FATTANI CAMPAGNE ÉLECTORALE POUR LE RÉFÉRENDUM … · la triple offensive du président Tebboune...

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Le Quotidien Mercredi 7 octobre 2020 - N°6097 - Prix : Algérie 30 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI Lire en page 10 l’article de Abdellatif Toualbia LE SECRET DE MADAME X… CHRONIQUE JUDICIAIRE CAMPAGNE ÉLECTORALE POUR LE RÉFÉRENDUM SUR LA CONSTITUTION PARTI ! CHAÏMA OU LE DOUBLE ASSASSINAT Que nous cache l’affaire de M me Maya ? LA SANTÉ DANS LA NOUVELLE CONSTITUTION LE QUITUS DU PROFESSEUR NIBOUCHE Cet éminent spécialiste estime que la nouvelle Loi fondamentale du pays va concrétiser le principe de la « qualité de soins équitables entre tous les Algériens ». Lire en page 24 l’article de Walid Aït Saïd EQUIPE NA TIONALE LES DERNIÈRES RETOUCHES DE BELMADI Lire en page 11 l’article de Saïd Mekki LE MAGAZINE AFRIQUE ASIE DANS UN LONG ARTICLE «Ils ont tout fait pour déstabiliser l’Algérie» Analysant la situation économique, sociale et politique qui prévaut en Algérie, le magazine a mis en relief la triple offensive du président Tebboune au plan interne, régional et international. Lire en page 4 l’article de Brahim Takheroubt INTERVENANT À LA RÉUNION DE L ’ONU SUR LA LIB YE LE LANGAGE FRANC DE BOUKADOUM Lire en page 17 l’article de Chaabane Bensaci Lire en page 2 l’article de Hocine Neffah Lire en page 2 les articles de Hasna Yacoub C’EST Lire en page 3 l’article de Saïd Boucetta Chaque camp défendra son point de vue, non pas dans le cadre de meeting haut en couleurs, mais à travers les écrans de télévision et des smartphones. JUSTICE Le cas Khalida Toumi fait polémique SA MORT A SUSCITÉ DES RÉACTIONS CONTRADICTOIRES

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Le Quotidien

Mercredi 7 octobre 2020 - N°6097 - Prix : Algérie 30 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI

Lire en page 10 l’articlede Abdellatif Toualbia

LE SECRET DEMADAME X…

CHRONIQUE JUDICIAIRE

CAMPAGNE ÉLECTORALE POUR LE RÉFÉRENDUMSUR LA CONSTITUTION

PARTI !

CHAÏMA OULE DOUBLE

ASSASSINAT

Que nous cache l’affaire de Mme Maya ?

LA SANTÉ DANS LA NOUVELLECONSTITUTION

LE QUITUSDU PROFESSEUR

NIBOUCHE Cet éminent

spécialiste estime quela nouvelle Loi

fondamentale du paysva concrétiser le

principe de la « qualitéde soins équitables

entre tous lesAlgériens ».

Lire en page 24 l’article de Walid Aït Saïd

EQUIPE NATIONALE

LES DERNIÈRESRETOUCHESDE BELMADI

Lire en page 11 l’article de Saïd Mekki

LE MAGAZINE AFRIQUE ASIEDANS UN LONG ARTICLE

«Ils ont tout faitpour déstabiliser

l’Algérie» Analysant la situation économique,sociale et politique qui prévaut enAlgérie, le magazine a mis en relief

la triple offensive du présidentTebboune au plan interne,

régional et international.Lire en page 4 l’article de Brahim Takheroubt

INTERVENANT À LA RÉUNIONDE L’ONU SUR LA LIBYE

LE LANGAGEFRANC DE

BOUKADOUMLire en page 17 l’article de Chaabane Bensaci

Lire en page 2 l’article de Hocine Neffah

Lire en page 2 les articles de Hasna Yacoub

C’EST

Lire en page 3 l’articlede Saïd Boucetta

Chaque camp défendra son point de vue,non pas dans le cadre de meeting haut encouleurs, mais à travers les écrans detélévision et des smartphones.

JUSTICE

Le casKhalida

Toumi faitpolémique

SA MORT A SUSCITÉ DES RÉACTIONS CONTRADICTOIRES

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MERCREDI 7 OCTOBRE 2020L’actualité2

LL ’affaire de la jeune filleChaïma avec son lot dedrames et de stupéfac-

tions renvoie la société au précarré inhérent à la formationsocio-historique qui impose sesarchétypes d’une manière quirelève d’une contrainte socialesidérante. La symbolique deChaïma en sa qualité de femmeavec tout ce que cela charriecomme représentationsarchaïques et réactionnaireschez beaucoup de personnes quivéhiculent la pensée rétrogradeet obscurantiste, pousse unnombre considérabled’Algériennes et d’Algériens às’interroger sur la manière aveclaquelle une partie de notresociété s’est donnée au « jeu »de l’invective et des quolibetsles plus exécrables et honnis.L’assassinat de Chaïma dansdes conditions inhumaines etbarbares met l’ensemble de lasociété face à sa responsabilitérelevant de l’éthique et aussides valeurs à défendre ou àfaire asseoir comme règlesinaliénables et à ne pas trans-gresser face à la montée de labarbarie qui trouve ceux quil’abritent et la couvent soustoutes les couvertures, y com-pris religieuses. L’informationde l’assassinat de Chaïma est

tombée tel un couperet, causantl’émoi et l’épouvante même ;mais sur la Toile et les réseauxsociaux, Chaïma a été assassi-née pour la deuxième fois,d’une manière scélérate etodieuse.

La compassion et la solida-rité avec la mère de la jeunedéfunte s’expriment fortement,un signe qui renseigne qu’unepartie importante de la sociétés’imprègne des valeurs et des

vertus de respect et de rejetaussi de ce crime abominabledont a été victime la jeuneChaïma. Le soutien de la mèrepar les autorités publiques entransmettant les condoléancesdu président de la Républiqueet aussi sa disponibilité d’agirpour alléger la souffrance de lamère et faire appliquer la loidans toute sa fermeté quant àl’assassinant de Chaïma sontdu même ordre.

L’Etat s’est démarqué avecdétermination et lucidité, c’estune attitude qui coïncide aveccelle d’une grande partie desAlgériennes et des Algériensqui ont exprimé leur indigna-tion et leur colère à l’adresse decelui qui a tué pour la deuxièmefois Chaïma avec leur commen-taires et déclarations honteu-ses. L’affaire de Chaïma asecoué les consciences de nomb-reux citoyens et citoyennes quiont pris la peine de manifesterleur rejet tous azimuts des allé-gations anachroniques d’unnombre de personnes qui ontlaissé libre cours à leur igno-rance et ignominie pour se pro-pager tel un venin à l’adressede la mémoire de cette frêlejeune fille victime d’un criminelet un frustré, mais aussi d’unepartie de la société qui incri-mine la femme en lui collanttoutes les tares de la société.

Cette misogynie est en trainde prendre de l’ampleur, lafemme est doublement victimeson statut d’éternelle mineureet aussi le poids de la traditionet du conservatisme, font de lafemme la proie facile des ambi-valences de la société et de saconception féodale et rétro-grade des rapports sociaux.

Il est temps que des mesuresjuridiques soient enclenchéespour protéger la femme dans sa

condition et plaider pour unevéritable émancipation ainsique la mise en place d’une vraiedémarche qui assurera la paritéet l’égalité de la femme et del’homme face à la loi et d’unemanière concrète et sans amba-ges. Chaïma, une jeune fille quia dénudé la société et une par-tie de ceux qui se considèrentcomme garants de l’«honneur»et des «vertus», ne savent pasqu’ils sont, par cette couverturesordide de l’affaire de cetteinnocente jeune fille, en trainde faire le lit des crimes de cegenre encore davantage. Lasociété doit sortir de ces carcansobscurantistes et féodaux quiont réduit la personne humaineà une espèce de châtiment dontla femme porte les stigmatessous forme de supplices etcomme expression de frustra-tions du mal dominant, maisaussi de son arsenal de lois etde valeurs somme toutearchaïques et criminellesmême. Le crime odieux, qui aété perpétré contre une jeunefille pétrie de vie et d’humanité,ne doit pas rester dans l’impu-nité, la loi doit frapper très fortpour qu’il n’y ait pas d’autresChaïma qui subiront le mêmesort d’une structure sociale etmentale des plus frénétiques etdes plus rétrogrades.

HH..NN..

SA MORT A SUSCITÉ DES RÉACTIONS CONTRADICTOIRES

CChhaaïïmmaa oouu llee ddoouubbllee aassssaassssiinnaattCCEETTTTEE misogynie est en train de prendre de l’ampleur, la femme est doublement victime. Son statut d’éternellemineure et le poids de la tradition et du conservatisme, font de la femme la proie facile des ambivalences de lasociété et de sa conception féodale et rétrograde des rapports sociaux.

LL a détention préventive deKhalida Toumi, ancienneministre de la Culture, de

2002 à 2014, fait polémique.Inculpée, le 4 novembre dernier, de«dilapidation des deniers publics» àla suite de son audition par unmagistrat instructeur près la Coursuprême, et placée en détention pro-visoire à la prison d’El Harrach, leprocès de l’ex-ministre n’a toujourspas été programmé. Ce qui a amenéla défense de Mme Khalida Toumi àadresser une lettre au présidentTebboune dénonçant les «violationsd’une extrême gravité» et une«détention illégale» qui dépasse lar-gement le délai prévu par le Code deprocédure pénale. La lettre des avo-cats a très vite fait réagir le parquetde la République du pôle pénal spé-cialisé dans la lutte contre le crimeéconomique et financier près la courd’Alger. Dans un communiqué reprispar l’Agence officielle, le procureurchargé du dossier a affirmé que laprévenue ne se trouvait pas en«situation de détention arbitraire» etque l’instruction dans cette affairesuivait son cours dans «le strictrespect de la loi et des procédures».Le parquet a donné sa version desfaits en commençant par rappelerque l’ex-ministre de la Culture a été

placée en détention provisoire le 4 novembre 2019 par le juge d’ins-truction saisi de l’affaire. Sa déten-tion provisoire a été reconduite àdeux reprises, «la première par lemême juge d’instruction en date du27/02/2020, et la deuxième par lachambre d’accusation le 8/06/2020 enapplication de l’article 125 bis duCode de procédure pénale qui auto-rise la prolongation de la détentionprovisoire en matière délictuelle encas d’existence d’expertises judiciai-res en cours d’élaboration, de collectede preuves ou encore de recueil detémoignages en dehors du territoirenational», ce que les avocats contes-tent puisque ces derniers affirment,

dans leur lettre ouverte, que leurmandante fait l’objet «d’une déten-tion illégale» depuis le 4 juillet der-nier, après l’expiration du délai dehuit mois, prévu par l’article 125 duCode de procédure pénale, enmatière délictuelle. Le texte stipuleque la détention provisoire ne peutexcéder 4 mois en matière délictuelle.Lorsque le maximum de la peineprévue par la loi est supérieur à3 ans d’emprisonnement, elle peutêtre prolongée une seule fois pour4 autres mois. Cet article semblelimpide et ne porter aucune ambi-guïté. Cependant, le parquet a citél’article 125 bis. Le texte fait état dela détention provisoire en matièrecriminelle qui est de 4 mois renouve-lable deux fois pour la même durée.Mais pas seulement. Le dernier para-graphe porte sur le cas où la chambred’accusation décide de la continua-tion de l’information judiciaire.Dans ce passage, l’article précise quela chambre d’accusation désigne unjuge d’instruction à cette fin etque «ce dernier est compétent pourrenouveler la détention provisoiredans les limites maximalesfixées (…)». Le parquet considèredonc que le juge désigné par la cham-bre d’accusation a le droit de renou-veler deux fois la détention provi-soire (8 mois à compter du 8 juin2020). Si cela s’avère l’interprétationjuste de ce texte de loi, KhalidaToumi ne bénéficiera pas de la libertéprovisoire avant février 2021 si d’icilà son affaire n’est pas déjà enrôlée.

HH..YY..

Un destintragique

Khalida

Toumi,

EN DÉTENTION DEPUIS 11 MOIS À EL HARRACH

LLee ccaass KKhhaalliiddaa TToouummii ffaaiitt ppoolléémmiiqquuee LLEESS AAVVOOCCAATTSS affirment que l’ex-ministre fait l’objet d’une détention illégale, le parquet dément et explique.

�� HHOOCCIINNEE NNEEFFFFAAHH

�� HHAASSNNAA YYAACCOOUUBB

LE PROCÈS A ÉTÉ RENVOYÉÀ TROIS REPRISES

Que nous cache l’affaire de Mme Maya ? Le tribunal de Chéraga à Alger ouvrira,aujourd’hui, le procès de Mme Maya, lamystérieuse «princesse de Moretti» présentéecomme la prétendue fille cachée du présidentdéchu Abdelaziz Bouteflika. De son vrai,Nachinache Zoulikha-Chafika, Mme Mayacomparaîtra aux côtés de ses deux filles, Imèneet Sara, les deux anciens ministres AbdelghaniZalène et Mohamed El Ghazi, le fils de cedernier, Chafi El Ghazi, l’ancien Directeurgénéral de la Sûreté nationale AbdelghaniHamel et cinq autres prévenus. Ils sontpoursuivis notamment, pour blanchimentd’argent dans le cadre d’une associationcriminelle organisée, abus de fonction, violationde la réglementation des changes et desmouvements de capitaux de et vers l’étranger,demande et acceptation d’indus avantages enrecourant à un agent public ainsi quecomplicité dans l’octroi d’indus avantages. Leprocès de la mystérieuse Mme Maya, est l’undes plus attendus par l’opinion publique. Denombreux citoyens veulent lever le voile sur lesrencontres qui se déroulaient dans la villa 143 de la résidence d’Etat de Moretti, entre laprincipale accusée, de hauts fonctionnaires etdes hommes d’affaires. Tous se bousculaientdevant le portillon de Mme Maya pour trouversolution à leurs soucis administratifs, faire dubusiness ou nouer de nouveaux contacts sousla houlette de la maîtresse de maison. Encontrepartie, ces derniers savaient se montrergénéreux ! Ce qui a permis à la «princesse»d’amasser une grande fortune. D’ailleurs, laperquisition effectuée dans son domicile deMoretti après son arrestation avec ses deuxfilles, a permis de découvrir bien cachésdernière un mur, pas moins de 12 milliards decentimes, 270 000 euros, 30 000 dollars, 17kilogrammes de bijoux en or. Ce n’est là qu’unavant-goût de ce que va bien réserver commesurprises, un procès pas comme les autres.

H.Y.

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MERCREDI 7 OCTOBRE 2020 L’actualité

LL a campagne référendaire pourla révision constitutionnelledémarre aujourd’hui.

Formellement, l’opération parait onne peut plus simple et l’Algérie n’estpas à son premier scrutin de mêmenature. Il reste néanmoins, que c’estbien la première fois qu’un référen-dum est organisé dans un contextesanitaire particulier. Cela est un faitque l’Algérie partage avec l’ensembledes pays de la planète. Les Etats-Unisqui sont aux portes d’une élection pré-sidentielle, font face aux mêmescontraintes que connaîtront lesAlgériens à partir d’aujourd’hui. Il nesera pas évident d’organiser de bellesdémonstrations populaires. La campa-gne n’aura pas les allures festivesqu’elle aurait pu avoir en d’autres cir-constances. Il resteront dans «le fondde la bouteille» les débats nécessairespour transmettre le message avec unminimum de déformation. C’est direque les 25 jours qui nous séparent dujour J, seront chargés d’«électricitépolitique». Chaque camp défendra sonpoint de vue, non pas dans le cadre demeeting haut en couleur, mais à tra-vers les écrans de télévision et dessmartphones. Il est dit, même s’il n’estpas exclu qu’une ou deux grandesmanifestations respectant le protocolesanitaire se tiennent, que la campagneréférendaire sera plutôt silencieuse.Cela n’enlèvera rien à l’importance durendez-vous du 1er novembre pro-chain.

Les 25 prochains jours seront éga-lement inédits dans l’Histoire du pays,pour la simple raison que pour la pre-mière fois, les partisans du «oui» etceux du «non» se sont clairement iden-tifiés. On n’est pas dans le schémaclassique en Algérie d’une initiativeprésidentielle qui concentre autourd’elle un maximum de soutiens poli-tiques, et en face des boycotteurs quirejettent «sur le fond et dans le détail»le processus politique engagé. Pour ce

référendum, dont le promoteur ambi-tionne de donner une nouvelleConstitution aux Algériens, le consen-sus souhaité a été battu en brèche parquelques formations islamistes qui,pour une fois, n’ont pas choisi de secacher derrière le boycott, mais ontpris la résolution d’aller défendre leurpoint de vue devant les Algériens. Etce sera à l’urne de dire le dernier mot.Il y a effectivement une partie de lascène politique qui a préféré s’exclureen évitant le débat. Mais cette attituden’influera pas beaucoup sur le dérou-lement d’une campagne référendairequi promet d’être différente des précé-dentes. Elle le sera d’autant plus quela société civile sera très officiellementimpliquée et l’on s’attend à ce qu’elledonne le ton à une animation aty-pique, comparativement à ce que lesAlgériens ont l’habitude de voir. Auniveau du mouvement associatif, lespremières impressions donnent lieu àune volonté de ne pas laisser l’occa-sion passer. Beaucoup d’animateursassociatifs qui ne se sentaient pasconcernés par le fait politique, ontacquis la conviction, à travers l’émer-gence du Mouvement populaire, que laparole citoyenne n’est pas toujoursportée par les partis traditionnels.Beaucoup de ses associations qui s’é-taient vues embarquées avec «armes

et bagages» dans les gigantesquesmarches du printemps 2019, ontémargé auprès de l’Anie pour prendrepart à la campagne référendaire. Il estprématuré de soupeser l’importancede ces actions sur le terrain, mais unechose est sûre, la société civile, danssa diversité, aura son empreinte danscette campagne.

Le président de la République qui acherché le consensus dans la rédactiondu projet de révision constitutionnelle,ne l’a pas trouvé auprès de la classepolitique, au vu des critiques formu-lées par certains partis. Mais il est ditqu’un véritable consensus ne s’établitpas dans les états-majors, mais auniveau de la base populaire. Pourl’heure, la scène nationale a enregistréune large adhésion de la part de beau-coup d’acteurs, le rejet de l’initiativepar quelques autres et au final, à tra-vers le référendum du 1er novembreprochain, ça sera au peuple de tran-cher la question. Les partisans du«oui» et ceux du «non», vont s’affron-ter verbalement dans les foyers, lescafés, à la télévision et sur l’Internet,durant les 23 jours que durera la cam-pagne référendaire. Le dernier motreviendra au peuple. Le compte àrebours a été enclenché.

SS..BB..

Le compte à rebours enclenché

3

EE ntre autres dispositions pourrecadrer les institutions decontrôle, retenues dans le cadre

de la révision de la Constitution, le pas-sage d’un Conseil constitutionnel à uneCour constitutionnelle, semble redonnerà cet instrument de suivi et de régula-tion de l’activité des institutions del’Etat, une position plus neutre, du faitde sortir d’une gestion linéaire et hié-rarchique par excellence, pour passer àune configuration qui élargit les préro-gatives de son action dans l’élaborationdes lois, des traités et des grandes déci-sions. Dans ce contexte, s’exprimant lorsdu Colloque international abordant lethème de «La Constitution au service ducitoyen: grands axes de l’amendementconstitutionnel», le président du Conseilconstitutionnel, Kamel Fenniche, estrevenu sur l’importance d’expliquer aux

citoyens la profondeur du référendumdu 1er novembre et l’impact de la révi-sion de la Constitution, sur la vie descitoyens, et l’avenir du pays, expliquantque «l’édification d’une nouvelleRépublique a pour objectif d’assurer l’é-quilibre des pouvoirs, outre l’indépen-dance de la justice, le respect des droitset des libertés, la moralisation de la viepublique et la lutte contre la corrup-tion». À cet effet, Fenniche met en avantla nécessité de «la vulgarisation de laculture constitutionnelle, à travers lesaxes abordés, à l’instar du passage duConseil constitutionnel à la Cour consti-tutionnelle». Un passage qui engage lespouvoirs publics et les institutionspubliques à soumettre leurs activitésaux dispositions prises par cette Courpour instaurer un respect sans faillesdes articles de la Constitution, commecela est précisé dans l’article 182 de lamouture finale du projet de révision dela Constitution, qui stipule que «la Cour

constitutionnelle est une institutionindépendante, chargée d’assurer lerespect de la Constitution. Elle est l’or-gane régulateur du fonctionnement desinstitutions et de l’activité des pouvoirspublics et fixe les règles relatives à sonfonctionnement».

Hormis sa mission de permettre auxinstitutions de fonctionner sans les pres-sions et les blocages politiques, ce quireprésente aux yeux des observateursune avancée remarquable en matièred’assainissement et de lutte contre tou-tes formes de corruption et de bureau-cratie, la Cour constitutionnelle auraégalement l’important rôle de conféreraux citoyens, acteurs de la scène poli-tique et aux représentants des différentspouvoirs le droit de se protéger qui encontestant les lois ou les décisions entra-vant leurs libertés. C’est ce que prévoitl’article 190 du même document, «LaCour constitutionnelle peut être saisiesur la constitutionnalité des traités,

avant leur ratification et sur les loisavant leur promulgation sur la constitu-tionnalité des ordonnances et des règle-ments, dans un délai d’un mois à partirde la date de leur publication». C’estdonc au cœur du fondement même duprincipe de l’indépendance de la justice,de l’égalité de tout un chacun devant laloi et de l’instauration des garde-fouspour la vie politique et sociale, que lesprérogatives attachées à la Cour consti-tutionnelle s’articulent autour d’unevolonté indéniable de l’actuel pouvoir,de bannir les ponts de l’impunité et del’ostracisme, bâtis par les anciens pou-voirs dans le but de prendre en otage lepeuple et l’astreindre à accepter son dik-tat. Il convient de dire, dans ce contexte,que cette translation juridique profondeest un premier et grand pas vers laconcrétisation d’un réel projet desociété, dont l’axe central n’est autreque la démocratie.

AA..AA..

CAMPAGNE ÉLECTORALE POUR LE RÉFÉRENDUMSUR LA CONSTITUTION

CC’’EESSTT PPAARRTTII !!CCHHAAQQUUEE camp défendra son point de vue, non pas dans le cadre de meeting hauten couleur, mais à travers les écrans de télévision et des smartphones.

PASSAGE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL À LA COUR CONSTITUTIONNELLE

FFeennnniicchhee :: ««CC’’eesstt uunnee éévvoolluuttiioonn ppoossiittiivvee»»LL’’ÉÉDDIIFFIICCAATTIIOONN d’une nouvelle République a pour objectif d’assurer l’équilibre des pouvoirs, outre l’indépendance de la justice,

le respect des droits et des libertés.

LL’’EEDDIITTOORRIIAALL

Starter. La campagne d’explication et desensibilisation des électeurs s’ouvreaujourd’hui. Il s’agira de les aider à mieux

comprendre le contenu de la révision de laConstitution, mais aussi et surtout à leur expo-ser les enjeux du rendez-vous électoral du 1er novembre prochain. Cette campagne s’a-dresse à près de 25 millions d’électeurs. Desélecteurs de catégories sociales diverses et deniveaux différents attendent que leur soit expli-qué l’intérêt de cette révision de laConstitution. Les animateurs de cette campa-gne auront la lourde tâche de traduire en motssimples et accessibles au grand public, untexte de loi fait par des spécialistes pour d’aut-res spécialistes qui devront élaborer tous lesautres textes juridiques d’application découlantde cette nouvelle Constitution, une fois adop-tée. Il est clair que cette opération de sensibili-sation requiert une aptitude certaine des ani-mateurs. Des animateurs qui seront issus,selon les critères arrêtés par l’Anie, du staffgouvernemental, des partis politiques qui ontun groupe ou 10 élus au Parlement ou encoredes élus locaux dans au moins 25 wilayas, desassociations nationales représentées dans aumoins 25 wilayas et enfin des personnalitéspolitiques (?). Ils doivent au préalable remplircertaines formalités pour être habilités parl’Anie. De manière plus générale, cette campa-gne est étroitement encadrée par l’Autoriténationale indépendante des élections dirigéepar Mohamed Charfi. Au-delà de l’aspect orga-nisationnel, les capacités et la performance desanimateurs ne seront pas négligeables dans lechoix des électeurs. Ces derniers n’auront quedeux bulletins à choisir le jour du scrutin. Unpour le « OUI » et un autre pour le « NON ».L’abstention étant un autre choix. Pour une Loifondamentale qui contient pas moins de 225articles, il faudra aux animateurs une bonnedose d’art oratoire, dans les mots, l’intonationet le geste pour la « réduire » à un bulletin. Cen’est qu’à cette condition que le plus grandnombre pourra comprendre en quoi cette révi-sion de la Loi fondamentale conditionne l’avè-nement d’une Algérie nouvelle. Autant laConstitution est une Loi fondamentale, autantsa campagne électorale est capitale pour lafaire adopter. Ceci pour dire aux orateurs que lafascination du micro ou de la caméra ne doitpas prendre le pas sur le contenu de leurs inter-ventions. Le référendum du 1er novembre doitpermettre le changement espéré pour le pays.C’est une étape cruciale !

Z.M.

� ZZOOUUHHIIRR MMEEBBAARRKKII

RRééfféérreenndduumm,,llaa ccaammppaaggnnee ddéémmaarrrree !!

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�� SSAAÏÏDD BBOOUUCCEETTTTAA

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MERCREDI 7 OCTOBRE 2020L’actualité4

AA près sept mois de vacances for-cées, et la décision prise le 12 mars 2020, les dates de la

reprise des cours pour le secteur del’Education nationale sont connues.Prévue initialement pour le 4 octobre2020, la rentrée des classes pour le cycleprimaire est arrêtée pour le mercredi 21octobre 2020 dans toutes les wilayas dupays. Quant au cycle moyen et secon-daire la date est fixée au mercredi 4 novembre 2020. Le Conseil des minis-tres, qui donne toute latitude au Comitéscientifique, dans ce cadre, pour exami-ner et revoir la situation concernant larentrée scolaire, laisse entendre qu’àtout moment on peut revenir sur cettedécision si les conditions ne sont pasréunies pour cette prise en charge enmatière de scolarisation, de garantie dutransport scolaire pour les élèves et l’ou-verture des cantines scolaires, et ceaprès consultation des partenairessociaux et des associations de parentesd’élèves à tous les niveaux, aussi bien auniveau de wilaya avec les directions del’éducation qu’au niveau des établisse-ments scolaires. Mais est-il suffisantd’arrêter la date sans arrêter un proto-cole sanitaire unifié à tous les niveaux ?À situation exceptionnelle, mesure

exceptionnelle ! En effet, la balle estdans le camp des autorités locales, desadministrations scolaires, des partenai-res sociaux et des parents d’élèves. Si legouvernement a exhorté au «strictrespect des conditions d’hygiène»,notamment à la «désinfection des éta-blissements scolaires 72 heures avant larentrée avec le port du masque impéra-tif pour le cycle secondaire». Cela ne suf-fit pas sans l’adhésion effective desacteurs du secteur de l’éducation et detoute la société. Cette rentrée scolaire nes’annonce pas de tout repos. c’est unerentrée de tous les défis pour les acteursde l’éducation, administrations, tra-vailleurs et enseignants notamment,puisque le risque zéro est à écarter d’au-tre part et afin d’éviter le départ à lahausse des contaminations, qui pourraitprovoquer d’autres vacances forcéesd’autre part. Ainsi, la première étapeconsiste à préparer les établissementsscolaires avec un programme de désin-fection avant la rentrée et chaque jouraprès la rentrée des classes. C’est direque les collectivités locales ont du painsur la planche. Ils doivent être au-devant de cette rentrée pour préparerles conditions d’hygiène nécessaireavant de passer le témoin aux ensei-gnants pour la deuxième étape quiconsiste à préparer l’élève sur le planpsychologique. Sur ce chapitre, il faut

rappeler que le volet psychologique estdéterminant. Le ministère del’Education nationale à travers sesinspecteurs a instruit le personnel del’éducation de nouer le dialogue avec lesélèves qui ont été complètement désorientés par cette longue absence for-cée. Aujourd’hui il y a urgence de fairereplonger les élèves dans l’ambiance del’établissement scolaire. Quant auxquestions liées à la surcharge des clas-

ses, au manque d’enseignants et autresmoyens pédagogiques, elles peuvent êtrediscutées au niveau de l’établissement.Quant au protocole sanitaire, une foisque l’élève a franchi le seuil du portailde l’école, ce dernier est lié au respectdes gestes barrières, au port du masquepour les adultes et pour les collégiens etles lycéens, hygiène des mains, net-toyage et aération des locaux. BB..CC..

ANNÉE SCOLAIRE 2020-2021

LLaa rreennttrrééee ddee ttoouuss lleess ddééffiissTTRRÈÈSS attendues depuis des jours, les dates de la reprise des cours ont été annoncées à l’issue d’une réunion du Conseil des

ministres présidée par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune.

Quel protocole sanitaire ?

UU ne année de Hirak avecson corollaire la crisepolitique, une dépres-

sion économique due à la chutedes prix du baril et une pandé-mie qui a mis à genoux des paysautrement plus puissants. Cesont là des ingrédients infailli-bles pour déstabiliser l’Algérieou tout au moins la remettresous les fourches Caudines desinstitutions financières inter-nationales. Peine perdue pourles amateurs du chaos, pourceux qui ont misé sur l’isole-ment de l’Algérie. Dans un longarticle, publié par le magazineAfrique Asie, le journalistePhilippe Tourel a disséquédans le menu détail la situationéconomique, sociale et politiquequi prévaut en Algérie, tout enmettant en relief la triple offen-sive du président Tebbouneaux plans interne, régional etinternational. Au plan interne,relève Afrique Asie, ce sont «lesréformes structurelles mises enbranle par le présidentAbdelmadjid Tebboune dès soninvestiture à la magistraturesuprême, en décembre 2019».Il s’agit des chantiers d’uneimportance capitale comme laréforme de l’État, de l’économieet, surtout, la révision de la

Constitution, prélude à l’avène-ment d’une nouvelle Algérie.Sur tous les fronts le présidenta suscité une dynamique ausein de la société civile et veillesurtout à en finir avec certainesanomalies, notamment dans lesimportations et qui coûtent auTrésor public des milliards dedollars. C’est le cas des céréalesdont la tendance baissière desimportations s’accélère.

«Malgré les défis colossauxauxquels l’Algérie fait face, etdont le nouveau locataire d’El-Mouradia a hérité, le pays,toujours debout, voit son hori-zon s’éclaircir grâce à un volon-tarisme sans faille», écrit le

magazine pour qui les lobbysanti-algérien «issus majoritai-rement du microcosme ont jouésur toutes les cordes sensibleset surfé sur toutes les vagues«pour déstabiliser un pays quitient à sa souveraineté et à sonrôle d’Etat pivot au Maghreb,au Sahel et en Méditerranée»,lit-on dans cet article.«Novembriste, comme il s’estdéfini lui-même à plusieursreprises, le président Tebbouneveut renouer avec les deux pre-mières décennies de l’indépen-dance, ces années héroïques quiont construit l’Etat algérienfort, souverain, craint etrespecté par le monde entier »,

relève le même magazine.Au plan diplomatique,

Tebboune a bâti les grandeslignes de sa politique étrangèresur le socle des traditions diplo-matiques algériennes et quiremontent à la Guerre deLibération nationale : non-ingé-rence, respect du droit interna-tional, construction d’un nou-vel ordre politique et écono-mique mondial, droit des peu-ples à l’autodétermination, sou-tien aux peuples colonisés…«s’empressant de faire uncome-back clair et net enAlgérie en qui elles voient désormais un interlocuteurincontournable dans la région»,fait remarquer l’articled’Afrique Asie qui en veut pourpreuve «le nombre incalculablede médias internationaux quifont la queue pour arracher uneinterview au président algé-rien», à commencer par lesmédias français qui faisaientpartie des plus virulents cri-tiques de ce qu’ils appelaient le«système algérien», notammentLe Figaro, l’Opinion, France24,etc.

Au plan des crises régiona-les, le magazine cite le rôle jouépar le président Tebboune lorsde la conférence de Berlin sur laLibye, en janvier dernier, qui «adonné une tribune mondiale àl’Algérie pour que le nouveauprésident fasse entendre la voixde son pays». Le présidentTebboune y a d’ailleurs réaf-firmé ce qu’il avait toujoursrépété, à savoir qu’«il revientaux seuls Libyens – tous lesLibyens sans exclusive- de

prendre leur destin en main,avec l’aide des pays voisins».

La récente visite du secré-taire à la Défense américain,Mark Esper, la première d’unaussi haut responsable améri-cain, depuis 2006 est un autresignal annonçant ce retour del’Algérie sur la scène interna-tionale. Cette visite, faut-il lerappeler, intervenait dans lecadre d’un périple maghrébinqui l’a conduit à Tunis et àRabat. «Contrairement à sesdeux déplacements, en Tunisieet au Maroc, où le chef duPentagone ne s’était pasembarrassé pour exiger de seshôtes la soumission aux inté-rêts sécuritaires et commer-ciaux américains», indiqueAfrique Asie soulignant, parailleurs, que les conversationsdu patron du Pentagone avec«le président algérien étaientteintées de respect et d’admira-tion». Mieux encore, le visiteuraméricain a loué les effortsalgériens dans la lutte contre leterrorisme et demandé mêmel’aide d’Alger dans le règlementdes crises libyenne et sahé-lienne ». Cette visite historique,qui intervient dans une périodecharnière de l’histoire desÉtats-Unis, soit près d’un moisavant l’élection présidentielleprévue le 3 novembre, «n’estpas du goût de certains médiasaméricains, adeptes du régimecher aux mal nommés prin-temps arabes et révolutions decouleur», a conclu le magazineAfrique Asie.

BB..TT..

Le président Tebboune avec AngelaMerkel à la conférence de Berlin

LE MAGAZINE AFRIQUE ASIE DANS UN LONG ARTICLE :

««IIllss oonntt ttoouutt ffaaiitt ppoouurr ddééssttaabbiilliisseerr ll’’AAllggéérriiee»»AANNAALLYYSSAANNTT la situation économique, sociale et politique qui prévaut en Algérie, le magazine a mis en relief latriple offensive du président Tebboune au plan interne, régional et international.

� BBOOUUAALLEEMM CCHHOOUUAALLII

� BBRRAAHHIIMM TTAAKKHHEERROOUUBBTT

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MERCREDI 7 OCTOBRE 2020

Reprise limitée du petit pèlerinage en Arabie saouditeDES FIDÈLES sont retournés à La Mecque poureffectuer la Omra, le petit pèlerinage, entouré destrictes mesures de précaution après 7 moisd’interruption en raison de la pandémie de Covid-19. Par petits groupes encadrés par des soignantsveillant au respect du port du masque et desrègles de distanciation physique, ces fidèles ontcommencé à effectuer le «tawaf», consistant àfaire sept fois le tour de la Kaâba. En raison de lapandémie, les autorités saoudiennes ont décidéde relancer le petit pèlerinage en trois étapes avecdes mesures destinées à empêcher, commependant le Hadj organisé fin juillet, toutecontamination. Dans un premier temps, seuls 6000 fidèles seront autorisés, chaque jour, àeffectuer ce pèlerinage. Le 18 octobre, le nombresera porté à 15 000 par jour et 40 000 autresseront admis dans la Grande mosquée pour lesprières quotidiennes. Les fidèles venant del’étranger seront, eux, autorisés à partir du 1ernovembre, quand le nombre de pèlerins admiss’élèvera à 20 000 par jour et celui des personnesautorisées à effectuer les prières à 60 000.

Le coronavirus,reconnu maladieprofessionnelleen TunisieLE CORONAVIRUS a étéofficiellement reconnumaladie professionnelle enTunisie, à l’issue d’unConseil ministérielrestreint. Le coronavirus aété classé maladieprofessionnelle pour lecorps médical etparamédical en exercicedans les secteurs public etprivé. Le ministère desAffaires sociales estchargé de réviser la loirelative au classement desmaladies professionnelles.Le Conseil ministériel adécidé des mesuresurgentes pendant au mois15 jours afin de ralentir lapropagation du nouveaucoronavirus, qui menacede saturer les hôpitaux. Ils’est prononcé en faveurde l’interdiction de toutrassemblement etmanifestation, et réitérél’obligation de porter lemasque dans les moyensde transport, les espacesfermés et les locaux decommerce ouverts aupublic.

Parfois, on voit des feux d’artificeutilisés en pleine journée, en se

demandant sur l’utilité de cet acte,sachant qu’habituellement, ces objets

pyrotechniques sont utilisés le soir, avecles couleurs qu’ils créent. En réalité, il ne

s’agit pas d’ungeste anodin.

Ceux quiutilisent ces

objets sont, pourla plupart, des

dealers quiannoncent àleurs clientsl’arrivée d’unnouveau lot de marchandise. Une idée

qui devrait, à son tour, donner des idéesaux services de sécurité pour contourner

ces trafiquants de drogues et différents psychotropes.

Les nouveauxsignaux des dealers

5

MêleDe Quoi j’me

CONFIDENTIEL

PROTOCOLE SANITAIRE DITES-VOUS ?

Covid-19 : l’Algérie recevrabientôt des équipementsde dépistage rapideL’INSTITUT Pasteur d’Algérie (IPA) s’apprête à acquérir des

équipements médicaux développés contribuant à effectuer

2000 tests de dépistage par jour, a indiqué son directeur

général. Le docteur Faouzi Derrar a fait savoir qu’outre ces

équipements développés, « devant être prochainement

réceptionnés, l’IPA a lancé un appel d’offres international

pour l’acquisition d’importantes quantités de tests de

dépistage PCR afin de renforcer ses capacités en la

matière ». Soulignant la baisse de la demande de tests PCR

par rapport aux précédents mois, ce spécialiste en virologie

a expliqué que l’affluence des malades vers les hôpitaux se

situait autour de 30 à 40 demandes/jour. Après avoir assuré

que ces tests étaient disponibles, le premier responsable de

l’IPA a rappelé la stratégie adoptée par l’Algérie et suivie

dans plusieurs pays, en matière d’utilisation de tests PCR

«en ciblant les cas symptomatiques, les cas contacts et les

malades chroniques».

LUNDI dernier, Salima Souakri, secré-taire d’Etat auprès du ministre de laJeunesse et des Sports chargée du Sportd’élite, a rendu visite aux différentesEquipes nationales se trouvant en stageau Centre national de regroupement etpréparation des talents de l’élite sportive àSouidania. Dans les photos publiées surla page officielle facebook de la responsa-ble en question, force est de constater queles mesures prescrites dans le protocolesanitaire n’ont pas été respectées. Desphotos-souvenirs prises sans distancia-

tion sociale, ni port de bavettes. Ceci,

alors qu’avant d’accéder à ces lieux, tous

les athlètes ont effectué des tests PCR,

coûteux et en pénurie. Selon une source

médicale, même si une personne venant

de l’extérieur est testée négatif, le risque

de contamination y est, puisque les résul-

tats du PCR sont livrables dans les 24

heures qui suivent et concernent seule-

ment l’instant «T». Autrement dit, entre le

test et la visite de la ministre, tous les

scénarios restent possibles.

Le Nobel demédecine décerné à

trois découvreurs duvirus de l’hépatite C

LE PRIX NOBEL de médecine a étéattribué conjointement lundi dernier au

Britannique Michael Houghton et auxAméricains Harvey Alter et Charles

Rice pour leur rôle dans la découvertedu virus de l’hépatite C depuis la fin

des années 70. Le trio estrécompensé pour sa «contribution

décisive» à la lutte contre cettehépatite, «un problème de santémondial majeur qui provoque la

cirrhose et le cancer du foie» dans lemonde, a indiqué le jury Nobel lors del’annonce. L’Organisation mondiale de

la santé (OMS) estime à quelque 70 millions le nombre d’infections par

l’hépatite C causant 400 000 décèschaque année. À la fin des années

70, Harvey Alter avait identifié qu’unecontamination hépatique mystérieuse

avait lieu lors de transfusions alorsqu’elle n’était ni l’hépatite A ni

l’hépatite B, explique le jury. Desannées plus tard, en 1989, Michael

Houghton et son équipe sont créditésde la découverte de la séquence

génétique du virus. Quant à CharlesRice, il a décortiqué pendant de

longues années la façon dont le virusse répliquait, des travaux qui ont

conduit à l’émergence d’un nouveautraitement révolutionnaire au tournant

des années 2010.

L’agriculture intelligente bientôt enseignée à Tiaret L’UNIVERSITÉ Ibn Khaldoun de Tiaret envisage

de créer une Ecole nationale supérieured’agriculture intelligente, a-t-on appris du vice-

recteur de l’université, chargé de laprospective, du développement et de

l’orientation. M’hamed Maâtoug a indiqué quel’université Ibn Khaldoun a proposé un projet

de création de cette école nationale après avoirbénéficié d’équipements, mais aussi d’une

formation au profit des enseignants dans lecadre du programme Erasmus de coopération

avec les universités de l’Union européennedans le domaine de la mobilité et de

l’enseignement supérieur. Dans ce cadre,l’université Ibn Khaldoun devra réceptionner,

dans les prochains jours, les équipements de lafuture Ecole nationale supérieure dont des

drones, des caméras thermiques et dessystèmes géographiques utilisés dans le

développement des cultures agricolesintelligentes, a fait savoir le même responsable,qui est coordonnateur du programme Erasmus

pour l’université de Tiaret.

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L’actualité6 MERCREDI 7 OCTOBRE 2020

DD imanche dernier,quelques minutes aprèsque le communiqué

sanctionnant le Conseil desministres a été rendu public,c’était la folie sur les réseauxsociaux. En plus des dates desrentrées scolaire et universi-taire, qui avaient été communi-quées, les Algériens avaient crucomprendre que le président dela République ait annoncé l’ou-verture des frontières, car, lecommuniqué du CM annonçaitque Abdelmadjid Tebbouneavait ordonné aux responsablesen charge du secteur destransports, la réouverture desaéroports intérieurs fermés.Tout le monde avait cru quec’était le signal de la réouver-ture des frontières. Or, il s’agitdes petits aéroports de certai-nes villes enclavées qui sont àl’abandon depuis plusieursannées. Le chef de l’Etat veutque ces aéroports soient denouveau exploités, en créantdes compagnies «low-cost» spé-cifiques, afin de desservir ceszones enclavées, dans le butd’assurer un service detransport rapide aux citoyensde ces régions, tout en redyna-misant l’économie locale. Enfait, il s’agit là d’un des projetsphares de AbdelmadjidTebboune, avant même qu’il nesoit élu à la tête du pays. À la

fin de l’année dernière, lors desa première sortie publique enenfilant le costume de prési-dent, il avait fait cette annonce.Le coronavirus est venu ensuiteperturber ses projets. Mais aumoment où la situation revientà la normale, il a remis ce dos-sier ô combien important à l’or-dre du jour. «Cela en vue d’as-

surer le service du transportaérien interne, pour créer unedynamique économique etabsorber le chômage», a préciséle président Tebboune, lors dela réunion avec son gouverne-ment, ce qui fait que contraire-ment à ce que la rumeur est entrain de se répandre, la réou-verture des frontières n’est pas

à l’ordre du jour. D’ailleurs, lesmembres du Comité scienti-fique de suivi de la pandémiedu coronavirus ainsi que leministre de la Santé n’ont cesséde le répéter ces derniers jours.«La situation épidémique à tra-vers le monde ne permet pas àl’Algérie de prendre un telrisque», répète-t-il à chaqueoccasion. Il faut dire que lemonde est actuellement touchépar une seconde vague de cevirus mortel. L’Algérie, quicommence à peine à stabiliserla situation sanitaire, pourraittout remettre en cause en rou-vrant ses frontières. Il ne fautpas oublier que cette pandémiea été importée de l’étranger.Les premières souches sontvenus de ressortissants étran-gers travaillant en Algérievenus rendre visite à leursfamilles. La reprise des liaisonsaériennes avec l’étrangerentrainerait certainement unevague sans précédent de per-sonnes qui vont venir voir leursproches, après presque 8 moisde black-out. Une situation quientraînera certainement un«tsunami» de contaminations.Un pays qui a relégué son éco-nomie au second plan, pendantpresque un an, pour préserverla santé de ses citoyens, va-t-ilprendre un tel risque ?Certainement pas ! On voit malles hautes autorités du pays s’a-venturer à une «réouverture»vers l’étranger alors que le

virus circule de façon trèsrapide dans les pays occiden-taux, notamment en France oùsont installés des millions denos compatriotes. Ceux quitablaient sur une reprise desvols à l’international doiventdonc calmer leur ardeur, sur-tout que d’autres signes et nondes moindres prouvent quecette éventualité est à écarterpour le moment. L’Algérie aprogrammé des vols de rapa-triement de ses citoyens les 15et 22 octobre prochain. Des volsspéciaux programmés à partirde la capitale française. Si legouvernement avait l’intentionde reprendre les liaisons inter-nationales, pourquoi program-mer deux vols de rapatriementà la fin du mois ? Autre signe :les compagnies étrangères quiont vendu des billets d’avion àdestination de l’Algérie pour lesmois d’octobre et de novembreont averti, il y a quelques jours,leurs clients sur l’annulation deces vols, leur annonçant qu’ilsseraient remboursés très pro-chainement. Les frontières nesemblent donc pas être réou-vertes de sitôt. Il se pourrait,néanmoins, que les vols domes-tiques reprennent très prochai-nement. Mais le dernier motrevient, évidemment, au… pré-sident !

WW..AA..SS..

Une méfiance qui s’explique

BB ien que la composante du tribunalcriminel de première instance et dela cour d’appel compte les mêmes

magistrats professionnels, plusieurs «lacu-nes» ont été constatées lors du jugement desaffaires criminelles liées au terrorisme, à ladrogue et à la contre-bande, celles-ci entravantle travail entre les deuxinstances.

Elles sont aussi à l’ori-gine dans certains cas de«divergences» tranchéespar la Cour suprêmeconcernant plusieurs pei-nes criminelles émises pardifférentes juridictions,dont la prononciation dedeux peines dans unmême dossier procédural,le premier relatif aux cri-mes de droit public et lesecond aux crimes spé-ciaux.

C’est ce qu’a révélé unrapport établi par unecommission de magistratsde la Cour suprême, char-gée d’examiner les diffé-rentes problématiques soulevées en matièrede réforme du tribunal criminel, commel’indique un communiqué de la tutelle.

Le ministère de la Justice, dans son com-muniqué, a annoncé, « le parachèvement del’élaboration de la première mouture duprojet de réforme du tribunal criminel».

Le rapport en question en est, selon lamême source arrivé, « à la proposition de lamouture du projet d’amendement des dispo-sitions juridiques afférentes à cette juridic-tion.».

Afin de contribuer à l’enrichissement dela mouture finale de cetamendement et au regardde l’importance de cettequestion, le ministre de laJustice, garde des Sceaux,Belkacem Zeghmati aordonné l’élargissement dela consultation à toutes lesjuridictions, à la Coursuprême et au Conseild’Etat ainsi qu’à l’Unionnationale des ordres desavocats, aux enseignantsuniversitaires et spécialis-tes des domaines judiciaireet juridique.

Dans le cadre du prin-cipe de double degré de juri-diction adopté par le législa-teur algérien, il a été recom-mandé «de veiller à ce quela composante de chaquedegré soit différente de l’au-

tre en termes de grades», avec le maintien«de la composante tripartite, compte tenudu nombre réduit de juges conseillers et afinde permettre aux juges de s’acquitter plei-nement de leurs missions ordinaires et, par-tant, garantir un service de justice de qua-lité». MM..AA

RÉOUVERTURE DES FRONTIÈRES

PPoouurrqquuooii ccee nn’’eesstt ppaass àà ll’’oorrddrree dduu jjoouurrAAPPRRÈÈSS les écoles, un autre sujet préoccupe au plus haut point les Algériens. Il s’agit de la réouverture des frontières.

LL e coronavirus mute pour s’a-dapter. Il aurait muté cet été,rendant la

maladie moins grave. Mais le viruschamboule les calculs de la commu-nauté scientifique mondiale, avecsa capacité de rester suspendu dansl’air.Lorsqu’une personne infectéepar le coronavirus tousse, éternue,chante, parle ou respire, projettedes gouttelettes respiratoires dediverses tailles. Celles-ci, peuventrester, après le départ de cette per-sonne, suspendues dans l’air pen-dant… des heures!

Les Centres américains de pré-vention et de lutte contre les mal-adies (CDC) ont, en effet, officielle-ment ajouté, lundi dernier la voieaérienne comme un mode de propa-gation possible du coronavirus, serangeant à l’avis de nombreuxscientifiques qui plaident depuisdes mois pour une meilleure priseen compte de ce risque.

Les conclusions des nouvellesrecherches menées par le CDC,mises à jour, 10 mois après le débutde la pandémie, consacrent la vali-dité de multiples études démon-trant que le coronavirus, peut bienêtre transmis à plus de 2 mètres dedistance. Une hypothèse qui étaitnégligée par les CDC etl’Organisation mondiale de la Santé

à l’apparition du virus.« Les virusdans les aérosols peuvent restersuspendus dans l’air pendant denombreuses secondes et heures,comme la fumée, et peuvent êtreinhalés», ont écrit lundi dernier desexperts des universités deCalifornie, du Maryland, deVirginia Tech et d’autres dans unelettre commune.

Les nouvelles révélations sur cemode de transmission dans deslieux non médicaux, interviennent,faut-il le noter, au moment où denombreux établissements scolairesenvisagent de rouvrir leurs portes,en Algérie.

Cet aspect crucial ne concernepas le pays seulement, mais il est àprendre au sérieux dans les disposi-tifs mondiaux de réouverture deslieux publics. Les plans de déconfi-nement du monde devraient êtreactualisés.

Pour l’organisme sanitaire, lesprécautions à prendre ne changentpas: distanciation physique, port dumasque, lavage des mains, éviter leslieux intérieurs bondés, et s’isolerquand on est malade. Par ailleurs,il est évident de noter que l’épidé-mie fait partie des mille et unecatastrophes qui nous attendent,qui sont probables et possibles.

MM..AA

DES CHERCHEURS ONT ÉTABLI QU’IL PEUT RESTER SUSPENDU DANS L’AIR

LLee ccaauucchheemmaarr dduu ««CCoovviidd--1199»» ccoonnttiinnuuee !!LLEE VVIIRRUUSS pourrait, selon les autorités sanitaires

américaines, être capable d’infecter des gens qui setrouvent à plus de 2 mètres.

�� MMOOHHAAMMEEDD AAMMRROOUUNNII

� WWAALLIIDD AAÏÏTT SSAAÏÏDD

LA PREMIÈRE MOUTURE DU PROJET DE RÉFORME DU TRIBUNAL CRIMINEL EST FIN PRÊTE

LLee ffoonnccttiioonnnneemmeenntt dduu ttrriibbuunnaall ccrriimmiinneell eenn ddéébbaatt

LL’’AALLLLÉÉGGEEMMEENNTT des charges financières supplémentaires relevant des dépenses de la justicepénale, est au cœur des propositions de révision des dispositions relatives au tribunal criminel.

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MERCREDI 7 OCTOBRE 2020 L’actualité 7

AA près avoir «raflé» le titrede «meilleur» fournis-seur mondial du kif

traité, le Maroc est devenu uneplaque tournante du transit desdrogues dures, la cocaïne. C’estdu moins ce que révèle le procèsdes sept mis en cause, dontdeux femmes, ces derniers cons-titués en bande organisée ontété jugés par le tribunal crimi-nel de première instance pourune affaire de trafic de stupé-fiants et pas des moindres : ils’agit de la cocaïne importéed’Espagne, transitant par leMaroc pour finir entre lesmains des dealers sévissantdans la wilaya d’Oran. Aux ter-mes des délibérations, la peinede 20 ans de réclusion a été pro-noncée contre le principal misen cause, alors que son épouseécope de 5 années de prisontandis que les trois autres misen cause ont été condamnés àdes peines allant de 12 à 15 ansde réclusion criminelle. Dansson réquisitoire, l’avocat géné-ral a requis une peine de 20 ansde prison ferme à l’encontre detous les mis en cause.

L’enquête, menée par leséléments de la 2e Région mili-taire, a fait état d’un importantréseau de trafic de drogue dureguidé par des barons dont cer-tains des membres le compo-

sant sont en prison. Cettebande activait entre leRoyaume chérifien et l’Algérie.

En date du 17 février 2017,les éléments de la police de lasûreté de wilaya d’Oran ontarrêté un véhicule à bordduquel se trouvait le premieraccusé B.S, qui était avec sonépouse M.Z. et leurs deuxenfants âgés de 15 mois et 3 ans. À la vue des policiers, lemis en cause a remis le sachet

contenant la drogue à sonépouse, lui demandant de le dis-simuler, celle-ci n’a pas tardé àcacher «la marchandise» qu’ilstransportaient, son mari et elle.

Les enquêteurs, eux, sontallés droit dans leur besogne àla recherche du produit prove-nant du Maroc.

Les résultats ont été positifs,les enquêteurs ont saisi 1 kg decocaïne. Passé aux aveux, lechauffeur ou encore l’époux a

reconnu les faits tout endéchargeant sa «complice», safemme, estimant que celle-ci nesera pas soumise à la fouille.Auditionné sur l’origine deladite drogue, l’époux fera étatde sa provenance à partird’Espagne expliquant que samission «a consisté autransport de la marchandise enla récupérant à partir de la villefrontalière de l’Extrême- Ouestdu pays, Maghnia, lieu de sa

«résidence» pour la remettre àun certain B.H résidant dans laville d’Oran, très précisémentdans le quartier populaire deCholet. À partir de ces élé-ments, les investigations sesont étendues et abouti à l’ar-restation d’un transporteurclandestin ayant conduit «leseigneur» de Cholet vers le bou-levard Millenium en vue de laréception de la «poudre blan-che», la cocaïne. Et ce n’est pastout.

Les investigations, se pour-suivant, ont débusqué un autre«personnage» clé dans cetteaffaire. Il s’agit d’un proche duprincipal accusé, ce dernier, setrouvant en Espagne, a étéidentifié. Et les enquêteurs d’é-largir encore plus le front d’in-vestigations enquêtant sur lerôle du transporteur clandestinavant de découvrir qu’il était enrelation avec une jeune femmeavec laquelle il échangeait destextos, cette dernière, ayant étéportée sur la liste des accusés,a, faute de preuves, été acquit-tée à l’issue du procès.

Les faits sont d’autant plusirréfutables que la défense n’atrouvé rien de mieux à faire quede plaider les circonstancesatténuantes et l’acquittementexpliquant qu’hormis le pre-mier mis en cause, aucun desautres prévenus n’a été arrêtéen possession de la drogue citée.

WW..AA..OO..

LL es souscripteurs au programmedes 50 logements sociaux promo-tionnels (LSP), dans la com-

mune d’Akbou, sont dans la tour-mente. Cela fait plus de 12 ans qu’ilsattendent, en vain, la réception deleurs logements, dont le retard dans laréalisation a dépassé tout entende-ment.

Hier, ces souscripteurs de la promo-tion des 50 logements LSP Encotrabont procédé à la fermeture du siège del’APC d’ Akbou. Las d’attendre depuis

12 ans, ils exigent à présent la remisedes clés de leurs appartements. Il afallu l’intervention de l’édile commu-nal et du chef de daïra pour mettre finà la protestation.

En effet, le siège de l’APC d’Akboua été rouvert à la faveur d’un accordconclu à l’issue de la réunion entre lesacquéreurs des logements LSP 50 loge-ments Encotrab au cours de laquelle leP/APC s’est engagé, par écrit, à relan-cer les travaux restants au plus tarddimanche prochain. Une copie de l’en-gagement a été remise aux acquéreurs,par l’APC .

Les souscripteurs des 50 logements

LSP ont manifesté plusieurs fois leurras-le-bol de la situation pénalisantequi perdure, depuis des années. À plu-sieurs reprises, ils avaient battu le pavéà Akbou, afin d’exiger des autorités lerèglement de leur situation et la priseen charge des VRD et autres installa-tions (eau potable, électricité, gaz,assainissement…).

L’intervention urgente des autoritésconcernées a toujours été sollicitéepour exiger du promoteur privé, encharge de réaliser ces logements, d’a-chever les travaux et leur remettre lesclés. «Les travaux de réalisation de noslogements ont été entamés en 2007 et àce jour, ils ne sont pas achevés.

Les protestataires ont été à chaquefois reçus par le président de l’AP.C, quiest à chaque fois à l’écoute de leursdoléances, selon un des délégués del’association de cette cité. Les souscrip-teurs ont également été reçus par lechef de daïra.

Les deux responsables ont toujoursmanifesté leur volonté d’agir au plusvite auprès des différentes autoritésdont dépend le dossier, pour l’apure-ment de leur situation. Mais les solu-tions n’avaient pas suivi. Le problèmedemeure non résolu à ce jour. D’où l’ac-tion d’hier.Il est à souligner que lessouscripteurs avaient occupé de forceles 50 logements en 2018, après avoirattendu 11 années. La modificationtechnique du projet, qui était destinéedans un premier temps à une vente surplan, avant de se voir transformée envente promotionnelle serait à l’originedu problème, qui demeure d’actualité.

AA..SS..

AKBOU (BÉJAÏA)

FFeerrmmeettuurree dduu ssiièèggee ddee ll’’AAPPCCLLEESS PPRROOTTEESSTTAATTAAIIRREESS revendiquent les clés de leurs appartements et de leurs locaux,

après 12 ans d’attente

COOPÉRATION POLICIÈREBILATÉRALE

Le DGSN reçoit sonhomologue espagnol

Le directeurgénéral de la

Sûreténationale

(Dgsn),Khelifa

Ounissi, areçu, hier,

sonhomologue

espagnol,Francisco

PardoPiqueras, quieffectue une

visite en Algérie, indique uncommuniqué de la direction générale dela Sûreté nationale. «Dans le cadre de la

coopération policière bilatérale algéro-espagnole, une délégation de haut

niveau conduite par M. Francisco PardoPiqueras, le directeur général de la

police espagnole, a effectué une visiteen Algérie», indique la même source.

Lors de cet entretien, le chef de la policeespagnole a souligné «l’importance querevêt cette rencontre, organisée à l’effet

de consolider et de renforcer lacoopération bilatérale et d’étudier les

problèmes d’intérêt commun», souligne-t-on. M. Piqueras s’est également félicité

de «l’excellence des relations algério-espagnoles, en matière de coopération

dans notamment, les domaines de laformation et du crime organisé

transnational sous toutes ses formes». Àl’issue de la réunion, les deux

responsables de police ont réitéré leurvolonté de «consolider» la coopération

policière bilatérale en terme d’ «échanged’expériences d’expertises, d’assistance

technique mutuelle et de formationspécialisée dans les différentesdomaines de police», conclut le

communiqué.

Le Maroc est un grand producteur de drogue

LE MAROC, LA PLAQUE TOURNANTE DE LA DROGUE

AApprrèèss llee kkiiff……llaa ccooccaaïïnneeLLEESS enquêteurs élargissant le front d’investigation ont procédé à l’arrestation du transporteur.

Ils veut faire entrendre leur voix

� WWAAHHIIBB AAIITT OOUUAAKKLLII

� AARREEZZKKII SSLLIIMMAANNII

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MERCREDI 7 OCTOBRE 2020 L’actualité 9

LL e ministre de l’IndustrieFerhat Aït Ali Braham aindiqué, hier, à Tizi

Ouzou que durant les dernières20 années, le climat des affairesétait plus favorable aux impor-tateurs qu’aux véritables inves-tisseurs.

Le ministre était en visitedans la wilaya de Tizi Ouzou oùil a visité plusieurs firmesindustrielles dont le complexeélectroménager de l’Eniem.Lors de son escale à ce grandcomplexe qui emploie plusieursmilliers d’ouvriers, Ferhat AïtAli Braham a tenu à réaffirmerla volonté de l’Etat à aiderl’Eniem dans son nouveau plande relance au niveau nationalet à l’international et à piloterses partenariats, insistant surla nécessité de se développer enmatière d’intégration et detransfert du savoir. Des parte-nariats basés sur le transfert dela technologie obéissant, ajoute-t-il, à la logique réellementgagnant-gagnant.

Toujours au niveau de cecomplexe industriel sis à OuedAïssi, le ministre de l’Industriea réaffirmé «la volonté de l’Etatde relancer toutes les industriesinitiées dans le passé et qui ontété parasitées durant les 20 der-nières années par une concur-

rence logistique déloyale».Ferhat Aït Ali Braham a, parailleurs, indiqué que l’Etatcompte faire du tissu industrielrelevant du secteur public lavéritable locomotive de l’inté-gration. Une volonté de relan-cer le secteur public, précise-t-il, qui est «valable» aussi pourle secteur privé qui sera égale-ment et avec autant de moyens,

accompagné par les pouvoirspublics.

À noter en effet, que ce com-plexe industriel, qui empoieplusieurs milliers de tra-vailleurs passe actuellementpar de grandes difficultés quiont nécessité un accompagne-ment financier de l’Etat, équi-valent à plusieurs milliards dedinars. La dernière enveloppe

réclamée par l’Eniem a été esti-mée, par son premier responsa-ble, au mois d’août dernier, àquelque 16 milliards de dinarsqui devraient servir à mettre enmarche son nouveau plan derelance.

Un plan ambitieux, faut-il lerappeler, pour atteindre untaux d’intégration de 70%.Selon Mouazer, le directeur

général, c’est la gamme froidqui sera la première à intégrercette prévision. 10 produitsseront concernés, entre autresles réfrigérateurs, les congéla-teurs et les vitrines ; dans cetteoptique, dont la mise en place acommencé en 2018, dans lecadre d’un partenariat avec unfournisseur libanais de matièrepremière.

Dans son périple à traversplusieurs communes de lawilaya de Tizi Ouzou, le minis-tre de l’Industrie a fait plu-sieurs escales dans des firmesindustrielles relevant du sec-teur privé. Il a, sur les lieux,exprimé la volonté des pouvoirspublics d’accompagner le sec-teur privé dans ses plans dedéveloppement, affirmant qu’iln’existe pas de différence entrele secteur public et le secteurprivé. Au niveau de l’usineélectro industriel de Fréha, AïtAli a préconisé de revoir la stra-tégie, en optant pour les pro-duits qui marchent sur le mar-ché national et pourquoi pasinternational. Il visitera égale-ment et toujours dans la com-mune de Fréha, l’entrepriseYuvax industrie (usine de visse-rie) où il rassurera sur la dispo-nibilité de l’Etat à accompagnercette entité industrielle, dansson plan de développement.

KK..BB..

LE MINISTRE DE L’INDUSTRIE EN VISITE, HIER, À TIZI OUZOU

««LL’’EEttaatt aaccccoommppaaggnneerraa lleess eennttrreepprriisseess»»FFEERRHHAATT Aït Ali Braham a fait plusieurs escales dans des firmes industrielles relevant du secteur privé.

Ferhat Aït Ali Brahama fait une éscale au

complexe ENIEM

DES TRAVAILLEURS DE L’EGSAC SE DISENT «TROMPÉS»

IIllss ddeemmaannddeenntt rrééppaarraattiioonnPPLLUUSSIIEEUURRSS contestent une convention signée entre la direction et la section syndicale. Ils réclament son annulation.

DD ans le cadre des dispositifs misen place pour freiner la propaga-tion du virus Covid-19,

l’Etablissement de gestion des servicesaéroportuaires de Constantine, qui asous son égide sept aérodromes deswilayas de l’Est, a signé une conventionavec le syndicat des travailleurs.L’accord en question a été confirmé le 18juin 2020 entre le directeur de l’EgsacBensid Issam et le secrétaire général del’Ugta relevant du même établissement,Chawki Abdelhak et certifié au niveaudu tribunal sous le numéro14/2020 du30 juin. Cependant, cette convention aété signée, selon plusieurs travailleurs,qui ont pris attache avec notre rédac-tion, sans avoir été informés et à leurinsu, d’autant plus que celle-ci n’est pasconforme aux instructions formulées parle président de la RépubliqueAbdelmadjid Tebboune. Le présidentavait, en effet, donné instruction de lalibération de 50% du personnel. Le gou-vernement a donc décidé, suite auxdirectives du président de la République,de prendre plusieurs mesures dont lasuspension de certaines activités com-merciales et l’obligation de libérer 50%du personnel des entreprises des sec-teurs publics et privés. Autrement dit,les 50% d’employés libérés à cause de laconjoncture sont mis en congé.

Par contre, il n’est pas possible, sur leplan réglementaire, d’imposer auxemployés un congé sans solde sans unaccord préalable entre les deux parties.Seulement, l’accord dont il est question,sans l’aval de tous les travailleurs auniveau de cette entreprise, a prévu un

salaire minimal, soit toutes les primesont été supprimées et les employés sesont retrouvés avec la moitié de leurssalaires. C’est justement là le fait qui aprovoqué un bras de fer entre le direc-teur cité plus haut et une partie des tra-vailleurs qui contestent cette conventiondont ils ignoraient l’existence.

Un sit-in a été observé par ces der-niers qui réclament leur dû, tout en sepréparant à prendre d’autres mesures,notamment avec l’inspection du travail,les employés ont fait d’autres révéla-tions concernant le piétinement de leursdroits et des dépassements en dévoilantmême des faits de corruption. Ce brasde fer qui semble prendre de l’ampleur,nous a obligés à aller voir le directeur auniveau de l’entreprise. Après 10 minutes d’attente, c’est une dame quinous a reçus. Elle s’est présentée commeétant le DRH, répond au nom de Mme Abbas et nous a signifié que ledirecteur est en mission, mais elleaccepte de répondre à nos questions.

Elle a aussitôt mis ce qui se passeactuellement, sur le dos d’une seule per-sonne, précisant qu’aucun mouvementde protestation n’a été enregistré àcause de cette convention au niveau dessept aérodromes que compte l’entrepriseau niveau de l’Est. Elle admet, effective-ment, que toutes les primes ont été sup-primées, qu’un travailleur soit en confi-nement soit en congé forcé ne peut enaucun cas percevoir le même salairequ’un employé encore en poste.

Elle a justifié également, le fait, quepar cette convention, la direction avoulu préserver les salaires et lesemplois des travailleurs, surtout qu’encette période de crise sanitaire l’entre-prise n’enregistre aucune rentrée d’ar-

gent. À ce propos, le président avaitaverti, justement, qu’il ne voulait pasentendre dire qu’une entreprise est encrise d’argent. Notre interlocuteur s’estaussitôt rétracté pour souligner que « jen’ai pas dit qu’il n’avait pas d’argent »,néanmoins ajoute-t- elle « des dépensesénormes ont été faites, à titre d’exempleles opérations de désinfection qui ont eulieu et d’ailleurs une prime de danger aété versée aux agents ayant pris encharge ces opérations. Elle notera égale-ment les dépenses dues au payement desfactures et d’autres dépenses pour l’en-tretien des équipements et du gardien-nage. À cela s’ajoutent quelques petitstravaux comme le désherbage.

Seulement, toutes ces dépenses se fai-saient en temps normal, bien avant leCovid-19 avec la participation de tout lepersonnel ?

Enfin elle nous informe qu’uneplainte a été déposée à l’encontre decelui qu’on accuse d’être à l’origine de cemouvement, dont elle ne trouve pas dequalificatif, pour déclarations calom-nieuses et incitation à la désobéissance.Cependant, en réalité il ne s’agit pasd’une seule personne, mais de plusieursqui contestent cette convention etdemandent son annulation, en deman-dant une enquête de la tutelle sur ce quise passe au niveau de cette entreprise.

II..GG..

� KKAAMMEELL BBOOUUDDJJAADDII

Qui défend la masse ouvriére ?

� IIKKRRAAMM GGHHIIOOUUAA

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MERCREDI 7 OCTOBRE 2020Tribunaux10

«M onsieur, j’ai unproblème et untrès gros : mon

épouse a disparu, aprèsavoir fait un avortement àl’hôpital. Je voudrais revoirmes gamins que je n’ai plusrevus depuis 16 mois ! » Ali. I. un fonctionnaire allaitvivre, à partir de l’Aïd Seghir1439/2019, un véritable calvaire.

Après les fêtes de l’Aïd,Aïda.S. ne semblait paschaude à l’idée de revoirson époux. Elle lui répondaitpar des subterfuges ! Mais lalongue absence du domicileconjugal, s’apparentait plu-tôt à un abandon de famille.

Le stratagème de madamequi, par un mélange de collu-sion de fonctionnaires de lajustice et d’une femme déci-dée à quitter son mari pardes moyens peu recomman-dables !

C’est ainsi qu’Ali courutdans tous les sens pour tom-ber sur l’hôpital de BéniMessous (Alger) où madamese trouvait avec, disait-elle,un problème d’ . . . anémie !Mais, monsieur était plutôtsceptique, car le pavillon oùse trouvait madame, n’avaitrien à voir avec l’anémie ! Etlorsqu’il leva les yeux versla pancarte d’entrée, il eut unhaut le cœur : « Maternité ! »Il s’adressa au bureau d’en-trée, déclina son identité!Son épouse était inscritesous le douloureux pseudo-nyme d’Aïda X …

Le prénom y était, mais lenom de la famille du papaavait disparu, tout comme lesien ! Il n’y avait aucun doutepossible : on lui cachait deschoses, Il ne ferma pas l’œil,

oui, mais encore il se posaitdes questions terribles dugenre : Pourquoi ne m’a – t –on pas averti de l’avortementde ma femme à temps ?Pourquoi m’a-t-on caché l’é-tat de mon épouse ? Est-ceque le premier homme àsavoir l’état de grossesse deson épouse, après le méde-cin traitant, est oui ou non,l’époux ? Pourquoi madamen’a jamais dit qu’elle atten-dait un enfant ?

À moins que… Non, ilvaut mieux ne pas y penser !Aïda serait-elle infidèle ? Etsi l’enfant n’était pas de lui ?Qu’a-t-elle pu dire à son pèreà propos de l’opération« avortement » pour qu’il

n’en parle pas ? Et puis, lors-qu’il lut le certificat médical,il constata avec amertumeque madame « X » s’étaitprésentée dans les servicesen « bon état », ce qui voulaitdire purement et simplementqu’elle s’était présentée avecla ferme résolution de sefaire avorter ! Des questionsdures et pénibles traverse-ront l’esprit de monsieur jus-qu’au lever du jour.

À l’hôpital, Ali, l’épouxosa poser la question aupère, qui lui brûlait les lèvres, autour de l’état de safille.

La réponse sortit commeun boulet d’une bouche decanon : « Adresse-toi à ta

femme, c’est plus sûr et plusofficiel ! » Ali. I. exhibe lesfaux en écriture et nous sur-prend en nous apprenantque l’huissier avait procédéà la destruction de la« grosse », un documentofficiel détruit par un asser-menté qui sait avant beau-coup de monde que cet acteest criminel et criminalisé.C’est dire la force de cettefemme qui nage bien ! Quefaire si la justice ne joue passon rôle ? Je veux seulementrevoir mes enfants ! Dépité, ilcesse alors de courir et s’a-dresse à cet espace ! Qu’enpensent les chefs de cour deBlida et Tipasa ?

A .T.

L’ŒIL AU PALAIS

�� ABDELLATIF

TOUALBIA

LA CHRONIQUEJUDICIAIRE

U n fonctionnaire qui allait vivre àpartir de l’Aïd Al Seghir1441/2019, un véritable calvaire.

Après les fêtes de l’Aïd, Aïda ne semblaitpas chaude pour rejoindre le domicileconjugal. Après le 3ème jour, elle n’étaitplus chez elle et personne ne savait oùelle était partie. Elle ne répondait pas auxappels d’Ali, de son époux pendant 10 jours. « Ce n’est qu’au 11ème jourqu’elle osa me répondre qu’elle était auservice « anémie », à l’hôpital BéniMessous à 18 heures, avec papa. « Net’inquiète pas ! » me dit-elle ! Alors, ledoute me gagna. » Il prit un taxi endirection de l’hôpital. « Là-bas,mensonge, j’ai découvert qu’elle n’étaitpas au service d’anémie. Par contre, ellese trouvait dans celui de la « maternité ».

Le lendemain, il se dirigea vers leservice des entrées, et demanda desexplications autour de cette « pseudo »anémie. On l’informa qu’il étaitexpressément interdit de donner desrenseignements sur une malade ; on arefusé, car les coordonnées de madamen’existaient pas. Par contre, ils avaient

celles de madame X. « On me pria defaire une … demande ! Après une courseeffrénée, on me répondit que cette femmea été admise sans livret de famille, sansrenseignements, et qu’ils ne pouvaientl’informer que sur une ordonnance dujuge !

Le rapport médical précise qu’elleavait fait un avortement sous X etqu’elle était en très bon état ! ». Alidéposa une plainte en bonne et dueforme pour « avortement » auprès dutribunal de Chéraga (cour de Tipasa). Lejuge d’instruction de la 4ème chambren’obtiendra aucun résultat et le non-lieufut prononcé, malgré toutes les preuvesdétenues par le mari qui se posa mille etune questions autour de cette sentence !À l’hôpital, Ali, l’époux osa poser laquestion au beau-père, qui lui brûlait leslèvres, autour de l’état de sa fille.

La réponse sortit comme un bouletd’une bouche de canon : « Pose cettequestion à ta femme, c’est plus sûr etplus officiel ! Il cessa de se poser desquestions, car la vérité est que Aïda étaitla seule responsable de cette situation !

D’abord, madame prolonge l’absence dudomicile conjugal, ensuite elle ne donnepas signe de vie, puis, ne répond plusaux mille appels téléphoniques etmaintenant, voilà que madame se trouveà l’hôpital pour des soins pour anémiedans le pavillon réservé auxavortements ! S’exprimant avecdésespoir, Ali. I. exhibe les faux enécriture et nous surprend en nousapprenant que l’huissier de Chéraga,avait procédé à la destruction de la« grosse » pour l’empêcher de rendrevisite à ses enfants. C’est dire la force decette femme qui nage bien, nousécririons même à l’aise, dans les eauxapparemment calmes et sereines de labelle magistrature, récemment délivréedes serres de la mafia, ou si le voulezbien de tous les mafiosos, les affreux, lesméchants les sales mentalement,infréquentables et les évitables « colsblancs » de la mafia. Que faire si la justicene joue pas son rôle ?

Le juge d’instruction est aussi à « tirerpar les oreilles » pour son surprenantverdict ! A .T.

Depuis maintenantpresque 15 jours rondsque les magistrats et lesavocats se tiennent enrespect devant une opi-nion publique qui ne com-prend que dalle devanttout ce charivari créé pardes robes noires à chevalsur les principes.

Des principes pas tou-jours partagés par lesdéfenseurs des droits del’homme et les juges quidétiennent, par la forceremise gracieusement, laloi, la police de l’au-dience.

Le combat est initié parles avocats provoquéspar le juge de la 1èrechambre pénale de lacour d’Alger qui a mis à laporte le bâtonnierAbdelmadjid Silini de lacapitale sans ménage-ment. Alors là, mes amis,devant ce « sacrilège »,tous les défenseurs, nonseulement d’Alger, maisencore de tous le pays, etpardon du peu, plus de 40 000 se sont levéscomme un seul homme,pour dresser unemuraille, non pas impre-nable, mais prête à com-mencer une guerre, à l’is-sue certaine : la victoiredes conseils qui savent,depuis la nuit des temps,que leur lutte est sacrée,car il s’agit des droits descitoyens, donc, gagnablesur tous les plans !Souvenons-nous de lagrande marche du Palaisde justice de la rueAbane-Ramdane à l’APN,au boulevard Zighout-Youcef d’Alger, qui fitplier Belaïz et tous lesservices de sécurité del’époque, dont se ser-vaient les parents pourfaire envoyer au lit et dor-mir les enfants les plusdissipés !

Aujourd’hui, unis etdécidés à se débarrasserdu pesant joug, à com-mencer du vieux loup Me Miloud Brahimi, tou-jours debout et redouta-ble, au tout jeune MeMiloud Seket, avide desavoir et ambitieuxcomme jamais, les avo-cats ont envie une bonnefois pour toutes, de sedébarrasser des nœudset chaînes en fer forgé,qui ligotaient leurs aînésen les empêchant de plai-der en toute liberté, enfaveur de leurs clients,assurés ainsi de la pré-somption d’innocence !C’est pourquoi en gelantmomentanément leurgrève, les avocatsenvoient au pouvoir unesalve d’honneur, qui nesignifie nullement unebaisse de la garde, maisune nuée de « directs » aumenton de la chancelleriequi devrait prendre ausérieux l’avertissementdes robes noires !

A .T .

Les avocatsen stand-by ! LLee sseeccrreett ddee mmaaddaammee XX ……

Ali. I. un père de famille est à la recherche de la vérité sur sa femme, qui aurait procédé à un avortement à l’hôpital

sous « X » . . . et . . .

OOùù eesstt llaa jjuussttiiccee ??

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11MERCREDI 7 OCTOBRE 2020

À QUELQUES ENCABLURESDU MATCH FACE

AU NIGERIAportsS SAÏD MEKKI

Les chosessérieuses ontc o m m e n c épour les Vertssous la hou-

lette du sélectionneurDjamel Belmadi, avec unepremière séance dedécrassage qui a eu lieu,lundi soir, en Autriche.Depuis hier, les séancessont consacrées au volettechnico-tactique. Ce pre-mier stage des Verts sedéroule à klangnofort, villedistante de 324 km de lacapitale Vienne. 19 joueurs étaient pré-sents à la premièreséance d’entraînement enattendant la venue desretardataires, prévue hier.Etaient absentsBounedjah et Doukha,pour une affaire adminis-trative (problème de visa),Bennacer (autorisé àretarder son arrivée pourassister à la naissance deson fils) et Sapno-Rahouainsi que Benrahma.Belmadi s’est vu contraintde faire appel, à la der-nière minute, à Merbah etDarfalou, pour remplacer

respectivement Doukha etBounedjah. Le coachnational et ses collabora-teurs ont donc commencéla préparation du premiermatch amical en ces datesFIFA allant du 5 au 14 octobre, qui estprévu vendredi auWorthersee Stadion deKlagenfurt, en Autriche(20h30). Il est utile denoter au passage que lesVerts auront à disputer unsecond match amical, lemardi 13 octobre contre leMexique, mais en sedéplaçant aux Pays-Bas.Car cette deuxième jouteamicale des Verts devraitse jouer au Cars-JeansStadion de La Haye(21h00). Lors de la pre-mière journée du stage,Belmadi avait programméet mis en pratique une pre-mière séance de décras-sage dans la mesure oùen majorité les joueursvenaient de disputer desmatchs officiels avec leursclubs respectifs. Maisavant le début de laséance Belmadi et le capi-taine des Verts, Riyad

Mahrez, ont présenté àleurs compatriotes lesdeux nouveaux venusdans le groupe, à savoirZerkane et Medioub. Cettepremière séance dedécrassage a duré uneheure et demie et à l’issuede laquelle le sélection-neur Belmadi a organiséun match test pratiqueentre les joueurs dans unetrès bonne ambiance avecdes retrouvailles entre leschampions d’Afrique,après une absence de 11 mois. En parallèle, les

gardiens de but Oukidja etM’bolhi ont eu droit à untravail spécifique avec leurcoach Aziz Bouras. Laséance d’aujourd’hui seraconsacrée à l’aspect tech-nique et tactique avec bienévidemment des testspour certains joueursdevant combler les sec-teurs des habituelsabsents. On citera, à titred’exemple en défense eten l’absence de Benlamriqui vient juste de rejoindrele club de l’Olympique deLyon, Belmadi pourraitbien décaler le latéral gau-che, Ramy Bensebaïni,comme défenseur centralpour épauler Mandi, carfaisant partie du noyau durde la sélection nationale etdéveloppe déjà des auto-matismes avec le derniercité. Quant au couloir gau-che, occupé jusque-là parBensebaïni, le sélection-neur national pourrait bientitulariser MohamedFarès, qui vient de rejoin-dre la Lazio Rome. Saufs’il veut vraiment testerdans la pratique le jeunenouveau venu Abdel-Jalil

Medioub, sociétaire duclub portugais Tondela.Côté offensif, et pour pal-lier l’absence de Belaïli, lecoach Djamel Belmadipourra compter sur SaïdBenrahma, le meneur dejeu du club de premièredivision anglaise,Brentford, avec lequel il necesse d’enchaîner lesbons résultats. Parailleurs, d’autres solutionspeuvent régler l’absencede Belaïli avec le NîmoisZinedine Ferhat et leBordelais Mehdi Zerkanequi pourraient égalementapporter le plus escomptédans ce poste offensif deBelaïli. Pour les autrespostes, Belmadi compte-rait certainement sur sesjoueurs cadres, cham-pions d’Afrique en titre. Entout cas, pour le momentplace à la mise en placedes systèmes de jeu etdes variantes avec les 24 joueurs qu’il a convo-qués pour préparer d’a-bord ce premier matchamical contre le Nigeriaprévu vendredi prochain.

S. M.

Avant d’affronterle Nigeria,

vendredi prochainen amical, le

sélectionneur del’Equipe nationalealgérienne, Djamel

Belmadi, étudieles différentes

possibilités pourcomposer sononze de départ,notamment en

raison desabsences

enregistrées ausein de son

effectif.

LES DERNIÈRESRETOUCHES DE BELMADI

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MERCREDI 7 OCTOBRE 202012 Sports

O LYON Benlamri annoncela couleur Il est la surprise de cemercato lyonnais ! Aprèsavoir enrôlé Lucas Paquetaou encore Mattia De Sciglio,l’Olympique Lyonnais était àla recherche d’un défenseurcentral pour pallier le départde Joachim Andersen àFulham sous la forme d’unprêt avec option d’achat.Dans cette optique, c’estl’international algérienDjamel Benlamri qui estarrivé dans le Rhône dansles toutes dernières minutesdu mercato. Passé Al-Shabab, l’ES Sétif ou encorela JS Kabylie et le NAHussein Dey, le colosseavait impressionné lors de ladernière coupe d’Afrique desnations remporté par sasélection, s’imposant commeun des éléments majeurs dusacre algérien. Il a tenu àremercier son agent et s’estdit fier de rejoindre le dernierdemi-finaliste de laChampions League. Il se ditprêt à relever le défi etrépondre favorablement auxattentes des Lyonnais.

PARIS FC

Tlemçani signe à Chelsea Le second club de lacapitale française, le ParisFC (Ligue 2) a annoncé letransfert de son jeunegardien franco-algérien SamiTlemçani pour le prestigieuxclub anglais de Chelsea FC.Âgé de seulement 16 ans etsurclassé avec l’effectif pro,ce portier d’avenir est àsuivre de près par la FAFdans l’optique de lasuccession de Raïs M’Bolhi !« Le Paris FC et le ChelseaFC sont tombés d’accordpour le transfert définitif deSami Tlemcani. Après unpeu plus de 2 ans au seindu Paris FC, le jeunegardien (16 ans) rejoint doncle club londonien etpoursuivra sa progressionoutre-manche » écrit le clubfrancilien. Le jeune gardiend’origine algérienne rejointdonc le club londonien et yretrouvera l’internationalsénégalais Édouard Mendy,fraîchement recruté par lesBlues en provenance duStade Rennais.

NAPLES

Zedadka file en Série CJeune talent de la primaveradu Napoli, le jeune joueurpolyvalent Karim Zedadkava connaître une nouvelleaventure dans sa carrière.Le jeune joueur algérien de20 ans a signé, lundi dernier,dans la soirée avec un clubde Série C, prêté parNaples au club de Cavesesans option d’achat. KarimZedadka a décidé de partiren troisième division à larecherche de temps de jeuet acquérir plus d’expérienceafin de revenir encore plusfort la saison prochaine àNaples.

L e début de la saison foot-ballistique en Algérie est-ilcompromis ? Au train où

vont les choses, cela risque d’ê-tre le cas. Les cas testés positifsau coronavirus chez les clubs dela Ligue 1 laissent craindre cescénario. Et c’est au niveau duCR Belouizdad, championd‘Algérie en titre, que le nombredépasse toutes les attentes.Après le milieu de terrain, SamirAiboud, contaminé et guéri, c’estau tour, dimanche dernier, dudéfenseur central SofianeBouchar, de choper le virus.

La direction du club a com-muniqué ce cas sur son siteInternet et annoncé que le stageque l’équipe effectue actuelle-ment à Mostaganem a étéécourté, puisqu’il s’est terminéhier. Mais en réalité, cette déci-sion d’interrompre le stage estdue au fait que 6 autres cas ontété détectés, sans, toutefois,être déclarés par la directionbelouizdadie.

Il s’agit des joueurs Haïs,Sayoud, Souibaâ et Bousseliou,ainsi que le médecin de l’équipeet le garde-matériel. Pourtant,avant de rallier cette ville côtière,tous les membres de la déléga-tion du CRB ont effectué des

tests PCR, qui s’étaient avérésnégatifs. Que s’est-il doncpassé, ? Selon des sources, cer-tains joueurs ont quitté l’hôtelpar moment, à l’insu de leurentraîneur et les autres mem-bres de la direction en place.

Et le CRB n’est pas le seulclub dans ce cas. L’USM Alger,en préparation à l’Ecole supé-rieure d’hôtellerie et de restaura-tion d’Alger (ESHRA), a enregis-tré 4 cas positifs. Il s’agit deAlilalt, Chita, Zouari et

Boumechra. Jusqu’à ce quenous mettions sous presse, ladirection du club, pourtant trèsactive en matière de communi-cation sur les réseaux sociaux,n’a pipé mot sur ces cas. Seloncertaines sources, il s’agit d’unepersonne étrangère au club quiaurait chopé ce virus et pu accé-der, ensuite, dans le lieu dustage et contaminer les joueursen question. Outre le CRB etl’USMA, le MC Oran avait déjàenregistré un cas positif, à savoir

le joueur Benamar Mellal. Il fautdire, dans ce sillage, que le non-respect du protocole sanitaire auniveau des clubs y est pourbeaucoup dans cet état deslieux. L’application est difficile-ment réalisable de par les avisunanimes, notamment pour desraisons liées essentiellement auvolet financier en cette périodeoù les clubs se trouvent, dansleur grande majorité, en crise. Lasuite ne s’annonce pas rose.

M.B.

Le CRB est le plus touché

LICENCE DE CLUB PROFESSIONNEL

5 clubs déposent leurs dossiers La direction de contrôle de gestion et des finances des clubs

professionnels(DCGF) de la

Fédérationalgérienne de

football a reçu,lundi dernier, au

siège del’instance fédérale

à Dély Ibrahim,les représentantsde cinq nouveaux

clubs qui ontdéposé leurs

dossiers pourl’obtention de la Licence de club professionnel (LCP). Il

s’agit des clubs suivants : la SSPA JSM Skikda, la SSPACS Constantine, la SSPA US Biskra, la SSPA CA Bordj Bou

Arréridj et la SSPA NC Magra. Cette cérémonie s’estdéroulée dans un bon esprit de collaboration entre la

DCGF, présidée par Réda Abdouch, et les SSPA.

L a commission de la couped’Algérie de football adécidé de supprimer les

matchs aller-retour lors des quartset demi-finales, en raison du nom-bre de rencontres important prévu

pendant la saison 2020-2021, aindiqué, lundi, la Fédération algé-rienne de la discipline (FAF). LeBureau fédéral, réuni dimanche, aégalement annoncé que « d’au-tres amendements sont prévus,mais dépendent de la date de lareprise des compétitions ».« Compte tenu de la prochaineconfiguration de la L1 (20 clubsau lieu de 16), il sera procédé àune nouvelle répartition des quo-tas », ajoute le communiqué de laFAF.

La commission de la couped’Algérie de football, présidée parAhcène Arzour, avait introduit lesmatchs aller-retour en quarts etdemi-finales lors de la saison2018-2019.

COUPE D’ALGÉRIE

SUPPRESSION DESMATCHS ALLER-RETOUR

NOUVEAUX CAS DE COVID-19 PARMI LES JOUEURS DE LA LIGUE 1

Le début du championnat compromis ? 10 cas testés positifs au Covid-19 ont été enregistrés au niveau des clubs de football de l’élite,6 au CR Belouizdad et 4 à l’USM Alger. Un état des lieux qui fait, désormais, craindre le pire.

USM BEL ABBÈS

L’hôtel de l’OPOW à la disposition du club Il s’agit d’un hôtel d’une capacité de 13 chambres, doté également d’un centre de soins, en plus d’un

restaurant et de toutes les autres commodités nécessaires pour accueillir les sportifs.

�� MOHAMED BENHAMLA

L ’hôtel relevant de l’Office du parcomnisports de la wilaya (OPOW) deSidi Bel Abbès a été mis à la disposi-

tion du club local, l’USMBA, qui évolue enLigue 1 de football. Cette procédure vise àaider la formation de la Mekerra à « faireface à ses problèmes financiers en assurantun lieu d’hébergement et de mise au vert àses joueurs », a indiqué à l’APS le respon-sable de la DJS de la wilaya, BadreddineGharbi. Il s’agit d’un hôtel d’une capacité de13 chambres, doté également d’un centre desoins, en plus d’un restaurant et de toutesles autres commodités nécessaires pouraccueillir les sportifs, a précisé la même

source. L’USMBA vient de conclure un« important contrat » de sponsoring avecNaftal (filiale de Sonatrach) pour une duréede 3 ans, à raison de 150 millions DAannuellement, ce qui a permis à ce club del’Ouest du pays de lancer enfin ses prépara-tifs en vue de la nouvelle saison après avoirbeaucoup peiné pour le faire, a-t-on faitsavoir.

En s’offrant l’hôtel en question, la direc-tion des Vert et Rouge pourra ainsi économi-ser une précieuse somme d’argent et lui évi-ter notamment de louer des appartements àses joueurs résidant hors de Sidi Bel Abbèscomme elle avait l’habitude de le faire, a

souligné la même source. L’USMBA aengagé un nouvel entraîneur en la personnede Lyamine Bougherara, qui a signé soncontrat samedi dernier, soit le même jourayant vu le club réaliser ses deux premièresopérations de recrutement avec l’arrivée desjoueurs Tiboutine (ex-USM Alger) et Itim (ex-MC Oran).

Les dirigeants de cette formation sontnéanmoins tenus d’apurer les dettes enversles joueurs qui ont saisi la Chambre natio-nale de résolution des litiges (CNRL) pouraspirer à qualifier leurs nouvelles recrues, vuque l’équipe est interdite de recrutementpour le moment.

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MERCREDI 7 OCTOBRE 2020 13Sports

ROLAND-GARROSDjokovic fait tomber

adversaires et records Karen Khachanov devait

constituer le premier test pourNovak Djokovic à

Roland-Garros: lundi en 8es de finale, le Russe a cédé

en trois sets comme les troispremiers adversaires du

numéro un mondial qui en aprofité pour améliorer

quelques records. «Je n’ai pasperdu de set jusqu’en quarts

de finale, c’est bien. Je mesens bien sur le court et... ony va !», s’est réjoui Djokovic

après son succès 6-4, 6-3, 6-3face au 16e mondial qui l’avait

battu en finale du Masters1000 de Paris en 2018. Le

Serbe affiche depuis le débutdu tournoi des ambitions «très

hautes» et vise ouvertementun 18e titre du Grand Chelempour se rapprocher de Roger

Federer (20) et Nadal (19).Déjà, il jouera, contre

l’Espagnol Pablo Carreno(18e), son 14e quart de finale

à Roland-Garros, égalant lerecord de Rafael Nadal. Ladernière fois que Djokovic

avait affronté Carreno, il s’étaitfait disqualifier pour avoirlancé une balle qui avait

atterri sur la tête d’une juge deligne. C’était en 8es de l’US

Open il y a un mois. Maislundi, il a également décroché

sa 35e victoire cette saison,avec pour seul échec sa

disqualification à New York. Ila également amélioré un de

ses propres records, enatteignant son 11e quart àRoland-Garros d’affilée. Il

jouera son 47e quart deMajeur, à 10 longueurs du

record de Federer (57).

FORMULE 1

Le GP d’Istanbul setiendra sans publicLe Grand Prix de Turquie de

Formule 1, prévu à Istanbul le15 novembre, se déroulerasans public pour éviter une

propagation de l’épidémie deCovid-19, ont annoncé lundi

les autorités. La course, 14e des 17 manches de la

saison, avait été ajoutée enaoût au calendrier de lasaison 2020 de Formule 1 révisé en raison de la

pandémie qui a perturbé lescompétitions sportives partoutdans le monde. «La course en

question se tiendra sanspublic sur décision du conseil

de la santé d’Istanbul qui s’estréuni lundi matin», a annoncéle gouvernorat d’Istanbul dans

un communiqué. La courseprécédent celle d’Istanbul, le

Grand Prix de l’Eifel deFormule 1, au Nürburgring en

Allemagne, pourra se déroulerle 11 octobre devant

20 000 spectateurs àcondition d’un strict respect

des règles sanitaires contre lenouveau coronavirus, avaientannoncé les autorités locales

le 21 septembre. Selon lebilan officiel, la Turquie a

enregistré près de 325 000 cas de coronavirus et

plus de 8 400 décès. Lenombre des cas recensés a

augmenté ces dernièressemaines après un

allègement des restrictions. LeGP de Turquie sera couru sur

l’Istanbul Park, long de 5 338 km et qui a accueilli la

F1 à sept reprises entre 2005 et 2011.

OMNISPORTS

I slam Slimani, qui évoluait lasaison dernière du côté del’AS Monaco, est désormais

retourné à Leicester City. Maisl’attaquant algérien s’est confié àFrance Football sur sa saison enLigue 1 et sur sa réussite durantcet exercice 2019-2020. Slimania donc déclaré : «Personne necroyait en moi. Je me souvienslors de ma présentation enconférence de presse, il y avaitWissam Ben Yedder, HenryOnyekuru et le président OlegPetrov. Les journalistes posaientdes questions à tout le mondesauf à moi... C’était comme si jen’existais pas. Je me suis ditdans ma tête : ‘‘Vous allez bienvoir qui est Slimani.’’ J’ai euenvie de montrer que j’avais desqualités et que, si j’étais là, cen’est pas du tout par hasard.» Etil est également revenu sur sarelation avec Ben Yedder, qui afait des merveilles et a déclaré :«Dès que je suis arrivé, j’aitrouvé une belle complicité aveclui. Sur le terrain, il est évidentque l’on se complète parfaite-ment. C’est un joueur intelligent,très adroit devant le but.»Concernant sa relation avec l’en-traîneur Robert Moreno, l’inter-national algérien a déclaré : «Dema part, il n’y avait aucun pro-blème à son égard. Avant mêmequ’on commence quoi que cesoit, il m’a dit que je serai rem-plaçant et que je ne jouerai plus.Il est arrivé et il savait déjà. Il ne

m’a même pas laissé la chancede prouver le contraire. Il n’yavait aucune concurrence possi-ble. Il m’a juste dit : «Islam, tuétais un des meilleurs lors de laphase aller. Je vais jouer avecun seul attaquant, et toi tu serasremplaçant». En évoquant sapsychologie footballistique, leChampion d’Afrique assure qu’ê-tre critiqué « me (le) motive.Cela ne me fait pas mal. Je suisun joueur qui a besoin de prou-ver, qui a besoin de se sentir endifficulté. Le confort, ce n’est pasvraiment mon truc. Quand je

vois les critiques sur mon style,cela me donne envie de montreret de fermer des bouches» enajoutant que «ceux qui suiventma carrière savent parfaitementque ce genre de choses m’a tou-jours servi à être fort. Aucontraire de beaucoup, celaanime en moi une rage incroya-ble. C’est un moteur qui me per-met de montrer ce que je vauxvraiment». Par ailleurs, Slimani,qui n’a pas encore trouvé unclub preneur, était bel et biendans le viseur de l’O Lyon,comme l’a annoncé en exclusi-

vité Sky Sports. La chaîneTéléfoot a confirmé l’intérêt dudirecteur sportif lyonnais, leBrésilien Juninho, qui n’a pas pualler au bout de cette opération.En effet, la venue de l’attaquantde Leicester City était condition-née aux départs de Jeff Reine-Adélaïde et de Memphis Depay.Le milieu a bien rejoint l’OGCNice en prêt avec option d’achat.Mais l’attaquant néerlandais, lui,n’a pas pu signer au FCBarcelone. Obligeant l’internatio-nal algérien à rester à l’écartchez les Foxes. R. S.

BESIKTAS

Ghezzal arrive en prêt C’était dans l’air et c’est désormais officiel : l’internationalalgérien Rachid Ghezzal a signé lundi en faveur deBesiktas. Le club turc a annoncé la signature de l’ailieralgérien en provenance de Leicester City, le joueur estprêté pour une saison sans option d’achat. Il était dans leviseur de quelques clubs italiens et annoncé aussi ducôté de Fenerbahce, mais il a finalement signé en faveurde Besiktas. La saison dernière, faut-il le rappeler, il aévolué avec la Fiorentina (Série A) à titre de prêt.

Slimani a relevé plusieurs défis

ISLAM SLIMANI

«Personne ne croyait en moi»«Je suis un joueur qui a besoin de prouver, qui a besoin de se sentir en difficulté. Le confort, ce n’est pas vraiment mon truc», reconnaît le buteur algérien.

CAGLIARI

OUNAS DÉBARQUE

A n n o n c étout pro-che de

rejoindre HellasVerone, l’inter-national algérienAdam Ounas adécidé de partiren Sicile et des’engager enfaveur deCagliari. Ne figu-rant pas dansles plans de sonentraîneur auNapoli, AdamOunas étaitdans l’obligationde partir versune nouvelledestination et

c’est Cagliari quia réussi àconvaincre lejoueur et sonclub pour l’avoiren prêt pour uneannée avecoption d’achat.Auteur d’une sai-son moyennesous les cou-leurs de l’OGCNice lors du pré-cédent exercice,Ounas souhaitefaire une bonnesaison avecCagliari et cumu-ler du temps dejeu pour reveniren sélection.

L ’Association algériennede médecine sportive(ANAMS), créée en

février 2019, a officiellementintégré l’Union arabe de la spé-cialité, a appris l’APS lundiauprès du président de l’institu-tion algérienne, Hicham Allem.«L’Union arabe de médecinesportive nous a confirmé l’ac-ceptation de notre demanded’adhésion. Nous en sommessatisfaits. Nous félicitons pour

cela l’ensemble des membresde notre association en lesexhortant à poursuivre leursefforts pour davantage de suc-cès», a affirmé le docteur Allem.L’Association algérienne demédecine sportive, dont le siègese trouve à Saïda, a vu le jour le14 février 2019. Elle compte 22 commissions de wilaya et 48 bureaux de wilaya. «L’A-NAMS prépare actuellement latenue d’un séminaire internatio-

nal de médecine sportive et chi-rurgie orthopédique à Oran,simultanément avec les Jeuxméditerranéens-2022 prévusdans la même ville», a fait savoirle docteur Allem, ajoutant :«Nous avons obtenu l’accord del’université 1 d’Oran pour établirune convention de partenariat envue de l’organisation d’évène-ments scientifiques en relationavec la médecine sportive. Nousnous sommes mis d’accord éga-

lement pour créer une commis-sion mixte chargée d’organiserdiverses activités scientifiques».Le président de l’ANAMS a indi-qué que l’association qu’il dirigecomprend également une com-mission qu’il a qualifiéed’«importante», à savoir la com-mission «Santé et hygiène desathlètes de haut niveau»,laquelle est présidée par lachampionne de karaté en Kata,Kamelia Hadj Saïd.

MÉDECINE SPORTIVE

L’ANAMS intègre l’Union arabeL’Association algérienne de médecine sportive (ANAMS), dont le siège se trouve à Saïda, a vu le jour

le 14 février 2019. Elle compte 22 commissions de wilaya et 48 bureaux de wilaya.

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14 MERCREDI 7 OCTOBRE 2020

MANCHESTER UNITED

Cavani arrive Cela a été l’un des mouvementsprincipaux des dernières heuresdu mercato que l’arrivéed’Edinson Cavani à ManchesterUnited. L’ancien Parisiendébarque libre à Old Traffordavec qui il s’est engagé pourune année. Il va venir renforcerun poste d’attaquant de pointepour l’instant seulement occupépar Anthony Martial. Pour sespremiers mots sur le site du club,l’Uruguayen a fait de sa fierté lefait de rejoindre les RedDevils : « Manchester United estun des plus grands clubsdu monde, c’est unhonneur d’être ici. Je n’aijamais arrêté dem’entraîner et je suis prêtà représenter ce clubincroyable. J’ai hâte de continuer à écrire mapetite histoire dans le livre du football et monobjectif doit rester le même, comme toujours- le travail, le travail, le travail. J’ai eu uneconversation avec le coach et cela a accrumon désir de porter ce beau maillot. »

REAL MADRID

Pas de recrues,une première en 40 ans

Fini les recrues galactiques et les transfertspharaoniques. Le Real Madrid a été sage cet été.Trop sage même au goût des supportersmerengue. Le Real ne recrutera personne et c’estune première en 40 ans pour le club des DiStefano, Zidane et autres Ronaldo. Après avoirrécupéré Martin Odegaard au milieu du terrain, leReal a dégraissé (Borja Mayoral à la Roma, Jamesà Everton, Bale à Tottenham notamment) et a gardéLuka Jovic, prenant soin de doubler tous sespostes. C’est une phase de transition qui s’étire pourle champion d’Espagne qui n’a certes, pas eu dechance avec sa dernière recrue onéreuse, le BelgeEden Hazard. Transféré depuis Chelsea contre unesomme supérieure à 100 millions d’euros, l’ailier apassé plus de temps à l’infirmerie que sur le terrain.Le Real a même refusé les avances d’EdinsonCavani, qui serait pourtant arrivé libre, mais qui auraitcoûté trop cher en termes de salaire. La pressemadrilène murmure que le Real économise et prépareune nouvelle vague de recrues pour l’été prochain.Les Français Kylian Mbappé et Eduardo Camavingaseraient concernés. Les Galactiques reviendront àSantiago Bernabeu.

JUVENTUS

Chiesa a signé L’ailier international italienFederico Chiesa, 22 ans, aété transféré, lundi, à laJuventus Turin, indique la

Ligue italienne de footballsur son site Internet à

quelques heures de laclôture du mercato.Chiesa sera d’abord prêté

pendant 2 ans par laFiorentina, avant d’être

formellement acheté parla Juventus, et l’opération

dans sa globalité estévaluée à un montant allant

de 55 à 60 millions d’euros, selon la presse italienne.

PSG

Rafinha, lasurprise du chef

Recruté dans les derniers instants dumercato par le Paris

Saint-Germain, lemilieu de terrain

Rafinha (27 ans) alivré ses premières

impressions aumicro dePSGTV.

L’internationalbrésilien ne

cache pas sonbonheur. « La

vérité c’est quec’est une

immense joie,j’avais très envie

de venir quandj’en ai eu la possibilité et

l’opportunité. Pouvoir vivre cemoment est incroyable !

Forcément, il y a la nervosité queça représente de signer le dernier

jour pour un club de cetteenvergure, ça a été difficile mais

tout finit bien. (...) C’est incroyablede pouvoir arriver dans un club

comme Paris », savoure l’ancienBarcelonais. « Sur le plan

personnel, je veux atteindre lemême niveau que celui de la saison

passée, poursuit-il. Je me senscapable de pouvoir encore grandir

comme footballeur, d’apprendreauprès de mes coéquipiers. Sur le

plan collectif, je viens pour gagner leplus de titres possibles. » Pour

s’attacher les services de Rafinha, lePSG a déboursé 3 millions d’euros

sous forme de bonus, avecégalement 35% sur une éventuelle

revente pour le Barça.

ARSENAL

Partey trèsattendu

Pour 50 millions d’eurosenviron, Thomas Partey

est devenuun joueurd’Arsenal.

Un effortimportant

pour unjoueur qui

était trèsdésiré par Mikel

Arteta : « Nous surveillonsThomas depuis un

moment, donc noussommes maintenant

ravis d’ajouter unjoueur d’une telle

qualité à notre équipe. C’est unmilieu de terrain dynamique avec

une grande énergie. Il apportebeaucoup d’expérience d’un club dehaut niveau, qui a concouru au plushaut niveau en Liga et en Ligue des

champions pendant plusieurs années», a déclaré le manager des

Gunners. Thomas Partey portera lemaillot n°18 et rejoindra ses

nouveaux coéquipiers la semaineprochaine après son retour de

mission internationale avec le Ghana :« Nous sommes très impressionnés

par son attitude et son approche du jeu.C’est un footballeur intelligent et nous

avons hâte qu’il s’intègre dans notresystème et contribue aux

progrès que nousconstruisons en

ce moment au club», a

ajouté MikelArteta sur le site officiel

du club londonien.

Sports

C’est ce qu’on appellel’effet papillon… Dansles dernières heures dumercato estival, le FCBarcelone souhaitait

finaliser l’arrivée de Memphis Depay(Olympique Lyonnais), mais OusmaneDembélé a tout changé. En refusantde quitter les Blaugranas pour rejoin-dre Manchester United, l’internationaltricolore n’a donc pas allégé lamasse salariale du club catalan (salaire annuel estimé à 12 millionsd’euros), et faute de latitude écono-mique suffisante, la signature del’international néerlandais du côtédu Camp Nou est tombée à l’eau.Dans un autre registre, en ne parve-nant pas à se débarrasser deSamuel Umtiti, les championsd’Espagne 2019 n’ont pas non plusété en mesure de répondre aux exi-gences de Manchester City pourfaire venir Eric Garcia. Mais aucungrief ne semble retenu en internecontre l’ex-Gone, qui n’a pas cher-ché à nuire aux affaires de sonclub. Au contraire de ce qui estreproché à «Dembouz»… D’aprèsles informations du quotidien As,l’attaquant formé au StadeRennais s’est mis tout le club àdos. Il lui est donc reproché d’a-voir refuser de quitter le club,alors qu’il n’a rien apporté oupresque depuis sa signaturecontre 145 millions d’eurosbonus compris, la faute à desblessures à répétition. Sansoublier ses nombreux écartsattestant de son manque deprofessionnalisme… Pourtant,la direction et le staff techniqueauraient pris le temps de luiexpliquer qu’entre LionelMessi, Antoine Griezmann,Ansu Fati, Pedri, PhilippeCoutinho et FranciscoTrincao, son temps de jeuallait être très restreint. Maisrien n’y a fait, OusmaneDembélé a campé sur sespositions, brisant ainsi lesprojets de Ronald Koeman.Alors tout porte à croire quele Champion du monde 2018doit se préparer à payerl’addition, et à être mis auplacard le plus souvent.Les Blaugranas espè-rent ainsi lui mettrela pressionpour favoriserenfin undépart enjanvier pro-c h a i n ,d ’ a u t a n tplus avecla per-

s p e c t i v ede l’Euro 2021 au terme

de l’exercice en cours. Mais leTricolore pourrait aussi être tentéd’attendre les élections présidentiel-les du 20 et 21 mars, susceptibles dechanger sa situation avec l’arrivée denouvelles têtes au sein de l’équipe dedirection. En attendant, il faudra pren-dre son mal en patience…

FC BARCELONE

LE BARÇAVEUT FAIRE

PAYERDEMBÉLÉ

Ousmane Dembélé a refusé de quitter le Barça avant la clôture du mercato, lundi soir,

et cette décision n’est pas acceptée en interne.

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MERCREDI 7 OCTOBRE 2020International16

EEn 2022, un troisièmeréférendum les attendencore pour choisir derester dans le giron

français ou l’indépendance. Jedis populations au pluriel parceque trois couches socioculturel-les cohabitent dans ce pays dupacifique depuis 1853, date fati-dique de la colonisation. Aquelques éléments près, lessimilitudes existent avecl’Algérie à la veille de l’indépen-dance un 5 juillet 1962. Sauf quela communauté européenne adéserté le pays par la faute del’OAS qui s’obstinait à vouloirgarder l’Algérie dans le gironfrançais, omettant d’ignorer surle plan national l’âpre lutte deLibération Nationale et lessacrifices du peuple algérienalors même qu’au départ, l’ap-pel du 1er novembre 1954 et à lafin les accords d’Evian garantis-saient le droit de demeurer enAlgérie. Sur le plan internatio-nal, le grand portail africain dela décolonisation a été ouvertpar les sacrifices du peuple algé-rien.

Les résultats de ces deuxréférendums d’autodétermina-tion de ces dimanches des 3 novembre 2018 et 4 décembre2020 intéressent les Algériensen raison d’importantes simili-tudes de la présence et de la fincoloniales sur ces deux territoi-res. Ensuite, les deux pays sontliés car une partie de la résis-tance populaire, incarnée pardes Moudjahidine ont été éloi-gnés de la patrie chérie, (lesdéportés), pour un monde dontils ignoraient même l’existence.

Ceci dit, des similitudes avecl’Algérie quant à la compositiondes couches socioculturellesconstituée par :

-1) Les Algériens deCalédonie. En effet, 2166 com-patriotes de plusieurs régionsd’Algérie, ( Souk Ahras,Laghouat, Bordj Bou Arréridj,Biskra, Bordj Ménaïel, GrandeKabylie, Oranie, Constantinois,Algérois, Seddouk, (Wilaya deBéjaïa), d’El Eulma et les insur-gés de 1882 membres de laconfrérie Rahmania (insurrec-tion dite des Ouled Sidi Cheikh),condamnés pour rébellion oupour participation à des insur-rections, ou soulèvementscontre la présence colonialefrançaise en Algérie en applica-tion des dispositions du Code del’indigénat, puisque sujets,dénommés «français musul-mans», et non citoyens français,ont été déportés en Nouvelle-Calédonie. Plus de la moitiéétait mariée en Algérie. Lesdispositions des lois de 1870 et1872 qui permettaient auxdéportés d’être accompagnés deleurs épouses n’ont jamais étéapplicables aux Algériens.

A raison de 42 convois, ils ontété acheminés entre 1867 et1895 vers la Nouvelle-Calédoniepar le Cap de Bonne Espérance,Canal de Suez ou le Cap Horne),

à bord de voiliers spécialementaménagés pour le transport deprisonniers, en parcourant envi-ron 31.000 kilomètres pour unedurée de 150 jours et regroupésà raison d’une soixantaine parcage. Sur les 2166, seuls 2106ont survécu à la traversée mari-time, (dont une centaine entreMarocains et Tunisiens).Comme nourriture, ils avaientdroit à du pain 2 fois par jouravec une soupe aux haricots.

CChhaaqquuee ggrroouuppee aa sseess cceennttrreess dd’’iinnttéérrêêttss

C’est ainsi que faute d’êtreaccompagnés de leur famille,ces Algériens feront foyer avecdes communardes, (Françaiseséloignées de Métropole, d’autresavec des Canaques. A chaquegroupe, ses intérêts, ceuxmariés à des Canaques soutien-nent l’indépendance, les autresunis aux Françaises se sont ran-

gés du côté des Caldoches,(«pieds-noirs»), si on peut lesdésigner ainsi, pour la compré-hension des Algériens.

Ces Algériens bannis ont étéconnus ou «découverts» par lecommun des mortels algériensgrâce aux recherches et au tra-vail colossal accomplis par feuTaouti Seddik de Laghouat,haut fonctionnaire desFinances, (que l’Eternel l’ac-cueille en son vaste paradis)dont l’oncle faisait partie de cecauchemar d’expédition.

Enfin, notons que le 1er février 1895, ils ont bénéficiéd’une amnistie mais ils ont étéassignés à résidence. Ils n’ontfinalement jamais été autorisésà revenir en Algérie qu’en 1904.Les déportés Algériens sont àl’origine de l’introduction dupalmier dattier en Nouvelle-Calédonie, certains avaientemporté avec eux des noyauxqu’ils ont semés à leur arrivée.

-2) Les Caldoches : ce sont lesdescendants d’Européens maisce terme qualificatif est refusépar une partie d’origine euro-péenne considéré comme péjora-tif et s’estiment Calédoniens.

-3) les Kanaks ou Canaques,mot d’origine polynésiennesignifiant «homme» : cette déno-mination devenue par la suitedépréciative car donnée par lesblancs de la Nouvelle-Calédonievers 1899 aux Mélanésiens parrapport aux macaques, (pri-

mate). Les autochtones calédo-niens ont repris ce qualificatif àleur compte comme pour lancerun défi aux blancs. Ce terme estensuite considéré come valori-sant puisqu’il est associé auxdifférentes revendications natio-nalistes autochtones. Ces deuxcommunautés, caldoches etcanaques, sont dans une situa-tion de rivalité permanente. Ilsse rejettent mutuellement lequalificatif péjoratif par lepassé, inventé par l’Autre.Inscrite sur les tablettes desNations unies comme territoirenon autonome, la Nouvelle-Calédonie est colonie de peuple-ment depuis son occupation en1853. Elle s’est trouvée engagéedans un processus de décoloni-sation depuis 1983 et surtoutdepuis 1988 à la suite de lasignature des accords deMatignon et celui de Nouméa, lacapitale calédonienne de 1998,

documents paraphés par l’Étatfrançais, le Front de LibérationNationale Kanak et Socialiste(FLNKS) et le RassemblementPour la Calédonie dans laRépublique (RPCR).

LL’’ééttaatt dd’’uurrggeennccee eesstt iinnssttaauurréé

Les indépendantistes incar-nés par la population kanaque,autochtone et colonisée estpresque devenue au fil destemps minoritaire dans son pro-pre territoire ce qui peut lamen-tablement voir ses aspirationsreléguées aux calendresgrecques, s’agissant de l’autodé-termination visant l’indépen-dance du pays par rapport à unemétropole située à des milliersde kilomètres. C’est principale-ment pour cette raison que lesvotes des deux dimanches sontcruciaux, extrêmement sensi-bles en Nouvelle-Calédonie surune consultation électorale n’a-boutissant pas à l’accession dupays à la pleine souveraineté.C’est pour cette raison que lesNations unies ont déployé unemission d’observatrices en 2016et en 2017 chargées de rendrecompte sur l’établissement et larévision des listes électorales.

Avec un non à 53% à ce sec-ond référendum, la Nouvelle-Calédonie semble être sur lesmêmes rails du destin que sesvoisins, l’Australie et laNouvelle- Zélande, une présence

européenne irréversible et indé-trônable. La Nouvelle-Calédonie constitue avecl’Algérie les seules colonies depeuplement françaises. C’est unensemble d’îles, situées à 2000kilomètres de l’Australie, avecune superficie de 18500 km2. En1984, non satisfait des proposi-tions françaises, le Front deLibération Nationale kanak etSocialiste érige un gouverne-ment provisoire de kanakyayant comme objectif de prépa-rer l’indépendance. C’est ledébut d’une guerre civile dequatre années où s’affrontentles deux camps par milices inter-posées. L’état d’urgence estinstauré. Le conflit armé aboutià son paroxysme en 1988. Uneprise d’otage et la mort de sixgendarmes et 19 indépendantis-tes choquent l’opinion calédo-nienne qui poussera les deuxcamps à négocier une issue paci-

fique. La Nouvelle-Calédonie estalors placée sous statut provi-soire. Un référendum d’autodé-termination est programmépour 1998. Devant l’éventua-lité d’un non à l’indépendance etdans un souci de préserver lapaix sociale l’accord de Nouméadu 5 mai 1998 prévoit la mise enplace d’une forte autonomieavec transferts progressifs decompétences, la naissance d’unecitoyenneté néocalédonienne etla tenue d’un référendum d’au-todétermination en 2018.Aujourd’hui, le débat politiqueconcerne le vivre ensemble dansune société calédonienne évo-luant vers une pluralité d’eth-nies. Suite à une consultationélectorale de deux des trois pro-vinces sont aux mains des indé-pendantistes mais c’est les pro-vinces les moins peuplées et lesmoins riches. La province où sesitue la capitale Nouméa, situéeau Sud du pays est la zone«blanche». C’est le centrenévralgique du territoire. Elleest dirigée par les loyalistes etconcentre à elle seule 70% de lapopulation. Elle représente éco-nomiquement la moitié du PIB.Pour les caldoches, il n’est plusquestion de se prononcer surl’indépendance en 2022 mais surun nouveau statut de laNouvelle-Calédonie. Cela estdangereux pour la communautécanaque autochtone qui peutbalancer sur une forme

d’Apartheid à l’israélienneLes enjeux internationaux.

Ce dimanche 4 octobre 2020encore une fois, la Nouvelle-Calédonie n’accèdera pas à uneindépendance. Elle ne pourrapas quitter le giron françaisdans la mesure où la France estune puissance occidentale,membre permanent du Conseilde sécurité de l’ONU. Dans unmonde où le centre d’intérêtss’est déplacé et se joue en Asie, ilest difficile à une jeune nationde se frayer un coin pacifiquepour préserver sa liberté écono-mique et même politique sans leparapluie français d’autant quela France dispose d’une fortecommunauté installée dans lazone pacifique et compte undispositif diplomatique puis-sant, face à une Nouvelle-Calédonie placée par le fait colo-nial à l’extérieur des relationsinternationales.

LLaa nnoouuvveellllee ddoonnnnee rrééggiioonnaallee

Compte tenu : -1) de la faiblesse des kanaks auplan économique, les levierssont aux mains essentiellementdes caldoches,

-2) lorsque vous observez quela figure historique qui incarnaitl’indépendance, déclare en pleincampagne électorale historique,responsable quant à la destinéedu pays que la France a changéson regard, sous entendu, «neplus la considérer comme puissance coloniale», que reste-ilalors au mouvement indépen-dantiste autochtone dont le résultat ne peut faire aucun doute,

-3) la France est loin delâcher la Nouvelle-Calédonie,position stratégique dans lepacifique où l’avenir écono-mique est en Asie, centre d’inté-rêts planétaires, preuve en est,le président français s’est pro-noncé sur l’avenir de laNouvelle-Calédonie avant mêmela clôture du vote, en pleine consultation électorale.

-4) les couches socio-culturel-les en présence ne sont pas denature à un résultat d’espoird’autant que le métissage aencore compliqué l’éventuellesolution même de partage des responsabilités,

-5) la région évolue vers unenouvelle donne incarnée par lespuissances économico-politiquesasiatiques tels que le Japon ou laCorée du Sud (pour des raisonséconomiques), la Chine (essen-tiellement pour des motifs poli-tiques) dont l’influence imposéepar la conjoncture politico-éco-nomique n’a d’autres choix quede s’agrandir de leur zone d’in-fluence d’hier.Cette situationme fait penser à l’Algérie à laveille de l’indépendance le 5 juillet 1962. En effet, lesEuropéens, qui se sont accapa-rés des terres fertiles et des aut-res leviers économiques, l’entréede l’OAS dans le jeu historique,les ont fait fuir alors qu’ils jouis-saient de garanties juridiques etpolitiques incontournables dansles accords d’Evian mais égale-ment dans la déclaration du 1er novembre 1954.

AA..LL..*Diplomate en retraite

RÉFÉRENDUMS D’AUTODÉTERMINATION DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE

FFaauutt--iill rreesstteerr ddaannss llee ggiirroonn ffrraannççaaiiss ??LLEESS dimanches, 3 novembre 2018 et le 4 octobre 2020, les populations de la Nouvelle-Calédonie se sont prononcéessur leur avenir.

Des bulletins de vote à Nouméa

lors du second référendum

� AAHHMMEEDD LLAAGGRRAAAA*

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MERCREDI 7 OCTOBRE 202017Internationale

LL ’Algérie a été élue paracclamation, lundi àNew York, à la vice-

présidence de la TroisièmeCommission de l’Assembléegénérale des Nations unieschargée des questions socia-les, humanitaires et culturel-les, y compris les questionsdes droits de l’homme. Cetteimportante commission traitede questions aussi variées quecelles relatives au développe-ment social, la promotion dela femme, la protection desenfants, l’assistance aux réfu-giés, la protection des droitsde l’homme et des libertésfondamentales, la discrimina-tion raciale et le droit à l’au-todétermination.

La Commission examine,également, les questions liéesà la jeunesse, la famille, le

vieillissement, les personneshandicapées, la prévention ducrime, la justice pénale ouencore le contrôle internatio-nal des drogues.

Les travaux de cette com-mission sont traditionnelle-ment sanctionnés par l’adop-tion de résolutions ou de déci-sions qui ont un impactmajeur sur les questions liéesau développement, à la pro-motion des droits de l’hommeet à l’assistance humanitaire.Elles permettent aux Etatsmembres de prendre desengagements pour améliorerla coopération internationalesur ces questions et répondrede manière efficace auxbesoins des populations lesplus vulnérables.

Cette élection reflète assu-rément la confiance que les

Etats membres éprouventpour l’Algérie ainsi que pourses capacités avérées à faireavancer le programme de tra-vail de cette commission. Elletémoigne également d’unereconnaissance de son rôleapprécié sur les questionshumanitaires et celles liées audéveloppement social du faitde sa propre expérience, deson modèle de développementet de son approche neutre etnon sélective des droits del’homme.

L’élection de l’Algérie à lavice-présidence de cetteCommission intervient à unmoment où celle-ci tient sestravaux dans un contextemarqué par la pandémiemondiale de COVID-19 qui aabouti à l’adoption de modali-tés exceptionnelles pour la

tenue de cette session. En sa qualité de vice-prési-

dent, l’Algérie s’attellera àfaire émerger le consensusentre les Etats membres surles questions liées aux droitsde l’homme qui traditionnel-lement entraînent une politi-sation des débats et des négo-ciations tendues sur les pro-jets de décisions. C’est, à cetitre, que l’Algérie déploierades efforts pour trouver despoints de convergence etaboutir ainsi à des résolutionsacceptables pour tous lesEtats membres.

Ainsi, parviendra-t-elle àhonorer la confiance et l’es-time qui viennent d’êtretémoignées à l’action cons-tance et soutenue de sa poli-tique en la matière, notam-ment.

75e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ONU

LL’’AAllggéérriiee éélluuee àà llaa vviiccee--pprrééssiiddeennccee ddee llaa 33èèmmee ccoommmmiissssiioonnLLEESS travaux de cette commission sont traditionnellement sanctionnés par l’adoption derésolutions ou de décisions qui ont un impact majeur sur les questions liées audéveloppement, à la promotion des droits de l’homme et à l’assistance humanitaire.

SYRIE

UUnn aatttteennttaatt àà llaa vvooiittuurreeppiiééggééee ffaaiitt 1144 mmoorrttssAu moins 14 personnes, en majorité descivils, ont été tuées, hier, dans unattentat à la voiture piégée dans laville d’al-Bab, sous contrôle turc, dansle nord de la Syrie, selonl’Observatoire syrien des droits del’homme (OSDH). L’explosion survenueprès d’une gare routière a égalementfait au moins quarante blessés, dontcertains sont dans un état grave, aajouté l’OSDH. La Turquie et sesmandataires syriens contrôlentplusieurs poches du territoire syriendepuis 2016, à la suite de troisoffensives militaires. L’attentat n’a pasété revendiqué, mais des incidentssécuritaires similaires ont déjà eu lieudans cette ville depuis sa prise par lestroupes turques en 2017. La ville estsituée à 40 km au nord-est d’Alep.

TUNISIE

LLiimmooggeeaaggee dduu mmiinniissttrree ddee llaa CCuullttuurree Le ministre tunisien de la Culture,Walid al-Zidi, a été limogé par lePremier ministre Hichem Mechichi, aannoncé, hier, le gouvernement, enprécisant que le ministre du Tourisme,Habib Ammar, assurerait l’intérim.Selon l’agence de presse TAP, les motifsde ce limogeage n’ont pas étémentionnés, mais certains analystespensent que M. Zidi «paie son refus defaire appliquer les dernières mesurescontre la propagation du nouveaucoronavirus». Ce renvoi intervientaprès que M. Zidi s’est dit solidaired’artistes et d’intellectuels qui avaientorganisé, lundi, un sit-in contre ladécision d’interdire les manifestationsculturelles.

MALI

LLeess EEttaattss oouueesstt--aaffrriiccaaiinnssllèèvveenntt lleess ssaannccttiioonnssLes Etats ouest-africains ont décidé lalevée des sanctions imposées au Maliaprès le coup d’Etat ayant renversé le18 août le président Ibrahim BoubacarKeïta, afin de «soutenir» la transitioncensée ramener les civils au pouvoir, aannoncé ,hier, la Communautééconomique des Etats d’Afrique del’Ouest (Cédéao). Soulignantnotamment la publication récented’une «charte de la transition» et lerenoncement des militaires à uneprérogative majeure dévolue à leurchef, et pour «soutenir ce processus»,«les chefs d’Etat et de gouvernementdécident de la levée des sanctions sur leMali», annonce une déclaration desdirigeants de la Cédéao.

Cette élection reflète la confiance que les Etats membres éprouvent pour l’Algérie

LL aa vviissiiooccoonnfféérreennccee mmiinniissttéérriieelllleerreeggrroouuppaanntt lleess ppaayyss aayyaanntt ppaarrttii--cciippéé àà llaa CCoonnfféérreennccee ddee BBeerrlliinn 11

ssuurr llaa LLiibbyyee,, ddoonntt ll’’AAllggéérriiee,, ss’’eesstt tteennuueessoouuss lleess aauussppiicceess ddee ll’’AAlllleemmaaggnnee qquuii,,ttoouutt eenn eexxpprriimmaanntt uunn ooppttiimmiissmmee pprruu--ddeenntt ssuurr lleess cchhaanncceess dd’’uunnee ssoolluuttiioonn ppoollii--ttiiqquuee pprroocchhee,, aa ccoonnssttaattéé llee rreennoouuvveellllee--mmeenntt ddee ll’’eennggaaggeemmeenntt eenn ffaavveeuurr dd’’uunneessoolluuttiioonn gglloobbaallee ddee nnaattuurree àà rreessttaauurreerr llaappaaiixx ddaannss uunn ppaayyss eenn ccrriissee ddeeppuuiiss 22001111..OOrrggaanniissééee eenn mmaarrggee ddee llaa 7755èèmmee sseessssiioonnddee ll’’AAsssseemmbbllééee ggéénnéérraallee ddee ll’’OONNUU,, cceetttteevviissiiooccoonnfféérreennccee pprrééssiiddééee ppaarr llee MMAAEEaalllleemmaanndd HHeeiikkoo MMaaaass,, ssoouuss ll’’ééggiiddee dduusseeccrrééttaaiirree ggéénnéérraall ddeess NNaattiioonnss uunniieess,,AAnnttoonniioo GGuutteerrrreess,, aauurraa vvuu llaa ppaarrttiicciippaa--ttiioonn dduu mmiinniissttrree aallggéérriieenn ddeess AAffffaaiirreessééttrraannggèèrreess,, SSaabbrrii BBoouukkaaddoouumm,, eett eelllleeaauurraa ccoonnssttiittuuéé uunn mmoommeenntt ccrruucciiaall,,ccoommppttee tteennuu ddee llaa ssiittuuaattiioonn qquuii pprréévvaauuttddaannss llee ppaayyss ooùù ddeess ddéévveellooppppeemmeennttsseennccoouurraaggeeaannttss oonntt ééttéé eennrreeggiissttrrééss,, cceessddeerrnniièèrreess sseemmaaiinneess..

DDaannss ssoonn iinntteerrvveennttiioonn lloorrss ddee cceettttee

rrééuunniioonn oonnuussiieennnnee,, BBoouukkaaddoouumm aa éévvoo--qquuéé,, ttoouutt dd’’aabboorrdd,, «« ll’’éévvaalluuaattiioonn ddee llaammiissee eenn œœuuvvrree ddeess ccoonncclluussiioonnss ddee llaaCCoonnfféérreennccee ddee BBeerrlliinn,, àà llaaqquueellllee llee pprréé--ssiiddeenntt ddee llaa RRééppuubblliiqquuee,, AAbbddeellmmaaddjjiiddTTeebbbboouunnee,, aavvaaiitt pprriiss ppaarrtt,, eenn jjaannvviieerrddeerrnniieerr »».. LLaa CCoonnfféérreennccee ddee BBeerrlliinn 11 --qquuii ss’’eesstt tteennuuee aavveecc llaa ppaarrttiicciippaattiioonn ddee1122 ppaayyss,, ddoonntt ll’’AAllggéérriiee,, eett ddee 44 oorrggaanniissaa--ttiioonnss iinntteerrnnaattiioonnaalleess eett rrééggiioonnaalleess –– aaééttéé ssaannccttiioonnnnééee ppaarr uunnee ddééccllaarraattiioonnffiinnaallee,, ppoorrtteeuussee dd’’uunn aappppeell aauu rreennffoorrccee--mmeenntt ddee llaa ttrrêêvvee eenn LLiibbyyee eett uunn ttrraavvaaiillccoonnssttrruuccttiiff ddee llaa CCoommmmiissssiioonn mmiilliittaaiirreemmiixxttee ((55 ++ 55)),, ppoouurr uunn cceesssseezz--llee--ffeeuu gglloo--bbaall ddaannss llee ppaayyss.. LLeess ppaarrttiieess aauu ccoonnfflliittssee ssoonntt eennggaaggééeess,, àà cceettttee ooccccaassiioonn,, àà cceess--sseerr lleess aattttaaqquueess ccoonnttrree lleess iinnssttaallllaattiioonnssppééttrroolliièèrreess,, pprroommoouuvvooiirr llaa ffoorrmmaattiioonn ddeeffoorrcceess mmiilliittaaiirreess lliibbyyeennnneess uunniiffiiééeess eettiinntteerrddiirree lleess ffoouurrnniittuurreess dd’’aarrmmeess aauuxxppaarrttiieess lliibbyyeennnneess eenn ccoonnfflliitt..

LLee cchheeff ddee llaa ddiipplloommaattiiee aallggéérriieennnnee aammiiss ll’’aacccceenntt ddaannss ssoonn eexxppoosséé ssuurr llee ffaaiittqquuee ll’’AAllggéérriiee eesstt «« ll’’uunn ddeess rraarreess ppaayyssqquuii nn’’eennvvooiieenntt nnii aarrmmeess nnii ssoollddaattss eennLLiibbyyee »».. AAuu ccoonnttrraaiirree,, iinnssiissttee--tt--iill,, nnoottrree

ppaayyss «« pprrééffèèrree eennvvooyyeerr sseess iinnggéénniieeuurrss eettsseess tteecchhnniicciieennss ppoouurr rrééppaarreerr lleess ddééggââttssccrrééééss ppaarr lleess aauuttrreess àà TTrriippoollii »».. «« CC’’eesstt lleevviissaaggee ddee ll’’AAllggéérriiee tteell qquu’’iill eesstt aapppprréécciiééppaarr lleess LLiibbyyeennss »»,, aa--tt--iill nnoottéé ttoouutt eenn pprréé--cciissaanntt qquuee llaa ppoossiittiioonn ddee ll’’AAllggéérriiee eessttssaalluuééee àà llaa ffooiiss ppaarr lleess aauuttoorriittééss ddee ll’’EEsstteett llee GGoouuvveerrnneemmeenntt dd’’uunniioonn nnaattiioonnaallee((GGNNAA)),, aaiinnssii qquuee ppaarr ttoouutteess lleess aauuttrreessppaarrttiieess lliibbyyeennnneess ddaannss lleeuurr ddiivveerrssiittéé.. IIllffaallllaaiitt qquuee cceellaa ssooiitt ddiitt,, ssaannss aammbbaaggeess,,ccaarr llàà eesstt ttoouuttee llaa ddiifffféérreennccee eennttrree llaaddéémmaarrcchhee aallggéérriieennnnee,, àà llaaqquueellllee ss’’eessttrraalllliiééee llaa TTuunniissiiee vvooiissiinnee,, ddeeppuuiissqquueellqquuee tteemmppss sseeuulleemmeenntt,, aalloorrss qquuee lleessaauuttrreess ppaayyss ppèèsseenntt eenn ffaavveeuurr ddee tteell oouutteell pprroottaaggoonniissttee dduu ccoonnfflliitt..

BBoouukkaaddoouumm aa aaiinnssii rreeggrreettttéé qquuee ll’’éé--vvoolluuttiioonn ttaanntt eessppéérrééee ttaarrddee àà ssee mmaannii--ffeesstteerr,, mmaallggrréé ddee mmuullttiipplleess eeffffeettss dd’’aann--nnoonnccee,, qquuaanndd ll’’AAllggéérriiee aa mmiiss ddee ccôôttéé ssoonniinniittiiaattiivvee ppoouurr ss’’iinnssccrriirree ddaannss llee ccaaddrreeddeess eeffffoorrttss eexxpprriimmééss àà llaa CCoonnfféérreennccee ddeeBBeerrlliinn.. PPaarrttaanntt dduu ffaaiitt qquuee llaa rrééuunniioonnoonnuussiieennnnee rreepprreenndd lleess mmêêmmeess oobbjjeeccttiiffss ,,àà ssaavvooiirr «« ttrroouuvveerr ddeess ssoolluuttiioonnss aauuxxmmaannqquueemmeennttss »» ddeess uunnss eett ddeess aauuttrreess,,

aaiinnssii qquu’’aauuxx ggrraannddss pprroobbllèèmmeess qquueevviivveenntt lleess LLiibbyyeennss eenn rraaiissoonn ddee ll’’iinntteerr--vveennttiioonn ééttrraannggèèrree,, qquu’’eellllee ssooiitt mmiilliittaaiirreeoouu aauuttrree »»,, llee cchheeff ddee llaa ddiipplloommaattiiee aallggéé--rriieennnnee aa mmiiss eenn eexxeerrgguuee llaa ffoorrttee ssoolllliiccii--ttaattiioonn ddeess LLiibbyyeennss aauupprrèèss ddee llaa mmééddiiaa--ttiioonn aallggéérriieennnnee eett aa ccoonncclluu ssuurr llee ccoonnssttaattsseelloonn lleeqquueell «« ttaanntt qquu’’iill yy aauurraa uunneeiinntteerrvveennttiioonn ééttrraannggèèrree ccaallccuullééee,, iill nn’’yyaauurraa ppaass ddee ssoolluuttiioonn »» ddaannss llee ppaayyss vvooii--ssiinn.. OOrr,, ll’’AAllggéérriiee qquuii ss’’eexxpprriimmee eenn ssaaqquuaalliittéé ddee mmeemmbbrree dduu pprroocceessssuuss ddeeBBeerrlliinn mmaaiiss aauussssii,, eett ssuurrttoouutt,, eenn ttaannttqquuee ppaayyss vvooiissiinn ddiirreecctteemmeenntt iimmppaaccttééppaarr lleess ccoonnssééqquueenncceess dduu ccoonnfflliitt eenn LLiibbyyeeeett eenn ssaa qquuaalliittéé ddee mmeemmbbrree dduu CCoommiittééddee hhaauutt nniivveeaauu ddee ll’’UUnniioonn aaffrriiccaaiinnee ssuurrllaa LLiibbyyee,, «« rrééiittèèrree ssaa ppoossiittiioonn qquuii iinnttèè--ggrree lleess éélléémmeennttss dd’’uunnee ssoolluuttiioonn ppoollii--ttiiqquuee ggaarraannttiissssaanntt ll’’uunniittéé,, ll’’iinnttééggrriittéé eettllaa ssoouuvveerraaiinneettéé ddee llaa LLiibbyyee eett àà mmêêmmee ddeerrééppoonnddrree aauuxx aatttteenntteess dduu ppeeuuppllee lliibbyyeenneenn mmaattiièèrree ddee ppaaiixx,, ddee ssttaabbiilliittéé eett ddeeddéévveellooppppeemmeenntt »».. UUnnee ppoossiittiioonn qquuiiddééccoouullee ddee ssoonn iimmmmuuaabbllee ddooccttrriinnee ddeeppoolliittiiqquuee ééttrraannggèèrree,, aauu ddeemmeeuurraanntt bbiieennccoonnnnuuee.. CC.. BB..

INTERVENANT À LA RÉUNION DE L’ONU SUR LA LIBYE

LLee llaannggaaggee ffrraanncc ddee BBoouukkaaddoouumm�� CCHHAAAABBAANNEE BBEENNSSAACCII

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MERCREDI 7 OCTOBRE 2020MERCREDI 7 OCTOBRE 202022 Culture

La poésie continue denourrir les rêves depas mal de jeunesauteurs algériens.Ces derniers

savent que les mots nepeuvent, certes pasgrand-chose contre lesmaux, mais écrire cons-titue pour eux, la bouf-fée d’oxygène de pluspour supporter uneexistence dominéepar les apparenceset le matéria-lisme. MalekSouagui faitpartie de cettefrange d’hom-mes qui ontchoisi la plume etles vers pour vivreet pour regarder lavie autrement.Bibliothécaire à l’uni-v e r s i t éAbderrahmane Mirade Béjaïa, MalekSouagui a publié plu-sieurs livres dont «L’arbre de la vie » et« Au détour des che-mins». Et ces der-niers jours, il vientd’en éditer deux nou-veaux. Le premier,intitulé « Noblessedes Sentiments » estun recueil qui parled’amour incondition-nel. Malek Souaguiexplique que dans cenouveau livre quicom-prend 36 poè-mes sous forme de quatrains,« il s’agit de rejeter la haine etglorifier l’amour sans fioritures ».« Avec 36 poèmes sous forme dequatrains, les rimes sontembrassées et affichent, sansl’ombre d’un doute, un attache-ment viscéral à la famille. Avecdes titres très évocateurs,notamment la confiance ou lepardon,… le doux pouvoir desmots ne laissera pas le lecteurindifférent », estime notre interlo-cuteur.

Mode de vie berbèreQuant au deuxième livre paru

simultanément avec le premier, ilporte pour titre : « Coutumes ettraditions berbères » et il s’agitd’un voyage à travers le tempspour découvrir le mode de vie

berbère ainsique la sagesse et l’harmonie denos aïeux. Malek Souagui rap-pelle que toute société, pour allerde l’avant, a besoin de jeter unregard inquisiteur sur son passéassure le poète. Ce second nou-veau livre comprend 33 poèmeset Malek Souagui y met en exer-gue les coutumes et traditionsdans une série de poèmes, enpassant par la robe traditionnelleaux différentes couleurs inspi-rées par la nature et portée parles femmes lors des fêtes demariage et circoncision jusqu’aurepas traditionnel. Concernantles raisons qui le poussent àécrire, en dépit d’un environne-ment pas toujours favorable à la

poé-s i e ,

voire hos-tile, Malek

S o u a g u irépond :

« E v i d e m m e n t ,chaque poète ases propres rai-sons d’écrire la

poésie, c’est uneforme d’expression

où le poète a unevision unique des

choses, et que la seuleoption est de créer quelque

chose d’entièrement neuf etinédit ». Notre interlocuteur

ajoute : « Je pense que lacréation est une motivationcar l’expression poétiquepermet de saisir une per-spective du réel en s’yappliquant comme unrayon de lumière, lepoème suscite à l’êtreune réalité par la diffu-sion de ce qui l’entoure.

Ses inspirations…

Et dire aussi queson activité de biblio-

thécaire l’aide beaucoupà rester dans cedomaine de la poésie.Qu’en est-il des sujetsqu’il traite ? Ecrit-il sursa propre vie seule-ment ou bien …?Malek Souagui

explique que le poètedevrait s’inspirer de sa

propre vie, comme il peutaussi raconter des cir-constances qu’il n’apas vécues, il doit êtreplus sensible que lesautres : « il ressent lessentiments d’unemanière plus intense,à cela, on peut ajouterque l’inspiration passegénéralement par lesdifférentes interactionsavec les anciens poè-tes kabyles ou étran-gers à travers lesquel-les je me suis res-sourcé ». En outre,Malek Souagui évoqueses activités de poètesur le terrain : « En tant qu’auteur,ma participation auxfoires et Salons du

livre (nationaux ou inter-nationaux) m’ont donné l’occa-sion de rencontrer mon public etégalement séduire les futurs lec-teurs. Par exemple, le Salon dulivre de Paris constitue pour moiun excellent moyen de me faireconnaître et de montrer à unlarge public les dernières nou-veautés du monde littéraire ». Lepoète Malek Souagui a choisi,certes, un chemin sinueux ences temps où la poésie est mal-heureusement le parent pauvrede la culture et de la littérature demanière plus particulière. Mais,un poète sait apercevoir del’espoir là où d’autres n’entre-voient que pessimisme et dés-espoir.

A. M.

�� AOMAR MOHELLEBI

L e Parc national duDjurdjura (PND), aremporté le Deuxième

Prix à la 1ère édition du fes-tival Mongorno du film demontagne, a indiqué samedidernier le chargé de commu-nication de cette institution,le conservateur principal desforêts Ahmed Alileche. LePND a participé au concoursen ligne de la première édi-tion de ce festival organisépar l’Office du tourisme deMédéa sous le haut patro-nage des ministres duTourisme et de l’Artisanat etdu Travail familial et del’Environnement, avec undocumentaire de 16 mn, met-tant en valeur la diversité etla richesse environnemen-tale, socioculturelle de ceparc, a précisé la mêmesource à l’APS. « Le PNDs’est distingué par un clas-sement honorifique en arra-chant le Deuxième Prix.Après un travail de longuehaleine qui a pris beaucoupde temps et des effortscolossaux, vu la superficieétendue et le relief accidentédu Djurdjura », des effortsqui ont permis de mettre envaleur le parc et de dévoilerses potentialités nombreu-ses dont sa diversité faunis-tique et floristique avec sesespèces endémiques, sonriche patrimoine hydrique,culturel, historique et cul-tuel, ses curiosités géolo-giques et géomorpholo-giques, ses villages suspen-dus aux falaises et la palettedes sports de montagne quisont ou peuvent y être prati-qués. La fragilité de cet éco-

sys-tème dem o n t a -

g n e ,menacé par

une surfréquentation, lapollution causée par lesdéchets laissés surplace par des randon-neurs et des campeurs,

la surexploitation de ses res-sources hydriques, le surpâ-turage, et la nécessité de lapréservation pour le légueraux générations futures, aété également mise en exer-gue dans ce film. Pour leParc national du Djurdjura,« ce rendez-vous a été uneoccasion pour montrer lestrésors cachés du Djurdjuraqui est un orobiome (écosys-tème de montagne) et lanécessité de promouvoir sesvaleurs patrimoniales dansle cadre du développementdurable », a-t-on indiqué. Ceprix a été décroché sur untotal de 14 films en compéti-tion. Le Premier Prix a étéremporté par le documen-taire « Mina El Kima, Fromabove » de Mohamed Gribialors que le troisième a étéattribué au film « Timezguidael Fatina » (Timezguida laséductrice) de MahiedineSkender, ont annoncé, surles réseaux sociaux, lesorganisateurs de cette mani-festation destinée à promou-voir et développer la produc-tion des films de montagneet de la protection de l’envi-ronnement.

Le Prix du jury a étéaccordé à « Kouat el aâzima,power of will » d’Ishak Lafaniet celui du public au courtmétrage « RekoubEdarradja » ou « Cycling » deSamir Djebari, ont ajouté lesinitiateurs de ce festivalplacé sous le slogan « Pourla promotion du tourisme demontagne en Algérie » orga-nisé du 24 au 27 septembredernier à Médéa.

MalekSouagui faitpartie decette franged’hommesqui ontchoisi la plume et lesvers pour vivre etpour regarder la vieautrement…

FESTIVAL MONGORNODU FILM DE MONTAGNE

LE PND

REMPORTE

LE 2e PRIX

MALEK SOUAGUI (POETE DE BÉJAÏA)

LES TRADITIONSBERBÈRES

EN VERS

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23CultureMERCREDI 7 OCTOBRE 2020

Les habitants de la cité Amirouche,sise à la commune d’Hussein Dey,peuvent s’enorgueillir de posséder

dans leur quartier, la plus grande librairiedu pays. En effet, inaugurée depuissamedi dernier, celle-ci n’a cesse d’êtreachalandée par le public. D’ailleurs, le jourde son ouverture il a fallu même réduire lenombre d’entrées en raison de la pandé-mie de coronavirus. Joliment décoréeavec des ballons et juste à l’entrée aumilieu, un dépôt de gel hydro-alcoolique,le public peut se diriger où il veut car lechoix est multiple. Lemsioui Redouaneest le porte parole et membre de l’équipedirigeante de cette librairie, appelée NadjiMéga Bookstore. Il nous informe qu’il s’a-git de la septième libraire dans l’ordre desa création. Il en existe trois à Oran, une àBéchar, une à Tlemcen, une à Sétif etmême à Alger (Ibn Khaldoun, NDLR).

Nadji Mega Bookstore fait partie dugroupe «Dar El Izza wal El Karama LilKitab», leader dans l’édition, la distributionet l’importation du livre. «Nous représen-tons pas mal de maisons libanaises, égyp-tiennes, jordaniennes, syriennes etnotamment le deuxième groupe enFrance, Interforme Iditis qui englobe leRobert, le Seuil, Robert Laffont, Hugo etc.Enormément de grandes maisons d’édi-tion françaises. L’expérience qu’on aacquise dans le domaine dans les diffé-rentes librairies auparavant, nous aconduits à créer cet espace qui est laplus grande librairie en Algérie. En necherchait pas à voir la plus grande, maisun bon espace pour que les gens puis-sent être à l’aise en choisissant leurs tit-res, en étant dans de meilleures condi-tions. Cela a nécessité pas mal de travauxà l’intérieur de cet espace dont la surfaceest de 1,300 m2, partagée sur troisniveaux». nous a indiqué notre interlocu-teur.

Un riche programme culturelde prévu

La semaine prochaine nous prévoyonsl’arrivage d’un nombre assez importantde titres en provenance de l’Egypte, il s’a-git des derniers titres et les plus grands

romans «new yaw». Les publications àsuccès qui passent du digital au formatpapier. Deux maisons d’édition égyptien-nes se sont lancées dans cette tendance,il s’agit de Kayan et Assir El koutub.Concernant le livre francophone, il va yavoir un arrivage de 1200 titres, les der-nières éditions 2020. La fourchette desprix de tous ces livres varie bien sûr. «Cacommence à partir de 50 DA et au-delà.On essaye d’avoir dans le même titre uneédition populaire et une édition de luxe.

Notre devise est non au piratage dulivre. Malheureusement, pas mal de librai-ries vendent des livres piratés. Même sinos livres coûtent un peu plus cher, cesont des orignaux. Ceci pour conserver etprotéger les droits des auteurs», révèleLemsioui qui note le grand engouementdu public qui s’est déplacé en masse lepremier et deuxième jour. «Les gens fai-saient la queue pour rentrer. Parfois onétait obligé de limiter l’accès à la librairie,à certaines heures. Espérons que ça vacontinuer. C’est une preuve que l’Algéroiset l’Algérien aiment le livre et cherchentles bons titres. Nous avons plus de 45 000titres que nous allons enrichir petit àpetit». Notons que Nadji Mega Bookstoreappartient à une société privée créée en2006. «Depuis, le groupe travaille dansl’édition, l’importation de livres et la distri-bution. Nous envisageons d’ouvrir d’aut-res antennes en collaboration avec d’aut-res partenaires et amoureux du livre etce, à l’intérieur du pays. Nous pensonsnotamment à Ouargla, Adrar,Tamanrasset, Batna et Annaba. Nouscherchons des gens avec lesquels nouspourrions rentrer en partenariat». Aussienthousiaste qu’est notre interlocuteur parla haute fréquentation du livre qui, certai-nement, viendra cette année combler lemanque du Sila qui ne se tiendra pascette année, néanmoins notre interlocu-teur regrettera l’absence des autorités, enl’occurrence du département «Livre»appartenant au ministère de la Culture etce, le jour de l’inauguration de la librairie.«Qu’ils se déplacent au moins pour nousencourager, qu’ils nous aident au moinsen achetant nos produits, on voudraitqu’Alger devienne la capitale de laMéditerranée au moins dans le domainedu livre.» O.H.

OUVERTURE DE NADJI MEGABOOKSTORE À HUSSEIN DEY

La plus grande librairied’Algérie est née !D’’une surface de 1.300 m2, partagée sur trois niveaux,cette librairie propose 45 000 titres...

BIBLIOTHÈQUE D’EL HAMMA

Rencontre à Alger surl’œuvre de Mohamed Dib

Une rencontre littéraire sur l’œuvreprolifique de Mohamed Dib, undes romanciers les plus impor-

tants de la littérature algérienne contem-poraine, a été animée samedi à Alger,par les auteurs Mohamed Sari et AhmedBenzelikha à l’occasion du centenairede la naissance de l’écrivain. Tenuedans le cadre de la manifestation «Larentrée culturelle» qui se déroule depuisle 26 septembre, la rencontre s’estdéroulée à la Bibliothèque nationale d’ElHamma, en l’absence de représentantsde la Fondation Mohamed-Dib, annon-cés au programme et devant un publictrès peu nombreux. L’auteur, traducteuret actuel président du Conseil nationaldes arts et des lettres (CnaL), MohamedSari qui a rappelé que Mohamed Dib asu se «prémunir de toute influence occi-dentale», mettant ainsi sa plume auservice de son pays, dans des «œuvresengagées», jusqu’à relever sa margina-lisation car, explique le conférencier, «iln’entrait pas dans le moule de l’idéologiedominante néocolonialiste». Dans«Curieux comportement des critiquesfrançais et européens à l’égard de noslivres», un texte qu’il avait écrit,Mohamed Dib estime que le «jugement»des Occidentaux à l’égard d’une œuvreécrite par un auteur maghrébin, n’est

«jamais innocent» car, ce n’est plus«l’œuvre d’un homme qui écrit», écri-vait-il, mais celle d’un «maghrébin qui seréfère à son ethnie». Mohamed Sari aensuite évoqué le long séjour de Dib enFinlande et le changement de registred’écriture, passant ainsi à une littératurequalifiée d’»éclatée», avec le transfertdu conflit de l’échelle de la réalité vécueà celle de la réflexion, dans une écriturequi s’est défaite des normes du romanclassique entretenues jusqu’alors parl’auteur de «La grande maison». Leromancier, poète et spécialiste en com-munication, Ahmed Benzelikha a poursa part rendu compte de « sa rencontre»avec Dib, à travers ses écrits à la «por-tée humaniste», ce «rapprocheur» dontl’imaginaire s’est nourri du mixage des«deux veines» issues des écoles,«populaire» (de la rue) et «coloniale»,qui s’est intéressé aux «contours et auxtravers de l’être humain», resté selon lui,«le même». «Du Sahara algérien auxflots de neige nordique de Finlande, Dibsemble nous dire dans un élan littérairepurement humaniste que l’individu estresté le même», explique l’auteurd’«Elias». Ahmed Benzelikha rappelleral’univers de Dib en «perpétuelle créa-tion», doté d’une esthétique «fondamen-talement issue du terroir».

Le film «Varayame’sfeet» (les pieds deVarayame) de la

réalisatrice néo-zélan-daise, Sarah GrahmRead a remporté lePremier Prix, «le portaild’or» du Festival portailnumérique du court-métrage dans son éditionde septembre 2020, a-t-on appris, dimanche duchargé de communica-tion de ce festival,Slimane Refas.

Le Deuxième Prix dece festival virtuel men-suel, «le portail d’argent»a été décerné au courtmétrage «Handful ofdates» (Poignée de dat-tes) du réalisateur améri-cain Hachem Hassan,alors que le film «CincoReyes» (Cinq Rois) del’Espagnol Alberto Pons,s’est emparé du troisièmePrix «le Portail debronze». Le jury duFestival a accordé unemention spéciale au filmiranien «Nomad» d’ImadSelmniane et «Au joueur

de dominos» du néerlan-dais Hakim Traidia et aucourt métrage «MeilleurPrix» de l’irakien OuahidiKafri. Le prix du public aété décerné à «Saladefamiliale» de la FrançaiseAdélaide Nicvert. Le Prixdu jury a été remis à l’Ita-lien David Melini pour soncourt métrage «Lion», aindiqué la même source.Lancée en avril dernierpar la direction locale dela culture avec leconcours de la Maison dela culture MohamedBoudiaf et plusieursassociations artistiques,ce festival a enregistré

pour sa sixième édition laparticipation de 41 courts-métrages réalisés pardes cinéastes amateursreprésentant 18 pays. Parailleurs, des ateliers deformation aux métiers ducinéma ont été organiséssur les réseaux sociauxau profit de jeunescinéastes amateurs sousla houlette de spécialisteset de professionnels du7ème art.

Le Festival portailnumérique du court-métrage d’Annaba estorganisé sous forme d’é-ditions mensuelles, rap-pelle-t-on.

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PORTAIL NUMÉRIQUE DU COURT-MÉTRAGEUn film néo-zélandais remporte

le Premier Prix

Page 18: FATTANI CAMPAGNE ÉLECTORALE POUR LE RÉFÉRENDUM … · la triple offensive du président Tebboune au plan interne, régional et international. Lire en page 4 l’article de Brahim

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LL e 1er novembre pro-chain, les Algériens sontappelés à voter pour une

nouvelle Constitution du pays.On a tendance à débattre surles points politiques de cettefuture Loi fondamentale dupays, alors qu’elle touche à tousles aspects de la vie descitoyens. La santé n’est pas enreste. Plusieurs points impor-tants liés à ce secteur sontcontenus dans la nouvelleConstitution. C’est ce qu’a tenuà mettre en avant le professeurDjamel Eddine Nibouche. Invitéde la Rédaction de la Radionationale Chaîne 3, le chef deservice cardiologie de l’hôpitalNafissa Hamoud, à Alger, estrevenu sur cette Constitutionqui, selon ses dires concrétise,une «qualité de soins équitablesentre tous les Algériens». «C’estl’un des fondements contenusdans le projet de nouvelleConstitution sur lequel, le 1ernovembre prochain, lesAlgériens sont appelés à se pro-noncer», a soutenu cet éminentspécialiste de la santé. «Dansson article 27 consacré au serv-ice public, cette Constitutionénonce qu’un accès égal et nondiscriminatoire est garanti àtous les nationaux», précise-t-ilnon sans rappeler la responsa-bilité de l’Etat en ce quiconcerne la santé des citoyens.«L’article 28 dit que l’Etat est

responsable de la sécurité et desbiens des nationaux, dans leurglobalité, parmi lesquels, figurela santé des citoyens», assure-t-il pour montrer l’importancedonnée à la santé des citoyensdans la nouvelle Constitution.D’ailleurs, pour le professeurNibouche le bien être descitoyens ne peut-être assurésans leur sécurité sanitaire.«C’est un aspect fondamentalpour assurer le bien- être de sapopulation, en le protégeant desrisques multiples, immédiats ou

lointains», a mis en avant l’in-vité de Souhila El Hachemi quisemble satisfait des articlesrelatifs à la santé contenus dansla nouvelle Constitution. Cespécialiste de renommée a aussifait part de sa satisfactionquant à la création de l’Agencede sécurité sanitaire. Il estimemême que l’Algérie a enregistréun très grand retard en lamatière qu’elle doit rapidement«combler». Il met en avant lefait que la pandémie de corona-virus a mis en avant l’impor-

tance d’assurer la sécurité sani-taire. «Cela implique, en outre,celles relatives aux sécurités ali-mentaire, environnementale etdes risques professionnels», a-t-il souligné. Cette sécurité doitégalement permettre de préve-nir contre divers pathologies, àl’image des maladies cardiovas-culaires liées notamment à lamauvaise qualité alimentaire.Ce que le professeur Nibouchequalifie de véritable fléausocial. « Prévenir et luttercontre ces maladies demande àcréer certains dispositifs parti-culiers, tel celui d’un institut deveille sanitaire, appuyé par uncomité de vigilance, chargés encommun, de traiter l’ensembledes questions liées aux épidé-mies», a-t-il suggéré. À cet effet,il rappelle que des maladiestransmissibles, jusqu’alors éra-diquées sont en train de revenir,à l’exemple de la rougeole, de lapoliomyélite ou du paludisme.«Il faut créer un Institut deveille, chargé d’organiser lesactivités de prévention», a-t-ilsuggéré. Enfin, Djamal EddineNibouche plaide pour la créa-tion d’une police sanitaire.«Elle devra surveiller le niveaude qualité de l’environnementen matière d’hygiène et de pré-vention de certaines maladies àl’exemple de celle de la rage,dont on n’a pu, encore, résou-dre les dangers», a conclu leprofesseur Nibouche.

WW..AA..SS..

LA SANTÉ DANS LA NOUVELLE CONSTITUTION

LLee qquuiittuuss dduu pprrooffeesssseeuurr NNiibboouucchheeCCEETT ÉÉMMIINNEENNTT spécialiste estime que la nouvelle Loi fondamentale du pays va concrétiserle principe de la « qualité de soins équitables entre tous les Algériens ».

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DERNIÈREHEURE

TOSYALI EXPORTE 3 000 TONNESDE FIL À MACHINE

Le complexe sidérurgique«Tosyali» de Bethioua (Oran) aexporté 3 000 tonnes de fil machineau Sénégal, dans une premièrelivraison concernant ce type deproduits, a-t-on appris hier auprèsde la cellule de communication ducomplexe. La cargaison a ététransportée lundi dernier, dans lecadre de la 6e opérationd’exportation de différents produitsdu complexe de l’année en cours àpartir du port de Mostaganem versle port de la capitale sénégalaiseDakar, a-t-on précisé. D’autre part,18 000 tonnes de rond à béton et400 tonnes de fil machine serontexportés au courant de cettesemaine vers le Canada à partir duport de Mostaganem. Il est prévuégalement l’exportation de 5 000tonnes de fil machine vers laRoumanie à partir du même port, a-t-on indiqué à la cellule decommunication du complexe«Tosyali».

ALGER: COUPURE D’ÉLECTRICITÉJEUDI AUX EUCALYPTUS

L’alimentation en électricité serainterrompue jeudi 8 octobre dansplusieurs localités de la communedes Eucalyptus (Est d’Alger) enraison de travaux d’entretien, aindiqué hier la Société dedistribution d’électricité et de gazd’Alger dans un communiqué. Cettecoupure, programmée demain, de9h00 à 16h00, touchera les localitésLes Eucalyptus, une partie de HaïEl-Djemhouria et Hai Ouled Zidane,précise la même source. Cettecoupure prévue est due à destravaux d’entretien menés sur leréseau 30 kilovolts. La direction dedistribution de Sonelgaz d’ElHarrach met à la disposition de saclientèle le numéro 3303 pour deplus amples informations.

BILAN COVID-19 CES DERNIÈRES 24 HEURES

129 NOUVEAUX CAS, 91 GUÉRISONS ET 5 DÉCÈS

LE PÉTROLE EFFACE SES PERTES DE LA SEMAINE DERNIÈRE

LLAA ««RRÉÉVVOOLLTTEE»» DDUU BBAARRIILLLLEESS CCOOUURRSS du Brent reviennent à leur niveau du début du mois de septembre,

ils pointaient au-dessus des 42 dollars, hier en cours d’échanges.

LL ’or noir a démarré lasemaine du bon piedet cela semble vouloir

durer. La rémission du prési-dent américain de son infec-tion au Covid-19, l’arrivéeannoncée d’une nouvelletempête tropicale, Delta,dans le golfe du Mexique, ledégel du plan de relance éco-nomique US ont constituéun puissant coktail haussier.Les prix du pétrole semblentavoir surtout été rassuréspar l’état de santé de DonaldTrump. Les cours de l’ornoir avaient plongé de plusde 4%, vendredi dernier,suite à l’annonce de la con-tamination du locataire de laMaison-Blanche au Covid-19, terminant la semainedernière sous le «seuilpsychologique» des 40 dol-lars. Un plongeon se dessi-nant avec une demande quidemeure toujours abon-dante, une recrudescence dela pandémie de coronavirusqui plombe l’économie mon-diale, infectant au passage leprésident US en pleine cam-pagne pour sa réélection ennovembre prochain : la

goutte qui a fait «déborder»le vase. Les cours de l’or noiront fini par craquer. Leurdégringolade a été de courtedurée.

La fermeture de quatregisements pétroliers enNorvège, plus gros exporta-teur d’or noir d’Europe del’Ouest, ajouté à la fin del’hospitalisation annoncéede Donald Trump ont étédéterminants dans le retouren grâce des cours de l’ornoir. Les inquiétudes sur lademande sont reléguées ausecond plan et mises ensourdine. «Cette semaine estmarquée par des risques à la

hausse, ce qui place les pré-occupations relatives à lademande au second plan»,indique Kevin Solomon,analyste chez StoneX Groupà Londres, cité par l’agenceBloomberg. «La promessed’une relance budgétairecontinuera d’être un facteurde soutien», souligne l’ex-pert. Le président américainavait demandé, pendant leweek-end, au Congrès d’agirpromptement avec un sti-mulus fiscal. « Des responsa-bles de la Maison-Blancheont exprimé en privé leurconfiance, en la conclusiond’un accord, en milieu de

semaine» rapporte, de soncôté, le Washington Post. Ladétérioration des conditionsclimatiques dans le golfe duMexique, sous la menaced’un ouragan, est un autrefacteur qui joue en faveurdes cours de l’or noir. Lescompagnies énergétiquessont en train d’évacuer lesplates-formes pétrolièresoffshore alors que l’ouraganDelta s’est renforcé en caté-gorie 2 et pourrait devenirun ouragan majeur, lorsqu’ilatteindra le golfe demain,signale-t-on. « Delta devraitse déplacer dans le sud-estdu golfe du Mexique mardisoir (hier, Ndlr), et être au-dessus du Centre-Sud dugolfe du Mexique mercredi(aujourd’hui Ndlr)», selon ledernier avis, publié le 5 octo-bre, par le «NationalHurricane Center».

La capacité de productionde brut au large du golfe duMexique est d’environ 1,9million de b/j, soulignel’Administration américaineà l’énergie. Une conjoncturequi a eu pour effet de pro-pulser les prix du Brent àleur niveau du 6 septembre.Ils pointent au-dessus des 42dollars. MM..TT..

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NOUVELLE POLITIQUE D’ACCOMPAGNEMENT DES PME

Un collectif d’entrepreneursveut l’effacement des dettesLe problème des petites entreprises en diffi-culté, créées dans le cadre des différents dispo-sitifs d’aide à l’insertion des jeunes, refait sur-face à l’occasion de l’annonce par le gouverne-ment d’une nouvelle politique d’accompagne-ment et de création de start-up. Ces dernières,par la voix du président du collectif nationald’appui à la microentreprise Came, SamirGuellal, ont appelé le gouvernement à mettre finà ces différents dispositifs d’appui aux microen-treprises comme l’Ansej et la Cnac, afin de pou-voir régler le problème de 90% des PME qui ontéchoué et mettre de l’ordre dans le passif de cesentreprises en difficulté. Pour Samir Guellal, l’ar-rêt de ces dispositifs, comme l’Ansej et la Cnac,permettra à l’Etat de passer à l’excellence, enmatière de création d’entreprises car, selon lui,chaque secteur connaît ses besoins et créera, àl’avenir, son propre incubateur de PME. Parailleurs, au chapitre des aides octroyées parl’Etat aux entreprises, le président de la Came aestimé que celle-ci est insuffisante pour la sur-vie des petites entreprises, étant donné que cel-les-ci ont subi le même traitement que celles quipeuvent faire face aux difficultés induites par l’é-mergence du Covid-19 et le confinement de plu-sieurs mois, qui en ont découlé. Ce responsablepréconisera un soutien financier plus consé-quent que les 30 000 dinars alloués car ungrand nombre de secteurs ne sont pas concer-nés alors qu’ils y ouvrent droit, selon le décretprésidentiel. C’est justement cette situation,marquée par la pandémie du Covid-19 que l’ora-teur a abordé le plus longuement, lors de sonpassage à radio Tizi Ouzou. Ce dernier rappel-lera que ces entreprises ont commencé à souf-frir, avant même l’apparition de la pandémie,préconisant au passage d’assurer en urgence lasurvie de ces entités économiques censéesfaire vivre des centaines de milliers de person-nes. L’accompagnement de l’Etat est trèsdemandé en cette conjoncture car, considère-t-il, à environnement exceptionnel dans conjonc-ture exceptionnelle. K.B.

ProfesseurNibouche

Ce rebond va-t-il durer ?