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DOSSIER DE PRESSE

FarmErasmus


Greenpeace travaille aux côtés d’agriculteur-trice-s écologiques dans le monde entier pour transformer le modèle d’agriculture industrielle qui prévaut aujourd’hui et promouvoir des pratiques agricoles plus durables. Afin d’encourager le partage de connaissances entre agriculteurs, Greenpeace a mis en place farmers2farmers, une plateforme qui vise à promouvoir les méthodes d’agriculture écologique utilisées par des agriculteurs qui innovent dans ce domaine dans plusieurs pays d’Europe. Cette plateforme illustre leurs expériences et leurs conseils et encourage le partage des savoir-faire au sein de la communauté agricole.

Greenpeace a organisé une série d’ateliers et de séminaires dans toute l’Europe pour permettre aux agriculteurs écologiques et conventionnels de mettre en commun leurs expériences, leurs problèmes mais aussi leurs solutions. Ces ateliers ont accueilli plus de 400 personnes en 2016, réunissant des agriculteurs de pratiquement tous les secteurs, (producteurs de fruits, de légumes et de céréales, viticulteurs et éleveurs) et possédant des fermes de tailles diverses.

La prochaine étape de ce projet, le programme FarmErasmus, se déroulera du 23 janvier au 24 février 2017. Grâce à cette initiative, des agriculteurs vont pouvoir visiter des fermes d’accueil dans plusieurs pays

Partager les savoir-faire et dynamiser l’agriculture écologique

En janvier 2017, Greenpeace et des agriculteur-trice-s de plusieurs pays européens lancent le programme FarmErasmus.

européens et découvrir des exemples de pratiques agricoles durables directement sur le terrain. Nous avons reçu plus de 70 candidatures d’agriculteur-trice-s prêts à se tourner vers des solutions d’agriculture écologique. Dix-huit participant-e-s ont été sélectionnés parmi ces candidatures. Des agriculteurs grecs vont par exemple se rendre dans des fermes écologiques en Belgique pour apprendre concrètement comment éviter d’utiliser des OGM pour nourrir leurs animaux, ou des pesticides et engrais de synthèse. Nous souhaitons ainsi essaimer les pratiques écologiques dans toute l’Europe.

Pour Greenpeace, c’est important de promouvoir de tels échanges et de soutenir les agriculteur-trice-s. « Les agriculteurs écologiques sont les héros de notre époque car ils produisent une nourriture saine tout en respectant le climat, les ressources naturelles et l’environnement. Les agriculteurs du programme FarmErasmus nous montrent une voie crédible pour sortir de la crise que traverse l’agriculture industrielle et proposent des solutions concrètes pour adopter des alternatives écologiques. FarmErasmus illustre parfaitement comment nous pouvons transformer l’agriculture et construire un avenir plus durable », explique Suzanne Dalle, chargée de campagne Agriculture à Greenpeace France et responsable du programme FarmErasmus.

Les fermes d’accueil se situent en Belgique, en Bulgarie, en Grèce et en France, et repré-sentent divers secteurs. Les 18 agriculteurs qui rejoignent le programme viennent de Belgique, de Bulgarie, de Grèce, de France, d’Italie et de Slovaquie.


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La ferme Bioschuurke : Ici, on exploite des pommes dans le respect du cycle de la nature et des saisons.

La ferme Boerencompagnie : Quatre petites fermes bio travaillent ensemble, près d’une zone urbaine.

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La ferme d’Albena Simeonova : Dans cette ferme, on cultive de tout mais toujours sans pesticides.

La ferme de la Guilbardière : Une ferme où l’on nourrit les vaches à l’herbe pour un lait sans OGM.

Le GAEC Ursule : Ici, on diversifie les cultures tout en promouvant les énergies renouvelables.

La ferme Trinity : Dans cette ferme, on tire le meilleur parti du sol pour produire céréales, légumes et légumineuses.

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• La ferme Bioschuurke : Ici, on exploite des pommes dans le respect du cycle de la nature et des saisons.

• La ferme Boerencompagnie : Quatre petites fermes bio travaillent ensemble, près d’une zone urbaine.

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Ferme d’accueil : BioschuurkeTaille et type de ferme : 8 hectares / verger de pommiersLocalisation : Oetingen, Gooik, Belgique

Danny Billens est producteur de pommes bio.Fort de 25 ans d’expérience, il possède un verger sur 8 hectares dont 6,5 hectares de pommiers, 1 hectare de poiriers et 0,5 hectare de pruniers et de cerisiers.Né dans une famille d’agriculteurs, Danny est pâtissier de formation. Il a commencé à cultiver des pommes en 1987, puis est passé en bio en 1990 car il ne voulait plus utiliser de pesticides. Des producteurs de pommes néerlandais et allemands lui ont beaucoup appris sur les alternatives aux pesticides, mais aussi sur les techniques de contrôle des ravageurs et de gestion des maladies. Danny travaille avec un employé et des ouvriers saisonniers.Danny montrera aux visiteurs comment cultiver des pommes en réduisant au maximum l’utilisation d’intrants autorisés en agriculture biologique. Ils découvriront son approche pragmatique en matière de culture mais aussi de stratégie marketing. Danny a prouvé qu’il est possible de cultiver des pommes sans usage intensif de pesticides de synthèse ; il préfère lutter contre les ravageurs de manière ciblée, car il sait que la plupart des organismes présents dans son verger sont utiles. La clé de son succès réside dans l’adoption d’une approche écosystémique globale qui a rendu son verger plus résistant aux ravageurs et aux maladies. Disposer d’informations précises sur la météo étant essentiel, Danny est connecté à la station météo qui lui fournit des données heure par heure. Il peut ainsi réagir rapidement en cas de contamination. Il est fier de ses méthodes écologiques qui ont un impact positif sur l’écosystème.

« Ce n’est pas facile, mais je peux gagner autant qu’en produisant des pommes traitées aux pesticides. »Danny Billens

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Ferme d’accueil : De Boerencompanie Taille et type de ferme : La Boerencompagnie regroupe quatre petites fermes bio de Louvain qui associent cultures maraîchères, céréales, fleurs et élevage laitier sur 20 hectares. À partir de 2017, elles ne formeront plus qu’une seule et même ferme mixte.Localisation : Rotselaar, Belgique

Le regroupement en quatre fermes permet une gestion optimum des matières premières : les produits résiduels de l’une sont utilisés comme matière première de l’autre, pour éliminer tout déchet. Ainsi, la ferme gagne en durabilité et en résilience, et accroît sa biodiversité. En outre, elle fournit des produits locaux dans un environnement urbain. Les agriculteurs visent en effet à diversifier au maximum au fil des ans leur offre de produits bio à la communauté locale : lait, pain, fruits, fruits rouges, volaille, porc, herbes aromatiques, etc.

Les fermes De Boerencompagnie se situent à la périphérie sud de Louvain, dans les environs de l’Abbaye du Parc. Cet emplacement, à seulement 2 km du centre-ville, permet aux habitants de profiter de produits véritablement locaux. Au total, De Boerencompagnie couvre une surface de 20 ha et observe des principes similaires à ceux du système des AMAP en France, qui préconise l’engagement de la communauté locale aux côtés de l’agriculteur. De Boerencompagnie travaille en collaboration avec Landwijzer, une organisation à but non lucratif proposant des formations professionnelles en agriculture biologique et biodynamique, et Doeboerderij, organisation à but non lucratif œuvrant pour l’éducation agricole des adultes et des enfants.

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« Mes trois collègues et moi produisons des légumes, des fruits, des fleurs ainsi que des vaches, des moutons et d’autres animaux. Le fumier du bétail est utilisé pour fertiliser le sol et régénérer ainsi la biodiversité. » Brecht Goussey

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• La ferme d’Albena Simeonova : Dans cette ferme, on cultive de tout mais toujours sans pesticides.

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Ferme d’accueil : Albena Simeonova Taille et type de ferme : céréales et vignes, 275 haLocalisation: village de Lyubenovo, municipalité de Nikopol, Bulgarie

Cette ferme appartient à Albena Simeonova, l’une des activistes écologistes les plus engagées de Bulgarie. Albena travaille dans le secteur agricole depuis 1999. Elle souhaite partager ses combats et ses victoires en tant que « petite » productrice céréalière bio dans un secteur dominé par l’agriculture industrielle. Son exploitation totalise 275 ha dont : 70 ha de grandes cultures bio, 30 ha de vignes bio, 100 poules, 60 truies et 15 bovins. Les céréales sont destinées à l’export ou à la transformation en Bulgarie ; certains légumes sont transformés pour le marché bulgare ; une partie de la viande est vendue sur les marchés de producteurs ; le vin est lui aussi distribué sur les marchés de producteurs, ou par d’autres circuits de distribution courts. La ferme cherche à développer ses exportations.

Aux yeux de la productrice, cultiver des céréales sans ajout de pesticides de synthèse a un sens, tant du point de vue environnemental qu’économique : les prix en bio sont plus élevés et l’éventail de mesures écologiques modernes à disposition rend le pari faisable tout en donnant de bons résultats. Le travail en coopération avec d’autres agriculteurs et entreprises ouvre de nouvelles opportunités et joue aussi un rôle essentiel. Ainsi, les tournesols d’Albena sont envoyés dans une usine où ils sont transformés en huile. L’association des agriculteurs biologiques de Bulgarie, dont Albena est l’un des membres fondateurs, a réalisé un travail impressionnant afin d’unir les producteurs et promouvoir l’agriculture bio.

« La monoculture détruit la couche d’humus du sol et appauvrit la terre. Il faut davantage diversifier les cultures pour accroître la biodiversité dans les champs. Il n’est pas impossible de cultiver des céréales sans néonicotinoïdes – mes collègues et moi-même y parvenons. Il y a déjà 6 000 exploitations bio en Bulgarie, dont plus de 500 producteurs céréaliers qui se passent de ces produits. Cela signifie qu’une transition vers une agriculture utilisant moins ou pas de pesticides est chose possible. »Albena Simeonova

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• Ferme de la Guilbardière : Une ferme où l’on nourrit les vaches à l’herbe pour un lait sans OGM.

• Le GAEC Ursule : Ici, on diversifie les cultures tout en promouvant les énergies renouvelables.

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Ferme d’accueil : Ferme de la Guilbardière Taille et type de ferme : 73 hectares / vaches laitièresLocalisation : centre de la France

Après avoir repris la ferme familiale en 1986, Gilles l’a développée peu à peu pour finalement la convertir à l’agriculture biologique en 1994. Un an plus tard, Anne l’a rejoint et a mis en place une activité de transformation du lait ainsi qu’un atelier éducatif sur l’agriculture. L’environnement est l’une de leurs principales priorités, comme en témoigne la diversité des races qu’ils élèvent (Normande, Montbéliarde, Prim’Holstein, Brune des Alpes). En outre, l’exploitation est autosuffisante en fourrage grâce à sa gestion des pâturages. La famille a d’ailleurs investi dans un séchoir pour améliorer la qualité du foin. La biodiversité sur l’exploitation est également accrue par la présence d’étangs, de haies et le recours à l’agroforesterie, le tout sans intrants de synthèse.

Gilles élève aujourd’hui 35 vaches laitières sur 73 hectares dont 50 de prairies ! Pendant ce temps, Anne accueille quelque 1 700 visiteurs chaque année.

« Nous produisons moins mais nos coûts de production sont plus faibles. L’idée est d’obtenir une marge suffisante pour nous payer, rembourser nos dettes et réinvestir. »Gilles Guellier

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Ferme d’accueil : Le GAEC UrsuleTaille et type de ferme : 200 hectares / vaches, poulets, graines et oléo-protéagineux / 5 associésLocalisation : centre de la France

S’il fallait résumer cette exploitation en un seul mot, ce serait sans hésitation « diversité ». C’est le cas à la fois au niveau inter-parcellaire et intra-parcellaire. Chaque parcelle associe une variété de céréales à des variétés prairiales. Le GAEC produit également une diversité de céréales (blé meunier, pois, féverole, lupin et orge) vendues directement à des agriculteurs. Pour préserver la biodiversité, les parcelles ne font pas plus de 6 ha et sont toutes entourées de haies.

Le GAEC élève une centaine de vaches laitières nourries au pâturage, fabrique ses huiles bio de colza et de tournesol et génère même de l’énergie renouvelable grâce au photovoltaïque et au bois-énergie. Cette diversité assure à l’exploitation de la résilience ainsi qu’un revenu stable.En outre, le GAEC travaille en réseau avec d’autres exploitations pour la vente des céréales et l’échange de connaissances : vous aurez également l’occasion de visiter certaines de ces fermes.

« Réintroduisons de la biodiversité dans les cultures françaises et mettons les légumineuses à l’honneur. » Sébastien Schwab

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• La ferme Trinity : Dans cette ferme, on tire le meilleur parti du sol pour produire céréales, légumes et légumineuses.


Ferme d’accueil : La ferme Trinity Taille et type de ferme : 40 hectares / arbres, céréales, légumes, légumineuses et ovinsLocalisation: Farsala, Grèce

L’exploitation existe depuis 1921. Alexandra Tsiadi, descendante de trois générations d’agriculteurs, l’a convertie à l’agriculture écologique et biodynamique. Sur une surface de 40 ha, elle cultive céréales, légumes et légumineuses, élève un troupeau d’ovins et a planté près de 2 500 arbres contribuant à l’équilibre de l’écosystème. Elle tire le meilleur parti de la composition du sol et du microclimat et réduit les interventions artificielles au minimum. Guidée par le respect des êtres humains et de l’environnement, elle a élargi cette philosophie à l’écosystème dans son ensemble.

La fertilité du sol, la croissance des végétaux et la gestion du bétail sont considérées comme des tâches écologiquement interconnectées. L’approche biologique de l’agriculture adoptée par Alexandra est fondée sur la volonté de cultiver des produits sains sur une terre saine et s’articule autour d’un cycle continu d’utilisation des ressources. L’alimentation animale est produite exclusivement sur l’exploitation, et les cultures sont replantées après la récolte suivant un système de rotation soigneusement planifié. Cette approche permet d’atteindre l’équilibre parfait entre emplacement géographique, êtres humains, plantes et animaux.

« Nos oignons, haricots, maïs et avoine poussent côte-à-côte de manière saine et vigoureuse sans usage d’intrants chimiques. Guidés par le respect des êtres humains et de l’environnement, nous avons élargi cette philosophie à l’écosystème dans son ensemble. Récemment, nous avons commencé à faire découvrir à nos visiteurs notre cuisine maison, préparée avec nos propres produits. C’est toujours un grand plaisir de les voir se régaler, et une opportunité de communiquer sur notre approche biodynamique de l’agriculture ! »Alexandra Tsiadi

GRÈCE


CECILE [email protected]ée de communication

SUZANNE [email protected]ée de campagne Agriculture

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www.farmers2farmers.org

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