FEVRIER -...

SPÉC

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FEVRIER2010

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LE GUIDE

2010

Le classementdes sociétés haut-normandesqui comptent

Auto-entreprise :cesNormandsqui se lancent

Se diversifierpourmieux prospérer

Formation continue :quand l'expériencedevient diplôme

Téléchargeable sur : www.paris-normandie.fr

- 3 - Guide Entreprises 2010

L’emploi dans la régionEt si le plus dur était passé ? ...................................................pp.. 55Un frémissement se fait sentir ................................................pp.. 66

entreprendreSe lancer sans sauter dans le vide ..........................................pp.. 88

ceux qui osentLa joie quotidienne de Laurence..............................................pp.. 99La passion du cheval en travaillant........................................pp.. 1100La tradition, y’a que ça de vrai ...............................................pp.. 1122Ossature : une longueur d’avance .........................................pp.. 1133Le bois : l’autre façon de chauffer..........................................pp.. 1144

agroalimentaireYabon, la belle aventure .........................................................pp.. 1188Principaux établissements dans la région .....................pp.. 1199 -- 2200

commerceLe discount poursuit son extension .......................................pp.. 2222Principaux établissements dans la région.....................pp.. 2244 àà 2277

constructionSurfer sur le Grenelle.............................................................pp.. 2288Principaux établissements dans la région.....................pp.. 2299 àà 3311

industrieRéagir pour être plus forts.....................................................pp.. 3333Principaux établissements dans la région.....................pp.. 3344 àà 4400

servicesLa pierre, une valeur refuge cotée.........................................pp.. 4466Principaux établissements dans la région.....................pp.. 4488 àà 5522

services publicsUn gendarme aux facettes multiples......................................pp 5588Principaux employeurs publics dans la région ..............pp.. 5599 -- 6600

Le salaire des Haut-normandsEtes-vous bien payés ? ...................................................pp.. 6622 àà 6666

on apprend toute sa vieEvoluer pour aller plus haut ..................................................pp.. 6677Toucher la réalité du doigt .....................................................pp.. 6699Tout travail mérite reconnaissance........................................pp.. 7700La formation, c’est pour tout le monde .................................pp.. 7722Faire de ses compétences un atout .......................................pp.. 7744

L’emploi dans la régionEt si le plus dur était passé ? ...................................................

on apprend toute sa vieEvoluer pour aller plus haut ..................................................Toucher la réalité du doigt .....................................................

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editoune année de transition et d'espoirs

Dans notre Guide 2010 des entreprises , vous trouverez desatouts que la Haute-Normandie peut afficher, revendiquer.Avec la volonté d'aller de l'avant, après une année difficile auplan économique. Et si l'automobile a particulièrement souf-fert, les usines de Sandouville, de Cléon et de Dieppe s'accro-chent, avec un plan d'actions prévoyant une production auminimum en légère hausse. Le Grand Port Maritime deRouen, le seul en croissance au plan national, a sous le piedun potentiel de développement en lien avec Port 2000 auHavre, et le bassin parisien qu'il alimente déjà. L'offre sur l'axeSeine ne peut que monter en puissance. L'aéronautique et lespatial vont continuer de prendre de la hauteur, à l'image deSnecma à Vernon et de ses 35 commandes de moteurs pourAriane. La logistique a les moyens de s'étoffer, en lien avecles ports évidemment, tandis que la construction va profiternotamment des 109 M€ engagés par l'Etat et des 53 M€ ap-portés par les collectivités pour améliorer le réseau routier.

Mais la voie de l'avenir, pour la Haute-Normandie, est liéavant tout aux femmes et aux hommes capables de créer, d'in-nover, de se lancer, avec un statut d'auto-d'entrepreneur ounon. C'est aussi le territoire qu'il faut préserver: des solutionsprivilégiant les énergies renouvelables existent dans notre ré-gion. Dans ce guide, vous trouverez des idées, et des raisonsd'y croire.

Marc Braun

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Le bilan de l’année 2009 n’est pasbrillant en terme d’emploi, et cha-cun se plaît à espérer que le plus dur

est derrière nous.L’an passé, le chômage a progresséchaque mois de 1,5 % en moyenne et, finnovembre (derniers chiffres connus), il yavait 22,7 % de chômeurs de plus qu’en2008 à la même période. Soit 18500 per-sonnes supplémentaires sur l’ensemblede l’année, en prenant en compte l’en-semble des catégories, à savoir, les Haut-Normands qui ne perçoivent aucun salaire(catégorie A) comme ceux qui ont une ac-tivité réduite (catégories B et C). C’est “dejanvier à mai qu’a été enregistrée une trèsforte dégradation de la situation, une trèsforte croissance du chômage”, commenteFrédérique Pellier, responsable des sta-tistiques, études et évaluations au PôleEmploi Haute-Normandie.Durant ces premiers mois de l’année, eneffet, la progression a été de 2,3 %. Dejuin à septembre, la situation “s’est stabi-lisée” avec une progression du nombre dechômeurs contenue à +0,7 %. En octobre,la situation “s’est redégradée un peu”(+1 %) sans que l’on puisse trouver une ex-plication infaillible. Ou alors considérerque des personnes aient trouvé un travailpour une durée très déterminée. Durant lapériode estivale, en effet, le nombre dechômeurs de catégorie A a baissé, leur si-tuation s’est “largement améliorée” sansdoute à la faveur “de petits boulots.” Carce que la crise semble avoir accentué,c’est la volonté de chacun de trouver unemploi, même précaire, même s’il nes’agit que de quelques heures : pour per-

cevoir un revenu supplémentaire et pourêtre, déjà, dans l’optique de s’en sortir. “Lechômeur qui préférait rester chez lui avecses indemnités, plutôt que de chercher dutravail, c’est terminé”, commenté Frédé-rique Pellier. “Il y a une vraie motivation,certains sont même prêts à prendre n’im-porte quoi.”

Un effondrement de l’intérimToutefois, ceux qui ont été tentés de setourner vers l’intérim n’ont pas été bienaccueillis. Car la Haute-Normandie, qui fi-gure parmi les premières régions fran-çaises pour son taux de travailleurstemporaires, a connu “un effondrement”dès le dernier trimestre 2008, passant de30400 personnes en temps normal à 18000seulement, début 2009. En 2008, le taux derecours à l’intérim était de 6 %, et il n’étaitplus que de 3,6 % au 1er janvier 2009. Cerecul était encore très vif en avril et mai,avant une amélioration de la situation du-rant l’été (remontée à 5 %), mais une re-chute dès le mois de septembre, où le tauxde recours s’est stabilisé à 4,3 %. Mais letravail temporaire est “une variable d’ajus-tement”, et lorsque la situation du travailest dégradée, les intérimaires sont les pre-miers à en pâtir. D’autant que, bien qu’ilssoient comptabilisés dans le secteur ter-tiaire (puisque les agences d’intérim sontleur employeur), c’est dans l’industriequ’ils trouvent la majorité de leurs mis-sions. Or, l’industrie, justement, était auplus mal.Car, comme on pouvait le craindre vue laconfiguration de la Haute-Normandie,c’est l’industrie qui a perdu le plus d’em-

plois : 7000 de moins en un an. Vient en-suite le tertiaire (-3100), puis l’intérim (-2600) et enfin le BTP (-131). La perte a étéplus forte durant le premier trimestre.Ceux qui ont suivi ont connu un déclin dela situation plus lent. Ce qui pourrait lais-ser penser que le plus dur est passé. Mais,pour le moment, nul n’ose s’aventurer -en-core- sur ce terrain-là.

Pascale Tessier

Et si le plus dur était passé ?on redoutait une année 2009 difficile et elle l’a été. Fermetures d’entreprises, offres d’emploi en baisse,

nombre de chômeurs en hausse, la Haute-normandie a été lourdement frappée par la crise. Les joursmeilleurs ne sont pas encore arrivés mais une légère stabilisation de la dégradation est déjà sensible.


Et si le plus dur était passé ?on redoutait une année 2009 difficile et elle l’a été. Fermetures d’entreprises, offres d’emploi en baisse,

nombre de chômeurs en hausse, la Haute-normandie a été lourdement frappée par la crise. Les jours

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Repères

• Offres d’emploi. Elles ont reculé de 22 %en 2009, par rapport à 2008 (78700 proposi-tions contre 100700). C’est l’industrie qui a leplus fortement chute avec un recul de 4,1 %(4900 au lieu de 8300 un an avant). A contra-rio, le BTP a vu ses offres progresser de 9,9%. En revanche, le secteur tertiaire (hors in-térim) qui avait bien résisté sur la fin 2008, avu ses offres baisser en 2009 : - 22 %.

• Chômage. La Seine-Maritime a été plus lour-dement touchée, mais c’est dans l’Eure qu’ils’est accru le plus rapidement. Les secteursgéographiques ayant connu la plus forte pro-gression sont la vallée de la Bresle, Gisors etVerneuil-sur-Avre. Les zones où le chômageest le plus élevé (Le Havre, Fécamp, Dieppe,vallée de la Bresle) sont aussi celles qui au-ront le plus de mal à remonter. D’où l’intérêtpour les personnes touchées d’entreprendreune formation.

On peut espérer une remontéedu nombre des offres d'emploi en 2010 ©

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Une stabilisation de la chute permetdéjà d’espérer des lendemainsplus sereins. Pour autant, aucun

secteur ne peut affirmer être reparti pourne connaître que le meilleur, et aucun sa-larié ne peut prétendre s’être engagé surla voie du plein emploi. Même si son en-treprise a résisté et s’il a préservé sonposte. Car, plus que jamais, dans une pé-riode comme celle-ci, il y a de bons et demoins bons profils et pour de nombreuxpostes, l’embarras du choix parmi lescandidats.Après la forte chute engagée dès 2008, etson ralentissement depuis septembre2009, le rythme laisse à penser que “leschoses vont se stabiliser en 2010”, es-time Frédérique Pellier, responsable desstatistiques, études et évaluations auPôle Emploi Haute-Normandie. Elles se-raient même “en voie de s’améliorer.”Pour autant, il est difficile de parler d’unretour à la normale quand on ne sait pasoù le situer précisément. Au premier tri-mestre 2008, la Haute-Normandie totali-sait 480000 salariés et n’en compte plusque 460000 aujourd’hui. “Mais lamoyenne des années 2000, c’est 465000personnes. Les années 2006 et 2007 ontconnu une forte progression” et un effon-drement très rapide a suivi.Il en va de même pour le taux de chô-mage. Il était à 10,2 % en septembre der-nier, mais à 12,5 % en 1997. Certes, “trèsinférieur à 8 % avant la crise mais ça nes’était pas vu depuis trois ans”, souligneFrédérique Pellier, tout en insistant surle fait que ces chiffres ne sont rien s’ilreste des demandeurs d’emploi. Tant que

chacun reste privé de salaire, le chômagereste trop élevé.

Services à la personne et restaurationrecrutent toujoursSi la reprise est pour 2010, “sera-t-elle ra-pide ou lente ?” Quels secteurs géogra-phiques ou économiques retrouveront leniveau qu’ils avaient avant la crise ? L’indus-trie automobile et le bassin du Havre ont ététrès impactés. L’industrie du verre et sa val-lée de la Bresle ont également beaucoupsouffert. Rien ne pourra plus y être commeavant. Certaines entreprises ont engagéleurs salariés vers une qualification leur per-mettant de s’adapter à une autre industrie.Et puis, l’automobile doit évoluer, car elle su-bissait déjà une crise propre avant la débâclede 2008 et 2009. Face à cela, le taux de re-cours à l’intérim est redevenu stable, mais“on est sur un palier, on attend de voir ce quise passe”, commente Frédérique Pellier.Car, justement, 80 % des missions se dérou-lent dans le secteur industriel.Mais il reste certains secteurs où la crisetient au fait que les demandes sont plusnombreuses que les offres. C’est le cas desservices à la personne qui restent pénu-riques. Et il n’y a pas de raison que cela semodifie, compte tenu, à la fois, du vieillisse-ment de la population, et d’un besoin en as-sistantes maternelles qui n’est jamaissatisfait. L’hôtellerie, la restauration et lesmétiers de bouche continuent aussi de pro-poser des emplois. Depuis plusieurs années,employés de maison, bouchers, charcutiers,boulangers sont “des métiers d’avenir” etnombre de commerçants ne trouvent pas derepreneurs à l’âge de la retraite. Enfin, au-

delà de l’opportunité de mettre en adéqua-tion un métier en tension et un salarié en re-cherche, subsiste le profil du candidat. Lamobilité géographique est plus difficile pourune personne habitant à 30 km d’un lieu detravail potentiel. Dans ce cas, l’obtention dupermis de conduire est déjà une étape àconsidérer dans la réinsertion et c’est peut-être avant que la crise se soit éloignée qu’ilfaut y penser.

Pascale Tessier

Un frémissement se fait sentirstabilisation dans certains secteurs, ralentissement de la baisse dans d’autres, la grosse crise

pourrait être derrière nous. c’est le moment d’observer les secteurs qui continuent de proposerdes emplois et ceux dans lesquels formation ou réorientation ne sont pas à négliger.


Un frémissement se fait sentirstabilisation dans certains secteurs, ralentissement de la baisse dans d’autres, la grosse crise

pourrait être derrière nous. c’est le moment d’observer les secteurs qui continuent de proposer

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Repères• Pas de baisse de salaire chez les cadres. Lesrémunérations à l’embauche n’ont pas décro-ché avec la crise. Mais les situations sont iné-gales suivant fonctions et profils. Exemples :marketing commercial et web-marketing sontplus généreux ; les banques, se livrant une ba-taille concurrentielle, ne baissent pas ; dansla finance, tendance au gel, mais pas questionde laisser filer le bon candidat, surtout uncontrôleur de gestion ; l’informatique choiesurtout développeurs et infographistes maisn’est pas généreuse pour les autres. Quant auxingénieurs, moins recherchés avec la crise, ilsne quittent pas facilement leur emploi et laproposition d’un meilleur salaire est un argu-ment. (Source Apec).

• Contrat de transition professionnelle. Pen-dant 12 mois, le salarié qui a perdu son emploiperçoit 80 % de son salaire brut (au lieu de50 %). En bénéficier permet de se focalisersur la recherche et la réinsertion.

(Source : Pôle Emploi).

Les métiers de bouche et la restaurationproposent des emplois ©

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Qu’il s’agisse d’entrer dans la vie ac-tive ou de se reconvertir, l’idée dese mettre à son compte arrive tou-

jours, tôt ou tard, dans le lot des hypo-thèses. Une tentation pour ceux qui yvoient la possibilité d’assouvir leur soif deliberté, de profiter de chaque deniergagné, ou de faire ce qu’ils aiment. Mais laperspective est souvent écartée par ceuxqui redoutent les tracasseries administra-tives, les lendemains qui déchantent, lesaléas financiers ou l’engagement à troplong terme.Or, le statut d’auto-entrepreneur apporte,justement, une réponse concrète aux ar-deurs des premiers et aux hésitations desseconds.Instaurée en avril 2008 et devenue réalitéen janvier 2009, cette forme juridique a,très vite, rencontré un vif engouement. Carles secteurs d’activité et les profils concer-nés n’ont sans doute d’autre limite que ceque l’imagination peut produire. À condi-tion de rester dans la légalité, bien en-tendu.Ce nouveau statut s’adresse très bien auxhommes et aux femmes qui reprennentune activité, démarrent dans la vie activeou cherchent un complément de salaire.Comme Anne-Lise qui, après s’être donnéun peu de temps pour élever sa fille, a re-pris son travail d’attachée de presse, chezelle, loin de son ancien bureau, avec pourseules contraintes “celles que je m’im-pose.” Ou Loïc, maréchal-ferrant qui seserait mis à son compte, de toutes les fa-çons, “mais là, c’est la facilité.” Ou bienSophie, très heureuse de son “petit travail

de secrétariat” qui met du beurre dans lesépinards, pendant que ses trois garçonssont à l’école. Ou encore, Emmanuel, à quiil ne manque plus grand chose dans la ré-flexion pour devenir auto-entrepreneur etcommercialiser les foies gras de sa belle-mère, tout en conservant son travail de la-borantin : “Le tout est de s’organiser, jeferai ça le soir en rentrant, ou le samedi.”Dans son cas, plus que l’attrait d’un com-plément de revenu, c’est l’envie d’exercerune activité totalement différente qui letente, “comme un hobby, avec l’envie, enplus, de faire découvrir des produits de ter-roir.” De nombreux cas de figure peuventêtre concernés : une créatrice de bijouxfantaisie qui voudrait tester son aura sur lemarché sans prendre de risque : Esther ypense fortement dès que son bébé fera sespremiers pas, et qu’elle aura vraimenttrouvé son réseau de distribution.

Télétravail, services à la personneL’un des secteurs particulièrement bienadapté est le télétravail. Il regroupe tousles métiers pouvant être exercés à distance(traduction, saisie pour un service decomptabilité, suivi de clientèle, création desites web, …) et grâce aux technologies del’information, il n’y a plus ni distances etfrontières : le tout est que le travail soit faitdans les temps. Les services à la personnesont également de bonnes pistes : livrai-son de repas à domicile, soutien scolaire,petits travaux de jardinage, de couture oude bricolage, … Il peut même s’agir là d’ap-préciables compléments de retraite pourles plus habiles. Et puis, si elle ne vient pasà l’esprit parmi les premières idées, la lo-

cation de chambres d’hôte peut aussi rele-ver de l’auto-entreprise, à condition de selimiter à cinq chambres pour une capacitéd’accueil de quinze personnes. Enfin, pourceux que ce nouveau statut séduirait maisqui ne trouverait pas matière à réalisation,il reste un secteur à explorer : devenirauto-entrepreneur conseil…

Pascale Tessier

Se lancer sans sauter dans le videdepuis un an, le statut d’auto-entrepreneur donne des ailes à ceux qui n’osaient pas se lancer,

et concrétise les projets de ceux qui n’attendaient qu’un risque minimum pour foncer. d’ores etdéjà, cette nouvelle forme juridique remporte un grand succès. on peut (presque) tout imaginer…


Se lancer sans sauter dans le videdepuis un an, le statut d’auto-entrepreneur donne des ailes à ceux qui n’osaient pas se lancer,

et concrétise les projets de ceux qui n’attendaient qu’un risque minimum pour foncer. d’ores et

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conseils avant de se lancer• Il s’agit d’une entreprise individuelle, sanscapital minimal.

• Création et radiation sont rapides et peuventse faire par Internet.

• Pas d’autorisation administrative pour utili-ser son domicile comme local professionnel.Le chef d’entreprise peut déclarer ses biensfonciers bâtis et non bâtis insaisissables, parsimple déclaration chez le notaire.

• Le chiffre d’affaires est limité, pour 2010, à :80 300€ HT (vente de marchandises, objets,fournitures, denrées à emporter ou consommersur place, fourniture de logement) ou32 100€ HT (prestations de services relevant dela catégorie des bénéfices industriels et com-merciaux ou des bénéfices non commerciaux).

• Pour les charges sociales comme pour lafiscalité, prélèvement libératoire mensuel outrimestriel sur le chiffre d’affaires, selon unpourcentage relatif au type d’activité.

• Pas de Tva puisqu’il s’agit du régime fiscalde la micro-entreprise.

Anne-Lise a trouvé le moyen de conjuguertravail et vie de famille

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Faire autre chose, Laurence en rê-vait, “mais quand on n’a plus 25ans, pas encore 50 et qu'on ne

parle pas anglais, c’est galère !” Quatremois de break ont permis à cette Cau-choise de comprendre que relater l’ac-tualité pour son quotidien régional favori-comme elle le faisait depuis quatre ans-lui plaisait, mais qu’il n’était plus possi-ble de gérer vie de famille et agenda dé-bordant. Pourtant, si elle était décidée àtourner la page, elle ne savait pas mettreun titre sur celle qu’elle rêvait d’ouvrir.Une formation de secrétaire commer-ciale lui a permis d’enrichir son CV qui necomportait qu’un BEP vente, mais sonavenir restait nébuleux. Une opportunitéa forcé le destin afin que Laurence fondele commerce qui lui permet de concilierson goût du contact, sa soif de rendreservice et sa passion de la Normandie.Depuis avril 2009, à Lillebonne, le salonde thé qu’elle a créé est devenu un vrailieu de vie. Car on ne pousse pas seule-ment la porte pour savourer un thé ouquelques douceurs. Entre deux bou-chées, on peut admirer les toiles accro-chées aux murs. Ou bien découvrir lespaniers gourmands, le poulet au ca-membert et autres produits du terroirnormand que Laurence goûte avec soin,afin “de savoir de quoi je parle.” La listedes bonnes raisons d’entrer ne s’arrêtepas là, puisque le club de lecture prendses quartiers tous les deux ou troismois, et que l’on vient aussi discuter ouse donner rendez-vous, les jours demarché. Du lundi au samedi, le salon deLaurence sert également de relais : on

dépose un objet pour un parent, un giletoublié par un ami, un panier qui sera re-pris par un autre, un peu plus tard. Dequoi créer “une ambiance d’amitié etd’échanges” qui plaît à la maîtresse deslieux qui aime aussi faire découvrir, unefois par mois, le thé de son choix.

Six jours sur septElle n'a guère le temps de regretter sonancien rythme de travail, car sa boutiqueest ouverte six jours sur sept, et si elleménage son dimanche en famille, c’estpour préparer sa semaine et régler la pa-perasserie. La nuit, elle pourrait dormirsi elle ne gambergeait sur la nouveautédu terroir à tester, la bonne idée à déni-cher ou la prévision du temps nécessairepour venir à bout de sa journée du len-demain. Pourtant, Laurence ne regretterien et sa boutique lui apporte ce qu’ellerecherchait : “un bien-être psycholo-gique, le contact avec les gens, c’est unejoie au quotidien.” Aujourd'hui, elle sesent commerçante, mais surtout utile.Elle équilibre ses comptes mais ne peutpas encore se verser de salaire. Les pré-visions du comptable auraient dû lui per-mettre de le faire en fin d’année, mais lacrise est passée par là. Pour l’heure, ellese réjouit de la convivialité du lieu, re-garde le chemin parcouru et repense auxmoments où elle n’imaginait pas que soncommerce “prendrait une telle ampleur." Elle ne fait “pas ça pour ne rien gagner”mais elle veut bien encore patienter pourla fiche de paie : ce temps-là sera certai-nement utilisé à laisser germer quelquesidées. Et à se dire chaque matin “qu’aller

travailler comme ça, même sans êtrepayée, c’est un plaisir”…

Pascale Tessier

La joie quotidienne de Laurenceelle trouvait ses journées trop chargées sans satisfaction suffisante. Laurence a tourné la page

pour créer un salon de thé, devenu un lieu de vie qui ne cesse d’ajouter des cordes à son arc.et de lui apporter, sur le plan personnel, encore plus qu’elle ne l’imaginait.


La joie quotidienne de Laurenceelle trouvait ses journées trop chargées sans satisfaction suffisante. Laurence a tourné la page

pour créer un salon de thé, devenu un lieu de vie qui ne cesse d’ajouter des cordes à son arc.

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conseils avant de se lancer• Bien cibler son projet et ce qu’on en attend :Les objectifs ne seront pas les mêmes s’il doits’agir du salaire principal de la famille ou d’uncomplément. Bien identifier le temps que l’onest prêt à consacrer et la durée pendant la-quelle on est prêt à ne pas percevoir de salaire.

• Chercher, se documenter : Internet est unemine. Aller de site en site, croiser les infor-mations, lire les témoignages, recueillir destémoignages de personnes exerçant la mêmeactivité.

• Comparer les frais : En plus de son apportpersonnel, Laurence a dû contracter un em-prunt. Mettre les banques en concurrence. At-tention, si le taux de l’emprunt diffère peu del’une à l’autre, il faut comparer les taux decommission sur le paiement par carte ban-caire, et les frais bancaires souvent multiples.

• Être aidé : Laurence a bénéficié du prêt Oséo,le seul pour lequel elle remplissait tous les cri-tères. Elle a également contacté “Haute-Nor-mandie active”, une association d’aide pour lesfemmes souhaitant créer leur entreprise, au-près de laquelle elle a obtenu une aide effi-cace dans le dédale de démarches à accomplir.

• Être prudent à l’établissement du bilan prévi-sionnel : La crise est là et il ne faut pas se fixerd’objectifs trop ambitieux. Sans, pour autant,minimiser l’importance de l’activité à venir.

"Fleur de Thé", un endroit chaleureux ouvertà Lillebonne depuis le printemps 2009 ©

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De son amour pour le cheval, LoïcBauchet en a fait un métier. Et bienqu’il ne soit à son compte que de-

puis quatre mois, il est certain que la voiequ’il suit est bien la bonne. Fils et petit-filsde passionnés de chevaux, ce Cauchois dela Frenaye, près de Lillebonne, a commencéà monter à huit ans, avant de s’astreindre àun rythme plus soutenu et d’enchaîner lesconcours hippiques. À l’âge où d’autres rê-vaient d’entrer au lycée, le jeune normandétait déjà convaincu que son futur métierserait lié à l’équitation. Une discussion avecun maréchal-ferrant a fini de le convaincre.À l’issue du collège, Loïc a suivi trois annéesd’apprentissage : trois semaines chez l’ar-tisan à Saint-Antoine-la-forêt, et une se-maine de cours dans les Pyrénées. Jamaissa passion ne s’est émoussée, elle a plutôtrenforcé son plaisir d’être au contact deschevaux. Pourtant, au terme des trois ansde formation, Loïc ne se voyait pas entrer sivite dans la vie active et voulait, peut-être,mettre son engouement à l’épreuve. Il pas-sera donc six mois au sein de l’armée deterre, à Brive-la-Gaillarde, “pour réfléchir.”Il ne conserve pas de mauvais souvenirs decette époque au service de la Nation, mais ily a acquis une certitude : “C’est la maré-chalerie qui me plaisait”, et rien d’autre.De retour en terre normande, Loïc soigneune blessure aux ligaments du genou qui letient éloigné de toute activité durant un an.Juste ce qu’il faut pour trépigner d’impa-tience à l’idée d’approcher de nouveau lemeilleur ami de l’homme.Une fois remis sur pied, à raison de “deuxou trois jours par semaine”, il reprend donc

l’activité, “pour me faire la main”, et forgeseul ou avec un ami. Le départ à la retraitede Matthieu Rousseau, “mon maréchal-ferrant” comme il l’appelle avec affectionet admiration, lui donne l’occasion de selancer.Depuis octobre, Loïc sillonne donc les envi-rons d’Yvetot avec son camion. À l’intérieur,la parfaite panoplie du maréchal-ferrant iti-nérant : un établi en bois, une perceuse, unétau, une forge à gaz, une enclume, un tré-pied et tout ce qu’il faut de fers, de clous etl’outillage approprié.

De 9h à 22h30Les journées commencent à 9 heures, etpeuvent ne pas finir avant 22 h 30, “s’il y ade la lumière dans l’écurie.” Car le ma-réchal-ferrant est aux petits soins deschevaux de trois centres équestres, d’uneécurie de propriétaires et d’une dizainede particuliers. Le travail est planifié,mais lorsqu’il y a des urgences, il essaiede passer le jour-même “ou au plus tardle lendemain.” Avec le souci du travailbien fait.En sachant qu’un cheval doit être ferré“toutes les sept à huit semaines”, etqu’une heure est nécessaire pour les qua-tre sabots, on comprend que le travail nemanque pas. Les journées sont épui-santes pour le dos, mais la passion defaire ce que l’on aime compense aisé-ment. “Le contact avec les chevaux, cen’est jamais la même chose. On sait quel’on va faire un cheval, mais on ne sait ja-mais comment ça va se passer”, expliqueLoïc. Les relations avec les clients aussisont chaque fois différentes. Et s’il effec-

tue une centaine de kilomètres quotidiensau volant de son camion, le maréchal-fer-rant se réjouit aussi “de voir beaucoup dechoses et de ce contact avec la cam-pagne.” Il se sait aussi privilégié d’avoirrepris la clientèle de “son” maréchal-fer-rant, sans avoir eu besoin de la constituer.Cela lui permet déjà d’avoir une activitéimportante, et de réaliser un chiffre d’af-faires supérieur à ce qu’il escomptait.

Pascale Tessier

La passion du cheval en travaillanttravailler au plus près des chevaux en ayant une activité chaque jour différente, des contacts

variés et des journées qui se suivent sans se ressembler, Loïc l’a trouvé en devenant maréchal-ferrant. un métier qui le tentait depuis l’adolescence et qu’il exerce, aujourd’hui, avec passion.


La passion du cheval en travaillanttravailler au plus près des chevaux en ayant une activité chaque jour différente, des contacts

variés et des journées qui se suivent sans se ressembler, Loïc l’a trouvé en devenant maréchal-

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conseils avant de se lancer• Après discussion avec un comptable, Loïc aopté pour le statut d’auto-entrepreneur qu’ilpense conserver durant les deux premièresannées de son activité.

• Les avantages qu’il y trouve : pas de chargessociales la première année et pas de chargesà supporter si l’activité est réduite (intempé-ries, etc.) ; l’absence de prise de risque fi-nancier ; la possibilité d’être son proprepatron.

• La limite : il ne doit pas dépasser 32000€de chiffre d’affaires annuel.

• Loïc applique un tarif horaire pour ferrer uncheval, sans tenir compte de ses frais et deson temps de déplacement.

Sur une zone comprise entre Rouen et LeHavre, une vingtaine de maréchaux-ferrants(“dont certains ont beaucoup d’expérience”)exercent leur activité.

À 21 ans, Loïc a trouvéle métier dont il rêvait ©

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135, rue Constantine02 32 10 51 5102 32 10 21 14

02 35 72 13 66 02 35 72 12 82

2010 c’est à Rouenet nulle part ailleurs

Luthier, c’est le métier que Fred Lefèb-vre avait choisi d’exercer en quittant lecollège. Deux ans d’études au Mans

pour décrocher un CAP et le voici orfèvre del’instrument. Le métier lui plaît, mais “à 18ans, je ne pouvais pas avoir un nom. Or, c’estun métier bien particulier, et il faut rester aumoins vingt ans chez un maître pour être re-connu.” Au bout de “deux ou trois ans”, ilabandonne donc ce métier qui lui plaît maisne lui permet pas de vivre décemment. Sapassion pour le bois ne s’est pas émousséepour autant, et il part en Savoie, gagner savie. Ce n’est pas son travail de saisonnier àla patinoire, l’hiver, qui le retient mais leplaisir qu’il a de travailler au village dès leprintemps. Il restera cinq ans à découvrir“le traditionnel et ses vieilles méthodes.”C’est dans les montagnes que germera l’en-vie de construire sa propre maison. Et pourcela, retour dans la Normandie de son en-fance. “Je n’avais pas la possibilité deconstruire en Savoie alors que là, j’avais unterrain de famille.” C’est à Berville que FredLefèbvre concrétise donc son rêve. Le chêneremplacera le mélèze, mais le travail res-tera “le même”, était-il déjà persuadé dansles Alpes. Plusieurs mois de travail dans uneentreprise d’escalier artisanal, “pour finan-cer une partie des travaux et obtenir unprêt”, lui permettent de se lancer sans autrequalification que sa formation obtenue surle terrain. D’ailleurs, sa carte d’autodidactelui plaît plutôt bien.“Une bonne année” lui sera nécessaireavant de pousser la porte de sa maison de170 m2 sur deux niveaux, véritable témoin desa passion pour le traditionnel, et des ma-

tériaux du pays de Caux : les piliers sont engrès avec soubassement de silex fixé au tor-chis surmonté de briques et de colombages.La toiture est faite de petites tuiles plates enterre cuite, rouge sablé. L’intérieur est toutaussi représentatif de la région : chêne clairpour les parquets et la cheminée à insert,tomettes au sol de la cuisine et de l’entrée etun four à pain en lieu et place de l’électrique.Les murs sont faits d’un mélange de terre,de paille et de roseau. Des matériaux qu’iltrouve “sur place”, à l’exception de la terrequi arrive de Beauvais en big bag.En achevant sa maison, le jeune Normandn’imaginait pas encore se lancer dans lemétier. C’est l’engouement suscité par saréalisation qui l’y incite. Les visites af-fluaient, les demandes suivaient et puisqu’ilavait “pris plaisir à le faire”, il ne voyait pas“pourquoi arrêter là.”

«La terre, c’est écolo»Fort de sa référence qu’est sa maison deBerville, il fait aujourd’hui des charpentes,du remplissage de colombages, des en-duits intérieurs, de la pose de tomettes ausol : “80 % de la maison, en somme.” C’estsurtout pour les colombages qu’il est leplus sollicité. “Beaucoup d’erreurs ont étéfaites avec des enduits en ciment”, ex-plique-t-il. “Ça ne tient pas sur le bois, çapourrit et il faut tout refaire.” Les Haut-Normands reviennent à ce goût du tradi-tionnel. “On met de l’écologie à toutes lessauces. Pour moi, il ne s’agit pas de fairede l’écolo pour de l’écolo, mais la terre,c’est écolo, ça fait des centaines d’annéesqu’on l’utilise !”

La crise économique ? L’entrepreneur nor-mand ne la ressent “pas du tout.” Ses fac-tures de travaux sont beaucoup plusonéreuses, parce que les matériaux ne sontpas produits en aussi grosse quantité quele ciment ou le béton et que cela prend plusde temps, mais il constate que les gens quiont les moyens d’entreprendre le font sanssourciller. D’ailleurs, depuis son installa-tion, il a déjà réalisé dix chantiers qui luipermettent de vivre convenablement.Pour autant, Fred Lefèbvre ne veut pas seretrouver à la tête d’une trop grosse entre-prise. Il a juste un apprenti à ses côtés ets’il envisage d’embaucher un employécette année “à condition que les com-mandes continuent”, il ne souhaite pasaller au-delà. D’ailleurs, qui sait ce qu’ilfera dans cinq ou dix ans ? Même pas lui.Ce dont il est juste certain, c’est que sapassion pour le bois et la terre ne le lâ-chera jamais.

Pascale Tessier

La tradition, y’ a que ça de vraide la savoie, un jeune normand a rapporté le goût de la construction traditionnelle. Loin deschalets, il est revenu au pays des colombages et de la terre pour rénover de vieilles demeures

ou réaménager à l’ancienne. un marché qui semble plutôt porteur.


La tradition, y’ a que ça de vraide la savoie, un jeune normand a rapporté le goût de la construction traditionnelle. Loin deschalets, il est revenu au pays des colombages et de la terre pour rénover de vieilles demeures

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Repères• L’entreprise “Construction ECaux nor-mandes” affiche une carnet de commandesplein jusqu’à l’été

• Pour une maison de 170 m2, compter :25 m3 de bois, 7000 briques, 15 à 20 m3 deterre pour les murs en torchis

• Pour rénover un colombage, compter 2 à 3mois de travaux, à partir du printemps, de pré-férence. Les éléments sont enlevés au fur et àmesure, 3 m par 3 m afin de pouvoir continuerà y vivre.

L'ancien luthier met sa passion du boisau service de la construction traditionnelle

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L’ossature bois n’est pas réservée auxpays nordiques. Aujourd’hui, chacunen est conscient, mais lorsque l’en-

treprise de Jean-Luc Maugy s’est lancéesur ce créneau, en 1985 à Iville (dansl’Eure), elle était sans doute trop en avancesur son époque. “Nous passions trop detemps à convaincre les gens”, se souvientViviane Maugy. Et les commandes n’ont passuivi dans les proportions escomptées. Ladécision a donc été prise de se recentrersur la maçonnerie traditionnelle. Pourtant,pour un chef d’entreprise charpentier deformation, miser sur le bois n’avait riend’étonnant. Et quand on sait que ce type deconstruction est une évolution de la tech-nique du colombage, il serait bien difficilede ne pas y accorder de l’intérêt, quand onse trouve en Haute-Normandie.Il y a cinq ans, la tendance s’est inversée. Onne parlait pas encore de Grenelle de l’envi-ronnement, mais les Haut-Normands com-mençaient à examiner leurs facturesd’énergie avec inquiétude et cherchaient àfaire des économies. Une envie de ne pasavoir la maison de tout le monde a, peut-être aussi, commencé à poindre. L’entre-prise euroise a donc été sollicitée de plus enplus régulièrement pour construire selon leprocédé qu’elle avait déjà choisi dans les an-nées 80. Petit à petit, il est devenu son acti-vité principale puisqu’aujourd’hui, neuf deses réalisations sur dix sont en ossaturebois. “Cela nous fait plaisir, car nous aimonsvraiment cela”, se réjouit Viviane Maugy quin’a jamais cessé d’y croire.Au fil des années, les mentalités n’ontcessé d’évoluer. “Le Grenelle a vraiment

fait bouger les choses.” À la Foire deRouen, en septembre dernier, l’entrepriseMaugy a été assaillie de demandes, et lorsdes deux opérations portes ouvertes ré-cemment organisées, 700 personnes sontvenues se renseigner.En se diversifiant, l’entreprise euroise asans doute évité de subir la crise de pleinfouet. Certes, l’activité s’est ralentie, “maison avait une telle charge de travail que celanous a permis de nous mettre à jour”, ex-plique la gérante. Jean-Luc Maugy et sesouvriers avaient beau “faire le maximum”,les carnets de commandes étaient alorsremplis pour deux ans. La période difficilea permis de les ramener à un niveau pluscorrect. Un an tout de même !

2010 sera difficilePour 2010, “nous essayons de ne pas êtretrop pessimistes, mais l’année sera trèsdure. On insiste sur nos performances, lesmaisons basse consommation et les mai-sons passives, encore mieux isolées etchauffées avec des bougies pour 75 eurosannuels seulement, mais il faut vraiment sebattre, car les entreprises de constructionen ossature bois commencent à fleurir unpeu partout.” Et même si celle d’Iville a pris“un petit peu d’avance”, elle sait qu’elle nedoit pas relâcher ses efforts. Tout d’abord,parce qu’elle y croit. Au-delà du procédéutilisé, elle insiste donc sur les économiesd’énergie pouvant être réalisées, les aideset les crédits d’impôts pouvant être obte-nus. Et même si le travail est sans relâche,elle va au-delà des chiffres, car Jean-Luc etViviane Maugy croient fermement aux ver-tus de ce matériau noble qu’est le bois.

Néanmoins, pour la gérante, le principalcapital à retrouver pour que la construc-tion reparte, “c’est la confiance. il faut queles gens qui ont de l’argent aient de nou-veau envie de le dépenser.” D’ici là, l’en-treprise a décidé d’étendre encore sonrayon d’actions en ouvrant un secteurconsacré à la rénovation thermique, quegérera le fils de la famille. Mettant ainsien application une motivation de tous lesinstants : “Ne pas rester les deux piedsdans le même sabot.”

Pascale Tessier

Ossature : une longueur d’avancedans le secteur de la construction qui n’a pas été épargné par la crise, une entreprise a choisi

l’ossature bois. pour se diversifier et parce qu’elle croit fermement en ce matériau qui autorisetous les styles et propose de réaliser de vraies économies en matière de consommation d’énergie.


Ossature : une longueur d’avancedans le secteur de la construction qui n’a pas été épargné par la crise, une entreprise a choisi

l’ossature bois. pour se diversifier et parce qu’elle croit fermement en ce matériau qui autorise

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Repères• L’entreprise Jean-Luc Maugy a été créée àIville, en 1977, sous la forme d’une entrepriseindividuelle, avant de devenir une SARL en 1992.

• 1985, elle commence à travailler l’ossaturebois qui ne rencontre qu’un faible engouement.

• Depuis 5 ans, la demande est très forte, et90 % des maisons réalisées par l’entreprisesont en ossature bois. Pour des formes trèssimples, le surcoût est de 3 à 5 % par rapportà la construction classique. Sur des styles ar-chitecturaux contemporains, les prix sont iden-tiques.

• L’effectif est de 35 personnes. Il est restéstable en 2009, malgré la crise. Prévisiond’embauche d’une ou deux personnes dansle courant 2010, en rapport avec l’ouvertured’un département consacré à la rénovationthermique.

Sur dix maisons construitespar Jean-Luc Maugy,neuf sont en ossature bois

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Consacrer son activité aux travauxforestiers n’était pas chose excep-tionnelle, il y a vingt-cinq ans. Entre

l’élagage, les plantations, les clôtures fo-restières et autres tâches, l’entreprise“Environnement et Forêts” avait de l’ou-vrage. Cependant, au fil des ans, elle asenti que sa spécificité pouvait être ail-leurs et que, dans l’Aisne comme à Yvetot,où sont installés ses deux sites d’exploi-tation, elle avait envie de prendre soin duterritoire qui l’entourait.Depuis quinze ans, elle s’intéresse donc auclassement des espaces naturels sensi-bles. Bien qu’ils puissent être la propriétéde collectivités locales et territoriales oude particuliers, c’est dans le cadre de mar-chés publics qu’elle réalise 60 % de son ac-tivité dans ce domaine.L’entreprise haut-normande aménage ainsides sentiers pédagogiques, crée de petitschemins de randonnée accessibles auxpersonnes à mobilité réduite ou agrémen-tés de panneaux éducatifs, concrétise desparcours sportifs, effectue des plantationsde terrain, etc.Dans le même esprit de préservation desespaces qui nous entourent, “Environne-ment et Forêts” a créé, il y a cinq ans, undépartement spécialisé dans l’aménage-ment des rivières, tout particulièrementchargé de la création de mares, de l’amé-nagement de plans d’eau ou de bergesgrâce au tressage de fagots de saule. Elleutilise pour cela des engins montés surchenilles.Les activités étaient déjà diversifiées, avecl’environnement pour dénominateur com-

mun, lorsque les trois associés ont décidéde se pencher sur les énergies renouvela-bles, en considérant que la France avaitaccumulé “un grand retard dans ce do-maine”, souligne Bruno Coppinger, res-ponsable de l’unité haut-normande.

S’adapter aux nouveaux besoinsAujourd’hui, on ne s’intéresse plus seule-ment au chauffage naturel pour le bien-être ou la beauté du spectacle : sechauffer au bois, c’est adopter une énergienaturelle qui a su évoluer avec son tempspour s’adapter aux rythmes de vie et auxnouveaux besoins. En constatant que lesrendements maximum étaient obtenus,non pas avec la bûche traditionnelle, maisà partir de granulés ou de plaquettes debois déchiqueté, voire avec des résidus descieries, l’entreprise d’Yvetot a décidéd’acquérir un broyeur à plaquettes. “Petità petit, c’est devenu une grosse activité”,assure le chef d’entreprise. Le bois pro-vient des travaux d’élagage ou des chan-tiers menés au bord des routes. Et lemarché ne se concentre pas exclusive-ment autour du chauffage, même s’il restela destination principale, puisque le boisainsi broyé peut être utilisé pour le pail-lage des plantations, et même en tant queplaquettes dans les jeux pour enfants.Aujourd’hui, “Environnement et Forêts”souhaite se développer aussi bien auprèsdes particuliers (pour lesquels elle produitdéjà plus de 100 tonnes annuelles) quedes collectivités (1000 tonnes) en privilé-giant “les petits plutôt que les gros ré-seaux de chaleur”, afin de restercompétitive. De novembre à mars, l’entre-

prise est “en plein boum”, avec des cen-taines de tonnes à broyer. Du bois coupécet été, entreposé chez les agriculteursafin d’éviter un transport inutile.Bruno Coppinger aborde avec prudence.“Nous travaillons à 60 % pour le secteurpublic, or l’État a du mal”, constate-t-il enimaginant, tout de même, que les re-cherches d’économies vont devenir cru-ciales et que le développement desénergies renouvelables est appelé à s’ac-croître. Pas question de recruter pour au-tant : “Je préfère être débordé plutôt qued’embaucher tout de suite, car on ne saitpas ce qui va se passer ensuite.” Et pourque la motivation reste intacte parmi lessalariés, un plan d’épargne-entreprise aété mis en place. “Cela fait partie de l’évo-lution de la boîte. Les gars y travaillent,c’est normal qu’ils se sentent impliqués.”

Pascale Tessier

Le bois, l’autre façon de chaufferLes territoires qui nous entourent sont autant d’espaces à sauvegarder. sans négliger ses activi-

tés forestières et d’aménagement touristique, une entreprise s’implique dans la productiond’énergies renouvelables. en broyant le bois, tout simplement.


Le bois, l’autre façon de chaufferLes territoires qui nous entourent sont autant d’espaces à sauvegarder. sans négliger ses activi-

tés forestières et d’aménagement touristique, une entreprise s’implique dans la production

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Repères• L’entreprise a été créée en 1985 à Fontenoy,dans l’Aisne et compte trois associés : Sté-phane Gay, gérant, Benjamin Cabot et BrunoCoppinger, responsable du site normand.

• Effectifs en augmentation régulière. 12 per-sonnes il y a 7 ans et 20 aujourd’hui.

• Activité : 15 % pour les travaux forestiers,50 % pour l’aménagement touristique, 35 %pour les énergies renouvelables.

• Chiffre d’affaires : + 30 % entre 2007 et2008. + 20 % environ entre 2008 et 2009.

Malgré une activité en plein essor,Bruno Coppinger reste prudentsur les perspectives d'embauche

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Ayez l’audace de faire passervotre société à l’hybride !

Prix des modèles présentés avec option peinture métallisée (Insight Hybrid : 400 € / Civic Hybrid : 480 €) et bonus écologique déduit : Insight Hybrid Executive - 20 890 € / Civic Hybrid - 25 130 €.Tarifs conseillés au 01/01/10. (1) Bonus écologique de 700 € bénéficiant aux personnes morales qui acquièrent en 2009 des véhicules n’ayant jamais été immatriculés émettant au maximum120 g/km de CO2. Selon modalités prévues par décret n°2007-1873 et arrêté du 26/12/07. (2) Dans les conditions prévues par l’article 1599 novodecies A du CGI et selon les régions où la mesureest appliquée. (3) Dans les conditions prévues aux articles 39 AC à 39 AF du CGI. Non cumulable avec une offre de crédit d’impôt. (4) Période de décompte à partir du 1er jour du trimestre en coursà la date de la première mise en circulation. Dans les conditions prévues par l’article 1010 A CGI et décrites au bulletin officiel des impôts 7 M-2-07 du 31 mai 2007. Applicable aux professionnelsen société. Consommations mixtes : 4,6 l/100 km. Emissions de CO2 (Insight Hybrid Executive - Civic Hybrid) : 105 - 109 g/km. *Donnez vie à vos rêves. www.hybridespourtous.com

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ETARES, ou le traitementintelligent des déchets

Pourquoi lasociété a réussi…

Thierry Toubhans, à la tête

d’Etarès depuis 2007, a

pour principe de base de

ne pas chercher la rentabi-

lité à tout prix : « ce qui

compte d’abord, c’est de

concilier l’intérêt socié-

tal et l’impératif écono-

mique, et de privilégier

l’avenir ». Et ce, quitte à

gagner moins d’argent : en

effet, la société n’a pas eu

peur de voir baisser son

chiffre d’affaires en 2009,

en plus d’un contexte éco-

nomique qui avait déjà

provoqué une diminution

d’activité, parce qu’elle a

choisi d’investir en l’avenir.

« Enfouir, c’est facile,

mais c’est limité dans le

temps. Là oùon cherche

à aller, c’est vers un

maximumde valorisa-

tion, entre autres, éner-

gétique. »C’est sur cette

foi en un futur qui saura de

mieux en mieux gérer in-

telligemment les déchets

que se base Etarès.

Unique centre de traite-ment des déchets indus-triels banals sur la région,et en tant qu’InstallationClassée pour la Protec-tion de l’Environnement,Etares est autorisée àrecevoir 300 000 tonnesde déchets par an, dansun souci constant de nonpollution.

Phénomène collatéral lié àl’activité industrielle du terri-toire, au développement desdéchetteries municipales, et,plus généralement à des exi-gences de plus en plus fortesenmatière de respect de l’envi-ronnement, la production desdéchets « dits » industriels nebaisse pas et la nécessité de lestraiter justifie l’existence d’unesociété privée, telle qu’ETARES.

Ce centre de traitementrecueille sur un vaste emplace-

ment de 30 ha les « déchetsultimes de classe 2 », c’est-à-dire ces déchets industrielsbanals non dangereux qui nepeuvent être incinérésni réutili-sés. La partie stockage occupeune superficie de 19 ha. Ellerépondauxnormes lesplus exi-geantes en matière de sécuritéet deprotectionde l’environne-ment : en effet, dans cetimmense casier composé d’al-véoles, sont déversés lesdéchets, qui sont contrôlés, car-tographiés, compactés etrecouverts systématiquementde plusieurs matériaux quiempêchent toute pollution. Le« jus de déchets » produit parles eaux entrées en contactavec les matériaux stockés,appelé « lixiviats », est récoltédans des bassins et ensuitepompé, avant d’être envoyédans une station d’épuration.Le méthane, produit par ladécomposition des déchets est

récupérédansdespuitsdecap-tage pour être transformé, viaun moteur et une génératriceimplantés sur le site, en énergierevendue à EDF. Etarès pos-sède aussi un centre de tri decartons, papiers et plastiques :les déchets y sont triés puis misen balles, via un process, à desfins de recyclage. Enfin, l’entre-prise récupère les déchets debois pour les broyer et en faireainsi un combustible pourchaudières.

Si l’idée d’enfouir les déchetsfait a priori craindre pour l’éco-logie, le fonctionnement d’Eta-rès montre qu’au contraire ilpeut s’agir d’une mesure quiprotège notre environnement,d’autant que l’entreprisecherche avant tout à être réac-tive enmatière de valorisation.

● Création : 2001

● Effectif : 31 employés

● Superficie totale : 30 ha (19 ha pour le site d’enfouissement,

4200 m2 pour le centre de tri, les ha restants pour accès,

contrôles et services)

●Matière traitée : 300 000 tonnes de déchets industriels

banals (DIB)

● Chiffre d’affaires en 2009 : 9 620 000 €

S.A. ETARESRoute de l’Estuaire

76700 GONFREVILLE L’ORCHETel : 02.35.26.01.76Fax : 02.35.26.17.78Site : www.etares.com

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“Yabon Banania “, le slogan quirésonne encore dans les mé-moires n’a plus lieu d’être au-

jourd’hui puisque les deux marquesn’évoluent plus dans le même groupe in-dustriel. Verneuil-sur-Avre a conservé ladouceur des desserts. La marque créée en1964 existe toujours. Elle a subi de nom-breux bouleversements, depuis son rachatpar Banania qui généra le fameux slogan,des cessions et fusions en chaîne. Depuis2005, c‘est avec la volonté de lier la marqueà la réputation de ses produits et de diver-sifier sa gamme pour s’imposer plus large-ment sur le marché alimentaire, que Yabona pris un nouveau départ.Car, la marque était connue mais elle avait,peut-être, un petit côté vieillot, dans l’espritdes consommateurs. Néanmoins, elle avaitun gage de sérieux et elle a facilité les pre-miers contacts. “Nous avons beaucoup tra-vaillé sur la Recherche et Développement,la qualité de nos recettes”, explique GildasLegeay, le directeur du site. Il a égalementfallu adapter les recettes au contenant, carpasser du pot aluminium au pot plastiquene peut se faire sans modifier la prépara-tion. Sans transformer le goût pour autant.Parallèlement, l’entreprise haut-normandea commencé à produire des crèmes dessertsous la marque de grands distributeurs.Elle fabrique aussi des desserts pour desmarques qui les commercialisent sous leurpropre appellation et, notamment, ungroupe laitier italien.La direction a vite acquis la conviction quesi l’entreprise voulait être viable et pros-pérer, il lui fallait étendre son rayon d’ac-tion et s’intéresser à d’autres secteurs de

l’alimentation. Elle s’est ainsi lancée,conjointement, sur le marché des aidesculinaires pour de grands groupes indus-triels ou de restauration, sur la fabricationde fromage fondu pour d’autres qui lacommercialisent pour leur propre nom,mais aussi dans le domaine de l’alimenta-tion pour bébé, complètement nouveaupour elle. “Une diversification importantequi nous permet d’être reconnus par degrands groupes”, assure le directeur. Lesecteur bébé représente actuellement10 % de l’activité du site normand, mais ilest en pleine croissance et appelé à pros-pérer, dès cette année.

Le marché du bioEt puis, Yabon a senti qu’il y avait aussiune place à prendre dans le marché du bioet se positionne désormais avec des des-serts dénués de conservateur, colorant etarôme artificiel sous la marque “NatureAttitude”, appelée, elle aussi, à participerau développement rapide de l’entreprise.C’est donc une année 2010 très forte quivient de débuter pour Yabon : de nouveauxproduits programmés, de nouveauxclients à convaincre et “une forte crois-sance” attendue, à la fois sur le fromagefondu, les aides culinaires et sauces, laligne bio et l’alimentation pour bébé. Uneannée au cours de laquelle l’entrepriseveut démontrer qu’elle a bien su prendrele virage et que, forte des recettes qui ontfait sa réputation, elle est résolument ins-crite dans l’avenir. À court, moyen et longterme.

Pascale Tessier

Yabon, la belle aventure !Les flans nappés de caramel ne se cantonnent pas aux souvenirs d’enfance. avec une marque

qui a résisté aux rachats et cessions, le site haut-normand a choisi la diversification, afin d’êtrede plus en plus présent dans les linéaires des grandes surfaces et les recettes des industriels.


Yabon, la belle aventure !Les flans nappés de caramel ne se cantonnent pas aux souvenirs d’enfance. avec une marque

qui a résisté aux rachats et cessions, le site haut-normand a choisi la diversification, afin d’être

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Repères• Effectif : 62 personnes.• Activités : 55 % crèmes dessert, conserve(GMS, restauration collective, marque Yabon etmarques distributeurs). 25 % sous-traitanceindustrielle (pour d’autres marques). 15 %fromage pour hamburger, croque-monsieur,cordon bleu. 5 % aides culinaires pour indus-triels.• CA 2009 : 20 M€ environ (+6,7 %).• Directeur du site : Gildas Legeay, depuis2005.• Historique : de 1950 à 1962, fabrication despremiers gâteaux. 1963, rachat par Banania etcréation de la marque “Y a bon” en 1964.1988, vente de Banania et Yabon par la familleMidy à CPC qui rachète Knorr, Alsa Benco.1991, construction d’une seconde usine à Ver-neuil-sur-Avre. 2005, rachat de “Yabon” parFruitterroir avec un actionnaire unique, dé-marrage de la fabrication du fromage fondupour industriels. 2009, engagement de“Yabon” dans une démarche de production bio-logique et développement de produits d’ali-mentation infantile.2010 : rachat de l’activité Food Ingredients(aides culinaires pour industriels, recettesKnorr et Alsa) nécessitant l’aménagement d’unatelier, extension de la gamme nature Attitude(bio). Objectif : 115 salariés. De gros investis-sements programmés pour 2010-2011-2012.• Certifications : Iso 14001 depuis 2004. In-ternational Food Standard (IFS) niveau supé-rieur depuis 2009.

Produits bio, aliments pour bébéet fromage fondu sont des marchésporteurs pour Yabon

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Principaux établissements de l’agroalimentaireen Haute-normandie

34 ■ Ferrero France (Ferrero, italie) mont-saint-aignan chocolaterie dir. gén. Frédéric thil 658 www.ferrero.fr

55 ■ daVigeL (nestlé, suisse) martin-eglise surgelés pdg Jean-marie gurné 500 www.davigel.fr

71 ■ aLLiance eLaBorÉS Foucarmont surgelés dir. gén. Hubert parry 450 www.alliance-elabores.fr

128 ■ noVandie (andros) maromme produits laitiers dir. gén. loïc corbillé 330 www.mamie-nova.com

128 ■ SocoPa normandie le neubourg viande dir. gén. anne Bruna 330 www.socopa.fr

133 Ferrero France (Ferrero, italie) villers-écalles chocolaterie dir. usine Jean-michel ollivier 321 www.ferrero.fr

133 neStLÉ France (nestlé, suisse) rouxmesnil-Bouteilles café dir. philippe piteter 321 www.nestle.fr

137 ■ LedUn PêcheUrS d’iSLand(pecheurs d’islande) sasseville poisson pdg vincent durozey 300

167 danone Ferrières-en-Bray produits laitiers dir. marc thébault 260

167 ■ PâtiSSerie PaSqUier (Brioche pasquier) saint-valery-en-caux pâtisserie dir. gén. audrey moitry 260 www.pasquier.fr

175 Barry caLLeBaUt France (Barry callebaut) louviers cacao resp. opérations arouna coubally 250 www.barry-callebaut.com

197 ■ normiVaL (alliance) luneray viande dir. site cédric loyer 240 www.normival.fr

207 ■ LUnor luneray légumes dir. gén. Benoît Hornecker 230 www.lunor.fr

221 daVigeL (nestlé, suisse) offranville surgelés dir. usine alexs gorline 221 www.davigel.fr

222 ■ chocoLaterie micheL cLUizeL le roncenay-authenay chocolaterie dir. gén. marc cluizel 220 www.cluizel.com

222 Saint-LoUiS SUcre(südzucker ag, allemagne) nassandres sucre dir. François verhaeghe 220 www.saintlouis-sucre.com

284 ■ BroSSard le neubourg surgelés pdg guy schumacher 180 www.brossard.fr

284 ■ SociÉtÉ Pain cLÉment (norac) val-de-saâne pain dir. gén. olivier poigny 180

325 deLPierre(alfesca - France / angleterre / espagne) epreville poisson dir. usine emmanuel romary 165 www.delpierre.eu

332 danone neufchâtel-en-Bray produits laitiers dir. Frédéric lebas 160

332 LegaL le Havre café pdg alain Frydman 160 www.cafes-legal.fr

332 ■ La normande (sodexho) saint-nicolas-d’aliermont restauration collective pdg philippe pont-nourat 160

349 ■ SLaUr chaUVet (la martiniquaise) le Havre Boissons et alcools pdt Jean-pierre verlochere 158 www.slaur-chauvet.fr

361 ■ Fromagerie BoUrSin (Bel) croisy-sur-eure produits laitiers dir. Jean-pierre Brehon 150 www.groupe-bel.com

361 neStLÉ PUrina Petcare France(nestlé, suisse) saint-philbert-sur-risle alimentation animale dir. site Jacques chevalier 150

386 ■ SegaFredo zanetti(segafredo zanetti, italie) sotteville-lès-rouen café daF philippe Breistroff 148 www.segafredo.fr

395 SaiPoL grand-couronne oléagineux dir. étab. albert delépine 140

409 SenoBLe France gruchet-le-valasse produits laitiers dir. cathy maeght 135

415 ■ SVi StÉ VermandoiSe indUStrie(svi - estrees deniecourt) Fontaine-le-dun sucre pdg Jean-claude delloye 133 www.vermandoise.fr

418 cargiLL cacao et chocoLat France SaS grand-quevilly chocolaterie dir. gén. patrick davailleau 130 www.cargill.com

442 ■ Varenne gaStronomie val-de-reuil plats cuisinés pdg richard ortiz 125

1 2

2009 SociÉtÉ (groUPe) commUne actiVitÉ reSPonSaBLe eFFectiF WeB

Légendes :

■ Siège social1 - n° ordre : indique le rang de l’établissement (tous secteursconfondus) en haute-normandie, selon son effectif.

2 - effectif : sauf indication (*), il s’agit de l’effectif de l’établissement en 2009.* indique qu’il s’agit de l’effectif total de l’entreprise ou de la direction régionale.


Principaux établissements de l’agroalimentaireen Haute-normandie

455 ■ nUtriSet malaunay aide alimentaire pdg michel lescanne 120 www.nutriset.fr

533 ■ toUFLet tradition saint-etienne-du-rouvray Boulangerie industrielle pdg guillaume touflet 100

595 ■ yaBon verneuil-sur-avre céréales dir. usine gildas legeay 98

599 ■ SnVc toutainville viande dir. didier leibig 96 www.snvc.fr

610 marnier-LaPoStoLLe aubevoye Boissons et alcools dir. usine stanislas Fleury 93 www.grandmarnier.com

619 ■ caP Seine mont-saint-aignan coopérative agricole dir. gén. luc pamart 90 www.capseine.fr

619 ■ cUiSine SoLUtionS eUroPe(cuisine solutions inc, usa) Heudebouville plats cuisinés dir. gén. christian plat 90 www.cuisinesolutions.fr

619 ■ tLc sotteville-lès-rouen viande pdg Jacky orange 90

647 arcadie centre eSt (Bigard) Forges-les-eaux viande dir. christophe elie 89

647 Saint-LoUiS SUcre(südzucker ag, allemagne) etrépagny sucre dir. alain masereel 89 www.saintlouis-sucre.com

659 dÉLiFrance (nutrixo, France) martainville-epreville viennoiserie dir. arnaud carré 85 www.delifrance.com

666 ■ noVadiS (andros) moulineaux produits laitiers resp. serge chalmandrier 84

718 aLtadiS (imperial tobacco) sandouville tabac dir. usine alain laflesselle 77 www.altadis.com

721 ■ WiLd France (Wild kg, allemagne) le Houlme confiserie dir. gén. agnès kervarrec 76 www.wild.de

785 ■ BonBonS Barnier saint-etienne-du-rouvray confiserie pdg patrick renou 69 www.lamaisondesbonbons.fr

789 toUFLet goUrmet Heudebouville pâtisserie industrielle resp. site gilles vendrieux 68 www.touflet.fr

797 cni technoLogieS serqueux gomme arabique gérant stéphane dondain 65 www.cniworld.com

817 ■ cni (iranex) rouen confiserie pdg gontran dondain 60 www.cniworld.com

817 WÉBert - ricœUr - SocaVia cany-Barville viande dir. gén. thierry ricœur 60

861 StÉ FrançaiSe de nUtrition animaLe(evialis) Bures-en-Bray alimentation animale dir. rég. alain symoen 58 www.evialis.fr

874 ■ cidrerie d’anneViLLe (agrial) anneville-sur-scie Boissons et alcools dir. Jean-Bernard delamare 55

896 ■ PLan enVironnement authevernes pépinière dir. gén. Jean-Jacques mourier 53 www.derly-france.com

909 SaUciSSonS deS rocheS BLancheS cany-Barville viande resp. yvon malandain 50 www.roches-blanches.com

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• 8 pistes • 8 billards •• 2 salles de restaurant dont 1 avec écran LCD

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LeMIN de Rouen alimente2millions de consommateurs

Plus de 30 ansd’expérience

Dominique Haugest directeur duMarchéd’Intérêt National deRouen depuis 1999.Cet Alsacien d’origineest dans les marchésde gros depuis denombreuses années.

Après l’obtention de sondiplôme d’ingénieuren agriculture et économieà l’Ecole Supérieurel’Agriculture d’Angers,Dominique Haug débutesa carrière dans les organi-sations professionnellesagricoles pendant deuxans. Puis, c’est durant 3 ansau sein du Crédit Agricolequ’il poursuit sa carrière,comme chargé de finance-ment de l’agriculture.

C’est en 1980 queDominique Haug côtoiepour la première fois lesmarchés d’intérêt national.Il intègre le MIN d’Angerscomme responsabled’exploitation et adjointau directeur. Il y resteradurant presque 20 années,et après un passageà Toulouse, il arrivedans notre région.

Les Marchés d’Intérêt Nationalont été créés après guerre, par lavolonté des pouvoirs publics,pour organiser la fonction dedistribution entre les grandesrégions de production et lesgrands pôles de consommation.Ceci dans les buts de désenclaverles centres villes des camions etdu bruit, d’offrir des locauxmodernes aux distributeurs, et defavoriser la concentration del’offre et de la demande sur unmême lieu.

Initialement situé place duVieux-Marché, le MIN de Rouens’est installé sur le bassin Saint-Gervais en 1969. En 40 ans, lemarché de Rouen a beaucoupévolué et s’est ouvert à de nou-velles activités. Sur son site de20 hectares idéalement placé, leMIN s’impose comme une entitééconomique majeure et se placeaujourd’hui le 8e marché de gros

français (Rungis mis à part).« Depuis une dizaine d’années, leMIN s’est modernisé pour restercompétitif. Le secteur des fruits etlégumes reste l’activité principale(43 % des ventes), suivi des pro-duits de lamer, et les fleurs renfor-cées depuis 2007 » expliqueDominique Haug, directeur.

Les techniques de distributionont également évolué. Lesgrandes surfaces ont leurs pro-pres centrales d’achat, mais fonttoujours appel au MIN, pour lesproduits nécessitant un savoir-faire ou une logistique particu-lière, ainsi que pour lescompléments d’approvisionne-ment. Autre évolution majeure,la part des ventes sur place a pro-gressivement fléchi au bénéficede la logistique et des livraisons.

Ce qui impose des systèmesinformatiques performants etune traçabilité rigoureuse. Grâce

à sa localisation, le MIN alimenteun bassin de 2 millions deconsommateurs. « Cela fait denous un acteur économique etsocial important dans la région,mais aussi au-delà. Nous sommeségalement pôle d’accueil desentreprises. Depuis quelquetemps, nous modernisons nospratiques pour répondre auxenjeux de garantie des consom-mateurs sur la qualité et la sécu-rité alimentaire » ajoute ledirecteur. Sur le plan développe-ment durable, le Min végétaliseses espaces, trie ses déchets surplace pour le recyclage,et a engagé une étude sur l’amé-nagement de systèmes photovol-taïques en toiture. Enfin, uneplateforme de 600 m² dédiée à lalogistique de produits frais etsurgelés va ouvrir.

Le MIN a 40 ans, mais a l’avenirdevant lui.

● Le MIN de Rouen est géré par une Société d’EconomieMixte au capital de 300 000 euros dont les principauxactionnaires sont : la Ville de Rouen (40 %), la Caissedes Dépôts et Consignation (28 %), le Conseil Généralde Seine-Maritime (12 %), la Chambre de Commerceet d’Industrie de Rouen (12 %), la Ville de Canteleu(4 %), la Chambre d’Agriculture (4 %), et quelquesorganisations professionnelles diverses.

● Superficie totale : 20 hectares - Surface construite :60 000 m² - 62 entreprises sur le site - 41 producteursrégionaux - 810 emplois sur le site

● En 2007, ouverture de l’espace horticole« Floremandie » sur 6 000 m²

● 104 000 tonnes de marchandises en 2009(hors fleurs) : 91 000 tonnes de fruits et légumes,6 000 tonnes de produits de la mer, 7 000 tonnesde divers produits alimentaires.

● Chiffre d’affaires 2009 : 275.000.000 d’euros● 520.000 véhicules fréquentent le site par an,soit 10.000 par semaine

● 22,5 millions d’euros d’investissements publicsdepuis 1969, dont 16 millions depuis 2000

● Bassin de consommateurs d’environ 2 millions d’habitants

MIN de RouenAvenue du Commandant Bicheray

76042 ROUEN Cedex 1Tél. : 02 32 10 55 20Fax : 02 32 10 55 22

[email protected]

BON À SAVOIR


Il est bien révolu le temps des débutsbalbutiants du discount que ne fré-quentaient que les ménages modestes.

Aujourd’hui, tout le monde ose pousser laporte d’un magasin alimentaire dans le-quel les produits tentants qui alourdissentla facture ne sont pas sur les linéaires.Toutes générations et couches socialesconfondues. “Parce que nous avons desproduits de qualité”, résume StéphaneBarré, directeur général délégué des Coo-pérateurs Normandie-Picardie.Il y a plus de cent ans qu’a été créé ce re-groupement qui pèse aujourd’hui trèslourd dans le paysage commercial,puisque son effectif le place en tête de cesecteur, dans la région. Une premièreplace qui se justifie aussi par le nombre deses magasins “Le Mutant” ou “PointCoop”, et des enseignes “U” qu’il alimentedans le cadre d’une association. Un grou-pement plus que centenaire, dont l’histoirea été marquée par plusieurs fusions : dontla plus importante date de 1990, alors quel’enseigne “Le Mutant” avait été créée qua-tre ans auparavant, “avant l’arrivée des al-lemandes.” Le nom a fait du chemin,depuis son premier magasin de Gonfre-ville-L’Orcher puisque c’est aujourd’hui lapremière enseigne discount en France.Depuis vingt ans, les Coopérateurs Nor-mandie-Picardie ont surtout travaillé à“développer le parc en profondeur et aug-menter le chiffre d’affaires.”Après “les belles années 2003-2004-2005”,est venu le ralentissement des deux sui-vantes puis un redémarrage en 2007 et“une belle année 2008 avec une progres-sion à deux chiffres.” On aurait pu penser

que la crise profiterait au “Mutant”, mais,au contraire, le discount souffre “un peuplus” que les enseignes d’hypermarchés,en raison de la baisse des prix desmarques. Car des marques, “Le Mutant”n’en a pas, privilégiant des produits à prixserrés. Pourtant, le discount ne signifiesurtout pas que les produits sont moinsbons. “Prenez les raviolis, chez nous, ilscontiennent 15 % de bœuf”, affirme Sté-phane Barré.

La variable d’ajustementNon seulement la baisse des prix a péna-lisé les discounters en 2009, mais la fré-quentation et la consommation desménages sont également en recul. Icicomme ailleurs. Pour un peu, le directeurse féliciterait presque de n’avoir que desproduits de consommation, car les hypersont été surtout touchés “par le recul desproduits non alimentaires.”Ce qui a changé aussi avec la crise, c’estle comportement du consommateur face àson chariot. “L’alimentaire est devenu lavariable d’ajustement. Les gens achètentjuste ce qu’il faut et avec leurs économies,ils se font plaisir en prenant une semainede vacances, par exemple.”Pour 2010, Stéphane Barré reste prudentcar “les gens ne vont pas consommerplus.” Plus que jamais, “Le Mutant” vamiser sur les rayons qui font sa force :l’épicerie, les liquides et surtout les pro-duits frais, avec 450 références minimumdans chaque magasin. Sans oublier d’êtremesuré, “car plus on a de produits, plus ongénère de coûts.” Cela ne signifie pas quele consommateur ne doit pas avoir un

choix suffisant en terme de qualité et deprix, mais qu’il doit retrouver dans son ma-gasin ce qu’il a l’habitude d’y chercher.“Dans une grande enseigne, si vous n’ai-mez pas telle bière, vous prenez une autremarque. Comme nous n’avons que troisréférences, nous devons avoir de la qua-lité, sinon, nous perdons le client”.

Pascale Tessier

Le discount poursuit son extensionLe discount n’est plus une mode mais un art de consommer pour ceux qui veulent n’acheter

que le nécessaire et prendre le superflu où et quand ils le décident. sur le créneau alimentaire,“Le mutant” habille le paysage normand depuis plus de 20 ans et n’est pas prêt à céder du terrain.


Le discount poursuit son extensionLe discount n’est plus une mode mais un art de consommer pour ceux qui veulent n’acheter

que le nécessaire et prendre le superflu où et quand ils le décident. sur le créneau alimentaire,

commeRce

RepèresLes Coopérateurs Normandie-Picardie ce sont :

• 3500 salariés.

• 206 magasins sur 22 départements enBasse, Haute-Normandie et Picardie 122 ma-gasins, entrepôt à Grand-Quevilly), dans lesPays de Loire (42 magasins, entrepôt à Che-millé, dans le Maine-et-Loire) et le Sud-Ouest(42 magasins, entrepôt à Langon, en Gironde).

• Grand-Quevilly : siège social, ainsi que 110 en-seignes “Le Mutant”, 20 “Mutant Express”, 60“Point Coop”. 12 “Super U” et 2 “Hyper U”, enassociation. 75 magasins sont en Basse et Haute-Normandie. Au sein des magasins “Le Mutant”,120 boucherie “Rosbif” (dont 75 en Normandie).

• 1400 références en magasin.

• 900 produits de marque “LM” d’ici fin 2010.

• Les plus gros magasins normands : Dives-sur-Mer, Saint-Jean du Cardonnay, Le Mesnil-Esnard.

• Implantations programmées en 2010, enHaute-Normandie.

• Embauches liées à la création de magasins,en 2010.

En ouvrant de nouveaux magasins,Le Mutant créera des emploisen Haute-Normandie, cette année

©D

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A titre dʼinformation! le simulateur nʼest volontairementpas un jeu, son accès ne peut se faire quʼen présencedʼun vendeur par mesure de sécurité et surtout parceque nʼétant pas ludique, un conseiller formé est indis-pensable afin dʼinterpréter les données transmises parle simulateur : cʼest tout lʼintérêt de cet analyseur deswing !

Idéal donc pour tester les différents matériels mais aussi

avoir une analyse de son jeu (angle de frappe, rotation

de la balle, vitesse du swing à la descente ...) en pre-

nant connaissance dʼinformations non perceptibles à

lʼoeil nu.


Principaux établissements du commerceen Haute-normandie

55 aUchan le Havre Hypermarché dir. sébastien maissin 500 www.auchan.fr

63 carreFoUr mont-saint-aignan Hypermarché dir. Fabrice crépin 480 www.carrefour.com

69 carreFoUr tourville-la-rivière Hypermarché dir. philippe Jouve 470 www.carrefour.com

71 aUchan montivilliers Hypermarché dir. magasin eric kieken 450 www.auchan.fr

71 carreFoUr Barentin Hypermarché dir. Jean chateau 450 www.carrefour.fr

84 aUchan dieppe Hypermarché dir. Hammuel Wissocq 400 www.auchan.fr

84 ■ centre e. LecLerc saint-pierre-lès-elbeuf Hypermarché pdg denis picard 400 www.e-leclerc.com

102 hyPer U grand-quevilly Hypermarché dir. patrick pailloux 380 www.hyperu.fr

110 ■ centre e. LecLerc saint-etienne-du-rouvray Hypermarché pdg pierre le corre 360 www.e-leclerc.com/st-e-rouvray

124 carreFoUr guichainville Hypermarché dir. patrick dovergne 340 www.carrefour.com

137 ■ centre e. LecLerc gonfreville-l’orcher Hypermarché dir. pascal rotien 300 www.e-leclerc.com

137 cora evreux Hypermarché dir. magasin marc rohner 300 www.cora.fr

137 ■ SocoPaL les grandes-ventes grossiste pdg michel Brunel 300

160 ikea tourville-la-rivière grande surface spécialisée dir. étab. aymeric mathias 280 www.ikea.fr

167 ■ centre e. LecLerc yvetot Hypermarché pdg christian gloz 260 www.e-leclerc.com

175 ■ BaSe intermarchÉ aubevoye centrale d’achat dir. claude solon 250

175 ■ centre e. LecLerc le neubourg Hypermarché pdg philippe michaud 250 www.e-leclerc.com

175 renaULt retaiL groUP (renault retail group) rouen garage dir. eric vial 250 www.renault.fr

197 SyStème U nord oUeSt Beuzeville centrale d’achat pdt ca daniel gournay 240 www.magasins-u.fr

222 ■ JeULin (mediascience) evreux grossiste pdg patrick esnault 220 www.jeulin.fr

241 ■ aStera rouen distribution pharmaceutique dir. gén. yves kerouedan 204 www.astera.coop

243 ■ centre e. LecLerc menneval Hypermarché pdg thierry aumont 200 www.e-leclerc.com

243 Leroy merLin (auchan) tourville-la-rivière grande surface spécialisée dir. magasin eric du Bocage 200 www.leroymerlin.fr

243 ■ niort FrèreS diStriBUtion (k Famillial) rouen garage pdg Jean-François niort 200 www.niortfreres.fr

271 LidL direction rÉgionaLe Bourg-achard centrale d’achat dir. rég. Fabrice Barthe 190 www.lidl.fr

278 ■ cooPÉrateUrS ndie Picardie grand-quevilly grande distribution pdg gérard thibous 185 www.coop-cnp.coop

284 BroSSette evreux grossiste dir. armand stéphane 180

284 carreFoUr Fécamp Hypermarché dir. magasin pascal sandhome 180 www.carrefour.fr

284 ■ centre e. LecLerc rouen Hypermarché dir. eric Jean 180 www.e-leclerc.com

284 ■ oxyPharm rouen commerce de détail dir. eric pétorson 180

308 ■ centre e. LecLerc incarville Hypermarché pdg guy lefebvre 170 www.e-leclerc.com

328 ■ editionS atLaS (de agostini, italie) evreux edition pdg olivier izard 162 www.editionsatlas.fr

332 cerP roUen (groupe coopératif astera) saint-etienne-du-rouvray distribution pharmaceutique dir. laurent vanbergue 160 www.cerp-rouen.fr

332 Leroy merLin (auchan) montivilliers grande surface spécialisée dir. magasin François da cunha 160 www.leroymerlin.fr

332 metro caSh & carry France sotteville-lès-rouen grossiste dir. dominique luneau 160 www.metro.fr

359 renaULt retaiL groUP (renault sas) le Havre garage dir. xavier ladous 153 www.renaultlehavre.com

361 carreFoUr gruchet-le-valasse Hypermarché dir. didier carette 150 www.carrefour.fr

361 darty grand-quevilly grande surface spécialisée dir. gén. Jean Bizot 150 www.darty.com

361 ■ eiSmann (eismann Family, allemagne) maromme surgelés pdg cimmaron attighetschi 150 www.eismann.com

361 ■ intermarchÉ saint-marcel Hypermarché dir. Jean-louis guillot 150 www.intermarche.com

395 ■ normandie acceSSoireS rouen garage pdt dir./dir. cial christian trancart 140 www.normandie-accessoires.com

403 Fnac (pinault - printemps - redoute) rouen librairie dir. thierry simon 139 www.fnac.com

409 ed (carrefour) Heudebouville supermarché resp. rH laura catherine 135

418 ■ centre e. LecLerc etalondes Hypermarché pdg Jacky renault 130 www.e-leclerc.com

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Légendes :





418 PrintemPS (France printemps) rouen grand magasin dir. aline derlot 130 www.printempsadeux.com

418 ■ Setin martot grossiste pdt eric setin 130 www.setin.fr

442 BUt tourville-la-rivière grande surface spécialisée resp. Jean-marie Wierzbicki 125

453 ■ Sian (psa) rouen garage dir. Frédérique charles 121

455 ■ anJac cSi saint-etienne-du-rouvray grossiste pdg régis mabille 120 www.mabille.fr

455 ■ centre e. LecLerc canteleu Hypermarché pdg michel mallet 120 www.e-leclerc.com/bapeaume

455 citroën (psa) rouen garage dir. nicolas Butti 120 www.citroen.fr/rouen

455 Leroy merLin (auchan) isneauville grande surface spécialisée dir. didier lager 120 www.leroymerlin.fr

455 monoPrix le Havre Hypermarché dir. gil sayo 120 www.monoprix.fr

455 noUVeLLeS gaLerieS (galeries lafayette) rouen grand magasin dir. Wilfrid pagano 120 www.galerieslafayette.com

476 ■ mennetrier aUtomoBiLe eVreUx evreux garage pdg antoine mennetrier 119 www.msaauto.com

493 ■ aLoha intermarchÉ Pont-aUdemer pont-audemer Hypermarché pdg dominique perrier 110

493 ■ Vinco indUStrie Herqueville ameublement dir. site Jean-michel parmentier 110 www.armoires.fr

529 ■ centre e. LecLerc le Houlme Hypermarché pdt Jérome martin 102 www.e-leclerc.com

533 atac SUPermarchÉ val-de-reuil Hypermarché dir. magasin damien Billaux 100 www.atac.fr

533 Brico dÉPôt carsix grande surface spécialisée dir. olivier sage 100

533 carreFoUr market le mesnil-esnard supermarché dir. Benoit guerry 100 www.carrefour.fr

533 caStorama Barentin grande surface spécialisée dir. valérie stefani 100 www.castorama.fr

533 ■ centre e. LecLerc neufchâtel-en-Bray Hypermarché pdg Françoise renard 100 www.e-leclerc.com

533 ■ cePL Fleury-sur-andelle grossiste dir. Julien desplat 100

533 conForama rouen grande surface spécialisée dir. eric vigor 100 www.conforama.fr

533 dÉcathLon tourville-la-rivière grande surface spécialisée dir. thibault roussel 100 www.decathlon.com

533 dinoPa darnétal grossiste pdt ca Jean-marie lecrosnier 100 www.coiffidis.fr

533 ■ LePicard agricULtUre yerville négociant en grains dir. gén. sylvain lepicard 100* www.lepicard.fr

533 ocP BoUrg-achard (celeiso) Bourg-achard distribution pharmaceutique dir. Florence marsollier-Bertreux 100 www.point.ocp.fr

533 renaULt retaiL groUP (renault sas) rouen garage resp. serv. tech. François delaporte 100 www.renault.fr

595 ■ oUeSt iSoL (sig, gB) alizay matériaux de construction dir. gén. etienne Fenart 98 www.ouestisol.fr

604 ■ LecLerc normanville Hypermarché pdg rémy Foresto 95

613 normandie manUtention grand-quevilly grossiste pdte sonia dubès 92 www.normandiemanutention.fr

619 hoLding dierick maromme Hypermarché dir. christophe poret 90

619 ■ PeUgeot (psa) le Havre garage dir. Joel le Bars 90 www.lehavre.peugeot.fr

650 ■ PUrodor (doucet) le Bosc-roger-en-roumois grossiste pdg Bernard guez 88 www.purodor.fr

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-7,1 %: tel est leconstat de la fé-dération Fran-

çaise du Bâtiment de l’Eure, au regard duvolume de travaux enregistré en 2009 parrapport à 2008. Bien en dessous des -4 %déjà redoutés il y a un an ! Dans cedomaine, la situation de la Haute-Nor-mandie se cale sur les tendances natio-nales.Les premières difficultés ont été ressentiesau cours du dernier trimestre 2008 et sesont accentuées en 2009. On a coutume dedire que lorsque le bâtiment va, tout va. Etforce est de constater qu’il reflète bien unecrise qui s’est durablement installée,puisque, pour la première fois, l’activitédans son ensemble a affiché un repli. “Cesurtout les constructions neuves qui ont re-culé”, explique Jean-François Mulot, secré-taire général de la FFB de l’Eure, enannonçant un pourcentage à deux chiffres :-12,5 %. Face à la baisse du nombre dechantiers de logements, bureaux, entre-prises ou administrations, les travaux d’en-tretien auraient pu atténuer la chute maisavec -1,6 %, ils n’ont pas été suffisantspour que l’année se termine en positif.Certes, 2009 n’a pas été identique d’une en-treprise à l’autre, et les plus robustes oucelles qui avaient les carnets de com-mandes remplis à plus long terme s’en sontmieux tirées, mais toutes ont ressenti unrecul, calqué sur la baisse de moral desHaut-Normands : la perspective de lende-mains incertains et des conditions d’obten-tion de prêts plus restrictives ont freiné lesardeurs de ceux qui, quelques mois plus tôt,rêvaient pourtant de devenir propriétaires.

Cependant, même si la FFB de l’Eure s’at-tend à terminer une nouvelle année en né-gatif, elle estime que le recul d’activitéspourrait n’être que de 3,1 % en volume. Làencore, les constructions neuves accuse-raient le recul le plus important (-7,2 %)mais l’entretien progresserait de 0,5 %.

Relance de la construction sociale

Toutefois, “les chefs d’entreprise trouventles prévisions optimistes, car ils ne se di-sent pas aussi confiants sur l’améliorationde la situation”, confie Jean-François Mulot.En fait, si la FFB est optimiste, c’est parceque son président, Didier Ridoret, estimeque plusieurs facteurs l’y incitent et, no-tamment : la relance massive de laconstruction sociale ; la construction de lo-gement par les promoteurs dans le cadredu dispositif Scellier ; la montée en puis-sance du Grenelle de l’environnement, dontles retombées sont “potentiellementénormes. En 2010, la lutte contre le ré-chauffement climatique devrait continuer àporter une partie de la demande et venircompenser le retrait de l’activité sur le seg-ment de l’amélioration-entretien, consé-quence logique d’un environnementéconomique général dégradé.”Il y a un an déjà, la profession comptait surl’éco-construction pour éviter le recul del’activité. Mais les demandes de devis n’ontpas été suivies de commandes dans les pro-portions attendues. “Il y a une prise deconscience forte de la part des consomma-teurs, tout le monde veut construire propre,avec des panneaux solaires, du photovol-taïque, mais cela impose un surcoût”, ex-plique Jean-François Mulot. Et en période

de crise, ce surcoût est moins bien supporté.Enfin, s’il est un domaine où les chefsd’entreprises adhérents de la FFB 27 s’ac-cordent bien, c’est pour constater “une dé-gringolade des prix. Sur les appelsd’offres, certains prix sont anormalementbas, de 20 % environ, et nous mettons lesmaîtres d’ouvrage en garde : attention auxoffres de prix fracassantes !” C’est la sur-vie du savoir-faire et de la réputation d’uneprofession qui est en jeu !

Pascale Tessier

Surfer sur le Grenelle de l’environnementL’observation prudente de l’an passé n’a pas suffi pour terminer 2009 en positif. Les carnets de

commande ont diminué et 2010 est abordé avec prudence. Le retour à la normale n’est pasencore programmé et les chefs d’entreprise jugent même les prévisions trop optimistes.


Surfer sur le Grenelle de l’environnementL’observation prudente de l’an passé n’a pas suffi pour terminer 2009 en positif. Les carnets de

commande ont diminué et 2010 est abordé avec prudence. Le retour à la normale n’est pas

const

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Repères• Emploi. Dans les entreprises de moins dedix salariés : pour les quatre prochains mois,76,6 % des entreprises euroises envisagentun maintien de leurs effectifs, 11 % pensentlicencier et 11,7 % prévoient d’embaucher.Dans les plus grandes entreprises (plus de dixsalariés) : 78 % pensent maintenir leurseffectifs, tandis que 7,1 % vont licencier et14,3 % ont l’intention d’embaucher.

• Construction de logements non résidentielsen Haute-Normandie : depuis 2002, la diffé-rence n’a jamais été aussi grande entre lesautorisations et les mises en chantier. Le ni-veau de ces dernières se situe au plus bas ni-veau depuis 1994. Néanmoins, il se redressedepuis novembre dernier.

• Les carnets de commandes sont remplis à4,3 mois pour les entreprises de moins de dixsalariés et à 5,5 mois (contre 7 mois) pourcelles employant plus de dix personnes.

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Le Bâtiment espère renouer en 2010avec des carnets de commandes bien remplis


Principaux établissements de la constructionen Haute-normandie

50 ForcLUm haUte-normandie (eiffage) Harfleur installations électriques dir. luis alvarez 550 forclum.fr

52 kaeFer Wanner dr (kaefer, allemagne) grand-couronne Bâtiment dir. rég. pierre lenormand 530 www.kaefer.com

84 ■ qUiLLe (Bouygues) rouen travaux publics pdg philippe amequin 400 www.quille.fr

84 Sade cgth (veolia environnement) sotteville-lès-rouen travaux publics dir. rég. sylvain Fricard 400 www.sade-cgth.fr

102 ■ Le FoLL tranSLoc corneville-sur-risle travaux publics pdg sophie le Foll 380

110 ■ eUroVia haUte-normandie (eurovia/vinci) gonfreville-l’orcher travaux publics pdt didier giffard 360 www.eurovia.fr

117 cegeLec nord & eSt sandouville installations électriques dir. agence Jean galangau 350 www.cegelec.fr

127 ■ eiFFage conStrUction hte-ndie petit-quevilly Bâtiment dir. rég. marc Franc 332

207 Screg iLe-de-France/normandie(Bouygues colas) val-de-reuil travaux publics dir. agence ndie serge garnier 230 www.screg.fr

222 ■ ariS epouville Bâtiment dir. Jean-François quéré 220 www.aris-services.com

233 ■ cUiLLer FrèreS petit-couronne Bâtiment pdg amélie denis 210 www.cuiller.fr

243 ■ caStreS eqUiPement sotteville-lès-rouen installations électriques pdg andré castres 200

270 ■ ineo normandie (gdF suez) gonfreville-l’orcher installations électriques dir. dél. serge ribet 194 www.ineo-gdfsuez.com

278 ■ PoULingUe et cie epaignes Bâtiment dir. Jean-François Fraboulet 185 www.poulingue.fr

284 ■ roUSSeaU (athena) offranville Bâtiment dir. gén. dél. pierre Baulain 180 www.rousseau-sa.fr

307 ■ ForcLUm VaL de L’eUre evreux installations électriques dir. stéphane plé 174 www.forclum.fr

308 SPie agence haUte-normandie cléon installations électriques dir. agence Benoît chardenal 170 www.spie.com

325 eUroVia haUte-normandie (eurovia/vinci) gonfreville-l’orcher travaux publics dir. agence sylvain gognet 165 www.eurovia.fr

330 ■ LaSSarat le Havre Bâtiment pdg olivier lassarat 161 www.lassarat.fr

332 ■ aVeneL darnétal Bâtiment pdg nicolas maillet avenel 160 www.avenel.fr

352 groUPe SneF rÉgion normandie le Havre Bâtiment dir. Jacky robert 157 www.snef.fr

352 ■ roUSSeaU Batiment rouxmesnil-Bouteilles Bâtiment pdg michel lemoine 157

361 ■ cegeLec - Sdem martin-eglise installations électriques dir. François landais 150 www.cegelec.com

361 ■ etde saint-etienne-du-rouvray installations électriques dir. claude trottier 150 www.etde.fr

361 SPie BatignoLLeS nord grand-quevilly travaux publics dir. rég. eric Hainneville 150 www.spiebatignolles.fr

395 ViaFrance normandie (eurovia/vinci) saint-etienne-du-rouvray travaux publics chef agence Jean luc remy 140 www.eurovia.fr

403 ■ SFee saint-léonard installations électriques pdg Benoist le grand 139

409 diePPedaLLe (colas) le Havre travaux publics pdg Jean-paul Brossard 135 www.colas.com

418 cegeLec nord & eSt n-dame-de-gravenchon installations électriques resp. centre Jean-luc laigre 130 www.cegelec.fr

418 SPie agence dU haVre gonfreville-l’orcher installations électriques resp. agence Franck thuillier 130 www.spie.com

450 coFeLy (gdF suez) gonfreville-l’orcher gestion de l’énergie dir. agence Joël revert 124 www.cofely-gdfsuez.fr

455 ■ entrePriSe LanFry déville-lès-rouen Bâtiment dir. gén. ghislain claerbout 120 www.lanfry.fr

455 ■ miLLery entrePriSe petit-quevilly Bâtiment pdg philippe Blondeau 120* www.millerysas.fr

455 ■ SntPP (gagneraud) petit-quevilly travaux publics dir. gén. guy gérardin 120 www.gagneraud.fr

455 ■ tP tineL (eiffage construction) Bolbec travaux publics dir. christian choquet 120

478 ■ maeS & cie rouen Bâtiment pdg christian maës 118 www.maes-sa.com

481 ■ entrePriSe morin evreux Bâtiment pdg olivier chauvin 116 morin-peinture.fr

490 ForcLUm haUte-normandie saint-etienne-du-rouvray installations électriques dir. m. Berteau 113

492 ■ Socore - troLetti petit-couronne Bâtiment pdt marc-antoine troletti 111

493 LÉon groSSe sotteville-lès-rouen Bâtiment dir. agence denis ranvel 110 www.leongrosse.fr

493 qUiLLe agence dU haVre (Bouygues) oudalle travaux publics resp. nathalie alu 110 www.quille.fr

511 eUroVia haUte-normandie (eurovia/vinci) arques-la-Bataille travaux publics chef agence laurent covelli 107 www.eurovia.fr

513 ■ Sonorac saint-etienne-du-rouvray travaux publics pdg Hervé coquais 106

517 ■ aPPia haUte-normandie (eiffage) petit-couronne travaux publics dir. rég. Bruno petrucci 105 www.eiffage.fr

517 ■ ramery BtP (ramery) grumesnil travaux publics dir. daniel labarre 105 www.ramery.fr

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Légendes :





533 aSten sotteville-lès-rouen travaux publics dir. rég. alain schettino 100

533 ■ dÉSormeaUx grand-quevilly Bâtiment pdg philippe mahé 100

533 ■ g et m riVière sotteville-lès-rouen Bâtiment dir. michel rivière 100

533 gagneraUd conStrUction Harfleur travaux publics dir. rég. guy gerardin 100

533 gch / qUiLLe oudalle Bâtiment dir. philippe Hernoult 100 www.quille.fr

533 ■ SaVec saint-léger-du-Bourg-denis Bâtiment dir. karine lenuel 100

533 team rÉSeaUx (team reseau) guichainville installations électriques pdg eric pain 100 www.teamreseaux.com

597 ■ PLUriSoL grand-quevilly Bâtiment dir. gén. Hubert lamorinière 97 www.plurisol.fr

599 ViaFrance normandie (eurovia/vinci) val-de-reuil travaux publics chef agence Hervé cerisier 96 www.eurovia.fr

619 coLaS idSn agence deVaUx roUen (colas) notre-dame-de-Bondeville travaux publics dir. gérard Bouillon 90 www.colas.fr

619 ■ eBtP (lhotellier) Blangy-sur-Bresle travaux publics pdg paul lhotellier 90

619 ■ etaBLiSSementS Parmentier saint-romain-de-colbosc travail du bois dir. patrick dudas 90 www.parmentiersa.com

619 ■ menUiSerie dÉViLLoiSe déville-lès-rouen travail du bois pdg Hervé raphalen 90

619 ■ SateB grand-couronne Bâtiment pdg philippe Blot 90

650 ■ eStP Blangy-sur-Bresle travaux publics dir. dél. antoine philippe 88

652 eUroVia haUte-normandie (eurovia/vinci) saint-andré-de-l’eure travaux publics chef agence Frederic lasartigues 87 www.eurovia.com

659 ■ atd petit-quevilly Bâtiment resp. stéphane Boné 85 www.atd-demolition.fr

671 groUPe SneF petit-quevilly Bâtiment dir. Bruno Hauguel 81 www.snef.fr

672 ■ arieL indUStrieS petit-quevilly installations électriques pdt patrick Joutet 80

672 aximUm (Bouygues / colas) Bihorel Bâtiment dir. agence loïc le Foll 80 www.aximum.fr

672 ■ BataiLLe eLectricitÉ (Brunet) le neubourg Bâtiment pdg François Jutard 80 www.bataille.fr

672 cegeLec nord & eSt petit-quevilly installations électriques dir. agence Jean galangau 80 www.cegelec.fr

672 gtm (vinci construction) petit-quevilly travaux publics dir. Hugues Fourmenteraux 80 www.vinci-construction.com

672 gUintoLi (nge) saint-marcel travaux publics dir. rég. nord normandie denis virtel 80 www.guintoli.fr

672 ■ SeLt (vinci energies) Franqueville-saint-pierre travaux publics chef d’ent. dominique rosette 80

672 ■ Syma auzebosc Bâtiment pdg michel Fillocque 80

672 Vinci conStrUction dÉL. ndie centre (vinci) petit-couronne travaux publics dir. dél. patrice legendre 80 www.vinci-construction.fr

716 ■ entrePriSe thiBaULt et FiLS Foucarmont Bâtiment pdg alain thibault 78

724 ■ actemiUm (vinci energies) petit-quevilly réseaux de communication dir. ronan Heudin 75 www.actemium.com

724 ■ oPteor (vinci energies) saint-vigor-d’ymonville installations électriques chef d’ent. damien Brière 75

741 ■ SPie BatignoLLeS nord (spie Batignolles) grand-quevilly travaux publics dir. gén. thierry geffroy 74 www.spiebatignolles.fr

745 eUroVia haUte-normandie (eurovia/vinci) lillebonne travaux publics chef de secteur Franck cottereau 73

748 ■ ineo rÉSeaUx nord oUeSt (gdF suez) sotteville-lès-rouen travaux publics dir. dél. Bernard le roy 72

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797 ■ BoSmy andé Bâtiment pdte nathalie durinck 65 www.normaclo.com

797 Pera et FiLS Harfleur Bâtiment 65 www.peraetfils.com

811 ForcLim normandie (Forclum) saint-etienne-du-rouvray Bâtiment resp. site Bénard Jean-François 64 www.forclum.fr

817 cLemeSSy Bihorel installations électriques resp. didier taverne 60

817 etde n-dame-de-gravenchon installations électriques resp. centre Jean-michel santacreux 60 www.etde.fr

817 ■ hUiS cLoS (Bertin investissement) mont-saint-aignan Bâtiment pdg rené Bertin 60 www.huisclos.fr

817 ■ maSSeLin oceane (vinci energies) le Havre Bâtiment chef d’ent. denis tostain 60 www.masselin.fr

817 otiS (utc, usa) Bois-guillaume installation d’ascenseurs dir. philippe camia 60 www.otis.com

817 SdeL (vinci) colleville travaux publics dir. gilles larcher 60

817 Sogea nord oUeSt traVaUx PUBLicS(vinci construction) gravigny travaux publics dir. rég. michel Hascoët 60

817 traViSoL (travisol) grand-couronne Bâtiment dir. rémi padot 60

861 ■ FermaLU quincampoix Bâtiment pdt pascal lemoine 58

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867 ■ mULti reSeaUx sahurs Bâtiment pdg Hervé thorel 57

868 StPee gisors travaux publics dir. nicolas vigor 56 www.stpee.fr

874 ■ entrePriSe BaLBiano le Havre Bâtiment pdg patrick Balbiano 55

874 ■ SdeL aPPLimatic (vinci) gonfreville-l’orcher installations électriques dir. patrick davenne 55

874 ■ teSnièreS Fécamp travaux publics dir. philippe Hertel 55 snet-btp.com

899 ■ SdeL VaL de Seine (vinci energies) grand-couronne installations électriques chef d’ent. denis edeline 52

899 ■ S2em-WeLBy sotteville-lès-rouen installations électriques pdg Jean-louis sentenac 52

909 ■ coBeima saint-Jacques-sur-darnétal Bâtiment pdg Jean-yves Fau 50

909 entrePriSe deVaUx gaillon travaux publics dir. gérard Baillon 50

909 ■ entrePriSe SaUVage petit-quevilly Bâtiment pdg michel sauvage 50

909 etde rÉSeaUx (Bouygues) Barentin installations électriques pdg patrick eveillard 50 www.etde.fr

909 ■ FiceP n-dame-de-gravenchon Bâtiment pdg yolande troadec 50 www.ficep.com

909 ■ ForLUmen (vinci) Harfleur installations électriques chef d’ent. thomas leseigneur 50 www.forlumen.fr

909 garczynSki traPLoir (vinci énergies) sainte-marie-des-champs travaux publics chef d’ent. alain capon 50

909 ■ LeSenS (vinci) evreux Bâtiment chef d’ent. dominique delacroix 50

909 ■ mineraL SerVice grand-quevilly Bâtiment pdg olivier de poulpiquet 50

909 ■ Porraz sotteville-lès-rouen Bâtiment pdg yvon Haquet 50

909 SaiPem saint-vigor-d’ymonville travaux publics dir. alain Bignon 50 www.saipem.com

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NORMANDIE DISTRIBUTION : nouveau distributeur à ROUEN

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L’industrie automobile est lourdementtouchée, car la crise économiquemondiale a fragilisé un secteur qui

peinait déjà à se remettre en question, alorsque l’évolution des comportements, l’envo-lée du prix des carburants et la concurrenceasiatique l’atteignaient déjà depuis plu-sieurs années. Résultat ce secteur estcontraint d’évoluer, de se diversifier s’il veutcontinuer d’exister à l’échelon mondial.En France, la crise a impacté les grandesmarques. Par effet de boomerang, elle aaussi atteint les équipementiers : tous ceuxsans qui l’automobile n’existerait pas maispour qui une baisse de production ou l’arrêtd’un modèle peut avoir de lourdes consé-quences. La Haute-Normandie a payé unlourd tribut, puisque la crise a, non seule-ment, touché Renault de plein fouet, mais aété cruciale voire fatale pour de nombreuxsous-traitants.Lorsque les constructeurs ont dû réduireleurs stocks pour se caler sur une demandecommerciale en berne, ils ont baissé oususpendu leur production et les équipe-mentiers se sont souvent retrouvés sansactivité. Lors de la reprise générée par leseffets de la prime à la casse en France et enEurope, certains ont eu du mal à reprendrele rythme imposé par un retour à l’embelliequ’ils n’avaient pas programmé.À Charleval, l’un des fleurons de la vallée del’Andelle, a surmonté l’année 2009 maisn’en a pas moins été affecté pour autant.“Sealynx” a beau équiper en joints et piècesd’étanchéité des véhicules leaders de leurssegments ou très présents sur le marché(Renault Clio III ou Modus, Kangoo ou Trafic,Mégane et coupé cabriolet, Citroën C4 Pi-

casso, Peugeot 207 et 206+, 807 et Expert,Dacia Logan, Nissan Micra, VW Sharan,Open Tigra Twin trop, Saab 9-5,…) les ré-percussions n’en ont pas été moins fortespour autant. De septembre 2008 à mars2009, la crise a été forte. “Elle nous a tou-chés comme tous les équipementiers auto-mobiles”, explique Daniel Debus, DRH del’entreprise normande qui a connu des pé-riodes de chômage partiel et a étécontrainte d’évoluer “avec une visibilitécourte et une grande prudence sur les com-mandes.”Depuis septembre 2009, le chômage partiela perduré sur les unités desservant des mo-dèles en fin de vie, mais il a été compensépar les pièces à fournir “sur le Citroën 4 Pi-casso ou, dernièrement le marché de la 207Peugeot.”

Formation qualifianteDurant cette période incertaine, “Sealynx”a réfléchi à la manière de proposer à sessalariés les moins qualifiés de tirer profit decette période d’inactivité forcée. Ce qui au-rait été très compliqué en pleine activité de-venait possible et l’entreprise a saisi cetteopportunité qui permettait aussi de créerune motivation et une émulation parmi lepersonnel.Avec l’aide des collectivités territoriales, desdispositifs nationaux et de fonds européens,sur une période de 15 à 25 jours suivant leprofil, ses salariés se sont donc engagésdans une formation qualifiante afin d’obte-nir un certificat de qualification profession-nel inter-branches (CQPI), reconnu pardouze secteurs dont celui de la métallurgie.Un budget global de 1,6M€ a été prévu pour

ce dispositif, subventionné à 90 %, avec lesupport de l’Agefos. Il doit concerner 200personnes. “L’objectif était de permettre ànos salariés de valider leur savoir-faire, etnous leur avons donné cette opportunité enle finançant”, explique Daniel Debus. “Il nes’agissait pas de forcer les gens mais defaire en sorte que tous se sentent concer-nés.” Au sortir de la crise, ils auront alorsla capacité de progresser, d’asseoir leur sa-voir-faire dans l’entreprise ou d’être pleine-ment conscients que leurs compétencessont exportables vers un autre secteur in-dustriel.

Pascale Tessier


indust

Rie

Repères• Création de l’entreprise en 1929.

• Site de Transières (Charleval) : 730 salariés(500 en production), 60 en R&D et adminis-tratif. Trois activités : mélange, extrusion, fini-tion. Le site normand comptait 1300 salariésen 2005.

• Site de Villiers-la-Montagne (Thermoplas-tie) : 70 personnes.

• Siège social : Nanterre.

• Autres sites de production : Roumanie (de-puis 2007), Tunisie (2008), Maroc et Russie(2009). Effectif total : 1200 personnes.

• Parmi ses clients : Renault, PSA Peugeot Ci-troën, Volkswagen, Dacia, Mercedes-Benz,McLaren, Nissan, Ford, Toyota, Opel, Heuliez,Saab,Wagon Automotive, Audi, Plastic Omnium,Saint-Gobain, MecaPlast, etc.

Sortir plus forts de la criseLa crise qui a touché les firmes automobiles a durement impacté les sous-traitants. comme d’autres,

“sealynx” a subi baisses de production, chômage partiel et visibilité réduite. mais l’entreprisea profité de cette période pour améliorer la qualification et l’adaptabilité de ses salariés.

Sealynx a profité du chômage techniquepour proposer une qualificationà 200 salariés

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R


Principaux établissements de l’industrieen Haute-normandie

1 renaULt cLÉon cléon constructeur automobile dir. philippe nottez 4557 www.renault.com

2 gdF SUez dr haUte-normandie Bois-guillaume energie dél. rég. Fabienne corruble 2750* www.gdfsuez.com

3 renaULt SandoUViLLe sandouville constructeur automobile dir. luis Fernandez Florez 2600 www.renault.com

6 gLaxoSmithkLine (glaxosmithkline, gB) evreux pharmacie dir. site marc santesmases 1700 www.gsk.fr

9 totaL raFFinerie de normandie gonfreville-l’orcher pétrole dir. gérard roussel 1600 www.total.com/fr

9 ■ VerrerieS dU coUrVaL (pochet) Hodeng-au-Bosc verre pdg charles deforges 1600 www.verreries-pochet.fr

10 ■ airceLLe (safran) gonfreville-l’orcher construction aéronautique pdg vincent mascré 1500 www.aircelle.com

10 SanoFi PaSteUr (sanofi aventis) val-de-reuil pharmacie dir. étab. dominique maugeais 1500 www.sanofipasteur.com

12 exxonmoBiL chemicaL (exxonmobil, usa) n-d-de-gravenchon chimie dir. marc raimbault 1300 www.exxonmobilchemical.com

12 Sgd mers-les-Bains verre dir. Fabien marion 1300 www.sgdgroup.com

14 edF ctre nUcLÉaire Prod. d’ÉLectricitÉ(edF) paluel production d’énergie dir. conrado perez 1187 www.edf.fr

16 Snecma (safran) vernon construction aéronautique dir. gén. Jacques serre 1100 www.snecma.com

17 VaLoiS Pharmacie (aptar group, usa) le vaudreuil plasturgie dir. usine yann ghafourzadeh 1000 www.valoispharma.com

18 aUtoLiV France (autoliv, suède) gournay-en-Bray sous-traitant automobile dir. gén. Jean-luc kwantes 984 www.autoliv.com

19 ■ SideL (tetra laval, suisse) octeville-sur-mer machines et équipements dir. usine pascal renaud 960 www.sidel.com

21 totaL PetrochemicaLS gonfreville-l’orcher chimie dir. michel Bergougnan 939 www.totalpetrochemicals.fr/gonfreville

22 raFFinerie de Port-JÉrôme / graVenchon(exxonmobil, usa) n-d-de-gravenchon pétrole dir. dwight tozer 850 www.exxonmobil.com

22 ■ oriL indUStrie (servier) Bolbec industrie pharmaceutique dir. étab. alain renaud 850 www.servier.fr

24 ■ FLexi France (technip, France) le trait métallurgie pdg philippe enxerian 812 www.technip.com

25 LaBoratoireS JanSSen-ciLag(Johnson & Johnson, usa) val-de-reuil pharmacie dir. gén. christophe rondeau 800 www.janssen-cilag.fr

27 gLaxoSmithkLine (glaxosmithkline, gB) notre-dame-de-Bondeville pharmacie dir. site giuseppe carloni 750 www.gsk.com

27 SanoFi aVentiS le trait pharmacie dir. usine eric latour 750 www.sanofi-aventis.com

27 SeaLynx aUtomotiVe charleval sous-traitant automobile dir. gén. sylvain Hassid 750 www.sealynx.com

32 ■ dreSSer-rand (dresser-rand, usa) le Havre machines et équipements vice-pdg pierre dumas 694 www.dresser-rand.com

33 cheVron oronite (chevrontexaco, usa) gonfreville-l’orcher lubrifiants, additifs dir. usine Jacques cazin 680 www.chevron.com/prodserv/neworonite

35 georgia PaciFic France Hondouville papier dir. site Hervé cantelou-daize 650 www.lotusprofessional.fr

38 edF ctre nUcLÉaire Prod. d’ÉLectricitÉ (edF) penly production d’énergie dir. Jean-Jacques létalon 624 www.edf.fr

39 renaULt centre d’eSSai aubevoye constructeur automobile dir. claude mérinville 620 www.renault.com

40 ■ VaLoiS SaS (aptar group, usa) le neubourg plasturgie dir. gén. myriam Bourdon 610 www.valois.com

43 arkema USine de SerqUigny serquigny chimie dir. site et usine alain deflans 600 www.arkema.com

47 ■ FoUrÉ Lagadec le Havre travail des métaux pdg gilles Fournier 580 www.fourelagadec.com

49 ■ PetroPLUS raFFinage Petit-coUronne(petroplus, suisse) petit-couronne pétrole pdg laurent pelsez 557

50 ■ connecteUrS ÉLectriqUeS deUtSch evreux matériel électrique dir. gén. gilles Jachmich 550 www.compagnie-deutsch.com

52 aLcateL cit eu appareils électriques dir. philippe masselin 530 www.alcatel-lucent.fr

54 ■ toUrreS & cie (saverglass) le Havre verre pdg loïc quentin de gromard 506 www.saverglass.com

55 ■ eiFFeL indUStrie sandouville travail des métaux pdg alain lemaistre 500

55 ■ rexam diSPenSing SyStèmS (rexam plc, gB) le tréport plasturgie dir. site Jean-Jacques alexis 500 www.rexam.com

63 areVa t et d petit-quevilly appareils électriques dir. antoine ressicaud 480 www.areva.fr

63 goodrich actUation SyStemS(goodrich actuation systems, usa) saint-marcel construction aéronautique dir. opérationnel Jean-luc tonnet 480

67 ■ groUPe LeFeBVre les grandes-ventes travail du bois gérant alain lefebvre 475* www.groupe-lefebvre.fr

69 Schneider eLectric indUStrieS le vaudreuil matériel électrique dir. usine marc François 470 www.schneider-electric.com

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Légendes :





71 aÉrazUr (zodiac) caudebec-lès-elbeuf sous-traitant automobile dir. étab. olivier aguillon 450 www.aerazur.com

77 manoir indUStrieS pîtres métallurgie dir. christophe girardot 446

78 ■ carrier tranSicoLd indUStrieS(utc, usa) Franqueville-st-pierre machines et équipements dir. gén. christophe obino 430 www.carrier-transicold-europe.com

80 UPm - kymmene France(upm-kymmene, Finlande) grand-couronne papier vice-pdg timo Heinonen 416 www.upm-kymmene.com

81 gemaLto (axalto Holding nv, pays-Bas) pont-audemer électronique dir. colin morton 413 www.gemalto.com

82 aUtoLiV eLectronic (autoliv, suède) saint-etienne-du-rouvray sous-traitant automobile dir. robert Bisciotti 410 www.autoliv.com

82 Schneider eLectric France Beaumont-le-roger matériel électrique dir. usine Jean-François dubreuil 410 www.schneider-electric.com

84 ace indUStrie (electra, israël) tillières-sur-avre machines et équipements dir. usine laurent collongues 400 www.airwell.com

84 FreSeniUS kaBi France (Fresenius, allemagne) louviers pharmacie dir. usine mick newson 400 www.fresenius-kabi.fr

84 ■ m-reaL aLizay Sa(m-real corporation, Finlande) alizay papier dir. gén. denis Beauséjour 400 www.m-real.com

84 ■ PreciSion comPonentS indUStrieS saint-nicolas-d’aliermont sous-traitant automobile pdg patrice champion 400 www.precision-extreme.com

84 ■ renaULt diePPe dieppe constructeur automobile pdg roger ringot 400 www.renault.fr

84 SodiPan - georgia PaciFic France(georgia pacific corporation, usa) st-etienne-du-rouvray papier dir. prod. Jean-claude ravera 400

84 V & m France (vallourec) déville-lès-rouen métallurgie dir. serge lecerf 400 www.vallourec.fr

100 erdF et grdF - normandie eUre(groupes edF, erdF et gdF-suez, grdF) evreux energie dir. augustin lovichi 390 www.erdfdistribution.fr

106 ■ rÉVima caudebec-en-caux construction aéronautique pdt christian knapp 370 www.revima.fr

107 ■ hoLoPhane (21central partners) les andelys sous-traitant automobile dir. gén. michel Blin 365 www.holophane.fr

112 Legrand France diViSion edia malaunay matériel électrique dir. gén. pascal Bouvattier 357 www.legrand.fr

113 edF UnitÉ de ProdUction Le haVre le Havre production d’énergie dir. thomas Hetsch 356 www.edf.fr

114 thorn eUroPhane(thorn lighting group plc, gB) les andelys matériel électrique dir. étab. nicolas le Feuvre 354 www.thornlighting.fr

116 totaL cert rogerville recherche dir. recherche Hugues morain 352 www.total.com/fr

117 erdF et grdF - normandie roUen(groupes edF, erdF et gdF-suez, grdF) rouen energie dir. territorial Jean-michel lasserre 350 www.erdfdistribution.fr

124 renaULt grand-coUronne grand-couronne constructeur automobile dir. didier Joly 340 www.renault.com

128 gPn (total) grand-quevilly chimie dir. Jean-yves Buret 330

132 cooPer Standard aUtomotiVe(cooper tire & rubber cie, usa) Bolbec sous-traitant automobile dir. Bernard sébastien 325 www.cooperstandard.com

134 ■ noVeLiS FoiL France (novelis, usa) rugles métallurgie dir. site carl christiaens 320

135 ■ VaLdePharm (Fareva Holding) val-de-reuil industrie pharmaceutique dir. gén. eric le gall 316 www.fareva.com

136 ■ SnPei PariS-normandie PreSSe haVraiSe(Hersant média, gHm) déville-lès-rouen presse quotidienne pdg michel lépinay 308 www.paris-normandie.fr

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137 BaSF agri-ProdUction (BasF, allemagne) saint-aubin-les-elbeuf parachimie dir. usine constantinos triantasyllou 300 www.basf-agro.fr

137 coFeLy (gdF suez) petit-quevilly gestion de l’énergie dir. agence olivier maubert 300 www.cofely-gdfsuez.fr

137 ■ Fonderie de normandie (renault) cléon métallurgie dir. richard szczepansky 300

137 Sagem SÉcUritÉ (safran) saint-etienne-du-rouvray appareils électriques dir. christophe martin 300 www.sagem-securite.com

137 ■ Stie (Jv schneider electric/toshiba) pacy-sur-eure matériel électrique dir. gén. alain dedieu 300 www.schneider-electric.com

153 Sika France Sa (sika ag, suisse) gournay-en-Bray parachimie dir. didier rollin 290 www.sika.fr

154 tecUmSeh eUroPe(tecumseh products company, usa) Barentin appareils électriques pdg sandro ruffato 289 www.tecumseh.com

156 ■ Verrerie BroSSe (zignago vetro, italie) vieux-rouen-sur-Bresle verre pdt Franco grisan 287

159 ■ Sae gardy (schneider electric inclusive) Barentin matériel électrique pdg philippe martinelli 284

162 ■ Bronze aLU la couture-Boussey métallurgie dir. gén. Bruno Janvier 270 www.bronze-alu.fr

162 eLiokem sandouville chimie dir. usine patrick Fageol 270 www.eliokem.com

162 ■ LUBrizoL France(the lubrizol corporation, usa) rouen lubrifiants, additifs pdt Frédéric Henry 270 www.lubrizol.com

167 VeoLia ProPretÉ agence de LiLLeBonne(veolia environnement) lillebonne traitement des déchets dir. agence nicolas lefèvre 260 www.veolia.fr

173 VeoLia eaU - Sainte-adreSSe(veolia environnement) sainte-adresse distribution des eaux dir. philippe denis 257 www.veoliaeau.com

175 ■ adF normandie le Havre construction navale 250 www.groupeadf.com

175 andrÉ zaLkin & cie montreuil-l’argillé machines et équipementspdg michel zalkin 250 www.zalkin.fr

175 comPin evreux construction automobile pdt marc granger 250 www.compin.com

175 ■ cram le Havre gestion de l’énergie pdg laurent cribier 250 www.cram.fr

175 daLkia nord (veolia environnement) rouen gestion de l’énergie dir. centre thierry salles 250 www.dalkia.fr

175 ■ noVaceL (chargeurs) déville-lès-rouen plasturgie pdg laurent derolez 250 www.novacel.fr

175 ■ S2m (skF, suède) saint-marcel matériel électrique dir. gén. maurice Brunet 250 www.s2m.fr

175 SanoFi aVentiS saint-aubin-lès-elbeuf pharmacie dir. usine/dir. gén. pierre lamy 250 www.sanofi-aventis.com

175 ■ SdPP evreux parfumerie et cosmétologie pdg simon nikitits 250

175 Sita normandie-Picardie (gdF suez) saint-etienne-du-rouvray traitement des déchets dir. guillaume laporte-many 250 www.sita.fr

195 Schneider eLectric indUStrieS evreux matériel électrique dir. alain Huillet 249 www.schneider-electric.com

196 ■ orFèVrerie de normandie (christofle) yainville travail des métaux pdg thierry oriez 242

197 eSSo raFFinage SaF LogiStiqUe France(exxonmobil, usa) n-d-de-gravenchon lubrifiants, additifs dir. Hervé Faudeux 240

197 hUtchinSon PaULStra (total) etrépagny plasturgie dir. Freddy Hochu 240 www.hutchinsonrubber.com

197 ■ PortaFeU (Fonds ciclad) val-de-reuil travail des métaux pdt Jean-pierre Boutier 240 www.portafeu.fr

203 ■ greiF (greif, pays-Bas) grand-quevilly travail des métaux dir. gén. alain sierjacob 238 www.greif.com

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Maintenance industrielle – Nettoyage industriel/haute pression – Assainissement – Balayage mécanique – Manutention/Conditionnement –Magasinage – Transport de déchets solides & liquides – Location de matériel avec chauffeur – Location de benne de 6 à 20 m3 – Dépollution – Génie civil

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204 VeoLia eaU - Petit-qUeViLLy petit-quevilly distribution des eaux dir. Jean-paul pennamen 236

205 tramico (British vita, gB) Brionne plasturgie resp. usine Jean-pierre pretesac 232

206 LinPac aLLiBert (linpac, gB) gaillon plasturgie dir. étab. patrick lefeivre 231 www.linpac.com

207 ■ eUroPac (europac, espagne) saint-etienne-du-rouvray carton-emballage pdte isolète matos 230 www.euopac.es

207 ■ girPi (aliaxis) gonfreville-l’orcher plasturgie dir. gén. gilles Heynard 230 www.girpi.fr

207 SmUrFit Socar Packaging(Jefferson smurfit group, irlande) saint-marcel carton-emballage dir. rég. thibault Waymel 230

207 thaLeS air SyStemS ymare appareils électriques dir. site richard roziecki 230 www.thalesgroup.com

216 Wagon aUtomotiVe st-pierre-de-varengeville sous-traitant automobile dir. usine Jean-paul audoin 229 www.wagonplc.com

217 ■ LanxeSS eLaStomèreS(lanxess ag, allemagne) lillebonne chimie pdt marc lagarde 226 www.lanxess.com

218 toShiBa tec eUroPe imaging SyStemS(toshiba, Japon) martin-eglise appareils électriques pdg philippe delahaye 225 www.toshibatec-teis.com

220 ■ miLton roy eUroPe(Hamilton-sundstrand, usa) pont-saint-pierre machines et équipements pdg Jean-claude pharamond 224 www.miltonroy-europe.com

222 ■ 2h energy (iveco/Fiat, italie) saint-léonard matériel électrique dir. gén. carmelo salvia 220 www.fptpowertrain.com

222 ■ rexam Pharma (rexam, gB) offranville plasturgie dir. usine pascal pfersdorff 220

222 ■ terre de Lin saint-pierre-le-viger lin dir. Jean-marc Hemeryck 220 www.terredelin.com

232 Legrand France diViSion edia montville matériel électrique resp. site alain Hirel 218 www.legrand.fr

233 hermèS ParFUmS le vaudreuil parfumerie et cosmétologie dir. indus. François schaeflé 210

237 ■ interior’S le Havre ameublement pdg Jean-michel le Broussois 207 www.interiors.fr

239 ■ mF ProdUctionS maromme parfumerie et cosmétologie pdg simon nikitits 206

242 LUBrizoL France(the lubrizol corporation, usa) oudalle lubrifiants, additifs dir. site lionel Jauseau 201 www.lubrizol.com

243 ■ cinram France champenard disques, cd, dvd dir. site Joël theate 200 www.cinram.com

243 manUPariS (Hamelin) st-sébastien-de-morsent industries du papier dir. gén. pascal gravouille 200 www.manuparis.fr

243 PonticeLLi FrèreS dir. rÉg. lillebonne travail des métaux dir. marc toutain 200 www.ponticelli.com

243 recticeL (recticel, Belgique) louviers plasturgie dir. sylvain pereira 200

243 totaL LUBriFiantS grand-quevilly lubrifiants, additifs dir. olivier soudant 200

267 FederaL - mogUL oPÉrationS Fce garennes-sur-eure sous-traitant automobile dir. site patrick Biard 196 www.federalmogul.com

268 ■ PtL (sphere) ambrumesnil plasturgie pdg Jean-François gallet 195

271 croWn emBaLLage France(crown cork and seal, usa) grand-quevilly travail des métaux dir. étab. peter murray 190 www.crowncork.com

271 PLaStUni normandie (somater) offranville plasturgie dir. cyril cruon 190 www.somater.fr

278 mgi coUtier gournay-en-Bray sous-traitant automobile dir. div. Jacques cenac 185 www.mgicoutier.fr

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37, rue Jules-Lecesne - 76600 Le HavreCentre Audio Pédagogique Tél. 02 35 21 16 78 - www.tomatis-group.com

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283 VeoLia eaU direction rÉgionaLe(veolia environnement) rouen distribution des eaux dir. rég. Bruno godfroy 181 www.veoliaeau.com

284 ■ cinram oPticaL diScS louviers disques, cd, dvd dir. gén. pierre Faguer 180 www.cinram.com

284 ■ hyPertac (smiths, gB) saint-aubin-lès-elbeuf matériel électrique dir. gén. Jean-yves callen 180 www.hypertac.com

284 rieter (rieter, suisse) rouxmesnil-Bouteilles sous-traitant automobile chef d’étab. gérard nicolle 180

284 ■ Stii tourville-la-rivière maintenance industrielle pdg michel danguy 180

284 ■ Syngenta ProdUction France(syngenta, suisse) saint-pierre-la-garenne parachimie dir. usine yann lagadeuc 180 www.syngenta.com

284 timken France (timken, usa) maromme machines et équipements dir. Jean-marc thuault 180

302 ■ deLPharm eVreUx evreux pharmacie dir. étab. François-xavier du mesnil 179 www.delpharm.com

303 eramet sandouville métallurgie dir. georges nikly 177 www.eramet.fr

304 ■ roWenta France (seB) vernon machines et équipements dir. site Jean-pierre soulie 175 www.rowenta.fr

304 ■ VaL LaqUage Vt ouville-la-rivière verre pdg valérie tellier 175 www.vallaquage.fr

308 ■ aÉrochim (Fca) Bernay parfumerie et cosmétologie dir. gén. Jérôme ménard 170 www.groupefca.com

308 ■ airLeSSyStemS (aptar group, usa) charleval plasturgie pdte myriam Bourdon 170 www.airlessystems.com

308 ■ BeaUtÉ recherche & ProdUction (cervin) Bernay parfumerie et cosmétologie 170

308 ■ ePiq (epiq, Belgique) saint-nicolas-d’aliermont électronique dir. site pascal aubois 170 www.epiq.com

322 ■ Briot internationaL(Buchmann optical Holding, Belgique) pont-de-l’arche appareils électriques pdg Jacky Buchmann 166 www.briot.com

322 VeoLia eaU - centre de L’eUre(veolia environnement) louviers distribution des eaux dir. olivier relotius 166 www.veoliaeau.com

332 ■ aPV France (invensys) evreux machines et équipements pdg Jean-michel ingles 160 www.apv.com

332 ■ BoPack roUen (autajon) Franqueville-saint-pierre etiquettes adhésives pdg gérard autajon 160 www.bopack.com

332 nordon indUStrieS (Fives-lille) sainte-marie-des-champs travail des métaux dir. dominique lemonnier 160 www.nordon.fr

332 PoLinorSUd (stmi - France) paluel traitement des déchets resp. philippe Bastin 160

332 ■ Sodi normandie (veolia) cléon traitement des déchets pdg Jean-luc robin 160

349 ■ Linex PanneaUx allouville-Bellefosse travail du bois pdt laurent de sutter 158

354 ■ BiSchoF UndkLein(Bischof und klein, allemagne) pont-audemer plasturgie dir. gén. alain pinson 156 www.bk-packaging.fr

354 ■ techni BUreaU eu travail des métaux pdg richard perreault 156 www.technibureau.net

357 coPireL perriers-sur-andelle ameublement dir. christian gaschin 154

361 areVa nP - cÉzUS rugles métallurgie resp. site thierry Britz 150 www.areva.com

361 camom (eiffage-Forclum) sandouville maintenance industrielle 150 www.camom.com

361 ethyPharm grand-quevilly pharmacie dir. guilhem maraval 150 www.ethypharm.com

361 LaFarge cimentS saint-vigor-d’ymonville matériaux de construction dir. Fabrice copin 150 www.lafarge-ciments.fr

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361 ■ LaPorte yvetot confection pdt dir. Fabrice damamme 150

361 PonticeLLi FrèreS grand-quevilly maintenance industrielle chef ctre François-régis vincent 150 www.ponticelli.com

361 ■ SaB gasny sous-traitant automobile dir. gén. charles-eric destailleurs 150 www.sab-industries.com

361 ■ SaS criquebeuf-sur-seine travail des métaux dir. gén. guillaume Fougereux 150 www.s-a-s.fr

361 VeoLia ProPretÉ agence de LiLLeBonne(veolia environnement) lillebonne traitement des déchets dir. Bastien esteve 150 www.veolia-proprete.fr

388 ■ normandie PreciSion comPonentS(autoliv, suède) caudebec-lès-elbeuf sous-traitant automobile dir. gén. alain Belledent 146 www.npc.fr

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392 Parker hanniFin (parker Hannifin, usa) evreux machines et équipements dir. paul crevel 142 www.parker.com

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395 ■ reSSortS maSSeLin petit-quevilly travail des métaux pdt Jean masselin 140 www.masselin.com

395 ■ SomiS petit-couronne travail des métaux dir. gén. alain lemaistre 140

406 ■ cci PPc (cci Holding) acquigny parfumerie et cosmétologie dir. gén. gilbert Hemeury 137

409 ■ John crane France (smiths, gB) déville-lès-rouen machines et équipements pdt philippe lambert 135 www.johncrane.com

409 ■ PoLytechS (Financière polytechs) cany-Barville plasturgie pdg patrick coquelet 135 www.polytechs.net

415 kimBerLy-cLark(kimberly clark corporation, usa) sotteville-lès-rouen papier dir. usine martial Jeannot 133 www.kimberly-clark.com

418 ■ atmn saint-vigor-d’ymonville maintenance industrielle pdg Bernard anquetil 130

418 ■ ceiSa Packaging Bernay plasturgie pdt arthur lepage 130 www.ceisa-packaging.com

418 ■ LincoLn eLectric France(lincoln electric, usa) grand-quevilly machines et équipements dir. site michel Jany 130 www.lincolnelectric.fr

418 ■ maSternaUt (Hub télécom) louviers matériel électrique dir. gén. serge deleau 130 www.masternaut.com

418 ■ ondULyS andeLLe (vpk packaging, Belgique) Fleury-sur-andelle carton-emballage pdg damien Bridoux 130 www.ondulys.fr

418 PonticeLLi FrèreS gonfreville-l’orcher maintenance industrielle chef ctre marc simon 130 www.ponticelli.com

418 Sca Packaging France (sca, suède) gasny carton-emballage dir. exploit. arnaud Warusfel 130 www.sca.com

418 VeoLia ProPretÉ (veolia environnement) Beaumontel traitement des déchets dir. agence William derestiat 130 www.veolia-proprete.fr

437 geVeLot extrUSion offranville travail des métaux dir. usine clotilde His 129

437 SPd (aptar group, usa) verneuil-sur-avre plasturgie dir. gén. Jacques Blanié 129 www.seaquistperfect.fr

442 aSSeLin - thiBeaU (nsc groupe) elbeuf-sur-seine machines et équipements pdg Bruno ameline 125 www.nsc.fr

442 ■ deLaUnay & FiLS le Havre machines et équipementspdt dir. dominique lassarat 125 www.delaunay.fr

442 draka ParicaBLe (draka Holding, pays-Bas) aubevoye matériel électrique chef d’étab. philippe giffard 125 www.draka.fr

452 yara France gonfreville-l’orcher chimie dir. Jacques rennotte 123 www.yara.fr

453 ■ Firmin didot (cpi) mesnil-sur-l’estrée imprimerie dir. gén. Bruno daysson 121 www.cpi-group.net

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484 cFSP (veolia environnement) dieppe distribution des eaux chef ctre opérationnel philippe denis115

488 indigo By VaLoiS (aptar group, usa) verneuil-sur-avre plasturgie dir. Jean-Jacques ligny 114 www.valois.com

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493 ■ citron (citron Holding ag, suisse) rogerville traitement des déchets pdt ca michael Brüggler 110 www.citron.ch

493 ■ gyPaSS (lefebvre) envermeu travail des métaux pdg alain lefebvre 110 www.gypass.fr

493 hÉriSSey (cpi) evreux imprimerie pdg pierre-Francois catté 110 www.cpi-group.net

493 ■ interVet ProdUctionS (akzo nobel) igoville pharmacie pdt dir. laurent leroy 110

493 SaFet - emBamet (massily) verneuil-sur-avre travail des métaux dir. site François mercier 110

493 ■ SonaS aUtomotiVe (sonas) saint-nicolas-d’aliermont travail des métaux pdg david cardwell 110

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509 ■ imPrimerie etc - inn sainte-marie-des-champs imprimerie dir. yann Boutin 109

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511 aLtUgLaS internationaL (total) Bézu-saint-eloi chimie dir. cyril Fortes 107 www.altuglas.fr

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517 ■ BS coatingS aubevoye parachimie pdt gérard gaillard 105 www.bs-coatings.com

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Centre d'excellencede l'aéronautiquemondiale

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Benoît Martin-Laprade42 ans, marié 3 enfantsDirecteur de l’établisse-ment Aircelle du Havre

Votreméthode detravail :Réussir en équipe.Votre stylemusical :Les Rolling Stones etDire Straits autantque Brassens etNougaro.Votre destination derêve :L’Ile de la Réunion.La photo que vousaimeriez faire :Un lever de soleil sur ledésert saharien.Votre voiture de rêve :La Lotus Seven.Votre rêve de famille :Apprendre le ski à mestrois fils.Votre passion :Le rugby.Votre plat préféré :Le foie gras cuit dans labraise.Votre rêve d’enfant :Courir les 24 heures duMans.Le pays où vousaimeriez vivre :L’Australie.

Après plusieurs annéesde forte croissance,l'intégrateur de nacelleshavrais poursuit unepolitique ambitieusepour se positionner surlesmarchés de demainde l'aéronautiquemon-diale.

Héritière d'une épopéeindustrielle débutée au Havre ily a plus de 110 ans, Aircelle adéveloppé dans le secteur del'aviation un savoir-faire tech-nologique exceptionnel dont lepoint d'orgue a été l'inverseurde poussée au début desannées 80. Complémentairesdes systèmes de freinage desavionsà réaction, depuis les jetsd'affaires jusqu'aux plus grosporteurs comme l'A380, lesinverseurs ont permis à Aircellede devenir en cinq ans le leadereuropéen de l’intégration denacelles.

La nacelle est un systèmecomplexe qui permet d’accro-cher lemoteur à l’appareil et dele faire voler. Véritable concen-tré des technologies aéronau-tiques, elle a des fonctionsaérodynamiques, thermiques,structurales, acoustiques etbien sûrde freinageavec l’inver-seur.

Implantée en France, enGrande-Bretagne et au Maroc,la filiale du Groupe SAFRANambitionne de consolider saposition sur les marchés mon-diaux en remportant de nou-veaux contrats, notammentdans l'optique de renouvelle-ment d'ici 2015 des flottes desavions monocouloirs (A320 etB737) qui représentent les deuxtiers dumarchémondial.

Pour franchir ce nouveaucap, Aircelle équilibre sa baseindustrielle internationale,développe ses activités de ser-vice et noue des partenariats

stratégiques, notamment pouraccroître saprésence auxUSA.

L’établissement du Havre,situé à Gonfreville l’Orcher, est àla fois le siège social, la plusgrande usine et le centre derecherche principal d’Aircelle.Son laboratoire est aussi le cen-tre d’excellence des matériauxcompositesdeSAFRAN. L'avenirest en effet auxmatériaux com-posites qui permettent à la foisun allègement des structures,une réduction des consomma-tions et des traitements acous-tiques efficaces. Depuis quatreans, d’importants investisse-ments contribuent à consoliderce site à très haute valeur ajou-tée. Symbole de la volonté d'ex-cellenceportéepar les hommeset femmes d'Aircelle, Le Havrereste le coeur technologiqued'une société aux ambitionsmondiales.

● Date de création : la société actuelle est née de la fu-sion Hispano-Suiza-Aérostructures et Hurel-Dubois en2001 et se nomme Aircelle depuis mai 2005

● Implantation : 6 établissements en France, en Angle-terre et au Maroc

● Activités/Produits : conception, production, intégrationde nacelles de moteurs d’avions

● Spécificité : Aircelle est le seul nacelliste aumonde pré-sent sur tous les segments du marché, depuis les jetsd'affaires jusqu'aux plus gros porteurs

● Clients : tous les intervenants du secteur aéronautique,qu'ils soient avionneurs (Airbus, Boeing...) ou moto-ristes (Rolls Royce...)

● Chiffre d'affaires : 611 millions d'euros (2007)● Effectifs : 3 100 dont 1 500 au Havre● Production au Havre : principalement inverseurs A320(500/an) et A380 ainsi que composants en matériauxcomposites et tuyères

● Laboratoire composites du Havre : 1 100 m² inaugurésen 2007

● Les composites représentent 60% de la masse d'un in-verseur d'A380 (à terme, 80%)

● Une nacelle d'A380 a lemême diamètre qu'un fuselaged'A320

● La nacelle représente en moyenne 5% du prix total del’avion

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76700 Gonfreville-l'OrcherTél. 02 35 55 47 00 - Fax 02 35 53 05 21

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BON À SAVOIR

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Hydrau-Havre, technicitéet passion du service

La passionde la technique

C’est une passion qui aamené Marc-AntoineLenud à créerHydrau-Havre : « J’adorequ’on viennemevoirpour résoudre unpro-blème technique », dit-il.Au point que tous les au-tres aspects dutravail de chefd’entreprise, comme lacomptabilité ou lecommerce ont tendance àl’ennuyer profondément…Heureusement, il a su s’en-tourer de gens compétentsdans ces domaines.S’il a réussi, c’est parce qu’iln’a pas voulu voir tropgrand, ni s’éloigner de sonéquipe et de sa formationd’hydraulicien. S’il a bonneréputation, c’est parce quetout le monde au seind’Hydrau-Havre a cemême souci du service etde la compétence. «Nosmeilleurs commerciaux,ce sont nos techniciens »,affirme Marc-AntoineLenud.« L’essentiel des béné-fices, je le réinvestis dansl’entreprise », ajoute-t-il.Il n’est ni un financier, ni unparesseux ! Pour lui, diri-ger une entreprise ne signi-fie pas vouloir s’enrichir àn’importe quel prix ; maisavoir une équipe fondéeavant tout sur des qualitésà la fois professionnelles ethumaines .C’est ce qui ex-plique la réussite d’Hy-drau-Havre.

La compétence techniquedans le secteur industrielest évidemment nécessaire,mais pour certaines entre-prises, la qualité du serviceest nonmoins fondamen-tale. C’est l’ambition et lafierté d’Hydrau-Havre,spécialisée dans lamainte-nance hydraulique.

La technologie de l’hydrau-lique de puissance est utiliséedans des secteurs d’activités deplus en plus vastes et sa techni-cité progressant, elle nécessiteunemaintenance spécifiquedeplus en plus pointue. Créé en1994, Hydrau-Havre est spécia-lisé dans ce domaine : on y sur-veille et répare toutes sortes demachines utilisant la technolo-gie hydraulique, des camionsde travaux publics aux bargesde transport fluvial, en passantpar les presses industrielles etles bennes de collecte d’or-

dures ménagères. L’entrepriseest de plus dotée d’un labora-toire d’analyses des huiles quidiagnostique l’état desmachines, les réparations éven-tuelles à effectuer, l’adaptationd’un système de filtration ou lesimple remplacement d’un élé-ment filtrant. Hydrau-Havres’est également équipé cetteannée d’un atelier mobile, luipermettant de fabriquer, direc-tement sur les chantiers, lesflexibles hydrauliques néces-saires au dépannage desengins et installations desclients.

Entreprise à taille humaine,Hydrau-Havre n’est pas la seulede la région à posséder unsavoir faire dans ce secteur spé-cifique, mais se distingue par laqualité de son service : destechniciens formés régulière-ment, des agréments tels queMASE pour la sécurité et ISO9001Version 2000 pour l’orga-

nisation de l’entreprise, uneprésence 6 jours sur 7, de 7h30à 20h en semaine, et une pas-sion commune à tous, qui estde répondre au mieux auxbesoins des clients. D’aprèsMarc-Antoine Lenud, dirigeant,la technique est ce qu’il y a demoins difficile à acquérir et àtransmettre, mais la réactivité,la disponibilité, l’écoute et l’effi-cacité, voilà la philosophie quirend l’entreprise concurren-tielle, et c’est ce qui nécessite leplus d’effort et d’attention. Lesvingt-trois employés de l’entre-prise se sentent ainsi impliquésdans son fonctionnement etresponsables de sa réussite. Onne compte pas forcément sontemps, on ne s’installe pas dansla routine : au contraire, on yaime la difficulté et les défis ! Etrien ne satisfait autant que lapanne résolue, la sensation dutravail bien fait, et la satisfactiondu client.

● Création : 1994

●Appartient au réseauHYDRAUCAP (implantation à ROUEN,

EVREUX, DIEPPE et CAEN)

● Effectif : 23 personnes

● Stock de 8000 références enmagasin

● Atelier de 750m2, qui reçoit avec ou sans rendez-vous

● Laboratoire d’analyse des huiles

● Atelier mobile de flexibles hydrauliques

HYDRAU-HAVREMaintenance hydrauliqueAvenueMarcel Lemignot

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La dynamiquede la menuiserie PVC

Pourquoiil a réussi…

Modestement, ArnauldParmentier, créateur etPDG de SIMPProduction et de sesfiliales, estime d’abords’être engagé dans uncréneau porteur. Mais iladmet aussi que saténacité et sa persévé-rance ont joué son rôle :« je n’ai pas eu peur defaire des investissementsimportants au bon mo-ment », dit-il. D’ailleurs ilcontinue ! Homme deterrain, il n’est pas sansaller dans l’atelier chaquejour : « je ne suis pas dugenre à rester dans unetour d’ivoire à addition-ner des chiffres et à tirerdes statistiques… »Sa femme Isabelle estégalement pour lui unatout non négligeable :à ses côtés, elle assuretoute la partie adminis-trative. Leur synergie estainsi un des facteurs deréussite de l’entreprise.L’importance prise par lasociété n’a pas faitoublier à tous ceux qui ytravaillent deux élémentsessentiels : la dimensionhumaine et le profession-nalisme de l’ensembledes collaborateurs « sesgars » comme les appellespontanément le patron,qui permettent une réac-tivité de tous les instants.Enfin, si ArnauldParmentier peut sepermettre de dire qu’il aréussi, c’est parce qu’il asu fidéliser ses clients : un« partenariat fiable »,c’est la clef du succès !

SIMPProduction faitpartie de ces entreprisesactives, toujours sou-cieuses de répondre auxbesoins commededéve-lopper une activité dequalité. Spécialisée dansla fabrication demenuise-ries PVC, elle connaîtdepuis sa création uneprogression constante,qui ne connaît pas la crise.

Voilà en effet un bel exem-ple de dynamique entrepre-neuriale : avec deux salariéspour démarrer en 1987,Arnauld Parmentier crée sasociété de fabrication de fenê-tres en PVC. SIMP (SociétéIndustrielle de Menuiserie PVC)est né à Saint Romain de Col-bosc et ne cesse de grandir : àce jour, Arnauld Parmentier acréé deux filiales, et s’apprête àen créer une troisième en 2010.

Malgré une conjoncture dif-ficile, l’entreprise continue àvoir croître son chiffred’affaires,

et peut poursuivre sa politiquede développement. Ainsi, SIMP,qui a achevé ses travauxd’agrandissement entreprisl’année dernière, a conçu audébut de l’année 2009 unenouvelle fenêtre qui répondaux toutes récentes normesthermiques : baptisée « Tri-thermi Confort », cette fenêtreau triple vitrage a des qualitésd’isolation tout à fait exception-nelles qui permet des écono-mies d’énergie sans précédent,parfaitement adaptée aux« bâtiments basse consomma-tion ». En plus de « SIMA Pro-duction », créée en 2004 etspécialisée dans les menuise-ries aluminium, «HavreProduc-tion » fabrique des menuiseriesplaxées, imitation bois et cou-leurs. Cette troisième filialevient d’étendre sa gammepuisqu’elle se dote aujourd’huide septnouvelles teintes et fini-tions. Quant à la quatrième, quiverra le jour en 2010, elle vaproposer un produit novateur :

toute une gamme d’écrans dejardin ou brise-vent en PVC,avec un revêtement imitationbois ou couleur. En bois, lespanneaux qui ornaient les jar-dins ou les terrasses avaientune durée de vie limitée : lesproposer en PVC garantit soli-dité et longévité. Un nouvelatelier de 900m² sera construità cet effet.

Se plaçant sur le marché dela rénovation, lequel bénéficiedu crédit d’impôt, cette entre-prise réactive n’a de cesse des’adapter aux exigences de laréglementation thermique.Tout en commercialisant sesproduits auprès de profession-nels – installateurs unique-ment, SIMP Production et sesfiliales ont su à la fois se faireune réputation de qualité quilui assure la fidélité de sesclients, grâce à son savoir-faireconcernant la technologie duPVC, qu’elles déclinent sous lesformes les plus diverses.

● Création SIMP Production : 1987● Effectifs : 50 salariés pour SIMP, 9 pour SIMA, 9 pourHavre- Production● 300 clients sur 20 départements dans un rayon de200km● Chiffre d’affaires de SIMP : +20% sur les trois der-nières années● Chiffre d’affaires de SIMA : +15% sur les trois der-nières années● Chiffre d’affaires de Havre-Production : +80% sur lestrois dernières années

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“Quand l’immobilier va, tout va”,aime-t-on entendre. Parfoisà tort. La vente des biens im-

mobiliers ne porte pas, à elle seule, laresponsabilité d’une bonne santé écono-mique, mais elle reflète souvent le moraldes ménages. Et, en période de crise, latendance est plutôt à l’attentisme : de lapart des vendeurs qui espèrent une re-montée des prix et des jours meilleurs, ettout autant de la part des acheteurs qui ai-meraient être rassurés sur leurs lende-mains avant de s’engager sur quinze ouvingt ans. Sur le terrain, la réalité n’est pasla même d’une région à l’autre, puisque lasituation économique locale est souventprépondérante. En revanche, d’un bout àl’autre du pays, la crise économique existeet depuis un an et demi, elle est passéeavec plus ou moins d’insistance.En Haute-Normandie, c’est en juillet 2008que ses premiers effets ont été ressentis,et la baisse du volume des ventes a étéréelle jusqu’en juin 2009, comme l’affirmeRaphaël Plut, directeur de “Century 21Harmony”. Sur cette période, la baisse desventes a été “de l’ordre de 20 à 25 %”, et sila tendance est à la reprise depuis sep-tembre dernier, le volume des ventes ac-tuel se situe au niveau du premiersemestre 2008. Il serait hasardeux de criervictoire en imaginant que l’orage est loinderrière, car ce marché doit beaucoup aucoup de cœur, à l’envie, tout autant qu’ildoit compter sur un potentiel d’offres et dedemandes.En fait, la crise a connu trois phases dansles quatre agences du réseau Century 21.Le dernier trimestre 2008 a, d’abord connu

“un blocage total de la part des acqué-reurs. Les gens avaient peur, même sic’était surtout psychologique.” Les ache-teurs étaient “très rares, alors que les ven-deurs étaient toujours sur les mêmestarifs qu’en 2007-2008. La fin d’année a ététrès difficile”, se souvient Raphaël Plut.Le premier semestre 2009 a ensuite connuun ajustement des prix, avec une baisse“de 7 à 20 %”, suivant les secteurs. Depuisseptembre, le volume des ventes est re-parti à la hausse. Les acheteurs sont reve-nus car les prix avaient baissé, que les tauxde crédit en avaient fait autant (de 5,3 à3,7% en un an, en moyenne pour un em-prunt sur vingt ans) et que le pouvoird’achat avait donc augmenté.

Les centres-villes prisésEn fait, la crise a imposé une prise deconscience aux propriétaires : s’ils souhai-taient vendre leurs biens, il leur fallait semettre à la portée des acquéreurs, fairedes efforts et accepter d’être dans un sec-teur concurrentiel. “Depuis dix ans, lesprix avaient été en augmentationconstante”, affirme Raphaël Plut. ”Au-jourd’hui, la baisse est de 15 à 20 % sur lesbiens supérieurs à 300.000€, tout commesur les immeubles des années 60”, dés-avantagés par un système de chauffagecollectif à l’heure où tout propriétairecherche à faire des économies sur sescharges de fonctionnement.Parmi les zones géographiques se sortantmieux de la crise, se trouvent les centres-villes, prisés de nouveau. À l’opposé, “lacampagne, éloignée de tout, avec 30 ou 40km jusqu’au lieu de travail et tout ce qui

est à plus de 20 km des grandes villes” aplus de difficulté à trouver preneur. Unemarche arrière par rapport à une tendancequi semblait s’amorcer pour les rurbains.Mais le prix du carburant est passé par là.Désenchantés par la Bourse, minés par lahausse du baril de pétrole, les Haut-Nor-mands trouvent refuge dans l’immobilier.Mais quitte à investir, ils veulent vraimentune valeur sûre.

Pascale Tessier

La pierre, une valeur refuge cotéeune année durant, la crise a plombé les vente de biens immobiliers, touchant alternativement le

moral des acquéreurs et celui des vendeurs. depuis l’automne, la volume des ventes est en augmen-tation, pour atteindre son niveau du premier semestre 2008. mais prudence reste mère de sûreté.


La pierre, une valeur refuge cotéeune année durant, la crise a plombé les vente de biens immobiliers, touchant alternativement le

moral des acquéreurs et celui des vendeurs. depuis l’automne, la volume des ventes est en augmen-

seRv

ices

Repères• “Century 21 Harmony” compte quatreagences : trois à Rouen, en Seine-Maritime(deux, Rive-droite et une, Rive gauche) et uneà Evreux, dans l’Eure.

• Le périmètre d’intervention est : Rouen etla petite agglomération, Evreux et un rayon de10 km autour. D’autres agences de l’enseigneexistent à Vernon, Pont-Audemer, …

• L’effectif global est de 46 personnes.

• Le volume des ventes a baissé de 20 à 25 %de juillet 2008 à juin 2009, par rapport à lamême période écoulée.

• Les secteurs les plus recherchés : Rouen etl’agglomération (Bois-Guillaume, Mont-Saint-Aignan, Bihorel, Franqueville-Saint-Pierre, LeMesnil-Esnard, Bonsecours) qui offrent un bonstanding et, notamment, les maisons en briqueet silex proposées autour de 250.000-300.000€. Dans l’Eure, les résidences princi-pales d’Evreux ou les secondaires autour dePacy-sur-Eure et Vernon, qui avaient disparudu catalogue depuis quinze mois.

Les prix et les taux de créditsen baisse devraient relancer le marché ©

DR

Crédit Agricole : un acteur engagéau profit du tissu économique régional

Depuis un an déjà, le CréditAgricole Normandie-Seines’est lancédans unnouveauProjet d’Entreprise, baptisé« 2012 Réussir Ensemble ».Ce projet a pour objectif derépondre à 6 ambitionsstratégiques :

- Développement de la rela-tion client

- Proximité

- Confiance

- Performance

- Engagement

- Identité

A travers ce projet, le CréditAgricole Normandie-Seine– apporteur de solutions -réaffirme sa volonté de de-meurer la banque du déve-loppement régional àlaquelle font désormaisconfiance 30% des entre-prises haut-normandesdans la gestion de leursflux, excédents de trésore-rie et, bien entendu, dans lefinancement de leurs be-soins de trésorerie et d’in-vestissement.

En démontrant sa capacitéde résistance à un environ-nement économique per-turbé au cours de l’année2009, le Crédit Agricole deNormandie-Seine, s’est dotéde douze nouveaux pôlesprofessionnels et de troisbanques privées. Il conforteainsi sa position de leader.

Malgré le contexte écono-mique délicat de l’année der-nière, le Crédit Agricole deNormandie-Seine a continué dejouer son rôle de prêteur de l’éco-nomie, au regard notamment dela progression de ses encours decrédit qui s’élève à +4,1% surl’exercice 2009. La Caisse régio-nale reste ainsi très active, chiffresà l’appui, puisqu’elle finance àl’heure actuelle 30% des entre-prises de Haute-Normandie. Fortd’un maillage du territoire régio-nal conséquent (il disposenotamment de trois centres d’af-faires basés à Rouen, au Havre età Evreux), le Crédit Agricole Nor-mandie-Seine a récemment fait

évoluer son réseau de distribu-tion, en l’enrichissant de douzenouveaux pôles professionnelspour permettre à l’ensemble desa clientèle de profiter d’une ges-tion plus spécialisée, et d’uneexpertise accrue.

Trois nouvelles banquesprivées à Rouen, Evreux,et au Havre

Le développement de laCaisse régionale s’est égalementtraduit en 2009 par la naissancede trois banques privées, situéesà Rouen, au Havre et à Evreux,spécialisées dans la gestion patri-moniale de la clientèle «haut degamme», pour un suivi expert auplus proche de ses besoins. Lan-cées sous la marque « Crédit Agri-cole Banque privée », celles-cirépondent à l’ambition du CréditAgricole de devenir un acteurincontournable de la banque pri-vée en France et d’affirmer sonexpertise sur ce secteur. Lavolonté de la Caisse Régionale derépondre aux besoins des entre-prises se traduit encore dans son

engagement en tant que sous-cripteur de fonds auprès de Nor-mandie Capital Investissement(NCI), société de gestion quiaccompagne les projets de créa-tion et de développement desentreprises normandes en deve-nant actionnaire minoritaire oumajoritaire de leur capital.

En accordant leur confianceau Crédit Agricole Normandie-Seine, les sociétés bénéficientégalement de la force du réseaunational et international qui leuroffre une large gamme de ser-vices grâce à des filiales spéciali-sées, telles Calyon, banque definancement et d'investissementdu Groupe Crédit Agricole. Enoutre, la Caisse régionale resteplus que jamais mobilisée pourêtre utile à ses clients et à sonenvironnement. Son récent pro-jet baptisé « Normandie-Seine2012, réussir ensemble », visenotamment à renforcer la per-sonnalisation de la relation clientgrace à une performance accruedes organisations, et à affirmerses valeurs.

BON À SAVOIR


3 banques privées● Rouen – 37 rue Jeanne D’Arc 76000 Rouen● Evreux – 4 rue de la Rochette 27000 Evreux● Le Havre – 169 bd de Strasbourg 76600 Le Havre

3 Centres d’affaires● Rouen – Cité de l’Agriculture 76230 Bois Guillaume● Evreux – 6 rue de la Rochette 27000 Evreux● Le Havre – 169 bd de Strasbourg 76600 Le Havre

12 Pôles Professionnels● Bernay Place du Crosnier● Bois-Guillaume Cité de l’Agriculture●Dieppe 200 Grande Rue● Evreux 14 rue de Grenoble● Fécamp 63 et 65 rue Jacques Huet●Gournay 17 Place Nationale● Le Havre 169 Bd de Strasbourg● Louviers 1 rue Delamare● Pt Audemer 2 rue du Mal Leclerc● Rouen 37 rue Jeanne d’Arc● Vernon 2 bis place d’Evreux● Yvetot Le Mail


Principaux établissements de servicesen Haute-normandie

4 ■ ccaaiissssee dd’’ééppaarrggnnee nnddiiee Bois-guillaume Banque pdt dir. Joël chassard 2000* www.caisse-epargne.fr

5 ■ mmaattmmuutt rouen assurances pdg daniel Havis 1800* www.matmut.fr

8 ■ ccrrééddiitt aaggrriiccoollee ddee nnoorrmmaannddiiee--sseeiinnee Bois-guillaume Banque dir. gén. Frédéric thomas 1650* www.ca-normandie-seine.fr

15 ■ ttccaarr (veolia transport) rouen transport de voyageurs pdt stéphane guenet 1149 www.tcar.fr

20 ■ vvttnnii HHaauuttee--nnoorrmmaannddiiee (veolia transport) sotteville-lès-rouen transport de voyageurs pdt stéphane guenet 950 www.mobiregion.net

25 ■ mmaannuutteennttiioonn tteerrmmiinnaall nnoorrdd le Havre manutention portuaire gérant pascal sax 800 www.gmportuaire.fr

30 cceettee aappaavvee nnoorrdd oouueesstt mont-saint-aignan Bureau d’étude, ingénierie resp. Jean-Franck donnart 707 www.apave.com

31 ■ vveerrtt mmaarriinnee mont-saint-aignan services, conseils pdg Jean-pascal gleizes 700* www.vert-marine.com

35 cceenntteerr ppaarrccss les Barils tourisme dir. véronique leceres 650 www.centerparcs.com

35 oommss petit-couronne entretien, nettoyage dir. Jean-François lebecachel 650 www.oms-global-services.com

40 mmaattmmuutt saint-etienne-du-rouvray assurances pdg daniel Havis 610 www.matmut.fr

42 ■ ssppBB le Havre courtier pdt dir. Jean-marie guian 609 www.spb.eu

43 ccmmaa ccggmm llee HHaavvrree le Havre armateur dir. gén. Jean-François mahé 600 www.cma-cgm.com

43 FFrraannccee ttééllééccoomm ddrr HHaauuttee--nnoorrmmaannddiiee rouen télécom dir. rég. nathalie deshayes 600 www.francetelecom.com

43 ■ tteerrBBaattii -- tteerrnneetttt normanville entretien, nettoyage pdte monique Hervieu 600

48 nnééoo sseeccuurriittyy (group 4 securicor, danemark) le Havre surveillance et sécurité dir. rég. ndie christian Bachirbey 562 www.neosecurity.com

55 cciicc BBaannqquuee BBssdd -- cciinn (cm / cic) rouen Banque dir. rég. patrick engels 500 www.cic.fr

55 ■ ggiiee BBoouuyygguueess ccoonnssttrruuccttiioonn mmaattéérriieell tourville-la-rivière location de matériel sec. gén. thibault roux 500

55 ■ ggrroouuppee ddiiFFFFuussiioonn pplluuss saint-aubin-sur-gaillon routeur pdg William mériel 500 www.diffusionplus.fr

62 ■ ccttppoo (veolia transport) le Havre transport de voyageurs pdt patrice nunez 497 www.bus-oceane.com

63 aaxxaa rrééggiioonn oouueesstt Belbeuf compagnie d’assurance dir. gén. de région philippe Bernardi 480 www.axa.fr

67 ■ ssFFkkii (renault sas) saint-andré-de-l’eure logistique pdt didier Joly 475 www.sofrastock.com

71 iissss aaBBiilliiss aaggeennccee ddee rroouueenn(iss a/s, danemark) Bois-guillaume entretien, nettoyage dir. agence patrice Bidault 450 www.fr.issworld.com

71 ■ nneettmmaann valliquerville entretien, nettoyage dir. gén. Jean-claude caillou 450

79 ■ cclliinniiqquuee ppeettiitt ccoollmmoouulliinnss(générale de santé France) Harfleur clinique dir. gén. Jean-luc raffle 427 www.generale-de-sante.fr

84 ccrrééddiitt dduu nnoorrdd ddrr nnddiiee rouen Banque dir. rég. gérard tréca 400 www.credit-du-nord.fr

84 ■ ddeellmmaass (cma-cgm) le Havre armateur dir. gén. Jean-François mahé 400 www.delmas.com

84 iissss aaBBiilliiss (iss a/s, danemark) le Havre entretien, nettoyage dir. agence Jérôme le Breton 400 www.fr.issworld.com

84 ■ mmuuttuuaalliittéé FFrraannççaaiissee sseeiinnee--mmaarriittiimmee rouen protection sociale dir. gén. michel paviet 400* www.mutualite76.fr

84 ■ ssiinneetttt (k. Finance) le Havre entretien, nettoyage resp. agence Janick Jacob 400

100 cclliinniiqquuee ddee ll’’eeuurrooppee rouen clinique pdg dominique poels 390 www.clinique-europe.fr

102 ccccaa iinntteerrnnaattiioonnaall (cca international) mont-saint-aignan centre d’appels 380 www.ccainternational.com

105 ■ cclliinniiqquuee mmaattHHiillddee rouen clinique pdg Bernard messner 379 www.clinique-mathilde.com

108 ■ cciitt miserey recherche dir. gén. Jean-François le Bigot 364 www.citox.com

109 ■ BBaattaaiillllee n-dame-de-gravenchon entretien, nettoyage dir. gén. Jean-marie douillere 362 www.bataille-sa.fr

115 ccrrééddiitt dduu nnoorrdd ggrroouuppee rroouueenn cceennttrree rouen Banque dir. Joël lesur 353 www.credit-du-nord.fr

117 ■ aa.. llooHHééaacc grand-couronne transport routier pdg daniel lohéac 350

117 ccaassiinnoo ddee FFoorrggeess--lleess--eeaauuxx (partouche) Forges-les-eaux casino pdg ari sebag 350 www.domainedeforges.com

117 oonneett sseerrvviicceess petit-quevilly entretien, nettoyage dir. dominique gainche 350 www.groupeonet.com

117 ssiinneetttt (k. propreté) canteleu entretien, nettoyage dir. Franck carpentier 350

123 ■ cceennttrree HHoossppiittaalliieerr ddoocctteeuurrss rroosseennBBeerrgg lillebonne etablissement hospitalier dir. thierry giracca 345

126 BBnnpp ppaarriiBBaass rouen Banque dir. rég. madjid agag 338 www.bnpparibas.com

131 oonneett sseerrvviicceess angerville-la-campagne entretien, nettoyage dir. philippe chapelle 326 www.groupeonet.com

137 cceeaaccoomm (Filiale d’arvato, groupe Bertelsmann) le Havre centre d’appels dir. gén. dominique decaestacker 300

137 cceerrddaattoo (total petrochemicals) serquigny recherche dir. alain desflans 300 www.arkema.fr

137 ■ cclliinniiqquuee ddeess oorrmmeeaauuxx le Havre clinique pdt dir. edouard-guy leclerc 300 www.clinique-ormeaux-lehavre.fr

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Légendes :





137 ■ FFoorrcclluummeeccaa nnoorrmmaannddiiee (Forclum) martot Bureau d’étude, ingénierie dir. philippe lecoutre 300 www.simo-industries.fr

137 ssddvv llooggiissttiiqquuee iinntteerrnnaattiioonnaallee (Bolloré) le Havre logistique dir. site Jacques dumont 300 www.sdv-france.com

137 sseerriiss sseeccuurriittyy la vaupalière surveillance et sécurité pdg guy tempereau 300 www.seris-security.com

152 ddeeddiieennnnee mmuullttiippllaassttuurrggyy ggrroouupp ménilles plasturgie pdt pierre-Jean leduc 292 www.dedienne.com

155 ■ cclliinniiqquuee ssaaiinntt--HHiillaaiirree rouen clinique pdg mathias martin 288 www.clinique-sainthilaire.fr

156 ■ ccnnpppp saint-marcel Bureau d’étude, ingénierie dél. gén. Benoît clair 287 www.cnpp.com

160 ssaammssiicc iiii sotteville-les-rouen entretien, nettoyage pdg christian roulleau 280 www.samsic.fr

162 ■ eessiiggeelleecc saint-etienne-du-rouvray enseignements dir. gén. claude guillermet 270 www.esigelec.fr

162 llddaa (ld lines) dieppe transport transmanche dir. gén. pierre géhanne 270 www.transmancheferries.com

167 aavviivvaa mont-saint-aignan compagnie d’assurance resp. informatique gilbert acosta 260

167 cciimm le Havre stockage pétrolier gérant christian chaize 260 www.cim-france.com

174 ■ aauuxxiitteecc iinnggéénniieerriiee le Havre Bureau d’étude, ingénierie pdt pierre michel 255 www.auxitec-ingenierie.com

175 ■ cclliinniiqquuee dduu ccèèddrree Bois-guillaume clinique gérant dr Bernard vidal 250 www.clinique-du-cedre.fr

175 ■ ddee rriiJJkkee nnoorrmmaannddiiee (de rijke, pays-Bas) canteleu transport routier gérant Jean-louis ravier 250 www.derijke.com

175 ssaaggaattrraannss (Bolloré) rouen transitaire dir. site Bruno cordonnier 250 www.sagactl.com

175 ■ ssaammaatt nnoorrmmaannddiiee grand-quevilly transport routier dir. site Jacques olivier 250

175 ■ ssaannee -- sseerrcc (gdF suez) gonfreville-l’orcher entretien, nettoyage pdt olivier romain 250* www.sane-serc.fr

197 ssoocciiééttéé ggéénnéérraallee le Havre Banque dir. gilles monnier 240 www.socgen.com

207 ■ eerrnneetttt rouen entretien, nettoyage pdg Jean Furet 230 www.ernett.fr

207 ■ ooiisssseell ttrraannssppoorrttss (charles andré) oissel transport routier pdg Jérôme minfray 230

207 ssoocciiééttéé ggéénnéérraallee rouen Banque dir. rég. philippe lebreton 230 www.socgen.com

218 eelliiss rroouueenn rouen entretien, nettoyage dir. centre Francis delaitre 225 www.elis.com

222 ■ kkaattooeenn nnaattiiee (katoen natie, Belgique) gonfreville-l’orcher manutention portuaire resp. région philippe aubourg 220*

222 mmaattmmuutt st-pierre-de-varengeville assurances 220

222 nnééoo sseeccuurriittyy (group 4 securicor, danemark) rouen surveillance et sécurité resp. agence m. Baton 220 www.group4falck.fr

233 nnééoo sseeccuurriittyy (group 4 securicor, danemark) evreux surveillance et sécurité dir. Jean-François mainemare 210 www.neo-security.fr

233 ■ qquueevviillllyy HHaaBBiittaatt grand-quevilly logement social pdg philippe Bérard 210 www.quevilly-habitat.fr

237 ggssFF nneeppttuunnee (gsF) saint-romain-de-colbosc entretien, nettoyage chef d’étab. eddy oudart 207 www.gsf.fr

239 ■ cclliinniiqquuee ccHHiirruurrggiiccaallee ppaasstteeuurr evreux clinique gérant dr christian karren 206 www.clinique-pasteur.fr

243 ■ ccBB pprree--mmiixx (carrières du Boulonnais) petiville location de matériel dir. christian vercruysse 200

243 ■ ccnnmm le Havre manutention portuaire pdg Fernand Brasseur 200

243 ddeerriiccHHeeBBoouurrgg pprroopprreettéé petit-quevilly entretien, nettoyage dir. rég. roger almeida 200 www.derichebourg.com

243 ■ eettssaa mont-saint-aignan recherche pdt Bernard nougaroux 200 www.etslab.com

243 FFoorrggeess HHôôtteell Forges-les-eaux Hôtellerie dir. Jonathan Bismuth 200

243 ■ ggééooddiiss ccaallBBeerrssoonn FFrraannccee eexxpprreessss(géodis calberson) st-etienne-du-rouvray transport routier dir. patrick verhaeghe 200 www.france-express.fr

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243 ggssFF nneeppttuunnee le Havre entretien, nettoyage chef d’étab. Badr chaoui 200 www.gsf.fr

243 ■ iinntteerrtteekk (intertek group plc, gB) le vaudreuil Bureau d’étude, ingénierie dir. Bernard leroy 200* www.intertek.com

243 mmééccaanniicc sseerrvviicceess llooggiissttiiqquueess (Bsl) evreux routeur dir. gén. gilles thorez 200 www.msl-log.fr

243 ■ nnoorrmmaannddiiee llooggiissttiiqquuee rouen logistique pdg vincent le prince 200 www.groupenormandielogistique.com

243 ppaassiinnoo dduu HHaavvrree (partouche) le Havre casino dir. gén. richard abou 200 www.casinolehavre.com

243 ssaaFFeenn (onet) vernon entretien, nettoyage dir. agence christiane leblond 200

243 ■ ttrraannssppoorrttss ddeellaauunnaayy nonancourt transport routier pdg michel delaunay 200

266 ■ ggssFF nneeppttuunnee Bois-guillaume entretien, nettoyage chef etab. Willy morisse 198 www.gsf.fr

268 ssééccuurriittaass (securitas aB, suède) evreux surveillance et sécurité dir. laurent lefebvre 195 www.securitas.fr

271 ■ ttrraannssppoorrttss vvaallllééee la madeleine-de-nonancourt transport routier pdg Huguette vallée 190 www.vallee-logistique.com

271 ■ ttssnn isneauville entretien, nettoyage gérant Jean-François rabault 190 www.tsnfrance.com

276 ggssFF nneeppttuunnee evreux entretien, nettoyage chef d’étab. xavier terrazzi 189 www.gsf.fr

277 ppaarrcc eeccoonnoorrmmaannddiiee (service France, gsF) saint-romain-de-colbosc entretien, nettoyage chef étab. eddy oudart 186

278 ■ ccaarrss ppeerriieerr (ratp développement) lillebonne transport de voyageurs pdg dominique perier 185 www.cars-perier.fr

278 ■ ssnnaatt FFoouurrnnaaiirree (ebtrans) grand-couronne transport routier manager gén. Hugues crépin 185 www.ebtrans.com

284 ■ ggmmpp le Havre manutention portuaire pdt christian paschetta 180 www.gmportuaire.fr

284 ■ iissiiddoorree rreessttaauurraattiioonn mont-saint-aignan restauration collective gérante pascale Barat 180 www.isidore-restauration.fr

284 nneexxxx aassssuurraanncceess (maaf assurances) Bois-guillaume compagnie d’assurance dir. gén. Bruno lacoste-Badie 180 www.nexx.fr

284 ■ ssoonnoottrrii (gcatrans) n-dame-de-gravenchon transport routier dir. marie-gabrièle masson 180

304 ssddvv (Bolloré) petit-quevilly logistique dir. François loriot 175 www.sdv-france.com

308 oorraannggee BBuussiinneessss sseerrvviiccee rouen télécom dir. Jean sicourmat 170 www.francetelecom.com/entreprises/normandie

308 iissoorr mont-saint-aignan entretien, nettoyage dir. stéphanie tibule 170 www.isor.fr

308 iissss llooggiissttiiqquuee eett pprroodduuccttiioonn(iss a/s, danemark) saint-rémy-Boscrocourt services, conseils resp. site Benoît pontié 170

308 llccll (crédit agricole) le Havre Banque dir. didier rausa 170 www.lcl.fr

308 ssmmpp (3F) st-Jacques-sur-darnétal surveillance et sécurité dir. James William pulsford 170

308 ttFFnn--aattaalliiaann maromme entretien, nettoyage 170 www.atalian.fr

321 ■ ggrroouuppaammaa ttrraannssppoorrtt le Havre assurances dir. gén. Bernard petit 168 www.groupama-transport.com

322 HH rreeiinniieerr le Havre transports dir. véronique leguillon 166

327 ■ kkééoolliiss sseeiinnee--mmaarriittiimmee Fécamp transport de voyageurs dir. eric galichere 164

328 ■ ccaarrss HHaannggaarrdd yvetot transport de voyageurs pdg laurent mazars 162 www.carsh-hangard.fr

330 llaannccrryy pprrootteeccttiioonn sseeccuurriittéé (tFn) le Havre surveillance et sécurité dir. elisabeth lecocq 161 www.lancry-tfn.fr

332 ■ aauussttrraall auberville-la-campagne entretien, nettoyage dir. gregory dudezert 160

332 ■ ccFFtt (sogestran) le Havre transport fluvial dir. gén. pascal girardet 160 www.cft.fr

332 ■ pprreevvootteeaauu nneettttooyyaaggeess sseerrvviicceess sainte-adresse entretien, nettoyage pdg thibault prévoteau 160 www.pns.fr

332 ssccHHeennkkeerr--JJooyyaauu saint-etienne-du-rouvray transport routier pdg Jacques godet 160 www.schenker-joyau.fr

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Parc du Talou – rue André-Voisin – DIEPPE – Tél. 02 35 84 18 34 – courriel [email protected]

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332 ■ ttFFee (stef - tFe) saint-etienne-du-rouvray transport routier dir. site christophe guillou 160

349 aauuxxiitteecc iinndduussttrriiee le Havre Bureau d’étude, ingénierie dir. pascal lucas 158 www.auxitec-ingenierie.com

356 ■ ssooggeettii iinnggéénniieerriiee Bois-guillaume Bureau d’étude, ingénierie dir. Harold vander eecken 155 www.sogeti-ingenierie.fr

357 ■ cclliinniiqquuee mmééggiivvaall saint-aubin-sur-scie clinique pdt vincent lecomte 154 www.megival.fr

360 eeaaddss ddeeFFeennccee aanndd sseeccuurriittyy ssyysstteemmss(eads, pays-Bas) val-de-reuil recherche pdg Hervé guillou 151 www.eads.com

361 ■ aallttiittuuddee tteelleeccoomm mont-saint-aignan télécom pdg Jean-paul rivière 150 www.altitudetelecom.fr

361 ggeeFFccoo saint-vigor-d’ymonville logistique dir. Jean-pierre gauthier 150 www.gefco.net

361 ■ iinnssttiitt.. ddee FFoorrmmaattiioonn pprriivvéé sseeFFoorr gravigny emploi - Formation dir. michel Buges 150 www.sefor-formations.com

361 llooggiissttrraannss val-de-reuil transport routier pdg olivier morel 150 www.logistrans.fr

361 mmééddiiaappoosstt (la poste) saint-etienne-du-rouvray routeur dir. olivier tirel 150 www.mediapost.fr

361 mmeeddiitteerrrraanneeaann ssHHiippppiinngg ccoommppaannyy(msc genève) le Havre armateur dir. agence Benoît douillet 150 www.mscgva.com

361 ssiinn && ssttééss (dosim France et prodef) Barentin entretien, nettoyage chef agence patrice turek 150 www.sin-et-stes.fr

386 ■ ssooddiinneeuuFF HHaaBBiittaatt nnoorrmmaanndd saint-aubin-sur-scie logement social dir. gén. Henry gagnaire 148 www.sodineuf.fr

388 ■ llooggeeaall iimmmmooBBiilliièèrree yvetot logement social dir. gén. philippe leroy 146 www.sm-immobiliere.fr

388 ttHHtt llooggiissttiiccss (norbert dentressangle) thuit-Hébert logistique dir. Benoît morainville 146

391 ■ ppHHaarrmmaalloogg val-de-reuil logistique pharmaceutique pdg marc Bertrand 144 www.pharmalog.fr

395 pprréévvaaddiièèss le Havre protection sociale dir. gén. m. geffard 140 www.prevadies.fr

395 ssaanneepp // ssaappnn (saneF) grand-couronne infrastructures de transport dir. exploit. patrick Jacamon 140 www.sapn.fr

395 ■ ttrraannssppoorrttss rroouullllee && FFiillss saint-etienne-du-rouvray transport routier pdg didier roullé 140

403 ddaaHHeerr rogerville transitaire dir. michel Hauters 139 www.daher.com

406 ■ llooggiisseeiinnee mont-saint-aignan logement social pdt dir. Jean-luc schrœder 137 www.logiseine.fr

408 ssééccuurriittaass (securitas aB, suède) petit-quevilly surveillance et sécurité dir. région annie Berthaut 136 www.securitas.fr

414 ssoocciiééttéé ggéénnéérraallee evreux Banque dir. pascal Boutin 134 www.socgen.com

417 ssééccuurriittaass (securitas aB, suède) saint-aubin-sur-scie surveillance et sécurité dir. agence daniel lemair 132 www.securitas.fr

418 ■ ddaattaa--oonnee (diffusion plus) saint-aubin-sur-gaillon informatique dir. opérationnel gabriel Brès 130 www.dataone.fr

418 mmaaeerrsskk FFrraannccee le Havre armateur resp. agence François Friboulet 130 www.maersk.com

418 rrlldd nnoorrmmaannddiiee darnétal entretien, nettoyage dir. rég. Jacques Benavent 130 www.rld.fr

418 ■ ssoocciiééttéé vvaarriilllloonn (varillon) evreux transport routier pdg Benoît varillon 130*

437 ■ BBaarriiaauu -- lleecclleerrcc (Blochon - martin) tourville-la-rivière transport routier dir. gén. Jean-marc despas 129

437 mmeerrttzz ccoonntteenneeuurrss saint-vigor-d’ymonville transport routier resp. agence patrice lefafloc’h 129 www.mertz.fr

441 ■ iissiippHHaarrmm (cerp rouen) mont-saint-aignan informatique dir. gén. emmanuel Fretti 128 www.isipharm.fr

442 aaddrreexxoo (spir communication) canteleu routeur chef de région yannick goasmat 125 www.adrexo.fr

442 llaa FFoossssééeennnnee ttrraannssccoo && ccoommppaaggnniiee gonfreville-l’orcher transport routier pdg Jean dendrael 125

442 ttrraannssppoorrttss ttoouussssaaiinntt etrepagny transport routier dir. denis toussaint 125

450 ■ llBBcc ssooggeessttrrooll (lbc et sogestran) gonfreville-l’orcher stockage pétrolier dir. thierry picard 124 lbctt.com

1 2


Mairie du Tilleul - 170, rue du Président-Coty76790 LETILLEUL - 02.35.27.01.18

Commune

Le TilleulVillage visité par trois présidents de la République

Félix Faure, le Général de Gaulle, René Coty

Terre d’accueilpour les commerces, artisans, PME

Renseignez-vous :



450 ■ llBBcc ssooggeessttrrooll (lbc et sogestran) gonfreville-l’orcher stockage pétrolier dir. thierry picard 124 lbctt.com

455 ■ lleess aaBBeeiilllleess llee HHaavvrree (Bourbon) le Havre profession maritime dga denis monférant 120 www.groupe-bourbon.com

455 ■ ccaarrss ggrriisseell (lacroix) gisors transport de voyageurs pdg Jean-marc Balzarini 120

455 ■ cclliinniiqquuee BBeerrggoouuiiggnnaann evreux clinique dir. gilbert Beissy 120 www.clinique-bergouignan.fr

455 ■ eettaaBB.. ggoouuzzee evreux entretien, nettoyage pdg eliane philippe 120 [email protected]

455 mmééddiiaappoosstt (la poste) montivilliers routeur resp. Franck quibeuf 120 www.mediapost.fr

455 ■ mmuullttiippoossttaaggee (snpi) sylvains-les-moulins routeur pdg Jacques Bonne 120

455 ssééccuurriittaass (securitas aB, suède) le Havre surveillance et sécurité dir. agence didier Bloeme 120 www.securitas.fr

455 ■ vvaarriilllloonn llooggiissttiiqquuee evreux transport routier pdg Benoît varillon 120

476 cclliinniiqquuee FFrraannççooiiss 11eerr (générale de santé) le Havre clinique dir. gén. gauthier escartin 119 www.generale-de-sante.fr

484 mmééddiiaammééttrriiee petit-quevilly centre d’appels resp. site alexandre karimjy 115 www.mediametrie.fr

484 ■ ttrraannssppoorrttss ttoouussssaaiinntt gasny transport routier chef d’ent. denis toussaint 115

488 oonneett sseerrvviicceess le Havre entretien, nettoyage dir. agence véronique leguillon 114

491 BBaannqquuee ddee FFrraannccee ddrr HHaauuttee--nnoorrmmaannddiiee rouen Banque dir. rég. christian Jacques Berret 112 www.banque-france.fr

493 ■ ccHHaalllleennggee iinntteerrnnaattiioonnaall montivilliers transitaire pdg yanick poncel 110 www.challenge-int.fr

493 ■ ggeeiissaa (Hisa) saint-etienne-du-rouvray Bureau d’étude, ingénierie dir. gén. yves maugard 110*

493 ■ sseeii (Hisa) le Havre Bureau d’étude, ingénierie dir. gén. yves maugard 110*

493 ■ WWoorrkk uupp (Hisa) lillebonne Bureau d’étude, ingénierie gérant Jean-pierre mardoc 110*

513 ■ dd11 (datem) criquebeuf-sur-seine routeur pdg Bruno Houillion 106 www.diffusion1.fr

513 ■ mmuuttuuaalliittéé FFrraannççaaiissee eeuurree evreux protection sociale dir. gén. Francine toutain 106* www.mutualite.fr

517 ■ ccaassiinnoo ddee ddiieeppppee (partouche) dieppe casino pdg ari sebag 105 www.casino-dieppe.fr

517 llaaBBoorraattooiirree ddee rroouueenn (air liquide) rouen laboratoires d’analyse pdg Bernard nougarou 105 www.laborouen.com

517 ssoopprraa ggrroouupp rouen informatique dir. laurent Jourdain 105 www.sopragroup.com

533 aaddrreexxoo (spir communication) le Havre routeur dir. rég. François Josse 100 www.adrexo.fr

533 aattHHiicc pavilly informatique pdg thierry Febvret 100

533 ■ aauuggeerr FFrrèèrreess ttrraannssppoorrttss déville-lès-rouen transport routier dir. gén. Jérôme desvaux 100 www.auger-freres.fr

533 ■ aazzuurr iinndduussttrriiee le Havre entretien, nettoyage gérant yves capron 100

533 ■ cclliinniiqquuee ddee ll’’aaBBBBaayyee Fécamp clinique pdt Frédéric Jean 100 www.clinique-abbaye.fr

533 ddee rriiJJkkee nnoorrmmaannddiiee oudalle transport routier resp. david degardin 100 www.derijke.com

533 ddHHll ggllooBBaall FFoorrWWaarrddiinngg FFrraannccee le Havre logistique dir. irwin lefebvre 100 www.dhl.fr

533 ■ ll’’eennttrreettiieenn evreux entretien, nettoyage dir. Jean-pierre astruc 100

533 ■ llee FFooyyeerr ssttééppHHaannaaiiss saint-etienne-du-rouvray logement social dir. alain davoine 100 www.foyer-stephanais.fr

533 ■ ggiiee ttrraannssmmaannuutteennttiioonn le Havre manutention portuaire gérant Jean-yves apard 100

533 eettaaBB.. ggoouuzzee sotteville-lès-rouen entretien, nettoyage chef agence reynald dupré 100

533 HHeessnnaauulltt sandouville transitaire dir. stéphane tricard 100

1 2


ConseilIngénierie

InformatiqueAutomatisme

Parc d’Activités - BP 11776330 Notre-Dame-de-GravenchonTél. : +33 (0)2 32 84 10 10Fax. : +33 (0)2 32 84 10 00Email : [email protected] Web : www.actemium.com

La SAS immobilièrede l’Eure créée

Même si l’emploi ne fait paspartie de ses compétencesobligatoires, le Conseil générals’engage pour le développe-ment économique de l’Eureet apporte son aide aux Euroisen matière d’accès à l’emploi.Il a mis en place à cet égardune politique de soutien à lacréation d’emplois nouveauxpar les entreprises et s’est no-tammentmobilisé en faveurde l’insertion des personneséloignées de l’emploi.

Le Conseil général subven-tionne la création de zonesd’activités et organise l’accueildes nouvelles entreprises surle territoire eurois, notammentavec son agence de dévelop-pement économique, EureExpansion. Celle-ci conseillegratuitement les entreprisescandidates à l’implantationet soutient dans leur dévelop-pement les sociétés déjàinstallées.

Il y a quelquesmois, le Dépar-tement a initié la créationd’une société de portageimmobilier, la SAS immobilièrede l’Eure, afin de répondreà la demande croissante desentreprises en solutions loca-tives et d’accroître ainsi l’at-tractivité de notre territoire.Cette action s’ajoute à l’ensem-ble des dispositifs de soutien àl’économie et à l’emploi mis enœuvre à la fois par le Départe-ment de l’Eure et la RégionHaute-Normandie. Certains deces dispositifs ont d’ailleurs étéconsidérablement renforcésen 2009 pour mieux répondreaux conséquences néfastespour les Eurois de la crisefinancière et économiquedont les effets sont malheu-reusement loin de se dissiper.

Jean Louis Destans

Président du Conseil généralde l’Eure

● Les partenaires de la SAS « immobilière de l’Eure »

- Le Conseil Général de l’Eure

- Les trois agglomérations : le Grand Evreux aggloméra-tion, la communauté d’agglomération des Portes del’Eure, la communauté d’agglomération Seine-Eure

- La Caisse des dépôts et consignations,

- Le Crédit Agricole Normandie Seine,

- Scalbert Dupont-CIN

- La Caisse d’Epargne Normandie

- La Chambre de commerce et d’industrie

- La Chambre des métiers et de l’artisanat

Deux portes d’entréeLes entreprises intéressées peuvent contacter

dès à présent :- Nicolas Lizart, directeur d’Eure Expansion,agence de développement économiquedu département, partenaire privilégiédes entreprises, au 02.32.33.27.07- Gilles Merrien, directeur d’EureAménagement Développement,

en charge de la gestion de la SAS Immobilièrede l’Eure au 02.32.31.68.62

(*) Société par actions simplifiée

BON À SAVOIR


Au centre de la photo Jean Louis Destans, président du Conseil général de l’Eure età sa droite, Guy Schumacher, PDG du groupe Brossard, président de la SAimmobilière de l’Eure, le 23 novembre dernier lors de l’assemblée constitutive.

L’objectif est de conforteret structurer l’offre d’accueilfoncière et immobilièredes entreprises dans l’Eure.La première assembléeconstitutive se réunit le 23novembre sous la présidencede Guy Schumacher, PDG deBrossard SA, en présence deJean Louis Destans, présidentdu Conseil Général de l’Eure.

En matière de locaux, les entre-prises recherchent de plus en plusdes solutions locatives pour s’im-planter ou développer leur acti-vité. Face à la raréfaction descrédits bancaires due à la crise,elles préfèrent en effet consacrerleurs capacités financières à lamodernisation de leur outil de pro-duction et à leur expansion plutôtqu’à l’achat ou à la construction delocaux neufs. Or, il existe peu d’of-fres locatives dans l’Eure.

C’est pourquoi le Département ainitié la création de la SAS Immobi-lière de l’Eure qui pourra exercer unrôle d’effet de levier et de rééquili-brage sur l’ensemble des territoiresde l’Eure et apporter ainsi uneréponse adaptée. Cette action vientrenforcer l’ensemble des dispositifsde soutien au développement écono-mique et d’immobilier d’entreprisesmis en place par le Département del’Eure et la Région Haute-Normandie(aide régionale à l’emploi et aiderégionale à l’immobilier notamment).Elle complète aussi les actions de laChambre de commerce (hôtels d’en-treprise) et de la Chambre de métierset de l’artisanat (villages d’artisans).

Les interventionsde la SAS «immobilièrede l’Eure

La SAS « Immobilière de l’Eure » apour objet d’apporter une solutionimmobilière adaptée aux entre-

prises qui ne souhaitent pas êtrepropriétaires de leurs locaux. Cettesolution peut être :

• des locaux pré-commercialisés(construction ou acquisition de bâti-ment après identification des loca-taires),

• des bâtiments en gris (réservede terrains et obtention préalabledu permis de construire pour unesolution rapide),

Les entreprises pourront se voirproposer des options d’achats adap-tées à leur situation et leur évolutionfinancière. La SAS prévoit la créationde projets sur 20 000 m² (une dizainede bâtiments) d’ici 5 ans, un volumequi paraît réaliste au regard dupotentiel du marché, et ce, pour uninvestissement global de 20 M€.

À noter que l’ensemble des seg-ments du marché est susceptible d’in-téresser l’outil de portage, de façon àpermettre une répartition équilibréeentre tertiaire, industrie et logistique.

Visas pour« la 1re entreprise de France »

Voix off

Guy LAINEYPrésident

Si vous étiez un objet ?Un rouet.

Un livre ?Vipère au poing.

Une couleur ?Bleu turquoise.

Unfilm ?Un taxi pour Tobrouk.

Un tableau ?Le déjeuner des canotiersde Renoir.

Unplat ?Petit salé aux lentilles.

Unmonumenthistorique ?Le pont Alexandre III.

Une ville ?Saint-Petersbourg.

Unpersonnagecélèbre ?Mahatma Gandhipour sa sagesse.

Un sportif ?Jackson Richardson,champion dumondede handball.

Une devise ?Aide-toi toi-mêmeet le ciel t’aidera.

Les missions de la Chambre deMétiers et de l’Artisanat de l’Eure(CMA27) sont multiples maisconcourent toutes à représenter lesartisans et à les accompagner dansleur développement, en s’appuyantsur ses compétences et sa qualitéd’écoute. Parmi ses actions, l’unemobilise fortement la Chambre carelle vise à élever le niveau de qualifi-cation et à renforcer la structurationdes entreprises du secteur desmétiers. Pour cela, elle a créé voiciquelques années l’ISFA, InstitutSupérieur de Formation de l’Artisa-nat dont l’un des buts est de déve-lopper les formations managérialeset diplômantes (voir détails sur lecôté.)

Ces formations connaissent unfrancsuccèstantpar leurdéveloppe-mentquantitatifquepar leur résultatauxexamensmaissurtoutpar l’inser-tion professionnelle des étudiants etau final par la dynamique qui est

impulséeaumondeartisanal.Trois raisonsàcesuccès :–desformationsquirépondent à

la fois, aux aspirations de jeunes debon niveau de formation généralequi veulent intégrer un secteur éco-nomiquedynamique, et auxbesoinsdu monde artisanal qui se déve-loppe et s’adapte sans cesse aux exi-gences d’une économiecompétitive.Tous les élus et les tech-niciens de la Chambre de Métiersconfrontent leur expérience et leursavoir-faire pour mettre en adéqua-tion lesattentesdesentrepriseset lescapacitésdes jeunes. Celadébouchesurdesmisesenrelationdequalitéetla conclusion de contrats en alter-nance adaptés : les formations cor-respondent aux besoins del’entrepriseetauxcapacitésetaspira-tionsdes jeunes.

– une pédagogie par alternancequi fait le lien en permanence entredes apports théoriques et la réalité

quotidienne de l’entreprise. Forts deleurs connaissances, les entreprisesartisanales, les services administratifsde la CMA et l’équipe pédagogiquede l’ISFA travaillent au quotidienpour apporter une formation surmesure.

– une insertion professionnelleréussie car les formations sont enadéquationavec lesbesoinsde l’arti-sanat. Aufinal, toutes les équipesdela CMA de l’Eure œuvrent pour queles artisans trouvent réponse à leursbesoins et que les jeunes puissentvaloriser leurs compétences dansl’artisanat.

Trois raisonspour les jeunesd’ob-tenir un visa pour la première entre-prisedeFranceetaccéderainsiàuneinsertionprofessionnelle réelle,

Trois raisons pour les chefs d’en-treprises de solliciter la Chambre deMétiers et de l’Artisanat afind’étofferleurstructureetdepouvoirseconsa-crerà leurcœurdemétier.

●Missions de la chambre de métiers et de l’arti-sanat : représenter le monde artisanal auprèsdes pouvoirs publics et des collectivitéslocales ; développer des services auprès des ar-tisans et les informer ; répondre aux besoins deformation sur la création, le développement oula transmission des entreprises ; accompagnerl’entreprise tout au long de sa vie.

● L’artisanat de l’Eure compte : 9 264 entreprises,9 476 établissements, 30 045 actifs dont 19 380salariés et 2 592 apprentis (au 1er janvier 2009).

Chambre demétierset de l’artisanat de l’Eure

8, boulevard Salvador-AllendeBP 219 – 27092 Evreux Cedex 9

Tel : 02 32 39 41 81Fax : 02 32 33 28 82

Mail : [email protected] : www.artisanat27.com

BON À SAVOIR


Détail des formations : l’ADEA(Assistant de Dirigeant d’EntrepriseArtisanale), Le Brevet deMaîtrise , LeBTS AG PME-PMI (Assistant de ges-tionPME-PMI), Le BTSNRC (Négocia-tion Relation Client), la CGEA(Capacité enGestion des EntreprisesArtisanales)*, la Licence en Manage-ment des entreprises*

* Ces formations sont conduites enpartenariat avec l’IAE de Caen.

La cité des Métiers,un guide vers l’emploi

Voix off

La visioconférence :un outil à l’attentiondu grand public etdes professionnels del’Accueil-Information-Orientation

C’est quoi ?La cité des Métiers mobi-lise la visioconférence lorsde ses actions de décou-verte desmétiers, en vuede diffuser, en demultiplespoints du territoire haut-normand, une informationinteractive sur un secteurd’activités donné.Ses atouts ?- l’interactivité : vous pou-vez intervenir et poservos questions en directaux professionnels- un gain de temps : vousn’avez pas à vous dépla-cer sur les lieux del’animationSon déroulement ?Des professionnels échan-gent avec le public sur leurparcours, leur formation etleur métier au quotidien.Durée : environ 1h.Et après ?En parallèle, la visioconfé-rence est diffusée en directpuis consultable librementpar tous sur le sitewww.citedesmetiershaute-normandie.tv.

Ouverte en novembre 2006dans un des locaux de l’ancienneécole normale, rive gauche, la citédesMétiers deHaute-Normandie apour mission d’apporter un pre-mier niveau d’information et deconseil sur les métiers, l’emploi, laformation, la création d’activité augrand public et sur l’ensemble duterritoire haut-normand. Ouvert àtous, l’accueil y est gratuit, ano-nyme et sans rendez-vous.

Quels que soient votre âge,votre catégorie socioprofession-nelle ou votre origine géogra-phique, une douzaine deconseillers qualifiés sont là pourvous guider dans vos recherches,

tandis que des documents,ouvragesetde lapresse spécialiséesont consultables gratuitementpour apporter toutes les réponsesà vos questions. Au centre de lasalle principale, dix bornes multi-média offrent un accès libre auxressources en ligne de la cité desMétiers et de ses partenaires, ainsiqu’à tous les sites internet traitantdes métiers, de l’orientation, de laformation, de l’emploi et de la créa-tion d’activité. Vous pouvez égale-ment y visionner des DVDromthématiques. Pour les plus indécis,à la cité ouen ligne, il s’agit aussi defaire le point sur vos centres d’inté-rêt, d’éveiller votre curiosité, et de

vous informer sur les formations,l’apprentissage, les contrats, lesétablissements, les diplômes… Enoutre, la cité organise toute l’annéedes animations régionales dedécouverte des métiers avec desprofessionnels. Découvertes thé-matiques, rencontresmétiersmen-suelles, ateliers ou encore accueilde groupes : les prestations sontmultiples. Ces rendez-vous sedéroulent aussi bien dans leslocauxde la cité, qu’en région.Danscetteoptique, des visioconférencessont régulièrement proposées, afinde participer à des débats menéspar des professionnels, tout enétant dans des lieux différents.

● Le site internet de la cité des Métiers, c’est : plus de450 fiches métiers ; plus de 150 vidéos d’illustrationmétiers

● Calendrier des animations : « De la molécule au pro-duit : des métiers d’avenir », du 1er au 13 mars ; « Lesmétiers de l’aéronautique et du Spatial », du 22 au27 mars ; « Les métiers du Tourisme et des Loisirs »,du 26 au 30 avril.

● Initiative de la Région Haute-Normandie, la cité desMétiers fédère un ensemble de partenaires : la pré-fecture de Région, la Direction Régionale du Travail,de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, l’Aca-démie de Rouen, la Direction Régionale de l’Agricul-ture et de la Forêt, les départements deSeine-Maritime et de l’Eure, la Communauté d’ag-glomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe, Pôle Em-ploi, l’AFPA, le réseau des Missions Locales et PAIO, leréseau des Chambres de Commerce et d’Industrie,

de Métiers et de l’Artisanat d’Agriculture, le Centre Ré-gional Information Jeunesse de Haute-Normandie,l’Onisep de Haute-Normandie, les Jeunes ChambresEconomiques…

cité des Métiers de Haute-Normandie115, boulevard de l’Europe

76100 RouenTél : 02 32 18 82 80 – Fax : 02 32 18 82 88

Site internet :www.citedesmetiershautenormandie.fr

Email :[email protected]

Ouverture : dumardi au vendredi de 12 h à 18 h,le samedi (hors vacances scolaires) : 9 h30-12 h 30

BON À SAVOIR


Priorité au développementéconomique

Voix off

Michel Champredon

En matière de développementéconomique, les collectivitésterritoriales ont un rôle inévita-blement limité : les grandes dé-cisions des entreprises-investissement, implantation,développement, création ousuppression de postes leuréchappent. Mais elles n’enconservent pas moins desmarges de manœuvre qui, bienutilisées, peuvent être décisives.

Le Grand Evreux Agglomérationillustre cette capacité d’initia-tives. Depuis quelques mois,priorité est donnée au dévelop-pement économique du terri-toire. La pépinière scientifiquede Miserey, le renforcement duservice économique, restructuréafin de répondre plus précisem-ment aux enjeux du territoire,laZone Franche du Long Buisson,la mobilisation appuyée desacteurs locaux pour insérer leGEA dans les flux de transports,via par exemple une liaisonferroviaire avec Rouen ou larénovation de la gare : voilàquelques-uns des outils et enga-gements qui permettent au GEAde se positionner dans la courseau développement. L’objectifdans ces prochains mois, c’estdonc de recueillir les premiersfruits de ces choix fermes etambitieux !

● Situé à 50 minutes en train de Paris et desservi par degrands axes routiers, le Grand Evreux Agglomérationpossède des atouts propices au développementéconomique : c’est la seconde région française pour lesecteur de la chimie médicinale et la quatrième pour laproduction demédicaments.

● En 2009, la pépinière scientifique, située àMiserey, a étéinaugurée. Dédiée aux jeunes entreprises, aux labora-toires, auxunités test deproduction, cette zoned’activitéest la première « pierre » du futur Bio Normandie Parc

● LaZoneFrancheUrbaine (ZFU)duLong-Buisson (120ha)a été l’objet d’un recadrage de la part des élus du GrandEvreux Agglomération qui ont choisi de donner lapriorité aux entreprises créant de l’emploi et désireuses

de conduire leurs projets dans des délais raisonnables.Ce dispositif permet aux entreprises de moins de 50salariés de bénéficier d’allègements de charges fiscaleset sociales, avec en contrepartie le recrutement d’un CDI(ou CDD d’au moins un an) sur trois parmi les habitantsdes zones urbaines sensibles de l’agglomération

Le Grand Évreux Agglomération9, rueVoltaire, BP 42327004 Evreux cedexTél. 02 32 31 92 92

BON À SAVOIR

Publi-reportage

La priorité :le développement

économique durable.

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Faire du développement économique la prio-rité des priorités, rendre le territoire attractif etcompétitif, s’adapter aux besoins des entreprises,soutenir l’emploi, telle est l’ambition du GrandEvreux Agglomération.

Un défi de taille pour le président du GrandEvreux Agglomération, Michel Champredon, et lesélus communautaires, sur un territoire touché parun lourd plan social dans une de ses entreprisesleader, GlaxoSmithKline, en 2009.

Soucieux de répondre auxexigences de développementdes entreprises et d’attirer denouveaux secteurs d’activités,le Grand Evreux Agglomérationest attentif aux projets enmatière d’aménagement duterritoire, comme le futur tracéde la LGV (Ligne à GrandeVitesse). Desservi par des infra-structures routières et ferro-viaires majeures, le GEA occupeune place centrale entre Paris,Rouen et le Havre. Un atout indé-niable, propice à des partena-riats, notamment dans laperspective du Grand Paris,auquel s’ajoute une offrefoncière avec des tarifs attractifs,ainsi qu’un savoir-faire importantdans les domaines pharmaceu-tiques et industriels.

Une politique volontaireet ambitieusepour le developementéconomique

Mobilisés pour maintenir etsoutenir les activités présentessur le Grand Évreux Aggloméra-

tion, les élus ont inscrit auContrat d’Agglomération 2008-2010, de nombreuses actions enfaveur du développement éco-nomique. C’est dans ce cadrequ’un partenariat avec l’agencede développement économique,Eure Expansion a été conclu.Pour faciliter l’accueil et l’accom-pagnement des créateurs ourepreneurs d’entreprises, unguichet unique est, par ailleursinstallé au siège de l’Agglo.

L’insertionparl’activitééconomique

Pour agir sur le plan écono-mique, le GEA multiplie lesactions en faveur de l’emploi etrenforce sa collaboration avec lesacteurs économiques locaux(Chambre de Commerce et d’in-dustrie…). Le plan Local pourl’insertion et l’Emploi 2008-2013est également un maillon essen-tiel pour favoriser l’accès pour leretour à l’emploi des personnesles plus en difficultés.

Initiépar leGrandEvreuxAgglo-mération, cet outil se révèleunvéri-table tremplin pour les personnesen situation d’exclusion. Au coursdes dix dernières années, 2.200demandeurs d’emplois du GrandEvreux Agglomération ont étéaccueillis au sein de cette plate-formedecoordinationetdemobili-sation. 1468 d’entre eux ont intégréun parcours d’insertion et 50% ontretrouvé un emploi d’une durée deplus de six mois ou obtenu undiplôme ou une qualificationprofessionnelle.De quoi donner tout son sens à l’in-sertion par l’activité économique.Dans le cadreduprojetde revitalisa-tionurbainedeNétreville,uneplate-formed’insertionestd’ailleurssur lesrails avec la création de deux chan-tiers d’insertion et d’une pépinièresolidaire destinée à soutenir lesprojets de création émanant depersonnesendifficultés.Des actions qui démontrent toutela mobilisation du GEA pourdévelopper, de manière durable,l’économie sur son territoired’intelligences !

Les solutions multiservicesde l’entreprise

Roger AlmeidaDirecteur Régionalde Derichebourg

Le groupe Derichebourgest un opérateurde référence des servicesaux entrepriseset collectivités.Il est organisé en 3 pôlesd’activités :

DerichebourgEnvironnementRecyclage des biens en finde vie, gestiondes déchets

ServisairAssistance aéroportuaire

DerichebourgMultiservices

Servicesaux entreprisesDerichebourg détientdans chacun deses métiers des savoir-fairemultiples et complémen-taires, constammentenrichis pour répondreaux nouveaux besoinsdesmarchés

Quelles sont les activitésspécifiquesde Derichebourg ?

Derichebourg assure des acti-vités de propreté et services asso-ciés (propreté, manutention,maintenance, espaces verts) sur 6départements :59/62/80/02/76/27. Nos compé-tences sont animées par desvaleurs fondamentales telles quel’expertise, le service, l’environne-ment et le développement dura-ble.

Quels sont lesmétiersDerichebourg ?

La propreté :Elle est une nécessité et une

priorité pour tous les responsa-bles d’établissements privés etpublics, industriels et commer-ciaux. Les savoir-faire techniqueset la culture du service partagéspar tous nos collaborateurs nouspermettent de garantir les meil-leurs niveaux de prestations.

La manutention :Elle couvre toutes opérations

liées au produit fini, contrôle qua-lité, manutention, stockage, char-gement, le tout traçabilisé parcodes barres avec une gestioninformatisée.

La maintenance de premierniveau :

Elle s’articule autour d’actionspréventives et curatives (électri-cité, plomberie, sanitaire) maiségalement sur des interventionsde dépannage, de petites répara-tions, de petits travaux (peinture,pose de revêtement de sol, trans-fert de mobilier…) et d’entretiend’espaces verts.

Quels sont les points fortsde l’offre DerichebourgMultiservices ?

Nous sommes donc unacteur majeur du marché desservices aux entreprises (distri-bution, transports, tertiaire,

agroalimentaire, santé, indus-trie lourde, milieux sensibles,etc.) et aux collectivités.

Notre vocation est de per-mettre aux entreprises et auxcollectivités de se recentrer surleur cœur d’activité en externa-lisant les services transférables,d’optimiser la qualité et de maî-triser les coûts.

Notre offre multiservices etmultitechniques, extrêmementlarge, s’appuie sur des savoir-faire métier acquis depuis 35ans. Elle s’appuie également surson maillage territorial quiassure à notre clientèle uneréelle proximité et réactivité.

L’accompagnement de nosclients se fait au travers denotre certification ISO 9001 quiassure la qualité de nos presta-tions et aussi par le MASE quigarantit la sécurité de nos opé-rations.

Groupe Derichebourg● Activités : environnement, aéroportuaire,multiservices.

● Effectif : 50.000 collaborateurs.● Chiffre d’affaires 4,3 milliard d’euros.● Couverture : 33 pays, 3 continents.

Derichebourg Région Nord● Activité : multiservices (propreté, manutention, main-tenance, accueil et services associés).

● Effectif : 1.200 personnes.

● Chiffre d’affaires : 25 millions d’euros.

● Couverture : Aisne, Eure, Nord, Pas-de-Calais, Sommeet Seine-Maritime.

● 7 agences :Amiens : 03 21 34 58 22 - Calais : 03 21 34 58 22Le Havre : 02 35 62 20 00 - Rouen : 02 35 62 20 00Soissons : 03 23 53 78 21 - Lille : 03 20 28 00 10Valenciennes : 03 27 46 17 60

DerichebourgPropreté et Services associésZI des Pâtis - 14, rue des Pâtis

76140 Le Petit-Quevilly02.35.62.20.00

www.derichebourg.com

BON À SAVOIR

Publi-reportage

DERICHEBOURGDirection Régionale252, rue du Flocon59200Tourcoing

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“Cherche-toi un vrai métier !”Combien de jeunes confron-tés à l’incertitude de leur

avenir ont entendu cette phrase dans labouche de parents cherchant à se ras-surer sur leur avenir ? Aujourd’hui, faceà la crise, le conseil est encore plus di-rigé : “Et la fonction publique, tu y aspensé ? Pourquoi pas l’armée ?” Maispour nombre de jeunes, être fonction-naire, c’est encore être “pépère derrièreun bureau”, commente Igor, 17 ans, enpleine réflexion, tandis qu’Alexandre etSimon ironisent sur le fait que l’arméeest surtout “un boulot où on bouge toutle temps” et qu’ils n’ont “pas envie d’al-ler se faire tirer dessus et de faire despompes dans la cour au p’tit matin.” Il ya, dans ces témoignages beaucoup declichés, mais ce qui est certain, en re-vanche, c’est que l’armée ne connaît pasla pénurie d’emploi.Force militaire instituée pour veiller à lasécurité publique, la gendarmerie rem-plit plusieurs missions ; en France, elleassure le maintien de l’ordre et la bonneexécution des lois, la protection des per-sonnes et des biens, elle renseigne,alerte et porte secours. C’est dans lecadre de sa participation à la protectionde la Nation qu’elle intervient hors denos frontières.En Haute-Normandie, la gendarmeriecompte 2000 hommes et femmes : offi-ciers, sous-officiers, gendarmes ad-joints volontaires, sous-officiersspécialisés dans des domaines adminis-tratifs et techniques, et réservistes. Les

officiers, sous-officiers et volontairessont militaires, les autres sont fonction-naires ou ouvriers d’État.

Un plan de carrière assuréToutes les facettes de la profession nesont pas représentées sur le territoirenormand, car plusieurs correspondentà des spécificités géographiques (lamontagne, par exemple), mais le métierpermet justement de voir du pays et debâtir un vrai plan de carrière. Car la ri-chesse du métier de gendarme tientaussi à la mobilité. Parmi les différentspostes pouvant être occupés, certainssemblent plus attractifs que d’autres, àpremière vue. C’est le cas du cavalier dela garde républicaine, du gendarme demontagne, du gendarme du GIGN, dumaître de chien engagé dans la re-cherche de stupéfiants, de personnesdisparues, ou la détection de billets, dugendarme motocycliste, du pilote d’héli-coptère, du spéléologue, du plongeurautonome, ou du gendarme appartenantà la brigade fluviale, comme celle deGrand-Quevilly. Néanmoins, les fonc-tions de gendarme départemental ougendarmes mobile n’en sont pas moinsdénuées d’intérêt, pour autant.Chaque année, la gendarmerie recruteun certain nombre “de candidats dequalité”, à tous les échelons, puisqu’ellepropose aussi bien des postes d’offi-ciers, de sous-officiers, de gendarmesadjoints volontaires, de sous-officiersspécialisés dans des domaines adminis-tratifs et techniques que des postes ré-

servistes. Et, bonus, les formations sontrémunérées.

Pascale Tessier

Un gendarme aux facettes multiplesau bord de la route, en patrouille, sous l’eau ou dans les airs, le gendarme est un militaire chargé

de la protection de chacun. un métier respecté, à la ville ou à la campagne. mais, surtout, uneprofession qui recrute et qui propose un vrai plan de carrière.


Un gendarme aux facettes multiplesau bord de la route, en patrouille, sous l’eau ou dans les airs, le gendarme est un militaire chargé

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Repères• Formation. La gendarmerie dispose de cen-tres nationaux spécialisés : instruction cyno-phile, instruction nautique, instruction de skiet alpinisme, formation à la police judiciaire,formation à la sécurité routière, entraînementdes forces de gendarmerie.

• La journée d’appel de préparation à la dé-fense est une démarche obligatoire du par-cours de citoyenneté. À son issue, les jeunesse voient proposer : de participer à une se-conde rencontre d’une journée avec les ar-mées ; d’effectuer une préparation militaire ;d’obtenir un emploi rémunéré dans des stagesd’été ; de souscrire une forme de volontariatmilitaire ou civil ; de s’engager dans les ar-mées ; de postuler pour un emploi civil de ladéfense.

• Recrutement en Haute-Normandie : rensei-gnement auprès d’une unité de gendarmerieou du Centre d’information et de recrutementde la gendarmerie nationale (CIR). 17, rue Am-broise Fleury. 76000 Rouen.

Ou auprès des Centres d’information etd’orientation du Havre, de Fécamp, Dieppe,Vernon, Bernay, Pont-Audemer ; du Pôle Em-ploi d’Evreux ; de la Mission locale d’Yvetot etdu Point information jeunesse de Gisors.

La recherche de personnes disparues : une missionqui comprend souvent l'interventiondes gendarmes en hélicoptère ©

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Principaux employeurs publicsen Haute-normandie

1 ■ chU - hôPitaUx de roUen rouen etablissement hospitalier dir. gén. Bernard daumur 9000* www.chu-rouen.fr

2 SncF direction rÉgionaLe de roUen rouen transports dir. roland Bonnepart 6200* www.sncf.com

3 ■ groUPe hoSPitaLier dU haVre le Havre etablissement hospitalier dir. gén. philippe paris 4500* www.ch-havre.fr

4 La PoSte - dotc haUte-normandie rouen poste dir. opérationnel suzy martin 4200* www.laposte.fr

5 ■ mairie dU haVre le Havre administration communale maire antoine rufenacht 3800 www.ville-lehavre.fr

6 ■ SdiS 76 yvetot pompiers dir. dép. col. christian ménage 3650* www.pompiers76.org

7 ■ admr Seine-maritime montville association d’action sociale dir. Joël goron 3500* www.admr76.org

8 ■ conSeiL gÉnÉraL de La Seine-maritime rouen administr. départementale pdt didier marie 3500* www.seinemaritime.net

9 UniVerSitÉ de roUen mont-saint-aignan enseignement universitaire pdt cafer Özkul 2900* www.univ-rouen.fr

10 ■ centre hoSPitaLier eUre-Seine evreux etablissement hospitalier dir. Janick Jouatel 2700 www.chi-eureseine.fr

11 ■ SdiS 27 evreux pompiers dir. col. Jean-noël delaune 2485* www.sdis27.fr

12 ■ conSeiL gÉnÉraL de L’eUre evreux administr. départementale pdt Jean louis destans 2200* www.cg27.fr

12 ■ mairie de roUen rouen administration communale maire valérie Fourneyron 2200 www.rouen.fr

14 ddSP 76 rouen administration d’etat dir. dép. didier perroudon 2025*

15 ■ direction rÉgionaLe deS FinanceS PUBLiqUeS rouen administration d’etat dir. michel le clainche 2000* www.impots.gouv.fr

16 rÉgion de gendarmerie haUte-normandie rouen armée cdt de région gal nicolas géraud 1903 www.defense.gouv.fr/gendarmerie

17 ■ centre hoSPitaLier dU roUVray sotteville-lès-rouen centre hospitalier spécialisé dir. Jean vanderheeren 1706

18 ■ BaSe aÉrienne 105 Fauville armée de l’air cdt de base/dmd col. Hervé Bertrand 1700 www.ba105.air.defense.gouv.fr

19 ■ grand Port maritime dU haVre le Havre port autonome dir. gén. laurent castaing 1500 www.havre-port.fr

20 ■ centre hoSPitaLier intercommUnaL saint-aubin-les-elbeuf etablissement hospitalier dir. gén. olivier Brand 1400 www.chi-elbeuf-louviers.fr

21 ■ centre hoSPitaLier de diePPe dieppe etablissement hospitalier dir. yves Bloch 1371 www.ch-dieppe.fr

22 ■ mairie d’ÉVreUx evreux administration communale maire michel champredon 1300 www.evreux.fr

23 eSP. rÉg Formation deS ProF de SantÉ rouen enseignement dir. formation alain-michel rozier 1265 www.chu-rouen.fr

24 ■ LycÉe edoUard Le corBUSier saint-etienne-du-rouvray enseignement proviseur thierry monflier 1200 www.ac-rouen.fr/lycees/lecorbusier/

25 ■ cram de normandie rouen protection sociale dir. Jean-yves yvenat 1139 www.cram-normandie.fr

26 ■ cPam roUen-eLBeUF-diePPe Sm rouen protection sociale dir. Jean-luc nicollet 933 www.ameli.fr

27 ■ crea rouen communauté d’agglomér. pdt laurent Fabius 900 www.la-crea.fr

28 ■ aSSociation LeS nidS mont-saint-aignan association d’action sociale dir. gén. Jérôme palier 850* www.lesnids.fr

28 groUPement de gendarmerie de L’eUre evreux armée cdt groupement lnt-col emmanuel miglierina 850 www.defense.gouv.fr/gendarmerie

28 ■ UniVerSitÉ dU haVre le Havre enseignement universitaire pdt camille galap 850 www.univ-lehavre.fr

31 ■ haBitat76 rouen office public Hlm dir. gén. Bernard marette 845 www.habitat76.fr

32 ■ dde 27 evreux administration d’etat dir. dép. par intérim albert dudon 703* www.eure.equipement.gouv.fr

33 ■ centre henri BecqUereL rouen lutte contre le cancer dir. gén. pr Hervé tilly 700 www.centre-henri-becquerel.fr

33 ■ ctre hoSP. dU PayS deS hteS FaLaiSeS Fécamp etablissement hospitalier dir. alain renaud 700 www.ch-fecamp.fr

33 ■ dir-no rouen administration d’etat dir. denis Harle? 700* www.enroute.equipement.gouv.fr

33 ■ mairie de diePPe dieppe administration communale maire sébastien Jumel 700 www.mairie-dieppe.fr

37 ■ chS naVarre evreux centre hospitalier spécialisé dir. Jean-marc killian 686 www.chs-navarre.fr

38 hôPitaL de Vernon vernon etablissement hospitalier dir. dél. site vernon Jérôme triquet 681 www.chi-eureseine.fr

39 hôPitaL La mUSSe(Fondation la renaissance sanitaire) st-sébastien-de-morsent etablissement hospitalier dir. catherine palladitcheff 600 www.larenaissancesanitaire.fr

39 inSa de roUen saint-etienne-du-rouvray enseignements dir. gén. Jean-louis Billoët 600 www.insa-rouen.fr

41 La BanqUe PoStaLe (la poste) rouen Banque dir. patrick maitro 580 www.labanquepostale.fr

42 ■ grand Port maritime de roUen rouen port autonome dir. gén. philippe deiss 550 www.rouen.port.fr

43 ■ mairie de Saint-etienne-dU-roUVray saint-etienne-du-rouvray administration communale maire Hubert Wulfranc 547 www.saintetiennedurouvray.fr

44 ■ centre hoSPitaLier de Bernay Bernay etablissement hospitalier dir. Françoise gorenflot 535

45 ■ cPam de L’eUre evreux protection sociale dir. victor perez 529 www.cpam27.com

46 ■ codah le Havre communauté d’agglomér. pdt antoine rufenacht 518 www.agglo-lehavre.fr

47 ■ cPam dU haVre le Havre protection sociale dir. régine Brun 493 www.ameli.fr

47 ■ aSSad - amad le Havre association d’action sociale dir. gén. eric courtin 493 www.una.fr

49 ■ aaFP/cSF rouen association d’action sociale dir. gén. Béatrice tocqueville 490

50 ■ mairie de Petit-qUeViLLy le petit-quevilly administration communale maire Frédéric sanchez 480 www.petit-quevilly.fr

51 ■ LycÉe coLBert petit-quevilly enseignement proviseur gérard perrier 474 www.ac-rouen.fr/lycees/colbert

52 ■ mairie de mont-Saint-aignan mont-saint-aignan administration communale maire pierre léautey 470 www.montsaintaignan.fr

53 ■ etaB. FrançaiS dU Sang Bois-guillaume centre de transfusion dir. dr patrice rasonglès 457* www.efs.sante.fr

54 ■ admr eUre (Fédération admr, union nationale) evreux association d’action sociale dir. sabine grivot 450 www.admr.org

54 ■ mairie de grand-qUeViLLy grand-quevilly administration communale maire marc massion 450 www.ville-grand-quevilly.fr

54 La PoSte - ctre de traitement coUrrier saint-etienne-du-rouvray poste dir. Jean-paul destremont 450 www.laposte.fr

54 rectorat de L’acadÉmie de roUen rouen administration d’etat recteur marie-danièle campion 450 www.ac-rouen.fr

58 ■ LycÉe Fernand LÉger grand-couronne enseignement proviseure régine marre-quérouil 415 lycees.ac-rouen.fr/leger

59 cci de roUen rouen compagnie consulaire pdt christian Hérail 400* www.rouen.cci.fr

59 ■ mairie de gonFreViLLe-L’orcher gonfreville-l’orcher administration communale maire Jean-paul lecoq 400 www.gonfreville-l-orcher.fr

cLaSSement organiSme Siège actiVitÉ reSPonSaBLe eFFectiF WeB

* Lorsque l’effectif est suivi de *, il s’agit de l’effectif total (sur plusieurs sites).■ Siège social


Principaux employeurs publicsen Haute-normandie

59 ■ mairie de gonFreViLLe-L’orcher gonfreville-l’orcher administration communale maire Jean-paul lecoq 400 www.gonfreville-l-orcher.fr

59 ■ mairie de SotteViLLe-LèS-roUen sotteville-lès-rouen administration communale maire pierre Bourguignon 400 www.mairie-sotteville-les-rouen.fr

59 ■ PôLe Sanitaire dU Vexin gisors etablissement hospitalier dir. philippe Fague 400 www.ch-gisors.com

63 ■ mSa de Seine-maritime Bois-guillaume protection sociale dir. gén. laurent pilette 399* www.msa.com

64 ■ cete normandie centre grand-quevilly recherche dir. michel labrousse 391 www.cete-normandie-centre.equipement.gouv.fr

65 ■ mairie de Vernon vernon administration communale maire philippe nguyen thanh 389 www.vernon27.fr

66 ■ centre hoSPitaLier de La riSLe pont-audemer etablissement hospitalier dir. yvon goarvot 383

67 ■ PôLe emPLoi haUte-normandie rouen emploi - Formation dir. rég. rui lopes 382* www.pole-emploi.fr

68 ■ centre hoSPitaLier dUrecU-LaVoiSier darnétal etablissement hospitalier dir. serge passerieu 380 www.ch-darnetal.fr

68 ■ etaBLiSSement PUBLic dÉPartementaL grugny etablissement social dir. didier larchevêque 380

68 ■ mairie de FÉcamP Fécamp administration communale maire patrick Jeanne 380 www.ville-fecamp.fr

71 ■ conSeiL rÉgionaL de haUte-normandie rouen administration régionale pdt alain le vern 370 www.hautenormandie.fr

72 ddSP 27 evreux administration d’etat dir. dép. dominique nectoux 369*

73 ■ caPe douains communauté d’agglomér. pdt gérard volpatti 360 www.cape27.fr

74 ■ PrÉFectUre de haUte-normandie rouen administration d’etat préfet de région rémi caron 356 www.haute-normandie.pref.gouv.fr

75 ■ araPa (una) rouen association d’action sociale dir. gén. annick remoussin 351 www.arapa-assad.net

76 ■ croUS de roUen rouen enseignement universitaire dir. Jean-claude esquirol 350 www.crous-rouen.fr

76 LycÉe gUStaVe FLaUBert rouen enseignement chef d’étab. dominique croizé 350 www.ac-rouen.fr/lycees/flaubert

78 ■ aLcÉane oPh de La ViLLe dU haVre le Havre office public Hlm dir. gén. Jean-pierre niot 345 www.alceane.fr

79 ■ centre hoSPitaLier dU BeLVÉdère mont-saint-aignan etablissement hospitalier dir. Hubert meunier 336 www.ch-belvedere.fr

80 ■ cci dU haVre le Havre compagnie consulaire pdt vianney de chalus 320 www.havre.cci.fr

80 LrBa vernon recherche dir. christian de villemagne 320

82 ■ eUre haBitat evreux office public Hlm dir. gén. gilles gal 311 www.eure-habitat.fr

83 ■ mairie de LiLLeBonne lillebonne administration communale maire nicolas Beaussart 305 www.ville-lillebonne.fr

83 ■ mairie de VaL-de-reUiL val-de-reuil administration communale maire marc-antoine Jamet 305 www.valdereuil.fr

85 aaFP/cSF Harfleur association d’action sociale dir. véronique roger 300 aafp76.com

85 ■ adeF 27 evreux association d’action sociale dir. daniel masson 300 www.adef27.fr

85 aFPa haUte-normandie rouen emploi - Formation dir. rég. michèle dutac 300* www.haute-normandie.afpa.fr

85 ■ caF de roUen rouen protection sociale dir. andré rey 300 www.caf.fr

85 ■ mairie de grand-coUronne grand-couronne administration communale maire patrice dupray 300 www.ville-grandcouronne.fr

85 ■ mairie de LoUVierS louviers administration communale maire Franck martin 300 www.ville-louviers.fr

91 ■ caF de L’eUre evreux protection sociale dir. pascal delaplace 290 www.caf.fr

92 ■ grand eVreUx aggLomÉration evreux communauté d’agglomér. pdt michel champredon 288 www.agglo-evreux.com

93 ■ mairie de Bernay Bernay administration communale maire Hervé maurey 287 www.ville-bernay27.fr

94 ■ mairie de Petit-coUronne petit-couronne administration communale maire dominique randon 282 www.ville-petit-couronne.fr

95 cc caUx VaLLÉe de Seine lillebonne communauté de communes pdt Jean-claude Weiss 280 www.cauxseine.fr

95 ■ mairie de montiViLLierS montivilliers administration communale maire daniel petit 280 www.ville-montivilliers.fr

95 ■ mairie de notre-dame-de-graVenchon n-dame-de-gravenchon administration communale maire Jean-claude Weiss 280 www.notre-dame-de-gravenchon.fr

98 ■ LeS PaPiLLonS BLancS (unapei) rouen association d’action sociale dir. gén. ghislaine gerault 275

99 PriSon Bonne noUVeLLe rouen maisons d’arrêt dir. stéphane gely 260

100 PrÉFectUre de L’eUre evreux administration d’etat préfète Fabienne Buccio 255 www.eure.pref.gouv.fr

cLaSSement organiSme Siège actiVitÉ reSPonSaBLe eFFectiF WeB

NOUVEAU

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TOUTES LES DERNIÈRES OFFRES DU MARCHÉ

EMPLOI

Anticiper le dangerpour savoir l’éviter

Voix off

Dominique Heurtebise42 ansDirecteur.

Créé en 1990, par Grou-pama Assurances et la So-ciété des AutoroutesParis-Normandie (SAPN).

Stagiaires : 70.000 depuisl’ouverture (grand public,administrations et entre-prises) de Haute et Basse-Normandie, etd’Ile-de-France.

Clients : 300 sociétés.

Certifiée ISO 9001 depuis2000.

11 autres centres enFrance : L’Isle d’Abeau(Rhône-Alpes), Bruguièreet Saint-Paul-lès-Dax(Midi-Pyrénées), Gevrey-Chambertin et Phalsbourg(Grand-Est), Ventabren(Provence-Méditerranée),Le Rheu (Bretagne), Hénin-Beaumont (Nord-Pas-de-Calais), Cestas etFuturoscope (Aquitaine),Réau (Ile-de-France),Phalsbourg (Lorraine).

Autre activité : Centrede contrôle technique

Quotidiennement, les routes deFrance enregistrent plus de 5000accidents, dont 14 tués et 288 bles-sés. Lourd tribut ! 90 % de ces acci-dents de la circulation sont laconséquence d’une erreurhumaine qui aurait pu être évitéeavec un respect de la réglementa-tion, une juste appréciation de sonenvironnement et la mise enœuvred’une bonne attitude routière. Cer-tains que le nombre de ces dramespourrait être réduit, les centresCentaure proposent des stages deprévention et incitent le conduc-teur à modifier son comportementde manière durable. La cible : duparticulier au professionnel de laroute (commercial, chef de chan-tier, technicien de SAV, etc.) pourqui l’accident routier est le risquemajeur. D’où l’intérêt des stages deformation de deux jours pouvant

être actualisés, un ou deux ans plustard. Contraintes d’établir le docu-ment unique des risques profes-sionnels et d’énumérer les actionsfaites ou à mener, les entreprisespeuvent s’appuyer sur le profes-sionnalisme des centres Centaure,aptes à mettre en place une actionde prévention.

Le danger ne vient pastoujours des autres

Le centre de Haute-Normandieest ainsi conçu pour recréer dessituations d’accident à faible vitesseet en toute sécurité. Depuis un véhi-cule équipé, un animateur guide lesstagiaires dans chaque exercice,qu’il s’agisse de se mettre en condi-tion sur une chaussée détrempée,d’être confronté à un pneu quiéclate ou à la présence d’une

plaque d’huile dans un virage, d'unnon respect d'une distance de sécu-rité, etc.

En parallèle de la pratique surplateau d’exercice, la théorie nes’écarte jamais des réalités, et ensalle, le vécu est complété par l’ana-lyse des différentes situationsvécues. Car il est primordial d’antici-per avant d’être confronté au dan-ger. Encore faut-il aussi se mettredans les conditions optimales, auvolant d’un véhicule fiable, bienchaussé et entretenu, en étant enpleine possession de ses moyens. Sil’alcool, le manque de vigilance, lafatigue et les effets des médica-ments sont des causes d’accidentbien connues, il faut prendreconscience que cela ne concernepas exclusivement les autres, etsavoir partager la route.

Témoignage d’un clientJean-Pascal DEPARROIS - Directeur général Blard

“Voilà maintenant près de dix ans que l’on fait confiance àCentaure. Cela est né d’une sollicitation deM. Heurtebise, aumoment où notre société était marquée par un accidentassez grave.Pour moi, il n'y avait pas d'hésitation possible. Certes, pen-dant deux jours, les garçons ne pouvaient pas être sur leschantiers ou à la production. Mais ce n'est pas à cela qu'il fal-lait penser. Aujourd'hui, le plus grand risque d'accident, fi-nalement, c'est bien sur la route qu'il existe. Mais il fallait lefaire admettre à chacun.Pour ma part, je ne voulais pas de ces stages moralisateurs.Centaure a répondu à mes attentes. L'ambiance y est assezconviviale. La formation est basée sur le vécu, et comprendune partie pratique sur place. C'est vraiment intéressant.

Preuve que ça a été efficace – je touche du bois – nousn'avons pas eu à déplorer d'accident, depuis.

D'ailleurs, chez nous, on se fait souvent la réflexion en re-gardant le parking : « on sait qui a suivi la formation et qui nel'a pas suivie » (NDLR : référence aux salariés garés ou non enmarche arrière). La prévention commence par là. »

Autoroute 13.Aire sud de Bosgouët – 27310 BosgouëtTél. 02 32 42 07 77 - Fax 02 32 56 56 26

E-mail :contact.paris-normandie@centaure.comwww.paris-normandie.centaure.com

BON À SAVOIR



Entre 2006 et 2007, le salaire net mensuel moyend’un Haut-Normand est passé de 1 779 € à 1 808€, soit une augmentation de 1,6 %, à peine supé-rieure à la hausse des prix (1,49 %). Entre 2006 et2007, le salaire haut-normand a augmenté nette-ment moins vite que dans l’ensemble de la Pro-vince (+2,9 %). Cependant, sur 4 ans, de 2004 à2007, le Haut-Normand a vu son salaire croître de7,5 %, contre 7,2 % pour la moyenne de Province.

1 808€ nets par mois pour 35 heures par semaineEn 2007, les salariés haut-normands ont gagné en moyenne 1 808 € nets par mois, soit une augmentationde 29 € en moyenne sur un an, qui correspond à une hausse de 1,6 % en euros courants (+0,1 % en eurosconstants). En moyenne, les salariés de la région gagnent 48 € de plus que la moyenne des salariés travail-lant en Province.Les graphiques présentés dans ces pages montrent les variations du salaire moyen en Haute-Normandie,en fonction de plusieurs facteurs (sexe, catégorie socioprofessionnelle, secteur d’activité de l’entreprise),ainsi que l’évolution du salaire par catégorie socioprofessionnelle sur quatre ans.

Salaire moyen par catégorie socioprofessionnelle

0 500 € 1000 € 1500 € 2000 € 2500 € 3000 € 3500 € 4000 € 4500 € 5000 € 5500 € 6000 €

1 808 €

1 225 €

1 231 €

1 237 €

1 251 €

1 377 €

1 403 €

1 422 €

1 433 €

1 479 €

1 492 €

1 619 €

1 641 €

1 677 €

1 731 €

1 832 €

1 835 €

1 950 €

1 968 €

2 112 €

2 286 €

2 593 €

2 598 €

2 665 €

2 965 €

3 111 €

3 486 €

3 528 €

4 210 €

5 670 €

EnsembleEmployés de commerceOuvriers non qualifiés de type artisanalPersonnels des services directs aux particuliersOuvriers agricoles

ChauffeursClergé, religieuxOuvriers non qualifiés de type industrielOuvriers qualifiés de type artisanalEmployés administratifs d'entreprisesEmployés civils et agents de service de la Fonction Publique

Ouvriers qualifiés de la manutention, du magasinage et du transportAgents de surveillanceOuvriers qualifiés de type industrielAgriculteurs (salariés de leur exploitation)Professions intermédiaires administratives de la Fonction PubliqueInstituteurs et assimilés

Professions intermédiaires administratives et commerciales des entreprisesProfessions intermédiaires de la santé et du travail social

TechniciensContremaîtres, agents de maîtrise

Professions de l'information, des arts et des spectaclesChefs d'entreprises artisanalesProfessionnels de la santé et avocats

Cadres de la Fonction PubliqueChefs d'entreprises industrielles ou commerciales de moins de 10 salariés

Cadres administratifs et commerciaux d'entreprisesIngénieurs et cadres techniques d'entreprises

Professeurs, professions scientifiquesChefs d'entreprises industrielles ou commerciales de 10 salariés et plus

1500€1000€

Evolution du salaire moyen sur quatre ans

2000€

1 779 €

1 711 €

1 808 €

1 760 €

1 726 €

1 684 €

1 681 €

1 641 €

Haute-NormandieProvince

2006

2007

2005

2004

0€ 500€

1,6 % d’augmentation en un an

Sans surprise, les chefs d’entreprise (salariés de leur entreprise)représentent la catégorie socioprofessionnelle la mieux payée,avec un salaire net horaire moyen de 5 670 €, qui représente 4,6fois le salaire moyen des employés de commerce. Ceux-ci, avec

un salaire de 1 225 € nets par mois en moyenne, représentent lacatégorie sociale la moins bien payée, derrière les ouvriers de typeartisanal (1 231 €) et personnels de services directs aux particu-liers (1 237 €).

➞

Le salaire des Haut-Normands

de l’employé de commerce au chef d’entreprise

Revenus


0€ 1000€ 2500€2000€500€ 1500€ 3500€3000€

Salaire moyen net par secteur d'activité

1 808 €

1 265 €

1 311 €

1 318 €

1 351 €

1 417 €

1 470 €

1 562 €

1 605 €

1 642 €

1 702 €

1 729 €

1 775 €

1 780 €

1 782 €

1 804 €

1 805 €

1 818 €

1 826 €

1 827 €

1 866 €

1 867 €

1 883 €

1 927 €

2 016 €

2 025 €

2 122 €

2 187 €

2 206 €

2 249 €

2 290 €

2 367 €

2 455 €

2 650 €

3 226 €

Ensemble

Services personnels

Agriculture, Sylviculture, Pêche

Hôtels et restaurants

Habillement, cuir

Commerce de détail, réparations

Services opérationnels

Commerce et réparation automobile

Industries agricoles et alimentaires

Industries des équipements du foyer

Administration publique

Construction

Activités associatives

Edition, imprimerie, reproduction

Activités immobilières

Activités récréatives, culturelles et sportives

Education

Transports

Métallurgie et transformation des métaux

Santé, action sociale

Indust. des composants électri. et électron.

Industries des produits minéraux

Commerce de gros

Industries des équipements mécaniques

Indust. des équipem. électri. et électron.

Industries du bois et du papier

Conseils et assistances

Industrie automobile

Activités financières

Chimie, caoutchouc, plastiques

Pharmacie, parfumerie, entretien

Recherche et développement

Eau, gaz, électricité

Production de combustibles et de carburants

Constr. navale, aéronautique et ferroviaire

Ensemble

Homme

Femme

0€ 1000€ 2000€ 2500€500€ 1500€

Salaire moyen selon le sexe

1 890 €

1 853 €

1 802 €

1 779 €

1 808 €

1 944 €

1 612 €

1 726 €

1 681 €

1 617 €

1 539 €

1 498 €

Année 2006Année 2005

Année 2007

Année 2004

une hiérarchie selon le secteur d’activité

La hiérarchie des secteurs d’activité évolue peu d’uneannée sur l’autre. Les neuf secteurs d’activité propo-sant les meilleurs salaires restent inchangés, y com-pris dans leur classement : Carburants, Eau, Gaz etélectricité, Constructions aéronautiques et navales,Recherche et développement, Pharmacie, Chimie,Activités financières, Industrie automobile, Conseilset assistances. Six secteurs d’activité – les mêmesqu’en 2006 – connaissent des salaires moyens infé-rieurs à 1 500 euros nets mensuels : Services per-sonnels, Agriculture, Sylviculture, Pêche, Hôtels etrestaurants, Habillement et cuir, Commerce de dé-tail et réparations, Services opérationnels.


méthodologieLes données présentées dans ces pages ont été rassemblées par PTC –entreprise rouennaise d’édition et de communication, filiale, comme lesquotidiens haut-normands, du Groupe Hersant Média – avec l’aide de l’IN-SEE. Elles sont tirées des DADS 2007, 2006, 2005 et 2004 (Déclarationsannuelles de données sociales), exploitation statistique de déclarationsadministratives remplies par les établissements employant des salariés.Elles ne concernent que les emplois salariés et recouvrent l’essentiel dessecteurs privé et semi-public, mais pas les agents des organismes del’État, titulaires ou non, ni les services domestiques. La valeur indiquéeest le salaire moyen net mensuel reçu par les salariés travaillant enHaute-Normandie. L’indicateur utilisé est le salaire net horaire moyen en

euros. Cependant, pour faciliter la comparaison par nos lecteurs entreleur salaire et les salaires moyens, nous avonschoisi de présenter le salaire moyen mensuel net pour 35 heures par se-maine, calculé à partir du salaire horaire moyen multiplié par 151,67, ladurée légale mensuelle du travail, pour 35 heures par semaine.Remarque : le salaire moyen est calculé sur la base des salariés actifsl’année de référence. La variation entre deux années dépend de l’évolu-tion des salaires des personnes en activité, mais aussi des embauches,départs et changements de catégorie.A savoir : le SMIC net mensuel pour 151,67 heures s’élevait en 2007 à 995€. Il était de 970 €, en 2006 et 933 € en 2005.

21 % en moyenne de plus pour les hommes

Avec un salaire net moyen de 1 944 € en 2007 pourles hommes, contre 1 612 € pour leurs collègues fé-minines, les hommes gagnent en moyenne 21 % deplus que les femmes. Alors qu’entre 2005 et 2006, lesalaire des femmes avait plus progressé en moyenne(+5,1 %) que celui des hommes (+2 %), on constateentre 2006 et 2007 une baisse du salaire moyen fé-minin qui passe de 1 617 € à 1 612 €, creusant l’écartde salaire hommes/femmes.

➞

Les graphiques donnent les valeurs du salaire mensuel net moyen, en 2007, pour 35 heures par semaine.



Lecture des tableauxcolonnes 1 à 3 : Pour chaque catégorie, la valeur de comparaison est le salairemoyen net mensuel* reçu en 2007.colonne 1 : salaire net moyen mensuel de la catégorie pour la France de Provincecolonne 2 : salaire net moyen mensuel de la catégorie pour la Haute-Normandie.colonne 3 : évolution du salaire net moyen entre 2006 et 2007 en Haute-Normandiecolonnes 4 à 6 : Pour chaque catégorie, nous indiquons la fourchette dans laquellese situe ce salaire moyen, avec pour chaque catégorie socioprofessionnelle, les sa-lariés les mieux payés et les salariés les moins payés.

colonne 4 : les 10% les moins payés. Il s’agit du premier décile : 10 % des salariésde la catégorie correspondant à cette ligne gagnent moins que le salaire indiquédans cette colonne.colonne 5 : les 50% les moins payés. Il s’agit du salaire médian : la moitié des sa-lariés de la catégorie correspondant à cette ligne gagne moins que le salaire indiquédans cette colonne, l’autre moitié gagnant plus que cette somme.colonne 6 : les 10% les mieux payés. Il s’agit du dernier décile : 10 % des salariésde la catégorie correspondant à cette ligne gagnent plus que le salaire indiqué danscette colonne. La première ligne de chaque petit tableau donne les valeurs de salairemoyen pour l’ensemble de la catégorie socioprofessionnelle indiquée.

* Pour faciliter la comparaison par nos lecteurs entre leur salaire et les salaires moyens, nous avonschoisi de présenter le salaire moyen mensuel net, calculé à partir du salaire horaire moyen multi-plié par 151,67, la durée légale du travail en heures, pour 35 heures par mois.

** A savoir : – La hausse des prix à la consommation a été de 1,6 % en 2006 et de 1,49 % en 2007.– Le SMIC net mensuel pour 151,67 heures s’élevait en 2007 à 995 €, il était de 970 €, en 2006 et933 € en 2005. Entre 2006 et 2007, le SMIC a augmenté de 2,6% en euros courants, soit, comptetenu de la hausse des prix, de 1,1% en euros constants.

➞

Les tableaux des salaires, ci-dessous , indiquent les valeurs des salaires pour 25 catégories socioprofessionnelles (CS),avec les variations observées selon le sexe et selon le secteur d’activité.

1 2 3 4 5 6

Catégorie socioprofessionnelle Salaire mensuel net moyen* 2007 en euros Les mieux payés / Les moins payés en Haute-Normandie

Province Haute-Normandie

2006-2007Haute-Ndie**

Les 10% lesmoins payés

Les 50% les moinspayés (salaire médian)

Les 10% lesmieux payés

Toutes catégories confondues 1 760 1 808 1,6% 1 087 1 457 2 686Femme 1 593 1 612 1 057 1 361 2 317Homme 1 883 1 944 1 125 1 540 3 001Agriculteurs exploitants 2 303 1 731 -25,1% 1 183 1 564 2 608Artisans 2 444 2 598 5,6% 1 474 2 171 4 393Femme 1 965 1 958 1 474 2 070 3 538Homme 2 496 2 628 1 414 2 183 4 457Chefs d'entreprise de moins de 10 salariés 3 021 3 111 -9,4% 1 529 2 505 4 776Femme 2 195 2 396 1 526 2 280 4 169Homme 3 218 3 237 1 531 2 574 5 066Commerce de gros, intermédiaires 5 125Conseils et assistances 4 658Hôtels et restaurants 1 888Chefs d'entreprise de 10 salariés ou plus 5 519 5 670 -2,0% 2 675 4 989 9 146Femme 4 207 4 553 2 292 4 281 6 937Homme 5 736 5 871 2 842 5 112 9 458Activités financières 7 986Eau, gaz, électricité 7 971Recherche et développement 3 823Hôtels et restaurants 3 782Professions libérales et assimilés 2 808 2 665 -59,4% 1 583 2 336 3 773Femme 2 592 2 487 1 541 2 266 3 535Homme 3 399 3 221 1 832 2 711 4 999Conseils et assistance 3 330Santé, action sociale 2 495Cadres de la fonction publique 3 019 2 965 -15,8% 1 897 2 803 4 234Femme 2 738 2 698 1 768 2 568 3 762Homme 3 217 3 172 2 020 2 997 4 507Education 3 260Santé, action sociale 3 174Administration publique 3 001Professeurs et professions scientifiques 3 903 4 210 0,8% 2 332 3 768 6 592Femme 3 481 3 766 2 235 3 297 5 932Homme 4 274 4 635 2 449 4 209 7 018

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dans cette colonne. La première ligne de chaque petit tableau donne les valeurs desalaire moyen pour l’ensemble de la catégorie socioprofessionnelle indiquée.Les lignes suivantes indiquent les valeurs des salaires de cette CS pour certainessous-catégories : valeur pour chacun des sexes (deux lignes suivantes) et,lorsqu’elles sont intéressantes, pour certains secteurs d’activité, en choisissant lessecteurs les plus significatifs (ceux où les salaires de la CS sont les plus élevés etles plus faibles).

exemple : les cadres administratifs et commerciauxUn cadre administratif et commercial haut-normand gagnait en 2007, en moyenne,3 486€ (ligne 1 du tableau correspondant à la CS cadre administratif et commercial,colonne 2) c’est plus que la moyenne française, qui est de 3 426 € (ligne 1, colonne1). En un an, le salaire moyen d’un cadre administratif et commercial haut-normand

a augmenté de 3% en euros courants (ligne 1, colonne 3). 10% des cadres adminis-tratifs et commerciaux haut-normands (les 10% les moins payés), gagnent moins de1 968 € (ligne 1, colonne 4). La moitié des salariés de cette CS gagnent moins de 3082 €, l’autre moitié gagnant plus (ligne 1, colonne 5 correspondant au salaire mé-dian). 10% (les 10% les mieux payés) gagnent plus de 5 194 € (ligne 1, colonne 6).Toujours chez les cadres administratifs et commerciaux haut-normands, le salairemoyen s’élève à 2 824 € chez les femmes (ligne 2 du tableau, colonne 2) et à 3 845€ chez les hommes (lignes 3, colonne 2), quant au salaire médian, il est de 2 679 €chez les femmes et de 3 362 € chez les hommes. Enfin, les dernières lignes de cemême tableau indiquent que le salaire moyen d’un cadre administratif et commer-cial est plus élevé dans le secteur de la production de carburant (5 793 €, ligne 4 co-lonne 2) que dans l’hôtellerie restauration (2 592 €, ligne 7 colonne 2).

SUITE

1 2 3 4 5 6







Professions de l'information, des arts et des spectacles 2 680 2 593 -5,8% 1 404 2 486 3 870Femme 2 437 2 397 1 320 2 346 3 660Homme 2 834 2 729 1 465 2 598 4 113Cadres administratifs et commerciaux 3 426 3 486 3,0% 1 968 3 082 5 194Femme 2 821 2 824 1 776 2 679 3 963Homme 3 734 3 845 2 148 3 362 5 769Production de combustibles et de carburants 5 793Pharmacie, parfumerie et entretien 4 531Postes et télécommunications 2 713Hôtels et restaurants 2 592Ingénieurs et cadres techniques 3 208 3 528 3,9% 2 033 3 128 5 091Femme 2 707 2 882 1 791 2 722 4 065Homme 3 299 3 640 2 096 3 208 5 263Production de combustibles et de carburants 4 911Eau, gaz, électricité 4 244Postes et télécommunications 2 699Hôtels et restaurants 2 680Instituteurs et assimilés 1 986 1 835 -4,3% 1 122 1 703 2 906Femme 1 695 1 713 1 105 1 652 2 828Homme 2 231 1 939 1 140 1 764 3 029Professions intermédiaires de la santé et du travail social 1 969 1 968 -2,8% 1 257 1 821 2 702Femme 1 965 1 974 1 258 1 832 2 700Homme 1 980 1 947 1 255 1 776 2 713Professions intermédiaires administratives de la fonction publique 1 881 1 832 2,7% 1 340 1 815 2 256Femme 1 830 1 792 1 316 1 781 2 205Homme 1 966 1 916 1 417 1 884 2 395Professions intermédiaires administratives et commerciales des entreprises 1 932 1 950 2,0% 1 244 1 800 2 692Femme 1 793 1 822 1 220 1 725 2 437Homme 2 093 2 119 1 287 1 927 3 006Production de combustibles et de carburants 2 637Industrie automobile 2 446Commerce de détail, réparations 1 646Hôtels et restaurants 1 611Techniciens 1 935 2 112 3,2% 1 331 1 944 2 931Femme 1 752 1 878 1 282 1 768 2 527Homme 1 967 2 156 1 344 1 990 2 992Production de combustibles et de carburants 2 834Chimie, caoutchouc, plastiques 2 399Postes et télécommunications 1 576Commerce de détail, réparations 1 496


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Contremaîtres, agents de maîtrise 2 088 2 286 1,4% 1 455 2 102 3 341Femme 1 752 1 856 1 216 1 713 2 598Homme 2 121 2 325 1 498 2 141 3 397Production de combustibles et de carburants 3 523Industrie textile 2 852Habillement, cuir 1 682Hôtels et restaurants 1 645Agents de service et aides-soignants 1 475 1 492 4,4% 1 116 1 382 1 876Femme 1 472 1 492 1 118 1 380 1 898Homme 1 487 1 490 1 111 1 392 1 830Agents de surveillance 1 564 1 641 6,5% 1 056 1 357 2 339Femme 1 409 1 409 1 052 1 275 1 770Homme 1 581 1 664 1 056 1 375 2 384Employés administratifs d'entreprises 1 466 1 479 2,1% 1 078 1 370 1 896Femme 1 443 1 457 1 072 1 353 1 869Homme 1 537 1 553 1 101 1 439 2 007Production de combustibles et de carburants 1 986Construction navale, aéronautique et ferroviaire 1 880Commerce de détail, réparations 1 299Hôtels et restaurants 1 288Employés de commerce 1 227 1 225 3,4% 1 010 1 167 1 470Femme 1 191 1 193 1 007 1 156 1 415Homme 1 311 1 310 1 021 1 212 1 627Personnels des services directs aux particuliers 1 206 1 237 4,7% 1 008 1 152 1 482Femme 1 184 1 222 1 005 1 140 1 445Homme 1 267 1 284 1 030 1 193 1 589Ouvriers qualifiés de type industriel 1 587 1 677 2,6% 1 192 1 542 2 244Femme 1 368 1 455 1 104 1 359 1 887Homme 1 624 1 715 1 217 1 579 2 287Production de combustibles et de carburants 2 540Construction navale, aéronautique et ferroviaire 1 948Commerce de détail, réparations 1 338Habillement, cuir 1 142Ouvriers qualifiés de type artisanal 1 425 1 433 3,9% 1 082 1 361 1 825Femme 1 300 1 330 1 032 1 234 1 734Homme 1 434 1 439 1 089 1 368 1 830Chauffeurs 1 358 1 377 1,8% 1 073 1 319 1 746Femme 1 266 1 320 1 018 1 226 1 697Homme 1 364 1 380 1 079 1 324 1 749Ouvriers qualifiés de la manutention, du magasinage et des transports 1 488 1 619 3,7% 1 141 1 423 2 224Femme 1 336 1 368 1 085 1 255 1 707Homme 1 504 1 642 1 152 1 447 2 270Ouvriers non qualifiés de type industriel 1 306 1 422 2,7% 1 073 1 297 1 849Femme 1 233 1 295 1 044 1 241 1 636Homme 1 344 1 491 1 098 1 338 1 960Production de combustibles et de carburants 2 335Eau, gaz, électricité 1 828Commerce et réparation automobile 1 174Habillement, cuir 1 084Ouvriers non qualifiés de type artisanal 1 208 1 231 2,3% 1 008 1 171 1 475Femme 1 121 1 150 1 002 1 105 1 338Homme 1 257 1 285 1 018 1 223 1 561Ouvriers agricoles 1 219 1 251 0,5% 999 1 176 1 439Femme 1 161 1 176 1 006 1 141 1 323Homme 1 235 1 261 998 1 181 1 462


Savoir donner le meilleur de soi-même n’est pas inné. Dans certainscas, on connaît ses points faibles,

d’autres fois, on a du mal à les cibler. Toutcomme le sportif a besoin de se fixer desobjectifs pour améliorer ses perfor-mances, le salarié peut nécessiter un ac-compagnement, sur son propre parcoursou dans son évolution au sein d’uneéquipe. Venu du sport de haut niveau, lecoaching s’est invité dans le monde del’entreprise, en faisant une entrée à pasfeutrés, au début des années 2000.Jusqu’en 2005, la pratique restait encore“très exotique et aujourd’hui encore, nousen sommes encore aux balbutiements, enFrance”, explique Valérie Reber-Adler,responsable de l’agence Evol’action deRouen. Les structures de coaching ontsurtout dû démontrer que leurs pratiquesétaient basées sur un vrai savoir-faire, issud’une réelle formation, et qu’ellesn’avaient rien de commun avec les sectesqui manœuvrent sur la nécessité de pren-dre confiance en soi. Or, “le coaching n’estpas une thérapie”, affirme la Rouennaisequi, bien avant d’embrasser la professionde consultante-coach, a toujours été pas-sionnée par l’être humain et convaincuequ’il pouvait améliorer ses performances.D’ailleurs, plutôt que de points faibles, ellepréfère parler “de points de vigilance” ense mettant d’emblée dans une démarchepositive.Au sein d’Evol’action, la première valeurprise en compte est l’individu. D’ailleurs, laprogression ne pourra se faire qu’avec sapleine adhésion. Dans le cas d’un accom-pagnement individuel, le travail commence

par une réunion tripartite, avec le salarié,son N+1 et le coach : l’entreprise préciseson objectif et le salarié se situe par rap-port à celui-ci. Valérie, “le chef d’orches-tre”, applique sa méthode aux attentesexprimées. “Le coaching doit être présentécomme une opportunité de développementet la personne peut avoir aussi un objectifpersonnel.” Il s’agit d’un investissementimportant, en terme de finances et detemps, et il est important que le travail soitbien encadré et les objectifs bien ciblés.

Mesurer les résultatsS’ensuivent une dizaine de séances dedeux heures, le plus souvent program-mées sur six à neuf mois car “beaucoup dechoses se passent autour “, puis une réu-nion tripartite finale. “C’est notre spécifi-cité. D’autres agences ne le font pas, maisà quoi sert de se fixer des objectifs si onne vérifie pas qu’ils ont été atteints ?”,s’interroge la Rouennaise. “Nous fonction-nons comme ça parce que nous sommesconcernés par la mesurabilité de nosactions. L’entreprise est en droit d’atten-dre des résultats et nous devons donc lesmesurer.”Le travail peut également être mené ausein d’une équipe, dans une démarche decohésion. Dans ce cas, le coach intervientpour faire émerger un projet d’équipe etrendre à chacun sa capacité de prendre saplace. “Quand on travaille avec les solu-tions de quelqu’un d’autre, on n’est qu’à30 % de sa motivation, alors qu’on l’est à100 % avec ses propres solutions”, ex-plique le coach. D’où l’intérêt “d’isoler leproblème et de guider le salarié vers la va-

lidation de sa solution.” Le potentiel dechaque individu mérite forcément que l’ons’y intéresse, “nous agissons sur le pouvoirêtre et savoir être, et non sur les savoirsqui doivent être acquis”, précise ValérieReber-Adler pour qui le travail entre coachet coaché ne portera ses fruits que s’il estbasé sur la confiance et l’envie d’aller dansla même direction. Dans cette optique-làseulement, à deux, on devient plus fort…

Pascale Tessier

Évoluer, pour aller plus hautaméliorer ses points forts afin que les plus faibles soient renforcés à leur tour, c’est possible chezl’être humain s’il se fixe des objectifs. dans l’entreprise comme dans le sport, le coaching -indivi-

duel ou en équipe- fait ses preuves. À condition de ne pas le confier à n’importe qui.


Évoluer, pour aller plus hautaméliorer ses points forts afin que les plus faibles soient renforcés à leur tour, c’est possible chezl’être humain s’il se fixe des objectifs. dans l’entreprise comme dans le sport, le coaching -indivi-

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Repères• Variante de l’accompagnement, le séminaired’entreprise s’inscrit dans un projet d’équipe.

• Dans ce cas, l’accompagnement se fait surdes journées consécutives, et non sur destranches horaires réparties sur plusieurs mois.

• Le principe est de mettre une équipe en ac-tion pour l’inscrire dans une cohésion etl’amener à progresser, en faisant émerger unsocle de valeurs communes.

• Quelques mois plus tard, il est important dedresser une synthèse, afin de vérifier si les ob-jectifs ont bien été atteints.

• Evol’action est une petite structure, implan-tée à Rouen et Saint-Brieuc et intervenant surtoute la France. Elle a été créee en 2005. Sesclients sont de grands noms du monde écono-mique, comme des PME, dans des secteursd’activité très différents (banque, presse, as-surance, industrie automobile, sport de hautniveau…).

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Le coaching doit être perçucomme une opportunitéde valoriser ses points forts

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Il y a ceux qui ne veulent pas faire delongues études, ceux qui aimeraient déjàtravailler, ceux qui ont une passion ou qui

s’en cherchent une, ceux que les résultatsscolaires contraignent au cycle court et puis,il y a tous ceux qui ont compris que la for-mation en alternance était l’opportunitéd’avoir un métier. Dès à présent et pourdemain.Première idée reçue à faire tomber : l’alter-nance n’est pas réservée aux métiers ma-nuels ou à quelques formations : “La formulepermet d’accéder à des centaines de di-plômes et de qualifications”, affirme L’Étu-diant, dans son hors-série consacré àl’alternance. “Du CAP au diplôme d’ingé-nieur en passant par les masters profes-sionnels y compris ceux de Sciences PoParis, les jeunes ont accès en alternance àla majorité des diplômes technologiques etprofessionnels de l’Éducation nationale, et àla plupart des titres et diplômes délivrés parles ministères de l’Agriculture, des Sports oude la Santé.”

Avoir de bons argumentsCes cursus permettent de poursuivre desétudes, d’accéder aux concours de la fonc-tion publique et ils sont souvent pris encompte dans les conventions collectives.“Les jeunes ne s’y trompent pas, poursuitL’Étudiant, la majorité de ceux qui optentpour une formation en alternance visent lapréparation d’un diplôme.” Au bout ducompte, les jeunes apprentis obtiendront desdiplômes identiques à ceux délivrés en for-mation initiale à plein temps, et ils aurontsuivi le même programme.La première recherche à effectuer

concerne la voie à suivre : quel métier,dans quel établissement ? En alternance,le centre de formation et l’entreprise sontindissociables et il faut donc trouver “lesarguments pour séduire les deux parties.”Insister, notamment sur : sa soif d’ap-prendre, son projet d’entreprise, sa capa-cité d’intégration, son ouverture auxautres, etc. Car en période de crise, il peutêtre plus facile de dénicher une écolequ’un employeur. Il faut également biensonder l’établissement qui accueillera lejeune pour sa formation : interroger desemployeurs, visiter les locaux, se rendreà la journée portes ouvertes, etc. Pourdénicher l’entreprise, certains candidatspeuvent envoyer soixante, voire centdemandes avant d’être retenus. Il nefaut donc pas se décourager, ne pas at-tendre le dernier moment, et peaufinerson dossier.Quand on a une idée précise du métier quel’on souhaite exercer, il faut s’assurer desdébouchés qu’il présente, des opportuni-tés de trouver une place en apprentissage.Quand on n’en a qu’une idée très vague oupas d’idée du tout, il ne faut pas hésiter àse renseigner sur les métiers qui recru-tent ou les secteurs à découvrir. Parexemple, comme le cite L’Étudiant : as-sistant-paysagiste, contrôleuse de train,hotliner, peintre décorateur, vendeurd’équipement auto, dessinateur prototy-piste, peintre en carrosserie, cuisinier,mécanicien poids-lourds, réalisateur mul-timédia, etc.Toutes ces formations ne sont pas acces-sibles selon le même niveau d’études,

mais elles démontrent que l’alternancepermet d’accéder à de nombreux do-maines. Et comme le gouvernement s’estfixé pour objectif d’avoir plus d’un millionde jeunes en alternance dans les années àvenir, on peut imaginer que le blason dece parcours s’en trouve plus doré et quel’apprentissage deviendra à moyen terme,une autre voie royale.

Pascale Tessier

Toucher la réalité du doigtL’alternance n’est pas une autre solution, mais un autre chemin pour obtenir un diplôme. on lachoisit pour différentes raisons, mais il n’y a qu’une seule manière d’en tirer profit : être certain

d’avoir mis du concret dans ses études et de s’être donné toutes les chances de réussir.


Toucher la réalité du doigtL’alternance n’est pas une autre solution, mais un autre chemin pour obtenir un diplôme. on lachoisit pour différentes raisons, mais il n’y a qu’une seule manière d’en tirer profit : être certain

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Repères

• Avec L’Étudiant. Toute l’actualité sur l’alter-nance, les offres de contrats, etc. sont surwww.letudiant.fr. Également, pour mettre duconcret dans ses études, lire des dizaines detémoignages, obtenir toutes les adresses et dé-couvrir plus de 22 formations rémunérées, hors-série L’Étudiant “Apprentissage et alternance”.

• Répartition des apprentis, diplôme par di-plôme. 57 % de CAP, BEP ou MC ; 22 % debac pro, BP ou titres répertoriés ; 13 % de BTS,DUT ou équivalent ; 8 % de licence, master ouingénieur.

• Sur le Net. Pour trouver une offre de contraten alternance, un CFA, des témoignages, ne pasnégliger les sites quais incontournables sur lesujet. www.region-haute-normandie.com meten ligne un annuaire des formations en ap-prentissage qui sera utile à condition de letrouver : rubriques “Nos actions”, puis “Forma-tions/Apprentissage/Formations dispensées”.

Ne pas hésiter à aller faire un tour, égalementsur : www.pole-emploi.fr, www.lapprenti.comou www.lesmetiers.net.

L'industrie automobileforme de nombreux apprentis

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Imaginons une personne qui se seraitoccupée de personnes âgées pendantplusieurs années, sans n’avoir jamais

obtenu de qualification : il serait normalque ce dévouement soit attesté. Ou quel’épouse d’un charcutier, présente à sescôtés pendant des années, ait acquis unesolide expérience de la profession : nul neviendrait remettre en cause le bien-fondéde son savoir-faire. Ou encore, qu’unefemme ayant assuré le secrétariat du clubde judo local ait envie de voir reconnaîtreson implication dans le monde associatif :il serait juste que ce bénévolat soit re-connu. Avec la Validation des Acquis del’Expérience (VAE), toutes ces formationssur le tas peuvent être légalement recon-nues. Ce dispositif permet, en effet,d’obtenir tout ou une partie d’une certifi-cation, sur la base d’une expérience pro-fessionnelle salariée ou non, bénévole ouvolontaire, et l’expérience est validée parun jury.

Pour tous et à tout âgeLa VAE est un droit inscrit au Code du Tra-vail et dans le Code de l’Éducation, et c’estun acte officiel. Elle s’adresse aux salariésen CDI ou CDD, mais aussi aux commer-çants, à leurs collaborateurs, aux profes-sions libérales, artisans, agriculteurs, auxbénévoles syndicaux ou associatifs, auxdemandeurs d’emploi indemnisés ou nonet, plus globalement, à toute personne,avec ou sans qualification reconnue, dési-rant en acquérir une, la compléter oul’adapter dans l’optique de reprendre uneactivité.La certification peut être un diplôme ou uncertificat de qualification professionnelle.

Toutes celles qui sont enregistrées au Ré-pertoire des certifications professionnelles(RCP) sont concernées. Et la liste est trèslongue, puisque cela peut aussi bienconcerner un agent d’encadrement demaintenance qu’un personnel de la distri-bution, un cadre de l’assurance ou de l’im-mobilier, un technicien d’installation,quand il ne s’agit pas d’un conducteurd’engin, d’un personnel de brasserie oud’un praticien de la santé. Parmi des di-zaines d’autres domaines professionnels !La VAE permet d’accéder à un cursus deformation, sans justifier du niveaud’études ou des diplômes et titres norma-lement nécessaires.Attention, ne sont pas pris en compte, autitre de l’expérience : les périodes de for-mation initiale ou continue, les stages etles périodes de formation en milieu pro-fessionnel effectués pour la préparationd’un diplôme ou d’un titre. En revanche, lesétudes supérieures accomplies à l’étran-ger peuvent être retenues par le jury.Tout le monde peut entreprendre une VAE,quels que soient son âge, sa nationalité,son statut ou son niveau de formation. Ilsuffit de justifier de trois années d’expé-rience.La première démarche est à effectuerdans un point d’information, placé sous laresponsabilité du Conseil régional deHaute-Normandie. C’est ici que sera ana-lysée la pertinence du projet, que le candi-dat pourra se repérer parmi l’offre decertification, qu’il pourra être orienté versles certificateurs concernés et connaîtreles possibilités de financement. Il ne resteplus, ensuite, qu’à suivre le parcours…

Pascale Tessier

Tout travail mérite reconnaissanceLa compétence ne se limite pas à un diplôme. on peut avoir un savoir-faire dans un domaine

sans qualification reconnue. La validation des acquis de l’expérience permet justement d’en at-tester, afin que ce temps passé ait une vraie valeur. pour gravir des échelons ou se reconvertir.


Tout travail mérite reconnaissanceLa compétence ne se limite pas à un diplôme. on peut avoir un savoir-faire dans un domaine

sans qualification reconnue. La validation des acquis de l’expérience permet justement d’en at-

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RepèresÀ qui s’adresser ?• Dieppe. Mission Locale. 119, avenue des Ca-nadiens. 02 35 84 69 56• Elbeuf. Mission Locale. Maison de la formationet de l’Emploi. 136, rue Pétou. 02 32 96 44 40.• Le Havre. Fongecif. 59, quai Southampton.02 32 74 69 22.• Le Tréport. Mission Locale. 4 bis, rue de laDigue. 02 35 86 88 59.• Lillebonne. Point Relais Conseil VAE. 25, rueMessager. 02 35 95 01 43.• Rive Droite. Fongecif. 95, allée Alfred-Nobel.76230 Bois-Guillaume. 02 35 07 95 59.• Forges-les-Eaux. Fongécif. Mairie. Place Bré-vière. 02 35 07 95 59.• Rive Gauche. Fongécif. 18, rue Amiral-Cé-cille. 76100 Rouen. 02 35 07 95 59.• Yvetot. Mission Locale Caux Seine Austre-berthe. 20, rue Carnot. 02 35 95 01 43.• Bernay. Maison des Associations. 8, rueBréant. 02 32 31 82 25.• Pont-Audemer. Fongécif-Fodeno. PlaceAndré Delarue. 02 32 31 82 25.• Evreux. Fongécif. Route de Louviers. 27930Caër Normanville. 02 32 31 82 25.• Verneuil-sur-Avre. Fongécif. Lycée Porte deNormandie. 830, chemin des Poissonniers.02 32 31 82 25.• Louviers. Mission Locale. Maison Condorcet.25, place de la République. 02 32 25 06 72.• Val-de-Reuil. Mission Locale. 4, rue Septen-trion. 02 32 59 76 90.• Vernon. Fongécif. Foyer des Jeunes Travail-leurs Paul-Bajet. 24, rue des Écuries desgardes. 02 32 31 82 25.• Les Andelys. Fongécif. Annexe Mairie, ruedes Oiseaux. 02 32 31 82 25

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L'expérience acquisedans l'aide aux personnes âgéespeut désormais être reconnue

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Que l’on ait envie d’évoluer dans lahiérarchie ou d’améliorer une com-pétence, la formation est un droit

pour tous : salariés en CDI ou CDD, tra-vailleur intérimaire ou demandeur d’em-ploi, tous peuvent y prétendre, avec desdispositifs pouvant varier selon le statut.Se former grâce à son entreprise, c’estpossible, puisque tout salarié peut suivreun stage financé par son employeur, par lebiais du plan de formation. Mais pas n’im-porte comment et à n’importe quellesconditions.Le plan de formation regroupe l’ensembledes actions de formation, les bilans decompétences et la validation des acquis del’expérience. Même si les entreprises favo-risent les actions de courte durée, les pluslongues peuvent également entrer dans lecadre.Prenons le cas du droit individuel à la for-mation (DIF). 20 heures de formation paran, tel est son principe. Et ces heures peu-vent être cumulées sur un maximum de sixans, soit 120 heures du total. Tous les sa-lariés du secteur privé peuvent y préten-dre, qu’ils soient en CDI, CDD, à tempscomplet ou partiel, ou encore intérimaires.Toutes les formations sont envisageables,“mais il vous faut tout de même l’accord devotre employer”, précise L’Étudiant, dansson supplément sur la formation. “Vousaugmenterez vos chances en respectant leprincipe du donnant-donnant, c’est-à-direen conciliant vos objectifs de carrière avecles besoins de l’entreprise. Dans certainssecteurs, des listes d’action prioritairessont établies.” Mieux vaut donc se rensei-

gner au préalable. Dans le cadre du DIF, laformation se déroule en dehors du tempsde travail (sauf accord de branche de l’en-treprise) : durant les RTT, le soir ou lesjours de congé. D’ailleurs, la rémunérationn’est pas la même : durant le temps de tra-vail, le salarié perçoit son salaire normal,alors qu’en dehors de ses horaires, il re-çoit sa rémunération habituelle majoréed’une allocation égale à la moitié de sonsalaire net. Ce qui, dans bien des cas, peutinciter à la réflexion. Il est bon de savoirqu’en cas de démission ou de licenciement(à l’exception des motifs pour faute graveou lourde), le salarié peut demander à bé-néficier des droits acquis, à condition quela formation commence avant la fin de sonpréavis.

Ne pas négliger l’informationDécider de suivre une formation, c’estbien, mais face à une offre variée, il n’estpas toujours facile de s’y retrouver. Il nes’agit pas d’apprendre pour apprendre, ilfaut que cela soit utile, qu’il s’agisse d’ac-quérir une nouvelle compétence, de se re-convertir, de changer de vie ou de semettre dans les conditions d’obtenir unepromotion. Afin de ne pas partir sur unemauvaise voie, l’essentiel est de bien s’in-former. Une fois le projet professionnel dé-fini, savoir si l’on cherche une formationdiplômante ou non, et bien étudier la va-leur de la qualification sur le marché del’emploi. Choisir l’organisme de formationnécessite une autre attention particulière :il faut comparer les modalités et lesmoyens pédagogiques mis à disposition.Attention, les tarifs peuvent énormément

varier d’un organisme à l’autre, mais éga-lement suivant le statut des stagiaires ! Duprojet au stage, la démarche demande dutemps et il ne faut donc pas s’y prendre à ladernière minute.Enfin, il est également possible de suivreune formation à distance, dans de trèsnombreux domaines : de la bureautique àla préparation du diplôme d’ingénieur enpassant par le management, etc. Mais, làencore, il faut bien étudier le rythme destests, la fréquence des échanges, le plan-ning de travail, et le nombre de rencontrescar certaines restent incontournablesmême quand on se forme en ligne. Le prin-cipal avantage est de pouvoir travailler àson rythme. Certes, mais il serait dom-mage de prendre la formation à la légèreet de se rendre compte, au final, qu’on estpassé à côté de l’objectif.

Pascale Tessier

La formation, c’est pour tout le monde !Étudier tout en poursuivant une activité professionnelle, c’est possible et c’est même un droit.que ce soit à la demande du salarié, du demandeur d’emploi ou d’une entreprise, la formation

continue est une opportunité de gravir des échelons ou de se perfectionner.


La formation, c’est pour tout le monde !Étudier tout en poursuivant une activité professionnelle, c’est possible et c’est même un droit.que ce soit à la demande du salarié, du demandeur d’emploi ou d’une entreprise, la formation

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Repères• Dicoguide. L’Étudiant a publié en décembreun outil de référence pratique de 250 pages,afin d’accompagner les entreprises dans lagestion de la formation. Le “Dicoguide de laformation” est composé de trois grandes par-ties : les questions actuelles des profession-nels de la formations, les fondamentaux et les1500 organismes qui comptent. Il est vendupar correspondance et dans les librairies spé-cialisées.• Le 15ème salon de la formation continue setiendra à Paris les 26 et 27 mars, à la Porte deVersailles.

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Tout salarié peut bénéficier du DIF(droit individuel à la formation)

De l’acquisitionà l’amélioration des savoirs

Voix off

Christian PETITDélégué Académiqueà la FormationProfessionnelle Initialeet Continue (DAFPIC)de Rouen

« La force du Réseau desGRETA s’appuie sur la mo-bilisation des ressourcesde l’Éducation Nationale,tant en personnels qu’enéquipements, et permetaux GRETA de proposer unéventail large de presta-tions : Bilan de Compé-tences, accompagnementdes candidats entrant dansune démarche deValida-tion des Acquis de l’Expé-rience (VAE), modulescourts de perfectionne-ment et de développe-ment personnel,formations longues diplô-mantes adaptées aux be-soins de chaque personneentrant en formation.Demême, la qualité desformations du Réseau estgarantie par un contrôlemené par les corps d’ins-pection de l’Éducation Na-tionale qui délivrent deshabilitations pédago-giques pour chaque for-mation diplômante et parla mise en place depuis denombreuses années d’unedémarche Qualité.Enfin, grâce à ce réseaud’établissements, lesGRETA sont les seuls orga-nismes à pouvoir garantirun accueil sur l’ensembledu territoire national auplus près des individus etdes entreprises. »

Le réseau des GRoupementsd’ETAblissements (GRETA) contri-bue à la réalisation des objectifs del’Éducation Nationale dans sa mis-sionde formation toutau longde lavie : c’est-à-dire, qualifier et amélio-rer le niveau global de l’ensemblede la population pour entrer deplain-pied dans l’Europe de laConnaissance.

Cette démarche s’inscrit ainsidans la stratégie de Lisbonne fixéeen 2000, et dont l’objectif est defaire de l’Union Européenne,l’économie la plus compétitive dumonded’ici fin 2010.

Les GRETA sont ouverts à tousles publics désireux de se former àunmétier, d’élaborer un projet per-sonnel, de faire un bilan de compé-tences ou encore de suivre uneformationdiplômante.

Sont donc concernés les jeunesà peine sortis de leurformation initiale (lycée ou univer-sité) inscrits dans une MissionLocale, les chefs et salariés d’entre-prise, ainsi que les demandeursd’emploi inscrits auPôle Emploi.

Plus de 120 formations sontproposées dans le bassin haut-nor-mand, allant du niveau CAP auniveau BTS. Cette offre de forma-tion s’appuie sur les plateauxtechniques des lycées et sur leslocaux propres des GRETA, notam-ment lorsqu’il s’agit d’enseigne-ment général, de formations ausecteur tertiaire, en langues et audéveloppementpersonnel.

Les adultes bénéficient d’uneformation individualisée. Le soucides GRETA est aussi d’offrir auxsalariés les moins qualifiés et aux

publics illettrés un accès auxsavoirs de base. Cette ambitions’attache au développement dehuit compétences clés, recomman-dées par la Commission euro-péenne, à savoir : lacommunication dans la languematernelle, la communication enlangues étrangères, des compé-tences mathématiques, numé-riques, socialeset civiques,unespritd’initiative et d’entreprise, une sen-sibilité et une expression culturelleet, pour finir, la compétence« apprendre à apprendre ». Servicepublic travaillant dans un universconcurrentiel, le réseauoffregratui-tement informations et conseils enorientation, en formation et eninsertion, ainsiqu’uneaideaumon-tage techniqueetfinancierdudos-sier deprise en charge.

BON À SAVOIR


● En 2008 sur l’académie de Rouen : 5 GRETA , 56établissements actifs ; 42 conseillers en FormationContinue ; 9.194 stagiaires en GRETA ; 2.541.000heures/ stagiaires en GRETA ; 18 millions d’euros de re-cettes en formation continue ; 77,80% de réussite (871reçus/1120 candidats) aux examens.

● Greta de Rouen : 40, avenue du Mont-aux-Malades,76130 Mont-Saint-Aignan. Tél : 02 32 82 89 89. Fax : 0232 82 89 90. Mail : [email protected]

● Greta Elbeuf : Vallée de Seine, 4 bis, cours Carnot,76500 Elbeuf. Tél : 02 32 96 94 94. Fax : 02 35 81 33 98Mail : [email protected].

● Greta de l’Eure : Lycée Modeste Leroy, rue Brossolette,27000 Évreux. Tél : 02 32 38 81 70. Fax : 02 32 33 79 36.Mail : [email protected].

● Greta Région Havraise : 1, chemin des Vallées, BP 83,76700 Harfleur. Tél : 02 35 51 06 51. Fax : 02 35 51 0661. Mail : [email protected].

● Greta Dieppe : Caux-Bray-Bresle, Chemin des Bruyères,BP 90011, 76201 Dieppe Cedex. Tél : 02 35 06 56 00.Fax : 02 35 06 56 06. Mail : [email protected].

Adresse du portail« Réseau Formation Continuede l’académie de Rouen » :http://greta.ac-rouen.fr(ouverture mi-janvier 2010)

Quand on commence à réfléchir autournant que l’on aimerait prendresur le plan professionnel, le bilan

de compétences est la première démarcheà entreprendre. Il est accessible à tous :salariés en CDI ou CDD, travailleurs intéri-maires, demandeurs d’emploi. Il peut êtreréalisé pendant ou en dehors du temps detravail, et est totalement indépendant deceux pouvant être réalisés au sein de l’en-treprise.Ce bilan est indispensable pour faire lepoint, relancer sa carrière, trouver un mé-tier plus en phase avec ses aspirations et,notamment si le projet que l’on mûrit estencore flou. “En mettant à plat vos acquiset vos motivations, cet outil de diagnosticpeut vous aider à y voir plus clair”, assureL’Étudiant dans un dossier consacré à laformation.Grâce à des tests et des entretiens, et avecl’aide d’un conseiller, le bilan permet defaire le point sur ses objectifs de carrièreet de progression. À partir d’analyse descompétences professionnelles et person-nelles, et des motivations, le conseiller ap-porte son aide dans la définition d’un pland’action et, le cas échéant, d’un plan deformation.Puisqu’il est attendu comme outil de réfé-rence, le bilan doit être réalisé suivant desrègles précises, en trois étapes, générale-ment séparées. En premier lieu, la phasepréliminaire doit confirmer l’engagementdu bénéficiaire dans sa démarche, définiret analyser la nature de ses besoins, touten l’informant sur les méthodes et tech-niques mises en œuvre.

La phase d’investigation qui suit estconçue à partir des premiers éléments re-pérés lors de l’analyse des besoins, et estconduite en fonction des objectifs conve-nus au départ. Cette étape est totalementpersonnalisée, et à même d’être enrichieà partir de nouveaux éléments. Elle doitpermettre à l’intéressé de connaître sescentres d’intérêt, ses aspirations, maisaussi d’évaluer ses connaissances et sesaptitudes, d’identifier les points de son ex-périence transférables à d’autres situa-tions professionnelles, et de déceler sonpotentiel inexploité.En dernier lieu, la phase de conclusion estmenée sous forme d’entretiens, afin de ré-capituler avec l’intéressé les résultats dé-taillés de la phase d’investigation, derecenser ce qui est susceptible de favori-ser la concrétisation d’un projet profes-sionnel et d’un projet de formation.

Un an ou 1200 heuresC’est à ce stade que peut intervenir lecongé individuel qui permet de suivre uneformation sans la payer sur ses propresdeniers.Ce CIF (congé individuel de formation)s’adresse à tous les salariés, en CDI, CDDou en intérim. Il permet de suivre une for-mation ne pouvant pas dépasser un an àtemps plein ou 1200 heures à temps partiel,tout en conservant son emploi. La premièredémarche consiste à demander un dossierau Fongecif, dans le cas des salariés, et auFAF-TT pour les travailleurs temporaires.Le salarié en CDI devra ensuite demanderà son employeur une autorisation en res-pectant un délai de 60 jours pour un stage

de six mois, et de 120 jours s’il doit être pluslong. S’il ne peut s’opposer au congé de for-mation, l’employeur peut, en revanche, ledécaler dans le temps, dans un délai deneuf mois maximum. Les intérimaires doi-vent déposer leur demande d’autorisationd’absence en cours de mission ou dans undélai maximum d e trois mois à son issue.Quant à la rémunération, elle sera prise encharge à 80 ou 90 % avec l’accord de l’orga-nisme financeur qui peut aussi remboursercertains frais. Et s’il le désire, l’employeurpourra compléter cette prise en chargepour le salaire comme pour les dépenses.

Pascale Tessier

Faire de ses compétences un atouton en sait parfois plus qu’on ne l’imagine et une formation peut aider à gravir des échelons,

à changer de métier ou à donner à sa carrière une orientation plus en phase avec ses aspirations.Le bilan de compétences est le premier pas avant de prétendre à une formation personnalisée.


Faire de ses compétences un atouton en sait parfois plus qu’on ne l’imagine et une formation peut aider à gravir des échelons,

à changer de métier ou à donner à sa carrière une orientation plus en phase avec ses aspirations.

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Repères• À lire également : “Tirer parti d’un bilan decompétences” de Lydie Codders. “Obtenir uncongé individuel de formation” de NathalieSamson. Éditions Génération L’Étudiant.

• Pour le bilan de compétences comme pourle congé individuel de formation, les fonction-naires et agents publics (contractuel, auxi-liaire, vacataire, etc.) employés par l’État, unecollectivité territoriale ou un établissement pu-blic administratif (école, hôpital,…), relèventde dispositifs de formation spécifiques auxfonctions publiques. Renseignements auprèsde son administration.

• Le réseau interprofessionnel paritaire deFongecif répond directement aux demandesdes salariés : Immeuble Lavoisier. 95, allée Al-fred-Nobel. 76230 Bois-Guillaume.02 35 07 95 55. www.fongecif276.org

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Un bilan de compétencesest souvent nécessaire avantd'entreprendre une formation

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La formation tout au long de la vie,une opportunité à l’université

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-LG >EB"LG GB!>ICLBILG G<&G ?L 13. 7En préparant le DAEU littéraire ou scientifique

(Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires)

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