :8080

Supprimez le dossier partagé pardéfaut. Puis ajoutez-en un nouveau :donnez-lui un identifiant (il devrait êtrele même sur chaque nœud) et sélec-tionnez un chemin  ; s'il n'existe pas, ilsera automatiquement créé.

Ici, vous pouvez activer la gestionde version des fichiers et vous pouvezchoisir si le dossier ne sera partagéqu'avec les droits de lecture vers lesautres nœuds. Cliquez maintenant sur«  Save  », puis redémarrez le service.

À ce stade vous devriez modifiercertains paramètres. Cliquez sur le pe-tit engrenage en haut à droite et choi-sissez le menu « Settings. »

Ici vous pouvez définir un autre«  Device Name  » et vous pouvez confi-gurer l'interface Web pour écoutersur l'interface Ethernet (c'est-à-dire uti-liser l'adresse 0.0.0.0) plutôt qu'uni-

quement sur l'hôte local, et vous pou-vez préciser le port (par défaut 8080).Si vous activez ces options, même sivous êtes sur un réseau privé, il vautmieux mettre en place l'authentifi-cation (utilisateur et mot de passe) etle HTTPS. Ensuite, vous pouvez définirdes limites de bande passante liées àce dispositif (limite du taux de télé-versement et téléchargement).

description "Syncthing service for user youruser"

start on (local-filesystems and net-device-up IFACE! =lo)stop on runlevel [ ! 2345]

env STNORESTART=yesenv HOME=/home/yourusersetuid "youruser"setgid "youruser"

exec /opt/syncthing/syncthing

respawn

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full circle magazine n° 95 34 sommaire ^

LABOLINUXÉtant donné que je ne l'ai pas en-

core testé et que cela sort du cadre del'article, pensez à désactiver l'option«  Global Discovery  ».

Cette option devrait être utilepour accéder à votre nuage privé de-puis Internet et à partager les fichiersavec vos amis à travers le monde,mais, comme dit précédemment, cettefonctionnalité ne sera pas couvertedans cet article.

Quand cela vous sera demandé,cliquez encore une fois sur le boutonde redémarrage.

Il est maintenant temps d'installerSyncthing sur un autre nœud. Suivezles mêmes étapes sur un autre PC devotre réseau (s'il tourne sous Ubun-tu), autrement téléchargez et instal-

lez la version Windows ou Mac OS X.Supprimez le dossier partagé par dé-faut et arrêtez-vous là.

Bon. Cliquez maintenant sur«  Show ID  ».

Vous pouvez voir ici un identifiantet un QR-Code. Vous pouvez scannerle QR-Code avec votre smartphone demanière à configurer l'application An-droid, ce qui s'avère très utile ! Maispour l'instant, prenez bien note dutrès long identifiant (copiez-le dans lepresse-papier).

Retournez sur le premier nœudque nous avons configuré, cliquez sur«  Add Device  » et écrivez l'identifiantdu second nœud dans le champ detexte «  Device ID  ». Ensuite cochez lacase du dossier que vous voulez par-

tager avec ce périphérique.

Sur l'interfaceWeb du second nœud,vous devriez voir une notificationvous indiquant que le premier nœudsouhaite se connecter et partager undossier. Cliquez sur «  Add  » et spéci-fiez le chemin du dossier.

Le dispositif est prêt !

Placez un fichier dans le dossier par-tagé sur l'un des deux nœuds et il seracopié comme parmagie sur l'autre.

À ce stade, vous pouvez ajouterautant de nœuds que vous le souhai-tez en suivant les instructions ci-des-sus. Et vous pouvez partager un dos-sier entre certains nœuds, mais pasavec d'autres : par exemple, s'il n'estpas nécessaire de partager un dossier

avec un nœud spécifique, vous pouvezéviter le gaspillage inutile de bandepassante.

Et après ?

Bien. Nous venons de regarder lafaçon difficile de faire tout ceci ; nouspouvons à présent aller au dépôt nonofficiel Syncthing PPA :https://launchpad.net/~ytvwld/+archive/ubuntu/syncthing

Et vous pouvez essayer l'interfacegraphique GTK que vous trouverez icihttps://github.com/syncthing/syncthing-gtk (dans ce cas, il existe aussi undépôt PPA).

C'est très intéressant et fournitdes fonctionnalités de configuration,comme un assistant au premier dé-

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LABOLINUXmarrage, et plus encore.

Il s'intégrera avec la zone de noti-fication du bureau, ainsi qu'avec Nau-tilus. En outre, il surveille le systèmede fichiers pour pouvoir faire unesynchronisation immédiate après desmodifications du dossier synchronisé.

MULTI-PLATEFORME

Comme déjà précisé, Syncthing estmulti-plateforme : Windows, Mac, Sola-ris (et ses dérivés, comme SmartOS),open BSD. Une version pour Linux surdes plate-formes ARM existe aussi etvous permet de l'installer sur des dis-positifs comme le Raspberry Pi. Voustrouverez actuellement, sur le PlayStore de Google (ou sur le marché F-Droid, qui est gratuit et Open Sour-ce), une appli pour Android. Mais à cestade, il n'existe pas d'appli pour iOS.

CONCLUSION

Comme vous avez pu le voir,Syncthing est très simple à installer età configurer. Avec ce logiciel vous pou-vez seulement partager et copier desfichiers entre vos périphériques, untravail qu'il accomplit plutôt bien.

En revanche, à part la page Webde configuration, il n'y a pas d'interfa-

ce Web qui vous permettrait d'accé-der aux fichiers et de les gérer par lebiais de votre navigateur  : vous ne pou-vez donc pas accéder à vos fichiers niles téléverser depuis un navigateurWeb, comme vous pourriez le faireavec Dropbox, Google Drive ou Sea-file et Owncloud.

Il manque également d'autres ou-tils que vous pourriez trouver surd'autres logiciels comme Owncloud  :calendrier partagé, carnet d'adresses,planificateur de tâches, etc.

Mais si tout ce dont vous avez be-soin est de partager vos documentset vos images entre vos périphéri-ques (et éventuellement partager desfichiers avec vos amis sans passer parune infrastructure tierce), Syncthing ré-pondra parfaitement à vos attentes.

Alessio est un administrateur systèmesans prétentions à la FTGM, une fondationitalienne spécialisée dans la santé cardio-pulmonaire. Linux et FOSS ne sont pas sonpasse-temps..., c'est son travail. Parfois ilblogue surhttp://blogoless.blogspot.it

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EN AVEZ-VOUS RATÉ ?

Vous ne connaissez pas encore Packt ? Regardez quelques-uns de nos grands classiquespour construire votre bibliothèque d'apprentissage essentielle et vous serez assuré de débuterl'année 201 5 avec une longueur d'avance.

https://www.packtpub.com/books/packt-classics

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full circle magazine n° 95 37 sommaire ^

CCRRIITTIIQQUUEEÉcrit par Ronnie Tucker BBQQ AAqquuaarriiss EE44..55 :: UUbbuunnttuu EEddiittiioonn

E h bien, j'ai lancé une corde en de-mandant vos questions, et vous,

vous m'avez mis la corde au cou. Tantde questions ! Au cours de cette criti-que, j'essaierai d'y répondre selon mespossibilités et j'espère obtenir un entre-tien avec quelqu'un de Canonical quipourra répondre aux questions plustechniques.

Je fais exprès de passer rapide-ment sur le premier démarrage etl'usage de base obligatoires, puisqueces choses-là sont mentionnées danspresque toutes les critiques. Je veuxaller au cœur des choses, pour pou-voir répondre aux questions que vousavez posées.

DÉMARRAGE

La première chose à faire est d'in-sérer une carte SIM. Et c'est lapremière chose inhabituelle concer-nant cet Ubuntu  Phone - il accepte deuxcartes SIM. Et, oui, pour répondre à laquestion posée par beaucoup, il estdéverrouillé. La première fois quevous allumez le phone, ne paniquezpas à cause du temps qu'il prend pourdémarrer, c'est beaucoup plus rapide

par la suite. Vous êtes prié de vousconnecter à Ubuntu One. Cela m'a dé-routé. Pour moi, Ubuntu One n'est quele site d’hébergement dans le nuagequi fut fermé il y a pas mal de temps.Quoi qu'il en soit, je m'y suis inscrit etj'ai été connecté au phone. Vous pou-vez aussi ajouter des comptes Ever-

note, SoundCloud, Flickr, Facebook,Twitter, Fitbit, Instagram, Vimeo etGoogle.

LAGESTUELLE

Puisque l'utilisation d'Ubuntu surun téléphone est différente d'Androidet de iOS, un tutoriel d'accueil s'af-fiche pour vous dire tout sur la ges-tuelle. Sur les Ubuntu Phones vouspouvez glisser votre doigt à partir detous les côtés de l'écran, avec, soitune «  glissade  » courte, soit une «  glis-sade  » longue. Par exemple, si vousfaites une petite glissade de gauche àdroite, le menu sur le côté s'affichera,mais, avec une glissade de doigt pluslongue, l'écran actuel s’effacera et vousserez à nouveau au «  scope  » Aujour-d'hui. Une glissade courte à partir dela gauche vous amènera à l'appli pré-cédente, une plus longue glissade dedoigt affichera un carrousel des applisutilisées précédemment vers lesquel-les vous pouvez basculer.

SCOPES?

En parlant de scopes : ce sont enfait des écrans entre lesquels vous pou-

vez basculer en glissant votre doigt. Iln'y a pas de bureau sur les Ubuntuphones et vous êtes donc accueilli parl'écran (“scope”) Aujourd'hui qui affichedes informations de base comme lamétéo, les appels manqués, les infos,etc. Il s'appelle un scope cumulé, puis-qu'il tire ses infos d'ailleurs. Glissezvotre doigt de droite à gauche et

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CRITIQUE -BQAQUARISE4.5vous verrez le scope suivant, et ainside suite. Si vous glissez votre doigt dubas vers le haut, vous obtenez une lis-te de scopes possibles que vous pou-vez ajouter en appuyant sur l'icône étoi-le, ou faites un appui long sur unscope dans la liste pour réorganiservos scopes.

Les scopes disponibles vontd'Amazon à eBay, de BBCNews à Flickr,Gooveshark, Soundcloud, Vimeo, You-Tube et j'en passe. Cependant, il faut

se souvenir que la plupart de ces sco-pes ne sont en fait que des liens versun site Web mobile dans une jolieapplication Web.

LES APPLIS

Le téléphone est livré avec desapplis téléphoniques, SMS, contacts,appareil photo, galerie, lecture desmédias, pense-bête, tâches, mais aussides applis Web pour Amazon, eBay,

Facebook et Twitter. Cut The Rope, lepremier titre bien connu à sortir enédition Ubuntu, y est même pré-ins-tallé.

Beaucoup d'entre vous ont de-mandé si Whatsapp est disponible com-me messagerie instantanée. Au mo-ment où j'écris ces lignes, la réponseest non, mais le phone a Telegram,qui permet des choses similaires à ceque propose Whatsapp. Cela dit, il estnécessaire que vos copains aient éga-

lement installé Telegram.

Pour ce qui concerne les contacts  :bien que j'aie ajouté mes comptesGoogle, mes contacts ne furent passynchronisés sur le phone. Il y avait unquelconque message sur la synchro-nisation, mais les contacts étaient (etrestent) vides. Dans les paramètresde Comptes, il faut activer l'accès à G+,Gmail et Contacts. Et même avec toutcela activé, je n'ai pas eu de contacts.

Quid des voyageurs…? Y a-t-il des

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CRITIQUE -BQAQUARISE4.5cartes pour vous empêcher de vousperdre ? Oui ! Par défaut, il utilise HEREMaps. Bien entendu, vous pouvez ins-taller une appli Web de Google Maps,si c'est cela que vous voulez. Lesfonctionnalités de HERE (de Nokia)sont similaires à celles de GoogleMaps, avec des images satellite et lanavigation. Il est possible de basculerl'affichage entre carte et satellite,avec des couches pour les transportsen commun et le trafic en temps réel,si nécessaire. La navigation se fait en

voiture, à pied, ou en transports encommun.

L'AJOUTD'APPLICATIONS

En bas du scope Applications, il y aun grand bouton rouge qui vous amè-ne à l'Ubuntu Store. C'est de là quevous installez de nouvelles applis. Enarrivant, vous voyez une «  appli de lasemaine  » ; ensuite, en descendant, vousvoyez les applis les plus téléchargées,le jeu de la semaine, etc. En haut, vous

voyez un menu déroulant avec descatégories ou bien vous pouvez ap-puyer sur l'icône d'une loupe pourrechercher des applications. Une foisl'appli trouvée (des critiques et desnotes sont montrées sur la page del'appli), il suffit de cliquer sur le bou-ton «  Installer  » et attendre l'installa-tion de l'appli. C'est aussi facile quecela.

Beaucoup d'entre vous ont posédes questions sur les applis Google.La bonne nouvelle est que des applisexistent pour avoir, notamment, Gmail,Maps, Drive. Une application particu-lièrement utile s'appelle tout sim-plement Gmail (par Canonical) : c'estune appli Web qui vous permet d'accé-der à Gmail, G+, YouTube, et autres  ;vous pouvez vous connecter avec demultiples comptes, etc. Très utile. Il ya même une appli pour Google Drive.Vous ne pouvez pas y modifier desdocuments, mais vous pouvez les vi-sionner.

A propos du stockage dans le nua-ge. Dropbox ? Oui, il y a une applipour ça aussi. Plusieurs d'entre vousont posé la question de OneDrive.Oui, une appli existe pour cela aussiet, pendant que nous parlons deMicrosoft, il y a une appli Web pourOutlook. Comme dit le créateur Josh-Strobl : toute fonctionnalité man-

quante est attribuable à Microsoft.Encore une fois, ces applis Web sontdes pages Web mobiles. Ce que vousobtenez ici, c'est ce qui se trouvedans un navigateurWeb mobile.

Plusieurs d'entre vous, les fous,ont demandé si un terminal était dis-ponible pour l'Ubuntu Phone. J'ai leplaisir de vous annoncer qu'une appliterminal peut être installée. Puisqueje ne suis nullement expert en termi-nal, je n'ai essayé que des comman-des de listage et de répertoire de

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CRITIQUE -BQAQUARISE4.5base, mais elles ont toutes fonction-né comme sous Ubuntu (desktop). J'aisaisi apt-get et il m'a aidé à l'utiliser.Même chose pour ce qui concernessh. Ainsi, il paraîtrait que le terminalsoit entièrement fonctionnel.

Je n'ai pas encore trouvé une applide visionneuse de documents quiaffichera des fichiers .DOC ou .ODT,mais il y a plusieurs visionneuses detexte et de PDF qui fonctionnent trèsbien, ainsi qu'au moins une appli quivous permet de créer des documentsgénériques en ODT/PDF.

Si vous voulez savoir ce qui estdisponible dans l'Ubuntu Store, il y aun site non officiel ici :https://appstore.bhdouglass.com/appsoù les applis disponibles sont affi-chées.

PARAMÈTRES

PARAMÈTRES SYSTÈME>RÉSEAU

Ceci vous permet d'activer/désac-tiver le WiFi et, bien entendu, de vousconnecter. Mobile vous permet d'acti-ver/désactiver les données mobiles etl'itinérance. C'est ici que, pour la pre-mière fois, 2G/3G sont mentionnés.Vous avez bien lu. Pas de 4G. Mais celam'importe peu, puisqu'il n'y a pas de

réception 4G où j'habite. Bluetooth.C'est ici que cela devient un peu étran-ge. J'ai l'impression que, alors que leBluetooth fonctionne, techniquement,il ne veut accepter ni fichiers en-trants, ni connexions. J'ai réussi à luifaire reconnaître mon Nexus 5, mais iln'a rien accepté de ce que je lui ai en-voyé. Dans les spécifications, on lit (etje cite) : «  logiciel non intégré actuel-

lement  ». Je ne peux qu'espérer qu'ilsoit intégré bientôt. Je n'utilise Blue-tooth que rarement (peut-être pas dutout), mais il semblerait que beaucoupd'entre vous l'aiment bien.

PARAMÈTRES SYSTÈME>PERSONNEL

Ici, vous pouvez changer le fondd'écran par défaut et configurer lessons pour la sonnerie et les messages.Il y a des pages de langages parmi les-quelles choisir. Je suis quasi certainque vous trouverez votre bonheur.C'est dans les Comptes que vous ajou-tez votre compte Facebook/Google/UbuntuOne et, dans notifications, vouspouvez activer/désactiver des pop-ups de Telegram, Gmail, Twitter, etc.

PARAMÈTRES SYSTÈME>SYSTÈME

Si vous appuyez sur l'icône Batte-rie, vous aurez un joli graphique deson utilisation, alors que Luminositévous permet de changer… la lumino-sité. Phone vous permet d'activer/désactiver le son des boutons, tandisque, dans Date et heure, vous pouvezles changer aussi. Sécurité et vie pri-vée sont sans aucun doute des chosesqui préoccupaient beaucoup d'entrevous et c'est là où vous pouvez con-figurer un type de verrouillage (codeou phrase de passe) et la durée avantverrouillage. Régler un PIN SIM, affi-cher/masquer des statistiques surl'écran d'accueil et où chercher (sur lephone et/ou sur le Net). Accès à la lo-calisation vous indique quelles applisaimeraient avoir cette propriété et sic'est activé/désactivé pour celles-là.Diagnostics vous permet d'envoyer (ounon) des données concernant un plan-tage à Canonical. Enfin, c'est dans Mi-ses à jour que vous vérifiez l'existen-ce de mises à jour logiciel à installer.

Les deux seules autres optionssont «  À propos du téléphone  » (qui don-ne le numéro de série, l'IMEI, l'espacestockage, les logiciels et des infos surles mises à jour) et «  Réinitialiser le té-léphone ».

LEMATÉRIEL

Pas mal de gens ont des doutessur le matériel. Bien que le phone soitde basse à moyenne gamme avec seu-lement 1 Go de RAM, il peut quand mê-me gérer Ubuntu. Les changementspar glissades sont fluides et quand,au chargement de quelque chose, uncercle tournant s'affiche, cela dureune seconde maximum. Ce n'est pasla mer à boire !

La durée de vie de la batterie estaussi bonne que sur n'importe quelautre phone. J'ai passé plusieurs heu-res à bricoler avec, installant et dés-installant des applis, gardant l'écranallumé pendant que je tapais cette cri-tique et, après trois heures, il n'avaispas baissé de plus de 20 %.

D'autres posaient des questions surle stockage. Il est vrai que le phonen'a que 8 Go, mais Ubuntu utilise 2,5Go et, après l'installation de pas mald'applications, il me reste encore 4 Gode libre. Étant donné que le phoneaccepte les cartes micro SD, l'espacede stockage ne devrait pas poser deproblème.

Ne vous attendez pas à des photosréflex avec l'appareil, mais il a la capa-cité de prendre de bonnes photos. À

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CRITIQUE -BQAQUARISE4.5

l'intérieur, elles semblent grenues,mais dehors, elles sont OK. L'appareilphoto du dos fait 8 MP, et celui dedevant 5 ; la vidéo est de qualité fullHD. Pour transférer des fichiers de ouvers le phone, vous pouvez utiliser quel-que chose comme l'appli Google Driveou Dropbox, pour les envoyer vers lenuage afin de pouvoir les récupérerplus tard. Ou, si vous êtes de la vieilleécole et voulez utiliser un câble, il s'estaffiché comme un lecteur de médiaportable sous Kubuntu 1 4.1 0. J'y ai dé-placé des photos (prises avec le Nexus5) et elles se sont affichées sans pro-blème dans l'appli Galerie.

Certains confondent le phoneUbuntu Edge de Kickstarter avec celui-ci, un BQ. Celui-ci - je ne sais pas pourles suivants - ne démarre certainementpas Ubuntu sur un PC ou moniteur debureau à partir d'un dock.

Comme indiqué précédemment,les mises à jour sont faites en utilisantParamètres système. Le mien était àpeine sorti de son emballage et entrain de démarrer, qu'il me notifiaitune mise à jour d'Ubuntu et des misesà jour de plusieurs applications. Onpeut espérer que les mises à jour con-tinuent à ce rythme.

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CRITIQUE -BQAQUARISE4.5Jusqu'ici, l'Ubuntu Phone m'impres-

sionne beaucoup. Il est rapide, fluide,pas cher, utilise Linux et il y a une bon-ne disponibilité d'applications, mêmesi tôt. Je l'aime bien. Ce qui m'agace, cesont les commentaires des critiqueset des opposants : ces gens-là sem-blent oublier que c'est un phone quise vend à moins de 200 € (1 69,90 € ence moment). C'est un excellent rapportqualité/prix.

DISPONIBILITÉ

C'est là que les choses se corsent.Puisque la demande est inconnue, letéléphone n'est disponible qu'à partirde « ventes flash » sur le site WebBQ.com. Vous devez surveiller diverssites BQ et Ubuntu, ainsi que les ré-seaux sociaux, pour vérifier sa dispo-

nibilité. Désolé pour les non Euro, lesventes ne se font qu'en Union euro-péenne.

UBUNTU SURMON APPAREIL ?

Plusieurs personnes ont demandé s'il est possible d'installer Ubuntu Phonesur leur appareil existant. Bien que j'en sache très peu à ce sujet, il sembleque c'est possible. Une liste de compatibilité est maintenue à :https://wiki.ubuntu.com/Touch/Devices

GUIDEUTILISATEUR :

https://static-bqreaders.s3.amazonaws.com/file/Ubuntu-Aquaris_E4_5/Manual_Aquaris_E4.5_ubuntu_EN.pdf

UNEDÉMONSTRATION RAPIDE :

https://www.youtube.com/watch?v=tRI7G1 rx90g

SPÉCIFICATIONS :ÉcranDimension : 4,5”Technologie : écran IPS multi-touch, 5 points capacitifs. Affichage Protective DragontrailRésolution : qHD 540 x 960 - 240 ppi (HDPI)Ratio d'aspect : 1 6:9Dimensions et poidsDimensions : 1 37 x 67 x 9 mmPoids : 1 23 gProcesseurCPU : Quad Core Cortex A7 jusqu'à 1 ,3 GHz MediaTekGPU : Mali 400 jusqu'à 500 MHzMémoireInterne : 8 GoRam : 1 GoBatterieLiPo 21 50 mAhConnexionsDouble micro-SIMEmplacement micro-USB OTG, compatibilité matérielle Bluetooth® 4.0 (pas de logicielactuellement intégré)Écouteurs sur prise jack 3.5 mm (CTIA)Carte MicroSD jusqu'à 32 GoConnectivitéWi-Fi 802.1 1 b/g/nBluetooth® 4.0, compatibilité matérielle Bluetooth® 4.0 (pas de logiciel actuellementintégré)2G GSM (850/900/1 800/1 900)3G HSPA+ (900/21 00)GPS et A-GPSInterfaceOS : UbuntuLangues : espagnol, anglais, français, portugais, allemand, italien et beaucoup d'autres.Appareil photosArrière : 8 Mpx (Double flash et autofocus)Résolution vidéo : Full HD (1 080p)Avant : 5 MpxDétecteursCapteur de luminosité, capteur de proximité, accéléromètre, eCompas, gyroscopeAutres fonctions systèmeNotification par LED, microphone, réducteur de bruit

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CCRRIITTIIQQUUEEÉcrit par Ronnie Tucker AAbbllee22EExxttrraacctt PPrrooffeessssiioonnnneell 99

B ien qu'il soit possible d'extraire dutexte d'un fichier PDF en copiant/

collant une sélection, cela ne marchepas toujours comme prévu. En outre, leformatage se perd parfois. Able2Ex-tract Professional 9 peut faire toutcela et plus encore. A l'intérieur de laversion Pro a été mis en place un dis-positif OCR plutôt impressionnant quipeut extraire du texte des images.

INSTALLATION

L'installation de Able2Extract estassez simple. Vous téléchargez le fi-

chier .deb Ubuntu/Debian, vous dou-ble-cliquez dessus puis vous le laissezs'installer. Si vous avez une clé pour ledébloquer, vous pouvez la saisir aprèsl'installation.

UTILISATION

À la première utilisation, vous êtesaccompagné pas à pas pour ouvrir unfichier et le convertir en texte. En bref,vous parcourez le menu, de gauche àdroite.

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CRITIQUE -ABLE2EXTRACTPROFESSIONAL9Les étapes :••Ouvrir un fichier (PDF ou texte) ;••sélectionner une zone (tout ou unezone définie) ;••sélectionner un format de sortie(HTML, image et Calc et Writer deLibreOffice sont supportés) ;••sauvegardez.

L'utilisation de l'OCR demande untemps de compréhension, mais il suffitde convertir l'image en PDF ou d'im-primer l'image dans un PDF.

PDFVERS TEXTE

Après avoir ouvert le FCM n° 94(page précédente, image en haut àdroite), j'ai sauté à la page 1 3 et j'aisélectionné les trois premières colon-

nes de texte. L'image a aussi été sé-lectionnée ; je n'ai pas protesté et j'aicliqué sur le bouton OpenOffice (nedevrait-on pas dire LibreOffice ?). Dansle pop-up, j'ai cliqué sur le bouton«  Convert  » sous Writer pour obtenirun fichier ODT.

Le fichier ODT est sauvegardépuis ouvert automatiquement dansLibreOffice Writer.

Bien que la sortie (page précé-dente, image en bas à droite) ne soitpas identique au PDF, il a conservél'en-tête et les couleurs du texte, cequi est bien. Même les lignes verti-cales pointillées ont été conservées.La lettrine des deux premières lignesa causé quelques dégâts dans ces deuxmême lignes, mais la sortie dans son

ensemble est encore très utilisable.

J'ai remarqué que, même avec despetits fichiers PDF, comme le FCM (1 0Mo), il lui faut quelques secondespour parcourir tout le PDF.

De toutes façons, récupérer le texted'un PDF n'a rien d'impressionnant. Ilest temps que l'OCR montre qu'on ena pour son argent.

IMAGEVERS TEXTE

Voyant qu'il pouvait gérer Calc, j'aidécidé d'être plus pernicieux et deconvertir une table contenue dans une

image au format Calc.

Sera-t-il capable de lire le textedans une image, de le rendre modi-fiable et de le conserver dans un for-mat de table décent ?

La réponse est résolument oui !Bien que du texte soit un peu dété-rioré, il faut dire que l'original était unPDF imprimé, scanné et retransforméà nouveau en PDF ; la qualité a quel-que peu souffert.

Ce serait certainement facile deconvertir cette sortie Calc en unetable qui ressemblerait à l'original.

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CRITIQUE -ABLE2EXTRACTPROFESSIONAL9Que devient l'image d'un texte

après transformation en texte éditable  ?

Oui ! J'aime comment il le convertiten un texte éditable, réalisant un ex-cellent travail en conservant mêmeles en-têtes en gras. Ce n'est passimplement un paquet en texte brut. Ilessaie réellement de copier le formatde l'original.

CONCLUSION

Bien entendu, il n'est pas infaillible.Donnez-lui un fond coloré avec untexte blanc et je suis à peu près sûrqu'il échouera, tout comme la plupartdes applications OCR. J'ai été particu-lièrement impressionné du peu d'er-reurs trouvées dans la conversion d'uneimage de bonne qualité en texteéditable.

Si vous avez des images de hautequalité que vous voulez reconvertir entexte, alors cette application est réel-lement une de celles à envisager. Féli-citations à Investintech d'avoir publiéune version Linux de leur application.

Exigences pour un système Linux

OS : Linux Fedora 20 ou plus récent,Ubuntu 1 3.1 0 ou plus récent, en édi-tion 32-bit.

RAM : 51 2 Mo ou + de mémoire dis-ponible pour le logiciel.

Espace sur le disque dur : 250 Mo d'es-pace disque pour les composants duprogramme.

Affichage : Résolution d'écran 1 366(largeur) x 768 (hauteur).

Version d'essai à télécharger sur :http://www.investintech.com/prod_downloadsa2e_pro.htm

CONCOURS :

Pour gagner l'une des cinq clés sanslimitation de temps de Able2ExtractProfessional 9, tout ce que vous avezà faire est de répondre à la questionsuivante :

Que veut dire OCR ?

Envoyez votre réponse parmail à :[email protected], au plustard le dimanche 1 9 avril.

Cinq gagnants seront tirés au sort.

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MMOONN HHIISSTTOOIIRREEÉcrit par Alan Ward MMaanniippuulleerr ddeess mmoollééccuulleess eenn 33DD

U buntu est très connue en tant quedistribution conçue pour les uti-

lisateurs normaux, car l'accent est missur la facilité d'utilisation. Cependant,sa nature Open Source rend ce genred'environnement de travail très utilepour les scientifiques.

Les chercheurs composent unecatégorie plutôt particulière d'utilisa-teurs d'ordinateur. Leurs besoins onttendance à être très précis et ne che-vauchent ceux des utilisateurs «  nor-maux  » que jusqu'à un certain point.Par exemple, un statisticien peut, danscertains cas, utiliser la même feuillede calcul qu'un gestionnaire, mais pourdes tâches différentes. Cela étant dit,à un certain moment, le statisticienaura besoin d'un environnement decalcul plus puissant, tel que R (égale-ment disponible dans les dépôtsUbuntu).

Cependant, le nombre d'utilisateurspotentiels de programmes spécifiquesscientifiques est tout naturellementbeaucoup plus restreint que celui desutilisateurs ordinaires. Beaucoup deceux qui développent des logiciels àbut scientifique sont, en fait, eux-mê-mes des scientifiques, puisque la spé-

cialisation de la science moderne faitde l'expérience dans chaque domaineparticulier un avantage, pour ne pasdire plus. Avec un système d'exploita-tion Open Source, la construction deprogrammes est rendue plus facilepour des personnes n'étant éventuel-lement pas des informaticiens. En ou-tre, avoir un outil de gestion de logi-ciels tel que le système apt et de dépôtà sa disposition, rend la distributionde votre programme beaucoup plusfacile. Tout ceci a contribué à rendreune large gamme d'applications scien-tifiques disponible à la fois pour Ubun-tu et pour la distribution socle, Debian.

Pour illustrer ce sujet, j'aimeraisvous montrer dans cet article quel-ques-unes des options d'affichage demolécules chimiques en 3D sur votreordinateur, en insistant sur la chimieorganique. Les applications compren-nent non seulement l'enseignementde la chimie en tant que telle, maisaussi l'approfondissement des connais-sances en biologie et, jusqu'à un cer-tain point, en génétique. Par exem-ple, on pourrait voir un modèle en 3Dde l'hémagglutinine (code PDB 1 RUZ)que des virus comme celui tristementcélèbre de la grippe A utilisent pour

se fixer sur les cellules de l'hôte - lapartie «  H1   » de, notamment, H1 N1 ,représentant le type spécifique d'hé-magglutinine contenu dans ce virus-là.

OBTENIRDESMOLÉCULES

Actuellement, plusieurs formats defichiers sont utilisés, mais, sans doute,les plus répandus sont le format MDLMolfile (extension  : .mol) et le formatde la Protein Data Bank (extension  :

.pdb). La plupart des visionneuses demolécules peuvent gérer les deux oumême convertir une molécule d'un for-mat à l'autre. Remarquez que les deuxformats sont, à l'origine, des fichiersbasés sur du texte avec une structurebien documentée, ce qui démontre unedes façons dont les formats de don-nées ouverts aident à partager desdonnées dans le monde de la science.On trouve aussi des versions compres-sées, utilisant en général une compres-sion gzip standard.

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MONHISTOIREUn exemple de la molécule de gly-

cerol (de la glycérine) dans le formatMolfile peut être vu plus loin.

NOTA : les distances entre lesatomes sont totalement incorrectes -ce n'est qu'un exemple.

Il y a plusieurs bonnes sourcespour des fichiers de molécules sur leNet. L'une des plus connues est laResearch Collaboratory for StructuralBioinformatics (RCSB) Protein DataBank (PDB), à :http://www.rcsb.org/pdb/home/home.do. Elle a une collection complètede molécules à laquelle contribuentbeaucoup d'équipes de par le monde.Leur guide élémentaire, PDB-1 01 ,présente un intérêt particulier pourun non-spécialiste comme moi :http://www.rcsb.org/pdb/1 01 /structural_view_of_biology.do, qui proposeune présentation structurée par sujet.

La section « Molecule of the Month »[Molécule du mois] contient beaucoupd'articles divers sur des moléculesspécifiques  ; ceux-ci peuvent nous don-ner des détails sur le fonctionnementde la biologie.

En faisant des recherches avec dif-férents mots-clés, j'ai réussi à trouver

une molécule particulière intéressan-te  : l'hémoglobine (code PSB 1VWT)venant de globules rouges du sanghumain. Chaque molécule est décrite,le nom de l'équipe qui l'a annoncéeest fourni, tout comme les coordon-nées de la publication scientifique danslaquelle elle est parue au départ. Il y aaussi un lien de téléchargement (à

droite du code PDB en grands carac-tères), avec lequel nous pouvons télé-charger le fichier correspondant dansle format PDB.

VISIONNERDESMOLÉCULES

Il y a pas mal de programmes dis-ponibles dans les dépôts Ubuntu pourvisionner le fichier que nous venonsde télécharger. L'un des plus ancienset des plus connus est Rasmol, quimaintenant bénéficie d'une interfaceGTK.

La fenêtre même est très simple :vous pouvez accéder à toutes les op-tions en utilisant la barre de menu enhaut. L'utilisateur peut faire tournerla structure avec la souris dans lafenêtre principale ; ainsi, les relationsspéciales qui ne peuvent pas se voirsur une page imprimée deviennentbeaucoup plus claires.

Quand nous chargeons un fichier,il s'affiche par défaut dans une repré-sentation ligne et forme, où les liaisonsentre les atomes sont représentéespar de courtes lignes, codées parcouleur par type d'atome (blanc pourle carbone, rouge pour l'oxygène,jaune pour le fer, etc). Les atomesd'hydrogène ne sont généralementpas montrés directement, bien que

Molecule exported from chemtool6 5 0 0 0 0 0 0 0 0999 V2000

2. 7500 2. 7763 0. 0000 C 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 05. 1316 4. 2632 0. 0000 C 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 07. 0658 2. 8684 0. 0000 C 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 01. 1184 4. 1974 0. 0000 C 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 05. 1316 5. 5132 0. 0000 C 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 09. 1053 4. 2895 0. 0000 O 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0

1 2 1 0 0 0 02 3 1 0 0 0 01 4 1 0 0 0 05 2 1 0 0 0 03 6 1 0 0 0 0

M END

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MONHISTOIRE

vous puissiez configurer cette optionsi vous le voulez. Une molécule d'hémo-globine est présentée à la page pré-cédente, avec ses quatre structuresprincipales (des unités alpha et bêta)autour d'un espace central.

D'autres options d'affichage nouspermettent de montrer des atomescomme des sphères remplies («  Dis-play > Ball and Stick, ou Display > Spa-cefill  ») (Affichez > Ligne et forme ouAfficher > Espacerempli), ce qui peutêtre utile pour les petites molécules

ou pour pouvoir voir le volume com-plet occupé par une molécule. Cepen-dant, pour de plus grandes moléculesavec plusieurs centaines ou plusieursmilliers d'atomes de carbone, il se peutque ce soit plus clair si nous mas-quons les atomes et les liaisons indi-viduels et choisissons à la place unaffichage basé sur des «  strands  » (fila-ments) (« Display > Strands ») ou surune bande dessinée («  Display > Car-toon  »). Sur cette capture d'écran, l'affi-chage en filaments a été coloré parunités fonctionnelles (Colours > Chain)

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full circle magazine n° 95 50 sommaire ^

MONHISTOIREpour nous permettre de distinguerles chaînes alpha et bêta par leur cou-leur. On peut aussi activer la vision sté-réoscopique («  Options > Stereo  ») pourune vison différenciée selon l'œil uti-lisé, si on le désire.

JMol est plus récent. Écrit en Java,il est disponible pour différentes pla-teformes telle que Windows et OS  Xainsi que GNU/Linux et pourrait êtrefacilement porté sur d'autres. Ces op-tions sont similaires à celles de Rasmol,

bien que l'interface soit différente.Quelques outils sont là pour un peuéditer la molécule (ajouter ou suppri-mer des atomes) et pour se connecterà d'autres programmes. Toutefois, cer-tains, comme l'environnement de tra-cé de rayons Povray, ne sont malheu-reusement plus facilement disponiblessous Ubuntu. Dans Mjol, la représen-tation par défaut est suffisammentclaire pour permettre de voir facile-ment des modèles biologiques et,comme avant, peut être tournée avec

la souris. Voici l'affichage de JMol dumodèle d'hémoglobine venant du fi-chier PDB. Deux complexes qui empri-sonnent des atomes de fer (Fe - enjaune) sont bien visibles dans la partiebasse de l'avant-plan (image en bas àgauche).

Le très nouveau PyMOL MolecularGraphics System est une des applica-tions récentes disponibles. Écrit dansle même langage moderne interprétéPython qui paraît de très nombreusesfois dans les pages du Full Circle, saprésentation implique non pas une,mais deux fenêtres. L'une est pour unevisionneuse de journal avec un dialo-gue général de saisie, alors que l'autrecontient la vue même de la moléculeainsi que ses options associées.

PyMOL propose la collection d'op-tions la plus riche de toutes les appli-cations présentées ici - bien que l'in-terface ne soit sans doute pas trèsintuitive. En guise d'indications, le bou-ton «  A  » sert à ajouter des élémentsà la molécule, avec le bouton «  S  » onrègle (active) des options d'affichageet le bouton «  H  » est pour «  unset  »(masquer) des caractéristiques. Le bou-ton «  C  » bascule entre des thèmes decolorisation.

D'autres options existent aussi pourvoir les molécules dans plusieurs typesde stéréo et il y a quelques optionspour créer des vidéos de la molécule,avec lesquelles je n'ai pas trop joué.

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MONHISTOIRECRÉER LES VÔTRES

Jouer avec des fichiers existantsde modules est non seulement inté-ressant pour eux-mêmes, mais aussipour permettre d'évaluer la véritablequantité d'information utile (l'accentétant mis sur «  utile  ») trouvée sur leNet. Cependant, tôt ou tard, nous pou-vons vouloir commencer à dessinernos propres molécules.

Pour commencer simplement, il ya la molécule de propane-1 ,2,3-triol,plus connue sous le nom de glycérol ouglycérine. On la trouve non seulementdans des savons, mais aussi dans la nour-riture et même dans les cigarettesélectroniques. Elle est composée es-

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MONHISTOIREsentiellement d'une chaîne de trois ato-mes de carbone (le squelette du pro-pane) avec un groupe hydroxyle (-OH)qui pend de chaque carbone.

En fait, il y a plusieurs applicationsdans les dépôts Ubuntu pour le des-sin de représentations planaires de mo-lécules de chimie organique et vouspouvez en trouver encore d'autresdans divers endroits sur le Web. L'unedes plus faciles à utiliser est Chem-tool.

Dans la barre d'outils du haut, il y ades outils de dessin qui nous permet-tent de placer diverses liaisons chimi-ques dans des angles particuliers l'unpar rapport à l'autre, pour faire lesquelette carboné de la molécule.Quand nous aurons terminé, nouspourrons utiliser un outil texte pourajouter les groupes fonctionnels à di-vers endroits. Bien entendu, desliaisons doubles et triples sont dispo-nibles aussi. Une fois dessinés, les élé-ments peuvent être bougés, suppri-més, retournés horizontalement ouverticalement, etc.

La molécule finie peut être expor-tée dans divers formats graphiquesplats, comme PNG, mais aussi dans leformat Molfile. Elle peut alors êtreaffichée dans PyMol ou n'importequelle autre visionneuse. Dans PyMol,

les atomes d'hydrogène manquantspeuvent être facilement ajoutés à lastructure.

Cependant, nous constatons quequelque chose de bizarre est arrivé àl'atome de carbone au centre : l'angleselon lequel l'hydrogène supplémen-taire nécessaire pour compléter sesliaisons a poussé est très étrange. Cen'est pas ce à quoi nous nous atten-dions et peut être dû au fait queChemtool est essentiellement uneapplication de dessin de molécules en2D. Ses résultats sont très bien pourune publication sur papier, mais il man-que les renseignements sur les pro-fondeurs nécessaires pour dessinerdes modèles réalistes de moléculesen 3D.

Et c'est ici qu'un autre program-me, Avogadro, devient utile. C'est da-vantage un constructeur de moléculequ'un outil de dessin tout simple.D'une façon similaire à Chemtool,Avogadro a une interface qui nouspermet de construire le squelettecarbone de la molécule, puis de rajou-ter des atomes d'oxygène là où il fautpour créer de groupes fonctionnelsadditionnels. Dans ce cas, cependant,les atomes d'hydrogène supplémen-taires sont ajustés de façon dynami-que pendant la construction, ce quinous aide à voir exactement ce que

nous construisons.

Une fois la molécule construite,nous pouvons choisir Extensions >Optimize Geometry et le programmecalculera les positions les plus réalis-tes pour les atomes («  réalistes  » dansle sens des positions où l'énergie po-tentielle est la plus basse). Ensuite cecipeut être exporté comme un fichierd'image plat ou comme un fichier enformat PDB qui peut être ouvert avecPyMol.

Le résultat final est beaucoup plussatisfaisant, puisque nous pouvonsvoir que la structure de chacun destrois atomes de carbone est tétra-édrique, et non pas planaire. On la voitd'autant mieux quand nous tournonsla molécule avec la souris.

Les logiciels dont j'ai parlé danscet article viennent des paquets aptrasmol, jmol, pymol, chemtool etavogadro. Vous pouvez les trouver etles installer facilement sur votre ordi-nateur sous *buntu, en vous servantdes outils habituels, comme apt-get,synaptic, la Logithèque, etc.

Alan enseigne l'informatique à la EscolaAndorrana de Batxillerat. Il a donné descours à l'université et enseigne actu-ellement l'administration des systèmesGNU/Linux à l'Université ouverte deCatalogne (UOC).

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MMOONN OOPPIINN IIOONNÉcrit par Kavinda Bandara

J 'utilise Linux depuis sept ans, les cinqpremières années en dual-boot

avec Windows et les deux dernièresavec seulement Ubuntu. Au tout dé-but, j'avais essayé Redhat, Fedora et,avec les Live-CD, j'ai maintenant adop-té Ubuntu pour de bon.

Étant médecin de profession, c'estun peu bizarre (puisque beaucoup d'au-tres trouvent écœurant de faire faceà une réalité amère et de rester dansune courbe d'apprentissage), mais j'aitoujours cherché une alternative auxlogiciels Windows utilisés par les autres.La simplicité et la stabilité, avec des

mises à jour fiables et une commu-nauté de confiance, ont toujours étépour moi les bénéfices qui me fontpoursuivre ce chemin.

Parce que mon portable précé-dent est mort au bout de six ans deservice (série HP 9000), j'en ai achetéun nouveau l'an dernier. C'est un Dell3521 , équipé d'un Intel Core i3, un dis-que dur de 500 Go, 4 Go de RAM, unecarte vidéo hybride avec AMD RADEON7670M et Intel HD Graphics 4000 etun WiFi Dell 1 704 (fabriqué par Broad-com). Ubuntu 1 2.04 LTS y était pré-installé ; je l'ai conservé ainsi.

Dès le premier démarrage, le WiFine semblait pas fonctionner correc-tement. Mais j'utilisais généralementune clé 3G pour me connecter à Inter-net. Ainsi, le WiFi ne me posait pas deproblème au départ. Quand j'ai achetémon nouveau smartphone, je ne pou-vais le connecter au portable ni parBluetooth ni par WiFi. Alors j'ai com-mencé à chercher une solution.

Après avoir fait une rechercheapprofondie sur les sites de supportde la communauté, j'ai commencé parréinstaller le gestionnaire de réseau,puis j'ai essayé d'autres gestionnaireset ensuite manipulé les pilotes. J'ai es-sayé de réinstaller ceux fournis, avantde tester différentes propositions dela communauté.

Un beau jour, alors que j'essayaisde résoudre le problème avec despilotes, le WiFi a soudain disparu de laliste. (Je suis vraiment désolé de nepas pouvoir indiquer ici le lien vers lefil, parce que je l'ai perdu lors de laréinstallation.) J'ai essayé avec «  lspci  »plusieurs fois et en réinstallant les pi-lotes d'origine. Et ensuite, j'ai essayéun redémarrage sur live-CD, mais lerésultat a été le même. J'ai décidé de

passer le flambeau à la boutique oùj'avais acheté le portable, parce qu'ilétait encore dans sa période de ga-rantie.

Ce qu'ils ont fait : l'installation d'uneversion d'essai de Windows 7 et celledes pilotes ! Et le WiFi fonctionne ! Etje pouvais faire tout ce que je voulais.

Je me suis senti mal dans cette si-tuation. Ma principale question : pour-quoi c'est arrivé et pourquoi nous nepouvions pas résoudre le problème parnous-mêmes ? A quoi ça sert d'avoirun système avec un support à long ter-me si nous ne pouvons pas solder lesproblèmes pendant les quatre annéessuivantes ? Et ça pourrait être facileen répertoriant et en classant les filsde la communauté.

J'utilise encore la version d'éva-luation et j'attends avec impatienced'installer la 1 4.04 Je souhaite quetout aille bien et que je puisse me dé-barrasser de Windows. C'est toujoursun mauvais rêve que de revenir à Win-dows.

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CCOOUURRRRIIEERRSSSi vous voulez nous envoyer une lettre, une plainte ou descompliments, veuillez les envoyer, en anglais, à :[email protected]. NOTE : certaines lettres peuventêtre modifiées par manque de place.

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DEVOUS !Sans les contributions deslecteurs, le Full Circle ne

serait qu'un fichier PDF vide (qui,à mon avis, n'intéresserait per-sonne). Nous cherchons toujoursdes articles, des critiques, n'im-porte quoi ! Même de petits trucscomme des lettres et les écransde bureau aident à remplir le ma-gazine. Lisez Écrire pour le FCMdans ce numéro pour suivre noslignes directrices.

Jetez un œil à la dernière page(de n'importe quel numéro) pouraccéder aux informations détailléesconcernant l'envoi de vos contri-butions.

PAS DE COURRIERCEMOIS-CI.

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QQ eett RRCompilé par Gord Campbell

Q Quelle est la façon la plus rapidede se débarrasser des vieux

noyaux ?

R (Merci à Bashing-om etmorgaessur les forums Ubuntu.) Lancez

ces commandes :

sudo apt-get update

sudo apt-get dist-upgrade

Redémarrez.

Et une commande supplémentaire  :

sudo apt-get autoremove

C'est un nouvel usage d'«  autore-move  ».

Q Je viens d'acheter l'adaptateurWiFi WNDA3100v2 N600 ; mainte-

nant, j'ai besoin d'aide pour le confi-gurer.

R Si vous pouvez suivre cesinstructions, tout devrait bien

aller :https://help.ubuntu.com/community/WifiDocs/Driver/Ndiswrapper

En général, c'est une bonne idéede rechercher sur Google «  [nom dumatériel] linux  » avant d'acheter deséquipements. Beaucoup d'adaptateursWiFi par USB fonctionnent dès qu'onles branche et qu'on redémarre, maisles imprimantes, les webcams et lesadaptateurs WiFi ont des niveauxd'assistance très variables.

Q J'utilise VLC Media Player pourregarder les vidéos de TED Talk,

mais je préférerais les télécharger.

R (Merci à mc4man sur les forumsUbuntu.) Le site TED accepte le

téléchargement, mais ce n'est pas évi-dent. Quand vous sélectionnez unevidéo dans votre navigateur, il y a unbouton «  download  ». Il démarre lalecture de la vidéo, mais vous pouvezla mettre en pause ; ensuite, faites unclic droit sur la vidéo et sélectionnez«  save video as  ».

Q J'ai ajouté un PPA et installésimplescreenrecorder. Comment

pourrais-je l'enlever complètement ?

R (Merci à deadflowr sur lesforums Ubuntu.) Simplescreenre-

corder installe 2 paquets ; utilisez doncces commandes :

sudo apt-get purgesimplescreenrecorder*

sudo add-apt-repository --remove ppa: maarten-baert/simplescreenrecorder

sudo apt-get update

Q Comment effacer un logiciel Win-dows installé dans la 1 4.04 en utili-

sant l'installateur intégré du program-me (etpas par l'intermédiaire deWine) ?

R Le désinstallateur est aussi unprogramme Windows ; ainsi, vous

devriez pouvoir désinstaller en utili-sant ce programme de désinstallationDANSWINE.

Beaucoup d'applications n'ont pasde programme de désinstallation  ; aussi,la seule chose possible est d'effacerles fichiers.

La méthode générale est la suivan-te : configurez votre gestionnaire defichiers pour afficher les fichiers etdossiers «  cachés  ». Dans votre dossierhome, vous trouverez un dossier .wineet en dessous drive_c, qui correspondau disque C: dans Windows. Il contientProgram Files [Fichiers de program-mes], entre autres choses.

Ma solution personnelle est delaisser faire les choses toutes seulesjusqu'à ce que j'aie à réinstaller unenouvelle version, comme Ubuntu 1 6.04LTS. Effacer un seul fichier de filmlibère plus de place que des dizainesde programmes.

Q Aujourd'hui, le programme demise à jour de Xubuntu 1 4.04

installe le même noyau 3.1 3.0.46 pourla troisième fois. Pourquoi ?

R C'est en fait la 3.1 3.0-46.75 et il ya une régression qui nécessite

une mise à jour.

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et Gord y répondra dans un prochain numéro.Donnez le maximum de détails sur votre problème.

Page 57: Full Circle Magazine #95

full circle magazine n° 95 57 sommaire ^

Q ETR

Q Y a t-il une façon de synchroniserEvolution Mail et mon compte

Hotmail ?

R (Merci à sandyd sur les forumsUbuntu.) Regardez cette page

Web pour les configurations IMAP etSMTP qui peuvent être ajoutées àEvolution :http://windows.microsoft.com/en-us/windows/outlook/send-receive-from-app#

Q Parfois, mon système se bloque.Je voudrais connaître l'heure exac-

te où il se bloque.

R Lancez conky et ajoutez l'heuredans l'affichage du conky.

Q Dans un fichier texte, une foisqu'on a trouvé la ligne «  heading  »,

comment afficher les 20 lignes sui-vantes ?

R (Merci à Lars Noodén sur lesforums Ubuntu.) C'est possible

avec grep :

grep -A 20 Heading/chemin/vers/ledossier/lefichier. txt

LES NOUVELLES QUESTIONSFRÉQUENTES SURASKUBUNTU

* Quel est le lien entre les archi-tectures de gestion du son d'ALSA etde PulseAudio ?http://goo.gl/y365oR

* Comment puis-je trouver la résolu-tion d'écran par la ligne de commande  ?http://goo.gl/k6Ji5B

* 1 0 millions de fichiers dans un seuldossier.http://goo.gl/1 kfP1 A

* Que devrais-je faire juste aprèsavoir installé Ubuntu ? [en attente]http://goo.gl/kFb7WK

* Qu'est-ce qui se passera àl'expiration de la 1 4.1 0 ? Est-ce que jepourrai mettre à jour en 1 5.1 0 oudevrai-je tout réinstaller ?http://goo.gl/rSvWpg

* Comment vérifier qu'un module estinstallé ou non dans Python ?http://goo.gl/JOdUyf

* Est-ce plus sûr d'installer deux OSsur des disques différents ou justedans des partitions différentes ? [enattente]http://goo.gl/u3xFJj

* Pourquoi Ubuntu n'enlève-t-il pasles vieux noyaux automatiquement ?http://goo.gl/SpLcPU

* Recherche de deux mots dans uneligne avec grep.http://goo.gl/ZF9UaT

Gord eut une longue carrière dansl'industrie informatique, puis a profité desa retraite pendant plusieurs années. Plusrécemment, il s'est retrouvé, sans savoircomment, « l'informaticien » d'un petitcabinet d'expertise comptable de 1 5 per-sonnes dans le centre-ville de Toronto.

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full circle magazine n° 95 58 sommaire ^

SSééccuurriittééÉcrit par Kevin O'Brien

U ne des choses les plus intéres-santes concernant l'Internet est

que ce n'était pas conçu pour la sécu-rité et que c'est arrivé, pour ainsi dire,presque par accident. Les chercheursdu début, des gens comme JCR Licklideret Vint Cert, voulaient surtout facili-ter la communication entre des cher-cheurs universitaires ; ils supposaientdonc que quiconque avec qui ils avaientdes contacts était un autre «  mec bien  ».Ce n'est que quand le développementde l'Internet s'est intensifié dans lesannées 1 980 et 1 990 que certains ontcommencé à prêter attention à ce gen-re de choses. Des technologies commeJavascript et SSL furent introduitespar Netscape, par exemple, bien que,depuis, ils aient été adoptés par toutle Net.

INTRO

Au début, si vous vouliez vous con-necter sur un ordinateur distant pourtravailler, vous pouviez sans doute uti-liser un programme appelé Telnet pourle faire. Telnet vous permettait de vousconnecter à une machine Unix distan-te si vous aviez un compte dessus ;une fois connecté, vous pouviez faire

tout ce que votre compte était auto-risé à faire. Et, si vous aviez un accèsroot, cela aurait pu être à peu prèsn'importe quoi. Je me souviens de lapremière fois où j'ai participé à unetelle chose, dans les années 1 990 oùje gérais le site Web de mon univer-sité. On m'a attribué un compte shellsur notre serveur Red Hat qui héber-geait également le site Web ; on m'aprévenu très sérieusement qu'il nefallait rien faire qui puisse le bousiller.À partir de mon ordinateur de bureau,j'allais sur le serveur via Telnet pourfaire des trucs comme chmod lesscripts CGI et ce genre de choses qu'ilfallait faire avec les sites Web à cetteépoque. Cela fonctionnait raisonnable-ment bien, mais le problème avecTelnet est qu'il n'était pas conçu pourcréer une connexion sûre et, puisquenotre site Web était sur ce serveur, ilétait par la force des choses exposéau Net entier. Si vous mettez ensem-ble une connexion non protégée etune attaque de type «  l'homme aumilieu  » ou des vulnérabilités dans leprogramme Telnet, grâce auxquellesun attaquant pouvait entrer et, quiplus est, augmenter ses droits, vouscomprendrez pourquoi c'est devenuun problème.

En 1 995, il y a eu une attaque à larecherche de mots de passe sur le ré-seau de l'université d'Helsinki en Fin-lande et cela a amené un chercheurlà-bas, Tatu Ylönen, à créer la premiè-re implémentation de SSH. SSH est unacronyme de Secure Shell et exprimel'idée que vous pouvez vous connec-ter de façon sûre et obtenir un shellsur un serveur distant. Au départ, cefut publié en tant que Logiciel libre,mais, lors de versions ultérieures, il l'arendu propriétaire. Toutefois, les déve-loppeurs chez OpenBSD ont décidéqu'un Logiciel libre devait être implé-menté et ils ont créé OpenSSH, deve-nu aujourd'hui la base de la plupartdes implémentations. Et, alors qu'audépart, SSH fut fait pour des environ-nements comme Unix (ce qui, à lalongue, incluait Linux), les dévelop-peurs chez OpenBSD ont créé unebranche pour la portabilité qui le ren-dait disponible sur n'importe quel sys-tème d'exploitation. Ainsi, si vous êtessous Windows, vous pouvez utiliserSSH tout aussi facilement. Si vousvoulez un peu plus de détails à cesujet, allez voirWikipedia.

CONSIDÉRATIONS DECONCEPTION

SSH fut conçu pour faire plusieurschoses :••Créer une communication privée etsûre entre deux machines différentes.Cela veut dire que la connexion doitutiliser le chiffrement.••Établir l'intégrité des communicationspour assurer que les messages n'ontpas été modifiés en chemin. Encoreune fois, ceci est possible grâce auchiffrement.••Authentifier les deux participants àla conversation pour pouvoir démon-trer leur identité. À nouveau, ceci sefait par le biais du chiffrement.

Quant à l'authentification, on peututiliser des mots de passe avec SSH,mais cette forme d'authentificationest assez faible. Si la sécurité vous pré-occupe beaucoup, vous devrez vousauthentifier au moyen d'une clé. Nosvieux copains la paire de clés publi-que/privée arrivent sur scène à ce sta-de et, comme vous pourriez le suppo-ser, les grandes lignes de commentfaire ressemblent assez à ce que nousavons vu dans, à la fois, les mails et les

SSSSHH II nnttrroo eett BBaasseess

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SÉCURITÉcertificats. Bien entendu, ce n'est pasparfait, mais cela réduit de façon trèssignificative les possibilités d'une atta-que. Notez que, même si vous utilisezl'authentification par mot de passe,cela implique un chiffrement et unéchange de clés. C'est nécessaire pourréaliser les deux premiers objectifs ci-dessus.

CHIFFREMENT ET« TUNNELING»

L'idée de base dans SSH, toutcomme dans les réseaux privés vir-tuels (VPN), c'est d'utiliser le chiffre-ment pour créer des communicationssûres entre deux systèmes différents.Nous avons pris l'habitude de parlerde ce type de connexion en termesde « tunnel ». Ceci est une métaphoreet, comme toutes les métaphores,elle éclaire des choses tout en enobscurcissant d'autres. L'idée d'un tun-nel aide en fait à faire comprendre lasécurité de la connexion, puisque, sic'est bien fait, le monde extérieur nepeut pas voir se qui s'y passe. Le chif-frement fonctionne bien, s'il est faitcomme il faut, et, pour reprendre lescélèbres paroles de Bruce Schneieraprès les révélations de Snowden, vouspouvez faire confiance aux mathéma-tiques. Cependant, la métaphore sem-ble laisser entendre que ce trafic coulequelque part ailleurs que le reste du

Net et cela est tout simplement faux.Tout le trafic du «  tunnel  » passe parles mêmes routeurs et hubs que toutle reste du trafic sur le Net et c'est com-posé de la même sorte de paquets. Sivous êtes sur un réseau où quelqu'unse sert de SSH, vous pouvez «  voir  » lespaquets avec wireshark ou d'autreslogiciels similaires. Mais vous ne pour-riez rien voir dans la charge utile de cha-que paquet, autre que du bruit aléa-toire, à cause du chiffrement.

Si vous voulez être protégé, il estimportant de comprendre les mécanis-mes et leur fonctionnement, puisque,dans le cas contraire, vous pourriezfaire une erreur et vous exposer à uneattaque.

LES UTILISATIONS DESSH

Bien que, à l'origine, SSH fut déve-loppé pour tout simplement fournirune session shell protégée sur un ser-veur distant, il a été étendu dans denombreuses façons intéressantes quenous regarderons dans des tutoriels àvenir. Par exemple, SSH peut êtreutilisé pour :••Créer des tunnels.••Transférer des ports TCP.••Créer des connexions X1 1 .••Transférer des fichiers en toute sé-curité (SFTP).

••Copier des fichiers en toute sécurité(SCP).••Monter un système de fichiers dis-tant en toute sécurité (SSHFS).

OÙ OBTENIRSSH ?

SSH utilise le modèle client-serveur.En général vous venez d'un ordinateurde bureau et voulez vous connecter àun serveur distant. Si le serveur estUnix ou Linux, SSH devrait y être ins-tallé et configuré comme il faut si lesadministrateurs du système connais-sent bien leur boulot. Sur les serveursWindows, vous devrez éventuellementl'installer, mais ce n'est pas difficile.Pour les administrateurs de systèmesWindows, voici un article expliquantl'installation de SSH sur un serveurWindows :http://www.commentcamarche.net/faq/21 32-reseaux-installation-d-un-serveur-ssh-sous-windows

Quant aux clients sur ordinateursde bureau, je me répète, le client SSHest installé par défaut sur tous les sys-tèmes de type Unix. Cela comprendUnix, Linux, MacOS et toutes les varié-tés de BSD. Pour les utilisateurs de Win-dows, je recommande l'installation dePuTTY : c'est gratuit, distribué sous li-cence MIT et se conforme aux «  DebianFree Software Guidelines  ». Puisqu'il uti-

lise des applets différents pour chacu-ne de ses fonctionnalités, il y a plu-sieurs applications PuTTY, une pour Se-cure Shell, une autre pour SFTP etainsi de suite.

Un manuel très utile qui couvreOpen SSH et les différentes applica-tions qui le composent se trouve à :http://www.openssh.com/manual.html.Ici, vous pouvez constater que les appli-cations qui font partie de OpenSSHsont, notamment :••ssh – Programme client de base,rlogin/type-rsh.••ssh_config – Fichier de configurationclient.••sshd –Démon qui vous permet devous connecter.••sshd_config – Fichier de configurationdu démon.••ssh-agent – Agent d'authentificationqui peut stocker des clés privées.••ssh-add – Outil qui ajoute des clés àl'agent ci-dessus.••sftp – Programme de type FTP quiutilise les protocoles SSH1 et SSH2.••scp – Programme de copie de fichiersqui agit comme rcp.••ssh-keygen – Outil pour générer desclés.••sftp-server – Sous-système serveurSFTP (démarré automatiquement parsshd).••ssh-keyscan – Utilitaire qui rassembledes clés publiques hôtes de nombreux

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SÉCURITÉhôtes.••ssh-keysign – Programme d'assistancepour l'authentification basée sur l'hôte.

LES BASES

Comme nous avons vu dans ledernier tutoriel, SSH utilise le modèleClient-Serveur. Bon, techniquementun serveur n'est que la machine àlaquelle vous vous connectez et, enprincipe, ça pourrait être un autreordinateur de bureau, un portable oumême un téléphone, s'il a les logicielsappropriés. Ainsi, le modèle en fait serésume à vous en tant que client et àl'autre machine en tant que serveur.Comme c'est le cas pour toutes les con-nexions Internet, des normes et desprotocoles sont impliqués. Le Telnetd'origine communiquait sur TCP enutilisant le port 23. Puisque SSH futconçu pour le remplacer, il utilisait lesmêmes protocoles TCP et fut assignéau numéro de port adjacent, 22. C'estle standard, mais ce n'est pas gravédans la pierre. En effet, une des fa-çons d'améliorer la sécurité est d'uti-liser un port non-standard. Pour ce fai-re, le serveur doit être configuré pourun port différent. Les serveurs surveil-lent les ports avec des démons  ; ainsi,l'administrateur du serveur devrait con-figurer le démon pour qu'il écoute leport alternatif, comme le 1 61 80, pourdu trafic SSH, puis en informer les

clients potentiels. C'est un bon truc àsavoir si vous utilisez SSH pour vousconnecter à un serveur distant dontvous êtes l'administrateur (par exem-ple, vous pourriez avoir un serveur co-implanté dans un centre de donnéesou un «  Virtual Private Server  » que vouscontrôlez et administrez. Si une vulné-rabilité dans le protocole était détec-tée, vous pouvez être certain que lesméchants s'attaqueraient tout desuite au port 22 de chaque adresse IPsur le Net, cherchant à l'exploiter, maissi votre serveur le fait sur un port non-standard, votre protection se trouvenettement améliorée. Cela étant dit,si vous vous connectez à un serveurdont vous n'avez pas le contrôle, vousvous connecterez sans doute au port22 et il est probable que le logicielclient soit déjà configuré pour ce fairepar défaut.

COMMENTCELAFONCTIONNE

Pour commencer, toutes les con-nexions SSH sont initialisées par leclient. C'est vous, en tant que client,qui allez au serveur demander : «  S'ilvous plaît, monsieur, pourrais-je avoir

une connexion shell ?  » Et, en général,vous le ferez en utilisant le port 22.Sur le serveur, il y a un démon quiécoute ce port et c'est lui qui doit ré-pondre à votre demande. Si vous avez

le même nom de compte sur le clientet le serveur, alors il vous suffit devous connecter au serveur. Si le nomest différent, vous devez saisir votrenom de compte. Ces exemples suppo-sent que vous utilisez un terminal.

Premier exemple :ssh 192. 168. 1. 24

Deuxième exemple :ssh myserver. host. com

L'un ou l'autre fonctionnerait sivotre nom de compte est le mêmeque celui sur le client local. Si le nomest différent, vous pourriez faciliter leschoses en ajoutant le nom de compte  :

Troisième exemple :ssh phred@myserver. host. com

Et après, le «  Binary Packet Proto-col  » démarre. Il spécifie chacun deschamps du paquet envoyé en utilisantSSH. Si vous voulez tous les détails,regardez RFC 4253, mais c'est sansdoute quelque chose d'inutile si vousn'allez pas écrire votre propre client.

Puis c'est au tour du serveur des'identifier en transmettant sa clé pu-blique. Si c'est la première fois quevous essayez de vous connecter à ceserveur, vous verrez quelque chosecomme ceci :

The authenticity of host' myserver. host. com' can' t beestablished. (Impossibilitéd' établir l' authenticité duserveur hôte. . )

RSA key fingerprint isd8: 09: f4: 42: …. (L' empreintedigitale de la clé RSA est …)

Are you sure you want tocontinue connecting (yes/no) ?(Êtes-vous certain de vouloircontinuer la connexion(oui/non) ?)

Puisque c'est la première fois quevous essayez de vous connecter, vousne savez pas avec certitude que c'estvraiment le serveur que vous voulez.C'est ici que pourrait avoir lieu uneattaque de l'homme-au-milieu. Parexemple, si vous étiez assis dans uncafé avec Wifi gratuit, quelqu'un à uneautre table pourrait intercepter letrafic et répondre avec sa propre clépublique - autrement dit, il pirateraitvotre session. Cela ne devrait se pas-ser que la première fois que vous vousconnectez à cette machine précise,car la clé publique devrait être sto-ckée à titre de référence ultérieuredans un fichier qui s'appelle «  known_hosts  » (hôtes connus). Sur une machi-ne Linux, on la trouve généralementdans ~/.ssh/known_hosts. Sous Win-dows 7, il se trouve habituellementdans %USERPROFILE%\ssh ou %USER-PROFILE%\.ssh. Mais si vous avez un

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full circle magazine n° 95 61 sommaire ^

nouvel ordinateur portable, vous devezpasser par cette connexion initialeavec chacun des sites auxquels vousvous connectez.

C'est, sans aucun doute, une fai-blesse, alors comment les adminis-trateurs serveurs peuvent-ils l'empê-cher  ? L'empreinte vous fut renduelorsque vous avez essayé de vousconnecter et c'est donc la clé du pro-blème, si vous voulez bien excuser ledouble sens. Vous ne voudriez sansdoute pas l'afficher publiquement surun site Web non sécurisé, par exem-ple, puisque les méchants pourraientéventuellement trouver un moyen dela contrefaire. Et le courriel engendreles mêmes risques. Dans un environne-ment d'entreprise, vous pourriez peut-être l'afficher sur un site Web chiffréderrière un pare-feu et exiger que lesemployés utilisent leurs identifiantspour y accéder.

La prochaine étape diffère selonque vous utilisez SSH v.1 ou SSH v.2.Puisque la vulnérabilité dans SSH v.1fut découverte il y a très longtemps(en temps Internet), vous devriez sansdoute vous poser des questions surce qui se passe, si vous constatez qu'ilest utilisé de nos jours. SSH v.2 futadopté en 2006, ce qui fait qu'il estrelativement ancien et stable. Com-me Michael W. Lucas l'a dit dans son

livre SSH Mastery  : «  SSH-1 permetdes

attaques du type homme-au-milieu et

le piratage de sessions, comme présenté

dans le premier chapitre. Si quelqu'un

persiste à vouloir l'utiliser, vous pouvez

vous entraîner à dire “Je vous l'avais

bien dit.”  ». Son livre est excellent ; laversion électronique ne coûte que 1 0  $et elle les vaut bien. En particulier, sivous avez besoin de créer un serveurSSH, ce dont je ne vais guère parler,lire ce livre est obligatoire. Parmi lesmodifications introduites par SSH v.2,il y a :••Des normes de chiffrement amélio-rées, y compris 3DES et AES.••La certification de clés publiques pourles clients (je vais en parler plus tard).••L'utilisation d'algorithmes cryptogra-phiques «  Message Authentication Code(MAC)  » solides pour vérifier l'intégrité.••SSH v.1 était monolithique, ce quiveut dire que tous les protocolesnécessaires pour le chiffrement, l'au-thentification, etc. faisaient partie d'unseul grand protocole incorporé dansSSH v.1 . Dans SSH v.2 chaque proto-cole est distinct et défini dans un RFCséparé, tels que :•••Transport Layer Protocol (Le pro-tocole de couche de transport).•••Connection Protocol (Le protocolede connexion).•••Authentication Protocol (Le proto-cole d'authentification).

Je ne veux pas prendre le tempsd'examiner le fonctionnement de SSHv.1 , et, puisqu'il y quelques différen-ces, je vais me concentrer ici sur SSHv.2 uniquement.

Une fois que vous aurez accepté laclé publique du serveur, c'est à vous,le client de répondre. Vous le faitesd'abord en générant une clé symétri-que (appelé la clé de la session) quiservira à chiffrer tout le trafic. Sou-venez-vous des tutoriels précédents,que des paires de clé asymétriquesentraînent de très grands calculs sup-plémentaires et ne sont donc utiliséeshabituellement que pour configurerune connexion et échanger la clé symé-trique. Le client crée cette clé, puis,en utilisant l'échange de clé Diffie-Hellman-SHA1 la renvoie au serveur.

N OTA : Le protocole contient unedisposition pour l'attestation de

la validité des clés publiques utiliséespar une Autorité de certification. Celaaiderait énormément à empêcher uneattaque homme-au-milieu à laquellevous êtes vulnérables lors de votrepremière connexion, puisque la CAvous inspirerait confiance dans la vali-dité de la clé publique du serveur. Mais,actuellement, tous les serveurs ne l'uti-lisent pas, en partie parce que les cer-tificats sont chers.

Nous n'avons pas encore terminé.Maintenant, vous devriez seulementpouvoir accéder au serveur compte te-nu des droits qui vous furent donnésquand le compté fut créé. Le momentde l'authentification est venu. Et cesera le sujet du prochain tutoriel.

SÉCURITÉ

Kevin est un geek, un passionné de Linux,un «  Project Manager  » (gestionnaire deprojets) certifié, dans la journée, et, àtout moment, un grand amateur de tech-nologie. Son blog est ici :http://www.zwilnik.com

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JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Oscar Rivera

Amnesia: The Dark Descent esttoujours considéré comme l'un

des meilleurs jeux d'horreur et de sur-vie jamais publiés. Une modification/conversion totale d'Amnesia, faite pardes tiers, est sortie récemment et elleégale la terreur générée par Amnesia.À l'origine, Penumbra: Necrologue estsorti pour Microsoft Windows la nuitde Halloween, le 31 octobre 201 4. Puis,le 6 février 201 5, Penumbra: Necrolo-gue est sorti pour Linux. Penumbra:Necrologue est disponible en tant quemodification gratuite, mais uniquementsi Amnesia: The Dark Descent est ins-tallé sur votre ordinateur. Vous pou-vez obtenir Penumbra: Necrologue di-rectement du site Web :http://penumbranecrologue.ru ou àpartir de Steam selon vos préféren-ces. Penumbra: Necrologue est unemodification à Amnesia: The Dark Des-cent faite par une tierce partie, uneéquipe dédiée de fans russes qui s'ap-pellent CounterCurrent Games. La mo-dification/conversion totale faite pardes tiers est une modification d'un jeuqui change totalement le jeu, tout engardant le moteur de jeu original. Ne-crologue est tout à fait ça. Cependant,bien que Necrologue soit basé surAmnesia: The Dark Descent, il contient

également des éléments empruntés àla série des jeux vidéo Penumbra. Enfait, on peut dire, et je crois vraiment,que Penumbra: Necrologue est le qua-trième de la série des jeux Penumbra.

Fondamentalement, Penumbra: Ne-crologue est un jeu subjectif d'hor-reur, de survie et d'énigme. Il reprendlà où Penumbra: Requiem s'est termi-né. Dans le rôle de Philip, vous vousréveillez dans une sorte de laboratoi-re soutterrain qui s'appelle The Shel-ter (L'abri). La seule chose qu'il fautsavoir, c'est que votre objectif est desurvivre. Vous pouvez interagir avecpresque tout ce qui compose votre

environnement. Quiconque a joué àdes jeux dans la série Amnesia (TheDark Descent ou Machine of Pigs), oudans la série Penumbra, ne sera pasdépaysé en jouant à Necrologue. Audépart, quand vous vous réveillez, vousne vous souvenez de rien, vous ne sa-vez pas comment vous êtes arrivé ou,même, où vous vous trouvez - vous nesavez pas si vous êtes seul ou accom-pagné. Dans le premier groupe de sal-les, où le jeu débute, il n'y a pas grandchose à faire sauf apprendre commentnaviguer, comment examiner des ob-jets (d'ailleurs, vous pouvez examinerà peu près tout), comment ouvrir lesportes, etc. C'est très important d'ap-

prendre comment sauvegarder votreprogression dans le jeu et comment uti-liser le journal ainsi que votre inventaire.

J'ai joué au jeu avec une configura-tion souris/clavier, bien qu'il soit possi-ble d'utiliser une manette de jeu. J'au-rais aimé y jouer avecma manette, mais,malheureusement, elle avait attrapé unpetit bogue. Tout fonctionne très biensauf que, pour une raison quelcon-que, je ne peux pas bouger vers lescôtés (gauche/droite) avec la manetteet à la place j'ai donc choisi de joueravec ma souris et mon clavier. J'utilisele WASD standard [Ndt  : sur un clavierAZERTY, WQSD] pour bouger et la sou-ris pour regarder partout, avec quel-ques autres touches pour d'autres ac-tions, comme ramasser des objets, lesfaire tourner, allumer/éteindre la lam-pe torche, etc.

Pendant que vous configurez lejeu, l'un des premiers écrans vous in-dique que vous apprécierez mieux lejeu si vous utilisez un casque (plutôtque des haut-parleurs). Je suis entiè-rement d'accord. En outre, je recom-mande d'éteindre la lumière et devous éloigner d'autres personnes pen-dant que vous jouez. En utilisant un

PPeennuummbbrraa :: NNeeccrroolloogguuee

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full circle magazine n° 95 63 sommaire ^

JEUXUBUNTUcasque et en jouant dans le noir vousaugmentez le facteur de peur du jeuau-delà de 1 0. Grâce à la bande sonangoissante qui joue de façon mena-çante pendant que vous errez sansbut dans les couloirs sombres de ceslocaux vétustes, votre corps restetendu et en alerte, comme si vousvous promeniez vraiment, physique-ment, dans The Shelter et que votrevie même était en cause. Au bout ducouloir sombre, à l'intersection avecun autre couloir, vous voyez une lampetorche approcher de la droite, ce quivous donne des frissons et la chair depoule. Est-ce un ami ou un ennemi  ?Vous les avez vus, mais eux  ? Faut-ilcontinuer dans cette direction ou vaut-il mieux ouvrir la porte sur votre gau-che en espérant qu'ils ne vous ont pasremarqué  ? Ce sont les genres de déci-sions qu'il faut prendre pendant quevous jouez.

Le moment est peut-être venupour que je vous dise que, dans ce jeu,vous n'avez aucune arme. C'est vrai-ment un jeu de survie : vous ne pou-vez que courir, vous cacher ou courir,puis vous cacher. Vous devez souventrésoudre des énigmes pour pouvoir at-teindre une nouvelle section ou échap-per à une situation plus que difficile.Si vous cherchez à avoir très peur, sivous aimez les jeux de survie ou, peut-être si vous cherchez quelque chose

d'un peu différent, alors vous devriezessayer Penumbra: Necrologue.

Il faut, bien entendu, garder àl'esprit qu'il est absolument nécessai-re d'être propriétaire d'Amnesia: TheDark Descent et qu'il faut l'avoir ins-tallé sur la machine sur laquelle vouscomptez jouer à Penumbra: Necrolo-gue. Si, par hasard, jouer à Necrologuevous intéresse, mais que vous n'avezjamais joué à Amnesia: The Dark Des-cent, alors vous passez à côté de cequi est probablement le plus effrayantjeu d'horreur et de survie jamais crééet, sans aucun doute, vous devez ache-ter Amnesia et y jouer, soit avant, soitaprès avoir joué à Penumbra: Necrolo-gue. Vous pouvez obtenir Amnesia :The Dark Descent sur Steam, à partirde The Humble Bundle ou Desura, pourenviron 1 9,99 € et, comme j'ai indiquéplus tôt, vous pouvez alors ajouterPenumbra: Necrologue gratuitement.

CONCLUSION

Jouer à Penumbra: Necrologuem'a beaucoup plu. En tant que modi-fication faite par des fans, il a dépassémes attentes. Les mécanismes du jeun'ont rien de nouveau, surtout si vousavez déjà joué à des jeux des sériesAmnesia et Penumbra. Je ne m'atten-dais pas à ce qu'il soit radicalementdifférent, car, après tout, il s'agit d'unemodification. Considérez-le commeune continuation de Penumbra et d'Am-nesia en un seul jeu. La carte est en-tièrement nouvelle, les personnagessont nouveaux et les monstres aussi.L'ambiance d'effroi maintenue pendanttout le jeu est vraiment son point fort.Toutefois, les problèmes mineurs quej'ai rencontrés, particulièrement avecle manque de mouvements sur les cô-tés avec la manette m'empêche de luiattribuer une note parfaite.

CONFIGURATION MINIMALEREQUISE :

Système d'exploitation  : distributionsLinux majeures à partir de 201 0 ; De-bian devrait fonctionner, mais n'est paspris en charge.Processeur  : Intel Core i3/AMD A6 hautde gamme ou équivalent.Mémoire  : 2 Go de RAM.Affichage : NVIDIA GeForce 200/AMDRadeon HD 5000 de moyen gamme.Intel HD Graphics intégré devrait fonc-tionner, mais n'est pas pris en charge  ;les problèmes sont généralement réso-lus avec une mise à jour des pilotes.Disque dur  : 2 Go d'espace disponible.

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JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Ronnie Tucker

J e cherchais partout un bon jeu degolf natif dans Linux quand soudai-

nement Perfect Golf a été publié surSteam Early Access.

EN AVANT-PREMIÈRE

Comme le titre le suggère, c'est unjeu en avant-première (Early Access).En d'autres termes : une bêta. Aussi,quand vous êtes sur le point de cli-quer sur le bouton « Buy » [acheter],rappelez-vous simplement que le jeuest encore en construction et qu'il vay avoir des fonctionnalités manquantes,cassées ou les deux. Évidemment,vous devez aussi avoir installé Steam.Cette critique est pour la v1 .2.1 .1 defin janvier 201 5.

CRÉATION DU JOUEUR

Avant d'aller sur le parcours, vousdevez créer un nouveau joueur. Vouschoisissez un nom, une couleur de che-mise et quelques clubs par défaut àprendre avec vous. Il n'y a pas de choixsur le sexe du joueur, les habits ou levisage. C'est la même chose pour toutle monde, pour le moment.

LE HALLD'ENTRÉE

Avant d'aller où que ce soit, vousêtes dans le hall d'entrée de Perfect Golf.Ici, vous pouvez vous joindre au chatd'autres joueurs, créer une partie enligne (oui, vous pouvez jouer en ligneavec vos amis ou des inconnus), créerune partie en local (oui, vous pouvezjouer hors ligne aussi, dans la vraie vie,avec vos amis) ou juste vous entraîner.

Je n'ai pas encore essayé le modeen ligne ; ainsi, dans cet article, je nevais présenter que le mode hors ligne.

ENTRAÎNEMENT

Avant d'aller jouer sur le parcours,je recommanderais de faire quelquescoups d’essai pour affûter votre jeu.

Vous pouvez choisir votre swingparmi deux modes principaux. Le pre-mier est la bonne vieille méthode àtrois clics où vous cliquez pour com-mencer le swing, à nouveau au som-met du swing, et une dernière fois à lafin du mouvement. Avec cette méthode,

le deuxième clic détermine la puissan-ce du tir et le dernier détermine sa jus-tesse, ou non. C'est la méthode que jepréfère. L'autre utilise la souris en latirant en arrière puis en la poussanten avant pour réaliser un swing. C'estde loin la méthode la plus précise carl'angle réel et la vitesse de vos mou-vements sont pris en compte pour dé-terminer le tir.

PPeerrffeecctt GGoollff

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JEUXUBUNTULa dynamique de la balle est ce qui

rend le jeu brillant. C'est assez impi-toyable pour vous. Une fois que le tirest réalisé, vous verrez quelques résul-tats détaillés sur son déroulement.

C'est cette attention aux lois phy-siques et aux détails qui fait que Per-fect Golf est très apprécié.

PARAMÉTRAGE

Avant de commencer votre pre-mière partie, je vous recommande devisiter les réglages pour éditer, aumoins, la météo. Au début, Il n'y a pasgrand chose à ajuster dans l'affichagegraphique, car je trouve qu'il est pré-

férable de faire d'abord une partie,puis d'ajuster l'affichage du nombred'images par seconde désiré, car un jeutrès lent n'aidera en rien votre swing.

Perfect Golf brille dans les régla-ges du temps. Vous pouvez changerla durée du jour et l'heure, commevous le voulez. Le ciel en mouvementest superbe mais, si vous avez unemachine lente, vous pourriez avoir àle désactiver. La météo en temps réelest géniale et vous pouvez la réglersur votre météo locale pour obtenir letemps réel actuel dans votre jeu. Pourmoi qui habite Glasgow, ça signifie pluieet vents forts. Pas toujours terrible !

JEU EN LOCAL

Enfin ! Une partie de golf !

Cinq parcours peuvent être choisis(au moment où j'écris). La plupart sontnotés entre facile et moyen, mais,avec la météo personnalisée ou loca-le, ils peuvent devenir plus ardus.

D'abord, choisissez votre parcours,le nombre de joueurs, les trous, et di-verses autres règles ; et enfin, allez-y !

La disposition de l'affichage est fa-milière à toute personne ayant déjàjoué à un jeu de golf. En haut à gau-che, le nom du parcours, le trou et lepar. En dessous, le nom du joueur etdes infos sur le trou. En haut à droite,

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JEUXUBUNTUvous trouvez six icônes pour ajustervotre tir (nous y reviendrons dans unmoment). En bas à droite, l'indicateurde swing. En dessous de celui-ci, unbouton jaune. Quand il est activé, vousêtes en train de tirer. En le désacti-vant, vous faites un essai de swing. Enfaisant un clic droit sur l'indicateur deswing, vous pouvez choisir votre club.Faites un deuxième clic droit et vouspouvez ajuster où vous allez frapper laballe pour lui donner de l'effet, etc.

Les icônes sont (de haut en bas)les réglages, la carte, le vol de la balle,l'éditeur, la topographie du terrain, ledrapeau affiché/masqué et une vue dutrou. J'utilise beaucoup la carte pourdécider où j'aimerais que la balle atter-risse et pour voir les distances, et la to-pographie du terrain quand je «  putte  ».

Au départ, la caméra est assez sta-tique, mais vous pouvez changer lesréglages pour qu'elle suive la balle ou

qu'elle bascule sur la balle à l'atter-rissage. La caméra panoramique élargitle champ pour que vous voyiez un peuplus votre environnement au lieu d'êtreresserrée sur le joueur.

Vous êtes sur le green. Votre put-ter est sorti. Normalement, je basculesur la vue topographique pour voir l'étatdu terrain. En cliquant sur la grille,une épingle est piquée qui affiche ladistance au trou et s'il est au-dessusou en dessous de la balle.

Une chose à laquelle il faut s'habi-tuer, c'est que, quand vous puttez, lapetite icône drapeau sur l'indicateurde swing montre où le drapeau se trou-ve par rapport à vous, sans donner ladistance. C'est à vous de mettre plusou moins de force suivant que le trouest au-dessus ou en dessous de la balle.

CONCLUSION

Même dans son état actuel enavant-première, c'est le jeu de golf àbattre. J'aime leur façon de penser ence qu'ils ne vous tiennent pas la main,ne vous donnent pas des tas de con-seils et ne sont pas irréalistes. Les jeuxplus anciens vous permettaient d'ajus-ter la balle en vol et vous indiquaientla distance avec 1 00 % de puissanceou à quel moment cliquer pour un tir

de 50 yards. Pas ici. L'indicateur deswing est sans pourcentage et le réa-lisme est tel que, si votre touche n'estpas parfaite, la balle partira à gauche,ou à droite.

Ma seule critique est que quandvous êtes loin du trou, vous travaillezen yards, ce qui est bien, mais quandvous êtes plus près, il passe en pieds.Parfois, vous ne vous méfiez pas quandvous regardez et lisez 50 et vous es-sayez de doser pour une demi-distan-ce avec un club pour 1 00 yards. La balledécolle et vous réalisez, trop tard, quec'était en fait 50 pieds, c'est-à-dire àpeu près 1 7 yards. Au revoir la balle  ;bonjour les arbres ! Pour référence  : ily a 3 pieds dans un yard.

SPÉCIFICATIONSMINIMUMProcesseur : Core 2 Duo E8400 @3,00 GHz.Mémoire : 4 Go de RAM.Affichage : carte vidéo avec 51 2 Mode RAM vidéo.Disque dur : 1 Go d'espace libre.

RECOMMANDÉProcesseur : Quad Core.Memoire : 8 Go de RAM.Affichage : GeForce GTX 770.Réseau : Connexion Internet largebande.Disque dur : 1 Go d'espace libre.

Page sur le site Steam :http://store.steampowered.com/app/2881 40/

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CCOOMMMMEENNTT CCOONNTTRRIIBBUUEERRÉquipe Full Circle

Rédacteur en chef - Ronnie [email protected] - Rob [email protected] - Les Pounder & [email protected] et RelectureMike Kennedy, Gord Campbell,Robert Orsino, Josh Hertel, Bert Jerred,Jim Dyer et Emily Gonyer

Remerciements à Canonical, aux nombreuseséquipes de traduction dans le monde entieret à Thorsten Wilms pour le logo du FCM.

Pour la traduction française :http://fullcirclemag.fr.

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