Fiche 46 - Carre Magique

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Fiche ITB 1ère Année - MARBOEUF Patrick 2011-2012 Les objectifs sont loin d’être naturellement complémentaires, ils peuvent même s’avérer incompatibles. Un fort taux de croissance ravive souvent l’inflation, ne serait-ce que par les pressions d’une demande excessive sur les prix (cas des matières premières, pour lesquelles l’élasticité-prix est faible). Une croissance élevée, stimulée par des gains de productivité ne va pas nécessairement réduire le chômage (économie ouverte: délocalisation des usines vers des pays ou les salaires sont moindres). Une conjoncture meilleure que dans le reste du monde va provoquer une dégradation naturelle du solde extérieur(plus d’exportations, moins d’importations). Un faible taux de chômage peut contribuer à relancer l’inflation à travers les tensions sur les salaires et la demande. Pour l’Allemagne en 1994, les 2 objectifs prioritaires étaient la stabilité des prix et la balance commerciale excédentaire. Les objectifs de croissance et de plein emploi étaient délaissés. Pour l’Italie de 1974, on obtient un résultat symétrique inverse que la politique conjoncturelle de l’Allemagne en 1994, c’est-à-dire priorité à la croissance et l’emploi au détriment de l’inflation et de l’équilibre commercial. En 2010, la priorité de la politique chinoise est la lutte contre l’inflation 5,1% en nov , liée à une croissance de 10,3%. Dans l’ensemble, les carrés magique des pays industrialisés ressemble de plus en plus à la politique allemande de lutte contre l’inflation. Cette convergence des politiques conjoncturelles s’explique par les engagements du traité de Maastricht. Economie FICHE N°46- PM Après avoir défini le carré magique, expliquez en quoi les objectifs propres à chaque élément peuvent parfois être incompatibles. La notion de « carré magique » appliquée à l’économie, imaginée par l’économiste Nicholas Kaldor, permet de mettre en relation quatre éléments fondamentaux de la « bonne santé » économique d’un pays et de communiquer aisément sur les évolutions constatées. Conclusion La politique de relance, d’inspiration keynésienne privilégie les objectifs de stimulation de la croissance et de lutte contre le chômage. La politique de rigueur privilégie la lutte contre l’inflation, l’assainissement financier et la réduction du déficit extérieur. Le carré est qualifié de magique car irréalisable du fait des incompatibilités qui existe entre ses différentes variables, notamment en économie ouverte. C’est ici qu’intervient le Policy mix, ou le dosage entre politique budgétaire et politique monétaire. Le carré magique est une représentation graphique des quatre grands objectifs de la politique économique conjoncturelle d'un pays que sont : La croissance, Le taux de chômage, L’équilibre extérieur de la balance commerciale, Inflation, C'est en rejoignant les quatre points, qu'on obtient un quadrilatère qui représente d'autant mieux une situation économique favorable que ce quadrilatère est proche du carré magique. Ce carré est qualifié de magique car irréalisable. Dans la réalité, il est très difficile d'atteindre simultanément les quatre objectifs de la politique monétaire : une forte croissance avec un faible chômage, une faible inflation et une balance commerciale équilibrée. En fait plus la surface du quadrilatère correspondant aux statistiques d'un pays à une période s'éloigne de la surface idéale du carré magique, plus la situation se détériore. Introduction La croissance du pib: principal agrégat de la comptabilité nationale, mesure les richesses créées par les agents éco sur le territoire nationale, quelques soit leur nationalité. Somme des VA brutes + TVA+ droits de douane-subventions à l’importation; Il peut être en valeur ou en volume, selon qu’il est corrigé ou non des effets de l’inflation. De nos jours les pays développés ont une croissance de 2 à 3 % voire 6 ou 7 % dans les pays en développements. PIB France 2010 : 1 931 Md / +1,5% Composantes Définition : Carré Magique Le taux de chômage est le pourcentage des personnes faisant partie de la population active qui sont au chômage. La population active est la population en âge de travailler et qui travaille ou souhaite travailler. En 2010, le taux de chômage en France : 9,4 % soit 2,7 M. de personnes L'inflation est une hausse persistante, générale, et auto-entretenue des prix des biens et services. En France l’inflation est évaluée au moyen de l’indice des prix à la consommation. Le seuil d’inflation communément accepté est de 2%. En dec 2010 taux d’inflation était de 1.8% Le solde courant de la balance de paiement est la différence entre les exportations et les importations de biens et services. L’objectif d’équilibre, voire de surplus, du solde courant de la balance des paiements doit être apprécié dans une perspective à la fois de long terme, selon le stade du développement et de court terme. En France, le commerce extérieur est pour 2008 -53 Md et proche de -70 Md en 2011. ( Mais -33 Md pour le solde courant en 2011 ) Limite des intéractions

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Fiche ITB 1ère Année - MARBOEUF Patrick 2011-2012

Les objectifs sont loin d’être naturellement complémentaires, ils peuvent même s’avérer incompatibles.

Un fort taux de croissance ravive souvent l’inflation, ne serait-ce que par les pressions d’une demande excessive sur les prix (cas des matières premières, pour lesquelles l’élasticité-prix est faible).

Une croissance élevée, stimulée par des gains de productivité ne va pas nécessairement réduire le chômage (économie ouverte: délocalisation des usines vers des pays ou les salaires sont moindres).

Une conjoncture meilleure que dans le reste du monde va provoquer une dégradation naturelle du solde extérieur(plus d’exportations, moins d’importations).

Un faible taux de chômage peut contribuer à relancer l’inflation à travers les tensions sur les salaires et la demande.

Pour l’Allemagne en 1994, les 2 objectifs prioritaires étaient la stabilité des prix et la balance commerciale excédentaire. Les objectifs de croissance et de plein emploi étaient délaissés.

Pour l’Italie de 1974, on obtient un résultat symétrique inverse que la politique conjoncturelle de l’Allemagne en 1994, c’est-à-dire priorité à la croissance et l’emploi au détriment de l’inflation et de l’équilibre commercial.

En 2010, la priorité de la politique chinoise est la lutte contre l’inflation 5,1% en nov , liée à une croissance de 10,3%.

Dans l’ensemble, les carrés magique des pays industrialisés ressemble de plus en plus à la politique allemande de lutte contre l’inflation.Cette convergence des politiques conjoncturelles s’explique par les engagements du traité de Maastricht.

EconomieFICHE N°46- PM

Après avoir défini le carré magique, expliquez en quoi les objectifs propres à chaque élément peuvent parfois être incompatibles.

La notion de « carré magique » appliquée à l’économie, imaginée par l’économiste Nicholas Kaldor, permet de mettre en relation quatre éléments fondamentaux de la « bonne santé » économique d’un pays et de communiquer aisément sur les évolutions constatées.

Conclusion

La politique de relance, d’inspiration keynésienne privilégie les objectifs de stimulation de la croissance et de lutte contre le chômage.

La politique de rigueur privilégie la lutte contre l’inflation, l’assainissement financier et la réduction du déficit extérieur.Le carré est qualifié de magique car irréalisable du fait des incompatibilités qui existe entre ses différentes variables, notamment en économie ouverte.

C’est ici qu’intervient le Policy mix, ou le dosage entre politique budgétaire et politique monétaire.

Le carré magique est une représentation graphique des quatre grands objectifs de la politique économique conjoncturelle d'un pays que sont :

La croissance,Le taux de chômage,L’équilibre extérieur de la balance commerciale,Inflation,

C'est en rejoignant les quatre points, qu'on obtient un quadrilatère qui représente d'autant mieux une situation économique favorable que ce quadrilatère est proche du carré magique.

Ce carré est qualifié de magique car irréalisable. Dans la réalité, il est très difficile d'atteindre simultanément les quatre objectifs de la politique monétaire : une forte croissance avec un faible chômage, une faible inflation et une balance commerciale équilibrée.

En fait plus la surface du quadrilatère correspondant aux statistiques d'un pays à une période s'éloigne de la surface idéale du carré magique, plus la situation se détériore.

Introduction

La croissance du pib: principal agrégat de la comptabilité nationale, mesure les richesses créées par les agents éco sur le territoire nationale, quelques soit leur nationalité. Somme des VA brutes + TVA+ droits de douane-subventions à l’importation; Il peut être en valeur ou en volume, selon qu’il est corrigé ou non des effets de l’inflation.De nos jours les pays développés ont une croissance de 2 à 3 % voire 6 ou 7 % dans les pays en développements.

PIB France 2010 : 1 931 Md € / +1,5%

Composantes

Définition : Carré Magique

Le taux de chômage est le pourcentage des personnes faisant partie de la population active qui sont au chômage. La population active est la population en âge de travailler et qui travaille ou souhaite travailler.

En 2010, le taux de chômage en France : 9,4 % soit 2,7 M. de personnes

L'inflation est une hausse persistante, générale, et auto-entretenue des prix des biens et services. En France l’inflation est évaluée au moyen de l’indice des prix à la consommation. Le seuil d’inflation communément accepté est de 2%.

En dec 2010 taux d’inflation était de 1.8%

Le solde courant de la balance de paiement est la différence entre les exportations et les importations de biens et services.L’objectif d’équilibre, voire de surplus, du solde courant de la balance des paiements doit être apprécié dans une perspective à la fois de long terme, selon le stade du développement et de court terme.

En France, le commerce extérieur est pour 2008 -53 Md € et proche de -70 Md en 2011. ( Mais -33 Md pour le solde courant en 2011 )

Limite des intéractions