Fête de la science - Centre.Sciences · rédacteur en chef / Olivier Morand coordination de la...

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#85 Culture Scientifique, Technique et Industrielle en région Centre TRIMESTRIEL / OCTOBRE / NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2012 4e automne 2012 Fête de la science du 10 au 14 octobre 2012 Retrouvez les acteurs et leurs projets dans ce numéro spécial

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#85 Culture Scientifique, Technique et Industrielle en région Centre

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Fête de la sciencedu 10 au 14 octobre 2012

Retrouvez les acteurs et leurs projets dans ce numéro spécial

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Les interactives

Les expositions panneaux

Covalences / N°85 - automne 2012Bulletin de promotion de la CSTI en région Centre

directeur de la publication / François Gervaisrédacteur en chef / Olivier Morandcoordination de la publication / Marie-Laure Thurier secrétariat de rédaction / Marie-Laure Thurier, Claire Langlois conception graphique / David Héraudimpression / Copie 45, Chécy

aBoNNemeNTS / 1 an, 4 numéros : 15€Dépôt légal : octobre 2012 / CPPaP : 1016 G 87229 / ISSN : 1164-9860

Edité par Centre•Sciences / CCSTI de la région Centre 72 rue du faubourg Bourgogne 45000 OrléansTél : 02 38 77 11 06 / Fax : 02 38 77 11 07Mél : [email protected] web : www.centre-sciences.org

Les nouvelles expositions dE CEnTrE•SCIEnCES

Centre•Sciences, labellisé en 2008 Science et Culture, Innovation par le ministère de l’enseignement supérieur et de la Recherchemembre de la RéuNIoN nationale des CCSTI

Avec le soutien de

ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (DRRT) / universcience

Conseil régional du Centre

université d’orléans / IuFmacadémie d’orléans-Tours

Visualisez en direct la géothermie sur nappe très basse énergie.

http://www.centre-sciences.org/Ressources/

GÉOTHErMIE En lIGnE

Si vous avez toujours voulu en savoir plus sur une construction plus respectueuse de l’environnement, expérimentez-en les principes avec Géothermie en ligne.Testez les principes constructifs mis en œuvre sur le siège de Centre•Sciences Bien s’orienter pour bénéficier du SoleilMieux isoler pour moins dépenserComment faire du chaud avec du froid ?Où est la source géothermique ?

MallE aTElIErS, ZOOM Sur la pOlICE SCIEnTIFIquE

demandez le nouveau catalogue d’expositions « actualité des sciences »77 expositions mises à disposition gratuitement aux adhérents de Centre•Sciences

Question d’espace

Énergie, vers un monde durable

Zoom sur la police scientifique

13 panneaux réalisés par Kasciopée, CCSTI de Valences avec la partici-pation des étudiants de médiation scientifique à l’IuT de Tours

24 panneaux réalisés par Centre•Sciences et Science animation avec le CNeS

13 panneaux réalisés par Centre•Sciences avec le soutien du ministère des affaires étrangères et européennes et de l’Institut francais

descriptif technique :Le choix est laissé à l’animateur ou enseignant de suivre ou non une histoire de meurtre. • 7 ateliers indépendants, et ne nécessitant pas une histoire, pour aborder des techniques d’in-vestigation ou analyser des indices trouvés sur des scènes de crimes. • Un cahier d’animateur contenant toutes les informations nécessaires pour suivre un

meurtre, de la découverte de la victime à la résolution de celui-ci : annexes, coupures de presse, ateliers, documents pédagogiques, dé-roulé de l’enquête, etc.L’ensemble du matériel nécessaire est fourni. La malle nécessite une formation d’une heure par un médiateur de Centre•Sciences pour être mise à disposition et peut être complétée par l’exposition panneau.

Depuis l’engouement des gens pour les scientifiques qui interviennent dans les enquêtes criminelles des séries américaines, tout le monde pense savoir comment ils travaillent vraiment. Pourtant, la réalité est toute autre. Le plus souvent, ceux-ci n’ont pas connaissance de l’enquête sur laquelle ils sont impliqués.La malle pédagogique vous propose de corriger les erreurs de jugement sur votre perception des métiers de la Police scientifique et technique. À travers des ateliers indépendants, ou en suivant une histoire de meurtre, rentrez dans la peau de ces professionnels.

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couverture :Photographie du propulseur à effet Hall PPS®-X000-ML de puissance nominale 5 kW en tir avec du xénon dans le moyen d’essais national PIvoINe-2G du laboratoire IcAre à orléans. L’image révèle distinctement le plasma à l’intérieur du moteur - zone très lumineuse - au sein duquel sont produit les ions qui forme le faisceau bleuté (voir page 15).© cNrS/Snecma

François Gervais

vingt-et-unième Fête de la scienceLe paysage de la recherche française s’est considérablement modifié en vingt-et-un ans. Auparavant, les laboratoires de recherche étaient dotés de crédits d’un montant qui ne les contrai-gnaient pas à concourir systématiquement sur les programmes européens ou des « actions thématiques programmées ».La mise en place de l’ANr – Agence nationale de la recherche - en 2005, puis de l’AereS – Agence d’évaluation de la recher-che et de l’enseignement supérieur – en 2007, du programme des Investissements d’avenir résultant du Grand emprunt en 2010 ont considérablement modifié les règles du jeu en un court laps de temps. La part des crédits récurrents du Ministère de la recherche ou du cNrS s’est réduite comme peau de chagrin, pour tomber aujourd’hui au niveau de 1 à 2 % du coût salarial moyen du personnel, chercheur, ingénieur, technicien, doctorant, gestionnaire. Le chercheur en a pourtant tout particulièrement besoin pour explorer de nouvelles pistes hors des sentiers bat-tus. c’est le cas même dans un laboratoire classé A par l’AereS donc reconnu après évaluation comme jouant en première divi-sion. Faute de crédits récurrents de niveau suffisant, couramment 90 % des moyens en équipement, en fonctionnement, en salaires de doctorants et de post-doctorants proviennent dans les labora-toires les plus dynamiques, de projets décrochés de haute lutte dans un contexte devenu hyper compétitif. Les financeurs sont l’europe, le programme des investissements d’avenir (equipex, equipements d’excellence, LABeX, Laboratoires d’excellence, Idex, Initiatives d’excellence, Partenariat Public Privé, etc.), l’ANr, le Ministère de l’industrie et les collectivités territoriales. Que l’on se rassure, en dépit de ces vicissitudes, multiplication de mon-tages chronophages de dossiers en particulier, l’enthousiasme continue de prévaloir et les chercheurs, doctorants et seniors, continuent à répondre présents à la rencontre du public à l’instar des vingt années précédentes.

un titre de journal emprunté à la chimie pour illustrer notre action : une liaison covalente s’établit entre deux atomes A et B lorsque A et B ont chacun un électron isolé qu’ils mettent en commun. Le doublet d’électrons se trouve alors à égale distance de A et de B et la liaison est stable.D’autres atomes se comportent différemment. L’un d’eux est quelquefois tellement avide d’électrons qu’il accapare les deux électrons. On obtient alors une liaison ioni-que, moins stable.

A AB B

2 > Fête de la science dans le CherDe l’énergie à domestiquer

3 > Fête de la science dans le Cher• Promenons nous au bord de l’eau !• Protocentre, plateforme technologique • Certificat SSL, le passeport pour la sécurité du web

4 > Fête de la science dans l’Eure-et-Loir• Les collégiens eurélienss’associent à l’année de l’énergie• Énergie solaire• Les sciences au service du développement durable• Station sismique, un outil pédagogique

5 > Fête de la science dans l’Eure-et-Loir• « Fer » du feu… ou battre le briquet• Parc scientifique et technologique au service du territoire

6 > Fête de la science dans l’Indreun robot « joueur de pions »

7 > Fête de la science dans l’IndreAstronomie, à la recherche de la vie dans l’univers

8-9 > L’agenda de la CSTI

10 > Fête de la science dans l’Indre-et-LoireDes médicaments à inhaler

11 > Fête de la Science dans l’Indre-et-Loire• D’où vient cette lumière ?• De la molécule au poulet

12 > Fête de la science dans le Loir-et-Cheron fête la Science à contres

13 > Fête de la science dans le Loir-et-Cher• La chimie au sein de l’IUT de Blois• Énergie électrique ; production-consommation

14 > Fête de la science dans le LoiretPropulsion ionique, pour l’exploration du système solaire

15 > Fête de la science dans le LoiretLa voiture solaire

16 > Fête de la science en RégionAttention aux veilles ! Une manip pour économiser l’énergie

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Fête de la science dans le Cher

Les changements d’état physique de la matière sont des phénomènes associés à une énergie, la chaleur latente (L). Pour fondre par exemple, la glace prélève de l’énergie dans son milieu environnant et se transforme en eau, sans que sa température ne change. La capacité thermique est un parfait indicateur des changements d’état, mais aussi de toutes les transitions de phase subies par un corps. Grâce à des mesures thermiques1, il est possible de mettre en évidence les évolutions de la capacité thermique, et de mesurer des chaleurs latentes ou enthalpie2 de réaction.

Le solide vitreuxLa figure 1 montre une application de ces mesures au cas d’un solide vitreux. on distingue ainsi les phénomènes mettant en œuvre un échange de chaleur (chaleur latente de transformation), de ceux sans chaleur latente associée mais pour lesquels la capacité thermique présente une anomalie au point de transition.

Matériaux à changement de phase MCPLes transferts énergétiques liés aux transi-tions de phase sont une piste intéressante en matière de contrôle énergétique. La tran-sition solide-liquide trouve en particulier de nombreuses applications aujourd’hui dans l’habitat, le vêtement et l’emballage. on les appelle les matériaux à changement de phase (McP). ces matériaux prélèvent de l’énergie à l’extérieur en fondant lorsque la température augmente au-delà de leur point de fusion (tf), ce qui entraîne un rafraîchis-sement de l’environnement, et recristallisent en fournissant de la chaleur à leur environ-nement lorsque la température décroît.

Les 3 familles de MCPDans la plage 19 – 27°c correspondant au confort thermique, ils sont nombreux et divers, mais on peut les classer en 3 familles : les composés minéraux, les composés organiques (en particulier la paraffine et les acides gras), et des composés eutectiques divers. Les atouts sont évidemment une chaleur latente importante, l’absence de surfusion de la phase liquide, une inertie

chimique et une variation de volume faible lors du changement d’état.

La paraffine, composé organiqueLa paraffine3 est très utilisée, encapsulée dans un polymère sous forme de billes de taille mi-croscopique. elle incorporée aux matériaux de construction comme le béton, le plâtre, le verre ou encore le polymère ; ou aux fibres textiles dans le cas des tissus (figure 2).

Les MCP dans le bâtimentAujourd’hui, des McP sont implantés dans les parois des bâtiments afin de réaliser des économies d’énergie notamment à mi-saison par diminution des besoins de chauffage et des besoins de rafraîchissement. Les McP interviennent ici comme un appui à l’isolation thermique et à la climatisation passive en augmentant l’inertie des bâtiments.

Les MCP pour le textileLes premiers tissus aux McP ont été mis en œuvre pour la NASA afin d’améliorer les combinaisons des astronautes. on les incorpore maintenant dans les semelles de chaussures des techniciens des routes, dans les gants pour la manipulation de l’azote li-quide et les vêtements de pompier, et pour le

confort thermique, dans les gants écharpes ou sacs de couchage. Les McP sont éga-lement présents dans les emballages pour les produits sensibles à la chaleur comme le sang ou le transport des plateaux repas.

tous ces matériaux à changement de phase font l’objet de nombreux développements et projets de recherches pour une meilleure gestion de l’énergie et du confort thermique en général. Ils sont voués à jouer un rôle im-portant dans le stockage de l’énergie thermi-que et solaire. La Fête de la science sera l’oc-casion de discuter autour des performances et applications de ces McP avec la contribu-tion des acteurs de ce marché.

# Nadia Pellerin, Maître de conférences à l’université d’orléans, laboratoire cNrS ceMHtI

1. Mesures thermiques de type AtD (Analyse Thermique différentielle) ou DSc (Differential Scanning Calorim-etry)2. enthalpie : quantité de chaleur mise en jeu pendant la transformation à pression constante (isobare) d’un système thermodynamique au cours de laquelle celui-ci reçoit ou fournit un travail mécanique. 3. Alcane cnH2n+2, n varie de 8 à 40, dont les caractéris-tiques sont : tf = 27,8°c – L = 251 J/g pour l’octadécane

Température échantillon/°C600 800 1000 1200

dHeatFlow/mW/min

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HeatFlow/mW

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Tg : 827 °C

Point Onset :1019 °C

Point Onset :1363 °C

Fig.:

06/01/2011 Masse (mg):774

Creuset: platine 700µl Atmosphère:ArExpériment:Ca17-B3-a

Procédure: (Phase 1)MHTC96

Exo

Fig 1 : flux de chaleur (en bleu) et sa dérivée en rouge (capacité thermique) indiquant à 827°C la température de transition vitreuse du verre, à 1019°C un phénomène de cristallisation exothermique et à 1363°C la fusion endothermique (avec la participation de Sandra Ory, CNRS CEMHTI).

Fig 2 : MCP intégrés dans des fibres : application à la fabrication de chaussettes, bonnets ou pulls (d’après Outlas®t Technologies LLC).

De l’énergie à domestiquer

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Promenons nous au bord de l’eau !

Certificat SSL, le passeport pour la sécurité du web

La Maison de l’eau s’est engagée dans une démarche d’éducation à l’environnement en offrant tout un panel d’animations. Diverses approches de la nature sont proposées allant de la découverte sensorielle à la mise en place d’une démarche scientifique, en veillant à ce que les activités restent ludiques et attrayantes.

À la découverte de la natureDifférents thèmes sont traités autour de l’eau comme le cours d’eau et sa dynamique,

les invertébrés aquatiques, les cycles de l’eau naturels et domestiques, les propriétés physi-ques de l’eau, l’étude de divers écosystèmes aquatiques, la microfaune de l’eau douce, etc. Les enfants découvrent la rivière, son fonc-tionnement et ses habitants à travers l’usage du toucher, de l’odeur et de l’ouïe.

La biodiversité ne manque pas au moulin Gentil !on peut y trouver l’osmonde royale qui est une plante protégée en région centre (Osmunda regalis), la renouée du Japon (Reynoutria japonica) qui est une espèce invasive ou encore du chabot (Cottus Gobio) ou du gerris (Gerris lacustris).

Sur la plateforme Protocentre, implantée au Lycée Henri Brisson de Vierzon, sont réalisées des prestations de numérisation1, de rétroconception2 par Conception assistée par ordinateur (CAO), de prototypage rapide et de fonderie express.

Le prototypage rapideIl permet de réaliser un exemplaire de l’objet scanné sur un scanner 3D puis matérialisé sur une imprimante 3Dimensions. Le processus est le même que sur une imprimante multifonctions, mais ici la copie est réalisée sur un volume pour faire du 3D. Les retouches, réductions, agrandissements sont possibles par cette technique.

Quelques exemplesPour le tramway de tours, un bourgeon a été modelé par un artiste. celui-ci a été scanné, transféré sur cAo, un modèle imprimé en résine puis coulé en acier Inoxydable. Autre exemple, pour une société régionale de restauration de véhicules anciens, une copie en 3 exemplaires d’une culasse de voisin 1930 a été réalisée.

De nombreuses applicationsLes applications sont multiples du monde médical (orthèses), au handicap, à l’industrie mécanique (prototypes), aéronautique, etc. en passant par le monde de l’art.

Pour en savoir pluscontact : [email protected]

Pour faire face aux attaques externes telles les opérations de piratage de sites internet (ou phishing)1, il existe une solution simple à mettre en place sur l’ensemble des serveurs d’applications des entreprises : un certificat SSL. Ce dernier est en quelque sorte la carte d’identité électronique d’un site web.

La législationce certificat doit être délivré pas une autorité de confiance habilitée à le faire. Les échanges d’informations entre le site web et les navigateurs utilisés par les internautes

sont cryptés et leur intégrité est garantie. Le SSL constitue donc un standard sur l’internet permettant justement de sécuriser les transactions entre un site web et un utilisateur de ce site.

À qui s’adresse ce certificat ?Il est impératif d’utiliser un certificat SSL lorsqu’une entreprise, via ses outils web, collecte des informations telles qu’un identifiant, un mot de passe, fait remplir des formulaires à ses clients, réalise des opérations de paiement en ligne, et globalement, tout ce qui concerne le e-commerce. cette obligation s’applique aussi aux extranets et intranets avec accès restreints.

# Amandine Demessence, animatrice à la Maison de l’eau de Neuvy-sur-Barangeon

# Jean-Paul Russery de Protocentre

# Jean-Marie Giraudon, directeur général de SSL europa

Fête de la science dans le Cher

Culasse de Voisin

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1. opération permettant de capturer des informations sensibles – données identitaires, intelligence économique, factures, offres, contrats, numéro de compte en banques, etc.

1. La numérisation consiste à capturer la position des points d’un objet avec un scanner 3D.2. La rétroconception par cAo permet de transformer le fichier de points en une maquette numérique lisible par tous les logiciels cAo existants

Bourgeons du tramway de Tours

Protocentre, plateforme technologique

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Les collégiens euréliens s’associent à l’année de l’énergie

Fête de la science dans l’Eure-et-Loir

À l’initiative de Yannick Pironnet1, l’établis-sement s’est engagé dans une démarche glo-bale de développement durable depuis 2005.

Projet de fours solairesDurant l’année scolaire, les élèves de 3e

ont travaillé sur la réalisation de plusieurs prototypes de fours solaires destinés aux Burkinabè. en avril 2012, un groupe a reçu

le 2e prix au concours c’génial académique pour ce projet. Les tests restent à faire avant d’être implantés au Burkina Faso par intermédiaire de l’association AFDI2 du Burkina Faso.

Autres projetsLes élèves de l’option 4e environnement, avec thierry Lambert3, ont travaillé sur un projet d’éclairage économique, écologique et autonome pour les abris à vélos, suite à une demande des élèves utilisateurs des abris à vélos. en parallèle, une campagne de sensibilisation aux économies d’énergie a été menée avec Yannick Pironnet.

Les collégiens sont invités à poursuivre ces projetsLa mise en place de partenariats et d’échan-ges réguliers avec deux lycées de notre bassin (rémi Belleau et Sully) permet une découverte approfondie de toutes les étapes menant de la conception à la réalisation du projet éclairage des abris à vélos. Les pan-neaux solaires vont être prochainement ins-tallés dans notre établissement.

1. Yannick Pironnet est professeur de Science de la vie et de la terre au collège2. AFDI : agriculteurs français et développement international3. thierry Lambert est professeur de sciences physiques au collège

#Jean-Marc Septsault, professeur de technologie au collège Michel chasles, personne ressource eDD pour le rectorat et référent national eDD pour le réseau des écoles uNeSco

# Anne-Marie Bouilly, Professeur de technologie dans le collège La Loge des Bois à Senonche

Le collège Michel Chasles, en démarche de développement durable depuis 2004, s’est doté d’un Agenda 21 dès 2007 et a rejoint le réseau des écoles associées à L’UNESCO en 2008 (éco-école depuis 2010).

Des actions interdisciplinairesL’établissement a mis en place un programme de six semaines d’actions permettant de contribuer à développer une capacité des élèves à mieux vivre ensemble. Les scien-ces, comme le préconise l’uNeSco, sont un des moyens pour y parvenir. Au travers d’actions interdisciplinaires, de journées thématiques les jeunes et leurs familles sont confrontés aux enjeux de notre société. Des associations et des entreprises apportent, lors de ces temps forts, une autre vision des

sciences et un éclairage sur leurs métiers.

Démarche scientifiqueNous pouvons nous poser la question de l’accès aux énergies pour tous en étudiant notre territoire, en réalisant des expériences et des maquettes, en interviewant des scientifiques, en échangeant avec d’autres écoles uNeSco et en tentant de toujours faire le lien avec l’orientation de chacun. Au fil des ans, de nombreux élèves ont ainsi pu changer de regard sur leurs capacités à agir.

La station sismique du collège du Val de Voise fait partie d’un réseau d’établisse-ments équipés de sismomètres à vocation éducative, appelé EDUSISMO. Ce réseau est présent en France métropolitaine, en Outre-Mer et dans certains établissements français à l’étranger.

Les objectifs de l’atelier sismiqueIl s’agit de promouvoir les sciences et les nouvelles technologies, de favoriser une prise de conscience rationnelle des problèmes liés à l’évaluation et la prévention des risques na-turels. Son but est également de renforcer et développer les liens avec les partenaires ré-gionaux et internationaux dans les domaines scientifiques, éducatifs et culturels.

Un outil pédagogiqueAu-delà de son utilisation pédagogique clas-

sique, grâce aux outils proposés par le site « edusismo.org », la station sismique permet la mise en place d’activités péri-éducatives réalisées par un groupe d’élèves des niveaux 5e, 4e et 3e. Ils reposent sur cinq axes princi-paux qui sont la surveillance des évènements sismiques, l’information du public, la modéli-sation des phénomènes sismiques, des dé-monstrations lors d’évènements comme la Fête de la science ou les rencontres jeunes chercheurs, et enfin, la solidarité avec les po-pulations affectées par les séismes.

# Jean-François Pichon, professeur au collège du val de voise à Gallardon

Station sismique, un outil pédagogique

Les sciences au service du développement durable

Énergie solaire

Grâce à un travail régulier sur plusieurs années, les collèges euréliens font découvrir leurs réalisations issues de questionnements sur l’accès aux énergies pour tous, et notamment lors de la prochaine Fête de la science.Avec l’aide de professeurs motivés, les collégiens éprouvent l’envie de faire partager leurs passions scientifiques et culturelles à l’aide d’expériences concrètes. Ils intègrent parallèlement une démarche développement durable et s’inscrivent, depuis trois années mainte-nant, au dispositif proposé par le Conseil général des Jeunes qui s’intitule « Labellisation à l’éducation au développement durable ».Quelque soit le niveau d’implication au sein du collège, les initiatives menées par les éco-délégués, acteurs du développement durable, sont soutenues financièrement et valorisées sous la forme de gouttes d’eau exposées sur un panneau à l’entrée du collège. Cette distinc-tion permet aux participants de faire évoluer leurs travaux de réflexions et de réalisations. # Fabienne Sabourin du Conseil général de l’Eure et Loir

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Les collégiens euréliens s’associent à l’année de l’énergie

Fête de la science dans l’Eure-et-Loir

« Fer » du feu… ou battre le briquet

Parc scientifique et technologique au service du territoire

Avec la maîtrise du fer, l’homme a pu éla-borer de nouvelles techniques plus perfor-mantes pour allumer le feu. Il crée un nou-vel outil, le briquet à friction, dont la forme caractéristique qui évoque la lettre B, per-durera jusqu’au 19e siècle. Les imprimeurs appelleront d’ailleurs la lettre B, la lettre de feu et l’on retrouve dans la comptine Au clair de la lune l’expression « battre le briquet ».

Des ingrédients indispensablesLe fer à l’état pur ne permet pas de produire des étincelles. Pour cela, il faut utiliser de l’acier. L’acier est un mélange de fer et de carbone à raison de 1 à 3 %. c’est le carbone contenu dans l’acier qui, par friction contre un silex très tranchant, entre en combustion. Les étincelles produites doivent être mises en contact avec une matière très inflammable. ce pourra être de l’amadou1 qui sera préalablement traitée par une cuisson ou bien de l’étoupe carbonisée2.

Conditions techniques de réussiteLa partie métallique sera constituée par un briquet à friction, ou en l’absence, par une lime ancienne en acier3. Les briquets à friction ont des formes variables suivant les époques et les civilisations mais ils possèdent tous une zone de friction qui viendra frapper le silex. De plus, le silex doit être fraîchement taillé et assez grand pour pouvoir le tenir confortablement. enfin, la matière inflammable doit être positionnée sur le silex près de l’endroit où l’on va battre le briquet et produire les étincelles.comme toute technique, la mise en œuvre demande une certaine dextérité à la fois pour la réussite mais également pour ne pas dans le cas présent se contusionner les doigts d’où le conseil de gant en cuir pour l’expérimentation.

Dans une démarche liant nature et technolo-gie, le muséum de chartres a développé des ateliers autour des savoir-faire de l’allumage du feu.

1. L’amadou est la chair de l’amadouvier, un champignon vivace poussant sur le bois mort2. L’étoupe carbonisée est une matière végétale fibreuse chauffée en absence d’oxygène3. pas en acier inoxydable

L’Antenne Scientifique Universitaire de Chartres (ASUC) a été créée en 1997 au sein de l’ancienne caserne Marceau (dans le quartier des Comtesses) par la volonté du Conseil général et de l’Université d’Orléans. En 2010, le Conseil général devient propriétaire du site universitaire, jusqu’alors patrimoine de l’État. L’ambition est de développer un « parc scientifique et technologique » au service du territoire, véritable vitrine départementale et lieu de fertilisation croisée (recherche / formation / entreprises) en matière d’innovation et de recherche et développement.

Des objectifs multiplesLes objectifs sont de proposer une offre d’enseignement supérieur de proximité, afin de favoriser l’accès aux études supérieures des jeunes euréliens, et de répondre aux be-soins des entreprises locales, en particulier en matière d’innovation et de recherche et développement. Ainsi, le site accueille sémi-naires et formations des pôles de compétiti-

vité et de grappes d’entreprises soutenues par le conseil général (cosmétic valley, S2e2, Dream, elastopole, Polepharma, Agrodynamic, valbiom). De plus, en lien avec la ccI d’eure-et-Loir et chartres Métropole, il accueille le centre européen d’entrepri-ses et d’Innovation (ceeI). cette pépinière d’entreprises innovantes offre des bureaux, des services mutualisés et a la particularité de proposer des liens de proximité avec les équipes de recherche du site.

Les laboratoires de recherches L’ASuc accueille des laboratoires de recherches dans trois disciplines (biologie, chimie, physique), qui sont rattachés à

l’université d’orléans : LBLGc1, crMD2, ceMHtI3 et Prisme4.

Développer la culture scientifiqueLe site universitaire participe au développe-ment d’une culture scientifique au sein du territoire, en particulier avec les conféren-ces des Mardis de la Science et la Fête de la science.

1. LBLGc : Laboratoire de Biologie des ligneux et des grandes cultures2. crMD : centre de recherche de la matière divisée3. ceMHtI : conditions extrêmes et matériaux : haute température et irradiation4. Prisme : Laboratoire Pluridisciplinaire de recherche en Ingénierie des Systèmes, Mécanique et energétique

# Pierre Boudier, directeur du Muséum d’histoire naturelle de chartres

# Jessica Morin-Chauvet, responsable du site universitaire du conseil général (ASuc)

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Différents briquets à friction : 1 / Gaulois, 2 / Viking, 3 / Médiéval, 4 / 19e siècle

Les sciences au service du développement durable

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Fête de la science dans l’Indre

Qui n’a jamais rêvé de rivaliser avec les meilleurs en jouant aux dames avec un robot manipulateur 3 axes muni d’un plateau de jeu et de ses pions ?Ce système automatisé et supervisé par une interface distante sur Internet regroupe un large éventail de technologies de communication. L’étude de la mise en place d’un jeu de pions contrôlable à distance a demandé à nos étudiants de prendre en compte les déplacements physiques des pions, les règles du jeu et le retour d’informations sur l’état en cours du plateau de jeu.

Principe du robotL’architecture générale de ce robot peut être décrite de la manière suivante : la partie opérative, partie mécanique et plateau de jeu, est gérée par un Automate programmable industriel (API)1. Les mouvements cartésiens X, Y et Z des axes du robot sont réalisés par des moteurs de technologie différente (Brushless et Pas-à-Pas).

Comment jouer ?Si une personne souhaite jouer au jeu de pions, elle doit se connecter depuis une console locale, appelée pupitre, ou depuis son navigateur à travers le réseau Internet. Dans les deux cas, une application d’Interface hom-me machine (IHM) spécialement développée, permet au joueur de disposer de l’ensemble des fonctions pour jouer et visualiser les infor-mations sur le jeu en cours de partie, comme l’état du plateau par exemple. De ce fait, un joueur peut être considéré comme « local », situation où il est le plus proche du processus, alors que le deuxième joueur est dit « distant » en se trouvant sur le « Web ». Dans cette réalisation, il est également prévu que des spectateurs « distants » puissent observer la partie depuis leur navigateur Internet.

L’outil informatique indispensableLe serveur de jeu coordonne les différentes demandes des joueurs et sollicite l’API pour gérer correctement et avec cohérence les déplacements en X, Y et Z souhaités. cette contrainte apportée au cahier des charges fonctionnelles a fait l’objet d’une séparation

volontaire entre « le monde » du contrôle-commande dit de terrain et « le monde » d’Internet. cette approche permet d’isoler les différents niveaux afin de mieux maîtri-ser la sécurité de la partie opérative. cette orientation technologique peut également permettre d’envisager un tel interfaçage avec d’autres parties commandes existan-tes. cela a eu aussi l’avantage d’obliger les étudiants à gérer un système dont les capa-cités décisionnelles, « l’intelligence », et de mémorisation comme la position des pions, l’état du jeu, etc., sont réparties sur plusieurs éléments, API et serveur de jeu.

Ambition du projetAujourd’hui, la mise en œuvre opérationnelle s’articule autour d’un jeu de dames. Mais il est souhaité au final que l’ensemble du sys-tème ne soit pas figé sur une règle spécifique. ce prototype est une des vitrines de l’ensei-gnement technique proposé à l’Iut et servira également de plate-forme pédagogique pour des travaux pratiques en réseaux, informati-que, automatisme et asservissement. Propo-sée comme sujet de projet, elle continuera d’évoluer dans le temps.

1. API du constructeur Schneider electric

Un robot « joueur de pions »

# Florent Duculty, Maître de conférences à l’Iut de l’Indre

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Présentation du projet durant la Fête de la science 2011

Robot Jeu de pions

Schéma de principe

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Astronomie, à la recherche de la vie dans l’Univers

Fête de la science dans l’Indre

Depuis l’Antiquité, le mystère de la vie a toujours interrogé les cultures et les civilisations afin de pouvoir répondre à cette question parfois angoissante pour l’humanité : Sommes-nous seuls dans l’immensité de l’Univers ? Pendant longtemps, cette question a alimenté mythes et croyances des philosophes mathématiciens grecs aux astronomes et biologistes de l’ère moderne. Les techniques scientifiques actuelles ont permis une avancée spectaculaire dans la recherche de la vie ailleurs grâce à la découverte en 1995 par Michel Mayor et son équipe à l’Observatoire de Haute-Provence, de la première planète extrasolaire, c’est-à-dire, située à l’extérieur du système solaire.

Peu de connaissance encoreNous avons maintenant la certitude qu’il existe de très nombreuses planètes circulant autour d’étoiles. Mais comment se présente la surface de ces planètes, que contient leur at-mosphère, les conditions physico-chimiques sont-elles propices à l’apparition de la vie ? Malheureusement, pour l’instant, les techni-ques d’observation ne nous permettent pas encore d’avoir une image précise de la sur-face de ces astres !

La définition très élargie de la viePour rechercher la vie ailleurs, il faut se baser sur une définition très élargie de la vie telle que nous la connaissons sur notre planète qui est, pour l’instant, notre seul mo-dèle. Mais les astronomes et les biologistes doivent aussi tenir compte du fait que des formes de vie très différentes de celles que nous connaissons ont pu se développer dans des environnements très hostiles. Sur terre, de telles formes de vies existent. De nom-breux organismes vivants pullulent au niveau des cheminées sulfureuses dans les grands fonds océaniques, dans des lacs concentrés en soude ou en sel, dans des milieux à forte acidité, dans des roches ou sous les glaciers, en l’absence de lumière.

Comment trouver la vie sur une autre planète ?Que faut-il donc rechercher sur une autre planète qui puisse signer la présence d’une

forme de vie ? Sur Terre, l’apparition de la vie est étroitement liée à la présence de l’eau à l’état liquide et à l’atome de carbone qui forme le squelette des molécules organiques, briques élémentaires des organismes vivants. ce rôle essentiel incite donc les astronomes à rechercher d’autres astres susceptibles de présenter de l’eau liquide à leur surface en quantité suffisante et pendant de longues pé-riodes. cette condition implique la recherche d’une planète située à une bonne distance de son étoile, ni trop proche, ni trop éloignée possédant une atmosphère d’oxygène ou de méthane. en effet, ces deux composés peu-vent révéler la présence de vie à la surface d’une planète.

Sous quelle forme doit-ony rechercher la vie ?L’étude des météorites récoltés sur terre et notamment celle de la météorite de Murchi-son tombée en 1969 en Australie peut nous en donner une idée. en effet, elle nous révèle la présence d’un grand nombre d’acides ami-nés (molécules à la base de la formation des protéines donc précurseurs de la vie) dont

certains de forme particulière que l’on ne trouve pas sur terre. Des molécules organi-ques pourraient donc être modifiées au cours de leur voyage dans l’espace sous l’effet des radiations des étoiles proches.ces roches venues de l’espace contiennent pour la plupart du carbone, de l’eau et des composés organiques. ce qui renforce l’idée d’une vie ailleurs dans l’univers, peut-être sous une forme différente de celle que nous connaissons, sur d’autres mondes présentant des conditions physico-chimiques et un envi-ronnement différents.

# Evelyne Magny, présidente de l’association astronomique de l’Indre

Vue d’artiste de l’évaporation de la planète extrasolaire HD209458b, alias Osiris.

Amas globulaire M13 dans la constellation d’Hercule

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En région

CherBourgesExpositions• Le miroir du temps : les momies de Randazzo, jusqu’au 28 novembre• Planète Chauve-Souris, jusqu’en septembre 2013Muséum

Belleville-sur-LoireInondations : sommes-nous prêts ?Exposition.Maison de Loire, jusqu’au 15 décembre

Ménétréol-Sous-SancerreChantier d’automne : un coup de pouce pour les îles de la GargaudeConservatoire d’Espaces Naturels, samedi 3 novembre, 10h, sur inscription, gratuit

Eure-et-LoirChartresImages / PaysagesExposition, Le Compa, jusqu’au 30 juin 2013Ça s’est cassé près de chez vous - Poteries chartraines au fil du temps Exposition, Maison de l’archéologie, jusqu’au 29 mai 2013

CherisyLe compost pourquoi et comment ?Grande manifestation sur la prévention des déchets. Avern, 17 novembreBeauce, Terre d’énergies renouvelablesExpositionMaison de la Beauce, jusqu’au 28 octobre

IndreArgenton-sur-CreuseExpositions• Artextures, jusqu’au 18 novembre• La Rue, du 10 novembre au 2 décembre• Madame sort de ses réserves, jusqu’au 9 décembreMusée de la Chemiserie

Saint-MarcelFeminaExpositionMusée d’Argentomagus, jusqu’au 23 décembre

Le BlancTrognes, têtards et têteaux. Arbres paysans aux mille usagesExpositon, Ecomusée de la Brenne - Château Naillac, jusqu’au 31 décembre.

Indre-et-LoireToursDimanches verts• Atelier champignon, atelier, 7 octobre• Histoire des plantes dans notre alimentation, conférence, 4 novembre• La botanique des fruits, conférence/atelier, 2 décembreSur inscription, places limitées. Jardin Botanique, rdv à 10h00 devant les serres du jardin (durée : env. 1h30)La scie dans tous ses étatsVisite thématiqueLe musée du compagnonnage, dimanche 25 novembre à 15hClaude Lévêque : « L’âge atomique »CCC, jusqu’au 21 octobre, entrée libre.

Montlouis-sur-LoireSorties de terrain• Sur les traces du castor, + diaporama, samedis 20 octobre et 10 novembre à 14h30• La Loire aux couleurs d’automne, + goûter, 27 octobre à 14h30• La Loire à bicyclette, sortie vélo, samedi 3 novembre • Les oiseaux hivernants des bords du cher, samedi 1er décembre à 14h30Maison de Loire, tout public,

L’agenda

Retrouvez toute l’actualité de la CSTI sur www.centre-sciences.org

de CSTI en région Centre

CherGrossouvreLe verre dans tous ses étatsExposition interactiveHalle de Grossouvre, jusqu’au 31 décembre

NançayMathématiques en MéditerranéeExposition interactivePôle des étoiles, jusqu’au 2 janvier 2013

Eure-et-LoirLucéQuand les sciences parlent arabeExposition interactiveMédiathèque, jusqu’au 24 octobre

IndreArgenton-sur-CreuseLa Terre entre nos mainsExposition interactive.Musée de la Chemiserie, du 6 au 21 octobre

Indre-et-LoireToursVolcans, la vie de la TerreExposition interactiveMuséum d’histoire naturelle, jusqu’au 27 janvier 2013

Loir-et-CherBloisJeux de grains, tas de sable et graine d’avalancheExposition interactiveMuseum, du 6 octobre au 6 janvier 2013

LoiretOrléansToucher, casser, couler. Les maté-riaux roulent des mécaniquesExposition interactiveMuséum, jusqu’au 6 janvier 2013

PaucourtInsectes bâtisseursExposition interactiveMaison de la forêt, jusqu’au 27 janvier 2013

Les expositions de Centre•Sciences

octobre novembre - décembre 2012

Programme joint à ce numéro et surwww.fetedelascience.fr

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Savigny-en-VéronLes gallo-romains entre Loire et VienneExposition Écomusée du Véron, jusqu’à novembre 2013

SenonchesLes têtards ont besoin de vous !Chantier de bénévoles Conservatoire d’Espaces Naturels, étang de la Benette, samedi 6 octobre à 9h30, sur inscription, gratuit

Loir-et-CherBloisLa fête de l’énergieCDPNE, place Louis XII, mercredi 17 octobreL’arbre et la ville : quelle place pour les arbres dans la ville ?Balade natureCDPNE, 10 novembre à 14h, gratuit, sur réservationParlons de chasse gestion des gibiers, pourquoi faire ?Conférence par Jean-Michel Leth de la Fédération départementale des chasseurs du Loir-et-CherCDPNE, auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire, 7 décembre à 20h30, gratuit, sur réservation

CouffyParticiper au retour des prairiesChantier de bénévolesConservatoire d’Espaces Naturels, stade de football, samedi 20 octobre à 9h, sur inscription

Fontaines-en-SologneCroissant de Lune et ciel d’automneSoirée d’observation publiqueBlois Sologne Astronomie, observatoire astronomique de Fontaines-en-Sologne, 19 octobre, sur inscription

MarollesLa tête dans les étoiles de la RéserveBalade nocturne et observation astronomique sur la réserve naturelle de « Grand-Pierre et Vitain », dans le cadre de l’opération Le jour de la nuitCDPNE, 13 octobre de 20h30 à 23h

VineuilAlléger ses déchets au quotidienConférence par Stéphane Le Guen dans le cadre de la semaine européenne de réduction des déchetsCDPNE, salle des fêtes, 20 novembre à 20h30

LoiretOrléansConférencesLa formation des espèces : l’exemple des Pinsons de Darwin avec Christian Lipchitz, jeudi 18 octobre à 20hLes secrets de Dame Nature autour de la région Centre avec Marc Giraud, jeudi 15 novembre à 20hMuséum

ArdonSortie mycologiqueLoiret Nature Environnement, 21 octobre, rdv à 9h30 au parking du domaine, gratuit et tout public

Auvilliers-en-GâtinaisLes oiseaux de l’hiver de nos campagnesSortie ornithologiqueLoiret Nature Environnement, 23 décembre, rdv à 9 h à la MNE ou à 10h15 à l’église, gratuit et tout public

Bonny-sur-LoireChantier de préservation d’une prairie ligérienneConservatoire d’Espaces Naturels, samedi 17 novembre à 10h

DordivesLes oiseaux hivernants de la Sablière de CercanceauxBalade natureConservatoire d’Espaces Naturels, samedi 10 novembre à 10h, sur inscription

Germigny-des-PrésChantier de préservation d’anciennes vignes ligériennesConservatoire d’Espaces Naturels, samedi 13 octobre à 10h, sur inscription, gratuit

JargeauOiseaux en hiverBalade Loire Maison de Loire du Loiret, samedi 24 novembre à 9h30, réservation obligatoireExpositions• La Marine de Loire, du 10 octobre au 3 novembre• Dessins et croquis de Loire, du 7 novembre au 1er décembreMaison de Loire du Loiret, réservation obligatoire

Mareau-aux-PrésDécouverte des oiseaux dans la réserve naturelleLoiret Nature Environnement, 7 octobre, rdv à 9h30 au parking des Iles (aire de loisirs)

Saint-Brisson-sur-LoireLes derniers migrateursSortie ornithologiqueLoiret Nature Environnement, 2 décembre, rdv à 10h30 à l’église, gratuit et tout public

Saint-Pryvé-Saint-MesminSorties réserve naturelle• Découverte des graines, baies et fruits d’automne, 14 octobre, rdv à 14h30• Les premiers hivernants à la tombée de la nuit, 24 novembre à 15 hLoiret Nature Environnement, gratuit et tout public

SeichebrièresLa migration des oiseaux vue du belvédère des caillettesSortie ornithologiqueLoiret Nature Environnement, 7 octobre,RDV à 8h30 à la MNE ou à 9h30 à l’église

L’agenda

CooRDoNNÉES DES oRGANISMES

AVERN 02 37 46 71 97

BLoIS SoLoGNE ASTRoNoMIE 02 54 46 83 39

CDPNE DU LoIR-ET-CHER 02 54 51 56 70

CENTRE DE CRÉATIoN CoNTEMPoRAINE (CCC) 02 47 66 50 00

CoNSERVAToIRE D’ESPACES NATURELS 02 38 77 02 72

ÉCoMUSÉE DE LA BRENNE 02 54 37 25 20

ÉCoMUSÉE DU VÉRoN 02 47 58 09 05

HALLE DE GRoSSoUVRE 02 48 77 06 38

JARDIN BoTANIQUE ToURS 02 47 76 40 65

LE CoMPA 02 37 84 15 00

LoIRET NATURE ENVIRoNNEMENT 02 38 56 69 84

MAISoN DE L’ARCHÉoLoGIE 02 37 30 99 38

MAISoN DE LA BEAUCE 02 37 99 75 58

MAISoN DE LA FoRÊT PAUCoURT 02 38 98 17 59

MAISoN DE LoIRE D’INDRE ET LoIRE 09 54 53 41 71

MAISoN DE LoIRE DU CHER 02 48 72 57 32

MAISoN DE LoIRE DU LoIRET 02 38 59 76 60

MÉDIATHÈQUE DE LUCÉ 02 37 33 75 80

MUSÉE D’ARGENToMAGUS 02 54 24 47 31

MUSÉE DE LA CHEMISERIE 02 54 24 34 69

MUSÉUM DE BLoIS 02 54 90 21 00

MUSÉUM DE BoURGES 02 48 65 37 34

MUSÉE DU CoMPAGNoNNAGE 02 47 21 62 20

MUSÉUM D’oRLÉANS 02 38 54 61 05

MUSÉUM DE ToURS 02 47 64 13 31

PÔLE DES ÉToILES 02 48 51 13 13

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Des médicaments à inhaler

Fête de la science dans l’Indre-et-Loire

La médecine consistant à soigner un patient par voie respiratoire s’appelle l’aérosolthérapie. Elle consiste à produire des particules de médicaments de l’ordre du micromètre (aérosols de médicaments) puis à les administrer dans les voies respiratoires. Cette technique est ancienne à l’exemple de l’inhalation dès le début du 19e siècle de fumées de racines de Datura ferox pour soigner l’asthme.Certaines maladies respiratoires sont mieux traitées par des principes actifs délivrés par voie respiratoire que par voie systémique, avec un rapport efficacité/effets indésirables très favorable. Malgré cet avantage considérable, les générateurs d’aérosols actuels présentent de sérieuses limites en terme de rendement et de ciblage spécifique de la région à traiter. En effet, seul 1 à 10 % de la dose de médicament chargée dans le dispositif est déposée de manière non reproductible dans la région ciblée, réduisant ainsi l’effet thérapeutique et augmentant le coût du traitement.

Objectifs de recherche de l’équipeL’équipe de recherche Aérosolthérapie et biomédicaments à visée respiratoire1

travaille depuis de nombreuses années sur cette thématique. elle s’intéresse à la compréhension des phénomènes physiques conditionnant le dépôt des aérosols dans les différentes parties des voies respiratoires afin de définir les caractéristiques optimales à atteindre pour le générateur d’aérosol. certaines de ses activités récentes les plus novatrices sont présentées ici.

Génération d’aérosols nanométriquesLa fumée de cigarette est constituée de parti-cules nanométriques dont l’effet toxique n’est plus à démontrer. or, théoriquement, seules les particules comprises entre 1 et 5 microns se déposent dans les poumons. Les particu-les plus fines sont inhalées puis ré-exhalées sans être déposées. une étude récente réali-sée dans notre laboratoire2 a réussi à mettre au point un inhalateur prometteur à l’aide de ces nanoparticules. Les résultats permet-tent d’envisager un traitement plus efficace

chez les enfants ou encore chez les adultes obstructifs tels que des patients atteints de broncho-pneumopathie chronique obstruc-tive (BPco) ou de Mucoviscidose.

Aérosolthérapie à visée nasaleLe nez agit comme un filtre pour les particules de plus de 10 microns. Aucun détail du dépôt dans les différentes zones anatomiques de la cavité nasale n’est décrit. L’idée originale de notre laboratoire a été de concevoir un modèle de cavité nasale en 3D à partir d’un scanner de patient3. Il a permis de cartographier plus précisément le dépôt des aérosols dans la cavité nasale. L’optimisation de ce dispositif de type spray nasal a fait l’objet d’un brevet universitaire. Par la suite, il est envisagé des études cliniques pour l’administration d’un médicament à visée locale contre la rhinosinusite, ou encore pour un médicament à visée cérébrale comme le sumatriptan (antimigraineux).

Aérosolisation d’anticorps théra-peutiquesLa ricine est une toxine classée parmi les agents biologiques prioritaires par le Ministè-re français de la défense. récemment, l’Ins-titut de recherche biomédicale des armées a développé un anticorps anti-ricine. Dans le cas d’une attaque aérosol par cette toxine, l’administration de l’antidote dans le poumon devrait être la solution la plus efficace.Le laboratoire travaille sur la conception de cet inhalateur et sur le développement de la formulation anti-ricine associée. ce projet4 a pour objectif de mettre au point un système

combiné pour l’administration automatique de l’anticorps par un nébuliseur ultra perfor-mant. Les premiers résultats font état d’un dépôt pulmonaire de plus de 50 % contre les 10 % classiquement observés. Le système prototype contenant l’antidote devrait être opérationnel pour septembre 2013.

Les voies respiratoires ne deviennent plus seulement un organe à traiter mais aussi une porte d’entrée pour les médicaments à visée systémique ou cérébrale. cette montée en puissance de l’aérosolthérapie est non seulement due aux avancées dans le domaine des médicaments mais aussi aux avancées technologiques en matière de générateurs d’aérosols.

1. eA6305, dirigée par Messieurs Diot et Heuzé-vourc’h, membre du centre d’étude des pathologies respiratoires, à l’université de tours2. En partenariat avec l’École des Mines de Saint-Étienne avec un nébuliseur produisant des aérosols nanomé-triques développé par la société DtF-Aerodrug3. Le programme de recherche est réalisé en partenariat avec un industriel américain et a débuté en mars 20124. Projet subventionné par la Direction générale des armées (DGA)

# Laurent Vecellio, chercheur associé pour l’université de tours

Imagerie de dépôt scintigraphique d’aérosol dans un modèle pédiatrique

Modèle numérique des cavités nasales

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Fête de la science dans l’Indre-et-Loire

D’où vient cette lumière ?

De la molécule au poulet

La Centrale Nucléaire de Chinon offre la possibilité aux plus curieux de s’informer sur le monde des énergies et plus particulièrement de l’énergie nucléaire.

Un espace de découverteLe centre d’information du public est un espace de découverte, accessible à tous, permettant aux visiteurs de comprendre la production d’électricité et d’en savoir plus sur le mix énergétique. Des modules ludiques présentent, de manière simple et technique à la fois, les différents modes de production d’électricité en France, le fonctionnement d’une centrale nucléaire et son environnement.

Une présentation ludiqueÀ travers ces modules, le public découvre l’histoire de la « Fée électricité ». edison et

sa première ampoule, le premier aspirateur commercialisé ou encore le premier réfrigé-rateur de nos grand-mères. voilà comment l’électricité s’est progressivement installée dans nos foyers. Aujourd’hui, tout le monde utilise de l’électricité à travers le chauffage, la climatisation, et beaucoup d’appareils du quotidien.

D’où vient cette électricité ?L’uranium n’est pas la seule énergie utilisée, les énergies fossiles et renouvelables sont également exploitées et fournissent une partie de notre production d’électricité. Le nucléaire permet de produire de l’électricité en grande quantité et de manière constante. Les centrales thermiques et hydrauliques vont produire en un court instant l’électricité complémentaire dont on aura besoin lors des pics de consommation.

c’est toute cette production complexe que novices et initiés peuvent comprendre lors de leur visite.

En janvier 2012, une vingtaine de cher-cheurs s’est réunie pour former une nou-velle équipe de chimie tourangelle rattachée à l’INRA1. La thématique commune de tous ces laboratoires porte sur les maladies infectieuses, aussi bien en santé animale qu’humaine.L’équipe RICM s’est intégrée comme parte-naire transversal pour fournir de nouveaux agents anti-infectieux potentiels. Pour ce faire, elle développe parallèlement de la recherche fondamentale et appliquée au travers de deux principaux axes de travail.

L’axe méthodologie en synthèse organiquecet axe de recherche de l’équipe permet l’élaboration de nouvelles réactions pour accéder à des molécules originales, poten-tiellement porteuses d’activité biologique. S’appuyant sur une solide expérience en chimie organométallique, l’équipe travaille essentiellement sur des réactions en cas-cade, catalysées par des sels de cuivre ou de palladium.

L’axe isolement et résolution structuralecet autre axe s’intéresse à la mise au point de méthodes innovantes de purification d’extraits végétaux. Les molécules naturelles isolées sont alors identifiées, entre autre, par radiocristallographie par diffraction des rayons X.

Deux approches complémentaires de la rechercheLa recherche fondamentale en chimie de synthèse et en chimie des substances naturelles permet d’obtenir des molécules originales et d’alimenter ainsi constamment la chimiothèque2 du laboratoire. La recherche appliquée se fait au travers des différentes collaborations avec les infectiologues de l’INrA, qui évaluent l’activité anti-infectieuse potentielle des dérivés de cette chimiothèque. Ainsi, une activité prometteuse contre un

parasite du poulet responsable d’épidémies dans les élevages, a été mise en évidence pour des composés développés par l’équipe rIcM.

# Éricka Blanchet, exirys, service des visites de la centrale Nucléaire de chinon

# Émilie Thiery et Leslie Boudesocque de l’université de tours

1. L’équipe s’appelle recherche et innovation en chimie médicinale (rIcM) et est rattachée l’unité Infectiologie et santé publique (ISP) de l’INrA de tours (uMr université-INrA 1282).2. chimiothèque : bibliothèque de produits chimiques

L’équipe RICM

Vue aérienne de la Centrale nucléaire de Chinon

Centre d’information du public à la Centrale

Manipulations dans le laboratoire

Manipulations dans le laboratoire

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On fête la Science à Contres

Fête de la science dans le Loir-et-Cher

Le service enfance jeunesse, en collaboration avec le secteur jeunes, se propose depuis 2010 d’intervenir dans les classes volontaires de la Communauté de communes pour animer un temps d’animation ludique autour des sciences. Ces ateliers, animés par le personnel du service, en lien avec les professeurs, permettent d’aborder les sciences de façon ludique. Les séances ont avant tout pour but de faire découvrir les sciences différemment, par une approche basée sur la manipulation, l’expérience ou la construction d’objets techniques. Cette année, l’eau et l’espace sont les deux thèmes proposés au public.

Thème de l’eauPour les élèves de maternelle, des séances autour du thème « Flotte ou coule : jouons avec l’eau » sont proposées. Les plus petits auront ainsi l’occasion de découvrir que l’eau est aussi une matière en dissolvant de

l’huile dans l’eau par exemple. Les enfants auront l’occasion de s’interroger sur ce qui fait qu’un objet flotte sur un liquide, qu’il coule. Archimède ne sera pas bien loin. Pour les élèves de ce niveau, les phénomènes physiques étudiés sont très simples et partent toujours des besoins ou interrogations des enfants. ces observations permettent de mettre en valeur l’environnement des enfants, de leur faire prendre conscience de ce qu’ils regardent sans voir, d’ordonner cette connaissance de l’environnement et de développer l’esprit de déduction et le raisonnement analogique.

En route vers l’EspacePour les élémentaires et les collégiens, comme chaque année, les animateurs du secteur jeunes prennent leurs quartiers dans les classes volontaires. cette année, le thème de l’espace est à l’honneur. Pour répondre en partie aux enjeux des objectifs de sciences dans l’école élémentaire, la réalisation de propulseurs, et en particulier la construction de fusées à eau est proposée dans les classes. Ainsi la thématique de l’espace est abordée de manière ludique.

La fusée à eau pour quoi faire ?Le potentiel des fusées à eau est immense. Les projets développés avec et par les jeunes permettent de travailler en équipe et

d’expérimenter. De même, on peut mettre à profit l’étude des paramètres que présente l’activité fusée à eau, en particulier dans le domaine de la stabilité de la fusée et de la propulsion. enfin, il paraît important de prévoir un temps en fin de chaque activité, pour faire une analyse, avec les jeunes, des résultats de leurs expérimentations.

Déroulements des ateliers « Fusées »La séance se réparti en trois séquences. un premier temps consacré aux interrogations durant laquelle les animateurs font appel à l’intuition des élèves autour des notions de poussée, de pression, de masse et du principe d’Action/réaction. Puis les groupes passent à la mise en pratique par la fabrication d’une fusée à eau, par groupe de 2 / 3 élèves. Lors de cette partie, il est livré un minimum de consignes de départ afin de laisser le champ à l’expérimentation sur la constitution de la fusée. L’intervention comprend également une partie consacrée aux aspects liés à la sécurité et aux conditions de lancement puisque le vol des engins constitue la 3e partie de la séquence.À l’issue de l’intervention, un certain nombre d’ouvrages sont présentés, certains ayant rapport au sujet (l’espace, les lanceurs) d’autre plus généralistes autour des activités scientifiques.

# Bruno Cesario, coordinateur au service enfance jeunesse de la communauté de communes du controis

Mécanisme de la fusée à eau

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Projet eau avec les maternelles

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Fête de la science dans le Loir-et-Cher

La Chimie au sein de l’IUT de Blois

Énergie électrique ; production-consommation

L’implantation d’une équipe de recherche au sein de l’IUT de Blois, antenne du GREMAN situé à Tours1, permet aux étudiants d’approcher la recherche universitaire et de découvrir ainsi que les sujets de recherches abordés sont transdisciplinaires.

Les thématiques de rechercheLe GreMAN est un laboratoire dont l’ac-tivité est diversifiée autour de 3 thémati-ques imbriquées, l’élaboration de matériaux innovants et méthodes de caractérisations, la physique des matériaux : interactions et corrélations, et enfin la nanotechnologie, micro et nanosystèmes, dispositifs.

Travaux autour des couches mincesL’équipe de Blois a pour objectif d’aboutir à la définition de nouveaux matériaux à propriétés optiques, diélectriques, électroni-ques, magnétiques, tout en approfondissant les concepts à l’origine de ces propriétés. récemment, une nouvelle activité a été déve-loppée : la mise en forme de couches minces de matériaux de type oxyde par voie liquide. Les méthodes de dépôts utilisées sont l’en-duction centrifuge et le trempage retrait. ces techniques permettent de réaliser des couches de 20 à 30 nanomètres par dépôt, l’épaisseur étant fonction de différents para-mètres tel que la viscosité de la solution, sa température, les paramètres de dépôts, etc.

Les microcondensateursActuellement, des systèmes tri-couches sont développés afin de réaliser des micro-condensateurs pour l’électronique nomade. Pour ce faire, un matériau diélectrique est pris en sandwich entre deux maté-

riaux conducteurs. Sur l’image présentée ci-dessous, on peut distinguer un matériau bi-couche, où le matériau conducteur est déposé sur une plaquette de silicium puis recouvert de matériau diélectrique.

À l’exception de petites quantités stockables dans des piles ou des batteries en délivrant un courant continu, l’énergie électrique du réseau EDF ne se stocke pas et les producteurs doivent ajuster en permanence la production à la consommation. Les moyens mis en oeuvre sont très lourds pour éviter une panne générale dans le pays. Après les chocs pétroliers, la France a fait le choix de produire cette électricité avec le nucléaire, qui représente plus de 75 % de la production.

La part du nucléaireNous comptons aujourd’hui 58 réacteurs à eau pressurisée (reP) en service dans le pays dont 12 en région centre répartis sur 4 sites choisis sur les bords de Loire. La région centre a une capacité de produire 11600 MW1 pour une production nationale de 63100 MW, soit 18 % de la production d’origine nucléaire. La région centre est excédentaire par rapport à ses besoins.

Autres moyens de productionLa part produite avec des moyens classiques, centrales thermiques à flamme, est réduite au minimum et sert d’appoint en cas de besoin surtout l’hiver. elle atteint une production de 60 tWh2. L’hydraulique, avec 2100 centrales pour une puissance installée de plus de 25 GW, produit 12 % de l’énergie électrique du pays. Le reste est produit principalement avec l’éolien.

La part de l’éolienLa puissance totale installée est de 7000 MW dont 680 MW en région centre. La progression est constante depuis quelques années. La puissance moyenne d’une éolienne étant de l’ordre de 2MW, il faut 4 éoliennes pour alimenter le tGv Atlantique. Si nous voulons remplacer le nucléaire par l’éolien, nous devons construire plus de 30 000 éoliennes dans le pays, ce qui ferait en moyenne 1500 par région.

Le photovoltaïquePour le photovoltaïque, la puissance est de 2500 MW, ce qui est à peu près la puissance de la centrale de Belleville, mais la production est assurée la journée seulement et en présence du soleil. Dans ce cas, on peut espérer récupérer 1 kW par m2.

Les deux derniers modes de production sont les plus propres écologiquement avec l’hydraulique lors du fonctionnement (pas de déchets radioactifs et moins de co2). Dans le bilan carbone, il ne faut pas négliger la fabrication, le transport, l’installation des éoliennes et cellules photovoltaïques puis le démontage et recyclage en fin de vie.

1. MW = MégaWatt (1 million de Watt)

2. tWh = téraWattHeure (mille milliard de WattHeure)

# Nathalie Poirot, Maître de conférences à l’Iut de Blois.

# Jean-Marie Sadowniczyk, enseignant à l’Iut de Blois au département Mesures physiques.

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Image de microscopie MEB de couches minces

1. GreMAN (Groupe de recherche en matériaux, microélectronique, acoustique et nanotechnologies) uMr cNrS 7347

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Fête de la science dans le Loiret

La conquête spatiale a pris son essor au siècle dernier. Après le vol du premier satellite artificiel Spoutnik-1 en 1957, tout s’est enchaîné : les missions lunaires Apollo, le programme Pionneer, les sondes Voyager, la station MIR, le lanceur Ariane, la Navette, etc.Aujourd’hui, les satellites du GPS quadrillent la Terre, la Station spatiale internationale vole au dessus de nos têtes et plusieurs robots se sont posés sur Mars. Néanmoins, l’homme s’est jusqu’ici contenté d’explorer la proche banlieue terrestre. Les missions à destination des planètes géantes et de leurs lunes se comptent sur les doigts de la main. Quelle en est la raison ?

Principe du propulseur de fuséeLe décollage d’une fusée est devenu un fait banal. La fusée quitte son pas de tir lentement puis accélère propulsée par de puissants moteurs qui crachent un impressionnant panache de fumée1. Il s’agit là de moteurs, où propulseurs dits chimiques. Leur principe est simple. un carburant - on parle d’ergol2 – est brûlé dans une chambre de combustion. Le gaz chaud résultant est alors évacué par une tuyère en forme de v dans laquelle il acquiert une grande vitesse. L’éjection de ce gaz génère la force qui propulse le véhicule. un propulseur chimique se caractérise par une forte poussée. Mais ce type de propulseur consomme en très peu de temps une grande quantité de carburant. cette particularité rend caduque une utilisation pour l’exploration du système solaire car la quantité d’ergol à embarquer devient rapidement rédhibitoire. Heureusement, il existe une alternative.

Éjection de l’ergolIl existe une équation fondamentale en propulsion spatiale qui établit que la quantité d’ergol nécessaire pour une manœuvre diminue avec la vitesse d’éjection. Dans un moteur chimique, la vitesse de l’ergol provient de la conversion de l’énergie thermique de la réaction de combustion en énergie cinétique. La vitesse dépend donc de la température du gaz qui est elle-même liée à l’énergie

chimique de liaison des molécules de l’ergol. or celle-ci n’est pas infinie. on obtient ainsi au mieux 6 kilomètres par seconde. cette vitesse relativement faible conduit à l’emploi d’une masse importante de carburant.

Comment augmenter la vitesse de l’ergol?Il existe une vitesse ultime, celle de la lu-mière dans le vide c = 299792458 mètres par seconde. Peut-on s’en approcher ? La réponse est oui. cela est réalisé quotidien-nement dans les accélérateurs de particu-les, tel que le LHc3 au cerN. Pour cela, il faut avoir recourt à des particules chargées électriquement. on s’intéresse ici au cas des ions positifs – atomes ayant cédé un ou des électron(s) – car leur masse est très supé-rieure à celle de l’électron. un ion positif peut être accéléré à des vitesses proches de c à l’aide d’un puissant champ électrique.

Propulsion ioniqueAfin d’augmenter la vitesse de l’ergol, il faut remplacer un propulseur chimique par un accélérateur d’ions miniaturisé. on parle de propulseur ionique. Il ne s’agit pas de scien-ce-fiction même si les valeurs de vitesse sont aujourd’hui éloignées de c pour des raisons de puissance et de taille. on atteint tout de même 100 kilomètres par seconde, ce qui permet un gain en masse d’ergol de plusieurs tonnes pour un satellite ou une sonde spatiale. Mais la poussée d’un pro-pulseur ionique est petite. Pour l’instant, on ne dépasse pas 100 g, ce qui limite l’emploi aux missions où la gravité est faible. C’est heureusement le cas des voyages interpla-nétaires.

cette technologie d’avant-garde, déjà embar-quée sur de nombreux satellites, rend ainsi réaliste l’exploration méthodique du systè-me solaire à une époque où les ressources s’épuisent sur notre petite planète bleue.

1. Si c’est à partir d’oxygène et d’hydrogène liquide comme pour les lanceurs les plus puissants, c’est un panache de vapeur d’eau2. un ergol, dans le domaine de l’astronautique, est une substance homogène employée seule ou en association avec d’autres substances et destinée à fournir de l’éner-gie. Ils sont constitués d’éléments oxydant (comburant) et réducteur (carburant ou combustible).3. LHc : Large Hadron collider, le plus puissant accélé-rateur de particules au monde situé à coté de Genève

# Stéphane Mazouffre, chargé de recherche au cNrS d’orléans à l’Institut de combustion, aérothermique, réactivité et environnement (IcAre)

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Photographie du propulseur ionique PPS20k-ML en tir dans les installations du laboratoire ICARE à Orléans. Ce propulseur, développé par le CNRS et la Snecma, fonctionne au xénon et délivre une poussée de 100 g à pleine puissance. La lumière bleue est émise par les ions de xénon accélérés à grande vitesse.

Ensemble de deux propulseurs ioniques PPSâ1350 prêts à être installés sur un satellite. Chaque propulseur développe 8 g de poussée et éjecte les ions à 20 kilomètres par seconde.

Propulsion ionique, pour l’exploration du système solaire

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La voiture solaire

Fête de la science dans le Loiret

Trois élèves de terminale Scientifique, sciences de l’ingénieur (S-SI) du lycée François Villon, dans le cadre des enseignements de sciences de l’ingénieur, ont réalisé, comme projet scientifique un véhicule solaire. Les pratiques pédagogiques actuelles tournent autour du développement durable et les énergies renouvelables. Ce thème fédère les ambitions des élèves en phase d’orientation pour des études scientifiques post bac.

Connaissances requises pour ce projetLa richesse et la diversité du support permet-tent d’alimenter des connaissances scien-tifiques dans les domaines de la physique, électrotechniques, électroniques et méca-niques, et les mathématiques. en effet, ce projet demande la caractérisation et fabri-cation du panneau solaire à partir de cellules (17 cellules pour le véhicule soit 2200 cm²), Le choix du moteur type brushless et de son variateur optimum, le choix expérimental de l’accumulateur, l’étude et réalisation du châssis en matériau léger (0,8 X 0,4), l’étude et réalisation d’une transmission par engre-nage, et enfin, l’étude et réalisation du train avant. Le poids du véhicule ne doit pas être supérieur à 1,2 Kg avec trois roues dont une roue motrice de type propulsion et deux roues directionnelles.

Démarche de projetLa démarche de projet est intégrée au pro-gramme pédagogique du bac (S SI). cela crée des relations autres entre les professeurs et les élèves et un changement des ambiances de cours. elle permet également à certains jeunes de s’approprier des connaissances générales qu’ils auraient peut être moins bien appréhendées dans un contexte scolaire plus classique et apporte une transversalité des enseignements scientifiques en sciences de l’ingénieur, physique et mathématiques.

La compétition, source moteurdu projetLa programmation de la course en fin d’année constitue une récompense au travail fourni et aussi une motivation pour les élèves. Le

Défi solaire est un moyen de promotion de la culture scientifique et technique auprès du grand public et développe des partenariats diversifiés entre le monde universitaire, scientifique, associatif et le monde industriel et économique.

Le travail des élèves diversifiéLes élèves ont décrypté le règlement pour la réalisation du véhicule solaire. un document de communication est élaboré pour trouver un financement. c’est ainsi que Planète sciences et une fondation banquaire ont accepté ce projet. conformément aux objectifs de formation, le projet met en évidence la nécessité de rela-tions entre les pôles conception et produc-tion. un langage technologique est incon-tournable pour un échange sans ambiguïté.

Compétition à Toulouse, des défis multiplesPréparer le stand et gérer son organisation. Gérer les dernières contraintes liées aux vérifications techniques. communiquer sur son projet par la présentation d’un rapport et justification et argumentation des différents choix par un vocabulaire scientifique. Gérer la compétiton une course d’endurance de 4h00. tous ces critères ont été pris en compte lors de la compétition. Les élèves ont gagné le prix du meilleur dossier technique, la compétition fut fortement perturbée par la météo peu clé-mente mais la forte luminosité n’a pas em-pêché notre véhicule solaire de fonctionner normalement. Le choix des cellules solaires a été préponderant.

# Christophe Dyl, professeur StI2D au lycée François villon de Beaugency

Schéma de principe

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Attention aux veilles ! Une manip pour économiser l’énergie

En plus de leur mission quotidienne de conseil et d’information auprès du grand public, les Espaces Info Énergie (EIE) proposent nombre d’animations en région Centre : conférences, rencontres lors de salon, animation du « défi des familles à énergie positive », réalisation d’études thématiques, etc.

Votre télévision vous coûte plus cher quand vous ne l’utilisez pas !Depuis plusieurs années, l’eIe-37 réalise des campagnes de mesure sur les veilles d’appareils électriques à la maison et sensibilise le grand public à cette consommation trop rarement soupçonnée de nous coûter cher. D’autres études ont été réalisées sur les veilles en France, notamment l’étude eNertecH du projet reMoDece1. La conclusion de ces études peut surprendre : certains appareils ont aujourd’hui une consommation annuelle supérieure à celle d’il y a 30 ans ! Pourtant, ceux-ci sont souvent moins gourmant en énergie l’explication de ce paradoxe, ce sont les veilles. ces consommations, de faible puissance mais sur une longue durée, annihilent parfois le bénéfice des améliorations techniques réalisées sur nos appareils électroménagers.

Comment économisez la production d’une centrale ?Quand nous croyons éteindre notre télé ou notre ampli en appuyant sur le bouton « Arrêt », nous serions surpris de constater la consommation non nulle à la prise avec un wattmètre. et comme ces appareils peuvent rester une majorité du temps ainsi, la consommation annuelle des veilles d’appareils dans les résidences qui en résulte représente près de 11 tWh2. ce qui équivaut à la production de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-eaux (Loir-et-cher).

Des gestes simples…Partant de ce constat, le réseau des eIe de la région centre et l’ADeMe centre ont décidé la création d’une maquette de sensibilisation sur les veilles, en partenariat avec Centre•Sciences. Celle-ci, dupliquée pour chacun des eIe de la région, est

dévoilée lors de la Fête de la Science. Sur six des villages des sciences le week-end en région, la maquette permettra de sensibiliser le public en l’invitant à quelques écogestes comme :- Éteindre les appareils avec le bouton situé sur l’appareil plutôt qu’avec la télécommande,- Débrancher les appareils directement à la prise,- tenir compte de la multiplication des équi-pements qui demeurent énergivores quand on ne les utilise pas,- Favoriser le branchement de vos appareils sur des prises à interrupteur,- Penser aux prises « maître/esclaves » pour le coin télé, en pensant à éteindre votre télé, vous éteignez automatiquement tous les périphériques rattachés à ce poste,

- economies et sécurité relèvent des mêmes intérêts : faites vérifier et contrôler votre installation électrique.cette maquette servira ensuite dans diffé-rentes animations des eIe, notamment la Fête de l’énergie du 17 au 28 octobre pro-chain, où chaque EIE de France animera conférence, séance de cinéma, balade ther-mographique, jeux, quizz, etc. retrouvez le programme de cette Fête de l’énergie sur www.infoenergie-centre.org

1. Mesure de la consommation des usages domestiques de l’audiovisuel et de l’informatique, Projet remodece - rapport final juillet 2008. L’ADeMe a participé conjointement avec eDF et eNertecH au programme européen reMoDece afin de mieux connaître la consommation d’électricité dans le résidentiel y compris l’analyse des comportements.2. tWh = téraWattHeure (mille milliard de WattHeure)

# Florian Bossière et Romuald Caumont, chargés de mission à l’Espace Info Énergie

Fête de la science en Région

Les Espaces Info Énergie ont été initiés par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) en 2001, pour sensibiliser et informer le grand public gratuitement et de manière objective sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Ils sont co-financés par les collectivités territoriales, notamment les conseils régionaux. Leur action est confortée par les engagements pris dans le cadre du Grenelle Environnement et contribue à atteindre les objectifs français en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En région Centre, chacun des six départements accueille un Espace Info Énergie.

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C’est l’été, il fait chaud… très chaud. Les lits des riviè-res sont à sec. On y voit même des craquelures sur le sol argileux. Vous avez profité de cette belle journée pour vous baigner et vous promener. Vous faites une pause en terrasse avec vos enfants. Vous commencez à ressentir de la fatigue surtout que depuis quelques jours, des crevasses sont apparues sous la plante de vos pieds et des gerçures sur le bord de vos lèvres. Ce sera pâtisserie pour tout le monde ! Miam la belle tarte, servie dans de belles assiettes en céramique bien craquelées. Un dernier tour à l’exposition de peintures avant de fêter la fin des vacances. Ce soir, pour les enfants, vous allez faire chanter le caramel et le déguster.Sans le savoir, vous avez passé votre journée entourée de fissures de rétraction.

Faites le vous-même.Préparer un caramel brun avec du sucre et de l’eau. Attendez qu’il se solidifie et versez de l’eau froide sur sa surface. Il se met à craquer en faisant des bruits cristallins. N’oubliez pas de le déguster.

Lorsqu’il refroidit le volume du caramel diminue. Son adhérence à la paroi, la différence de chaleur entre les couches créent des forces de tension au sein du maté-riau: ça craque.Ce phénomène est aussi observable lors du séchage de l’argile, de la peinture, du vernis, etc. Les premières couches sèchent et ayant perdu de l’eau, leur volume diminue mais pas uniformément. Des contraintes de

tension apparaissent qui conduisent, si elles sont assez intenses, à la formation de fissures.Dans notre quotidien, vous en subissez les conséquen-ces : fissure des maisons sur les sols argileux lors de sécheresse, crevasses sur la peau etc. Moins domma-geable mais très spectaculaire : les orgues basaltiques. Si vous vous promenez dans des régions volcaniques, vous pouvez observer des parois de colonnes de roches polygonales ; ces formes se créent par fissuration du magma lors de son refroidissement.

Sur une idée de manip de l’exposition « Toucher, casser, couler ; les matériaux roulent des mécaniques » à découvrir au Muséum d’Orléans du 22 septembre au 6 janvier 2013

Vous allez craquer !!!RéCRéASCIeNCeS

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