Full Circle Magazine #89

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Le magazine indépendant de la communauté Ubuntu Linux (French Translation Team) www.fullcirclemag.fr www.fullcirclemagazine.org

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Full CircleNuméro n° 89 - Septembre 201 4

DDCCMM44CCHHEEEEPOUR CE SCANNER T.E.P. REMISÉ DANS VOTRE SOUS-SOL

LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

FFuu llll CCii rrccllee MMaaggaazziinnee nn'' eesstt aaffffii llii éé eenn aauuccuunnee mmaann iièèrree àà CCaannoonn ii ccaa ll LLttdd ..

full circle magazine n° 89 2 sommaire^

Full Circle

dcm4chee p.22

LibreOffice p.1 8

Installer Oracle p.1 2

GIMP p.26

Tutoriels

Q&R p.47

Command & Conquer p.1 0

Inkscape p.27

Tuxidermy p.46Courriers p.XX

Sécurité p.XX

Labo Linux 2 p.37

Actus p.4

Jeux Ubuntu p.49

Arduino p.30

Critique p.43

Femmes d'Ubuntu p.52

Graphismes

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

Mon histoire p.45

Labo Linux 1 p.33

Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Cela signifie que vouspouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes : vous devez citer le nom de l'auteur d'une certainemanière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du magazine (« Full Circle Magazine ») ainsi que l'URL www.fullcirclemagazine.org (sans

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Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et les opinionsexprimés ici ont reçu l'approbation de Canonical.

LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

PAS DE COURRIERSCE MOIS-CI

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

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ÉÉDDII TTOORRII AALL

BIENVENUE DANS CE NOUVEAU NUMÉRO DU FULL CIRCLE

I l n'y a pas de tutoriel sur Python ou Blender ce mois-ci. Je m'y suis mis pour remplir l'espace deBlender avec un article GIMP sur l'utilisation de l'outil Perspective Clone. A la place de Python j'aieu l'idée de mettre un article original qui m'a été envoyé sur la façon de mettre en place dcm4chee.C'est un logiciel utilisé en tomoscintigraphie par émission de positons (TEP) dans le domainemédical. J'aime recevoir des articles comme celui-ci, car ils nous montrent un côté de Linux que nousvoyons rarement. Donc, si vous travaillez dans un domaine qui utilise Linux et que c'est quelquechose que la plupart des gens ne voient jamais, envoyez-nous un article. Plus c'est bizarre, mieuxc'est !

Le jeu pour lequel je suis mordu (qui a pris le relais d'Euro Truck Simulator 2) est X-Plane 1 0. J'aiacheté un joystick Mad Catz FLY5, je suis monté au ciel (virtuel) et j'ai écrit un avis sur X-Plane. Il y abeaucoup à apprendre, mais c'est un grand simulateur. Ce mois-ci dans la rubrique jeu il y a unecritique d'Oscar sur The Witcher 2.

Et pour vous, les bricoleurs, j'avance doucement avec Arduino, tandis que Charles fait joujouavec Kodi (alias autrefois XBMC), et nous sommes dans la deuxième partie de la série sur le noyau.

Personne ne m'a écrit ce mois-ci alors je crains qu'il n'y ait pas de page Courriers. Pas dequestions sur la sécurité signifie que c'est également absent ce mois-ci. Je crois que ce sont aussimes deux derniers écrans de bureau.

Quoi qu'il en soit, assez de bavardages. Profitez du numéro et écrivez-nous !

Amitiés et gardons le contact !Ronnie

[email protected]

Ce magazine a été créé avec :

Le Podcast Full CircleTous les mois, chaque épisode couvretoutes les dernières informations con-cernant Ubuntu, les opinions, les cri-tiques, les interviews et les retours d'uti-lisateurs. Le Side-Pod est une nouveauté,c'est un court podcast supplémentaire(irrégulier) en marge du podcast prin-cipal. On y parle de technologie en gé-néral et de choses qui ne concernentpas uniquement Ubuntu et qui n'ont pasleur place dans le podcast principal.

Vos animateurs :• Les Pounder• Tony Hughes• Jon Chamberlain• Oliver Clark

http://fullcirclemagazine.org

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AACCTTUU SS

IBM MET DEUX FOIS PLUS SUR

LINUX

Moins d'un an après son annonceselon laquelle elle prévoyait d'in-

vestir un milliard de dollars dans laplate-forme Linux, IBM continue d'aug-menter sa part de Linux par le dé-ploiement de Linux sur les serveursPower System dans 54 des Centresd'innovation et de clients IBM dans lemonde entier. C'est près de deux ansaprès avoir annoncé qu'IBM avait portéLinux sur la plate-forme Power Server.

Les nouveaux services, annoncés lasemaine dernière au LinuxCon d'Amé-rique du Nord, sont conçus pour avoirdes clients opérationnels sur l'envi-ronnement Power Server tout en gar-dant leurs options ouvertes en termesde saveurs et d'applications Linux. Lesupport et la formation sont main-tenant disponibles pour les dévelop-peurs créant des applications qui peu-vent faire usage de la virtualisation etdes caractéristiques de traitement pa-rallèle des serveurs Power Systems,en utilisant Canonical Ubuntu Linux,Red Hat Enterprise Linux et SUSEEnterprise Server.

Source :http://www.zdnet.com/ibm-doubles-down-on-linux-7000033088/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

APERÇU DE UBUNTU 1 4.1 0(UTOPIC UNICORN, LICORNE

UTOPIQUE) BÊTA 1 : PAS DE

GROS CHANGEMENTS

Chaque année à cette époque,avec la sortie de la première ver-

sion bêta, la plupart des commenta-teurs Ubuntu ont déjà classé leurdernier article sur Ubuntu X.1 0 desk-top, bien en avance sur la versionfinale d'octobre. Cette fois-ci, avec lasortie prochaine d'Ubuntu 1 4.1 0 (Li-corne utopique) pour le bureau, lamédiasphère est étonnamment silen-cieuse sur le sujet et il n'y a pas beau-coup de nouvelles en provenance deCanonical. Les articles de blogs ré-cents de Mark Shuttleworth portenttous sur le fait que les produits deCanonical tutoient le nuage, et n'ontjusqu'à présent rien à dire sur la nou-velle version desktop.

Quant au blog de Jono Bacon, gé-néralement une source d'informationutile, ce n'est plus le cas depuis que Ba-con a quitté Canonical et son postede gestionnaire de la communautéUbuntu à la fin mai pour devenir direc-teur principal de la communauté chezXPRIZE. Jusqu'à ce qu'un remplaçantde Bacon soit annoncé, les quatre per-sonnes de l'équipe de la communautéUbuntu combleront le vide.

Comme le reste de l'industrie, Ca-nonical semble concentrer la plupartde ses ressources de développementsur les smartphones et tablettes, et laversion Desktop d'Ubuntu semble re-léguée à l'arrière-plan.

Source :http://www.zdnet.com/ubuntu-1 4-1 0-utopic-unicorn-beta-1 -preview-no-big-changes-700003301 9/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

CINQ CONSEILS SUR LA MIGRA-TION VERS LES LOGICIELS OPEN

SOURCE

L'Open Source n'est pas seulementpour Linux. Oui, vous trouverez

certainement un choix beaucoup pluslarge de logiciels Open Source pour laplateforme Linux, mais à la fois Win-dows et Apple apprécient égalementun bon nombre de titres. Indépen-damment de quel Free Open SourceSoftware (FOSS) vous devez utiliser, ilse peut que vous ne trouviez pastoujours cette évolution des plus na-turelles, surtout quand vous avez pas-sé l'ensemble de votre carrière à utili-ser des logiciels propriétaires. Mais c'estun fait, beaucoup de logiciels OpenSource ont mûri au point de rivaliser(et parfois dépasser) leurs homologuespropriétaires.

Avec cela à l'esprit, je voulais vousdonner mes cinq meilleurs conseilspour la migration d'un écosystème delogiciels fermés vers un qui est ou-vert. Cela peut signifier que vous lais-sez juste tomber Microsoft Office pourLibreOffice ou que vous pourriez plon-ger dans des eaux plus profondes de

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ACTUSl'Open Source et migrer de Windowsvers Linux. Peu importe le changementque vous vous apprêtez à faire, cesconseils devraient faciliter la transition.

Source :http://www.techrepublic.com/article/5-tips-on-migrating-to-open-source-software/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

DES SERVEURS LINUX TRANS-FORMÉS EN ROBOTS MALVEIL-LANTS PAR IPTABLES ET

IPTABLEX

U n botnet qui infecte et exploitedes serveurs Linux mal entrete-

nus a été utilisé pour lancer une sériede grandes attaques DDoS ciblant leDNS et d'autres infrastructures, selonla division Prolexic d'Akamai.

Surnommée le « botnet IptabLeset IptabLex », l'attaque vise des ver-sions d'Apache Struts et Tomcat, ainsique certains ElasticSearch actifs quin'ont pas été corrigés contre un en-semble de vulnérabilités.

Une fois le système compromis,l'attaque élève ses privilèges pour per-

mettre le contrôle à distance du ser-veur à partir duquel le code malveillanta été lancé, après quoi il attend lesdirectives du commandement durobot. Le binaire est relié à deux adres-ses codées en dur fonctionnant chezChina Telecom, tandis que l'utilisa-teur dont le serveur a été infectéremarquera probablement des perfor-mances moindres.

Source :http://news.techworld.com/security/3543420/linux-servers-turned-into-bots-by-iptables-and-iptablex-malware/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

CE QU'EST DOCKER ET CE QU'ILN'EST PAS

Le logiciel Docker a suscité unintérêt considérable récemment,

car il promet de rendre possible pourun développeur le développementd'une application, sa mise en paquetdans un container et sa mise à dis-position d'un certain nombre de plate-formes différentes sans devoir testerchaque combinaison de version dusystème d'exploitation, de la base dedonnées, de la structure de l'appli-cation ou de l'outil de développement.

L'objectif est de surmonter toutes lesdifférences dans les versions du sys-tème d'exploitation, les moteurs de ba-se de données et d'autres outils pourrendre très facile le portage d'uneapplication.

Bien que Docker proclame quec'est une idée nouvelle, on peut vrai-ment la considérer comme une formede virtualisation d'applications. Do-cker s'appuie sur une forme de virtua-lisation des processus, de virtualisa-tion du système d'exploitation et dupartitionnement [Ndt : des disques]qui est devenue un élément standarddu noyau Linux.

Source :http://virtualizationreview.com/articles/201 4/09/05/what-docker-is-and-is-not.aspxProposé par : Arnfried Walbrecht.

KINIVO SORT UNE PAIRE

D'ADAPTATEURS USB SANS FIL,COMPATIBLES LINUX, PAS CHERS

Aujourd'hui, si vous achetez un ordi-nateur portable, il aura une carte sansfil intégrée (pas toujours sur les ordina-teurs de bureau). Pour la plupart, cescartes intégrées fonctionnent bien…

sous Windows. En effet, la plupart desfabricants construisent leurs machi-nes avec seulement Windows àl'esprit. Si vous utilisez uniquement lesystème d'exploitation de Microsoft,alors tout va rouler pour vous. Toute-fois, pour les bidouilleurs qui aimentLinux (moi y compris), les pilotes sansfil inexistants ou problématiques peu-vent être un cauchemar absolu.

C'est pourquoi je recommande unadaptateur USB sans fil à tous les uti-lisateurs Linux ; vous ne savez jamaisquand vous pourriez en avoir besoincomme solution Internet permanen-te ou temporaire. Malheureusement,seuls certains des adaptateurs USBfonctionnent avec Linux directement,de sorte que le choix du modèle estimportant. Aujourd'hui, Kinivo propo-se deux adaptateurs USB sans fil quipromettent de fonctionner avec lessystèmes d'exploitation basés surLinux.

Source :http://betanews.com/201 4/09/08/kinivo-releases-a-pair-of-inexpensive-linux-friendly-usb-wireless-adapters/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

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ACTUSLA MUNICIPALITÉ DE TURIN

DÉCIDE D'ABANDONNER

WINDOWS XP POUR UBUNTU

ET ÉCONOMISER 6 M€

6 M € : c'est le montant que lamunicipalité de Turin espère éco-

nomiser sur cinq ans en passant deWindows XP à Ubuntu Linux dans tousses bureaux.

La migration signifie l'installationdu système d'exploitation Open Sour-ce sur 8 300 PC, ce qui va générer uneéconomie immédiate d'environ 300 €par machine (presque 2,5 M € au total,constitué du coût des licences Win-dows et Office), une somme qui vacroître au fil des ans lorsque la néces-sité du renouvellement des licencesde logiciels propriétaires va disparaî-tre et que les employés vont s'habitueraux nouvelles machines.

Ou plutôt, aux anciennes. Uneautre raison du changement était queles ordinateurs utilisés par Turin sontassez vieux ; ainsi, l'installation deWindows 8 aurait probablement ététrop exigeante pour eux, alors que Li-nux offre plus de flexibilité avec desmachines plus anciennes. Et, commele support pour Windows XP a offi-ciellement pris fin cette année, rester

avec Microsoft n'avait pas beaucoupde sens pour Turin. Le passage à Ubun-tu a été officiellement approuvé dé-but août et devrait prendre environun an et demi.

Source :http://www.zdnet.com/city-of-turin-decides-to-ditch-windows-xp-for-ubuntu-and-6m-saving-7000033482/Poposé par : Arnfried Walbrecht.

TORVALDS DIT QU'IL N'AAUCUNE OPINION BIEN

ARRÊTÉE SUR SYSTEMD

Le créateur de Linux, Linus Torvalds,est bien connu pour ses opinions

bien arrêtées sur beaucoup de sujetstechniques. Mais quand il s'agit desystemd, le système de démarrage quia causé un certain degré d'angoissedans le monde Linux, Torvalds resteneutre.

« Quand il s'agit de systemd, vouspourriez vous attendre à ce que j'aie

quelques opinions colorées et en fait je

n'en ai pas », a déclaré Torvalds dansune interview à iTWire. « systemd nemedérangepersonnellementpaset, en

fait, mon ordinateurde bureau etmon

portable principaux l'utilisent tous les

deux. »

Source :http://www.itwire.com/business-it-news/open-source/65402-torvalds-says-he-has-no-strong-opinions-on-systemdProposé par : Sam Varghese.

TOUT CE QUE VOUS DEVEZ

SAVOIR À PROPOS DU MEIZU

MX4, LE PROCHAIN UBUNTU

PHONE - GALERIE

Le nouveau système d'exploitationUbuntu Touch de Canonical fera

tourner le nouveau téléphone MeizuMX4 et il sortira en décembre, selonles dernières informations publiéespar la société chinoise. Regardonsmaintenant de plus près ce nouveautéléphone pour voir comment il varéagir à l'expérience Ubuntu.

Canonical n'a pas fourni d'informa-tion sur un calendrier pour le lance-ment du nouveau téléphone Ubuntude Meizu, et même les informationsque nous avons à l'heure actuelle ontété publiées initialement sur un blogitalien de la société chinoise. Fonda-

mentalement, personne ne dit rien offi-ciellement, mais ce n'est pas vraimentun problème.

Le nouveau Meizu MX4 a été an-noncé il y a quelques semaines et denombreux utilisateurs d'Ubuntu se sontdemandé si c'est le téléphone qui seraéquipé de la prochaine Ubuntu Touch.On dirait que c'est le cas, ainsi nousallons maintenant regarder de plusprès ce puissant appareil.

Source :http://news.softpedia.com/news/Everything-You-Need-to-Know-About-Meizu-MX4-the-Upcoming-Ubuntu-Phone-458882.shtmlProposé par : Silviu Stahie.

LA FAILLES DE CURL SONT

REFERMÉES DANS TOUS LES

SYSTÈMES D'EXPLOITATION

UBUNTU AVEC SUPPORT

Canonical a annoncé que quelquesvulnérabilités de curl ont été trou-

vées et réparées dans ses systèmesd'exploitation Ubuntu 1 4.04 LTS,Ubuntu 1 2.04 LTS, et Ubuntu 1 0.04LTS.

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ACTUS

Les développeurs ont publié unenouvelle mise à jour pour le paquetcurl et il semble qu'un certain nombrede problèmes de sécurité aient étécorrigés.

« Tim Ruehsen a découvert que curlne gérait pas correctement les adres-

ses IP partiellement littérales. Cela

pourrait conduire à la divulgation de

cookies à un mauvais site et à ce que

des sites malveillants puissent définir

descookiespourd'autressites», nous ditl'avis de sécurité.

Source :http://news.softpedia.com/news/Curl-Exploits-Close-in-All-Supported-Ubuntu-OSes-458899.shtmlProposé par : Silviu Stahie.

MOZILLA THUNDERBIRD

31 .1 .1 ATTERRIT SUR UBUNTU

Canonical a annoncé quelques dé-tails sur un certain nombre de

vulnérabilités identifiées dans Thun-derbird sur ses systèmes d'exploi-tation Ubuntu 1 4.04 LTS et Ubuntu1 2.04 LTS, et les développeurs ontpublié une nouvelle version dans lesdépôts.

Le client de messagerie Thunder-bird a été mis à jour il y a quelquesjours et la nouvelle version a atterriassez rapidement dans les dépôtsUbuntu. Cela signifie qu'il devrait êtredisponible lorsque les utilisateurs met-tront à jour leurs systèmes.

Par exemple, « AbhishekArya a dé-couvert une faille use-after-free [Ndt  :réutilisation malveillante de la mé-moire après l'avoir vidée] lors desinteractions DOM avec le SVG. Si un

utilisateur était amené à ouvrir un

message spécialement conçu avec la

fonction script activée, un attaquant

pourrait exploiter ceci pour causer un

déni de service via plantage de l'appli-

cation ou exécuter du code arbitraire

avec les privilèges de l'utilisateur exé-

cutantThunderbird», selon l'annonce.

Source :http://news.softpedia.com/news/Mozilla-Thunderbird-31 -1 -1 -Lands-in-the-Ubuntu-458664.shtmlProposé par : Silviu Stahie.

STEPHEN HAWKING NOUS

PARLE DU PROJET DE FAUTEUIL

ROULANT CONNECTÉ INTEL

BASÉ SUR LINUX

I ntel a révélé un nouveau conceptintéressant appelé le Fauteuil rou-

lant connecté, qui prend les donnéesde l'utilisateur et permet aux gens departager cette information avec la com-munauté et qui est géré par Linux.

Quand les gens disent Intel, ilspensent généralement aux proces-seurs, mais l'entreprise fabrique aussibeaucoup d'autres produits, y com-pris des concepts très cool ou utilesqui pourraient avoir des applicationstrès importantes dans la vie quoti-dienne.

La dernière initiative est appeléele Fauteuil roulant connecté et lesgars d'Intel ont même convaincu lecélèbre Stephen Hawking de les aiderà populariser ce projet incroyable. Ilest encore en phase de test et c'estun de ces produits qui promettent beau-coup, mais qui n'iront peut-être ja-mais très loin, parce qu'il n'y a per-sonne pour les produire et les vendre.

Source :http://news.softpedia.com/news/Ste

phen-Hawking-Talks-About-the-Linux-Based-Intel-Connected-Wheelchair-Project-458539.shtmlProposé par : Silviu Stahie.

LOBBYING POUR L'OPEN

SOURCE ET LINUX DANS LES

ÉCOLES

I l y a environ huit ans, j'ai commencéà faire pression pour apporter plusde Linux et des logiciels Open Sourcedans les écoles secondaires et supé-rieures, et les établissements d'ensei-gnement professionnel informatiqueaux Pays-Bas et en Belgique. Voici com-ment j'ai fait et ce que vous pouvezen apprendre pour faire la même cho-se où vous habitez.

Premièrement, Linux et l'Open Sour-ce en matière d'éducation peuventêtre classés en trois thèmes :

• L'infrastructure des écoles.• Le bureau avec lequel les élèves

et les enseignants travaillent.• Le programme de l'enseignement

de l'informatique.

Le premier thème, l'infrastructuredans les écoles se compose d'un tasde logiciels différents, qui sont utili-sés pour l'administration. Les exem-

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ACTUSples sont des applications telles quedes systèmes de gestion des étu-diants, des systèmes de gestion dedocuments et des systèmes d'exploi-tation. Fondamentalement, ces logi-ciels ne sont pas si différents de cequi est utilisé dans d'autres indus-tries. Cela s'applique non seulement àla formation professionnelle, maisaussi à toutes les écoles, à tous lesniveaux.

Source :https://opensource.com/education/14/9/teachers-linux-open-source-educationProposé par : Arnfried Walbrecht.

CHROMEOS CONTRE LINUX :LE BON, LA BRUTE ET LE TRUAND

Quiconque croit que Google n'estpas en train d'essayer de s'ac-

caparer les utilisateurs d'ordinateursde bureau ne suit pas l'actualité deprès. Au cours des dernières années,j'ai vu ChromeOS faire sensation surle Google Chromebook. En éclatant depopularité sur des sites comme Ama-zon.com, il semblait que rien ne puis-se arrêter ChromeOS.

Dans cet article, je vais regarder

ChromeOS comme un concept à met-tre sur le marché, ce que sont lesconséquences sur l'adoption de Linuxet si c'est une bonne ou mauvaise cho-se pour la communauté Linux dansson ensemble. De plus, je vais parlerdu plus gros problème entre tous etdu fait que personne ne fasse rien àce sujet.

Quand les gens me demandent siChromeOS est une distribution Linux,je réponds habituellement que Chro-meOS est à Linux ce que OS X est àBSD. En d'autres termes, je considèreChromeOS comme étant un systèmed'exploitation fils qui utilise le noyauLinux comme moteur. Une grande par-tie du système d'exploitation est cons-tituée du propre mélange proprié-taire de code et de logiciels Google.

Ainsi, alors que ChromeOS utilisele noyau Linux comme moteur, il estencore très différent de ce que nouspourrions trouver dans les distribu-tions Linuxmodernes d'aujourd'hui.

Source :http://www.datamation.com/open-source/chromeos-vs-linux-the-good-the-bad-and-the-ugly-1 .htmlProposé par : Arnfried Walbrecht.

LE SUPPORT DE NETFLIX EST

OFFICIELLEMENT ARRIVÉ SUR

LINUX, ENFIN !

Vous les utilisateurs de Linux,vous avez été très, très, très,

très, très, très patients. Et mainte-nant, votre patience est récompenséepar la compatibilité de Netflix avecvotre système préféré. Pendant long-temps Netflix s'est appuyé sur le pseu-do-concurrent de Flash, Silverlight deMicrosoft. Mais, bien entendu, lesupport du plugin était pratiquementinexistant sur le système d'exploi-tation Open Source. Maintenant, com-me Silverlight pâlit et que Netflixembrasse la puissance de HTML5,votre vœu de regarder des films survotre distribution préférée (qu'ils'agisse d'Ubuntu, Mint ou Arch) peutenfin se réaliser. Paul Adolph deNetflix a envoyé un message auxdéveloppeurs Ubuntu, leur disantque, « Netflix va être compatible aveclaversion stabledeChromedanslaver-

sion 14.02 si NSS 3.16.2 ou supérieur

estinstallé. »

Source :http://www.engadget.com/201 4/09/1 9/netflix-linux/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

LA CHINE CHERCHE À FUIR LES

LOGICIELS DE L'OUEST

La Chine développe un systèmed'exploitation fait maison qui

pourrait être prêt dès octobre dans lecadre d'un effort pour se sevrer deslogiciels faits par l'Ouest, selon unrapport dimanche de l'agence de pres-se Xinhua du gouvernement, transmispar Technewsworld.com.

Suivant de près l'annonce de laChine du mois dernier indiquantqu'elle avait lancé une enquête surMicrosoft en vertu des lois antimono-pole du pays, les dernières nouvellessuggèrent que le nouveau systèmed'exploitation apparaîtra d'abord surles machines de bureau et sera ensui-te étendu aux smartphones et autresappareils mobiles dans trois à cinqans. Le feu logiciel Red Flag Linux pour-rait faire partie du nouveau systèmed'exploitation, selon Computerworld.

Source :http://www.asianage.com/technology/china-seeks-shun-western-software-51 5Proposé par : Arnfried Walbrecht.

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ACTUSLES DÉBUTS D'UBUNTU DANS

LES TÉLÉPHONES MEIZU MX4 SE

RAPPROCHENT DE PLUS EN PLUS

Leprojet Ubuntu a annoncé une ver-sion stable pour les téléphones

tactiles Ubuntu Touch, une semaineaprès que Meizu a fait passer une ver-sion Ubuntu dans le téléphone MeizuMX4 prévu en décembre.

L'équipe Ubuntu pour les télépho-nes du Projet Ubuntu de Canonical aannoncé l'arrivée de la première ima-ge de la distribution ubuntu-rtm (Re-lease to Manufacturing - version pourles constructeurs) pour les télépho-nes. L'annonce fait suite à l'accrochede la semaine dernière de Meizu,disant qu'une version du Meizu MX4basée sur Android était prévue pourêtre livrée avec Ubuntu en décembre.L'image RTM de Ubuntu Touch « sem-ble être l'image de ubuntu-rtm la plus

stable nous ayons jamais eue », a écritŁukasz 'sil21 00' Zemczak de l'équipeUbuntu pour les téléphones. « La plu-part des points bloquants ont été ré-

solus (de même que le bug d'unity8 de

verrouillage intempestif), et ne restent

quedesproblèmesplusmineurs. »

Source :http://linuxgizmos.com/ubuntu-gets-

closer-to-debut-in-meizu-mx4-phone/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

GOOGLE ET DROPBOX FONT

ÉQUIPE SUR LA SÉCURITÉ DE

L'OPEN SOURCE

Dans un effort pour rendre les ou-tils de sécurité Open Source plus

conviviaux, Google et Dropbox ontannoncé jeudi qu'ils ont fait équipeavec le Open Technology Fund pourformer « Simply secured ». L'objectifde cette nouvelle organisation à butnon lucratif est de « contribuerà l'éla-boration de technologies utilisables et

sécuriséesetde lesrendredisponiblesà

toutlemonde».

C'est la deuxième fois cette semai-ne qu'une société de technologiemajeure a lancé une initiative OpenSource. Lundi, Facebook a annoncé sanouvelle initiative TODO, qui est axéesur le développement des meilleurspratiques et outils pour soutenir ledéveloppement Open Source entreles entreprises. Google et Dropbox par-ticipent également à la collaborationde TODO.

Les entreprises ont déclaré que

l'importance de fournir des outilssécurisés faciles à utiliser est devenuede plus en plus grande après lesrévélations d'Edward Snowden selonlequel la NSA, GCHQ, Unité 2800 etd'autres agences d'espionnage ontpénétré de nombreuses organisa-tions de technologie et que desdonnées personnelles de millions depersonnes ont été collectées.

Source :http://www.cio-today.com/article/index.php?story_id=1 03001 NS3OFYProposé par : Arnfried Walbrecht.

DES NOUVELLES ET DES RU-MEURS DE SAMSUNG : SELON

UN RAPPORT, LE DÉBUT DE

SMARTPHONES TOURNANT SUR LE

SYSTÈME D'EXPLOITATION TIZEN

BASÉ SUR LINUX EST PRÉVU EN

INDE

Tizen est un système d'exploi-tation basé sur Linux que Sam-

sung utilise déjà dans certains de sesappareils photos et dans sa gammeGalaxy Gear de technologies vesti-mentaires. Le système d'exploitationa une grande fonctionnalité avec une

utilisation potentielle dans les appa-reils ménagers intelligents et les télé-viseurs intelligents. Pour l'instant, Ti-zen n'a pas encore été utilisé dans unsmartphone majeur, mais Samsung vapeut être essayer d'introduire ce sys-tème d'exploitation dans sa gammede smartphones en commençant parun essai en Inde, selon le rapport.

Les téléphones et tablettes Sam-sung Galaxy de la ligne actuelle fonc-tionnent tous sous le système d'ex-ploitation Android de Google, quiprend également en charge les smart-phones de grands concurrents com-me LG et Motorola. Si Samsung étaiten mesure de faire naître un appareilTizen, il pourrait créer un écosystèmede logiciels mobiles qui rivalise avecAndroid de Google, Windows de Micro-soft et iOS d'Apple, ce qui rendrait legéant du gadget plus autonome etmoins dépendant des entreprises par-tenaires.

Source :http://www.gamenguide.com/articles/1 3347/201 40923/samsung-news-and-rumors-smartphone-running-linux-based-tizen-operating-system-planned-to-debut-in-india-report-says.htmProposé par : Arnfried Walbrecht.

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Tout début septembre, j'ai reçu uncourriel d'un lecteur de longue da-

te, avec qui j'avais déjà eu quelquescontacts. L'essentiel du courriel étaitqu'il avait écrit un script pour fairedes recherches dans un documentPDF, et ensuite prendre chaque pagecorrespondante et créer un nouveaufichier PDF avec seulement ces résul-tats. Le scénario original était celuid'un étudiant en droit qui devait fairedes recherches dans des PDF conte-nant des milliers de pages, mais jepeux prévoir qu'il sera utile pour lesautres aussi (étudiants faisant unguide d'étude sur un sujet précis, ex-traire des articles intéressants depuisdes fichiers PDF, etc.). Et donc, cemois-ci, je vais donner une explicationrapide du fonctionnement du pro-gramme et des technologies/comman-des sur lesquels il est basé.

Les exigences :• grep - dans le paquet grep (devraitêtre pré-installé dans Ubuntu) ;• pdfinfo - dans poppler-utils (devraitêtre pré-installé dans Ubuntu) ;• pdfunite - dans poppler-utils (devraitêtre pré-installé dans Ubuntu) ;• pdftotext - dans poppler-utils (devraitêtre pré-installé dans Ubuntu) ;

• pdfjam - dans le paquet pdfjam dansUbuntu ou textlive-extra-utils.

La plupart de ces commandes sontassez explicites. Les plus cryptiquessont grep (qui sert à faire une recher-che en ligne de commande), et pdfjam(qui est un script shell pour la fusion etle fractionnement des fichiers PDF).

LE SCRIPT

La version la plus récente du scriptest ici :http://homepages.dcc.ufmg.br/~lcerf/en/utilities.html#pdf-page-grep(le lien « Télécharger » est sous « Ins-tallation »). Je ferai référence aux nu-méros de ligne ; il pourra donc être uti-le, pour me suivre, de télécharger unexemplaire et de l'ouvrir dans un édi-teur de texte qui affiche les numérosde ligne.

Si vous ne voulez pas préciser unchemin d'accès complet à chaque foisque vous recherchez dans un fichierPDF,vous pouvez soit faire un lien symbo-lique dans /usr/bin avec :

sudo ln -s /chemin/du/script/usr/bin/pdf-page-grep

soit créer un dossier de scripts dansvotre répertoire HOME, puis l'ajouter

à votre variable PATH.

COMMENT L'UTILISER

• Installer ce qui est requis.• Rendre le script exécutable :

chmod +x /chemin/du/fichier

Assurez-vous d'utiliser le chemin versl'emplacement où vous avez enregistréle script.• Exécutez le script- sans arguments pour voir les informa-tions d'utilisation ;- exécutez la commande en adaptantà votre usage, par exemple :

/chemin/de/pdf-page-grep -inumero*. pdf

pattern: command & conquer

OU

pattern:(vide pour arrêter)

Cet exemple cherche « Command& Conquer » (sans tenir compte desmajuscules et minuscules) dans tousles fichiers PDF dont le nom com-mence par « numero », et se terminepar « .pdf » (ce qui doit couvrir tousles numéros du FCM, à moins quevous ne les renommiez). Ainsi, vousvous retrouverez avec un fichier PDF

contenant tous les articles de C & Cdes numéros que vous avez téléchar-gés.

Naturellement, il y a d'autres op-tions possibles (-E pour les expres-sions régulières étendues, -F pour deschaînes fixes, -P pour les expressionsrégulières Perl, -w pour chercher seu-lement des mots entiers, et -x pourchercher seulement des lignes en-tières).

COMMENT CELA FONCTIONNE-T-IL ?

Si vous ouvrez le script dans votreéditeur de texte favori, vous remar-querez qu'il est joliment formaté avecindentations, commentaires, espace-ments et un système uniforme de bou-cles. La première section du fichier(lignes 1 à 7) est ce que j'appellerai un« préambule » - elle contient des infor-mations sur l'auteur, définit l'environ-nement pour Linux, donne des infor-mations sur la licence, puis met en placeles variables utilisées plus tard dans lefichier. Dans ce cas, la seule variableest SUFFIX - qui, comme vous pouvezl'imaginer, est le suffixe ajouté aunouveau fichier PDF qui contient les

CCOOMMMMAANN DD && CCOONN QQUU EERRÉcrit par Lucas Westermann

PPDDFF--PPaa gg ee--GG rreepp

full circle magazine n° 89 1 1 sommaire^

COMMAND & CONQUERcorrespondances (valeur par défaut :-matches).

Les lignes 9 à 25 contiennent uneinstruction if qui vérifie s'il y a desarguments, sinon, elle affiche lesinformations d'utilisation. Quand j'é-cris des scripts comme celui-ci, j'ai ten-dance à inclure également une vérifi-cation pour voir si l'argument est « -h »,et/ou le comparer à une liste desarguments acceptés. Dans ce cas, jevais sauter la vérification des argu-ments acceptés, car on va recevoirdes noms de fichiers et on peut diffici-lement avoir une liste complète pourla comparaison.

Les lignes 27-28 créent un empla-cement temporaire pour stocker lesfichiers PDF pendant qu'ils sont encours de traitement par le script (caron convertit le fichier PDF avec pdfto-text pour utiliser grep sur les textes).C'est une pratique acceptée pour gar-der propres les résultats du script(c'est-à-dire ne pas laisser des fichierspartout dans votre dossier de dé-part).

Les lignes 29-30 utilisent la com-mande trap pour vider le dossier tem-poraire lorsque le script se termine (ycompris lorsque le script est inter-rompu par l'utilisateur ou le système,c'est-à-dire lorsque vous appuyez surCtrl-c).

Les lignes 31 à 44 sont une bouclewhile qui demande à l'utilisateur des ter-mes à rechercher, jusqu'à ce qu'elleentre dans une chaîne vide. À ce mo-ment-là, on passe à la suite du pro-gramme. Ce terme peut égalementêtre une expression régulière simple.

Les lignes 46 à 54 sont une bouclefor qui vérifie si les arguments passéscommencent avec un tiret, car ils sontsupposés indiquer un argument. Sij'étais l'auteur de ce script, j'aurais plu-tôt opté pour un tableau d'optionsacceptables, que j'aurais alors pu re-chercher. Si un nom de fichier com-mence par un tiret, j'imagine que lescript sera en échec. Cependant, il estassez rare qu'un fichier soit nomméde cette façon.

Les lignes 56 à 93 sont une bouclefor qui sert à inverser la vérificationdes lignes 46 à 54 (des arguments quine commencent pas par un tiret), etsuppose que c'est un nom de fichier.Il commence alors une nouvelle ligne,affiche « pages correspondantes dans<nom de fichier>:<liste des pages> ».Au final, vous devriez avoir une listede tous les fichiers PDF recherchés,ainsi qu'une liste de tous les numérosde page qui correspondent à l'un devos termes de recherche. Les deuxdernières lignes vous diront où lesrésultats ont été enregistrés et com-

bien de fichiers PDF correspondantont été trouvés. La recherche propre-ment dite est effectuée par conver-sion de chaque page du PDF en texte(en utilisant pdftotext), puis envoivers grep à travers un « pipe » pourtrouver les résultats. S'il y a une cor-respondance, il retournera le numérode page, s'en souviendra dans la va-riable $sel et passera à la page sui-vante. Une fois terminée la boucle surles pages, il incrémente le nombre defichiers PDF correspondant (s'il y avaitune correspondance), extrait les pagestrouvées dans un fichier temporaire,réinitialise la liste des pages corres-pondant à la recherche, puis se sou-vient du nom d'origine du dernier PDFcorrespondant.

Les lignes 96 à 1 01 vérifient si lenombre de fichiers PDF correspon-dant à la recherche existe. Sinon, il n'yavait aucun résultat, et le programmese termine.

Les lignes 1 02 à 1 1 2 couvrent le casd'un fichier correspondant (et affi-chent « 1 fichier PDF correspondant »,puis déplace le fichier temporairedans le PDF final contenant les résul-tats, ce qui évite des problèmes avecpdfunite qui attendrait plus d'un fi-chier), ainsi que les correspondancesmultiples. Lorsque plusieurs fichiersPDF correspondants existent, il utilise-

ra pdfunite pour fusionner les fichiersdans le pdf -matches.

La ligne 1 1 3 - Cette ligne affichesimplement le nom du fichier résul-tant, pour que l'utilisateur puisse letrouver.

Je ne me suis pas étendu surcertaines spécificités du script pourdeux raisons : l'une étant la concisionet l'autre étant que déterminer exac-tement comment un script fonction-ne simplement en le lisant et en l'exé-cutant est une bonne compétence àavoir, surtout si vous prévoyez d'écrirevos propres scripts ou programmes.Si quelqu'un a des questions particu-lières sur un certain morceau du script,qu'il m'envoie un courriel rapide. Si vousavez d'autres questions, des suggestionsou des demandes, n'hésitez pas à m'en-voyer un courriel à :[email protected].

Lucas a appris tout ce qu'ilsait en endommageant régulièrementson système et en n'ayant alors plusd'autre choix que de trouver un moyende le réparer. Vous pouvez lui écrire à :[email protected].

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TTUUTTOORRIIEELL IInnssttaalllleerr OOrraaccllee ssuurr UUbbuunnttuu 6644--bbiitt

Oracle, qui fournit le leader mon-dial des Systèmes de gestion de

bases de données relationnelles(SGBDR), offre une licence de déve-loppeur gratuite pour leur produit,mais les utilisateurs *buntu semblentêtre oubliés. Tout n'est pas perducependant, car dans cet article, je vaisvous montrer comment installer etexécuter Oracle 1 1 gR2 Express Edi-tion sur les versions 64 bits d'Ubuntu1 2.04 et 1 4.04 - cela peut fonctionnersur d'autres systèmes basés surDebian, mais je ne l'ai pas testé. Sivous voulez sérieusement devenir ungourou des bases de données, c'estun moyen facile d'obtenir un envi-ronnement professionnel dans lequelvous entraîner.

Ce qui suit explique comment ob-tenir le paquet rpm (RedHat PackageManager), le convertir en un paquet.deb, effectuer la configuration ini-tiale d'Oracle XE, et comment com-mencer à utiliser l'interface d'Oracleen ligne de commande : SQL-Plus.

Il y a quelques limitations. Oraclene convient que pour les installations*buntu 64 bits. La base de donnéessera limitée à seulement 1 1 Go de

données utilisateur et ne peut utiliserqu'un seul processeur et pas plus de 1Go de mémoire. L'installation nécessi-te au moins 51 2 Mo. Les détails surOracle XE peuvent être consultés àl'adresse :http://www.oracle.com/technetwork/database/database-technologies/express-edition/overview/index.html

Pour télécharger le paquet, vousdevrez créer un compte en ligne gra-tuit chez Oracle - un tout petit prix àpayer et, d'après mon expérience, quin'entraîne pas de courriel non sollicité.L'adresse et le mot de passe que voussélectionnez vous donnent aussi accès àd'autres utilitaires de développement.

Tout au long de ces instructions,l'utilisation d'un éditeur de texte estnécessaire. Les commandes donnéesen exemples supposent l'utilisationde gedit, qui est l'éditeur par défautd'Ubuntu, mais vous pouvez utilisern'importe quel éditeur de texte.

Étape A : vous devez connaître laquantité de RAM installée en nombred'octets. La meilleure façon de la trou-ver est de regarder la valeur affichée

dans « Paramètres système… » depuisle bureau, mais vous pouvez égale-ment utiliser :

sudo lshw -short -C memory

Vous devez avoir au moins 51 2Mo ; pour le convertir en un nombred'octets exact, utilisez la formule :51 2 * 1 048 576 = 536 870 91 2 octets(multiplier les Go par 1 073 741 824pour obtenir des octets).

Notez bien ce nombre pour lesétapes ultérieures. Si vous souhaitezallouer plus de RAM pour Oracle,vous pouvez le faire, mais le minimumest généralement suffisant pour unutilisateur unique qui exécute plu-sieurs applications.

Les commandes suivantes sont tou-tes saisies dans un terminal, ouvertavec Ctrl + T dans Ubuntu.

Étape B : Oracle 1 1 gR2 XE néces-site au moins 2 Go d'espace d'échan-ge (swap). Déterminez si votre espaced'échange disponible (en gigaoctets)est suffisant en exécutant la com-mande suivante :

free -g

Recherchez une ligne semblable àla suivante :

Swap: 13 0 13

Dans cet exemple, la machinedispose de 1 3 Go disponible (le troi-sième nombre). Si vous n'avez pasassez d'espace d'échange, vous de-vrez créer soit une partition d'échange,soit un fichier d'échange. Les instruc-tions pour faire cela sous Ubuntu sontfacilement disponibles sur le Web, etne seront donc pas répétées ici.

ÉTAPES DE PRÉ-INSTALLATION

Étape C : téléchargez le fichier zipcontenant le paquet Linux 64 bits nom-mé oracle-xe-1 1 .2.0-1 .0.x86_64.rpm ensélectionnant Téléchargements sur lapage précédente ou en allant direc-tement sur :http://www.oracle.com/technetwork/database/database-technologies/express-edition/downloads/index.html

Étape D : décompressez le fichieren utilisant la commande suivante :

Écrit par Frank Oberle

full circle magazine n° 89 1 3 sommaire^

TUTORIEL - INSTALLER ORACLEunzip oracle-xe-11. 2. 0-1. 0. x86_64. rpm. zip

Étape E : si vous n'avez pas lespaquets alien, liaio1 et unixodbc, vousdevez les installer. Puisqu'il n'y aura au-cun problème s'ils sont déjà installés,entrez la commande suivante :

sudo apt-get install alienlibaio1 unixodbc

Étape F : convertir le paquet rpm(RedHat) en un paquet .deb (Ubuntu)en utilisant la commande suivante :

sudo alien --scripts -doracle-xe-11. 2. 0-1. 0. x86_64. rpm

Alien prend un certain temps pourfaire toutes les conversions nécessaireset la reconfiguration du paquet rpm,mais vous pouvez utiliser ce tempspour effectuer toutes les étapes jus-qu'à « Étape M : effectuer l'instal-lation » ; toutefois, ne continuez pasau-delà avant que le paquet oracle-xe-1 1 .2.0-1 .0.x86_64.deb ait été créé.

Étape G : créer un script chkconfigà l'aide d'un éditeur de texte.

Le programme d'installation Red-Hat suppose l'existence d'un fichier/sbin/chkconfig qui n'existe pas dansUbuntu. Cependant, ne chargez pas le

paquet chkconfig disponible pour Ubun-tu, car il peut provoquer des erreurs.Créez plutôt le fichier directement enutilisant les commandes suivantes :

sudo gedit /sbin/chkconfig

Lorsque le fichier vide s'affiche,copiez et collez le texte ici à droitedans l'éditeur.

Enregistrez le fichier et fermez l'é-diteur.

Étape H : maintenant appliquez lesprivilèges d'exécution au fichier /sbin/chkconfig que vous venez de créer enutilisant la commande suivante :

sudo chmod 755/sbin/chkconfig

Vous pouvez vérifier que les para-mètres ont été appliqués correctementà l'aide de la commande suivante :

ls -l /sbin

Vous devriez voir :

-rwxr-xr-x 1 root root 660Nov 23 20: 29 /sbin/chkconfig

Étape I : définir les paramètres dunoyau Linux.

Oracle 1 1 gR2 XE nécessite le

réglage de certains paramètres denoyau supplémentaires. Nous allonsd'abord créer un fichier de confi-guration Oracle approprié à l'aide del'éditeur, puis nous rendrons les ré-glages permanents en les appliquant aunoyau pour qu'ils soient réglés à chaqueredémarrage. D'abord créez le fichieren utilisant l'éditeur.

sudo gedit /etc/sysctl. d/60-oracle. conf

Lorsque le fichier vide s'affiche, co-piez et collez le texte ci-dessous dansl'éditeur.

La valeur utilisée pour kernel. shm-max dans la dernière ligne ci-dessous(53687091 2) est la quantité minimalerecommandée de RAM de l'étape A ci-dessus. Pour une utilisation d'Oraclependant l'apprentissage, c'est proba-blement suffisant, mais la valeur peutêtre augmentée jusqu'à la quantitéde RAM de votre système si vous lesouhaitez (ce nombre n'est pasobligatoirement la quantité de RAMde votre système, mais il ne peut pasla dépasser). Enregistrez le fichier etfermez l'éditeur.

#! /bin/bash# This file was created for, and only required for the# Oracle RDBMS 11gR2 XE installation.file=/etc/init. d/oracle-xeif [ [ ! ` tail -n1 $file | grep INIT` ] ] ; then

echo >> $fileecho ' ### BEGIN INIT INFO' >> $fileecho ' # Provides: OracleXE' >> $fileecho ' # Required-Start: $remote_fs $syslog' >> $fileecho ' # Required-Stop: $remote_fs $syslog' >> $fileecho ' # Default-Start: 2 3 4 5' >> $fileecho ' # Default-Stop: 0 1 6' >> $fileecho ' # Short-Description: Oracle 11g XE' >> $fileecho ' ### END INIT INFO' >> $file

fiupdate-rc. d oracle-xe defaults 80 01

# Oracle 11g XE kernel parameters# Temporary file used for Oracle Installationfs. file-max=6815744net. ipv4. ip_local_port_range=9000 65000kernel. sem=250 32000 100 128kernel. shmmax=536870912

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TUTORIEL - INSTALLER ORACLEVérifiez que les paramètres ont

été appliqués en utilisant la comman-de suivante :

sudo cat /etc/sysctl. d/60-oracle. conf

Étape J : chargez les paramètresdu noyau Linux :

sudo service procps start

Cette commande devrait retourner :

moi@maMachine: ~$ procpsstop/waiting

Vérifiez que les paramètres ont étéchargés grâce à la commande :

sudo sysctl -q fs. file-max

Cette commande doit retournerquelque chose comme :

moi@maMachine: ~$ fs. file-max= 773266

Étape K : sur un système Ubuntu,/dev/shm est défini comme un lienvers /run/shm, mais un lien ne plairapas à Oracle, donc le lien doit êtreenlevé et remplacé par un répertoireréel qui est ensuite monté. Pour cefaire, exécutez les commandes sui-vantes :

sudo rm -rf /dev/shm

sudo mkdir /dev/shm

sudo mount -t tmpfs shmfs -osize=2048m /dev/shm

(la valeur de « size » peut être n'im-porte quelle valeur jusqu'à la taille devotre RAM en Mo, mais j'ai trouvé que2048 est tout à fait suffisant).

Pour rendre ces modifications per-manentes, nous avons besoin decréer un autre fichier appelé S01 shm_load dans le répertoire /etc/rc2.d,avec une autre session d'édition :

sudo gedit/etc/rc2. d/S01shm_load

Copiez et collez dans l'éditeur letexte ci-dessus à droite.

Enregistrez le fichier et fermezl'éditeur.

Vérifiez que les paramètres ontété appliqués en utilisant la commandesuivante :

ls -l /etc/rc2. d

Il devrait y avoir une ligne appropriéepour le nouveau fichier semblable à :

-rw-r--r-- 1 root root 273Nov 23 20: 41 S01shm_load

Maintenant donnez des autorisa-

tions d'exécution au fichier avec la com-mande :

sudo chmod 755/etc/rc2. d/S01shm_load

Assurez-vous que c'est correct enrépétant la dernière commande :

ls -l /etc/rc2. d

En cas de succès, la ligne de résul-tat devrait ressembler à ceci :

-rwxr-xr-x 1 root root 273Nov 23 20: 41 S01shm_load

En utilisant la commande mount,confirmez que le système de fichiertemporaire shmfs a été chargé en cher-chant une ligne comme la suivantevers la fin de la liste :

shmfs on /dev/shm type tmpfs(rw, size=2048m)

Étape L : le processus d'installa-tion de RedHat utilise l'utilitaire /bin/awk mais, comme Ubuntu le placedans /usr/bin/awk, nous devons créerun lien symbolique vers l'emplace-ment prévu par RedHat en exécutantla commande suivante :

sudo ln -s /usr/bin/awk/bin/awk

Créez un répertoire d'écoute etun fichier d'écoute vides qu'Oraclepourra utiliser en exécutant les com-mandes suivantes :

mkdir /var/lock/subsys

touch/var/lock/subsys/listener

N'ALLEZ PAS AU-DELÀDE CE POINTtant que le paquet oracle-xe-1 1 .2.0-1 .0.x86_64.deb n'a pas été créé (voir

#! /bin/sh# This file was created for and only required by# the Oracle RDBMS installation.case " $1" in

start) mkdir /var/lock/subsys 2>/dev/nulltouch /var/lock/subsys/listenerrm /dev/shm 2>/dev/nullmkdir /dev/shm 2>/dev/nullmount -t tmpfs shmfs -o size=2048m /dev/shm; ;

*) echo errorexit 1; ;

esac

full circle magazine n° 89 1 5 sommaire^

TUTORIEL - INSTALLER ORACLEl'étape F).

Étape M : effectuer l'installation.

Assurez-vous d'être dans le réper-toire où le fichier oracle-xe-1 1 .2.0-1 .0.x86_64.deb a été créé à l'étape F.Commencez l'installation avec la com-mande suivante :

sudo dpkg –install oracle-xe_11. 2. 0-2_amd64. deb

Étape N : retirer un artefact d'ins-tallation.

Par défaut, la procédure d'instal-lation de RedHat crée une icône dedémarrage de bureau, mais cela nefonctionnera pas sous Ubuntu ; il fautdonc soit le reconfigurer, soit le sup-primer avec la commande suivante :

rm $HOME/Desktop/oraclexe-gettingstarted. desktop

Étape O : configurer l'installationd'Oracle.

Une fois installé, Oracle doit êtreconfiguré avant de l'utiliser. L'utilitai-re pour ce faire est exécuté avec lacommande suivante :

sudo /etc/init. d/oracle-xeconfigure

Vous aurez besoin d'entrer les in-formations suivantes :

Un port HTTP valide pour OracleApplication Express (sauf si vous avezune bonne raison pour ne pas le faire,acceptez la valeur 8080 par défaut enappuyant sur Entrée à l'invite).

Un port valide pour le listener debase de données Oracle (sauf si vousavez une bonne raison pour ne pas lefaire, accepter la valeur 1 521 par dé-faut en appuyant sur Entrée).

Un mot de passe unique pour lesdeux comptes d'administrateur SYSet SYSTEM ; vous serez invité à don-ner le mot de passe à nouveau pourconfirmation. CONSERVER CE MOTDE PASSE !! Il sert pour l'utilisateursystème « Oracle ».

On vous demandera alors si voussouhaitez que le service de base dedonnées démarre automatiquementà chaque démarrage de l'ordinateur.Il est plus commode que le service dé-marre au log-in, alors répondez « Oui ».Vous verrez :

Starting Oracle Net Listener.

Étape P : plusieurs variables d'en-vironnement doivent être mises enplace pour qu'Oracle fonctionne ; cela

se fait en éditant le fichier (caché)existant .bashrc utilisant la comman-de suivante :

sudo gedit $HOME/. bashrc

Ajoutez les lignes ci-dessous à lafin du fichier .bashrc :

Enregistrez le fichier et fermezl'éditeur. Rechargez votre profil enexécutant les commandes suivantes :

cd $HOME

. . /. profile

La commande ci-dessus est « point,espace, point, slash, point » suivi dumot « profile ». La commande neprendra qu'une seconde à exécuteret n'affichera rien si elle s'est exé-cutée avec succès.

Étape Q : lancer Oracle.

Selon que vous ayez choisi ou nonl'option de lancement d'Oracle au dé-marrage, le service oracle-xe peutavoir déjà été lancé, ou pas. Exécutezla commande suivante de toute façon :

sudo service oracle-xe start

Si le service a déjà été démarré,vous recevrez le message :

Oracle Database 11g ExpressEdition instance is alreadystarted

Sinon, le message suivant s'affi-chera :

Starting Oracle Database 11gExpress Edition instance.

######################################################### The following lines were added on mm/dd/yyyy to supportthe use of# Oracle 11gR02 terminal operations [ SQL*Plus] by [ YourName]export ORACLE_HOME=/u01/app/oracle/product/11. 2. 0/xeexport ORACLE_SID=XEexport NLS_LANG=` $ORACLE_HOME/bin/nls_lang. sh`export ORACLE_BASE=/u01/app/oracleexport LD_LIBRARY_PATH=$ORACLE_HOME/lib: $LD_LIBRARY_PATHexport PATH=$ORACLE_HOME/bin: $PATH########################################################Save the file and close the editor. Reload your profile byissuing the following commands:cd $HOME. . /. profile

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TUTORIEL - INSTALLER ORACLE

Étape R : créer une base de don-nées utilisateur.

Pour les activités normales, vousdevez créer un ou plusieurs comptesd'utilisateur de base de données indi-viduels. Pour ce faire, exécutez la com-mande suivante :

sqlplus sys as sysdba

Le message suivant s'affiche, con-firmant que votre installation a étécouronnée de succès :

SQL*Plus: Release 11. 2. 0. 2. 0Production on Wed May 912: 12: 16 2012 Copyright ©1982, 2011, Oracle. Allrights reserved. Enterpassword:

Saisissez le mot de passe que vousavez choisi à l'étape O. En supposantque vous avez entré le mot de passecorrect, le message suivant s'affiche,confirmant que votre installation a étécouronnée de succès :

Connected to: Oracle Database11g Express Edition Release11. 2. 0. 2. 0 - 64bit ProductionSQL>

C'est une bonne pratique de met-tre en place un ou plusieurs comptesd'utilisateurs distincts pour le déve-loppement et l'expérimentation -

peut-être même un pour chaque projetsur lequel vous travaillez. Cela vous per-mettra d'utiliser Oracle sans vous dé-connecter de votre session utilisateuren cours. Par exemple, vous pourriezcréer un utilisateur nommé JohnQ etdéfinir son mot de passe à « Jello »avec la commande suivante :

create user JohnQ identifiedby Jello;

Le système répondra avec :

User created.

Afin de donner à JohnQ la capa-cité de se connecter à, et d'utiliser lesystème pour créer ou accéder à unebase de données, entrez la comman-de suivante :

grant connect, resource toJohnQ;

Vous pouvez vouloir (ou pas)ajouter d'autres autorisations à cetteliste, comme dba, en fonction de vosbesoins. Le système répondra avec :

Grant succeeded.

Répétez ce processus pour créerd'autres utilisateurs qui peuvent êtrenécessaires à ce moment.

Étape S : se connecter en tant qu'u-

tilisateur et confirmer les opérations.

La commande suivante vous dé-connectera du compte SYS et vousconnectera au compte JohnQ pourconfirmer que la configuration de vo-tre utilisateur a réussi :

sqlplus JohnQ/Jello

Si vous ne tapez que « sqlplus »,SQL*Plus vous demandera un nomd'utilisateur et un mot de passe. Uneméthode minimale pour confirmerque la base de données est opéra-tionnelle est d'exécuter la commandesuivante :

select sysdate from dual;

Le système retournera quelquechose qui ressemble à ce qui suit :

SYSDATE

5-JUN-14

DÉSINSTALLER ORACLE

Pour désinstaller complètementle SGBDR Oracle, exécutez les com-mandes suivantes dans un terminal :

sudo -s

/etc/init. d/oracle-xe stop

sudo ps -ef | grep oracle |grep -v grep | awk ' {print$2} ' | xargs kill

sudo dpkg --purge oracle-xe

sudo rm -r /u01

sudo rm /etc/default/oracle-xe

sudo update-rc. d -f oracle-xeremove

Supprimez les fichiers suivants quine sont plus nécessaires :

sudo rm /sbin/chkconfig

sudo rm /etc/sysctl. d/60-oracle. conf (may not exist)

sudo rm/etc/rc2. d/S01shm_load

Supprimez les lignes précédem-ment ajoutées à la fin de $HOME/.bashrc à l'étape P. Cela permettrad'éviter des messages d'avertis-sement concernant des fichiers inex-istants au démarrage d'un shell.

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TUTORIEL - INSTALLER ORACLERetirez le lien symbolique vers

awk :

sudo ln -s /usr/bin/awk/bin/awk

Videz, puis retirez, le répertoire/var/lock/subsys :

sudo rm -Ir /var/lock/subsys

sudo rmdir /var/lock/subsys

Frank est l'auteur du livre BusinessDatabase Triage et il travaille actuel-lement sur le livre suivant, BusinessDatabase Design – Class Notes fromAristotle’sLyceum.

EDITIONS SPÉCIALES PYTHON :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/224 http://www.fullcirclemag.fr?download/230

http://www.fullcirclemag.fr/?download/231 http://www.fullcirclemag.fr/?download/240

http://www.fullcirclemag.fr/?download/268 http://www.fullcirclemag.fr/?download/272

full circle magazine n° 89 1 8 sommaire^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP..4411 -- MMaaccrroo CCooppyySShheeeett

Retour en arrière sur les parties 8à 1 2 (FCM nos 53, 55-58) : je vous ai

amené d'une feuille de tableau blancà un tableau de budget pleinementopérationnel. J'utilise quelque chosede similaire deux fois par mois pourmon budget familial. Je garde uneannée complète de feuilles de bud-get dans un document, ce qui signifieque deux fois par mois je copie lafeuille, je la renomme et je m'assureque tous les réglages sont bons pourmettre une copie de la feuille cou-rante à la fin des onglets. Croyez-moi,des erreurs ont été commises. Desjurons ont été crachés. Des ordina-teurs innocents ont été menacés.

En temps voulu et puisque je suisun être humain faillible et imparfait,j'ai décidé que je devais réduire lenombre d'étapes nécessaires à la réa-lisation de cette tâche, de façon àréduire les risques d'erreur. Le résul-tat fut une macro où tout ce que j'ai àfaire est de donner un nouveau nomà la feuille. La macro gère tout lereste, s'assurant de la copie et dupositionnement à la fin de la liste desonglets. La tâche colle parfaitement àl'idée des macro : un processus répé-titif que l'automatisation peut accé-

lérer tout en évitant les erreurs. Au-jourd'hui, je vous les présente.

LA MÉTHODE MANUELLE

Pour pouvoir apprécier une ma-cro, vous devez bien comprendre cequ'elle va faire pour vous et quelleserreurs sont possibles. Par consé-quent, je commencerai par la des-cription du déroulement manuel que

la macro simplifie. Il y a réellementplus d'une façon de copier une feuilledans Calc, mais je vous montrerai laméthode interactive avec toutes lesoptions.

Faites un clic droit sur l'onglet dela feuille que vous voulez copier etsélectionnez Déplacer/Copier la feuil-le… La boîte de dialogue Déplacer/Copier la feuille apparaît. Ensuite, sé-lectionnez Copier. Une des erreurs quej'ai commises a justement été d'ou-blier ceci. À la fin, j'avais seulementrenommé ma feuille. Dans « Inséreravant », choisissez la dernière option« placer en dernière position ». Si j'ou-blie celui-ci, la feuille est insérée avantla feuille active au lieu d'être placéeen dernière position, comme je le sou-haite. Enfin, je dois renommer lafeuille. Il y a eu des fois où je faisaistellement attention de bien faire lesautres réglages que j'oubliais de chan-ger le nom. Dans ce cas, le nom de lafeuille copiée prend un « _2 » à la fin.Cliquez sur OK pour appliquer lesréglages.

Je sais ; vous allez dire que ce n'estpas si dur, mais après vous être trom-pé plusieurs fois, votre nature brute

ressort et vous voulez tout balancer.D'accord, ce n'est peut-être que moi.La mise en équilibre du budget fami-lial est suffisamment pénible sansajouter en prime des erreurs lors de lacopie des tableaux.

LA MACRO COPYSHEET

La macro n'est pas très longue(page suivante, en haut à droite) etvous pouvez aisément la saisir. Vouspouvez aussi la copier sur :http://pastebin.com/s3iTGjN6.

La macro commence par la dé-claration de 3 variables utilisées dansle corps de la macro. «  Sheet1   » et«  Sheet2  » sont des chaînes de carac-tères qui contiendront les noms de lafeuille courante (Sheet1 ) et de lanouvelle feuille (Sheet2). La variable«  Doc  » contiendra une référence audocument en cours. Elle est déclaréecomme un type Object parce que laréférence est celle d'un objet APILibreOffice.

Doc = ThisComponent

ThisComponent est le documentcourant actif dans LibreOffice. Dans

full circle magazine n° 89 1 9 sommaire^

TUTORIEL - LIBREOFFICEce cas, la macro cherchera un tableurCalc.

If NOTDoc. supportsService("com. sun. star. sheet. SpreadsheetDocument") then

MsgBox "This Macro OnlyWorks with Calc Spreadsheets"

Exit SubEnd If

L'argument « If » s'assure que ledocument courant est bien un tableurCalc. Il vérifie si le document supportele service SpeadsheetDocument, l'iden-tifiant comme un tableur Calc et noncomme un autre type de document.Si ce n'est pas un tableur, la macroouvre une fenêtre de message pourprévenir l'utilisateur que la macro nefonctionne que pour un tableur. En-suite, la macro exécute un « Exit Sub »qui termine la macro sans exécuterd'autre code.

Sheet1 =Doc. CurrentController. ActiveSheet. Name

La macro utilise l'objet Doc pourextraire le nom de la feuille courante.La notation avec une ribambelle depoints marque une progression versplus de détail. CurrentController faitréférence au service qui contrôle ledocument. ActiveSheet se réfère à lafeuille active du document. Enfin, Na-

me récupère le nom de la feuille actu-elle et celui-ci est affecté à la variableSheet1 .

Sheet2 = InputBox("Enter Namefor Copied Sheet: " , "CopySheet", Sheet1)

Pour récupérer le nom de la nouvellefeuille, la macro utilise la fonction In-putBox. InputBox contient 3 argu-ments :• Une invite destinée à l'utilisateur(«  Enter Name for Copied Sheet: »)[Entrez le nom de la feuille copiée : ]• Le titre de la fenêtre InputBox(« CopySheet »).• Le texte par défaut (le nom de lafeuille courante [Sheet1 ] est le texte

par défaut).

Si l'utilisateur clique sur OK, lafonction InputBox retourne la chaînede caractères entrée dans la zone detexte ou le texte par défaut s'il n'a pasété modifié. Si l'utilisateur clique surAnnuler, une chaîne vide est retour-née.

If Sheet2 = "" Then Exit Sub

Do WhileDoc. Sheets. hasByName(Sheet2)

Sheet2 = InputBox(Sheet2 +_

" already exists, selecta different name: " , "CopySheet", Sheet2 + "2" )

If Sheet2 = "" Then Exit

SubLoop

Maintenant, la macro doit utiliserun raisonnement logique pour déter-miner comment procéder. Le «  If  »teste si la chaîne de caractères estvide. Si c'est le cas, ça signifie que lebouton Annuler a été cliqué, donc lacommande Exit Sub est exécutée.Exit Sub termine la macro sansexécution de code supplémentaire.

La boucle Do While… vérifie siune autre feuille du document Calc ale même nom. La méthode hasBy-Name compare le nom aux noms desautres feuilles du classeur. Si une cor-respondance est détectée, la macro

Sub CopySheetdim Sheet1 as Stringdim Sheet2 as Stringdim Doc as Obj ectDoc = ThisComponent

If NOT Doc. supportsService( " com. sun. star. sheet. SpreadsheetDocument" ) thenMsgBox "This Macro Only Works with Calc Spreadsheets"Exit Sub

End IfSheet1 = Doc. CurrentController. ActiveSheet. NameSheet2 = InputBox( " Enter Name for Copied Sheet: " , " Copy Sheet" , Sheet1)If Sheet2 = " " Then Exit SubDo While Doc. Sheets. hasByName(Sheet2)

Sheet2 = InputBox(Sheet2 + _" already exists, select a different name: " , " Copy Sheet" , Sheet2 + " 2" )If Sheet2 = " " Then Exit Sub

LoopDoc. Sheets. CopyByName(Sheet1, Sheet2, Doc. Sheets. Count)

End Sub

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TUTORIEL - LIBREOFFICEutilise une fonction InputBox pourdemander un nouveau nom différentà l'utilisateur. La boucle Do While…tournera jusqu'à ce que le nom dansSheet2 soit différent des autres nomsde feuilles. Le test « If » dans la boucleprovoque une sortie de la macro sivous cliquez sur Annuler. Si, dès le dé-part, le nom est sans correspondan-ce, la boucle ne se lance pas. Ceci éviteque deux feuilles puissent avoir lemême nom.

NOTE : Le trait de soulignement (_) dansla déclaration InputBox est utilisé pourcouper une longue ligne de texte en mor-ceaux plus courts. Le Basic de LibreOfficeexige que le trait de soulignement soit ledernier caractère de la ligne. Rien, pasmême une espace, ne peut le suivre.Quand des lignes sont reliées par cebiais, LibreOffice les considère commeune seule ligne.

Doc. Sheets. CopyByName(Sheet1,Sheet2, Doc. Sheets. Count)

La dernière ligne de la macroregroupe tout le travail préparatoirepour enfin exécuter la copie. Sheetsest un appel à l'ensemble des feuillesdu classeur. CopyByName est la mé-thode qui exécute la copie de feuilleet qui la place à la fin des onglets. Lafonction CopyByName a 3 paramè-tres :• Le nom de la feuille à copier (Sheet1 ) ;• Le nom de la feuille copiée (Sheet2) ;• La position de la nouvelle feuille(Doc.Sheets.Count).

Count est le nombre total defeuilles du classeur (Sheets). Commeles feuilles sont comptées à partir de0, l'utilisation faite ici de Count met lanouvelle feuille à la fin.

CRÉER LE MODULE DE MACRO

CALC

Quand j'ai développé et écrit lamacro CopySheet, j'ai créé un modulede macro dans Calc. Ici je pouvaissauvegarder la macro ainsi que touteautre macro que je développerai pourle programme Calc. C'est une bonnepratique de regrouper les macrosainsi.

Pour créer le module Outils >Macros > Gérer les macros > Libre-Office Basic… La boîte de dialogueMacros LibreOffice Basic s'ouvre. Cli-quez sur Gérer… pour ouvrir la boîtede dialogue Gestion des macros deLibreOffice Basic. Sous Mes macros >

Standard, il y a un module par défautappelé Module 1 . Sélectionnez-le etsupprimez-le. Sélectionnez Standardet cliquez sur Nouveau… Appelez«  Calc » ce nouveau module et cliquezsur OK. Puis cliquez sur Fermer.

De retour dans la boîte de dialo-gue LibreOffice Basic, sélectionnez lemodule « Calc » que vous venez decréer et cliquez sur Éditer, ce qui ou-vre l'éditeur de LibreOffice Basic. Ef-facez les lignes « Sub Main » et « EndSub » créées automatiquement. Saisis-sez ou copiez/collez la macro Copy-Sheet dans l'éditeur. Sauvegardez lemodule et fermez l'éditeur.

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TUTORIEL - LIBREOFFICE

TESTER LA MACRO

Après avoir saisi et sauvé la macro,vous voulez la tester pour être sûrque toute la saisie est correcte. D'a-bord, ouvrez le document Calc ou créez-en un nouveau. Vous pouvez mainte-nant faire le test en allant à Outils >Macros > Exécuter la macro… Dans Bi-bliothèque, sélectionnez Mes macros> Standard > Calc. Sous Nom de lamacro, sélectionnez CopySheet etcliquez sur Exécuter. Entrez un nou-veau nom pour la feuille comme«  New Sheet ». Cliquez sur OK. Si toutva bien, une nouvelle feuille est crééeavec le nom que vous avez saisi. Vousdevez répéter le test sans changer lenom pour voir si la macro vous de-mande un nom différent. Faites égale-ment un test pour vérifier que lamacro s'arrête quand vous cliquez surAnnuler plutôt que sur OK. Pour ledernier essai, ouvrez un documenttexte et lancez la macro. Vous devriezavoir un message vous disant que lamacro ne fonctionne que pour lestableurs.

NOTE : Dans l'article du n° 64 du FCM(LibreOffice Partie 1 7 : Macros), je vousavais montré comment créer un raccour-ci du menu vers une macro. Vous avez iciun bon candidat pour un tel raccourci.Créez le menu et le raccourci dans Calc.

Les macros comme CopySheet peu-vent accélérer vos processus et vouséviter de faire des erreurs, ce qui esttoute l'idée derrière les macros. Cen'est qu'un exemple de ce que vouspouvez faire avec les macros, maisvous pouvez écrire vos propres ma-cros qui vont étendre l'utilisation oules capacités de n'importe quel pro-gramme de LibreOffice, ou tout simple-ment raccourcir une tâche que vousfaites souvent. Une recherche dansGoogle sur « LibreOffice Basic » estun bon endroit pour commencer à enapprendre plus.

EXTRA ! EXTRA !LISEZ TOUT !

Actuellement, nos glorieux repor-ters de la rubrique Actus mettentdes mises à jours régulières desactus sur le site principal du FullCircle. Cliquez sur le lien NEWS,dans le menu du site en haut dela page et vous verrez les titresdes actus. Par ailleurs, si vous re-gardez le côté droit de n'importequelle page du site, vous verrezles cinq derniers messages.N'hésitez pas à nous écrire ausujet des messages des actus.Peut-être que c'est quelquechose qui pourrait passer du siteau magazine.Amusez-vous bien !

Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS etdeWindows, une pincée d'Unix, et ungrand bol de Linux et Ubuntu. Son blogest à http://eeperry.wordpress.com.

Le Podcast Ubuntu couvre toutesles dernières nouvelles et les pro-blèmes auxquels sont confrontésles utilisateurs de Linux Ubuntu etles fans du logiciel libre en général.La séance s'adresse aussi bien aunouvel utilisateur qu'au plus anciencodeur. Nos discussions portent surle développement d'Ubuntu, maisne sont pas trop techniques. Nousavons la chance d'avoir quelquessupers invités, qui viennent nousparler directement des derniers dé-veloppements passionnants sur les-quels ils travaillent, de telle façonque nous pouvons tous compren-dre ! Nous parlons aussi de la com-munauté Ubuntu et de son actualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est cou-vert par le Code de Conduite Ubuntuet est donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au télécharge-ment le jour suivant.

podcast.ubuntu-uk.org

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit parAlessio Ciregia dd ccmm 44cchh eeee

CLAUSE DE NON-RESPONSABILITÉ

Il se peut que cet article n'ait pasété écrit pour une large gamme deslecteurs de cette revue, puisque jevais décrire l'installation d'un logicielspécialisé en rapport avec le mondedes entreprises médicales et de soinsde santé.

Ce n'est pas un logiciel que vousutiliseriez à la maison ; en effet, personnen'a d'installation de TEP (tomographie àémissions de positons) chez soi, n'est-cepas ?

J 'ai peut-être tort, mais, en lisantdes magazines comme celui-ci, j'ai

l'impression qu'Ubuntu, Linux et leslogiciels libres en général sont perçuspar les gens comme quelque choseayant un rapport avec, ou utile pour :••un violon d'Ingres de geek, de fansdes ordinateurs et des programmeurs ;••une manière gratuite et légale d'ac-complir ses intérêts personnels, ses tâ-ches quotidiennes, en utilisant un PC(une alternative à Windows et auxlogiciels payants), et notammentpour :** le multimédia et le divertissement :

jeux, retouche de photo et lecture devidéos ;** la gestion de ses finances person-nelles et domestiques ;** une suite bureautique ;

••et pour une utilisation profession-nelle, cela semble strictement lié à latechnologie de l'informatique, com-me quelque chose fait par des pro-grammeurs pour d'autres program-meurs ou pour le personnel TI :** outils réseau ;** serveurWeb et des trucs similaires ;langages de programmation et outilsde développement ;** n'importe quoi en rapport étroit avecla TI, l'informatique, les réseaux, etc. ;** et, enfin, quelque chose ayant traitaux affaires.

Mais Linux et les Logiciels Libres ontd'autres aspects : dans la vraie vie, deschoses sérieuses. Comme des applica-tions de soins de santé…

Ainsi, dans cet article, j'expliqueraicomment installer dcm4chee sousUbuntu. Comme je l'ai déjà dit, il sepeut qu'aucun lecteur de cette revuen'ait ni le besoin, ni les connaissancesnécessaires à installer et à compren-

dre ce logiciel, mais si vous êtes étu-diant ou si vous connaissez un den-tiste ou un cabinet de radiologie,savoir que ce logiciel existe pourraitvous inspirer.

DICOM ET PACS

DICOM (Digital Imaging and Com-munications in Medicine, ou l'Image-rie et les communications numé-riques en médecine) « est un standarddans l'imagerie médicale pour la ma-nipulation, le stockage, l'impressionet la transmission d'informations. »

PACS (Picture archiving and com-munication system, ou Système d'archi-vage et de communication d'images)est une technologie de l'imagerie mé-dicale qui fournit le stockage de, etl'accès aux, images de modalités mul-tiples.

Une modalité est une machine sour-ce dont proviennent les images desmalades, par exemple un appareil deradiographie ou un scanneur à résonancemagnétique. Quelques autres acteursd'un PACS sont : des serveurs, dustockage (NAS, SAN, bandes), des

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TUTORIEL - DCM4CHEE

imprimantes, des visionneuses, desrobots CD/DVD, etc.

dcm4chee (http://dcm4che.org/) estun gestionnaire d'archives et d'imagesDICOM, autrement dit le côté serveurd'un système PACS, le serveur où desimages médicales (une radio, uneéchographie, une IRM) seront stockéeset à partir duquel un radiologue récu-pérera votre examen pour réaliser unrapport médical.

« L'application contient les services

et interfaces HL7 de DICOM néces-

saires pour fournir du stockage, de la

récupération et de l'ordonnancement

du travail à un environnement de soins

de santé. » Écrite en Java, elle est pré-emballée et déployée au sein du ser-veur d'applications JBoss. Elle est OpenSource sous une licence triple, MPL/GPL/ LGPL. Beaucoup d'outils en rap-port avec DICOM sont fournis par lesmême développeurs et communauté(appelé dcm4che toolkit), ainsi quedes visionneuses de DICOM, commeMayam, Oviyam etWeasis.

Si vous avez besoin d'aide, il y a ungroupe Google où une communautésympa et dynamique vous donnerabien volontiers des conseils. En revan-

che, la documentation du wiki a quel-ques lacunes, c'est-à-dire que certainespages sont périmées ou incomplètes.

INSTALLONS-LE

Même si une personne de boncœur a créé un paquet .deb, et endépit du fait que j'aime beaucoup lesgestionnaires de paquets, dans ce cas,je préfère installer le logiciel manuel-lement.

Voyons donc voir comment instal-ler dcm4chee sur Ubuntu server 1 4.04LTS.

Tout d'abord, il faut installer Java.Je ne suis pas certain que dcm4cheefonctionne avec OpenJDK. Et je ne suispas certain qu'il fonctionne avec Java1 .7 ; nous allons donc installer OracleJava 1 .6, au moyen d'un dépôt PPA.

sudo apt-get installsoftware-properties-common

sudo add-apt-repositoryppa: webupd8team/j ava

sudo apt-get update

sudo apt-get install oracle-j ava6-installer

Il faut, bien entendu, accepter la li-cence, etc., etc.

dcm4chee a besoin d'une base de

données : Postgres, DB2, Oracle, My-SQL… Si vous voulez l'essayer sans unRDBMS [Ndt : Relational Data BaseManagement System, ou base dedonnées relationnelle], vous pouvezchoisir le paquet HSQL, mais installonsMySQL.

sudo apt-get install mysql-server

Nous devons maintenant créer unschéma et donner tous les droits àl'utilisateur.

$ mysql -uroot -p*****

mysql> create schema pacsdb;

mysql> grant all on pacsdb. *to pacs@localhost identifiedby ' pacs' ;

mysql> flush privileges;

mysql> \q

À ce stade, il faut télécharger lesfichiers zip de JBoss et dcm4chee.Téléchargez JBoss 4.2.3.GA (n'utilisezPAS une version supérieure !) à partirde : http://sourceforge.net/projects/-jboss/files/JBoss/JBoss-4.2.3.GA/-jboss-4.2.3.GA-jdk6.zip/download

Téléchargez la version la plus récen-te de dcm4chee-mysql, la 2.1 8.0 aumoment où j'écris ces lignes, à partirde : http://sourceforge.net/projects-

/dcm4che/files/dcm4chee/

Placez les fichiers zip dans unfichier temporaire, comme /var/tmp/-dcminstall et extrayez-les.

sudo apt-get install unzip

unzip dcm4chee-2. 18. 0-mysql. zip

unzip j boss-4. 2. 3. GA-j dk6. zip

Puisque notre système d'exploita-tion est un système 64-bit et que lefichier zip de dcm4chee contient uneversion 32-bit de la bibliothèque decompression, nous devons téléchargerles bons outils Java Advanced Ima-ging Image I/O Tools pour Linux 64-bit à partir de : http://download.-java.net/media/jai-imageio/builds/re-lease/1 .1 / et remplacer la version Li-nux de libclib_jiio.so par la nouvelle.

wgethttp://download. java.net/media/jai-imageio/builds/release/1.1/jai_imageio1_1-lib-linux-amd64.tar.gz

tar xzvf j ai_imageio-1_1-lib-linux-amd64. tar. gz

cp/var/tmp/install/j ai_imageio-1_1/lib/libclib_j iio. so /var-/tmp/install/dcm4chee-2. 18. 0-mysql/bin/native/libclib_j iio. so

Maintenant, il faut copier des fichiers

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TUTORIEL - DCM4CHEEde JBoss vers dcm4chee :

cd /var/tmp/install/dcm4chee-2. 18. 0-mysql/bin/

. /install_j boss. sh/var/tmp/install/j boss-4. 2. 3. GA

Nous devons maintenant importerle fichier SQL fourni afin de créer les ta-bles et index de la base de données :

cd /var/tmp/install/dcm4chee-2. 18. 0-mysql/sql/

mysql -upacs -ppacs pacsdb <create. mysql

Puis il faut bouger le répertoiredcm4chee à un emplacement défini-tif, comme /opt ; après, la création d'unlien symbolique est utile (cela feraitqu'en cas de mise à niveau, on n'au-rait pas besoin de modifier un scriptou autre chose qui pointe vers le ré-pertoire dcm4chee) :

cd /

sudo mv/var/tmp/install/dcm4chee-2. 18. 0-mysql/ /opt/

sudo ln -s /opt/dcm4chee-2. 18. 0-mysql /opt/dcm4chee

C'est une bonne idée de créer unutilisateur de dcm4chee et de chan-ger le propriétaire du répertoire d'ins-tallation.

useradd dcm4chee

chown -R dcm4chee/opt/dcm4chee-2. 18. 0-mysql

À ce stade, nous pouvons essayerde lancer dcm4chee en avant-plan :

su - dcm4chee -c/opt/dcm4chee/bin/run. sh

Dans un navigateur Web, connectez-vous à :http://yourubuntuserver:8080/dcm4chee-web3

L'utilisateur par défaut est «  admin  »et le mot de passe par défaut est«  admin  ».

Pour pouvoir modifier la configurationpar défaut, nous devons utiliser laconsole jmx de JBoss http://your-ubuntuserver:8080/jmx-console/.Et cette tâche pourrait être difficile,car il n'existe pas de manuels qui don-nent une configuration étape par éta-pe : vous devez bien chercher sur le wikiou le vieux forum ou, comme je l'ai déjàdit, vous pouvez lancer un appel à l'ai-de sur la liste de diffusion.

POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS :• wikihttp://www.dcm4che.org/confluence/display/proj/The+Project• liste de diffusionhttps://groups.google.com/forum/m/?hl=en#!forum/dcm4che• forum abandonnéhttp://forums.dcm4che.org

Alessio est un administrateur systèmesans prétentions au FTGM, une fondationitalienne spécialisée dans la santé cardio-pulmonaire. Linux et FOSS ne sont pas sonpasse-temps, ... c'est son travail. Parfois ilblogue surhttp://blogoless.blogspot.it

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TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Ronnie Tucker

GGIIMMPP -- OOuuttiill ddee CClloonnaaggee ddee PPeerrssppeeccttiivvee

N icholas est absent cette semai-ne, donc j'emprunte la plume

pour vous montrer une fonction deGIMP souvent négligée mais pourtantpuissante : le clonage en perspective.

Cloner consiste à prendre unesource et à la recopier sur une des-tination. C'est de la « création » pourvous faire apparaître deux fois surune photo, mais que faire si le clona-ge implique de la perspective. C'est-à-dire plus petit dans le fond et plusgrand au premier plan.

Je vais utiliser cette photo commeréférence :

Tout d'abord, cliquez surl'outil de clonage en pers-pective (voir à gauche).

Dans l'onglet Options des outils

(généralement à gauche), assurez-vousque Modifier le plan de perspective estcoché. Maintenant, cliquez sur l'image

et ajustez les cases d'angle pour vousaligner sur la perspective de l'image :

Maintenant que GIMP connaît la pers-pective de la scène, choisissez Clonage enperspectivedans lesoptionsdesoutils :

Maintenant, comme vous le feriezavec le clonage normal, maintenez latouche Ctrl enfoncée pour choisir votresource et cliquez.

Enfin, dessinez là où vous voulezcloner. C'est aussi simple que cela !

BEFORE

AFTER

full circle magazine n° 89 27 sommaire^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Mark Crutch IInnkkssccaappee -- PPaarrttiiee 2299

La dernière fois, j'ai commencé uneprésentation de la notion de clones

dans Inkscape - des objets dupliquésqui conservent un lien avec leur pa-rent. J'ai aussi montré que les clonespeuvent être transformés indépen-damment tout en conservant ce lien ;ainsi vous pouvez construire uneforme de base, contour et remplissa-ge sur un objet parent, puis en com-plément incliner le clone, le changerd'échelle et le tourner. Gardez cespossibilités à l'esprit, car nous y revien-drons plus loin dans cet article, mais,pour commencer, j'ai besoin de vousparler du clonage de groupes.

Il est possible de cloner à peu prèsn'importe quel objet dans Inkscape.Précédemment, j'ai utilisé des rectan-gles, du texte et des images, mais lesmêmes règles s'appliquent aux étoi-les, aux spirales et aux chemins. Laboîte 3D est l'exception où le clonene se comporte pas normalement ; ila tendance à disparaître quand on mo-difie le parent. Vous pouvez « dégrou-per » une boîte 3D pour la convertiren chemins normaux ; si vous regrou-pez l'ensemble ensuite, vous pouvezcloner ce groupe, mais vous aurezperdu la possibilité d'éditer le parent

avec l'outil Boîte 3D.

Qu'ils soient créés à partir d'uneboîte 3D ou par un autre mécanisme,les groupes sont une cible de premierordre pour le clonage. Ayant cons-truit un objet complexe fait de plu-sieurs parties variées, c'est utile depouvoir le cloner dans son intégralité,plutôt que de devoir cloner chaqueélément séparément. Utilisons cettetechnique pour créer une armée declones en utilisant le bonhomme deneige vu dans la partie 1 4.

L'objet parent ici est le bonhom-me de neige du premier plan, qui aété cloné de multiples fois et l'échelledes clones a été modifiée. Le parent estun groupe qui contient d'autres grou-pes : un pour le chapeau, un pour cha-que bras, etc. Ce n'est qu'en défaisant

un bon nombre de niveaux de grou-page que vous accédez aux vrais che-mins et formes, mais le clonage d'ungroupe inclut automatiquement toutela structure, quel que soit le nombrede niveaux de regroupement.

Créer ainsi un grand nombre de clo-nes peut prendre beaucoup de temps,mais il y a quelques astuces qui accé-lèrent l'opération. La première estd'utiliser la fonction de Pavage de Clo-nes d'Inkscape (Éditer > Cloner > Créerun pavage avec des clones…) qui estun outil très puissant, mais aussi trèscompliqué. Je traiterai quelques-uns deses aspects plus tard dans la série.L'autre approche - et celle utilisée ici -est de créer un premier clone, puis de letirer un peu partout sur la scène en ap-puyant sur la barre d'espace de tempsen temps pour le « tamponner  » enplace. Chaque objet tamponné est unclone de l'objet que vous tirez et, com-me nous l'avons vu la dernière fois, unclone garde un lien avec l'objet pa-rent original. En allant du fond versl'avant, en faisant parfois une pausepour augmenter l'échelle du clone ti-ré, ça ne prend pas longtemps pourcréer tous les clones de l'image.

Un gros problème avec les clones,c'est qu'ils apparaissent vraimenttrop semblables. Notre armée de clo-nes ne semble pas menaçante, tousbien droits, les bras le long du corps.Pour résoudre cet aspect, il y a la solu-tion de couper le groupe en plus petitessections et de les cloner séparément.Par exemple si, sur un bonhomme deneige, nous détachons son chapeau,ses bras, sa pipe, son cache-nez et sonnez du groupe principal, nous pou-vons créer une armée avec un peu plus

de personnages en omettant ou entransformant l'une ou l'autre des carac-téristiques.

full circle magazine n° 89 28 sommaire^

TUTORIEL - INKSCAPEJ'utilise fréquemment cette techni-

que dans la création des bandesdessinées. Un tronc de personnageest souvent cloné directement d'unpanneau à l'autre, mais les bras et lesjambes sont clonés séparément pourles « bouger » d'une scène à l'autrepour donner du dynamisme au dessin.Souvent j'adapte l'échelle ou je tron-que les clones, pour donner l'impres-sion que la caméra zoome ou dé-zoome la scène. N'oubliez pas que vouspouvez toujours dessiner des élé-ments supplémentaires sur vos clo-nes pour les individualiser. C'est ce quej'utilise pour un personnage cloné quiparle dans un panneau et se tait dansun autre. Le parent original n'a pas debouche ; elle est rajoutée individuel-lement aux clones sur chaque scène.

Lors du clonage d'un groupe, il estimportant de comprendre que leclone n'est pas lui-même un groupe.Vous ne pouvez pas entrer dans unclone pour y faire des modifications.Vous pouvez bien sûr toujours entrerdans le parent pour le modifier. Ceschangements sont propagés aux clones,comme d'habitude. Cependant, entraitant des groupes, vous avez nonseulement la possibilité de modifierles contours, les remplissages, lesfiltres et les transformations, maisaussi celle d'effacer des objets du grou-pe ou d'en créer de nouveaux. Même

ces changements-là se propagerontaux clones, offrant une façon plutôtintéressante d'utiliser les clones quin'était pas évidente immédiatement.

Pour cette technique, nous avonsbesoin d'un groupe. Idéalement, il de-vrait être vide, mais Inkscape ne vouslaissera pas créer un groupe vide etvous devrez donc mettre quelquechose dedans. Un bon point de départest de créer le contour d'un grandcarré, sur presque tout le canevas,sans remplissage. Ensuite groupez-leimmédiatement en utilisant l’icône dela barre d'outils principale, le menuObjet > Grouper ou en appuyant surCTRL-G. Sélectionnez le carré et véri-fiez la barre de statut : elle devrait con-firmer que vous disposez d'un groupeà un seul objet.

Sélectionnez le groupe et appuyezsur ALT-D pour le cloner. En sélection-nant maintenant le clone, retournez-le horizontalement en appuyant sur latouche « H », ou en sélectionnant lemenu Objet > Retourner horizontale-ment, ou en utilisant l’icône de la barred'outils. Vous ne devriez voir aucun chan-gement évident car il a été retournédirectement sur le parent. Mainte-nant, poussez le clone en arrière-planen utilisant le bouton Objet de labarre d'outils > Descendre la sé-lection à l'arrière-plan (fin) ou en ap-

puyant sur la touche FIN. Enfin,double-cliquez sur le parent (souvenez-vous, il est maintenant au premierplan, aussi vous pouvez double-cliquer sur son contour) pour entrerdans le groupe d'origine. Maintenant,changez pour l'outil Dessiner ou Calli-graphier et dessinez quelque chose.

Si tout est bien réglé, vous devrieztrouver que chaque fois que vousrelâchez le bouton de la souris, laligne tracée est immédiatement repro-duite comme une image miroir ducôté opposé du canevas. Tout ce qui

se passe, c'est que les objets que vousajoutez à votre groupe sont reflétés(dans tous les sens du terme) dans leclone de ce groupe. Comme le carréque vous avez dessiné n'a pas de rem-plissage, le clone est vu comme le mi-roir de chacun de vos traits.

Vous n'êtes pas limité aux outilsDessiner ou Calligraphier, bien sûr.Tout ce que vous dessinez, quel quesoit l'outil (à l'exception de la problé-matique boîte 3D, bien sûr) sera enmiroir, faisant de cela un excellentmoyen pour réaliser des dessins sy-métriques. Que quelques traits aléa-toires peuvent devenir une personne,un alien, un insecte ou une plante unefois que vous y introduisez un peu desymétrie est surprenant et vous don-ne une façon pratique de démarrerquand vous êtes en panne d'inspi-ration.

Dès que vous avez dessiné un au-tre objet dans le groupe, vous n'avezplus besoin du carré, aussi effacez-lesi vous voulez. Je préfère le laisser enplace comme référence jusqu'à la fin

full circle magazine n° 89 29 sommaire^

TUTORIEL - INKSCAPEdu dessin, puis je l'enlève à la der-nière étape. Quoi que vous fassiez, nevous sentez pas contraint par lui - lecarré n'est là que comme contenuinitial du groupe, aussi dessinez au-delà de ses limites, sans timidité.

Une fois que vous maîtrisez lesbases techniques, ce n'est pas com-pliqué de voir qu'en l'étendant à troisclones vous créez des dessins en mi-roir à la fois horizontal et vertical.

Retourner les clones comme çaest un bon début, mais pourquoi ne pasessayer d'autres transformations  ? Lesfaire tourner est une bonne option etle maintien de la touche CTRL pourn'autoriser la rotation qu'à certainsangles définis dans les préférencesd'Inkscape peut rapidement produiredes effets kaléidoscopiques. Essayezde modifier l'opacité de chaque grou-pe ou de flouter certains. En quelquesminutes, vous aurez créé des œuvresd'art abstrait sur votre ordinateur avecjuste quelques gribouillis de souris.

Cet exemple a été fait en tournantle carré original autour de son coininférieur droit. En déplaçant le centrede rotation de l'original, chaque cloneétait déjà à la bonne place, dès sa créa-tion. Ensuite j'ai simplement cloné legroupe original et l'ai fait tourner enmaintenant CTRL. J'ai réduit l'opacité

et augmenté un peu le flou. Chaqueappui sur CTRL-D créait un nouveauclone et le cycle s'est répété jusqu'àobtenir un cercle complet de clones.En passant l'original au premier planet en double-cliquant dessus, puis enajoutant une forme simple avec l'outil

Dessiner (avec le contrôle Forme surEllipse), j'ai produit cette image abs-traite, qui s'évanouit en spirale vers lenéant.

Si vous essayez cette technique etdécidez d'utiliser le floutage sur vosclones comme je viens de le faire,vous allez vite trouver qu'Inkscapepeut ralentir énormément. Il n'y a pasque le floutage qui peut avoir ceteffet, toute fonction de filtraged'Inkscape entraîne un grand besoinde calcul pour le moteur de rendu,ralentissant fortement l'application.

Si pour vous c'est un problème, vouspouvez désactiver l'affichage desfiltres par Affichage > Mode d'afficha-ge > option Sans filtre. Tous les chan-gements que vous ferez aux élémentsfiltrés seront toujours conservés, sauve-gardés et appliqués si vous exportezen image bitmap ; ils ne seront toutsimplement pas visibles à l'écran.Utilisez Affichage > Mode d'affichage> Normal pour voir l'image dans toutesa gloire. Vous pouvez appuyer surCTRL-5 (du pavé numérique) pourpasser d'un mode d'affichage à unautre, y compris le mode « fil de fer »qui est pratique pour trouver deséléments solitaires qui sont devenusinvisibles à force de floutage excessifou de trop faible opacité. C'est unraccourci utile à connaître si vousvous trouvez piégé par des rafraî-chissements d'écran trop lents, carvous pouvez l'utilisez n'importe quand- même pendant le rafraîchissement -si vous n'avez pas besoin de voir l'ima-ge avec tous ses filtres pour l'éditionparticulière que vous faites à ce mo-ment-là.

Que vous soyez en train de fairedes formes ondulantes ou des arméesde personnages, le moment viendraoù vous voudrez casser le lien entreun clone et son parent. Peut-être quevotre bonhomme de neige devrait avoirun sourire complètement différent

de ses camarades ou que votre doucespirale pastel a besoin d'un segmentrouge vif pour attirer l'oeil. Ce quevous voulez réellement est une copiede votre objet parent que vous pou-vez modifier autant que vous voulezsans être contraint par ce lien aga-çant.

Vous pourriez, bien sûr, créer unecopie comme d'habitude, mais si vousdisposez d'un clone à la bonne place,ce serait dommage de ne pas l'uti-liser. La ligne de menu Éditer > Cloner> Délier le clone le fera pour vous, enremplaçant tout clone sélectionnépar une bonne vieille copie complète.Utilisez-le judicieusement, parce que,si c'est facile de transformer un cloneen copie, l'inverse n'est pas possible.

Mark a utilisé Inkscape pour créer troisbandes dessinées, The Greys, Monsters,Inked et Elvie, qui peuvent toutes êtretrouvées à :http://www.peppertop.com/shop/.

full circle magazine n° 89 30 sommaire^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker AArrdduuiinnoo

Le mois dernier j'ai parlé de lafusion de deux essais en un seul

ayant pour résultat l'affichage sur unécran LCD de la frappe des touchesdu clavier. Ce mois-ci je garde le mê-me circuit, mais en ajoutant plus decode.

Welcome!

Je pensais que ce serait bien sil'Arduino pouvait prendre la saisie duclavier et vérifier un mot de passeconnu. Eh bien, il y a justement unebibliothèque élégante et pratique ap-pelée Password. Vous pouvez la char-ger à partir de :http://playground.arduino.cc/Code/Password.

Comme il est indiqué sur la page,téléchargez, décompressez et copiezle dossier dans votre dossier de biblio-thèques d'essais. Maintenant, vous pou-vez utiliser :

#include <Password. h>

dans votre code.

Fusionner le code s'avérait difficilejusqu'à ce que je trouve cet exemple :

https://sites.google.com/site/arduinomega2560projects/home/level-3/keymembrane-and-lcd-password-lock.

C'est à peu près ce que je voulaisfaire, mais avec mon clavier 3×4.

Après beaucoup de bricolage, j'airéussi à le faire fonctionner. Unechose qui m'a préoccupé pendant uncertain temps a été les arguments«  include  ». Apparemment, on ne doitrien mettre entre les lignes d'inclu-sion. J'avais la ligne Password(“4321 ”)directement sous la ligne d'inclusionde Password, mais avant la ligned'inclusion de LiquidCrystal et ça m'arendu perplexe un certain temps. Unefois cela réglé, je ne comprenais paspourquoi il n'acceptait pas le mot depasse. Après beaucoup de tâtonne-ments, j'ai trouvé ceci dans la ligne :

case ' ' : guessPassword( ) ;break;

L'instruction « case ‘ ‘ » est en faitla touche « Entrée » pour le mot depasse. Ainsi, changer le ‘ ‘ en '#' afonctionné très bien. Après ça j'ai ren-du les écrans d'avant et d'après pluspropres.

Maintenant, il dit : « Entrez le code : ».

Vous entrez un code à quatre chif-fres et appuyez sur la touche dièse (#)pour terminer. L'écran LCD dira soit«  INVALID PASSWORD », pause, etreviendra à l'écran « Entrez le code : »,soit « VALID PASSWORD », pause etaffichera « Welcome! », pause, puisreviendra à l'écran « Entrez le code : ».

Mon code est ici :http://pastebin.com/V0f9GBFf.

Bon, est-ce que ça ne serait pasmieux s'il s'arrêtait à « Welcome! » etattendait que quelque chose se passeavant d'avoir besoin d'un code ou au-tre… ?

Ronnie est le fondateur et (toujours !)le rédacteur en chef du Full Circle. C'estle genre de personne qui fait del'artisanat de temps en temps ;actuellement, il bricole avec Arduino.

full circle magazine n° 89 31 sommaire^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirree ppoouurr FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee

CRITIQUES

Jeux/ApplicationsSi vous faites une critique de jeux ou d'applications, veuillez noter defaçon claire :

••le titre du jeu ;••qui l'a créé ;••s' il est en téléchargement gratuit ou payant ;••où l'obtenir (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;••s' il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

MatérielSi vous faites une critique du matériel veuillez noter de façon claire :

••constructeur et modèle ;••dans quelle catégorie vous le mettriez ;••les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;••s' il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;••si des pilotes Windows ont été nécessaires ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vous utiliseztous les jours.

Lignes directrices

N otre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu

ou avec l'une de ses dérivées (Kubuntu,Xubuntu, Lubuntu, etc.).

Autres règles••Les articles ne sont pas limités en mots,mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguide officielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE ETLA GRAMMAIRE !

• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocument ODT (OpenOffice/LibreOffice).

• Les images doivent être en format JPG, de800 pixels de large au maximum et d'unfaible taux de compression.

• Ne pas utiliser des tableaux ou toute sortede formatage en gras ou italique.

Lorsque vous êtes prêt à présenterl'article, envoyez-le par courriel à :

[email protected].

Si vous écrivez une critique, veuillez

suivreceslignesdirectrices :

TraductionsSi vous aimeriez traduire le Full Circle

dans votre langue maternelle, veuillez en-voyer un courriel à [email protected] et soit nous vous mettrons encontact avec une équipe existante, soitnous pourrons vous donner accès au textebrut que vous pourrez traduire. Lorsquevous aurez terminé un PDF, vous pourreztéléverser votre fichier vers le site prin-cipal du Full Circle.

Auteurs francophonesSi votre langue maternelle n'est pas l'an-glais, mais le français, ne vous inquiétezpas. Bien que les articles soient encoretrop longs et difficiles pour nous, l'équipede traduction du FCM-fr vous propose detraduire vos « Questions » ou « Courriers »de la langue de Molière à celle de Shakes-peare et de vous les renvoyer. Libre à vousde la/les faire parvenir à l'adresse mail adhoc du Full Circle en « v.o. ». Si l' idée departiciper à cette nouvelle expérience voustente, envoyez votre question ou votrecourriel à :

[email protected]

Écrire pour le FCM françaisSi vous souhaitez contribuer au FCM, mais

que vous ne pouvez pas écrire en anglais,faites-nous parvenir vos articles, ils serontpubliés en français dans l’édition française duFCM.

full circle magazine n° 89 32 sommaire^

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full circle magazine n° 89 33 sommaire^

LLAABBOO LLIINNUUXXÉcrit par Charles McColm

KKooddii//XXBBMMCC PPaarrttiiee 11 -- MMaattéérriieell

La dernière fois que j'ai fait unarticle au sujet de XBMC pour le

magazine Full Circle c'était il y a trèslongtemps, dans le numéro 56. À cetteépoque, nous faisions tourner XMBCsous Ubuntu 1 0.04. Nous avons mainte-nant avancé d'au moins deux versionsLTS. Dans le n° 56, notre machineétait un netbook Dell Inspiron Mini 1 0(avec un disque dur de 250 Go) plusun disque dur externe de 1 To pour lestockage des média.

Plus tard, nous avons essayé defaire encore plus petit, en installantensemble Android+XMBC et une dis-tribution avec firmware personnalisé+ Linux+XBMC sur un dispositif PicosXIOS DS Media Play. La solution firm-ware personnalisé + Linux XBMC étaitextrêmement rapide. Le petit disposi-tif avait plein d'avantages - wifi intégré,3 ports USB, sa propre télécomman-de, basse consommation d'énergie eton pouvait le cacher derrière notretéléviseur, mais il avait plein d'incon-vénients aussi. La version minimale deLinux pour le XIOS DS n'était pasaussi flexible que la solution UbuntuLinux + Inspiron Mini 1 0. Le stockageétait quasi nul (on avait une petitecarte microSD). Ajouter du stockage

aurait voulu dire soit connecter undisque dur externe, soit mettre unNAS quelque part (qui aurait néces-sité plus d'énergie et plus de câbles).Et nous voulions un processeur un peuplus puissant !

Tout à fait par hasard, à peu prèsau mêmemoment, le disque dur de 1   Tocommençait à signaler des erreursSMART et nous avons donc acheté undisque de 2 To. Ce plus grand disquenous a donné, en quelque sorte, lafolie des grandeurs et nous avonsajouté un peu plus de matériel : unboîtier Antec Sonata II, une carte

mère Asus P5K SE, un processeurIntel Pentium D à 3 GHz avec 4 Go deRAM, et un disque dur de 320 Gocomme disque de démarrage.

Pendant un court laps de temps,nous avons utilisé la même solutionqu'avec le netbook - un câble VGA etun câble audio distinct qu'on bran-chait sur notre téléviseur SamsungLCD 42“. Heureusement, notre télévi-sion LCD prend en charge le VGA aussibien que le HDMI. Un des avantagesdu Pivos IXOS DS était que et l'audioet la vidéo allaient au téléviseur grâceau câble HDMI. Nous préférons que

les choses soient bien rangées et,avec le câble VGA, il nous fallait undeuxième câble pour l'audio.

Une dizaine de jours plus tard,nous avons acheté une carte graphi-que NVidia GeForce 21 0 1 Go, en pro-motion. Le vendeur nous a averti quec'était une carte pour le multimédiaet pas pour les jeux. Nous nous som-mes contentés de sourire et d'accep-ter la généreuse remise. La carte atrois connexions vidéo habituelles :VGA, DVI et HDMI. Seul le HDMIprend en charge la vidéo et l'audio.

À peu près au même moment, leprojet XMBC a sorti une version deUbuntu+XBMC, appelé XBMCbuntu.XBMCbuntu simplifiait beaucoup dechoses qu'on devait auparavant ins-taller à la main (il installait les pilotesvidéo propriétaires, SAMBA, suppor-tait déjà notre télécommande Win-dows Media Centre - qui fonctionnebien si vous utilisez lircd, etc.). Il yavait deux versions de XBMCbuntu :une version AMD et une NVidia. Ilfonctionnait très bien sauf qu'il n'arri-vait pas à récupérer les bonnes donnéesEDID (les données d'identification del'affichage étendu d'un dispositif)pour notre téléviseur. XBMC gérait

full circle magazine n° 89 34 sommaire^

LABO LINUXtrès bien l'affichage à 1 920×1 080 (parle câble HDMI, le câble VGA utilisé audépart nous limitait à 1 366×768),mais, si on quittait XBMC pour lancerl'Openbox sous-jacent, l'écran étaitpresque illisible.

Plusieurs mises à jour du logicielplus tard, nous avons réussi à avoir laversion 1 3 (Gotham) de XBMC, mais,parce que nous utilisions XBMC-buntu, nous devions rester avec Ubun-tu 1 2.1 0. Ubuntu 1 2.1 0 étant plus quepérimé et la version 1 4 (nom de code,Kodi) d'XMBC approchant, le momentétait venu de faire une mise à niveauet changer encore une fois.

La raison d'être du nom Kodi étaiten partie due au fait que l'XBMC nefonctionne sur aucune autre XBoxque la machine originale (et pas trèsbien, en plus). Nous n'avions pas con-naissance d'actions menées par Micro-soft contre l'équipe XBMC pour at-teinte à une marque déposée, mais lapossibilité existait toujours. Au coursdes années, XBMC est devenu beau-coup plus qu'un simple centre multi-média : il diffuse des flux, il sait joueret il peut être une interface de PVR(Personal Video Recorder). Le change-ment de nom fait partie d'une ten-dance vers la modification de l'imaged'XBMC de celle d'un simple centremultimédia vers un centre de diver-tissement.

Toutes ces nouveautés nous ontfait comprendre que notre machineXBMC est en quelque sorte un dino-saure avec son logiciel périmé et dumatériel que nous utilisions depuis trèslongtemps. La solution idéale auraitété d'utiliser quelque chose commececi :http://ca.pcpartpicker.com/p/8KFm23

Pour notre machine idéale, nousavons choisi Intel plutôt qu'AMD, par-ce que notre expérience avec NVidiapour les pilotes vidéo est, en général,meilleure que celle avec AMD.J'aimerais cependant noter ici que,l'année dernière, nous avons cons-truit un système AMD, basé sur APU,qui fonctionne à merveille en tantqu'ordinateur de bureau sous Kubun-tu et Xubuntu. Ce système-là avait lescomposants suivants (en plus d'undisque dur de 250 Go et un lecteurBlueray que nous avions déjà) :http://ca.pcpartpicker.com/p/bGvDnQ

Le site Web de PC Part Picker esttrès utile pour les bricoleurs qui veu-lent assembler un système tout seuls  ;il a une version US et une version UK -il suffit d'ajouter soit us soit uk de-vant l'URL ; par exemple :uk.pcpartpicker.com.

D'après notre budget, nous devionsdépenser beaucoup moins de 900 $

(le système Intel) et on pouvait ob-tenir du matériel d'occasion pour bienmoins. Nous avons commencé doncpar la mise à niveau de composants, ycompris d'un de ceux sur notre liste,le disque dur de 3 To.

La première chose que nous avonschangé était notre processeur Pen-tium D vieillissant. Changer de cartemère aurait signifié acheter une nou-velle carte mère, un nouveau pro-cesseur et de la RAM DDR3. Ce qu'onavait déjà, une carte mère basée surSocket 775, fonctionnait très bien.Nous voulions simplement un systè-me un peu plus puissant et nous avons

donc récupéré un processeur IntelCore 2 Quad Q8300 @ 2,50 GHz (4cœurs). Le Pentium D d'origine étaitun peu plus rapide à 3 GHz, maisaprès l'avoir remplacé par le Q8300 à4 cœurs, nous avons remarqué queles films défilaient mieux sur l'écrande sélection. C'était une différenceperceptible.

Ensuite, nous nous sommes con-centrés sur notre disque dur de 2 To,utilisé pour des données. Il était déjàplus qu'à moitié plein et nous avionsrécemment bougé pas mal de don-nées vers le disque du système d'ex-ploitation (320 Go) pour gagner de la

full circle magazine n° 89 35 sommaire^

LABO LINUXplace ; nous avons donc acheté undisque Seagate (3 To) bon marché.

Les 2 disques durs, celui du sys-tème d'exploitation et celui de 2  Topour les données sont de Seagate. Etalors que notre premier disque durSeagate de 1   To commençait à pré-senter des erreurs smart au bout d'unan, les disques de 2  To et de 320  Gotournent bien depuis deux ans.

Le nouveau disque posait un petitproblème car nous utilisions du vieuxmatériel qui ne supportait pas nati-vement GPT (format de partition-nement du disque) dans le BIOS.Linux supporte GPT, mais il fallait tâton-ner un peu pour comprendre com-ment partitionner et monter l'unité.D'abord, nous avons essayé de confi-gurer le disque en utilisant : cfdisk/dev/sdc. cfdisk semblait voir l'en-semble des 3  To et quand nous avonsformaté le disque, on avait l'impres-sion qu'il le détecterait comme un3  To ; mais quand nous avons reboo-té, nous avons remarqué qu'il leprésentait avec 768 Go, une petite par-tie du total. Nous avons continué àchercher et avons trouvé la solutionsur Buildcube :http://www.buildcube.com/tech_blog/201 2/07/25/installing-my-3tb-hard-drive-on-debian-linux-step-by-step/

Au départ, nous étions un peu fous

et nous avons formaté le disque enNTFS. Le disque de 2 To était déjà enNTFS, aussi nous avons pensé faire demême pour le 3 To ; plus tard, nousavons changé d'avis et nous l'avonsformaté en ext4. Notez bien que nousavons découvert qu'ext4 prend moinsde place : 77 Mo au lieu des 1 70 Modu NTFS. Nous avons inclus les deuxméthodes ici.

sudo apt-get install parted

sudo parted /dev/sdc

La commande précédente nouspositionne dans parted. Parted est unpeu comme l'éditeur ex, il attend qu'onlui donne les commandes. Nous luiavons commandé de créer un labelGPTplutôt qu'un labelMBR (2 Tomax).

mklabel gpt

Répondez oui à l'avertissement quetoutes données seront effacées (enprésumant que votre disque est bien/dev/sdc - comme le nôtre) ; n'effa-cez pas un disque ou des données quivous servent.

mkpart primary ntfs 0% 100%

quit

Ceci configure le disque en GPT etle prépare au formatage ; maintenant,pour formater le disque nous avonsjuste besoin de :

sudo mkfs. ntfs -Q /dev/sdc1

L'option -Q dans la version NTFSentraîne un formatage rapide. Si vousn'utilisez pas le commutateur -Q pourdu NTFS, attendez-vous à ce que çadure longtemps.

À ce stade, nous avons arrêté dedérailler et nous avons répété le pro-cessus avec les modifications suivan-tes pour préparer le disque en ext4inscriptible :

sudo parted /dev/sdc

mklabel gpt

mkpart primary ext4 0% 100%

quit

sudo mkfs. ext4 /dev/sdc1

Un des problèmes que nous avonsrencontré quand nous avons monténotre nouveau disque ext4 était quenous ne pouvions pas écrire dessusavec le compte utilisateur xbmc. Lespermissions sont toujours un plaisir.Pour résoudre le problème, nous avonscréé un répertoire sous /mnt appelé/mnt/movies et avons changé le pro-priétaire à xbmc :

sudo chown -R xbmc. xbmc/mnt/movies

Le point entre les 2 xbmc séparel'utilisateur du groupe. Si vous souhai-

tez un autre nom de groupe, vous pour-riez utilisez une commande comme :

sudo chown -R xbmc. multimedia/mnt/movies.

Maintenant nous avions besoin demettre notre nouveau disque durdans /etc/fstab pour qu'il puisse êtremonté automatiquement. Il y a quel-ques années, la méthode de montagedans /etc/fstab passa aux UUID ce quila rendit un peu plus complexe ; heu-reusement nous avons blkid pour nousdonner l'UUID de chaque lecteur. Nousavons tout simplement lancé :

sudo blkid

Les résultats ressemblaient à ceci :

/dev/sda1: UUID="9ce53713-9bcd-4df4-a160-e93826eefb2f"TYPE="ext4"

/dev/sda5: UUID="db9cf246-0e50-4a95-bec0-6ad63e91e20d"TYPE="swap"

/dev/sdb1: LABEL="data"UUID="4D07684A289AEA37"TYPE="ntfs"

/dev/sdc1: UUID="a6732b72-ef69-4129-88e6-ed328d8c8786"TYPE="ext4"

La ligne ajoutée à /etc/fstab était :

UUID=a6732b72-ef69-4129-88e6-ed328d8c8786 /mnt/moviesext4 defaults, noatime 0 1

full circle magazine n° 89 36 sommaire^

LABO LINUXPour le NTFS, vous auriez eu quel-

que chose comme (notez que l'UUIDchange pour le format NTFS) :

UUID=1011D1F75957D63A/mnt/movies ntfserrors=remount-ro 0 1

Pour tester que nos entrées fonc-tionnaient bien, sans rebooter, nousavons monté tous les disques dansfstab :

sudo mount -a

Puis nous avons lancé df -hHpour voir les tailles (tableau à droite) :

Plein succès ! Nous avons gardénotre installation initiale de XBMC-buntu pendant que nous nous som-mes concentré sur le matériel.

Au niveau hardware nous étions(presque) bons pour le moment. Dansle prochain numéro, nous installeronsLinux+XBMC et tous les services né-cessaires à un contrôle à distance etun partage dans toute la maison.Mais, avant de clore l'article, nousavons procédé à un dernier change-ment de matériel pour mettre un peuà niveau notre réseau domestique.Parce que nous voulions déplacer des

fichiers volumineux (comptez 1 2 Gopour un film de 3 heures en qualitéBlueray), nous avons ajouté un rou-teur 1 Gbit pour augmenter la bandepassante de notre réseau interne.

Avant de monter tout l'équipe-ment du réseau, nous avons repro-duit en papier chaque équipement etses trous de fixation. Nous avonsensuite scotché chaque forme de pa-pier dans le boîtier à la place prévuede l'équipement et mis les vis enplace. Dans le cas de notre petiteboîte VOIP (voix sur IP), nous avonseu besoin de passer des fils volants autravers pour la maintenir suspendueparce qu'elle est faite pour êtreposée plutôt que fixée au mur.

Au prochain numéro, l'installationde Linux et de XBMC.

Filesystem Size Used Avail Use% Mounted on

/dev/sda1 311G 31G 266G 11%/udev 2. 2G 13k 2. 2G 1%/devtmpfs 424M 697k 423M 1%/runnone 5. 3M 0 5. 3M 0%/run/locknone 2. 2G 4. 1k 2. 2G 1%/run/shmnone 105M 0 105M 0%/run/user/dev/sdb1 2. 1T 1. 2T 834G 59%/data/dev/sdc1 3. 0T 77M 2. 9T 1% /mnt/movies

Charles est l'auteur d' Instant XBMC etle gestionnaire d'un projet non lucratifde réutilisation d'ordinateurs. Quand ilne fabrique pas des PC, il supprime leslogiciels malveillants et encourage lesgens à utiliser Linux et il travaille à réin-venter son blog à :http://www.charlesmccolm.com.

full circle magazine n° 89 37 sommaire^

LLAABBOO LLIINNUUXXÉcrit par Alan Ward

CCoommppiilleerr uunn nnooyyaauu -- PPaarrttiiee 22

Dans la première partie de cettesérie, nous avons vu ce qu'est le

noyau Linux et son rôle dans un sys-tème d'exploitation GNU/Linux. Nousavons terminé en donnant plusieursraisons pour lesquelles l'utilisateurd'un système d'exploitation moder-ne pourrait encore vouloir compilerson propre noyau, axant nos remar-ques sur la distribution Ubuntu. Dansce deuxième chapitre, nous allons exa-miner les différentes façons d'obtenirle code source pour le noyau, ex-plorer sa structure de répertoire etvoir de quels autres morceaux nousavons besoin pour le compiler .

RÉCUPÉRER LESSOURCES DU NOYAU

Comme d'habitude avec la distri-bution Ubuntu, le code source dunoyau est disponible dans un paquetlogiciel unique obtenu avec la com-mande apt ou votre gestionnaire depaquets graphique favori. Nous avonssimplement besoin d'installer un seulpaquet, « linux-source ». C'est un méta-paquet qui pointe vers la dernièreversion du code source du noyau dansles dépôts. Donc, dans un terminal,

passez en mode administrateur avec :

$ sudo bash

puis actualiser la liste de paquets avantde télécharger les sources du noyau.Le rafraîchissement est importantparce que les paquets contenant lessources du noyau sont mis à jour detemps à autre, et les numéros de ver-sion de sortie peuvent changer.

# apt-get update

# apt-get install linux-source

Au moment où j'écris, le noyau3.1 3.0 devait télécharger 97,7 Mo defichiers. Ils sont installés en un seulfichier compressé dans le répertoire/usr/src/linux-source-3.1 3.0 - ou le nu-méro de version que vous avez télé-chargé. Allez dans ce répertoire :

# cd /usr/src/linux-source-3. 13. 0

et décompressez le fichier à l'aide del'utilitaire bunzip2. L'algorithme decompression bzip donne une meilleurecompression que le gzip, plus com-mune, mais au détriment d'une plusgrande complexité. Ainsi, ne soyez

pas surpris si la décompression prendun certain temps !

S'il n'est pas présent sur votre sys-tème, vous devez d'abord téléchargeret installer le programme bzip :

# apt-get install bzip2

# bunzip2 linux-source-3. 13. 0. tar. bz2

# tar xf linux-source-3. 13. 0. tar

Vous devriez avoir maintenant unsous-répertoire appelé égalementlinux-source-3.1 3.0, dans lequel nousnous rendons :

# cd linux-source-3. 13. 0

Il peut être utile de créer un liendirect vers la plus récente arbores-cence des sources du noyau, surtoutsi nous avons plus d'une version :

# ln -s /usr/src/linux-source-3. 13. 0/linux-source-3. 13. 0 /usr/src/linux

et maintenant /usr/src/linux pointevers le répertoire réel /usr/src/linux-source-3.1 3.0/linux-source-3.1 3.0.

Nous pouvons aussi faire un peu denettoyage des fichiers compressés, sinous n'en avons plus besoin.

Une autre façon d'obtenir les sour-ces du noyau est de les récupérersimplement depuis le projet kernel.org.Cela nous garantit d'obtenir la toutedernière version du noyau, et aussid'accéder aux candidates de la pro-chaine version à venir. Au moment oùj'écris, la version de source du noyauUbuntu est la 3.1 3.0, mais kernel.orgest déjà passé à 3.1 5.4, et la versioncandidate pour la prochaine versionest la 3.1 6.

Un mot d'avertissement peut êtreapproprié, cependant : les noyaux quine sont pas de la version stable ac-tuelle n'ont pas subi l'ensemble duprocessus de tests. Ils vont inclure denouvelles fonctionnalités et peuventéventuellement casser votre instal-lation. Si vous n'avez pas besoin detester ces futures versions, il est pré-férable de rester sur les stables.

En revanche, plusieurs anciennesversions stables des sources du noyausont également disponibles sur ker-nel.org ; au moment de la rédaction, onpouvait redescendre à la 2.6.32. Il

full circle magazine n° 89 38 sommaire^

LABO LINUXconvient de noter que ces versionsantérieures ont été mises à jour avecdes corrections de bogues et des misesà jour de sécurité depuis leur sortie ;ce qui manque dans les versions anté-rieures ce sont essentiellement les nou-velles fonctionnalités qui sont sortiesdans les nouvelles versions.

Ces anciennes versions peuventêtre utiles, soit pour reproduire le com-portement d'un système avec uneconfiguration ancienne, soit parcequ'une certaine application a besoind'un noyau d'une série antérieure. Parexemple, un ancien module de pilotede matériel disponible dans le codesource peut avoir besoin des sourcesde la série 2.0 du noyau afin de compi-ler correctement. Cependant, ce sontprobablement des cas marginaux, quisont rarement rencontrés par la plu-

part des utilisateurs.

Une fois téléchargé, le fichiersource compressé doit être décom-pressé comme la version fournie parUbuntu. Dans ce cas, le fichier tar estcompressé en utilisant la compres-sion XZ, une version de l'encodage 7-zip, populaire dans le monde Win-dows. Nous n'aurons pas besoind'installer d'autres programmes utili-taires, la commande tar peut décom-presser ce format. Nous pouvons allerà l'endroit où nous avons téléchargéle fichier compressé, le transférer versle répertoire /usr/src et le décom-presser :

# cp/home/alan/Downloads/linux-3. 15. 4. tar. xz /usr/src

# cd /usr/src

# tar xf linux-3. 15. 4. tar. xz

Cela crée le sous-répertoire linux-3.1 5.4, avec les fichiers sources à l'in-térieur.

DIFFERENCES ENTRELES SOURCES

Jusqu'à présent, nous avons obte-nu non pas une, mais deux arbores-cences de sources du noyau. La pre-mière, depuis les dépôts Ubuntu,contient la structure représentée ci-dessous (en haut).

La deuxième arborescence, direc-tement téléchargée depuis le site duprojet kernel.org, est ci-dessous (enbas).

Donc, elles ont essentiellement la

même structure, avec une seule diffé-rence : le sous-répertoire « ubuntu ».Ce n'est pas une surprise, puisque lepaquet Ubuntu est censé provenir dekernel.org, même si une remise enforme a pu avoir lieu. Nous pouvonsconfirmer cela en regardant combiend'espace est occupé par chaque ver-sion :

# du -sh *

626M linux-3. 15. 4

634M linux-source-3. 13. 0

La version d'Ubuntu est légère-ment plus grosse, bien qu'elle con-tienne une version antérieure dunoyau. Cela confirme qu'Ubuntu a eneffet modifié le noyau d'une certainefaçon. Les différences sont ce qu'Ubun-tu appelle les « patches Ubuntu » aunoyau. Le lecteur intéressé trouveraplus d'informations sur l'équipe dunoyau d'Ubuntu et ce qu'ils font surleur page wiki :https://wiki.ubuntu.com/Kernel

EXPLORATION DEL'ARBORESCENCE DESSOURCES

Quand nous jetons un œil à l'arbo-rescence du code source, nous voyonsd'abord plusieurs fichiers texte im-

# cd /usr/src# ls linuxarch Documentation include kernel net security virtblock drivers init lib README soundCOPYING dropped. txt ipc MAINTAINERS REPORTING-BUGS toolsCREDITS firmware Kbuild Makefile samples ubuntucrypto fs Kconfig mm scripts usr

# ls linux-3. 15. 4arch Documentation init lib README soundblock drivers ipc MAINTAINERS REPORTING-BUGS toolsCOPYING firmware Kbuild Makefile samples usrCREDITS fs Kconfig mm scripts virtcrypto include kernel net security

full circle magazine n° 89 39 sommaire^

LABO LINUXmédiatement à la racine. Comme tou-jours, le fichier README est un excel-lent point de départ. Ce fichier contientquelques instructions rapides pourvous permettre de démarrer. Toute-fois, certaines parties sont un peuobsolètes, par exemple la référenceau gestionnaire de démarrage LILOqui est peu utilisé de nos jours, et pasdu tout sur les distributions Ubuntu.Les fichiers CREDITS et MAINTAINERScontiennent une liste de personnesqui ont contribué au code du noyauet quelques-unes des parties dont ilsont été responsables. La lecture de cesdeux fichiers peut nous donner unaperçu du travail d'équipe des program-meurs, qui mène à la construction dunoyau. Linus Torvalds et Greg Kroah-Hartman sont peut-être les partici-pants les plus connus et les chefs deprojet, mais ils ne sont vraiment passeuls.

Le répertoire Documentation estune collection volumineuse et pastrès bien structurée, principalementde notes (très) techniques. La plupartdes documents ici se rapporte à desconfigurations matérielles et des pro-cédures spécifiques au noyau, et seramalheureusement de peu d'aide pourle débutant.

Les autres répertoires abritent lecode source du noyau. Les trucs de

base, essentiellement liés à la plani-fication et au contrôle de processus,sont dans un répertoire nommékernel. D'autres éléments importantssont répartis dans différents réper-toires : fs (systèmes de fichiers), ipc(communication inter-processus), mm(gestion de la mémoire), net (réseau),sound (pilotes audio), etc.

Plusieurs répertoires gèrent desbesoins matériels spécifiques. En pre-mier lieu, le répertoire arch a été créépour contenir du code de bas niveaupour gérer chaque type d'architecturesupportée par le noyau. C'est le seulendroit où vous pourrez trouver ducode en assembleur au lieu du lan-gage C. Avoir la très grande majoritédu code en C permet au noyau d'êtreadapté à différentes plateformesmatérielles en cas de besoin : la plu-part du code C n'aura pas besoin d'êtreré-écrit, mais simplement compilépour la nouvelle architecture physique.Par contre, chaque plateforme spéci-fique peut avoir besoin de code debas niveau simplement pour gérer ledémarrage initial du noyau. Si vousjetez un œil dans ce répertoire, vousapprécierez la diversité des plate-for-mes matérielles prises en charge par lenoyau Linux. Vous trouverez non seu-lement les architectures Intel 32-bitIA32 sous x86 et AMD 64-bit sousia64, mais également des noms bien

connus tels que alpha (le processeurDEC Alpha), powerpc (le PowerPC Intel-Apple-Motorola), sparc (le SPARC deSun), et des architectures plus moder-nes tels que arm (la famille ARM 32-bit utilisée dans les tablettes et télé-phones) et même arm64 (la versionplus récente 64-bit d'ARM).

Un autre répertoire important estdrivers. Avec le répertoire sound (con-tenant les pilotes spécifiques pour lesmatériels de traitement du son) etplusieurs autres répertoires mineurs,c'est ici que vous trouverez les pilotespour chaque type de matériel que lenoyau prend en charge. Fondamen-talement, s'il y a du code dans ce ré-pertoire qui sait comment gérer votrematériel, il pourrait fonctionner dansun système GNU/ Linux. Sinon, ça ris-

que d'être vraiment compliqué de lefaire fonctionner.

Gardez s'il vous plaît à l'esprit quechaque bout de code d'un pilote dansce répertoire ne s'occupe pas d'unemarque particulière de matériel, maisplutôt des puces de contrôle utiliséesdans ce matériel. Par exemple, dans lerépertoire drivers/net/ethernet/ realteknous pouvons trouver un fichier ap-pelé 81 39cp.c. Ce pilote de périphé-rique gère n'importe quelle carteréseau Ethernet utilisant un contrô-leur Realtek de la série RTL-81 39C+qui, à l'époque, a été utilisé par denombreux fabricants de cartes diffé-rentes et vendu sous probablementplus de 1 00 marques différentes.Certaines versions ont été utiliséesdans des cartes d'interface PCI inter-changeables, tandis que d'autres ontété soudées directement sur les cartesmères. Mais toutes peuvent utiliser lemême code du pilote développé ini-tialement (comme c'est le cas pour laplupart du code d'interface réseau)par Donald Becker, comme il est men-tionné dans la section de commen-taire au début du fichier C.

Le répertoire firmware est l'autreendroit où nous allons trouver desmorceaux de code qui ne sont pasécrits dans le langage de programma-tion C. Un ordinateur moderne peut à

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LABO LINUXcertains égards être considéré com-me un réseau d'ordinateurs multiples :l'ordinateur principal délègue unepartie du travail à d'autres systèmes : lesystème de traitement du son, lacarte graphique, la carte réseau, undisque dur, une imprimante, etc., sonttous formés par de petits environ-nements informatiques, chacun con-trôlé par un micro-contrôleur agissantcomme un petit CPU à part entière.Le firmware est un concept qui vientde l'apparition de la mémoire nonvolatile, à la fois dans les appareilsélectroniques domestiques et dans lescomposants informatiques internes.Ces systèmes ont maintenant lacapacité d'exécuter non seulementdes programmes qui ont été écritsune fois pour toutes dans les pucesROM, « gravé dans la pierre » pourainsi dire, mais peuvent égalementcharger des programmes à la voléedans diverses formes de mémoireréinscriptible (EE-PROM ou mémoire« Flash »). Cette mémoire sur la cartefille contient des programmes sousforme binaire, qui ne sont pas destinésau CPU de l'ordinateur, mais au micro-contrôleur de chaque appareil oucomposant.

Pour initialiser et utiliser certainsde ces dispositifs, nous aurons besoinnon seulement d'un pilote de périphé-rique - qui est un programme géré par

le CPU et résidant dans notre ordina-teur dans sa propre mémoire - maisaussi d'un morceau de firmware, connucomme un « blob binaire », qui doit êtrechargé dans la mémoire du périphériquelors de l'initialisation. Ces derniers nesont pas considérés comme faisantpartie du noyau lui-même.

Il y a eu un différend à propos dela nature du firmware inclus dans lenoyau Linux. Certaines distributions,comme Ubuntu, ont peu de scrupulesà inclure des firmwares qui ne sontpas Open Source ou publiés sous lalicence GPL. Leur point de vue est quel'utilisateur final souhaite simplement

avoir des choses qui fonctionnent ;puisqu'ils ont acquis le matériel, ilsdoivent aussi avoir accès aux logicielsnécessaires pour le faire fonctionner.Mais il y a aussi le point de vue contraire,proposé notamment par Richard Stall-man et adopté par des distributionscomme gNewSense, qui soutient queles blobs binaires propriétaires et nonouverts peuvent fonctionner, ou pas.Ils peuvent fonctionner particulière-ment bien dans certains cas et échouerlamentablement dans d'autres, et pourdes raisons inconnues. Comme personneà part le fabricant n'a accès au codesource, il n'est pas possible d'évaluerle code du firmware, pour l'améliorer ou

pour l'adapter aux nouveaux besoins.C'est pour cette raison que lesmembres du projet kernel.org pren-nent soin de retracer les origines desblobs binaires distribués avec le noyau,comme on le voit dans le fichier firm-ware/WHENCE. C'est aussi pour cetteraison que les distributions commeUbuntu ou Linux Mint permettentl'installation de certains pilotes nonOpen Source, mais seulement à l'initia-tive de l'utilisateur et en précisant clai-

rement qu'ils sont livrés sans aucunsoutien de l'équipe de la distribution.

QUE NOUS FAUT-ILD'AUTRE ?

Une fois que les sources du noyausont décompressées sur notre disque,nous aurons besoin de plusieurs cho-ses pour pouvoir le compiler. Naturel-lement, nous aurons besoin du com-pilateur C, mais ce ne sera pas tout.

Pour les lecteurs qui auraient be-soin d'une explication rapide sur le pro-cessus de compilation, nous commen-çons par décrire certains concepts.Pour compiler un programme écrit

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LABO LINUXdans un langage de programmationcompilé, nous aurons tout d'abordbesoin du programme lui-même, ou cequ'on appelle le code source. C'est toutsimplement un fichier texte qui con-tient les instructions de programme,même si l'extension a été changée en« .c » pour indiquer qu'il s'agit d'unfichier de code source C, et non pasd'un simple fichier contenant dutexte. Nous allons maintenant pour-suivre avec un court exemple d'unprogramme en C, contenu dans un fi-chier nommé « bonjour.c ». C'est peut-être l'exemple le plus connu de laprogrammation C, que presque tous lesprogrammeurs auront vu à un momentdonné :

#include <stdio. h>

#include <stdlib. h>

int main(int argc, char*argv[ ] ) {

printf( "Bonj our tout lemonde ! \n" ) ;

}

Les deux premières lignes indi-quent que nous voulons inclure plu-sieurs fichiers d'en-tête. Ceux-ci necontiennent pas de code à propre-ment parler, mais juste la définitionde plusieurs interfaces de fonctions(comme « printf »). Si nous les incluons,le compilateur suppose que ces fonc-

tions sont disponibles lors de la lec-ture (« l'analyse ») de notre fichier deprogramme. Le corps principal duprogramme - la fonction « main » - con-tient juste une seule ligne, demandantau système d'afficher une chaîne decaractères à l'écran.

Afin de réellement exécuter ceprogramme, nous aurons besoin detraduire le programme complet dans

un fichier exécutable ou binaire. Ce pro-cessus est ce qu'on appelle la compila-tion.

Les lecteurs de « Programmer enPython », la série de Greg Waltersdans ces mêmes pages, auront notéqu'un tel processus de traductionn'est pas nécessaire pour le langagede programmation Python. Ce dernierappartient à la classe des « langages

interprétés » ; les programmes pro-duits dans un langage interprété nesont pas exécutées directement, maisplutôt interprétés instruction par ins-truction à la volée par un programmeappelé - vous l'aurez deviné ! - un inter-préteur. Dans le cas des langagescompilés comme C, cependant, aucuninterpréteur n'existe, et nous avonsdonc besoin de traduire le code sour-ce dans un fichier exécutable avantd'arriver à tester notre programme etsavoir si cela fonctionne réellement.

Les deux approches ont des avan-tages et des inconvénients. En utili-sant les langages compilés, nous obte-nons un fichier exécutable qui peut sedérouler très rapidement, et l'utili-sateur final n'aura besoin d'accéderqu'à ce fichier unique. En revanche, leslangages interprétés donneront à l'uti-lisateur final accès au code source,qu'il pourra modifier et ajuster à sesbesoins. Mais il faut qu'un interpréteurpour ce langage particulier soit installésur leur système et le résultat finals'exécutera un peu plus lentement.

Pour compiler notre programmede test « bonjour.c », en supposantque nous avons le compilateur C gccinstallé sur notre système (sinon,nous aurons besoin d'installer lepaquet “gcc”), nous pouvons saisir :

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LABO LINUX$ cc bonj our. c -o bonj our

Ceci demande au compilateur C(«  cc  », vous comprenez ?) de compilerle fichier de code source « bonjour.c »,et de produire le fichier exécutable« bonjour ». Notez que dans le mondeUNIX et GNU/Linux, les fichiers exécu-tables n'ont pas besoin de l'extension« .exe ». Une fois le fichier compilé,l'exécutable résultant peut être lancépar la commande :

$ . /bonj our

Bonj our tout le monde !

Naturellement, les choses peuventdevenir un peu plus complexes quandun gros projet applicatif contient plu-sieurs centaines de fichiers C et en-têtes. Dans le cas du noyau Linux,tous ces fichiers ne sont pas toujourscompilés, selon l'architecture cible (In-tel 32-bit, IA64, …) pour laquelle nouscompilons. Pour simplifier les choses,on peut écrire un fichier contenantdes instructions sur ce qu'il faut com-piler, dans quel ordre, et avec quelsparamètres de compilation. Ce make-file peut être considéré comme unmodèle ou guide pour le processusde compilation.

Pour en revenir à notre exemplede programme, nous pourrions écrirele fichier « Makefile » avec le contenu

suivant :

bonj our:

cc bonj our. c -o bonj our

Maintenant, à chaque fois quenous souhaitons compiler le fichier,nous pourrions utiliser la commandemake pour exécuter le contenu dufichier :

$ make bonj our

et les instructions correspondantesdans le makefile seraient exécutées.

Comme vous vous en doutez,pour simplifier le processus de com-pilation du noyau Linux, le compi-lateur et l'environnement make deconstruction sont tous les deux lar-gement utilisés. C'est pourquoi nousaurons besoin d'avoir installé nonseulement le compilateur C lui-même,mais aussi plusieurs programmes uti-litaires : GNU make lui-même, undécompresseur bzip, etc. Les paquetssuivants seront nécessaires à uncertain moment dans le processus :

gcc binutils make bzip2coreutils

Le processus de compilation dunoyau peut être configuré dans unecertaine mesure en utilisant le sys-

tème de makefile. Pour ce faire, plu-sieurs scripts de configuration sont dis-ponibles. Le plus simple, invoqué par lacommande :

$ make config

est un script basé sur du texte simplequi ne nécessite aucun autre logicielpour fonctionner. Cependant, les deuxutilitaires de configuration graphique :

$ make xconfig

et

$ make gconfig

reposent respectivement sur lesenvironnements de widgets qt et gtkdéveloppés à l'origine pour les ges-tionnaires de bureau KDE et Gnome.Dans le premier cas, « xconfig » aurabesoin des paquets suivants :

qt4-default qt4-qmake

Si vous utilisez la version gtk,«  gconfig  » aura besoin des paquets :

libgtk2. 0-dev libglib2. 0-devlibglade2-dev

Enfin, ma préférence pour configu-rer le noyau va à l'interface « curses » :

make menuconfig

Cet environnement convivial basésur du texte amélioré nécessite lepaquet suivant :

ncurses-dev

Maintenant que nous avons tousles morceaux dont nous auronsbesoin, dans la prochaine partie decette série, nous allons passer enrevue les options de compilationdisponibles et terminer en compilantnotre premier noyau.

Alan enseigne l'informatique à la EscolaAndorrana de Batxillerat. Il a donné descours à l'université et enseigne actu-ellement l'administration des systèmesGNU/Linux à l'Université ouverte deCatalogne (UOC).

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CCRRIITTIIQQUUEEÉcrit par Oscar Rivera PPiillootteess bbêêttaa ppoouurr AAMMDD CCaattaallyysstt 11 44..66

Depuis que j'ai commencé à uti-liser Linux, je me sers des pilotes

propriétaires seulement lorsque c'estabsolument nécessaire. En fait, lorsde la sortie d'Ubuntu 1 0.04 LTS, j'airemarqué que les pilotes OpenSource gratuits fonctionnaient mieuxque les pilotes Nvidia propriétairesdont mon bureau avait besoin àl'époque. Environ un an plus tard,quand j'ai assemblé un nouvel ordi-nateur, même si j'avais alors une cartegraphique AMD, j'ai décidé de resteravec les pilotes Open Source au lieud'utiliser les propres pilotes AMD.Avance rapide de quelques années etun autre PC personnalisé, pour arriverau présent, septembre 201 4. Beau-coup de choses ont changé au coursde la dernière année, et c'est principa-lement dû au moteur de jeu vidéoSteam de Valve porté sur Linux. Jeme souviens d'il y a environ deux ans,lorsque Linus Torvalds a fait un brasd'honneur figuratif à Nvidia en raisondu manque de coopération de Nvidiaavec la communauté Linux.

Depuis, Nvidia fait des effortspour améliorer ses rapports avec nousles Linuxiens. Le principal concurrentde Nvidia, AMD, n'a pas attendu un

bras d'honneur de Linus pour entreren action. Depuis peu de temps, lespilotes graphiques Catalyst d'AMDrépondent aux demandes croissantesdu nouvel afflux de jeux qui saturentactuellement le marché Linux. En tantque joueur, j'ai besoin d'avoir lesderniers pilotes graphiques installéssur mon système. Depuis que le mo-

teur de jeu vidéo Steam de Valve afortement suggéré que nous utilisionsles derniers pilotes graphiques pro-priétaires pour une expérience de jeuplus fluide, j'utilise le dernier piloteAMD Bêta disponible par l'appli-cation Pilotes additionnels d'Ubuntu(l'application de Linux Mint est appe-lée Gestionnaire de pilotes). Mais, je

suis conscient que le dernier piloteBêta fourni par Pilotes additionnelsn'est pas la dernière Bêta d'AMDdisponible à l'installation.

Ce mois-ci, pour faire une critiquesur les jeux vidéo, j'ai joué à TheWitcher 2 : Assassin of Kings EnhancedEdition, qui a sans doute les meilleurs

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CRITIQUEgraphismes que j'aie vu jusqu'à pré-sent dans un jeu vidéo Linux. Afin dejouer au jeu vidéo The Witcher 2, jedevais installer la dernière Bêta AMDdirectement à partir du site Webd'AMD. Ma détermination à jouer aujeu vidéo m'a incité à comprendrecomment l'installer. J'ai été agréable-ment surpris de découvrir que les ins-tructions sur le site étaient assez sim-ples, directes et succinctes. J'ai télé-chargé le pilote à partir de :http://support.amd.com/en-us/kb-articles/Pages/Latest-LINUX-Beta-Driver.aspx

J'ai ensuite suivi les instructionsdonnées sur :http://support.amd.com/en-us/kb-articles/Pages/Catalyst-Linux-Installer-Notes.aspx

Plutôt que de transformer cettecritique en tutoriel, je recommandesimplement de bien lire les instruc-tions fournies sur le site Web d'AMDet de les suivre au plus près. Lesinstructions sont non seulement faci-les à suivre, mais l'installeur d'AMDCatalyst Bêta est également trèsconvivial, intuitif et le rend presqueaussi facile à installer que si vousutilisiez la Logithèque de votre distri-bution. Je suis très impressionné parles efforts d'AMD pour nous fournirleurs derniers pilotes. Après un redé-

marrage rapide, le nouveau pilotegraphique devrait fonctionner trèsbien. Avec la toute dernière versionBêta 1 4.6 du site Web d'AMD, j'étaisen mesure de jouer à The Witcher 2sans aucun problème. Le processusd'installation du pilote AMD CatalystBêta a pris moins de 1 5 minutes ettout fonctionne mieux qu'avant.

Le seul point négatif que je trouvedans l'utilisation de l'AMD Catalyst1 4.6 Bêta, c'est que c'est un pilotepropriétaire. En revanche, il y a unelongue liste de points positifs. Il y abeaucoup à gagner à utiliser ce pilotepropriétaire : c'est facile à installer,vos jeux seront beaucoup plusagréables à jouer et vos effets debureau auront l'air plus impression-nant aussi. Je le recommande forte-ment à tous ceux qui ont une cartegraphique AMD Radeon HD 5xxx ouplus récente et qui s'intéressent auxjeux de la nouvelle vague de jeuxvidéo qui se déverse dans notre sys-tème d'exploitation bien-aimé.

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MMOONN HHIISSTTOOIIRREEÉcrit par Kostas Kotoulas

Profitant de votre appel pour deshistoires personnelles, voici la

mienne. C'était en décembre 1 997,pendant que je faisais mon servicemilitaire obligatoire de 1 8 mois (jesuis Grec et encore à ce jour il y a unservice obligatoire pour tous leshommes de nationalité grecque, mê-me si, actuellement, c'est neuf mois).Lors d'une pause pendant la forma-tion, je discutais avec un autre garsqui avait, avant son service, terminésa maîtrise en informatique dans uneuniversité aux États-Unis (je ne mesouviens pas de laquelle). Nous par-lions de l'impact qu'avait Windows 95,nouvellement sorti, sur les PC et jepleurnichais parce que je possédaisencore un PC 486DX/33 MHz qui nepouvait pas exécuterWindows 95.

Alors il a dit : « Essaye Linux ».«  Qu'est ce que c'est que ça ? » ai-jedemandé (intrigué par le nom même).Il a commencé à en parler, mention-nant que c'était un OS de type Unix(j'ai eu une expérience précédenteavec Unix sur une machine VAX pen-dant mes années universitaires), trèsléger, et que mon humble matérielserait parfait pour lui.

Lors de ma permission suivante, je

suis allé chez un ami qui était encore àl'université (à l'époque seules les uni-versités avaient un bon accès à l'In-ternet en Grèce, les connexions télé-phoniques étant toujours à 1 4 400 bps),et j'ai téléchargé une distrib. avecenviron 8 ou 9 disquettes. Je penseque c'était une Slackware ou uneDebian, mais je ne suis pas sûr. Arrivéchez moi, j'ai fait l'installation et,quelques heures plus tard, en passantpar une 2e installation angoissante àcause de mauvaises configurations,un écran de connexion s'est affiché ! Ilm'a fallu l'ensemble des trois jours depermission pour lire seulement lestextes essentiels pour en avoir uneidée, mais c'était tout ce qu'il fallait :

j'y suis devenu accro pour la vie.

Bien que, à cause de mon travail (jesuis technicien en informatique), je soisobligé d'avoir une machine Windows àla maison, j'ai toujours utilisé un systè-me d'exploitation GNU/ Linux sur monvieux matériel ; au début un AthlonXP 2000, plus tard, un P4 / 3,0 GHz ;mais, depuis trois ans que je suis auchômage (saleté de crise grecque),j'utilise un système GNU/Linux surmon PC principal aussi. J'ai utiliséSlackware, Debian, Suse, openSUSE,Mint, Redhat, Fedora, Mandrake, Ma-geia et, bien sûr, Ubuntu. Habituel-lement, j'ai deux ou trois distribu-tions au même moment sur différents

disques durs pour la comparaison.Bien que Debian soit toujours monparfum préféré, j'aime vraiment lesversions d'Ubuntu LTS et je pensequ'elles sont les meilleures distribu-tions qu'un débutant puisse exploiter,car il va utiliser à peu près la mêmeversion pendant deux ans, peut-êtretrois - assez de temps pour qu'un dé-butant devienne un utilisateur avancé.Je pense que les caractéristiquesd'Ubuntu que les débutants appré-cient vraiment sont le processus demise à jour facile, le fait que le comp-te root soit verrouillé, ce qui signifiemoins d'erreurs commises par un uti-lisateur inexpérimenté, et le grandnombre d'applications disponibles.

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QQ&&RRRédigé par Gord Campbell

Q J'ai supprimé accidentellementl'applet des indicateurs en es-

sayant de supprimer une autre appletdans la barre des tâches. Lors de laconnexion avec un autre nom d'uti-lisateur, tout est comme il faut. Quedois-je faire pour que cette applet réap-paraisse surma barre des tâches ?

R (Merci à ibjsb4 sur les forumsUbuntu.) Alt-clic droit, Ajouter à

panneau, choisir l'applet indicateur.

Q Je viens de commencer avecUbuntu et je veux installer Eclipse

CDT.

R Ouvrez la Logithèque, recher-chez Eclipse CDT, cliquez sur

Installer. C'est assez différent de ce àquoi vous êtes habitué.

Q J'utilise le bureau Gnome 3 sousUbuntu 1 4.04 avec deux écrans.

Je peux les remettre à la bonneposition à l'aide de xserver de Nvidiaou les paramètres d'affichage, mais ilsne restent dans le bon sens quejusqu'au prochain redémarrage.

R (Merci à bizhat sur les forumsUbuntu.) Lorsque Nvidia xserver

donne la possibilité d'enregistrer lesmodifications, les enregistrer dansxorg.conf dans le dossier /etc/X1 1 .

Q Y a-t-il une solution logicielle pourmettre à jour un serveur Linux sans

Internet ?

R Vous pouvez utiliser apt-offline.

Q J'ai installé les pilotes [pour unprogramme] dans Wine, mais ça

ne fonctionne pas.

R (Merci à Vladlenin500 sur lesforums Ubuntu.) Non, certaine-

ment pas. Wine gère certaines appli-cations Windows. Il ne fonctionne pasavec les pilotes (c'est impossible).

Q J'ai envoyé par accident un travaild'impression sur une imprimante

que je ne possède plus. Maintenant,un message s'affiche souvent, disantqu'il y a un problème. Comment puis-je l'arrêter ?

R Vous devez effacer la file d'at-tente d'impression. Pour voir ce

qui est dans la file d'attente, utilisez lacommande : lpq

Pour effacer la file d'attente, utilisezla commande : cancel -a

Q Comment puis-je stocker quelquesfichiers confidentiels dans un dos-

siercrypté ?

R Utilisez encfs, avec son interfaceappelée Cryptkeeper. Sur les

forums Ubuntu, il y a un tutoriel crééen 2006, qui est toujours d'actualité.(Google : encfs ubuntuforums) Il y aaussi des tutoriels en ligne pourCryptkeeper, qui apparaît comme uneicône sur la barre des tâches.

NOUVELLES QUESTIONS

FRÉQUENTES SUR ASKUBUNTU

* Retrouver l'application qui est sousla souris.http://goo.gl/HPrtdZ

* Flashplayer ne marche pas dans

Chromium.http://goo.gl/PQpfD4

* L'antivirus AVG ne fonctionne pas.http://goo.gl/hs0LPz

* Le son HDMI ne fonctionne pas surma TV.http://goo.gl/TfMCzh

* Plus d'écran GRUB ou de mode sanséchec au démarrage après une mise àjour en 1 2.04.http://goo.gl/PlRHOy

* Puis-je voir dans un fichier journaltoutes les actions faites par l'interfa-ce utilisateur dans leur format alter-natif de ligne de commande ?http://goo.gl/gxkh5k

* Problème d'accès à un partage Win-dows à partir d'Ubuntu avec Samba.http://goo.gl/KNWwt6

* Une commande Ubuntu a cassé monsystème ?http://goo.gl/93aSrk

* Peut-on utiliser des liens symboli-ques dans mon serveur web ?http://goo.gl/VXbXBg

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et Gord y répondra dans un prochain numéro.Donnez le maximum de détails sur votre problème.

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Q&RTRUCS ET ASTUCES

Comme un grand cru, ilse bonifie avec l'âge.

Un netbook Acer Aspire One vieuxde cinq ans est récemment tombé surmes genoux. Windows XP y était ins-tallé, ce qui n'est acceptable ni chezmoi ni au bureau, alors j'ai décidé dedonner sa chance à Xubuntu 1 4.04.

Les caractéristiques de ce petitordinateur ne sont pas impression-nantes. La résolution de l'écran 8,5 “(diagonale visible) est de 1 024 par600, soit environ un quart de la tailleet de la résolution de mon moniteurDell UltraSharp. Le clavier est rétrécide 1 0 %, et certaines touches sontdans des endroits inhabituels. Le CPUest un Atom N270 mono-cœur 32-bittournant à un maximum de 1 ,6 GHz.La machine a un Go de mémoire et undisque dur de 1 60 Go. Il y a trois portsUSB 2.0, un port Ethernet, les portsVGA et audio, le WiFi et une webcambasse résolution.

Côté positif, la batterie vieille decinq ans fait tourner l'ordinateurpendant plus de deux heures, et il sem-ble être physiquement très robuste. Ilest aussi petit et léger, par rapport àun ordinateur portable typique.

Je me souviens d'avoir parcourules forums quand cet ordinateur étaitneuf : il y avait beaucoup de gens sedemandant « comment faire fonction-ner ceci ou cela ». L'installation de Xu-buntu a été lente, mais elle s'est trèsbien déroulée. Lorsque j'ai démarré lesystème installé, tout fonctionnait, toutsimplement !

Une chose m'a rendu perplexe : lesystème installé reconnaissait une im-primante qui n'était reliée à aucun or-dinateur à ce moment-là, et n'était pasbranchée. Hein ?

Xubuntu n'inclut pas de program-me de webcam, mais guvcview s'estinstallé facilement et a fonctionnésans problème.

J'ai installé lm-sensors, hddtempet conky. L'un des avantages d'uneCPU de faible puissance, c'est qu'ellene chauffe jamais. J'ai été très surprispar le peu de mémoire utilisée lorsquele système démarre.

L'ordinateur joue très bien desvidéos YouTube, même si je suis sûrque de nombreuses images ne sontpas affichées.

Après l'installation de Samba, j'aipu accéder aux dossiers partagés surle réseau et j'ai finalement mis en pla-

ce un dossier partagé sur le netbook.Sous Xubuntu, ce n'était pas plus facileque de créer un dossier partagé dansUbuntu Server, sans interface graphi-que. (Voir les Q&R du mois dernier).

J'ai installé x1 1 vnc afin de pouvoircontrôler l'ordinateur à distance, enutilisant KRDC sous Linux, ou Real-VNC sous Windows. Cela signifiait queje pouvais utiliser l'appareil commeune caméra à distance ou comme unpetit serveur de fichiers.

Le petit écran et la lenteur duprocesseur font qu'il n'a rien à voiravec mon ordinateur préféré. Toute-fois, une connexion WiFi est disponi-ble partout aujourd'hui et sa porta-bilité en fait une option viable pourquand je sors.

Gord eut une longue carrière dansl'industrie informatique, puis a profité desa retraite pendant plusieurs années. Plusrécemment, il s'est retrouvé, sans savoircomment, « l'informaticien » d'un petitcabinet d'expertise comptable de 1 5personnes dans le centre-ville de Toronto.

Full Circle Podcastépisode 41, on peutavoir confiance, TrustyTahrva échouer !!

Bienvenue dans notre émissiond'un nouveau format. Il y a plu-sieurs changements par rapportau format précédent ; le plusimportant est que nous faisonsmaintenant l'enregistrement en-semble au Blackpool Makerspacedans le bureau. Dans cet épisodenous testons Ubuntu 14.04 etfaisons une critique du livre offi-ciel surUbuntu Serveur.

Vos présentateurs:• Les Pounder• Tony Hughes• Oliver Clark

depuis le LUG de Blackpool (UK)http://blackpool.lug.org.uk

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JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Oscar Rivera

The Witcher 2 : Assassins of KingsEnhanced Edition est récemment

devenu disponible pour Linux et jesuis heureux d'annoncer qu'il se jouebien. The Witcher 2 : Assassins of KingsEnhanced Edition est un jeu vidéo, derôle et d'action, développé par CDProjekt RED et publié parWarner Bros.(En fait, seul le Enhanced Edition estpublié par Warner Brothers.) Le jeuest sorti initialement en mai 201 1pour Microsoft Windows ; une versionpour Xbox 360 a suivi en 201 2. Bienqu'il ait été publié pour Linux audébut de l'été 201 4, jusqu'à la mi-aoûtj'étais incapable d'y jouer sans plan-tage ni pépins sur mon ordinateur debureau sous Ubuntu. The Witcher 2 :Assassins of Kings Enhanced Editionest incontestablement l'une des meil-leures nouveautés dans la bibliothè-que - en pleine croissance - de jeuxvidéo sous Linux.

Lorsque j'ai découvert que The Wit-cher 2 : Assassins of Kings EnhancedEdition est devenu disponible pourLinux, je me suis senti comme ungosse le matin de Noël. Je suis allétout de suite sur le site de Steamacheter le jeu, mais j'ai d'abord re-gardé les configurations recomman-dées et minimales pour le jeu avant

de l'acheter. Sans surprise, j'ai décou-vert que ma carte graphique n'étaitpas répertoriée. En fait, seules lescartes graphiques Nvidia ont été réper-toriées ; aucune carte graphique AMDou Intel n'était prise en charge. Selonla configuration requise à l'époque, ilfallait une GT 51 2 Mo GeForce 9800ou mieux ET il était dit expressément  :

Nous recommandons les pilotes sui-vants :• nVidia - pilote binaire nvidia 331 .79ou supérieur ;• les pilotes construits sur MESA (parexemple « nouveau ») ne sont pas prisen charge actuellement ;• les cartes graphiques intégrées Intelne sont actuellement pas prises encharge.

Quelle déception ! Même si j'avaisune carte graphique plus que perfor-mante, je n'étais pas en mesure dejouer. Après avoir sans cesse vérifiésur les forums de Steam et sur lapage Steam de vente de The Witcher2, trois semaines plus tard j'ai fina-lement vu que d'autres joueurs Linuxavaient réussi à jouer à The Witcher 2avec des cartes graphiques AMD. J'aipris la peine d'installer le pilote gra-phique d'AMD, Catalyst 1 4.2 Beta, dusite Web d'AMD et ai réussi à jouer aujeu sur mon ordinateur. Apparem-ment, AMD reconnaît qu'il existe unequantité assez importante d'utilisa-teurs Linux pour qu'il maintienne lespilotes Linux à jour, comme ceux deWindows et Mac. Les choses sontvraiment en train de changer pour le

mieux dans le monde du jeu Linux etça affecte Linux Desktop dans sonensemble.

The Witcher 2 : Assassins of KingsEnhanced Edition valait bien les tracaset l'attente. Dès que j'ai commencé ày jouer, je suis devenu accro. Le per-sonnage principal, Geralt of Rivia, unmutant mort-vivant, est le witcher dutitre (ensorceleur), qui possède desépées et de la sorcellerie dans sonrépertoire de combat. Le jeu en lui-même est très fluide depuis le débutet s'améliore au fur et à mesure quele jeu progresse. Les graphismes sontphénoménaux tout au long du jeu,mais surtout magnifiques durant lesscènes d'intermède. Souvent, tout enétant absolument captivé par uneanimation impressionnante et les sub-tilités de l'intrigue en ligne, vous êtessoudainement jeté dans des situa-tions de combat intenses qui nécessi-tent des réflexes rapides pour resteren vie. Le scénario, riche en magie,politique, romantisme, revanche et fan-tastique, est un petit peu difficile àsuivre au début, mais en très peu detemps une logique s'en dégage lors-que le jeu démarre vraiment. Etant unRPG, l'histoire prend des cheminsdifférents en fonction des décisions

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JEUX UBUNTUprises lorsque vous dialoguez avec d'au-tres personnages. Le dialogue vocalest superbe et s'adapte en fonctionde la grande variété de personnagesque vous rencontrez dans le jeu. Lapartie du jeu concernant le dévelop-pement de votre personnage ne doitpas être prise à la légère, car elle a uneffet très direct sur le scénario etvous devriez dépenser chaque pointsur des capacités qui permettrontd'améliorer votre style de jeu.

Mon seul reproche, peut-être,concernant le jeu, serait le tutoriel audébut du jeu ; il m'a semblé ridicule-ment court et apparemment incom-plet. C'est comme si vous aviez justecommencé à jouer quand le tutoriels'arrête et vous laisse jouer avecmoins de 25 % de connaissance detoutes vos capacités. Dire que TheWitcher 2 a une courbe d'apprentis-sage abrupte au début est un euphé-misme. J'ai dû rejouer le tutoriel plu-sieurs fois avant de réaliser que je

ferais mieux de chercher de l'aide ail-leurs, comme par exemple sur ign.com.J'ai d'abord joué en utilisant mes cla-vier et souris parce que je ne pouvaispas faire fonctionner ma manette dejeu Razer ; d'ailleurs, le jeu a été initia-lement publié pour PC et plus tardpour la console Xbox360, donc utiliserle clavier et la souris, c'est jouercomme il a été conçu. Après avoir re-cherché de l'aide sur les forums deSteam, j'ai pu faire fonctionner mamanette. Pendant le processus, j'airemarqué le niveau élevé d'engage-ment accordé au support du jeu sousLinux, comme en témoignent lesefforts d'un des développeurs pourfaire fonctionnerma manette.

Système minimal requis :• Système d'exploitation : Ubuntu 1 2.04 LTS,Steam OS.• Processeur : Intel Core 2 Duo.• Mémoire : 4 Go de RAM.• Carte graphique : GeForce 9800 GT 51 2MB(1 280×720, low).

• Disque dur : 25 Go d'espace libre.

MA CONFIGURATION DE JEU

J'ai joué à The Witcher 2 : Assassins ofKings Enhanced Edition avec mon PC debureau personnalisé composé d'un CPUAMD FX-61 00 3,3 GHz, d'une carte mèreAsus M5A97-EVO, d'une carte graphiqueSapphire Radeon HD 5770, 8 Go de RAMKingston Hyper X et d'un disque SeagateBarracuda de 1 To. Les logiciels utilisésétaient Ubuntu 1 4.04 LTS avec Unity etun pilote graphique propriétaire AMD1 4.2 Beta Catalyst.

CONCLUSION

Les pour :• Des détails fascinants, des paysagesprofondément texturés et des scènesd'intermède étonnantes, font du gra-phisme de ce jeu l'un des meilleursque j'aie jamais vus.• Les voix d'acteurs multi-accentuéesdonne vie à chacun des nombreux etdivers personnages.• Des points d'intrigue politique avecdes nuances de magie et une touchede romantisme vous téléportent dansun univers médiéval fantastique quivous tient rivé à votre fauteuil, en trainde vous demander ce qui se passeraensuite.• Le genre du jeu de rôle est amenévers de nouveaux sommets avec TheWitcher 2, aux conséquences radicale-

ment différentes, en lien très étroitavec vos choix.• Facile à naviguer, une fois que vousvous y êtes habitué, que vous utilisiezle clavier et la souris ou une manettede jeu.

Les contre :• Le tutoriel est beaucoup trop courtet pourrait aussi bien ne pas existervu le peu qu'il vous apprend.• Des pilotes graphiques propriétairessont NECESSAIRES pour jouer à cejeu.

Tout bien pesé, c'est un desmeilleurs jeux auxquels j'ai eu le plaisirde jouer. Si ça ne vous gêne pas d'utiliserdes pilotes propriétaires sur votre sys-tème et si vous aimez les jeux de rôled'aventure-action, alors dépensez les1 9,98 $ que Steam demande pour ce jeu.

Oscar diplômé de CSUN, est un directeurmusical/enseignant, bêta-testeur, rédacteurWikipedia et contributeur sur les forumsUbuntu. Vous pouvez le contacter via :www.gplus.to/7bluehand ou par e-mail :[email protected]

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JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Ronnie Tucker

I l fut un temps où Microsoft FlightSimulator était le simulateur de vol

à avoir. Rien ne pouvait rivaliser avec.Puis vinrent des équivalents librescomme FlightGear. Avançant insidieu-sement, il y avait X-Plane, un simula-teur de vol beaucoup plus sophistiquéqui faisait vraiment ce que devraitfaire un simulateur de vol. Il prit lemodèle, y appliqua des lois physiqueset à ce stade vous étiez réellement unpilote X, essayant des aéronefsinconnus. L'effort de Microsoft estdepuis passé au second plan. Il n'avait

jamais réellement simulé un modèleréduit d'avion par des lois physiques.Chaque modèle d'avion avait besoinde verrues qui le faisait paraîtrenormal, et depuis Flight Simulator X, iln'a pas été mis à jour. En revanche, X-Plane a bien mûri et est à la version1 0.2 à l'heure où j'écris (septembre201 4) et la 1 2.3 est en bêta.

Le problème avec X-Plane était qu'ilétait énorme. Et je veux dire massif. Ilarrivait sur pratiquement une douzai-ne de DVD et il n'était disponible

qu'en média physique. Les réalisa-teurs ont modifié ça et maintenant X-Plane est aussi disponible au télé-chargement via Steam. Il était temps !Le téléchargement demande du cou-rage. Mon installation de seulementX-Plane 1 0 et la scénographie euro-péenne prend environ 8 Go. Télé-charger le reste du monde absorberaquelques 80 Go au total.

POUR COMMENCER

Une fois que le téléchargementest complet, vous pouvez démarrer X-Plane et obtenir la fenêtre de démar-rage rapide. C'est ironique qu'il l'appellele « vol rapide », alors qu'il m'a fallubien 2 minutes pour arriver à cettefenêtre avec ma machine Quad Core2, avec 8 Go de RAM ! Une fois là, vouschoisissez rapidement un avion à partirde la liste par défaut, un lieu (aéro-

XX--PPllaannee 11 00

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JEUX UBUNTUport) et un type de temps. Pour seretrouver dans le siège du pilote, ilfaut 3 minutes supplémentaires detemps de chargement. Vous commen-cez sur la piste, le moteur en route,prêt à décoller.

Vous pouvez, si vous le souhaitez,déplacer votre souris en haut del'écran pour accéder au menu etouvrir la carte du lieu. Vous vous yvoyez ainsi que d'autres avions simulés.Dessus, vous pouvez voir aussi desinformations de base de l'aéroport(canaux radio…,) et aussi la possibilitéde lancer votre avion à l'altitude/vitesse de votre choix. Vous avezaussi la possibilité d'utiliser desboutons de préréglage pour position-

ner votre avion en vue d'un atterris-sage. Pratique pour l’entraînement.Quelque chose dontvous aurez besoin.

COMMENT DIABLE DOIS-JEFAIRE…

Inévitablement, vous vous retrou-vez assis dans le cockpit sans avoir lamoindre idée de quoi faire. X-Planeest livré avec un manuel (pas de pani-que, il ne fait que 185 pages), mais c'estplutôt générique alors que chaque aviona un cockpit différent et des dispo-sitifs uniques. Vous pouvez appren-dre rapidement à voler sur un Cessnamonomoteur, mais ça ne vous aiderapas du tout si vous chargez un mons-trueux 737/747. Bien sûr, vous connaî-

trez les afficheurs classiques, maistout appareil au-dessus d'un Cessnademande une connaissance de l'ordi-nateur de vol (FMC) ou une connaissan-ce des balises et des plans de vol.C'est grisant et il y a beaucoup dechoses à assimiler. Pour le peu que j'aiutilisé X-Plane, je vous donne ce conseil :souvenez-vous que c'est un simulateur.Si vous voulez savoir quelque chose, re-gardez dans le monde réel. Visionnezdes vidéos de vols réels sur YouTube.Ce que vous voyez dans la vraie vie, c'estce que vous devez faire dans X-Plane.

SCÉNOGRAPHIE ET EXTENSIONS

Bien que X-Plane semble bon sur leplan graphique, je recommande d'ins-taller quelques paquets de scéno-graphies. X-Plane a les lieux (par ex.l'aéroport de Glasgow), mais ça ne res-

semble pas à la réalité. Ceci peut êtreréglé en utilisant les scènes addi-tionnelles. De même, alors qu'il a belet bien Glasgow, ça ne ressemble pasà Glasgow vu dans Google Maps.C'est résolu en utilisant plus d'exten-sions. Une fois que vous en avez quel-ques-unes d'installées, votre X-Planeparait fantastique. Du moins si votrePC peut supporter tout ça.

Il y a une myriade d“extensions :des cieux, des nuages, de la météo réa-listes, des avions, du contrôle aérienen ligne [ATC : Aircraft Traffic con-trol], la liste est longue.

CONTRÔLES

J'utilise ma manette Mad Catz FLY 5qui fonctionne très bien avec X-Plane.Dieu merci, X-Plane est hautement con-

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JEUX UBUNTUfigurable. Dans le menu Joystick/Boutons, vous avez un contrôle com-plet de la configuration, en appuyantsur un bouton de la manette et enindiquant quelle fonction il contrôle-ra. Il permet, bien sûr, d'adapter lasensibilité de la manette et de lacalibrer. Une configuration plus finepeut être réalisée en ajoutant des mo-dules, mais j'en parlerai plus le moisprochain. Astuce : il inclus l'utilisationd'une webcam pour voir tout ce qu'ily a dans votre cockpit 3D.

CONCLUSION

Que vous ne vous y trompiez pas,ce n'est pas un jeu. C'est un simu-lateur où tout ce qu'il y a à apprendreest presque effrayant, mais ne vouslaissez pas abattre. Vous pouvez le con-sidérer comme un simulateur simpled'usage (c'est-à-dire vol rapide, pas deradio, d'un point A à un point B) oucomme un simulateur complet (c'est-à-dire avec un plan de vol, en utilisantla radio en temps réel, en utilisant lepilote automatique, etc.). C'est à vousde choisir.

Bien que, pour cette critique, maliste des inconvénients soit pluslongue que celle des avantages, jepense toujours que X-Plane est un lo-giciel fantastique. Oui, il peut paraîtrecher (44,99 £ quand j'écris), mais il a

des tonnes d'extensions et de mo-dules additionnels, la plupart gratuits.J'ai retiré une étoile pour son longtemps de chargement ; c'est vraimentimpardonnable et j'espère que ce serarésolu. Les autres points faibles peu-vent être facilement résolus par lesextensions et les modules gratuits.

Le mois prochain, je vous montre-rai comment installer le module ins-tallateur gratuit de Python (qui per-met de lancer des scripts Python dansX-Plane), puis comment l'utiliser pourvisualiser la position de votre avionsur la carte en temps réel. Mais nousallons garder ça pour Froxtrot, Char-lie, Mike, niner, zero (le FCM n° 90).

X-Plane 1 0 nécessite au minimum :• un PCDualCore 2,5 Ghzou plus rapide.• 2 Go de RAM.

• Une carte vidéo avec au moins 500 Mode VRAM.

Les avantages :• Paraît magnifique quand vous avez ins-tallé les scènes additionnelles.• Vous pouvez facilement télécharger lepaysage de la terre entière.• L'architecture modulaire permet d'ajou-terplusd'avions/scènes/fonctions.

Les inconvénients :• Ne permet pas facilement un affichagemulti-écrans du cockpit.• Certains modules ne sont pas compa-tibles Linux (par ex. SkyMaxx pour amé-liorer le ciel).• Le paysage est un peu fade et man-que des détails (peut être résolu avecdes extensions).• Les lieux et les aéroports ne corres-pondent pas tous à la réalité (encorerésolu par des extensions).

• Courbe d'apprentissage extrêmementdure car chaque avion est différent.• Certains cockpits sont assez flous quandvous les regardezdeprès (3D).• Met beaucoup trop de temps à secharger ;• La taille des fichiers téléchargés peutaller de 8 à 80 Go, selon les parties dumonde que vous voulez installer.• Peut être considéré comme plutôt cherpourun « jeu ».• A besoin d'une machine puissante pourfaire tourner le jeu avec scénographiedétaillée, immeubles, ombrage et trafic.

Pour l'aide et les extensions :http://forums.x-plane.org/

L'avion utilisé dans les copies d'écranest un Eclipse 550 :http://forums.x-plane.org/index.php?app=downloads&showfile=1 8661

Scénographie basée sur Google Maps :http://simheaven.com/

Ronnie est le fondateur et (toujours!) lerédacteur en chef du Full Circle. C'est legenre de personne qui fait de l'artisanatde temps en temps ; actuellement, ilbricole avec Arduino.

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MMOONN BBUURREEAAUU

J 'utilise un ordinateur avec le sys-tème d'exploitation Xubuntu. J'uti-

lise un Netbook Axioo Pico W21 7CUqui a un assez petit écran de seule-

ment 1 0 pouces. Mais je voulais avoirun grand espace de travail et j'ai doncmis le panneau en mode deskbar. Puisj'ai fait un panneau plus transparent

et je l'ai mis en autohide. J'utilise unthème de bureau Numix, le thèmed'icônes numix circle, et conky avecun thème standard. Ces thèmes me

donnent plus de liberté pour travail-ler avec mon ordinateur.

muksidin Emoox

Voici l'occasion de montrer au monde votre bureau ou votre PC. Envoyez par courrielvos captures d'écran ou photos à : [email protected] et ajoutez-y un brefparagraphe de description en anglais.

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MON BUREAU

Voici la version bêta de Elemen-tary Freya (version 32 bits) que

je teste sur un Acer Aspire One (IntelAtom à 1 ,6 GHz). L'interface utilisa-teur est comme je les aime : mini-maliste, fonctionnelle et élégante.

Les bibliothèques Gtk3 fonctionnentcomme prévu, avec des effets debureau présents, mais discrets. Il n'y apas grand chose d'installé sur cettemachine de faible puissance : juste lenavigateur Chrome pour accéder àGoogle Drive, un explorateur de fi-

chiers et, bien sûr, le terminal en lignede commande.

Je suis très heureux de l'aspect gé-néral de l'interface utilisateur, bienque l'utilisation du processeur et de lamémoire soit beaucoup plus élevée

qu'elle ne devrait l'être. C'est bel etbien une version bêta, après tout.J'attends la sortie du produit final etje vais sûrement l'adopter.

Alan Ward

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CCOOMMMMEENN TT CCOONN TTRRII BBUU EERRÉquipe Full Circle

Rédacteur en chef - Ronnie [email protected] - Rob [email protected] - Les Pounder & [email protected]

Nous remercions Canonical, l'équipe Marke-ting d'Ubuntu et les nombreuses équipesde traduction à travers le monde. Sincèresremerciements à Thorsten Wilms pour lenouveau logo Full Circle.

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FCM n° 90Dernier délai :dimanche 1 2 octobre 201 4.Date de parution :vendredi 31 octobre 201 4.

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