Forum 2009

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1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE Fidèle à notre précédent engagement sur le territoire, nous inscrivons cette nouvelle action collective dans une démarche de développement durable, globale et transversale. Elle servira de cadre de référence pour renforcer les dynamiques collectives et identitaires. Ainsi, nous envisageons un développement soutenable qui permet de mobiliser et de valoriser nos ressources face aux problématiques complexes auxquelles nous sommes confrontés. POURQUOI UNE APPROCHE TERRITORIALE? Le territoire est une ressource pour l’action, le développement local et la cohésion sociale, au travers de sa dotation en ressources environnementales, humaines et entrepreneriales. Il nous aidera à définir un espace de référence en terme d’expériences, de bonnes pratiques, de conduite de projets dans le domaine de la gestion de l’économie et de l’emploi local, de l’équité sociale, de la solidarité, de la santé et qualité de vie, de nos patrimoines issus de notre diversité culturelle et générationnelle. DES ACTIONS POUR NOTRE TERRITOIRE Le territoire d’Outremont et Côte des Neiges est déjà un lieu de dialogue territorial. Face aux nouveaux enjeux économiques et sociaux nous proposons une démarche inédite et des solutions de référence, pouvant être ainsi à l’origine d’une nouvelle intelligence sociale et économique. Outre les ressources économiques et l’excellence en matière d’éducation et de santé, nous détenons une richesse non négligeable qui résulte de l’utilité et la richesse des services rendus par les bénévoles et les salariés de nos associations et organismes communautaires. L’économie sociale et solidaire propose des prestations de services d’intérêt collectif, insertion de publics en difficulté, intégration des communautés immigrantes, c’est un véritable «tiers secteur» qui doit valoriser ses acquis et renforcer les offres existantes sur notre territoire et qui représente de nombreux emplois salariés, «non dé localisables». En instituant cette rencontre le 5 octobre 2009, nous tissons la toile des acteurs territoriaux pour permettre la mise en place d’une démarche intégrée, destinée à développer ensemble un projet entreprenarial territorial dont les objectifs sont : > Instaurer un cadre d’échanges et définir une stratégie d'action, partagée et prospective > Favoriser l’interconnaissance et constituer un observatoire territorial en valorisant les initiatives socio économiques > Construire une réserve des ressources disponibles en repérant les expériences novatrices, les pratiques nouvelles de concertation et les compétences directement mobilisables ainsi que les potentiels de développement > Entreprendre des actions locales ciblées et définir des logiques d’opportunité (à court terme), d’adaptation (à moyen terme) et de durabilité (à long terme). A l’incertitude économique et à la situation de crise, nous répondons par la proximité. > Une proximité géographique due à la présence physique sur notre territoire de nombreuses institutions et acteurs qui entretiennent entre eux des rapports de participation et de coopération. > Une proximité de ressources multiples qui définit un capital social territorial unique et rare destiné à créer et à organiser un maillage serré pour exploiter toutes les ressources, les réinvestir et enrichir notre territoire. QU’ALLONS NOUS FAIRE ENSEMBLE ? Nous proposons : > De valoriser les potentialités locales en élargissant le forum à tous les acteurs concernés par les thématiques de notre forum. Les intervenants peuvent être tour à tour stratèges, conseillers, financeurs et/ou opérateurs sur des actions locales. Ainsi nous accueillerons : - les Instances politiques et élus des niveaux, municipal, provincial et fédéral - les institutions de la santé et du savoir - les entreprises et les travailleurs autonomes - les structures dédiées au développement local, à l’emploi et à l’insertion, à la protection du cadre de vie et à la participation citoyenne. > De bâtir des proximités informationnelles et cognitives par la capitalisation de connaissances et de réalisations pour alimenter les réflexions et les décisions des acteurs. > De réguler par des dispositifs innovants, les opportunités de travail en partenariat. Nous avons retenu 2 thèmes identifiés lors du forum 2008 EMPLOI DURABLE : - Gestion des compétences et qualification - Emploi et insertion au marché du travail - Développement de nouvelles filières en emploi et formation et services en green business UN MARCHÉ LOCAL DURABLE : - Développement des opportunités d’affaires - Création de produits et services en économie verte Chaque thème est soutenu par : > Un atelier destiné à alimenter la réflexion par : - La présentation des ressources détenues par les acteurs - La formulation des recommandations par les experts des domaines du développement local - La proposition des meilleures pratiques > Un rendez-vous entre professionnels et acteurs du territoire destiné à: - présenter les différentes offres de produits et services existantes sur le territoire - définir de nouveaux partenariats clients - fournisseurs, - développer de nouveaux projets qui lient la protection de l’environnement et l’économique Pour un Pacte de travail et une économie de Proximité Pour une action au cœur de notre territoire, co-responsable et éco-citoyenne THÈME1: Emploi durable THÈME2: Achat durable INFORMER ACCOMPAGNER DIFFUSER RéALISER

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Page 1: Forum 2009

1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE

Fidèle à notre précédent engagement sur le territoire, nous inscrivons cette nouvelle action collective dans une démarche de développement durable, globale et transversale. Elle servira de cadre de référence pour renforcer les dynamiques collectives et identitaires. Ainsi, nous envisageons un développement soutenable qui permet de mobiliser et de valoriser nos ressources face aux problématiques complexes auxquelles nous sommes confrontés.

POuRquOI uNE APPROchE TERRITORIALE?Le territoire est une ressource pour l’action, le développement local et la cohésion sociale, au travers de sa dotation en ressources environnementales, humaines et entrepreneriales. Il nous aidera à définir un espace de référence en terme d’expériences, de bonnes pratiques, de conduite de projets dans le domaine de la gestion de l’économie et de l’emploi local, de l’équité sociale, de la solidarité, de la santé et qualité de vie, de nos patrimoines issus de notre diversité culturelle et générationnelle.

DES AcTIONS POuR NOTRE TERRITOIRELe territoire d’Outremont et Côte des Neiges est déjà un lieu de dialogue territorial. Face aux nouveaux enjeux économiques et sociaux nous proposons une démarche inédite et des solutions de référence, pouvant être ainsi à l’origine d’une nouvelle intelligence sociale et économique. Outre les ressources économiques et l’excellence en matière d’éducation et de santé, nous détenons une richesse non négligeable qui résulte de l’utilité et la richesse des services rendus par les bénévoles et les salariés de nos associations et organismes communautaires.L’économie sociale et solidaire propose des prestations de services d’intérêt collectif, insertion de publics en difficulté, intégration des communautés immigrantes, c’est un véritable «tiers secteur» qui doit valoriser ses acquis et renforcer les offres existantes sur notre territoire et qui représente de nombreux emplois salariés, «non dé localisables».

En instituant cette rencontre le 5 octobre 2009, nous tissons la toile des acteurs territoriaux pour permettre la mise en place d’une démarche intégrée, destinée à développer ensemble un projet entreprenarial territorial dont les objectifs sont :

> Instaurer un cadre d’échanges et définir une stratégie d'action, partagée et prospective

> Favoriser l’interconnaissance et constituer un observatoire territorial en valorisant les initiatives socio économiques

> Construire une réserve des ressources disponibles en repérant les expériences novatrices, les pratiques nouvelles de concertation et les compétences directement mobilisables ainsi que les potentiels de développement

> Entreprendre des actions locales ciblées et définir des logiques d’opportunité (à court terme), d’adaptation (à moyen terme) et de durabilité (à long terme).

A l’incertitude économique et à la situation de crise, nous répondons par la proximité.

> Une proximité géographique due à la présence physique sur notre territoire de nombreuses institutions et acteurs qui entretiennent entre eux des rapports de participation et de coopération.

> Une proximité de ressources multiples qui définit un capital social territorial unique et rare destiné à créer et à organiser un maillage serré pour exploiter toutes les ressources, les réinvestir et enrichir notre territoire.

qu’ALLONS NOuS fAIRE ENSEmbLE ?

Nous proposons :

> De valoriser les potentialités locales en élargissant le forum à tous les acteurs concernés par les thématiques de notre forum. Les intervenants peuvent être tour à tour stratèges, conseillers, financeurs et/ou opérateurs sur des actions locales. Ainsi nous accueillerons :

- les Instances politiques et élus des niveaux, municipal, provincial et fédéral - les institutions de la santé et du savoir - les entreprises et les travailleurs autonomes - les structures dédiées au développement local, à l’emploi et à l’insertion, à la protection du cadre de vie et à la participation citoyenne.

> De bâtir des proximités informationnelles et cognitives par la capitalisation de connaissances et de réalisations pour alimenter les réflexions et les décisions des acteurs.

> De réguler par des dispositifs innovants, les opportunités de travail en partenariat.

Nous avons retenu 2 thèmes identifiés lors du forum 2008

EmPLOI DuRAbLE :

- Gestion des compétences et qualification - Emploi et insertion au marché du travail - Développement de nouvelles filières en emploi et formation et services en green business

uN mARchÉ LOcAL DuRAbLE :

- Développement des opportunités d’affaires - Création de produits et services en économie verte

Chaque thème est soutenu par :

> Un atelier destiné à alimenter la réflexion par : - La présentation des ressources détenues par les acteurs - La formulation des recommandations par les experts des domaines du développement local - La proposition des meilleures pratiques

> Un rendez-vous entre professionnels et acteurs du territoire destiné à: - présenter les différentes offres de produits et services existantes sur le territoire - définir de nouveaux partenariats clients - fournisseurs, - développer de nouveaux projets qui lient la protection de l’environnement et l’économique

Pour un Pacte de travail et une économie de Proximité

Pour une action au cœur de notre territoire, co-responsable et éco-citoyenne

THÈME1: Emploi durable THÈME2: Achat durable

INFOrmEr

ACCOmpAGNEr

DIFFUsEr

réALIsEr

Page 2: Forum 2009

ACCUEIL à partir de 7h30 jusqu’à 8h

8h . 8h30 | Allocutions de :

M. Raymond Bachand -Député d’Outremont, ministre des Finances, ministre responsable de la région de Montréal.

M. Pierre Arcand -Député de Mont-Royal, ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie.

M. Thomas Muclair - Député fédéral d’Outremont et chef adjoint du N.P.D.

Mme Marie Cinq-Mars - Maîressse d’Outremont.

M. Michael Applebaum - Maire de Côte-des-Neiges et de Notre-Dame-de-Grâce.

M. Jérôme Bugel - Président de l’Association des Gens d’Affaires de Côte des Neiges.

Mme Leyla Rahmouni - Consultante-chargée de projet.

AchAt durAbleemploi durAble

10h30 . 11h | Pause

11h . 11h45 | La Plénière

11h45 . 12h | Clôture du Forum

12h . 12h30 | Conférence de presse

8h30h . 10h30 | Ateliers et Rendez-vous

2. PROGRAMME DE LA MATINÉE

Page 3: Forum 2009

3. atelier de l’emploi durable et de l’achat durable

EMPLOIDURABLE

AchAtDURABLE

5 octobre 2009

LE DÉVELOPPEMENt DURABLE tERRItORIAL

| POUR UNE ActION cO-RESPONSABLEEt ÉcO-cItOYENNE AU cŒUR DE NOtRE tERRItOIRE

Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible

A. de Saint-Exupéry

| 1 | QUIZZ Connaissez-vousdescollaborateurs quihabitentsurleterritoire? Qu’allez-vousachetezsurleterritoire?

| 2.1 | L’eMPLoI DUrAbLe

Undéfipartenarial

| 2.2 | L’AcHAt DUrAbLe,

L’AcHAt reSPoNSAbLe, L’AcHAt LocAL

Uneassurancevie

| 2.1 | L’eMPLoI DUrAbLe

| 2.1 | L’eMPLoI DUrAbLe

| LeS eNJeUX DU terrItoIre

* Quels sont les enjeux des institutions et des entreprises ?

* Quelles sont les contraintes rencontrées?

* En quoi le territoire peut-il être une ressource?

* Quelle est la démarche?

* Quels seraient les indicateurs?

| OBJEctIF DU FORUM S’approprier le développement et s’assurer le contrôle

sur les conditions de vie et de prospérité du territoire

Think globally, act locally. Penser global, agir local. R.J Dubos

| OBJEctIFS DES AtELIERS Et DES RENDEZ VOUS

* Informer sur les potentiels du territoire et transmettre des pratiques

gagnantes en developpement durable intégré

* Susciter l’adhésion a des principes en terme d’emploi durableet d’achat

durable

* Associer les fournisseurs et les consommateurs de biens et services pour

soutenir et développer la prospérité économique et favoriser la cohésion

sociale du teritoire

| OBJEctIFS

* Connaître ensemble: avoir une connaissance partagée des enjeux

démographiques et des évolutions de l’emploi sur le territoire.

* Mettre en cohérence: permettre l’adéquation des projets et des mesures à

partir des spécificités du territoire.

* Agir en partenariat : bâtir une synergie entre les administrations, les

institutions, entreprises et les organismes et associations dédiés pour

accompagner les ajustements en emplois et les besoins en compétences

du territoire.

| OBJEctIFS

Connaître ensemble: avoir une connaissance partagée des enjeux et des

évolutions de l’achat responsable sur le territoire

* Mettre en cohérence: permettre l’adéquation des offres et des besoins et

revoir projets et procédures à partir des spécificités du territoire

* Agir en partenariat : bâtir une synergie entre les administrations, les

institutions, les entreprises et les travailleurs autonomes pour renforcer

les places d’affaires et proposer une banque d’opportunités en affaires et

plus particulièrement en éco-activités

| LIStE DES BESOINS

| LES ENJEUX DU tERRItOIRE

* Quels sont les enjeux des institutions?

* Quelles sont les contraintes rencontrées?

* En quoi le territoire peut-il être une ressource?

* Quelle est la démarche?

* Quels seraient les indicateurs?

| LES ENJEUX DES ÉcO-ActIVItÉS POUR LE tERRItOIRE

| LA StRAtÉGIE DU GOUVERNEMENt DU QUÉBEc EN DÉVELOPPEMENt DURABLE 2008-2013

1- LES ActEURS PRIORItAIRES * Les municipalités

* Les établissements des réseaux de l’éducation

* Les établissements des la santé et des services sociaux

* Les entreprises

2- LES ORIENtAtIONS PRIORItAIRES * Informer, sensibiliser, éduquer et innover

* Produire et consommer de manière responsable

* Aménager et développer le territoire de façon durable et intégrée

3- LES INDIcAtEURSDestinés à établir un portrait dynamique de l’environnement et à jauger les

progrès du territoire en terme de développement durable par domaine: santé,

énergies, transports, qualité de vie, éducation, emploi etc.

Exemple: 1000 écoles et collèges au Québec sont des établissements verts Burtland

* Indice de développement humain (HDI)

* Taux de couverture

* Taux de croissance de l’emploi local

* Services à domicile livrés

* Réduction des temps de déplacements

* Taux d’énergies renouvelables consommées

* Éco conditionnalité des projets et subventions

* Écolabels

Dès 2010, un «indice de pression

environnementale» prendra place

aux côtés du PIB et du taux de

chômage des États membres de UE

| 2 | LeS AteLIerS

| LE tERRItOIRE : UN AVANtAGE cOMPÉtItIF

Le territoire est défini comme un espace géographique qualifié par une

appartenance juridique et/ou par une spécificité naturelle, culturelle à la fois

économique et sociale par les groupes qui le composent. Ses matières premières

sont l’éducation, l’information, le savoir faire et la créativité. Coordonnées dans une

vision, elles permettent de définir une compétence économique spécifique.

| LA cIRcONScRIPtION ELEctORALE PROVINcIALE D’OUtREMONt

Résultat d’un découpage administratif, il comprend:

- La totalité de l’arrondissement d’Outremont

- Une partie de l’arrondissement CDN-NDG et du plateau Mont Royal

* Responsabilité/Exemplarité * Aide à l’insertion socioprofessionnelle et à la réduction du chômage * Respect des conditions et règles du travail

* Faible impact environnemental * Prévention des ressources * Réduction des consommations

* Maîtrise de la qualité * Création de valeur * Maintien et création d’emplois * Pépinière d’entreprises

ÉCOLOGIE

ÉCOLOGIE

ÉCOLOGIE

SOCIAL

SOCIAL

SOCIAL

ÉCONOMIQUE

ÉCONOMIQUE

ÉCONOMIQUE

* Responsabilité/Exemplarité * Éthique,Bio,Équitable,etc.

* Aide à l’insertion socioprofessionnelle et à la réduction du chômage

* La durabilité en emploi: ≠ salariat≠ stabilité ≠ sécurité ≠ accessibilité

* Un achat durable et responsable: ≠ le moins disant ≠ empreinte carbone ≠ gestion des ressources

Un bassin d’emploi est un espace géographique où la majeure partie de la population habite et travaille .

* Maintien et création d’emplois * Création d’entreprises

* Définition: C’est un emploi stable (autoentrepreneur) qui échappe à la crise, c’est un emploi dans les secteurs en développement

* Réutilisation de matières premières

Objectif: Renforcer le maintien ou développer des activités considérées comme stratégiques pour ce territoire en favorisant le maillage entre les ressources en compétences du territoire et le maintien et/ou le développement des emplois.

Les jeux 2010 de Vancouver

sont les premiers jeux durables

L’achat durable se joue dans le maillage des besoins et des offres sur un territoire:Exemple: Finlande : KULTU Programme national pour la promotion de la consommation durable (2005) Suède : Think Twice : an action-plan sustainable household consumption

Outils

Quincaillerie

Fournitures de bureau

Équipements et fournitures audiovisuels

Fournitures informatiques et logiciels

Équipements et fournitures électroniques

Équipements et fournitures photographie

Produits sanitaire et d’entretien ménager

Uniformes(sécurité, entretien)

Mobilier/ appareils électroménagers

Fournitures électriques

Articles promotionnels

Équipements et articles de sports

Articles de manutention

Équipements et fournitures alimentaires

Imprimerie/ Reprographie

Services conseils en informatique

Services de protection; Sécurité

Affichage; Publicité,

Bureaux

Plomberie; Électricité; Vitrerie

Comptables

Pharmacie

Architectes; Dentistes; Avocats; Traducteurs

Services conseils(RH, Environnement,etc.)

Voyages et hôtellerie; Location de véhicules

Entretien ménager

Épicerie; Restauration

Nettoyeur

Soins corporels:Coiffure/Beauté; Fleuriste

BIENS SERVIcES

| 3 | LeS Éco-ActIVItÉS

The green future

| 5 | PLÉNIÈre

MercI De Votre coLLAborAtIoN

| 4 | SYNtHÈSe

| UN LOGO DE DÉVELOPPEMENt DURABLE tERRItORIAL

Le président américain OBAMA prévoit injecter 6,2 G$ pour améliorer l’efficacité énergétique des logements à revenus modestes

Marché mondial des produits et services environnementaux:2008: 1 370 milliards $ /an2020: 2 740 milliards $ /anFrance: 450 milliards € et 600.000 emplois pendant 12 anscanada:Source: ONU Green jobs, towards decent

work in a sustainable, low carbon wrld

Québec: 3,1 milliards $19% des revenus canadiens environnementaux 32 000 emplois

canada: Revenus de 15,8 milliards de dollars7 milliards pour les services environnementaux6,6 milliards pour la vente de biens environnementaux2,2 milliards pour des projets de construction liés à l’environnement (14%).

Wal-Mart lancera un «indice de durabilité» les fournisseurs devront

décrire l’empreinte écologique de leurs produits

Charte de développement durable en Montérégie Est

L’université Laval crée un Fonds de développement durable doté d’une enveloppe de 2 millions de dollars

sur cinq ans.

En 2008, 36% des capitaux-risqueurs du monde entier soit 64 M$ dans le

domaine du Leed Source: cabinet-conseil américain Cleantech Group

Le fonds Axa WF Human Capital sélectionne ses cibles d’investissement en

fonction de la qualité des conditions de travail et de la capacité des entreprises à

préserver et à créer des emplois.

* Les impacts des défis environnementaux dus aux ajustements aux lois provinciales et fédérales en développement durable

* La responsabilité économique et sociale

* La position d’employeur de choix

* 47% des entreprises externalisent les activités liées au développement durable

* Le développement des activités au sein des institutions et des entreprises

* La rareté des compétences

* Le manque de formations proposées

* Ordres professionnels « poreux »

PROJET FORMATION EN ÉCO-ACTIVITÉS

* Emploi Québec

* Formation dispensée par l’UdM

* Immigrants à haut niveau de qualifications

* Les postes disponibles dans les institutions

UNE SOLUTION DURABLE

ÉCOLOGIE

SOCIAL ÉCONOMIQUE

Page 4: Forum 2009

4. Rendez-vous de l’emploi duRable et de l’achat duRable

Objectifs:

* Informer sur les potentiels du territoire en terme de besoins et d’offres

* Définir une démarche collective pour améliorer la situation de l’emploi local et identifier ses conditions de réussite

* Permettre des échanges directs entre les organismes en employabilité et entreprises et les institutions (Speed dating)

Déroulement:

8h30-8h45 | Présentation : Les Enjeux de l’emploi durable ou Comment vivre et travailler sur son territoire ? Sonia Sharda, Consultante de SECOR

Place stratégique d’une politique de ressources humaines, orientée vers la valorisation des compétences locales et la gestion prévisionnelle des emplois liés aux éco-activités

Les opportunités d’emploi inscrites dans les plans de main-d’oeuvre et le développement des éco-activités, QUOI?

Les populations fragiles concernées (immigrants, femmes, seniors, handicapés) et les hauts potentiels pour maintenir l’excellence des savoirs, QUI ?

La mobilisation et la coopération des acteurs territoriaux pour attirer, garder et développer le potentiel humain dans une perspective d’ancrage territorial des personnes, COMMENT?

Quelques exemples de bonnes pratiques du territoire

8h45-9h15 | Table ronde : Quels sont vos besoins pour mettre en place une démarche collective et s’assurer un bassin d’emploi à la hauteur des enjeux du territoire?

9h15-10h50 | Réseautage

11h | Retour Plénière

Liste des institutions au RDV sur l’emploi durable

* Université de Montréal

* Ecole des Hautes Études Commerciales de Montréal

* École Polytechnique de Montréal

* Collège Notre Dame

* Collège Stanislas

* Collège Jean de Brébeuf

* Collège International Marie de France

* Pensionnat du Saint Nom de Marie

* Externat Mont Jésus Marie

* Hôpital Général Juif de Montréal

* Hôpital Sainte Justine

* Hôpital St Mary’s

* CSSS de la Montagne

* Arrondissement Côte des Neiges - Notre Dame de Grâce

* Arrondissement d’Outremont

* Oratoire Saint Joseph

Objectifs:

* Informer sur les potentiels du territoire en terme de besoins et d’offres

* Définir une démarche collective pour améliorer la situation de l’achat local responsable et identifier ses conditions de réussite

* Permettre des échanges directs entre les entreprises et les institutions (Speed dating)

Déroulement:

8h30-8h45 | Présentation : Les enjeux du Développement Durable & territoire ou Comment entreprendre, consommer et préserver durablement sur le territoire? Céline Huot, consultante de SECOR

Place stratégique de la fonction approvisionnement et la logique d’achat responsable et l’intégration des besoins en éco-activités

Qu’achetons-nous? les produits, les prestations, QUOI?

Les fournisseurs et les clients du territoire, auprès de QUI?

Analyse du processus Achats qui prend en compte les réglementations actuelles et les impacts environnementaux et sociaux en intégrant la notion de Cycle de Vie dans les démarches TCO / Total Cost of Ownership ou Coût Complet de Possession, COMMENT achetons-nous?

Quelques exemples de bonnes pratiques du territoire

8h45-9h15 | Table ronde : Quels sont vos besoins pour mettre en place une démarche collective d’achat local responsable et la réussir?

9h15-10h55 | Réseautage

11h | Retour Plénière

Liste des institutions présentes

* Université de Montréal

* Ecole des Hautes Études Commerciales de Montréal

* École Polytechnique de Montréal

* Collège Notre Dame

* Collège Stanislas

* Collège Jean de Brébeuf

* Collège International Marie de France

* Pensionnat du Saint Nom de Marie

* Externat Mont Jésus Marie

* Hôpital Général Juif de Montréal

* Hôpital Sainte Justine

* Hôpital St Mary’s

* CSSS de la Montagne

* Arrondissement Côte des Neiges - Notre Dame de Grâce

* Arrondissement d’Outremont

* Oratoire Saint Joseph

Organisé par l’Associationdes Gens d’Affaires deCôte-des-Neiges

HEC Montréal5 oCtobrE 2009

Rendez-vousde l’emploi duRable

tRavail et économiede pRoximité:une peRspectived’aveniR

AveC l’Appui de :

COmité OrGANisAteur :

Organisé par l’Associationdes Gens d’Affaires deCôte-des-Neiges

Rendez-vousde l’achat duRable

HEC Montréal5 oCtobrE 2009

tRavail et économiede pRoximité:une peRspectived’aveniR

AveC l’Appui de :

COmité OrGANisAteur :

Page 5: Forum 2009

5. répertoire des bonnes pratiquesLE RÉPERTOIRE DES BONNES PRATIQUES LOCALES

Apportez une contribution directe et alimentez notre Forum de vos réalisations et de vos projets. Vous êtes invités à partager vos idées ou vos expériences réussies en développement durable et à participer à la création d’un répertoire des bonnes pratiques locales.

Pour inscrire vos informations dans le tableau des bonnes pratiques locales : > Veuillez consultez le site de l’Association des gens d’affaires de Côte-des-Neiges à l’adresse suivante : www.agacdn.com > Visitez la section intitulée «Forum économique d’Outremont et Côte-des-Neiges» > Sélectionnez dans la barre de menu «Forum 2009» > Téléchargez le document intitulé «Tableau des bonnes pratiques» > Remplissez les cases et sauvegardez le document sous votre nom > Envoyez-nous le document par courriel à l’adresse suivante : ambl@agacdn ou postez le document imprimé à l’adresse suivante : Association des Gens d’affaires 3600 Barclay, bur.315, Montréal, Québec H3S 1K5

Pour toute question, commentaire ou suggestion, n’hésitez pas à communiquer avec Anne-Marie Breitenwald Lavigne, responsable des communications au (514) 690-2972 ou par courriel : [email protected]

Une réalisation concrète,un projet prévu ou une idée qui vous inspire?

Domaine EntrepriseNombre d’employés

Thème Action Bonne pratique Objectifs Indicateurs Contact

Outremont ouCôte-des-Neiges/Notre-Dame-de-Grâce?

Secteur d’activité Nom et coordonnéesEmploi durable,achat durable ou initiative écologique?

Description Explication (au moins un)Personne ressourceet coordonnées

Arrondissement

Page 6: Forum 2009

6. Lexique du déveLoppement durabLe et Liens utiLes

pour en savoir pLus sur Le déveLoppement durabLe

Pour alimenter la réflexion sur le développement durable, voici quelques liens utiles,articles et publications récentes.

Publications municiPales et gouvernementales

- loi sur le développement durable, Projet de loi no 118, gouvernement du Québec, 2006, chapitre 3

- stratégie gouvernementale de développement durable, gouvernement du Québec, décembre 2007

Un projet de société pour le Québec. Le 12 décembre 2007, le premier ministre du Québec, M. Jean Charest, a déposé à l’Assemblée nationale la Stratégie gouvernementale de développement durable 2008-2013. Cette stratégie fait suite à des consultations publiques qui se sont déroulées à l’automne 2007. Par sa vision, ses orientations stratégiques et ses objectifs, la stratégie constitue le cadre de référence de la démarche gouvernementale de développement durable qui convie à l’action tous les ministères et organismes, et qui invite la société à y participer. Avec l’adoption de la stratégie, le gouvernement du Québec met en œuvre un élément clé de la Loi sur le développement durable adoptée en 2006.

- le marché du travail au Québec - Perspectives à long terme 2008-2017, emploi Québec, septembre 2008

PRÉFACE. Dans le document intitulé L’emploi : passeport pour l’avenir - Orientations stratégiques du plan gouvernemental pour l’emploi, paru au début de 2005, des pistes d’action étaient proposées en vue de favoriser l’amélioration du niveau de qualification de la main-d’œuvre et le développement continu des compétences. L’une de ces pistes consistait à s’engager dans une démarche visant à mieux connaître les besoins du marché du travail. Dans cette perspective, le gouvernement a mandaté Emploi-Québec pour effectuer régulièrement des prévisions relatives au marché du travail québécois qui s’étendent sur dix ans plutôt que sur l’horizon habituel de cinq ans.

- l’économie montréalaise: évolution récente et perspectives, ville de montréal, novembre 2003

L’économie montréalaise : évolution récente et perspectives, insérée au Cahier d’information complémentaire - Tome IV du budget 2004 dresse une analyse détaillée de la situation économique de Montréal et des perspectives d’avenir.

- l’évolution de l’emploi à montréal 1981-2001 - les grands constats, ville de montréal, janvier 2005

L’évolution de l’emploi à Montréal 1981-2001 présente une analyse sommaire de la croissance de l’emploi, de la répartition spatiale de ces emplois et des changements observés au sein des principaux secteurs d’activité économique au cours des 20 dernières années.

- Portrait socioéconomique du territoire du centre local d’emploi de côte-des-neiges, mai 2009

Effectifs en présence. Le territoire du Centre local d’emploi (CLE) de Côte-des- Neiges se juxtapose au territoire de l’arrondissement Côte-des- Neiges–Notre-Dame-de-Grâce de la ville de Montréal. Avec 165 248 personnes (données intégrales, voir la note ci-dessus) en 2006, soit 8,9% de la population de l’île de Montréal, le territoire du CLE de Côte-des-Neiges est le 3e plus populeux des 14 territoires de CLE de l’île. Sa population était de 163 996 en 2001; elle s’est donc légèrement accrue de 0,8% entre 2001 et 2006, moins que dans l’ensemble de l’île (2,2%). (…)

articles et communiQuÉs De Presse

- l’entrevue - Produits d’ici demandés par Fabien Deglise, le Devoir, 17 août 2009/ Les supermarchés sont en totale rupture avec les aspirations profondes des Québécois, selon le spécialiste Normand Bourgault. Ce ne serait pas qu’une mode mais bien une vague de fond. Poussé par (…)

- Développement durable : Québec propose une première liste d’indicateurs de développement durable, Fil de presse sur le site du ministère du développement durable, de l’environnement et des parcs, août 2009/ Québec, le 27 août 2009. – La ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Mme Line Beauchamp, annonce qu’une commission parlementaire, la Commission des transports et de l’environnement, sera appelée à procéder, le 27 août ainsi que les 2 et 3 septembre prochains, à une consultation particulière avant l’adoption d’un projet de liste des indicateurs (…)

- les deux piliers de la construction territoriale: coordination des acteurs et ressources territoriales par Hadjou lamara, Développement durable & territoires, Varia, mis en ligne le 7 juillet 2009 / L’objectif principal de cet article est de tenter de faire ressortir les composantes principales de ce qui fait territoire. Dans la foisonnante littérature qui s’est développée depuis trois décennies (…)

HistoriQues, leXiQues, DÉFinitions et rÉPertoires

- Développement durable, Wikipedia

- le développement durable : repères historiques, ministère du développement durable, de l’environnement et des parcs

- glossaire de la section jeunesse, ministère du Développement durable, environnement et Parcs

- lexique du plan d’urbanisme de montréal, novembre 2004, ville de montréal

- lexique du portail d’informations sur le développement durable

- lexique du vert du portail de l’éco-consommation greenzer

- Dictionnaire développement durable, recyconsult

- Best Practices Database in Improving The Living Environment, UN Habitat et Best Pratices Partners

- Smart Communities Network, National Center for Appropriate Technology, Montana, É-U.

- comité intergouvernemental de recherches urbaines et régionales (cirur) - collection de la bibliothèque muniscope, toronto, canada

- institut international du développement durable, Winnipeg, canada

- European Academy of the Urban Environment, Berlin, Allemagne

- table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (trnee), ottawa, canada

- The United Nations Human Settlements, UN Habitat for a better urban future

- villes durables européennes, le portail de l’union européenne

- vers des collectivités viables, Québec, canada

| a |«accès au savoir»

Les mesures favorisant l’éducation, l’accès à l’information et la recherche doivent être encouragées de manière à stimuler l’innovation ainsi qu’à améliorer la sensibilisation et la participation effective du public à la mise en œuvre du développement durable.

accumulateur rechargeable

Appareil transformant l’énergie dégagée lors d’une réaction chimique en électricité et pouvant être rechargé près de mille fois à l’aide d’un chargeur.

achat local

Achat destiné à maximiser les retombées économiques sur un territoire. Il s’agit de créer les conditions favorables de collaboration entre les grands fournisseurs et les entrepreneurs du territoire.

achat durable

L’achat durable c’est aussi l’achat responsable. Il doit satisfaire les besoins et répondre à des objectifs de cohésion sociale et d’équité entre les individus et les nations. Il cherche à préserver l’intégrité écologique ainsi qu’à améliorer et valoriser les ressources naturelles sur le long terme.

achat vert

Achat Vert se dit des achats plus respectueux de l’environnement, c’est-à-dire qui prennent en compte la politique du fabricant et du distributeur en matière d’environnement comme, la recyclabilité des produits, la maîtrise environnementale des procédés de fabrication, la reprise des produits en fin de vie, la diminution des emballages, etc.

achat éco-responsable

L’Achat éco-responsable est une politique qui consiste à intégrer l’environnement dans les décisions liées au processus d’achat, depuis la définition du marché jusqu’au choix des offres. La dimension environnement de l’Achat éco-responsable constitue l’un des aspects de la décision, avec les coûts, les délais, la qualité et la sécurité. Cette démarche vise à recourir à des approvisionnements (produit et prestations) plus respectueux de l’environnement. Elle va dans le sens d’une gestion responsable et citoyenne des achats.

action citoyenne

Désigne une action réalisée par une entreprise ou une organisation au delà de sa vocation principale en vue de favoriser l’harmonie et la performance de son environnement physique ou social. Pour Alliances, l’entreprise qui souhaite entreprendre une action citoyenne peut intervenir sur 7 domaines spécifiques :

Développement du tissu économique.

Aide à l’éducation.

Protection de l’environnement physique.

Maintien et Création d’emplois.

Participation au développement de la Cité.

Lutte contre l’exclusion.

Participation au commerce éthique ou équitable.

affectation du sol

Destination d’une partie du territoire à un usage déterminé.

agence de l’efficacité énergétique du Québec

Agence gouvernementale ayant pour mission, dans une perspective de développement durable, d’assurer la promotion de l’efficacité énergétique pour toutes les sources d’énergie, dans tous les secteurs d’activité et pour le bénéfice de l’ensemble des régions du Québec.

agenda 21

Ce texte, signé par 173 pays lors du sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992, est un programme fixant des objectifs en matière de développement durable. Pendant ce sommet, de nombreux thèmes sont abordés comme le changement climatique, la déforestation ou encore la biodiversité. Il existe un Agenda 21 local qui permet aux collectivités de prendre en compte l’environnement dans la gestion de leur territoire.

Le sommet de la Terre de Rio en 1992 a adopté une série d’engagements en faveur du développement durable organisé autour de 21 engagements pour le XXIe siècle. Ce document a été adopté par 49 pays (Action 21).

Cette approche d’Action 21 a été reprise notamment au niveau de territoire sous la forme d’Agenda 21. À travers un Agenda 21, des acteurs territoriaux s’engagent dans la déclinaison de ces engagements internationaux au niveau de territoires. C’est dans cette optique de transposition au niveau local de ces engagements internationaux qu’a été créée la CFDD, d’abord rattachée au commissariat au plan, puis au Ministère chargé de l’Environnement et enfin auprès du Premier Ministre.

La démarche Agenda 21 d’élaboration d’un projet de territoire répondant aux principes du développement durable s’appuie désormais sur des fondements législatifs. À la LOADDT, votée en 1999, il convient d’ajouter la loi sur la coopération intercommunale (1999) et la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU, 2000) ainsi que la loi d’orientation agricole (LOA, 1999) et la toute récente loi démocratie de proximité (2002). Chacune de ces lois propose aux collectivités locales ‘’maîtres d’ouvrage’’ des outils qui favorisent, au plan local, une politique de développement durable dans le sens des orientations de Rio de 1992.

Les entreprises privées ou publiques peuvent, et certaines se sont déjà engagées en ce sens, adopter des Agenda21, transposition en interne de ces recommandations internationales.

Les états présents à Rio ont adopté Action21 (communément appelé l’Agenda21 de Rio). Il s’agit d’un programme global d’action à mettre en œuvre par les gouvernements, les institutions du développement, les organismes des Nations Unies et les groupes des secteurs indépendants dans tous les domaines où l’activité humaine affecte l’environnement. Ses 40 chapitres analysent la situation, exposent des stratégies et formulent près de 2500 recommandations et solutions à mettre en œuvre. Ils décrivent les moyens nécessaires, notamment financiers et institutionnels, pour agir sur quatre champs :

Le champ économique et social du développement.

La conservation et la préservation des ressources aux fins de développement.

La participation des groupes majeurs à l’élaboration et la mise en œuvre du développement, dans une dynamique de partenariats, de coopération, de mise en réseaux et d’implication de tous.

La mise en œuvre de moyens d’actions transversales permettant une inflexion du développement vers plus de durabilité.

agent de conservation

Produit destiné à prolonger la durée des aliments.

agriculture biologique

Mode de production agricole rejette totalement l’utilisation des produits de synthèses comme les pesticides, le désherbant et l’engrais. Les produits (fruits et légumes entre autres) qui en résultent ne contiennent aucun résidu chimique et sont donc parfaitement sains et naturels.

agriculture durable

Système de production agricole visant à assurer une production à long terme de nourriture, de bois et de fibres en respectant les limites écologiques, économiques et sociales pour assurer le maintien dans le temps de cette production.

aire de protection

Aire environnant un monument historique classé, dont le périmètre est déterminé par le ministre de la Culture et des Communications du Québec (LRQ, c. B-4, a. 1j).

aire protégée

Territoire, en milieu terrestre ou aquatique, géographiquement délimité, dont l’encadrement juridique et l’administration visent spécifiquement à assurer la protection et le maintien de la diversité biologique et des ressources naturelles et culturelles. Il y a deux sortes d’aires protégées : des aires protégées publiques, situées sur des terres appartenant à l’État et des aires protégées privées, qui appartiennent à un particulier.

ange bleu

Créé en 1977 par le ministère de l’écologie Allemand, Ange Bleu (Blauer Engel) est la plus vieille certification environnementale dans le monde. Son intérêt réside dans un ensemble de critères très large tels que la prise en compte du recyclage dès la conception des produits, la diminution des pollutions lors de la fabrication du produit, la réduction de la consommation d’énergie, des émissions chimiques, du bruit, et enfin, la prise en compte de la fin de vie du matériel informatique.

amendement

Produit d’origine organique qui apporte au sol des substances capables d’en améliorer la qualité. Le compost et certains fumiers peuvent être utilisés comme amendement.

ammoniac

Gaz incolore ayant une odeur vive et piquant les yeux. Il est particulièrement soluble dans l’eau. L’ammoniac liquide est employé comme réfrigérant et comme solvant.

arrondissement historique

Territoire désigné comme tel par le gouvernement du Québec en raison de la concentration de monuments ou de sites historiques que l’on y trouve (LRQ, c, B-4, art. 1h) en vue de le protéger.

arrondissement naturel

Territoire désigné comme tel par le gouvernement du Québec en raison de l’intérêt esthétique, légendaire ou pittoresque que présente son harmonie naturelle (LRQ, c. B-4, art. 1i) en vue de le protéger.

assainissement

Ensemble des mesures prises pour éliminer la pollution dans les eaux.

atmosphère

Couche d’air qui entoure le globe terrestre. C’est dans la partie de l’atmosphère terrestre la plus proche du sol que se forment les nuages, la pluie, la neige, etc.

audit énergétique

Cette procédure permet d’analyser le système énergétique d’un territoire défini (pays ou région) et ses relations avec les autres systèmes. Les résultats permettent de juger de la situation et de proposer des solutions adaptées.

audit social

Évaluation systématique de l’impact social d’une entreprise par rapport à certaines normes et attentes.

azote

Gaz inodore et incolore qui constitue la plus grande partie de l’atmosphère. L’azote est également présent dans les urines animale et humaine. Il est utilisé comme engrais et fertilisant agricoles. Déversé dans les eaux, l’azote est responsable de l’eutrophisation de l’eau.

| b |bassin d’emploi

Un espace géographique où la majeure partie de la population habite et travaille.

bilan carbone

Le Bilan Carbone est une méthode de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre développée par l’ADEME. Toute activité humaine générant des émissions de gaz à effet de serre, ce bilan carbone permet aux entreprises de tenir une comptabilité carbone et d’évaluer ses émissions directes et indirectes afin de les améliorer.

biocarburant

Carburant produit à partir de la biomasse pour faire de la bioénergie. Les biocarburants sont fabriqués à partir d’huiles végétales, de déchets agricoles ou de bois et ne rejettent dans l’atmosphère que le gaz carbonique absorbé par la plante qui sert à leur fabrication. Il est utilisé dans le domaine du transport (automobiles, camions). Cependant il semble que le développement de cette production ne soit pas sans effet sur les ressources alimentaires.

bioclimatique (architecture)

Cette conception de l’habitat vise à réduire les besoins énergétiques, à assurer une bonne ventilation naturelle, un éclairage optimal et une humidité contrôlée. L’environnement extérieur joue un rôle primordial dans la construction d’un tel habitat.

biodégradable

Un produit est considéré comme étant biodégradable si, une fois utilisé, il disparaît de façon naturelle par l’action d’organismes biologiques.

biodégradation

Décomposition des matières putrescibles par des organismes vivants. On dit d’un produit qu’il est biodégradable lorsqu’il peut se décomposer naturellement.

biodégrader

Action de décomposer une matière organique par des micro-organismes vivants.

biodiésel

Liquide jaune produit à partir de graisses animales ou d’huiles végétales (nouvelles ou recyclées). Pur ou mélangé, il est utilisé dans les moteurs diesel.

biodiversité

La biodiversité désigne la diversité du monde vivant au sein de la nature. Elle est habituellement subdivisée en trois niveaux comprenant la diversité génétique, la diversité spécifique, et la diversité éco systémique. Selon une récente étude entre 17 000 et 100 000 espèces disparaissent chaque année de notre planète. La plupart de ces pertes sont dues aux activités humaines qui entraînent la destruction des écosystèmes abritant certaines plantes et animaux. (Novethic)

Mot qui désigne toutes les formes de vie sur la Terre; il est synonyme de « diversité biologique ». La biodiversité comprend trois aspects interdépendants : la diversité des espèces, la diversité génétique et la diversité des écosystèmes. Plus souvent, ce mot est employé pour désigner la diversité des espèces. Selon les estimations actuelles, il y aurait entre 5 et 10 millions d’espèces vivantes sur Terre, des micro-organismes aux êtres humains, en passant par les plantes et les animaux. Quant à la biodiversité génétique, celle-ci se rapporte aux différences entre les individus au sein d’une même espèce. C’est le bagage génétique qui détermine le caractère unique de chacun des individus d’une même espèce. Enfin, la diversité des écosystèmes concerne l’ensemble de tous les milieux terrestres et aquatiques, des habitats essentiels au maintien de la diversité des espèces.

bioénergie

Énergie produite à partir de la combustion de la biomasse. C’est une énergie renouvelable.

biogaz

Gaz produit à partir de la biomasse pour faire de la bioénergie ou ensemble des gaz qui résultent de la fermentation des déchets organiques dans un milieu en raréfaction d’air, comme les décharges ou les stations d’épuration, tels que le méthane et le dioxyde de carbone. Cette fermentation est le résultat d’une activité bactérienne, naturelle ou contrôlée.

biologie

Science des matières vivantes, des êtres vivants.

biomasse

Ensemble de la matière provenant des organismes vivants ou morts qui peut être utilisée pour la production d’énergie, d’engrais, de matériaux de construction ou à d’autres fins.

bioréacteur

La bioréaction vise à accélérer la production de biogaz. Elle consiste à récupérer les lixiviats pour les réinjecter dans la masse des déchets. Apportant humidité et nutriments aux bactéries à l’œuvre dans le massif, ils accélèrent le processus de dégradation facilitant ainsi la récupération du méthane utilisable à des fins énergétiques.

biosphère

Système planétaire incluant l’ensemble des organismes vivants et des milieux où ils vivent.

bois

Ressource naturelle issue de la biomasse utilisée pour la construction et pour le chauffage sous différentes formes.

boue

Matières solides qui sont le résultat du processus d’élimination des matières polluantes dans l’eau. Elles comprennent des déchets de natures variées.

| C |cadre bâti

Ensemble construit sur un territoire donné, dans un espace déterminé.

calcin

Débris de poudre ou de morceaux de verre qui peuvent être réutilisés pour créer d’autres objets en verre.

capacité de support

C’est la pression maximale que les êtres vivants peuvent exercer sur l’environnement sans le mettre en danger, et ce, indéfiniment.

caractériser

Caractériser un terrain veut dire l’étudier pour en définir les contaminants et leur quantité dans le sol.

carburant

Catégorie de combustible utilisé pour alimenter des moteurs à combustion (ou moteur à explosion).

cellule

Élément de base de tout organisme vivant; il s’agit de la plus petite structure vivante.

centrale thermique

Usine où de l’électricité est produite en brûlant des combustibles fossiles (charbon, pétrole) ou en provoquant la fission nucléaire.

certification

La certification est une procédure par laquelle une tierce partie, l’organisme certificateur, donne une assurance écrite qu’un système d’organisation, un processus, une personne, un produit ou un service est conforme à des exigences spécifiées dans une norme ou un référentiel. Elle est délivrée par des organismes certificateurs indépendants des entreprises certifiées ainsi que des pouvoirs publics.

chaîne alimentaire

Succession d’organismes vivants qui se nourrissent les uns des autres selon un ordre déterminé.

changements climatiques

Changements observés dans les caractéristiques du climat (température, précipitations, vent, etc.) attribuables à des causes d’origine naturelle (variation du soleil, volcans) et humaine (gaz à effet de serre, déboisement, agriculture, urbanisation).

chanvre

Utilisée comme matériau de protection. Pour la construction on utilise l’écorce de sa tige. Hyper isolant plante naturellement résistant au feu, le chanvre est devenu un matériau incontournable de la bioconstruction.

charte éthique

Ensemble d’engagements, de pratiques et de comportements choisis et adoptés par une entreprise ou une profession qui dépendent essentiellement des caractères participatifs de sa conception et de la régularité des contrôles.

chaudière à condensation

Ce type de chaudière permet de récupérer la vapeur d’eau dégagée par les produist de combustion pour ensuite la restituer au circuit de chauffage.

chlorofluorocarbone (cFc)

Gaz nuisible pour la couche d’ozone. Par exemple, certains produits en aérosol et certains climatiseurs fonctionnent au CFC. Dans la majorité des pays, l’emploi de ce type de matière est abandonné au profit de produits moins dommageables à l’environnement.

chlorophylle

Substance organique de structure complexe présente dans les cellules des plantes vertes. Elle joue un rôle essentiel dans la photosynthèse. C’est grâce à la chlorophylle que les plantes vertes peuvent utiliser l’énergie solaire pour croître. Pour ce faire, elles absorbent le gaz carbonique (CO2) et rejettent l’oxygène (O), se servant du carbone (C) pour fabriquer leurs tissus.

chute à neige

Lieu réservé au déversement de la neige dans les égouts.

citation

Pouvoir délégué aux municipalités de citer un monument historique, par l’adoption d’un règlement par le conseil municipal (Loi sur les biens culturels, LRQ, c. B-4, a. 70).

classement

Pouvoir du ministre, sur avis de la Commission des biens culturels. Le classement vise à protéger un bien culturel dont la conservation présente un intérêt public (LRQ, c.B-4, a.24).

climatologue

Personne qui étudie les caractéristiques des climats ainsi que leurs causes et l’influence qu’ils ont sur les activités humaines.

cnuced

Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement.

cnueD

La Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement (CNUED) est également appelée le Sommet Planète Terre de Rio, suite à sa tenue à Rio de Janeiro en 1992.

Le deuxième a eu lieu à New York City (Etats-Unis) en octobre 1997.

Le troisième s’est tenu à Johannesburg (Afrique du Sud) en 2002. Face à des phénomènes climatiques dramatiques pour l’ensemble de la planète, la communauté internationale a décidé d’agir au nom du principe de précaution pour ‘’prévoir, prévenir ou atténuer les causes de changement climatique et en limiter les effets néfastes’’ (article 3 de la Convention Cadre des Nations Unies, signée à Rio de Janeiro en juin 1992 par la France et 178 autres pays signataires). Les 179 Etats signataires s’engagent à réaliser des inventaires nationaux des émissions de gaz à effet de serre. Les pays industrialisés se donnent pour objectif de ramener avant l’an 2000, les rejets de ces gaz au niveau de 1990. Cet objectif n’a pas été tenu par tous.

code génétique

Ensemble des gènes qui déterminent le caractèrehéréditaire des individus. Il contient donc toute l’information nécessaire au développement d’un organisme vivant et se transmet (en partie) d’une génération à l’autre. Le code génétique est aussi appelé génome.

Coefficient d’occupation du sol (COS)

Rapportentrela superficie totale des planchers d’un édifice et la superficie du terrain qu’il occupe.

cogénération

Cette technologie propre permet, à partir d’un combustible, de produire simultanément de l’électricité et de l’énergie thermique.

collecte sélective

Ramassage séparé des matières résiduelles selon le matériau dont ils sont faits. Les matières recyclables comme le verre, les métaux, les papiers, les cartons et la plupart des plastiques sont collectées séparément des autres ordures ménagères pour être envoyées au centre de tri.

collectivité

Ensemble de personnes groupées naturellement et formant une société.

colonisation

Installation de groupes humains venus de l’extérieur sur un territoire pour le mettre en valeur et en exploiter les richesses.

combustible

Matière qui a la propriété de brûler au contact de l’oxygène en produisant une quantité de chaleur utilisable. La combustion (lorsqu’on fait brûler un corps) émet du gaz carbonique (CO2) et de l’eau. Les plus couramment utilisés sont les combustibles fossiles, tels que le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Le bois est aussi un combustible, mais, contrairement aux combustibles fossiles, c’est une ressource naturelle renouvelable.

combustible fossile

Combustible qui provient de restes animaux ou végétaux (provenant des forêts du temps des dinosaures, par exemple) enfouis dans les profondeurs de la terre. On distingue les combustibles gazeux (gaz naturel), liquides (pétrole) et solides (charbon). Les combustibles fossiles font partie des ressources naturelles non renouvelables.

comité 21

Comité 21 est une association créée en 1995. Comité 21 a plusieurs missions :

Apporter aux entreprises des outils concrets de mise en oeuvre du développement durable ;

Appuyer les collectivités territoriales dans la conception d’Agendas 21 locaux ;

Définir avec ses membres, des positions concertées sur les débats nationaux et internationaux ;

Promouvoir et valoriser les initiatives de ses adhérents.

Le Comité 21 regroupe des personnalités, des entreprises, des associations, des collectivités locales, des organismes et est soutenu par le Ministère de l’Environnement, la Commission Européenne et les Nations-Unies. Son but est de faire œuvrer ensemble les acteurs de la société civile pour le développement durable.

commerce équitable

Mouvement créé au Pays-Bas au début des années 1960, le commerce équitable est un commerce social qui a pour but d’établir un rapport d’échanges satisfaisants pour tous. Le commerce équitable aide les coopératives d’artisans dans les pays en développement à se développer de manière durable, tout en garantissant le respect des droits de l’homme.

Commerce respectueux de l’environnement et des droits humains qui se fait entre les consommateurs du Nord et les producteurs du Sud. Mode de relations commerciales qui cherchent une plus grande équité dans les rapports entre les pays du Nord et du Sud, en améliorant les revenus et les conditions de travail des producteurs, et en respectant le milieu naturel des régions de production. Le commerce équitable a pour but de garantir le respect des droits fondamentaux des personnes et d’installer des relations économiques durables.

Concept apparu au milieu des années 50 sur l’initiative d’organisations non gouvernementales, en Angleterre et aux Pays-Bas. Commerce qui repose sur le principe selon lequel, faire ses achats est un moyen d’agir pour réduire les inégalités Nord-Sud. Le commerce équitable consiste à garantir un revenu minimum au producteur initial et à lui donner des garanties suffisantes pour qu’il puisse se développer à long terme. Il existe un label européen ‘’Fair trade’’ attribué en France par l’association Max Havelaar.

Il concerne essentiellement les produits alimentaires (exemples : café, thé, cacao, bananes, etc.), artisanaux (exemples : nappes, vêtements, poteries, etc.) et bientôt les produits industriels (exemple : ballon de football). Il poursuit deux objectifs principaux :

- améliorer les conditions de vie des petits producteurs du Sud, marginalisés par leur manque de moyens et d’expériences en créant des débouchés pour commercialiser leurs produits auprès des consommateurs du Nord et permettre à ces producteurs de prendre en charge eux-mêmes leur développement,

- développer un réseau de consommateurs responsables en sensibilisant l’opinion publique aux déséquilibres des échanges internationaux et en entreprenant des actions auprès des décideurs économiques et politiques.

commerce éthique

Concept qui concerne des produits dont l’origine sociale est validée. Exemples : normes OIT respectées, non travail des enfants, etc.

commission brundtland

La Commission mondiale sur l’environnement et le développement (CMED) doit son nom au Dr Harlem Brundtland qui a créé la Commission en 1983 et l’a présidée jusqu’en 1996 en défendant le principe de développement durable. En avril 1987 : publication du rapport ‘’Notre avenir à tous’’ . En 1992, les recommandations de la Commission ont conduit à la convocation à Rio de Janeiro du Sommet de la Terre (CNUED).

Commission mondiale sur l’environnement et le développement créée en 1983 par les Nations Unies. Elle a emprunté le nom de sa présidente, Mme Gro Harlem Brundtland. La Commission Brundtland regroupait des dirigeants des quatre coins du monde. Dans son rapport remis en 1987, intitulé Notre avenir à tous, elle a fait ressortir les problèmes environnementaux au niveau planétaire tout en élaborant le concept de développement durable pour permettre de les solutionner.

commission du développement durable (cDD)

En 1992, plus de 100 chefs d’Etat se sont rencontrés à Rio de Janeiro, Brésil, pour la Conférence de Nations Unies sur l’environnement et le développement (UNCED). Le Sommet de la Terre a réuni ses membres pour régler les problèmes urgents de protection de l’environnement et de développement socio-économique. Les parties en présence ont signé la Convention sur les changements climatiques et la Convention sur la diversité biologique, ont approuvé la Déclaration de Rio et la Déclaration de principes sur les forêts; et adopté l’Agenda 21, un plan d’actions de 300 pages pour la réalisation du développement durable pour le 21ème Siècle. La CDD a été créée en décembre 1992 pour assurer un suivi efficace de la Conférence de Nations Unies sur l’environnement et le développement (UNCED), contrôler et faire le suivi de la mise en oeuvre des accords du Sommet de la Terre tant au niveau local, national, régional qu’international. La CDD est une commission technique du Conseil Économique et Social (ECOSOC) qui comprend 54 membres. La Division pour le développement soutenable sert de secrétariat substantif, responsable d’entretenir la Commission sur le développement soutenable ; pour le suivi de l’exécution de l’ordre du jour 21 aussi bien que le plan de l’exécution du sommet du monde sur le développement soutenable.

composés organiques volatils (cov)

Substances formées de molécules organiques qui, à la température ambiante, sont à l’état de gaz ou de vapeur. Elles interviennent dans les phénomènes de smog et d’effet de serre.

compost

Terre noire, odorante et riche qui provient de la décomposition de différents résidus d’organismes vivants. Le compost est utilisé comme amendement pour la culture du gazon, des fleurs, des légumes et d’autres plantes.

compostage

Transformation par des micro-organismes des déchets organiques laissés à l’air libre. Cette dégradation accélérée permet d’obtenir du compost qui pourra ensuite être utilisé dans le jardin comme un engrais nourrissant et naturel. Le compostage est un moyen utilisé pour récupérer diverses matières d’origine végétale, comme les feuilles mortes et les résidus de fruits. En l’espace de quelques mois, grâce à un arrosage fréquent, ces résidus se transforment en une sorte de terre humide, nommée compost, pouvant servir à améliorer les propriétés physiques du sol. On peut, par exemple, obtenir une terre moins compactée et conservant une humidité propre au type de culture.

compostage centralisé

Ce type de compostage nécessite le ramassage d’une grande quantité de matières putrescibles qui sont transportées et transformées dans un lieu (extérieur ou intérieur) prévu à cet effet.

compostière

Contenant utilisé pour la fermentation et la décomposition des matières putrescibles afin de les transformer en compost. Certaines entreprises vendent des compostières, mais tu peux aussi en fabriquer une.

consommateurs

Personne qui utilise un produit ou un service acheté pour son usage personnel en vue de satisfaire directement un besoin.

consommation Action d’acheter et d’utiliser des produits, des services ou de l’énergie pour combler différents besoins.

consommation durable

Désigne un mode de consommation basé sur l’utilisation de services et/ou de produits qui répondent à des besoins fondamentaux et améliorent la qualité de vie, tout en réduisant au minimum l’utilisation de ressources naturelles et de matières toxiques, ainsi que les rejets de déchets et de polluants durant le cycle de vie du service ou du produit. L’objectif est de ne pas compromettre les besoins des générations futures.

coopérative

Association de personnes volontairement réunies pour satisfaire des besoins économiques et sociaux communs. Sous cette forme d’entreprise, les droits de chacun des associés sont égaux.

corridor écologique

Passage qui relie des espaces naturels. Synonymes : corridor faunique, corridor forestier, corridor biologique. Le passage artificiel, appelé aussi « écoduc » et construit par les humains, est un type de corridor écologique.

corrosif

Qui a la propriété de détruire lentement par une action chimique; qui ronge.

covoiturage

Mode de déplacement où plusieurs personnes utilisent une seule voiture pour faire le même trajet ou presque, ce qui représente plusieurs avantages : partage des frais, réduction de la pollution, création d’un lien social et de solidarité.

culture énergétique

Culture de plantes ou d’arbres à croissance rapide pour en faire de la biomasse pour la production de bioénergie.

cyanobactéries

Aussi appelées « algues bleu-vert », les cyanobactéries sont des organismes microscopiques. Si les conditions sont favorables, elles peuvent se multiplier et former des fleurs d’eau. Certaines espèces produisent des toxines qui peuvent constituer un danger pour la santé des humains et des animaux.

cycle de vie d’un produit

Ensemble des étapes suivies par un produit, depuis l’extraction de matières premières, sa fabrication et son transfert vers les réseaux de distribution jusqu’à son utilisation et à son recyclage.

cygne blanc

Créé en 1989 en Norvège et en Suède, l’écolabel nordique, le Cygne Blanc vise à encourager une conception durable des produits. Ce label peut être attribué pour une durée de 3 ans renouvelables. Ce label implique une émission restreinte de gaz à effet de serre, un traitement écologique des déchets, l’emploi de produits écologiques et des modes de production respectueux de l’environnement.

| d |Déchet

Le code de l’environnement définit un déchet comme étant « le résidu d’un processus de production, de transformation, ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien, meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon ».

Déchets électroniques

Appareils électroniques – ordinateurs, écrans, claviers, cellulaires, etc. – qui ne sont plus utiles.

Déchets ménagers

Ces déchets proviennent de l’activité quotidienne et domestique d’un foyer. En font parties les ordures ménagères, les encombrants et les déchets dangereux et les déchets provenant du jardin.

Déchets organiques

Déchets provenant d’êtres vivants ou non, végétaux ou animaux.

Déchets solides

Produits solides inutilisables comme des détritus, des résidus d’incinération de déchets solides ou des ordures ménagères.

Déclaration de rio

27 principes de développement durable constituent la Déclaration de Rio, adoptée à l’unanimité par 178 Etats en juin 1992. Parmi eux : le respect des générations présentes et futures, la protection de l’environnement, la lutte contre la pauvreté, l’élimination des modes de production et de consommation non durables, l’implication du public dans la prise de décisions, le principe de précaution, ... : ‘’L’homme est au centre des préoccupations (1) dans le respect des générations présentes et futures (3). Les Etats, qui doivent coopérer de bonne foi (27), ont le droit souverain d’exploiter leurs ressources sans nuire aux autres Etats (2) qu’ils doivent avertir de toute catastrophe (18) ou activités dangereuses pouvant les affecter (19). La protection de l’environnement est partie intégrante du processus de développement (4) elle est conditionnée par la lutte contre la pauvreté (5) et concerne tous les pays (6) selon des responsabilités communes mais différenciées (7). Les modes de production et de consommation non viables (non durables) doivent être éliminés (8) au profit de ceux qui seraient viables dont la diffusion doit être favorisée (9). Le public doit être impliqué dans les décisions (10) dans le cadre de mesures législatives efficaces (11), économiques en internalisant les coûts grâce au principe pollueur payeur (16), par des études d’impact (17), toutes mesures qui ne doivent pas constituer des barrières injustifiées au commerce (12) tout en assurant la responsabilité de ceux qui causent les dommages (13) et en évitant le transfert d’activités polluantes (14). Le principe de précaution (15) doit être mis en oeuvre. Un certain nombre de groupes majeurs ont un rôle particulier à jouer : les femmes (20), les jeunes (21), les communautés locales et autochtones (22). La paix, le développement et la protection de l’environnement sont interdépendants et indissociables (25) les règles d’environnement doivent être respectées en temps de guerre (24) et pour les populations occupées ou opprimées (23). Les différents d’environnement doivent être résolus pacifiquement (26).’’

Décontaminer

Éliminer ou diminuer les effets d’une contamination. Décontaminer un terrain veut dire le débarrasser de ses polluants.

Deee (Déchets d’equipement electriques et electroniques)

Il s’agit par exemple des téléviseurs, des téléphones portables, des micro-ondes… dont on se débarrasse lorsqu’ils deviennent obsolètes ou qu’ils sont hors d’usage.

Déforestation

La déforestation se manifeste par la diminution des surfaces couvertes de forêt. Elle touche principalement les zones tropicales. Les forêts représentent 4 millions d’hectares et couvrent 30% des terres émergées. L’activité humaine fait reculer leur surface d’environ 0,2% par an. La déforestation a des conséquences directes sur le dérèglement climatique et sur la biodiversité.

Densité de construction

Mode d’implantation et volumétrie de construction, définissant la forme et l’intensité urbaine d’un secteur.

Déontologie

Selon le juriste J. de Maillard la déontologie est une norme à espace corporatiste, communautaire et sanctionnable, donc différente de la Morale ou de l’Ethique.

Dépôt de surface

Grand terrain vacant qui sert à l’entreposage de matières résiduelles telles que les neiges usées.

Dépôts secs

Polluants acides qui tombent sous forme de poussières. Ils peuvent ainsi endommager les pierres des édifices et des sculptures ou faire rouiller certains métaux.

Page 7: Forum 2009

Développement durable

Le développement durable - Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Il s’appuie sur une vision à long terme prenant en compte le caractère indissociable des dimensions environnementale, sociale et économique des activités de développement.

Approche intégrant les dimensions environnementales, sociales et économiques, afin de répondreaux besoins du présent sans compromettre l’avenir. Le développement durable suppose le maintien de l’intégrité écologique, l’équité sociale et l’efficacité économique.

«Développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Il s’agit de la définition officielle rédigée en 1987 par la HYPERLINK «http://www.mddep.gouv.qc.ca/jeunesse/chronique/glossaire.htm#commission»Commission Brundtland. Elle est reconnue par les Nations Unies et par quelque 180 États et gouvernements. Le développement durable tient compte des trois éléments fondamentaux que sont l’environnement, l’économie et la société ainsi que des relations qu’ils établissent entre eux. Concrètement, l’impact des activités humaines (production et consommation) ne doit pas empêcher les individus de satisfaire à leurs besoins fondamentaux : se nourrir, se loger, se vêtir, s’instruire, travailler et vivre dans un environnement sain.

Le développement durable est une notion récente qui désigne des actions visant à concilier trois mondes différents, celui de l’économie, celui de l’écologie et celui du social. Ce terme, créé en 1980 d’après l’anglais sustainable development, désigne une forme de développement économique respectueux de l’environnement, du renouvellement des ressources et de leur exploitation rationnelle, de manière à préserver les matières premières, mais également à s’assurer d’un développement socialement équitable. Ce mode de développement répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. Depuis la conférence de Rio (1992) le développement durable est reconnu comme un objectif par la communauté internationale.

Québec : le 29 avril 2003, le Premier ministre du Québec a confié au ministre de l’Environnement le mandat d’élaborer un plan vert qui mettra résolument en oeuvre le développement durable à l’échelle gouvernementale. L’élaboration d’un plan vert pour le Québec donnera une vision cohérente et un nouvel élan à l’ensemble des orientations gouvernementales en matière de développement durable. Il traduira en termes concrets les grands principes du rapport Brundtland de 1987 sur le développement durable et constituera l’élément clé de la réponse du gouvernement du Québec aux recommandations du Sommet de la Terre de Rio de 1992, et du Sommet mondial sur le développement durable de Johannesburg de 2002. Le Plan vert du Québec proposera une démarche globale de mise en œuvre du développement durable dans les activités du gouvernement en y intégrant les préoccupations environnementales, sociales et économiques qui y sont liées.

Exemples d’actions de type développement durable à mettre en oeuvre dans l’entreprise :

Faites une utilisation durable des ressources renouvelables : en consommant des ressources et de l’énergie renouvelable, non seulement l’environnement est mieux protégé, mais aussi vous contribuez à préserver les emplois, le commerce, les exportations et le développement de produits.

Mettez en oeuvre des pratiques de conservation : utilisation durable de ressources naturelles, réduction et valorisation des déchets, conservation de l’énergie, utilisation de produits et services écologiques, restauration de milieux naturels, etc.

Faites preuve d’innovation : évitez les technologies conventionnelles en préférant les technologies plus efficientes, moins polluantes et plus durables.

Appuyez les organisations locales à but non-lucratif qui oeuvrent à protéger les écosystèmes locaux.

Offrez des produits et services écologiques : vous donnez l’exemple de pratiques durables tout en les promouvant auprès de vos clients.

Faites preuve de diligence raisonnable et assurez la conformité : en intégrant l’incidence que peut avoir votre travail sur l’environnement, les règlements en vigueur, comment assurer la conformité et comment limiter ou même prévenir certains impacts.

Développement durable territorial

Le développement local viable d’un territoire (Gagnon, 1994) ou d’une communauté territoriale nécessite une vision panoramique, une compréhension globale, une vision transversale des problématiques. Il est analysé au travers de plusieurs dimensions :

Une dimension multitemporelle : le passé, le présent et le futur ;

Une dimension multidimensionnelle : liens entre les 3 dimensions du développement durable, soit le social, l’environnemental et l’économique ainsi qu’avec le territoire et les problématiques transversales suscitées ;

Une dimension multiscalaire : bien que centrée sur le territoire pertinent, le plus souvent local, on ne peut ignorer l’influence croisée des politiques, des contraintes et des caractéristiques sociales et environnementales, d’abord régionales et ensuite, nationales et internationales ;

Multi-acteurs : il associe le privé, le public et le communautaire ;

Le territoire s’impose ainsi, à la fois, comme un concept économique et comme un construit social résultant d’un processus de coordination des acteurs, réunis pour résoudre un problème productif inédit et de construction de ressources territoriales qui sont activées (ou révélées) pour une dynamique renouvelée du territoire permettant d’assurer la survie du territoire.

Source: Hadjou Lamara 07/2009

Les conditions :

Un développement territorial durable ne peut émerger spontanément. Trois conditions sont nécessaires conditions pour mettre en oeuvre un projet de territoire durable:

Intensifier la coopération entre les différents acteurs territoriaux

Renforcer la coordination entre les différentes dimensions économiques, sociales et environnementales

Promouvoir par des moyens et programmes des projets permettant l’émergence d’un développement territorial durable.

Diagnostic environnemental

État des lieux qualitatif de la situation de l’entreprise vis-à-vis de ses impacts sur l’environnement, de la réglementation et des enjeux environnementaux.

Dioxyde de carbone ou gaz carbonique (co2)

Gaz plus lourd que l’air. C’est le plus important gaz à effet de serre dégagé par les activités humaines, surtout celles qui dépendent des combustibles fossiles. Par exemple, l’émission de grandes quantités de CO2 est due à l’utilisation du pétrole pour les transports (essence, diesel).

Dioxyde de soufre (so2)

Gaz produit principalement par l’activité industrielle. Les lettres SO2 forment un symbole court permettant aux chimistes de reconnaître facilement son appellation.

Diversité

Ce terme désigne une pluralité. Par exemple des caractéristiques démographiques attribuables aux différences ethniques, linguistiques et culturelles parmi des sous-groupes d’individus au sein d’une population en général.

Document complémentaire au Plan d’urbanisme

Le document complémentaire détermine les règles minimales et générales à être respectées par les règlements d’urbanisme.

Domaine public

Espace extérieur constitutif du paysage urbain, généralement de propriété publique, soit les rues, les emprises municipales, les ruelles, les sentiers piétons, les trottoirs, les places et les squares.

Dossiers et Débats sur le Développement Durable (4D)

Association créée en 1983 pour contribuer à la mise en œuvre des recommandations de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement. Elle s’est donnée pour objectif de capitaliser et faire connaître les expériences de développement durable en France et à l’étranger.

Durabilité

Avantages financiers, organisationnels, sociaux, politiques ou environnementaux résultant avec le temps d’une action, d’un projet ou d’un programme.

| e |eau potable

Eau pouvant être consommée sans risque pour la santé. Sa qualité est soumise au Règlement sur la qualité de l’eau potable au Québec.

eaux de ruissellement

Eaux coulant à la surface du sol sans y pénétrer. Elles entraînent parfois des polluants et des déchets jusque dans les cours d’eau.

eaux souterraines

Eaux contenues dans le sol. Elles occupent les espaces vides dans le sol. Elles s’écoulent vers les lacs et les rivières.

eaux usées

Eaux polluées par les activités humaines.

Éco-citoyenneté

Le concept d’éco-citoyenneté est né dans les pays occidentaux à la fin des années 70 et s’est popularisé depuis la Conférence de Rio en 1992. Être éco-citoyen c’est la nécessité, pour l’individu, d’avoir des gestes et des comportements responsable par rapport à son lieu de vie ainsi qu’à l’égard de ses semblables. Etre un éco-citoyen, c’est reconnaître la portée écologique de tous ses gestes quotidiens, des déplacements à la consommation en passant par ses rejets. L’éco-citoyen adopte les «bons gestes».

Éco-consommation

L’éco-consommation est un engagement en faveur de l’environnement à travers ses actes d’achat. Il s’agit de limiter son impact environnemental en modifiant sa consommation. L’achat de produits écologiques et biologiques, ou encore le recours à des énergies renouvelables sont des exemples d’éco-consommation.

Éco-efficacité

Le WBCSD (World Business Council for Sustainable Development) donne la définition suivante : « l’éco-efficacité consiste à offrir des biens et des services compétitifs qui répondent aux besoins des hommes et leur apporte une qualité de vie, tout en réduisant progressivement les impacts environnementaux et la quantité de ressources naturelles nécessaires tout au long du cycle de vie des produits pour atteindre finalement un niveau qui soit en harmonie avec ce que peut supporter durablement la planète ».

Éco-entreprise

Entreprise dont l’activité a pour but de protéger l’environnement à l’aide de techniques et procédés de nature industrielle. On distingue généralement trois secteurs dans les éco-entreprises : prévention, réparation, gestion. On parle aussi d’éco-industrie. Fin 2008, le gouvernement français a dévoilé son plan ‘’ écotech 2012 ‘’ en faveur du développement des éco-industries. Le plan ‘’ écotech 2012 ‘’ prévoit six mesures en faveur du développement des éco-industries, mesures dévoilées à l’occasion de la deuxième réunion du Comité Stratégique des Eco-Industries (COSEI), dont le lancement début 2009 d’un appel à projet ‘’ écotechnologies ‘’ de 30 millions d’euros sur trois ans dédiée aux projets de recherche et développement.

Éco-étiquetage

L’éco-étiquetage est un double étiquetage sur un produit faisant figurer son prix ainsi que son bilan CO2. Le bilan CO2 couvre la totalité du cycle de vie du produit de l’extraction des matières premières jusqu’à sa destruction.

Écolabels

Système d’homologation destiné à aider les consommateurs à distinguer les produits et les services plus verts et plus favorables à l’environnement. Ces labels garantissent le respect de l’environnement dans la chaîne de production et dans le cycle de vie des produits.

Écologie

L’écologie, terme créé en 1865 par le zoologue Reiter, étudie les relations entre les êtres vivants et leur environnement. L’émergence de l’écologisme en tant que mouvement peut être datée des années 1970, époque où se multiplient les associations et les publications, la prise en compte des «considérations écologistes» dans les réglementations.

Écologique

Qui respecte l’environnement.

Économie

Ensemble des activités d’une société qui visent la production, la répartition, la distribution et la consommation des biens et des ressources.

Économie solidaire

Désigne une économie qui privilégie les actions sociales et environnementales par rapport aux objectifs commerciaux et financiers. Exemples : micro finance (le crédit de solidarité), systèmes d’échanges locaux, épargne ou investissement solidaire, commerce équitable, entreprises d’insertion, etc.

Économie verte

Tendance qui consiste à considérer les impératifs écologiques comme des avantages économiques et sociaux. Cette économie peut être source d’innovation et d’emplois. Elle fait appel à des techniques et à des technologies de pointe donc à des employés très qualifiés.

Éco-quartier

Habitat dense, diversifié et de faible hauteur qui privilégie le recours aux énergies renouvelables et offre un accès facilité aux transports en commun, ainsi que des services de proximité afin de réduire les émissions de CO2 des citoyens. Ce type de conception repose sur 10 principes :

une nouvelle façon de penser et d’agir

Gérer la croissance urbaine

Organiser les déplacements

Localiser l’éco-quartier

Dessiner une quartier cohérent

Repenser l’habitat

Eco-aménagement, éco-construction, éco-rénovation

Organiser la gouvernance

Maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Le droit au service du projet

Éco-responsabilité

L’éco-responsabilité consiste à intégrer les préoccupations environnementales et sociales dans la gestion du patrimoine et le fonctionnement des administrations publiques. La crédibilité de la dynamique engagée par la Stratégie nationale de développement durable nécessite que l’Etat s’applique à lui-même les démarches qu’il entend promouvoir auprès des autres acteurs. Ainsi, l’Etat doit veiller à prendre en compte les impacts économiques, sociaux et environnementaux de chacune de ses actions. (Ademe)

Écoresponsabilité des administrations

Concept qui a succédé à celui de Verdissement, adopté en 1995, lors d’une réunion d’un G7 Environnement au Canada. Ce principe s’inscrit dans une approche plus globale de prise en compte des enjeux du développement durable que le Verdissement.

Les administrations doivent ainsi assumer plusieurs responsabilités : une responsabilité environnementale, une responsabilité sociale et une responsabilité économique.

Il s’agit de préserver l’environnement, tout en contribuant à l’amélioration des conditions de travail ainsi qu’à la réalisation d’économies budgétaires. Il s’agit aussi de convaincre les personnels de l’Etat et des collectivités et, au-delà, l’ensemble des usagers, de la nécessité d’adopter d’autres comportements au quotidien.

Écosystème

Défini par Arthur George Tansley en 1935, un écosystème est un ensemble formé par une communauté d’êtres vivants. Les éléments constituant un écosystème développent un réseau d’interdépendances permettant le maintien et le développement de la vie.

Ensemble comprenant les organismes et les milieux naturels dans lesquels ils vivent. Dans un écosystème, il y a des organismes vivants, comme des animaux, des végétaux et des bactéries, ainsi que des éléments non vivants. Chacune des unités de l’écosystème est en relation avec les autres unités présentes. Une forêt, un lac ou une rivière sont des exemples d’écosystèmes. Ces complexes dynamiques se composent d’un milieu, de plantes, d’animaux, et de microorganismes. Ces éléments développent un système d’interdépendance permettant le maintien et le développement de la vie.

Écotaxes

Les écotaxes sont des taxes frappant un produit mis à la consommation, en raison des nuisances écologiques qu’il génère. L’écotaxe est un instrument fiscal au service de l’environnement. Il s’agit de modifier via l’instauration de taxes appropriées le système des prix relatifs afin de faire prendre en compte aux agents, le coût réel de leurs émissions de gaz à effet de serre. La taxation satisfait ainsi au principe pollueur/payeur. L’objectif est d’inciter les consommateurs à choisir des produits recyclables et moins polluants.

Écoterritoire

Territoire où se trouvent des aires protégées (grands parcs, parcs-nature, réserves naturelles) et des milieux naturels (bois, cours d’eau, milieux humides) dont la Ville entend assurer la préservation et la mise en valeur par une approche de négociation.

Écotourisme

L’écotourisme, également appelé tourisme vert, s’oppose au tourisme de masse. Il a pour but de faire découvrir des espaces naturels tout en respectant les écosystèmes. L’écotourisme valorise la biodiversité en intégrant une dimension éthique et éco-citoyenne.

Forme de tourisme qui vise à faire découvrir des milieux naturels sans nuire à leur conservation. Une activité réalisée dans un cadre écotouristique favorise une attitude respectueuse à l’égard de l’environnement. Elle doit aussi encourager les visiteurs à mieux connaître les composantes naturelles et culturelles des milieux qu’ils visitent et entraîner des bénéfices pour les communautés locales.

effet d’albédo

Effet miroir des rayons de soleil qui atteignent la surface terrestre (eau ou terre). Presque tout ce qui existe (eau, arbres, gazons, toits des maisons, routes, glace) renvoie de la chaleur dans l’espace. Les glaces et la neige réfléchissent très bien la chaleur du soleil. S’il y avait moins de glaces et de neige, la Terre absorberait beaucoup plus de chaleur et la température augmenterait.

effet de serre

Phénomène naturel dû à certains gaz qui retiennent la chaleur du soleil rayonné par la surface de la Terre. L’effet de serre assure une température favorable au développement de la vie. Cependant, en s’accentuant sous la pression de l’activité humaine, il peut provoquer des changements climatiques rapides et nuisibles à l’équilibre écologique.

effet d’îlot thermique urbain

Phénomène par lequel les grandes villes absorbent plus la lumière et la chaleur du soleil que les banlieues à cause du grand nombre de surfaces bétonnées et asphaltées qu’on y trouve. La température y est donc généralement plus élevée de plusieurs degrés.

«efficacité économique»

L’économie du Québec et de ses régions doit être performante, porteuse d’innovation et d’une prospérité économique favorable au progrès social et respectueuse de l’environnement.

efficacité énergétique (ou rendement énergétique)

Capacité de produire un maximum de résultats avec un minimum de dégradation d’énergie. Ainsi, un appareil qui remplit bien sa fonction tout en consommant peu d’énergie possède une bonne efficacité énergétique.

emploi durable

L’emploi durable territorial a pour objectif de renforcer le maintien ou de développer des activités considérées comme stratégiques pour ce territoire en favorisant le maillage entre les ressources en compétences du territoire et le maintien et/ou le développement des emplois. L’emploi durable fait appel à une diversité de logiques personnelles, professionnelles organisationnelles, économiques et politiques devant se construire dans le cadre d’un projet collectif.

empreinte écologique

L’empreinte écologique est une mesure de la pression qu’exerce l’homme sur la nature. C’est un outil qui évalue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d’absorption de déchets. A l’échelle individuelle, l’empreinte écologique est une estimation de la superficie nécessaire pour répondre à l’ensemble de vos besoins en ressources naturelles.

Mesure de la pression qu’exerce l’homme sur la nature. Cette mesure scientifique est mesurée en surface productive et prend en compte les surfaces terrestres et maritimes nécessaires pour produire des biens de consommation et de l’énergie, pour fournir le terrain nécessaires aux infrastructures et pour absorber les déchets.

Énergie

Capacité d’un système de produire du travail. Il existe différents types d’énergie : mécanique, électromécanique, thermique, chimique, etc. Nous produisons ou achetons de l’énergie et nous en consommons beaucoup dans plusieurs de nos activités domestiques et industrielles. La cuisson des aliments, la fusion des métaux et l’alimentation des moteurs ne sont que quelques exemples d’activités qui consomment de l’énergie.

Énergie éolienne

L’énergie éolienne est la forme d’énergie qui est produite par le vent. En la transformant, on peut par exemple l’utiliser pour produire de l’électricité.

Énergie durable

Énergie durable désigne une forme d’énergie dont l’exploitation continue n’est pas nuisible à l’humanité.

Énergie géothermique (ou géothermie)

Type d’énergie utilisant la chaleur interne de la Terre. On s’en sert principalement pour le chauffage, car c’est une énergie difficile à transporter. Il s’agit d’une énergie verte et renouvelable.

Énergie hydraulique

Énergie produite par la chute de l’eau.

Énergie mécanique

Énergie associée au poids et au mouvement d’un corps, comme le déplacement de l’eau d’une rivière, son courant. L’énergie mécanique de l’eau peut être transformée en énergie électrique; il s’agit de l’hydroélectricité.

Énergies d’origine fossile

Énergies provenant d’une ressource naturelle stockée dans le sol, à plus ou moins grande profondeur, et non renouvelable. Toute énergie d’origine fossile, du pétrole à l’uranium en passant par le gaz ou les charbons, est épuisable.

Énergie solaire

Énergie produite à partir de la conversion du rayonnement solaire. C’est une énergie verte. Cette énergie fait partie des énergies renouvelables. Les rayons du soleil permettent de chauffer une maison mais ils sont également source des vents. L’énergie lumineuse permet aussi le développement de la végétation et est à l’origine du cycle de l’eau. En effet, grâce à la photosynthèse, les plantes fixent le carbone de l’air et rejettent de l’oxygène.

Énergies renouvelables

Une énergie renouvelable est une énergie renouvelée ou régénérée naturellement, indéfiniment, et inépuisable, à l’échelle temporelle de notre civilisation (milliards d’années) : les énergies renouvelables sont issues de phénomènes naturels, réguliers ou constants, provoqués par les astres, elles viennent principalement du soleil, de la chaleur interne de la Terre mais aussi de l’énergie des marées.

Énergies tirées d’une source inépuisable, comme le soleil, le vent, l’eau en mouvement et la biomasse. Ces énergies ont la particularité de ne pas porter atteinte à l’environnement.

Énergie verte

Énergie produite sans effet ou avec peu d’effets sur l’environnement. Les énergies éolienne, solaire, géothermique et marémotrice (produite par les marées) peuvent être considérées comme des énergies vertes.

energy star

Logo de l’Agence américaine pour l’environnement (EPA) il est présent sur les appareils électroniques (ordinateur, imprimantes) ayant une faible consommation électrique. Ce label certifie les appareils économes en fonctionnement et en veille.

engrais chimiques

Les engrais chimiques, aussi appelés engrais inorganiques, sont constitués en bonne partie des mêmes éléments nutritifs que l’on retrouve dans le sol après la décomposition de la matière organique. Dans les engrais chimiques, cependant, les éléments nutritifs sont déjà libres; ils vont donc gaver les plantes pour accélérer leur croissance, contrairement aux engrais organiques qui eux libèrent les mêmes éléments au rythme des besoins de la plante.

entreprise d’écotourisme

Entreprise qui utilise le milieu naturel et la biodiversité pour mettre en valeur les activités qu’elle offre aux touristes.

entreprise socialement responsable

Désigne des entreprises qui :

s’imposent des critères sociaux et environnementaux

respectent chacun de leurs partenaires : salariés, clients, fournisseurs, actionnaires, riverains, etc.

participent à la vie de la Cité

élaborent et appliquent des chartes éthiques

collaborent à l’harmonie sociale et écologique de la planète.

environnement

Ensemble des conditions naturelles (biologiques, physiques et géographiques) et des conditions découlant de l’aménagement du territoire qui agissent sur les organismes vivants, tels que les plantes, les animaux et les humains.

Éolien

Exploitation de la force du vent pour produire de l’énergie ou pomper de l’eau souterraine. Cette énergie renouvelable permet de limiter le recours aux énergies fossiles et de gagner en indépendance énergétique.

Épargne solidaire

Désigne une épargne investie en capital ou en compte courant dans des activités ou entreprises de l’Economie Solidaire, en acceptant des rémunérations financières faibles ou nulles.

ePeat

Créé aux Etats-Unis par le Green Electronic Council (GEC), l’EPEAT (outil d’évaluation environnementale des produits électroniques) est un outil qui permet aux entreprises d’évaluer et de comparer des matériels informatiques - PC, portables, écrans - en fonction de leurs caractéristiques écologiques

«Équité et solidarité sociales»

Les actions de développement doivent être entreprises dans un souci d’équité intra et intergénérationnelle ainsi que d’éthique et de solidarité sociales;

Érosion

Usure que l’eau, le vent et certaines interventions de l’homme font subir au sol.

espace naturel

Tout habitat de la faune et de la flore qui n’a pas été transformé par les humains.

espèce

Ensemble d’êtres vivants qui se ressemblent et qui se reproduisent entre eux.

espèce envahissante

Espèce transportée de son habitat naturel vers un nouveau milieu où elle s’adapte facilement. Elle s’établit et se répand rapidement, car à court et à moyen terme elle n’est visée par aucun prédateur ni aucune maladie. Elle peut devenir nuisible à l’environnement en prenant la place des espèces indigènes.

espèce exotique

Plante ou animal présent dans une région extérieure à son aire de distribution naturelle connue, à la suite d’une introduction accidentelle ou intentionnelle par des humains.

espèce menacée

Espèce qui risque de disparaître si l’on ne fait rien pour la sauver.

espèce vulnérable

Espèce qui n’est pas menacée de disparition, mais qui suscite une préoccupation puisqu’elle est peu fréquente, peu abondante ou en déclin.

essence d’arbre

Espèce, en parlant des arbres d’une forêt. Par exemple, le chêne rouge, le peuplier faux-tremble et l’épinette noire sont des essences d’arbres.

Éthique

L’éthique est une discipline pratique et normative qui se donne pour but de dire comment les êtres doivent se comporter. Il existe différentes formes d’éthique qui se distinguent par leur degré de généralité (l’éthique appliquée par exemple ne possède pas le degré de généralité de l’éthique générale), elles se distinguent aussi par leur objet (comme la bioéthique, éthique des affaires ou l’éthique de l’informatique) ou par leur fondement (qui peut être la religion, la tradition propre à un pays ou à un groupe social ou un système idéologique). Dans tous les cas, l’éthique vise à répondre à la question «Quoi faire pour «Bien faire»»?

Désigne l’ensemble de valeurs issues d’une réflexion personnelle qui guide l’action d’un individu ou d’une entreprise. Selon le juriste J.de Maillard : c’est une obligation, auto décidée, auto appliquée, ni sanctionnable, ni commune.

Étiquette Énerguide

Outil qui aide à prendre une décision éclairée lors de l’achat d’un appareil électroménager neuf. Cette étiquette indique combien d’énergie l’appareil consomme au cours d’une année d’utilisation normale et facilite la comparaison, du point de vue de l’efficacité énergétique, entre les modèles de même capacité et de même catégorie. On trouve une étiquette semblable pour les automobiles neuves. Elle indique alors la consommation de carburant en ville et sur la route et donne une estimation du coût annuel en carburant. De plus, il existe un programme ÉnerGuide qui aide à prendre de bonnes décisions en matière d’efficacité énergétique, lors de la rénovation ou de l’achat d’une maison.

L’étiquette et le programme ÉnerGuide ont été créés par l’Office de l’efficacité énergétique.

| F |Faune

Ensemble des espèces animales qui vivent dans une région précise.

Filière d’élimination

Enchaînement des opérations et ensemble d’équipements mis en œuvre pour éliminer des déchets.

Flore

Ensemble des plantes présentes dans une région précise.

Fonctions écosystémiques ou fonctions écologiques

Avantages que l’humain retire des écosystèmes. Il s’agit des fonctions d’approvisionnement telles que la nourriture et l’eau; des fonctions de régulation, notamment le contrôle des inondations et des maladies; des fonctions culturelles, comme les avantages spirituels, culturels et ceux liés aux loisirs; et des fonctions de soutien, comme la formation des sols.

Forage

Opérations consistant à pénétrer dans le sous-sol, soit pour des études géologiques, soit pour l’extraction des fluides contenus dans les terrains traversés, soit pour l’injection de fluide.

Forêt

Étendue couverte de végétaux sur laquelle les arbres prédominent.

Fossé d’irrigation

Tranchée creusée dans le sol servant à l’écoulement des eaux.

Fosse-réservoir

Bassin que l’on a creusé dans un sol ou dans une terre humide pour y recueillir de l’eau.

Fragment

Dans un espace naturel, chacune des parties qui est isolée par un élément artificiel comme une route, une voie ferrée ou un ensemble d’habitations.

Fragmentation

Tout phénomène artificiel qui divise les espaces naturels, empêchant ainsi les espèces vivantes de se déplacer d’un milieu à un autre.

| G |gaz à effet de serre

Les gaz à effet de serre (GES) sont des gaz qui contribuent par leurs propriétés physiques à l’effet de serre. L’augmentation de leur concentration dans l’atmosphère terrestre est à l’origine du réchauffement climatique. (wikipédia)

Gaz présents dans l’atmosphère terrestre. Ils retiennent près de la surface de la Terre la chaleur que celle-ci retourne vers l’espace après avoir été réchauffée par le Soleil. Ces gaz participent au maintien des températures moyennes propices à la vie sur notre planète. L’effet de serre que ces gaz provoquent est un phénomène naturel et essentiel au maintien de la vie. Les gaz à effet de serre naturels sont la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone (CO2), le méthane, l’oxyde nitreux et l’ozone. Toutefois, certaines activités humaines (industrie, transport, électricité, déchets, agriculture, chauffage des habitations, etc.) envoient aussi tous ces gaz dans l’atmosphère, en plus de certains produits chimiques qui ne s’y trouvent pas de façon naturelle. En augmentant la quantité de gaz à effet de serre présente dans l’atmosphère, les activités humaines peuvent entraîner des changements climatiques.

gaz naturel

Gaz combustible riche en méthane provenant des gisements naturels. Il s’agit d’un mélange d’hydrocarbures qui se liquéfient à la pression atmosphérique. Le gaz naturel est utilisé comme énergie domestique ainsi que pour le fonctionnement des installations industrielles et des centrales électriques.

gazéification

Procédé de transformation en phase gazeuse de produits liquides ou solides.

génératrice

Machine qui transforme l’énergie mécanique en électricité.

géothermie

Utilisation de la chaleur des nappes d’eau souterraines ou du sous sol pour la production d’électricité ou pour le fonctionnement d’un chauffage collectif.

gestion des déchets

Ensemble des opérations mises en œuvre pour la prévention de la production de déchets et pour l’élimination des déchets.

giec (groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat)

Organisme créé en 1988 par l’Organisation Météorologique Mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Ce groupe intergouvernemental a pour mission de publier des rapports d’évaluation sur les changements climatiques dans le monde, d’évaluer la capacité d’adaptation de l’environnement et de nos sociétés et de proposer des mesures d’action.

global compact

Ensemble de principes universels relatifs aux Droits de l’Homme, aux normes du travail et à l’environnement lancé en 2000. Les 10 principes du Global Compact représentent l’engagement volontaire des grandes entreprises à contribuer à la promotion et la mise en œuvre d’une politique de développement durable au niveau planétaire.

global reporting initiative (gri)

Sa mission est de concevoir et de diffuser des lignes directrices d’application générale pour la production de rapports sur le développement durable, que les entreprises pourront utiliser pour rendre compte des dimensions économiques, environnementales et sociales de leurs activités.

gouvernance

La Gouvernance est un exercice de l’autorité économique, politique et administrative en vue de gérer les affaires d’un pays à tous ses niveaux. La Gouvernance comprend les mécanismes, les processus et les institutions par le biais desquels les citoyens et les groupes expriment leurs intérêts, exercent leurs droits juridiques et assument leurs obligations. Dans le contexte du développement durable : la gouvernance est un processus de décision collectif n’imposant pas systématiquement une situation d’autorité. La ‘’bonne gouvernance’’ se caractérise notamment par la participation, la transparence, la responsabilité, l’efficacité et l’équité. Elle veille à ce que les priorités politiques, sociales et économiques soient fondées sur un large consensus au niveau de la société.

La définition du Programme des Nations Unis pour le développement (PNUD) de la gouvernance : elle peut être considérée comme l’exercice des pouvoirs économiques, politiques et administratifs pour gérer les affaires des pays à tous les niveaux. Il comprend les mécanismes, procédés et institutions par lesquels les citoyens et les groupes articulent leurs intérêts, exercent leurs droits légaux , remplissent leurs obligations et gèrent leurs différences. La bonne gouvernance est, parmi d’autres choses, participative, transparente et responsable. Elle aussi efficace et équitable, la bonne gouvernance assure que les priorités politiques, sociales et économiques sont fondées sur un large consensus dans la société et que les voix des plus pauvres et des plus vulnérables sont au coeur du processus de décision sur l’allocation des ressources pour le développement.

gouvernance d’entreprise

Définition du Code OCDE 1999 de la Gouvernance d’entreprise : La Gouvernance d’entreprise désigne l’ensemble de relations entre la direction d’une entreprise, son conseil d’administration, ses actionnaires et les autres parties prenantes. La gouvernance d’entreprise fournit également le cadre au sein duquel sont fixés les objectifs de l’entreprise et définit les moyens de les atteindre et de surveiller les performances. En anglais, se dit Corporate governance.

gouvernance environnementale

La Gouvernance environnementale désigne une conduite collective décisionnelle réunissant tous les acteurs territoriaux selon un mode partenarial en vue d’une planification et d’une gestion mieux intégrées des ressources et d’une prise en considération des conséquences environnementales et sociales des changements planifiés.

gradateur

Dispositif électrique permettant de régler l’intensité de la lumière des lampes.

greenpeace

Créée en 1971 par un groupe de militants Greenpeace est une organisation non gouvernementale non violente de protection de l’environnement présente dans plus de quarante pays à travers le monde. Son but est de dénoncer les atteintes à l’environnement et d’y apporter des solutions. L’organisation est présente dans plus de quarante pays à travers le monde et compte aujourd’hui près de 3 millions d’adhérents.

greenwashing

Le terme Greenwashing est un terme anglophone qui peut être traduit par verdissement d’image. Le terme Greenwashing est utilisé par les groupes de pression environnementaux pour désigner les efforts de communication des entreprises sur leurs avancées en termes de développement durable, avancées qui ne s’accompagnent pas de véritables actions pour l’environnement. À la notion de Greenwashing est opposée celle de publicité éthique. Le terme Greenwashing trouve son origine dans la contraction des mots green, vert et brainwashing, ou lavage de cerveau. Le terme Greenwashing a été employé pour la première fois suite à un article paru dans la revue Mother Jones au début des années 1990. (Source : Publicitaires Eco-Socio-Innovants). Ce terme est également utilisé pour désigner le rapprochement d’une entreprise avec l’ONU dans le cadre du Global Compact.

| H |Horticulture

L’horticulture comprend la culture des jardins potagers, mais aussi celle des arbres et des fleurs de même que la culture en serre.

HQe (Haute Qualité environnementale)

Démarche environnementale pour la conception et la réalisation de bâtiments.

Hybride (véhicule)

Equipé d’un moteur thermique (à essence ou diesel) et d’un moteur électrique fonctionnant ensemble ou séparément selon les conditions de circulation. Ce type de véhicule peut faire économiser entre 25 et 30% de carburant en ville.

Hydraulique

Ensemble de techniques permettant d’exploiter la force de l’eau pour produire de l’énergie.

Hydrocarbures

Substances composées de carbone et d’hydrogène et utilisées notamment pour faire fonctionner les moteurs. Le pétrole et le gaz naturel sont des exemples d’hydrocarbures. Les hydrocarbures sont gazeux, liquides ou solides et ils sont inflammables.

Hydrogène

Cet élément peut être produit à partir d’un grand nombre d’énergies primaires, notamment les combustibles fossiles avec séquestration du CO2 à la source et les énergies renouvelables.

| i |Îlot

Entité de l’espace urbain entièrement bordée par des voies publiques et comportant généralement plusieurs parcelles (lots). Dans les anciens secteurs urbanisés, les îlots comportent souvent un réseau de ruelles.

implantation

Localisation d’un ouvrage ou d’un bâtiment sur un lot, distance et orientation par rapport aux marges avant ou latérales ou par rapport à la voie publique, de même que par rapport aux bâtiments voisins.

incinération

Méthode de traitement thermique des déchets qui consiste en une combustion (technologie et température variant selon la nature du déchet) et un traitement des fumées. De plus en plus d’incinérateurs valorisent les déchets sous forme d’électricité ou d’énergie thermique.

indice De Durabilité environnementale (iDD)

On entend par durabilité environnementale la capacité d’afficher un haut niveau de rendement dans cinq secteurs, de manière durable :

Systèmes environnementaux

Réduction du stress environnemental

Réduction de la vulnérabilité humaine

Capacités sociales & Capacités institutionnelles

Bonne intendance mondiale

Cet indicateur constitue une référence générale qui permet :

De comparer le degré d’amélioration pour une année donnée

De suivre l’évolution de chaque pays d’une publication à une autre

Cet Indice De Durabilité environnementale (IDD) sert à mesurer les performances environnementales générales accomplies par 146 pays en vue d’assurer la durabilité de l’environnement. Il est calculé à partir d’une liste de 76 variables sous-jacentes intégrées à 21 indicateurs de base. Parmi les 21 indicateurs de base pris en compte on retrouve tout particulièrement : la qualité de l’air et de l’eau, la biodiversité, l’artificialisation du territoire, les contraintes sur les écosystèmes, les déchets, la gestion des ressources naturelles, la politique de l’environnement, etc.

installation sanitaires

Installations d’hygiène destinées à distribuer, utiliser et évacuer l’eau dans les habitations (baignoires, bidets, lavabos, éviers).

installation septique

Système de traitement destiné à épurer (nettoyer) les eaux usées d’un bâtiment ou d’une maison.

institut international du Développement Durable (iiDD)

La mission de l’Institut international pour le développement durable (IIDD, Canada) est de favoriser l’innovation afin de permettre aux sociétés de vivre de manière plus durable. L’Institut International du Développement Durable (IIDD) contribue au développement durable en recommandant des politiques concernant le commerce international et l’investissement, les politiques économiques, le changement climatique, les mesures et les examens, et la gestion des ressources naturelles par l’entremise de leur site Web et de leurs publications. Il offre des recommandations basées sur une analyse prudente, des réseaux de connaissance pour que la société civile atteigne sa capacité et d’autres organismes tant au Sud qu’au Nord ainsi que des rapports opportuns sur les négociations internationales critiques au caractère durable de la planète.

Page 8: Forum 2009

intensité énergétique

Rapport entre la consommation totale d’énergie et le produit intérieur brut (PIB) pour une année donnée. Cet indicateur permet de connaître la quantité d’énergie nécessaire pour produire une unité de valeur ajoutée. Plus elle est faible, plus l’efficacité énergétique est importante.

intermodalité

Raccord ordonnancé de modes différents de transport.

«internalisation des coûts»

La valeur des biens et des services doit refléter l’ensemble des coûts qu’ils occasionnent à la société durant tout leur cycle de vie, de leur conception jusqu’à leur consommation et leur disposition finale.

investissement éthique

Les sociétés de gestion ou les particuliers qui investissent ‘’éthique’’ prennent en compte d’autres facteurs que les seules performances économiques et financières des entreprises pour leurs placements. Ils se soucient également de la politique sociale et environnementale menée par les entreprises dont ils détiennent des actions.

investissement socialement responsable (isr)

L’Investissement Socialement Responsable, ou ISR, désigne des investissements réalisés avec des critères sociaux, environnementaux et éthiques et pas uniquement financiers. L’Investissement Socialement Responsable, ou ISR, couvre en effet 6 domaines qui sont : ressources humaines, comportement sur les marchés, droits humains, environnement, gouvernance d’entreprise et engagement sociétal. En anglais, se dit SRI ou Socially Responsible Investment.

iPP (independent power producer)

Producteur d’électricité indépendant dont les activités ne sont pas régulées par l’Etat.

iso 14001

Norme permettant de constater l’aptitude d’une société ou d’un organisme à maîtriser l’impact de son activité sur l’environnement et le respect réglemantaire. Cette norme internationale, rédigée en septembre 1996, repose sur le principe d’amélioration continue de la performance environnementale.

iso 9001

Norme internationale qui permet d’établir la capacité d’une société ou d’un organisme à répondre aux exigences de ses clients en matière de qualité d’un produit ou d’un service. Cette norme concerne la conception du produit, la maîtrise de l’outil de production et du procédé de fabrication ainsi que le contrôle qualité du produit final.

isolation géothermique

Conservation de la chaleur grâce aux propriétés isolantes du sol.

| K |Kyoto (protocole)

Accord intergouvernemental signé en 1997 lors de la Conférence des Parties à la Convention-Cadre sur le Changement Climatique visant à stabiliser les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Tous les pays membres de la convention climat ont pour objectif de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique.

| L |label social

Le Label social propose un symbole pouvant être apposé sur un produit pour influencer la décision d’achat des consommateurs avec une garantie sur la qualité sociale et éthique de la fabrication et de la commercialisation du produit.

lampe au sodium

Source lumineuse jaune, la lampe au sodium a un meilleur rendement énergétique et moins d’incidence sur la qualité du ciel nocturne, la santé humaine et les écosystèmes que les sources lumineuses blanches (lampes au mercure, incandescentes, halogènes, fluorescentes, fluorescentes compactes, etc.).

lessivage

Transport par l’eau dans le sol de certaines matières (minéraux, polluants, etc.).

lieu historique national

Désignation par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada, soulignant l’importance d’un lieu, d’un événement dans l’histoire ou pour la culture canadienne.

liquéfaction du gaz naturel

Transformation du gaz naturel de la forme gazeuse à la forme liquide pour son transport par bateau et/ou son stockage.

lixiviats

Eau ayant été en contact avec les déchets stockés dans un centre d’enfouissement et chargée de polluants organiques ou minéraux. Ces eaux ne peuvent être rejetées directement dans la nature sans avoir été traitées.

lombri-compostage

Traitement basé sur l’action de vers (proches du ver à fumier) en présence d’air.

lumière intrusive

Tout éclairage qui pénètre dans nos maisons et nous importune une fois la nuit venue.

| m |matériau écologique

Matériau prélevé sur une ressource renouvelable et n’entraînant pas de pollution lorsqu’il est éliminé. Il peut aussi s’agir d’un matériau dont la fabrication n’entraîne qu’un faible dégagement de gaz à effet de serre.

matière organique

La matière organique du sol est composée d’organismes vivants, de résidus de végétaux et d’animaux et de produits en décomposition. Les matières organiques sont composées à la base de carbone et d’hydrogène.

matières putrescibles

On nomme matières putrescibles les matières résiduelles qui peuvent subir une biodégradation, donc avec lesquelles il est possible de faire du compost.

matières résiduelles

Matière que nous jetons (ordures ménagères, vêtements, livres, appareils ménagers, meubles, papier, verre, plastique, métaux, emballages, etc.). La majorité de ces résidus, autrefois nommés déchets, pourraient être recyclés ou réutilisés. C’est d’ailleurs l’un des objectifs visés par la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles. Les matières résiduelles peuvent aussi être d’origine industrielle ou agricole, ou des substances naturelles contaminées par les activités humaines (ex. neiges usées).

mécanismes pour le développement propre

Le Mécanisme pour le développement propre (Mdp) est issu du protocole de Kyoto a pour objet d’une part d’aider les pays en développement à parvenir à un développement durable tout en contribuant à la stabilisation des gaz à effet de serre et d’autre part d’aider les pays développés de remplir leurs engagements chiffrés de limitation et de réduction de leurs émissions.

Le mécanisme de développement propre (MDP) est un mécanisme de réduction des émissions de carbone au titre du Protocole de Kyoto de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui autorise des projets de réduction des émissions (ou d’absorption d’émissions) dans les pays en développement afin de générer des unités de réduction certifiée des émissions (CER) équivalant chacune à une tonne de CO2.

Le Mécanisme pour le développement propre (Mdp) prévu par l’article 12 du Protocole de Kyoto, vise en effet à aider les pays en développement à réaliser des projets de développement durable tout en permettant aux pays industrialisés de financer des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les pays en développement en obtenant des crédits pour le faire.

Ainsi, si un pays développé aide un pays en développement à mettre en place un mécanisme qui permet à ce pays de se développer de la façon la plus ‘’propre’’ possible, le pays développé pourra déduire de ces émissions cette aide.

mesures d’atténuation

Ensemble de dispositions réglementaires ou techniques permettant de réduire les impacts négatifs sur la qualité de vie des résidents.

mesures préférentielles au transport collectif

Mesures visant à accorder la priorité au transport collectif sur le réseau routier, pouvant prendre la forme de: couloir réservé en site propre; feu de signalisation prioritaire: marquage au sol; voie réservée, etc.

métaux lourds

Métaux tels que le mercure, le plomb, le cadmium, le chrome, le zinc, le cuivre, le nickel et l’arsenic provenant des tuyauteries, des piles, de la peinture et qui vont s’ajouter dans la chaîne alimentaire, pouvant ainsi lui nuire. Ils ne sont pas dégradables.

méthane (cH4)

Ce gaz joue un rôle important dans l’effet de serre. Il est produit par la végétation brûlée, digérée ou pourrie en l’absence d’oxygène. Par exemple, de grandes quantités de méthane proviennent des rizières, des dépotoirs et des animaux d’élevage.

méthanisation

Utilisation de déchets végétaux ou organiques pour produire, à l’échelle d’une maison ou d’une ville, du gaz convertible en énergie de chauffage ou de cuisson.

mDP (mécanisme de Développement Propre)

Prévu par le protocole de Kyoto, il permet aux pays industrialisés d’atteindre leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre en finançant des installations propres dans les pays en développement.

micropolluant

Polluant chimique présent en faible concentration dans un milieu donné. Il est difficile à éliminer.

mobilier urbain

Objets utilitaires destinés au confort, à l’agrément et à la sécurité des piétons, de même qu’à la salubrité publique : bancs, poubelles, lampadaires, bacs à fleurs, dispositifs de signalisation.

mobilité durable

La mobilité est la capacité des personnes et des biens à se déplacer ou à être transportés d’un endroit à un autre. Le caractère durable de la mobilité (ou mobilité durable), au sens supportable sur le long terme par la planète et la société humaine, dépend de notre capacité à faire face aux enjeux du transport routier, en collaboration avec l’ensemble des acteurs du domaine. Grâce aux efforts conjugués des motoristes, des constructeurs et des pneumaticiens, les véhicules neufs sont de moins en mois polluants, et l’on se tourne doucement vers une mobilité durable, plus suportable.

Selon le groupe Michelin, ‘’ l’objectif premier des acteurs de la mobilité est d’apporter une réponse satisfaisante au besoin de déplacement. Pour être durable, la mobilité doit tendre à réduire son impact environnemental, à devenir accessible en toute sécurité au plus grand nombre et être compatible avec les objectifs et contraintes économiques de tous ses acteurs, les pouvoirs publics et les entreprises notamment.’’

monument historique

Au sens de la Loi sur les biens culturels, immeuble qui présente un intérêt historique par son histoire ou son architecture(LRQ, c. B-4, a. 1d).

mondialisation

Concept français qui exprime notamment les nouvelles possibilités géographiques de production et de distribution, hors des lieux de décision et de conception. Ce concept soulève les problèmes sociaux de délocalisation de la main-d’œuvre, douloureux pour les uns et bénéfiques pour les autres.

morale

Selon le juriste J.de Maillard : c’est une norme de comportement non territoriale, non sanctionnable mais universelle.

| n |natura 2000

Réseau de sites écologiques (naturels ou semi-naturels) ayant une grande valeur patrimoniale par les habitats naturels ou la faune et la flore exceptionnelle qu’ils contiennent. L’Europe s’est lancée dans la réalisation de ce réseau avec pour double objectif de préserver la diversité biologique et de valoriser les territoires.

neige usée

Neige contaminée par l’épandage d’abrasifs et de roc concassé ainsi que par la présence d’ordures et de particules de métaux.

norme

Chiffre qui fixe une limite supérieure à ne pas dépasser ou une limite inférieure à respecter. Tout ce qui entre dans une norme est considéré comme « normal ».

norme iso

Les normes sont des accords documentés contenant des exigences ou autres critères précis destinés à être utilisés systématiquement en tant que règles. Ces lignes directrices sont établies afin d’assurer que les activités, processus ou produit sont réalisés de manière conforme. Les organismes respectant scrupuleusement les exigences dictées par ces normes sont des organismes dits «certifiés ISO» (International Organization for Standardization) du nom de l’organisme qui établit ces normes.

noyaux villageois

Premiers établissements permanents sur le territoire de Montréal, à partir desquels les divers milieux de vie se sont établis, et dont il reste trace dans le paysage urbain.

| o |ogm (organisme génétiquement modifié)

Organisme génétiquement modifié, appelé aussi organisme transgénique. Un OGM est un organisme dont les caractères ont été modifiés par l’introduction en laboratoire d’un ou plusieurs gènes étrangers. Le matériel génétique a été modifié par la technologie moderne, c’est-à-dire d’une façon qui ne se produit pas dans la nature. Les OGM comprennent à la fois les organismes vivants modifiés (OVM) et ceux transformés qui ne sont plus vivants. OGM est l’appellation généralement utilisée par le public, les médias et la majorité des intervenants dans ce domaine.

Un OGM est défini par la réglementation européenne comme «un organisme dont le matériel génétique a été modifié d’une manière qui ne s’effectue pas naturellement par multiplication et/ou par recombinaison naturelle». Bien qu’un organisme puisse être modifié génétiquement de façon naturelle ou par intervention de l’humain, les termes organisme transgénique et organisme génétiquement modifié (OGM), font plus spécifiquement référence aux organismes modifiés en laboratoire.

omc (organisation mondiale du commerce)

L’Organisation mondiale du commerce s’occupe des règles régissant le commerce entre les pays, à l’échelle mondiale ou quasi mondiale. C’est une organisation qui s’emploie à libéraliser le commerce, un cadre dans lequel les gouvernements négocient des accords commerciaux. C’est également un lieu où ils règlent leurs différends commerciaux.

organique

Se dit de tout ce qui contient des cellules vivantes. Toutes les cellules vivantes sont essentiellement composées de ces quatre éléments : le carbone, l’hydrogène, l’oxygène et l’azote.

ovm

Un organisme vivant modifié (OVM) est un organisme capable de transférer ou de copier du matériel génétique et qui possède un matériel génétique nouveau obtenu par des technologies modernes comme celles pratiquées en laboratoire.

oxygène

Gaz invisible, inodore, qui constitue approximativement 1/5 de l’air atmosphérique. L’oxygène est présent dans l’air sous forme d’un gaz diatomique.

ozone

Gaz comportant 3 atomes d’oxygène. A basse altitude, il participe à l’effet de serre. En revanche, à haute altitude, il protège la Terre des rayonnements ultraviolets.

| p |Paramètres réglementaires

Ensemble des paramètres urbanistiques du Plan d’urbanisme précisant les orientations de la réglementation de zonage et autres règlements découlant du Plan.

Parc naturel

Parc dont l’objectif est d’assurer la protection permanente de territoires représentatifs des régions naturelles du Québec ou des sites naturels à caractère exceptionnel tout en les rendant accessibles au public pour une variété d’activités récréatives de plein air.

Parcours riverain

Route de ceinture de l’île de Montréal, de l’île Bizard et de l’île des Sœurs, en bordure des rives. Ce parcours se superpose occasionnellement aux tracés fondateurs.

«Partenariat et coopération intergouvernementale»

Les gouvernements doivent collaborer afin de rendre durable le développement sur les plans environnemental, social et économique. Les actions entreprises sur un territoire doivent prendre en considération leurs impacts à l’extérieur de celui-ci.

«Participation et engagement»

La participation et l’engagement des citoyens et des groupes qui les représentent sont nécessaires pour définir une vision concertée du développement et assurer sa durabilité sur les plans environnemental, social et économique.

Particules fines

Minuscules poussières déversées dans l’air par diverses sources comme les transports, les industries et le chauffage au bois. Leur diamètre étant très petit, elles peuvent pénétrer profondément dans les voies respiratoires et ainsi nuire à leur fonctionnement.

Planification concertée avec les institutions

Démarche de planification associant la Ville de Montréal et une institution, permettant de définir les règles urbanistiques applicables au site occupé par cette institution et pouvant mener à l’utilisation d’outils réglementaires et, le cas échéant, à une entente de développement relative aux aspects non réglementaires que la Ville et l’institution désirent mettre de l’avant, notamment des projets conjoints ou encore le partage d’équipements.

Performance énergétique

Capacité d’un bâtiment à limiter sa consommation d’énergie lors de son fonctionnement (production de chauffage, d’eau chaude, refroidissement, ventilation…).

Performance globale

Désigne le concept selon lequel le progrès d’une entreprise est tout aussi dépendant de la qualité et de la performance de son environnement (infrastructure, éducation, recherche, fiscalité) que de ses propres compétences (management, fabrication, marketing).

Pesticides

Les pesticides sont des substances émises dans des cultures pour lutter contre des organismes nuisibles. Les pesticides rassemblent les insecticides, les fongicides , les herbicides, les parasiticides. Ils sont utilisés contre les insectes ravageurs, champignons, mauvaises herbes et vers parasites. Lors d’un traitement, plus de 90 % des quantités utilisées de pesticides aboutissent dans les sols où ils subissent des phénomènes de dispersion. Les risques pour l’environnement sont d’autant plus grands que ces produits sont toxiques, et très persistants.

Photosynthèse

Phénomène par lequel les végétaux pourvus de chlorophylle transforment le gaz carbonique en composés organiques plus complexes, grâce à l’énergie solaire. L’oxygène est un sous-produit de ce phénomène.

Photovoltaïques (cellules)

Unités composées de deux couches de silicium dans lesquelles le rayonnement de la lumière du soleil provoque un déplacement des électrons, entraînant une production d’électricité. L’électricité est recueillie par des électrodes reliées entre elles sur des panneaux qui fournissent un courant continu alimentant des batteries.

Pile

Appareil qui transforme en électricité l’énergie dégagée par une réaction chimique. Certains appareils, comme la télécommande de la télévision, exigent des piles qui fournissent un faible courant électrique. Cependant, il en existe de plus puissantes, comme celles que l’on retrouve dans les automobiles.

Pile à combustible ou pile à combustion

Pile qui convertit l’énergie chimique en énergie électrique en utilisant généralement l’hydrogène comme combustible. Bien sûr, il faut tenir compte du mode de production de l’hydrogène pour évaluer l’efficacité énergétique de cette pile. L’usage de cette technologie appliquée à l’automobile pourrait néanmoins améliorer la qualité de l’air en milieu urbain. Elle offre plusieurs avantages dont celui de fournir une grande puissance pour un poids et des dimensions raisonnables. De plus, sa mise au rebut ne cause pas de pollution.

Plan climat

Un plan climat territorial est une démarche volontaire des collectivités locales qui entreprennent des actions locales ciblées pour réduire leurs émissions à effet de serre (meilleur tri des déchets, transports en commun, économies sur l’éclairage public, énergies renouvelables…).

Polluant primaire

Il s’agit d’un polluant émis directement par les activités humaines ou la nature (le dioxyde de soufre, par exemple)

Polluant secondaire

Il s’agit d’un polluant résultant de l’interaction chimique de polluants primaires dans l’atmosphère (ozone, par exemple).

Pollueur payeur

Principe établi en France en 1994 par la première loi sur l’eau, incitant les industriels et les citoyens à payer pour les dommages qu’ils causent à l’environnement. Les personnes qui génèrent de la pollution ou dont les actions dégradent autrement l’environnement doivent assumer leur part des coûts des mesures de prévention, de réduction et de contrôle des atteintes à la qualité de l’environnement et de la lutte contre celles-ci.

Pollution lumineuse

Lumière artificielle projetée vers le ciel, qui est responsable du voilement des étoiles, crée une nuisance visuelle ou cause des pertes d’énergie.

Pompe à chaleur

Elle prélève la chaleur du sous-sol, augmente sa température et restitue une chaleur plus élevée dans l’habitation. Elle utilise un compresseur qui doit être entraîné par un moteur électrique. Pour un kilowattheure d’énergie électrique consommée elle en restitue trois à quatre. La pompe à chaleur peut récupérer l’énergie de 3 sources différentes, en fonction du milieu environnant : l’air extérieur, l’eau et le sol.

«Précaution»

Lorsqu’il y a un risque de dommage grave ou irréversible, l’absence de certitude scientifique complète ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives visant à prévenir une dégradation de l’environnement.

«Préservation de la biodiversité»

La diversité biologique rend des services inestimables et doit être conservée pour le bénéfice des générations actuelles et futures. Le maintien des espèces, des écosystèmes et des processus naturels qui entretiennent la vie est essentiel pour assurer la qualité de vie des citoyens.

«Prévention»

En présence d’un risque connu, des actions de prévention, d’atténuation et de correction doivent être mises en place, en priorité à la source.

Principe de précaution

Le principe de précaution a été édicté lors de la conférence sur la diversité biologique de Rio (1992) qui stipule que ‘’en cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l’absence de certitude absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives, visant à prévenir la dégradation de l’environnement ...’’.

Le principe de précaution est énoncé dans la loi n° 95/101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l’environnement : ‘’l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l’environnement à un coût économiquement acceptable’’.

Le Principe de précaution est également libellé de la manière suivante dans la Charte de l’environnement (projet de Loi constitutionnelle de la République française, 2003) : ‘’Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution, à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin d’éviter la réalisation du dommage ainsi qu’à la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques encourus.’’

Principe de la méthode d’évaluation simplifiée des risques selon lequel, en l’absence d’informations fiables sur un paramètre ou une grandeur devant être appréciée lors de la notation, la note maximale (3) est appliquée.

Définition donnée par le JO du 12 avril 2009 : Principe selon lequel l’éventualité d’un dommage susceptible d’affecter l’environnement de manière grave et irréversible appelle, malgré l’absence de certitudes scientifiques sur les risques encourus, la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques et l’adoption de mesures provisoires et proportionnées au dommage envisagé. Le principe de précaution doit être distingué du principe de prévention, qui s’applique exclusivement aux risques avérés.

«Production et consommation responsables»

Des changements doivent être apportés dans les modes de production et de consommation en vue de rendre ces dernières plus viables et plus responsables sur les plans social et environnemental, entre autres par l’adoption d’une approche d’écoefficience, qui évite le gaspillage et qui optimise l’utilisation des ressources.

«Protection de l’environnement»

Pour parvenir à un développement durable, la protection de l’environnement doit faire partie intégrante du processus de développement.

«Protection du patrimoine culturel»

Le patrimoine culturel, constitué de biens, de lieux, de paysages, de traditions et de savoirs, reflète l’identité d’une société. Il transmet les valeurs de celle-ci de génération en génération et sa conservation favorise le caractère durable du développement. Il importe d’assurer son identification, sa protection et sa mise en valeur, en tenant compte des composantes de rareté et de fragilité qui le caractérisent.

Protocole de cartagena

De son vrai nom, le « Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques relatif à la Convention sur la diversité biologique » a pour objectif de contribuer à contrôler le transport, le mouvement entre les pays et l’utilisation d’un OVM en assurant un degré adéquat de protection de la diversité biologique et de prévention des risques pour la santé humaine. Il est basé sur l’approche de précaution.

Protocole de Kyoto

Engagement pris en 1997 par les pays industrialisés afin de réduire, entre 2008 et 2012, leurs émissions de gaz à effet de serre d’au moins 5 % sous le niveau de 1990. Pour entrer en vigueur, le protocole devait être ratifié par 55 pays dont le total des émissions de gaz à effet de serre représentait au moins 55 % des émissions des pays industrialisés. Les États-Unis, dont le pourcentage d’émission est très élevé, ont refusé de ratifier le protocole. C’est ce qui explique le long délai entre son adoption en 1997 et sa mise en vigueur le 16 février 2005.

En décembre 1997, au Japon, environ 180 nations ont signé un traité selon lequel 38 pays industrialisés s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre accusées de provoquer un réchauffement global. Le protocole de Kyoto stipule qu’entre 2008 et 2012, ces émissions devront baisser jusqu’à un niveau moyen inférieur de 5,2 %.

Puits canadien

Le puits Canadien consiste à faire passer l’air de renouvellement de la maison par des tuyaux enterrés (profondeur d’au moins un mètre cinquante, longueur 25 à 30 m, diamètre tube 160 mm).

| q |QHse

Qualité, hygiène, Sécurité, Environnement

Qualité de l’air

Souvent mesurée par une combinaison de méthodes chimiques et électroniques. Des sondes sont reliées à un système informatique qui enregistre automatiquement une quantité de valeurs à intervalle réguliers et qui peuvent ensuite être visualisées facilement sous diverses formes. En France, cette surveillance est réalisée par un ensemble d’associations (Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air) réparties sur le territoire.

Qualitel

Label émanant d’un organisme certificateur fondé en 1974 qui réunit des représentants des pouvoirs publics, des associations de consommateurs et des organisations professionnelles de la construction. Ce label est principalement utilisé dans la construction des habitats collectifs et porte sur la protection contre les nuisances sonores.

| r |rapport bruntland

La Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement des Nations Unies (commission Bruntland) a publié en 1987 le rapport intitulé ‘’Notre avenir à tous’’ (rapport Brundtland) qui servi de base à la Conférence de Rio. Il définit le terme du développement durable, qui avait été énoncé auparavant par l’UICN. Il est paru en langue française en 1989.

rapport sociétal

Démarche volontaire ou réglementaire des entreprises, qui rendent compte à leurs partenaires, de l’impact de leurs activités dans les domaines environnementaux et sociaux.

réchauffement climatique

Le réchauffement climatique est un phénomène d’augmentation de la température moyenne des océans et de l’atmosphère, à l’échelle mondiale et sur plusieurs années. La plupart des scientifiques attribuent à ce réchauffement global une origine en grande partie humaine. (wikipédia)

récupération

Action de recueillir des matériaux usagés, de les trier et de faire en sorte qu’ils servent à nouveau, que ce soit tels quels, recyclés ou dans le compostage.

recyclage

Le recyclage est un procédé de traitement des déchets industriels et des déchets ménagers. Ce système permet de réintroduire, dans le cycle de production d’un produit, des matériaux qui le composent. Le recyclage a deux conséquences écologiques majeures : la réduction du volume de déchets et la préservation des ressources naturelles (wikipédia)

réduction à la source

Diminution des produits achetés, de l’emballage de ces derniers, etc. C’est aussi l’acte de réduire au minimum nos matières résiduelles, par exemple en triant les objets qui peuvent être recyclés ou réemployés.

réemploi

Action de réutiliser un objet à plusieurs reprises avant de le mettre à la poubelle. Les caractéristiques et la fonction de cet objet restent les mêmes ou changent peu.

réhabiliter

Ramener dans un état satisfaisant en fonction de l’usage prévu, en parlant d’un terrain (parc, quartier résidentiel, industrie).

réserve de ciel étoilé

Territoire où l’on applique des mesures pour protéger la qualité du ciel nocturne et restreindre la pollution lumineuse. Cette sorte de réserve est reconnue par l’International Dark-Sky Association.

«respect de la capacité de support des écosystèmes»

Les activités humaines doivent être respectueuses de la capacité de support des écosystèmes

et en assurer la pérennité.

réserve internationale de ciel étoilé

Territoire public ou privé qui possède un ciel étoilé et un environnement nocturne d’une qualité exceptionnelle ou remarquable et qui, sur un vaste périmètre, est spécialement protégé pour favoriser sa mission scientifique, environnementale, éducative, culturelle et/ou d’agrément du public [résumé de la définition établie par l’IDA].

réserve écologique

Les réserves écologiques sont des milieux (île, marécage, tourbière ou forêt) protégés par une loi. Celui-ci établit la réglementation qui permettra de conserver le mieux possible le territoire dans son état naturel pour qu’il serve à des activités scientifiques ou éducatives. Quelques réserves écologiques peuvent être visitées à des fins d’éducation.

réserve naturelle

Les réserves naturelles sont des milieux naturels protégés qui appartiennent à un propriétaire privé. Ce dernier prend l’initiative de conserver le patrimoine naturel pour le bénéfice de toute la collectivité. Le terrain lui appartient et il convient d’en interdire certaines activités pour protéger la nature. Certaines réserves naturelles peuvent être visitées et d’autres non. C’est pourquoi il faut se renseigner avant de s’y rendre!

responsabilité sociale des entreprises

Si toute entreprise doit s’acquitter de ses obligations légales et conventionnelles, elle doit également intégrer à sa stratégie globale, à ses décisions stratégiques comme à son fonctionnement quotidien, les problématiques sociales, sociétales et environnementales, c’est la Responsabilité sociale des entreprises. Le concept de responsabilité sociale est essentiellement promu par les grandes entreprises aujourd’hui, même si des pratiques socialement responsables existent dans tous les types de sociétés, publiques et privées, y compris les PME et les coopératives. On parle désormais plus de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).

ressourcerie

Centre qui fait la collecte, la réparation et la vente, à un prix modique, d’articles usagés : vêtements, livres, jouets, meubles, etc. Un tel organisme contribue à réduire les déchets, tout en procurant des emplois.

ressources naturelles

Énergie et matériaux fournis par la nature et souvent utilisés dans le secteur industriel. En font partie les minéraux, tels que le fer et le cuivre, les arbres et l’eau.

ressources naturelles renouvelables

Ressources naturelles qui ne s’épuisent pas si elles sont gérées de façon durable. Elles sont principalement d’origine animale ou végétale.

ressources naturelles non renouvelables

Ressources présentes en quantités limitées dans la nature. Elles se régénèrent sur une période de temps extrêmement longue ou ne se régénèrent pas du tout. Les combustibles fossiles (exemples : le charbon et le pétrole) et les minéraux (exemples : le fer, l’or, l’argent et le cuivre) sont des ressources naturelles non renouvelables.

route verte

Réseau cyclable panquébécois, traversant le territoire montréalais.

ruban möbius

Nom donné au symbole du recyclage.

| s |«santé et qualité de vie»

Les personnes, la protection de leur santé et l’amélioration de leur qualité de vie sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Les personnes ont droit à une vie saine et productive, en harmonie avec la nature.

sédiments

Dépôts de particules minérales et de matières organiques en suspension dans l’eau. Les sédiments nourrissent la terre inondée quand l’eau se retire et la rendent particulièrement fertile.

simplicité volontaire

La simplicité volontaire est une façon de vivre que choisissent certaines personnes afin de ralentir leur rythme de vie. Plusieurs raisons poussent les gens à moins consommer : pour respecter l’environnement, pour moins travailler et passer plus de temps avec leurs enfants ou pour être solidaires avec les habitants des pays sous-développés.

site d’enfouissement

Emplacement judicieusement choisi et aménagé sur lequel les déchets sont déposés en couches en respectant des techniques et des règles précises.

site du patrimoine

Constitution, par le conseil municipal, d’une partie de son territoire où se retrouvent des biens culturels immobiliers et dans laquelle le paysage architectural présente un intérêt d’ordre esthétique ou historique.

site historique

Lieu où se sont déroulés des évènements ayant marqué l’histoire du Québec ou une aire renfermant des biens ou des monuments historiques (LRQ, c. B-4, a. 1e).

sme (système de management de l’environnement)

Système permettant à un organisme de mettre en oeuvre sa politique environnementale et d’atteindre les objectifs associés de maîtrise des impacts environnementaux significatifs de ses activités et de respect des exigences réglementaires.

smog

Brume jaunâtre ou brunâtre qui se forme surtout au-dessus des villes, été comme hiver, en fonction des courants atmosphériques. Il est constitué d’un mélange de polluants dominé par l’ozone en été et par les particules fines en hiver. Les principales sources de ces polluants sont les véhicules à moteur, les procédés industriels et le chauffage.

sociétale

Regroupement de sociale et environnementale. L’analyse sociétale désigne l’étude de l’ensemble des impacts de l’entreprise sur la société au sens large, c’est-à-dire sur son environnement naturel et humain. Terme qui peut être aussi défini comme la structure, l’organisation ou le fonctionnement d’une société. Une société étant un mode de vie, caractérisé par une association organisée d’individus en vue de l’intérêt général.

sommet de montréal

Le Sommet de Montréal fut tenu à l’aube de la nouvelle ville de Montréal, soit les 4, 5 et 6 juin 2002. L’exercice a permis aux 300 délégués provenant de différentes sphères d’activités de dégager un consensus sur quelque 200 priorités ciblant le développement de la Ville.

source d’énergie renouvelable

Source d’énergie qui se régénère ou se renouvelle naturellement de manière continuelle ou selon un cycle relativement court à l’échelle humaine, soit une période de 20 à 50 ans (exemples : le rayonnement solaire, l’eau d’une rivière, le vent et les arbres d’une forêt).

source d’énergie non renouvelable

Source d’énergie qui se détruit ou se dégrade dans le processus de la chaîne énergétique (extraction - transformation - distribution - consommation). Une telle source ne se régénère pas (exemples : le pétrole et le gaz naturel) ou ne se régénère qu’à très long terme (exemple : la tourbe).

station d’épuration

Lieu où on traite les eaux usées. Une station d’épuration est installée généralement à l’extrémité d’un réseau de collecte, sur l’émissaire principal, juste en amont de la sortie des eaux vers le milieu naturel. Elle rassemble une succession de dispositifs, empruntés tour à tour par les eaux usées. Chaque dispositif est conçu pour extraire au fur et à mesure les différents polluants contenus dans les eaux.

«subsidiarité»

Les pouvoirs et les responsabilités doivent être délégués au niveau approprié d’autorité. Une répartition adéquate des lieux de décision doit être recherchée, en ayant le souci de les rapprocher le plus possible des citoyens et des communautés concernés.

surconsommation

Le fait de consommer plus de choses que nécessaire. C’est aussi abuser des ressources naturelles. La surconsommation est encouragée par la publicité et le mode de vie rapide des Nord-Américains.

sweatshops

Terme anglophone pouvant être traduit par ateliers de misère. Il désigne les ateliers au sein desquels les conditions de travail sont inacceptables : ateliers clandestins, travail des enfants. Ce problème se pose en particulier pour l’industrie textile et la confection dans les PED.

| t |table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (trnee)

Pour se donner les moyens d’appliquer et d’évaluer la mise en oeuvre des grands principes de développement durable dans une politique, le Ministre canadien des Finances a mandaté, en 2000, la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (TRNEE). La Table Ronde Nationale sur l’Environnement et l’Économie (TRNEE) est l’organisme indépendant de consultation sur le développement durable, pour qu’elle propose des Indicateurs de développement durable et de l’environnement (IDDE).

taux d’implantation au sol

Rapport entre la superficie de l’implantation au sol du bâtiment et la superficie du terrain sur lequel il est construit.

taxe carbone

Taxe sur les combustibles fossiles comme le pétrole, le charbon, ou encore le gaz naturel. Le taux dépend du contenu en carbone du combustible considéré.

terrain écologiquement productif

Il s’agit d’une surface recouverte de forêts, de terres cultivées, de pâturages, de tourbières, d’eau potable, de ressources des océans, etc. Le nombre de ces terrains diminue de plus en plus à cause des activités humaines qui entraînent, entre autres, la désertification, l’érosion, la déforestation et la hausse du niveau des océans. En 2002, la planète comptait 11,4 milliards d’hectares de terre écologiquement productive.

terreau

Engrais naturel, habituellement noir, formé d’un mélange de terre végétale et de produits de décomposition.

Page 9: Forum 2009

Tourisme responsable

Tourisme qui participe au développement des populations et des territoires d’accueils au Nord comme au Sud tout en contribuant aux enjeux du XXIe siècle : lutte contre les changements climatiques, protection de la biodiversité et des milieux fragiles et lutte contre les atteintes aux droits humains.

Toxicité

Capacité d’une substance à provoquer des altérations ou des perturbations des fonctions d’un organisme vivant, conduisant à des effets nocifs dont le plus grave est la mort.

Traçabilité

La traçabilité est l’information sur la chaîne de production et de distribution d’un produit. Ce sujet a une importance particulière pour les produits concernant la santé humaine, comme l’alimentation et les médicaments ou bien la sécurité aéronautique, automobile, informatique par exemple. Elle est utilisée aussi dans le suivi du traitement des déchets, puisqu’un producteur de déchets en est responsable jusqu’à son élimination. Elle est aussi de plus en plus une préoccupation du consommateur-citoyen, qui veut par exemple être sûr que le produit ne fait pas intervenir d’éléments contraires à sa morale, comme par exemple le travail des enfants.

Tracés fondateurs

Premiers parcours d’implantation sur le territoire, armature du système de rues des différents secteurs.

Transports doux

Ce mode de déplacement limite les dépenses énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit de la marche à pied, du vélo, des transports en commun, du covoiturage…

Tri sélectif

Opération visant à séparer les déchets en différentes catégories : cartons, verre, métal, papier, plastique… Cette action facilite l’élimination dans des processus spécifiques à chaque catégorie. Cette action n’a de réel impact que s’il existe de nombreuses poubelles différentes et que tout le monde participe.

| u |Unités de Valorisation Énergétique

Usines d’incinération des déchets permettant de produire de l’électricité ou de la vapeur, alimentant un réseau de chaleur ou un site industriel.

Urbanisation

Transformation d’une région rurale en une région urbaine causée par l’augmentation de la population.

Urgence environnementale

Toute situation qui menace, transforme ou est sur le point de détériorer la qualité de l’eau, de l’air, du sol ou de l’environnement dans lequel évolue l’être humain et qui nécessite une intervention immédiate.

Usine d’épuration

Usine dédiée au traitement et au nettoyage des eaux usées

| v |Valorisation

Réemploi, le recyclage ou toute autre action visant à obtenir, à partir des déchets, des matériaux réutilisables ou de l’énergie.

Valorisation énergétique

Utilisation du potentiel énergétique des déchets. L’énergie ainsi produite sert à produire de l’électricité et/ou de la chaleur et/ou de la vapeur.

Variations climatiques

Modification durable global du climat de la Terre ou de ses divers climats régionaux.

Végétaux

Plante, être vivant caractérisé par une très faible motilité, qui se nourrit de substances minérales et absorbe du gaz carbonique.

Véhicule électrique

Tout type d’engin qui fonctionne à l’énergie électrique. Il en existe trois catégories : le véhicule électrique à batterie, le véhicule hybride et le véhicule à pile à combustible (ou à hydrogène).

Véhicule hybride

Véhicule doté de deux moteurs, thermique et électrique, fonctionnant ensemble ou séparément. Un véhicule hybride est un véhicule qui associe deux modes de génération énergétique. La formule la plus courante combine un moteur à combustion interne et une batterie alimentant une chaîne de traction électrique. Le moteur fonctionne à régime constant et recharge la batterie qui absorbe les pics de courant et récupère l’énergie de freinage. Le premier véhicule de ce type à être mis sur le marché en grande série est la Toyota Prius, fin 1997 au Japon. (Actu-environnement.com)

Venting

Méthode de dépollution d’un site par l’extraction de l’air du sol. Adaptée au traitement des terres polluées par des contaminants volatils comme le benzène ou les hydrocarbures, cette méthode s’applique exclusivement à la zone insaturée du sol.

Vitrification

Rétention physico-chimique des polluants d’un déchet dans une matrice vitreuse, obtenue par un traitement à haute température ou non (procédés sol-gel), issue des composants propres du déchet ainsi que d’éventuels ajouts complémentaires (autres déchets ou matières nobles).

| w |Wikia Green

Encyclopédie en ligne dédiée à l’écologie. Fonctionnant sur un système wiki, les contenus pourront donc être librement modifiés par les visiteurs du site.

WWF

Le WWF (World Wide Fund for nature) est une organisation mondiale pour la protection de l’environnement. La mission principale du WWF est d’enrayer puis d’inverser le processus de dégradation de la planète.

OrGanismes eT abbrÉViaTiOns

aDm Aéroports de Montréal

amT Agence métropolitaine de transport

CaU Comité d’architecture et d’urbanisme de la Ville de Montréal :

CCU comités consultatifs d’urbanisme

Cmm Communauté métropolitaine de Montréal

Cn compagnie ferroviaire Canadien National

CP compagnie ferroviaire Canadien Pacifique

Crem Conseil régional de l’environnement de Montréal

CrDÎm Conseil régional de développement de l’île de Montréal

CseVm Commission des services électriques de la Ville de Montréal

mamsL ministère des Affaires municipales, du Sport et du Loisir du Québec

maPaQ ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec

mCCQ ministère de la Culture et des Communications du Québec

menVQ ministère de l’Environnement du Québec

mTQ ministère des Transports du Québec

OCPm Office de consultation publique de Montréal

rmr région métropolitaine de recensement

sCHL Société canadienne d’hypothèques et de logement

sHQ Société d’habitation du Québec

sTm Société de transport de Montréal

UiCn Union internationale pour la conservation de la nature

LOis, rÉGLemenTaTiOn

Charte de la Ville de Montréal,

Loi sur l’aménagement et l’urbanisme(LAU), LRQ, c. A-19.1

Loi sur les biens culturelsLRQ, c. B-4

Loi sur la protection du territoire et des activités agricolesLRQ, c. P-41.1

Loi interdisant l’affichage publicitaire le long de certaines voies de circulationLRQ, c. A-7.001

Loi sur la qualité de l’environnement LRQ, c. Q-2

Page 10: Forum 2009

7. LISTE DES INVITÉS

- SECTEUR ÉDUCATION

MADAME BRIgITTE PEyTIERDirectrice généraleCollège International Marie-de-France

MADAME ISABEllE RAgUINDirectrice FinancièreCollège International Marie-de-France

MADAME gENEvIèvE CANAvESEResponsible des ressources HumainesCollège International Marie-de-France

MONSIEUR RUSSEll FlANAgANDirecteur des ressources humainesCollège Jean-de-Brébeuf

MONSIEUR MIChEl APRIlDirecteur généralCollège Jean-de-Brébeuf

MONSIEUR yvON lAFRENIèREDirecteur généralCollège Notre-Dame

MONSIEUR RIChARD DESROChERSDirecteur des servicesCollège Notre-Dame

MONSIEUR hENRI-lAURENT BRUSADirecteurCollège Stanislas

MONSIEUR hERvÉ TISONDirecteur administratif et financierCollège Stanislas

MONSIEUR PhIlIPPE vARINDirecteur général adjointCollège Stanislas

MONSIEUR gIllES ClOUTIERProfesseur en ManagementÉcole de Technologie Supérieure

MONSIEUR JEAN ChOqUETTEDirecteur adjointÉcole Polytechnique Montréal

MONSIEUR PIERRE ClIChÉ Conseiller principal. Secteur Dotation et service conseil ressources humainesÉcole Polytechnique Montréal

MONSIEUR DENyS BUISSIèRESAdjoint à la directrice Secteur ApprovisionnementÉcole Polytechnique Montréal

MADAME SylvIE gAgNÉDirectrice généraleExternat Mont-Jésus-Marie

MADAME gUIlAINE lANDRÉResponsable AdministrationExternat Mont-Jésus-Marie

MONSIEUR TAïEB hAFSIProfesseur en ManagementHEC Montréal

MONSIEUR MARC BEAUPARlANTDirecteur - Service des ressources humainesHEC Montréal

MONSIEUR DENIS hAMElDirecteur des Relations gouvernementalesHEC Montréal

MONSIEUR CARl DURANCEAUDirecteur - Service de l’approvisionnemntHEC Montréal

MONSIEUR MIChEl PATRySecrétaire généralHEC Montréal

MADAME KAThlEEN CAISSyDirectrice généralePensionnat du Saint-Nom-de-Marie

MONSIEUR lUC vINETRecteurUniversité de Montréal

MONSIEUR MIChEl lAMONTAgNEConseiller spécial-relations institutionnellesUniversité de Montréal

MONSIEUR PhIlIPPE BEAUREgARDVice recteur adjoint aux communicationsUniversité de Montréal

MADAME JOSÉE vEIllEUxDirectice générale aux ressources humainesUniversité de Montréal

MADAME RENÉE PEllETIERDirectrice de division Direction Finances et approvisionnementsUniversité de Montréal

MADAME MARySE DARSIgNyConseillère en ressources humaines. Programme accès à l’égalité et communications Université de Montréal

- SECTEUR AFFAIRES

MONSIEUR vICTOR AFRIATDirecteurJournal Les Actualités

MONSIEUR BENOîT ARChAMBAUlTDirecteurSuccès Scolaire

MONSIEUR ÉRIC ANTIgNyGestionÉco+

MADAME MONA ASSADDirectrice générale Librairie & Bistro Olivieri-Travelnet

MONSIEUR ABDERAhMANE BENARIBADirecteur adjointService d’Aide aux Jeunes Entreprises

MONSIEUR gUy BAzINETDirecteur généralCLD Les 3 Monts

MONSIEUR MARTIN BElzIlEAgent de développementCDEC

MONSIEUR JÉRôME BUgElPrésident de l’Association gens d’Affaires de CDN / JB Coiffure

MADAME MARIE JOSÉE BUIlDirectriceBuil Recherche de Cadres

MONSIEUR gÉRARD CASTONgUAyIpso Facto

MONSIEUR MIChEl ClERMONTConsultant et membre du conseil d’administration AGA-CDN

MONSIEUR JOSÉ ChINChIllAMaman Kangourou

MADAME DANIEllE COUlOMBEACC Danielle Coulombe Coaching

MONSIEUR ClAUDE D’ANJOUMobiligo

MONSIEUR ROgER DIONDirecteur CDSerrupro

MADAME FRANCINE DUMONTServices Dufran inc.

MONSIEUR ERIC FOURNEllEDirecteurFDL Compagnie Ltée Immobilier

MADAME vAlÉRIE gARRElValérie Garrel Coaching

MADAME MARIE-ClAUDE gIgUèREServices d’Aide aux Aînés

MONSIEUR AlAIN hAUDÉConsultant et membre du conseil d’administration AGA-CDN

MADAME ÉMANUEllE hÉBERTMu

MADAME KARINE hIMBEAUlTVivace Design

MONSIEUR ÉRIC hUyNhintervenantBanque Scotia, succ. Décarie

MONSIEUR JOSEPh hyPPOlITEintervenantBanque Scotia, succ. Décarie

MADAME DINA IONNOUintervenante Banque Scotia, succ. Décarie

MADAME TANIA KAPRElIANintervenanteBanque Scotia, succ. Décarie

MONSIEUR ANTONy KEElERVice-président exécutif et directeur financierPinaccle Investment

MONSIEUR AlAIN lANDRy Fourchette et Cie.

MONSIEUR ClAUDE lAUzONDirecteurCDEC

MADAME MARIE ClAUDE lEBlANCDirectrice généraleYMCA du Parc

MONSIEUR JEAN lEPAgEDirecteurPacini

MADAME CAThERINE lIlAMANDPrésidenteSynaxis

MONSIEUR MOURAD MAhAMlIResponsableLes Actualités

MADAME ANNA MANCUSODirectrice géneraleMACO programme jeune promoteur SAJE Montreal Centre

MONSIEUR hUgUES MARTElDirecteur GénéralLes Rôtisseries St-Hubert Ltée. Succursale Côte des Neiges

MONSIEUR PATRICK MC NEIlLes Rôtisseries St-Hubert Ltée. Succursale Côte des Neiges

MADAME RAMONA MINCICDirectriceÉvasion Centre de Jour

MADAME lAIlA NABIzADAHôtel Terrasse Royale

MADAME ANABElA NEvESintervenanteBanque Nationale du Canada, succ.CDN

MADAME RINA OlIvIERILibrairie & Bistro Olivieri

MONSIEUR SAAD OUADDAhOUintervenantBanque Nationale du Canada, succ.CDN

MONSIEUR ThIERRy PAgETPresidentOdotech

MADAME ÉlISA PIERNAFestivalissimo

MONSIEUR FRANçOIS PIlONMembre du conseil d’administration AGA-CDN

MONSIEUR DANIEl PIlONCorde à Linge Montréal Déneigement Côte-des-Neiges

MONSIEUR MARIO POITRASArtefact communications

MONSIEUR PIERRE POUlIOTPGP Consultations

MONSIEUR FAThI RAJhIMBAPrésident directeur général Proaction Plus

MADAME lUCy RAvINSKyOSMM

MADAME MAJIDA RhAzIGritexpert

MONSIEUR DANIEl RIgAUDDirecteurService d’Aide aux Jeunes Entreprises

MONSIEUR DANIEl ROBERTPrésident du conseil d’administrationCLD Les 3 Monts

MONSIEUR BENOîT ROChElEAURona Côte-des-neiges

MONSIEUR JOhN SlAvIChPromoteur principalCoopérative économique des entreprises locales du Québec

MONSIEUR NICOlAS STÉPhANintervenant Banque Nationale du Canada, succ. Queen Mary

MONSIEUR RENÉ ST PIERREMembre du CA du CLD des 3 montsASCENTE Strategies Marketing

MONSIEUR DANIEl SyREDirecteur Services administratifs et opérationsCimetière Notre Dame des Neiges

MADAMEPAUlE TARDIFDirectrice généraleCentre entrepreneurship HEC/Poly de l’U de M

MADAME gENEvIèvE TASSÉCPE Le Pitchounet

MADAME MONIqUE ThÉRIENEquinom

MONSIEUR yOlAND TREMBlAyDirecteur généralCimetière Notre Dame des Neiges

MADAME ChRISTINE vAUChElChristine Vauchel Communications

MADAME ROSAlIE vENDETTEVice-présidente désignée, développement durable et relations avec la communautéJeune Chambre de commerce de Montréal

MONSIEUR AlExANDER WERSBERgER

- SECTEUR SANTÉ

MONSIEUR FABRICE BRUNETDirecteur généralHôpital Sainte-Justine

MADAME CAROlINE COUTUREDirectrice des ressources humainesCSSS de la Montagne

MONSIEUR RAPh DADDOUNVice-président des services corporatifs et de soutienHôpital St.Mary’s

MADAME ÉlISABETh DAMPOlIASVice-présidente des ressources humainesHôpital St. Mary’s

DOCTEUR ARvIND K. JOShIDirecteur généralHôpital St.Mary’s

MONSIEUR DR MIKE KAMElDirecteur ressources matériellesHôpital St. Mary’s

MADAME BEvERly KRAvITzDirectrice des ressources humainesHôpital Juif de Montréal

MADAME gINETTE lEDUCDirectrice de la planification de la main-d’oeuvre et du développement organisationnel Hôpital Sainte-Justine

MONSIEUR JEAN PAIEMENTDirecteur du partenariatCSSS de la Montagne

MONSIEUR MARC SOUgAvISKyDirecteur généralCSSS de la Montagne

MONSIEUR hARTlEy STERNDirecteur généralHôpital général juif de Montréal

MONSIEUR lAURENT zIRIDirecteur des ressources financièresHopital Juif de Montréal

- SECTEUR SERvICES PUBlICS ET PARA-PUBlICS

MONSIEUR MIChAEl APPlEBAUMMaire de l’arrondissement CDN-NDGMembre du conseil d’agglomération

MADAME DOlORES APPlEyARDConseillère politiqueBureau de comté de la circonscription d’Outremont MONSIEUR PIERRE ARCANDDéputé de la circonscription de Mont-RoyalMinistre des relations internationales et député de Ville Mont-Royal

MONSIEUR PIERRE BEAUDET DIRECTEURArrondissement d’Outremont

MONSIEUR gIllES BERgERAttaché politiqueArrondissement CDN/NDG

MADAME MARIE CINq-MARSMairesse Arrondissement d’Outremont

MONSIEUR FRANçOIS DA SylvACommissaire au développement économique

MADAME JUlIE DESJARDINSChef de la division Ressources Humaines Arrondissement d’Outremont

MONSIEUR CONSTANT DIgIROlAMOConseiller politiqueResponsable du bureau de la circonscription de Mont-Royal

MADAME hÉlèNE FOTOPOUlOSRésidenteCôte-des-Neiges

MADAME ChRISTIANE gÉlINAS-ElIE Attachée politique Arrondissement d’Outremont

MONSIEUR DENIS gENDRONDirecteur des services administratifs et du GreffeArrondissement CDN

MADAME SUSAN JESSREyChef de division ressources financières et ressources matériellesArrondissement d’Outremont

MONSIEUR DANIEl lAFONDDirecteur, aménagement urbain et services aux entreprisesArrondissement CDN/NDG

MONSIEUR ChARlES MERCIERDirecteurSociété environnementale CDN Éco quartier

MONSIEUR ThOMAS MUlCAIRDéputé fédéralCirconscription d’Outremont

MADAME BÉATRICE NyAMBIRIgICoordonnatriceSociété environnementale CDN Éco quartier

MADAME MARIE FRANCE PAqUETDirectrice des services administratifsArrondissement d’Outremont

MONSIEUR lIONEl PEREzCandidat district de Darlington

MONSIEUR STÉPhANE PlANTEDirecteurArrondissement CDN/NDG MONSIEUR lOUIS MOFFATTConseillerArrondissement d’Outremont

MADAME ANA NUNESConseillèreArrondissement d’Outremont

MONSIEUR ClAUDE B. PIqUETTEConseillerArrondissement d’Outremont

MADAME MAgDA POPEANURésidenteCôte-des-Neiges

MADAME MARIE POTvINConseillèreArrondissement d’Outremont

MONSIEUR JEAN RENAUDConseiller politiqueBureau de la circonscription d’Outremont

MADAME DANIEllE RENÉEChef de divisionRessources humaines Arrondissement CDN

MONSIEUR MARvIN ROTRANDConseiller municipal, district de Snowdon Arrondissement CDN-NDGVice-président du conseil de Ville

MADAME AMÉlIA SAlEhABADIObservatrice

MADAME FRANCINE SÉNÉCAlVice-présidente du comité exécutif et conseillère municipaleArrondissement CDN/NDG

MONSIEUR MIChEl ThERRIENDirecteur des communicationsArrondissement CDN-NDG

MONSIEUR hUgO TREMBlAyDirecteur du cabinet de M. Appelbaum MADAME ChANTAlTurgeon Attachée de presseBureau du comté

- SECTEUR ORgANISMES D’EMPlOI MONSIEUR PABlO AlTAMIRANODirecteurALAC

MONSIEUR lOUIS ARSENAUlTVice-PrésidentConseil régional des partenaires du marché du travail

MADAME JUlIE BENJAMINDirectrice adjointe, chargée des communications - Comité sectoriel de main-d’oeuvre du commerce de détail

MONSIEUR yvES BOURSIERL’Arrimage

MADAME DIANE BRUNEllEDirectriceCentre de recherche d’emploi CDN

MADAME ROSITzA DANCOvAConseillère en emploiPROMIS

MONSIEUR JEAN-PIERRE DESPREzCarrefour Jeunesse Emploi CDN

MADAME DOMINIqUE DODIERDirectrice généraleEnviroCompétences

MONSIEUR MOUSSA gUèNECoordonnateur ProgrammePROMIS

MADAME ChANTAl gUIlBAUlTCentre de recherche d’emploi de CDN

MONSIEUR FElIx hOUDEConseiller en développement des partenariatsMinistère de l’Immigration et Communautés culturelles

MADAME lORETTA hUzAERS

MONSIEUR JEAN ISSERIDirecteur généralCarrefour Jeunesse Emploi CDN

MONSIEUR ABDElRAFIK JAKAMIConseiller services aux entreprisesRegroupement de l’Ouest Emploi Québec

MADAME lISE lANglOISDirecticeCLE

MADAME PATRICIA lAPIERREDirectrice gégéraleComité sectoriel de main- d’oeuvre du commerce de détail

MADAME ANDRÉE MÉNARDDirectrice généralePROMIS

MONSIEUR JEAN-MARC NOlETCLE

MADAME lINDA OREFICECarrefour Jeunesse EmploiNDG

MONSIEUR DONAlD PROUlxDirecteurService aux entreprises Emploi-Québec région ouest

MADAME gINETTE SylvAINDirectrice régionaleEmploi Québec

MONSIEUR JEAN-yvES ThEORETPrésident du CA Centre d’éducation pour adultes CREP

- SECTEUR SOCIAl ET COMMUNAUTAIRE

MONSIEUR JACqUES gRÉgOIREPrésidentCercle des Aînés d’Outremont

PèRE ClAUDE gROURecteur Oratoire Saint-Joseph

MADAME SylvIE gUIlBAUlTDirectrice généraleLes Amis de la Montagne

MADAME DENySE lACEllECoordonnatriceConseil Communautaire CDN/ Snowdon

MONSIEUR ROBERT lEBEAUPrésidentCentre des Aînés de Côte-des-Neiges

SOEUR MIREIllE MORINSœurs de l’Immaculée Conception

PèRE lOUIS TREMPEVice-RecteurOratoire Saint-Joseph

MADAME FRANCINE UNTERBERgPrésidenteTable de concertation des Ainés d’outremont

Page 11: Forum 2009

8. PLAN DES SALLES

Saine Marketing

PricewaterhouseCoopers

Procter & Gamble

Meloche Monnex

Nancy etMichel-Gaucher

Oslo Hew

ittÉ

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mité

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Tr udeauCorporation

St-Hubert Van Houtte

Gérard-Parizeau

TALGestion

globale d’actifsinc.

Marie-Husny

DutailierInternational

28

DemersBeaulne

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Copenhague

Louvain

Béton Grilli

AXAAssurances

Richard-Lupien

BanqueCIBC

NORD

Banque dedéveloppement

du Canada

Hélène-Desmarais

RonaCogeco

Banque Scotia

Bogota

Ernst & Young

1

Pratt & Whitney CanadaCorridor CN

2

Standard Life

Aire detravail 2

FinancièreSun Life

Aire detravail 1

FinancièreSun Life

Hom

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epot

FinancièreBanque

Nationale

Louis-LabergeTalvest 2

Talvest 1

Aimé-Quintal

RotondePricewaterhouseCoopers

Sociétécanadiennedes postes Transat

RaymondChabotGrant

Thornton

Métro inc.

Xerox Sony

GroupeCholettephoto-

copies

Sév

ille

DeloitteTouche

Tohmatsu

Quebecor inc.

GroupeDeschênes

KPMG

Pratte,Bélanger

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MontruscoBolton

Ultr

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SECTION VERTE SECTION BLEUE SECTION ROUGE SECTION JAUNE

SECTION VERTE SECTION BLEUE SECTION ROUGE SECTION JAUNE

Serge-Saucier

Garagainc.

Sherlock

Managua

SUD

Honeywell

Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal

Che

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Espace Tr ium

5528

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86

Ordredes CGA

du Québec

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PLAN DES SALLES DE COURS ET CUBICULES – 1er ÉTAGE

Accueil - Salle Téléglobe

Allocutions - Amphithéâtre IBM

Atelier de l'emploi durable - Salle Société canadienne des postes

Atelier de l'achat durable - Salle Louis-Laberge

Rendez-vous de l'emploi durable - Salle Serge-Saucier

Rendez-vous de l'achat durable - Salle Banque de développement du Canada

Pause- Salle Téléglobe

La Plénière - Amphithéâtre IBM

Conférence de presse - Salle SGF

Page 12: Forum 2009

9. Comité organisateur

LeyLa Rahmouni

Docteur en Sociologie du Travail Paris. Diplôme d’études Supérieures en Ergonomie et Écologie Humaine Paris Sorbonne. Maîtrise en Sciences de l’éducation et licence en psychologie du Travail. Diplômée de ISA-HEC Paris.Directrice des ressources humaines pendant 18 ans. Consultante et Chercheur en Management des organisations depuis 1994. LRConseil

JéRôme BugeLPrésident de l’Association des gens d’affaires de Côte-des-Neiges

39 ans. Arrivé au Québec en 1993. Résident et entrepreneur du territoire de Côtes-des-Neiges et Outremont. Président -fondateur de coiffure Bugel-Geay depuis 2000. Président de l’Association des gens d’affaires de côte des neiges depuis 2005.

anne-maRie BReitenwaLd LavigneChargée des communications du 3e Forum économique d’Outremont et Côte-des-Neiges

Détentrice d’une maîtrise en Histoire de l’art de l’Université de Montréal et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en gestion des organismes culturels de HEC Montréal. Résidente d’Outremont pendant ses études, aujourd’hui établie à Côte-des-Neiges. Travaille en tant que consultante en gestion des arts et de la culture.

doLoRes C. appLeyaRdConseillère politique

Cabinet du ministre des Finances Ministre responsable de la région de MontréalBureau de la circonscription d’Outremont

giLLes BeRgeRAttaché politique du maire de l’arrondissement de Côte-de-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce

Habitant de Côte-des-Neiges depuis plus de 30 ans, il a «bénévolé» dans le domaine communautaire pendant plus de la moitié de ce temps. Depuis 2001, il occupe le poste d’attaché politique auprès du maire et des conseillers de l’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce. Il travaille au bien-être et à l’amélioration de la qualité de vie de ses concitoyens(nes).

guy BazinetDirecteur général du Centre local de développement Les 3 Monts

Guy Bazinet dirige le CLD Les 3 Monts depuis 2007. Ce nouveau défi s’inscrit dans la continuité d’une carrière de trente ans à la Ville de Montréal et à la Communauté urbaine de Montréal. Engagé au fil des années dans des activités de soutien au développement commercial et industriel, il a été à la tête de la Direction de l’aménagement urbain et des services aux entreprises de l’arrondissement Ville-Marie. Son expérience diversifiée est mise à contribution au CLD dans le cadre des mandats d’aide au développement de jeunes entreprises et de revitalisation commerciale dans l’arrondissement d’Outremont et les villes de Mont-Royal et Westmount.

CLaude LauzonDirecteur de la corporation de développement économique Côte-des-Neiges/Notre -Dame-de-Grâce.

Membre fondateur et directeur de la CDEC depuis 1992. Baccalauréat en sciences politiques de l’UQAM. Attaché politique du député provincial d’Outremont de 1989 à 1992. Rédacteur en chef du Journal Côte-des-Neiges de 1988 à 1989.

denis hameLDirecteur des relations gouvernementales, HEC Montréal

Diplômé en sciences économiques, aménagement du territoire et développement régional, Denis Hamel a notamment travaillé au gouvernement du Québec et à la direction d’une association industrielle internationale avant de rejoindre HEC Montréal en mars 2005. Il y occupe depuis le poste de directeur des relations gouvernementales

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10. Partenaires

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