Focus

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Le fanzine de la discothèque centrale bibliothèque discothèque LA HARPE n° 1 – Été 2008 10 place de la République 93400 Saint-Ouen Tél. : 01 49 18 16 70 Tél. : 01 49 18 16 76 mardi mercredi jeudi vendredi samedi Horaires 16 h/20 h 14 h/19 h 10 h/14 h 16 h/19 h 14 h/18 h centrale bibliothèque discothèque Park Stickney ,« Motorcycle » ; photo: Harrison Hurwitz © D.R Direction de la communication « Ce méchanisme très ingénieux, a été inventé afin de rendre (…) toutes les modulations possibles. » (Dictionnaire des sciences de Diderot et d’Alembert, 1779, cité par A. Emmanuel, op. cit.)

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Focus, une création du secteur musique de la médiathèque "Persépolis" de la ville de Saint-Ouen.

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Le fanzine de la discothèque

centralebibliothèquediscothèque

L A H A R P E

n°1–Été2008

10 place de la République93400 Saint-OuenTél. : 01 49 18 16 70Tél. : 01 49 18 16 76

mardimercredijeudivendredisamedi

Horaires16 h/20 h14 h/19 h10 h/14 h16 h/19 h14 h/18 h

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ParkStickney,«Motorcycle»;photo:Harrison

Hurwitz

©D.R

Directiondelacommunication

« Ce méchanisme très ingénieux,a été inventé afin de rendre (…) toutes les modulations possibles. »

(Dictionnaire des sciences de Diderot et d’Alembert, 1779, cité par A. Emmanuel, op. cit.)

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1 - Cf. H. Chamassé & F.Vemillat : voir bibliographie / Venance Fortunat « Poèmes » (Les Belles Lettres 2004)

Un instrument pluri-millenairen ignore les origines exactes de la harpe, mais il s’agit certainement de l’un desplus anciens instruments répertoriés. Des documents iconographiquesattestent que la harpe existe dès la plus haute Antiquité, au Proche-Orient.Elle a connu depuis diverses transformations, aussi bien dans sa forme,

sa taille, que dans le nombre de cordes installées, de même que leur matière:arc musical* (encore joué en Afrique et en Amérique du Sud), pluriarc, harpe arquée,galloise ou angulaire ; de cinq à quarante-sept cordes; en boyau, en métal,en nylon… De fait, il s’agit d’un instrument très répandu sauf en Extrême-Orient.On trouve tout de même un modèle birman coudé appelé harpe saung gauk, dontla forme rappelle la harpe égyptienne antique.La harpe arquée se rencontre sur des bas-reliefs et dans des hiéroglypheségyptiens, dès la quatrième dynastie de l’Ancien Empire. Au Moyen-Orient,la harpe était considérée comme un instrument à vocation religieuse ou royale.Ce sont les Babyloniens qui fabriquèrent le modèle en deux parties distinctes,et qui fut adopté par la suite dans toute l’Europe : la harpe angulaire.

En Europe, le mot harpa se rencontre pour la première fois au VIe siècle dansun texte du gallo-romain Saint-Venance (Venantius Fortunatus).Sa description distingue clairement cet « instrument barbare » de la lyre1.On estime qu’elle intègre le paysage musical européen à partir duVIIIe siècle et s’impose réellement vers le XIVe siècle. À cette époque,la harpe sert principalement à accompagner des poèmes épiques et faitaussi partie des attributs du pouvoir. Il semblerait que sa diffusionprovienne essentiellement des pays scandinaves et anglo-saxons.C’est dans les pays celtiques, notamment en Irlande où elle ornele blason du pays, que la harpe devient très populaire aux alentoursdu XIIIe siècle : elle remplace peu à peu la lyre et le crwth (instrument àcordes frottées). Pour autant, en Bretagne, la harpe n’est semble-t-ilvéritablement adoptée qu’ à la fin du XIXe siècle et retrouve sa

O

Harpe, subst. fém.Instrument de musique, de forme triangulaire ou arquée, muni de cordesde longueur décroissante que l’on pince avec les doigts. (Dictionnaire dela langue du XIXe et du XXe siècle, Tome 9 page 695, CNRS, 1981).Anglais : harp ; allemand : die harfe; italien: arpa

Bibl.M

un.D’Angers,ms.242,fol.1

/©Cliché

CNRS-IRHT,baseEnluminures.©

D.R

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Ce type de harpe se modifiera encore, à la fin du XVIIIe siècle, avec Cousineau et surtoutgrâce au facteur de pianos Sébastien Erard, créateur du mécanisme à fourchettes, quiréalise le modèle à double mouvement muni de sept pédales et quarante-sept cordes.Au XIXe siècle, le directeur de la maison Pleyel, Gustave Lyon, invente la harpe chromatiqueà cordes croisées.

2 - Ce modèle est appelé harpe bardique* cf. : Discographie & CD Focus3 - Harpe pourvue de 2 rangées de cordes parallèles.permettent aussi de jouer des altérations.4 - F. Rabelais Gargantua, texte original et translation en fr. moderne par G. Demerson ; Ed. du Seuil 1996 Chap.XXIII (« Comment Gargantua feut instituépar Ponocrates en telle discipline qu’il ne perdoit heure du iour »)., p.198.5 - Système qui sert à changer le ton d’une note au moyen d’une mécanique spécifique. Les taquets montés sur la partie supérieure de l’instrument.

Tomben°100deRekhmirê

viziretgouverneurdeThèbessousla18èmeDynastie.©

D.R.

filiation culturelle celtique au XXe siècle grâce au travaux deGildas Jaffrenou et Jorg Cochevelou, le père d’Alan Stivell.C’est au Moyen Âge que la harpe diatonique acquiert seslettres de noblesse en devenant un instrument majeur de lacomposition musicale, accompagnant troubadours et trouvères(lais, poésie courtoise…). Il s’agit de la harpe troubadour,instrument de petite taille qui possède vingt-deux à vingt-cinqcordes. Des modèles portatifs munis de sangles accompagnentles musiciens dans leurs pérégrinations2.À partir de la Renaissance, l’évolution de la musiqueoccidentale entraîne des modifications de plus en pluscomplexes qui vont transformer le modèle traditionnel :l’instrument s’agrandit et son nombre de cordes augmente.La harpe dite celtique en compte trente-quatre.Elle comporte un système de loquets placés en haut dechaque corde qui permet de changer la hauteur du son dechaque note afin d’obtenir des demi-tons. Malgré cesapports, la structure de l’instrument ne permet pas toutes lesmodulations liées à l’apparition du chromatisme. Durantcette époque, les limites du modèle diatonique amènent lesmusiciens à préférer le luth et les premiers instruments àclavier. En Italie, la « arpa doppi » (harpe double)3 tentecependant de pallier certains de ces manques.

L’ancêtre de la harpe de concert n’apparaît véritablementqu’au début du XVIIIe siècle, grâce à l’invention d’un luthierbavarois, Hochbrücker, qui met au point un mécanismemuni de pédales. Il s’agit de la harpe à simplemouvement5. Cette nouvelle facture permet de raccourcirles cordes pour former les altérations (bémols, bécarres etdièses). L’instrument connaît alors une mode considérableen France, notamment sous l’impulsion que lui donne« l’élève » Marie-Antoinette.

« AU REGUARD DES INSTRUMENS DE MUS ICQUE , I L APR INT ÀJOUER DU LUC , DE L’ E SP INE T TE , DE LA HARPE , DE LA F LUT TE

DE ALEMANT ET À NEUF TROUZ… »4

Depuis le début des recherches techniques concernant cetinstrument, mentionnons des inventions plus ou moinsloufoques qui sont tombées rapidement dans l’oubli:la harpe-psaltérion, la harpe-lyre, la clavi-harpe…De nos jours, deux sortes de harpes sont utilisées :celtique, gaélique ou encore dite latine pour laharpe sans pédales d’une part, et chromatique(à simple ou à double mouvement) pour laharpe à pédales, d’autre part.

Laharpesouslemoyen

empire©D.R.

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Technique de jeua technique instrumentale connaît, elle aussi, beaucoup detransformations au cours du temps. Portée en bandoulière durantle Moyen Âge, la harpe diatonique pouvait se jouer en marchant.

Sa taille augmentant, la harpe est munie d’un pied et est inclinée pour reposeren partie sur l’épaule du musicien, qui doit par ailleurs actionner les pédalesavec ses pieds dans le cas du modèle de concert.Les cordes sont pincées ou étouffées ; on utilise une main tandis que l’autre,posée à plat sur les cordes, amoindrit la résonance… L’emploi des deux mainsen se servant du pouce, de l’index et du médius, débute au Moyen Âge.Auparavant, on en jouait aussi avec un médiator.C’est au XVIIIe siècle que l’annulaire est utilisé. Ce même siècle voit seconstituer les bases de la technique instrumentale actuelle, avec l’emploi dequatre doigts, d’autant plus que la harpe acquiert sa forme définitive.Un siècle plus tard le jeu « harpistique » est enrichi par le développementde la technique spécifique du glissando6 qui augmente une palette demodes de jeu et d’attaque déjà conséquente.En règle générale, on utilise la pulpe du doigt pour faire résonner la corde,à l’exception de certaines techniques de jeu de harpe celtique où l’onpince les cordes à l’aide des ongles, pratique commune aux harpistessud-américains.Des cordes sont colorées pour permettre au musicien de se repérer :les fa sont en rouge et les do en bleu. Elles sont généralement en métaldans les graves, en boyau dans les médium et en nylon dans les aigus.Pour finir, la harpe se prête également aux innovations de la musiquecontemporaine : elle peut être « préparée » comme un piano, avec l’aidede divers objets ou, plus récemment, électrifiée.

L

6 - Ou « sdrucciolando ». Façon de jouer en laissant glisser le doigt ou l’ongle sur l’ensemble des cordesdans le sens grave/aigu ou vice versa.

Console

Cheville

Caisse de résonance

Pédale

Pied

Cuvette

Colonne

Harpemoderne.Zvatla©D.R.

Chapiteau

Terrasse

Table d’harmonie

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7 - Cf. le Lebor Gabal Erenn, compilation de manuscrits irlandais et C.J. Guyonvarc’h « Textes mythologiques irlandais » (1980) et T.Jigourel , « Harpe Celtique »,p. 10 dans la bibliographie8 - A l’origine : extrait d’un manuscrit gallois du XIIe siècle repris par Chateaubriand , Et. ou disc. hist., t.3, 1831, p.134 in Dictionnaire de la langue du XIXe

et XXe siècle CNRS, 1981, t.9, art. Harpe, p.695

Le repertoire de la harpeet ses interprètesusqu’à nos jours, la harpe s’illustre surtout dans les répertoires classique,traditionnel et folk. L’écriture pour harpe, réalisée en grande partie par desharpistes parfois dénués d’un véritable talent créatif, se développeparticulièrement au cours du XVIIIe siècle, quand la structure de l’instrument se

complexifie. On voit alors des compositeurs tels Mozart puis Boieldieu créer desœuvres pour cet instrument ; plus tard, et malgré le scepticisme d’un Berlioz sur lespossibilités chromatiques de la harpe, le répertoire s’enrichit des compositions deRavel, Roussel, Hindemith, Caplet ainsi que des transcriptions de Debussy. Berio,parmi d’autres compositeurs contemporains, a écrit une pièce pour harpe.Dans les pays celtiques, la pratique de la harpe est étroitement liée aux légendes.Ainsi vers 1800 av. J.-C., à l’époque des Tuatha Dé Dannan (« ancêtres » mythiquesdes Irlandais), on conte l’histoire d’un druide qui récupéra sa harpe dotée depouvoirs magiques chez ceux qui la lui avaient ravie. Elle répondaità l’appel du harpiste et se jouait selon trois modes en usage : celui de lalamentation, et toutes les femmes pleurèrent ; celui du sourire, qui les fit rire ;celui du sommeil, qui plongea toute l’assistance dans un profond sommeil7.Toujours en Irlande, mais en quittant le monde des légendes, on retient lesnoms de Maelrooney O’Carroll, Carroll O’Daly (XIVe et XVe siècles) et surtoutdu compositeur Turlough O’Carolan (1670-1738). Quant au Pays de Galles,c’est William Pennlyn qui, au début du XVIe siècle, écrit pour la première foisla musique de la harpe celtique. Dans ces régions, la harpe est uninstrument noble qui était emporté sur les champs de bataille.

En Italie, Stefano Landi* intègre régulièrement la arpa doppia dans sescompositions orchestrales.Avec l’apparition de la harpe à pédales, au début du XVIIIe siècle,plusieurs solistes de renom vont se manifester sur la scène musicaleeuropéenne, notamment l’inventeur de ce système, SimonHochbrücker, et son fils Christian dont les travaux vont intéresserHaendel qui écrit un Concerto pour harpe.

« I L Y A V A I T T R O I S C H O S E S Q U ’ O N N E P O U V A I T S A I S I RP O U R D E T T E S C H E Z U N H OMM E L I B R E D U P A Y S D EG A L L E S : S O N C H E V A L , S O N É P É E E T S A H A R P E » 8

À cette époque, c’est l’école franco-allemande qui prédomine. Son plus illustre représentantest le Praguois Jean-Baptiste Krumpholz (1745-1790).Au XIXe siècle, la période romantique est notamment marquée par deux harpistes virtuoseset compositeurs : l’Anglais Elias Parish-Alvars et le Français Nicolas-Charles Bochsa.Ce dernier, personnage à la vie tumultueuse, fut autant connu pour sa virtuosité que pourses talents d’escroc en matière de spéculations. Quant au premier, Berlioz dit de lui :« C’est le Liszt de la harpe ! On ne se figure pas tout ce qu’il est parvenu à produire d’effetsgracieux ou énergiques, de traits originaux, de sonorités inouïes…»9. La harpe apparaît ensolo accompagnée d’un orchestre ou intégrée à l’orchestre. Une importante quantitéd’œuvres pour harpe de concert est écrite durant ce siècle. Enfin, la période contemporaineoffre une palette d’écoles européennes réputées : allemande, italienne, espagnole avecNicanor Zabaleta. Parmi elles, l’école française prédomine et permet à la harpe de conquérirla scène musicale mondiale : citons, entre autres, le grand harpiste et professeur AlphonseHasselmans qui créée l’Ecole de la harpe contemporaine, Raphaël Martenot, auteur d’uneméthode d’apprentissage toujours en usage, Henriette Renié, fondatrice de l’Ecole de laharpe Française, Lili Laskine, Pierre Jamet ou encore Denise Mégevand, d’origine suisse,qui se spécialise dans la harpe celtique et sera, entre autres, le professeur d’Alan Stivell…Concernant ce type de harpe, la période musicale folk est propice à son développement.

Position des mains sur une harpe© domaine public

J

9 - Cf. Hector Berlioz « Mémoires », Flammarion, coll. Mille & une Pages, 2003, Premier voyage en Allemagne, V, p. 357.

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Derek Bell favorise la reconnaissancedu riche répertoire traditionnelirlandais.Le Breton Alan Stivell, dans les années1970, place la harpe au premier plan. Ilarrange et compose des airs traditionnelset folk mêlés de sonorités plus modernes,voire pop-rock et world, au moyen d’uneharpe celtique électrifiée. Plus récemment,des artistes comme Loreena McKennitt*continuent dans cette voie.Dans le style folk-rock, l’américaine JoannaNewsom* s’accompagne à la harpe et senomme plus volontiers harpeuse queharpiste, en référence au terme médiévalutilisé pour désigner l’instrumentiste quipratiquait la harpe celtique.L’Amérique latine est un continent où la harpes’est également bien diffusée sous l’influencede la musique baroque espagnole. Dans leregistre traditionnel plus ou moins modernisé,le Vénézuélien Rafael Ochoa, le ParaguayenIsmael Ledesma ou encore la MexicaineGraciana Silva Garcia s’imposent bien au-delàde leurs pays. Au Brésil, Cristina Braga aenregistré plusieurs disques en solo et

accompagne différents chanteurs etmusiciens de renom : Marisa Monte,Lénine… La musicienne allemandeAnnette Bjorling introduit la harpe

dans le style musical klezmer, quant aucontinent africain, citons le blues de la

harpiste et chanteuse éthiopienne Tsehaytu Beraki.Malgré l’étendue de ses possibilités techniques et d’improvisation,la harpe reste principalement cantonnée aux univers musicauxmentionnés plus haut. Pour autant, le jazz est aujourd’hui le genremusical qui donne une place de plus en plus grande à cetinstrument. Dans les années 1940 déjà, de grands harpistes sesont illustrés au sein d’orchestres non moins célèbres:

zwatla.com.©D.R.

Casper Reardon ou encore Betty Glamman qui accompagna les formations d’Oscar Pettifordet de Duke Ellington, par exemple. À partir des années 1950, la musicienne de jazz DorothyAshby reste la plus éminente figure de la harpe dans ce domaine. Citons aussi Corky Haleet Verlye Mills. Par la suite, des musiciens ont utilisé cet instrument afin d’ouvrir etd’enrichir certaines compositions comme, pendant la période free, la pianiste et harpiste deformation Alice Coltrane. Aujourd’hui, Isabelle Olivier ou Park Stickney font connaître à unplus large public la sonorité jazz de la harpe.Au début des années 1980, Bernard Szajner invente la harpe laser, utilisée parJean-Michel Jarre. Ce sont les faisceaux, faisant office de cordes et coupés par les mainsdu musicien, qui créent le son.La dernière-née de la famille des harpes, appelée « harpe bleue »10, ouvre d’autres horizons.Des compositeurs contemporains comme Alain Louvier ou Thierry Escaïch ont écrit desœuvres spécifiques pour cet instrument qui propose à lui seul un modèle acoustique,électro-acoustique et électrique. La musicienne Martine Flaissier l’a adoptée pourinterpréter un répertoire contemporain. D’autre, comme Nicolaz Cadoret l’utilisent en jazz.La multi-instrumentiste Zeena Parkins, qui a accompagné Björk dans l’album Vespertine,compose également pour harpe électrifiée dans un registre situéà mi-chemin entre l’open music et la musique contemporaine, tandis que le groupe Philing,de son côté, inaugure le « zouk harpé », comme le formule son leader, Phil Chardon.

Malgré quelques périodes d’infortune, la harpe, qui fête ses 5000 ans d’existence, n’a jamaisvraiment quitté la scène musicale et de plus en plus de festivals lui sont consacrés. Desapports techniques continuent d’enrichir cet instrument qui ne cesse de charmer etd’étonner auditeurs, interprètes et compositeurs par ses multiples possibilités de jeu et parla beauté de sa forme et de ses sonorités.

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Dispo à la discoMUSIQUE ANCIENNE� Ave Eva : The essential : Vol.1 ; 2 ; 3 (CBS 1987)

� Benjamin Bagby & Sequentia: Chants perdus d’un harpeur

rhénan – Xe & XIe siècles (BMG 2004)

� Chansons de Troubadours et danses de Jongleurs : Ventadorn,

Faidit – Millenarium, C. Matras: harpe (Outhere 2005)

� Richard Cœur de Lion : Troubadours et Trouvères – Alla Francesca, B. Lesne :

harpe (Opus 1996)

� Trouvères à la cour de Champagne– Ensemble Venance Fortunat, A.-M. Deschamps, dir.

(Numen 1995)

�Guillaume de Machaut: Ballades, Rondeaux, Virelais, Motets – Ensemble Gilles Binchois, D. Vellard,

dir. (Harmonic Rds 1988)

� Guillaume de Machaut: Remède de fortune – Ensemble Project Ars Nova (New Albion 1994)

MUSIQUE BAROQUE� English Country Dances: 17th C. Music from the publications of John Playford – A. Lawrence-King,

harpe (Harmonia Mundi 1998/2002)

� Stefano Landi: Il Sant’Alessio – Les Arts Florissants, W. Christie, dir.; S. Armstrong: arpa doppia

(Erato1996)

MUSIQUE CLASSIQUE� Wolfgang Amadeus Mozart: Concerto pour flûte, harpe et orchestre en ut majeur, K. 299 / Wiener

Philharmoniker, K. Böhm, dir.; N. Zabaleta: harpe (Deutsche Grammophon 1974)

XIXe SIÈCLE� Hector Berlioz: L’Enfance du Christ, op..25 / Radio-Sinf.-Orch. Frankfurt; E. Inbal,

dir. (Columbia 1990)

� J.L. Dussek : Sonates pour harpe et piano-forte – K.-H. Kim: harpe. (Mandala 1995)

� R. Gliere / A.Ginastera: Concertos pour harpe – City of London Sinfonia,

A. Watkinson, dir.; R. Masters: harpe (Chandos 1992)

� Elias Parish-Alvars: Récital / R. Talitman: harpe (Harp & Co 2004)

XXe SIÈCLE� Lyra Hébraïque: Musique de compositeurs juifs – Trio Lyra, E. Goodman: harpe

(CBC Rds 2003)

� Joseph Kosma: Chansons – F. masset: sop.; C. Icart: harpe (Zig Zag T. 2006)

� Albert Roussel: Impromptu, Op.21, pour harpe seule & Sérénade, Op.30, pour

flûte, trio de cordes et harpe in Intégrale de la musique de chambre, vol.2

E. Waardenburg, harpe (Olympia 1994)

� Igor Stravinsky: Epitaphium, pour flûte, clarinette et harpe in Musique de chambre

Tokyo String Quartet; D. Platilova: harpe (Praga 1995)

MUSIQUE CONTEMPORAINE� Luciano Berio: Circles in Circles, Sequenza I, Sequenza III, Sequenza V – F. Pierre, harpe

(Wergo 1967/91)

RECITALS INSTRUMENTAUX� Frédérique Cambreling: Œuvres françaises pour harpe, Saint-Saëns, Fauré, Debussy, Roussel

F. Cambreling: harpe (Adda 1989)

�Sandrine Chatron: André Caplet et ses contemporains Debussy, Schmitt, Renié – S. Chatron:

harpe & Quatuor Elias (Ambroisie 2005)

�Lily Laskine: joue Boieldieu, Mozart, Pierné – L. Laskine: harpe (Erato 1964/70)

�Andrew Lawrence-King: The harp of Luduvico, fantasias, arias & toccats by Frescobaldi and

his predecessors – A. Lawrence-King: harpes baroques (Hyperion 1992/2006)

� Isabelle Moretti:Musique de chambre pour harpe, Ravel, Debussy, Caplet, Cras – I. Moretti:

harpe (Auvidis 1995)

� Nicanor Zabaleta: Concertos pour harpe, Boieldieu, Saint-Saëns, Tailleferre, Ravel

N. Zabaleta, dir. (Polydor 1960/67/70)

Ismael Ledesm

a; album

« Arpadanza

» (Vox Terrae 2003) Photo: Patrick Vedrune, Design: Antonio Arroyo© D.R.

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MUSIQUES DU MONDEEurope� Elisa Vellia: Voleur de secrets (Le Chant du Monde 2005)

Musique celtique

Irlande� Derek Bell: Ancient music for the irish harp (Claddagh Rds 1992)

� Derek Bell: Carolan’s favourite (Claddagh Rds 1989)

� Irlande : Harpe irlandaise “Pub music” (Arion 1973)

Séléction parmi la discographie de Loreena McKennitt présente à la discothèque� Loreena McKennitt: Elemental (Quinlan Road 1985/94)

� Loreena McKennitt: To drive the cold winter (Quinlan Road 1987/94)

� Loreena McKennitt : Parallel dreams (Quinlan Road 1989/94)

� Loreena McKennitt: The book of secrets (Quinlan Road 1997)

Bretagne� Cécile Corbel: Harpe celtique & chants du monde (Keltia Musique 2005)

� Kristen Noguès : An evor (Coop Breizh 1999)

� Anne Postic: An Delenn, la harpe vivante (Antourtan s.d.)

� Sedrenn: Chemin faisant… (Keltia Musique s.d.)

Derek Bell ; album « Ancient music for the irish harp» © D.R., et Alan Stivell ; album « Reflets » © D.R

Séléction parmi la discographie d’Alan Stivell présente à la discothèque� Alan Stivell: Renaissance de la harpe celtique (Disques Dreyfus 1972/94)

� Alan Stivell: Chemins de terre (Disques Dreyfus 1973/94)

� Alan Stivell: Reflets (Disques Dreyfus 1970/94)

� Alan Stivell: E langonned (Disques Dreyfus 1974/94)

� Alan Stivell : Treman’n inis (vers l’île) (Disques Dreyfus 1976/94)

� Telenn: Harpe celtique – L’anthologie Vol.1 (Coop Breizh 2004)

� Triskell : Harpes celtiques (Keltia Musique1994)

Cornouailles� Wales : Harps, bards and gwerin sounds (World Music Network 2000)

Amérique latine� Amazonia : Ashaninka / Aguaruna / Jivaros (Grem 1991)

� Raul Barboza: [Villa nueva] (Label La Lichère 1992)

� Ismael Ledesma : Arpa danza (Encore Merci 2003)

� Ismael Ledesma: Intimidad (Harposphère 2007)

� R. Ochoa / R.Aponte: Arpa Venezuela (Sunset 1991/2005)

� Astor Piazzolla: Concerto pour bandonéon, harpe, piano, orch. à cordes & percussions in

Richard Galliano: Passatori (Disques Dreyfus 1999)

� Graciana Silva Garcia : En concert à Paris – Mexique : sones jarochos de Veracruz (Buda s.d.)

Afrique� Afrique: Jeux et rites des Lobi {Harpe arquée} (Arion 1995)

� Tsehaytu Beraki: Selam (Terp 2004)

� Ouganda: Aux sources du Nil (Radio France 1992)

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Bibliographie� André Emmanuel : La harpe: Précis techniques (Ed. Dessain et Tolra; coll. «Métiers d’Art», 1980)

� Hélène Charnassé & France Vernillat : Les instruments à cordes pincées: harpe, luth et guitare

(Ed. PUF; coll. «Que sais-je ?» n°1396, 1970)

� Thierry Jigourel : Harpe celtique: le temps des enchanteurs; histoire et actualité (Celtics Chaden, 2004)

� Annie Glattauer : A l’origine de la Harpe (Buchet -Chastel, coll. Musique, 2000)

� Hector Berlioz: Mémoires (Flammarion, coll. Mille & une pages, 2003)

� Alexandre Buchner: Encyclopédie des instruments de musique (Ed. Gründ, 1980)

Pour aller plus loin� Annie Glattauer : Dictionnaire du répertoire de la harpe (CNRS Dictionnaires 2003)

� Michel Faul: Nicolas-Charles Bochsa harpiste, compositeur escroc (Ed. Delatour France)

Méthode musicale / partitions� Nancy Calthorpe : Begin the harp (Waltons 1982)

� Alan Stivell: Renaissance de la harpe celtique (IMP 2007)

DVD� Isabelle Olivier: Harpe(s)… (Nocturne 2007)

Quelques festivals� Journées de la harpe: Arles (Fin octobre)� Festival de harpe: Antibes – Juan-les-Pins (Début avril)� Festival de harpe en Yvelines: Maisons-Laffitte (Début janvier)� CRIHC: festival des Rencontres internationales de la harpe celtique : Dinan (Mi-juillet)Maison de la Harpe: Ti an Delenn 6, rue de l’Horloge 22100 Dinan.

� Edinburgh International Harp Festival: Edinbourg, Ecosse. (Fin mars/Début avril)� O’Carolan Harp Festival & Summer School : Keadue, Roscommon, Irlande.(Début août)

JAZZ� Chet Baker: Grey december (Capitol 1992) avec Corky Hale: harpe

� Alice Coltrane: Universal consciousness (The Verve 1971/2002)

� Alice Coltrane: A monastic trio (Impulse! 1968/98)

� Isabelle Olivier : Petite & grande (Métamorphose 2004)� Isabelle Olivier: Island # 41 (Nocturne 2005)

ROCK� Björk: Vespertine (One Little Indian Rds 2001)

� Jean-Michel Jarre: Les concerts en Chine

(Dreyfus 1997)

� Joanna Newsom : The milk-eyed-mender

(Drag City 2004)

� Joanna Newsom : Ys (Drag City 2006)

OPEN MUSIC� Zeena Parkins : Necklace (Tzadik 2006)

� Andreas Vollenweider: Book of roses (Colombia 1991)

MUSIQUES DE FILMS� The Marx Brothers sing & play (Iris Musique 1994/2000)

AliceColtrane ; album

« A monastic trio» © D.R.

Internet

www.aiharpe.orgwww.harpe-celtique.comwww.harpa.comwww.mediatheque.ircam.frwww.harpebudin.comwww.ismaelledesma.com

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(en écoute sur place)

1- Harpo Marx : Thème harpe « Monkey Business » (Marx Brothers sing & play)

2- Joseph Kosma: Si tu t’imagines / F. Masset, sop. ; C. Icart, h. (Chansons)

3- Indiens Jivaros : Arc musical pincé (Amazonia)

4- Loreena McKennitt : Blacksmith (Elemental)

5- Camille Saint-Saëns : Morceau de concerto en sol majeur pour

harpe & orchestre op.154 / N. Zabaleta (Concertos pour harpe)

6- Zeena Parkins : Solo for Neil (Necklace)

7- Anonyme: Canticum exercuit canticul letitie / Alla Francesca

(Richard Coeur de Lion – Troubadours et Trouvères)

8- Rafael Ochoa : El Pajarillo (harpes du Vénézuéla)

9- Orla Brioscu : The foggy dew (Irish harp – Pub music)

10- Isabelle Olivier: Solo (Petite & grande)

11- Claude Debussy : Danse sacrée / I. Moretti (Musique

de chambre pour harpe)

12- Graciana Silva Garcia : El Buscapiès (Mexique : Sones

Jarochos de Veracruz)

13- Alan Stivell : Ar voraerion (E Langonned)

14- Tsehaytu Beraki : Sport malet (Selam)

15-Anonyme : Bien m’ont amors / Ens. Venance Fortunat (Trouvères à la Cour de Champagne)

16- Joanna Newsom : Cassiopeia (The Milk-eyed-mender)

17- W.A. Mozart: Allegro du Concerto pour flûte et Harpe KV 299 / L. Laskine

(Lili Laskine joue Boieldieu Pierné Mozart)

18- Alice Coltrane : Atomic peace (A monastic trio)

19- Lenine: Paciência (Acustico MTV)

20- Anne Postic: Chouchenn (An delenn vev)

21- Alonso Mudarra: Divisions on Spagnoletta: Improvisations / A. Lawrence-King

(The harp of Ludovico)

22- Björk: Aurora (Vespertine)

Triod’enfants.©D.R.