FO I C U LT RE SP O& I Habiter au cœur de...

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Devoir de mémoire Une sculpture en hommage aux internés du camp de Saliers. p. 9 Arkheïa Entreprise artistique invente un nouveau béton p. 8 Arts plastiques Les aides à la création, la diffusion, la formation. p. 10 INFO+ 99 • février 2006 • www.ville-arles.fr CULTURE SPORT & LOISIRS En pages centrales L’AGENDA > La ville en photos p. 2 > Les vœux dans les villages p. 8 > Le Revivre des Suds p. 11 > Les Journées de l’Antiquité p. 14 > 3 e Forum des industries culturelles p. 15 > Lou Ferri a cent ans p. 16 > L e rugby au féminin p. 17 > Page enfants p. 18 > Histoires du pays d’Arles p. 19 > Santé : attention à l’obésité p. 20 > Tribunes p. 22 > Contacts p. 23 > Portrait p. 24 > Mas-Thibert : un projet à construire ensemble p. 9 Habiter au Pompiers Des véhicules neufs au centre de secours. p. 20 cœur de ville

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Devoir de mémoireUne sculpture en hommageaux internés du camp deSaliers. p. 9

Arkheïa Entreprise artistiqueinvente un nouveau béton p. 8

Arts plastiques Les aidesà la création, la diffusion,la formation. p. 10

INFO

+N° 99 • février 2006 • www.ville-arles.fr

C U LTU R E S P O RT & LO I S I R S

En pages centralesL’AGENDA

• > La ville en photos p. 2 • > Les vœux dans les villages p. 8 • > Le Revivre des Suds p. 11

• > Les Journées de l’Antiquité p. 14 • > 3e Forum des industries culturelles p. 15 • > Lou Ferri

a cent ans p. 16 • > Le rugby au féminin p. 17 • > Page enfants p. 18 • > Histoires du pays

d’Arles p. 19 • > Santé : attention à l’obésité p. 20 • > Tribunes p. 22 • > Contacts p. 23

• > Portrait p. 24• > Mas-Thibert : un projet à construire ensemble p. 9

Habiter au

Pompiers Des véhiculesneufs au centre de secours. p. 20

cœur de ville

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Arts plastiques : atelier au musée Réattu le 12 janvier La poésie du Rêve d’Herbert a clôturé les Drôles de Noëls le 24 décembre

LA VILLE EN IMAGES

Nouvel an romain au Mapa animé par la troupe du théâtre de la Calade Le spectacle époustouflant des Maudits Sonnants sur la place de la République le 23 décembre pendant les Drôles de Noëls

Arts plastiques : visite commentée des Arlésiennes de Picasso au musée Réattule 7 janvier

Les élus et les personnes âgées partagent une galette des rois dans la salle Morizotrénovée, le 10 janvier

Les Ballets d’Europe au Théâtre d’Arles le 13 janvier. Le public a été emballé

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…et Gérard et les Stars le samedi 14 Concert découverte jeunes talents au Méjan le 15 janvier

Week-end chargé au Cargo de Nuit : Dupain le vendredi 13 janvier…

Devoir de mémoire : les lycéens de Gardanne, Aubagne, Vitrolles étaient au lycéePasquet afin de préparer avec leurs collègues d’Arles un voyage à Auschwitz en avril

Arts plastiques : ouverture de l’exposition Longchampt à la chapelle Sainte-Anne le 14 janvier

Les musiciens interprètent l’œuvre de Christian Lauba pendant la projection de La petiteMarchande d’allumettes de Jean Renoir, au Méjan, vendredi 13 janvier

Mme et M. Canha da Silva récompensés en salle d’honneur pour leur participationau 48e Salon des santonniers

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Au cours de leur développement,les villes s’étendent souvent surleur périphérie, là où se trouvent

des terrains à bâtir. Les opérations im-mobilières, l’implantation d’enseignescommerciales, les aménagements de lavoirie et de nouveaux services créentprogressivement de nouveaux quartiersoù la population récente choisit d’habi-ter. En revanche les centres-villes, plusdifficiles à aménager pour répondre auxbesoins des ménages et aux évolutionsdes modes de vie, finissent par devenirmoins attractifs. Des immeubles ne sontplus entretenus, cessent d’être habités.Parfois, les commerces installés en rez-de-chaussée ne permettent plus d’accé-

der aux étages. Des tendances qui ris-quent, si on n’y prend garde, de faire dé-serter ces quartiers pourtant souventcœur de vie de nos cités.

Arles depuis vingt ans s’est attaquéeà ce problème. Grâce aux outils finan-ciers et législatifs de la puissance pu-blique, elle est intervenue de façon ac-tive et régulière pour la sauvegarde ducentre ancien, et du secteur sauvegardéen particulier. « La Ville s’est engagéedans une reconquête et une valorisationde lieux publics situés au cœur de la villepermettant de redonner un sens à nosespaces tout en limitant le processusd’abandon», déclarait le conseil muni-cipal dans une délibération du 15 décem-bre dernier.

Interventions publiqueset incitations privéesQuand cela s’est révélé possible la col-

lectivité a acquis des terrains ou des im-meubles qu’elle a pu rétrocéder à des

organismes publics ou semi-publics afinde construire des logements sociaux, ouaménager des services à la population.Parfois elle a créé de l’immobilier d’en-treprises ou favorisé des investissementsimmobiliers privés. Arles a aussi bénéficié de cinq OPAH (opérations pro-grammées d’amélioration de l’habitat) depuis 1984 qui ont eu un effet consi-dérable sur la réhabilitation du patri-moine ancien et sur la valorisation desquartiers du secteur sauvegardé (voir leplan).

Des façades rénovées, des commercesembellis, des immeubles restaurés, deslogements améliorés remis sur le mar-ché, ce sont autant de transformationsqui ont un effet d’ensemble sur la vita-lité de l’activité commerçante dans lecentre et l’artisanat dans tout le Paysd’Arles. Sans compter qu’un centre res-tauré a forcément un impact sur l’at-tractivité de la cité parcourue quotidien-nement par des milliers de visiteurs.

4DOSSIERL’habitat dans le secteur sauvegardé

À la reconquête du centr Par les aides à la réhabilitation du patrimoine foncier, 1200 logements dans le secteur sauvegardéont été transformés, dont 600 étaient vacants. Cette politique de soutien à la restauration desimmeubles du centre ancien favorise le maintien d’une population mixte, stimule l’activitécommerciale et artisanale et ajoute au charme d’Arles.

� Le service Habitat pour les locataires et les propriétaires• Vous cherchez un logement à louer à Arles,outre les offices HLM, vous pouvez vous adres-ser au service Habitat de la commune, 5 rueMolière, ouvert au public du lundi, mardi etjeudi, de 9h30 à 11h30 et de 13h à 16h ouappeler le 04 90 18 59 14.

• Vous êtres propriétaire intéressé par les aidesà la réhabilitation de votre immeuble (loge-ment, façade, enseigne commerciale) vouspouvez prendre rendez-vous en appelant le04 90 18 59 14.

� 1200 logements réhabilitésEn cinq OPAH successives depuis seize ans (la6e a commencé depuis 2004), 1239 logementsont été réhabilités, dont 603 étaient des loge-ments vacants remis sur le marché. Pour ce faireles propriétaires et bailleurs ont bénéficié de 4,3millions d’euros d’aide qui ont permis pour 19millions de travaux. Au cours de ses deux pre-mières années (2004-2005) la 6e OPAH a déjàpermis la réhabilitation de 119 logements.Les OPAH ont aussi permis la restauration de730 façades pour un montant de travaux de 8,4millions d’euros (1,9 million d’euros de subven-tions).

Deux nouvelles façades, boulevard Clemenceau

Photos : Henri-Luc Cases

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Des centainesde logements réoccupésDavid Grzyb, adjoint à l’habitat et au

logement revient sur cette stratégie dereconquête du centre-ville : « L’enjeu decette reconquête de notre patrimoine estconsidérable. En 1999, l’Insee* recensaitplus de 1000 logements vacants dans lecentre ancien. Aujourd’hui, selon uneétude récente réalisée par la commu-nauté d’agglomération, il en reste un peuplus de 500. Les diverses aides aux pro-priétaires ont permis de remettre sur lemarché locatif de nombreux logements,dont une partie à des loyers modérés.Cette reconquête s’est accélérée lors desdeux dernières OPAH. ».

Depuis sa création en 2004, la com-munauté d’agglomération est désor-mais responsable de la politique de l’ha-bitat « même si la commune restetotalement maître de son sol et de sesusages », précise l’élu. À ce titre, elle adonc commandé une étude sur les lo-gements vacants à Arles et Tarascon :«500 logements seraient encore vacantsdans le secteur sauvegardé d’Arles. Avecla 6e OPAH, sur la période 2004-2008,nous souhaiterions en remettre un tierssur le marché locatif, soit environ 150 lo-gements, de préférence avec des loyersmaîtrisés, dont les familles arlésiennesont bien besoin. Sur cette durée, nous nepourrions pas en construire autant ».

D’autres opérations en vueLe service Habitat de la Ville est d’ores

et déjà en train de convaincre les pro-priétaires d’immeubles vacants, de toutl’intérêt qu’ils ont à restaurer leur pa-trimoine, de lui ajouter de la valeur,grâce aux aides de l’Agence nationalepour l’amélioration de l’habitat, de laRégion et du Département. Cette recon-quête des logements inoccupés en cen-tre ancien s’appuie également sur lesmesures de défiscalisation contenuesdans la loi Malraux, remise en cause parle gouvernement et que les parlemen-taires s’emploient à défendre.

Dans le même temps, la communeconduit plusieurs opérations qui vontfaire progresser l’offre de locaux publicset de logements dans le centre ancien.David Grzyb : «Concrètement nous pré-parons en ce moment trois opérationsimmobilières avec des partenaires sur despropriétés de la Ville : sur l’hôtel de Char-trouse avec l’Opac (un des offices de HLM)– six logements HLM seront créés dansce formidable patrimoine – ; et sur deuxautres sites, l’ancien hôtel de Savoy (15logements) où la Sonacotra s’est portéeacquéreur et sur l’ancien cinéma Le Club(une dizaine de logements plus la créa-tion d’un local pour le quartier) ». Lesdeux projets sont situés dans le quar-tier de la Roquette. «Ces réhabilitationsdevraient être achevées en 2007-2008».

Avec la communautéd’agglomérationÀ l’avenir la commune espère s’ap-

puyer sur la communauté d’agglomé-ration pour faciliter de nouvelles acqui-sitions foncières, immobilières, dans lecentre ancien, et augmenter ainsi l’ef-fet de levier de la puissance publique.« Tout particulièrement pour les biensprésentant un potentiel de reconquêtede logements aujourd’hui vacants, dansle but de les rétrocéder aux bailleurs so-ciaux». AOG* Institut national de la statistique et des étudeséconomiques

� Éradiquer l’habitat indigneDans les immeublesdélabrés, certains pro-priétaires continuent delouer des logementsinsalubres à des parti-culiers et des famillesqui n’ont pas d’autreschoix.David Grzyb : « Nousmènerons désormaisune lutte sans mercicontre les propriétaires malveillants qui abusentde la situation de fragilité de nos concitoyens. Avecle concours de l’Etat, nous leur ferons la chasse.La règle est très simple : il va y avoir des constatseffectués par le service communal d’hygiène etsanté. Ses agents viendront constater l’état réeldu bâtiment. Si l’insalubrité est avérée, nous com-muniquerons ces informations au préfet afin quecelui-ci saisisse le comité départemental d’hy-giène. Ce comité prendra alors toutes les mesuresnécessaires pour faire cesser cette insalubrité. »

� Loi MalrauxRécemment le gouvernement a envisagé la sup-pression des avantages fiscaux liés à la loi Mal-raux (votée en 1962 et complétée en 1985). Cedispositif de défiscalisation applicable au bâti ancien a permis la restauration d’immeublesclassés dans les secteurs sauvegardés de nos villes. Moyennant certaines conditions, comme l’obli-gation de louer les logements réhabilités pen-dant six ans après la fin des travaux, les proprié-taires peuvent déduire de leurs impôts les fraisliés aux travaux de démolition, de reconstruc-tion, et de transformation des logements.D’autres dispositifs de défiscalisation existent.Ils visent à encourager les investissements surle bâti ancien ou neuf, mais ne présentent pasle même intérêt pour les communes qui cher-chent d’abord à remettre sur le marché locatifdes logements à loyers raisonnables.Les parlementaires et de nombreux maires ontfait savoir au gouvernement leur opposition à lasuppression de cette loi.« Les parlementaires et les maires ont bien faitde défendre ce dispositif. Depuis sa création,cette loi a montré tout son intérêt. Je serais plusréservé sur les autres dispositifs de défiscalisa-tion, notamment la loi Robien. Ces opérationsimmobilières guidées par les seules logiques fi-nancières offrent sur le marché des logementsaux loyers élevés, trop élevés, y compris pour lescouples qui travaillent. Les efforts de la Nation,avec le dispositif De Robien, sont ainsi, avec lesexonérations fiscales qu’il propose, supérieursaux efforts réalisés en faveur du logement so-cial. C’est, face à la terrible crise du logementqui nous touche, le monde à l’envers ! » com-mente David Grzyb.

Bien que la Régionn’ait pas de compé-tence obligatoire enmatière de logement,Michel Vauzelle a tenuà ce qu’elle s’engagepour l’habitat. Actionpour le logement so-cial et revitalisationdes centres ancienssont inscrits au Programme régional en fa-veur de l’habitat et de l’urbanisme.

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Le secteur sauvegardé

de la 6e OPAH

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Brèves� Conseil municipalLa prochaine réunion de l’assembléecommunale aura lieu le jeudi 23 février2006 à 18h en salle d’Honneur de l’Hô-tel de ville. La séance est publique.

� Du POS au PLUDans le cadre de la transformation duPlan d’occupation des sols en Plan lo-cal d’urbanisme, la commune a chargéun bureau d’études d’effectuer un diag-nostic du territoire. Cette enquête (ha-bitat, économie, environnement, so-cial…) est en cours. Les populationsconcernées seront associées aux étudesde secteur qui définiront les grandesorientations d’aménagement de la com-mune.

� BénévolesL’association pour le droit à l’initiativeéconomique (ADIE) finance et accom-pagne les personnes exclues du sys-tème bancaire qui souhaitent créer oureprendre une entreprise. C’est un or-ganisme de microcrédit. En 2005, l’Adiea aidé 14 Arlésiens, demandeurs d’em-ploi, bénéficiaires du RMI… à créer leurpetite entreprise. Cette association loi1901 fonctionne grâce à une équipe debénévoles motivés et dynamiques. L’as-sociation leur propose des formationspour mener à bien leurs missions. L’Adierecherche actuellement de nouveauxbénévoles pour renforcer ses équipeset augmenter les chances de réussitedes personnes financées. Si le projetvous intéresse, vous pouvez contacterSaïda El Mokadem ou Frédérique Sarréau 04 91 33 03 89. Plus d’infos surwww.adie.org

� TellinesLa ressource doit être protégée. Le Parcde Camargue mène une étude sur lelong terme – 18 mois – afin de déter-miner l’état du stock et du gisement detellines. Associations de telliniers, co-mité local de la pêche, Ifremer, sont as-sociés à ce diagnostic qui se déroulesur deux saisons de pêche.

� Sortie natureLe Centre permanent d’initiatives pourl’environnement (ex AEEC) organise unesortie au domaine de la Palissade (Sa-lin-de-Giraud) le 5 février. Après une vi-site guidée sur le site, un déjeuner tirédu sac, les visiteurs seront priés de re-joindre l’embarcadère du Barcarin oùils seront transportés rive gauche duGrand Rhône, puis direction Mas-Thibert et les marais du Vigueirat pourune seconde visite découverte. Rendez-vous le 5 février à 10h15 sur le parkingdu domaine de la Palissade. Plus derenseignements au 04 90 98 49 09.

6ÉCONOMIE

Arkheïa, l’œuvre d’art en béton

Nous voudrions montrerque le béton ce n’estpas seulement les

barres grises construites dansles banlieues. Il peut se décli-ner dans d’autres domainescomme la décoration inté-rieure, l’embellissement d’ex-térieurs, les œuvres plastiquescomme les sculptures, les sta-tues, le mobilier design oumême des tableaux».OlivierHoudusse, ingénieur auLerm, le laboratoire arlésienspécialisé dans les maté-riaux, et président d’Arkheïa,a trouvé auprès de Eric Rol-land, un relais pour explorerles possibilités artistiques dece qui est au départ un ma-tériau de construction. L’ar-tiste arlésien, habitué à tra-vailler avec différentes matières, a ainsi réalisédes tableaux en béton avec incrustations co-lorées et des lampes de facture moderne.

À l’origine de la société Arkheïa – qui an-nonce proposer aux artistes et professionnelsde la restauration la «création et formulationde matières minérales » – , il y a le pôle re-cherche du Lerm. Ce sont ses ingénieurs ettechniciens qui ont mis au point la formuled’un nouveau béton se prêtant particulière-ment bien à des usages esthétiques et artis-tiques. Le brevet est déposé et l’une des acti-vités de la société, filiale du Lerm, estjustement de le commercialiser sous formede licence auprès d’industriels de la restau-ration monumentale, ornementale ou sta-tuaire par exemple. «Nous pouvons aussi créerdes mortiers sur mesure pour des ateliers demoulage », précise Olivier Houdusse.

Dans un premier temps, dans l’atelier d’Ar-kheïa, les hommes de l’art ont testé les pos-

sibilités techniques de leurinvention. Ils ont déjàexposé à Arles et ail-leurs dans la régionleurs premières œu-vres d’art, piècesuniques ou en pe-tites séries. Les Arlé-siens ont été parmiles premiers à voir,chapelle des Trini-

taires, un éventail d’œuvres sorties de leuratelier, dont les reproductions de pièces ori-ginales du Musée de l’Arles et de la Provenceantiques. D’autres maquettes seront présen-tées à l’exposition d’art contemporain de Tu-rin en 2006.«Avec Eric Rolland, nous comptons mainte-

nant présenter nos créations dans les galeriesd’art», explique Olivier Houdusse qui comptebien susciter une demande nouvelle dans lemilieu de l’art mais aussi intéresser les créa-teurs plastiques.

Professionnels du bâtiment et artistes plas-ticiens pourraient nouer de fructueuses col-laborations. AOG

Arkheïa, 23 rue de la Madeleine, 13200 Arles.Tél. : 04 90 18 30 57. Site Internet : www.arkheia.fr

Olivier Houdusse et Éric Rolland devant une table sculptée et une lampesorties de l’atelier Arkheïa

Reproduction exposée au Lerm

� Un laboratoire très spécialiséLa société Arkheïa, créée en 2004 est une émanationdu Laboratoire d’études et de recherches sur les maté-riaux (Lerm) créé en 1988 et installé à Arles depuis 1997dans le quartier de l’Hauture.Fort d’une cinquantaine de collaborateurs dont une ving-taine d’ingénieurs et docteurs spécialisés dans les ma-tériaux, le Lerm propose les prestations suivantes enFrance et dans le monde :• la vérification des composants des pierres et des bé-tons selon les normes en vigueur

• le diagnostic d’ouvrages d’art et de génie civil (diag-nostic des bétons et conseil en réparation)

• le diagnostic et le conseil sur les monuments his -toriques en vue de leur restauration (ex. : les arènesd’Arles)

• la recherche sur la formulation de nouveaux bétons etdans le domaine de la valorisation des déchets issusde l’industrie,

• l’assistance technique et le conseil aux maîtres d’œu-vres et maîtres d’ouvrage.

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7Mas-Thibert

Élaborer ensemble un projet de villageDepuis vingt ans les Marais du Vigueirat gèrent un domaine de 1 000 hectares pour le comptedu Conservatoire du littoral. Aujourd’hui Mas-Thibert peut bénéficier des perspectivesde croissance ouvertes par les projets de ce site protégé.

Le 12 décembredernier, unecinquantaine

d’habitants de Mas-Thibert se retrou-vaient dans la salledes fêtes touteneuve, autour deJean-Marie Egidio,adjoint du village,et de Jean- Laurent

Lucchesi, directeur des Marais du Vi-gueirat. Il s’agissait de proposer une mé-thode de travail afin d’élaborer un pro-jet global de développement pourMas-Thibert en concertation active avecla population, ses représentants dont leconseil de village, les associations et lesacteurs économiques comme les Ma-rais du Vigueirat.

À l’origine de cette mobilisation, il ya la réussite des Marais du Vigueirat quidepuis vingt ans conforte sa mission deprotection et de valorisation d’un es-pace naturel fragile à proximité du ha-meau et du bassin industriel de Fos :20 000 visiteurs en 2005 et de nom-breux aménagements sur le site.

Engagés dans une nouvelle étape deleur croissance (voir encadré), en parte-nariat avec l’Union européenne via leprogramme Life Promesse, son équipeet la Ville d’Arles veulent élargir cettenotion de développement durable – àl’horizon des dix prochaines années –au village de Mas-Thibert et à son envi-ronnement. Comme l’explique Jean- Laurent Lucchesi, « Si les Marais du Vigueirat ont engendré, directement ouindirectement une quarantaine d’em-

plois, on peut certainement faire mieuxen concertation avec la population deMas-Thibert. Il n’y a pas de développe-ment durable réussi sans les populationsqui vivent dans l’espace concerné. »

Pour Jean-Marie Egidio, «Mas-Thibertest déjà associé à la progression maîtri-sée du tourisme sur les sites protégés.Hors du champ de la protection de l’en-vironnement, on peut aussi favoriser desprojets économiques, sociaux, culturels,qui s’appuieraient sur la dynamique im-pulsée par les Marais du Vigueirat. »

C’est tout l’enjeu de la concertationqui se met en place en ce début 2006avec le concours de l’Association pourun développement solidaire qui poseles jalons de ce qui va permettre l’éclo-sion de projets concrets. L’assembléeréunie en décembre a décidé la consti-tution de quatre commissions sur desthèmes larges :

• agriculture, tourisme, chasse, pêche,• activités nouvelles (avec l’idée qu’ellespeuvent susciter des emplois),

• services à la population (logement,transport, santé, vie quotidienne),

• animation du village (initiatives culturelles, éducation à l’environne-mentTous les habitants de Mas-Thibert in-

téressés par la démarche sont bienve-nus dans une des quatre commissions.Les premières réunions de travail se dé-rouleront en février. AOG

Pour prendre contact, s’adresserà Romain Blanc au 04 90 98 79 40,Kader Rafaï au 04 90 96 53 61,ou Aline Martin au 04 90 49 37 99

� Vers des Maraisencore plus «propres»Dans le programme du Life Promesse à Mas-Thibert un volet concerne les objectifs que sefixent les Marais du Vigueirat dans les années àvenir.• la réduction de la consommation d’eau pota-ble, en récupérant l’eau de pluie ; la mise enroute d’une station d’épuration écologique,

• la réduction de la production des déchets, plusde déchets recyclés,

• moins de consommation d’énergie et produc-tion d’énergie renouvelable (bois, solaire, pe-tit éolien),

• la réduction des déplacements sur le site, afinde réduire la pollution par les véhicules.

Les aménagements sur les bâtiments adminis-tratifs devraient commencer en 2006.

Jean-Marie Egidio

Vue aérienne de Mas-Thibert avec à gauche, les marais du Vigueirat

La concertation a commencé par la mise en place de quatre commissions. Ici, salle des fêtes, le 12 décembre,Jean-Laurent Lucchesi présente les grands axes du programme Life Promesse

VILLAGES

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Brèves� Ciné Salin La séance de cinéma à Salin a lieu lejeudi. Après la projection d’Harry Potteren sortie nationale au mois de décem-bre, le cinéma de Salin accueille le 2février, en sortie nationale également,le dernier film des Bronzés. Rendez-vous salle polyvalente à 18h30.

� Monplaisir en Fête Le concours d’illuminations organisépar l’Association a connu le succès. Laremise des prix dans les quatre caté-gories vitrine, fenêtre, balcon et jardin,ainsi qu’un prix spécial aura lieu le ven-dredi 3 février à 19h au stade des Cités.

� Médiabus, Tournée du mois de février 2006

Albaron, les 4 et 18 de 9 h 30 à10 h 45 ; Gageron, le 28 à 14 h 30 à16 h 30 ; Gimeaux, le 7 de13 h 30 à17h ; Le Sambuc, les 10 et 24 de13h30 à 17h ; Mas-Thibert, les 8 et22 de 9h30 à 11h30; Moulès, les 14et 28 de 8h30 à 11h30; Raphèle, les7 et 21 de 9 h 30 à 11 h 30 ; Saliers,les 14 et 18 de 11h à 12h ; Salin-de-Giraud, les 3, 11, 17 et 25 de 8h30 à12 h ; Trinquetaille, les 1er et 15 de9h30 à 12h.

� Récréations à SalinL’Amicale des petits écoliers salinierset l’Association des parents d’élèves deSalin-de-Giraud organisent le mercredi22 février, pour les enfants du village,une boum à la salle polyvalente. Cetteanimation s’inscrit dans le calendrierdes activités proposées par ces béné-voles très dynamiques à qui l’on doitaussi la fête du centenaire de l’école deSalin en octobre, et pendant les va-cances de Noël une chasse au trésormémorable. A cette occasion les en-fants étaient invités à recueillir des in-dices déposés chez les commerçantspour trouver en fin de course l’atelierdu Père Noël, un lieu magique et pleinde poésie. Après cette découverte, lesquarante jeunes participants déguisésen lutins ont poursuivi leur après-midiautour d’un goûter à la mairie annexe.

8VILLAGES

Pendant toutes les vacances scolaires etle mercredi, les centres aérés de la com-mune accueillent les enfants dès 4 ans.

Les accueils se font à la journée au centre« l’Écureuil » de Fontvieille pour les enfantsde 6 à 14 ans. Le transport au départ d’Arlesest assuré par un bus au départ du boulevarddes Lices (devant la Maison de la vie associa-tive) qui dessert ensuite les quartiers, se ren-seigner au moment de l’inscription.

Le centre aéré de Mas-Thibert accueille lesenfants de 4 à 17 ans à la demi-journée, celuide Trinquetaille à l’école maternelle Anaïs Gibert est réservé aux petits de 4 à 6 ans, etle centre de Raphèle-Moulès accueille les en-fants de 4 à 12 ans à l’école Louis-Pergaud. Unenavette assure le transport des enfants deMoulès à Raphèle.

Les inscriptions pour toutes les structurespeuvent se prendre au service Animation deproximité au 12, boulevard Emile-Zola du lundiau vendredi, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à16 h 30, ainsi que sur place ou dans les mai-ries annexes pour les centres aérés de Raphèle-Moulès et Mas-Thibert. Pour Trin-quetaille, les inscriptions ont lieu pendant lespermanences (horaires affichés sur la portede l’école maternelle Anaïs-Gibert).

Séjours au skiLa Ville organise chaque hiver des séjours

à la neige pour les jeunes qui souhaitent pra-tiquer le ski de piste. Les cours de ski sont en-cadrés par des moniteurs de l’UCPA. Du 12 au18 février, les 10/13 ans seront à MonetierSerre-Chevalier et les 14/16 ans aux Orres. Letrajet vers les deux stations des Hautes-Alpes,à 1 500 mètres d’altitude, est assuré en bus.55 jeunes Arlésiens profiteront des joies dela neige sur des domaines skiables réputés :50km de pistes, et 16 remontées mécaniquesà Monetier, 88km de pistes, 23 remontées mé-caniques et un espace new glisse, avec snow-park et boardercross pour les Orres. FM

Inscriptions auprès du service Animationde proximité 12, boulevard Émile-Zola.Renseignements au 04 90 18 43 64/65.Les tarifs sont calculés au quotient familial,prévoir les documents justificatifs.

Vacances d’hiver dans les centres aérés

Les vœux dans les villages

Dans une salle de l’école Louis-Pergaud à Raphèle

1- Moulès, 2- Gageron, 3- Raphèle, 4- Gimeaux, 5- Saliers

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Durant ces deux an-nées, 677 per-sonnes exacte-

ment ont transité par lecamp, dans des condi-tions de survie extrêmes,sans eau courante, niélectricité. Vingt-six y ontsuccombé, dont six en-fants. Des dizaines d’en-fants furent placés horsde leur famille. Soixante ans après, leconseil municipal d’Arles commandeune œuvre au sculpteur Jean-ClaudeGuerri pour graver à jamais cette pagede notre histoire. «Dans la salle d’hon-neur, la même où soixante ans plus tôtles élus du Conseil municipal mis en placepar le régime de Vichy avaient donné leuraccord à la construction du camp, leconseil municipal actuel émettra le vœuque soit enfin reconnu le génocide dupeuple Rom pendant la deuxième guerremondiale. C’est tout un symbole! J’ai sou-haité cette reconnaissance dès notre élec-tion », affirme Nicolas Koukas, adjointau maire délégué au devoir de mémoire.

Le projet du mémorial est porté de-puis trois ans par l’Association pour unmusée de la Résistance et la Ville, sub-ventionné par la Région, le Départementet le ministère des Anciens Combat-

tants. Le terrain concernéest inclus dans le Parc deCamargue et appartient au-jourd’hui au Conseil géné-ral. «Cette histoire était trèsméconnue. J’en ai moi-même entendu parler dansles années 1990 avec les tra-vaux des chercheurs FrancisBertrand et Jacques Grand-jonc sur les zones d’ombre de

la dernière guerre. Ils exhumèrent les ar-chives d’un ancien camp de bohémiensà Saliers » explique Georges Carlevan,président de l’association pour un mu-sée de la Résistance. Saliers est l’uniquecamp en France qui fut entièrement ré-servé aux gens du voyage. Le régime deVichy avait à leur égard une politiqued’exclusion raciale. L’hommage renduaujourd’hui scelle un épisode de notrehistoire collective. Françoise Maurette

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Un monument pour les gitansLe 2 février est inauguré le mémorial de Saliers à l’emplacement du camp d’internementdes gitans qui a fonctionné sur la commune d’Arles de juin 1942 à août 1944

� Programme du 2 février 200610h: Inauguration du mémorial sur place (à en-viron 4 km de Saliers sur la route d’Albaron) enprésence des officiels. Les dépôts de gerbes se-ront accompagnés de l’hymne de tous les gitansdu monde Gelem, gelem interprété par Régis Bikde Gitano Soy, suivi de La Marseillaise.15 h : Un colloque sur l’histoire du camp de Saliers et des persécutions à l’égard des Tsiganesse tiendra en salle d’honneur de l’Hôtel de villeavec notamment Chris Pearson, professeur d’uni-versité à Londres, qui a écrit sa thèse d’histoiresur le sujet, Malik Salemkour membre du bureaunational de la Ligue des Droits de l’homme, spé-cialiste de la question gitane à travers les siècles,et Georges Carlevan, de l’association pour un mu-sée de la Résistance.16h30 : Inauguration de l’exposition Un camppour les Tsiganes de Mathieu Pernot, à l’EspaceVan-Gogh.

MÉMOIRE

� Les Journées de la mémoireLes associations d’Anciens combattants et l’as-sociation pour un musée de la Résistance et dela déportation en Pays d’Arles les organisent du2 au 19 février :• Jeudi 2 février : Cérémonie, colloque et ex-position autour du Mémorial de Saliers

• Du 3 au 11 février : « Résistance à Arles etCitoyenneté» exposition à la salle Henri-Comte.Ouverte au public de 9 h à 18 h, l’expositionfera également l’objet de visites scolaires.

• Samedi 11 février : « Les Maquis de Pro-vence », conférence de Jean-Marie Guillon,professeur à l’Université de Provence, spécia-liste de la Résistance. Grand amphi de l’Es-pace Van-Gogh à 14h15.

• Dimanche 19 février : Cérémonie de « L’Af-fiche rouge », square Manouchian à 11h, avechommage poétique et musical par M.-H. Bonafé et H. Thomas

• Dimanche 26 février : Challenge Imbert- Gauthier : concours de boules (pétanque/mêlée/triplette), place la Croisière à 14h.

Il ne reste plus rien des baraquements dans lesquels ont survécu les gitans internés à Saliers. Tout a été rasé en 1954 aprèsle tournage de quelques scènes du Salaire de la peur, le film de H.-G. Clouzot.

Un camp pour les Tsiganes, Saliers, Bouches-du-Rhône 1942-1944Cette exposition que les archives départementalesdes Bouches-du-Rhône font tourner dans toute laFrance restera àArles du 1er au 19février 2006. Déjàprésentée en 2002,elle est le résultatdu travail des histo-riennes HenrietteAsséo et Marie-Christine Hubertavec le photo -graphe Mathieu Pernot.

Détail du monument inauguré le 2 février.Sur la plaque commémorative figure le texte suivant :

Camp de Gitans de Saliers Juin 1942 – Août 1944

Ici, sous l’autorité du régime de Vichy furent internés 700 nomades

Nicolas Koukas, adjoint au Devoirde mémoire

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10CULTURE

Arts visuels : diffuser, aider, formerDernièrement, étaient présentées à la médiathèque les nouvelles acquisitionsde l’artothèque. Ce fut aussi pour Claire Antognazza, adjointe à la culture,l’occasion de préciser la politique des arts plastiques conduite par la Ville.Une politique fortement marquée par la présence de la photographie qui en estl’un des axes majeurs avec les Rencontres d’Arles et l’École nationale supérieurede la photographie mais pas seulement, puisque ce sont près de 1,2 milliond’euros (18% du budget culturel ) qui sont affectés aux arts plastiques.

� Ateliers d’arts plastiquesToute l’année le Service Culturel propose aux en-fants de 9 à 12 ans, un atelier d’arts plastiques,animé par Anastassia Tetrel, le mercredi de 17h45à 19 h 15 à l’annexe du Cloître. Au programme,dessin, peinture, aquarelle, sculpture, des rencon-tres avec des artistes et des visites d’expositionset de musées. L’atelier (gratuit) est proposé dans le cadre du pro-gramme « Enfance » de la Fondation de France.Inscription au Service Culturel - 5 rue du Cloître -13200 Arles - Tél. : 04 90 49 37 55.

� Atelier photoDu 20 au 24 février, le Service Culturel et le Ser-vice Animation de Proximité proposent un atelierd’initiation à la photographie pour les jeunes de14 à 17 ans, autour de la Verrerie de Trinquetaille.Cet atelier sera animé par l’association Voies Off.Les adolescents seront tour à tour, acteurs et réa-lisateurs de leurs images.Inscriptions : Maison de Quartier de Trinquetailleau 04 90 96 22 61.

Un musée de France :le musée RéattuLe premier lieu où voir à Arles, pein-

tures, sculptures, dessins et photogra-phies, se familiariser avec les démarchesartistiques est le musée Réattu.«Nous avons dans notre ville un lieu

patrimonial exceptionnel, avec des col-lections de grande qualité. Labellisé na-tionalement, il reçoit 180000euros de laVille, hors personnel, et 15000euros sontaffectés aux acquisitions, explique ClaireAntognazza. Cet été, c’est Georges Roussequi en sera l’invité. Plus globalement,nous soutenons les arts visuels de troisfaçons : par l’organisation d’expositionset de manifestations, par les aides à lacréation, par la formation des publics etplus particulièrement celle des enfantset des jeunes. »

Dans et hors salles d’expositionLa ville met en valeur le travail de

plasticiens, en organisant des exposi-tions, à la chapelle Sainte-Anne ou à l’Es-pace Van-Gogh. Ces expositions, dont la

programmation vient compléter cellesdes autres lieux culturels, font l’objetd’une publication et d’un soutien logis-tique de la Ville (gardiennage, commu-nication…). C’est aussi à cette occasionque la Ville acquiert des œuvres pourles mettre gratuitement à la dispositiondu public à l’artothèque, qui avec unbudget de 8000euros en 2006 complé-tera son fonds de 300 œuvres.

Par ailleurs, les lieux de qualité dontdispose la ville sont mis à la dispositiondes artistes qui en font la demande. «En2005, nous avons compté 113 utilisationsde nos six salles, soit 1 611 jours d’exposi-tions », annonce Christophe Lespilette,responsable du service culturel. Cettemise à disposition de salles permet d’of-frir aux plasticiens notamment arlé-siens, l’opportunité de faire connaîtreleurs travaux.

Hors des salles, Arles a choisi de pré-senter des œuvres contemporaines dansl’espace public «une autre façon de cô-toyer l’art et de s’y familiariser. Cet été,du 21 juin au 21 septembre, quatre sculp-teurs sont invités à installer leurs œuvresdans le jardin d’été. Et en mai et octobre,nous installerons aussi des œuvres éphé-mères sur la voie publique annonceClaire Antognazza. Enfin, nous appor-tons aussi notre soutien à deux manifes-tations ouvertes aux arts visuels d’au-jourd’hui et à la jeune création: Voies Off

et Art Court Vidéo, lors de leurs festivalsde juillet et octobre. »

Aider les artistes arlésiensÀ des plasticiens arlésiens engagés

dans une démarche de recherche, la Villeapporte aussi un soutien à la produc-tion. En retour, ces artistes exposentleurs œuvres au public à l’issue d’unepériode qui va de un à trois ans. Ce futle cas récemment pour Manuel Salvat,Ben Attar, actuellement Pascal Bois.

Robert Longchampt dans son atelier. Il présente son travail à la chapelle Sainte-Anne jusqu’au 13 février

� Eduquer le regard, formerdes amateurs d’art

Parce que l’accès à l’art est un chemin, il estsouvent utile d’être conduit pour apprécier le par-cours des artistes et leurs œuvres. L’initiation etla formation des publics est importante et lesservices pédagogiques et éducatifs de la villeréussissent un accompagnement remarquabledes enfants : 6000 élèves ont ainsi participé auxprojets du musée Réattu en 2005.«Si la création d’une école d’art municipale n’estpas envisageable, la Ville aide les associationsqui ont mis sur pied des ateliers», précise Chris-tophe Lespilette dont le service organise aussides ateliers artistiques pour les enfants et lesjeunes hors période scolaire. Enfin, des initiatives se succèdent dans les quar-tiers où des enfants et des jeunes sont invités,dans le cadre du contrat de ville, à utiliser leurimagination et leur sensibilité, à l’embellissementde leur environnement, par des interventionsplastiques dans les lieux publics ou à découvrir,dans le cadre d’un projet soutenu par la Fonda-tion de France un artiste de leur quartier.

Claire Antognazza

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A G E N D A C U LT U R E , S P O R T & L O I S I R SEN FÉVRIER

Le revivre des SudsP our se réchauffer au cœur de l’hiver quoi de mieux que de se remémorer les bons moments des

festivals de l’été, dans la plus grande convivialité. 60 000 spectateurs ont fréquenté le festival2005 au cours de 85 concerts ou rendez-vous musicaux. L’équipe des Suds à Arles propose un re-tour en images, en photos et en musique en deux temps à la chapelle du Méjan :Samedi 11 février à partir de 19h, l’apéritif musical est offert par les Suds, avec projection photodes 10 ans de Suds et vidéo de la dernière édition, disponible aussi sur le site www.suds-arles.com. 20h : l’heure musicale de Dj EricDimanche 12 février, à 11h, Concert d’Abaji, Après un accueil café-croissant, c’est le musicien et chanteur libanais Abaji, invité des Suds en 2005,au Musée de l’Arles et de la Provence Antiques, qui revient avec sa dernière création au nom évoca-teur : «Nomad Spirit ». Une occasion de découvrir ou redécouvrir ce grand virtuose d’instruments in-solites qui chante des mélodies orientales avec une voix rauque, teintée de blues.Réservations : Librairie Actes Sud, Musiques Arles (10€/ 7€).Renseignements tél. : 04 90 96 06 27 et www.suds-arles.comLe festival des musiques du monde donne rendez-vous aux amateurs du 10 au 16 juillet 2006,pour sa 11e édition.

L e premier festival dédié aux musiques électroniques d’Arles se tient auCargo, du 3 au 5 février, sur un gigantesque tapis de gazon afin d’évo-

quer l’été en hiver. Proposé à un public de connaisseurs, mais destiné aussià faire découvrir cette musique au plus grand nombre d’amateurs, le festi-val souhaite lever les idées reçues de ceux qui confondent musique électro-nique et rave-party. Les musiques actuelles sont un voyage, des couleurs,des émotions, un appel qui réveille nos sens. Enfin, Happy Garden Party a laprétention de faire découvrir des artistes à l’aura internationale tout en don-nant la possibilité aux artistes locaux de s’exprimer dans les meilleures condi-tions. Programme détaillé dans l’agenda.Cargo de nuit les 3, 4 et 5 février.

A près trois ans de recherche au centre de l’oralité de Poitou-Charentessur l’histoire des femmes dans le monde rural, Claire Le Michel est en

résidence au théâtre d’Arles où elle crée son dernier spectacle «Ceci est moncorps ». Elle se questionne sur le mouvement féministe qui a réveillé les esprits dansles années 60-70? Une fois constatées nos différences avec les hommes,que faisons-nous pour recréer la relation homme-femme ? Puisque la Loinous a mis à égalité, n’est-ce pas le moment de découvrir d’autres fonction-nements ? « Je construis le spectacle avec un homme de ma génération in-téressé par ces questions.» À 34 ans, avec beau-coup de grâce et d’imagination, elle chercheces futurs en interrogeant le corps, son res-senti. « Le corps est une matière biologiquequi a la capacité d’inventer en laissant beau-coup de place au sensoriel. »Sur la scène du théâtre, le public assiste de tout près au travail de la compagnie«Un soir ailleurs» et partage un moment trèspoétique.Lundi 27 et mardi 28 février,Théâtre d’Arles à 20h30.

Ceci est mon corpsHappyGarden party

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Mercredi 1er février� La convention Ramsar et lesoiseaux de Camargue, conférencepar la Ligue pour la protection desoiseaux (LPO), Maison de la vieassociative à 19 h et exposition du1er au 10 février.

Jeudi 2 février� Forum des métiers, par laFédération des Maisons familialesrurales, Maison de la vie associativede 8h30 à 17h.� Migration et hivernage desvautours percnoptères, conférencepar la Ligue pour la protection desoiseaux (LPO), Maison de la vieassociative à 19h.

Vendredi 3 février� Regards croisés sur l’Afrique,l’association Music No mad propose«Nassara : contes et musiquesd’Afrique » pour découvrir différentescultures africaines (Guinée, Sénégal,Togo, Gabon, Côte d’Ivoire). CocoBongo, bd des Lices à partir de17h30. Renseignement : 04 90 96 1024 et sur http://musicnomade.free.fr� Voltes, Chorégraphie de CatherineDiverrès, une danse furtive etjaillissante qui alterne sécheressecinglante et rondeur lyrique…,Théâtre d’Arles à 20h30� Happy garden party au Cargo, unnouveau festival de musiquesélectroniques, organisé parl’association Natural Groove, avecAlexx & Choco, James Taylor, ArilBrikha, Airic S. et DJ Kaplan pour la finde soirée au Cargo de nuit à partir de21h (15/12/10€)

Samedi 4 février� Atelier de céramique : ce stagepour les adultes animé par EmmanuelAguillon, archépotier professionnelsera l’occasion de découvrirdifférentes techniques de lacéramique, de l’antiquité aux tempsmodernes de 14h à 16h30, muséede l’Arles et de la Provenceantiques.(Inscription au 04 90 18 89 11).� Ossip Zadkine, sculptures etdessins : visite commentée del’ensemble des 20 gravuresrécemment acquises ; les deux œuvresdes années 30 et notammentl’Odalisque, chef d’œuvre de lasculpture cubiste ; la dédicacemélancolique du Projet de Monumentpour les frères Van-Gogh. MuséeRéattu à 15h. (3 €)� Comédie sur un quai de gare, deSamuel Benchetrit, mise en scène deMichel Maignan, une pièce écrite enhommage à Marie Trintignant, théâtrede l’Entretexte à 21h (12 €/8 €).

� Jazzy danse : spectacle, gymnaseJ-F.-Lamour de 9h à 23h30.� Happy garden party au Cargo,festival de musiques électroniques, parl’association Natural Groove, avec Ark,Cabanne, Biinhom et Kaplan au Cargode nuit à partir de 21h (15/12/10€).

Dimanche 5 février� Quatuor Prazak,soirées musicalesd’Arles, TassoAdamopoulos, alto etPascal Moraguès,clarinette interprètentles quintettes K 516et K 581 de W. A. Mozart, Chapelle duMéjan à 11h.� Musée de l’Arles et de laProvence antiques, gratuité touspublics, de 10h à 17h.� Jeux… te raconte : Sacré Jupiter,Combien Jupiter a-t-il eu d’enfants ?Les histoires de famille compliquéesfoisonnent autour du plus grand desdieux romains, à découvrir en famille à11h, puis� Raconte-moi… un dimanche aumusée, moment choisi pour venir enfamille (re)découvrir les collections etvoyager dans le monde fabuleux desmythes et légendes liées à l’air encompagnie de Rosalba Rizzo de la CieKhoros, à 16h, au musée de l’Arleset de la Provence antiques.� Football : ACA / Burel (-18 ans),stade F.-Fournier à 11h.

� Football : FCA / Istres Rassuen,stade R.-Morel à 15h.� Hand-ball : HBCA/Gap, (pré-nat.féminin), à 14 h30 ; HBCA/Aubagne(excellence masculin) à 16h30,gymnase Louis-Brun.� Happy garden party au Cargo,festival de musiques électroniques,après-midi tea time party, voyage endouceur dans l’univers de la musiqueélectronique avec le DJ arlésienFrançois A. Cargo de nuit de 17h à20h (5/2€).

Mardi 7 février� Littérature italiennecontemporaine, conférence deMarguerite Pozzoli, traductriced’italien… médiathèque, espaceanimation du 1er étage à 18h (entréelibre).� La Bataille d’Alger, film de GilloPontecorto, programmé par «De filmen aiguille » cinéma le Méjan à20h30.

Mercredi 8 février� Lectures à voix haute, pouradultes, sur le thème des lettres, parNathalie Pinot de l’associationAutrement dit… bibliothèque deBarriol à 16h30 (entrée libre).� Winston Mc Anuff and theBazBaz Orchestra (Reggae). Cinqmusiciens de Jamaïque et France etCamille Bazbaz, l’organiste françaisaccompagné de son groupe ont sorti«A drop » album métis. Cargo de nuità 20h30 (15/12/10€).

ARLES EN FÉVRIER

Expositions� Résistance à Arles etCitoyenneté, dans le cadre desjournées de la mémoire, l’expositionest ouverte au public de 9h à 18h,salle Henri-Comte, du 3 au 11février (à midi).

� Un camp pour les tsiganes,Saliers, Bouches-du-Rhône1942-1944, de Mathieu Pernot, du1er au 19 février à l’Espace Van-Gogh, Inauguration le 2 février à16h30. (Depuis février 2002 oùArles avait reçu cette exposition, lesarchives départementales la fonttourner dans toute la France.)

� Exposition Robert Lonchampt

Les œuvres du peintre arlésien sontvisibles tous les jours de 11h à 18h,Chapelle Sainte-Anne, du 14janvier au 13 février.

� Ossip Zadkine – gravures1914/1918Présentation des 20 gravuresd’Ossip Zadkine acquisesrécemment par le musée : unensemble rare, daté de la premièreguerre mondiale qui vient compléterles trois sculptures de l’artiste russeque le musée possède déjà. MuséeRéattu, jusqu’au 26 février.

� Étape Bouches-du-Rhône :photos de Raymond DepardonCinquante clichés dressent unportrait du département. Abbaye deMontmajour, jusqu’au 1er mars,tous les jours de 10h à 17h.

«La feria s’annonce»Samedi 4 févrierCourse camarguaise, place duForum, 11h30Capea, place du Forum, 14hAnnonce des cartels de la Feriade Pâques hall de la mairie,18h30Cabestria, place de laRépublique, 20hDimanche 5 févrierCapea, place du Forum, 11h30

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Vendredi 10 février� La tourada portuguaise,conférence sur les tauromachiespopulaires par le club taurin PaulRicard, Maison de la vie associativeà 18h30.

Samedi 11 février� Les Maquis de Provence,conférence de Jean-Marie Guillon,professeur à l’Université de Provence,spécialiste de la Résistance, dans lecadre des journées de la mémoire,Grand amphi de l’Espace Van-Goghà 14h15.� Convivencia d’hiver avecl’association Attention Culture ! suiviede la veillée diner et chansons avecAloïs Kay.Z, Casagrande, Guy Chanut,Homer & Lisa, Yves Jourdanet,Maurice, Théa, Hervé Thomas. Waux-hall à partir de 18h. Réservations àMusiqueS 04 90 96 59 63.� Revivre des Suds apéritif musical.Chapelle du Méjan, à partir de 19h.[voir p. 11].� Birdy Nam Nam (PerformanceScratch). Quatre Dj français auxplatines dans un Cargo réorganisépour l’occasion par les étudiants enIUP AIC d’Arles. Cargo de nuit à21h30 (12/10/8 €).

� Football : ACA/Ajaccio (GFCO 2 -CFA 2), stade F.-Fournier à 15h.� Frisbee : championnat national 3par l’Aioli Ultimate Club, gymnase J.-F.-Lamour de 10h30 à 20h.

Dimanche 12 février� Frisbee : championnat national 3par l’Aioli Ultimate Club, gymnase J.-F.-Lamour de 8h à 20h.� Revivre des Suds concert d’Abaji.chapelle du Méjan, à 11h. (10/7€)[voir p. 11].� Handball : HBCA/Gardanne(excellence masculin), à 14h30 ;HBCA / Martigues/Port-de-Bouc (pré-national féminin), à 16h30, augymnase Louis-Brun.� Volley-ball : VBA/Ajaccio (national3), gymnase F.-Fournier à 15h.

Vendredi 17 février� Légendes et contes deCamargue, ensemble de soiréescontées organisées par le Parc deCamargue Bestiaire camarguais,Saliers (ancienne école) à partir de20h30.

� Misère et Cordes (Chanson rock).Cinq musiciens de Chateauneuf-les-Martigues en tournée avec les titres deleur album «Buzinesszik ». Cargo denuit à 21h30 (12/10/8€)).

Samedi 18 février� Camagri 2006, Ves Rencontres ducheval de race Camargue Mas de laCure, toute la journée.� Tremplin Terre de sons. Cargode nuit à 21h30 (7/5 €).

Dimanche 19 février� Camagri 2006, Ves Rencontres ducheval de race Camargue Mas de laCure, toute la journée.� L’Affiche rouge, Cérémonie dansle cadre des journées de la mémoire,avec un hommage musical et poétiquepar H. Thomas et M.-H. Bonnafé,square Manouchian à 11h.� Rugby à XV : RCA/La Garde(seniors), stade des Cités à 13h.

Mercredi 22 février� Soli, Chorégraphies de SusanBuirge en partenariat avec lesHivernales d’Avignon. D’origineaméricaine, Susan Buirge est unegrande dame de la dansecontemporaine. Dans «Soli », elleretrace son parcours de l’Amérique auJapon, puis chez les indiens du Nordcanadien. Théâtre d’Arles à 20h30.

Jeudi 23 février� Préhistoire d’hier etd’aujourd’hui : Vivre le passé auprésent. Visite thématique avec RobinFurestier, docteur en préhistoire.Autour des collections du Musée, ondécouvre une science jeune fondéesur l’étude des vestiges mobiliers dessociétés disparues. Mapa à 18h30.

Samedi 25 février� Arts at Home, les étudiants del’Artscène ont concocté trois circuitsartistiques pour découvrir l’art dans laville au détour de rencontres insoliteset chaleureuses, départ en fanfare dela place de la République à 14h.

� Football : ACA / Nîmes (CFA 2),stade F.-Fournier à 17h.� Arts at Home, clôture autour d’unapéro-concert, Grenier à sel - Théâtrede la Calade à 19h.

Dimanche 26 février� Tennis de table : championnatrégional, gymnase Louis-Brun de 8hà 14h.� Concours de boules : ChallengeImbert-Gauthier pétanque/mêlée/triplettes, par la nouvelle bouleprintanière, place de la Croisière à14h.

� Football : ACA/Cassis Carnoux(PHA), stade F.-Fournier à 15h.� Football : FCA/AC Port-de-Bouc,stade R.-Morel à 15h.

Lundi 27 février� Lectures enArles, «À corps àcœur », lecturesérotiques parMaud Rayeraccompagnée aupiano par Jean-Marie Sénia,Chapelle duMéjan à 20h30.

� Ceci est mon corps [Lesdésarmé(e)s – étape 1], mise enscène de Claire Le Michel, par lacompagnie «Un soir ailleurs ». Qu’enest-il aujourd’hui de la perception ducorps de la femme en Occident ? Dela femme-serpent à la femmed’aujourd’hui, de Mélusine à la loi Veil,Claire Le Michel décode lesreprésentations du corps de la femmeet questionne les regards qui lefantasment. Théâtre d’Arles à20h30.

Mardi 28 février� Ceci est mon corps [Lesdésarmé(e)s – étape 1], mise enscène de Claire Le Michel, par lacompagnie «Un soir ailleurs ». [voirlundi 27]. Théâtre d’Arles à 20h30.

Légende� Musique, musées, théâtre, danse, spectacle

vivant…� Manifestations sportives� Vie associative, loisirs divers, traditions...

� Médiathèque d’Arles � 04 90 49 39 39� Théâtre d’Arles � 04 90 52 51 51� Théâtre de la Calade � 04 90 93 05 23� Association du Méjan � 04 90 49 56 78� Cargo de Nuit � 04 90 49 55 99� Musée Réattu � 04 90 49 37 58� Musée de l’Arles et de la Provence antiques

� 04 90 18 88 88� Museon Arlaten � 04 90 93 58 11� Service des interventions culturelles � 04 90

49 37 40� Direction des sports � 04 90 49 35 09� Arènes d’Arles � 04 90 96 03 70� Maison de la vie associative � 04 90 93 53 75

Renseignements et réservations

Les rendez-vousdes zouzous!

Mercredi 1er févrierd L’heure du conte, avec Mounira, pour les enfantsà partir de 4 ans, sectionjeunesse médiathèque à 15 h.

Mercredi 8 févrierd aMuseon nous, Les 6/12 ans sont invités parAnne Lambert, professeur deprovençal à retrouver le chiffresept dans le musée au coursd’une partie de chasse. Un 7magique, félibre, étoilé,mythique…Museon Arlaten à14 h 30. Gratuit sur inscriptionau 04 90 93 58 11.

d Il était une fois un dragon…Lectures jeune public, parNathalie Pinot de l’associationAutrement dit…bibliothèquede Barriol à 14 h 30 (entréelibre).

d Un animalau temps des Romains, Découvrir la place de l’animaldans la vie quotidienne àRome et réaliser un bestiaire,pour les 4/6 ans, musée del’Arles et la Provence antiquesà 15 h. Gratuit sur inscriptionau 04 90 18 89 11

Vendredi 10 février d Théâtre : Hansel et Gretel,d’après les frères Grimm parl’Academia Perduta / Romagnateatri (Italie) à partir de 6 ans.Deux enfants perdus dans laforêt trouvent la maison de lasorcière… et apprennent àgrandir. Lumineux et poétique.Théâtre d’Arles à 18 h 30.

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� Un film de vos rêves Une première expérience a été menée en2005 à la Médiathèque, pendant « Uneannée de rêves ». L’association Zazie etla compagnie «ça peut être moi» avaientproduit un spectacle les 28 et 29 octo-bre dernier. Manuel Salvat sollicite à nou-veau les Arlésiens qui voudraient bien ra-conter certains de leurs rêves avec « Jefilme le récit de vos rêves nocturnes ».Cette vidéo de rêves fera l’objet princi-pal d’une installation présentée à Arles àl’automne 2006. Pour contacter ManuelSalvat : 06 18 77 68 66ou [email protected]

� Vacances artistiquesDu lundi 13 au vendredi 17 février, pen-dant les vacances d’hiver, l’associationIncidence propose des ateliers de danseet arts plastiques, à tous les enfants, gar-çons et filles âgés de 6 à 12 ans. Lestage « Chez l’un, chez l’autre » se dé-roulera au Studio, rue Laurent-Bonne-mant. Aucun niveau n’est exigé, seulecompte l’envie de découverte. Réserva-tions et renseignements à Incidence :04 90 49 67 27. Participation : 2 euros.

� Festival du Delta du RhôneDu 4 au 10 mai 2006, le Festival de laCamargue et du Delta du Rhône animeraPort-Saint-Louis-du-Rhône, les Saintes-Maries-de-la-Mer, Arles et Saint-Martin-de-Crau. Une excellente occasion de dé-couvrir les oiseaux (plus de 350 espècesy ont été recensées) et le spectacle sanscesse renouvelé d’une nature préservéeet encore sauvage.Plus d’informations,sur www.festival-camargue-deltadu-rhone.camargue.fr.

� Camagri 2006Les Ves Rencontres du cheval de race Camargue auront lieu les 18 et 19 févrierau Mas de la Cure (route des Saintes,face au Château d’Avignon). Cette mani-festation est organisée par l’associationdes éleveurs (AECRC) en collaborationavec la Maison du cheval Camargue. Ani-mations, démonstrations d’attelage, dres-sage, obstacle, tri du bétail et équitationsont au programme en présence des ar-tisans fabricants de matériels d’équita-tion. De quoi ravir tous les passionnés !

� Concours en provençalLa Région Provence-Alpes-Côte d’Azuret l’Unioun Prouvènço organisent le 14e

Councours di Joine de Prouvènço, avecune remise des prix le 3 juin à Gap. Deuxpossibilités : composer et enregistrer untexte en provençal (ou en niçois), ou com-poser une chanson en lengo nostro etl’enregistrer. Les candidats interprètesdoivent être âgés de 15 à 25 ans. Pourplus de renseignements sur ce concours,appeler le 04 92 56 11 84.ou aller surhttp://prouvenco.presso.free.fr/jouine.html

BrèvesARLES EN FÉVRIER

L ’association étudiante L’Artscène invite le public à serendre samedi 25 février sur la place de la Répu-

blique à partir de 14h. De là, portés par les cuivres d’unefanfare, les badauds pourront emprunter un des trois cir-cuits proposés par des guides. À travers le dédale desrues du centre-ville, les participants n’auront qu’à leverles yeux, tendre l’oreille, se prêter au jeu de situations

improvisées, pour découvrir peinture, musique, vidéo,photos, lecture, stylisme, sculpture. Toutes les tendancesartistiques que compte aujourd’hui la région Paca sontréunies le long de ces parcours, dans des endroits inso-lites et accueillants.La balade des Arts at home se clôturera à 19h, auGrenier à Sel autour d’un apéro-concert.

Journéesde l’Antiquité

L ’association éponyme présente en mars et avril 2006un programme de six conférences sur le thème gé-

néral «Exils, exodes dans l’Antiquité » chaque vendredi à18h, salle Jean-et-Pons-Dedieu, rue du 4-septembre. 3 mars : «Ulysse » par Didier Pralon, université de Pro-vence.10 mars : « Les figures du fondateur de colonie dans lemonde grec » par Jean-Louis Mourgues, historien.17 mars: «Ovide et la poésie de l’exil » par Dolorès Julia-Pralon, université de Provence24 mars: «Les mouvements des Celtes jusqu’à la Guerredes Gaules » par Venceslas Kruta, historien spécialistedes Celtes.31 mars : « Les invasions germaniques et la fin de l’Empire romain en Occident » par Marc Heijmans, ar-chéologue, CNRS.7 avril : « De l’exode à l’exil dans le Judaïsme » par Catherine Poujol, historienne.

Trop chou !

S igne extérieur de rugby quitouche tous les avants de

toutes les équipes, tous niveauxconfondus et de tous les conti-nents, les oreilles aux alluresde chou ont inspiré Henri Re-futo, raphèlois et ex troisièmeligne. Résultat une monogra-phie originale et les portraits,de trente et un de ces «Dieuxdu stade » aux oreilles mar-tyrisées, mises en valeur parJulia Champeau et NicolasHavette, deux jeunes photo-graphes professionnels passés par l’Ecole Nationale su-périeure de la photographie d’Arles. «Pour tous ceux quis’y entendent en rugby ».Une partie de la vente de cet ouvrage ira à la Fondationdu sport.En vente sur le site www.offrande-rugby.com

P our un moment d’amitié et de chaleur,au cœur de l’hiver, l’équipe de Conviven-

cia et son disquaire préféré se réunit autourdu thème « Un verre, un repas, une scène,des chansons, de la musique…»18h, l’association Attention Culture ! se dé-voile. Qu’est-ce qui motive ses membres,ses activités, ses projets, son fonctionne-ment pour donner vie à Convivència pen-dant l’été, mais aussi tout au long de l’an-née? Projection de films, photos et mémoiresonore.

20 h, veillée dîner et chansons. Après ladaube d’Avignon, le menu musical seramitonné par Aloïs Kay. Z, Casagrande, GuyChanut, Homer & Lisa, Yves Jourdanet,Maurice et Théa, Hervé Thomas. Samedi 11 février, au Waux-Hall, bd des Lices, à partir de 18h. Réservation (repaset concert : 15 €) chez Musiques disquaire,Association Attention Culture ! 14 rue Ré-attu, 13200 Arles, 04 90 96 59 93 ou [email protected]

Convivencia d’Hiver

Arts at home

Au Grenier à Sel en 2005

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15 CULTURE

La création culturelle en colloqueLe 3e Forum des industries culturelles s’installe à Arles du 1er au 3 mars. Professionnels et créateursse retrouvent pour discuter financements et commercialisation de leurs projets et indépendance.

Sur l’affiche du 3e forum des indus-tries cultu relles, Lucien Véran, universitaire, a choisi la reproduc-

tion d’une image du film La vie passion-née de Vincent Van-Gogh, réalisé par Vin cen te Minelli, avec Kirk Douglas etAnthony Quinn, certaines scènes dufilm avaient été tournées à Arles en1956.

Aidé d’Aurore Guibaud, ex-reine d’Arles et ex-étudiante de l’IUP*, récem-ment recrutée, il est l’artisan de ce col -loque de professionnels du cinéma, del’image et de l’audiovisuel. «Au départ,c’est une idée du maire, Hervé Schiavetti,qui m’a confié le soin d’organiser à Arles,une manifestation qui réunirait les en-treprises culturelles arlésiennes (notam-ment Harmonia Mundi et Actes Sud) etd’ailleurs, mais aussi réalisateurs, pro-ducteurs, auteurs, autour des écoles spé-cialisées, l’IUP, l’ENSP, l’IUT et Supinfo-com ». Ni festival ni foire, le forum seveut un lieu de débats et de réflexionssur les questions qui intéressent les mé-tiers de l’image, du livre et du disque.

En trois éditions, cette nouvelle ma-nifestation a réussi à repérer Arles surle calendrier des rendez-vous profes-sionnels des acteurs de l’audiovisuel.

L’association ICNPA, (industries cul-turelles et numériques du Pays d’Arles)qui a pris le relais de l’organisation dela manifestation, fédère aujourd’hui lesdifférents partenaires régionaux inté-ressés à la promotion du pôle culturelet de l’image numérique. Ainsi pour ce3e Forum en mars, se retrouvent ensem-ble les quatre écoles citées, les servicesde la mairie d’Arles, la chambre de com-merce du Pays d’Arles, l’école de com-

merce de Marseille, le Conseil général,mais aussi le Centre national de la ciné-matographie, la Société des auteurs, plusd’autres partenaires privés.

Plus de 200 personnes sont attenduesqui participeront aux douze ateliers pré-vus pendant ces trois jours. Parmi lespersonnalités, on pourra croiser, Natha-naël Karmitz (MK2), Bernard Stiegler(centre Georges-Pompidou), Francis Gi-rod, réalisateur, Benoît Coutaz (Harmo-nia Mundi).

Les étudiants arlésiens des quatregrandes écoles pourront suivre le col-loque, puisque la teneur des débats estla matière même de leurs études.

Pour le public, deux expositions ou-vertes à tous sont prévues à l’EspaceVan-Gogh du 1er au 12 mars, plus une àl’IUT aux ateliers SNCF. Côté détente en-core, tout le monde est invité à une Nuit

du Forum, le 2 mars,au Cargo de nuit avecTzig Louba Orchestraet des musiciens in-vités. AOG

Contact :[email protected]

� Parmi les invités

� Bernard StieglerDirecteur général adjointde l’Institut national del’audiovisuel (INA) en1996. Directeur de l’Ir-cam en 2002. Directeurdu développement cultu-

rel du centre Georges-Pompidou en 2006.

� Francis GirodScénariste, dialoguiste,réalisateur de documen-taires et longs métragescomme Le Trio infernal(1974), René la Canne(1976), La Banquière

(1980), Le Grand Frère (1982), Le Bon Plaisir(1984), Descente aux enfers (1986), Lacenaire(1990), Délit mineur (1993), Terminale (1997),Le Siècle de Semprun, documentaire TV(1999), Avant l’oubli ?, documentaire TV(2001), Le Pays des enfants perdus, fiction TV(2003), L’Oncle de Russie, fiction TV (2005)…Francis Girod est actuellement président de laSACD.

� Nathanaël KarmitzCrée la filiale MK2 Edi-tions (le groupe MK2 deson père produit, distribuedes films, gère des salleset des boutiques), puis en2001, le label MK2 Mu-

sic. Depuis 2004, dans ce groupe, est chargéde la production des films et de programmes,de la distribution cinéma, des ventes interna-tionales.

� Benoît CoutazAprès des études d’agro-nomie et plus de treizeans de développement etdirection d’hôtels en sta-tions de sport d’hiver (Sa-voie et Hautes-Alpes), il

rejoint Harmonia Mundi en 1993 pour créer etétendre son réseau de boutiques. 43 au-jourd’hui (en France et en Espagne).

Lucien Véran, coordinateur de la manifestation, a réuniun aréopage de personnalités de la culture

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TRADITION 16

Deux clubs taurinsfêtent un siècled’activité cette

année. Nous évoque-rons prochainement LaMuleta. Ce mois-ci nousavons rencontré le pré-sident de Lou Ferri,Jacky Ribaud, pour par-ler de la course camar-guaise.

Tous les clubs taurins ne se ressem-blent pas. Celui qui fête le premier cetteannée cent ans d’amitié et de passionpour les taureaux, les manadiers et lesrazeteurs, est unique en son genre. Letrident des gardians, lou ferri, son em-blème, vous le trouverez certes dans lesarènes d’Arles, mais surtout, et c’estpeut-être là le secret de sa longévité,dans les fêtes de l’amitié et des retrou-vailles que sont les ferrades.

Là où tous rassemblés, sans trom-pette, se transmet dans la discrétion leflambeau d’une passion pour la bête etsa vaillance qui se s’explique pas en troisformules bien pesées. « Je dirais que LouFerri me tient à cœur parce que ce clubentretient une aficioun où nos aînés seretrouvent davantage autour d’activités

particulières, bien à eux », essaye d’ex-pliquer Daniel Richard, adjoint à lacourse camarguaise.

Des souvenirs, il y en a des tonnes etpeu à la fois à Lou Ferri. Peu parce quele club déclaré en association en 1906comme La Muleta, avait son siège à LaCivette Arlésienne et que lors des bom-bardements de la seconde guerre mon-diale, ses archives ont été détruites.Beaucoup parce qu’en 2006, Lou Ferri,c’est 250 adhérents «dont 150 au moinsont l’habitude de se retrouver pouréchanger le repas tiré du sac, dans unemanade ou une autre », raconte JackyRibaud, son président depuis 2000.«Nous sommes dans les arènes pour

suivre les courses, mais pas organisateurscomme d’autres clubs. Notre activité prin-cipale c’est la ferrade annuelle. Lors de laféria du riz, nous sommes présents pourparticiper à ce que l’on appelle les tauro-machies premières. »

Jacky Ribaud salue le courage de cesjeunes qui d’année en année maintien-nent l’aficioun dans les grandes placescomme dans les petites arènes, à Nîmeset Arles, mais aussi à Raphèle ou Salinet les manades d’aujourd’hui qui saventencore sortir de brillants cocardiers«comme à la Cocarde d’or qui reste vrai-ment une course à part ».

Jacky Ribaud a préparé en 2006 unprogramme renforcé pour cet anniver-saire. Si vous voulez en savoir davan-tage sur la course libre, échanger sur lesmérites respectifs de Camarina et de sesfiers complices, des razeteurs qui mon-tent (« le petit Villard marche bien ») etdes manadiers qui s’échinent à monterdes abrivados, Lou Ferri peut vous ex-pliquer le topo et plus si affinité. Vousserez les bienvenu(e) à deux journéesbien remplies, en mai chez Yonnet, et enjuin chez Thibaud. AOG

Lou Ferri : l’esprit de la ferrade

� Les rendez-vous du trident• 5 février, grand repas de gala au domaine desMylords, en compagnie de la chanteuse Ré-gine Pascal et l’orchestre Dédicace.

• 10 mars, exposition et apéritif à la chapelleSainte-Anne, place de la République

• 14 mai, tienta, aïoli et visite de la ganaderiaYonnet à la Belugue

• 18 juin, ferrade traditionnelle de Lou Ferri àla manade Thibaud

• du 21 au 30 octobre, voyage en Andalousie• 19 novembre, oreillettes à la salle des fêtes• 3 décembre, grand loto du centenaire

� Annonce des cartelsLes cartels seront dévoilés samedi 4 février à18 h 30 à la mairie, mais la journée d’annoncecommence à 11 h 30 avec une course camar-guaise sur la place du Forum, suivie à 14h d’unecapea. À 15h c’est aux arènes qu’aura lieu latienta. Et à 20h après la présentation des car-tels, une cabestria envahira la place de la mai-rie. Le lendemain c’est encore un peu la fêteavec une autre capea à 11 h 30 sur la placedu Forum.

� L’affiche est retenueSollicités par les arènes d’Arles et la Ville pourcréer l’affiche de la Feria 2006, les étudiantsde Supinfocom ont produit un panel de projetsriches en couleurs et en inspirations diverses,utilisant autant leur talent d’artiste que leursavoir-faire technique. L’affiche retenue a étéchoisie par un jury composé de l’empresa,des élus municipaux Claire Antognazza,Jean-Yves Planell, Jean-Marie Egidio etAlain Dervieux et d’un représentant de lacommission taurine. Le projet retenu estune création d’Étienne Métois.

Feria de Pâques

Une forte délégation de Lou Ferri en Espagne en 2003

Jacky Ribaud

En filigrane, la première page manuscrite des statuts de Lou Ferri en 1906

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� Centres d’animations sportivesLes CAS fonctionnent du 13 au 17 et du20 au 24 février, de 10 h à 12 h et de14h à 16h. Ouverts sur les sites de Trin-quetaille, de Barriol, de Griffeuille (gym-Robert Mauget), du Trébon (gymnasesJean-François Lamour et Véronique An-gelin), de Salin-de-Giraud, Raphèle etMas-Thibert, ils permettent aux 6-18 ansde pratiquer à titre gratuit des sports col-lectifs, de raquettes, d’opposition et lanatation. Les inscriptions se font le jourmême, sur le site.Renseignements : Service des Sports04 90 49 35 07.

� InaugurationSuite à différents travaux de réhabilita-tion réalisés dans le gymnase et sur lestade, le complexe sportif Véronique-An-gelin (Le Trébon) sera inauguré le mardi7 février à 18h.

� PiscinesDurant les vacances d’hiver, la piscineGuy Berthier (Le Trébon) sera ouverte lesamedi 11 février de 9h30 à 12h et de15 h 30 à 19 h, et le dimanche 12 de10h10 à 13h. Elle sera fermée entre le13 et le 26 février pour cause de vi-dange.Pendant cette période, la piscine Philippe-Rouget (Trinquetaille) accueil-lera le public du lundi au vendredi, de12h à 20h, le samedi de 15h30 à 19het le dimanche de 10h10 à 13h.

� Taï-chi-chuanL’association Métaphore ouvre un courssupplémentaire de taï-chi sur Arles tousles lundis de 12h15 à 13h15. Tous ren-seignements auprès d’Anne Augé :04 90 93 66 75 ou 06 30 42 44 07

� Concours de boulesLa Nouvelle Boule Printanière organisehuit concours entre mars et septembre,sur le boulodrome de la Croisière. Lesamateurs peuvent noter sur leurs agen-das :• lundi 20 mars à 14 h 30, Prix de laPrintanière (pétanque - doublette)

• dimanche 2 avril à 15 h, Trophée Maïllis (pétanque - doublette)

• samedi 13 mai à 8 h, pré-qualificatif(pétanque - triplette)

• vendredi 26 mai à 15h, Grand Prix dela Ville d’Arles (pétanque-triplette)

• lundi 17 juillet à 15h, concours régio-nal (pétanque-doublette)

• samedi 22 juillet à 15 h, Trophée Georges Carlevan (pétanque-mêlée-triplette)

• dimanche 27 août à 15 h, TrophéeJacques Perrot (pétanque-mêlée-tri-plette)

• dimanche 3 septembre à 15 h,Concours de la Présidente (pétanque-doublette)

Brèves17

Les six cavaliers du Horse Ball Arles Paca et leur en-traîneur, Yannick Le Gall, franchissent 2006 sous une

pluie d’honneur et de récompenses. Il n’y a pas si long-temps, la Ville les félicitait pour leur belle victoire en Coupede France, enlevée à l’équipe de Chambly au bout de plu-sieurs matches à rebondissement. Une revanche sur l’an-née précédente où les mêmes Parisiens avaient battu lesArlésiens. Cette fois-ci la chance a tourné en leur faveurdevant 5 000 spectateurs et dans une ambiance élec-trique au Salon international du cheval, de l’âne et du po-ney de Paris. A l’arrivée ils gagnent à 9 contre 6.Aujourd’hui, grâce à ce trophée si convoité, ces sportifsabordent confiants le Championnat Elite de Horse Ball.La première rencontre a eu lieu au Salon du Cheval d’Avi-gnon en janvier. En tout 14 matches aller-retour sur sept

week-ends en France attendent la formation arlésienne.Le résultat tombera en juillet.

Sans s’en plaindre, le pe-tit monde de l’ovalie ar-lésienne vit, à l’heure ac-

tuelle, de légers soubresauts.Pourtant à l’horizon du clubde rugby d’Arles, rien à signa-ler en matière de calendrierosé ou de caprices de sportifséchauffés par un bon résul-tat. Les vagues viendraientdu côté des filles ! Celles del’entourage de nos sages rug-bymen, qui non contentes deles accompagner et de lessupporter sur le terrain, lescoiffent au poteau en reven-diquant depuis quelquesmois, le droit de passer ellesaussi à l’action. Tout est parti d’un match debeach rugby tour sur la plage de Salin-de- Giraud où elles furent invitées à participer àquelques échanges, juste pour le fun.

Mais c’était sans compter sur une motiva-tion latente des demoiselles de montrer quele rugby n’est pas qu’un jeu réservé aux gar-çons et que l’on peut pratiquer la disciplinesans perdre de sa féminité. Il en va ainsi de-puis octobre 2004, le Rugby Club Arlésienpossède officiellement une section féminine,la toute dernière en date de la région PACA.Forte de dix-huit joueuses, dont douze licen-ciées, âgées de 14 à 36 ans et de deux entraî-nements par semaine coachés par Yann etFabien du RCA, elles préparent leurs diffé-rents tournois régionaux et le championnatde Provence avec application et détermina-tion. Pour les filles, le rugby devient à 7 et unmatch se joue en deux mi-temps de 7 minuteschacune avec 60 secondes de pose entre.

« Le jeu est adapté à notre morphologie. Ilest moins physique que chez les garçons, trèsstratégique et fluide. Et on ne pousse pas lesmêlée» soulignent les deux Marie de l’équipe.Ce duo de choc veut désacraliser l’imagecasse-cou du rugby et, qui sait, sous le ciel ar-lésien le rendre même esthétique. Charmée,une étudiante de l’école nationale supérieurede la photographie suit les exploits de nosrugbywomen.

Frédérique BourguetLes jeunes femmes intéressées par le rugby à 7peuvent retrouver l’équipe féminine du RCA, lesmercredis de 19h30 à 21h et les samedis de 12h30à 14h, au stade des Cités.

Rugby sur l’ongleUne section féminine est née au Rugby Club Arlésien

� Chez les garçonsL’équipe senior du RCA XV participe actuellement auchampionnat de division d’honneur (le plus haut niveauen régional). On leur souhaite bien sûr d’accéder ensuiteà la Nationale 3. Rugby Club Arlésien 04 90 18 59 82.

Le Horse Ball Arles Provence-Alpes-Côte d’Azur fêté à Maeva àl’occasion de leur victoire en Coupe de France

� Horse ball : la victoire au galop

L’équipe féminine du RCA avec Fabien Dallinges, son entraîneur

SPORT

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18

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MartinePhosphore - mensuel, 100 pages –www.phosphore.comDestiné aux lycéens et aux étudiants,Phosphore est découpé en quatre grandesparties : culture (musique, ciné, livres,

télévision, multimedia…), actualiténationale et internationale sous forme deflashes et de dossier, génération (enquêtede société, psychologie, santé, mode),orientation scolaire et professionnelle(études, enseignement supérieur, métiers).En encart un livret de 16 pages permetd’acquérir ou de revoir sa culture générale,sous forme de fiches et de quizz.15-24 ans.

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Ce vendredi 10 février 1956, PierreCoureau vécut une aventure extra-ordinaire. Vers les 9 heures, il dé-

cida d’aller tirer quelques canards surles bords du Vaccarès avec son ami Marius Moger.

La vague de froid avait commencé de-puis deux jours, aussi il s’était chaude-ment vêtu : gants, bottes, grosses chaus-settes, passe-montagne, canadienne.

Bientôt il tira un canard qui tomba àtrois ou quatre mètres du bord. Pour évi-ter de marcher dans l’eau glaciale, il em-prunta la barque d’un pêcheur pour al-ler chercher son gibier mais c’était sanscompter sur le Mistral qui poussa safrêle embarcation sans rame vers lelarge. Il essaya avec une perche de rega-gner la rive mais en vain.

Son ami Marius qui avait assisté à lascène courut vers un mas voisin donnerl’alerte. Le propriétaire téléphona auxpompiers d’Arles qui aussitôt dépêchè-rent sur les lieux le lieutenant Méjeanet quatre pompiers. Ils pensèrent trou-ver sur place une barque mais hélas, elles étaient déjà prises par les glaces.Un bateau à moteur fut alors amené etles pompiers partirent secourir l’infor-tuné chasseur. Les rafales de vent, lesglaces qui se formaient empêchèrentles quatre hommes de s’approcher delui et ils durent regagner le bord.

Le froid devenait de plus en plus vif,le sous-préfet fut alors alerté. Aucun hé-licoptère ne put décoller à cause desconditions météo.

Il fut fait appel au 7e RG d’Avignonpour envoyer des secours.

Les pompiers firent une seconde ten-tative, ils parvinrent à une centaine demètres de lui mais ils furent drossés parle Mistral et ne regagnèrent la rive quedeux kilomètres plus loin.

Vers 22 heures, le détachement du Gé-nie arriva avec un camion-grue et qua-tre barques à moteur. Malgré de puis-sants projecteurs aucune manœuvre nefut possible.

On alluma alors un grand feu pour si-gnaler au chasseur la présence des se-cours et lui montrer que l’on ne l’aban-donnait pas.

Pierre Coureau allait-il survivre toutela nuit, seul, sans nourriture par - 17° ?Ses chances étaient bien minces.

Le lendemain matin, à l’aube, alorsque l’on préparait une nouvelle tenta-tive pour le secourir, on vit arriver, àl’ébahissement général, un homme mar-chant sur la glace: c’était Pierre Coureau.

Il fut immédiatement transporté chezM. et Mme Roy au mas Notre d’Amouroù il se remit de sa terrible aventure.

Il expliqua qu’il s’était abrité du Mistral et de la neige derrière uneplanche qu’il avait arrachée au fond dubateau et qu’il avait attendu que la glacesoit suffisamment épaisse pour suppor-ter son poids.

Il avait passé 22 heures dans un froidsibérien, son seul réconfort fut lesquelques gouttes d’eau de vie d’un fla-con qu’il avait l’habitude d’emporterquand il allait chasser.

D’après deux articles de P. Brocarel parus dans leMéridional de février 1956 archivés au fonds ancien de lamédiathèque.

HISTOIRELes histoires du Pays d’ArlesUne nouvelle rubrique est inaugurée dans ce numéro. Robert Bouchet nous yraconte des histoires d’Arles et du Pays d’Arles à partir de textes des archiveset d’anciennes coupures de journaux.

Le Rhône pris dans les glaces. Ici à hauteur du Pont des Lions

Le naufragé des glaces

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20SERVICE

En 2005, les pompiers du centre desecours principal d’Arles sont inter-venus 5 600 fois. « Cela représente

une moyenne de vingt sorties par jour »,précise le capitaine Maufroy, à la têtede 62 sapeurs professionnels et de 56pompiers volontaires. Soit 118 pompiersmobilisables très rapidement.

Le centre de secours d’Arles, au pieddes Alpilles, en bordure du Rhône et dela Camargue, à proximité d’une voie àgrande circulation occupe une positionstratégique. Les causes principales desinterventions des pompiers d’Arles sontles incendies, les inondations et dégâtsdes eaux et les accidents de la route.C’est d’ailleurs entre l’hôpital et la RN113que la prochaine caserne devrait êtrebâtie, comme l’a annoncé en octobredernier, Jean-Noël Guérini, le présidentdu Conseil général. «En attendant cette nouvelle construc-

tion, le centre actuel est parfaitementopérationnel » assure le chef des pom-piers en présentant les nouvelles acqui-

sitions du centre de secours « qui ren-forcent notre efficacité et la rapidité denos interventions». Cinq véhicules flam-bant neufs ont rejoint les autres ca-mions dans la cour et les garages de lacaserne : un véhicule de secours et d’as-sistance aux victimes (VSAV), un véhi-cule toute utilisation ( VTU), un véhiculeléger tout terrain (VLTT), un poste decommandement tout terrain (PCTT), unfourgon pompe tonne léger (FPTL).«Avec le bâtiment en préfabriqué où

a été installé un vestiaire spacieux pourles pompiers, cela représente un investis-sement de 440000 euros», compte JackyBurle, adjoint délégué à la sécurité. « Sila sécurité de nos concitoyens n’a pas deprix et doit être toujours améliorée, il estévident qu’elle a un coût». C’est par soucid’efficacité et de rationalisation descoûts que la départementalisation des

services incendie et de secours été miseen place en 1999. «Elle a permis une mu-tualisation des moyens et des hommes»précise le capitaine Maufroy.

Un plan communal de sauvegardeLa loi de modernisation de la sécurité

civile (de 2004) préconise la mise enplace dans les communes d’un plan desauvegarde. Jacky Burle explique sonobjet : «Ce plan regroupe l’ensemble desdocuments de compétence communalecontribuant à l’information préventiveet à la protection de la population. » Ence qui concerne Arles, ce sont les procé-dures qui s’appliquent déjà dans notreplan d’alerte et de secours –risque inon-dation–, le plan neige, le plan canicule,mais aussi les dispositions particulièresque nous mettons en place au momentdes férias ou actuellement pour lagrippe aviaire. « Le plan communal desauvegarde devra décrire les moyenstechniques et administratifs que la com-mune mobilise afin de garantir la sau-vegarde des personnes et des biens, pa-rallèlement aux secours qui restent ledomaine réservé des corps spécialiséscomme les pompiers. »

La commission communale de sécu-rité présidée par le maire, composée del’adjoint à la sécurité, d’un sapeur-pom-pier, d’un représentant de la DDE, d’unpolicier ou d’un gendarme, se chargeaussi de veiller à la conformité des éta-blissements recevant le public. «en 2005nous en avons ainsi contrôlé une cen-taine », précise Jacky Burle. AOG

Un centre de secours plus performantLe Service départemental d’incendie et de secours des Bouches-du-Rhône (SDIS 13) a doté lacaserne d’Arles de nouveaux matériels en 2005. Si la sécurité des personnes et des biens réclamedes moyens conséquents, l’efficacité des interventions de secours est aussi affaire d’organisation.

Le capitaine Maufroy et Jacky Burle, adjoint à la sécurité devant un véhicule neuf

Rappel : pour appeler les pompiers à partird’un poste fixe, composer le 18 ; à partird’un poste mobile, composer le 112.

Jean-Noël Guérini félicite les hommes du SDIS. 34,5 millions d’euros ont été consacrés au Service départementald’incendie et de secours par le Conseil général des Bouches-du-Rhône

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Nourris de publicité, de télévision et desodas sucrés, 17 % de nos enfants en-tre 7 et 9 ans présentent un « sur-

poids ». Ce chiffre augmente rapidement de-puis une quinzaine d’années.

Que faire pour enrayer la tendance ?D’abord dépister le plus tôt possible les en-fants enclins au surpoids. Puis en expliquerles conséquences néfastes. Enfin discuter aveceux et leur famille d’une hygiène alimentaireet d’une activité physique suffisante. En ré-sumé, un enfant qui a une alimentation va-riée et prise en quatre repas (petit déjeuner,déjeuner, goûter et repas du soir), qui fait dusport, marche plusieurs fois par semaine etdort à des horaires réguliers n’a pas de kilosen trop. Si en dépit de ces règles de vie votreenfant est trop gros, faites le point avec unmédecin pédiatre. Nous ne sommes pas touségaux devant la nature et certains facteursgénétiques ou antécédents familiaux doiventêtre pris en considération.

Ces questions ont été discutées au coursd’une réunion avec les habitants du quartierà la maison publique de Barriol. Le docteur

Pensa, médecin responsable du service com-munal d’hygiène et de santé a dressé un étatdes lieux. Puis Anne-Marie Lassablière, dié-téticienne du Clan de l’hôpital (Centre de liai-son alimentation et nutrition) a animé un dé-bat à partir d’un quizz « Alimentation ».Surprise du public en apprenant qu’il y al’équivalent de 8 morceaux de sucre dans unecanette de soda de 33 cl, et bonne humeur au-tour des questions et réponses déclenchéespar le questionnaire.

Pour sensibiliser les parents, le service pe-tite enfance du Ccas mène dans ses structuresdes actions d’information et de préventionde l’obésité du jeune enfant et l’atelier santéde la Ville qui enquête auprès de la popula-tion confirme le besoin d’agir dans ce do-maine. En effet, deux tiers des enfants en sur-poids le resteront à l’âge adulte avec lesproblèmes médicaux qui en découlent : hy-pertension, risques cardio-vasculaires, cho-lestérol, arthrose des genoux et des hanches,maladies de l’appareil digestif, etc.

La prévention reste le moyen d’action leplus efficace de lutter contre l’obésité. FM

� Recensement La campagne 2006 a commencé le 19janvier et se poursuit jusqu’au 25 février2006. Les agents recenseurs munisd’une carte tricolore individuelle avecleur photo se présentent au domicile desparticuliers pour procéder aux opérationsannuelles d’estimation de population. Ilsdéposent les imprimés chez les per-sonnes et viennent les relever au coursd’une deuxième visite. Depuis 2004, lerecensement est annuel et partiel, ce quipermettra dès 2008, de faire paraîtredes résultats complets de comptage dela population. Chaque agent recenseurest tenu au secret professionnel, et agitsous l’autorité du maire.

� Vie associativePlusieurs associations tiennent leur as-semblée générale en février à la Maisonde la vie associative. Randonneurs duPays d’Arles (3/02 à 18h30), Club desJumelages (3/02 à 17h30), Croix rougefrançaise (4/02 à 19h), Attelage en Paysd’Arles ( 4/02 à 19h), Intergénér’action(7/02 à 14h), Groupe philatélique arlé-sien (19/02 à 10h), Ecole du chat (27/02à 18h30)

� Célibataire ou en couple ?Autour de Gérald Pagès thérapeute etorganisateur de l’événement, les 6es

Journées Couple & Amour accueillerontles personnalités suivantes : Paola DelCastillo (psychanalyste), Sarah Sérievic(thérapeute), Paule Salomon (philosopheet thérapeute), Dr Ghyslaine Paris (mé-decin sexologue), Dr Hugues Reynes(médecin gynécologue), Dr Gérard Le-leu (médecin sexologue), Dr Alain De-lourme (docteur en psychologie,).Gérald Pagès réunit des professionnels(connus et reconnus) pour tenter d’y voirplus clair dans les relations amoureuses,afin de faire mieux comprendre lesmanques, besoins, désirs et envies quiconditionnent dans notre façon d’aimer.Les 18 et 19 février au Palais descongrès. Participation sur inscription :http://www.tendresses.fr ou auprès deGérald Pagès : 06 09 53 57 44

� Collective sélective à Gimeauxet BouchaudDans deux nouveaux quartiers d’Arlesles habitants vont pouvoir trier leurs dé-chets. De la mi-janvier au début févrierles ambassadeurs du tri (agents du ser-vice Propreté de la mairie) vont se ren-dre dans les foyers de Gimeaux et deBouchaud afin d’expliquer comment sefait le tri des déchets. Les ambassadeursremettront les sacs jaunes. Vous êtespriés de leur réserver le meilleur accueil.1500 nouvelles personnes sont invitéesà s’engager dans ces gestes citoyens.Pour tout renseignement, appellez AllôPropreté 04 90 49 39 40.

BrèvesSANTÉ PUBLIQUE

Alerte aux kilos

Du lundi 27 février au vendredi 7 avril 2006, les pa-rents sont invités à effectuer les formalités de pré-

inscriptions pour l’année scolaire 2006-2007, au servicede l’enseignement ou dans les mairies annexes.La pré-inscription en mairie, obligatoire avant toute ins-cription à l’école concerne, les nouveaux arrivants sur lacommune d’Arles (1re année de scolarisation sur Arles),les enfants entrant en école élémentaire (cours prépara-toire), les enfants entrant en école maternelle. Les docu-ments à fournir sont les suivants : livret de famille, justi-ficatif de domicile, certificat de radiation (pour les élèvesarrivant de communes extérieures), jugement de divorce(ou de séparation); autorisation des deux parents si gardealternée ou absence de jugement. Mairie d’Arles, Service Enseignement de 9 h à 16hdu lundi au vendredi, rue Plan-de-la-Cour au 2e étage.Tél. 04 90 49 59 95.

Mairies annexes de Mas-Thibert, Moulès, Raphèle,Salin-de-Giraud, le Sambuc à leurs horaires habi-tuels.

� Pré-inscriptions en écoles primaires et maternelles

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22TRIBUNES

La loi du 27 février 2002 prévoit que « lorsque la commune diffuse, sousquelque forme que ce soit, un bulletin d’information générale […], unespace est réservé à l’expression des conseillers n’appartenant pas à lamajorité municipale ». C’est dans ce cadre que le groupe de l’opposition comme ceux de la ma-jorité s’expriment chaque mois dans Arles Informations municipales afind’informer les citoyens de leurs positions sur la politique municipale.[L’exercice du droit d’expression…doit répondre à une certaine neutra-lité dans le choix des sujets abordés… et s’abstient de prises de posi-tion électoraliste, partisane et polémique]. réponse ministérielle publiéeau JO Sénat du 7 août 2003, p.2551.

Groupe Arles ensembleGroupe Arles Plurielle,Parti Socialiste, Les Verts,Mouvement Républicain et Citoyen,Parti Radical de Gauche et Apparentés

Groupe Alliance Arlésienne,élus UMP et DVD

Jean VernetClaire AntognazzaDavid Grzyb

Un drame cornélien se joue à Arles – au ThéâtreMunicipal ? non, à la Mairie. Le personnage princi-pal n’est pas Rodrigue (Le Cid) mais Hervé (LeMaire). Le sujet : la demande d’indépendance deSalin-de-Giraud et son élévation au rang de com-mune indépendante.Le dilemme : faut-il proposer au Conseil Munici-

pal d’approuver ce projet ou de le rejeter ?Voilà où se situe le cœur du drame car notre

Maire devra enfin publiquement se prononcer alorsque, jusqu’à présent, il a tout fait pour éviter de pren-dre position, y compris face au Commissaire Enquê-teur.Sa crainte : faire des mécontents parmi ses élec-

teurs, qu’il se déclare pour ou contre cette autono-mie. Et ça, il déteste, lui qui essaie, en vain, de plaireà tout le monde. Dans ce cas précis, ce ne sera paspossible. Mis au pied du mur, il faudra bien qu’iltranche dans un sens ou dans l’autre.Bien sûr, la meilleure solution pour lui consistera

à repousser à plus tard la délibération du ConseilMunicipal ; et pourquoi pas après les prochainesmunicipales ?!Mais qu’en penseront les Saliniers qui se sont

déjà prononcés et qui attendent avec impatienceune délibération du Maire sur leur projet avant ladécision préfectorale finale ?Qu’en penseront les Arlésiens qui, à défaut d’avoir

été consultés, sont favorables à cette propositiondémocratiquement demandée par les Saliniers etqui attendent une réponse du Maire ?Qu’en penseront les Arlésiens farouchement op-

posés à cette scission et qui attendent une prise deposition du Maire ?Face à cette attente collective, il serait temps que

le Maire et sa majorité municipale prennent leursresponsabilités et se prononcent, quel que soit leurchoix.Jusqu’à présent, seuls les élus de l’Opposition

Municipale ont ouvert publiquement le débat faceà l’inertie de la majorité municipale :- auprès de leurs militants et sympathisants en leurprésentant les avantages et les inconvénients de lascission.- par l’un d’entre eux qui a demandé, par écrit auMaire, de lancer une consultation auprès de tousles Arlésiens pour connaître leur avis. Il appartientmaintenant au Maire, Hervé Schiavetti :

- de se prononcer pour ou contre cette demanded’indépendance

- d’accepter ou de refuser la consultation populairedemandée

Arlésiens et Saliniers jugeront ensuite.

Cette année culturelle s’est terminée à Arles enbeauté et des milliers de personnes ont pu apprécierles spectacles proposés durant ce « Drôle de Noël ».Née de la volonté de créer un événement culturel iné-dit qui attire à la fois les Arlésiens et les habitants dela région dans notre ville, cette deuxième édition a étéune vraie réussite. Gratuite, elle s’inscrit dans une po-litique culturelle ouverte aux arts de la rue, familialeet de qualité… Culture et dynamisation commercialedu centre- ville peuvent donc faire bon ménage….Au-delà des manifestations, très nombreuses et qui

se déroulent toute l’année, la culture à Arles, ce sontaussi de nombreuses entreprises et associations cul-turelles, installées sur notre territoire. Véritables creu-sets d’emplois elles se déploient dans différents sec-teurs d’activités. L’édition, la photographie, lenumérique constituent le «noyau dur» des entreprises culturelles. Car la culture est le premier secteur d’emploi sur

Arles et représente plus du quart (150) des établisse-ments. Les nouveaux dispositifs de l’économie soli-daire doivent nous permettre de mieux pérenniser cesemplois sur le pays d’Arles.Les secteurs d’activités liés aux nouvelles techno-

logies, et notamment du numérique, doivent égale-ment être consolidés. Regroupées au sein de l’INCPA,ces entreprises ont besoin d’un espace de réflexioncommun. C’est pourquoi elles ont créé, avec les com-pétences de l’IUP et l’appui de la municipalité, un fo-rum annuel qui rassemblera en mars de multiples par-tenaires institutionnels, des créateurs, desphilosophes… Ces entreprises développeront un par-tenariat avec les écoles, Supinfocom, l’IUT… le mi-nistère de l’Éducation venant de valider une plate-forme technologique (PRISM), qui favorisera cepartenariat entre entreprises et Recherche.Le dossier de «pôle de compétitivité des industries

culturelles », porté par la Ville est donc de toute pre-mière importance. Pour aboutir, nous devons étendrenotre partenariat avec les villes voisines et mobiliserles entreprises. Nous y travaillons en lien avec la Cham-bre de commerce.Cette structuration de la vie économique et cultu-

relle passe nécessairement par la requalification desanciens ateliers SNCF qui deviendront, avec le projetporté par la Région, un lieu de développement des for-mations, des entreprises et des pratiques culturelleset ce, dans les deux prochaines années… La Ville sou-haite également qu’y soit construite une résidencedestinée aux artistes.Avec la reprise des travaux sur l’amphithéâtre et le

théâtre, réalisés dans le cadre du Plan Patrimoine An-tique État-Région, la valorisation de nos monumentsest un atout indéniable pour positionner Arles, inscriteau Patrimoine mondial de l’Humanité, comme une desvilles culturelles importantes du sud de l’Europe…D’autant qu’en 2006, le musée de l’Arles et de la

Provence Antiques (MAPA) organisera sous la houlettedu Conseil Général et pour notre plus grand bonheur,une grande exposition consacrée à Ingres, en écho àcelle proposée par le Louvre.On ne pouvait trouver meilleure conclusion !

«Mauvais Humour et Positive Attitude »Lors de ses vœux à la presse formulés le mois

dernier, le Premier Ministre a exhorté les journalistesà se faire chroniqueurs de bonnes nouvelles. «Quechacun d’entre vous […] ait à cœur à chaque étapede sa journée de mettre quelques gouttes d’humouret de tendresse, car, cela rend la vie plus belle ». Enmatière d’humour et de tendresse, le Premier Mi-nistre UMP semble fin connaisseur lui qui instaurele flicage intensif des chômeurs et a mis la Francesous Etat d’urgence pendant deux mois.Alors que des travailleurs meurent de froid, dans

notre Pays, faute de logement, alors que le chômagedes jeunes dans certains quartiers populaires dé-passe 40%, alors que le nombre de RMIstes ex-plose, que les dettes de la France s’élèvent à plusde 2000 milliards d’euros, alors que le racisme or-dinaire s’installe au plus haut niveau de l’Etat, …Le Premier Ministre UMP invite les Français à avoirplus d’humour. Tout cela pourrait ressembler à unmauvais gag, si ce n’étaient l’avenir de la France,notre avenir, qui sont en jeu.D’aucuns diront que ces affirmations n’ont pas

de place dans une tribune municipale. Erreur, car lapolitique gouvernementale a souvent des consé-quences directes dans notre vie de tous les jours,à Arles comme ailleurs. Je citerai un exemple trèsconcret.Autrefois pris en charge par la Mairie, les agents

d’intégration scolaire, chargés au sein des classesd’accompagner les élèves rencontrant des difficul-tés particulières (maladies, handicap, troubles psy-chologiques…) sont désormais recrutés par l’Edu-cation Nationale. Ces postes sont essentiels pourpermettre à ces jeunes enfants de poursuivre unescolarisation normale, malgré les problèmes qu’ilstraversent. Ainsi, après l’examen des demandesadressées par les équipes pédagogiques concer-nées, quatre postes devaient être ouverts à Arles,dont un à l’école maternelle de Raphèle et un au-tre à Salin-de-Giraud. Ces demandes ont été vali-dées par l’Inspection Académique. Mais, faute decrédits, ils ne seront pas pourvus cette année. Cesont donc quatre enfants et leurs enseignants quivont être privés d’un accompagnement pourtant re-connu indispensable par l’Education Nationale. Com-ment peut-on, face à ces situations, garder notrehumour ?

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Les urgencesCentre hospitalier Joseph-Imbert ........� 0490492922Clinique Jeanne-d’Arc..........................� 0490993233Clinique Jean-Paoli ..............................� 0490993400SMUR....................................................� 0490492999Gendarmerie ........................................� 0490525060Police ..................................................� 0490184500Pompiers ....................................................................18

� Directeur de la publication :Zani Koukas

� Directeur de la communication :Christophe Cachera

� Rédacteur en chef :Alain Othnin-Girard

� Rédaction : Mélanie VallatCristianini, Françoise Maurette,Jean-Pierre Autheman, FrédériqueBourguet

� Photos : Service photo de la Villed’Arles, DR

� Mise en page et photogravure :Graphistes associés (Arles),

� Impression : Riccobono (Le Muy)� Dépôt légal : 7 mai 2003� ISSN : 1283 5900� Rédaction : Tél. 0490493790 - Fax0490493721e-mail : [email protected]� Direction de la communication etdes relations publiquesHôtel de ville - BP 196,13637 Arlescedex - Tél. 0490493792Fax 0490498548 - www.ville-arles.fr

Imprimé sur papier recyclé

INFO

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du 9 décembre 2005au 8 janvier 2006

� NaissancesBaptiste Berthozat, Julie Valero, JulietteSantacroce, Manon Naamane, Sarah Benali,Mouna Zouhir, Guillaume Severy, DonatienCitrain, Nils Balvay, Tony Galas, Enola Deldon,Pablo Gaona, Titouan Garnier, SalmaBenamar, Diana Pereira Carvalho, ChanelMeligner, Ydriss Rouvière, Maëliss Petri,Sarah Cuccia, Jordan Labattut, Jade Enjolras,Yanis Oulhaci, Nasri Ait-Ouaret, FarahBelhandouz, Louann Demain, Ryan El Arrass,Yasmine Marjani, Madlena Averi, MaïssaAyad, Fadel Benchorfi, Lysa Fidani, SamanthaBarraud, Lynda Soltani, Tom Lopes, EmilioJaffres, Wendy Terreni, Hugo Alexandre,Alexandra Balsamo, Tia Cheval, Rafael Pottier,Camille Catalano, Nathan Souyri, LaélienOlive, Amine El Massaoudy, CléliaGraindepice, Chanel Bonnefille, Léa Kadi,Matis Boufasa, Agnès Thibault, ClémentStassiaux, Tom Fontaine-Vive-Miotton,Gabriel Serkis, Lola Potaux, Soel Abed, LiliaChateur, Myriam El Yacoubi, Lonna Laperna,Camélia Viale-Clément, SashaVandenbroucke, Kenzo Alcaraz, Léa Carillo,Joackim Malherbe, Jono Loustalot, IlyasBoutahri, Morjana Bendada, Lilou Fleuter,Phybie Gelder, Bilal Taharrast, Marie-LouMarcel, Zoé Smaïl, Bilal Maaï, MarwaneZouhir, Brian Menneguin, Jessy Gautier, AlanAltadill, Sara Mekki, Ghislain Agaccio, ManarChalh, Djebryl Chamkhi, Ilona Gautier,Victorya Baldacchino, Mohamed-AmineBelhadri, Camille Blanchard.

� MariagesLaurent Augustin et Kristell Huet, Jean Maillotet Guylaine Clairenteau, Moussa Saïdi etBarbara Astruc, Jacques Masson et AngèleCeccarelli, Manuel Escalona Verdejo et MartaRodilla Furriol.

� DécèsMarie Sultana née Pollio (81 ans), Pierre Raux(77 ans), Denise Marin née Goutalier (94 ans),Paul Genest (65 ans), Concetta Cicero néeMacaluso (92 ans), Messaoud Mezerzi(77 ans), Angélique Lassalle (6 mois), IsabelleGiraud née Brun (89 ans), Tina Boudignon néeDonati (83 ans), Baptistin Aubert (95 ans), ElieRouchon (89 ans), Eugène Lapeyre (74 ans),Marie Genevois née Maurell (84 ans), SylvieLéonardi née Seigneuret (84 ans), HubertDominici (76 ans), Raphaël Schmitt(93 ans), Jean Honnorat (79 ans), IsottoMartini (78 ans), Marcelle Forget (102 ans).

� État-civil

En raison des avis prononcés par laCommission nationale de l’informatiqueet des libertés (CNIL), seuls les noms desfamilles qui auront donné leur autorisationà une publication des actes d’état civil lesconcernant seront publiés dans cette rubrique.

Mairie d’Arles � standard : 0490493636Mairie annexe de Salin-de-Giraud: � 0442868212Mairie annexe de Raphèle : � 0490984877Mairie annexe du Sambuc: � 0490972044Mairie annexe de Moulès : � 0490984418Mairie annexe de Mas-Thibert : � 0490987025Accueil cabinet du maire : Hôtel de ville, 2e étage,� 0490493600Accueil élus, Hôtel de ville, 1er étage, � 0490493604Arles Ensemble � 0490493612, 04904939 31,Arles Plurielle � 0490493549,Arles Passionnément � 0490493936,Alliance arlésienne � 0490493677État-civil, Hôtel de ville, rez-de-chaussée, � 0490493692Affaires générales, place de la République, � 0490493636Élections, Hôtel de ville, rez-de-chaussée, � 0490493653Enseignement, rue Plan-de-la-Cour, � 0490495995Cimetières, cour des Podestats, � 0490493762Urgences dimanches et fériés, � 06 76 86 48 77CCAS 2, rue Aristide-Briand, � 0490184680Crèche collective Lou Pitchounet, 15, rue du Dr-Fanton,� 0490963212Crèche familiale, 2, rue Marius-Allard, � 04901859 46Structure multiaccueil : La Souris verte, rue M.-Allard,� 0490936851; La Poule rousse, Barriol, � 0490937680Halte-garderies Van-Gogh, place Felix-Rey, � 0490497029Gribouille, 10 rue du docteur-Schweitzer, � 0490963550Antennes mairie Trinquetaille, 2, rue de la Verrerie,� 0490962261; Pont-de-Crau, rue Auguste-Broussonet,� 0490496389; Griffeuille, 10, rue Jean-Cocteau,� 0490968525; Mas-Clairanne, � 0490965361Maisons publiques de quartierGriffeuille, place V.-Auriol,- � 0490189503;Barriol � 04909644 70; Trébon � 04909653 61;Trinquetaille - � 0490962261Accompagnement scolaire ATP, � 0490184326À Barriol, � 0490189634Antenne universitaire, espace Van-Gogh et ancienarchevêché, � 0490493753Service des sports, rue F.-de-Lesseps, � 0490493685,Centre de formation des apprentis,rue Lucien-Guintoli, Lycée Charles-Privat - � 0490493681Maison de la Vie associative, 2, bd des Lices,� 0490935375Office de tourisme, Esplanade Charles-De-Gaulle,� 0490184120

Les services municipaux

Le maire, Hervé Schiavetti reçoit sur rendez-vous à l’Hôtelde ville (0490493600).Martial Roche, premier adjoint, reçoit sur rendez-vous àl’Hôtel de ville (0490495988).David Grzyb [Habitat] reçoit sur rendez-vous le vendredi ma-tin au service Habitat (0490185914).Danielle Ducros [Administration générale] reçoit le vendredisur rendez-vous (0490495981).Lionel Schneider [Sports] reçoit les 1er et 3e mardis du moisde 18h à 20h (04 90 49 37 14).Véronique Ponzé [Politiques sociales] reçoit sur rendez-vousle 2e mardi du mois de 13h30 à 16h (04 90 49 59 97).Claire Antognazza [Culture – la Roquette] reçoit sur rendez-vous le jeudi de 15h à 18h (04 90 49 59 97)Bernard Jourdan [Enseignement] reçoit sur rendez-vous(04 90 49 36 12)Henri Tisseyre [Personnel et Trébon] assure une permanenceau Mas Clairanne le mardi de 17h30 à 18h30 et reçoit surrendez-vous (04 90 49 59 86)Nicolas Koukas [Démocratie locale, Propreté et Trinquetaille]tient une permanence le vendredi de 10h15 à 12h à la mai-son de quartier de Trinquetaille et reçoit sur rendez-vous(04 90 49 37 14).Catherine Levraud [Ecologie urbaine] reçoit sur rendez-vous(04 90 49 38 25).Nora Makhlouf [Enfance et formation professionnelle] reçoitsur rendez-vous (04 90 49 38 25).Jean-Luc Masson [Aménagement du territoire et marchéspublics] reçoit sur rendez-vous (04 90 49 36 06).Christian Mourisard [Tourisme et Patrimoine] reçoit sur ren-dez-vous (04 90 49 36 07).Jacky Burle [Sécurité – Monplaisir] reçoit sur rendez-vous(04 90 49 37 22).Monique Tibaron [Fleurissement – Barriol] reçoit le jeudi de9h à 11h au centre Christian-Chèze de Barriol et reçoit surrendez-vous à l’Hôtel de ville (04 90 49 35 77).Ginette Chabrol [Personnes âgées] reçoit sur rendez-vouslundi, mardi, mercredi (04 90 49 35 77).Eliane Mézy [Actions humanitaires] reçoit le lundi de 9 h à11h et sur rendez-vous (04 90 49 37 91).Josette Pac [Petite enfance – Alyscamps] reçoit sur rendez-vous (04 90 49 39 31).Daniel Descout [Handicapés] reçoit le mardi et le jeudi de14h à 17h (04 90 49 35 77).Jean-Yves Planell [Camargue nord, fêtes et agriculture] re-çoit le mercredi de 16 h à 18 h, à Saliers, 1er mercredi dechaque mois ; à Albaron, 2e mercredi ; à Gageron, 3e mercredi ;à Gimeaux, 4e mercredi ; et reçoit sur rendez-vous(04 90 49 37 14).Daniel Richard [Raphèle et Pont-de-Crau, Courses camar-guaises] reçoit sur rendez-vous à la mairie annexe le samedide 9h à 11h (04 90 98 48 77)Philippe Martinez [Camargue sud] reçoit sur rendez-vous àla mairie annexe de Salin-de-Giraud (04 42 86 82 12)Jean-Marie Egidio [Tauromachie – Mas-Thibert] reçoit surrendez-vous (04 90 98 70 25)Jacques Bachevalier [Moulès, Enseignement supérieur] re-çoit sur rendez-vous à la mairie annexe le mercredi matin(04 90 98 40 24]Arlette Callet [Politique de la ville] (04 90 49 59 83).Alain Dervieux [Nouvelles technologies – EnvironnementCamargue] (04 90 49 39 31).Sylvie Giorgi [Jumelages] (04 90 49 37 22).Sylvette Carlevan [Santé – Droits des femmes](04 90 49 36 12).Catherine Laye [Economie solidaire] (04 90 49 59 83).Thérèse François [Pêche] (06 07 90 59 32).Jean-Marie Scifo [Chasse] (04 90 49 39 36).Paul Brousses (04 90 49 36 12).Sonia Tayolle (04 42 86 82 12).Patricia Montagnier (04 90 49 59 83).Magali Debaere (04 90 49 35 77).Fabienne Bonnefoy (04 90 49 37 91)Marguerite Arsac le jeudi de 10h à 12h (04 90 49 39 59)Le groupe Alliance arlésienne (04 90 49 39 59)

Magazine d’information de la Ville d’Arles N°99 - février 2006

Les permanences du maire,des adjoints et des conseillersmunicipaux

Page 24: FO I C U LT RE SP O& I Habiter au cœur de villekiosque.arles.fr/static/files/AI099-fevrier2006.pdf · Les musiciens interprètent l’œuvre de Christian Lauba pendant la projection

O fficier de police, lecommandant Pa-rès a rejoint le

commissariat d’Arles en1997. Il y a été ad joint destrois derniers commis -saires, Michel Schmidt,Rolland Roger, Marie-Josèphe Mazel. Avant, ila été quinze ans inspec-teur à Ajaccio, nommésur l’île de Beauté dès lasortie de l’école de police.« J’y suis arrivé peu detemps après la créationdu FLNC*. Il commençaità y avoir des troubles graves. » Tout un cha pi-tre de sa carrière et de savie dont il garde un bonsouvenir.

Quand il est revenusur le continent, il lais-sait derrière lui de nom-breux amis. Il retourneencore chaque été enCorse les retrouver. Le policier parle dela Corse et de ses habitants avec respect.Dans ses anecdotes, il fait vivre des per-sonnages de chair à caractère trempé.Les clichés connus sur les Corses, lestruands, les groupes armés, l’autarciesupposée des autochtones, ont peu deprise sur son humanisme à touteépreuve mais qui n’est pas béat. Il a dé-couvert des gens attachés à leur terre,fiers de leur culture. « J’aime les pays à forte identité. C’est

ce qui doit me plaire à Arles. » Sur lecontinent, Pierre Parès a d’abord travailléà Port-Saint-Louis-du-Rhône. Avec safemme, ils ont choisi Arles comme base:une ville à la mesure de cet enfant deCelleneuve à Montpellier, à deux pas deLa Paillade et du stade de la Mosson.«Déjà, ma mère empruntait la route dela Camargue par Aigues-Mortes pour ve-nir à Arles se promener dans les rues. J’aigardé le goût des rues de cette ville ». Cequi ne l’empêche pas, hors boulot, des’évader sur sa moto en Cévennes, departir en vélo vers les Alpilles, ou de pas-

ser la journée dans une manadepuisqu’il aime aussi la bouvine, les fer-rades et les jeux de gardians. Vous l’avezpeut-être croisé à la Cocarde d’or.

Du mot police, le commandant Parèssouligne l’analogie originelle à la polisgrecque, la cité-état, modèle de nos dé-mocraties modernes. Une police dansla polis, immergée dans son environne-ment, « ce qui ne veut pas dire que l’ondoive absolument se faire aimer». Aime-t-on vraiment ceux qui sont chargés denous faire respecter la loi ?

Avec l’Unité de sécurité et de proxi-mité, la Police d’Arles dispose d’un corpsqui peut assurer une présence policièredans toute l’agglomération. Pierre Parès se félicite des contacts qui se sontainsi établis. «Quand il y a des pro blèmesdans un quartier ou un autre, c’est rare-ment uniquement un problème de po-lice. Quelque part, en amont, la commu-nication avec les habitants, avec lesjeunes, les bailleurs, les services publics,n’a pas marché. » Les instances du quar-tier, le premier adjoint, l’élu local, celui

de l’habitat, les bailleurs,se rencontrent avec lespoliciers. Ils cherchentdes solutions ponc-tuelles adaptées aux si-tuations aussi banalesqu’un tapage nocturne,qu’une entrée d’immeu-ble mal con çue… Un tra-vail méthodique et pa-tient, sans éclairagemédiatique, qui a son ef-fet. Alors que d’autresvilles connaissaient desflambées de violence,Arles est restée tran-quille dans l’ensemble.Pierre Parès ne dit pasque la méthode est in-faillible et per son ne necrie victoire.

Le policier n’ignorepas les causes écono-miques au désespoir, àla détresse qu’il peutsentir dans certaines

parties de la population. « Pourtant le Pays d’Arles a un poten-

tiel extraordinaire » dit-il. À quelques kilomètres d’Arles, le parc d’entrepôtsde Saint-Martin-de-Crau manque debras.

Quand les Lustucru ont voulu sauverleur usine, il a suivi le conflit, les négo-ciations et bien sûr les manifestations.Les gens en lutte demandent, eux aussi,à être entendus. Parfois ils se heurtentà des responsables publics sourds à leursproblèmes. D’autres leur ouvrent laporte de la mairie. Pierre Parès est finobservateur de nos mœurs politiques.« On a ici une culture politique qui faitqu’au bout du compte les conflits ne sontjamais violents. Les gens arrivent à se par-ler, se comprennent ; ils savent négocier.»

Lorsqu’il sera à la retraite dansquelques années, Pierre Parès prendraitbien quelques responsabilités pourcontinuer de servir la cité.

Alain Othnin-GirardPhoto : Hervé Hôte, Agence Caméléon

Pierre Parès rêvait de finir sa carrière de policier à Sète, face à la mer.Il s’est arrêté à Arles, quelques kilomètres plus haut et n’envisage plus d’en partir.Le gardien de l’ordre s’est attaché aux gens d’ici.

Un policier bien dans la cité

� PORTRAIT �

* Front de libération nationale de la Corse