fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des...

20
Photos : Samir Sid Le Bonjour du ´Soirª Amnesty n'a pas vu les soldats américains débarquer à Baghdad pour y accomplir l'un des génocides les plus marquants de l'histoire contemporaine. Des preuves préfabriquées et un pognon fou pour le complexe militaro-industriel qui a besoin d'une guerre tous les dix ans pour vendre ses engins de la mort. Les savants de la plus illustre université arabe furent froidement assassinés et tout un pays mis à genoux. Pour rien. Ou si, pour qu'Israël dorme tranquille. Amnesty n'a pas pour vocation de déranger les Américains. Ni les Français pour ce qu'ils ont fait de la Libye. Ou, plus proche de nous, de la Syrie. Pourtant, ce sont des officiels français qui reconnaissent désormais que leur pays a aidé les terroristes contre Damas. Amnesty ne voit pas les atrocités commises par les hors-la-loi sanguinaires qui veulent anéantir nos nations. Amnesty est malheureuse parce que l'armée populaire et les forces patriotiques ont sauvé la République et l'Etat-Nation. Cette organisation est désarçonnée par l'arrêt du sinistre "printemps" -concocté dans les laboratoires sionistes- aux portes de notre pays ! C'est comme le Tribunal international de La Haye. Les Américains ne le reconnaissent pas et ce qui lui reste à faire, c'est de s'occuper des Soudanais et des Rwandais. Ou des Syriens ! Les généraux américains, la CIA, ne tuent pas. Ils font du cinéma et ni Amnesty, ni le tribunal bidon de l'impérialisme n'ont pour vocation de s'immiscer dans le travail d'Hollywood. Mais il est un autre cinéma, spécialité de certains titres algériens, qui me désarçonne : on tire à boulets rouges sur Amnesty quand elle critique l'Algérie et on la cite en grand quand elle "tombe" sur le Maroc ! Faut savoir... [email protected] Pour qui roule «Amnesty» ? JEUDI 15 MAI 2014 - 15 RADJAB 1435 - N° 7178 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 E E ntr ntr etien etien l PROFESSEUR OMAR AKTOUF AU SOIR D’ALGÉRIE : «L’économie algérienne fonctionne à l’improvisation» l SIDI-BEL-ABBÈS : EXPLOSION D’UNE BOMBE DANS UN MAUSOLÉE 1 mort, le M’qadem L es terroristes ont ciblé dans l’après-midi de mardi dernier le mausolée du marabout de Sidi-Yahia, dans la localité de Taourira, daïra de Merine, dans le sud de la wilaya de Sidi- Bel-Abbès, où se préparait la waâda en l’honneur du saint pour effectuer leur frappe et déstabiliser les populations de la région qui devaient affluer vers les lieux. Selon nos sources, c’est le m’qadem du marabout qui, malheureusement, a été déchiqueté par l’explosion de la bombe cachée dans une caisse et déposée dans le mausolée alors qu’il vaquait à ses occupations. Le malheureux a rendu l’âme sur les lieux alors que les autres personnes présentes ont miraculeusement échappé à la mort. Les terroristes pensaient certainement faire le maximum de victimes parmi les visiteurs de ce marabout. Aussitôt, l’armée a déployé ses éléments pour mener une large opération de ratissage et retrouver les terroristes. A. M. Lire en pages 6 et 7 MOUVEMENT BARAKAT Des militants et membres fondateurs se démarquent des consultations politiques PAGE 5 l TRANSITION DÉMOCRATIQUE La conférence nationale se tiendra le 7 juin lDes contacts ont été entrepris avec Mouloud Hamrouche, Sid- Ahmed Ghozali, Ali Benflis, Ali Yahia Abdennour et les deux de l’ex-FIS, Kamel Guemazi et Ali Djeddi. PAGE 5

Transcript of fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des...

Page 1: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

Ph

oto

s :

Sam

ir S

id

Le Bonjour du ´Soirª

Amnesty n'a pas vu les soldatsaméricains débarquer à Baghdad pour yaccomplir l'un des génocides les plusmarquants de l'histoire contemporaine.Des preuves préfabriquées et un pognonfou pour le complexe militaro-industrielqui a besoin d'une guerre tous les dix anspour vendre ses engins de la mort. Lessavants de la plus illustre université arabefurent froidement assassinés et tout unpays mis à genoux. Pour rien. Ou si, pourqu'Israël dorme tranquille. Amnesty n'apas pour vocation de déranger lesAméricains. Ni les Français pour ce qu'ilsont fait de la Libye. Ou, plus proche denous, de la Syrie. Pourtant, ce sont desofficiels français qui reconnaissentdésormais que leur pays a aidé lesterroristes contre Damas.Amnesty ne voit pas les atrocités

commises par les hors-la-loi sanguinairesqui veulent anéantir nos nations. Amnestyest malheureuse parce que l'arméepopulaire et les forces patriotiques ontsauvé la République et l'Etat-Nation. Cetteorganisation est désarçonnée par l'arrêtdu sinistre "printemps" -concocté dansles laboratoires sionistes- aux portes denotre pays ! C'est comme le Tribunalinternational de La Haye. Les Américainsne le reconnaissent pas et ce qui lui resteà faire, c'est de s'occuper des Soudanaiset des Rwandais. Ou des Syriens ! Lesgénéraux américains, la CIA, ne tuent pas.Ils font du cinéma et ni Amnesty, ni letribunal bidon de l'impérialisme n'ont pourvocation de s'immiscer dans le travaild'Hollywood.Mais il est un autre cinéma, spécialité

de certains titres algériens, qui medésarçonne : on tire à boulets rouges surAmnesty quand elle critique l'Algérie et onla cite en grand quand elle "tombe" sur leMaroc ! Faut savoir...

[email protected]

Pour qui roule«Amnesty» ?

JEUDI 15 MAI 2014 - 15 RADJAB 1435 - N° 7178 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Editi

on d

’Alg

er -

ISSN

IIII

- 00

74

EEntrntretienetien l PROFESSEUR OMAR AKTOUFAU SOIR D’ALGÉRIE :

«L’économiealgériennefonctionne à

l’improvisation»

lSIDI-BEL-ABBÈS : EXPLOSION D’UNE BOMBE DANS UN MAUSOLÉE

1 mort, le M’qademL es terroristes ont ciblé dans

l’après-midi de mardi dernier lemausolée du marabout de Sidi-Yahia,dans la localité de Taourira, daïra deMerine, dans le sud de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, où se préparait la waâda enl’honneur du saint pour effectuer leurfrappe et déstabiliser les populationsde la région qui devaient affluer vers les

lieux. Selon nos sources, c’est lem’qadem du marabout qui,malheureusement, a été déchiqueté parl’explosion de la bombe cachée dansune caisse et déposée dans lemausolée alors qu’il vaquait à sesoccupations.Le malheureux a rendu l’âme sur les

lieux alors que les autres personnes

présentes ont miraculeusementéchappé à la mort. Les terroristespensaient certainement faire lemaximum de victimes parmi lesvisiteurs de ce marabout. Aussitôt,l’armée a déployé ses éléments pourmener une large opération de ratissageet retrouver les terroristes.

A. M.

Lire en pages 6 et 7

MOUVEMENT BARAKATDes militantset membresfondateurs se

démarquent desconsultationspolitiques PAGE 5

l TRANSITION DÉMOCRATIQUE

La conférencenationale se

tiendra le 7 juinlDes contacts ont été entrepris avec Mouloud Hamrouche, Sid-

Ahmed Ghozali, Ali Benflis, Ali Yahia Abdennour et lesdeux de l’ex-FIS, Kamel Guemazi et Ali Djeddi. PAGE 5

Page 2: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent
Page 3: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui :49,55%

Non :33,48%

Sans opinion: 16,97%

Pensez-vousqu’il faut abolir

la loi 49/51% sur les

investissementsétrangers en

Algérie ?

Résultat sondage

Pensez-vous que dans sa liste des 30 joueursprésélectionnés, l’entraîneur national de football n’a exclu aucun joueur qui mérite d’être retenu ?

PPDevant les contraintes liées au manqueDevant les contraintes liées au manque

d’espace pour les enterrements à Zéralda, lesd’espace pour les enterrements à Zéralda, lescitoyens ne cessent d’interpeller les autoritéscitoyens ne cessent d’interpeller les autoritésde la wilaya d’Alger pour qu’elles interviennentde la wilaya d’Alger pour qu’elles interviennentet procèdent à l’agrandissement deet procèdent à l’agrandissement del’actuel cimetière de Sidi Menif parl’actuel cimetière de Sidi Menif parl’annexion du terrain mitoyen, enl’annexion du terrain mitoyen, enétat d’abandon en ce moment.état d’abandon en ce moment.

ERISCOOPERISCOOP [email protected]

Jeudi 15 mai 2014 - Page 3

Un cimetière, SVP !

SNTF, les Françaistoujours en forceLes entreprises

françaises continuent derafler la plupart desmarchés de piècesdétachées que lance laSociété nationale destransports ferroviaires(SNTF). Le dernier marché en

date et qui concerne lespièces détachéesdestinées à la maintenancede la suspension desvoitures à voyageurs a été

remporté parC I MFrance.

C’EST MA VIEL’argent sale

Voilà une question qui me taraude l’esprit depuis des années :pourquoi donc nos billets de banque sont-ils dans cet étatépouvantable, déchirés, déchiquetés, recollés des dizaines de fois, sales, puants, pleins de germes et de bactéries, vecteurs de toutes sortes de maladies et j’en passe?

VOYAGE CULINAIRETadjine bounarine ou le plat qui cuit sur deux

feuxCette semaine nous irons dans la ville de Annaba, pour y découvrir un

plat traditionnel, tadjine bounarine, que les Bônois consommentpendant la saison estivale.

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESLes Algériens et la hogra : tous haggarine

et mahgourineLes Algériens se sentent-ils haggarine ? C’est à cette question quenos interlocuteurs ont eu à répondre. Cadre supérieur, retraité, femme au foyer, étudiant... Ils ont abordé ce sujet sans mâcher

leurs mots. Ils en avaient gros sur le cœur.

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE«La hogra renvoie à une perte des valeurs»

Dans cet entretien, Dr Larbi Mehdi, maître de conférences à l’université d’Oran, revient sur le parcours sémiologique du terme hogra et de sa valeur dans la société algérienne.

Retrouvez ce samedi le n°120 de Soirmagazine

SSommaireommaire

Le doyen et leslaboratoires

Un doyen de faculté de médecine, quise trouve être également chef de serviced’un CHU, ne cesse de prendre descongés à répétition. On peut imaginer que c’est son droit le

plus absolu, sauf que ces congés sontsouvent dus à des voyages à l’étrangerqu’effectue ce doyen et offertspar des laboratoiresinternationaux. Une situationqui est sous la loupe de sahiérarchie du fait que sonservice est presque àl’abandon.

Obsolète !Les spécialistes du secteur de la santé exigent une

actualisation de la réglementationconcernant la surveillance desmaladies à déclaration obligatoire(MDO). Ils expliquent de ce fait que la

surveillance est toujours régie parl’arrêté 179 du 19 novembre 1990.L’utilité de revoir la réglementation

serait aussi dictée par l’opérationde refonte du système

national d’informationmédicale réalisé encollaboration avecl’Union européenne.

Page 4: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

Le Soird’Algérie Jeudi 15 mai 2014 - PAGE 4Actualité

Les particuliers pourrontbénéficier de la téléphonie fixede quatrième génération 4G-LTE d’ici deux mois. Déjà,deux mille entreprises ontsouscrit à cette formule com-plémentaire d’accès à Interneten haut et très haut débit.

Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) -Les entreprises sont satisfaites de latéléphonie de quatrième génération 4G-LTE (Long terme evolution) qui permetl’accès à Internet haut débit, assurait hierle président-directeur général d’AlgérieTélécom. Approché hier au siège de sonentreprise où une journée portesouvertes se déroulait sur la 4G-LTE (Lelarge bande au service du développe-ment durable – la technologie 4G-LTE),Azouaou Mehmel a relevé l’engouementdes professionnels depuis le lancementde cette prestation au début du mois encours. Ciblés en premier lieu, ce sont quelque 2000 entreprises et grands comptes quiont souscrit aux offres proposées parl’opérateur public (une offre 5 Go de 3500 dinars/ mois et une offre 10 Go de 6500 dinars /mois). Une prestation quisera déployée progressivement à traversle territoire national rappelle le P-dgd’Algérie Télécom qui indique que leschefs-lieux des 48 wilayas du pays sontdéjà pourvus de stations d’émission etque les localités avoisinantes seront pro-gressivement couvertes par la 4G-LTE,un déploiement qui ne semble susciteraucun mécontentement des profession-nels. «Nous n’avons perçu aucun dépit», dirale manager de l’opérateur public. Et celamême si des entreprises réclameraientdes volumes davantage importants,observe Azouaou Mehmel qui indique

que d’autres offres seront proposées etadaptées à des usages diversifiés, dès lemois prochain. Quid des particuliers, desclients résidentiels ? A ce propos, lemanager d’Algérie Télécom indique quela 4G-LTE sera lancée d’ici «un à deuxmois», dans la mesure où l’opérateurprévoit la réalisation à terme de 100 000accès et que les offres seront disponibleset étudiées. Un déploiement au niveau des particu-liers qui sera également progressif etquelque peu ciblé, dans la mesure où ladémocratisation de l’accès à Internet enhaut et en très haut débit constitue lecredo d’Algérie Télécom et que cetteprestation complète les autres modesd’accès à Internet (ADSL, fibresoptiques, téléphonie mobile...), et cela,même si la nécessité de disposer d’unterminal (PC...) s’impose aux particuliers.Ainsi, Azouaou Mehmel a indiqué que lesespaces communutaires, notamment lescybercafés, seront visés par des offresadaptées. De même, les localités rési-dentielles isolées ou insuffisamment des-

servies par les réseaux d’accès, tantfilaires que par fibres optiques serontciblées. Ce faisant, l’opérateur public focalisedavantage sur la généralisation duréseau de fibres optiques, atteignantactuellement 50 000 km. A ce propos, lepatron d’Algérie Télécom indique que sonentreprise s’est tracé l’objectif dedéployer en 2014 et 2015 un réseau de20 000 km de fibres optiques supplé-mentaires, en travaillant à couvrir lesannexes des communes, les localités deplus de 1 000 habitants... , mais aussi enencourageant le développement de lasous-traitance, le recours aux microen-treprises de travaux et de services,créées notamment par le biais des dispo-sitifs de soutien à l’emploi des jeunes. Un programme qui complète le planfibres optiques que le gouvernement atracé, précisera le P-dg d’AlgérieTélécom, et qui cible les établissementsde services publics, les zones en déve-loppement et autres.

C. B.

TÉLÉPHONIE FIXE DE 4e GÉNÉRATION

Les particuliersseront connectés d’ici deux mois

Photo : DR

IL AURA LIEU LES 13 ET 14 JUIN PROCHAIN

Concours de coiffure et d’esthétique

Les coiffeurs et coiffeusesdoivent faire appel à leurcréativité et leur imaginationpour décrocher le Grand Prixde la profession. Une initiativede la Fédération nationale dela coiffure et de l’esthétiquedans le but d’encourager lesgens du secteur. KherbacheAbdelkader, président de la

fédération qui a animé, hier,un point de presse pourannoncer l’événement a indi-qué que les lauréats partici-peront au concours du GrandPrix de la coiffure et de l’es-thétique maghrébine qui sedéroulera aussi à Alger.L’intervenant a, par ailleurs,relevé le manque d’engoue-

ment envers cette professionen particulier la coiffure pourhomme «de plus en plusdélaissée», a-t-il soutenu.Pourtant, rappelle-t-il,l’Algérie avait les meilleurscoiffeurs au monde à une cer-taine époque. «En 1982, c’estl’Algérie qui a décroché laCoupe de la coiffure mondialemasculine», a indiqué M.Kherbache. La raison de cerecul ? Le conférencier pointedu doigt les pouvoirs publics.Ces derniers, soutient-il, n’ac-cordent aucun intérêt pour laprofession et la formation.

A ce sujet, le président de

la Fédération nationale de lacoiffure et de l’esthétiqueinterpelle le ministre del’Enseignement et de laFormation professionnelle àmultiplier les écoles de forma-tions en coiffure et esthétiquepour hommes.

Selon les chiffres de lafédération, il existerait 92 134salons de coiffure et esthé-tique sur le territoire national.48 570 salons pour hommes,41 275 pour femmes. Il existe-rait aussi 2 289 salons d’es-thétique pour hommes et 2024 pour femmes.

S. A.

La Fédération nationale de la coiffure et del’esthétique, affiliée à l’UGCAA (Union généraledes commerçants et artisans algériens), organiseles 13 et 14 juin prochains un concours pourdécerner des prix aux meilleurs coiffeurs etesthéticiens.

Assez de politique,parlons football. C’estmalheureux à constater,mais par ces temps dedéception populaire – lechangement n’est paspour demain surtoutdepuis que l’oppositions’est mise à se disputerles dépouilles de l’ex-FISà défaut de présenter unealternative crédible – lefootball reste la seulechose qui fait débat, leseul fait qui transcendeles différences, les clivages sociaux et régionaux. Et ce,bien qu’il faille s’attendre à une instrumentalisationencore plus grande de l’équipe nationale par le pouvoirpolitique. N’a-t-on pas affirmé durant la campagne élec-torale – tout le monde l’a entendu – que c’est grâce auPrésident Bouteflika que l’équipe nationale s’est quali-fiée à deux reprises, voire à quatre selon ce porte-paro-le du chef de l’Etat qui, emporté par son enthousiasmeen faveur du quatrième mandat, s’est quelque peuoublié. Et moi qui croyais que c’était grâce à cetteextraordinaire frappe de Antar Yahia que l’Algéries’était retrouvée en Afrique du Sud et au coup de tête,quelque peu chanceux de Bougherra, que nous seronsprésents au Brésil.

Bref. Voilà l’Algérie à un mois du Mondial brésilien.Lundi, Vahid Halilhodzic a communiqué la liste des 30joueurs transmise à la Fifa. Et sur cette liste, 23 joueursiront au Brésil et sept seront réservistes. Le sélection-neur, qui a sans doute son idée sur le noyau dur del’équipe nationale partant au Brésil, va être confronté àdes choix cornéliens pour compléter la liste des 23élus. Il y aura un gardien de but en moins, des défen-seurs à sacrifier ainsi que des milieux de terrain et desattaquants. Et dans ce cas de figure, en dépit de la pres-sion médiatique et sportive – chacun aurait souhaitévoir tel ou tel joueur faire partie des 23 – il n’y aura pasde place aux états d’âme. En tout cas, ce dont on estsûr, c’est qu’on ne verra pas se reproduire le scénariode l’année 1982 où l’homme, grâce à qui l’Algérie s’étaitqualifiée, le Soviétique Guennadi Rogov, avait été écar-té, sous prétexte qu’un étranger ne doit pas «driver»l’équipe nationale au Mondial.L’idée a pourtant frôlé latête de certains. Juste après la qualification de l’Algérieface au Burkina Faso, certains articles de presse n’ont-ils pas amplifié le différend entre Halilhodzic etRaouraoua, et évoqué le remplacement du Bosnien ?Des noms de probables remplaçants, dont celui deSaadane, ont même été susurrés, sans mesurer l’im-pact qu’aurait eu sur les joueurs un changement desélectionneur à quelques semaines du Mondial. Lasagesse a fini heureusement par l’emporter.

Dans les pays développés, cela ne se passe pasainsi. Tout le monde fait corps derrière le sélectionneur.Rares sont ceux, parmi les médias, à remettre en causeles choix du sélectionneur. Bien au contraire, on s’ef-force de les expliquer même si au passage on regretteque tel ou tel joueur méritant n’ait pas été retenu. Onn’entendra jamais un entraîneur de telle ou telle équipede division une regretter qu’un de ses joueurs n’ait pasété choisi ou affirmer dans les médias, comme cela sefait en Algérie, que son joueur a sa place en équipenationale. Les critiques viennent après le parcours del’équipe nationale, rarement ou pas du tout avant.

Pour revenir aux choix cornéliens de Halilhodzic,citons pour exemple le Français Didier Deschamps. «Jevais faire plus de malheureux que d’heureux (…) Il n’ya pas de bonne solution. Je vais faire en sorte de choi-sir la moins mauvaise», a-t-il confié au journal LeMonde de mardi. Le sélectionneur de l’équipe deFrance, qui a vu évoluer pas moins de 50 joueurs endeux ans, ne se pose pas trop de questions. «Je ne res-sens pas d’appréhension. C’est mon boulot, c’est maresponsabilité de faire des choix. C’est le côté un peunégatif mais je l’assume». Samir Nasri en a fait lesfrais…

D’autres sélectionneurs français dans des disci-plines comme le handball ont été confrontés à ce genrede situation. «Parfois on a envie que la blessure choi-sisse à notre place», expliquait dans le journal gratuit20 minutes l’entraîneur de l’équipe de France de hand-ball féminine (championne du monde en 2003) OlivierKrumbholz. Il avait été contraint d’éliminer une joueusedont c’était la dernière chance de disputer les Jeuxolympiques de Sydney. C’est dire !

Vahid Halilhodzic sera également confronté à descas de conscience similaires. C’est ainsi.

H. Z.

Les choix cornéliensde Vahid Halilhodzic

CE MONDE QUI BOUGE

Par Hassane Zerrouky

La 4G – LTE (long terme evo-lution) permet l’accès à Interneten haut et très haut débitjusqu’à 100 Mbps, sans fil (parondes radio). Le débit est parta-gé entre les clients connectéssimultanément sur une mêmestation radio (eNodeB).

Les utilisateurs, les professionnels(actuellement inscrits au registre decommerce...) et prochainement les parti-culiers, peuvent profiter du très hautdébit pendant un mois, avec un volumelimité mais une qualité de service trèsbonne, optimale et libre de toute interfé-rence. Les utilisateurs peuvent téléchar-ger plus rapidement des photos, albumsde musique ou visionner des vidéos enstreaming, en haute définition.

Les offres 4G-LTE sont exprimées en

volume et non en débits. Ainsi, l’utilisa-teur professionnel pourra bien gérer sonabonnement, ses téléchargements etson utilisation de l’internet, qu’il s’agissede l’offre 5 Go (un volume de 5 Go à 3500 dinars le mois) ou de l’offre 10 Go(un volume de 10 Go à 6 500 dinars lemois). Une fois le volume de connexionconsommé, le client reste connecté avecun débit de 512 Kbps, durant la périodede validité de l’offre et bénéficiera d’unequalité de service bonne et uneconnexion illimitée. Si le client neconsomme pas son volume pendant lemois, il sera toutefois perdant.

Comment avoir la 4G ?Pour bénéficier de la 4G, le client qui

dispose d’un terminal (PC, tablette,smartphone...) doit avoir un CPE(modem 4G-LTE, avec une carte SIM4G-LTE ), offert gratuitement (après

paiement de 3 mensualités). Ce client doit être couvert par le

réseau 4G. Ainsi, des tests d’éligibilité(couverture) sont effectués par des tech-niciens d’Algérie Télécom pour vérifier sile client se trouve dans le champ d’émis-sion et capture de l’onde radio. Cetteonde est émise par une station radio(eNodeB), située dans le lieu de résiden-ce du client. Une fois cette conditionsatisfaite, le client pourra souscrire unabonnement 4G-LTE et bénéficier d’unmodem compatible gratuit au niveau desagences commerciales d’AlgérieTélécom.

Précisons, toutefois, que la 4G-LTEne permet actuellement que la transmis-sion de data (données).

Quant à pouvoir téléphoner à partirde ce modem, Algérie Télécom ne pré-voit cette possibilité qu’à l’horizon 2016.

C. B.

C’est quoi la 4G ?

Surfer, écouter de la musique et visionner des films avec une meilleure qualité.

Page 5: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

Le Soird’Algérie Jeudi 15 mai 2014 - PAGE 5Actualité

M. Kebci - Alger (Le Soir) - C’est là ce dontles chefs de partis et l’ancien chef de gouverne-ment Ahmed Benbitour qui composent laCoordination nationale pour les libertés et latransition démocratique (CNLTD), ont convenuau bout de leur toute dernière réunion.

Un conclave de près de 4 heures tenu,avant-hier soir, au siège national du RCD et lorsduquel le bilan de l’action de cette coordinationa été épluché.

Dont notamment les contacts et les concer-tations engagées depuis des semaines d’avecnombre de chefs de partis et autres personnali-tés nationales de l’opposition à l’effet de les son-der sur la feuille de route que s’est tracée cettecoordination.

Une feuille de route dédiée à la transitiondémocratique et dont la toute première action«concrète» sera cette conférence nationale à

laquelle, promet-on, du beau monde est atten-du. Ce dernier sera d’ailleurs, officiellement sol-licité via des invitations individuelles dont l’envoisera entamé dès mardi prochain, comme le dirale président de Jil Jadid, un des partis membresde la CNLTD aux côtés du RCD, du MSP, deNahda, et du FJD et de Ahmed Benbitour. «Cen’est qu’à ce stade que l’on saura qui sera de laconférence ou pas», estimera Sofiane Djillali quitiendra à préciser que ce rendez-vous «seraexclusivement celui de l’opposition, qu’elle soitpartisane ou dans la société civile, du moinscelle qui se reconnaît dans notre démarche».

Ceci dit, la fixation de la date de cette confé-rence nationale pour les besoins de laquelledeux commissions (logistique et communica-tion) ont été installées, ne signifie en rien la clô-ture de l’opération contact et autres concilia-bules avec la classe politique et personnalitésnationales. Le président de Jil Jadid parlera deleur poursuite d’ici là, au niveau de chaquemembre de la coordination à l’effet deconvaincre le plus grand nombre. Des contactsqui ont concerné, jusqu’ici, outre nombre dechefs de partis, plusieurs personnalités natio-

nales dont les ex-chef de gouvernementMouloud Hamrouche, Sid Ahmed Ghozali, AliBenflis, Me Ali Yahia Abdenour et les deuxanciens cadres du FIS dissous Kamel Guemazi

et Ali Djeddi. Les membres de la CNLTD ontégalement rencontré, jeudi dernier, desmembres du mouvement Barakat.

M. K.

TRANSITION DÉMOCRATIQUE

La conférence nationale se tiendra le 7 juinInitialement prévue pour les

17 et 18 de ce mois, la conférencenationale sur la transition démo-cratique se tiendra finalement le 7 juin prochain.

Photo : Samir Sid

Un rendez-vous qui sera exclusivement celui de l’opposition.

MOUVEMENT BARAKAT

Des militants et membres fondateursse démarquent des consultations politiques

DÉNONÇANT DES INITIATIVES DE LA CROIX-ROUGE INTERNATIONALE

Benhabilès assure que c’est au CRA d’intervenir au sud du pays

Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Dansun communiqué rendu hier public et signé par18 militants et membres fondateurs de BARA-KAT, le caractère «purement citoyen et nonpartisan du mouvement», a été mis au devant.Ils soulignent, en effet, que «c’est avec unegrande stupéfaction qu’ils ont appris que desconsultations ont été engagées avec des par-tis et personnalités politiques et ce à leursinsu».

Une démarche qu’ils qualifient d’«incom-préhensible et douteuse» et qu’ils affirment«largement contestée par la majorité desmembres de l’assemblée générale deBarakat».

Les signataires du communiqué préciseaussi que «cette initiative lancée par quelquespersonnes qui ne représentent qu’ellesmêmes, s’inscrit en porte à faux avec les

idéaux, le texte fondateur et notamment ladéclaration politique de Barakat, renduepublique le 14 avril 2014, à Alger».

Jugeant la situation grave, ils assurent nejamais «se permettre de décevoir l’engage-ment et le sursaut de dignité de ces milliersd’Algériens qui ont dit NON à une présidenceà vie, à une mascarade électorale dont l’issueétait scellée d’avance». Ils rappellent aussi etencore une fois «nous avons dit et nous conti-nuons à dire NON au système, à ses hommeet à ses méthodes. Ce n’est donc pasaujourd’hui que nous allons trahir la confianceque les Algériens ont placé en nous, en négo-ciant avec les satellites du pouvoir. Cesmêmes partis politiques qui ont à un momentou à un autre pactiser avec le système».Toujours dans la même lancée, ils persistentet signent : «L’équation est plutôt simple :

comme nous rejetons ce même système nousne pouvons nous inscrire en droite ligne avecses courtisans. Le peuple algérien a eu par lepassé à souffrir de la trahison d’une fausseopposition au point de ne plus croire à aucunedémarche engageant le changement. S’il y aeu exception faite à Barakat, compte tenu deson caractère purement citoyen et non parti-san, nous n’avons point l’intention de décevoiren négociant avec les faux opposants qui ontabusé de la confiance des algériens pour gra-vir les échelons et gouter aux délices des pri-vilèges du pouvoir». Enfin et par souci d’êtreplus explicite, ils attestent que c’est «pour qu’iln’y ait pas de nouveaux Khalida et Amara aunom de Barakat», qu’ils refusent ce genre derapprochements. Contacté, Idir Tazerout, mili-tant et membre fondateur du mouvementBarakat conclu : «Nous allons désormais nousinscrire comme il a toujours été le cas dansdes actions de rue plutôt que d’aller prendredes photos de famille avec les chefs de partiset personnalités politiques».

M. M.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Pour Saïda Benhabilès qui inter-venait hier lors de la réunion des

présidents des commissions dewilaya, il est urgent de renforcerles moyens logistiques dans le

sud du pays, région qu’elle jugerasensible. «Quitte à ce que laconfiance me soit retirée, je conti-nuerai à défendre l’unité nationa-le. Quand cette dernière est tou-chée, il n’y a pas de neutralité auCRA. Je suis consciente des dan-gers qui menacent l’Algérie à tra-vers le Sud et je reste vigilante.»A déclaré, hier, Saïda Benhabilès.

Elle évoquera aussi la volontéde la Croix-Rouge internationaledans la région de Ghardaïa s’in-terrogeant ainsi sur l’utilité duCRA dans ce cas particulier.

Pour la présidente du CRA, sile CICR reste un ami de trèslongue date ayant soutenu leCRA, il n’en demeure pas moinsque la tentative d’intervention àTamanrasset en faveur des réfu-giés est un précédent grave qui porte atteinte au Croissant-Rouge : «Le CICR ne peut sesubstituer au CRA, ce dernier a lapossibilité de répondre auxbesoins humanitaires des réfu-giés dans la région», a précisé

Saïda Benhabilès. Le CRA joueaussi un rôle sécuritaire. Elle pré-conisera aussi de renforcer lesmoyens financiers des wilayas dusud. Lors de la rencontre tenuehier, la présidente du CRA a réité-ré ses orientations suite à l’as-semblée générale tenue au moisde mars passé.

Elle évoquera ainsi la nécessi-té d’organiser une journée parle-mentaire sur le CRA et le droithumanitaire. Elle a aussi appelé àla création d’une carte pour lesadhérents et l’institution d’unfichier national des vrais béné-voles. S’agissant des aides aucours du mois de Ramadhan, elleannoncera la suppression ducouffin du Ramadhan qui selonelle, est une atteinte à la dignitédes citoyens.

C’est une somme d’argent quisera ainsi remise aux famillesnécessiteuses et sera évaluée àpas moins de 10 000 dinars,recommandera Mme Benhabilès.

F.-Z. B.

La présidente du Croissant-Rouge algérien, SaïdaBenhabilès, a annoncé hier que le CRA devrait sedéployer davantage dans les régions du sud du pays.Elle a déclaré que le travail d’aide notamment auxréfugiés dans les régions d’extrême sud incombait auCRA, dénonçant ainsi les informations faisant état dela volonté de la Croix-Rouge internationale d’interve-nir dans cette zone.

CHARNIER D’AMGALA

L’ENTV enquête surles massacres del’armée marocaine Le réalisateur Amar Bendjeda

a signé un nouveau documentai-re sur la question du Saharaoccidental. «Leur royaume estbâti sur des cadavres» retraceles conditions dans lesquelles lecharnier a été découvert dans larégion d’Amgala, à l’est des terri-toires libérés.

Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Février1976, une unité de l’armée marocainearrête trois bergers d’une dizaine d’années.Sans raison aucune, un officier sort sonarme et abat froidement Bachir Salma Dafet Sidi Salek Salma. Aba Ali Saïd Daf, leplus jeune d’entre eux, aura la vie sauveaprès avoir été obligé de rendre hommageau roi Hassan II.

Toujours vivant, l’homme fait partie desprincipaux témoins de cette tragédie. Leréalisateur de l’ENTV, Amar Bendjeda, lefait intervenir dans son documentaire«Leur royaume est bâti sur des cadavres».

Aba Ali Saïd Daf raconte dans le détailcette journée dramatique. Il était à l’endroitmême où s’est produite la double exécu-tion. En effet, en février 2013 a été décou-verte la fosse commune contenant lesdeux corps. Le Front Polisario confie lesopérations d’identification à une équipeespagnole spécialiste en sciences foren-siques. Le documentaire suit les interven-tions du docteur Francisco EtxeberriaGabilondo à Amgala puis dans son labora-toire de l’université du Pays Basque.L’analyse ADN des deux corps confirmeral’identité des Bachir Salma Daf et SidiSalek Salma. Au total, les experts espa-gnols confirmeront le massacre de sixautres Sahraouis puisqu’une autre fossecommune a été découverte à Amgala. Lesexécutions de familles de nomadesauraient été ordonnées par la hiérarchie del’armée marocaine. Le documentaire débu-te d’ailleurs par le témoignage d’un guidesahraoui qui rapporte l’aveu d’un officiermarocain : «le roi Hassan II a exigé demassacrer tout être vivant».

Constitué d’images d’époque, notam-ment de témoignages poignants de civilsayant subi des tortures, «Leur royaume estbâti sur des cadavres» permet de mieuxcomprendre les conditions dans lesquellesle Maroc a colonisé le Sahara occidentalsuite au départ de la colonisation espagno-le. D’une durée de 50 minutes, le film docu-mentaire devrait être diffusé demain, ven-dredi, sur l’ENTV.

T. H.

Militants, sympathisants, et membres fondateurs de BARAKAT haus-sent le ton pour «dénoncer fermement les consultations engagées par ungroupuscule de personnes au nom du mouvement, avec un certainnombre de partis politique».

Un nouveau directeur à la tête du CrascM. Djilali Hadj Smaha, qui assurait les fonctions de doyen de la

Faculté des sciences sociales et de l’information au sein de l’universitéAbdelhamid Ibn Badis de Mostaganem, a été installé dans son nou-veau poste à la tête du Centre de recherche en anthropologie socialeet culturelle (Crasc) d’Oran, par le directeur général de la recherchescientifique et le développement technologique auprès du ministèrede l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, M.Abdelhafid Ouragh. L’ex-doyen de la faculté des sciences sociales etde l’information M Djilali Hadj Smaha remplace donc Mme NouriaBenghebrit Remaoun, récemment chargée du portefeuille de ministrede l’Education nationale au sein du nouveau gouvernement deAbdelmalek Sellal.   A. B.

Page 6: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

Le Soird’Algérie Entretien Jeudi 15 mai 2014 - PAGE 6

A 70 ans, on ne peut pas dire quecet intellectuel algérien installé auCanada — «on m’a poussé hors dupays»— mâche ses mots quand ils’agit de décoder le management àl’américaine, le néolibéralisme danssa phase financière et son hégémo-nie mondiale. Elégant dans soncostume clair demi-saison — sanscravate —, le verbe concis et précisdénué de passion stérile, le profes-seur Omar Aktouf nous convie à lesuivre (ce n’est pas de tout repos !)dans les méandres de sa thèse surla post-mondialisation, le manage-ment et la rationalité économiqueficelée dans une édition renouveléede La stratégie de l’autruche paruen 2002 qui prévoyait entre autresla crise financière de 2008 avec lescandale des subprimes. Dans cenouveau monde dominé par lafinance, il peut paraître comme unépouvantail, au pire un agitateursubversif pour les lobbies d’argent.Bien sûr, les conclusions de sesrecherches ne lui valent pas uni-quement des ennemis, cela on lecomprend aisément, mais aussi lareconnaissance d’observateurscrédibles comme l’ancien directeurgénéral de l’Unesco, l’EspagnolFederico Mayor Zaragoza qui a pré-facé son livre. Il dit à ce propos :«Nous avions besoin d’un tel travailqui nous fait saisir les raisons etconséquences de ce qu’on peuttrès justement dénommer – et lesévénements et scandale récents nefont que le confirmer — «une gravedérive de type business economicset étroitement financière de la nobleet vénérable science économique.»Omar Aktouf sillonne la planètepour prêcher «sa» bonne parole.Entretien.

Le Soir d’Algérie : Depuis l’abandonde l’option socialiste, la mode est aulibéralisme et aux lois du marché. Cetétat d’esprit domine dans les investisse-ments — publics ou privés au demeu-rant. Et pourmieux cristallisercette approche, deplus en plusd’écoles supé-rieures et d’insti-tuts de hautesétudes en mana-gement s’ouvrent.Cela ne va-t-il pas à l’encontre de vosmises en garde quant aux dangers del’entrepreneuriat à l’américaine ?Omar Aktouf : Dès l’indépendance,

on a parlé de socialisme populaire, dumoins dans le discours, suivi d’une pério-de d’improvisation pour basculer ensuitedans le néolibéralisme sans avoir vrai-ment le choix.

Ce néolibéralisme n’est pas le libéralis-me au sens anglophone qui est de lasocial-démocratie, c’est une usurpationlinguistique. Sous le couvert de néolibéra-lisme, c’est l’ultralibéralisme qui fonction-ne réellement, c’est-à-dire le «laisser-faireabsolu et le marché va tout régler».

Cela s’est imposé avec la mondiali-

sation, le FMI et les mesures d’ajuste-ments structurels, la Banque mondialeet le consensus de Washington quiimpose à tout pays demandant une aidefinancière ou d’entrer à l’OMC d’adop-ter les règles néolibérales.

L’économie de marché après l’aban-don du dirigisme d’Etat était-elle inévi-table ?

Non pas du tout, mais c’est un choiximposé aux pays nouvellement indépen-dants, au tiers-monde, à l’Afrique, etc.

Le capitalisme néolibéral a été présen-té à la planète comme l’unique option. Etcomme disait Margaret Thatcher : «Thereis no alternative.» C’est faux, car on peutrétorquer qu’il y en a au mois une demi-douzaine. Avec ce néolibéralisme, il y aproblème car l’entrepreneur est supposévivre du profit de ce qu’il produit, ce qu’ilmet sur le marché. Or, de plus en plus, lesentrepreneurs du néolibéralisme sontdevenus des rentiers, dès lors qu’ils fontla première accumulation du capital. EnAlgérie, on ne sait pas comment s’estfaite cette accumulation : héritage familial? Indemnisations de la période du socia-lisme ? Peu importe. Très vite ce capita-lisme se transforme en placements finan-ciers et ses détenteurs vivent ainsi sur larente et ne sont donc plus des entrepre-neurships. De ce fait l’économie glissetrès vite dans une situation où le taux dela rente dépasse le taux de biens et ser-vices qu’ils donnent à la société et les

transforment en leviersde rente.

Il y a là un déséqui-libre, c’est le cas pourIBM, General Motors,Chrysler, Peugeot et j’enpasse, qui ont connu desphases de déchéanceparce que ces entre-prises se sont transfor-

mées en holdings financiers. Ce capitalis-me devient rentier et provoque, par voiede conséquence, un enrichissementexponentiel des riches et un appauvrisse-ment exponentiel des pauvres. Car pourêtre rentier cela se fait sur la réductiondes salaires et celle de la qualité des ser-vices et des biens mis sur le marché.

Vous en faites la démonstrationdans Halte au gâchis. En finir avecl’économie-management à l’américai-ne. J’aimerai vous interpeler sur cetteréalité au plan interne, c’est-à-direl’Algérie. Le privé était victime d’ostra-cisme, situation qui va changer avec

Chadli et l’ouverture du moins auniveau du discours. A-t-il répondu àce qui était attendu de lui ou bien, parune sorte de perversion, se retrouve-t-il à profiter de la rente pétrolière ? C’estlà une énorme contradiction. On dit auprivé allez-y puisque le «socialisme» n’apas marché on va faire comme les Amé-ricains, les Français dans l’idée qu’il vadynamiser l’économie. Mais il y a plu-sieurs problèmes avec le privé : est-ilsoumis à un certain nombre de règles soitspontanéescomme auxEtats-Unis, auCanada, enAngleterre soitimposées par desinstances éta-tiques fortes deleur droit commec’est le cas enAllemagne, en Scandinavie, au Japon ?Nous ne sommes quant à nous ni dans lepremier cas ni dans l’autre. Le privé cheznous ne peut se prévaloir d’aucune tradi-tion spontanée, c'est-à-dire une certainemorale en matière de retenue dans l’enri-chissement, le respect des travailleurs, dela nature et du consommateur. Il n’est passoumis aussi à une régulation imposéeoù les politiques économiques sont ins-crites dans la Constitution comme enAllemagne qu’on appelle la cogestion.Les Japonais et les Scandinaves ontcopié ce modèle.

Ainsi le syndicat n’est pas vu commeun ennemi du capital et le client n’est pasune proie à exploiter avec des profitsmaximum. Le client est un citoyen à satis-faire et à éduquer…

Peut-on imaginer un modèle de réus-site en Algérie qui s’inspirerait d’autresmodèles qui marchent ailleurs ?

Non, toute activité qui n’est pas soumi-se à une régulation spontanée ou impo-sée devient anarchique. J’ai l’impressionque pour ce faire vous partez de l’a-priorid’un Etat de droit fort, une morale et unfonctionnement transparent capablesd’imposer les règles que vous évoquez.Est-ce le cas chez nous ? Non, absolu-ment pas. C’est pour cela que nousn’avons pas de régulation imposée.

Dans quelle mesure votre thèsepeut- elle fonctionner chez nous ?

Tout d’abord une des conséquencesde cet entrepreneurship, privé, anar-chique, livré à lui-même, est qu’il devientextraverti, sans limites ou sans scrupules.

Les entreprises algériennes sont cellesqui traitent les moins bien statistiquementleurs employés, l’environnement. 65%d’entre elles payent moins que le SNMGfixé à 18 000 DA, 60% les font travailler 12heures par jour…

Cela interpelle l’Etat par rapport auxlois promulguées et qui ne sont pasappliquées.

Parce qu’il n’a pas les moyens de lesappliquer. On ne sait rien des entreprisesqui ne payent pas d’impôts, de l’évasionfiscale. Dans notre cas, pays de la péri-phérie, du tiers-monde et ex-colonie, leprivé, livré à lui-même, devient extravertiet l’argent qu’il fait va systématiquement àl’extérieur du pays pour l’achat de pro-duits semi-finis dont il a besoin parce queles PMI et PME qui font le tampon n’exis-tent pas et pour les dépenses somp-tuaires, de loisirs, achats de villas à Bar-celone, à Paris, à Londres ou dépenserson argent au Ritz, à Nice, etc. L’argentqu’il gagne ne sert pas à la formationd’une main-d’œuvre locale car cela faitdes frais. Moins il qualifie plus il fait deprofit. Il compte sur l’Etat qui assure lagratuité de l’éducation, les livres… Le

privé ne profite donc pasau peuple ni à la nationmais à l’ex-puissancecoloniale devenant ainsiun prédateur... Bien sûrmon propos ne concernepas les personnes.

Mais l’Etat régulateurque vous mettez en

avant dans tout ça ?C’est clair qu’il n’y a pas eu d’Etat.

Sous Boumediene il n’y n’avait pas d’ins-titutions. Avec la charte nationale et laConstitution, l’Etat est devenu une sortede succursale du FLN. Il n’y a jamais eud’Etat de droit intègre mais plus un équi-libre entre clans…

Comment qualifierez-vousaujourd’hui l’économie algérienne ?

C’est une économie aléatoire qui fonc-tionne à l’improvisation. Capitaliste ? Nonparce qu’elle est basée sur la rente. Cen’est pas du capitalisme financier en l’ab-sence d’une Bourse active…

Le FMI qui impose des règlesstrictes dans la gestion d’un pays attri-bue des bons points à l’état de santéde l’économie algérienne ? Est-ce dela complaisance ?

Le FMI, tout comme la Banque mon-diale, est complaisant avec tous les paysdu tiers-monde à l’exception de l’OMC quitravaille pour les pays riches. C’est lagrande bataille entre les Etat-Unis, leCanada et l’Europe à propos des subven-tions qu’ils interdisent par le biais del’OMC, notamment dans l’agriculture.Mais cela n’empêche pas ces mêmespays de le faire chez eux.

FMI et Banque mondiale ont été créésavec les accords de Brettons Woods en1944 pour organiser le monde par le com-merce et non par la guerre. Le FMI et laBanque mondiale ont été chargés d’éra-diquer la pauvreté pour permettre auxpays pauvres d’entrer dans le commercemondial et donc d’enrichir les pays riches.

Entretien réalisé par Brahim Taouchichet

PROFESSEUR

«L’économie algérienne

Photo : DR

´Si vous faites un MBA au Japon, vousÍtes considÈrÈ

comme quelquíun qui a ÈchouÈ parceque vous níÍtes pas arrivÈ ‡ Ítre unbon gestionnaire avec votre diplÙme

díuniversitÈ.ª

´TrËs vite ce capitalisme setransforme en placements

financiers et ses dÈtenteurs viventainsi sur la rente mais ne sont plus

des entrepreneurships.ª

Omar Aktouf.

Page 7: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

On leur donne de l’argent pour qu’ilspuissent acheter leurs produits et s’assu-rer que tout le monde joue le même jeuéconomique. Le Consensus de Washing-ton était d’imposer aux pays du tiers-monde un fonctionnement tel que lesmultinationales notamment des Etats-Unis puissent profiter largement des mar-chés mondiaux. C’est les fameux ajuste-ments structurels du FMI : réduire la taillede l’Etat et donc sa capacité à faire faceaux multinationales qui sont plus fortesque la plupart de nos Etats. Deuxièmeexigence, la privatisation. Quand on priva-tise en Algérie, en Tunisie ou au Marocl’électricité, l’eau, les transports il n’y aaucune personne physique qui a suffi-samment accumulé d’argent pour pré-tendre à leur acquisition.Qui va acheter ? C’estWesting House, ITT, Elec-tronica, ça veut dire lesmultinationales à des prixbradés et qui font doncfaire main-basse sur lesgrands secteurs de l’éco-nomie d’un pays. On l’a vuen Indonésie, en Ethiopie,etc. Le FMI fait semblantd’imposer des règles strictes au fonction-nement des économies, il est extrême-ment laxiste sur le comportement desopérateurs économiques nationaux etétrangers. J’ai toujours enseigné à mesétudiants que lorsque le FMI donne desbons points à un pays c’est que ce dernierest dans la catastrophe. A l’inverse, s’il cri-tique un pays c’est qu’il va plutôt bien.C’est le cas de la Malaisie critiquée en1965 quand ce pays a amorcé son décol-lage.

Vous dénoncez le système écono-mique et managérial mondial domi-nant de type américain en mettant ledoigt sur les dangers et les risques,mais pour quelle alternative ?

C’est la grande question. Fort juste-ment c’est l’une des motivations de Lastratégie de l’autruche. Post-mondialisa-tion, management et rationalité écono-mique*. Halte au gâchis vient le complé-ter. Quand j’ai émigré au Canada parceque l’on m’a poussé hors d’Algérie — jetiens à le préciser pour ceux dans lesforums de journaux sur internet qui disentque je suis parti pour la belle vie, etc.Halte au gâchis c’est de l’écœurement, ladéception de l’homme qui croyait aumanagement. En débar-quant au Canada, je croyaisnaïvement que l’économieétait un système de logiquescientifique, structuré. Jel’enseigne et j’en fais monsujet de recherche pourl’approfondir et je m’aperçois qu’il n’y arien de scientifique, que c’est de l’idéolo-gie, réalisant progressivement qu’il n’y aaucune rigueur mais des conflits d’inté-rêts mortels. 99,9% des écoles de gestionaméricaines sont financées par le secteurprivé.

En France, elles appartiennent auxchambres de commerce. Pour l’histoire,j’ai fait des demandes de subvention pourmes recherches à une association debanques qui voulait une étude sur leursystème de gestion à raison de 200 000dollars. Elle a exigé que mes travauxsoient révisés avant publication par leursavocats. C’est comme cela que je

découvre que les chercheurs américains,canadiens dans leurs écoles de gestiondoivent soumettre leurs écrits aux avo-cats des banques pour savoir s’ils ne nui-sent pas à leurs intérêts.

Des analystes ont conclu unanime-ment que la plaie en Algérie, c’est lamauvaise gestion. Alors quel modèleadopter pour en sortir vu que le mana-gement à l’américaine est un mal ? Latendance est à l’ouverture d’écolessupérieures et d’instituts de hautesétudes qui prennent pour référencece à quoi vous vous attaquez.

Parler d’alternative au modèle améri-cain, c’est avoir à l’esprit les raisons dema critique. Le capitalisme américain est

devenu financier,c’est de la rente.Aujourd’hui, ce quiest accumulé par laBourse en produitsdérivés potentielle-ment toxiques estinouï, c’est 10 foisle PIB de la planète.Tout cela vient dessociétés qui met-

tent leur argent à la Bourse pour fairemonter les prix des actions. Ça gonfle, çafait des bulles qui finissent par exploser.C’est arrivé en 2008 et c’est ce qui va arri-ver encore dans pas longtemps. Il y a troisgrands problèmes avec ce mode demanagement que je critique et que jedéveloppe dans ce livre (NDLR : La stra-tégie de l’autruche) et l’alternative. Cemode de management est facile quandon est patron d’une entreprise d’en êtrele bon dieu, «ana rebha», «I am the boss,I make the rule» (Je suis le patron, je faisla loi). C’est trop facile d’être tout seuldans son bureau et de se dire quelle stra-tégie je vais appliquer?… Ce capitalismefinancier est séducteur parce que l’on astarisé le patron. Chez nos patrons c’estcette image qui domine. Ensuite il estgratifiant car en tant que patron, il a unsalaire qui est de 1 000 fois le salairemoyen de ses employés. Avant, HenriFord 1er avait un salaire 20 fois supérieurau salaire de base. La Suisse prépareune loi qui impose aux PDG un salairequi ne dépasse pas 12 fois celui du plusbas salaire de son employé. C’est unmanagement qui est en conflit d’intérêtsparce que les écoles de gestion reprodui-sent et filtrent le discours des entreprises

qui les financentpour aboutir à l’idéeque celles-ci sontdes modèles demanagement. Théo-risés, ces modèlesdeviennent des

constructions affabulatoires et celadevient ainsi une idéologie délirante.Grande était ma colère après cettedécouverte qui m’a poussé à écrire celivre. A ce modèle il y a plusieurs alterna-tives dont le capitalisme entrepreneurialou industriel ou nippo-rhénan qui meconvient parce que c’est un capitalismebasé sur le modèle allemand construitpar Bismark en 1870, copié par les Scan-dinaves puis les Japonais et aujourd’huipar les Dragons et après les Tigres, laChine et des pays d’Amérique latine dontje suis l’un des colporteurs. Ce capitalis-me-là est très différent. Il n’y a pas debusiness-school au Japon ni en Alle-

magne ni en Scandinavie. Au Danemark,en Suède où j’ai enseigné, il y a desécoles d’administration ; les ingénieurs,les économistes sont là pour une façonde percevoir les employés, avoir unregard sur la comptabilité. Business n’estpas un diplôme en soi. Si vous faites unMBA au Japon vous êtes considérécomme quelqu’un qui a échoué parceque vous n’êtes pas arrivé à être un bongestionnaire avec votre diplôme d’univer-sité. C’est même mal vu ! La cogestionintroduite par Bismark considère que lesyndicat n’est pas l’ennemi de l’entrepre-neur. C’est efficace mais plus difficile quele management à l’américaine. En Alle-magne et dans les pays scandinaves, sivous avez 5 employés – ce qui est la tailled’une station d’essence ou d’un super-marché — vous ne pouvez prendre dedécision sans leur avis…

Est-ce pour cela que l’on vous fait lacritique d’avoir une démarche politisée ?

L’économie est politique et inverse-ment, on ne peut pas les séparer…

Vos choix sont aussi idéologiques ?Bien sûr, les écoles de management

qu’on ouvre participent de choix idéolo-giques. Le marché auto-régulé n’existepas, c’est un choix idéologique.

Vous insistez sur le rôle régulateurde l’Etat. Comment l’Etat tel qu’il se pré-sente en Algérie peut-il jouer ce rôle ?

On parle de démocratie, de laïcité, dumarché libre. Mais il y a problème. L’en-treprise privée est une institution totalitai-re, dictatoriale. Montesquieu a défini ladémocratie comme étant la séparationdes trois pouvoirs : législatif, exécutif etjudiciaire. Chez nous le patron d’uneentreprise a tous cespouvoirs entre lesmains : il nomme qui ilveut, embauche qui ilveut et paye comme ilveut. Il se fait justicelui-même. Ces institu-tions, soi-disant consti-tutives libérales, capi-talistes, sont des dicta-tures. Ma question est :comment construire une démocratie avecune juxtaposition de dictatures ? Ensuite,sans laïcité point de démocratie. Cela merappelle Napoléon qui disait que l’Etatdont les décisions dépendent desbanques n’est plus maître de ses déci-sions et des intérêts qu’il défend.Aujourd’hui, l’Etat américain dépend de laBourse. Les premiers qui ont commencéà parler de laïcité c’est Rousseau avec leDiscours sur les inégalités — Le contratsocial, Montesquieu avec L’esprit deslois, Voltaire, Diderot – Les libres pen-seurs. Pour eux la laïcité c’était séparer leclergé et la noblesse comme couple quiexploite le peuple. <Néant>C’est parailleurs ce sur quoi je suis en train de tra-vailler pour le prochain livre. Aujourd’hui,je vois un nouveau clergé qui est juste-ment le monde du business. La moitiédes hommes politiques américains,conseillers, chefs de cabinet, etc., vien-nent tous de Goldman Sachs.

La moitié de Washington c’est GolmanSachs ! Un quart c’est Lehman Brothers,le reste c’est General motors… Ils font lespinning tours (les portes tournantes).Untel est un jour vice-président de Gene-

ral Motors et un autre sous-ministre à laMaison- Blanche. On a donc un nouveauclergé du business, le discours de l’ar-gent, cette idéologie qu’on appelle mana-gement qui influence les Etats. C’est ceclergé qui fait le discours du FMI, de laBanque mondiale, de l’OMC. Tous cespays qui se disent laïcs, Rousseau leurretirerait cet argument. Le corpus deconnaissance de l’argent devient le modede pensée de l’Etat.

Avez-vous le sentiment que vosmises en garde, vos alertes sontprises en compte et qu’en est-il deleur écho chez nous ?

En milieu intellectuel mes idées sontfavorablement accueillies…

Et qu’en est-il des décideurs ?Il y a quelques années, dans une

réunion avec quatre personnalités trèshaut placées dont je ne citerai pas lesnoms, l’un d’eux m’a dit : «Ce que vousdites est bon pour le Canada, pas ici !»

Dans votre livre, vous insistez surle cas de la Malaisie qui est parvenueà se hisser au niveau des pays déve-loppés. Faire le parallèle avec l’Algérieest-il valable quand on sait que lesdeux pays, musulmans certes, n’ontpas la même histoire, la même culture,la même mentalité… Est-ce l’exempleà suivre ?

Mais bien sûr, tout est adaptable. Jesillonne la planète de l’Australie au pôlenord. Dans une université du Paraguayprofond où j’exposais le modèle japonais,un professeur me dit que ce n’était pasde la même culture. Je lui fis remarquerqu’il était bien d’origine hispanique métis-sé à la culture indienne et qu’il se sente

américain sans que celapose problème… C’estla même question quiest posée partout où ilm’arrive de me retrouver.Ce que je ne comprendspas c’est qu’il n’y aaucun problème lorsqueje parle des Etats-Unis.Dès qu’il s’agit de l’Alle-magne, de Scandinavie,

on me sort la question de la culture.

Bon, l’Algérie a plus de ressourcesque la Malaisie mais n’est pas à sonniveau et ne fait pas partie des Brics.

La Malaisie est un pays développé. Ona la moitié de son PIB par habitant. Surcette question de culture, il faut faire atten-tion. Il y a le niveau anthropologique et leniveau ethnologique. Il y a des valeursintrinsèques communes aux êtreshumains. En ethnologie c’est la façondont sont exprimées ces valeurs com-munes (colère, humour, bonté…).

En conséquence, je dis que rien nenous empêche de faire du management àla suédoise, à la japonaise, à l’allemandeou à la malaisienne, toute la différencetient à l’anthropologique, c'est-à-dire êtrefranc avec ses travailleurs, honnêtes avecles consommateurs, être à l’écoute. Onpeut faire tout ça à l’algérienne.

B. [email protected]

* Omar Aktouf, La stratégie de l’au-truche. Post-mondialisation, manage-ment et rationalité économique. EditionsARAK – 372 pages.

Le Soird’Algérie Entretien Jeudi 15 mai 2014 - PAGE 7

OMAR AKTOUF :

fonctionne à l’improvisation»

´Chez nous, le patron díuneentreprise a tous les pouvoirs

entre les mains,il nomme qui il veut, embauchequi il veut et paye comme il veut.Il se fait justice par lui-mÍme.ª

´Rien ne nous empÍche demanager ‡ la suÈdoise, ‡ lajaponaise, ‡ líallemande ou ‡ la malaisienne.ª

´Ce capitalisme financier devientrentier et provoque, par voie deconsÈquence, un enrichissementexponentiel des riches et unappauvrissement exponentiel

des pauvres.»

Page 8: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

Le Soird’Algérie Jeudi 15 mai 2014 - PAGE 8Actualité

Les naufragés enMéditerranée qui terminent leuraventure en cadavres àLampeduza et les migrants quimeurent de soif, de faim et depeur dans les immensités sahé-liennes viennent rappeler àl’ordre l’Union européenne. L’UEdécidant de fortifier son espace,de transformer l’Europe en cita-delle inexpugnable, Bruxelles aemprunté la voie la plus simplis-te. Et la plus dangereuse. Les pays du Sahel, ceux du

Maghreb ne peuvent pas devenirdes centres de tri au bénéfice, auseul bénéfice des nantis, de ceuxdu Nord, des 28 de l’UE.Cette approche a montré ses

limites et si elle n’est pas remiseen cause, en toute responsabili-té, transformera la rive sud enpoudrière. Et la rive nord en pas-soire.C’est presque déjà le cas, les

deux grands espaces de la merd’Ulysse, de Guerrouabi, deBrassens et de Garcia Lorcasans oublier Raïs Hamidou neseront plus, hélas, dans leproche avenir que des mouroirsà ciel et mer ouverts. Des zones

de mort pour les réfugiés duSahel et des harragas du Maroc,de l’Algérie, de la Tunisie, de laLibye… Quand donc Bruxellesse rendra-t-elle compte qu’unedémarche unilatérale, égoïsteet sans vision d’avenir n’estbonne pour personne. Ni pourl’UE ni pour ses voisins du Sudet son démembrement sahé-lien…C’est tout dans cecontexte que s’est tenu le 8e

conseil d’association UE-Algérie.Le ministre algérien des

Affaires étrangères a dit deschoses vraies, parlé juste enrestant dans les clous de ceque permet la diplomatie. Sur lamise en œuvre des dispositionsde l’accord d’association avecl’UE, Lamamra a relevé «elledevra (la mise en œuvre, ndlr)satisfaire les besoins et lesintérêts des deux parties», tra-duction en clair. L’Europe ne faitpas suffisamment à ce niveau.Sur la politique de bon voisina-ge (PEV), pour le relex algé-rien, cela ne peut, ne doit setraduire que par du «gagnant-gagnant».Concernant l’accord d’asso-

ciation dans son ensemble, lechef de la diplomatie algérien-

ne considère qu’il doit «faciliterl’adhésion de l’Algérie àl’Organisation mondiale ducommerce (OMC)». Pourautant, si Lamamra n’a pas toutdévoilé lors du point de presseà l’issue de ce 8e conseil entrel’UE et l’Algérie, c’est tout à faitnormal, les discussions poli-tiques ont des canaux d’expres-sion plus complexes et répon-dent à des critères d’apprécia-tion plus nuancés, le sentimentest, cependant, que l’Algérie necompte pas abdiquer son droità la négociation la plue ardue,qui peut le lui reprocher alorsmême que Bruxelles lorsqu’ils’agit de défendre son intérêtne lâche rien.En demandant à l’UE de se

pencher sur «le respect de ladignité des citoyens algérienset aussi des Européens d’origi-

ne algérienne», Lamamra estdans son rôle. La négociationétant globale, il ne va pas desoi que seule l’Europe peut pro-diguer des conseils en droits del’homme, en valeurs univer-selles et en libertés. Le Sudaussi peut donner son point devue en l’occurrence. L’Algériel’a fait et ne cessera pas d’évo-quer les distorsions, les incohé-rences, les dépassements oules dérives de type raciste,xénophobe ou autres.Selon le conseil de l’Union

européenne, «les deux partiess’engagent à approfondir lesnégociations en vue de l’adop-tion d’un plan d’action dans lecadre de la politique de voisina-ge». Tâche ardue. Pourtant,c’est la seule voie, si elle estrespectée loyalement, qui peutconstituer une véritable coopé-

ration bénéfique. La grande dif-ficulté avec l’Union européenneest d’un autre ordre. Bruxellesne se prive pas, pour ses inté-rêts propres, à fouler aux piedstous les principes qu’elle pro-clame à satiété. L’accord depêche signé avec le Marocenglobant les richesses halieu-tiques du Sahara occidental estillégal au vu du droit internatio-nal. Territoires identifiés parl’ONU comme non autonomes,relevant de la doctrine desNations-Unies en matière dedécolonisation, ils ne pouvaientpas, ils ne devaient pas êtreinclus dans le traité de pêchecontracté avec Rabat. Pourtant,Bruxelles a piétiné allègrementle droit, les traités, les résolu-tions de l’ONU, l’avis de HansBlinx, l’expert onusien chargéde trancher juridiquement laquestion «à qui appartiennentles richesses du Sahara occi-dental ?» Ce n’est pas une rai-son de ne pas traiter avecBruxelles. Ce n’est pas une rai-son, non plus, de prendre lesparoles de l’UE comme étantsacrées. Lamamra, profession-nel, maîtrisant son sujet, a sunégocier avec les responsablesde l’UE. Ils ont trouvé à «quiparler»… L’accord d’association UE-

Algérie est une perspectiveintéressante. Il faut aussi lesouligner. A. M.

CONSEIL D’ASSOCIATION UE -ALGÉRIE

Egoïsme de Bruxelles et besoins d’Alger

Un mouroir à ciel ouvert.

Photo : DR

Les Européens qui ont la fâcheuse habitude d’assister lecambrioleur et de se lamenter avec sa victime, ont trouvéen Lamamra à qui parler. Flash sur le 8e conseil d’associa-tion Algérie-UE.

De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari

ANNIVERSAIREANNIVERSAIRE

LINA Ait-ALIEn ce jour du 15mai 2014, tuallumes tapremière bou-gie à Paris,tes grands-parents Idir etHanifa ainsique ta tanteSylia te souhaitent unjoyeux anniversaire.

Longue et heureuse vie àtoi et à tes parents.

R128682/B4

ANNIVERSAIRE Le 15/05/2014,c'est le jour denaissance d'unange nommé

KATIA7 ans déjà. Taprésence nousprocure de lajoie et beau-coup de bon-heur, à moi tonpapa ainsi qu’àtoute la familleKALLOUFI, sans oublier ta mamatiqui, malheureusement, ne sera pas làpour ton anniversaire. On te souhaitebonne santé, réussite et très longuevie.

Ton papa qui t' aime

B2

ANNIVERSAIRE Aujourd'hui notretrès cher et ado-rable fils

MOALIYANIS

fêtera sa 16e bougie.En cette heureuseoccasion, samaman Farida et son papa Hamid, son grand-père ainsi que ses oncles etses tantes et toute la famille Moali deBeni-Yenni lui souhaitent un trèsjoyeux anniversaire et une longue vie pleined'amour, santé et succès. Nous crions tous haut et fort, bon anniversaire Yanis.

Papa et maman qui t'adorent. A tes 100 ans inch’Allah. Bisou.

GR/B13

Page 9: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

La wilaya de M’sila qui dépen-dait de la wilaya de Djelfa dans lesannées précédentes dans cegenre d’enseignement, désormais,vient de bénéficier de son propreOffice avec un effectif de 17 000apprenants inscrits dans 51centres d’examen répartis à traversla wilaya, dont 26 centres relevant

de la circonscription de M’sila, et25 centres font partie de la circons-cription de Bou-Saâda, et qui vontcomposer durant deux jours à l’ins-tar des élèves scolarisés dans lesétablissements publics.

Malheureusement le climat oùse déroulent ces examens laisse àdésirer, selon la déclaration de

quelques enseignants chargés dela surveillance. Déplorant ce climathanté de débandade et d’anarchiedans les classes des enseignantsstupéfaits ont soulevé qu’unebonne partie des candidats estvenue passer des examens sansaucune préparation ni révision. Età cet effet ces apprenants sontdécidés à ne pas renoncer à leurforfait déjà préparé avec prémédi-tation en recourant au copiagecombattu par des enseignantsconsciencieux. De plus, cette lutte

entre enseignants et élèves, allantjusqu’aux injures et insultes voirearriver aux mains, a suscité un cli-mat malsain loin de toutes lesconditions de bon déroulementd’un examen officiel.

A signaler que ces candidatsrencontrés dans le centre d’exa-men au CEM 1er-Novembre deM’sila, outrés du comportementsérieux des professeurs, se leur-rent juste pour améliorer leurniveau d’instruction et bénéficierd’une éventuelle promotion dans le

poste d’emploi occupé, la plupartont déclaré : «Nous sommes desfonctionnaires et chefs de famille,on a rien à faire avec ces études eton ne peut poursuivre des études àl’université, nous cherchons justeune amélioration de notre grade detravail c’est tout.»

Avec un peu de sérieux et d’as-siduité, pas mal d’individus ont purattraper le temps perdu et se sontfait une place à l’université grâce àces études par correspondance.

A. Laïdi

L’objectif visé par l’événementéconomique de Béjaïa en B to Best d’augmenter les échangescommerciaux entre les deux pays.23 entreprises tunisiennes sontprésentes à la rencontre avec prèsde 150 entreprises algériennespour nouer des partenariats etdévelopper des échanges com-merciaux de la filière agroalimen-taire.

Pour Aziz Haïl, le directeur dela CCI Soummam, il s’agit d’abou-tir à «l’augmentation deséchanges commerciaux entre lesdeux pays qui entretiennent desrelations exemplaires, la mise enplace d’une coopération straté-gique, l’exploration des voies etmoyens de renforcement de cettecoopération et la mise en place deprojets de partenariat».

Abondant dans le même sens,A. Hocini, le président de la mêmeChambre de commerce et de l’in-

dustrie Soummam explique à sontour que la rencontre avec la mis-sion commerciale tunisienne àAlger «Tunisia export» ambitionneà mettre en relation les opérateursalgériens et leurs partenaires tuni-siens avec, comme objectif, de«booster l’exportation du produitlocal». «Nous produisons des pro-duits de très grande qualité répon-dant aux normes internationalesmais nos exportations demeurenttrès timides. Notre souhait est ladiversification de nos exportations.Pour cela, les pouvoirs publics doi-vent accorder une plus grandeimportance aux Chambres decommerce et de l’industrie pourréussir dans leur mission».

Riadh Bezzarga, directeur dela représentation commercialetunisienne à Alger initiatrice de larencontre à Béjaïa, a mis l’accentsur les objectifs de cette rencontre.«Nous avons défini deux objectifs

stratégiques et d’action. Identifierles secteurs porteurs en Algériedans la filière agroalimentaire etles régions à potentiels dans lepays à l’exemple de Béjaïa dansles activités stratégiques dontl’agroalimentaire et le tourisme.Notre vision est de montrer auxTunisiens que l’Algérie ne se résu-me pas aux grandes villes Oran,Alger, Annaba mais leur fairedécouvrir le pays profond. Créerune sensation de surpriseagréable pour les Tunisiens afinqu’ils comprennent qu’a travers lescontacts fructueux d’une telle ren-contre, ils auront une autre visionde l’Algérie et de ce que le paysrecèle comme potentialités. Nousavons fait une étude stratégiquesur l’Algérie qu’on essaie d’incul-quer à notre opérateur écono-mique sur le terrain. A partir de laréussite que nous avons sur le ter-rain sur les autres secteurs dansles autres villes, nous allons avoiravec la rencontre de Béjaïa et jesuis convaincu que dans lessemaines prochaines, il y aura desopérations d’échange et d’import -export entre les deux pays toutcomme aussi dans le domaine del’investissement et du partenariat».

Participant à la rencontre deBéjaïa, Général Emballage, lenuméro un algérien spécialisé

dans la fabrication et la transfor-mation de carton ondulé, présentégalement sur le marché tunisienavec près de 1, 6 millions de dol-lars de chiffre d’affaires pour l’an-née 2013, par la voix de son direc-teur de la communication,Mohamed Bessa, a tenu à souli-gner les efforts des pouvoirspublics tunisiens en matière depromotion de leurs produits à tra-vers ce genre d’événements éco-nomiques.

«La rencontre de Béjaïa estrévélatrice de tout ce que font lespouvoirs publics tunisiens enmatière de promotion de leurs pro-duits contrairement à l’Algérie. Lepersonnel travaillant pour l’ambas-sade tunisienne constitue de véri-tables VRP pour les entreprises.Ce sont de véritables représen-tants de toutes les entreprisestunisiennes alors qu’en Algérie, ona beau se gargariser de sloganstels que sortir de la mono- dépen-dance aux hydrocarbures etc. maisconcrètement rien ne se fait sur leterrain pour que le produit algériensoit valorisé. Il y a des ambas-sades qui n’ont même pas d’atta-ché économique», déplore à cesujet le directeur de la communi-cation de Général Emballage,Mohamed Bessa.

A. K.

Le Soird’Algérie Jeudi 15 mai 2014 - PAGE 9Le Soir du Centre

M’SILA

17 000 candidats de l’Onefd passentl’examen de fin d’année

BÉJAÏA

Les rencontres professionnelles tuniso-algériennes pour la filière agroalimentaire

L’Office national de l’enseignement et de la formation àdistance (Onefd) organise, depuis hier, les examens de find’année pour les candidats inscrits dans les trois paliersde l’éducation par correspondance.

TIPASAUn jeune de 20ans assassiné

à FoukaLa paisible ville côtière de

Fouka, située à 40 kilomètres àl’ouest d’Alger, vient de se réveillerdans l’horreur et l’émoi en cettematinée de lundi passé.

En effet, le corps sans vie d’unjeune âgé de 20 ans a été décou-vert tôt le matin, au cœur de laprincipale avenue de la ville deFouka.

Selon notre source, la policescientifique de Tipasa qui vientd’être saisie de l’affaire a vite faitde se diriger sur les lieux du crime.«La victime aurait reçu plusieurscoups au niveau du corps, du cou,de la tête et de l’abdomen à l'aided’une grosse machette», a affirméune source, témoin du drame.

Transporté au niveau desurgences de l’hôpital de Koléa, lavictime a rendu l’âme au cours deson transfert.

Ce fut après un minutieux tra-vail d’investigation que l’un desprincipaux protagonistes fut arrêté.Il convient de préciser que mêmeaprès l’arrestation du principal sus-pect, aucun élément nouveau n’aété fourni par les enquêteurs char-gés d’élucider ce crime.

Le principal suspect de cemeurtre fut arrêté et présenté aujuge du tribunal de Koléa, qui l’aplacé sous mandat de dêpot.

Houari Larbi

En partenariat avec la Chambre de commerce et d’in-dustrie, Soummam Béjaïa, la mission commerciale tuni-sienne à Alger «Tunisia export» a organisé mardi, àl’hôtel club Aloui de Tichy sur la côte est béjaouie, lesrencontres professionnelles tuniso-algérienne pour lafilière agroalimentaire : «Agroalimentaire, agriculture,élevage-produits de la mer, équipements et matérielpour hôtels-cuisines et restauration, emballage agro,paysage et aménagements espaces verts.

Page 10: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

Les citoyens protestataires ontfermé, hier matin mercredi, la mairiepour satisfaire leur principale reven-dication à savoir le revêtement de laroute reliant l’ancien souk à leur localité, sur une distance de 2 km enbitume. Tôt le matin, le climat était tendu

devant le siège de la mairie, les pro-testataires, essentiellement desjeunes, ont fermé les portes d’accèsde la mairie empêchant les fonction-naires de rejoindre leurs bureaux.Il convient de souligner que cette

fermeture a lourdement pénalisé les

citoyens qui sont venus régler cer-taines de leurs préoccupations cou-rantes, notamment ceux qui sontvenus d’autres wilayas. Nous avons rencontré Omar,

cadre à la Sonatrach, originaire deladite commune qui voulait retirerson extrait d’acte de naissance S 12pour la confection d’un dossier admi-nistratif. Notre interlocuteur n’a pasmanqué d’exprimer son mécontente-ment quant à cette fermeture qu’il aqualifiée de préjudiciable.Par contre, certains soutiennent

cette récurrente protestation qui,

faut-il le souligner, a causé des désa-gréments aux citoyens qui ne saventpas à quel saint se vouer. Du côté del’APC, on affirme que les servicescommunaux ont déjà entamé les tra-vaux d’aménagement de ladite routeen attendant le revêtement en bitumeen fonction de la disponibilité de l’ar-gent pour prendre en charge cettepréoccupation.D’autre part, certains observa-

teurs locaux n’écartent pas la mani-pulation de ce mouvement de protes-tation par certains cercles qui veulentbloquer le fonctionnement del’Assemblée populaire communalede ce chef-lieu de daïra.Rappelons que les responsables

locaux ont fait appel au groupement

d’intervention et de réserve de laGendarmerie nationale pour rouvrirle chemin de wilaya 147 C à la circu-lation routière.Hier et pour débloquer la situa-

tion, le chef de daïra de Chekfa, encompagnie du maire a tenu uneréunion avec les représentants de cemouvement de protestation au siègede la mairie au cours de laquelle lesdeux parties sont parvenues à unaccord relatif à la prise en charge decette doléance.Notons, enfin, que le maire a été

évacué hier vers l’Etablissementpublic hospitalier de Taher suite à unmalaise dû à la tournure de ces évé-nements.

Bouhali Mohamed-Cherif

Cette manifestation scientifiqueentre dans le cadre du Programme d’ap-pui au secteur de la santé (PASS) cofi-nancé par l’Union européenne etl’Algérie en vue d’apporter un soutieneffectif au ministère de la Santé et de laRéforme hospitalière dans la définitionet la mise en œuvre d’une stratégie demodernisation afin de parvenir à uneoffre de services équitables et de quali-té. La journée d’hier a été l’occasion auxnombreux professionnels de la santé,médecins et paramédicaux, d’aborder le

thème de la gestion des risques etl’amélioration de la qualité des soins.

«La qualité et la sécurité des soinsregroupent l’ensemble des démarcheset des actions qui permettent d’assurerle niveau de qualité attendu au regarddes bonnes pratiques, reconnues comp-te tenu des connaissances, et la gestiondes risques pour éviter les consé-quences non voulues au cours de laprise en charge du patient.

La prévention et la gestion desrisques constituent des outils majeurs

pour augmenter la sécurité des soins etdes prestations délivrées aux patients.Elles visent à obtenir une réduction desdysfonctionnements susceptibles decréer un dommage au patient. Lesrisques dans un établissement de santésont à la fois nombreux, dispersés etsouvent intriqués. Certains sont spéci-fiques aux établissements de santé,comme les risques liés aux activitésmédicales et de soins, appelés aussirisques cliniques, d’autres sont com-muns à toutes les organisations, commeles risques techniques, environnemen-taux mais aussi les risques informa-tiques et financiers. Ils peuvent mettre enjeu la continuité des soins et la sécuritédes personnes. La gestion des risquesse veut donc préventive et réactive.

La qualité des soins est l’aboutisse-ment d’un processus où l’ensemble desprofessionnels joue un rôle complémen-

taire. La gestion des risques est unedémarche globale qui agit en synergieavec la démarche d’amélioration conti-nue de la qualité. Elle requiert uneapproche managériale. Le managementdes risques et de la qualité sont descomposantes de la performance de lasanté», a affirmé M. Karim VictorLaâribi, expert principal en qualité sécu-rité des soins, programme Pass, lors deson intervention intitulée, «La sécuritédes soins en Algérie : Un mythe !... plu-tôt une réalité».

Plusieurs autres interventions por-tant sur l’hygiène des mains, gestiondes risques en pédiatrie-oncologie, lesinfections nosocomiales en anesthésieréanimation, les infections liées aucathéter chez l’enfant, l’asepsie autourdu champ opératoire… ont été débat-tues durant cette journée médicale.

Imed Sellami

Le Soird’Algérie Jeudi 15 mai 2014 - PAGE 9Le Soir de l’Est

JIJEL

Des citoyens ferment la mairie de Chekfa

JOURNÉE MÉDICALE À SÉTIF

Pour l’amélioration de la qualité des soinsdans nos hôpitaux

Le centre hospitalo-universitaire Saâdna-MohamedAbdenour de Sétif, et à l’occasion de la Journée mondialedu lavage des mains et la Journée mondiale de l’infirmier,a organisé hier au niveau de l’auditorium du nouvel hôpi-tal mère et enfant «El Bez », la première Journée nationalede la Gestion des risques et l’Amélioration de la qualitédes soins.

A cet effet, le hall de l’hôtel de villeaccueillera durant les trois jours quedurera cette manifestation des exposi-tions de photos, livres historiques etproduits de l’artisanat local. Des confé-rences ayant pour thèmes la cuisine etl’habit traditionnel annabis seront don-

nées par des spécialistes du patrimoineculturel local.

Il y aura aussi des soirées artis-tiques de musique et chants de genremalouf, chaâbi et du folklore du terroiranimées par des artistes locaux connuset appréciés. Elles apporteront joie et

gaieté aux familles annabies. Parailleurs, les organisateurs prévoient desvisites guidées aux différents sitesarchéologiques de Annaba, principale-ment aux ruines de l’antique Hippone, àla basilique Saint-Augustin, à la mos-quée plus que millénaire d’Abou-Marouane-Ech-Charif et la Zaouïa deSidi-Brahim-Ben Toumi, au profit desélèves des établissements scolaires dupremier palier.

Des excursions au complexe ther-mal de Guelma pour les adhérents descentres culturels et des bibliothèques

relevant de la commune sont égalementau programme de cette manifestationculturelle.

Des figures connues des arts, deslettres et de la culture en général seronthonorées à cette occasion par le prési-dent de l’Assemblée communale deAnnaba, Farid Merabet. Mais le clou deces journées du patrimoine sera certai-nement l’organisation, lors de la soiréede clôture, d’une Hadra et d’une«Qaâdete Zmen» (les soirées d’antan),exécutées par les Aissaoua de l’asso-ciation Ichraq-Bouna. A. B.

ANNABA

Mois mondial du patrimoineLa Commission des festivités et l’Office communal de la

culture et du tourisme de la commune de Annaba ontconcocté, à l’occasion du mois mondial du patrimoine, unprogramme diversifié comportant nombreux aspects cultu-rels et artistiques.

Le mouvement de protestation de la localité de Dridra,relevant de la commune de Chekfa, a pris hier matin unenouvelle tournure.

BISKRA

Une jeunefille violée etséquestréeUne jeune fille de 18 ans

a été séquestrée et violéepar un homme âgé de 23 ans. Les faits remontentà la nuit de jeudi dernier oùla jeune fille avait suivi soninterlocuteur qui l’avaitemmenée dans une voituredans une commune avoisi-nante, avait passé toute lanuit avec elle, lui faisantsubir les pires actes deviols, puis l’avait ramenéeau centre-ville de Biskra enl’abandonnant à son tristesort.Suite à une plainte

déposée par les parentsencore sous le terriblechoc, les services deSûreté n’ont pas tardé àarrêter l’homme en ques-tion qui n’a montré aucunerésistance et a vite reconnules faits suite à quoi il a étéinculpé et présenté devantle tribunal qui statuera surson cas.

Abdelhamid Zekiri

Saisie de 11,5 kg de kifLe bilan des activités de

la Sûreté de wilaya deBiskra fait ressortir pour lemois d’avril 2014, près de284 affaires dont 229 ontété traitées.197 ont été déférées au

tribunal impliquant 281 per-sonnes parmi lesquellesfigurent 39 mineurs et 7 femmes. 90 personnesont été écrouées.Coups et blessures, vols

par effraction et à la tire,vente de stupéfiants et d’al-cool sont les chefs d’incul-pation des prévenus.Les interventions sans

cesse répétées ces jours-ciont permis la saisie de 11,5 kg de kif, une droguequi fait des ravages dans lesmilieux des jeunes et est lacause des multiples actesde violences et de crimes.

A. Z.

Page 11: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

En raison du manque crianten matière du ramassage scolai-re, les élèves souffrent, chaqueannée, des départs très tôt lematin et des retours très tard lesoir. Pour cette année, en plus des

cinq bus et les trois camions dela commune, une dizaine deconventions est signée avec destransporteurs privés. «Pour cetteannée, nous avons décidé queles camions et les bus fassent

plus d’un voyage. Il n'y aura plusde rotation comme avant. C'est-à-dire l'élève quitte son domicilevers sept heures et quart pourarriver à huit heures au lycée ouau collège. Et le soir, à seize heures tren-

te pour rentrer à l'heure. Desconventions ont été égalementsignées avec des privés», nousconfiera l'administrateur commu-nal. La nouvelle qui va sansdoute réjouir les collégiens de

Djelalta et des quartiers environ-nants c’est qu’ils ne vont pas àpied au CEM de Sidi-Khettab,distant de plus de cinq kilo-mètres. Signalons que le transport

sera gratuit même cette année.Dans le même ordre d'idées,notre interlocuteur rappelle quetoutes les écoles primaires ontsubi des opérations, allant dudallage des cours à l'étanchéitéen passant par la réfection de lapeinture. Les trousseaux scolaires sont

déjà prêts pour la saison pro-chaine 2014-2015.

A. Rahmane

Le phénomène de délinquancepar la propagation de la violenceest en nette recrudescence dans laville de Mostaganem.De malheureux évènements se sont

déroulés, ces derniers jours, à la jetée duport de plaisance et de pêche de laSalamandre où deux jeunes âgés de 15ans et 16 ans munis d’armes blanches

sont venus intentionnellement agresserd’autres jeunes venus prendre un bol d’airfrais sur les rochers pour les agresser etvoler leurs biens. Les policiers de la 4e Sûreté urbaine

sont vite intervenus pour sécuriser leslieux et mettre un terme aux intimidationset agressions suivies de violence de cesdélinquants. Avant d’être interpellés, les

deux jeunes voyous ont eu le temps dejeter à la mer une épée et des couteaux. Présentés devant le procureur, l’audi-

tion s’est déroulée en présence de leursparents respectifs et ils ont été placés cemardi au centre de rééducation desmineurs de Sayada avant leur comparutiondevant un juge des mineurs.

A. B.

Le Soird’Algérie Jeudi 15 mai 2014 - PAGE 9Le Soir de l’Ouest

RELIZANE

Bouffée d’oxygène pour les élèvesde Djelalta

MOSTAGANEM

Ces mini-caïds qui «sèment la terreur»

Si cette commune ne souffre pas du manque d’infra-structures scolaires, ce n'est pas le cas pour le trans-port, d'autant plus que la plupart des villages se trouventéparpillés sur tout le territoire de la région.

SIDI-BEL-ABBÈS

23 famillessquatteuses des

locaux professionnelsexpulsées

23 familles qui occupaient illégale-ment les locaux professionnels du mar-ché Hasnaoui de Sidi-Djilali, de la villede Sidi-Bel-Abbès, ont été expulséespar la force publique, dans la journéed’hier mercredi.

En effet, ces locaux professionnelsboudés par les revendeurs auxquels ilsont été proposés restaient fermésdepuis des années, ce qui a motivé desfamilles qui les ont squattés pour instal-ler leurs enfants.

Rappelons que la convoitise dusquat pour décrocher un logementsocial ne cesse de se manifester chezles personnes en quête d’un toit pours’installer à Sidi-Bel-Abbès-ville. Maisles autorités qui ont décidé de récupé-rer ces locaux ont fini par les expulser.

La tension était palpable lors decette opération et les éléments de lapolice ont dû user de leur diplomatiepour calmer la situation.

Certains chefs de famille ont affluévers la Maison de la presse pourcontester la décision et demander viales médias une solution à leur errancefaute de toit.

A. M.

Lors d’une réunion de l'exé-cutif de wilaya, présidé par lewali de Mostaganem,M. Ahmed Maabed, consacréeau secteur des ressources eneau, le directeur de l’hydrauliqueM. Moussa Lebgaa a soulignéque ces villages relevant descommunes de Sidi Ali, Sidi

Lakhdar, Bouguirat, Achaachaet Khadra, totalisant 200 000habitants, seront alimentés eneau H/24. Le ratio par habitantdevra passer de 50 à 150litres/jour.

Ces localités s'approvision-nent en eau actuellement depetits forages et de citernes. A

noter que le ratio par habitant adépassé dans les zonesurbaines 200l/j alors qu’il varieentre 50 et 100 l/j dans les zoneséloignées et rurales.

Le taux de raccordement auréseau d’eau potable des douarsde la wilaya de Mostaganem (aunombre de 750 douars), qui estde 96%, devra atteindre 98% audébut 2015.

En matière d’assainissement,trois stations de traitement deseaux usées sont en cours deréalisation à Khadra, Sidi Ali etSidi Lakhdar. Le taux d’avance-

ment des travaux est de 35%. Laréception de ces STEP estattendue en 2016.

Le wali de Mostaganem ainstruit l’office d’assainissementà s’occuper de projets de réno-vation de la canalisation auniveau des communes et àadopter un fichier des pointsnoirs dans la wilaya, tout ensaluant les efforts déployés pourfournir de l’eau potable auxcitoyens, surtout dans la partie-est de la wilaya où le taux deraccordement est passé de 20 àplus de 80%. APS

Quelque 200 villages dans la région de la Dahra (estde la wilaya de Mostaganem) seront raccordés auréseau d’alimentation en eau potable à partir de la sta-tion de dessalement de l’eau de mer de «Sonactel» àla fin de l’année en cours ou au début 2015, a-t-onappris mercredi du directeur des ressources en eau.

Raccordement de 200 villages au réseaud’AEP en fin 2014

Photo : DR

Page 12: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

Le Soird’Algérie Culture

[email protected]

CENTRE DES ACTIVITÉS CULTU-RELLES D’ARTS ET CULTURE (5,RUE DE L’AGHA, ALGER)Mardi 20 mai à 14h :Rencontre autour du livreTaleb abderrahmaneguillotiné le 24 avril 1958.Avec la participation de l’auteur Moha-med Rebah, chercheur en histoire, etMohamed Bouhamidi, professeur dephilosophie.

LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIARD (7,PLACE KENNEDY, ALGERSamedi 17 mai à 14h30 : Saoudi El-Tadjsignera son récit Splendeurs et misèresfamiliales kabyles.

LIBRAIRIE CHIHAB INTERNATIONALE (10, AVENUE BRAHIM GHARAFA BEO,ALGER)Samedi 17 mai à 14h30 : Rencontre

avec Hahar Bali autour de son recueil denouvelles Trop tard (Edition Barzakh).

AUDITORIUM DE LA RADIO ALGÉRIEN-NE (21, BD DES MARTYRS, ALGER) Jusqu’au 31 mai : Exposition surAdolphe Sax, à l’occasion de son bicente-naire, organisée par la Belgique Wallonie-Bruxelles, dans le cadre du 15e Festivalculturel européen en Algérie.

Jeudi 15 mai à 19h : Concert du groupeL’Artisanat Furieux (France).Vendredi 16 mai à 19h : Concert de JazzWorld (Pays-Bas), dans le cadre du 15e

Festival culturel européen en Algérie.

Institut français d’OranJeudi 15 mai à 18h : Film Die lebenden(Autriche), dans le cadre du 15e Festivalculturel européen en Algérie.SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL-

FETH (EL-MADANIA, ALGER) Jeudi 15 mai à 19h : Concert de chaâbiavec Mekidèche, lounaouisi et YaminaMerzak.Vendredi 16 mai à 16h : Concerts pourjeunes avec Billel Attafi (Tipasa) et dugroupe Smoke (Constantine).

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOU Jusqu’au 15 mai : Exposition «Le patri-moine culturel entre savoir et savoir-faireà l’ère de la numérisation» (à l’occasiondu Mois du patrimoine).

LIBRAIRIE INTERNATIONALEAURASSI OMEGA (HOTEL EL-AURASSI, ALGER) Samedi 17 mai de 16h à 19h : Séancede vente-dédicace avec le Pr de mana-gement à Montréal, Omar Aktouf, autourde son livre La stratégie de l’autruche,

Post-mondialisation, management etrationalité économique, paru aux éditionsArak, et préfacé par Mayor Zaragoza etAbdelhak Lamiri.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER(ALGER-CENTRE) Jusqu’au 15 juin : Exposition«L’architecture de Fernand Pouillon enAlgérie» de Myriam Maâchi-Maïza, àl’occasion du Mois du patrimoine.

GALERIE BAYA DU PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)Jusqu’au 31 mai : Exposition de peintu-re «Arts et symboles» de l’artiste NabilBelabbaci.

GALERIE DAR EL-KENZ (16, LOTBEN HADDADI, CHÉRAGA, ALGER) Jusqu’au 24 mai : Exposition de peintu-

re de l’artiste Malek Saleh. La galerie est ouverte du samedi aujeudi, de 10h à 18h.

COMPLEXE CULTURELABDELOUAHEB-SALIM (CHENOUA,TIPASA)Jusqu’au 18 mai : À l’occasion du Moisdu patrimoine :- exposition d’arts plastiques avec l’artis-te-peintre Farah Laddi, sous le thème«Algérielle, une pluralité singulière».

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNEET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Jusqu’au 5 juillet : Exposition de photo-graphies «El moudjahidate, noshéroïnes», par les jeunes photographesNadja Makhlouf et enyoucef Chérif,accompagnée de textes de l'historienneMalika El-Korso.

Une nouvelle version de la pièceDem el hob (Le sang de l'amour)de Ould Abderrahmane Kaki est enphase de production par le Théâtrerégional Si-Djilali-Benabdelhalimde Mostaganem.

Mohamed Tekiret est le réalisateurde cette nouvelle version. Sept comé-diens dont Djaousti Lakhdar, MelhaBouazza et Benahmed Abdelatifjouent dans la nouvelle production decette pièce écrite par Kaki en 1959.Dem el houb raconte une (triste) his-toire d'amour entre Omar et Djamilaqui décidèrent de se marier. Unhomme riche demanda la main de lajeune fille. Djamila piqua une crise defolie le jour de son mariage... La géné-rale de la nouvelle version est prévueà la maison de la culture Ould-Abder-rahmane-Kaki, lors de la cérémonie

de clôture de la 47e édition du Festivalnational du théâtre amateur de Mosta-ganem (24-31 mai 2014).Le comédien et réalisateur Moha-

med Tekiret a monté plusieurs piècesthéâtrales dont Nouara et Sandok elbouhali. Il a aussi mis en scène denouvelles versions des pièces 132

ans et Koul wahed wa hekmou deOuld Abderrahmane Kaki.En tant que comédien, il a joué

dans plusieurs pièces dont Harag elgtout et El houita.Abdelkader Ould Abderrahmane,

dit Abderrahmane Kaki, né le 18février 1934, à Mostaganem, estcomédien, dramaturge, et metteur enscène. Très jeune, Kaki rejoint lescoutisme, présentant des sketchesqu'il a créés à l'occasion des fêtesreligieuses. Il fait ensuite partie de latroupe de Benabdellah Mustapha.Dans les années 1950, il participe àdes stages de formation en arts dra-matiques dans le cadre du service del'éducation populaire dirigé par HenriCordereau. Kaki devient professeurd’art dramatique et fonde sa propretroupe en 1958. Il met en scène despièces d’auteurs universels comme

Ionesco, Beckett ou ses propresécrits, comme 132 ans (1962). Durantla première décennie de l'indépen-dance, il est le créateur le plus actif etle plus en vue dans le domaine duthéâtre, jusqu'à ce qu'un accident devoiture brise en 1968 son ascension.Ould Abderrahmane Kaki est mort

le 14 février 1995 à Oran. Kamel Ben-dimered a écrit en 2003 : «Kaki est belet bien le premier qui, par ses sourcesde création, sa thématique, sesmoyens d'expression et sa techniquede représentation, a remis en ques-tion la conception dominante et pourainsi dire omnipotente du théâtre àl'européenne aristotélicien, suivant laformule d'Alloula, en interrogeant sonpropre patrimoine culturel traditionneldans ce qu'il pouvait lui offrir de vec-teurs, supports et matériaux.»

Kader B.

La fourmi de la célèbrefable de Jean de La Fon-taine La cigale et la fourmifaisait-elle des «heuressupplémentaires» ?Les «ouvrières» consti-tuent la majorité des«habitants» d’une fourmi-lière. Ce sont elles quenous voyons travailler toutle temps, à la recherche decette nourriture que lafourmi, pas prêteuse (c’estlà son moindre défaut), nevoulait en aucun cas par-tager avec la cigale qui,«ayant chanté tout l’été, setrouva fort dépourvuequand la bise fut venue».Un ami pourtant pas versédu tout dans la «myrméco-logie» a fait une troublan-te découverte. Il a vu àAlger des fourmis en trainde travailler la nuit. Cetteclasse ouvrière n’est pasexploitée par le colonialis-me ou le capitalisme sau-vage. Mon ami a remarquéque c’est la couleur parti-culière de l’éclairagepublic qui a fait confondreà cette colonie de fourmisle jour et la nuit.La fourmi de la fable de LaFontaine ne faisait pas des«heures supplémen-taires». L’Homme aussiavant l’invention de l’élec-tricité et de l’éclairage arti-ficiel ne travaillait pas lanuit.Le «développement» estparfois l’ennemi de laliberté !

K. B. [email protected]

Par Kader Bakou

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Jeudi 15 mai 2014 - PAGE 10

THÉÂTRE

Nouvelle version d’une pièce de KakiTravail

de fourmi

La nécessité de préserver le richissime patrimoi-ne matériel et immatériel du pays, de respecter sasource et de décomplexer l'Algérien par rapport àcet acquis culturel national a été soulignée, à Tizi-Ouzou, par la directrice des recherches au Centrenational de recherche préhistorique, anthropolo-gique et historique (CNPRAH). Rencontrée par l'APS en marge des activités de

célébration du Mois du patrimoine, abritées par lamaison de la culture Mouloud-Mammeri, Mme MayaSaïdani, également ethnomusicologue, a mis l'ac-cent sur l'importance de «décomplexer l’Algérienpar rapport à son patrimoine, si on veut préservercette facette de la culture nationale». «Il faut décomplexer les gens, notamment les

jeunes, et leur montrer la richesse et la beauté dupatrimoine algérien, et combien ils peuvent en êtrefiers pour pouvoir, par exemple, écouter des chan-sons anciennes sans se voir traiter de démodé».Selon la directrice du CNPRAH, la préservation dupatrimoine passe aussi par le «respect de la sour-ce», c’est-à-dire de ceux qui le perpétuent. «J’ai vudes pratiques très dégradantes de la part de cer-

tains qui vont à la source s’approvisionner enimages, si bien que quand un chercheur sérieuxarrive pour faire un travail, les détenteurs du patri-moine refusent de collaborer, car ils n’ont plusconfiance», a-t-elle déploré.L’autre souci de la préservation du patrimoine

est le respect de son milieu de production et de lamanière dont il est pratiqué, a estimé cette ethno-musicologue expliquant que «lorsqu’on va dans unerégion pour enregistrer une danse ou un chant parexemple, il est important que l’intervention des tiersse fasse de la manière la plus discrète possible». Le spécialiste, a-t-elle expliqué, «doit camper un

rôle d’invité et ne doit pas intervenir. Sa missionétant de se contenter d’observer, pour relater cequ’il a vu, en situant l’activité dans le temps, et dedonner un avis.» Interrogée sur le travail du mouve-ment associatif pour la préservation du patrimoineculturel, Mme Saïdani, qui a dénoncé la «folklorisa-tion» du patrimoine, a déclaré que certaines asso-ciations, par leurs pratiques «dérangent la culture»lorsqu’elles considèrent le patrimoine comme «unemarchandise qu’on enjolive pour mieux la vendre».

Des pratiques, a-t-elle relevé, qui «jettent le dis-crédit sur un patrimoine authentique, vraiment beau,intéressant et profond». Cette spécialiste, qui s’inté-resse dans ses travaux actuels, au «passage à lascène» des groupes de danse ou de chant tradi-tionnels, pense que «ce passage du milieu naturel,simple et spontané doit se faire d’une manière trèsfavorable, en évitant de tomber dans le piège de laconsommation qui consiste à interpréter des piècesqui plaisent». Pour elle, la numérisation offre unmoyen intéressant de préservation du patrimoinequi «évolue et change de manière inévitable», dansune société en quête permanente de confort, syno-nyme de changement. Mme Saïdani préconise, par ailleurs, la création

de structures où des troupes de chant et de dansetraditionnelles propres à chaque région puissent seproduire et continuer à jouer convenablement leursrépertoires authentiques, sans avoir à opérer dechangements, et avoir des entrées d’argent qui leurpermettront de perpétuer leur art. Ces structuresauront également à assurer la relève par la forma-tion des jeunes, a-t-elle ajouté.

PATRIMOINE

Nécessité d’intéresser le citoyen à sa préservationPhoto : D.R.

Page 13: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 15 mai 2014 - PAGE14

FOOTBALL

Photo : DR

LES 30 DE HALILHODZIC À LA BASCULE BELGE

Fernanda Lima et le débarquementde Belo-Horizonte

Les médias belges se lancentdans l’analyse, le commentaire et leséclairages des listes de leurs adver-saires dans la poule H. Les pre-mières impressions des algérianistesde la chronique du royaume sontélogieuses et pleines de respect surl’organigramme Fennec qui ira auBrésil. Les 30 de Halilhodzic passésau peigne fin sont validés compéti-tifs, gagneurs et ayant du savoir-faire.

Beaucoup de sélectionnés dansle premier verdict du manager algé-rien sont connus et appréciés, ici.Feghouli que les gazettes, les téléset radios suivent régulièrement, etLacen, Slimani, Ghilas, Bentaleb etBoudebouz ne sont pas d’illustresinconnus dans la planète foot belge.

Les journalistes et expertsdiables rouges estiment à l’instar dela Libre-Belgique (francophone) que«se passer de Belfodil est un signequi ne trompe pas sur la valeur del’effectif algérien». De-Morgen, néer-landophone, qui, traditionnellement,livre les meilleures lectures sur le jeualgérien abonde dans le même sens.«Beaucoup de nations présentes auBrésil aimeraient posséder certainesindividualités comme celles dont dis-pose l ’Algérie». Et de citer les

cadres principaux des Verts. Pourautant, les Belges semblent avoirdes idées précises et un plan direc-teur pour le 17 juin prochain à Belo-Horizonte. Lors de la joute décisiveentre les Fennecs et les Diablesrouges, le dream-team de MarcWilmots ne fera pas dans la dentelle,c’est une certitude.

Le staff aux manettes actuelle-ment ne communique plus sur lesquestions tactiques, les plans quiseront mis en œuvre sur le terrain,mais des indiscrétions et des bavar-dages de presse indiquent despistes.

L’une d’elles est que lesAlgériens sont nerveux, sanguins etprêts à en découdre à tout instant.Ce qui laisse supposer que lesDiables rouges pousseront les Vertsà la faute pour leur faire distribuerdes cartons. Qu’importe la couleur,certes, rouge de préférence, maisun, deux ou trois jaunes «paraly-sant» les Fennecs pendant la partieferont, toutefois, l’affaire.

Cette certitude royale est, néan-moins, mise en doute par desexperts, tant dans le domaine desmédias que des techniciens. L’un deces derniers, commentateur télé àses heures perdues, ne croit pas du

tout à la thèse de l’Algérien flingueur.Il renvoie aux attitudes «dignes»,«froides» et «intell igentes» desFennecs lors des confrontationscontre l’Egypte (2010) et le BurkinaFaso. Selon cet analyste, lesAlgériens desservis par des arbi-trages «calamiteux» ont su raisongarder et n’ont pas paniqué ni com-mis des infractions majeures.L’attitude de Chaouchi en Couped’Afrique contre les Egyptiens est«exceptionnelle» parce que pourl’Algérie, à l’époque, la CAN neconstituait pas un enjeu majeur.

«D’ailleurs, conclut-il, Chaouchi n’aplus été convoqué depuis la Coupedu monde.» «Les Diables rouges nedoivent pas trop attendre ou provo-quer des actes d’anti- jeu desAlgériens, ces derniers sont profes-sionnels et ne tomberont nullementdans ces pièges», telle est résuméela pensée d’un autre canard spécia-lisé bruxellois. L’autre élément deréflexion sur lequel s’appuie laBelgique pour terrasser l’Algérie atrait au poste de gardien de but.

L’encadrement diable rouge esti-me que le dernier rempart algérienest loin d’être infaillible, loin s’enfaut.

Les M’bolhi, Zemmamouche,Doukha ou Cedric, passés régulière-ment à la bascule, n’emportent pasl’adhésion, ici.

Il est vrai que le Plat-Pays du roiPhilippe, de Jacques Brel et deTintin a toujours été un producteurhistorique de keepers de classemondiale. Au Brésil, la Belgique dis-posera de Courtois (Atletico deMadrid) et de Mignolet (Liverpool),deux gardiens de cage parmi lesplus brillants sur la planète, actuelle-ment.

Wilmots n’a pas dit comment ilcompte percer et trouer les filetsalgériens, plutôt plusieurs foisqu’une, mais, i l y a quelquessemaines, il avait lâché «l’Algérieprésente des faiblesses défensivesexploitables». Pressé par les journa-listes d’en dire davantage, il se refu-

sa alors d’aller à d’autres révéla-tions. Troisième insuffisance algé-rienne, enfin, selon la chronique duroyaume est la pression énorme quisera sur les Verts le jour J.

Les Belges envient la galeriealgérienne et espèrent donc que cetatout se transformera en boulet quiempêchera les Fennecs d’être autop le 17 juin.

Cela relève plus du fantasme qued’une expertise réelle, pourtant. Etc’est l’algérianiste flamand qui l’écrit«i l faut admettre qu’à Belo-Horizonte, la bataille des tribunessera à l’avantage des Algériens, ilfaut faire avec, c’est tout».

Depuis Oum Dourman, lesBelges savent que le supporter algé-rien est un atout majeur pour lasélection algérienne. D’ici la deuxiè-me semaine de juin, on saura si«Fernanda Lima a bien fait de nousmettre dans le groupe desAlgériens», cette sentence pleine desagesse conclut une interventionradiophonique d’un autre spécialistede l’Union belge de football.

Fernanda Lima, belle et sexy,sera encore présente et c’est mêmeelle qui sera à la manœuvre pourl ’ inauguration de la Coupe dumonde.

Sur la question Lima, Belges etAlgériens sont d’accord. Elle estsélectionnable et peut faire partiedes deux l istes. Celles deHalilhodzic et celle de Wilmots.

A. M.

De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari

Wilmots ne pipe pas mot sur la liste de Halilhodzic. Il a,néanmoins, des certitudes algériennes. Sur FernandaLima, il y a un large consensus.

Page 14: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 15 mai 2014 - PAGE15

FOOTBALL

Photos : DR

SOFIANE FEGHOULI JURE FIDÉLITÉ AU FC VALENCE :

«Aller au Brésil avec l’intention de livrertrois matches de haut niveau et dereprésenter dignement notre pays»

Sofiane Feghouli, lemilieu de terrain interna-tional algérien du FCValence, ne compte paschanger d’air lors de laprochaine intersaison.Hier, durant la conféren-ce de presse précédantle dernier match de lasaison, samedi prochainface à Celta Vigo, lejoueur a tenu d’emblée àdémentir les rumeursd’un probable départ cetété du club Che.«Il y a des rumeurs qui

m’annoncent partant du clubcet été. Je démens catégori-quement et j’annonce que jeserai encore là la saison pro-chaine», a tranché l’ancienGrenoblois qui fera savoirson bonheur d’évoluer auFC Valence. «Je suis trèsheureux et je me vois icipour longtemps, a réaffirmécelui qui a disputé samedidernier contre Levante (2-0)son 100e match en Liga (91rencontres avec Valence et9 matches avec Almeria).Feghouli n’a pas man-

qué, par ailleurs, de raconterles moments fabuleux qu’il apassés avec Valence. «C'estma quatrième saison et jesuis très heureux d'atteindrece nombre de matches queje dois améliorer. Vous pou-vez être sûrs que je ferai demon mieux pour réussir dans

un club où j'ai de bons sou-venirs. J'ai participé à laLigue des champions etaffronté les meilleureséquipes du monde. Je penseque celui disputé contre leBayern était le meilleur pourmoi parce que j’ai marqué unbut qui nous a permis denous qualifier au secondtour», a-t-il expliqué. Pourautant, Feghouli reconnaîtque la saison qui s’achèverasamedi prochain n’a pas étéfacile. «Il est difficile d’ad-mettre que Valence soit àcette place en Liga. Ceci dit,je pense que nous méritionsd’aller en finale de l’EuropaLeague car nous avons four-

ni des matches exception-nels», a-t-il rappelé. Et d’an-noncer que la rencontre desamedi face au Celta Vigoqui vient de surprendre leReal Madrid sera pour lui etses camarades une occa-sion de «terminer la saisonsur une bonne note» afin,dit-il, de «rendre le sourire ànos fans». Feghouli n’a pas,non plus, caché son désir devoir le club trouver une solu-tion à la crise financière sou-haitant que les dirigeantsparviennent à surmontercette mauvaise passe.«Nous suivons le processusde vente du club avec intérêtafin de pouvoir partir en

vacances avec l’esprit tran-quille», pense celui qui faitde la participation auMondial brésilien, sous lemaillot de l’EN algérienne,«une priorité» avec l’objectifdéclaré de passer la phasedes groupes. «L'objectif estde se qualifier à la deuxièmephase. Nous avons uneéquipe formée de jeunesjoueurs. C’est un groupe quia du potentiel, même s’ilmanque d’expérience. Leplus important est d’aller auBrésil avec l’intention delivrer trois matches de hautniveau et de représenterdignement notre pays»,conclut-il. M. B.

À DEUX JOURNÉES DE LA CLÔTUREDU CHAMPIONNAT DE LA LIGUE 1

Soustara, 9 ans après !L'USM Alger est officiellement championne d'Algérie

pour la sixième fois de son histoire après sa victoirecontre le RC Arbaâ (2-1) mardi, lors de la 28e journée deLigue 1 professionnelle de football, marquée égalementpar le maintien du MC Oran, alors que la lutte bat sonplein pour la deuxième place synonyme de participation àla Ligue des champions d'Afrique. A deux journées de lafin, les Usmistes avec 12 points d'avance sur leur dauphinl'ES Sétif, battu par le MC El-Eulma (2-1), ne peuvent plusêtre rejoints. Auteurs d'un parcours presque parfait avecune série de 20 matchs sans défaite et seulement deuxdéfaites en 28 rencontres, les hommes d'Hubert Velud ontdominé de la tête et des épaules la compétition, et n'ontjamais véritablement tremblé, notamment lors de la phaseretour. Lors de la réception du promu le RC Arbaa, lespartenaires du capitaine Nacereddine Khoualed ont signéleur 18e victoire de la saison contre 7 nuls et 2 défaites.Deux buts de Khoualed et Bouazza, un par mi-temps, ontpermis aux Rouge et Noir de confirmer leur excellentesaison et offrent ainsi à leurs supporters venus nombreux,le titre qu'ils attendaient depuis 2005. Maintenant que letitre est dans la poche, le prochain objectif des hommesde Velud est d'enchaîner lors des deux dernières journéescontre la JSM Bejaia et l'ES Sétif pour réaliser un nou-veau record de points.

YACINE BRAHIMI (FC GRENADE) :

«La présence de joueurs mondialistesdans notre effectif nous sera bénéfique»

«Personnellement, jesuis optimiste. Nous avonsun groupe composé d'unamalgame de joueursjeunes et expérimentés. Laprésence parmi nous d'élé-ments ayant participé à laprécédente Coupe dumonde de 2010 nous seracertainement très utile», adéclaré le milieu offensif deGranada FC (Liga espagno-le), au micro d'une chaîne detélévision locale. Pas moins de dix joueurs

de l'équipe de 2010 qui avaitparticipé au Mondial sud-africain, sont retenus dans laliste préliminaire des 30 élé-ments concernés par le ren-dez-vous brésilien (12 juin-13 juillet). Mais certains d'entre eux,

à l'image de Rafik Djebbouret Ryad Boudebouz, ne sontpas encore sûrs, selon lesspécialistes, d'être choisisdans la liste finale des 23joueurs qui sera dévoilée le

1er juin prochain, selon l'en-traîneur national, VahidHalilhodzic. «La présence de

Mondialistes parmi nous estun atout de taille et devraitnous aider à réaliser notreobjectif, celui de se qualifierau deuxième tour. Aussi, lesautres jeunes joueurs quicomposent le groupe sontpétris de qualités et ambi-tionnent de s'illustrer aucours de cette compétition, aencore ajouté Brahimi. Le joueur du club anda-

lou (23 ans) fait partie de lanouvelle vague de jeunesinternationaux auxquelsHalilhodzic a fait appel,depuis qu'il a pris les rênestechniques des Verts enjuillet 2011, pour injecter unsang neuf à l'équipe. Avec ce groupe de

jeunes qui évoluent dansleur majorité dans des clubseuropéens, le technicienbosnien a réussi à rajeunir la

sélection algérienne et aussilui donner des bases de jeusolides, selon Brahimi. «Le sélectionneur est

très stricte avec nous,notamment lorsqu'il s'agit dedéfendre. Mais, pour lesjoueurs qui évoluent devant,il leur donne tout de mêmeune certaine liberté de s'ex-primer sur le terrain», a-t-ilencore dit. L'ex-joueur du Stade ren-

nais (Ligue 1, France) serale dernier à rejoindre lestage des Verts la semaine

prochaine, soit après unedizaine de jours de son enta-me au Centre technique deSidi-Moussa (Alger). Il est retenu par son équi-

pe qui disputera un matchcapital pour son maintien enLiga sur le terrain du RealValladolid dimanche pro-chain pour le compte de la38e et dernière journée duchampionnat d'Espagne.Granada est le premier clubnon relégable, mais il devan-ce de deux points seulementle premier relégable.

LE DINAMO ZAGREB PERD LA FINALEDE LA COUPE DE CROATIE

Pas de doublé pourHilal Soudani

L'attaquant international algérien, Hilal Soudani, n'apas réussi à exaucer son vœu de remporter le doubléavec son équipe, le Dinamo Zagreb, après la défaite de cedernier sur le terrain de Rijeka (2-0) mardi soir en finaleretour de la Coupe de Croatie de football. Le Dinamo, quivient d'être sacré champion de Croatie, avait déjà étébattu au match aller à domicile sur le score de 1 à 0. Poursa première saison en Croatie, le meilleur buteur actuel dela sélection algérienne (10 buts en 20 matchs) ambition-nait de remporter le doublé avec le club phare de la capi-tale. Il avait participé en début de saison en Ligue deschampions d'Europe pour la première fois de sa carrière,mais son aventure dans cette épreuve fut courte. LeDinamo a été reversé par la suite dans l'Europa League,mais là aussi, il s'est fait éliminer lors de la phase despoules. Soudani (26 ans) pourrait quitter son club l'été pro-chain. Il a déclaré récemment qu'il détenait des contactsd'autres formations européennes, mais qu'il n'a encorerien décidé. Le buteur du championnat d'Algérie de l'exer-cice 2010-2011 avec l'ASO Chlef est attendu dans les pro-chains jours à Alger pour rejoindre le stage de la sélectionalgérienne qui prépare la Coupe du monde brésilienne (12juin-13 juillet 2014). Il est l'un des joueurs sur lesquelsl'entraîneur national, le Bosnien Vahid Halilhodzic, miseénormément pour franchir le premier tour.

IL NE RESTERA PAS À UDINESE

Yebda doit trouverun nouveau club

Prêté par Grenade, lorsdu mercato hivernal, l’inter-national algérien d’Udinese,Hassan Yebda, n’a pu s’im-poser au sein de la forma-tion coachée par Guidolin.Une situation qui s’est véri-fiée par le faible temps dejeu accumulé par l’ancienjoueur de Naples, très peuutilisé depuis son arrivée auclub de Giampaolo Pozzo,également propriétaire deWatford et Grenade. Outrel’Algérien, Udinese entendlibérer d’autres joueurs à l’occasion de cette intersaisonestivale à l’exemple de Maicosuel, Brkic, Kelava, Naldo,Zielinski, et Gabriel Silva. Yebda dont le contrat avecGrenade expire le 30 juin prochain doit chercher un nou-veau club, étant donné que les dirigeants grenadinsn’avaient rien entrepris pour le retenir lors du dernier mer-cato hivernal, période durant laquelle l’ancien milieu de ter-rain de Benfica avait espéré un prolongement de son bail.Yebda qui a fêté, hier, son trentième anniversaire fait partiede la liste des 30 joueurs présélectionnés par Halilhodzicpour le Mondial brésilien. M. B.

L'international algérien Yacine Brahimi, s'estdit «optimiste» quant aux chances de la sélectionnationale de franchir le premier tour lors de la pro-chaine Coupe du monde de football au Brésil,ajoutant que l'expérience acquise par les joueursqui avaient pris part à la précédente édition duMondial sera «très bénéfique» pour l'équipe.

Page 15: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 15 mai 2014 - PAGE16

FOOTBALL

Photos : DR

AOUAR OMAR (EX-MILIEU OFFENSIF DU NAHD) :

«Mon geste techniqueest unique»

Le Soir d’Algérie :Question classique, quedevient Omar Aouar ?Omar Aouar : Je vais

bientôt fêter mes soixante-quinze ans et je suis un retrai-té de la police nationale.Vous étiez inspecteur de

police ?Non, je travaillais au niveau

de l’identité judiciaire commefonctionnaire. Ensuite, j’ai quit-té la police pour travaillercomme démarcheur au niveaude la Sonatro. Aujourd’hui, jeme repose.Parlons de ce geste tech-

nique ahurissant que vousaviez exécuté en match offi-ciel contre le CRB.

C’était un match capitalcontre le grand CRB, au débutdes années 70. Le stade du20-Août était archi-comble. Aun moment-donné, je me suisretrouvé sur l’aile gauche prèsde la ligne de touche. J’avaisen face de moi trois défen-seurs du Chabab, Amar,Hamiti et un autre. Ils s’atten-daient à ce que j’essaye de lesdribbler. Soudain et instinctive-ment, j’ai soulevé le ballon au-dessus de leur tête et je suispassé pour le transmettre àOmar Oualiken qui, face àNassou, la met dehors. Lestrois arrières n’avaient riencompris à ce qui leur était arri-vé et les spectateurs étaientravis.Et ce geste portera le

nom de «Derbat Aouar» (letruc de Aouar) ou de «El-Ghoula» ?

C’était la première foisqu’on exécutait une telleprouesse dans le football dansnotre pays, et c’est pour celaqu’il a longtemps porté monnom. C’était un geste tech-nique unique en Algérie et il ledemeure d’ailleurs.Personne d’autre ne l’a

tenté après vous ?Non, je ne crois pas. Je ne

l’ai jamais vu tenté par unautre, à part Merzekane qui l’aégalement réussi une fois, tou-jours au stade du 20-Août àAlger et comme il a fait sesclasses au NAHD, il a dû s’ins-pirer de moi pour l’apprendre.Et vous, qui vous a

appris ce grigri ?

Personne. En fait, à la findes années 40, j’avais huitans, je me suis rendu au stadeBologhine pour assister à unerencontre entre le club brési-lien de Bahia et le Ghaliad’Alger. C’est un défenseurcentral «carioca» qui a exécu-té ce geste et je l’ai enregistrédans ma mémoire. Ensuite, j’aicommencé à le faire jusqu’aupoint de le réussir avec lescopains dans la rue et ensuitelors des entraînements jus-qu’au jour où j’ai été inspiréface au CRB.Pourriez-vous nous

expliquer comment on exé-cute «El-Ghoula» ?

C’est difficile à expliquerthéoriquement. Tout est dansla pratique. Il faut prendre leballon avec le talon droit et lerapprocher du talon gauche.Ensuite, il faut soulever large-ment la balle jusqu’au niveaudu mollet et ensuite on talonnevers le haut de façon à ce quele ballon passe au-dessus dela tête et de celle du défenseuradverse.Malgré tout, «El-Ghoula»

n’a pas été suffisante pourmanger l’ESS qui vous abattus en finale de la couped’Algérie en 1968.

Ah ! ne m’en parlez pas. Ace jour, je n’arrive pas à com-prendre comment on a pu lais-ser échapper la victoire.Pourtant, on s’était bien prépa-rés pour ce rendez-vous àBen-Aknoun où on ne man-quait de rien, même s’il y avaitmoins de moyens qu’aujour-d’hui.

Ce jour-là, je n’avais pasfait mon geste mais on menaitpar deux buts à un. Aquelques minutes de la fin, uncoéquipier marque contre soncamp. On était abattus et lesSétifiens en ont profité pournous assommer pendant lesprolongations. J’avais inscritun but, mais il n’avait servi àrien.Mais plus tard, vous avez

écrasé le CRB (5-2) en pre-nant une belle revanche surune défaite très lourde (7-1).

Oui, à l’aller au 20-Août, leChabab nous avait écrasés.Au retour à Zioui, dans le cou-loir des vestiaires, Lalmas

m’avait dit : «Alors, vous êtesprêts à recevoir sept autresbuts?», je lui ai juste répondu :«Puisque c’est notre jour, onverra bien.» Au bout d’unedemi-heure de jeu, le CRBmenait par deux buts à un.Mais le défenseur gauche duChabab tromper son gardien,Abrouk. C’était une égalisationinespérée. En deuxième pério-de, une bagarre éclata entreles supporters mais sur le ter-rain, on avait repris l’avantageet on passa cinq buts au finalaux Belcourtois.Et quelle a été la réaction

de Hacène Lalmas ?Je ne me suis pas privé

d’aller le voir pour lui dire :«Hacène, si l’arbitre avaitrajouté juste un quart d’heure,on vous aurait rendu la mon-naie de votre pièce en vouspassant sept buts, parce qu’auNasria, on est des hommes.»Et que vous a-t-il répon-

du ?Il a été sportif et m’a répon-

du : «Bravo pour votre victoire“yaâtikoum essaha”.»Comment un joueur

aussi doué que vous n’a paseu une carrière internationa-le ?

J’avais été convoqué pourun match à Tunis contre laTunisie. C’était AbderrahmaneIbrir qui était le sélectionneurnational. J’avais fait un bondébut de match et puis au boutde vingt minutes, le coach mefait sortir pour me remplacerpar un autre sélectionné.Étiez-vous blessé ?Non, pas du tout et je ne

comprenais pas cette décision.Enfin, on ne procède pas auremplacement d’un joueur aubout d’un quart d’heure. J’aimal vécu cette situation, et àmon retour à Alger, j’ai faitsavoir à la Fédération que jene souhaitais plus être convo-qué. De toute façon, j’avaiscompris.

Vous aviez compris quoi ?J’avais compris que pour

être en équipe nationale, il fal-lait être parmi un clan.C’est Saïd Amara qui

disait à l’époque que pourjouer en sélection, il fallaitévoluer dans un club del’Algérois ?

Lui aussi avait compris quela sélection était basée sur leclanisme et non pas sur letalent.Vous avez joué avec

Abdelkader ben Bahmane,qui était devenu un bonentraîneur, offrant même laCoupe au NAHD en 1979.Pourquoi n’avez-vous pasété coach comme lui ?

Cela ne m’a jamais intéres-sé de devenir entraîneur. Moi,j’ai préféré me consacrer àmon job au sein de la police.De votre temps, les

salaires et les primes étaientvraiment modestes.Comment réagissez-vousquand un joueur gagne300 millions/mois aujour-d’hui ?

Moi je dis «bissahthoum».Si, aujourd’hui, il y a beaucoupd’argent dans le football, il estnormal que ce soit les joueursqui en bénéficient. Moi, je nesuis pas du tout choqué parces gros salaires.Quel était le meilleur

joueur algérien de votreépoque ?

Je pense que c’étaitHacène Lalmas incontestable-ment et d’ailleurs, il est mêmevenu jouer au NAHD quand ilétait en fin de carrière, avecégalement Mokhtar Kalem.Et quel est le meilleur

joueur actuel au champion-nat ?

Moi j’en vois un qui est lar-gement au-dessus du lot et ils’agit de Ferhat, l’attaquant del’USMA.Il est justement convoité

pour le club professionnelfrançais de Montpellier...

Oui, et j’espère qu’il aura lachance d’évoluer dans un clubprofessionnel et qu’il en profi-tera parce que, de mon tempsmalheureusement, il nous étaitinterdit d’aller jouer ailleurs.Pour conclure, qu’est-ce

qui pourrait encore vousfaire vibrer dans le football ?

Je vibre déjà à la possibleaccession du NAHD parmil’élite et j’espère qu’elle semaintiendra parce que c’est ungrand club et une formidableécole de football.

Propos recueillis par Hassan Boukacem

Bien avant la talonnade de Madjer ou la roulet-te de Zidane, Aouar Omar, l’ex-N°10 du NAHD,avait exécuté, lors d’un mémorable match contrele grand CRB au début des années 70, un gestetechnique spectaculaire qui lui avait permis d’éli-

miner trois défenseurs d’un coup, d’ailleurs cetteprouesse porte son nom, mais elle a aussi étérebaptisée «El-Ghoula». Souvenirs mémorablesd’une ancienne gloire qui avait le sens du spec-tacle.

LIGUE 2 (30e ET DERNIÈREJOURNÉE)

NAHD-OM, trois pointspour le paradis

La 30e et dernière journée de la Ligue 2, prévuevendredi, sera marquée par le choc NA Hussein-Dey-O Médéa, au stade du 20-Août d'Alger, et dontle vainqueur accèdera automatiquement en Ligue 1.

Un résultat nul entre ces deux équipes, pourrait s'avérerfatal, aussi bien pour le Nasria que pour Médéa, car l'USChaouia est aux aguets, et pourrait les coiffer au poteau, encas de victoire à Tlemcen face au Widad local.

Les deux premiers billets pour l'accession ont été décro-chés, lors de la précédente journée, par l'USM Bel-Abbès etl'ASM Oran, alors que dans le bas du tableau, l'ESMostaganem (9 points), l'USM Annaba (25 points) et le MSPBatna (30 points) sont déjà relégués en division inférieure.

Le principal enjeu de cette ultime journée de Ligue 2 sesitue donc dans le haut du classement, entre les clubs qui pré-tendent à l'accession, particulièrement le NAHD et l'OM qui, vuleur classement actuel, semblent les mieux placés pouratteindre cet objectif. La victoire est donc impérative pour leNAHD et l'OM, et dans cette perspective, en fonction des don-nées d'avant match, les spécialistes estiment que le club hôtepartira avec un léger avantage. En effet, en plus de l'avantagedu terrain et le probable soutien d'un public nombreux, lesSang et or enregistrent le retour de certaines pièces maî-tresses, qui jusque-là étaient indisponibles pour cause de bles-sure. Allusion faite à Zohir Benayache, qui s'est entièrementremis de son problème au genou, et surtout, Rabah Hafid, quireprésente un atout majeur sur le plan offensif et dont l'apportpourrait être déterminant vendredi. Contrairement au Nasria,l'OM pourrait se présenter au stade du 20-Août amoindri parl'absence de plusieurs de ses cadres, tels que Fayçal Moundjiet Lakhdar Drifel. Ces joueurs ont raté les dernières séancesd'entraînement de leur équipe, car blessés ou victimes d'uneangine, comme cela a été le cas pour Drifel. «On aurait puassurer notre accession en Ligue 1 bien avant cette ultimejournée, si nous n'avions pas concédé autant de points àdomicile. Cela dit, nous sommes toujours maîtres de notredestin, puisqu'il nous suffit de battre l'OM pour atteindre notreobjectif. Tout ce que j'espère, c'est qu'à la fin, nous ne regret-terons pas les précieux points qui ont été perdus chez nous»a déclaré le coach Younès Ifticène, tout en reconnaissant quela tâche s'annonce ardue. «Certes, nous jouerons à domicile,devant notre public, mais la tâche ne sera pas facile pourautant, car nous aurons affaire à un adversaire tout aussi moti-vé que nous. Cela dit, nos joueurs sont conscients de leur mis-sion et ils feront le nécessaire pour la réussir», a-t-il promis.

StartVendredi 16 mai (17h)À Blida «Brakni» : USMB-CA BatnaÀ Saïda : MCS-ASM Oran À Alger «20-Août-55» : NA Hussein-Dey- O Médéa À Tlemcen : WAT-US Chaouia À Annaba : USM An-USMM Hadjout À Khroub : ASK-A Bou-Saâda À Batna : MSPB-ES Mostaganem À Merouana : ABM-USM Bel-Abbès

ASSOCIATION OULED EL-HOUMA

Les anciens du MCAet de l’USMH honorés

A l’initiative de l’association Ouled El-Houma, d’anciennesgloires des clubs de la capitale, le MCA et l’USMH seront hono-rées le samedi 17 mai à l’occasion d’une cérémonie prévue ausalon d’honneur du complexe Olympique Mohamed -Boudiaf(Alger). Aussi, l’association de M. Abderrahmane Bergui achoisi pour cet hommage Hacène Tahir (ancien joueur du MCAlger) et le regretté Hadj Laggoune Ahmed, ancien joueur etdirigeant du MC Alger ainsi que M. Hebbache Rachid ditBambino et le regretté Abdelkader Ben Ahmed (tous deuxanciens joueurs de l’USM Harrach). Une action à traverslaquelle Ouled El-Houma entend renouer les traditionnels liensde fraternité entre les deux clubs populaires de la capitale.

M. B.

USM BLIDA

Lahlou pour succéderà Zaïm

L’ex- boss du NAHD et de l’OM sera e futur président dela formation blidéenne si Mohamed Zaïm confirme sa démis-sion. C’est ce qui a été révélé, hier, par une source proche duclub. En effet, Lahlou s’est enquis de la situation de l’USMBet notamment l’officialisation ou non de la démission deMohamed Zaïm. Certains dirigeants de la formation de laMitidja ont donné des garanties, nous dit-on, à Lahlou quantau départ de Zaïm puisque celui-ci devrait affirmer, vendrediprochain, après le match contre le CA Batna, sa volonté de sedéfaire de la présidence du club blidéen.

M. Belarbi

Page 16: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 15 mai 2014 - PAGE 17

[email protected]

Pho

tos

: D

R

Pitas au pouletPains libanais : 6, poulet : du

blanc, poivron : 1, tomates : 3,salade verte : 6 feuilles, yaourtsnature : 2, curry : 2 c. à soupe,

coriandre ciselée : 4 c. à soupe,menthe (ciselée) : 2 c. à soupe, sel,

poivre : 1 pincée

Faites cuire le blanc de poulet dansun bouillon d’épices, de vinaigre etd’eau. Hachez les herbes et

mélangez-les avec les yaourts et lecurry. Découpez le poivron, lescourgettes et les tomates en

rondelles. Poêlez-les dans l'huiled'olive. Découpez le poulet en

lanières. Découpez le haut des painset garnissez avec tous les

ingrédients.

La lotion s'applique avecun coton puis prendreun mouchoir en papieren l'appliquant parlégères pressions surle visage et le cou.Pour appliquer une crème,chauffer une noisette decrème dans sa paume demain. La poser de chaquecôté du menton etremonter vers les joues,les oreilles. Terminer parle cou et la partie médianedu visage.

Une texture riche (typecrème de nuit), setravaille à l'aided'effleurages doux, quiremontent lentement desjoues vers les oreilles etdu cou vers le menton.

Avec un fluide onprocède par petitsmouvements de lissage,dès qu'il a pénétré, on secontente de tapoter

doucement le visage et lecou, afin de ne pasdistendre les tissus.

Lors d'un gommage, ondoit insister sur les zonesles plus grasses duvisage, soit le front, lesailes du nez et le menton.Utiliser un soin gommantcorrespondant à son typede peau surtout pour lespeaux fragiles et délicates.

Pour appliquer unmasque, il est impératifde respecter les conseilsde la notice, à savoir letemps de pause, lerinçage ou non à l'eau

tiède, ou retirer le filmdéposé sur la peau maissurtout sur une peauparfaitement nettoyée aupréalable.

SOS brillance, à utilisersans modération à toutmoment de la journée,avec ou sans maquillage.Produits de pocheprésentés en format réduitpour se glisser dans lestrousses et dans les sacs

Le patch se colle sur lenez, le front et le menton.On patiente 15 minutes,on les retire, et les pointsnoirs partent avec.

Parce quel'odoratdépend desrégionscérébrales

(hypothalamus et système limbique) quirégissent nos émotions, humeurs et

sensations de plaisir. C'est ainsi qu'unparfum est capable de modifier notreétat d'esprit, voire notre perceptiond'une situation transformant le stress enbonne humeur ou la fatigue endynamisme sans que la volonté s'enmêle !

Pourquoi les parfumsnous font-ils du bien ?

Crème pour visage : à chaque texture son geste

Écouter son appétitDans notre cerveau, uncentre de contrôle del'appétit est installé. Achaque bouchée avalée,des infos lui sontenvoyées qui lui indiquentles doses de gras, desucre, de protéines, decalories qu'elle contient. Ilreçoit aussi celles del'estomac au fur et àmesure de son

remplissage.Ce «Bison futé» de notrealimentation se tienttranquille tant que cesdoses sont nécessaires etque l'estomac n'est pasrempli. Puis il envoie peuà peu des messages deralentissement et de«stop» qui se traduisentpar une diminution del'appétit : au fur et àmesure du repas, on a demoins en moins envie demanger. Vous adorez unplat en particulier et vousvous en êtes servi unegrande assiette ? Si vousavez atteint votre quota decalories avant de l'avoirterminé, ce qui reste vousparaîtra beaucoup moins

bon et vous n'aurez pasenvie de le terminer. Saufen vous forçant à mangerencore, ce qui vous faitabsorber alors descalories dont vous n'avezpas besoin et qui vontaugmenter le stock degraisse de vos fesses etde vos cuisses.

Les bons coupe-faim

Pomme et œuf dur. Vousavez une fringale ? Au lieude vous précipiter sur unedangereuse barrechocolatée ou des biscuitsforcément gras, mangezune pomme ou un œufdur. La première vousapporte plein de fibres etde sels minéraux, lesecond des protéines.L'un et l'autre peu decalories. Les deuxs'installent dans votreestomac qui vous laisseraalors tranquille pour unbon moment, le temps deles digérer. On peutdifficilement trouver mieuxcomme coupe-faim aumilieu de la matinée ou del'après-midi. D'autant plus

qu'ils sont faciles d'emploi.Si vous êtes de celles quizappent en partie le petit-déjeuner et qui êtesinévitablement victimed'une abominable fringaledans la matinée, emportezun œuf dur dans votresac. Et qu'est-ce qui vousempêche d'avoir toujoursune ou deux pommesd'avance dans le tiroir devotre bureau ?

Vive le dessert sucré ! En diminuant ainsi votreappétit avant ou au débutde vos repas, votre«Bison futé» alimentairevous dira que vous n'êtespas encore vraimentrassasiée et qu'il y aencore une petite placepour le dessert. Il vousapportera de doucessensations. Vousterminerez votre repasdans la béatitudeglucidique sans êtresurchargée. Et il y a degrandes chances qu'alors,votre quota de glucidessatisfait, vous n'ayez nulleenvie de grignoter ensuiteun truc sucré dans l'après-midi ou dans la soirée enregardant la télé ! C'estainsi qu'en employant lesbons coupe-faim, vousavez de grandes chancesde ne plus manger au-delà de vos besoinsénergétiques et de maigrir.Surtout si vous marchezrégulièrement tous lesjours.

Pour 4 personnes, préparation : 20 min, cuisson : 40 min, temps de repos : 2 h.Pour le caramel : sucre en poudre : 3 c. à soupe, eau : 2 c. à soupe, jus de citron

: 5 gouttes. Pour la crème : lait : 1/2 litre, sel : 1 pincée, sucre en poudre :4 c. à soupe, sucre vanillé : 1 sachet, œufs : 4

Préparez le caramel : directement dans le moule,mettez le sucre et mouillez avec l'eau. Laissez à feudoux jusqu'à ce que le sucre soit fondu. Forcez latempérature sans remuer ni pencher le moule dèsque le sucre commence à dorer puis ajoutezquelques gouttes de jus de citron. Quand lacoloration dorée est uniforme, arrêtez la cuisson,saisissez le moule avec des «mouflettes» ettournez-le en tous sens pour répartir le caramel surles parois, laissez refroidir. Préchauffez le four th.6/7 (180/210°C). Préparez la crème : faites bouillir le lait avec le sel, le sucre et lesucre vanillé. Fouettez les œufs vigoureusement ajoutez peu à peu le lait chaud encontinuant à fouetter. Filtrez au chinois et versez dans le moule. Mettez le moule dansun plat faisant office de bain-marie. Enfournez pour 40 minutes, en vérifiant que latempérature du bain-marie reste tiède. La crème est cuite quand la surface, légèrementdorée, résiste à la pression du doigt. Laissez un peu refroidir avant de placer le mouledans le réfrigérateur pour 2 heures environ. Démoulez la crème complètement froide.Si un peu de caramel reste collé au fond du moule, ajoutez 1 ou 2 cuillerées d'eau,faites bouillir et versez autour de la crème démoulée.

Flan au caramel

Trucs et astucesLes fourmis détestent les concombres :

Gardez la peau des concombres prèsde l’endroit ou du trou d’oû elles sortent.

Pour conserver l’éclat des vêtementsblancs : Les faire tremper dans l’eauchaude avec une tranche de citronpendant 10 minutes.

Pour éviter les larmes encoupant des oignons :Mâcher du chewing-gum.

Pour obtenir un maximum de jus de citron :Faites-les tremper dans l’eau chaudeune heure avant de les presser.

Pour enlever l’encre sur les vêtements :Mettez généreusementdu dentifrice sur la tached’encre, séchercomplètement, puislaver.

Page 17: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 15 mai 2014 - PAGE 19

Ex-Thénia----------------Exagéra

Bruits----------------Coiffures

Epouser----------------Commande

Nazis----------------

Situé----------------Manières

Pronom----------------Béryllium

----------------Entreprise

Régionmilitaire

----------------Pareil

----------------Torche

Certains----------------Note (inv)----------------

Murs

Cassées----------------

Appris----------------Tableau

Conviendra----------------

Impôt

Cycle----------------

Iridium

Forêt----------------

Equité

Issues----------------New York----------------

Fuit

Coûté----------------Question

----------------Ecole

Greffée----------------Dessinées----------------Souffrance

Maladie----------------

Apreté

Renvoie----------------

Pays

Germanium----------------Refuge

Institut----------------Cravateanglaise

Borne----------------

Argon

Unie----------------Réfutons

----------------Dopage

Tresses----------------Sommet

Choix----------------Lanières

Méchant----------------Ville deFrance

Singe----------------

Arme

Tamis----------------

Libéré

Peuple----------------

Loyal----------------

Lésera

Aides----------------Prenables

Lettres deDoha

----------------Baryum

Malhonnête----------------

Tester

Br�aille----------------

Report

Liquide----------------Univers

Semblable----------------Disque

Cliente----------------Echouer

Rocher----------------

Gravir

Commerçant

----------------Manche

Décodé----------------

Lettresd’Atlanta

Ruer----------------

Poètes

Césium----------------

Auteuraméricain

Dans legosier

----------------Tabloïde

Bourrés----------------Amples

Nettoyée----------------

Ravies

Crochet----------------Sombres

Hideuses----------------

BillesVieux do

Rigole----------------Sommets

Jetés----------------Raconter

Côté----------------Querelle

Saint----------------Arsenic

Attaches----------------Lissera

Bâtir----------------Allongée

Engin----------------Révoltant

Pouffé----------------

Article

Fines----------------

Chlore

Praséodyme----------------Héritage(ph)

Tisser----------------Contrat

Mer (ph)----------------Liaison

----------------Rigole

Possessif----------------

Joua àSedan

Béryllium----------------Joviale

Titres----------------Mort latine

Crustacées----------------

Nabot

Type (ph)----------------Capitale

Pouffes----------------

Pré

Alité----------------Dans lapeine

Civil----------------Faiblesses

Démonstratif

----------------Commérages----------------

Dissimula----------------Conjonction

Hélium----------------

Amas

Fruits----------------Deviendron

t----------------

Sommet----------------

Meranglaise

Demi-tour----------------Fin de série

Cachés----------------Lithium

Espèce----------------Samarium

Condition----------------Néodyme

Caresses----------------Imiter lechat

Titre----------------Nouveau

Décourage-ment

----------------Ville deFrance

Page 18: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

DEMANDESD’EMPLOIHomme, 55 ans, père de famille, retraité,

sérieux, cherche place comme chauffeur. Etudietoutes propositions.. Tél.: 0553 96 23 80 NS

–––––––––––––––JD, possède véhicule 2013, cherche emploicomme chauffeur chez privée ou étatique.

Tél.: 0556 88 73 17 F137063

–––––––––––––––Tech. topographe, longue expérience réalisation

+ suivi de chantier, cherche emploi.Tél.: 0551 80 44 91–––––––––––––––

JH, ayant des années de pratique dans saspécialité : TS en informatique de gestion,

ingénieur d’affaires, cherche emploi dans SN ouSP. Tél.: 0551 34 50 24

–––––––––––––––JF, 35 ans, TS comptabilité + dip. secrétaire dedirection + bureautique, parle bien français +anglais, habite Alger, cherche emploi dans le

domaine, avec expérience. Tél.: 0555 92 78 47–––––––––––––––

Le Soird’Algérie Publicité Jeudi 15 mai 2014 - pAgE 20

écOLE SupéRIEuREInTERnATIOnALE DE

cOMMERcE ET DE gESTIOn«ESIg», agréée par l’Etat, et enpartenariat avec ASC Strasbourg

France, lance de nouvellespromotions pour le niveau 3e AS etplus, une formation accélérée de

31 jours pour devenir gestionnairedes stocks et approvisionnements,

avec initiation au logiciel degestion de stocks. La formation est

assurée par des experts en lamatière avec des sorties d’étudesen milieu réel (entreprises). Le titredélivré en fin de formation est co-

signé avecASC Strasbourg France, il est

valable à l’étranger. - La gestiondes stocks est une spécialité très

demandée sur le marché dutravail. - Le régime des études

internat/externat. - Réservez vosplaces dès maintenant. - Pour plus

d’information, appelez aux :026 21 20 77 - 026 21 18 18 -

Tél./Mob.: 0550 16 83 74 - Ou seprésenter à : ESIG, route de

l’université Hasnaoua (I), Tizi-Ouzou. 118097/B13

TIzI-OuzOu «ExpRESSIOnS»,institut de formation et del’enseignement, lance des

promotions d’été 2014 (juin, juillet,août), français, anglais, allemand,

espagnol, italien, arabe,informatique, pour les enfants et lesadultes (apprentissage, rattrapage,remise à niveau) (1 langue (40h) =

3 000 DA) ; (1 langue (40h) +informatique (25h) = 4 000 DA),(2 langues (80h) + informatique

(25h gratuit) = 6 000 DA) ainsi queles formations de 6 mois (agentadministratif, agent commercial,secrétariat, développeur web,

programmeur) = 6 000 DA/120h. -Tél.: 026 21 08 40 -

Mob.: 0560 99 29 67 -0560 99 29 68 F118306/B13

EcOIn agréée par l’Etat vousforme en : infographie, conception

web, 3 DS Max, bureautique,réparation portables, maintenancePC, vidéosurveillance, électricité Bt

+ industrielle (API) - www.ecoin-dz.com - 0662 022 418 -

0556 30 533 - 021 71 13 61 -021 74 44 06 F137114

EfMOD agréé lance éducatricede crèche, 6 mois. -

021 96 34 91 - Bab-El-Oued.F137488

unIvERSAL ScHOOL &cROISITOuR lancent la

formation d’agent de voyages.• Formation 100 % pratique.

• Maîtrise du logiciel«Amadeus». • Stage pratique

garanti. • Recrutement du majorde promotion. • Formation de

français offerte. • Moyenspédagogiques adéquats. • Prix

exceptionnel. - Contact : 14,Bd Ali-Stiti, T-O /026 20 05 52/53 -

0550 97 67 03 F118384/B13

IMS - écOLE AgRééE lanceformation de déclarant en

douanes en résidentiel, durée6 mois, et par correspondance.

Contacter IMS au 31,bd Amirouche, Alger.Tél.: 021 63 45 08 et

021 63 45 08 -Port.: 0561 37 12 91 F434

IMA forme en prise de vue,montage vidéo, vidéosurveillance,électricité bâtiment, maintenance

électronique, photocopieurs,micros, GSM, infographie, sitesweb, réseaux, Delphi, Java, C#,

bureautique. Tél.: 021 27 59 36/73- Mob.: 0551 959 000 F238/B1

SOIR DE LA FORMATION

CEFAMCentre d’Etudes et Formations en

Arts et MétiersEcole agréée par l’Etat, lance des

formations en :Caméra • Photographie •

Montage vidéo • Infographie• Développeur Web

Pour vos inscriptions ou informations,présentez-vous à notre adresse :

14, rue Sahraoui-Tahar, Staouéli, Alger, ounous contacter aux :

0770 19 20 93 0770 19 20 96

NS

Edité par la SARLSIÈGE :

DIRECTION-RÉDACTION :Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar Place du 1er -Mai

- Alger - Tél. :

021 67.06.58 - 02167.06.51

COMPTES BANCAIRES :CPA : Agence

Hassiba Ben BoualiN°116.400.11336/2BNA : Agence «G»Hussein-Dey

N° 611.313.335.31CCP : N° 14653.59

Registre du commerce :RC N° 0013739.B.00

MEMBRES FONDATEURS :Maâmar FARAHDjamel SAÏFI

Fouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSIMohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJA

P.A.O. : «Le Soir»

PUBLICITÉLe Soir : SIÈGE -Fax : 021 67.06.75

BUREAUX REGIONAUX :BOUMERDÈS

«Résidence Badi», bt 3, 2e étage, RN n° 24, Boumerdès-villeTél./fax : (024) 81 64 18

Email : [email protected]

ANNABA19, rue du CNRA

(Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76Télex : 81095BLIDA

103, Avenue Ben-BoulaïdBlida

Tél./Fax : 025 40.10.10 -

Tél. : 025 40.20.20CONSTANTINE9, rue Bouderbala

(ex, rue petit), ConstantineTél. : 031 92.34.23Fax : 031 92.34.22

ORAN3, rue Kerras Aoued.Tél. : 041 33.23.95

SÉTIFRue du Fida, centre commercial Zedioui 1re étage, Sétif.

Tél. : 036 84 48 00

TIZI-OUZOUBt Bleu,cage C

(à côté de la CNEP) 2e étage, gauche

Tél./Fax : 026 12 87 04Tél. : 026 12 87 01

MASCARA

Rue Senouci HabibMaison de la presse.

Tél./Fax : 045 80.28.43TLEMCEN

Cité R’hiba Bt n°2 RDC.Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82

BOUIRAGare Routière. Lot N°1.

3e étage - Tél. : 026 94 29 19E-Mail : lesoirbouira@hot-

mail.comBÉJAÏA

19, rue Larbi Ben-M’hidi(rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51Fax : 034 21.18.60

BORDJ-BOU-ARRERIDJ2, rue Cherifi Mohamed(près du cinéma Vox)

Tél./Fax : (035) 68-10-52

IMPRESSIONCentre : S.I.A AlgerEst : S.I.E ConstantineOuest : S.I.O Oran

DIFFUSIONEst : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : MPS

Tél.: 0550 17 26 03

Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustrationadressés ou remis à la rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire

l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du journalisme

moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et les réformes,ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; il attaquera toujours lesdémagogues de tous les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposeraaux classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera

jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours dévoué aubien public. Il maintiendra radicalement son indépendance, il n’aura

jamais peur d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

INSTITUT DE FORMATION

«KARISMA» LANCE DES FORMATIONS

POUR FEMMES :

Cuisine, pâtes traditionnelles,gâteaux orientaux, pâtisserie,éducatrice, coiffure, haute

coiffure, esthétique, maquillage,massage, couture, chora,

gâteaux secs.

021.31.15.50021.31.15.8105.55.20.79.9607.94.34.10.67— EL-ACHOUR —

N.S.

COURS DE CUISINECOURS DE CUISINE«SPÉCIAL RAMADAN»«SPÉCIAL RAMADAN»

DÉCORATION + JARDINS➦ Tous travaux d’espaces verts

➦ Gazon en plaques pour pelouses➦ Réalisation des parcs et jardins

➦ Décoration intérieure et extérieure➦ Conception de cascades.

Devis et plans gratuitsTél. : 0770 884 901 - 021 603 659Nous contacter par : e-mail : [email protected]

ENTREPRISE DE TRAVAUXFORESTIERS ET D’AMÉNAGEMENT

D’ESPACES VERTS

AOUICHA-CHERIFAbattage • Elagage

• Couronnement d’arbres• Décoration de jardin etgazonnage • Bordures de

jardins, plantation,aménagement de surfaces,nettoyage • Désherbage,piochage, tondeuse pour

gazon.0771 60 90 890550 64 31 33 N.S.

RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIREWILAYA DE TIZI OUZOU

DAIRA D’AZAZGACOMMUNE DE FREHA

DEMANDE DE CERTIFICAT DE POSSESSION-En application du décret exécutif n°91.254 du 27.07.1991,fixant les modalités d’établissement et de délivrance ducertificat de possession institué par l’article 39 de la loin°90.25 du 18.11.1990, portant orientation foncière ;M.IGUERBOUSBANE Rachid Ben ElhOcINE, a formu-lé une demande dans laquelle il confirme sa prise de pos-session d’une parcelle de terrain, dénommée «DEhS IKE-ROUTENE» situé au village KAhRA, commune deFREhA, wilaya de TIZI OUZOU, d’une superficie de :500,00M2.Limité dans son ensemble par :Au nord : un passage la séparant de la propriété IGUER-BOUSBANE hacene.Au sud : la propriété des héritiers IKEROUTENE OualiA l’ouest : la propriété IGUERBOUSBANE MahdiA l’est : la propriété IGUERBOUSBANE Nouara.A cet effet, toute personne désirant s’opposer à l’établisse-ment dudit certificat de possession, est priée de saisir leprésident de l’assemblée populaire communale de Freha,par écrit, dans un délai de deux (02) mois, à compter de ladate de la parution de cet avis dans un quotidien national.Fréha le, 11/05/2014

LE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE POPULAIRECOMMUNALE

CRÉATION D’ASSOCIATIONConformément à la loi 06.12 du 12 jan-vier 2012 relative aux associations, il aété crééL’association village Aït Amar OualiSanana, Cne Draâ El Mizan, agréée sousle n°20 du 12 mai 2014 et sont élus :Président : Lounnas AhceneSG : Lounnas BoualemTré. : Lounnas Meziane

R118 396/B13

R118399/B13

PENSÉEPENSÉECela fait déjà une année, le 15mai 2013, que nous a quittés àjamais notre cher et regretté père

MAZED MakhloufEn cette douloureuse circonstan-ce, ses fi l les, en particulierKarima, les amis et les prochesdemandent à tous ceux qui l’ontconnu et aimé d’avoir une pieusepensée en sa mémoire et queDieu le Tout-Puissant lui accordeSa Sainte Miséricorde et l’ac-cueille en Son Vaste Paradis.

Repose en paix, cher papa adoré.

Ta fille Karima qui ne t’oubliera jamais.

R118404/B13

PENSÉECela fait déjà uneannée, le 15 mai2013, nous a quit-tés à jamais notrecher et regrettépère, grand-pèreLATTARI MOHAMED SAIDlaissant derrière lui un grand vide diffici-le à combler.En cette douloureuse circonstance,son épouse, ses enfants et ses petits-enfants demandent à tous ceux qui l'ontconnu d'avoir une pieuse pensée en samémoire. Que Dieu le Tout-Puissant luiaccorde Sa Sainte Miséricorde et l'ac-cueille en Son Vaste Paradis.Repose en paix papa. Tu es toujoursvivant dans mon cœur. Je ne t'oublieraijamais.

R118369/B13

Page 19: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

APPARTEMENTS––––––––––––––––––––

Vends appartement semi-collectif, 3 pièces,salon, cuisine équipée, 2 entrées, 2 cours,garage 3 voitures, internet, bâche à eau, à

Bou-Ismaïl. Tél.: 0552 84 35 69 -0556 11 54 38 NS

––––––––––––––––––––Vends appartement rue Didouche-Mourad

(Alger), F5. - Tél.: 0771 73 39 87––––––––––––––––––––

Ag. vend F2 fini, à Tamda, Tizi-Ouzou,3e étage, acté - Vend duplex 200 m2, fini, Tala-Allam, Tizi-Ouzou, acté - Vend F3, 1er étage,Tala-Allam, Tizi-Ouzou, intégration - Vend F4,Tours-Villas, 2e étage, très bien fini, acté.Tél.: 0556 90 20 13 - 026 22 35 12 F118392/B13

––––––––––––––––––––Vends logts à Tizi-Ouzou de types F2, F3 etF4 au lot Louggar (Nouvelle-Ville), vente surplan, projet en cours, délai de réalisation

respecté et possibilité de payer par tranches.Tél.: 026 20 90 17 F118809/B13––––––––––––––––––––

Vends F3, 100 m2, toutes commodités, Draria.Tél.: 0770 73 72 97 F137472––––––––––––––––––––

Part. vend appt F5 ttes commodités à 10 minde la plage, à Alicante (Espagne).Tél.: 00 34 60 31 49 957 F118346––––––––––––––––––––LOCATIONS

––––––––––––––––––––Ben-Aknoun, F3, 3e, neuf, TTC, 6,5 u., 90 m2.

- 0771 629 165 F137501––––––––––––––––––––

Hydra, rue du Hoggar, F3, 1er, 80 m2, 7 u. -0771 629 165 F137501

––––––––––––––––––––Ag. loue F4, rez-de-chaussée, Nouveau-

Lycée, Tizi-Ouzou - Loue F5 Bât.-Bleu, Tizi-Ouzou, 1er étage, profession libérale.

Tél.: 0556 90 20 13 - 026 22 35 12 F118392/B13––––––––––––––––––––

VILLAS––––––––––––––––––––

Vds villa R+2, sur RN, superf. 718 m2, anc.bâtis. 256,17 m2, NB 78,40 m2 + 3 Lx + jardin(stratégique habit. et commerciale), au 49,

Hamid-Kebladj, RN Raïs-Hamidou, Alger, voirphotos sur internet oued-kniss.

Tél.: 0772 00 29 35 - 0559 75 66 76 -0669 92 04 62

––––––––––––––––––––Hydra, Paradou, 500 m2, commercial. -

0771 629 165 F137501––––––––––––––––––––

Vds villa + garage, Bou-Ismaïl. -0550 47 33 61 F137062

––––––––––––––––––––TERRAINS

––––––––––––––––––––Vends terrain à Raïs-Hamidou, vue sur mer,

sup. 130 m2, prix 750 unités.Tél.: 0552 49 99 13 F137475––––––––––––––––––––

Vds 200 m2, commercial, Draria, 264 m2Birkhadem. - 0770 490 647 Ag. F137479

––––––––––––––––––––A vendre 2 lots terrain à Bouzaréah, vue surmer, 500, 600 m2. - 0556 79 70 56 F137493

––––––––––––––––––––Ruisseau, 400 m2, R+7, conv. hôtel. -

0771 629 165 F137501––––––––––––––––––––

Part. vend terrain 2 054 m2 à Boghni, Tizi-Ouzou, acté + certificat d’urbanisme R+8, ttes

commodités. Tél.: 0555 87 58 71 -0556 94 03 97 F118400/B13

––––––––––––––––––––LOCAUX COMMERCIAUX

––––––––––––––––––––Pro Imm vd, à Boumerdès centre-ville, locaux.- 0553 580 763 - 0560 250 210 HB. F364/B1

––––––––––––––––––––A v. garage 200 m2, Sidi-Moussa, Alg. -

0793 71 91 07 F137502––––––––––––––––––––

Loue local commercial rue Med-Belouizdad.Tél.: 0561 62 83 57 F137496––––––––––––––––––––PENSIONS

––––––––––––––––––––Dame loue pr JF - 0795 95 74 78

F137473

––––––––––––––––––––Offre pension pour femmes travailleuses, El-

Biar. - 0696 68 46 41 41 F137494––––––––––––––––––––

Dame loue pr JF - 0795 95 74 78 F137473

––––––––––––––––––––

Le Soird’Algérie Publicité Jeudi 15 mai 2014 - PAGE 21

Restaurant à Alger chercheserveuses, serveurs.Tél.: 0794 44 18 54 NS–––––––––––––––

Cherche coiffeuse qualifiée, environsde Bab-Ezzouar. Contacter :

0662 49 83 28–––––––––––––––

Société étr. recr. distr. indp. 48 w.Tél.: 0550 332 860 - 0561 665 162

F137506

–––––––––––––––Société à T-O recrute un directeur

finances et comptabilité, uncomptable ayant min. 05 ans

d’expérience et un responsable deparc roulant. Fax : 026 20 09 64 - E-mail : [email protected]

F118393/B13

–––––––––––––––Société de promotion immobilière sise

à Tizi-Ouzou cherche un jeunearchitecte, même sans expérience,dynamique, ponctuel, habitant

environs T.-Ouzou. Envoyer CV parfax : 026 20 27 45 ou par e-mail :

[email protected] F118404/B13–––––––––––––––

Entreprise privée algéro-espagnole,sise à Tizi-Ouzou, cherche un(e)interprète en langue espagnole,parlée et écrite. Prière aux

candidat(e)s intéressé(e)s de nousappeler au : 0557 12 21 68 F118396/B13

–––––––––––––––Clinique privée cherche médecin

radiologue, médecin, gynécologues,sages-femmes. Tél.: 0551 43 47 87

F118369/B13

–––––––––––––––Imprimerie La Concorde sise à Tizi-Ouzou recrute : une infographe

qualifiée - Un conducteur offset Zormz(02 couleurs). Veuillez nous contacter

au : 0550 48 2001 F118358/B13–––––––––––––––

Tizi-Ouzou, école privée de formationprofessionnelle, recrute : - Directricedes études, niveau universitaire,ayant 05 ans d’expérience dans la

formation. - Enseignant(e)d’informatique ayant diplôme

universitaire avec expérience dansl’enseignement. - Envoyer CV à :

[email protected], oufaxer au n° 026 21 63 06 F118362/B13

–––––––––––––––Entreprise industrielle sise à Tizi-

Ouzou cherche des ouvriers pour sonatelier de production, habitant Tizi-Ouzou ou environs. Veuillez nous

contacter au : 0770 80 96 62 de 7h à18h (HB). F118357/B13–––––––––––––––

Important organisme de formationrecrute dans l’immédiat pour sonsiège : un comptable confirmé

(femme). Lieu de travail : Tizi-Ouzou.Profil : diplôme dans la filière.Expérience dans le domaine

minimum 5 ans. Ayant clôturé auminimum 2 bilans. Libre de toutengagement. Maîtrise de l’outil

informatique et de la langue française.- Mission du poste : assurer la tenuede la comptabilité et de l’entreprise

dans le strict respect etréglementations. - Prière aux candi -

dates intéressées d’envoyer leur CVdétaillé à l’adresse e-mail suivante :[email protected] F113288/B13

–––––––––––––––IFTAG, insti. agréé par l’Etat, ch. desconsultants et formateurs H/F ayantun plan de charges-travail pour

collaborer, de ttes wilayas. Adresse :21, lot Errochd, V.-Kouba, Alger. -

Mob.: 0551 26 19 65 F405–––––––––––––––

Important organisme de formationrecrute dans l’immédiat pour son

siège : Des télécommerciales. Lieu de

travail : Tizi-Ouzou. - Qualitésrequises : niveau requis licence etplus. Bonne présentation physique.Facilité d’écoute, d’échange et

dialogue. Dynamisme pour atteindreles objectifs fixés. Goût pour les

challenges. L’organisation, la rigueuret le sérieux. Expérience souhaitée.

réglementations. - Prière auxcandidates intéressées d’envoyer leurCV à l’adresse e-mail suivante :[email protected]

F113288/B13

–––––––––––––––

LE SOIR DE L’IMMOBILIER

Réparation, installation,maintenance réfrigérateur,climatisation, chambre froide,présentoir. - 0552 28 87 34 -

0770 48 21 62 NS–––––––––––––––

Annaba - Loue grue ENMTP5 étages, neuve, avec loupe

électrogène.Tél.: 0550 556 068 NS

––––––––––––––––Vous voulez réussir

la tessdira de votre fille ?Vous voulez que ce jour soitle plus beau jour de sa vie ?Faites appel à une profession -nelle au : 0554 92 23 08 NS

–––––––––––––––RÉPARATIONmachine àlaver ttes marques + clim. +

frigo à dom. Tél.:0770 40 53 16 -0770 22 06 28

- 0662 63 19 23 NS–––––––––––––––

Vente plaqué-or, prix choc. -066 54 08 16 F137503

–––––––––––––––Pour travaux d’étanchéité. -

0550 86 90 57 -0771 46 14 78 F137504–––––––––––––––

Vous entendez mal ? Votreenfant entend mal ? Audifelvous offre un bilan auditif

gratuit. Pour prendre rendez-vous, téléphonez aux :0661 10 35 22 Chlef -0661 10 35 16 Tiaret -

0661 10 35 07 Constantine.F000292/B10

–––––––––––––––Vous entendez mal ? Votreenfant entend mal ? Audifelvous offre un bilan auditif

gratuit. Pour prendre rendez-vous, téléphonez aux :0661 10 35 11 Sétif -

0661 10 35 10 Tizi-Ouzou -0661 10 35 04 Relizane.

F000292/B10

–––––––––––––––Tous travx plomb., élect., faux

plaf., peint. Tél.: 0556 20 79 30F137466

–––––––––––––––Prends tous travaux

d’étanchéité. - 0796 377 656F137477

–––––––––––––––Cabinet-conseils qualifié parl’ANDPME prend travaux demise à niveau des entreprisesde toutes activités, réalisationdiagnostic et plan d’actions.Contacter le 0550 06 86 52

F133674/B17

–––––––––––––––Vends piano demi-quaue, état

neuf, Petrof.Tél.: 0550 53 11 47 F137486–––––––––––––––

SOLI MARKET Alger bradediverses : armoires vitrées,étagères alu et verre pourmontres, parfums, lunettes,etc. - 0555 92 61 36 F137144

–––––––––––––––Chez SOLI Alger &

Ô MARKET Rouiba, les prixsont tellement bas que la

majorité des clients achètentpour revendre avec bénéfice.A vérifier ! Cliquez : omarket-

dz.com F125––––––––––––––––

Ô Market ZI Rouiba - Oh ! là,là ! les prix !! - omarket-

dz.com F425

––––––––––––––––N° 1 national du crédit facile,sans versement initial. -omarket-dz.com F425

––––––––––––––––Le plus grand hypermarchéde la région de Rouiba.

Moins cher ? Impossible !(Cash ou crédit 24 mois sansintérêts. Enlèvements sansversement). Ô MARKET (ex-CADIC) ZI Rouiba (face

château d’eau) - Omarket-dz.com -Tél.: 021 81 26 66 -

Mob.: 0560 93 94 80 F425

––––––––––––––––PERDU-TROUVÉ

––––––––––––––––Nous, le gérant de la CNC

DBK Construction Boukhari et

Cie déclarons avoir dégagétoute responsabilité quant àl’utilisation frauduleuse de : -cachet de la société rond -cachet rectangulaire de lapromotion - registre de

commerce légalisé - Registrede commerce authentifié parCNRC - carnet de chèquesBNA - carnet de chèquesCNEP - agrément de lapromotion immobilièrelégalisé - carte fiscalelégalisée. F118385/B13

OFFRES D’EMPLOI

AVIS DIVERS

• Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers,post-opératoires • Prélèvements, analyses et résultats• Conseil, orientation, accompagnement aux hôpitaux

d’Alger • Garde-malades • Circoncision.Appelez-nous au : 0550 40 14 14

CYLKA - Soins à domicileA votre disposition et assu-

rés par une équipe médicale etpara médicale qualifiée

PENSÉES––––––––––––––––––––Il y a deux ans, nous quit-

tait à jamais notre cherépoux, père, beau-père etgrand-père

Meriem Abdelkader Sa famille demande à

tous les proches et amis qui l’ont connud’avoir une pieuse pensée à sa mémoireet de les accompagner dans leurs prièresafin que le Tout-Puissant lui accorde SaSainte Miséricorde.

Repose en paix.F118394/B13

––––––––––––––––––––A la mémoire de nos chers et inou-

bliables parents, décédés le 17 mai 2002Kabène Mohamed

et son épouseTassadit

Vous resterez inoubliables, immortelset irremplaçables.

Vos enfants et petits-enfants.F118397/B13

––––––––––––––––––––REMERCIEMENTS––––––––––––––––––––La famille Hamadache et

la famille Chabouni ont ladouleur de faire part dudécès de leur chère et regret-tée mère, sœur, tante etgrand-mère

Houriasurvenue le 7 mai 2014, et enterrée le8 mai 2014.

Ses enfants, son frère, sœurs, sesbeaux-frères et ses belles-sœurs remer-cient toutes les personnes qui, par leurprésence, se sont associées à leur peine.

Qu’Allah le Miséricordieux l’acceptedans Son Vaste Paradis, inch’Allah.

F137505

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

AVIS DE RECHERCHE––––––––––––––––

En date du 6/3/2014 à midi, j’ai déposé un constat et avisde recherche concernant mon frère Haddid Mohamed,

attardé mental, né le 20/6/1978, à Bab-El-Oued, Alger, fils deNoureddine et de Meabiou Fatma-Zohra. En fait, il est sorti le 4/3/2014 du

domicile familial sis à la même adresse. Nous prions toute personne l’ayant vu de contacter les services desécurité les plus proches ou le n° de téléphone de la famille :

0551 76 48 53 - Que Dieu vous bénisse.

Réparation TV à domicile, toutes marques.Tél.: 0772 89 17 22 - 0776 33 88 56 NS

ANNIVERSAIRES–––––----------------------Joyeux anniversaire

Belhadj Amiraet son papa

SofianeBeaucoup de santé, inch’Allah.F137480

–––––----------------------A notre adorable petitbonhomme

Zerrar Mohamedfête aujourdhui 15 mai 2014sa première année de purbonheur, de joie, d’espièglerieet de caprices, ce petit bonhommea rempli notre vie. Que tous les momentsheureux de ta vie t'appartiennentaujourd'hui, demain et toujours. En tesouhaitant tout le bonheur possible pour tonanniversaire.En cette heureuse occasion, ton papaHamid, ta maman Thilleli, la familleBoudia, Med Saïd, Hanafi, Jugurtha, jedisHocine et jidès Ferroudja se joignent touspour crier haut et fort joyeux anniversaire,longue vie pleine de santé, d’amour et debonheur, et à tes 100 ans, Mohamed. F118392/B13

–––––----------------------

CARNET

Page 20: fondateurs se nationale se · 2014. 5. 14. · destinées à la maintenance de la suspension des voitures à voyageurs a été remporté par C I M France. C’EST MA VIE L’argent

Aïn Touta n’est plus visible :un évitement la zappe et la routerepart vers El Kantara, au milieud’un paysage de plus en plusdésolé. Aïn Touta me rappellenotre regretté ami Saci Haddad,grand reporter photo d’ElMoudjahid qui nous stupéfia parsa décision soudaine de prendresa retraite. Nous le rencon-trâmes, plus tard, au cours d’unreportage dans sa petite ville. Ilnous invita à une succulente«tchakhchoukha». Après lerepas, il me tint ce discours : «Rien ne vaut cette vie sereine oùje relativise tout et où chaqueinstant me ramène à la réalitédes choses. Il n’y a plus d’écranentre la vérité absolue et moi;tous les artifices de la vie – oudu moins ce que nous croyonsêtre la vie- se sont estompéscomme par miracle !» Saci réali-sait peut-être que, pour vivreheureux, il ne faut pas vivrecaché, mais vivre simplement,en jouissant du bonheur d’êtreprès de la nature, près desgens… Saint Augustin ne don-nait-il pas cette définition révolu-tionnaire du bonheur : «c'estsavoir jouir de ce que l’on pos-sède» ?

C’était il y a une quarantained’années ! Mon Dieu, que letemps passe vite… Et il passetellement vite que nous oublionsd’accorder aux vraies choses dela vie l’importance et l’intérêtqu’elles méritent, pris que noussommes dans le tourbillon desfausses certitudes, le vent bala-deur d’illusions, les effluves suc-cessives des modes qui ne nais-sent que pour mieux mourir…Ballottés par les courants d’uneexistence fade car ne servantqu’à accumuler des biens maté-riels, nous oublions l’essentiel.Et, sur cette route qui me ramènequatre décennies en arrière, cesquestions existentielles, propul-sées par l’évocation d’un confrè-re disparu depuis longtemps, medisent que nous ne sommes quedes poussières éphémères etque seule la montagne, là-bas,durera pour voir d’autres géné-rations courir derrière les

mêmes chimères, s’illustrer surles mêmes arènes de la fausseté,de l’hypocrisie et de la cupidité,dans ce grand cirque de ladésillusion qu’on appelle la vie.Oui, la montagne sera là, pourcouvrir de honte ces ministresde pacotille qui ne respectentplus rien et qui persistent à vou-loir travestir El Kantara d’unpont encombrant ! Quand lesFrançais voulurent moderniserla brèche qui s’ouvre sur leSahara, de l’autre côté de lamontagne, ils agrandirent levieux pont romain, en utilisantdes matériaux presque sem-blables à ceux utilisés il y a deuxsiècles. Pour les chemins de feret leur fameuse ligne du Sahara– qui va jusqu’à Touggourt-, ilspercèrent un tunnel dans lamontagne. En dépit des atrocitésde la colonisation, ces travauxont respecté la nature des lieuxet n’ont nullement altéré la séré-nité de cette oasis de charme, nises couleurs et ses lumièrestoujours empreintes de l’ocre dela roche, le vert des palmiers etle bleu d’un ciel limpide. Le malqui a été fait à El Kala où l’auto-route a transpercé le parc natio-nal, risque de se répéter à ElKantara dont la réputation a faitle tour du monde. Vous en porte-rez la responsabilité devant l’his-toire et la montagne, Monsieurle ministre !

Quand on traverse cesgorges qui constituent la seulebrèche dans l’impressionnantechaîne qui court derrière lesAurès, pour s’y accrocher par-fois comme deux sœurs sia-moises, avant de s’éloigner pourembrasser de paisibles oasisqui ont fait le bonheur de tant depeintres célèbres ; quand ons’engage sur le pont de pierre etque l’on sente le souffle du Tells’engouffrer avec force dans leminuscule défilé dominé par lesflancs majestueux de la mon-tagne et quand, enfin, la portes’ouvre sur l’infinité du désert,de l’autre côté du rêve, on com-prend pourquoi Ibn Khaldoun,Napoléon III, André Gide,London de Langeville et tant

d’autres avaient succombé auxcharmes des lieux !

Et là-bas, étalant ses bras desdeux côtés de l’oued, Biskra quin’a plus à être présentée tant ellemarqua l’histoire de l’Algérie, deses époques les plus lointainesaux lumineuses réalisations deces dernières années qui en fontune métropole bien plus déve-loppée et plus belle que cer-taines capitales africaines quej’ai visitées. Je dois dire que jefus interloqué par les change-ments intervenus dans la ville,moi qui ne l’ai plus visitéedepuis les années 70 ! J’y suisvenu notamment pour couvrirune visite du PrésidentBoumediene et, d’autres fois,pour des reportages sur l’agri-culture locale et la fameuse«Deglet Nour» qui garnissait lesmeilleures tables d’Europe etd’Amérique. Je ne retrouve plusle petit hôtel où nous séjour-nâmes la première fois et quidonnait sur une placette agré-mentée par le spectacle descalèches bariolées. Ou de cesjeunes filles en vélo qui sillon-naient tranquillement les ruesdu grand Biskra. Elles étaientbelles dans leurs tenues colo-rées et, avec leurs airs hautains,elles donnaient l’impression deressurgir d’un vieux conte ber-bère où elles seraient desdéesses à la beauté surréelle,juchées sur des chevaux deparade…

Ah, la Biskra de la «belleépoque», avec ses airs noncha-lants, ses parcs fleuris où sebousculaient les artistes dumonde entier, ses thermes fré-quentés par la gentry londonien-ne, son Casino où tant de for-tunes européennes ont été dila-pidées, son souffle qui traînaitcomme une romance du soir aumilieu des palmiers, ses hôtelsqui ne désemplissaient pas, sagare romantique où les trains,noyés dans la fumée des loco-motives à vapeur, régurgitaientdes demoiselles aux toilettes etchapeaux d’un blanc immaculéet des gentlemen délicats.Biskra, c’était, bien avant

Marrakech, la destination dusoleil pour tous les fortunés, lesintellectuels et les artistes euro-péens.

Sa lumière est unique, dit-on.Les peintres, puis les photo-graphes, ont dû y trouver l’élé-ment manquant à l’éclairage par-fait, une nuance révélée par l’al-chimie d’un ciel transparent, unsoleil raffiné et une terre apaiséeentre les cours d’eau tranquilleset les palmiers majestueux. Et lamain de l’homme, contrairementà celle du ministre intransigeant,n’a fait qu’y ajouter la blancheurdes mausolées et l’ocre desmurs séparant les palmeraiesdes modestes demeures où l’onne bâtissait pas pour le luxemais pour l’essentiel. Tous ceséléments expriment une philoso-phie de la vie qui ne s’embarras-se guère des circonvolutions dela boulimie moderne, épousantles contours d’une existencesimple mais riche en spiritualité.La spiritualité qui vous élève etvous détache des biens maté-riels et non celle qui, de nosjours, installe la haine et la cupi-dité ! Rien qu’à observer le mau-solée de Sidi Zerzour, éclatant deblancheur au milieu de l’oued dumême nom, on comprend parfai-tement le message des sages :les jours de crue, l’oued dévastetout mais s’ouvre en deux pourépargner la demeure éternelledu marabout. On l’appelled’ailleurs «Sidi Zerzour, diviseurde l’oued…»

Est-ce cette lumière qui attiretant de peintres, d’artistes et decinéastes ? Ou est-ce cette spiri-tualité posée par ces grains delumière portés par les vents ? Jen’ai pas posé la question àRabah Ameur-Zaïmèche quitourne actuellement «L’histoirede Judas l’Iscariote» dans lesZibans, avec une pléiade decomédiens dont Abdel Jafer etElise Caron.

Dans la douce quiétude quitombe le soir sur la terrasse dela piscine de l'hôtel des Zibans,Elise, le visage poli par les pro-jecteurs, le regard absorbé parune tablette qui clignote, semble

heureuse. Elle est à plus de 2000kilomètres de Paris et il manquetant de choses devenues, là-bas,si coutumières. Pourtant, leregard d'Elise s'habille d'unelumière que je connais bien :c'est celle du Sahara, de l'aven-ture, de la rencontre et de l'ami-tié. Dans un entretien au Soir,elle a parlé de son métier, de sesprojets et des paysages qui nousentourent. On y reviendra.

A l'intérieur du restaurant,Abdel Jafar, connu pour plu-sieurs rôles de premier plandans de grands films, saluel'équipe : il part à Cannes pourprésenter un long métrage fran-co-mauritanien qui concourtdans la compétition officielle.Rien que ça ! Et là-haut, dans sachambre, Rabah Ameur-Zaïmèche parcourt quelquespages de son scénario : il seradifficile de rendre fréquentablece Judas honni par tous. Le plusgrand traître de l'Histoire. Mais latolérance légendaire de Biskraet l'esprit des aïeuls viendrontcertainement au secours de laréhabilitation de l'Iscariote...

M. F.

Une oasis dans le désertde nos désillusionsPANORAMAPANORAMA

Par Maâmar [email protected]

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

LLEES S CCHHOOSSEES DS DE E LLA A VVIIEE

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

Bientôt en librairie, l’autobiographie tant attendue duMouhafedh de Neuilly-sur-Seine sobrement intitulée…

… Century 21

Ah ! Ca, c’est révolutionnaire ! Y a de quoi s’enthou-siasmer grave quand tu lis que Belkhadem s’allie àBelayat et Abada pour dégommer Saâdani. Quelle pers-pective alléchante, mes aïeux ! Ca me fouette le moral,cette alternative de changement. Mon Dieu ! RemplacerAmar par une coalition au sein de laquelle réapparaîtl’Empastillé ! Y a-t-il message plus encourageant quecelui-là adressé à tous ceux qui appellent au change-ment et au rajeunissement ? Du coup, moi aussi, j’aienvie d’une coalition. J’ai à mon tour besoin de fairealliance. Avec un camion. Un camion-balai comme enexiste dans les tours cyclistes. Un bon gros camion-balai qui stationnerait devant le siège du FLN et d’oùs’extirperaient de malabars déménageurs qui s’engouf-freraient dans la bâtisse pour y rafler tout ce qu’il y a à yrafler, ranger l’ensemble dans des cartons et hop !Direction le musée, sans escale, s’il vous plaît ! Le plusdingue, c’est qu’il existe encore des gens assez bonnespommes pour suivre cette télénovela. Des quidams quise passionnent pour le nouveau coup d’Etat que s’ap-

prête à commettre une coalition contre un autre put-schiste notoire. Parce que, je m’excuse, mais laissez-moime poiler lorsque je lis entre les lignes que Belkhademserait le garant d’un retour du FLN aux fondamentaux.L’homme de tous les coups bas, le comploteur deLaghouat, celui dont les mains râpées portent encore lestraces du nombre astronomique de tapis qu’il a tirés desous les pieds de ses «frères de parti» serait redevenufréquentable et participerait d’une œuvre salvatrice dereconquête du Front valeureux. Rire ou pleurer ? Ni l’unni l’autre. Juste travailler d’arrache-pied à ma coalitionavec le camion. Pour dire «messieurs, nous venonsdéménager ce qui ne vous appartient plus depuis deslustres !». Leur enlever une bonne fois pour toutes lacouverture historique. Une couverture recousue à leurspetites dimensions qui en font les «seuls légataires tes-tamentaires et légitimes du combat pour l’indépendan-ce.» Les priver de l’immunité historique. Mumm ! Maindans la main, créons la Ligue des camionneurs déména-geurs et allons faire piquet de stationnement à Hydra.Jusqu’à restitution de ce bien du peuple, sa renationali-sation, sa canonisation et sa sauvegarde éternelle dansle plus beau musée du pays. Je fume du thé et je resteéveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Plaidoyer pour une ligue des camionneursdéménageurs en mission historique !