Flash informatique 2010 - no 4

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http://dit.epfl.ch p/a EPFL - Domaine IT - CP 121 - CH 1015 Lausanne 15 - tél. +41 21 69 322 11 20.04.2010 4 tout public public averti expert Gagnez ce billet ! Actualités DIT-info z Le DIT vous forme z Le DIT accueille z Campagne de sensibilisation à la sécurité informatique z ForumIT 2 Mathematica et le GroumF D. Amiguet 3 Secure-IT votre affaire M. Ouwehand 5 Boomerang astral J.-C. Leballeur 10 Analyse La Suisse a trouvé ses meilleurs programmeurs Ch. Kauth 11 Mot-croisé: police O. Ribaux, A. Raposo de Barbosa & E. Rosales 14 Comment faire? PrintSpaces pour utilisateurs UNIX B.Barras 6 Cinq tables des matières et un document J. Frey 8 Vos hôtes et le WiFi J. Dousson 15 Yum downloadonly J. Paolini 16 Agenda Spécial été 2010 - Société 2.0 Appel aux articles J. Dousson 1 Totalview Workshop Ch. Clémençon & J. Menu 7 Prochaines parutions No Délai de rédaction Parution 5 06.05.10 25.05.10 6 03.06.10 22.06.10 SP 01.07.10 31.08.10 Agenda Concours de la meilleure nouvelle page 9 Société 2.0 Spécial été 2010 – Appel aux articles Jacqueline. Dousson@epfl.ch EPFL–Domaine IT, Rédacteur du Flash informatique Call for papers for a special sum- mer issue of Flash informatique; this year’s theme is Society 2.0. That issue will deal with various aspects of a society which is trans- formed by new communication tools and Web 2.0 technologies, from the technical, economical or social point of view. Everyone (from EPFL or from outside) is in- vited to participate. Le thème du numéro spécial été du Flash informatique de cette année sera Société 2.0 – tous les aspects d’une société métamorphosée par de nouveaux moyens de communi- cation issus du Web 2.0 pourront y être traités, technique, écono- mique, sociétal. Cela fait plus de cinq ans que l’expression Web 2.0 est utilisée pour décrire le nouveau Web en opposition au vieux Web des débuts. Les mots-clés du 2.0 étaient participation (on parlait même à l’époque d’intelligence collective), assemblage de grandes quanti- tés de données, libération du PC. Ces der- nières années, on a vu que le concept 2.0 n’a fait que se répandre un peu plus dans nos sociétés, tout en évoluant; en voici quelques signes évidents: z le succès des téléphones intelligents comme l’iPhone ou le Nexus One de Google et des applications qui en décou- lent, liées entre autres à la localisation ou à la reconnaissance d’images; z l’importance des réseaux sociaux comme Facebook qui reçoit à présent plus de connexions quotidiennes que Google; z Twitter, l’incontournable source d’infor- mations pour suivre un événement. Le terme 2.0 est devenu courant, presque banal et s’applique à tort ou à raison à d’autres entités - Bibliothèque 2.0, Méde- cine 2.0, Gouvernement 2.0, Ville 2.0 - la liste est sans fin, en effet, tout peut tirer parti des nouveaux modes de participation amenés par le Web 2.0. Nous avons intitulé Société 2.0 notre nu- méro spécial 2010, pour tenter de couvrir tous les changements en train de s’opérer; voici quelques pistes (non exhaustives, bien sûr) qui pourraient être traitées dans ce nu- méro: z l’identité numérique d’une personne, les données personnelles qui sont stockées à son insu; z qui, quand, comment utilise-t-on les ré- seaux sociaux (dans l’entreprise, dans la vie politique, …); z que sera la ville de demain, avec une géolocalisation permanente et les flux d’informations que l’on pourra recevoir à chaque instant; .. /.. Suite page 13

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journal informatique de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne du 20 avril 2010

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http://dit.epfl.ch

p/a EPFL - Domaine IT - CP 121 - CH 1015 Lausanne 15 - tél. +41 21 69 322 11

20.04.20104

tout public public averti expert

Gagnez ce billet !

ActualitésDIT-info

z Le DIT vous forme

z Le DIT accueille

z Campagne de sensibilisation à la

sécurité informatique

zForumIT 2

MathematicaetleGroumFD. Amiguet 3

Secure-ITvotreaffaire M. Ouwehand 5

BoomerangastralJ.-C. Leballeur 10

AnalyseLaSuisseatrouvésesmeilleurs

programmeurs Ch. Kauth 11

Mot-croisé:police O. Ribaux, A. Raposo

de Barbosa & E. Rosales 14

Comment faire?PrintSpacespourutilisateursUNIX

B.Barras 6

Cinqtablesdesmatières

etundocumentJ. Frey 8

VoshôtesetleWiFiJ. Dousson 15

YumdownloadonlyJ. Paolini 16

AgendaSpécialété2010-Société2.0

AppelauxarticlesJ. Dousson 1

TotalviewWorkshopCh. Clémençon &

J. Menu 7

Prochaines parutions

No Délaiderédaction Parution

5 06.05.10 25.05.10

6 03.06.10 22.06.10

SP 01.07.10 31.08.10

Agenda

Concours de la meilleure nouvelle

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Société 2.0Spécial été 2010 – Appel aux articles

Jacqueline. [email protected]–Domaine IT, Rédacteur du Flash informatique

Call for papers for a special sum-mer issue of Flash informatique; this year’s theme is Society 2.0. That issue will deal with various aspects of a society which is trans-formed by new communication tools and Web 2.0 technologies, from the technical, economical or social point of view. Everyone (from EPFL or from outside) is in-vited to participate.

Le thème du numéro spécial été du Flash informatique de cette année sera Société 2.0 – tous les aspects d’une société métamorphosée par de nouveaux moyens de communi-cation issus du Web 2.0 pourront y être traités, technique, écono-mique, sociétal.

Cela fait plus de cinq ans que l’expression Web 2.0 est utilisée pour décrire le nouveau Web en opposition au vieux Web des débuts.Les mots-clés du 2.0 étaient participation (on parlait même à l’époque d’intelligence collective), assemblage de grandes quanti-tés de données, libération du PC. Ces der-nières années, on a vu que le concept 2.0 n’a fait que se répandre un peu plus dans nos sociétés, tout en évoluant; en voici quelques signes évidents:

z le succès des téléphones intelligents comme l’iPhone ou le Nexus One de Google et des applications qui en décou-lent, liées entre autres à la localisation ou à la reconnaissance d’images;

z l’importance des réseaux sociaux comme Facebook qui reçoit à présent plus de connexions quotidiennes que Google;

z Twitter, l’incontournable source d’infor-mations pour suivre un événement.

Le terme 2.0 est devenu courant, presque banal et s’applique à tort ou à raison à d’autres entités - Bibliothèque 2.0, Méde-cine 2.0, Gouvernement 2.0, Ville 2.0 - la liste est sans fin, en effet, tout peut tirer parti des nouveaux modes de participation amenés par le Web 2.0.Nous avons intitulé Société 2.0 notre nu-méro spécial 2010, pour tenter de couvrir tous les changements en train de s’opérer; voici quelques pistes (non exhaustives, bien sûr) qui pourraient être traitées dans ce nu-méro:z l’identité numérique d’une personne, les

données personnelles qui sont stockées à son insu;

z qui, quand, comment utilise-t-on les ré-seaux sociaux (dans l’entreprise, dans la vie politique, …);

z que sera la ville de demain, avec une géolocalisation permanente et les flux d’informations que l’on pourra recevoir à chaque instant;

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2 20AVRIL2010-N°4flash informatique 20AVRIL2010-N°4

ImpressumLes articles ne reflètent que l’opinion de leurs auteurs. Toute reproduction, même partielle, n’est autorisée qu’avec l’accord de la rédaction et des auteurs. Abonnement à la version électronique du FI en envoyant un courrier à: [email protected]

Rédacteur en chef:Jacqueline Dousson, [email protected] en page & graphisme: Appoline Raposo de BarbosaComité de rédaction:Aristide Boisseau, Paulo de Jesus, Patrice Fumasoli, Jean-Damien Humair, Laurent Kling, Julia Paolini, Vittoria Rezzonico, François Roulet,

Christophe Salzmann, Predrag Viceic & Jacques VirchauxImpression: Atelier de Reprographie EPFLTirage: 4000 exemplairesAdresse Web: dit.epfl.ch/FI-spipAdresse: Domaine IT EPFLCP 121, CH-1015 Lausanne 15Téléphone: +4121 69 32246 & 32247

DIT-info

Actualités

Responsables informatique d’unité, n’oubliez pas votre ren-dez-vous printanier avec le DIT

le jeudi 29 avril à 14h15auditoire MA11

Voici le programme de ce onzième Forum IT:z IT@EPFL: survol des 6 derniers moisz Web 2010z Evolution du service de fichiersz Nouvelle version d’infoscience

Les présentations des précédents Forum IT sont disponibles à l’adresse: dit.epfl.ch/page55589.html

Campagne de sensibilisation à la sécurité informatique

Cela vous a peut-être échappé mais depuis le début de l’année, de drôles de bonshommes illustrent quelques maximes prodiguées par le DIT en matière de sécurité informatique. On les voit dans les pages du Flash informatique, du Flash, sur les écrans Polynex. Au delà des petites phrases volontairement très simples, le but est de vous amener à consulter le site: https://secure-it.epfl.ch où se trouvent des conseils pour, entre autres, savoir travailler en groupe, choisir un bon mot de passe, éviter de se faire piéger par du phishing (un jeu vous permet même de tester votre niveau en phishinguitude).Trois épisodes de cette saga sont déjà parus, découvrez le qua-trième en page 5!

Groupe Sécurité du Domaine IT

Le DIT accueille ... … Gil Héron de Villefosse qui a rejoint le groupe Exploitation début avril.Il participera avec les collaboratrices et collabora-teurs du groupe à l’exploitation des serveurs pour les applications administratives de l’Ecole (SAP, IS-Academia, ...) et les applications métiers (Moodle, Grants, …) ainsi que des serveurs de bases de données (Oracle, MySQL).Ses compétences techniques relatives aux systèmes d’exploitation Linux et Windows, ses connaissances pointues des systèmes de bases de données ainsi que sa participation à divers projets infor-matiques faciliteront son intégration au sein du DIT. Nous souhaitons la bienvenue à Gil Héron et nous lui souhaitons de trouver entière satisfaction dans ce nouveau défi.

[email protected]

Le DIT vous forme... avec les nouvelles versions !

Nettoyage de printempsNous avons profité de la période pascale pour mettre à jour nos salles de cours. Dès à présent, nous pouvons vous offrir des forma-tions en version CS4 pour toute la série des logiciels Adobe (Dream-weaver, Flash, Illustrator, InDesign, PhotoShop, ...) sur Mac et PC.En salle Mac, c’est la version Office 2008 (Excel, PowerPoint, Word,...) que vous viendrez découvrir.En salle PC, c’est Windows 7 qui est la grande nouveauté.Entrez les mots-clé: In English pour trouver rapidement les di-verses formations qui vous sont proposées en anglais sur notre site Web dit.epfl.ch/cours.Notre site Web a aussi été remodelé, vous y trouverez plus simple-ment la liste de tous les cours que le DIT propose et toujours notre programme semaine par semaine.

z Réservation: [email protected] Bulletin d’inscription: cours-dit.epfl.ch/aspz/inscription.asp.z Contact (le matin): 021 69 322 44.

Nous restons à votre disposition pour toutes vos questions.

Équipe des cours du Domaine IT

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20AVRIL2010-N°4 320AVRIL2010-N°4

Actualités

Mathematica is a multi-purpose software and the GroumF is the french speaking group of Mathemat-ica users. The author promotes the general use of Mathematica in scientific education and in engi-neering practice.

Mathematica est un logiciel scientifique polyvalent et le GroumF, LE groupe francophone des utilisa-teurs de Mathematica. L’auteur de ces lignes fait du prosélytisme pour l’utilisation généralisée de Ma-thematica dans l’enseignement aux scientifiques et dans la pratique de l’ingénieur.

Présentation de Mathematica (à la wikipedia)

Mathematica est un descendant du programme de calcul symbo-lique SMP conçu au département de physique de CalTech par Chris A. Cole et Stefan Wolfram aux environs de 1979. Produit mainte-nant par Wolfram, sa première version date du 23 juin 1988 et dès cette date, on dispose d’une mise à jour annuelle plus ou moins importante – les changements de version s’échelonnant ainsi: ver-sion 1 (1988), 2 (1991), 3 (1996), 4 (1999), 5 (2003), 6 (2007), 7 (2008). La version 8 est attendue cet été. Dès le début, Mathema-tica fonctionnait sur Mac et j’ai eu plusieurs occasions de présen-ter certains de ses aspects à PolyMac &. Aujourd’hui, Mathema-tica version 7 fonctionne quasiment sur toutes les plates-formes: toutes les déclinaisons de Windows, Linux x86, Sun Solaris, Mac OS X 10.4 et postérieures. Les nostalgiques devront chercher la version de Mathematica qui convient à leur Mac OS 9 ou antérieurs.

Polyvalence de Mathematica

Dans le monde francophone, on a trop souvent coutume de pré-senter Mathematica comme un logiciel de calcul formel, et de s’en tenir là parce qu’on ignore la puissance de la programmation symbolique pour les applications graphiques et numériques. Une visite du site de Wolfram devrait rapidement convaincre le curieux de l’étendue du spectre des applications de Mathematica; pour le sceptique, la lecture des 4 pavés du Mathematica Guidebook de Michael Trott devrait emporter son adhésion. Pour celui qui lit ces lignes en diagonale, loin d’un navigateur, en paraphrasant ce qu’on trouve sur le site de Wolfram, disons que:z en informatique générale, Mathematica permet l’apprentis-

sage des principaux paradigmes de programmation: impéra-tive, structurée, fonctionnelle, événementielle;

Mathematica et le GroumFDaniel Amiguet, Membre du GroumF

[email protected]

z en matière d’éducation scientifique, Mathematica permet la préparation de leçons animées en math, physique, chimie, etc. ainsi que, outre son utilisation en tant que super-calculette, l’apprentissage de la résolution structurée de problèmes;

z en pratique d’ingénieur, Mathematica est présent dans tous les domaines: aéronautique, chimie, génie électrique, traite-ment d’images, génie mécanique, etc

z en biotechnologie, Mathematica offre des modules d’imagerie médicale ainsi que des possibilités d’accès à des base de don-nées sur les génomes, les protéines, etc;

z en recherche scientifique, Mathematica contient des primi-tives pour l’astronomie, la biologie, la chimie, les sciences de l’environnement, les géosciences, les sciences du comporte-ment;

z en analyse financière, Mathematica peut contribuer aux sciences actuarielles, à l’analyse de données, à l’économétrie,...

Mathematica est implémenté en deux modules: un frontal as-surant l’interface utilisateur et un noyau pour les calculs, noyau qui peut se trouver à distance. Il supporte des extensions sans difficulté. Les documents produits par Mathematica (notebooks) sont en texte brut balisé, ce qui assure la transportabilité et la per-manence du contenu sémantique: les versions successives de Ma-thematica ouvrent aisément les anciens notebooks, en procédant au préalable, si besoin, à l’analyse des problèmes de compatibilité.

Publication avec Mathematica

A l’instar des metteurs en page, Mathematica dispose de méca-nismes de gestion des en-têtes, des pieds de page et des feuilles de styles (avec une collection de feuilles prédéfinies et la possi-bilité de définir les siennes). Wolfram avait proposé un utilitaire de publication, Publicon, il y a quelques années, mais il est au-jourd’hui abandonné. Reste disponible une extension de Mathe-matica, AuthorTools, due à Pavi Shandu, qui permet entre autres la création d’index et de tables des matières. Naturellement, Ma-thematica dispose d’une fonction d’exportation en Latex.

Présentation du GroumF

(avec la collaboration involontaire d’Eric Lewin et Pierre Albarède, copier-coller du site de Wolfram)Le GroumF s’est formé en octobre 1993. Certains membres ont une très bonne connaissance de Mathematica, en tant que for-mateurs, auteurs, programmeurs, d’autres sont étudiants ou uti-lisateurs, curieux d’en connaître un peu plus sur Mathematica ou ayant besoin de conseils. Les membres du GroumF échangent des solutions à leurs problèmes, des astuces, des informations sur Ma-thematica et bien d’autres choses au moyen d’une liste de diffu-sion de courriels. La liste de diffusion est hébergée par le Centre de

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flash informatique44 20AVRIL2010-N°4flash informatique 20AVRIL2010-N°4

Ressource Informatique de l’Université Joseph Fourier (Grenoble). On peut s’inscrire depuis la page tamise.ujf-grenoble.fr/wws/info/groumf. L’activité de la liste est au plus de quelques messages par jour, avec une réactivité de l’ordre de la journée : aucun risque d’être submergé, mais une bonne chance de trouver des interlo-cuteurs valables, voire de bons amis!

Le symposium Mathematica surprise 01 (SMS'01)

(avec la collaboration involontaire des organisateurs Rémi Barrère et Guillaume Santini et un coup de pouce occulte de Pierre Alba-rède – copier-coller d’un courriel de la liste)Début 2010, Rémi Barrère et Guillaume Santini proposèrent à la liste un symposium surprise en ouvrant une consultation pour le choix des dates sur www.doodle.com. Malgré un choix de dates proposé dans un délai très court (de mi-février à début avril 2010), une douzaine de personnes purent se réunir du 11 au 13 mars 2010 au centre d’accueil Campus Européen Platon à Annot, vil-lage médieval des Alpes de Haute-Provence sur la ligne du train touristique des Pignes.

À cette occasion, se sont rencontrées des personnes de formations scientifiques diverses, parmi lesquelles on remarque un chimiste, un biologiste, un ingénieur et même un géographe; les mathé-matiques, la physique et bien sûr l’informatique étaient représen-tées; ainsi avons-nous causé pédagogie, Sudoku, arithmétique des intervalles, relativité d’échelles, magnétisme moléculaire, macromolécules, théorie des nœuds, programmation fonction-nelle, programmation événementielle, ou encore publication avec Mathematica… Les deux journées et demie ont été densément occupées par les exposés ou discussions, à tel point que nombre d’interventions se virent écourtées. Connaisseurs ou utilisateurs de Mathematica ont proposé des exposés-débats, dédiés soit à certains aspects du logiciel, soit à des utilisations particulières; des conversations complémentaires plus ou moins improvisées ont porté sur des problèmes spécifiques. Nous avons reçu la visite de Wolfram Research en la personne d’Alex Upellini et nous pûmes par ailleurs organiser techniquement une vidéo-conférence de Tom Wickam Jones (qui ne nous a malheureusement pas parlé de la version 8 comme nous l’espérions); qu’ils en soient tous deux remerciés !

Bilan du symposiumLe Symposium Mathematica Surprise 01 SMS’10 s’est déroulé, à lasatisfaction générale des participants.En même temps, se sont côtoyés des enseignants du secondaire, des enseignants-chercheurs, des chercheurs, des ingénieurs, en activité ou retraités, mêlant ainsi des réflexions académiques à des considérations techniques ou commerciales. Il est remarquable qu’une douzaine de participants seulement aient suffi à réaliser cet éclectisme, bien connu des abonnés aux conférences Mathe-matica, et caractéristique de ce logiciel généraliste.Concernant l’avenir, une demande a été récurrente au long de cesjournées: faire se rencontrer les connaisseurs de Mathematica et les utilisateurs occasionnels (les spécialistes de Mathematica et les spécialistes des disciplines clientes). Ce besoin s’est manifesté en plusieurs occasions sous différents vocabulaires: travail coopé-ratif, activités transversales, réseau de compétences… La question de réitérer ce type de rencontre n’a même pas été discutée, tant elle faisait consensus. S’il a été admis que le délai entre la première annonce et la rencontre devrait être augmenté et que le côté for-mation ou ateliers pourrait être accentué, le contenu ainsi que l’ambiance sympathique ont été plébiscités. On a aussi mentionné l’aspect vitrine de ce type de rencontre, et le couplage à entreteniravec les activités régulières du groupe des utilisateurs.Tout en restant prêts à apporter leur contribution, les actuels or-ganisateurs lancent un appel à former une nouvelle équipe, non seulement dans la perspective d’une réédition de la rencontre, mais aussi pour fédérer et structurer la communauté en vue d’une plus grande cohérence de ses initiatives.

Conclusions

Cette réunion a convaincu l’auteur de ces lignes de l’universalité de Mathematica, ainsi que du bon choix de son nom. Certains pensent que l’allusion aux mathématiques que ce nom contient effraie les utilisateurs potentiels; au contraire, comme il y a un consensus sur la nécessité d’intégrer les mathématiques dans une éducation scientifique, je pense qu’on devrait trouver un accord pour initier tous les élèves à vocation scientifique à ce logiciel-outil. Les adeptes francophones de Mathematica ressentent une difficulté à le faire accepter dans la communauté académique voire dans le monde de l’ingénierie; je ne crois pas que ce soit le cas à l’Ecole Polytechnique, mais j’invite tous ceux qui ne sont pas encore inscrits au GroumF à rejoindre la liste pour y apporter leurs connaissances.

Visites sur la toile et bibliographie

Pour compléter votre information:z Tout sur Mathematica, ses sous-produits et son environne-

ment: www.wolfram.com/;z Le pendant anglophone du GroumF: smc.vnet.net/mathgroup.html;z Une fenêtre fancophone entrouverte sur Mathematica: fr.wikipedia.org/wiki/Mathematica;z Une vision anglophone beaucoup plus encyclopédique:

en.wikipedia.org/wiki/Mathematica;

Mathematica et le GroumF

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20AVRIL2010-N°4 5520AVRIL2010-N°4

z Le lieu du SMS’010: www.peiresc.org/Campus/campus.platon.htm;z Comment aller à Annot: www.trainprovence.com/.z Deux ouvrages sur les aspects informatiques de Mathematica

(sur Amazone.fr vous pourrez feuilleter les ouvrages cités):w MAEDER Roman E. Programming in Mathematica. Addi-

son-Wesley, 3ième édition, 1996 . ISBN 0-201-854449-X w MAEDER Roman E. Computer Science With Mathematica.

Cambridge University Press, 2000. ISBN 0-521-63172-6z Une encyclopédie:

w TROTT Michael. The Mathematica Guidebook for Program-ming. Springer-Verlag, 2004. ISBN 0-387-94282-3

w TROTT Michael. The Mathematica Guidebook for Graphics.Springer-Verlag, 2004. ISBN 0-387-95010-9

w TROTT Michael. The Mathematica Guidebook for Numerics.Springer-Verlag, 2006. ISBN 0-387-95011-7

w TROTT Michael. The Mathematica Guidebook for Symbo-lics. Springer-Verlag, 2006. ISBN 0-387-95020-6

Mathematica et le GroumF

https://secure-it.epfl.chquatrième épisode

N’utilisez pas votre mot de passe Gaspar en dehors des sites EPFL

Never use your Gaspar password on websites outside EPFL.

Actualités

Un mot de passe différent pour chaque situationA different password for each situation

GLOSSAIRE &Polymac: PolyMac s'est constitué en 1984, afin de rassembler

les passionnés du Macintosh, de l'EPFL et des environs.

z Un manuel très complet pour une initiation solide à Mathe-matica. RUSKEEPAA Heikki. Mathematica Navigator. Elsevier, 2009. ISBN 978-0-12-374164-6

z Beaucoup de matériel pour l’utilisation de Mathematica dans l’enseignement gymnasial et la première année universitaire,

ZIZI Jacqueline. Mathématica TM pour classes préparatoires et DEUG scientifiques. Springer-Verlag, 1997. ISBN 3-540-62736-7

z Un texte en français, mais malheureusement les derniers exemplaires sont partis au SMS’10. BARRÈRE Rémi. Mathe-matica. Calcul formel et programmation symbolique. Editions Vuibert, 2002. ISBN 2-7117-4803-0 n

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Comment faire ?

PrintSpaces pour utilisateurs [email protected] – Domaine IT – Responsable de la plate-forme Linux à l’EPFL

UNIX users (Solaris, Linux et Mac OS X): how to ins-(Solaris, Linux et Mac OS X): how to ins-tall, in a simple way, without using Samba, a print queue for the new PrintSpaces meant for students

Utilisateurs UNIX (Solaris, Linux et Mac OS X): comment installer, de manière simple sans utiliser Samba, la queue d’impression pour les nouveaux PrintSpaces mis à disposition des étudiants ?

Contexte

Dans le cadre de la prestation myPrint (myprint.epfl.ch), des ap-pareils multi-fonctions ont été installés sur la campus (onze à la date du 15 mars 2010). Ces pools d’impression, aussi appelés PrintSpaces sont atteignables depuis tous les systèmes (Windows, Mac OS et Linux). Depuis Linux, il existe deux solutions, une utilise Samba, l’autre plus simple est décrite ci-dessous.

Contraintes

Il y a deux contraintes à satisfaire pour que vous puissiez utiliser ce service depuis un système UNIX sans utiliser Samba &: z CUPS & doit être installé –s’il ne l’est pas, cela marche aussi,

mais il faut trouver l’équivalent de la commande lpadmin;z imprimer avec son username &, et de plus cela ne concerne

que les imprimantes qui ont une libération physique –par la carte CAMIPRO– ce qui est le cas des PrintSpaces.

Installation

L’installation1 se fait en une ligne de commande, et l’on peut tou-jours rajouter ou modifier quelques options par la suite:

lpadmin -p printspaces \ -E -v lpd://print1.epfl.ch/pool1 \ -P /usr/share/cups/model/postscript.ppd.gz

où printspaces sera le nom local de l’imprimante (vous pouvez également mettre pool1), le protocole sera lpd & et le modèle sera une imprimante PostScript standard. Si vous aimez faire compliqué, vous pouvez toujours vous lancer à la recherche du PPD & qui correspond au modèle de votre imprimante, mais at-tention aux mauvaises surprises2. Si vous n’avez pas le fichier postscript.ppd.gz, vous en trouverez une copie à l’adresse: linux.epfl.ch/webdav/site/linuxline/shared/

postscript.ppd.gz à mettre, en principe, dans le dossier /usr/share/cups/model.

Quelques options:

lpadmin -p printspaces -u allow:all \ -o printer-is-shared=false

Pour voir quelles options sont à disposition:

lpoptions -p printspaces -l

PageSize/Media Size: Letter Legal Executive *A4 A5 B5 EnvISOB5 Env10 EnvC5 EnvDL EnvMonarch

PageRegion/PageRegion: Letter Legal Executive A4 A5 B5 EnvISOB5 Env10 EnvC5 EnvDL EnvMonarch

InputSlot/Media Source: *Default Tray1 Tray2 Tray3 Manual

Resolution/Output Resolution: 150dpi *300dpi 600dpi 1200dpi 2400dpi

Duplex/Double-Sided Printing: None *DuplexNoTumble DuplexTumble

où vous avez le nom du paramètre à gauche, et les options dispo-nibles à droite, par exemple:

lpadmin -p printspaces -o PageSize=A4 \ -o Duplex=DuplexNoTumble

Imprimante par défaut

Si vous voulez que ce pool d’imprimantes soit celui par défaut:

lpadmin -d printspaces

Job options

Contrairement aux options de l’imprimante, les job options peu-vent être changés par l’utilisateur. Pour connaître les options à disposition de l’utilisateur, voir la documentation de CUPS. On les utilise de la manière suivante:

lp -d printspaces -o copies=3 \ -o sides=one-sided \ -o fit-to-page jobFileName.ps

Vous pouvez même imprimer vos documents au format PDF avec la ligne de commande:

lp -d printspaces \ -o page-ranges=1-10 jobFileName.pdf

1 Vérifiez que CUPS est bien lancé: /etc/init.d/cups start # ; ceci est nécessaire si vous le faites depuis kickstart.2 Il ne faut pas perdre de vue que le type d’imprimante peut changer en cours de route.

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Interface graphique

L’avantage de la ligne de commande est qu’elle est unique, contrairement à l’interface graphique, quel que soit le système UNIX utilisé. Elle vous évite également d’attendre plusieurs mi-nutes, avant que CUPS ne découvre sur votre réseau une multi-tude d’imprimantes qui ne vous seront de toute façon d’aucune utilité. Mais les informations importantes à mettre sont:

Connection: LPD/LPR Host or PrinterHostname: print1.epfl.chPrinter: pool1Model: Generic postscript printer

Supression

Si vous voulez supprimer cette queue d’impression:

lpadmin -x printspaces

Référence

myprint.epfl.ch: site de référence pour tout ce qui concerne les imprimantes. n

PrintSpaces pour utilisateurs [email protected] – Domaine IT – Responsable de la plate-forme Linux à l’EPFL

GLOSSAIRE &CUPS: Common Unix Printing System. www.cups.org/documenta-

tion.php/options.html#OPTIONS

lpd: Line Printer Daemon protocol.

PPD: Printer PostScript Description.

Samba: ce logiciel libre est une mise en œuvre du protocole SMB/CIFS sous GNU/Linux. Samba fournit des fichiers et services d'impression pour divers clients Windows.

username: celui qui se trouve dans l’annuaire de l’école ou Gaspar.

MPI debugging tools Date: Monday 17th may 2010Duration: 1 dayPlace: EPFL-Ecublens (the room number will be given later on)

Agenda

09:00 - 12:00 Workshop part I

z 30-45 min Presentation of Totalview toolsz Hands-on training labs on basic Totalview features and

basic MPI debugging. Participants need to bring their own Intel-based laptops (Linux, Mac, Windows) with CD/DVD drives. All labs are based on bootable CD with Ubuntu 9 Linux and are self-contained.

12:00 - 13:30 Lunch break

13:30 - 16:00 Workshop part II

z Labs on more advanced features, like Memory debugging with MemoryScape, Remote Display client and Batch de-bugging.

z Work on specific debugging problems with user codes. In this part users are encouraged to ask questions and show their problems.

The Totalview tools are available on DIT’s general clusters and the Blue Gene/P system.

If you are interested in this workshop please enrol through doodle: www.doodle.com/fh27gi3ftk74uidr.

Agenda

Totalview [email protected] & [email protected] – Domaine IT – Cellule HPC-Grid

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8 20AVRIL2010-N°4flash informatique 20AVRIL2010-N°4

Cinq tables des matières et un document (…suite)Jacqueline Frey, arobasque, Formatrice en [email protected]

Comment faire ?

How to insert multiple tables of contents in a Word document.

Insérer plusieurs tables des matières dans un docu-ment Word.

Le mois passé, nous avons vu comment résoudre le cas No 1 qui était, je le rappelle car les vacances de Pâques sont passées par là, les titres des différents chapitres doivent avoir la même ap-parence dans tout le document quel que soit le contributeur. Dans le présent article, je vais vous parler, comme promis, du cas No 2, soit:

Cas N° 2: Les titres des différents chapitres ne doivent pas avoir la même apparence, chaque contributeur sou-haitant mettre en forme son chapitre avec des styles per-sonnalisés. Dans ce cas, il est donc nécessaire de créer des styles de titre pour chaque contributeur.

Trois raccourcis clavier à mémoriser pour la suite des opérationsCtrl + F9: ce raccourci permet d’insérer un champ à l’endroit où

se trouve le curseur;Alt + F9: permet de basculer de l’affichage code de champs à

l’affichage résultat du code de champs et inversement;F9: permet de mettre à jour un champ.

Préparatifs

Comme nous l’avons vu plus haut, il est nécessaire de créer des styles de titres pour chaque contributeur. Pour ne pas commettre d’erreur, je vous conseille d’indiquer dans le nom du style les ini-tiales de chaque contributeur, par ex. Titre1JF, Titre2JF, Titre3JF (pour le chapitre écrit par Jacqueline Frey), puis Titre1HD, Titre-2HD, Titre3HD (pour le chapitre écrit par Hicham Dennaoui) et ainsi de suite…Un détail ne vous aura pas échappé: il s’agit d’une solution plus laborieuse que celle proposée pour résoudre le cas No 1 traité dans l’article du mois passé car elle nécessite de multiplier les styles de titre et complique de ce fait leur gestion.

Création de styles de titres personnalisés pour le 1er contributeur1 Tapez le texte du titre du 1er contributeur;2 mettez en forme ce titre selon vos souhaits;3 sélectionnez le texte;4 ouvrez le Volet des styles à l’aide de l’onglet Accueil >

groupe Styles > bouton Lanceur;

5 dans le Volet des styles, cliquez sur le bouton Nouveau style

6 tapez le nom du nouveau style (par ex. Titre1JF) et validez;7 Répétez les étapes 1 à 6 pour chaque style de titres souhaités

(Titre2JF et Titre3JF); une fois l’opération terminée vous devez obtenir ceci dans le Volet des styles (en supposant que trois niveaux de titres sont suffisants):

Création de styles de titres personnalisés pour le 2ème contributeur8 Répétez les étapes 1 à 7 ci-dessus pour le 2ème contributeur

(par ex: Titre1HD…) en veillant à varier la mise en forme des styles de titres. Une fois l’opération terminée, vous devez ob-tenir ceci dans le Volet des styles:

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20AVRIL2010-N°4 920AVRIL2010-N°4

Insérer le champ de la 1ère table des matières1 Placez-vous au début du chapitre écrit par le 1er contributeur;2 appuyez sur les touches CTRL + F9 pour insérer un champ;

3 à l’intérieur du champ, tapez les paramètres suivants: TOC \t"Titre1JF;1;Titre2JF;2;Titre3JF;3"

w TOC: indique un champ de table des matières; il faut insé-rer une espace après TOC;

w \t: ce commutateur indique que la table des matières sera générée à partir de styles personnalisés;

w Titre1JF;Titre2JF;Titre3JF: indique quels styles de titres doivent être pris en compte pour générer la table des matières;

w L’information;1;2 et;3 située juste après le nom du style indique à quel niveau de la table des matières correspond le style de titre, par ex. Titre1JF est de niveau 1 (soit TM1), Titre2JF correspond au niveau 2 (TM2) et ainsi de suite…

4 mettez à jour le champ à l’aide de la touche F9;5 vérifiez le résultat en appuyant sur les touches Alt + F9; nous

obtenons dans notre exemple:

Insérer le champ de la 2ème table des matières6 Placez-vous au début du chapitre écrit par le 2ème contribu-

teur;7 répétez les étapes 2 à 5 ci-dessus. Pour accélérer et faciliter la

création du champ TOC, affichez les champs et faites un copier-coller du champ TOC \t "Titre1JF;Titre2JF;Titre3JF";

8 dans le champ ainsi copié, modifiez simplement les initiales du 2ème contributeur, par exemple: TOC \t"Titre1HD;1;Titre2HD;2;Titre3HD;3";

9 mettez à jour le champ à l’aide de la touche F910 vérifiez le résultat en appuyant sur les touches Alt + F9; nous

obtenons dans notre exemple:

Nous voilà, vaillant lecteur, arrivés au terme de notre aventure… Au plaisir de vous retrouver lors d’une formation Word…n

Cinq tables des matières et un document (…suite)Jacqueline Frey, arobasque, Formatrice en [email protected]

Le onzième concours de la meilleure nouvelle est ou-vert

Règlement

1. Le concours est ouvert aux étudiants et employés d’une des EPF (et autres instituts du domaine du CEPF), d’une université ou d’une HES suisses. Les membres du comité de rédaction du Flash informa-tique et du jury, ainsi que leur famille, ne peuvent concourir.

2. La meilleure nouvelle sera récompensée d’un prix de 1000.- frs offert cette année par Scientific So-lutions, www.scientific-solutions.ch/, fournisseur de l’EPFL pour les solutions scientifiques (Mathema-tica, EndNote, Igor, Kaleidagraph, Canvas, Scientific WorkPlace, MathType,…) et sera publiée dans le nu-méro spécial été 2010 du Flash informatique. Elle sera aussi publiée sur le Web ainsi que les nouvelles retenues par le jury.

3. La forme du concours est la nouvelle dans le style science-fiction, fantastique ou polar, soit un récit inédit rédigé en français de 1500 à 2500 mots.

4. Le texte doit donner un rôle prédominant dans le déroulement de son histoire au thème du spécial été 2010: Société 2.0 et doit commencer par: Ishra vous demande de faire partie de ses contacts.

5. Les textes numériques (documents Word, OpenOffice, RTF, HTML ou au format texte) doivent être soumis avant le lundi 12 juillet 2010 à mi-nuit à travers le formulaire se trouvant à l’adresse: ditwww.epfl.ch/concoursFI10, qui garantit l’ano-nymat des auteurs.

Le thème du numéro spécial été 2010: Société 2.0, est explicité dans l’appel aux articles en première page de ce journal. n

Agenda

Concours de la meilleure [email protected]

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10 20AVRIL2010-N°4flash informatique 20AVRIL2010-N°4

The missions of Alcor and Mizar terminated in last February. These computers were active for, respectively, three and four years. These two machines now belong to the park of our prestigious retired computing servers.

Depuis février, Alcor et Mizar ont terminé leur mission. En activité depuis quatre et cinq ans respectivement, ces deux machines ont rejoint le parc des retraités prestigieux de nos serveurs de calcul.

Faisons un petit retour en arrière dans le temps, ne serait-ce que de dix ans, là où régnait encore le dernier des CRAY: Merope, un J90se avec ses 8 cpu, ses 4 GB de mémoire et sa capacité disque de 180 GB, en bonne compagnie d’Orion, un Origin 2000 (SGI), premier système à mémoire distribuée et partagée. À cette époque fut installé également le Swiss-T1, consideré peut-être comme la première machine de type cluster du centre de calcul. Suivirent Eridan, un Origin 3800, version plus étoffée d’Orion, puis Janus (HP), en remplacement du Swiss-T1, composé de 25 nœuds in-dépendants quadri-processeurs, et dernièrement, Altix (SGI), de type SMP (Symmetric MultiProcessor, architecture homogène, mémoire partagée). Aujourd’hui, ce sont donc ces deux clusters généralistes, Mizar et Alcor, qui vont rejoindre tous ces grands ser-veurs. Quant à leur succession, elle est assurée, actuellement par:

Callistoz Cluster IBM Intel Harpertown, mis en service en septembre

2008,z comporte 2 frontales, 128 blades avec chacune deux proces-

seurs quad-core Intel Harpertown à 3.0 GHz et 32 GB de mé-moire,

z interconnexion InfiniBand 20 Gb/s et un système de fichiers GPFS de 18 TB.

Antaresz Cluster IBM Intel Nehalem, mis en service en janvier 2010,z comporte 56 blades avec chacune deux processeurs quad-

core Intel Nehalem à 2.66GHz et 24GB de mémoire, z interconnexion InfiniBand. Le système de fichiers est partagé

avec Callisto.

Vegaz Cluster Dell Intel Xeon, mis en service en janvier 2010,z comporte 24 nœuds avec chacun 2 processeurs quad-core à

2.66 GHz et 16 GB de RAM,z connectivité Gigabit ethernet. Home et scratch se trouvent

sur le NAS du DIT.

Boomerang [email protected] – Domaine IT – Cellule HPC-Grid

Actualités

Caractéristiques de ces nouveaux retraités

Alcor (DALCO)z 24 nœuds de calcul (196 cpus ); un nœud = 2 Intel Woodcrest

dual-core de 3GHz, 16 GB de mémoire;z nœuds interconnectés par un réseau GigaEthernet et un ré-

seau rapide Myrinet (2Gb/s);z système Linux, batch PBSPro.Mizar (DALCO)z 224 nœuds de calcul ( 448 cpus ); un nœud = 2 AMD Opteron

de 2.4 GHz, 4 GB de mémoire;z nœuds interconnectés par deux réseaux GigaEthernet et un

réseau rapide Myrinet (2 Gb/s);z sytème Linux, batch PBSPro.

Quelques chiffres

Alcor: plus de 260000 jobs pour un total de 1’754694 heures de calcul cumulé, avec un taux de disponibilité de 99,8 %.

Mizar: plus de 250000 jobs pour un total de 6’476048 heures de calcul cumulé avec un taux de disponibilité de 98,2 %.

Depuis plus de 15 ans, les serveurs de calcul de l’EPFL ont pris des noms d’objets célestes: Mérope est une étoile des Pléiades, Janus une lune de Saturne, Callisto un satellite de Jupiter, Orion et Eridan des constellations, et la tradition continue … Antares est une étoile de la constellation du Scorpion et Véga de la constellation de la Lyre, Mizar et Alcor sont une étoile-double située au milieu dans la série des trois qui forment le manche de la casserole de la Grande Ourse. Pouvoir les distin-guer était d’ailleurs un défi traditionnel d’acuité de vision dans plusieurs cultures, Gengis Khan en aurait fait l’un des critères de sélection de ses archers. n

Note de l’auteur: merci à Jacques Charon pour le dessin

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20AVRIL2010-N°4 1120AVRIL2010-N°4

On March 13th, EPFL welcomed forty students from all over Switzerland to an exciting brain battle. PolyProg & challenged the fifteen teams with nine algorithmic problems at this first edition of the HC 2 &. After five hours of competition, Switzerland identified its first champions in programming. The contest was won by a team from ETHZ, followed by a team from EPFL.

Le 13 mars, l’EPFL a accueilli quarante étudiants de la toute la Suisse qui se sont livrés une bataille intellectuelle captivante. PolyProg & a su défier les quinze équipes avec neuf problèmes algorithmiques pendant cette première édition de l’HC 2 &. À l’issue des cinq heures de concours, la Suisse a connu ses premiers champions de programmation. Une équipe de l’ETHZ a remporté la victoire, suivie d’une équipe de l’EPFL.

L’initiative de l’Helvetic Coding Contest est née à une altitude de 10’000m quelque part dans le ciel entre Madrid et Genève. Les membres de PolyProg venaient de gagner l’argent et le bronze au SWERC & lorsqu’ils décidèrent de mettre sur pied un concours d’algorithmique au niveau Suisse. En effet, chaque année plu-sieurs équipes suisses se retrouvent et s’affrontent au SWERC, sans pour autant disposer de leur propre événement au niveau national.PolyProg, soutenue par Brocade & , était là pour relever le défi et faire de l’HC2 le concours de référence en Suisse, tant en emprun-tant les éléments forts du SWERC qu’en levant les barrières qui limitent la participation à ce genre de concours.Ainsi, s’il est vrai que l’idée d’une équipe de trois cerveaux se par-tageant un seul ordinateur provient du système SWERC, le HC2 ne se restreint pas aux seuls étudiants universitaires mais est ouvert tout aussi bien aux gymnasiens qu’aux doctorants. Bien évidem-ment, cela requiert une préparation spécifique et soignée, et si ces jeunes ont pu profiter de ce contact précoce avec des program-meurs confirmés, c’est parce que PolyProg a su agencer un en-semble de problèmes algorithmiques sur lequel les experts ont pu se casser les dents tandis que les novices appréciaient la diversité des problèmes et résolvaient les moins compliqués.La diversité était le mot-clef de ce concours, qui d’une part laissait le choix du langage (Java, C ou C++) et d’autre part incorporait à la fois des problèmes validés par un juge automatique contre un ensemble de fichiers de test (Mooshak & - modifié pour les besoins du concours), des problèmes interactifs où le code des

La Suisse a trouvé ses meilleurs [email protected] - Doctorant, coach de PolyProg et problemsetter au HC2

Analyse

participants communiquait directement avec le juge, et enfin des problèmes dits offline, c’est-à-dire des problèmes pour lesquels les participants avaient entièrement accès aux entrées et devaient soumettre uniquement leurs solutions, pas le ou les programmes qui leur avaient permis d’y arriver.Chaque problème était évalué avec dix fichiers de test différents avec un degré de difficulté croissante. Combiné avec un système de classement à points partiels, cela a permis de donner aux solu-tions un pourcentage adapté de la note maximale, en fonction de leur complexité. Ainsi, un problème requérant la mise en œuvre de la programmation dynamique pour obtenir 100% de la note pou-vait être résolu avec une approche Brute Force & dans environ 40% des cas, car la simplicité des premiers tests permettait d’ob-tenir la solution en essayant simplement toutes les combinaisons. Le but de ce système était de récompenser avant tout la justesse de la solution, puis l’efficacité de l’algorithme.Chaque problème s’ouvre avec une courte histoire qui décrit une aventure d’Heidi, the Coding Cow (la mascotte de l’HC2). Le chemin qui mène le concurrent de l’histoire vers l’idée d’un al-gorithme correct et plus ou moins performant, puis finalement vers une implémentation sans faute n’est jamais trivial et rend le concours très intéressant: Derrière une planification de dates de présentations se ca-

chait un graphe biparti sur lequel il fallait déterminer une couverture minimale de nœuds. Une descente à ski au-tour des marmottes demandait une recherche exhaustive améliorée par des optimisations subtiles afin d’obtenir la note maximale. La distribution de fondue aux marmottes avait une solution greedy&. L’exploration de la Suisse se-lon des règles particulières était décomposable en sous-problèmes que l’on pouvait résoudre avec le concept de programmation dynamique. Une stratégie min-max devait être implémentée pour aider Heidi à gagner un jeu dont la récompense est du délicieux chocolat suisse. Au moyen

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flash informatique1212 20AVRIL2010-N°4flash informatique 20AVRIL2010-N°4

d’une solution très simple, bien que fastidieuse à implé-menter, les concurrents devaient aider Heidi à prendre des photos avec un appareil argentique. Libre cours fut ensuite laissé à la fantaisie des participants pour décrypter un livre d’histoires secrètes. Finalement, les participants devaient aider Heidi à choisir le meilleur coéquipier pour l’édition 2011 du HC2, grâce à des concepts probabilistes (le fa-meux problème du secrétaire).

Si dans cette multitude de concepts, vous n’avez pas trouvé votre favori, le problème suivant le renferme certainement: Pour des boissons rafraichissantes, Heidi veut créer des

glaçons pyramidaux de quatre faces triangulaires. Ces gla-çons doivent être d’un volume donné et de surface mini-male afin de ralentir leur fonte au maximum. Si on vous donnait la longueur des trois côtés d’une de ces faces, ainsi que le volume désiré, est-ce que vous sauriez trouver la surface minimale de la pyramide ? Il y a une multitude d’approches différentes à ce problème et il se peut que la suite ne mentionne même pas la vôtre.

Par sa formulation, il s’agit d’un problème de minimi-sation sous contrainte qui peut effectivement être ré-solu par des méthodes d’optimisation telles que Newton contraint, la méthode des points intérieurs, celle du la-grangien augmenté, voir de la programmation quadra-tique séquentielle. Ces méthodes ont cependant le dé-faut d’être d’une telle généralité qu’il n’est pas évident de les mettre en œuvre dans le cadre d’un concours de cinq heures qui comporte huit autres problèmes. Ce pro-blème mérite certainement une inspection plus détaillée.Des résultats bien connus depuis le gymnase comme le théorème d’Al-Kashi et la formule du volume de pyra-mides (un tiers fois la base fois la hauteur) permettent déjà de déduire la hauteur de la pyramide.Reste à déterminer la projection de ce point sur la face décrite dans l’énoncé. Ce sous-problème en deux dimen-sions se résout très bien par des méthodes de descente

et les fichiers de test ont été construits de sorte que la recherche ternaire abou-tisse pour sa part à une note de 70%.Les participants se voient alors confron-tés au dilemme suivant: vaut-il mieux coder une des méthodes mentionnées ci-dessus ou trouveraient-ils peut-être encore d’autres astuces qui rendent le problème plus facile ? Une excellente idée est toujours de faire du reverse-engineering sur les quelques exemples d’entrée-sortie qui sont fournis avec le problème et qui sont utiles pour tester la justesse du code (condition nécessaire, mais non suffisante).Quelques minutes de réflexion mènent à l’intuition que cette projection de la crête sur la base pourrait être le centre du cercle inscrit de la base. Alternative-ment la méthode des multiplicateurs de

Lagrange, avec comme système de variables les distances entre la projection de la pointe et les côtés de la base, prouve cette hypothèse analytiquement. Que ce soit dans la certitude, ou dans l’espoir que l’intuition ne trompe pas, il ne reste plus qu’à trouver le centre du cercle inscrit à un triangle, qui se situe à l’intersection des bissectrices du triangle. Cette intersection peut être trouvée soit par une construction géométrique, soit par de la recherche binaire en testant des droites de différents angles qui devront êtres ou bien doublés ou bien dédoublés en fonction du rapport des deux angles résultants. De manière équivalente, mais plus élé-gante, on peut observer que le rayon du cercle inscrit est égal au rapport entre l’aire et le demi-périmètre du triangle. Il ne reste alors plus qu’à calculer la surface totale de la pyramide ou bien par le théorème de Pythagore ou bien par la formule d’Héron. Cette explication se devait très exhaustive pour vous faire un pe-tit tour d’horizon de la créativité qui peut entrer en jeu dans un concours d’algorithmique. Pour terminer, nous aimerions vous étonner avec la simplicité de la solution (en C) d’une équipe de l’EPFL qui a fini en sixième position:

#include<stdio.h>#include<stdlib.h>#include<math.h>int main(void) double a, b, c; // les 3 côtés de la base double v; // le volume désiré double S; // la surface de la base double p; // le demi-périmètre de la base double r; // le rayon du cercle inscrit à la base double h; // la hauteur de la pyramide double A; // la surface totale des 4 faces

scanf("%lf %lf %lf %lf", &a, &b, &c, &v);

p = (a+b+c)/2; S = sqrt(p*(p-a)*(p-b)*(p-c)); r = S / p; h = 3*v / S; A = S + sqrt(h*h + r*r) * p; printf("%lf\n", A); return 0;

La Suisse a trouvé ses meilleurs programmeurs

photo Robert R. Enderlein

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20AVRIL2010-N°4 131320AVRIL2010-N°4

Comme dit précédemment, chaque équipe disposait d’un ordina-teur pendant le concours. Ces machines ont été mises à disposi-tion par le service informatique de la faculté IC et nous tenons à le remercier. Toutefois, les organisateurs ont dû relever le défi de les configurer pour le concours sans pour autant pouvoir toucher les logiciels déjà installés sur ces machines.Pour arriver à ce but, un système live a été développé. Il démarre depuis une clé USB et réside complètement dans la mémoire vive, sans toucher au disque dur. Il permet d’avoir un système taillé pour les besoins du concours: un choix riche d’éditeurs et d’en-vironnements de programmation, des compilateurs, débogueurs et outils a été installé. De plus, l’accès au réseau a été limité par un firewall afin de restreindre la navigation aux seuls sites Web autorisés. Enfin, un système de surveillance par réseau a permis

La Suisse a trouvé ses meilleurs programmeurs

La couleur 2010

z location is everywhere: c’est le nouveau credo économique en-tonné par Apple, Google et beaucoup d’autres ;

z les Fab Lab, créés au départ par le MediaLab du MIT, qui offrent des environnements logiciels simplifiés permettant à des usa-gers non spécialistes de s'approprier des outils techniques pour, par exemple, imprimer son propre livre, ou piloter des capteurs ou des systèmes de production à travers une carte Arduino;

z les données qui, il y a quelques années, provenaient des in-dividus, sont de plus en plus fournies en temps réel par des capteurs; les appareils photo deviennent les yeux du Web, les micros ses oreilles, les GPS son positionnement, les étiquettes RFID lui permet de nommer; l’Internet des objets est autour de nous.

Comme on le voit, le thème Société 2.0 est riche, on peut l’aborder sous différents aspects, technique, économique, sociétal, juridique - l’idéal pour réaliser un numéro participatif !Rappelons que dans ce numéro, nos pages seront ouvertes aussi aux contributions extérieures à l’EPFL. N’hésitez ni à diffuser cet appel à vos connaissances, ni à nous soumettre d’autres idées ou noms d’auteurs potentiels. Le délai pour la soumission des articles est fixé au 1er juillet, mais un contact préliminaire est souhaité ! n

.. /.. Suite de la première page

FI spécial Société 2.0 – Appel aux articles

d’effectuer des sauvegardes régulières et d’offrir un service d’im-pression de code aux participants.C’est ainsi toute une constellation de défis techniques qu’a dû af-fronter le comité PolyProg lors de l’organisation d’un concours qui a su, au final, relever les attentes des participants en leur offrant une ambiance compétitive, mais très conviviale.

Nous espérons vous accueillir dès l’année prochaine avec un nou-veau concours!Que vous soyez intéressés à nous rejoindre pour l’organisation de l’Helvetic Coding Contest 2011 ou à prendre part aux activités or-ganisées par PolyProg, une seule adresse: [email protected] comité sera ravi de vous répondre dans les plus brefs délais ! n

PolyProg: association du campus qui pro-meut les compétences en algorithmique des étudiants et doctorants. polyprog.epfl.ch/

SWERC: qualification régionale pour l’Eu-rope du sud-ouest au prestigieux ACM ICPC (International Collegiate Program-ming Contest).

GLOSSAIRE &Brocade:Brocade Communication Sys-

tems, Inc., www.brocade.com

Brute Force: approche exhaustive des problèmes: la solution est trouvée en testant tous les cas possibles jusqu'à la découverte de la solution.

Greedy: algorithme glouton qui suit le prin-cipe de faire, étape par étape, un choix optimum local, dans l'espoir d'obtenir un résultat optimum global.

HC2 (Helvetic Coding Contest): www.hc2.ch/

Mooshak: mooshak.dcc.fc.up.pt/

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14 20AVRIL2010-N°4flash informatique 20AVRIL2010-N°4

[email protected], Professeur associé à l’Institut de police scientifique de l’[email protected], EPFL – Domaine IT - la claviste [email protected], Géologue de profession, illustrateur pour le plaisir de dessiner et faire sourire le lecteur

Un mot: police — trois regards: police scientifique, PAO et illustrateur.

police scientifique ? – OR

Le policier évolue dans des environnements difficiles qui multi-plient les risques de biaiser ses raisonnements.

L’activité concrète est en décalage avec les mythes créés par les médias. Les attentes du public deviennent irréalistes et exercent une pression insidieuse sur le policier. Un criminologue a constaté une disproportion inquiétante: le coût d’un épisode de 45 minutes d’une série américaine sur les enquêtes d’une brigade stupéfiants, en 1984, était nettement supérieur au budget annuel de la bri-gade réelle … qu’en est-il des experts d’aujourd’hui ?Le comportement est aussi influencé par la dureté des interven-tions quotidiennes: milieux hostiles, la violence et des victimes désemparées. Garder l’esprit clair dans toutes ces circonstances est plus facile à prescrire qu’à appliquer. Ces émotions sont aussi positives: le sentiment de rendre service, la satisfaction d’une affaire résolue et la solidarité qui se construit entre les gens qui s’engagent. Mais ces relations intenses peuvent aussi conduire au conformisme… et ainsi biaiser les attitudes. La police est consciente de ces risques. Elle a développé ses tech-niques sur la base de savoir-faire. L’expérience y est essentielle pour encadrer les aspirants policiers. Elle admet aussi la contribu-tion des sciences, des plus dures aux plus molles. Une formation académique et une recherche interdisciplinaire existent d’ailleurs depuis plus de cent ans à l’Université de Lausanne. Par cette ouverture, la police s’expose toutefois à une armée de pseudo-scientifiques à l’affût. En 2005, lorsqu’un tueur en série d’animaux était recherché, un profiler décrivait l’auteur comme un homme âgé entre 20 et 45 ans… peut-être jusqu’à 60. Mer-ci pour l’orientation de l’enquête ! … petit détail: une approche plus sérieuse de l’enquête conduit à penser que ce monstre est constitué de charognards qui ont profité de la mort naturelle des pauvres bêtes pour se sustenter ! Finalement, la police peut être scientifique.

Analyse

police – HRB

Mais que fait la police dans toutes ces fontes, a-t-elle au moins bon caractère ? Trêve de plaisanterie, la police c’est une famille de fontes. Prenons notre article, il est écrit avec la fonte Rotis semi sans 55 roman 12 points, les mots en évidence seront écrits avec la fonte Rotis semi sans 65 bold 12 points. Ces fontes appar-tiennent à la police Rotis sans dessinée par l’Allemand Otl Aicher en 1988.Mais que choisir pour mon document ? Le catalogue Linotype.com, à lui seul, affiche plus de 36’000 fontes faisant partie de quelque 8888 polices. Alors pour nous aider à choisir, certains, comme Maximilien Vox en 1952, ont essayé de les regrouper.

Les Manuaires imitant l’écriture lente à main posée ne compor-tent pas d’amorces calligraphiques ou de ligatures entre les lettres. Les Fractures, écritures gothiques comme Lucida BlackLetter sont quelquefois classifiées comme manuaires.

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[email protected], Professeur associé à l’Institut de police scientifique de l’[email protected], EPFL – Domaine IT - la claviste [email protected], Géologue de profession, illustrateur pour le plaisir de dessiner et faire sourire le lecteur

GLOSSAIRE &Empattement ou sérif: extension qui forme la terminaison des carac-

tères

Les Scriptes sont les caractères qui imitent l’écriture courante. Le Brush Script en est un bon exemple.

Les Humanes présentent des empattements & triangulaires, mais le contraste entre pleins et déliés est toujours faible ou inexistant. L’empattement horizontal surcharge la partie su-périeure de certaines lettres comme le M et le A. Ce type de caractère a quasiment disparu de l’édition moderne.

Les Garaldes, polices typographiques à sérif créent un contraste net entre pleins et déliés. La noblesse des proportions et la délicatesse des empattements leur ont donné leur renommée d’élégance et lisibilité. Garamond est le caractère utilisé pour les éditions de La Pléiade.

Les Réales incarnent l’esprit à la fois rationaliste et réaliste de l’époque encyclopédique; leurs empattements sont parfois ar-rondis et plus horizontaux. Times en est le plus célèbre.

Les Didones forment le groupe le plus facile à identifier avec leur aspect strict et leurs empattements filiformes. Didot est un grand classique du genre.

Les Mécanes s’adaptent au besoin de l’ère industrielle avec des empattements épais et quadrangulaires. Ces polices ont long-temps été utilisées pour la dactylographie. Qui ne connaît pas ITC American Typewriter ou Courier?

Les Linéales ne possèdent aucun empattement. Dans notre jour-nal nous utilisons pour les titres la fonte Univers Black 24 points; la police Univers est due au dessinateur suisse Adrian Frutiger en 1957.

Les Incises sont appelées ainsi en référence à leur forme de ca-ractères gravés le plus souvent dans la pierre. Ces caractères sont marqués par un empattement triangulaire. Les incises romaines n’avaient pas de minuscules. Copperlate go-thic est un exemple intéressant avec ses petites capitales qui sont en fait des majuscules redessinées par rapport à la hauteur des minuscules. Trajan, la police utilisée dans le logo de notre institution, appartient aussi à ce groupe. n

Accès à Internet par le réseau WiFi pour les hôtes du campus

À l’EPFL, l’accès au réseau WiFi est contrôlé; si vous n’êtes pas membre de l’EPFL différentes possibilités de connexions vous sont proposées.

1 PWLAN (Public Wireless LAN) chez Monzoon Netwoks,

Swisscom ou TheNet, cet accord permet aux clients de ces trois fournisseurs d’accès à Internet d’utiliser le réseau WiFi du campus: choisissez le SSID public-epfl et cliquez sur l’icône de votre fournisseur ou, si vous n’êtes pas client achetez du temps de connexion en ligne par carte de crédit.

Des cartes prépayées sont également en vente à la librairie la fontaine.

2 Vous êtes membre d’une institution universitaire suisse par-

ticipant au projet SWITCHconnect: avant de lancer un navi-gateur Web, choisissez le SSID public-epfl et lancez le client VPN de votre institution avec vos identifiants habituels; vous êtes alors connecté au réseau de votre institution. Cas parti-culier de l’UNI-Lausanne: connectez-vous via https://crypto.unil.ch/.

3 Vous êtes membre d’un établissement universitaire partici-

pant au projet eduroam: choisissez le SSID eduroam (pro-tocole WPA) et connectez-vous avec votre username suivi de l’identifiant de votre institution, ex.: [email protected], et votre mot de passe habituel.

4 Vous êtes invité pour une courte durée par une unité de l’EPFL, vous pouvez bénéficier d’un accès temporaire accès réseau pour hôte; la demande doit être faite par l’unité qui vous accueille.

Plus d’informations: network.epfl.ch n

Vos hôtes et le WiFiJacqueline. [email protected]–Domaine IT, Rédacteur du Flash informatique

Comment faire ?

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ISSN 1420-7192

If you use Linux for your multi-level infrastructure (development, test, production,…) and yum for up-dating your system, reading this article may bring you interesting information.

Ce micro-article est destiné aux lecteurs utilisant Linux et l’utilitaire yum & pour faire leurs instal-lations/mises à jour de packages RPM & sur une infrastructure ayant plusieurs niveaux (développe-ment, test, production, …).

Dans son usage classique, yum télécharge et installe/met à jour dans la foulée le package souhaité, mais des plugins & sont dis-ponibles afin d’affiner ses réglages ou améliorer ses performances.

Je vais vous présenter le plug-in yum-downloadonly qui, comme son nom l’indique, vous permettra de télécharger les packages sans les installer. Il vous sera utile si vous avez par exemple deux machines sous Linux (une de test et une de production), et si vous souhaitez tester l’installation ou la mise à jour d’un package particulier sur la machine de test avant de l’installer/ le mettre à jour sur la machine de production. yum-downloadonly vous permettra d’utiliser exactement les mêmes packages sur ces deux machines.

Vous avez prévu une maintenance de votre serveur et vous voulez éviter les déconvenues le jour J? Vous pouvez aussi tout simple-ment anticiper en téléchargeant préalablement les packages dis-ponibles et en les installant lors de la plage de maintenance.

z Tout d’abord, il vous faut télécharger et installer le plugin yum-downloadonly.

yum install yum-downloadonly

z Je choisis d’installer/mettre à jour php-ldap.x86_64 grâce à mon nouveau plugin.w Je télécharge le package: Cas installation: yum install php-ldap.x86_64 --downloadonly Cas mise à jour: yum update php-ldap.x86_64 –-downloadonly Le rpm est téléchargé par défaut dans un répertoire parti-

culier, sur ma machine RedHat ce sera: /var/cache/yum/rhel-x86_64-server-5/packages/

Si on souhaite le télécharger dans un répertoire spécifique, il faut utiliser l’option downloaddir:

yum update -–downloadonly --downloaddir=/tmp

w J’installe/mets à jour mon package grâce à l’option loca-linstall/localupdate:

Cas installation: yum localinstall

/var/cache/yum/rhel-x86_64-server-5/packages/

Cas mise à jour : yum localupdate

/var/cache/yum/rhel-x86_64-server-5/packages/

z Attention, il ne faut pas oublier de supprimer les packages ! Et oui, le plugin ne fait pas le ménage contrairement à l’usage classique de yum.

La commande yum clean all permet (entre autres) de vider le dos-sier: /var/cache/yum/rhel-x86_64-server-5/packages/.

Dans le cas où vous avez deux machines (une de développement et une de production), vous pouvez souhaiter mettre à jour en premier celle de développement et après validation (tests sur quelques jours), prendre la décision de mettre à jour celle de pro-duction.Pendant la période de test, il est fort possible que des change-ments aient eu lieu:w s’il s’agit d’une installation, un nouveau rpm;w s’il s’agit d’une mise à jour de machine, de nouveaux packages

non testés peuvent être disponibles. Pour être sûr de mettre à jour les mêmes packages, il suffira de copier les rpms sur la machine de production (via scp par exemple) et de lancer la commande yum localupdate /var/cache/yum/rhel-x86_64-server-5/packages/.D’autres plugins sont bien sûr disponibles, vous pouvez en trouver liste sur cette page: yum.baseurl.org/wiki/YumUtils. n

Yum [email protected] - Domaine IT, Responsonable MySQL

GLOSSAIRE &Packages RPM (Red Hat Package Manager): système de ges-

tion de paquets (ou packages) de logiciels utilisé sur certaines distributions GNU/Linux. Le système est composé d'un format ouvert et d'un logiciel libre de manipulation des fichiers de ce format.

Plugin: élément logiciel qui s’ajoute à une application plus impor-tante pour en étendre les fonctions.

Yum : Yellow dog Updater Modified, programme de gestion de packages RPM utilisé principalement par les distributions Fedora et RedHat. yum.baseurl.org.

Comment faire ?