Favoriser le vote des jeunes - guide de mobilisation 2014

Table de concertation des forums jeunesse régionaux du Québec - 275 rue du Parvis, bur. 508, Québec, G1K 6G7, T 418-647-9112 F 418-647-0410 w w w . f o r u m s j e u n e s s e . q c . c a

Guide de mobilisation Les jeunes et la démocratie provinciale Mars 2014

Guide de mobilisation -‐ les forums jeunesse en période d'élections provinciales 2014

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Table des matières Favoriser le vote des jeunes – Introduction .............................................................................................................. 3

Planifier sa campagne ............................................................................................................................................... 3

Choisir sa cible ....................................................................................................................................................... 3

Le médium approprié: du virtuel au "présentiel" .................................................................................................. 4

Identifier les moments-‐clés ................................................................................................................................... 6

Quatre types d’action pour une campagne régionale .............................................................................................. 8

Les actions de communications ............................................................................................................................. 8

L’organisation d’évènement .................................................................................................................................. 9

La mobilisation terrain ........................................................................................................................................ 11

Les actions d’éducation ....................................................................................................................................... 11

Guide pratique pour une mobilisation réussie ........................................................................................................ 12

5 bons trucs du métier ......................................................................................................................................... 12

Les lieux ............................................................................................................................................................... 12

Des idées de style d’approche et scénarios ......................................................................................................... 13

Animer un Bureau de vote dans un établissement d’enseignement (BVEE) ........................................................ 14

Non partisan, apartisan ou apolitique ? .................................................................................................................. 15

ANNEXE 1 – Calendrier électoral ............................................................................................................................. 17

ANNEXE 2 – Scénarios d’approche (activité de mobilisation fixe ou en kiosque) ................................................... 18

ANNEXE 3 – Scénarios d’approche en lien avec le BVEE : l'encrier ........................................................................ 21

Table de concertation des forums jeunesse régionaux du Québec - 275 rue du Parvis, bur. 508, Québec, G1K 6G7, T 418-647-9112 F 418-647-0410 w w w . f o r u m s j e u n e s s e . q c . c a

Plusieurs études démontrent que les jeunes qui votent sont souvent ceux qui posent d’autres gestes de participation citoyenne. Toutefois, des jeunes qui posent des gestes de participation citoyenne ne votent pas nécessairement.

Favoriser le vote des jeunes – Introduction Une bonne campagne sur le vote des jeunes doit tenir compte d’une multitude d’éléments : le choix des publics visés, le choix des outils appropriés aux publics cibles et un éventail de moyens de communication et de mobilisation.

Influencer des gens à un changement d’attitude n’est pas une mince tâche, puisqu’on s’attaque à des croyances et des comportements qui sont parfois bien ancrés. C’est donc un exercice de longue haleine qui demande l’utilisation de plusieurs stratégies.

La première étape consiste donc à se fixer des objectifs réalistes en fonction des contraintes de temps, de budget et de ressources humaines. Il est certain que la stratégie la plus efficace serait de rencontrer personnellement chaque jeune pour échanger avec lui et de tenter de l’influencer. Toutefois, la mobilisation est toujours plus efficace lorsqu’elle est accompagnée d’une bonne campagne et d’une multitude d’outils.

Le forum sera aussi appelé à jouer un rôle d’expert sur la question du vote des jeunes, aspect qui est développé dans la fiche d’information sur le vote des jeunes.

Planifier sa campagne Choisir sa cible Le choix d’un public cible est le premier élément sur lequel il faut s’attarder avant de planifier des actions de mobilisation et de communication. Dans le cas qui nous intéresse, il s’agit de mobilisation au vote en période électorale; nous pouvons donc identifier comme cible générale les jeunes en âge de voter.

Il est utile de rappeler qu’une mobilisation au vote vise d’abord à convaincre les jeunes d’adopter un comportement nouveau ou de renforcer un comportement déjà existant; une campagne sur le vote des jeunes vise donc des jeunes qui ne votent pas ou qui sont à risque de ne pas voter lors d’une élection à venir. Les raisons de ne pas voter sont multiples, comme l’expose le tableau à la page suivante. On ne s’adresse pas à tous les non-‐votants de la même façon, par conséquent, il est difficile de tous les cibler à la fois. Les choix subséquents sont à la discrétion de l’acteur qui met en œuvre la campagne et peuvent se baser sur plusieurs critères.

L’utilisation des réseaux naturels comme courroies de mobilisation et de diffusion

Les liens préexistants avec une clientèle (les jeunes ayant déjà un lien avec le forum jeunesse ou avec ses membres, donc un réseau social déjà établi) sont évidemment un bon point de départ pour mobiliser.

Afin de pouvoir utiliser les réseaux naturels (aussi reproduits dans les médias sociaux) des collaborateurs des forums jeunesse, il est important de savoir que notre public cible s’y retrouve. Si l’adage qui dit que « ceux qui se ressemblent s’assemblent » est juste, il devient difficile de penser rejoindre des jeunes non politisés à partir de jeunes qui sont politisés, à moins d’utiliser une stratégie mettant en scène des « ambassadeurs ».

Le rapport coût-‐bénéfice

Le rapport coût-‐bénéfice de l’atteinte d’un public cible par rapport à un autre peut être une manière de choisir un public. Par exemple, les jeunes moins scolarisés, moins engagés, moins politisés ou à l’inverse les jeunes qui sont idéologiquement opposés au vote sont naturellement plus difficiles à rejoindre. Alors que les jeunes très éloignés du vote demanderaient probablement un travail plus approfondi et à long terme, un forum jeunesse pourrait viser une clientèle plus facile, surtout dans le cadre d’une campagne qui a une durée limitée. Par contre, des liens préétablis peuvent contrebalancer cette difficulté, comme par exemple choisir de travailler auprès des clientèles des carrefours jeunesse-‐emploi, très faciles à rejoindre.

L’ancrage du vote comme indicateur de faisabilité

Le graphique ci-‐dessous illustre l’ancrage du vote selon les raisons évoquées par les votants et les non-‐votants dans le cadre de l’étude de Gélineau (2009) sur les élections provinciales de 2008. L’ancrage du comportement est donc en partie déterminé par les raisons évoquées pour justifier son comportement.

Une personne qui vote par principe est donc plus susceptible de voter d’une élection à l’autre qu’un jeune qui vote par pression sociale ou par habitude.


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Le choix de cibler les jeunes qui peuvent voter dans un BVEE répondrait

à la nécessité d’atteindre un bon

équilibre coûts-‐bénéfices dans les actions en période électorale.

Inversement, dans une optique de mobilisation, une personne qui ne vote pas pour des raisons techniques ou pour des circonstances particulières serait plus susceptible de changer de comportement que quelqu’un qui ne vote pas par insatisfaction face au système politique.

À la lumière de ce graphique, une stratégie de mobilisation et de communication pourrait d’abord viser à consolider le comportement désiré ou à amener vers celui-‐ci de la part de ceux qui sont plus près du centre donc plus « près » du vote. Ceci dit, ce n’est pas nécessairement une excuse pour négliger les autres clientèles qui pourront être rejointes par d’autres moyens et surtout à d’autres moments que lors d’une campagne électorale. Par contre, l’effervescence médiatique peut créer de l’intérêt, donc une ouverture de plusieurs personnes à se faire parler du vote.

Saisir les opportunités offertes par l’actualité : les BVEE

Au Québec, lors des 4 dernières élections générales, le taux de participation général était autour de 70%, exception faite de l’élection de 2008 qui a connu un plancher record avec 54%.

L’habitude de voter, si elle est prise dès les premiers votes, a tendance à être conservée par les électeurs. Le choix de cibler les jeunes étudiants (établissements postsecondaires, centres de formation professionnelle), surtout avec l’instauration des bureaux de vote dans les établissements d’enseignement (BVEE), semble donc répondre aux

critères proposés, du moins pour une campagne visant un meilleur ratio coût-‐bénéfice. Du matériel sera également fourni aux forums pour occuper ces bureaux de vote, et une attention médiatique y sera probablement accordée.

Le médium approprié: du virtuel au "présentiel" L’existence de médiums stratégiques qui peuvent rejoindre une masse critique d’un public cible (des établissements d’enseignement, des employés d’un secteur, des utilisateurs d’un même service, un lieu de rassemblement, un événement, etc.) peut être un ingrédient intéressant d’une campagne réussie. Au lieu de créer de tels médiums, il faut savoir se greffer à des lieux et des évènements déjà existants.

Par exemple, sachant que les étudiants sont une tranche de la population qui vote moins et que vous avez déjà des liens avec les établissements d’enseignement, il peut être intéressant d’orienter vos actions vers cette clientèle plutôt qu’une autre.

Inversement, il pourrait être plus demandant et par conséquent moins efficace de tenter de rejoindre le groupe cible de 30-‐35 ans qui sont parents de jeunes enfants si vous n’avez pas de médium efficace pour les rejoindre. Tout dépendant de vos ressources, vous pourriez décider de ne pas viser cette cible en vous disant que vous aurez tout le temps qu’il faudra à l’extérieur des élections pour développer ces médiums. Des forums relèvent toutefois le défi et trouvent les familles : épicerie, CPE, parc, arénas, etc. Le vote en famille est également une hypothèse à explorer.


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Avantages et inconvénients de la mobilisation virtuelle

La mobilisation virtuelle comporte plusieurs avantages intéressants qui peuvent être mis à profit pendant une campagne de sensibilisation.

Les réseaux sociaux servent avant tout d'amplificateurs. Ils permettent de rejoindre beaucoup plus de gens que ce que le contact individuel le permet. Une campagne réussie sur les médias sociaux nécessite tout de même beaucoup de travail dont voici certains vecteurs de succès:

A) Construire son réseau: pour rejoindre un large auditoire, que ce soit sur Facebook ou sur Twitter, il faut beaucoup de prospection, identifier des lieux

stratégiques (pages, groupes et mots clics) et collectionner les contacts en continu par le biais notamment d'échanges et d'entraide.

B) Se baser sur des liens existants: pour la plupart, son réseau social en ligne est le reflet de son réseau de contacts dans la vie de tous les jours. Pour agir

efficacement sur les réseaux sociaux, il faut donc humaniser le contact et se mouiller individuellement. Cela veut dire notamment que la mobilisation se fait plus difficilement par l'entremise de logos.

Une mobilisation réussie demande ainsi de solliciter directement son réseau, idéalement de manière individualisée afin de maximiser ses chances de succès. Comme les réseaux sociaux comme Facebook sont basés sur des réseaux préexistants, la valeur du contact virtuel dépend donc de sa valeur dans la vraie vie. Toutefois, certains autres réseaux comme Twitter sont quant à eux moins ancrés dans les liens antécédents et peuvent donc être construits et utilisés dans l'espace virtuel seulement.

Quelques mises en garde

La voie de la facilité n'est pas celle de la solidité. Il peut souvent être plus laborieux de réussir sa mobilisation sur les réseaux sociaux, surtout considérant que les appuis virtuels ne se concrétisent pas toujours par un

appui réel. Ceux et celles qui ont déjà organisé un évènement grâce à la fonction Facebook savent que les gens qui confirment leur présence ne sont pas toujours au rendez-‐vous le jour venu.

Une des grandes faiblesses des réseaux sociaux est reflétée par la maxime: qui se ressemble s'assemble. Entre amis, il est donc normal de s'entourer de gens qui ont un certain degré d'homogénéité. Ainsi, si je suis sensible à la cause, mes amis risquent fort de l’être aussi. Les gens qui suivent la page Facebook du Forum sont probablement déjà des électeurs convaincus. Par contre, vos administrateurs ont dans leurs réseaux des gens dont le vote est moins solidement ancré : leur apport est donc significatif pour la diffusion !

Les hauts et les bas de la mobilisation... sur le plancher des vaches

La mobilisation in situ semble de nos jours être un art perdu. C'est pourtant encore et toujours ce qui détermine le succès ou l'échec de certaines campagnes. Les politiciens le savent, le porte-‐à-‐porte est un passage obligé qui permet de solidifier ses appuis à long terme... ce qui représente une tâche colossale! Pour une députée fédérale par exemple, une circonscription représente environ 100 000 habitants.

Le principal inconvénient de la mobilisation terrain est qu'elle est souvent épuisante individuellement. Pour engager une conversation avec autant de gens, il faut être très à l'aise avec le sujet, savoir faire preuve de tact et avoir beaucoup d'énergie. Nous reparlerons plus bas des stratégies à utiliser.

Qu'à cela ne tienne, il est démontré que plus le contact est personnalisé, plus l'influence sera grande sur le comportement de la personne sollicitée. C'est du moins ce que concluent des études américaines sur la participation des électeurs aux élections (Voir tableau ci-‐dessous tiré d'un document produit par Apathy is

Tous âges confondus, c’est 45% de la population qui croit que son vote n’a aucun impact. Un autre 45% croit pour sa part que son vote a un impact, alors que 10% des gens disent ne pas le savoir.

(2011, André Blais et Ludovic Rheault)


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Vote ou relève ?

Pour les élections provinciales, dans le cadre du présent guide, seule la question du vote des jeunes sera abordée. La question de la relève politique demeure une priorité, cependant, le fait qu’elle est plus intimement liée à la question des partis politiques sur la scène provinciale a amené à l’aborder avec une certaine prudence. En ce sens, l’intervention des forums jeunesse dans le domaine est plus sensible, quoique possible. De plus, la question de la relève politique se travaille à moyen et long terme.

Publication semaine du 10 mars : Vérifie en ligne si tu es inscrit sur la liste électorale : https://www.pes.electionsquebec.qc.ca/services/ses0013.verification.en.ligne/index.php?strLangue=fr&design=e

Boring1). Si un courriel n'a à peu près pas d'impact sur le comportement futur de la personne sollicitée, un appel téléphonique et une conversation en personne augmentent davantage le taux de succès (7%), c’est-‐à-‐dire la chance que la personne rencontrée change de comportement.

Que ce soit pour la mobilisation virtuelle ou « présentielle », il faut d'abord bien planifier ses interventions. Ceci passe par l'identification de moments-‐clés dans la campagne qui permettra de moduler le message.

Identifier les moments-‐clés Le calendrier électoral (voir annexe 1) compte 33 jours, incluant le jour du scrutin. Voici les moments importants de la campagne autour desquels prévoir vos actions :

Prise du décret : 5 mars 2014 Déclaration de candidature du 7 mars, à 14 h, au 22

mars 2014, à 14 h Révision de la liste électorale du 17 au 25 mars 2014 Révision spéciale du 26 mars au 3 avril, à

14 h Vote au bureau du directeur du scrutin

28, 29 mars et 1er au 3 avril 2014 jusqu'à 14 h

Vote hors circonscription 28, 29 mars et 1er au 3 avril 2014 jusqu'à 14 h

Vote au domicile de l'électeur 28-‐29 mars et 1er au 3 avril 2014, jusqu'à 14 h

Vote dans les établissements 28 mars 2014, 1er au 3

1http://www.apathyisboring.com/fr/the_facts/articles/how_to_reach_out

d'enseignement avril 2014, à 14 h Vote par anticipation 30 et 31 mars 2014 Jour du scrutin le lundi 7 avril 2014

Dans une optique de mobilisation, chaque période comporte des moments-‐clés à cibler pour cibler des messages pour adapter vos interventions auprès des jeunes. Que ce soit sur les réseaux sociaux ou sur le terrain, il est important de bien maitriser le calendrier pour donner l'heure juste à votre réseau. Les périodes de vote par anticipation et le jour du scrutin sont des moments incontournables. Il faut aussi éviter de tout dire à la fois. En période de révision, on axe sur la révision. Il n’est pas nécessaire de donner tous les détails techniques, mais plutôt de faire connaître les possibilités pour voter et les références pour avoir plus d’information.

Notez que comme la période de mise en candidature se termine le 22 mars, c’est à cette date que la liste finale des candidatures sera connue.

La constitution et la révision de la liste électorale : du 17 au 25 mars

Saviez-‐vous que : Neuf pour cent (9 %) des jeunes évoquent des raisons liées au processus électoral pour expliquer qu’ils ne vont pas voter (problèmes d’inscriptions, manque d’information au sujet du déroulement du vote, manque d’une pièce d’identité, bureau de vote trop loin, etc.).

Source : Élections Canada, 2011 : 30


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Publication du 17 mars : «Tu n'as pas reçu un avis d'inscription pour les élections provinciales? C'est probablement parce que tu n'es pas inscrit sur la liste électorale ou que tu n'as pas fait ton changement d'adresse. Il n'est pas trop tard! Tu as jusqu’au 25 mars. »

http://www.monvote.qc.ca/fr/edv_revision.asp

Publication du 6 avril : «Demain, c'est le jour du scrutin. Ton employeur doit te laisser une période de 4 heures en continu, sans pénalité, pour aller voter. Donc, si tu travailles de 10h à 20h, tu peux demander de travailler à partir de 13h30 ou de terminer à 16h. [Lien vers le lieu des bureaux de vote]."

Publication du 29 mars : «Demain et lundi, c'est le vote par anticipation. Si tu penses être absent le 7 avril ou avoir une journée trop chargée, ne cours pas de risque et va voter tout de suite. [Lien vers le lieu des bureaux de vote].»

Voici les grandes lignes du processus:

Liste permanente: depuis plus de 10 ans, le DGEQ tient une liste électorale permanente qui est reliée aux listes gouvernementales, notamment via le Service québécois de changement d'adresse. Les données de la révision sont ensuite intégrées à la liste permanente.

L'avis d'inscription: chaque foyer (adresse civique) devrait recevoir un avis où est inscrit le nom des électeurs inscrits à cette adresse. Tous les électeurs doivent le recevoir au plus tard le 16 mars.

La procédure de révision normale: la période déterminée pour le bureau de révision régulière s'étend du 17 au 25 mars. Elle permet de voter à toutes les dates disponibles, y compris le vote par anticipation. Nous vous suggérons de communiquer successivement ces dates (la seconde période uniquement une fois que la première se termine).

La procédure de révision spéciale : La révision spéciale se tient du 26 mars au 3 avril. Attention : si un électeur fait son changement d’adresse pendant la révision spéciale, il ne pourra pas voter pendant les 2 jours de vote par anticipation. Il pourra toutefois voter au bureau du directeur de scrutin, dans un BVEE (s’il y a lieu) ou le jour même du scrutin (soit 6 jours au lieu de 8). Il vaut la peine de faire connaître la première période pour la révision de la liste et ne pas attendre la révision spéciale.

Les modalités principales de vote

Les 28, 29 mars et du 1er au 3 avril : Vote au bureau du directeur de scrutin, vote au BVEE, vote hors circonscription Cinq journées supplémentaires sont disponibles pour voter, en plus du vote par anticipation. Au bureau du directeur de scrutin comme au BVEE, il est possible de voter à distance dans sa circonscription d’origine. Attention : le BVEE est ouvert seulement 4 journées (fermé le samedi 29 mars, puisqu’il n’y a généralement pas cours). Le 30 et 31 mars : vote par anticipation Le vote par anticipation est prévu les 30 et 31 mars, de 9h30 à 20h.

Au plus tard le 4 avril : la carte de rappel Une carte de rappel sera envoyée à tous les électeurs et électrices, indiquant le lieu pour voter ainsi que le nom des candidats.

Le 7 avril : jour du scrutin Le jour du scrutin, les bureaux de vote seront ouverts doit avoir entre 9h30 et 20h. Selon la Loi électorale, les employeurs sont tenus de libérer sans pénalité leurs employés pour une période de temps suffisante (4h consécutives) pour leur permettre d'aller voter. Les établissements d’enseignement doivent pour leur part

donner congé aux étudiants électeurs.


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Quatre types d’action pour une campagne régionale Depuis 5 ans, les actions des forums jeunesse en période électorale se sont considérablement développées. On voit tranquillement se dégager quatre principaux types d’action :

1-‐ Les actions de communication 2-‐ L’organisation d’événements 3-‐ Les actions de mobilisation 4-‐ Les actions d’éducation

Nous aborderons peu dans ce document les actions d’éducation, comme elles se réalisent principalement hors des périodes électorales.

Les catégories ont été pensées en fonction du type d’approche : du plus générique au plus personnalisé. Il est donc évident que les actions de communication, qui ont le potentiel de toucher plus d’individus, sont moins personnalisées. À l’inverse, les actions de mobilisation ou d’éducation nécessitent plus de temps, touchent moins de gens, mais ont le potentiel d’avoir un impact plus significatif sur certaines personnes.

Les actions de communications

1. Campagne vidéo Une bonne campagne vidéo est caractérisée par son potentiel de viralité, la pertinence de son contenu et surtout la stratégie de diffusion qui l’accompagne.

Pour être virale, on considère généralement qu’une vidéo doit être : • Courte (15 – 45 sec.); • Percutante (humour, appel à l’émotion, etc.); • Pertinente, bien ancrée dans un contexte

social.

Pensez aux vidéos que vous partagez sur les réseaux sociaux – ce qui s’applique pour vous s’applique aussi pour les autres. La stratégie de diffusion représente quant à elle la quantité de travail investi dans la diffusion de la

vidéo. Trouvez les leaders de votre public cible dans votre communauté. Utilisez un maximum de plateformes et proposez votre vidéo aux médias électroniques dans l’espoir qu’ils le diffusent aussi. Diffusez la vidéo régulièrement, mais pas intempestivement. La stratégie de diffusion peut aussi comprendre la publication de plusieurs vidéos sur une période définie afin de garder l’attention et de diversifier le message.

Campagne vidéo de la Commission jeunesse du Bas-‐St-‐Laurent avec Tortuga Films dans le cadre des élections municipales 2009. Trois vidéos, s’adressant à trois catégories d’âge, ont été diffusées pour inciter les jeunes à aller voter en leur démontrant les impacts concrets sur leur quotidien.

2. Publicités télé ou radio À l’instar d’espaces publicitaires à la télévision qui peuvent être achetés, des publicités radio peuvent aussi s’avérer une alternative peu couteuse et aussi efficace, surtout en région. Le Forum jeunesse Abitibi-‐Témiscamingue ainsi que le RAJ-‐02 ont produit, lors des élections municipales de 2009, des publicités radio provocantes qui visaient à informer les jeunes sur la manière de voter et à les sensibiliser au fait que leur influence dépend de leur taux de participation. Les publicités du RAJ-‐02 notamment mettaient en scène des baby-‐boomers qui invitaient les jeunes à ne pas aller voter, car de toute manière, ils ne sauraient pas le faire de manière responsable (http://d.pr/rx7). Le Forum jeunesse Vallée-‐du-‐Haut-‐St-‐Laurent avait également essayé la publicité au cinéma et était très positif sur la rapport coût-‐bénéfice.


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3. Microsite, blogue, page Facebook, etc. La création d’un microsite ou d’une page Facebook peut être un outil très peu coûteux et efficace, du moment où vous réussissez à générer assez d’affluence. Si le microsite ou le blogue vous permettent de mettre en page facilement les informations que vous voulez transmettre, ils permettent aussi d’interagir avec votre public cible. Attention, par contre, un site interactif où il n’y a pas ou peu d’interaction risque de dévaloriser la participation au lieu de la susciter. Il faut donc être bien certain que les éléments interactifs sont alimentés constamment.

Campagne du Forum jeunesse de la région de la Capitale-‐Nationale

De plus, les coûts d’un microsite sont souvent élevés par rapport au nombre de jeunes rejoints. Si vous choisissez ce moyen, il ne faut surtout pas tenir pour acquis qu’il vivra de lui-‐même. Il permet toutefois d’être un point de chute pour les autres actions de mobilisation et de communication, une présence web étant incontournable, peu importe sa forme. Il offre aussi une vitrine très intéressante pour les médias.

4. Entreprendre les médias : les communiqués d’appel au vote et mise en disponibilité d’expertise sur le vote des jeunes Il est également possible pour le forum d'offrir aux médias et au public son expertise sur la question du vote des jeunes pendant la période électorale.

En effet, beaucoup de médias souhaitent aborder cette thématique et cherchent en conséquence des porte-‐paroles qui connaissent le sujet et ont de l’information à transmettre.

Envoyer un communiqué en début de campagne peut être une bonne façon de se positionner comme l’expert régional sur le sujet. Il est également possible d’appeler les médias, qui cherchent tous à mettre sur pied des panels de citoyens et de leur proposer des jeunes pour combler leurs besoins à cet égard.

Il est évidemment important de bien préparer les porte-‐paroles afin que ceux-‐ci puissent donner une information de qualité sur le vote des jeunes, qui s’appuiera minimalement sur la recherche à ce sujet et qui se tiendra loin des idées reçues. Consultez à cet effet la fiche d’information.

L’organisation d’évènement Pour engager davantage de gens dans vos interventions sans toutefois faire d’interventions individualisées, vous devez être en mesure de créer des contextes favorables à une plus grande implication des jeunes. Si la politique peut sembler très loin des préoccupations des jeunes de votre région, pourquoi ne pas rapprocher la politique d’eux? Il s’agit parfois d’une simple prise de contact avec un élu ou un candidat pour qu’un jeune puisse prendre conscience que la politique est davantage qu’un spectacle lointain et qu’il peut être interpelé directement. Cette forme d’humanisation peut souvent servir de déclic.


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1. Débats La plupart des établissements postsecondaires organisent à un moment ou à un autre des débats entre les candidats de leur district. En tant qu’expert régional de la participation citoyenne et représentant des jeunes auprès des élus régionaux, le forum jeunesse est un acteur privilégié pour supporter ce type d’activité. Le forum jeunesse peut alors être en bonne position pour collaborer avec l’institution postsecondaire ou l’association étudiante qui organise un débat ou encore en initier l’organisation. La neutralité politique du forum dans ce cas sera un atout pour rassurer les candidats et les participants de la crédibilité de l’exercice.

Il faut toutefois rappeler que le DGEQ a émis des réserves quant à l’organisation de débats, rappelant qu’il faut éviter que ceux-‐ci soient assimilables à des dépenses électorales. Par exemple, n’utilisez pas le nom des candidats présents ou leurs photos pour faire la promotion du débat sur des affiches ayant entraîné des coûts de production. Essayez aussi de vous allier avec l’association étudiante, qui fait souvent ce genre d’évènement dans ses activités régulières.

Quelques suggestions pour la tenue du débat :

Ayez un micro mobile afin d’aller chercher les questions des participants au lieu d’attendre qu’ils viennent au micro. Vous éviterez ainsi d’avoir toujours les mêmes personnes qui posent des questions.

Tentez d’intégrer le plus d’interactivité possible à vos débats. Vous pouvez par exemple inviter les candidats à une deuxième phase de type « world café » où ceux-‐ci peuvent échanger librement avec des jeunes et effectuez une rotation des tables de discussions de sorte qu’un jeune puisse rencontrer plus personnellement plusieurs candidats.

2-‐ World-‐Café ou présentation des candidats Afin de créer un contexte plus intime afin que des jeunes entrent en contact avec des candidats et des élus, il est possible d’organiser des événements sous forme de world café au lieu d’organiser des débats. Ainsi, vous pourrez peut-‐être convaincre davantage de candidats, surtout ceux qui sont moins à l’aise dans la formule débat (il y en a beaucoup plus que l’on pourrait le croire!). Avec cette formule vous créez un contexte plus propice à l’échange et moins propice à la « cassette politique ». Si des médias sont présents, réservez-‐leur un espace et veillez à les diriger vers vos porte-‐paroles officiels. Prévoyez un moment pour qu’ils puissent interroger les candidats, mais sans perturber le déroulement de l’activité.

Dîner-‐causerie avec les élus municipaux organisé par le Forum jeunesse Longueuil.

Le Forum jeunesse de l’Abitibi-‐Témiscamingue a organisé en ce sens une présentation des candidats plutôt qu’un débat en 2012 : chacun pouvait donc se présenter ainsi que son programme, mais sans le côté « joute publique » qui en rebute certains.

3. Visionnement de débats Comme l’ont déjà fait plusieurs forums jeunesse, vous pouvez organiser un visionnement public du débat des chefs qui peut être accompagné d’une animation. Faites du visionnement un événement festif et accrocheur. Proposez un bingo électoral, un pool de prédictions et surtout, profitez-‐en pour démystifier le processus électoral ainsi que ses


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Saviez-‐vous que : Des études ont montré que la pression sociale avait un impact significatif sur le vote des jeunes de 25 ans et moins. Le sens du devoir de voter s’inscrirait dans un processus d’ancrage dont la pression sociale est l’un des facteurs.

Source : Gélineau et Al., p.15.

tenants et aboutissants en distribuant de l’information. Invitez vos médias régionaux : de tels « happenings » leur fournissent un visuel intéressant pour leur topo et un bassin de jeunes à interroger. Assurez-‐vous d’avoir bien préparé votre porte-‐parole pour que celui-‐ci puisse transmettre le bon message qui correspond aux orientations de votre forum jeunesse.

Quelques idées émises par les agents de participation citoyenne pour animer un visionnement de débat des chefs :

Pendant une partie du débat, organiser plusieurs salles de visionnement : une qui ne voit que l’image, une qui n’entend que le son, et faire une mise en commun des analyses ensuite.

Organiser un visionnement dans deux MRC différentes, et à la mi-‐débat, établir une communication vidéo entre les 2 endroits.

Animer un atelier avant le débat en demandant aux jeunes d’identifier les enjeux desquels ils veulent entendre parler et de les noter dans une grille. Ils peuvent ensuite tamponner leur grille quand leurs enjeux sont mentionnés.

Faire un bilan à la suite du débat pour mesurer l’impact qu’il a eu sur les participants (exemple, questionnaire ou discussion : sais-‐tu davantage pour qui voter ? le débat a-‐t-‐il influencé ta vision des chefs ? etc.).

Installer un « tweet wall » en incitant les participants à s’exprimer en temps réel (un mode d’emploi suivra).

La mobilisation terrain Les actions que l’on peut considérer comme de la mobilisation sont celles qui impliquent un contact interpersonnel avec des jeunes. Si ce travail peut paraitre difficile, voire épuisant, il s’agit souvent du meilleur moyen pour aller parler aux jeunes qui ne votent pas et comprendre leurs motifs. Vous pourrez ainsi ajuster votre approche afin de saisir

adéquatement les facteurs qui vous permettent de bien convaincre les jeunes d’aller voter, voire de s’engager davantage dans le débat politique. Gardez en tête le parcours citoyen et adaptez votre approche en fonction de faire cheminer votre interlocuteur vers un plus grand engagement citoyen.

La mobilisation fait l’objet de la prochaine section.

Les actions d’éducation Des forums jeunesse donnent des ateliers, souvent à des jeunes plus éloignés du vote. Ces actions sont importantes, même si elles touchent un moins grand nombre de jeunes, puisqu’elles visent souvent un public plus difficile. Ces ateliers sont des occasions de discuter plus en profondeur avec un plus petit nombre de jeunes. L’atelier peut viser une amélioration des connaissances ou du sentiment de compétence des jeunes envers les élections et la politique en général. Thèmes possibles :

L’Assemblée nationale : nombre de députés, utilité, éléments d’histoire, etc.

La gauche et la droite : quelle est la différence ? Où se situent les participants dans leurs valeurs ?

La mécanique et le sens d’une élection : comment s’inscrire pour voter, quand, pourquoi le faire ?

Etc. Certains forums ont même déjà amené voter les jeunes à la suite d’un atelier.


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Guide pratique pour une mobilisation réussie 5 bons trucs du métier Poser la question, c'est influencer la réponse Pas besoin d’être un débatteur hors pair et d’avoir des arguments qui convaincront les abstentionnistes : juste en en discutant, ou en questionnant le jeune sur son habitude de vote, on l’amène à remettre cette habitude en question. Par exemple, si on demande à un jeune s’il a voté au municipal et s’il compte voter au provincial, il se posera la question et éventuellement, pourrait modifier son comportement. Toujours proposer un débouché Utilisez les rencontres que vous ferez pour établir un lien plus durable avec les jeunes rencontrés. Demandez à chacun de laisser son nom ou une adresse courriel et profitez-‐en pour créer une banque de jeunes intéressés à recevoir votre infolettre, ou encore recruter des administrateurs potentiels ! Pourquoi ne pas demander au jeune s’il souhaite recevoir un rappel la veille du vote et lui demander son courriel ou l’inviter à suivre votre page Facebook ? Sinon, profitez-‐en pour l’inviter à l’une ou l’autre des activités que vous organiserez pendant les élections. Peu après vos activités, renvoyez un rappel par courriel des propos que vous avez tenus et des activités à venir. Ne jamais se présenter les mains vides Pour mobiliser, il vous faut idéalement du matériel ou une identification claire. En effet, il est moins menaçant de se faire aborder par quelqu’un qui tient une boîte de matériel, des feuillets ou une tablette, ou qui porte un brassard ou un macaron. Tout comme une carte professionnelle, ce matériel ne doit pas être distribué en début de discussion ou carrément sans interaction, sans quoi l’outil a bien des chances de finir à la poubelle. Utilisez plutôt votre outil comme un rappel de ce qui a été discuté (« je te laisse ce paquet de gomme qui te rappelle la date du vote », « ce feuillet t’informe

des dates et lieux de la commission de révision de la liste électorale », etc.). Pousse, mais pousse égal Si quelqu’un refuse de vous parler, l’univers est rempli de jeunes qui seront plus réceptifs. Insistez toujours positivement, et sachez quand vous replier. Ayez en tête des phrases neutres de repli : « c’est ton opinion, je t’encourage tout de même à t’informer sur les enjeux de l’élection ». Si on vous questionne directement, assumez vos opinions comme étant les vôtres et non comme la vérité : « je vois de grandes différences entre les propositions des candidats de ma localité et j’ai envie de choisir qui me représentera ». Ne jamais partir seul au combat Une équipe décuple votre potentiel d’influence. En plus d’ajouter de la motivation et du dynamisme, la vue de votre équipe peut indiquer aux gens qu’il se passe quelque chose et les prédisposer à se faire aborder. Vous pouvez y aller avec une personne fixe dans un kiosque et une personne mobile qui rameute les gens, ou encore vous promener à plusieurs. Vous pouvez demander à vos administrateurs, à vos équipes, à vos partenaires régionaux de vous accompagner.

Les lieux Voici quelques idées ; à vous de les essayer et de rajouter les vôtres :

• Une cafétéria de cégep, d’université ou de tout lieu public;

• Un arrêt d’autobus ou autre transport en commun;

• Un cinéma, une salle de spectacle, un aréna;

• Un lieu où les gens attendent et seront ouverts à passer 3 minutes à vous écouter;

• Une cour d’école où les parents vont chercher leur enfant;

• Une épicerie ou un centre d’achat.


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Des idées de style d’approche et scénarios Plusieurs styles de scénario vous sont présentés afin que vous puissiez sélectionner celui qui convient le mieux à votre contexte, vos objectifs et surtout, votre personnalité. Dans tous les cas, il s’agit d’idées que vous êtes invités à adapter (voir les annexes pour les scénarios détaillés). Il sera très important dans le cadre de la campagne, quel que soit le scénario choisi, d'inclure une manière de récolter les adresses courriel, voire les numéros de cellulaire de jeunes que vous rencontrez. À partir de la plate-‐forme 1jeune1vote.ca, nous pourrons par la suite leur envoyer des rappels courriel ou texte lors des moments importants de la campagne. Pour rassurer les gens, il sera à propos de leur promettre que leurs coordonnées ne serviront qu'à ces fins et qu'elles ne seront pas utilisées pour autre chose. Mobilisez vos équipes (ça sera un entraînement !) pour ne pas y aller seul (collègues du forum, membres de votre conseil d’administration, partenaires de votre entente en participation citoyenne, etc.).

Le mobilisateur classique La mobilisation classique est axée sur le message : bonjour, voici ce dont j’essaie de vous convaincre, voici des d’informations, avez-‐vous des questions, merci de votre temps. On la voit beaucoup dans les cégeps ou les universités : par exemple, l’association étudiante s’installe dans le corridor avec un kiosque ou des tracts. Le prétexte de la pétition Une pétition à caractère ludique (ou autre outil du même genre) permet de parler à la personne lorsqu’elle est occupée à signer.Elle permet d’avoir plus de temps avec la personne que si on lui remet seulement quelque chose sans interaction. Un mobilisateur pourrait donc «s’équiper» d’une pétition (ex. : signez si vous êtes pour le vote), qui est un outil classique qui permet d’attirer

l’attention des gens, et en profiter pour faire le laïus sur le vote pendant que la personne signe. Certains députés utilisent d’ailleurs cette technique lors du porte-‐à-‐porte, ce qui facilite l’ouverture du citoyen et le maintient plus longtemps en place, le temps de créer l’intérêt pour le message principal.

Une équipe de mobilisation du Forum jeunesse Lanaudière L’encrier – vote interactif Demandez aux jeunes de se prononcer sur un enjeu quelconque, et invitez-‐les à tremper leur doigt dans l’encrier (ou apposer le tatouage) pour signifier qu’ils ont participé au vote. Le scientifique sondeur Si vous ressentez un malaise à essayer de convaincre les gens ou que vous avez besoin d’un prétexte solide pour les aborder, ce scénario est pour vous : faites un sondage. Ainsi, vous récolterez de l’information tout en amenant les jeunes à se questionner sur leurs habitudes de vote, ce qui a déjà un impact potentiel sur leur comportement. Voir la page 9 pour le scénario complet. Le « funky » – test de personnalité d’électeur Cette approche est plus ludique et peut se faire à une personne ou plusieurs personnes à la fois (exemple, en accrochant un groupe dans une cafétéria ou à un kiosque). Vous demandez aux jeunes de remplir le questionnaire écrit, après quoi vous faites l’analyse de leur type d’électeur (voir les pages 10 et 11 pour l’outil complet).


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« La révision et le vote dans les établissements d'enseignement La révision de la liste électorale et le vote dans les établissements d'enseignement se tiendront dans les centres de formation professionnelle et les établissements d'enseignement postsecondaire (cégeps, collèges et universités) regroupant un minimum de 300 étudiants-‐électeurs. Selon les estimations faites par le DGE, plus de 400 000 étudiantes et étudiants sont visés par la nouvelle mesure. Plus de 300 bureaux de vote seront ouverts dans environ 175 établissements d'enseignement. La révision et le vote sont réservés aux étudiants des établissements visés. Pour être admissible, l'étudiant doit être inscrit à temps partiel ou à temps plein dans l'établissement d'enseignement. L'étudiant n'aura à fournir aucune preuve de son statut d'étudiant. Il devra cependant prouver son identité comme tout autre électeur en présentant l'une des cinq pièces admises. La révision et le vote dans les établissements d'enseignement se tiendront le 28 mars et les 1er, 2 et 3 avril jusqu'à 14 h. En somme, le nouveau mécanisme sera disponible les mêmes jours que pour le vote au bureau du directeur du scrutin, sauf le samedi 29 mars. » Extrait d’un communiqué émis par le DGE le 5 mars 2014.

Animer un Bureau de vote dans un établissement d’enseignement (BVEE) Les BVEE en sont à leur première expérience, à la suite de l’adoption d’une loi en ce sens. Les bureaux de vote seront présents dans les cégeps, universités et centres de formation professionnelle de plus de 300 étudiants-‐électeurs, le 28 mars et du 1er au 3 avril, jusqu’à 14h.

Plusieurs groupes jeunesse, dont les forums jeunesse, ont souligné cette avancée pour favoriser le vote des jeunes; pas seulement parce que les jeunes sont « trop occupés » pour aller voter, mais parce que leur situation est particulière. Premièrement, l’habitude de voter n’est pas encore prise pour la plupart qui en est à un premier ou deuxième vote. Deuxièmement, plusieurs jeunes sont à l’extérieur de leur région d’origine en raison de leurs études ne veulent pas nécessairement faire un changement d’adresse. Leur offrir de voter à leur choix dans leur circonscription d’origine (domicile permanent) ou

dans celle de leur domicile actuel (en changeant leur adresse sur la liste), et ce sur les lieux mêmes de ces études peut certainement amener aux urnes des jeunes qui n’y seraient pas allés. Les forums jeunesse peuvent profiter de cette nouvelle occasion pour faire des kiosques dans les établissements d’enseignement, sur les lieux mêmes de votation ou encore dans les espaces prévus à cette fin dans les établissements, la semaine de l’ouverture des BVEE. Marche à suivre

Vérifiez quels établissements d’enseignement sont visés sur votre territoire en consultant la liste sur le site du DGEQ.

Contactez le directeur de scrutin responsable du bureau de vote que vous souhaitez contacter pour l’aviser de votre démarche.

Contactez la direction de l’établissement, l’association étudiante ou autres comités qui pourraient être intéressés à collaborer avec vous.

Planifiez les dates et bâtissez une équipe qui assurera une présence aux heures stratégiques. Si vous souhaitez être présents les jours de vote, pensez que le dernier jour, les bureaux de vote sont ouverts jusqu’à 14h seulement.

Idées d’animation pour les kiosques

Organisez un vote sur une question de votre choix : pour ou contre le vote à 16 ans ? Le vote obligatoire ? Exemple : Mets ton « pois » dans la démocratie, dans les Laurentides. Dès que les jeunes ont voté, trempez leur doigt dans l’encre en insistant sur le 1 jeune 1 vote.

Habillez votre kiosque d’un grand carton sur lequel vous invitez les gens à écrire pourquoi ils iront voter.

Positionnez des ordinateurs qui permettent aux jeunes de 1) Vérifier s’ils sont inscrits sur la liste électorale à cette adresse : https://www.pes.electionsquebec.qc.ca/services/ses0013.verification.en.ligne/index.php?strLangue=fr&design=e; 2) Inscrire leurs coordonnées pour recevoir un rappel le jour du vote.


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Considérations légales Bien que le projet avait été envisagé pour occuper les lieux dans les jours précédant les BVEE, il n'y a aucun problème à aussi tenir des kiosques pour encourager les jeunes à voter pendant les jours d'ouverture des BVEE.

Toutefois, il faut faire particulièrement attention de ne pas faire la promotion de quoi que ce soit qui pourrait favoriser ou défavoriser un candidat, un parti ou des éléments d'une plateforme électorale.

Aussi, il ne faut pas en profiter pour donner de l'information sur les candidats ni sur les contenus des programmes des partis, et ce pour éviter le risque que l'activité soit considérée comme une dépense électorale.

Invitez les jeunes à consulter d’autres sources d’information ou à écouter le débat des chefs pour en apprendre plus sur les partis politiques.

Un kiosque du Forum jeunesse Laurentides

Invitez les gens à venir compléter un test de personnalité d’électeur (annexe), un sondage (annexe) ou une pétition.

Organisez un photomaton pour immortaliser les jeunes qui ont trempé leur doigt dans l’encrier, faites en un diaporama qui roule dans votre kiosque.

Non partisan, apartisan ou apolitique ? Lorsqu’une campagne électorale apparaît à l’horizon, surtout dans le cas du palier provincial – palier d’attache du réseau des forums jeunesse, les grands questionnements sur le rôle du forum en regard de la politique ressurgissent. Voici donc un petit lexique et quelques questions pour s’y retrouver et trouver sa place.

Non partisan et apartisan :

Ces deux termes réfèrent au même concept, mais on préférera le terme non partisan puisqu’il est davantage reconnu dans l’usage.

Non partisan ou apolitique :

La notion « apolitique » renvoie au fait de n’afficher aucune opinion de nature politique et de se tenir en dehors de la lutte politique. Un exemple parlant étant la Croix Rouge qui ne prend aucun camp même dans des conflits qui peuvent sembler très inéquitables.

L’aspect non partisan renvoie au fait de ne pas prendre parti pour une formation politique et par extension de ne pas favoriser ou défavoriser l’élection d’un parti.

C’est ainsi que s’inscrivent toutes les nuances et les préoccupations qui nous concernent. Le seul fait de souhaiter une présence de jeunes plus élevée au sein des instances politiques devient une opinion politique. En ce sens, le forum franchit rapidement la ligne de démarcation entre l’apolitisme et le politique.

Une fois sur ce terrain, tout est nuance. En effet, le fait de valoriser ou dévaloriser une idée lors de la campagne peut être perçu comme un engagement partisan selon les circonstances. Parmi les éléments qui peuvent « protéger » le forum en


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regard de l’aspect partisan, notons le fait d’énoncer les préoccupations des jeunes à partir de consultations réalisées ou à partir de sources externes. Ce n’est pas tant le fait de dire « les jeunes du territoire ont dit ceci » qui pose un risque pour le forum, c’est de dire « au forum jeunesse, nous pensons que… ».

Il peut être délicat pour le forum jeunesse de jouer à la fois un rôle-‐conseil par rapport à la jeunesse et de jouer le rôle de susciter le vote des jeunes. En effet, le forum peut être appelé à donner une entrevue sur ce que les jeunes veulent comme élus ou quels enjeux sont prioritaires pour les jeunes, pendant que l’APC fait un travail de mobilisation qui consiste à dire « allez voter, peu importe pour qui ».

Être non partisan est nécessaire pour faire le travail de favoriser la participation citoyenne, en particulier avec le partenariat qui unit Table de concertation et le DGEQ. Cela signifie de ne pas appuyer un parti ou inviter à voter pour un parti.

Un forum peut choisir d’identifier des enjeux important pour les jeunes et demander aux partis de se positionner sur ces enjeux. Ça ne fait pas de lui un organisme partisan, mais politique.

Rédiger une plate-‐forme électorale du forum ?

Rédiger une plate-‐forme avec des revendications pour les partis peut sembler une action plus « risquée » sur le plan de l’apparence de parti pris, dans la mesure où quelqu’un pourrait relier les demandes au programme d’un parti et s’en servir pour dire : « donc le forum jeunesse appuie davantage tel parti ». On peut s’imaginer cette situation également si le forum jeunesse faisait la promotion d’une idée qu’un seul parti prône ou se montrait fermement opposé à une position défendue seulement par un parti politique en campagne.

Autre effet possible, un candidat pourrait même refuser de participer à une activité organisée par le forum jeunesse, s’il peut clairement voir par la plate-‐forme qu’il sera en terrain plus hostile.

Un évènement du Forum jeunesse Estrie


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ANNEXE 1 – Calendrier électoral

ANNEXE 2 – Scénarios d’approche (activité de mobilisation fixe ou en kiosque)

Scénario d’approche – le scientifique sondeur Ce scénario vous conviendra si vous êtes moins à l’aise d’approcher les gens pour les convaincre de quelque chose. Il s’agit d’une approche plus neutre, mais qui rappelle la date du vote et amène les jeunes à se questionner. En plus, vous récoltez des informations réutilisables.

Vous êtes statique dans un kiosque, ou positionné dans un lieu stratégique avec un cartable qui vous permet de noter les réponses. Vous pouvez aussi circuler de table en table dans un lieu public, ou aborder les gens dans un arrêt d’autobus. Note : Il est évidemment possible d’engager la conversation plus en profondeur, voire d’essayer de convaincre le jeune électeur, ou encore l’informer des dates importantes de la campagne.

Sondeur : Bonjour, je pourrais prendre deux minutes de votre temps pour un sondage de 4 questions ?

Jeune : Euh, oui.

S : Je m’appelle X, du forum jeunesse. Nous essayons de mieux comprendre la question du vote des jeunes électeurs. Je noterai vos réponses. Voici ma première question :

Avez-‐vous voté aux dernières élections provinciales ?

J : Non.

S : Pouvez-‐vous m’expliquer pourquoi ?

J : Le vote c’est poche.

Comptez-‐vous voter le 7 avril ?

J : Non, j’ai rendez-‐vous chez le dentiste.

Qu’est-‐ce qui pourrait changer votre opinion et vous convaincre de voter ?

J : Si on me donnait un tatouage, je pense que je voterais peut-‐être.

Merci de votre participation ! Puis-‐je savoir votre âge ? …

Je vous laisse ce tatouage qui vous donne l’adresse de notre site avec des informations, merci de votre temps ! Je suis disponible pour répondre à vos questions si vous en avez.

Voulez-‐vous me laisser vos coordonnées pour un rappel le jour du vote ?

J : Oui

S : Pouvez-‐vous m’expliquer pourquoi ?

J : Par devoir / Parce que c’est important.

Irez-‐vous voter le 7 avril ?

J : Bien sûr, j’ai même annulé mon dentiste.

Que devrait-‐on faire ou dire pour convaincre les jeunes qui ne votent pas d’aller voter ?

J : Il faut être positif dans le message / Il faut rendre le vote obligatoire.

Merci de votre participation ! Puis-‐je savoir votre âge ? …

Je vous laisse ce tatouage qui vous donne l’adresse de notre site avec des informations, merci de votre temps ! Je suis disponible pour répondre à vos questions si vous en avez.

Voulez-‐vous me laisser vos coordonnées pour un rappel le jour du vote ?

Scénario d’approche – Kiosque : Test de personnalité d’électeur

Cette approche est plus ludique et peut se faire à une personne ou plusieurs personnes à la fois (exemple, en accrochant un groupe dans une cafétéria ou à un kiosque). Vous demandez aux jeunes de remplir le questionnaire écrit, après quoi vous faites l’analyse de leur type d’électeur. Vous remettez ensuite le tatouage ou un autre outil.

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Test de personnalité : Quel type d’électeur êtes-‐vous ? Répondez à ces 3 questions et faites analyser vos résultats par notre spécialiste !

1-‐ Vous entendez parler des élections provinciales le 7 avril. Vous vous dites :

a) Wow, je vais pouvoir finir de travailler plus tôt, car mon employeur doit me laisser 4 heures consécutives pour aller voter. Ensuite, on verra si ça m’adonne d’y aller. b) Des élections, c’est trop compliqué, c’est juste pour ceux qui connaissent la politique. c) Génial, j’avais tellement hâte ! Je vais voter pour la santé de ma démocratie et faire avancer mes idées.

2-‐ Il est 17h. Vous vous présentez au bureau de vote, on vous dit qu’il y a une attente de 10 minutes.

a) Vous en profitez pour lire votre journal local pour arrêter définitivement votre choix sur un candidat. b) Vous partez. Vous avez fait votre effort pour venir voter, ça avait juste à être mieux organisé. c) Vous avez prévu des barres tendres, un imperméable et le dernier livre de Dan Brown. Peu importe l’attente, vous ne partez pas d’ici avant d’avoir voté. 3-‐ Votre sœur vous dit qu’elle ne votera pas, que ça ne donne rien : la politique, c’est plate et les politiciens sont tous pareils. Vous lui répondez : a) « C’est vrai que la politique c’est plate, mais tu devrais voter quand même, c’est un devoir ». b) « Ok. C’est ton choix de ne pas exercer ton droit de vote. D’ailleurs, tu me convaincs, je n’irai pas non plus. » c) « Tu es une irresponsable. Si tu ne votes pas, tu ne peux pas chialer que tu n’aimes pas les politiciens. On a les élus qu’on mérite. Je vais te faire un lift, on va y aller ensemble !!! »

Corrigé : quel type d’électeur êtes-‐vous ? Regardez les réponses du jeune et lisez-‐lui ou offrez-‐lui l’un des 3 profils suivants (vous pouvez par exemple les découper et leur remettre le texte, agrémenté des informations sur la commission de révision ou encore le vote par anticipation). Remettez la gomme s’il y a lieu.

*** Majorité de A – Électeur du dimanche Tu n’es pas convaincu dur comme fer, mais tu sais l’importance d’aller voter et tu y vas… Mais méfie-‐toi, les élections sont un lundi ! N’oublie pas qu’un doctorat en politique n’est pas nécessaire : s’informer est bien suffisant pour faire un choix le lundi 7 avril, et ton choix sera le bon ! Majorité de B – Électeur égaré Tu sembles t’être éloigné du sens de la démocratie. Aurais-‐tu échoué à faire élire ton meilleur ami à l’élection du conseil de classe en 2e année ? Tu ne peux pas te permettre de laisser tes voisins voter pour toi (surtout celui qui arrose son asphalte chaque dimanche d’été). Le lundi 7 avril, fais-‐lui un beau sourire en allant voter !

Majorité de C – Électeur de compétition Tu amènerais ta pelle pour aller voter le jour d’une tempête. Tu fais des jambettes aux gens qui ne votent pas et tu connais par cœur le nom des candidats de ta circonscription des 25 dernières années. Pense à être positif dans tes messages pour convaincre les gens de ton entourage et tu seras le meilleur allié de la démocratie provinciale le lundi 7 avril !

*** Notes Une fois le profil lu ou remis, profitez aussi des réponses choisies pour relancer la discussion : • A-‐t-‐on besoin d’être un spécialiste pour voter ? • Est-‐ce que s’abstenir par conviction peut aussi être un geste citoyen ? • Avec les gens déjà convaincus : Comment convaincre ton entourage d’aller voter ? • Avec les gens qui ne le sont pas : Qu’est-‐ce qui te convaincrait d’aller voter ? Qu’est-‐ce qui arriverait si plus

personne ne votait ?

Demandez aux jeunes rencontrés de vous laisser leurs coordonnées courriel ou cellulaire pour un rappel le jour du vote.

ANNEXE 3 – Scénarios d’approche en lien avec le BVEE : l'encrier Matériel :

ü Plusieurs encriers (encre de chine, encre à étampes, marqueur indélébile, etc.); ü Pinceaux pour appliquer l'encre au besoin; ü Linge pour essuyer le surplus d'encre; ü Affiches 1jeune = 1vote pour habiller un kiosque; ü Fonds noir ou blanc pour prendre les gens en photo; ü Guide d'information sur les modalités de vote.

Lieux à préconiser :

Pour des kiosques se déroulant au moment des bureaux de vote, l'activité peut se dérouler à l'entrée ou à la sortie de ceux-‐ci afin de pouvoir intercepter les jeunes qui vont ou qui ont voté.

Pour les activités en amont des jours de vote, l'idée est notamment d'habiter les lieux où se tiendront les bureaux de vote dans les établissements d'enseignement. Toutefois, il se peut que ces lieux ne soient pas les mieux indiqués, surtout s'ils sont situés à l'extérieur des endroits achalandés (cafétérias, hall d'entrée, salons étudiants, etc.). Si c’est le cas, ces derniers lieux plus passants devront alors être privilégiés pour la tenue de kiosque ou d’actions de mobilisation.

L'activité peut également se dérouler dans n'importe quel lieu public fréquenté par un volume suffisant de jeunes.

Le symbole de l'encrier revêt plusieurs significations :

• Symbole de l'accession à la démocratie dans plusieurs pays en développement. (Pensons aux pays qui ont vécu le printemps arabe.)

• Puisque dans ces pays les infrastructures de vote sont plus rudimentaires, le marquage à l'encre vise à empêcher qu'une personne ne vote deux fois.

• C'est donc en quelque sort un rappel d'un principe fondamental à la démocratie:

1 personne = 1 vote

• Ce principe peut ensuite être décliné avec 1 jeune = 1 vote qui est le thème principal de notre campagne. Tous les jeunes devraient aller voter pour respecter ce principe.

Deux scénarios vous sont proposés dans les pages qui suivent :

a) en amont du vote; b) pendant que le vote se déroule au BVEE.

A) Scénario d’approche en amont du vote – la simulation de vote et l’encrier

Ce scénario vous conviendra si vous voulez avoir un prétexte facile pour approcher les gens dans les lieux publics. Il s’agit d’une approche plus neutre, mais qui permet aux participants de s'engager à voter, via l'encrier ou le tatouage.

Selon la question choisie, vous récoltez aussi des informations réutilisables, par exemple sur le vote obligatoire, le mode de scrutin ou le vote à 16 ans.

Vous êtes statique dans un kiosque avec un isoloir ou une autre technique de vote (ex : billes dans des bocaux), ou positionné dans un lieu stratégique avec un cartable qui vous permet de noter les réponses. Vous pouvez aussi circuler de table en table dans un lieu public, ou aborder les gens dans un arrêt d’autobus. Note : Il est évidemment possible d’engager la conversation plus en profondeur, voire d’essayer de convaincre le jeune électeur, ou encore l’informer des dates importantes de la campagne.

Mobilisateur : Bonjour, nous faisons un référendum sur la question du vote obligatoire, voulez-‐vous voter?

(Version A : jeune participatif) Jeune : Euh, oui.

M : Je m’appelle X, du forum jeunesse. Nous voulons profiter de la campagne électorale actuelle pour avoir le pouls des jeunes sur une question en lien avec la démocratie. Il ne vous suffit que de passer à l'isoloir et de faire votre choix. Êtes-‐vous pour ou contre le vote obligatoire?

J: D'accord

M : Merci d'avoir voté. Comptez-‐vous aussi voter lors des prochaines élections provinciales le 7 avril?

J: Oui

M: En guise d'engagement, comme le font des milliers de gens dans le monde, voudriez-‐vous tremper votre doigt dans l'encre pour symboliser votre geste?

J: Oui

M: Si oui : [À l'aide d'un pinceau, faire un trait d'encre de chine sur l'ongle et le doigt de la personne.] … Voulez-‐vous prendre une photo pour notre campagne de promotion du vote ?

Si non: Je vous donne ce petit tatouage en guise de rappel. Si vous avez besoin de plus d'information, visitez la page 1jeune1vote.ca.

…M: Voudriez-‐vous nous laisser votre adresse courriel ou votre numéro de téléphone cellulaire pour que nous puissions vous envoyer un rappel lors des moments importants de la campagne. Nous promettons de ne rien faire d'autre avec vos coordonnées et de détruire les données après la campagne.

(Version B : jeune pressé ou non participatif) J: Non

M: Je vous rappelle que les dates du scrutin pour les élections est le 7 avril. Vous pourrez aussi voter etfaire votre changement d'adresse ici même les 28 mars, 1er, 2 et 3 avril prochain. Je vous donne ce petit tatouage en guise de rappel. Si vous avez besoin de plus d'information, visitez la page 1jeune1vote.ca.

Scénario d’approche au moment du vote – j'ai voté! ou je m'engage à voter avec l’encrier

Ce scénario rapide et efficace vise à rendre visible l'engagement des jeunes au vote. Que ce soit en portant le tatouage ou la marque d'encre sur les doigts, chaque participant à l'activité devient un agent multiplicateur. Si le tatouage parle de lui-‐même, la marque d'encre nécessite quant à elle que la personne qui l'arbore puisse expliquer à d'autres ce qu'elle signifie.

Vous êtes statique dans un kiosque, ou positionné dans un lieu stratégique avec un cartable qui vous permet de noter les réponses. Vous pouvez aussi circuler de table en table dans un lieu public, ou aborder les gens dans un arrêt d’autobus. Le cas échéant, vous pouvez privilégier les tatouages comme outil d'approche au lieu de l'encrier, de dernier se prêtant mieux aux kiosques.

Note : Il est évidemment possible d’engager la conversation plus en profondeur, voire d’essayer de convaincre le jeune électeur, ou encore l’informer des dates importantes de la campagne.

Mobilisateur : Bonjour, pensez-‐vous voter aux élections actuelles?

J: "Oui" ou "J'ai déjà voté"

M: En guise d'engagement, comme le font des milliers de gens dans le monde, voudriez-‐vous tremper votre doigt dans l'encre pour symboliser votre geste?

J: Oui

M: Si oui : [À l'aide d'un pinceau, faire un trait d'encre de chine sur l'ongle et le doigt de la personne.] Voulez-‐vous prendre une photo ?

Si non: Je vous donne ce petit tatouage en guise de rappel. Si vous avez besoin de plus d'information, visitez la page 1jeune1vote.ca.

M: Voudriez-‐vous nous laisser votre adresse courriel ou votre numéro de téléphone cellulaire pour que nous puissions vous envoyer un rappel lors des moments importants de la campagne ? Nous promettons de ne rien faire d'autre avec vos coordonnées et de détruire les données après la campagne.

J: Non

M: Je vous rappelle que la date du scrutin pour les élections est le 7 avril. Vous pourrez aussi voter et faire votre changement d'adresse ici même les 28 mars, 1er, 2 et 3 avril prochain et voter par anticipation le 30 et 31 mars.

Je vous donne ce petit tatouage en guise de rappel que vous ayez le vote dans la peau ou non. Si vous avez besoin de plus d'information, visitez la page 1jeune1vote.ca .

Favoriser le vote des jeunes - guide de mobilisation 2014

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