FORMATION DE 38 PRODUCTEURS (TRICES)...

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FORMATION DE 38 PRODUCTEURS (TRICES) EN TECHNIQUES AMELIOREES DE MARAÎCHAGE

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FORMATION

DE 38 PRODUCTEURS (TRICES)

EN TECHNIQUES AMELIOREES DE

MARAÎCHAGE

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1. THEMES ABORDES

2. ELEMENTS DE DEFINITION

2.1 Définition du maraîchage

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� IDENTIFIONS CES SPECULATIONS SUR IMAGES

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� Ce sont là des exemples de spéculations maraîchères d’ici et d’ailleurs

2.1 .1 Le maraîchage Intensif

Figure 1: Culture maraîchère intensive sous serre

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2.1.2 Le maraîchage Extensif

Figure 2: un potager à Dioulacolon, département de Kolda Sénégal

Figure 3: un potager en Europe

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Figure 4: potager floral décoratif

Commentons ces définitions et images et comparons avec ce que nous voulons faire au

périmètre de Saré Demba

� A Saré Demba nous ne pouvons faire pour le moment que du maraîchage de type

extensif

� Toutefois, le périmètre de saré Demba est plus vaste et plus sécurisé que celui de

Diouacolon

� Il est possible de produire et de vendre plus de légumes que dans le potager de

Dioulacolon

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3. SITE ET INFRASTRUCTURE DE BASE

3.1 Critères choix du site

Figure 5: Site et sol non propice et pas indiqués pour l’installation d’un périmètre maraîcher

Figure 6: Site et sols de bas fond propices au maraîchage

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3.2 Infrastructures de base

Choisir un site où l’eau est disponible / accessible en

quantité et en qualité suffisantes.

Une source d’eau peut être disponible sans être

facilement accessible à cause de la profondeur de la

nappe où de la distance d’adduction

L’idéal c’est de foncer des puits hydrauliques à grands

tirant d’eau où si les moyens le mettent, mettre en

place un forage équipé avec système d’adduction

Figure 7: clôture du Périmètre maraîcher de Saré Demba

REMARQUES ET RECOMMANDATIONS SUR LE PERIMETRE DE SARE DEMBA

• Le périmètre de Saré Demba est solidement clôturé

• Mais, il n’y a été foncé qu’un puits traditionnel qui ne peut pas satisfaire le besoin du

périmètre en eau particulièrement pendant la contre saison (octobre- mai)

• Un bassin de récupération des eaux de pluie y est également implanté mais le mieux c’est

de foncer au moins 2 ou 3 puits hydrauliques équipés de pompes

• L’idéal, c’est de doter le périmètre d’un forage équipé avec réseau d’adduction

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4. EQUIPEMENTS DU MARAICHER Dans son travail de tous les jours dans son périmètre, le maraîcher a besoin d’un matériel

sommaire. Il s’agit :

− arrosoirs

− sceaux

− pelles

− râteaux

− pulvérisateurs

− pioches

− brouettes

− coupe-coupe, machettes

− transplantoirs

− houes, binettes

− cordeau pour planches

− ruban métrique

− balances

− bottes, gangs, masques

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5. TECHNIQUES DE PIQUETAGE ET DE CONFECTION DE PLANCHES

5.1 La technique de piquetage

5.1.1 Etapes du piquetage

ETAPE1 : tracer les allées principales qui séparent les saules

Figure 8: les grandes allées divisent le périmètre en ' saules

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ETAPE 2 : tracer les allées secondaires qui séparent les blocs de culture

Figure 9 les allées secondaires divisent le périmètre en 16 blocs

ETAPE 3 : tracer les planches de 10m/1m séparées par de petites allées de 0,5 cm au moins

Figure 10: surface utile = surface totale des planches sur les 16 blocs

Pour aménager un périmètre, il faut procéder étape par étape :

• La délimitation du site sous forme rectangulaire ou carrée facilite le calcul de la superficie; • La préparation du terrain défrichement, terrassement pour éliminer les ombrages • Le dessouchage systématique pour faciliter le travail du sol • La pose de la clôture pour lutter contre la divagation du bétail • La matérialisation des saules par 2 grandes allées d’au moins 3 m de large, • la subdivision de chaque saule en blocs de production, séparés par des allées secondaires

d’au moins 2 m de large • la matérialisation des planches dans chaque bloc de culture 10 m de long sur 1 m de large

avec des voies de passage: 0,5 m au moins

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Les planches sont des espaces réduits tracés à l'aide d'une corde, d’un ruban gradué et de piquets

pour accueillir les gaines ou les plantes de repiquages. Ils sont creusés à même le sol, avec formation

de billons (planches maraîchères) ou maçonnées par coulage de murette ou pose de briques sur le

pourtour (planches de pépinière arboriculture)

� Observons sur ces deux images et commentez

6. TECHNIQUES DE SEMIS ET DE PEPINIERE

6.1 Définition d’une pépinière

La mise en terre de semences se fait de deux manières : c’est soit en :

� SEMI DIRECT ou action de mettre

directement en terre la graine de semence. Ainsi donc, en maraichage comme dans les

QUESTIONS : Pourquoi des

planches de 10m/1m.

Pourquoi pas des planches

plus larges et plus longues ?

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autres activités d’agriculture, d’arboriculture et d’horticulture il y’a plein de spéculations

dont les semis se font directement :

Exemple de spéculations maraichères à semis directs:, haricot, gombo, oseille, concombre,

carotte, pastèque, courges, courgettes, pomme de terre, melons, patate…etc

� PEPINIERE : Une pépinière est un

lieu où l'on élève des plants destinés à être transportés et repiqués avec le maximum de

succès dans les périmètres de production que sont les champs ou les périmètres maraîchers.

Figure 11: une pépinière

Exemple de spéculations nécessitant un « élevage » en pépinière : Tomate, laitue, oignon, aubergines, choux…etc.

Les aspects ci-après sont à prendre en compte pour mieux choisir un site de production de plants

en pépinière: il faut :

� identifier et de sélectionner, un site plat et bien drainé. En cas de besoin, mettre en place un

système artificiel de drainage pour l’évacuation de l’excès d’eau ; � installer la pépinière dans ou non loin des sites de plantation de façon à réduire les coûts de

transport et les dégâts éventuels lors du déplacement des plants vers les lieux de plantation ou de repiquage ;

� pour les pépinières maraîchères, bien prétraiter et amender le sol support pour respectivement éliminer les ravageurs tapis sous sol et, optimiser les apports nutritifs des plantules en vue d’avoir des plants vigoureux capables de surmonter le stress du repiquage.

� Pour les pépinières arboricoles, il faut disposer de la terre végétale riche (terre noire ou terreau) non loin de la pépinière pour un approvisionnement à moindre coût entre autres.

Voilà ci-dessous la matrice dite Calendrier cultural de quelques spéculations couramment mises en

valeur dans des périmètres comme celui de Saré Demba. Cette matrice renseigne utilement sur la

période propice de semis, la quantité de semence pour 10 planches de 10m² (100m²), la durée en

pépinière, l’écartement interligne et sur ligne pendant les opérations de semis ou de repiquage, le

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cycle de chaque spéculation (du semis à la récolte), l’indice temps de maturité pour démarrer la

récolte, et enfin une estimation des rendements.

6. 2 Spéculations et calendrier cultural

Spéculation Période

semis

Semence

100m²

Durée en

pépinière

Ecartement

I/E

Cycle Début récolte

S= semis

R= repiquage

P= plantation

Rendement

Kg

( 100m²)

aubergine 12/12 3gr/1m² 30 à 50

jours

0,5 x 0,75 170 0 200 R + 60 jours 250 à 400

carotte 0cto- mars 150 grs Semis direct 0,2 x 0,2 90 – 105 90 – 105 jours 150 à 400

Choux Sept- juillet 7gr/2m² 25 à 35 jrs 0,4 x 0,4 90 – 125 90 – 125 jours 150 à 400

Concombre Sept - mars 25 gr Semis direct 1,5 x 0,5 75- 110 S + 40 jours 300 à 800

Gombo 12/12 mois 100grs Semis direct 0,9 x 0,5 140 -160 S+ 50 jours 150 à300

haricot Oct- mars 1000 grs Semis direct 0,4 x 0,4 65-75 S+ 45 jours 30 à 90

Laitue Nov- Avril 5

grs/5m²

20 – 25

jours

0,3 x 0,3 70 - 75 70 – 75 jours 15O à 250

Melon Sept- avril 20- 30

grs

Semis direct 1,5 x 0,5 90 - 140 S+ 60 jours 100 à 200

Oignon Nov-janvier 60grs/12

40 - 55 0,2 x 0,1 150- 180 150 à 180

jours

200 à 300

pastèques 12/12 mois 50grs Semis direct 2 x 0,75 105 - 150 S+75 jours 200 à 450

patate 12/12 mois 300

boutures

Semis direct 1 x 00 120 120 jours 250 à 500

piment 12/12 mois 4grs/2m² 45 – 60 jrs 0,5 x 0,5 175 – 240 R + 100 jours 80 à 150

Pomme de

terre

Oct -janvier 15 -30 Kg Semis direct 0,6 x 0,3 80 -90 80 à 90 jours 200 à 400

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Tomate 12/12 mois 3g/3m² 25 – 40 jrs 0,5 x 0,5 105 - 150 R + 60 jours 200 à 500

jaxatu 12/12 mois 3 g/2m² 30 - 40 0,6 x 0,5 145 – 210 S + 75 80 à 200

Liste de spéculations maraîchères adaptées à notre climat selon les participants(tes)

NOM EN FRANÇAIS

NOM EN PULAAR

NOM EN FRANÇAIS

NOM EN PULAAR

Aubergine Batansé Oignon Bassallé carotte Carotte pastèques Choux Soupamé patate Pouté Concombre Conconburu piment Guilé/kaani Gombo Kanjé Pomme de terre Pompiteer haricot Niébbé Tomate Méntin Laitue Salaat Aubergine amère Jakatuu Melon déné Courge Buudi Oseille Folléré Manioc Bantara

7. TECHNIQUES DE PRETRAITEMENT/AMENDEMENT DES SOLS ET

TRAITEMENT CHIMIQUES DES PLANTS

7.1 Questions, réponses et recommandations

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QUESTIONS REPONSES

Pourquoi selon vous vos

périmètres maraîchers

produisent peu?

es sols sont souvent pauvres

aible niveau d’amendement

l y’a trop d’attaques

on maîtrise des techniques améliorées de maraîchage

ifficulté d’accès à l’eau en quantité suffisante

Qu’est-ce-qu’il faut pour un bon

rendement des périmètres

maraîchers?

mender le sol

onne semence

utte préventive et active contre les ravageurs

aîtriser le calendrier cultural des spéculations

viter l’enherbement du périmètre

Quels sont les types

d’amendement?

amendement organique

mendement chimique

Où trouve-t-on les ennemis des

cultures maraîchères?

ans l’air

ans le sol

Quels sont les signes apparents

d’attaques des cultures?

a plante meurt

es feuilles se fanent, flétrissent, jaunissent, s’assèchent,

tombe

ourrissement, chute immature des fruits

âches, trous, brûlures sur les fruits et feuilles

onflement anormal racines

rous

Pourquoi pré traiter le sol d’un

périmètre maraîcher avant

semis?

our éliminer les ravageurs ( insectes et nématodes) vivant

dans le sol

Comment et avec quoi traite t’on

les ennemis des cultures?

par épandage à bon dosage de produits chimiques tels le

FURADAN 5G contre les termites et nématodes

ar pulvérisation aérienne à bon dosage contre les

ravageurs des feuilles, fleurs et des fruits

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Quelles précautions de sécurité à

prendre dans l’usage des

produits phytosanitaires

porter un masque pour éviter de s’empoisonner

avoir choisir les produits chimiques à courte rémanence

sur les fruits matures ou que l’on doit récolter sous peu

xemple de produit chimique à faible rémanence tel le

DECIS 12

RECOMMANDATIONS

TECHNIQUES

privilégier l’amendement organique

hoisir le bon engrais chimique tel le 10 10 20 que l’on

appelle d’ailleurs engrais maraîcher

pporter suffisamment d’eau aux plantes

viter d’arroser entre 12h et 15 heures

nspecter régulièrement les signes visibles d’attaques

onnaître le bon produit pour lutter efficacement contre

les chaque type de ravageur

onnaître la rémanence/toxicité des produits chimiques

particulièrement pendant les récoltes pour éviter

l’empoisonnement des consommateurs

e protéger pendant la pulvérisation de produits chimiques

ien entretenir le périmètre par désherbage, sarclage