Fontevraud

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L’abbaye de Fontevraud Septembre 2011

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Présentation de l'abbaye

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L’abbaye de Fontevraud

Septembre 2011

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Au tout début du XIIe siècle un prêtre itinérant, original et un peu farfelu(*), Robert d’Arbrissel, fonde à Fontevraud, aux confins de l’Anjou, du Poitou et de la Touraine, un ordre religieux double, composé de moniales et de frères, mais dirigé par une abbesse et obéissant à une règle proche de celle de St Benoit.A la fin du XIIe siècle près de 150 monastères dépendent directement de l’abbaye-mère mais les troubles de la guerre de Cent Ans ruinent Fontevraud.Aux XVIe et XVIIe siècles c’est une nouvelle période de prospérité pour l’abbaye grâce au rayonnement de 5 abbesses issues de la famille royale française.En 1804 l’abbaye devient « maison de force et de détention » et ce, jusqu’en 1963, mais ce n’est qu’en 1985 que les derniers prisonniers quittent les lieux !

(*) d’après le très sérieux mais plaisant ouvrage « Les grandes heures du beau XIIe siècle » dans lequel un paragraphe lui est consacré (pages 67-68), Robert d’Arbrissel est le seul créateur d’un ordre religieux à n’avoir pas été canonisé…

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Fontevraud est en réalité une cité monastique puisque composé de 4 entités :

L’abbaye Sainte-Marie (dit le Grand-Moûtier) est celle que l’on visite ; elle était réservée aux moniales

Le prieuré Saint-Jean de l’Habit était réservé aux frères convers et aux prêtres (démoli au XIXe)

Le prieuré Sainte-Marie-Madeleine refuge des « filles repenties », fortement endommagé par les aménagements pénitentiaires, ne se visite pas

Et le prieuré Saint-Lazare destiné aux lépreux et aujourd’hui restauré et réaménagé en …hôtellerie !

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Saint-Jean de l’Habit en 1815

Le site des 4 monastères

(Extraits de Fontevraud – Editions Abbaye de Fontevraud)

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L’abbatiale

Eglise romane à transept de 90 m de long avec une façade sobre (porte et baie en plein cintre)

Nef à un seul vaisseau de 15m de largeur et à 4 travées carrées

Voûtement à coupoles sur pendentifs identique à celui des cathédrales Saint Pierre d’Angoulême et Saint Front de Périgueux (hauteur des calottes, 23 m)

Chœur très épuré, à déambulatoire avec 3 absidioles ou chapelles, soutenu par 10 imposantes colonnes

Les sculptures des chapiteaux des grandes piles et des pilastres ont été restaurées

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Décor sculpté des grandes piles de la nef : Extraits du Livre de Daniel et frise de la Vierge

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Peinture murale du XVIIe siècle(à une extrémité de la nef)

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Les fameux gisantsPlantagenêt

Ils datent du début du XIIIe, sont en calcaire sauf celui d’Isabelle qui est en bois et ont été restaurés en 1846.

Aliénor d’Aquitaine, reine de France puis d’Angleterre, morte à Fontevraud en 1204 où elle s’était retirée en 1194

Henri II, son 2e mari, comte d’Anjou puis roi d’Angleterre

Richard Ier Cœur de Lion, un de leur fils, roi d’Angleterre

Isabelle d’Angoulême, 2e épouse de Jean Sans Terre, roi d’Angleterre et dernier fils d’Aliénor et d’Henri

Tous les 4 sont inhumés à Fontevraud

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La grande porte d’en bas (XVIe siècle)

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Le chevet de l’abbatiale« …tout en rondeur »

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Saint Benoit

Le bâtiment, au sud-est de l’abbaye, reconstruit au tout début du XVIIe siècle, abritait les infirmeries.

Sa chapelle, mentionnée dès le XIIe, a subi de nombreuses modifications, romane à l’origine transformée en gothique et allongement de la nef.

(elle était fermée le jour de notre visite…)

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La chapelle St Benoit

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La cour intérieure de St Benoit

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Galerie du grand cloître restaurée au XVIe

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La salle capitulaire

Salle de réunion de la communauté (dénommée parfois « salle du chapitre »)

Elle est divisée en 2 vaisseaux de 3 travées chacun, voûtés en ogives

Les murs portent des peintures de Thomas Pot représentant la Passion du Christ (2e partie du XVIe)

Le pavement date de la fin du XIXe siècle

Le portail est richement décoré (ci-joint)

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Les peintures de Thomas Pot (avec les portraits incorporés d’abbesses)

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Chapiteau corinthiend’une colonne

Chapiteau d’un culot

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Le réfectoire restauré au XVIe, voûté en ogives

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Le réfectoireSculptures étonnantes

des chapiteaux de culot

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La « cuisine » romane

Intérieur :Au sol plan octogonal (assuré par 8 absidioles, servant de cheminée ?) carré au centre puis hotte octogonale au sommet

ExtérieurToiture en pierre dite « en écailles de poissons »Hotte conique pour chaque absidiole

Cuisine ou fumoir ?

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Le haut-dortoir

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La magnifique charpente du haut-dortoir

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Les rigoirs (cachots)

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FIN