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Mardi 10 juin 2008Mardi 10 juin 2008

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L’accompagnement L’accompagnement des personnes des personnes

atteintes de M.Aatteintes de M.Aet troubles apparentéset troubles apparentés


Les différents stades de la Les différents stades de la maladie:maladie: Stade léger :

Les troubles de la mémoire et l’altération des autres capacitésintellectuelles sont discrets et peuvent passer inaperçus surtout sil’entourage les attribue à tort au vieillissement naturel.

Stade modéré :Les désordres ont une répercussion nette dans la vie quotidienne etsociale. La perte d’autonomie s’accentue et la vie à domicile n’est pluspossible qu’avec des aides. La méconnaissance des troubles par lapersonne est la règle et peut rendre la prise en charge difficile.

Stade sévère :Caractérisé par une perte d’autonomie massive et l’importance destroubles du comportement. La vie relationnelle devient très pauvre bienque l’affectivité soit encore présente.


LA COMMUNICATIONLA COMMUNICATION AVEC UNE PERSONNE AVEC UNE PERSONNE

ATTEINTE DE M.A.ATTEINTE DE M.A.


Ne pas oublier qu’en Ne pas oublier qu’en communication l’absence de communication l’absence de Feedback est une difficulté.Feedback est une difficulté.


Pour lui parler:Pour lui parler: Placez vous face au malade Regardez le droit dans le yeux Présentez vous toujours Parlez doucement et clairement Utilisez des phrases courtes Lorsque vous posez une question, pas de réponse à choix multiple Soyez attentif et rassurant Répétez les choses importantes Communiquez autour des choses du quotidien Montrez les choses en parlant


Pour l’aider à s’exprimer:Pour l’aider à s’exprimer:

Lorsqu’il répète sans cesse la même question marque d’angoisse

Choisissez le bon moment Ne le mettez pas sous pression Rectifiez ses erreurs ou sinon changez de sujet Recourez à l’énonciation plutôt qu’aux questions Lorsqu’il cherche ses mots, l’aider Si le malade devient anxieux, prendre le temps de l’interroger sur ses besoins

fondamentaux Lorsqu’il répète sans cesse la même question, marque d’angoisse


Les pertes cognitives entraînent des incapacités et donc ses pertes ont des conséquences que le malade peut chercher à camoufler.

Ses stratégies :o Le deuilo Le désir de prouver qu’il est encore capable de faireo La peur de l’abandon o La dissimulation

Dans l’esprit du malade:Dans l’esprit du malade:


Du point de vue du malade, les attitudes adaptées de ses proches contribuent grandement à son adaptation à l’environnement

Certains comportements défavorables augmentent le risque de survenue des troubles du comportement

Lors d’une hospitalisation, demander au proche le transfert de son expertise (entretien) pour éviter les conflits au pied du lit du malade.

L’accompagnement des L’accompagnement des proches:proches:


Responsabilités multiples d’époux, de parents et parfois aussi d’emploi

Prise en charge au détriment de leur santé, vie sociale et loisir, stress majeur. Plus de 60% des aidants meurent avant leur malade (négligence de leur suivi médical propre)

Difficultés qui se traduisent par des sentiments négatifs de colère, d’anxiété, de dépression

Vivre de multiples deuils, « des bébés deuils réitérés » Des règlements de comptes au sens comptable du terme

Que vit l’aidant familial ou Que vit l’aidant familial ou informel:informel:


Mieux informés, entourés, écoutés, les accompagnants

réduisent leur détresse psychologique, se

déculpabilisent, comprennent mieux la personne atteinte et se placent davantage à son

écoute.

Et ce mieux-être rejaillit sur la santé de la personne atteinte


Tout accompagnement est un soinTout accompagnement est un soin

Tout soin est un accompagnementTout soin est un accompagnement

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