Fatawas Priere&Purification

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Rgle pour la tenue dune seconde jamaa dans le mme masjidShaykh Muhammad Nasir ad-din Al-AlbaniQuestion : Quelle est la rgle religieuse concernant la tenue d'une deuxime prire en commun dans le masjid ? Rponse : les savants de Fiqh ont diffr concernant la dcision de la tenue dune deuxime prire en commun. Cependant, avant que nous ne mentionnions la diffrence d'avis et que nous ne clarifiions ce qui est le plus correct, nous devons d'abord identifier le type de congrgation sur lequel ils diffrent. Le sujet de dsaccord concerne la congrgation qui est tablie dans un masjid qui emploie un imam et mu'adhin rguliers. Quant aux congrgations qui sont tablies en dautres lieux, la maison, dans un masjid construit sur la route (c'est--dire une musalla) ou un magasin, alors il n'y a rien qui empche d'avoir plusieurs congrgations en ces lieux. Les savants qui tiennent l'avis quil nest pas bon davoir de nombreuses congrgations dans le ce type de masjid, ceux qui ont un imam et un mu'adhin rguliers, tirent leur avis de deux preuves. La premire est textuelle et vient du Lgislateur Divin, tandis que l'autre est thorique et c'est une tude des narrations et la sagesse derrire la prescription de la prire en congrgation. Quant la preuve textuelle, ils ont examin et ont constat que le prophte (salallahu alayhi wa salam) a dirig toute sa vie les gens dans la prire en commun, dans son masjid. Nanmoins, chaque fois que lun de ses compagnons est entr au masjid et a constat que la prire en commun tait finie, il priait seul et il n'attendait pas (que d'autres viennent). Il ne se tournait pas non plus gauche et droite, comme font les gens aujourd'hui, cherchant une ou plus personnes pour que l'un d'entre eux puisse prier avec eux comme imam.Les salafs n'ont jamais eu l'habitude de faire cela. Ainsi quand lun d'entre eux entrait dans le masjid et constatait que les gens avaient pri, il priait tout seul. C'est ce que limam As-Shafi'i a conclu dans son livre Al-Umm et son explication sur ce sujet est une des plus complte que j'ai vue parmi les crits des imams sur cette question, ainsi il dit : "Si un groupe de gens entre dans un masjid et constate que l'imam a dj pri, alors ils doivent prier individuellement. Mais s'ils prient en congrgation, alors leur prire est acceptable et correcte, cependant, je dteste quils le fasse, car cela ne fait pas partie des coutumes des Salafs." Puis il dit : "quant au masjid qui est sur la route, qui n'a pas employ dimam et de mu'adhin rguliers, alors il ny a aucun mal quil sy tienne de nombreuses prires en congrgation." Puis il dit : "et nous avons retenu quun groupe des compagnons du prophte a manqu la prire en commun, donc ils ont pri individuellement. Bien qu'ils aient eu la capacit de se rassembler et de prier ensemble une deuxime fois, ils n'ont pas fait cela parce qu'ils ont dtest tenir (la mme) prire en commun dans le masjid deux fois." C'est la parole de limam As-Shafi'i. Et ce quil a mentionn des compagnons qui avaient l'habitude de prier individuellement quand ils manquaient la prire en congrgation, a t rapport comme ta'liq dune narration dans la forme raccourcie. Et Al-Hafidh Abu Bakr Ibn Abi Shayba la repris dans son clbre livre Al-Musannaf. Il l'a rapport avec une chane forte de narration sur l'autorit d'Al-Hasan Al-Basri, que lorsque les compagnons manquaient la prire en commun, ils priaient individuellement. Ibn Al-Qasim a rapport cette comprhension dans son Mudawanat-ul-Imam Malik sur un groupe de Salafs, comme Nafi' le domestique d'Ibn 'Umar, Salim Ibn 'Abdillah et d'autres, que lorsquils manquaient la prire, ils priaient individuellement et ils n'tablissaient pas une congrgation une deuxime fois. Aussi, limam At-Tabarani a rapport dans son Mu'jam Al-Kabir avec une bonne chane de narration d'Ibn Mas'oud qu'il est sorti un jour avec deux de ses compagnons de sa maison vers le masjid pour prier en commun. Mais quand ils sont arrivs, ils ont trouv les gens quittant le masjid car ils avaient fini la prire. Donc il est retourn chez lui et les a dirigs dans la prire. Donc ce retour d'Ibn Mas'ud - tant ce quil est

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en raison du temps pendant lequel il a accompagn le messager (prires et bndictions dAllah sur lui), et sa connaissance et comprhension de lislam - s'il connaissait lautorisation de prier de nombreuses congrgations dans un masjid, il serait entr avec ses deux compagnons et aurait pri en congrgation avec eux. Alors qu'il connaissait la parole du prophte (prires et bndictions dAllah sur lui) : "la meilleure prire d'un homme est celle qu'il excute chez lui, part la prire obligatoire." Ainsi quest-ce qui a empch Ibn Mas'ud (quAllah lagre) de prier cette prire obligatoire dans le masjid ? - sa connaissance que s'il la priait dans le masjid, il devrait la prier seul. Donc il a considr que s'ils taient rassembls dans sa maison cela serait meilleur que si, lui et ceux avec lui, avaient pri individuellement dans le masjid. Donc c'est une compilation des citations qui appuient le point de vue de la majorit des savants qui n'ont pas aim que de nombreuses congrgations se tiennent dans les masjids dcrits prcdemment. De plus, les gens ne manqueront pas de trouver d'autres preuves, en faisant quelques dductions et recherches prcises. Ainsi, les deux imams, Al-Bukhari et Muslim, ont rapport du hadith d'Abu Hurairah (quAllah lagre) que le prophte (salallahu alayhi wa salam) a dit, " Jtais sur le point dordonner un homme de prsider les gens la prire, en suite me rendre chez des hommes qui ny assistent pas et ordonner quon brle leurs maisons avec des fagots de bois. Si lun dentre eux savait quil trouverait ( la prire en groupe) un gros morceau de viande, il y aurait assist. " Dans ce hadith, le prophte (prires et bndictions dAllah sur lui) a menac ceux qui se sont abstenus de suivre la prire en commun dans le masjid de les brler. Je crois que ce hadith seul nous informe de la rgle prcdemment mentionne, de ce que limam As-Shafi'i a expos et de ce quIbn Abi Shayba a rapport. Et il sagit du fait que les compagnons ne rptaient pas la prire en commun dans le masjid. C'est pourquoi, si nous devions supposer que les deuximes et troisimes congrgations taient lgifres dans le masjid, alors l vient cette menace svre du messager d'Allah (salallahu alayhi wa salam) ceux qui se sont abstenus de la prire en congrgation, de quelle congrgation est-ce qu'ils s'abstiennent ? Et pour quelle congrgation, qu'ils se sont abstenus de suivre, cette menace svre a-t-elle t destine ? S'il est dit : "pour la premire congrgation", alors il doit tre dit : Ces autres congrgations ne sont pas lgifres. Et s'il est dit : "cette menace svre s'applique seulement celui qui s'abstient de toute congrgation, mme si elles sont nombreuses et continues. Si cest le cas, l'argument du messager d'Allah (salallahu alayhi wa salam) contre tous ces gens qui se sont abstenus de n'importe quelle congrgation, ne serait pas fond du tout. Cest pourquoi, sil voulait surprendre lun d'entre eux, aprs avoir mis un responsable pour mener la prire, en allant chez lui et en le trouvant samusant avec sa femme et ses enfants. Donc il (salallahu alayhi wa salam) le rprimanderait pour cela, en disant :" pourquoi nes-tu pas all prier en commun ? "Il lui rpondrait simplement :" je prierai avec la deuxime ou troisime congrgation. " Donc l'argument du messager (salallahu alayhi wa salam) se retournera-t-il contre lui ? En raison de cela, le dsir fort du messager d'autoriser quelqu'un prendre sa place, pour lui (salallahu alayhi wa salam) permettre de surprendre ceux qui se sont abstenus de suivre la prire en commun et de brler compltement leurs maisons, sont la preuve la plus grande qu'il n'y a aucune deuxime congrgation du tout. Ceci en concordance avec les textes sur lesquels les savants se sont appuys. Quant ltude, alors cest l'angle oppos: Il y a beaucoup de ahadith qui rapportent les vertus de la prire en congrgation. Parmi lesquels la parole du prophte (salallahu alayhi wa salam) : "la prire en congrgation est meilleure que la prire seule de vingt-cinq - et dans une version- de vingt-sept degrs." Donc cette grande vertu est seulement lgifre pour la prire en congrgation. Et cela est expos dans d'autre ahadith que : "la prire d'un homme avec un autre homme est plus pure aux yeux d'Allah, que sa prire seule. Et la prire d'un homme avec deux autres hommes est plus pure aux yeux d'Allah que sa prire avec un homme." Ceci parce que chaque fois que la congrgation augmente son nombre d'individus, sa rcompense se multiplie auprs dAllah. Ainsi, si nous tenons cette comprhension en mmoire et regardons ensuite les consquences de l'avis qui permet la tenue de nombreuses congrgations dans le masjid qui a un imam rgulier, alors il a les plus mauvaises consquences. C'est parce que l'avis soutenant la tenue de congrgations rptitives mnera la diminution du nombre de gens qui suivent la premire congrgation. Et cela contredit l'incitation que nous trouvons dans le hadith : "la prire d'un homme avec un autre homme est plus pure que sa prire seule" puisque ce hadith encourage ce quil y ait beaucoup de personnes dans la congrgation. Et soutenir l'avis que les congrgations peuvent tre rptes dans le masjid, en cas de besoin, mne une diminution du nombre des gens dans la premire congrgation prescrite et une division de l'unit des musulmans.

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Et il y a quelque chose d'autre qui exige un examen prudent. Et cest que nous devons nous rappeler que le hadith d'Ibn Mas'oud (quAllah lagre) dans le Sahih Muslim, semblable au hadith d'Abu Hurairah (quAllah lagre): "jtais sur le point dordonner un homme de prsider la prire." a t expos en ce qui concerne ceux qui se sont abstenus d'excuter la prire de Jumu'ah. Ainsi quand nous savons qu'Ibn Mas'ud (quAllah lagre) a mis une menace, d'un type spcifique, sur toute personne qui s'abstient de suivre le Jumu'ah et la prire en commun, alors nous nous rendons compte que ce qui lie ces deux prires est la congrgation. En effet, cette menace signifie qu'il ne doit y avoir aucune deuxime congrgation aprs n'importe laquelle de ces deux prires. Ainsi, la prire du Jumu'ah - jusqu' prsent est prserve dans sa singularit et il n'y a aucun avis tenu dclarant qu'il est lgifr davoir de nombreuses prires (Jumu'ah) dans un masjid. Tous les savants, malgr leurs diffrences conviennent de cela. Cest pourquoi, nous pouvons voir les masjids, bonds de monde le jour de Jumu'ah. Et si cela ne nous chappe pas, nous devons nous rappeler que parmi les causes du remplissage des masjids le jour de Jumu'ah, est qu'il y a ceux qui font attention au Jumu'ah et ne font attention aucune des autres prires (obligatoires). Cependant, il n'y a aucun doute que la cause du remplissage des masjids le jour de Jumu'ah est que les musulmans ne pratiquent pas - et la louange est Allah - l'acte de rpter la prire de Jumu'ah (continuellement) dans le mme masjid. Ainsi si les musulmans devaient traiter la prire en commun comme ils traitent la prire Jumu'ah et de la manire dont la question tait traite au temps du messager d'Allah (prires et bndictions dAllah sur lui), les masjids seraient remplis de gens. Ceci parce que toute personne qui prie constamment en congrgation aura toujours dans son esprit que s'il manque la premire congrgation, il ne sera pas capable de la rattraper aprs cela. Donc cette croyance agira comme une motivation pour lui, pour quil garde lesprit lattention pour la prire en congrgation. Et l'oppos est aussi vrai. Si un musulman pense que s'il manque cette premire congrgation, il peut toujours en trouver une deuxime ou troisime ou parfois mme une dixime, donc ce sont des choses qui affaiblissent son enthousiasme et aspiration la prsence la premire congrgation. Il nous reste voir deux choses : D'abord nous devons clarifier que ceux qui ont soutenu lavis que la deuxime congrgation, selon les particularits mentionnes prcdemment, n'a pas t lgifre et qui ont dit quils nont pas aim faire cela, sont la majorit des imams des Salafs. Parmi eux les trois imams - Abu Hanifa, Malik et As-Shafi'i. Limam Ahmad est aussi parmi eux selon une narration. Cependant, cette narration n'est pas bien connue parmi ses disciples aujourd'hui, bien qu'un de ses tudiants les plus spcialiss, Abu Dawoud As-Sijistani l'ait mentionn. Ainsi, il a rapport de lui dans son livre Masa'il Al-Imam Ahmad qu'il (Ahmad) a dit : "la rptition de la prire en congrgation dans les deux masjids sacrs (c'est--dire de Makkah et Madinah) porte le niveau le plus haut de dsapprobation (kiraaha)." Cest pourquoi, l'aspect de prfrence, nous indique que la dsapprobation de rpter les congrgations, existe aussi dans d'autres masjids. Cependant, cela (le niveau de dsapprobation) est plus svre dans les deux masjids (sacrs). Ainsi dans cette narration, limam Ahmad est en accord avec les trois autres imams. Deuximement, dans les autres narrations de limam Ahmad les plus connues de ses tudiants - il (rahimahullah) et ces commentateurs qui l'ont suivi, sappuient sur un hadith rapport par At-Tirmidhi, limam Ahmad et d'autres. C'est le hadith d'Abu Sa'id Al-Khudri, dans lequel il dit : "un homme est entr au masjid alors que le messager (prires et bndictions dAllah sur lui) avait dj pri et ses compagnons taient runis autour de lui (prires et bndictions dAllah sur lui). Cet homme a voulu prier, donc le prophte (salallahu alayhi wa salam) a dit : " y a-t-il un homme qui peut faire laumne cette personne en priant avec lui ? " Alors un homme sest lev et a pri avec lui." Et dans la narration de Abu Bakr Al-Baihaqi, qui se trouve dans ses Sunan Al-Kubra, il est dit que cet homme tait Abu Bakr As-Siddiq. Cependant, cette narration a une faiblesse dans sa chane. La version qui est authentique ne nomme pas l'homme. Ainsi ces savants ont utilis ce hadith comme une preuve et ont dit : " Le messager (salallahu alayhi wa salam) a approuv la deuxime congrgation! " La rponse l'utilisation de cette preuve est que nous devons considrer que la congrgation, dont le hadith parle, n'est pas la mme congrgation que celle indique dans la question. Puisque la congrgation laquelle le hadith fait rfrence, est la congrgation d'un homme qui entre au masjid aprs que la premire congrgation soit termine et qui veut prier seul. Mais le messager (salallahu alayhi wa salam) a incit ceux de ses compagnons qui avaient dj pri avec lui, se lever, se porter volontaire et prier une prire volontaire. Donc quelqu'un l'a fait et voici comment cela est arriv. Cette congrgation

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consiste en deux personnes : celui qui dirige la prire (imam) et celui qui le suit (ma'moum). L'imam prie sa prire obligatoire, tandis que le ma'moum prie une prire volontaire. Ainsi qui est celui qui runit cette congrgation ? Sans celui qui prie volontairement, il n'y aurait aucune congrgation. Donc, c'est une congrgation surrogatoire et volontaire, et pas une congrgation obligatoire. Et la diffrence (mentionne dans la question) concerne seulement la deuxime congrgation obligatoire. Cest pourquoi, utiliser le hadith d'Abu Sa'id Al-Khudri comme preuve pour ce sujet de discussion n'est pas correct. Et ce qui le confirme plus loin, est que le hadith dit: "y a-t-il un homme qui peut faire laumne cette personne en priant avec lui ?" Dans cet incident qui est arriv, il y a quelqu'un qui a donn la charit et quelqu'un qui a reu la charit. Ainsi si nous devions demander une personne qui a le minimum de connaissance et de comprhension : "qui est celui qui donne la charit et qui est celui qui la reoit dans cette situation, que le messager (prires et bndictions dAllah sur lui) a approuv ?" La rponse serait : " Celui qui donne la charit est la personne qui prie la prire volontaire, et qui a dj pri la prire obligatoire derrire le messager d'Allah (salallahu alayhi wa salam), tandis que celui qui reoit la charit est la personne qui est arrive en retard. " Maintenant si nous devions appliquer cette mme question de la congrgation dont nous parlons : par exemple six ou sept personnes entrent au masjid et constatent que l'imam a dj pri. Donc lun d'entre eux dirige la prire et le reste le suit dans une deuxime congrgation. Ainsi qui est celui qui donne est la charit parmi ces gens ? Et qui est celui qui la reoit ? Personne ne peut donner la mme rponse que dans le premier exemple. Donc cette congrgation (de gens) qui est entre aprs l'imam ait fini de prier, tous prient leur prire obligatoire. Il n'y a personne donnant la charit, personne ne la reoit non plus. Au contraire, cette obscurit est tout fait vidente et claire dans le premier exemple. Celui qui donne la charit est la personne qui prie la prire volontaire, et qui a dj pri derrire le messager d'Allah (salallahu alayhi wa salam). Sa prire a t enregistre comme vingt-sept degrs (de rcompense). Ainsi, parce quil est riche, il est donc capable de donner la charit d'autres. Et celui qui mne la prire et sans cette personne donnant la charit, il aurait pri seul - est pauvre et dans le besoin de quelqu'un qui lui donne la charit. Car il n'a pas gagn ce que la personne qui lui donne la charit a gagn (de rcompense). Donc la raison pour laquelle cette personne donne la charit et cette personne la reoit est claire. Quant au scnario qui est l'objet du conflit maintenant, alors ce scnario n'est pas clair, car tous les gens (qui prient) sont pauvres, puisqu'ils ont tous manqu les vertus de la premire congrgation. Donc la parole du messager d'Allah (salallahu alayhi wa salam) "y a-t-il un homme qui peut donner la charit cette personne en priant avec lui" ne s'applique pas ici. Donc, dans une situation comme cela, il n'est pas valable d'employer cet incident (mentionn dans le hadith) comme preuve. Il ne peut tre employ non plus en rfrence cette question, qui est le sujet de notre discussion. Nous lierons cela avec une autre preuve qu'ils utilisent, qui est la parole du prophte (prires et bndictions dAllah sur lui): "La prire en congrgation dpasse en mrite la prire individuelle de vingtsept degrs." Donc ils emploient la gnralit (dans le hadith) comme preuve, cest dire quils comprennent que le mot "la" avant le mot congrgation induit une inclusion gnrale (de toutes les congrgations). Cela signifie que (selon eux) chaque prire en congrgation est plus vertueuse que la prire seule. Nous rpondons en disant : en ce basant sur les preuves prcdemment mentionnes que "la" ninduit pas une inclusion gnrale, mais plutt, elle est une dsignation spcifique. Cela signifie que la prire en congrgation celle que le messager (salallahu alayhi wa salam) a prescrit, incit, pour laquelle il a command aux gens de faire attention, a menac ceux qui l'ont abandonn de brler de leurs maisons et ceux qui l'ont abandonn ont t dcrits comme tant des hypocrites - est plus vertueuse que la prire seule. Et c'est la premire prire en congrgation. Et Allah, le Trs-Haut, est plus savant. Source : magazine Al-Asalah Traduit par les salafis de lest

Alignement des Rangs dans la PrireShaykh Salim ibn 'Id Al-Hilali Les ahadiths authentiques clairs nous disent de former des rangs, de les aligner et ils montrent qu'ils sont importants dans la jonction des coeurs des musulmans et que c'est une voie pour rsister shaytan. Ces ahadiths ne sont pas inconnus des gens, cependant ils ngligent toujours 4

leur importance. Donc je mentionnerai les ahadiths clairs pour montrer l'importance de cette question, pour chasser le shaytan et rsister ses piges. On rapporte de Nu'man ibn Bashir que le messager d'Allah (salallahu alayhi wa salam) sest retourn vers les gens et a dit : Redressez vos rangs (trois fois) et Allah rassemblera vos rangs ou Allah mettra des diffrences dans vos curs. Il dit : j'ai alors vu un homme mettre son paule contre l'paule de son compagnon, son genou contre le genou de son compagnon et sa cheville contre sa cheville. [Rapport par Ab Dawd (662), Ibn Hibban (396) et Ahmad (4/276). Je dis : Son isnad est authentique.] On rapporte de Anas ibn Malik que le messager d'Allah (salallahu alayhi wa salam) a dit : Serrez-vous, comblez les vides et alignez vos paules, parce que, par Celui qui a mon me dans Ses Mains, je vois le shaytan entrer dans les vides entre les rangs, comme un missile. [Rapport par Ab Dawd (667) et Ahmad (3/260). Je dis que l'isnad est authentique] Ces deux ahadith montrent que shaytan entre dans les vides dans les rangs et cre l'hostilit entre un homme et son frre et les spare, menant aux diffrences dans leurs curs. Donc le Lgislateur Sage a ordonn daligner les rangs et de combler tous les vides afin quil ny ait pas de vide o shaytan puisse entrer. Sachez que lalignement des rangs affaiblit la prise de shaytan et gne ses esprances de crer la corruption et le trouble entre les fidles. Ainsi adorateurs, agissez selon cette sunna, adhrez-y et appelez-y, afin que les gens se runissent sur cela et soient sauvs de la menace : ... ou Allah mettra des diffrences dans vos coeurs. Sachez que les rangs ne peuvent tre aligns quen joignant les chevilles et les paules ensemble, comme les lettres sont rcites les unes aprs les autres, en harmonie du premier au dernier, joints fermement et aligns, comme un seul corps et amenant l'amour entre les curs, pour Allah et sur Sa voie. Traduit en franais par les salafis de lEst

La prire sans couvrir la ttePrier tte nue (sans Turban) Shaikh Al-Albani (rahimahullah) (dans Al-Qawl Al-mubin fi akhta 'Al-musallin de Mashhur Hussain, p.58 de la 2me dition) : "Prier nu-tte est makruh (dtest)." Il n'est pas du tout tabli que le messager (sallallahu 'alaihi wa sallam) a toujours pri en dehors du plerinage tte nue, sans turban/chapeau. Quiconque pense qu'il la fait, alors il doit apporter la preuve. S'il (sallallahu 'alaihi wa sallam) avait fait ainsi, cela aurait t rapport. La narration attribue Ibn 'Abbas disant que le prophte (sallallahu 'alaihi wa sallam) enlevait parfois son chapeau et le plaait comme sutra devant lui est faible (da'if). Shaikh Al-Albani (rahimahullah) a dit (dans Al-Din Al-khalis (3:214) et Al-Ajwiba Al-nafia an Al-masa'il Alwaqia (p.110) : Tous reconnaissent quil est prfrable pour le musulman dentrer dans la prire dans lapparence islamique la plus parfaite, en raison du hadith : Allah est plus digne de votre ornement [hassan]. Et il ne fait pas partie du vtement excellent de la tradition des Salaf de dcouvrir sa tte, de marcher dehors et dentrer dans les difices religieux ainsi. Plutt c'est une tradition trangre qui a infiltr beaucoup de pays musulmans quand les mcrants les ont envahis et ont apport leurs habitudes avec eux. Les musulmans ont commenc les imiter en cela et ils ont ainsi perdu leur personnalit islamique, aussi bien que par d'autres actes semblables... Il nest pas tabli non plus que le prophte (sallallahu 'alaihi wa sallam) a toujours pri nu-tte et sans turban en dehors de l'tat d'ihram, bien qu'il y

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ait eu de nombreuses occasions de le rapporter s'il lavait fait. Donc, quiconque prtend qu'il la fait, quil produise sa preuve, car la vrit est plus en droit d'tre suivie. Shaikh Al-Albani (rahimahullah) continue expliquer l'erreur de quelques frres en Egypte qui ont apport la preuve de la permission de prier sans couvrir la tte par analogie avec ltat de la tte (dcouverte) pour celui qui en ihram pendant le plerinage. Ceci est faux, car dcouvrir la tte pendant le plerinage fait partie de la loi (Shari'a) d'Allah. Si leur analogie tait correcte ils devraient rendre obligatoire de prier la tte totalement dcouverte puisqu'il est obligatoire de faire ainsi pendant le plerinage et de suivre toutes les autres restrictions de l'ihram dans la vie de tous les jours ! [Tamam-ul-Minna fi ta'liq 'ala fiqhus-Sunna par Al-'Alamah Al-Albani] Al-Alama Al-Jawzi (rahimahullah) (dans Fatawa Rahimiya 3:202 *308.) : Garder la tte dcouverte devant les gens est un acte qui est regard de bas et est contre la douceur, l'humanit, l'tiquette et la biensance courtoise. Le Fiqh Hanbali (Cit Par Ibn Qudama, Al-Mughni (dition de 1994) 1:404-405) : Il est mustahab pour prier dutiliser un Thawb, Silwar (pantalons Sunna) ou un Izar (pagne) et un turban Le Fiqh Maliki (Cit par Ibn Abi Zayd, Al-Jami fi Al-sunan (dition de 1982) p. 228) : Limam Malik a dit : Le turban a t port au commencement de l'islam et il n'a pas cess dtre port jusqu' notre temps. Je n'ai vu personne parmi les Gens d'Excellence qui ne portaient pas le turban, comme Yahya ibn Said, Rabia et Ibn Hurmuz. Je voyais dans le cercle de Rabia plus de trente hommes portant des turbans et j'tais lun d'entre eux et Rabia ne l'a pas rprim avant que les Pliades ne soient montes (c'est--dire avant qu'il nait dormi) et il avait l'habitude de dire : Je jure que je constate que cela augmente l'intelligence. Le Fiqh Shafii (Cit par Al-Misri dans Dpendance du Voyageur p. 122) : Il est mustahab, pour prier, dutiliser un vtement long jusquaux chevilles et un turban Le Fiqh Hanafi (Cit par Al-Shurunbali dans Muhammad Abul Qasim p.91) : Il est mustahab ou digne d'loges pour prier dutiliser trois de ses meilleurs vtements, un Thawb, Silwar (pantalons Sunna) et un turban Selon l'cole Hanafi (Al-Jazayri, Al-Fiqh `ala Al-madhahib Al-arba`a, Kitab Al-Salat p.280-28) [parmi] les actes dtests (Al-makruhat) dans la prire sont : ... al-itijar, qui est de lier une charpe autour de la tte et de laisser le centre nu; ... [ou] de prire nu-tte par paresse. Quant la prire nu-tte par humilit et soumission, cela est permis (ja'iz) et non dtest. Shaikh `Abd Al-Qadir Jilani (dans Ghunyat Al-talibin 1:14) C'est la mthode ou l'habitude des hommes orthodoxes vertueux et civiliss de garder la tte couverte. Quelques Hadith Sahih montrant que couvrir la tte avec un Kufi (chapeau) ou Imama (Turban) est Sunna. Sahih Al-Bukhari Volume 1 pg.536 : Ibn Abbas (radhiallahu anhu) rapporte que le prophte (sallallahu 'alaihi wa sallam) parlait aux Sahaba en portant un turban noir. At-Tabarani et limam As-Suyuti : Ibn Umar (radhiallahu anhu) rapporte que le prophte (sallallahu 'alaihi wa sallam) avait l'habitude de porter un chapeau blanc (kufi). At-Tabarani dit que ce hadith est Hassan (fiable) et As-Suyuti a classifi ce hadith comme Sahih (authentique) dans le livre Sirajul Munir vol 4 pg.112) Ab Dawd et At-Tirmidhi : Rokna (radhiallahu anhu) rapporte que le prophte (sallallahu 'alaihi wa sallam) a dit : La distinction entre nous et le polythistes est le turban sur nos chapeaux. Cit galement par Al-Tabrizi dans Mishkat Al-Masabih et cela claircit la notion fausse que cela tait juste la voie des Arabes et non une pratique particulire au prophte (sallallahu 'alaihi wa sallam) et cela nous montre que nous devons porter des chapeaux sous notre imama pour nous diffrencier des Sikhs et des autres Kuffar qui porte des turbans, mais sans chapeaux dessous. La comprhension de Sahabas dans le suivi du prophte (sallallahu 'alaihi wa sallam) dans le port des Turbans et kufis (chapeaux) Sahih Al-Bukhari Volume 2 pg.863

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Il est mentionn que Anas ibn Malik (radhiallahu anhu) avait l'habitude de porter un kufi (chapeau). Sunan dAb Dawd Livre 3, Hadith.0948 : Umm Qays bint Mihsan rapporte : Hilal ibn Yasaf a dit : Je suis venu Ar-Raqqah (un lieu en Syrie). Un de mes compagnons m'a dit : veux-tu voir un des compagnons du Prophte (sallallahu 'alaihi wa sallam) ? J'ai dit : Cest une bonne occasion. Donc nous sommes alls vers Wabisa. J'ai dit mon ami : Fais-nous voir d'abord son mode de vie. Il avait un chapeau (kufi). Article tir du site allaahuakbar.net Traduit en franais par les salafis de lEst

Prier seul au dernier rangAl-imam Muhammad Nasir-ud-Din Al-Albani Question : Si vous entrez au masjid et que le premier rang de la prire est complet, pouvez-vous tirer quelqu'un derrire pour qu'il puisse prier avec vous (au deuxime rang) ou devez-vous prier seul ? Rponse : Si le hadith sur le fait de tirer quelqu'un en arrire du premier rang pour que l'on ne prie pas seul au deuxime rang tait authentique, il serait obligatoire de baser l'avis sur celui-ci. Cependant, sa chane de narration n'est pas authentique, comme je l'ai expliqu dans Irwa-ul-Ghalil et As-Silsila AdDa'ifa (deuxime volume). Donc, puisque ce hadith n'est pas authentique, la personne qui entre au masjid alors que le rang devant lui est complet, doit essayer de sinsrer dans le rang devant lui. C'est possible dans la plupart des cas, en ces temps o une majorit de musulmans a abandonn l'acte de se joindre fermement (en se serrant ensemble) dans les rangs de prire, beaucoup d'entre eux ne sont pas debout serrs dans les rangs. Ainsi s'il constate que la range est complte, il doit faire de son mieux pour y trouver un espace vide, mme s'il doit faire un geste celui ct duquel il veut prier, afin de crer un espace pour quil puisse entrer. Mais s'il ne peut faire cela, parce que les gens dans le rang sont troitement serrs ou parce que certains des prieurs ne lui font pas de place, alors il peut rester debout seul au deuxime rang et sa prire sera valable. Ceci parce que le prophte (salallahu alayhi wa salam) a dit : Pas de prire pour celui qui prie seul dans le rang seulement en rfrence la mesure et la capacit de chacun, comme pour tout autre acte d'adoration. Nous savons, par exemple, que se tenir debout pour la prire obligatoire est un pilier (de la prire). Donc, si quelqu'un prie assis tandis qu'il a la capacit d'tre debout, sa prire n'est pas valable. Cependant, s'il n'est pas capable de se tenir debout, il peut alors prier assis, comme le prophte (salallahu alayhi wa salam) a dit : priez debout. Mais si vous n'en tes pas capables, (priez) alors assis. Mais si vous n'en tes pas capables, (priez) alors sur votre lit. De mme pour le cas de celui qui prie seul derrire le rang, la condition quil ne puisse pas se joindre au rang qui est devant lui. Ainsi le hadith : Pas de prire pour celui qui prie seul derrire le rang , sapplique plus probablement celui qui prend cette question la lgre ou celui qui se dtourne de cette rgle. Comme cela est fait par beaucoup de personnes, particulirement ces mu'adhin qui ne se joignent pas aux rangs, mais prient plutt seuls, debout prs de la porte (du masjid). Donc ces individus sont ceux que le hadith dsigne. Quant a l'homme qui entre au masjid et essaye de se joindre au rang, mais ny parvient pas, mme si personne ne vient le rejoindre (dans le deuxime rang), alors il peut prier seul. Et Allah ne charge pas une me d'une responsabilit, sans qu'Il lui ait donn la capacit d'accomplir cette responsabilit. Ceci est lavis de Shaikh-ul-Islam Ibn Taimiya. Source : Magazine Al-Asalah (n10) Traduit en franais par les salafis de lEst

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AL-KhushuShaikh Hussain Al-Awaisha

Comment maintenir le Khushu' dans la prireAllah - Subhanahu wa Ta'ala - dit : Bienheureux sont certes les croyants , ceux qui sont humbles (khashiun) dans leur prire [sourate Al-Mu'minun :1-2] et tenez-vous debout devant Allah, avec recueillement. [sourate Al-Baqara :238] Abu Huraira (radiallahu anhu) a dit : Le messager d'Allah (sallallaahu alaihi wasallam) a pri un jour, sest retourn et a dit : untel et untel ! Vous ne parfaisiez pas votre prire ? Celui qui prie ne regardet-il pas quand il laccomplit, comment il prie ? Certes, il prie pour lui-mme. Ce khushu (recueillement) est perfectionn par un certain nombre de choses dont certaines sont dans le prieur et d'autres l'extrieur. Parmi ces choses, sont : 1. Se Souvenir de la Mort Anas (radiallahu anhu) a dit : Le messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) a dit : Rappelez-vous la mort dans votre prire parce que lorsquun homme se souvient de la mort dans sa prire, il s'efforce de parfaire la prire et prie comme un homme qui ne pense pas qu'il accomplira une autre prire aprs cela. Prenez garde et une excuse est cherche pour chaque affaire. Le messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) a ordonn au musulman de se rappeler la mort pendant la prire. Ceci parce que c'est le moyen de parfaire la prire. La souvenir de la mort cre l'apprhension dans les mes et par elle les actions sont scelles. Ce qui vient aprs est plus effrayant. O est lissue contre le resserrement de la tombe ? Et quelle sera notre rponse quand nous serons interrogs dans la tombe ? De plus, nous ne connaissons pas notre destination, un jardin dont la largeur est comme celle du ciel et la terre ou un feu dont les hommes et les pierres sont le carburant. Ainsi le serviteur imagine des visions de mort et ce qui vient aprs, ainsi il prie la prire d'un homme qui ne pense pas qu'il accomplira une prire aprs cela. Donc, il parfait sa prire, se compte lui-mme parmi les morts, prpare son linceul, crit son testament et rend leurs droits ceux qui les possdent. Quand il se rveille, il n'attend pas pendant le soir et quand vient le soir, il n'attend pas pendant le matin. De cette manire il en vient accomplir la prire, humble, soumis et en pleurs. Entre la crainte et l'espoir il fait face lau-del et dit adieu au monde. C'est une prire d'adieu. Par elle, il dit adieu sa famille, ses parents, ses frres et ceux qui sont les plus chers et les plus proches, en fait au monde entier. Et il dit "Allahu Akbar" - Allah est le Plus Grand - en effet, Il est plus grand que toute chose. Il diminue ce monde et le considre comme insignifiant. Puis, il fait une invocation douverture " Allah loigne moi de mes pchs, comme Tu as loign loccident de lorient." Il visualise l'loignement de loccident de lorient, puis il se rappelle ce quil peut parmi les pchs et erreurs quil porte sur son dos. Il craint de rencontrer Allah - Subhanahu - dans cet tat et que la mort ne vienne avant quil ne se repente; donc il invoque par cette invocation, avec certitude et conviction quil sera exauc. Il rflchit sur la signification de tout ce qu'il prononce pendant sa prire, se rappelant la grandeur et la puissance d'Allah - Ta'ala - dans son cur, les larmes coulant de ses yeux parce que le Paradis et le Feu de l'enfer sont devenus videmment plus proches de lui que les lacets de ses chaussures. Il personnifie

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la parole du messager (sallallahu alaihi wasallam) : Priez une prire dadieu, comme si vous Le voyiez et quoique vous ne Le voyiez pas, certes Il vous voit. Ceci est essentiel pour que la prire soit prise correctement et que le monde soit plac derrire nos dos. Si une personne savait que l'on entend ses paroles et que sans aucun doute elles atteindront le Roi, que dira-t-il alors? Et comment parlera-t-il ? Ne le verrez-vous pas peser ses lettres et mots ? Quen est-il pour celui qui supporte droit devant LAudient, le Clairvoyant et lOmniscient, Celui de qui aucun secret n'est cach ? Abdullah ibn Shikhkhir (radiallahu anhu) a dit : J'ai vu le messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) prier avec nous et dans sa poitrine il y avait un bourdonnement, en raison de ses pleurs, comme celui d'une bouilloire (quand elle bout). Les pleurs de 'Umar (radiallahu anhu) pouvaient tre entendus depuis la dernire range comme il a t rapport dans Al-Bukhari. Abdullah ibn Shaddad a dit : J'ai entendu le sanglotement de 'Umar alors que j'tais dans la dernire range et il rcitait : Je ne me plains qu Allah de mon dchirement et de mon chagrin [sourate Yussuf :86] Quant Ab Bakr (radiallahu anhu), les gens ne pouvaient pas entendre sa rcitation dans la prire en raison de ses pleurs, comme 'Aisha (radiallahu anha) la dcrit quand elle a dit : Le messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) a dit alors qu'il tait dans sa maladie (finale) : appelez Ab Bakr pour diriger les gens dans la prire. Aisha a dit : " J'ai dit : Quand Ab Bakr se tient ta place, les gens n'entendent pas en raison des pleurs, donc appelle Umar et laisse-le diriger les gens ". Il (le messager) a dit : appelez Ab Bakr et quil dirige les gens. Aisha a dit Hafsa : Dis-lui (au messager) que quand Ab Bakr se tient ta place, les gens ne l'entendent pas en raison des pleurs, donc quil appelle Umar pour diriger les gens. Hafsa le fit et le messager (sallallahu alaihi wasallam) dit : Certes vous tes comme les compagnons de Yussuf. Appelez Ab Bakr et quil dirige les gens dans la prire. Hafsa dit Aisha : Je ne tirerai jamais de bien de toi. Dans une autre narration : Ab Bakr est un homme triste. Quand il se tient ta place, il n'est pas capable de prier avec les gens.

2. Rflchir sur les sens des mots relatifs la Prire Quand il dit "Allahu Akbar" il se rappelle le sens de ces mots et la grandeur et la puissance d'Allah le Glorifi, qu'ils contiennent. Quand il cherche refuge auprs dAllah contre Shaytan - le maudit - il rflchit la signification de la recherche du refuge et ce que cela entrane et il saccroche Allah, lAudient qui entend le serviteur, l'Omniscient qui sait ce que les Shayatin complotent. Il se rappelle que par ceci (la recherche du refuge) il ouvre la porte tout le bien et ferme la porte tout le mal. De la mme manire il rflchit sur les sens de Bismillah ..., le Tasbih (Subhanallah) et les prires sur le prophte (sallallahu alaihi wasallam). Il est essentiel de revenir aux livres de Tafsir et aux paroles des savants jusqu ce que la personne comprenne exactement ce quelle dit et ce quelle comprend. Ceci pour toute sa prire, elle s'efforce de laccomplir conformment sa capacit et force.

3. L'abandon du pch et de la dsobissance. Allah le Glorifi dit : En vrit, Allah ne modifie point ltat dun peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce que est en eux-mmes [sourate Ar-Ra'd :11] La dsobissance est une barrire qui se dresse devant le khushu' dans la prire. Est inclus dans cette dsobissance le fait de s'accrocher une femme qui a de mauvaises manires et ne pas la divorcer ou donner un imbcile le pouvoir de disposer de sa richesse ou octroyer un prt sans tmoin. Le messager (sallallahu alaihi wasallam) a dit : Trois (hommes) demandent Allah - Azzawajall - mais ne sont pas exaucs : un homme sous qui est une femme de mauvaise nature et il ne la divorce pas, un homme qui

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l'on doit quelque chose, mais qui n'a appel personne pour tre tmoin de cela et un homme qui donne sa richesse un imbcile." Allah le Glorifi dit : Et ne donnez pas aux insenss leur richesse Est aussi inclus la dsobissance de la femme son mari et l'esclave qui sest enfui de chez son matre, comme il est rapport dans le hadith : Deux (hommes) dont la prire ne dpasse par leurs ttes : un domestique qui s'est enfui de chez son matre jusqu ce qu'il revienne et une femme qui dsobit son mari jusqu ce qu'elle revienne. De mme l'obissance Allah dans l'abondance augmente le khushu' dans la prire et ajoute sa perfection. Parmi les choses qui amnent cela est : tre misricordieux envers les orphelins, caresser leurs ttes et les nourrir. cet gard, le messager (sallallahu alaihi wasallam) a dit : Voulez-vous que votre cur devienne doux et que vous obteniez ce dont vous avez besoin ? Montrez de l'indulgence envers l'orphelin, caressez sa tte et donnez-lui de votre nourriture. Votre cur sattendrira et vous obtiendrez ce dont vous avez besoin.

4. Eviter de trop de rire car cela est fatal pour le cur et le khushu' Ceci est rapport dans le hadith : ... En effet trop de rire tue le cur.

5. Choix d'actions appropries Parmi diffrents aspects: 1. Dans ce qui est halal, parce qu'Allah n'accepte que ce qui est licite et sain. Consommer ce qui est illicite repousse linvocation et empche le khushu'. 2. Que ces actions ne s'opposent pas aux temps de prire. Si c'est le cas, lhomme commencera prendre des dcisions pour lui en se permettant de retarder les prires ou mme les rattraper s'il manque le temps dans lequel elles doivent tre accomplies. Il peut aussi demander quelqu'un qui lui donnera une telle rponse. 3. Qu'il essaye de trouver- selon sa capacit - des actions qui ne sont pas vigoureuses ou exigeantes, pour qu'il entre dans la prire avec un cur humble et repentant. Celui qui est fatigu et surmen doit rafrachir son esprit pour le khushu' dans la prire. Le messager (sallallahu alaihi wasallam) nous a commands lorsque le dner est servi et que l'iqama a aussi t prononc pour la prire, de commencer par le dner jusqu avoir fini. Ceci cause de l'occupation du cur avec des choses extrieures la prire. Ibn Umar (radiallahu anhu) rapporte du prophte (sallallahu alaihi wasallam) qu'il a dit : Quand le repas d'un d'entre vous est servi et que la prire a commenc, commencez d'abord par le repas et ne vous dpchez pas jusqu ce que vous ayez fini. 6. Ne pas tre excessivement occup par les affaires du monde. Ceci parce que cela se fera certainement au dpend de lau-del. Prenez donc du monde ce qui vous suffit vous, votre famille et vos enfants. Si votre travail est fait le matin, il vous suffira. Il n'y a rien qui ncessite le travail en soire. Si vous recevez une somme consquente par le biais dune affaire qui vous apporte des profits en abondance, il n'y a aucun besoin de semptrer dans diffrentes affaires, divisant ainsi votre esprit, et oubliant les droits de votre Seigneur, vos propres droits, ceux de votre famille et des personnes votre charge. 7. Rciter abondamment le Qur'an.

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De mme que ce qui a t authentifi parmi les divers rappels et invocations du messager (sallallahu alaihi wasallam), ainsi que la lecture des traditions et des histoires qui attendrissent le cur et loignent le Shaytan. 8. Arriver tt la prire. Pour que son ardeur pour la prire ne le force pas de se dpcher vers la mosque et donc dentrer dans la prire alors qu'il est perturb ou embrouill. Abu Qatada (radiallahu anhu) a dit : le messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) a dit : Quand vous venez la prire, venez-y avec calme et tranquillit et n'y venez pas avec hte. Ce que vous attrapez de la prire, priez-le et ce que vous manquez compltez-le. Aussi Ab Huraira (radiallahu anhu) a dit : le messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) a dit : Comme le prieur est rcompens, ne venez pas avec hte, mais venez-y avec calme et tranquillit. Ce que vous en attrapez priez-le et ce que vous manquez compltez-le. Certes, quand lun d'entre vous vient pour accomplir la prire il est (dj) dans la prire.

9. Aligner les rangs et combler les vides. Ceci parce que les vides dans les rangs sont les lieux o vient Shaytan et o il se tient. Dans un hadith, on rapporte : Serrez-vous dans les rangs, car Shaytan se tient dans les vides. Le messager (sallallahu alaihi wasallam) avait l'habitude de dire en redressant les rangs des compagnons (radiallahu anhum) : Alignez-vous et ne vous sparez pas de peur que vos curs ne se sparent. Il avait aussi l'habitude de dire : Serrez et alignez vos rangs ou Allah sparera vos visages Si les rangs ne sont pas serrs, aligns et les vides combls, les visages et les curs sont spars, la foi est altre et le khushu' est tu. Au contraire, dans le resserrement et lalignement des rangs est la perfection de la prire comme le messager (sallallahu alaihi wasallam) a dit : ... le redressement des rangs fait partie de la perfection de la prire et aussi sa (sallallahu alaihi wasallam) parole: ... le redressement des rangs fait partie de la beaut de la prire.

Rcompense du Khushu' et de la perfection de la prireUqba ibn Amir (radiallahu anhu) a dit : Le messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) a dit : Il n'y a personne qui fait ses ablutions, en parfaisant (avec soin) ses ablutions, et prie ensuite deux rakaa en se concentrant par le cur et le visage sans que le Paradis na lui devienne obligatoire. [1] Zaid ibn Khalid Al-Juhni (radiallahu anhu) a dit : Le messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) a dit : Quiconque fait ses ablutions et parfait ses ablutions, prie ensuite deux rakaat, sans tre distrait, tous ses pchs prcdents seront pardonns. [2] Humran, le domestique de Uthman ibn Affan (radiallahu anhu) a dit : J'ai vu que Uthman ibn Affan (radiallahu anhu) appeler pour ses ablutions (c'est--dire pour un rcipient d'eau). Il a vers de l'eau sur ses mains et les a lavs trois fois. Puis, il a mis sa main droite dans le rcipient et a rinc sa bouche et lav son nez en y mettant de l'eau et a ensuite recrach l'eau. Puis, il a lav son visage et avant-bras jusqu'aux coudes trois fois, a pass ses mains humides sur sa tte et a lav ses pieds jusqu'aux chevilles trois fois. Puis, il a dit : J'ai vu que le Messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) faire ses ablutions comme ceci et ensuite il (sallallahu alaihi wasallam) a dit : Si quelqu'un fait ses ablutions comme ceci, puis prie deux rakaat, sans converser avec son me (c'est--dire penser autre chose) tous ses pchs passs lui seront pardonns. [3]

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Abu Darda (radiallahu anhu) a dit : J'ai entendu le messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) dire: Quiconque fait ses ablutions et les parfait, puis se lve et prie deux rakaat - ou quatre, Sahl (un sousnarrateur) n'est pas sr en les parfaisant par le dhikr et khushu et cherche ensuite le pardon d'Allah, sera pardonn. [4] Et la fin du hadith Amr ibn Asaba (radiallahu anhu) : ... S'il se lve et prie, loue Allah, Le glorifie, Le vante par ce dont Il est digne et vide son cur pour Allah le Glorifi seul, il sera purifi de ses pchs comme le jour o sa mre lui a donn naissance. [5] Jabir (radiallahu anhu) a dit : J'ai interrog le messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) propos du fait dessuyer (denlever) les cailloux (au sol) pendant la prire. Il a dit : Seulement une fois, mais si tu tabstiens de le faire, cela est meilleur pour toi que cent chamelles aux yeux noirs. [6] [1] Rapport par Muslim [2] Sahih At-Targhib wat-Tarhib, n223. [3] Rapport par Bukhari, Muslim [4] Rapport par Ahmad avec un isnad hassan. [5] Rapport par Muslim[6] Rapport par Ibn Khuzaima

Degrs dans laccomplissement de la prireAl-Imam Ibn Al-QayimIbn Al-Qayim (rahimahullah) a dit : Et les gens, en ce qui concerne laccomplissement de leur prire, sont diviss en cinq niveaux : Le premier : Le niveau de celui qui est ngligent et fait du tort son me : Il est celui qui choue dans laccomplissement correct des ablutions, de la prire en son temps, ses limites indiques et dans l'accomplissement de ses piliers essentiels. Le deuxime : Celui qui prserve ses prires dans leurs temps appropris et dans leurs limites indiques, accomplit leurs piliers essentiels et accomplit ses ablutions avec soin. Cependant, son effort (dans la ralisation de ceci) est perdu par des chuchotements dans sa prire, donc il est emport par des penses et des ides. Le troisime : Celui qui prserve ses prires dans les limites indiques, accomplit leurs piliers essentiels et s'efforce de repousser les chuchotements, les penses et les ides. Il est occup la lutte contre son ennemi (Shaytan) pour qu'il ne vole pas de sa prire. cause de cela il est engag ( la fois) dans la prire et le jihad. Le quatrime : Celui qui est debout pour la prire, achve et perfectionne ses droits, ses piliers essentiels, excute cela dans ses limites indiques et son cur est absorb par la prservation de ses droits et limites indiques, pour que rien n'en soit gaspill. Son souci entier est dirig vers son tablissement, son achvement et sa perfection, comme il doit tre. Son cur est immerg dans la prire et dans la soumission son Seigneur le Glorifi. Le cinquime : Celui qui est debout pour la prire comme celui mentionn ci-dessus. Cependant, en plus de cela, il a pris et plac son cur devant son Seigneur Azzawajall, regardant vers Lui avec son cur avec attente, (son cur) rempli de Son amour et de Sa force, comme s'il voyait Allah. Les chuchotements, les penses et les ides ont disparu et les voiles entre lui et son Seigneur sont levs. Ce quil y a entre cette personne et d'autres en ce qui concerne la prire, est suprieur et plus grand que ce quil y a entre le ciel et la terre. Cette personne est occupe par son Seigneur Azzawajall, enchant par Lui. Le Premier type sera puni, on demandera des comptes au deuxime type, le troisime aura ses pchs et dfauts expis, le quatrime sera rcompens et le cinquime sera prs de son Seigneur, parce qu'il recevra la part de celui qui fait sa prire le dlice et le plaisir de son il. Quiconque fait de sa prire, le dlice et le plaisir de son il, aura la proximit de son Seigneur Azzawajall comme dlice et plaisir de son

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il dans lau-del. Il sera aussi un plaisir pour l'il dans ce monde, car quiconque fait dAllah le plaisir de son il dans ce monde, chaque il sera enchant et satisfait de lui. Source : Al-Wabil As-Sayib Traduit en franais par les salafis de lEst

L'Importance de la prire en son temps appropriShaikh Hussain Al-AwaishaAllah le Glorifi dit : la prire demeure, pour les croyants, une prescription, des temps dtermins. [1] Al-Bukhari a dit : aux temps (fixs) exposs. Il leurs a fixes des limites. Ab Amr As-Shaybani a dit : Le propritaire de cette maison - et il a indiqu la maison de 'Abdullah (ibn Mas'ud) - a dit : J'ai demand au messager (sallallahu alaihi wasallam) : quelle est laction la plus aime dAllah ? Il (sallallahu alaihi wasallam) a dit : La prire en son temps appropri. Puis il a dit : Ensuite ? Il (sallallahu alaihi wasallam) a dit : La conduite juste vers les parents. Puis il a dit : Ensuite ? Il (sallallahu alaihi wasallam) a dit : Le Jihad dans le chemin d'Allah. Il (Abdullah) a dit : Il m'a inform de cela, si je lui avais demand plus il m'en aurait dit plus. [2] Le messager (sallallahu alaihi wasallam) a expliqu dans ce hadith que la prire en son temps appropri est la plus aime des actions et il (sallallahu alaihi wasallam) la mise avant la bonne conduite envers les parents et le jihad dans le chemin d'Allah. La preuve est l'utilisation de la particule (thuma) Ensuite . Cette particule est employe pour dnoter l'ordre et ceci est bien connu de gens de la langue arabe. Al-Hafidh Ibn Hajr a dit dans Al-Fath : Ibn Baziza a dit : Ce qui exige l'tude est le placement du jihad au premier rang de toutes les actions du corps, est quil entrane le sacrifice, l'exception de la patience dans la prservation des prires obligatoires, leur accomplissement en leurs temps et aussi la bonne conduite envers les parents, chose ncessaire tout le temps. Personne ne peut rester patient dans lobservation (des droits) d'Allah cet gard sauf les Siddiqun (les vridiques) et Allah est plus savant. Je dis : j'avancerai un exemple qui fera comprendre l'intention ici : Un homme immerg dans son commerce et tous les autres engagements que cela entrane et que Shaytan a russi tromper pour qu'il manque takbiratul-ihram (l'ouverture par le takbir de la prire en congrgation) ou une partie de la prire en congrgation. Vous venez lui avec des textes du jihad dans le chemin d'Allah le Glorifi et aussi les histoires du courage des compagnons (radiallahu anhum). Vous placez en lui l'aspiration pour le Paradis et le faites renoncer au monde. Il regarde le monde aprs que vous l'ayez averti et le voit petit et insignifiant. Il rflchit sur lau-del et le voit grand et effrayant dans son me. Donc il court vers un Jardin dont la largeur est comme la largeur du Ciel et de la Terre. Il se prcipite pour crire son testament, rgle les droits quil doit d'autres et dit adieu sa famille et bien-aims et se lance dans le voyage pour lutter. Il est tu comme un martyr dans le chemin d'Allah. Si vous n'aviez pas appel cet homme au jihad dans le chemin d'Allah, le Glorifi, mais l'aviez appel la prservation des prires, mentionn des textes qui causent l'inspiration et incitent la crainte et les histoires qui ont de grands effets (sur l'me), qu'auriez-vous vu de lui ? Peut-tre aurait-il rpondu et pleur sur ce qui est arriv. Il aurait pris de fermes rsolutions de prserver les prires en leurs temps et peut-tre laurait-il fait quelques jours. Mais Shaytan vient et le tente, et ses engagements et rendez-vous augmentent, ses obligations et runions atteignent de hautes dimensions et Shaytan obtient de lui ce qu'il a dsir. Il manque certains temps de prire et revient lutter contre son me pour l'aider contre Shaytan. Alors la mme chose arrive un autre temps et de cette manire il lutte constamment contre Shaytan, cinq fois par jour et la vie nest rien dautre que des jours et des jours...

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C'est une bataille contre l'me et lexemple prcdent est aussi une bataille contre l'me. Mais quen est-il du premier par rapport au second ? Cet effort est une lutte dune vie entire et cette lutte dure seulement une heure ou peut-tre des jours, des mois ou des annes. Mais dans n'importe laquelle des deux situations je dis : Dans les deux il y a du bien. Je demande Allah le Glorifi qu'Il me mette parmi ceux qui prservent les temps de prire et le khushu', de mme que tous Ses commandements et qu'Il me mette parmi les martyrs. Certes, Il a le pouvoir sur toute chose. Mis'ab ibn S'ad a dit : J'ai dit mon pre : mon pre! As-tu rflchi ce verset : ceux qui sont distraits dans leurs prires [3]. Qui dentre nous nest pas distrait ? Qui d'entre nous ne converse pas avec son me (pendant les prires) ? Il a dit : Ce n'est pas ce qui est signifi. Cela fait rfrence la perte du temps (correct) pour la prire. Un homme joue, (perdant son temps dans une conversation futile) jusqu ce que le temps de la prire passe. [4] Mussa ibn Isma'il a dit : Mahdi relat de Ghaylan qui a relat d'Anas (radiallahu anhu) qu'il a dit : Je ne peux rien reconnatre (maintenant) des habitudes de lpoque du prophte (sallallahu alaihi wasallam). On lui dit : la Prire. Il dit : Ne faites-vous pas ce que vous faites en ce qui concerne la prire. [5] Cest dire la retarder en dehors de son temps appropri. Uthman ibn Abi Rawwad, le frre d'Abdul-Aziz a dit : J'ai entendu Zuhri dire : Je suis entr chez Anas ibn Malik Damas et il pleurait. Donc je lui ai dit : Qu'est-ce qui te fait pleurer ? Il a dit : Je ne reconnais rien de ce que je connaissais sauf cette prire et cette prire est t perdue/nglige. [6] Ibn Hajar a dit dans Fath ul-Bari : Al-Muhallib dit : et la signification de la perdre est de la retarder en dehors son temps, recommand, pas qu'ils l'excutent en dehors de son dlai fix. Ibn Hajar a diverg de cette explication qu'il mentionne dans son livre et dit que la signification est quil excute la prire en dehors de son temps prescrit. Je dis : le pote a dit vrai : J'ai dit qu'ils sont tous deux amers (mme) le plus doux des deux est amer. Anas (radiallahu anhu) a pleur sur cette question et nous, que faisons nous. Quelle est cette chose quil nous est dsirable de faire. Ne-nous convient-il pas de faire pousser les plantes avec nos larmes ?! En raison de notre ngligence de la prire et du reste des ordres d'Allah. Ubada ibn Samit (radiallahu anhu) a dit : Je tmoigne que j'ai entendu le messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) dire : Allah Azzawajall a fait cinq prires obligatoires. Quiconque parfait ses ablutions, les prie en leurs temps appropris et parfait le ruku', le sujud et khushu, a un accord avec Allah qu'Il lui pardonnera. Quiconque ne le fait pas, alors il n'a aucun accord avec Allah et si Allah veut, Il lui pardonnera et s'Il veut, Il le punira. [7] Ka'b libn Ujra (radiallahu anhu) a dit : Le messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) est venu nous et nous tions un groupe de sept, quatre d'entre nous taient des esclaves librs et les trois autres n'avaient pas t esclaves autrefois. Nos dos taient contre le mur de la mosque et il a dit : Pourquoi vous asseyez-vous ? Nous avons dit : Nous attendons la prire. Il (Ka'b) dit : Donc il sest arrt un moment, puis sest retourn et a dit : Savez-vous ce que votre Seigneur dit ? Nous avons dit : Non. Il dit : Certes votre Seigneur dit : Quiconque accomplit la prire en son temps, la prserve de cette manire constamment et ne la perd pas en considrant sa vraie valeur comme tant insignifiante, a un accord avec Moi que Je le ferai entrer dans le Paradis. Et quiconque n'excute pas la prire en son temps appropri, la prserve de cette manire constamment et la perd en considrant sa vraie valeur comme tant insignifiante, n'a aucun accord avec Moi. Si Je veux, Je le punis et si Je veux, Je lui pardonne. [8] Abdullah ibn Mas'ud (radiallahu anhu) a dit : Le prophte (sallallahu alaihi wasallam) passait devant ses compagnons un jour et leur a dit : Savez-vous ce que votre Seigneur, le Bni et Glorifi dit ? Ils dirent : Allah et Son messager savent mieux. Le messager dit ceci trois fois et dit ensuite (en citant la Parole dAllah): Par Mon Pouvoir et Magnificence, il ne les prie pas en leurs temps appropris sans que Je le fasse entrer dans le Paradis et quiconque les prie en dehors de leurs temps, si Je veux, Je lui montre de l'indulgence et si Je veux, Je le punis. [9]

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[1] Sourate An-Nisa :103 [2] Rapport par Al-Bukhari [3] Sourate Al-Ma'un :5 [4] Rapport par Abu Ya'la avec un isnad hassan et aussi dans Sahih At-Targhib wat-Tarhib, n575. [5] Rapport par Al-Bukhari, Chapitre : Retarder la prire en dehors de son temps appropri. [6] Rapport par Al-Bukhari, Chapitre : Retarder la prire en dehors de son temps appropri. [7] Rapport par Malik, Ab Dawud, An-Nasai et Ibn Hibban l'a dclar Sahih. Aussi dans Sahih utTarghib wat-Tarhib, n396. [8] Rapport par At-Tabarani dans Al-Kabir et ,Al-Awsat par Ahmad et aussi dans Sahih ut-Targhib wat-Tarhib, n397. [9] Rapport par At-Tabarani dans Al-Kabir et aussi dans Sahih ut-Targhib wat-Tarhib, n398.

Retrousser son pantalon pendant la prireShaikh Falih Al-Harbi Question : Le fait de retrousser son pantalon tombe-t-il dans la gnralit de la parole du prophte (sallallahu 'alayhi wa sallam) : On ma command de ne pas repli les cheveux ou les vtements dans la prire ? Rponse : Oui, ceci est inclus dans cette prohibition. Le prophte (sallallahu 'alayhi wa sallam) a ordonn que les cheveux et les vtements ne soient pas replis dans la prire et pendant la prosternation. Il n'est pas appropri pour la personne qui prie dtre occup avec cela. En rfrence la question, le pantalon de la personne tant long, il doit s'abstenir de porter des pantalons de cette longueur et il doit corriger ceci avant qu'il ne vienne (pour entrer dans la prire). En rfrence ce principe, il n'est pas permis l'homme de porter ses vtements au point qu'ils tombent au-dessous de ses chevilles. Dans la prire il les laisse (ses vtements) dans leur condition normale et il ne doit pas les plier ou les rouler. Oui. Article tir du site assalafi.com Source : cassette de Questions-Rponses enregistre avec le shaikh, date du 4 mai 2002. Traduit par Aqil Walker

Quand se termine le temps de la prire du 'Isha ?Shaykh Muhammad Nasirud-Din Al-Albani Quant sa (Sayid Sabiq [1]) parole : ... Et quant au temps de la prire du Isha, il s'tend jusqu'au temps du Fajr et c'est ce qui est compris du hadith d'Ab Qatada qui a dit que le prophte (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : La ngligence (de la prire) n'est pas de dormir trop longtemps, mais la ngligence se trouve chez celui qui ne prie pas jusqu ce que le temps de la prire suivante ne vienne. Muslim l'a rapport. Le hadith prouve que le temps de chaque prire s'tend jusqu' l'entre du temps de la prire suivante, part la prire du Fajr, car certes, son temps ne stend pas jusqu' la prire du Dhuhr, plutt les savants ont unanimement reconnu que son temps prend fin au lever du soleil... Je dis (Al-Albani) : l'auteur (Sabiq) suit As-Shawkani [2] et d'autres queux dans la manire dont ils ont employ ce hadith comme une preuve. Cependant il n'y a aucune preuve en cela pour ce qu'ils concluent,

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particulirement car il n'y a aucune mention des temps des prires, et cela ne fait pas rfrence aux temps des prires. Ce hadith mentionne seulement le pch de celui qui sciemment et intentionnellement retarde la prire jusqu ce que son temps passe, quune autre prire vienne clturer son temps (comme le Maghrib qui met fin au temps du 'Asr) ou non (comme le Fajr et le Dhuhr). Ceci est prouv par le fait que cette narration concerne spcifiquement la prire du Fajr, quand le prophte (sallallahu 'alayhi wa sallam) et ses compagnons ont dormi pendant le temps du Fajr pendant un voyage. Les compagnons (quAllah les agre) ont t tonn par ce qui leur est arriv, donc le prophte (sallallahu 'alayhi wa sallam) leur a dit : Ne suis-je pas votre exemple ? . Puis, il a mentionn le hadith. Voil comment il est rapport dans le Sahih Muslim et d'autres livres. Donc, si ce hadith devait signifier ce qu'ils revendiquent : que le temps des prires durent jusqu' l'entre de celle qui la suit, alors ce serait une preuve claire, que Fajr s'tend jusquau temps du Dhuhr, mais ils ne le disent pas! Plutt ils tiennent ce que le Fajr soit une exception cette rgle. Donc ces dduction, aprs que nous avons fait comprendre la raison pour laquelle le prophte (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit cela, ne sont pas valables, comme le hadith a t mentionn spcifiquement pour la prire du Fajr, comment peut-il tre une exception au hadith ?! En ralit le hadith ne lgifre pas les temps des prires, mais il est une dsapprobation ouverte de sciemment et consciemment retarder les prires de leurs temps. A ce sujet, Ibn Hazm a dit en rponse la conclusion que nous avons passe en revue : Cela ne prouve pas ce qu'ils disent et ils sont d'accord avec nous que le temps du Fajr ne s'tend pas jusqu'au Dhuhr. Le hadith ne prouve pas que le temps de chaque prire est li au temps de celle daprs, il expose seulement les mfaits de celui qui retarde la prire en dehors de son temps, que la fin de son temps soit lie au commencement d'une autre prire ou non. En outre, le hadith ne nie pas la ngligence de celui qui retarde sa prire jusqu ce que son temps soit fini, mme si le temps d'une autre prire a commenc, il n'affirme non plus sa ngligence, plutt cette narration est silencieuse quant ces choses. Ces questions sont traites dans d'autres narrations qui mentionnent spcifiquement les temps des prires individuellement et lgifrent leur commencement et fin. Et nous devons dire que quiconque transgresse le dlai fix de n'importe quelle action parmi celles pour lesquelles Allah a lgifr un temps, a transgress les limites d'Allah, le Trs-Haut, et Il dit [3] : Et quiconque transgresse les limites d'Allah, ce sont eux les oppresseurs [4] Ainsi quand il devient clair que le hadith est exempt de toute preuve indiquant que le temps de la prire du Isha dure jusqu'au Fajr, il nous faut revenir aux autres narrations qui sont des preuves claires de la lgislation du temps du Isha, comme sa parole (sallallahu 'alayhi wa sallam) : ... et le temps de la prire du Isha est jusqu' la moiti de la nuit Rapport dans le Sahih Muslim et ailleurs et cette narration existe intgralement dans le livre (Fiqh AsSunna). Ceci est soutenu par 'Umar ibn Al-Khattab qui a crit Ab Mussa Al-Ash'ari : ... et prie le Isha avant qu'un tiers de la nuit ne passe, moins que tu ne le retardes, alors la moiti de la nuit, mais ne sois pas insouciant. Ceci a t rapport par Malik, At-Tahawi et Ibn Hazm et sa chane est sahih. Cette narration est la preuve claire que le temps du 'Isha va jusqu'au milieu de la nuit [5] seulement et c'est ce qui est correct. As-Shawkani a favoris cela en disant : ... et le dernier temps pour le 'Isha est le milieu de la nuit. [5] Et Siddiq Hasan Khan l'a suivi dans son explication [6] et une dclaration semblable a t rapporte de l'imam Malik comme il est trouv dans Bidayatul-Mujtahid [7]. Et c'est aussi le choix d'un groupe de savants Shafi'i, comme Ab Sa'id Al-Istakhri et d'autres. [8] Et Allah est plus savant. [1] Note du traducteur : Il est l'auteur du livre Fiqh As-Sunna [2] Note du traducteur : Voir Naylul-Awtar (1/430 de ldition Dar Al-Ma'rifa). [3] sens de sourate At-Talaq : 1 [4] Al-Mahalla (3/178) [5] Note du traducteur : la nuit commence au coucher du soleil jusqu l'entre du vrai Fajr, comme cela est convenu par les savants. [6] Ad-Durar Al-Bahiya

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[6] Ad-Durar Al-Bahiya, note du traducteur : Voir At-Ta'liqat Ar-Radhiya, 1/40. Vous avez pu remarquer que shaykh Al-Albani a attribu les deux dclarations la As-Shawkani - que le 'Isha s'tend seulement jusqu' la moiti de la nuit et qu'il s'tend jusquau Fajr. Il n'y a aucune contradiction ici, comme AsShawkani changeait souvent ses positions sur de nombreuses questions, comme il est trouv dans ses livres de Fiqh. Ceci est un exemple clair comme le montre ses propres paroles. [7] Ar-Rawdhatun-Nadiya (1/69-70) note du traducteur : Voir At-Ta'liqat Ar-Radhiya 1/356-359 [8] Note du traducteur : Voir Bidayatul-Mujtahid (1/241 de ldition de Maktabatu Ibni Taymiya).

Celui qui entre quand les gens prient Al-'Isha alors quil na pas pri le MaghribAl-Imam Muhammad Ibn Salih Al-'Uthaymin Question : Un homme est entr au Masjid et il tait voyageur et il les a trouvs priant la prire du 'Isha et il n'avait pas (encore) pri la prire du Maghrib. Donc il est entr (dans la prire du 'Isha) avec eux. Ainsi quand l'imam sest lev pour la quatrime Rak'a il est rest assis (c'est-dire quil a achev son Tashahhud et a salu). Son action est-elle correcte ou non ? Donneznous s'il vous plat un verdict et quAllah vous rcompense. Rponse : Lavis correct est que son action est correcte. Cest dire que quand vous attrapez l'imam et quil prie la prire du 'Isha et que vous n'avez pas pri la prire du Maghrib, avec laquelle vous entrez avec lui. Lorsquil se lve pour la quatrime Rak'a, vous restez assis, bien que vous fassiez quelque chose spar de l'imam. Vous finissez le Tashahhud, ensuite vous faites le Taslim (Asalamu alaikoum qui conclut la prire) et ensuite vous entrez avec limam dans ce qui reste de la prire du 'Isha. Et cet avis est le plus correct. Et quelques savants ont dit : priez la prire du Maghrib d'abord seul ou avec ceux qui sont avec vous, puis aprs cela rejoignez limam dans ce qui reste de la prire du 'Isha. Et certains savants ont dit : entrez avec l'imam avec l'intention de la prire du 'Isha et ensuite quand vous l'avez fini (c'est--dire avec les gens) priez la prire du Maghrib. Donc, voil les trois avis des gens de science et le plus fort d'entre eux et le plus correct est le premier. Que vous entriez avec eux avec l'intention de la prire du Maghrib, ensuite lorsquil se lve pour la quatrime Rak'a, vous restez assis, vous faites le Tashahhud et le Taslim et quand vous l'avez fini vous entrez avec l'imam dans ce qui reste de la prire du 'Isha. Traduit en franais par les salafis de lEst

Marcher dans la prireShaykh Muhammad 'Umar Bazmul Question : Est-il permis une femme de marcher quelques pas en avant dans sa prire pour prendre un bb qui pleure ? Rponse : Oui, il est permis une femme, ou un homme, davancer de quelques pas en priant tant qu'il existe raison pour ce mouvement. 17

Cela est tabli dans la Sunna. Il a t rapport que le messager dAllah (sallallahu 'alayhi wa sallam) priait dans sa maison tout seul. Puis, 'Aisha (radhiallahu anha) est arrive la porte, donc il (sallallahu 'alayhi wa sallam) a march en avant quelques pas et lui a ouvert la porte et ensuite elle est entre. [1] Il est aussi tabli que le messager dAllah (sallallahu 'alayhi wa sallam) a pri sur le minbar pour apprendre aux compagnons la faon correcte de prier. Ainsi quand il a voulu se prosterner, il a recul et a descendu les trois marches du minbar. Puis, il sest prostern en bas du minbar et est ensuite retourn sa position (sur le minbar) pour que les musulmans puissent voir sa prire. [2] Il est aussi authentiquement rapport qu'il (sallallahu 'alayh wa sallam) priait en tenant Umamah. Il la pose lorsquil se prosternait et la reprenait lorsquil se relevait. [3] Tout cela montre qu'il n'y a aucun problme faire des mouvements lgers dans sa prire, mme s'ils sont rptitifs dans chaque rak'a. Il n'y a aucun problme en cela, insha Allah. Notes de bas de page : [1] Sunan At-Tirmidhi *601, Al-Albani lauthentifi dans Sahih Sunan At-Tirmidhi (1/330) [2] Voir Sifat Salat An-Nabi de shaikh Al-Albani [3] Sahih Al-Bukhari *516 (1/735 de Fathul-Bari) Source : cassette enregistre avec la connaissance et la permission du shaykh, fichier nAAMB026, dat 1423/7/25. Traduit par les salafis de lest

Salat Al-Jumua dans un lieu qui nest pas un masjidShaikh Muhammad Umar Bazmul Question : Quelles sont les conditions de Salatul-Jumu'a et accomplir Salatul-Jumu'a dans une mosque o les cinq prires quotidiennes sont accomplies est-il une condition de validit ? Nous demandons cela, car certaines personnes nous ont dit que la prire du Jumua nest valable que dans un masjid o les cinq prires sont tablies quotidiennement. Rponse : Les savants ont mentionn dans les livres de fiqh un certain nombre de conditions pour Salatul-Jumua. Par exemple ils ont dit qu'il doit y avoir deux khutba (sermons) donnes et les deux khutba doivent tre suivies par une prire rituelle et la prire doit tre de deux raka et elle doit tre accomplie en congrgation. Cette condition d'une congrgation (dun groupe) est ralise par la prsence d'au moins trois personnes, comme certains savants lont mentionn. Aussi, la prire du Jumua doit tre accomplie pendant le temps dans lequel Salatul-Jumua a t prescrite. Cependant, la raison de toutes ces conditions est que la prire du Jumua en sa forme et apparence soit accomplie comme lpoque du prophte (sallallahu alayhi wa sallam) par le prophte (sallallahu alayhi wa sallam) et ses compagnons. C'est pourquoi les savants ont donn ces conditions. Quant aux conditions que nous entendons de certaines personnes, beaucoup de ces conditions n'ont pas de preuve pour les soutenir. Par exemple, certaines personnes stipulent qu'il doit y avoir un nombre minimum de personnes prsentes et dautres choses encore. Tout comme ce que ces gens ont dit que la prire du Jumua ntait pas valable en dehors dune mosque o les cinq prires sont accomplies, ceci est incorrect. Plutt, la prire du Jumua peut tre accomplie n'importe o, mme dans un lieu qui n'est pas un masjid, ou l'extrieur par exemple, comme la Musalla pour la prire du Id qui est accomplie l'extrieur. Et Allah est plus savant. Article tir du site assalafi.com 18

Traduit en franais par les salafis de lEst.

Vivre avec des gens qui ne prient pasShaikh Muhammad ibn Salih Al-'Uthaymin On a interrog shaikh Muhammad ibn Salih Al-'Uthaymin au sujet de la personne qui vit avec des parents qui ne prient pas Question : Que doit faire un homme qui commande sa famille daccomplir la prire, mais ils refusent de l'couter ? Doit-il continuer vivre avec eux et se mlanger avec eux ou doit-il quitter cette maison (c'est-dire cesser de vivre avec eux) ? Rponse : Si ces gens ne font jamais la prire, ils sont sans aucun doute kuffar (mcrants) et/ou des apostats (de la religion de lislam) et ils sont en dehors de la protection de lislam. Il ne lui est pas permis de vivre avec eux, plutt il lui est obligatoire de leur faire da'wa (c'est--dire de les appeler lislam) et qu'il soit persistant et continu dans l'appel accomplir la prire, pour que peut-tre Allah les guide. Parce que celui qui dlaisse la prire (les cinq prires quotidiennes) est un kafir (mcrant) - et nous cherchons refuge auprs dAllah contre cela et ce daprs les preuves du Qur'an et de la Sunna et les paroles des compagnons et ceci est lavis correct. Par exemple, dans le Noble Qur'an il y a la Parole d'Allah, le Trs-Haut, propos des polythistes (mushrikun) : Mais sils se repentent, accomplissent la prire et acquittent la Zakt, ils deviendront vos frres en religion [sourate At-Tawba : 11] La comprhension qui est implique par ce verset est que s'ils ne font pas ces choses (se repentir, faire la prire et payer la Zakat), alors ils ne sont pas vos frres (dans lislam). Et l'obligation islamique de fraternit n'est pas nie par un pch mme si c'est un grand pch, mais elle (l'obligation de fraternit) est nie par la sortie de la protection de l'islam. Un exemple de la Sunna est la parole du prophte (sallallahu alayhi wa sallam), Entre lhomme et la mcrance et lassociation, il y a l'abandon de la prire. (Rapport par Muslim, At-Tirmidhi et d'autres) Et aussi il y a sa parole (sallallahu alayhi wa sallam) rapporte par Burayda dans les Sunan : Ce qui nous spare nous (les musulmans) et eux (les mcrants) est la prire, quiconque abandonne la prire, a certes mcru. (An-Nawawi dit qu'il est rapport par At-Tirmidhi dans le Chapitre de la foi avec une narration authentique. Ahmad l'a aussi rapport dans son Musnad et il est Sahih (authentique)). Un exemple des paroles des compagnons (radhiyallahu 'anhum) est la parole du commandeur des croyants, ' Umar ibn Al-Khattab (radhiyallahu 'anhu) : Il n'y a aucune partie de l'islam pour celui qui abandonne la prire. Et ce mot "partie" comme employ ici (par Umar) est indfini dans la signification linguistique de la ngation. Donc cela signifie en gnral que la personne n'a aucune part de lislam, petite ou grande. Et 'Abdullah ibn Shaqiq a dit : Les compagnons du prophte (sallallaahu 'alayhi wa sallam) n'ont considr le refus daucun acte comme de la mcrance, sauf la prire. Ainsi, il est dit de cet avis correct (que quiconque dlaisse la prire nest pas musulman), Est-il raisonnable qu'un homme qui a ne serait-ce quune graine de moutarde de foi dans son cur, connaissant la position importante de la prire et l'attention qu'Allah a donn lordre de laccomplir (dans le Qur'an), continue la ngliger et labandonne (la prire) ?... C'est quelque chose qui n'est pas possible. Et en vrit j'ai profondment examin les preuves qui sont employes par ceux qui disent que labandon de la prire n'est pas une mcrance et j'ai constat que ces preuves ne viennent pas des quatre principes lgaux (qui pourrait justifier leur argument) : 1. S'il n'y a aucune preuve textuelle pour le soutenir (le jugement que labandon de la prire est une mcrance). 2. Ou quil y a quelque autre aspect qui limite l'abandon de prire de la dclaration d'incrdulit.

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3. Ou quil y a quelque condition d'excuse (dans la Shari'a) pour celui qui abandonne intentionnellement la prire. 4. Ou que l'abandon de la prire est quelque chose de gnral, tandis que les ahadith concernant la mcrance de la personne qui abandonne la prire taient des cas spcifiques (c'est--dire seulement applicable dans une certaine situation ou avec certaines personnes). Donc, quand il devient clair que cette personne qui a abandonn la prire est un kafir, alors certaines rgles s'appliquent lui : D'abord : Il n'est pas correct de le marier une femme musulmane et si un contrat de mariage est fait avec lui et quil ne prie pas, alors ce mariage est annul et sa femme ne lui est plus permise, daprs la Parole d'Allah concernant les femmes des Muhajirun (des immigrants de Makkah Madinah) si vous constatez quelles sont croyantes, ne les renvoyez pas aux mcrants. Elles ne sont pas licites [en tant qupouses] pour eux, et eux non plus ne sont pas licites [en tant qupoux] pour elles. [sourate Al-Mumtahana :10] Aussi, s'il abandonne la prire aprs que le mariage ait eu lieu, alors en vrit ce mariage est abrog et sa femme ne lui est plus licite. Et ceci daprs le verset que nous avons prcdemment mentionn. Deuximement : Cet homme qui ne prie pas, s'il sacrifie ou abat un animal, cette viande ne doit pas tre mange. Pourquoi ? Parce que c'est haram (illicite). Et si un Juif ou Chrtien sacrifie (un animal), cette viande nous est permise. Ainsi en ralit (et nous cherchons refuge auprs Allah), cet homme qui ne prie pas, sa viande qu'il abat est plus sale que l'abattage d'un Juif ou dun Chrtien ( cause de son abandon de la prire). Troisimement : Il ne lui est pas permis dentrer dans la ville bnie de Makkah ou les sanctuaires de la mosque sacr. Ceci daprs la Parole d'Allah, le Trs-Haut : vous qui croyez ! Les associateurs ne sont quimpuret : quils ne sapprochent plus de la Mosque sacre, aprs cette anne-ci. [Sourate At-Tawba :28] Quatrimement : Si quelqu'un meurt dans sa famille, il n'a aucun droit d'hriter d'eux. Ainsi si un homme meurt et quil a un fils qui ne prie pas (l'homme est un musulman qui a pri mais son fils n'a pas pri) et que l'homme a aussi un cousin loign (qui est musulman), qui obtiendra sa succession ? Le cousin loign obtiendra sa succession et pas son fils, ceci en raison de la parole du prophte (sallallahu alayhi wa sallam) dans le hadith rapport par Usama (radhiyallahu 'anhu) : Le musulman n'hrite pas du mcrant et le mcrant n'hrite pas non plus du musulman." (Al-Bukhari et Muslim) Cinquimement : Quand il meurt, son corps n'est pas lav, il doit tre envelopp et on ne doit pas faire la prire mortuaire sur lui. Aussi, il ne doit pas tre enterr avec les musulmans (c'est--dire dans un cimetire musulman). Ainsi que devons-nous faire avec lui ? Nous mettons son corps dans le dsert, dans une fosse creuse pour lui, nous l'y enterrons avec ses vtements sur lui et il n'y a rien de sacr son enterrement. Ainsi, il n'est permis personne qui est avec lui lors de sa mort et qui sait qu'il n'a pas fait la prire, de lenvoyer aux musulmans pour quils fassent la prire mortuaire sur lui. Siximement : Il sera runi le jour de jugement avec Pharaon, Haman, Qarun et Ubay ibn Khalf, qui sont les imams (leaders) de la mcrance- et nous cherchons refuge auprs dAllah contre cela - et on ne lui permettra pas d'entrer au Paradis et il n'est permis personne de sa famille de faire du'a (invocation ) pour lui, en demandant qu'il reoive la misricorde d'Allah et Son pardon, parce qu'il est un kafir qui ne mrite pas ces choses. Ainsi cette question, mes frres musulmans, est trs dangereuse, et avec beaucoup de regret et de douleur, certaines personnes ont pris cela pour une question lgre et ils rsident dans des maisons avec ceux qui ne font pas la prire. Et ceci n'est pas permis. Et Allah est plus savant et que les bndictions d'Allah soient sur notre prophte Muhammad, sur sa famille et tous ses compagnons. Article tir du site assalafi.com Traduit en franais par les salafis de lEst.

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Les diffrents avis des anciens [as-Salafs] sur celui qui abandonne la prireAL-IMM AB ZAKARIA AN-NAWAW [631-676] & AL-HFIDH IBN RAJAB AL-HANBAL [795]

La globalit du mot Mcrance [Kufr] sur l'abandon de la prire Par L'Imm an-NawawCe chapitre [qui traite de la mcrance de celui qui abandonne la prire] est li deux hadth dont le premier est : Quand le fils d'Adam rcite un verset dans lequel il est demand de se prosterner et se prosterne, le diable dit en pleurant : Malheur moi ! Et dans une autre version : Malheur moi ! - Il lui a t demand de se prosterner et il s'est prostern, il a donc le Paradis ; mais il m'a t demand de me prosterner et j'ai refus, j'aurai donc le Feu. Et le deuxime : La diffrence qu'il y a entre l'homme et entre le polythisme et la mcrance, c'est l'abandon de la prire. Ce qui est vis par Muslim (rahimahullh) travers ces deux hadth qu'il a mentionns, c'est que quiconque abandonne cette action obligatoire [la prire], ceci est de la mcrance [Kufr], soit vritablement [la personne devient mcrante], soit [elle devient simplement] de manire nominative [mcrante]. Et certes la mcrance de Ibls a pour cause la prosternation [ laquelle il s'est refus] tir de la parole d'Allh - Ta'la :

Et lorsque Nous demandmes aux Anges de se prosterner devant Adam, ils se prosternrent l'exception de Iblis qui refusa, s'enfla d'orgueil et fut parmi les infidles. [1] La plupart [des savants] disent : son sens est qu'il est dans la science d'Allh - Ta'la - parmi les mcrants. Et d'autres [parmi les savants] disent : Il est devenu mcrant comme Allh - Ta'la le dit :

Et les vagues s'interposrent entre les deux, et le fils fut alors du nombre des noys. [2] 21

Certes, l'abandon de la prire par celui qui rejette son caractre obligatoire fait de lui un mcrant [Kfir] selon l'unanimit des musulmans [Idjm' al-Muslimn]. Il sort de la religion Islamique sauf si il est li un pacte Islamique. Il n'est pas considr parmi les musulmans le temps permettant de lui transmettre l'obligation de la prire qui lui incombe. Et pour celui qui dlaisse la prire par paraisse tout en concevant son caractre obligatoire, comme cela est la situation de beaucoup de personnes, il y a certes une divergence [sur la question] de la part des savants [al-'Ulm]. Selon le dogme [Madhhab] de l'Imm Mlik et de Chfi' (rahimahum Allh) ainsi que pour un ensemble des anciens [as-Salaf] et contemporains [al-Khalaf], il ne devient pas mcrant, il est plutt pervers [Fsiq] et il faut qu'il se repente. Il se repent ou bien il sera tu [selon les conditions lgifres par la Loi] par une peine qui est identique la peine du fornicateur mari. Ceci dit, il sera tu par l'pe. Et selon un groupe parmi les anciens il devient mcrant, et [cet avis] est rapport comme provenant de 'Al Ibn Ab Tlib (radhiallhu 'anhu) et selon une des deux versions provenant de l'Imm Ahmad Ibn Hanbal. Et du mme avis, on trouve 'Abdullh Ibn Mubrak, Ishq Ibn Rhaw et certains parmi les adeptes de ach-Chfi'. Et d'aprs Ab Hanfa, un groupe de gens de Kfa et al-Mazan- adepte de l'Imm ach-Chfi' (rahimahum Allh)- il ne devient pas mcrant et il n'est pas tu. Il sera au contraire, rprimand et emprisonn jusqu' ce qu'il prie, alors que d'autres disent qu'il est mcrant sur ce qui en parat du deuxime hadth prcit et dans la raison analogique [Qiys] sur la parole de l'Unicit [at-Tawhd]. D'autres soutiennent qu'on ne le tue pas sur la base du hadth qui dit : Le sang d'un musulman n'est pas permis, si ce n'est un des trois cas. Il n'y a pas [dans ce hadth] la prire. Selon une majorit [de savants], il ne devient pas mcrant sur la base de la parole d'Allh - Ta'la :

Certes Allh ne pardonne pas qu'on Lui donne quelque associ. A part cela, Il pardonne qui Il veut. [3] Et sur la parole du Prophte (sallallahu 'alayhi wa sallam) qui dit : Quiconque dit : Il n'y a de dieu si ce n'est Allh entrera au Paradis. Et : Quiconque meurt tout en sachant qu'il n'y a de dieu si ce n'est Allh entrera au Paradis. Et : Allh interdit le feu sur celui qui dit qu'il n'y a de dieu si ce n'est Allh. et d'autres [ahdth] encore. Certains soutiennent qu'on le tue sur la base de la parole d'Allh - Ta'la :

Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Sal et acquittent la Zak, alors laissez-leur la voie libre [4] Et sur ce qu'a dit le Prophte (sallallahu 'alayhi wa sallam) : J'ai reu l'ordre de combattre [ou tuer] quiconque jusqu' ce qu'il atteste qu'il n'y a de dieu si ce n'est Allh, qu'il accomplisse la prire, donne la Zakat. Et si il fait cela, alors je lui garantis [protection] de son sang et de ses biens. Et : La diffrence qu'il y a entre l'homme et entre le polythisme et la mcrance, c'est l'abandon de la prire. Le sens voulu dans cela est que celui qui abandonne la prire mrite la punition du mcrant, qui est le fait de le tuer [...] Ou bien encore, que ces actions sont celle des mcrants. Wa Allhu A'Lm. [5]

L'accomplissement de la prire et son abandon Par L'Imm Ibn Rajab al-HanbalCertes, dans l'accomplissement de la prire, il y a de multiples ahdth [Traditions] qui indiquent que celui qui abandonne la prire sort certes de l'Islm. 22

Dans le Sahh de Muslim d'aprs Djbir (radhiallhu 'anhu), le Prophte (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : La diffrence qu'il y a entre l'homme et entre le polythisme et la mcrance, c'est l'abandon de la prire. Et dans des traditions proches de celle-ci, il y a ce qui est rapport aussi de Burayda, Thawbn, Anas et d'autres. Il est rapport de Muhammad Ibn Nasr al-Maroz, d'aprs 'Ubadat Ibn Smit (radhiallhu 'anhu), que le Prophte (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : Ne dlaisse pas la prire dlibrment, certes celui qui dlaisse la prire dlibrment est sortit de l'Islm. [6] Dans le hadth de Mu'dh (radhiallhu 'anhu), le Prophte (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : Le devoir qui est la tte de l'Islm, est la prire qui en est son pilier. [7] 'Umar (radhiallhu 'anhu) a dit : Il n'y a pas de bonheur dans l'Islm pour qui dlaisse la prire. Sa'd (radhiallhu 'anhu) et 'Al Ibn Ab Tlib (radhiallhu 'anhu) ont dit : Qui dlaisse la prire devient mcrant. 'Abdullh Ibn Chaqq a dit : Il n'y a pas une action, dont l'abandon de celle-ci tait vu comme une mcrance [kufr] par les Compagnons de l'Envoy d'Allh (sallallahu 'alayhi wa sallam), si ce n'est la prire. Ab Ayyb as-Sakhtiyt a dit : L'abandon de la prire est de la mcrance, et il n'y a pas de divergence l-dessus. Et sur cela, il y a un groupe parmi les anciens [as-Salafs] et les contemporains [akh-Khalafs] qui tiennent cet avis. Parmi eux, on trouve ['Abdullh] Ibn Mubrak, Ahmad et Ishaq. Et ce dernier [Ishaq] soutient un consensus [Idjm'] des gens de science l-dessus. Et Muhammad Ibn Nasr al-Maroz a dit : Et cela est un dire d'un grand nombre de gens du hadth [Ahl al-Hadth]. [8] Sources :[1] Coran, 2/34 [2] Coran, 11/43 [3] Coran, 4/48 [4] Coran, 9/5 [5] Kitb : Charh Sahh Muslim de L'Imm an-Nawaw, vol-1 p.253 [6] Hadth faible - Voir Dha'f at-Targhb du SHeikh al-Albn - n300 [7] Hadth authentique - Voir Sahh at-Tirmidh du SHeikh al-Albn - n2110 [8] Kitb : Djmi'u al-'Ulm al-Hikam de Ibn Rajab al-Hanbal, vol-1 p.148-149

Questions / Rponses sur les rgles du voyageQuestion 1 : 23

Lorsquune personne fait un voyage de 100 km vers une rgion quelconque, lui est-il permis de regrouper et de raccourcir ses prires ? Rponse : Lorsquune personne fait un voyage denviron 100 km vers une rgion quelconque, il lui convient de mettre en pratique les rgles du voyage : raccourcissement des prires, rupture du jene, regroupement des prires et essuiement des chaussons durant trois jours. En effet, cette distance parcourue est considre tre un voyage. Il en est de mme si cette personne fait un voyage de 80 km environ, car cette distance permet de raccourcir les prires selon lavis de la majorit des savants. [1] Question 2 : Nous sommes parfois invits des ftes de mariage qui ont lieu prs dun verger loign de 50 60 km [de notre lieu de rsidence]. De plus, il y a un village prs de ce verger ( environ 10-15 km). Nos htes nous imposent de raccourcir la prire en prtendant que nous sommes en voyage. Pourriezvous nous conseiller, quAllah vous rcompense ? Rponse : Quils soient davis que le voyage est dfinie par la distance parcourue, ou quils soient davis - et cest celui que nous partageons - que le voyage est dfinie par lusage, aucun savant ne considre cette distance parcourue comme tant un voyage. En effet, la coutume locale veut que quiconque fait un aller-retour dans une mme journe nest pas considr comme voyageur (mis part une longue distance, telle un allerretour Ryadh / La Mecque qui est considr comme un voyage en raison de la longue distance parcourue). Quant ce qui a t cit par la personne posant la question, ce nest pas considr comme un voyage, ni aux yeux de ceux qui sont davis que le voyage est dfinie par la distance parcourue, ni aux yeux de ceux qui sont davis que le voyage est dfinie par la coutume locale. [2] Question 3 : Eminent Cheikh : il y a deux semaines de cela, un frre a pos le problme suivant : il parcourt chaque jour une distance de 70 km puis revient. Doit-il raccourcir la prire ou non ? Je lui ai alors rpondu quil ne devait pas raccourcir la prire en raison du fait que ce dplacement ne ncessite pas de vivres et de nourriture [ prparer pour emmener avec soi]. Quel est donc votre avis au sujet dune personne qui - de nos jours - peut aller Riyadh ou Dammm - en voiture ou en avion - puis en revenir en une seule journe sans avoir besoin de prvoir vivres et nourritures ? Jaimerais avoir des dtails prcis afin dviter tout malentendu. QuAllah vous en rcompense. Rponse : Ce qui doit tre pris en considration est la coutume locale et non pas lexprience isole dune personne. Lusage veut quune personne parcourant 70 km puis revient dans la mme journe ne se prpare pas comme il se prparerait pour un voyage.En revanche, une personne qui va Riyadh, ou la Mecque ou Al-Qasm sy prpare de faon adquate. Ainsi il est de coutume de prendre avec soi nourriture, eau et autres rcipients. Le fait que le voyage se fasse aujourdhui en avion ne doit pas tre pris en considration. Ce qui doit tre pris en considration est la situation des gens du temps du Prophte : Ils considraient cette distance comme tant un voyage. De nos jours, une personne peut se rendre des endroit plus loigns encore que Riyadh en nayant sur lui que largent dont il a besoin : Il trouvera l-bas nourriture, htels etc... sans avoir apporter avec lui quoi que ce soit. Ainsi, ce qui doit tre pris en considration est ce dont nous avons parl en premier [ savoir lusage]. Lusage veut que lorsque les gens parcourent une distance de 70 km puis reviennent dans la mme journe, 24

ils ne prparent rien pour cela et on ne les considrent pas comme voyageurs. Cependant, sils voyagent vers une rgion distante de 70 km et quils y restent deux ou trois jours, alors ils se prpareront pour cela. Le problme rside donc dans ce que je viens de dcrire, et cest lavis dun groupe de savants. Dautres savants affirment que la distance dun voyage est dfinie et la coutume locale ne doit pas tre prise en compte. [ Selon ces savants, ] si la distance parcourue est suprieure ou gale 81 km, le raccourcissement des prires est alors de rigueur. Si la distance est infrieure cette valeur alors il ny a pas de raccourcissement effectuer. Cependant, il ny a aucune preuve ce sujet. Cest la raison pour laquelle Cheikh Al-Islm Ibn Taymiyah - quAllah lui fasse misricorde - a rprouv cet avis et a affirm quil fallait prendre en considration ce que lusage considre tre un voyage. Aujourdhui par exemple, si une personne va Riyadh le matin et revient en milieu daprs-midi, les gens diront : il a fait un voyage. Si en revanche elle se rend Rass prs de Unayzah puis revient dans la journe, les gens ne diront pas quil a fait un voyage. [3] Question 4 : Eminent Cheikh : nous sommes un groupe de trois personnes qui parcourons quotidiennement une distance de 70 km. Lors des examens nous revenons [chez nous], mais la prire du Dhohr se prsente alors q