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י"ב תמוז תשל"ז התוועדות

FRAN

CAIS

avec le

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ב”ה

Pour la première fois, un Farbrengen du Rabbi est présenté intégrale-ment en traduction française. Cette réunion Hassidique tenue par le Rabbi est celle du 12 Tamouz 5737 (1977), fête de la libération du Rabbi pré-cédent des prisons communistes en 1927. C’est donc le cinquantenaire qui est ici célébré. Le Rabbi aborde à cette occasion de nombreux thèmes, comme l’éducation juive, l’impossibilité de faire des compromis sur la Thora, l’unité du peuple...

Avant chaque si’ha, une brève présentation expose en peu de mots les principales idées qui seront abordées.

On notera cependant que la traduction des sous-titres ayant dû être ré-alisée très rapidement et à partir de la traduction anglaise, de nombreuses imperfections pourront apparaître. Nous espérons tout de même que cette traduction permettra à chacun l’expérience d’un Farbrengen entier avec le Rebbe.

JEM, 12 tamouz 5777 (2017)

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Première si’ha (19 minutes)

Thème : l’importance de l’unité.

Brève présentation :

Chaque rassemblement de juifs exprime l’idée d’unité, ce qui augmente la bénédiction de D.ieu. Cette unité se trouve doublement renforcée lorsqu’elle est liée à la Torah. L’idée d’unité apparaît dans la Torah de trois manières : 1) la condi-tion préalable au Don de la Torah est l’unité du peuple. 2) Une décision halakhique de la Thora s’applique identiquement à tous, en dépit d’une pluralité d’opinions parmi ceux qui l’étu-dient. 3) La Torah a pour effet d’apporter l’unité au sein du monde entier, puisque « la Torah a été donnée pour faire la paix dans le monde ».

C’est de cette manière que le Rabbi précédent put faire face à toutes les difficultés, en avançant avec la force de la Torah et la force du peuple juif à travers toutes les générations.

Par le mérite de son œuvre et de son don de soi, nous possé-dons la force de dominer l’obscurité de l’exil.

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L’unité du peuple juif – 9 minutes

Le fait même que les Juifs se réunissent ensemble, a une significa-tion en soi. Dans la prière nous récitons : « nous sommes comme un » et nous demandons à D.ieu « Bénis nous, notre père ». L’Ad-mour Hazaken explique, que dire « nous sommes comme un » est la raison qui nous donne la bénédiction de D.ieu comme il l’écrit dans le Tania, chapitre 32.

Combien plus en est-il de cette réunion, qui est reliée à l’ensei-gnement de la Torah  ; car la Torah sert à unir et connecter les personnes, et pour unir tous les Juifs à travers le monde comme un seul.

Nous voyons qu’une condition préalable au don de la Torah, était que les Juifs « campent–vayihan » en unité ; vayihan est au sin-gulier.

Nos Sages expliquent : Qu’est ce qui a permis le Don de la Torah ? Lorsque D.ieu vit que «  vayihan – il a campé,  » malgré le fait qu’ils étaient 600 000 hommes, en plus des femmes et des enfants comme décrit dans la Torah, néanmoins ils étaient tellement unis qu’ils pouvaient être désignés au singulier.

Et ceci amena le Don de la Torah, comme le Midrach le décrit en détails. Par conséquent, et pour toujours, la Torah amène à l’unité des Juifs.

Nos Sages disent  : «  Nous n’avons pas tous la même façon de pensée ». Et la Torah est comprise avec notre intellect ; par consé-quent, les discussions et arguments dans la Torah sont évidem-ment assez divers. En fait, écrit le Arizal, puisqu’il y a 600 000 âmes globales, en conséquence, chaque idée de Torah a 600 000 explications dans chacun des quatre niveaux de Torah – dans

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le pchat, le remez, le drach et le sod. Ceci semble prouver que la Torah est très disparate, car elle peut être divisée de 600 000 manières.

Cependant, ceci se rapporte seulement aux discussions et débats ; chaque perspective a une valeur égale, et une infinie profondeur. Mais en ce qui concerne la conclusion - une unique décision s’applique, identique pour chaque Juif. Dans les mots du verset : « Une Torah ». Ses instructions sont également applicables à tous les Juifs, du meilleur au plus petit.

Ceci est possible lorsque quelqu’un accepte les règles de la Torah avant de les comprendre. Alors, même si quelqu’un argumente et n’est pas d’accord avec le raisonnement de la décision majori-taire, il l’accomplira quand même avec joie. Comme Maïmonide l’écrit concernant les lois du gouvernement : Malgré votre gran-deur dans la Loi juive, si vous êtes la minorité, vous devez suivre la décision de la majorité.

Le Talmud raconte l’histoire de Rabbi Yehoshoua ben Hanania et de Rabban Gamliel le Nassi  : Rabbi Yehoshoua ben Hanania exécuta la loi approuvée par le Grand tribunal, qui était dirigé par Rabban Gamliel, en dépit des solides preuves qu’il avait pour réfuter leur décision. Rabban Gamliel lui-même le respectait comme son maître en Torah mais la décision était contraignante pour Rabbi Yehoshua ben Hananya.

Ce principe assure la survie de la nation Juive : nous suivons les instructions de la Torah, et nous le faisons sans attendre d’en comprendre le raisonnement. Nous reconnaissons que si la Torah dit ainsi, alors c’est la vérité, la vérité de la Torah de Vie, qui nous apprend comment vivre notre vie ici, dans ce monde physique.

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Nous pouvons alors les accomplir avec joie et bonheur, même si nous devons encore en comprendre le raisonnement. Bien sûr, nous sommes certains qu’en fin de compte, nous comprendrons. Et de fait, parce que nous déclarons « je ferai » en premier, nous exécutons les décisions de la Torah sans hésitation, ceci nous donne le pouvoir d’en comprendre la signification en temps vou-lu.

Comme dit plus haut, la Torah englobe deux opposés  : elle est extrêmement diverse dans ses idées et ses explications ; comme la nature humaine, ainsi que le disent nos Sages, « ils ne pensent pas de la même façon ». Mais en même temps, elle unit tous les Juifs, ensemble, et ce, sous une seule identité, qu’on peut désigner au singulier – « vayihan ». C’est « une Torah » pour « une nation » : toutes les parties du peuple sont unies, comme une seule entité, l’entité d’une communauté, comme nous en avons parlé lors de précédents Farbrengen.

L’effet de l’unité de la Torah est souligné aussi par le fait que, tel que Maimonide le rapporte Midrach : « la Torah fut donnée pour amener la paix dans le monde ». La Thora descendit afin de s’ap-pliquer aux choses mondaines et physiques pour y créer la paix : une réelle paix qui unit tout ce qui existe, malgré la pluralité du monde : « quelles sont grandes Tes œuvres » – vastes et innom-brables. Ainsi, lorsqu’avec notre propre unité nous relions le ras-semblement à la Torah, notre unité est renforcée et intensifiée.

Et lorsque notre rassemblement nous conduit à l’action – comme dit plus haut, l’action est toute aussi applicable à tous les Juifs ; Tefillin, Chabbat, etc..,. se rapportent à tous de manière égale – alors nous nous unissons avec tous les autres Juifs, et devenons une seule entité, qui englobe même nos actions.

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La force de l’individu vient de la communauté – 6 minutes

Avec cette introduction nous pouvons mieux comprendre l’évè-nement de Youd Beit Tamouz  : Comment est-il possible qu’un seul individu solitaire ait pu défier un puissant pouvoir, un régime féroce, qui avait un incroyable contrôle, une armée, le KGB, et toutes sortes de forces qui combattaient l’existence d’écoles juives pour les enfants, les Yechivot, les Mikvés, etc. ?

Comment a t-il pu mettre sa propre vie en danger quand cela semblait interdit par la loi Juive ? La réponse est : ceci n’était pas la résistance d’un seul homme se reposant sur sa propre force. Il agissait plutôt comme un mandataire, un représentant de la Torah et de ses instructions pour répandre ses enseignements partout : tout d’abord, aux jeunes enfants. Et lorsque quelqu’un agit en tant que représentant de la Torah, il le fait avec la force de toute la nation juive, de toutes les générations du passé, et de toutes celles du futur.

Leur force vient du fait qu’ils sont les enfants de D.ieu, chacun individuellement, et tous collectivement. « Israël est mon aîné ». Chaque juif est comme un aîné, le premier enfant de son père. Dans ce cas, la logique dicte un comportement opposé : il n’a au-cune raison d’être intimidé par les obstacles.

En ce qui nous concerne, quelle est la force des centaines de millions de ces gens comparée aux milliers de millions de Juifs – toutes les âmes juives et leurs descendants – qui sont unis avec l’éternelle Torah ? Dans sa simple traduction, le mot hébreu « nits’hi » signifie « éternel » mais nits’hi signifie aussi « victo-rieux » – la Torah vainc tous les obstacles. L’intrépidité du Rabbi est compréhensible étant donné que c’est le commandement de D.ieu : D.ieu, qui connaît le futur, a ordonné aux Juifs d’agir selon

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la Torah, et Il a déclaré que c’est «  un commandement éternel pour les générations » – la Torah est éternelle et s’applique en tout temps.

D.ieu savait qu’il y aurait une génération et un pays dans lesquels on connaîtrait des épreuves, et il a néanmoins ordonné d’obser-ver la Torah. Ceci signifie que Sa Volonté sera accomplie là-bas en fin de compte, et cela augmentera même dans le futur. Ceci aussi nous l’avons vu avec la délivrance du Rabbi  : à la fin, cela a entraîné une intensité plus grande dans l’énergie et la résolu-tion de répandre la Torah et les Mitsvot activement et avec en-thousiasme, en Russie et autour du monde – deux fois plus, trois fois plus, bien plus que jamais auparavant. En fait, les gens sont inspirés pour inspirer les autres aussi. Ils éduquent leurs jeunes enfants – dès leur jeune âge, ils sont élevés à inspirer les autres de même, afin qu’eux aussi deviennent des agents pour répandre Torah & Mitsvot lorsqu’ils auront atteint l’âge de pouvoir le faire. Et ils le font joyeusement et atteignent un succès remarquable dans leurs œuvres.

Un enseignement d’un fait passé, pour aujourd’hui…

Ceci répond aussi à ceux qui demandent : Nous sommes réunis ici aujourd’hui pour raconter, et en tirer de l’inspiration, la libé-ration du Rabbi lors du 12 et 13 Tamouz. Et nous connaissons le dicton de la Torah, « L’action est l’essentiel »  : lorsque des Juifs se rassemblent, et encore plus lorsque de nombreux Juifs se ras-semblent, chaque idée discutée doit produire une action concrète. Mais comment peut-on se comparer au courage et au sacrifice du Rabbi, alors que nous vivons dans des endroits et situations diffé-rentes, avec des forces encore plus limitées ?

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La réponse est simple : il a déjà tracé le chemin pour nous. Il a tra-versé l’obscurité des décrets contre la Torah et les Mitsvot, et à la place il a fait briller la lumière de la Torah et des Mitsvot. Comme le Rabbi l’a dit avant d’être exilé : « Seul les corps juifs furent exi-lés  ; mais notre âme n’a jamais été exilée ». Le Rabbi a tracé le chemin pour chaque juif, même le plus jeune ou le plus simple, en leur donnant la force de transpercer l’obscurité restante.

Bien que le don de soi du Rabbi ait illuminé le monde, il y a en-core des résidus d’obscurité dans ce monde. Mais nous avons un chemin bien tracé, et il nous a donné les outils et les activités par lesquelles nous pouvons atteindre un niveau où l’obscurité ne fera plus obstruction, mais où plutôt « La nuit brillera autant que le jour ». L’obscure nuit de l’exil sera illuminée par la «  lampe de la Mitsva et la lumière de la Torah » au point où « l’obscurité se transformera en lumière » – nous transformons l’obscurité même jusqu’à ce qu’elle commence à briller.

Ce chemin est succinctement décrit dans une lettre que la Rabbi a propagée pour marquer le premier anniversaire de sa libération – que ceci est accompli en étudiant la Torah, mais en l’étudiant de manière active  : ne pas se contenter d’étudier seul, mais en faire son « occupation » ; un cours de Torah public, qui est publié autant que possible, avec enthousiasme et éclat. Ainsi nous pour-rons être sur que l’étude sera efficace. Et à travers ces activités, l’obscurité restante commencera à briller.

Avec cette préparation, la libération personnelle de chaque indi-vidu de l’obscurité l’entourant, en répandant le luminaire qu’est la mitsva et la lumière qu’est la Torah », la lumière de la Torah et des Mitsvot, du Judaïsme, toutes ces lumières joignent leurs forces afin de brûler les derniers vestiges, les résidus encore pré-sents de l’exil – notre exil personnel et notre exil physique, et il

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« mettra fin à l’obscurité ». D.ieu abolira l’obscurité de l’exil, avec la véritable et complète rédemption par notre juste Machiah ; la rédemption complète de chaque Juif par notre juste Machiah.

Puisse t-il être là rapidement, avec joie et enthousiasme.

Lehaim

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Deuxième si’ha (17 minutes)

Thème : une résolution précise, l’éducation.

Brève présentation :

Souvent, lorsque les gens prennent de bonnes résolutions et décident de s’amender, ils parlent en général et font abs-traction des détails. Pourtant, exprimée de manière trop glo-bale, la résolution risque de ne jamais se traduire de manière concrète.

C’est pourquoi, après ce qui a été dit dans la si’ha précédente concernant le thème général des 12 et 13 tamouz, il faut éga-lement une résolution bien définie.

Etant donné que la date du 12 et 13 tamouz est liée avec l’édu-cation (Hinoukh) des jeunes enfants, puisque c’est précisé-ment ce combat pour l’éducation qui fut la cause de l’empri-sonnement du Rabbi, il va de soi que la résolution doit être prise dans ce domaine-là.

L’éducation des enfants au plus jeune âge est primordiale : c’est en effet selon le chemin qu’il a été donné à l’enfant d’emprunter dans son plus jeune âge qu’il grandira pour de-venir « un arbre qui porte des fruits ».

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Résolution générale – 2 minutes

C’est une facette basique de la nature humaine, que lorsque quelqu’un prend une résolution générale ou fait une déclaration générale où les détails sont laissés ambigus, la résolution est assez loin de l’essentiel - l’action.

Car si on dit à quelqu’un qu’il doit prendre une décision dans les Mitsvot de la Torah, il ne peut pas commencer en faisant tout à la fois : une longue période pourrait s’écouler avant que cela se tra-duise de manière concrète. Il serait retardé par des délibérations : « Par quoi commencer ? Que faire passer avant ? », etc.

Pour cette raison, à chaque fois que le Talmud discute d’un concept général, d’une théorie générale, la question immédiate est « quelle est la différence ? » et il expose la différence pratique pour une Mitsva spécifique, en démontrant comment tel détail sur tel point de loi sera différent si l’on suit une certaine idée spé-cifique, mais si on suit une autre manière, le résultat pratique sera différent, et la loi différera.

De même dans notre cas. Nous connaissons l’idée générale : Nous connaissons les enjeux de l’emprisonnement du Rabbi, et ce que le Rabbi a écrit dans une de ses lettres que nous devons prendre une leçon de ce jour pour notre étude de la Torah et l’observance des Mitsvot, en général et il mentionne plusieurs domaines géné-raux où l’on doit progresser.

La qualité du zèle – 4 minutes

Ces leçons doivent être mises en œuvre sous forme d’action. Comme discuté plusieurs fois, chaque moment dans la vie d’un Juif, ou dans l’existence du monde est irremplaçable.

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Toutefois, une personne pourrait se demander «  Pourquoi se dépêcher ? » Pourquoi devrais-je me ruer et saisir tout ce qui est bon et saint qui se trouve sur mon chemin ? Pourquoi se hâter ? J’ai besoin de temps pour délibérer et si ce ne sera pas accompli aujourd’hui, ce sera fait demain, ou bien après demain… »

Pourtant, il n’est pas nécessaire ici de recourir à la foi – on le voit très clairement, qu’un moment passé est un moment perdu. S’il n’a pas été utilisé à son plus complet potentiel, il est perdu. Même si la Mitsva sera accomplie un moment plus tard, demain ou le jour d’après, néanmoins, ce moment reste vide, un moment où quelqu’un n’a pas vécu sa vie à son potentiel le plus complet.

De plus, personne ne peut être sûr, comme l’affirme la Michna, « Si ce n’est pas maintenant, alors quand ? » Si l’on n’accomplit pas la Mitsva tout de suite, on ne peut pas être sûr que l’on aura tou-jours par la suite le temps et la capacité d’accomplir cette Mitsva.

Une personne doit toujours accomplir tous les aspects de la Torah et des Mitsvot comme le dit le verset « maintenir tous les mots de cette Torah ». Et spécialement par rapport à l’étude de la Torah, la règle est que même si tu as étudié toute la journée et toute la nuit, mais qu’à un moment tu en avais la possibilité et que tu n’as pas étudié la Torah, « envers lui se produira … » - l’Admour Hazaken parle de la punition au tout début du Tanya. Certes, Parce que tu utilises 23 heures et 59 minutes et 59 secondes d’une bonne manière tu gagneras une grande récompense, car l’étude de la Torah « est égale à toutes les autres Mitsvot ». Cependant, ceci ne dispense pas d’utiliser aussi ce moment ; de le « remplir » avec l’étude de la Torah. Et c’est précisément là que s’exprime toute la fermeté et toute la force, car chaque moment est précieux. 

Maintenant, comme dit plus tôt, il est important de commencer

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avec quelque chose qui se rattache à l’action concrète. Puisque nous ne pouvons pas accomplir les 613 Mitsvot simultanément, ou étudier toutes les lois en un instant, ainsi, le Rabbi, dans la même lettre, et avec ses actes, définit clairement quelle devrait être la première action. C’est la Mitsva d’éducation – l’éducation des jeunes enfants.

De fait, son emprisonnement et la principale accusation contre lui, n’était pas parce qu’il enseignait la Torah aux adultes, mais plutôt car il l’enseignait aux enfants. Cela ressort également de son discours célèbre titré Vekibel Hayehoudim que le Rabbi don-na à Pourim Katane en 1927, précédant son emprisonnement et sa libération à un moment où ils planifiaient déjà son arrestation.

Plusieurs fois dans ce discours, le Rabbi cite et appuie sur le ver-set, « De la bouche des enfants Tu as établi la force nécessaire pour faire taire l’ennemi et le vengeur ». Le Rabbi a appelé au sa-crifice de soi pour l’éducation juive pour s’assurer que les enfants « sont forts » : le Midrach explique que la « force » se rapporte à la Torah.

Donner de la « force » aux enfants ouvre la voie pour révoquer les décrets et écarter les difficultés qui s’opposent à l’étude de la Torah et à l’accomplissement des Mitsvot des adultes – décrets provenant de « l’ennemi et du vengeur ».

Nous voyons aussi que parmi toutes les actions du Rabbi après sa libération, et spécialement après son arrivée aux Etats Unis, figurait en premier lieu, et avec le plus grand enthousiasme, l’édu-cation des enfants Juifs.

En répandant aussi l’âme intérieure de la Torah – Kabbala et Has-sidout et en propageant la loi Juive et les études du Talmud, sa

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principale préoccupation était d’envoyer ses disciples afin d’éta-blir des institutions dans divers endroits où ils commenceraient immédiatement à éduquer les enfants à être « forts » - à apprendre la Torah, et spécialement l’étude de la Torah qui amène à l’action.

Comme le verset le dit, « tu as établi », nous devons commencer à poser les fondements de l’éducation juive, mais nous sommes assurés que cela fera «  taire l’ennemi et le vengeur,  » et enlè-vera l’obstacle interne, de notre mauvais penchant, ainsi que de nombreuses autres perturbations qui empêchent la « parole de D.ieu » – la loi de la Torah, ou l’observance des Mitsvot, qui est l’ultime but de la Torah – « L’étude de la Torah est grande car elle mène à l’action ».

Les enfants et les nourrissons – 9 minutes

Ceci est la leçon pour chacun de nous, et pour tous ceux qui connaissent les évènements des 12 et 13 Tamouz :

En premier, un engagement général pour répandre et solidifier la Torah et les Mitsvot en général, en incluant même les exigences rabbiniques mineures et commentaires de nos Sages sur la Torah ; comme le dit Maimonide ceux-ci sont fondamentaux pour notre foi – les nier, D.ieu préserve, reviendrait à nier toute la Torah.

Cette résolution doit être accompagnée d’actes, des actions tan-gibles et pratiques, à commencer par les «  enfants et nourris-sons » L’expérience a montré que lorsqu’on éduque un enfant dès son plus jeune âge ; si, depuis le moment où il apprend à parler, on établit comme base, « La Torah que Moché nous a donnée est l’héritage de l’assemblée de Yaakov, » ceci construit l’enfant qui, lorsqu’il atteint l’âge adulte, devient un « arbre à fruits, » produi-

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sant un fruit qui, à son tour, donnera d’autres arbres – « fruit » faisant référence aux Mitsvot. Ceci renforcera la Torah et les Mitsvot jusqu’à la fin des temps.

Même si un tel commencement peut sembler assez modeste – ce n’est qu’un petit enfant – leur apprendre la Torah et les élever dans le chemin de la Torah même avant qu’ils soient Bar ou Bat Mitsva… Mais « cet enfant se développera pour être grand ». Une bonne éducation juive assurera sa grandeur en tant qu’adulte, car cela le connecte avec « notre grand D.ieu, » la Source de gran-deur et de force.

Et ainsi, l’enfant «  conquerra  » son propre entourage lorsqu’il aura grandi. Et même avant cela, il aura la capacité d’avoir un impact sur ses parents et les autres autour de lui, qui, peu importe combien leur conduite avait été bonne auparavant – grandiront encore plus sous son influence, vers des niveaux plus hauts.

Tout ce qui est saint n’a pas de limite, car ceci est connecté à D.ieu qui est illimité – même une personne vertueuse peut toujours continuer à grandir dans la sainteté, et c’est son devoir d’en faire ainsi. De cette manière, tu verras le résultat de ton dur labeur, que les efforts avec les enfants seront couronnés de succès, et tu en verras les fruits immédiatement, le matin suivant – lorsque l’enfant récitera Modé Ani avec une nouvelle vigueur, et lorsqu’il récitera la bénédiction de «  Chéhakol  » démontrant que dans chaque chose qu’il voit, même une goutte d’eau il reconnait que cela a été créé par D.ieu, « Dont la parole est éternelle ». D.ieu a créé l’eau, et ainsi, en la buvant, il est approprié de remercier D.ieu, en récitant une bénédiction auparavant.

Un bon éducateur verra ces résultats immédiatement. C’est la nature humaine – et ceci est vrai selon la Torah - que lorsque

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quelqu’un voit le fruit du labeur d’un autre, cela ajoute une nou-velle inspiration et force, afin de continuer le travail d’éducation des jeunes enfants Juifs.

Et ainsi nous méritons que ces «  nourrissons et enfants  » conservent ces manières jusqu’à leur Bar Mitsva et après, restant « élèves » de leurs enseignants. Et ainsi que le Talmud le dit, « D.ieu illumine les yeux des deux » : L’enseignant est « éclairé » aussi, dans tout ce dont il a besoin, et lui aussi devient une lumière brillante, un homme vertueux « comparé à son Créateur ». Ain-si, nous serons capables d’éduquer des enfants Juifs, qui suivent le bon chemin, le chemin du Roi et du Souverain de l’univers, « le chemin de D.ieu est d’appliquer la justice et la droiture ». De la même manière qu’Avraham, notre patriarche, le premier Juif « a ordonné à ses enfants et à sa maison de suivre le chemin de D.ieu ». Et ainsi, la « voie est tracée et claire » – nous en faisons un chemin bien emprunté, et il est nettoyé de tout obstacle et difficulté, et nous irons accueillir notre vertueux Machiah « avec nos anciens et nos jeunes, nos fils et nos filles » « un large ras-semblement se fera là-bas ». Que cela puisse être rapidement, de nos jours.

Léhaim.

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Troisième si’ha (28 minutes)

Thème : l’allègement de l’exil.

Brève présentation :

Dans cette si’ha, le Rabbi continue d’exposer la résolution particulière qu’il faut tirer de la date du 12 et 13 tamouz dans le domaine de l’éducation (‘Hinoukh).

Tout d’abord, le Rabbi explique que l’effet de la libération est éternel et que par conséquent, les évènements des 12 et 13 tamouz ont pour effet de faciliter les actions dans le domaine de l’éducation, même dans des endroits où l’exil est encore fortement ressenti. En effet, il est impossible de compa-rer la situation du monde avant et après la libération (de la même façon que lorsqu’ils furent libérés d’Egypte, les juifs ne seraient jamais plus esclaves comme auparavant). Ainsi désormais les difficultés de l’exil ont-elles été allégées dans le domaine de l’éducation juive des jeunes enfants.

De plus, en vertu de l’unité du peuple juif, les actions positives dans le domaine de l’éducation entreprises par les juifs qui se trouvent aujourd’hui dans des lieux de tranquillité peuvent apporter concours, force et vie dans ce même domaine à tous les autres, où qu’ils soient.

Le Rabbi aborde également l’importance de la période de l’été durant laquelle les vacances scolaires permettent de mettre ce temps au profit de l’étude de la Thora des enfants. Pour ceux qui ont une occupation professionnelle, la période de vacances devra être utilisée pour la diffusion de la Torah.

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L’affaiblissement de l’exil – 3 minutes

Les leçons dont nous avons parlé plus tôt, ne s’appliquent pas uni-quement à ceux qui se trouvent dans un pays où il n’y a aucune persécution religieuse ou dans un lieu où cette persécution n’est pas si forte et est facilement surmontable.

Cela s’applique aussi à ceux qui restent dans une terre ou un état où ces persécutions se sont poursuivies sans relâche depuis le moment de la libération. Car la libération du Rabbi a brisé la vague de persécution ; jusqu’au point où cela a évolué en fête qui a été et est célébrée par des dizaines de milliers de Juifs de sa génération, et dans notre génération aussi, et la célébration conti-nuera à grandir dans les générations à venir.

Ainsi, dans n’importe quel endroit, même dans un pays où la per-sécution semble continuer sans relâche – la persécution ne peut continuer avec la même force qu’elle avait auparavant. La marée a été brisée et de telle manière, que ce miracle apparent se poursuit en une fête qui sera commémorée pendant des générations ; les effets de la libération furent sentis d’une manière physique, dans notre monde physique et matériel.

Nous apprenons ce concept de notre première rédemption, celle englobant toutes les rédemptions, celle d’Egypte, appelée le « temps de notre liberté ». Une question est posée par les com-mentateurs, le Maharal, et le Zohar aussi.

Ils demandent : A cette époque, c’était « le temps de liberté » car ils avaient été libérés « de l’esclavage vers la liberté et de l’obscu-rité vers une grande lumière » avec tous les termes utilisés pour le décrire. Mais vint ensuite l’exil babylonien, et des exils ultérieurs – auxquels on se réfère comme Mitsrayim-Egypte car Mitsrayim

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signifie « persécution » - douleur et souffrance.

Alors comment un Juif peut l’appeler « moment de notre liber-té » ? Alors que nous sommes en exil, et la Torah dit que « nous sommes encore esclaves d’Ahachvéroch  ». Cette question est résolue brièvement par le Zohar et plus longuement dans les ou-vrages du Maharal de Prague :

Une fois que l’exil le plus difficile - Egypte - fut brisé et que les Juifs furent libérés d’Egypte, plus jamais un Juif ne pourra être un esclave ; son âme ne pourra plus être asservie comme elle l’était en Egypte.

Un enseignement similaire est apporté dans le Midrach et souvent cité dans d’autres endroits : Une fois que D.ieu a déclaré : « Je suis le Seigneur ton D.ieu Qui t’as libéré d’Egypte, de l’esclavage », les Juifs devinrent ses serviteurs, et D.ieu déclare  : «  Mon titre de propriété a préséance ». D.ieu libère le peuple juif - ils sont libre d’être ses serviteurs - et ceci précède tout asservissement imposé par un roi mortel.

Bien que Jérémie nous exhorte à « prier pour le bien être du pays car dans sa paix tu trouveras, toi aussi, la paix » et nous devions suivre les lois du pays comme stipulé dans le Code de la loi Juive, néanmoins, une fois que D.ieu a pris possession de nous, nous ne pouvons plus jamais être asservis de nouveau – même si nous sommes physiquement en exil, en Babylonie ou dans n’importe quel autre exil. Car « le titre de propriété de D.ieu a préséance ». Lorsque D.ieu déclara, « Je vous ai libérés d’Egypte » ceci est éter-nel. Plus jamais un Juif ne pourra être asservi pareillement qu’en Egypte.

Cet enseignement des Sages trouve un écho dans les mots suc-

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cincts du Rabbi : « Nos âmes ne furent pas prises en exil ». Ceci est vrai pour tous les exils excepté pour l’exil égyptien, duquel on dit : « D.ieu a pris une nation au milieu des nations ». Le Arizal explique la signification plus profonde de ce verset : avant l’exode, nos âmes avaient aussi été asservies à l’Egypte et la nation Juive était devenue « un » avec l’Egypte.

Cette idée peut être appliquée de même dans un moindre contexte – par exemple, dans l’exil babylonien : lorsque quelque chose de cet exil fut brisé, il resta brisé tout le temps que dura l’exil, et l’oppression dans ce domaine la diminua Par exemple, le miracle de l’idole de Nevouhadnetsar, avec Daniel, Hanania, Mihael et Azaria.

De même, dans tous les exils qui suivirent ; même si nous restons « serviteurs de Nevouhadnetsar », mais dans ce domaine particu-lier, l’exil n’est plus applicable. « Mon titre est venu en premier » : Puisque D.ieu a fait un miracle avec l’idole de Nevouhadnetsar, il a brisé la pression de vénérer les idoles, et pendant toute la durée de l’exil, il n’y avait plus de pression ou de persécution à cet égard.

C’est identique pour la persécution contre l’éducation des en-fants. Même ceux qui paraissent être dans une difficile situation, sont, en vérité, capables de la surmonter.

Une aide apportée aux juifs qui se trouvent dans des lieux différents – 6 minutes

Il y a de surcroît une aide apportée par tous les Juifs dans le monde, par leur action dans le domaine de l’étude de la Torah des enfants Juifs. Même à distance, nos efforts ont un effet profond, car, comme dit auparavant, « vayihan, » tous les Juifs sont tel un

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seul corps, une unité.

En effet, nous voyons dans notre corps physique, que lorsque le corps a besoin d’être renforcé ou quand il a besoin d’être gué-ri d’une maladie, D.ieu nous en préserve, l’approche idéale est d’identifier l’organe en particulier qui a besoin d’être renforcé ou d’être guéri, et de traiter cet organe directement.

Mais si pour quelques raisons, il n’y a pas moyens de le traiter directement, il reste une autre option  : renforcer le corps dans son entièreté ; renforcer et guérir les organes alentours. Et ainsi, puisqu’ils font tous partie du même corps, ces organes qui ne peuvent être atteints directement avec les médicaments ou l’ali-mentation – sont guéris et fortifiés en vertu du traitement admi-nistré au reste du corps.

C’est ce à quoi le Rabbi fait illusion dans sa lettre : lorsqu’un Juif, dans n’importe quel pays hors de l’Union Soviétique – même ici aux Etats Unis – travaille activement pour répandre la Torah et les Mitsvot en général, et spécialement pour éduquer les enfants Juifs, ceci renforce les mêmes activités réalisées par n’importe quel Juif dans le monde, où qu’il soit.

L’éducation est d’une valeur incommensurable ; on en dépend – notre continuité est déterminée par l’éducation de nos enfants qui deviendront des adultes matures. De plus, cela aide et ren-force les efforts similaires faits par tout Juif en tout endroit – cela devient plus facile pour lui de voir plus de succès, et de se dévouer à son travail, principalement, éduquer les jeunes enfants Juifs, et comme mentionné, avec beaucoup plus de succès.

Ainsi, comme dit plus tôt, répandre le Judaïsme en général – l’étude de la Torah et l’accomplissement des Mitsvot, en com-

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mençant avec l’éducation des jeunes enfants, est d’une valeur incalculable, par sa vertu propre, n’importe où.

Et puisque tout un chacun veut aider les Juifs de Russie, comme cela ressort du bruit, des publications et des actions – que l’on soit d’accord avec la stratégie de protestation publique ou que l’on pense qu’une autre stratégie devrait être employée – en tout état de cause, chacun a de bonnes intentions et veut aider.

L’assistance principale, qui aiderait immédiatement, est dans le champ vital qu’est l’éducation des enfants Juifs, en renforçant toutes les activités nécessaires qui se rapportent à l’éducation des enfants Juifs partout.

L’importance de l’éducation est aussi évidente dans le Chéma que nous récitons deux fois par jour. Cela commence avec le verset, « Ecoute Israël, l’Eternel est notre D.ieu, l’Eternel est Un, » qui représente le don de soi. Le verset continue, « avec tout ton cœur toute ton âme et puissance, » parlant encore du don de soi.

Puis le verset énumère les plus importantes Mitsvot, et parmi elle, « tu dois les enseigner à tes enfants » – ces mitsvot doivent être transmises à nos enfants. Le Talmud explique aussi qu’en Hé-breu, « tu dois enseigner » est relié à « mémoriser » » : nous de-vons enseigner et réviser minutieusement jusqu’à que l’enfant le connaisse parfaitement. Ceci est fondamental dans le Judaïsme, et de cette manière nous pouvons éduquer nos fils et nos filles actifs dans Torah et Mitsvot. Ceci est le fondement du peuple Juif tout entier, et de son état pour demain, après demain et dans le futur.

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La période de l’été – 15 minutes

Voici encore un point important. Tout se produit par Providence Divine. Nous voyons que les célébrations des 12 et 13 Tamouz, dans la plupart des pays, coïncide avec la période durant laquelle les enfants sont libres des études imposées par la loi. Dans les jours autour des 12 et 13 Tamouz, on ne demande plus aux en-fants d’apprendre comme ils le font toute l’année.

C’est la période où les vacances commencent, où la présence à l’école n’est plus requise. Généralement, l’école contrôle le pro-gramme d’étude, et selon la loi, les enfants doivent étudier cer-tains sujets.

Ces sujets dont D.ieu a dit «  enseigne-les à tes enfants  » sont un ordre éternel de D.ieu à chaque Juif en tout endroit et pays, et, ainsi que le verset continue, un Juif doit étudier la Torah «  lorsqu’assis dans sa maison, sur la route, en se couchant et en se réveillant ». Le Chéma doit être récité deux fois par jour, chaque jour de l’année, et doit être récité avec la même chaleur et dévouement durant les vacances que pendant Roch Hachana et Yom Kipour.

Il y a une simple leçon ici  : le temps est libéré des études sécu-laires – tout le monde reconnaît que ces études sont séculaires, le débat est seulement de savoir si elles préparent quelqu’un à gagner sa vie, ce qui est une Mitsva à observer ou si elles ne sont pas une préparation valide, parce que l’argent ne sera utilisé que pour des choses inutiles, ou encore inférieures. Tous conviennent qu’il s’agit de quelque chose de séculaire, bien que cela puisse être utilisé à la préparation d’une Mitsva.

Durant l’été les enfants sont libres. Le même législateur qui im-

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pose des études séculaires, pendant une certaine période pen-dant l’année, déclare que pendant les vacances, on en est dispen-sé. Ceci est une démonstration tangible, visibles de nos propres yeux, que l’enfant, garçon ou fille – ou le «  jeune enfant  » en terme de connaissance – a maintenant plus de temps à consacrer à l’étude de la Torah.

Cela dépend juste des parents de l’enfant et des éducateurs de comprendre l’allusion – et plus que l’allusion  ; le clair message – que peu importe combien les enfants sont occupés avec les études séculaires toute l’année, la laïcité elle même proclame que les élèves doivent être libérés pour plusieurs heures, et le choix d’études des enfants revient maintenant aux parents et aux éducateurs.

Ils doivent comprendre qu’il y a ici un enseignement selon lequel ils doivent consacrer les heures libres en remplissant les vies des enfants avec l’étude de la Torah, qui est une étude sainte, et qui amène à accomplir les Mitsvot avec lesquelles D.ieu nous a sanc-tifiés. Ceci amène de la sainteté dans la vie de l’enfant, et ceci amène aussi de la sainteté dans les vies des parents, de la famille entière et de l’environnement tout entier.

« L’action est l’essentiel »  : l’intention n’est pas d’enseigner des choses intéressantes et de faire de beaux discours. L’intention est celle-ci : parce que dans la plupart des pays, pour différentes raisons, que l’on s’en réjouisse ou non, il y a une période durant laquelle plusieurs heures de la journée sont réservées à l’ensei-gnement de sujets séculaires aux jeunes enfants, mais lorsque les vacances arrivent, l’enfant est libéré du « joug du monde » et du « joug du pays », et les parents peuvent décider comment utiliser ces heures – aussi jeune ou âgé que soit leur enfant – ils devraient leur donner une éducation de Torah et de Mitsvot, imprégnée de

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la crainte et l’amour de D.ieu ; l’attirer et l’encourager.

Faire tout ce qu’il faut afin qu’il aille à la Yechiva ou au Talmud Torah ou dans une école Juive –qu’importe son nom – durant ces heures libres, en plus du temps passé à apprendre la Torah toute l’année.

Et dans ces endroits où les écoles juives sont fermées durant l’été, ou s’il a vraiment besoin de se renforcer, l’enfant devrait être ins-crit et envoyé dans un Gan Israel, un centre de loisirs juif, où il passera la journée, pendant plusieurs semaines ; il sera entière-ment entouré par l’esprit d’amour de D.ieu et de crainte de D.ieu, et il étudiera la Torah toute la journée et spécialement le Chab-bat, qui est « un jour saint pour D.ieu ». Ainsi l’été sera réellement sain, car l’enfant devient plus sain physiquement et spirituelle-ment. Et en faisant ainsi, nous voyons clairement que le bien-être des parents s’améliorera, car ils font profondément attention à leur enfant. Ils verront leur enfant prospérer, physiquement et spirituellement.

Grâce à cette expérience l’année suivante tout entière devient une année durant laquelle « le nom de D.ieu est prioritaire » l’en-fant ressent qu’il est tout d’abord un serviteur de D.ieu et seu-lement après fait-il attention aux attentes du monde l’entourant – seulement si elles sont conformes à la loi Juive.

Tout ceci est possible lorsque l’enfant passe les 24 heures de la journée, sept jours par semaine, sans interruption, dans une atmosphère uniquement consacrée à la Torah et aux Mitsvot, à l’amour et à la crainte de D.ieu. Et il est expliqué à l’enfant que même en mangeant, en buvant, en jouant et en faisant toutes les activités au Gan Israel tout ceci est dans le but d’une Mitsva : faire attention à sa santé.

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Et de la même manière que son corps doit être sain, ainsi doit il être sain spirituellement, en vivant avec la Torah de vie et en accomplissant les Mitsvot au sujet desquelles la Torah dit « par elles vous vivrez ».

C’est la coutume dans de nombreux pays que même à un jeune âge, avant qu’ils étudient des sujets séculaires et même dans les Yechivot qui fonctionnent toute l’année, il y a une période d’étude moins intense pendant plusieurs semaines chaque année. Et ces vacances arrivent le mois prochain, suivant la leçon que nous devons prendre des 12 et 13 Tamouz :

A un moment où les études à la Yéchiva ne sont pas autant in-tenses ou conséquentes, le temps additionnel devrait être utilisé pour répandre la Torah dans notre entourage. Il y a des Yéchi-vot qui ferment leurs portes durant l’été ; ceci est une coutume étonnante et troublante. Un élève de Yéchiva qui désire étudier, constate que les portes sont fermées. Mais avec l’aide de D.ieu, d’année en année, ces Yéchivot deviennent des exceptions et lorsque les étudiants sont en vacances, ils trouvent des portes ouvertes dans les synagogues et les centres d’étude et l’entrée ne leur est pas refusée, D.ieu préserve – ils sont même invités et encouragés à étudier durant les vacances d’été aussi.

Si pendant ces jours-là, pour une quelconque raison les élèves ont besoin d’une pause de leurs études rigoureuses de toute l’an-née – ils ont besoin d’un peu se détendre, cette détente peut être utilisée pour répandre le Judaïsme.

En fait, les élèves de Yechiva sont dans la catégorie d’étudiants de Torah à plein temps, tout ce qu’ils font, même leurs vacances, doit être exprimé à travers la Torah : si quelqu’un a besoin d’une pause d’une intense étude du Talmud, alors sa pause doit être uti-

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lisée pour étudier des sujets plus faciles et légers.

Et s’il a besoin d’un répit de l’étude de la Torah tout entière par ordre du docteur ou autre, il peut s’impliquer et répandre le Ju-daïsme, ou il peut influencer les autres à répandre la Torah en les guidant tel que cela a été mis en œuvre dans un certain nombre de Yechivot.

Il y a aussi une leçon pour les adultes, qui estiment qu’ils ont déjà « grandi » et n’ont nul besoin d’aller à la Yéchiva ; même ceux qui, telle la tribu de Zevouloun, – « Zevouloun, soyez joyeux dans vos projets » – travaillent dans le commerce, et utilisent l’argent pour aider les établissements de Torah. L’été est une période où comme nous le voyons dans la culture alentour, les gens se détendent, ou au moins ils ne sont pas autant impliqués dans leur travail durant les mois d’été, après les 12 et 13 Tamouz.

Ils devraient utiliser leur éloignement du stress et de l’anxiété du travail, pour se dévouer - et avec encore plus d’énergie que ce qu’ils donnent pour leurs affaires – à répandre la Torah et les Mitsvot aussi largement que possible.

Et comme dit plus tôt, ceci est une bonne préparation pour le retour au travail lorsque les vacances approchent de la fin. Les vacances et le repos du bureau ou du travail – les quelques se-maines qu’il doit prendre pour se reposer ne concernent que le travail. Mais il doit augmenter son énergie et sa vigueur en ce qui concerne la diffusion de la Torah et des Mitsvot.

Et ceci construit une des fondations solides pour le succès dans son travail, pendant la période où, selon la Torah, Il doit se réen-gager dans ses moyens de subsistance. Et ce sera alors avec un plus grand succès et avec moins d’égarement et d’inquiétude. Comme

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le dit le verset, « Du travail de tes mains tu devras manger » – tes mains ont gagné ce moyen de subsistance, mais ta tête et ton cœur sont réservés au Judaïsme, à la Torah et au Mitsvot. Et ceci amène un plus grand succès « au travail de tes mains » – en bénéfices accrus, et aussi du succès en dépensant les profits seulement pour des occupations saines, bonnes et des occupations juives.

Que tout cela puisse être fait avec bonheur et joie, sur la base d’une décision ferme, augmentée d’une action que les vacances de ses préoccupations quotidiennes soient remplies de sacré. Puis-siez-vous grandir dans cette direction - et qu’au fur et à mesure de l’été cela devienne une seconde nature et cela se poursuivra après même pendant plusieurs années.

Nous recevrons alors les bénédictions de D.ieu, comme D.ieu le dit, «  Si vous écoutez Ma voie  », alors «  Vous récolterez votre blé, votre huile et votre vin ». Et encore plus « lorsque nous fai-sons la volonté de D » qui est spécifiée au début du Chéma, alors « d’autres feront votre travail » même durant ces derniers jours d’exil. Et ceci sera la préparation pour le moment où chaque juif méritera ce statut, avec la venue de la rédemption ultime. Que cela puisse être très bientôt.

Léhaim.

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Quatrième si’ha (22 minutes)

Thème : le jubilé de la libération !

Brève présentation :

En plus des enseignements que nous avons évoqués, qui sont valables chaque année, il y a aussi un enseignement spéci-fique à cette année-là, la cinquantième depuis la libération en 1927, qui marque le jubilé.

Lors de l’année de Jubilé, tous les terrains étaient restitués à leur propriétaire initial et les esclaves étaient rendus à la liberté. Il y a lieu de s’interroger sur la signification juridique de cette restitution des biens acquis : considère-t-on qu’un terme est mis à cette acquisition par décision du Ciel ou bien que la vente était initialement prévue jusqu’à l’année du jubilé seulement ?

Lorsqu’il s’agit de tirer un enseignement spirituel, on peut considérer que les deux points de vue sont vrais, « les uns et les autres étant la parole du D.ieu vivant ». Ce qui veut dire que l’année du jubilé conjugue une aide particulière du Ciel avec un effort ici-bas dans le service de D.ieu.

Le Rabbi fait aussi le lien entre la fête de la libération et « l’éternité du Lévi » (Olamo chel Lévi) qui est de cinquante ans. Le lien avec le Rabbi précédent va de soi puisque, comme le dit Maïmonide, ce n’est pas uniquement la tribu de Lévi, mais quiconque consacre pleinement son cœur au service et à la connaissance de D.ieu. D.ieu dit alors de lui : « Je suis sa part et son héritage ».

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Le Jubilé, une notion individuelle également – 11 minutes

Les leçons des 12 et 13 Tamouz dont nous avons discuté ont été applicables chaque année depuis la libération en 1927, jusqu’à cette année aussi. Cependant, chaque année a une leçon unique et individuelle, et cette année, 5737 – 1977 a quelque chose d’unique : C’est l’année du Jubilé ; 50 ans depuis la libération, qui s’est déroulée en 1927.

La Torah considère 50 ans comme «  une éternité  », une étape très importante. Cependant, peut on l’appeler un Jubilé ? Le Ju-bilé dont parle la Torah était compté par l’ensemble des Juifs. On ne fait pas de calcul indépendant pour chaque chose et lorsque le compte atteint les cinquante années alors l’année prend une signification particulière. Il y a plutôt un seul Jubilé pour la nation Juive en entier. On ne calcule pas ces années indépendamment comme on le fait en d’autres situations. Ce calcul est déterminé par le tribunal : d’abord, l’année Sabbatique, puis le Jubilé –

Il y a une discussion bien connue déterminant si ces évènements sont interdépendants  : les Jubilés sont-ils comptés seulement quand les années Sabbatiques le sont ou peut-on observer un Ju-bilé indépendamment, même si le compte de l’année Sabbatique est absent ? Outre ce fait, l’année Sabbatique et le Jubilé sont tous deux calculés par le peuple Juif en entier.

De plus, ce sont des Mitsvot contenant beaucoup de conditions : L’année sabbatique, en général, ne concerne que les Mitsvot en rapport avec les champs, et est unique au pays d’Israël. Et assu-rément le Jubilé : il ne concerne que la Terre Sainte et seulement lorsque tout le peuple Juif y habite.

Ici, cependant, nous discutons d’un anniversaire de 50 ans qui

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concerne seulement un individu et un moment important de sa vie.

Il y a un concept similaire dans la Torah - d’un cinquantième an-niversaire marqué par un seul individu. D’abord, nous trouvons une année sabbatique personnelle : outre cette année sabbatique, comptée par le peuple Juif en entier, ensemble, il y a aussi une année sabbatique pour l’esclave Hébreu : il travaille pendant six années et est libéré durant la septième, et ses années sont comp-tées indépendamment.

Il en est de même pour le Chabbat : le septième jour de la semaine est observé uniformément par tous les Juifs dans toute civilisation. Mais si quelqu’un est perdu dans le désert et a perdu le compte des jours alors il compte ses propres 6 jours et se repose durant le septième - ou le contraire. De fait, selon quelques opinions, son Chabbat est même considéré comme une Mitsva biblique.

Il y a aussi un Jubilé personnel : un Lévite sert au Temple pendant cinquante ans. De toute évidence, il n’y a pas de compte unique pour toute la tribu ; mais plutôt, chaque Lévi compte séparément. Nous apprenons ceci du prophète Chmouel qui était aussi un Lévi : « Il resta là pour toujours ». Son service commença lorsqu’il fut sevré, à deux ans – les enfants étaient sevrés à vingt-quatre mois – et il resta ensuite à Chilo « éternellement ». Il vécut 52 ans  ; de cela nous apprenons que les Lévites restent en service durant 50 ans et qu’ensuite, ils se retirent. Ceci était un Jubilé personnel pour chaque Lévite.

Il y a aussi un Jubilé qui marque un événement spécifique : le Rab-bi en parle dans l’introduction à Hé’haltsou, le célèbre discours de son père sur le verset « Armez les hommes parmi vous, » qui fut publié cinquante ans après que le discours fut prononcé.

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Le Rabbi écrit dans cette introduction que le Zohar stipule que le Jubilé, le Yovel mentionné dans la Torah, est relié au verset « il répand ses racines au Youval ». Yovel et Youval contiennent les mêmes lettres.

Le sens direct de « Il répand ses racines au Youval » se réfère à un arbre planté sur les terres fertiles bordant la rivière Youval. Là bas, « il répand ses racines ». Le Zohar compare ceci au Yovel-Jubilé mentionné dans la Torah.

Nous voyons ici deux éléments : Un Jubilé, qui est unique, à un arbre en particulier, planté « sur le Youval ».

Lorsque quelqu’un plante un arbre, le Midrach dit sur les versets concernant la croissance et la végétation, que d’après la nature d’une vigne, et d’un arbre en général, si l’on désire améliorer l’arbre et augmenter sa croissance, on devrait le déraciner de l’en-droit initial où il fut planté et le replanter dans un nouveau lieu. Et ainsi, l’arbre deviendra plus fort.

Ainsi, nous commençons à compter les cinquante années à partir de l’instant où l’arbre fut replanté et renouvelé. Il a son unique et individuel Jubilé. Et par conséquent, le Rabbi utilise cette com-paraison lorsque Heihaltsou fut publié cinquante ans - un Jubilé - après avoir été récité par son père.

Ceci est juste un seul discours transmis par son père. Il en récita beaucoup d’autres, publia nombres de livrets et accomplit beau-coup plus durant toute sa vie. Mais pour ce discours en parti-culier, une étape importante fut atteinte au terme des cinquante années - un Jubilé.

Le même concept s’applique à notre situation, la célébration du Jubilé de la libération du Rabbi ; nous savons qu’il faut marquer

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l’évènement, car le Rabbi le fit. Le Baal Chem Tov nous enseigna, en se basant sur les expressions de deux Michnayot, l’une : « une personne est punie selon son avis et malgré lui » et l’autre : « [D.ieu] devant qui tu devras rendre un jugement et un compte  ». Il demande : ne devrait-ce pas être l’opposé ? On fait d’abord le compte, puis le jugement est rendu.

Mais la Michna dit d’abord « jugement » puis « compte ». Le Baal Chem Tov explique que les deux Michnayot sont liées  : «  une personne est punie selon son avis » – On présente à un Juif un cas similaire qui s’est produit avec un autre individu, et on lui demande « qu’en penses-tu ? » Et lorsqu’il donne son avis, «  le verdict devrait être ainsi et ainsi, » alors, «  tu rendras un juge-ment et un compte » – D.ieu voit la façon dont il a jugé un autre et « compte pour lui » en lui appliquant le verdict de la même façon.

Lorsqu’il agit de la même manière, même s’il est soudainement en désaccord et conteste le jugement contre lui, D.ieu ne considère pas son changement d’opinion, car c’était sa propre idée. `

S’il en est ainsi de la punition, a fortiori dans des cas positifs. Si le Rabbi dit à propos du discours de son père qu’atteindre 50 ans était une étape importante et que cela revêt une signification par-ticulière, ce faisant, il donna aussi « le verdict » pour son propre anniversaire : ce jour possède un potentiel particulier pour le suc-cès, et si nous travaillons maintenant avec un enthousiasme plus élevé, nous pouvons implanter avec succès les enseignements et idées que la Rabbi a exigés de chaque Juif, même ceux qui semblent être juifs par leur nom seulement, comme écrit dans sa célèbre lettre.

Nous avons le pouvoir de faire encore plus afin de voir plus de succès, et d’une manière grandissante.

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Le retour des terres : intervention divine ou vente à terme ? – 6 minutes

Il y a une autre leçon pour cet évènement qui peut être apprise de l’année du Jubilé de la Torah - ses lois et coutumes, dont la Torah parle dans la Paracha de Behar. Une chose se produisant à chaque Jubilé est que la possession d’un terrain revient de l’ache-teur au propriétaire initial. De même, les serviteurs retrouvent leur liberté.

Ceci peut être expliqué de deux manières différentes : D’abord : c’est par « décret du Roi » - D.ieu - que durant le Jubilé, l’acquisi-tion du domaine par l’acheteur est annulée, et que le champ ou le serviteur reviennent à leur état normal – le terrain à son ancien propriétaire et le serviteur à sa liberté.

Sinon, il y a une seconde manière de comprendre : la Torah ajoute un préalable à chaque vente : la vente n’est valide que jusqu’au Ju-bilé. Et cela ne doit pas être considéré comme un « décret divin ».

Le Regatchover explique dans sa manière particulière – reflétant l’approche de la Torah disant que «  l’action est l’essentielle » – que, peu importe combien une discussion peut être profonde nous devons nous demander quelle est concrètement la diffé-rence. Il doit y avoir une application concrète dans un domaine défini de la loi Juive. Ici aussi, quelle est la différence entre ces deux explications ?

Une des différences dont il parle est  : si quelqu’un vend un ter-rain lors d’une période où le Jubilé est observé et que plus tard, le Jubilé est annulé, comme cela se produisit à la fin de la période du Premier Temple. Le cycle du Jubilé était observé initialement mais à cause de l’exil du peuple Juif il fut annulé.

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De fait, un verset fait allusion à la possibilité d’annulation du Jubilé. Si le Jubilé est annulé avant que le terrain ne revienne à son propriétaire - selon l’explication que la vente était conclue et définitive, mais qu’au Jubilé « le décret du Roi » inverse la vente, alors si le Jubilé n’est plus effectif, la vente ne sera pas annulée ; elle restera toujours en vigueur et l’acheteur possèdera le terrain éternellement.

Mais selon l’autre explication, il y avait une condition à la vente. La Torah stipule que la vente est restreinte : On ne peut vendre de manière permanente sa terre ancestrale « car les terres appar-tiennent à D.ieu » – donc la vente fut toujours limitée. Alors, que le Jubilé soit observé ou non, la vente n’est valable que jusqu’à une certaine date.

La première explication semble être la bonne car, selon la loi, le Jubilé n’annule que les ventes qui sont conclues. Si la vente d’un terrain vient avec une condition préliminaire, qu’il est vendu pour tant d’années et qu’ensuite il reviendra à ses propriétaires, dans ce cas, le Jubilé n’annule pas la vente même si le Jubilé est en vigueur. La raison en est : le Jubilé annule seulement les ventes conclues.

Dans le même ordre d’idées : une punition s’applique seulement pour un péché entier. Une punition ne s’appliquera pas à un pé-ché partiel. Similairement, un vœu doit être entièrement appli-cable et en vigueur pour qu’il puisse être annulé.

De même, un Jubilé annule seulement les achats définitifs. A pré-sent, si le Jubilé ne peut annuler un achat conditionnel - avec une limite dans le temps - alors quelle différence y a t-il si la limite de temps est le Jubilé lui même ou un autre moment ? Si la loi stipule qu’un achat avec une limite temporelle n’est pas un achat définitif et que le Jubilé ne l’annulera pas alors le Jubilé ne peut

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annuler aucune vente  ; car chaque vente est limitée par l’année du Jubilé ...

Une leçon dans le service de D.ieu – 1 minute

Comment tout ceci s’applique à notre présente discussion ? Ces concepts concernent tous les Jubilés individuels. Et les deux opi-nions sont également valables.

Dans l’application de la loi, nous ne pouvons rester avec des dis-cussions ; il nous faut un chemin clair vers l’action, alors nous de-vons choisir l’une des deux opinions. Cependant, si les opinions peuvent coexister et ne sont pas en conflit l’une avec l’autre alors nous pouvons être pls strict et suivre les deux.

Nous reconnaissons que la Hala’ha suit une seule opinion ; dire autrement serait insensé, dit le Talmud. Il est permis de suivre l’approche la plus rigoureuse, tant que nous ne déclarons pas que la loi suit les deux.

Ceci s’applique aussi à des sujets spirituels : nous pouvons suivre les deux avis. En atteignant l’année du Jubilée - selon le premier avis D.ieu décrète qu’une nouvelle étape commence et nous bénit avec un succès supplémentaire.

En outre, le deuxième avis dit : depuis le début, nous « posons une condition préliminaire » que lorsque nous atteindrons le Jubilé, notre travail se fera sur une nouvelle base. Nous devons toujours croître en sainteté et ainsi, cette nouvelle forme de travail doit être avec un enthousiasme et une force encore plus grande que les activités des cinquante dernières années. Pendant que D.ieu bénit notre travail, nous devons aussi ajouter - dans la mise en application des deux avis.

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L’éternité du Lévi – 4 minutes

Nous avons dit plus tôt que le service d’un Lévi durait cinquante années. Les commentateurs disent que cela s’applique aussi au service de chaque Juif :

A vingt ans, une personne atteint « la force » et a la capacité de mener la guerre de D.ieu et la durée de vie moyenne est 70 ans - cinquante ans plus tard. Même si nous pouvons vivre quatre-vingt ans et on pourrait vivre jusqu’à cent vingt ans, néanmoins la période principale durant laquelle il agit est de vingt à soixante dix ans, cinquante ans au total.

Même si la Torah dit ceci par rapport aux Lévites- qu’une fois at-teint les 50 ans, il se retire du service du Temple, Maimonide, tou-tefois, dit à propos du service de D.ieu dans son Michné Torah, que le Lévi n’est pas le seul à choisir de dédier sa vie à D.ieu. La « part » de D.ieu est accessible à chaque personne qui se dévoue au service de D.ieu. A lui aussi D.ieu dit « Je suis ton héritage » Et Maimonide stipule qu’il est « Saint parmi les Saints » – ce qui requiert une explication, car « Saint parmi les Saints » s’applique seulement au Grand Prêtre, et non aux Lévites, mais ici la dis-cussion est en rapport avec les Lévites et se prolonge ensuite à chaque Juif.

Dans tous les cas, le Rabbi lui-même a dévoué sa vie à D.ieu et, comme Maïmonide continue à le décrire, il s’est détaché des su-jets du monde. C’est ainsi que quelqu’un devient une part « du monde des Lévites » lorsqu’il se dévoue à D.ieu.

Il est donc évident qu’à la fin de l’année du Jubilé, la cinquan-tième année – « le ton est donné par la conclusion » – D.ieu nous accorde un grand succès, « par décret de D.ieu », comme dans

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le premier avis et, selon le deuxième, nos propres activités qui étaient réalisées jusque-là d’une façon régulière avec des accrois-sements rationnels, année après année – maintenant, suivant le Jubilé, et en commençant une nouvelle année après le Jubilé, nous avançons à pas de géants bien au delà de nos mesures antérieures.

L’ampleur de notre travail est incomparable. C’est un nouveau monde. Jusqu’ici c’était le premier Jubilé et nous entrons mainte-nant dans un nouveau Jubilé. Ceci est une préparation appropriée pour le «  nouveau monde, » avec la venue de Machiah « avec un monde parfait sous la souveraineté de D.ieu, » jusqu’au point où les nations du monde nous aideront dans notre service et D.ieu « transformera toutes les nations » « pour le servir ensemble », et le «  royaume appartiendra à D.ieu,  » ainsi que Maimonide conclut dans son Michné Torah.

Que cela soit très bientôt, avec l’ultime et complète délivrance.

Lé’haim.

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Cinquième si’ha (42 minutes)

Thème : l’entièreté des trois et la fierté juive.

Brève présentation :

Le Rabbi explique comment préserver l’entièreté du peuple, de la Thora et de la terre d’Israël.

L’entièreté du peuple est intimement liée au fait que les conversions soient effectuées de manière conforme à la loi juive. Une personne convertie de manière non conforme ne saurait nullement être considérée comme juive.

L’entièreté de la Terre d’Israël dépend de l’affirmation de la vérité, à savoir que la Terre a été donnée au peuple juif par D.ieu pour l’éternité.

L’entièreté de la Thora exige que l’on ne fasse pas de com-promis et de raccourcis concernant la Thora et les mitsvot.

Des conflits apparaissent lorsque, à la place de remplir leur rôle de « lumière pour les nations », certains ont peur de « ce que diront les nations » et souhaitent au contraire que le peuple juif ressemble à tous les autres.

Le Rabbi explique aussi que l’un des moyens de résister à ces mauvais vents est que chacun s’impose une mesure de rigu-eur supplémentaire dans sa conduite personnelle.

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La Thora et les mitsvot – il nous est demandé d’influencer aussi le monde – 4 minutes

Nous avons parlé plus tôt de l’avènement d’un nouvel ordre mon-dial ; qu’avec Machiah, le monde entier changera. Ceci est aussi évident dans la Torah :

Bien que la Torah fut donnée à Moché, et transmise à Yéhoshoua et est l’héritage personnel de chaque Juif, néanmoins, la Torah nous dit aussi que nous sommes responsables de nous assurer que le monde entier, y compris les non-Juifs, suit les Sept lois de Noa’h, et toutes les lois et détails qui en découlent. Ceci inclut de transformer le monde en un endroit raffiné, civilisé.

Les Mitsvot ne sont pas abstraites et spirituelles ; elles sont inti-mement reliées aux affaires de ce monde, et certaines s’appliquent aux non-Juifs. L’état ultime du monde sera lorsque « d’autres tra-vailleront tes champs », au lieu de labourer nous-mêmes comme nous le faisons dans les moments où l’on n’accomplit pas pleine-ment la volonté de D.ieu.

En général, le but complet de la Torah, comme Maimonide l’écrit dans les lois de Hanoucca, est : « la Torah fut donnée pour ame-ner la paix dans le monde » Son but est d’influencer toutes les nations à agir en paix et en harmonie et comme il conclut : « Ses façons sont harmonieuses, et tous ses chemins sont paix  ». Le Midrach dit sur le verset : « D.ieu donne à son peuple de la force et les bénit avec la paix, » Car lorsque les nations ont entendu que D.ieu nous a donné « force » – Torah le monde entier devint tranquille – les autres nations incluses.

Outre la paix dans la Terre Sacrée, il y avait la paix dans le monde entier  ; le Midrach relate que les Non-Juifs étaient effrayés par

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les clameurs jusqu’à ce que Bilam les calment : « C’est D.ieu qui donne la Torah aux Juifs ».

Chaque génération a sa mitsva spécifique – 4 minutes

Puisque la Torah est éternelle, il est évident que ceci est une le-çon pour tous les temps et en tous lieux. Chaque génération, et chaque endroit à travers le monde a sa propre et unique mission. Chaque génération a une Mitsva qui a une signification particu-lière pour ce moment, autant que des endroits différents ont des Mitsvot distinctes :

L’année Sabbatique et le Jubilé sont exclusifs à la Terre Sainte, d’autres Mitsvot sont observées à travers le monde, et d’autres sont exclusives aux Juifs se trouvant en Diaspora.

De même, par rapport à toute la Torah et les Mitsvot, les géné-rations diffèrent. Chaque génération a l’obligation d’accomplir la Torah entière, mais les défis changent, et donc les principaux objectifs changent aussi, et il y a quelques Mitsvot spécifiques qui deviennent l’élément principal de cette période.

Cette idée est mise en avant dans de nombreux cas dans la To-rah : Chaque tribu avait un guide, qui avait sa propre tâche, sépa-rément des tâches des autres membres de sa tribu ; bien qu’il fut lui aussi un membre de cette tribu.

De même, il y a des Mitsvot spéciales qui s’appliquent à des géné-rations spécifiques de Juifs. Tandis que nous devons accomplir la Torah tout entière, nous devons nous concentrer sur certaines Mitsvot si, dans notre génération, les accomplir comporte un ca-ractère unique, des défis et des difficultés.

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Ainsi, dans la génération du Roi Ménaché, il a dit : si Abayé avait vécu dans cette génération, Abayé n’aurait pas résisté à la tenta-tion de servir les idoles. A cette époque, il y avait un attrait puis-sant pour servir les idoles et c’était primordial de l’annuler et de renforcer la croyance en un seul D.ieu.

Pendant l’époque de la Michna, le point essentiel était l’étude de la Torah et dans notre génération, avant l’arrivée du Machiah, même si l’étude de la Torah revêt une valeur très importante, l’élé-vation principale du monde est accomplie à travers des actes de bonté, que l’Admour Hazaken décrit comme l’objectif principal de nos temps, pour chaque personne.

Et dans une plus large mesure, l’étude de la Torah est aussi consa-crée à répandre le Judaïsme à ceux qui en connaissent moins que nous – constituant une forme de « charité » d’étude de la Torah.

Nous avons dit plus tôt que nous devons accomplir les lois de la Torah car c’est l’héritage de chaque Juif, mais l’impact de nos ac-tions doit être ressenti dans la matérialité du monde : pour mettre les Tefilin, nous avons besoin d’un parchemin physique pris d’un animal qui prélève sa nourriture dans l’herbe et la végétation qui se développe par le labour et le semis – travail fait en grande par-tie par des non-Juifs.

Maïmonide écrit dans son commentaire sur la Michna : le monde fut créé pour qu’une personne serve D.ieu. Par exemple, afin qu’un homme droit puisse avoir des amis, D.ieu crée d’autres personnes et fait toutes sortes d’effets afin qu’il ait tout ce dont il a besoin. Comme le disent nos Sages : « le monde entier fut créé pour qu’une personne serve D.ieu » – et chaque personne doit avoir cette attitude.

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Pour que cela se produise, cependant, il y a une composante es-sentielle  : pour qu’un Juif mérite un tel traitement, il doit être «  sage ». Sa conduite doit être fondée sur la sagesse du peuple Juif, de la Torah et aussi bien des Mitsvot. – et les Mitsvot sont le but ultime de l’étude la sagesse et la profondeur de la Torah, la sagesse du peuple Juif.

Même si «  la loi du pays est la loi  », – nous devons suivre les lois de nos gouvernements, cependant, nous y sommes obligés comme statué par la Torah : de suivre toute loi qui ne contredit pas la Torah ou les Mitsvot, la « loi du pays ». C’est une loi de la Torah de suivre la loi du pays pour des sujets séculiers.

L’entièreté du peuple comme l’entièreté de la Thora- 2 minutes

Tout ce qui arrive se fait par Providence Divine ; Par conséquent, quand quelque chose se produit dans le monde et qu’un Juif en entend parler, il doit en tirer une leçon pour son service de D.ieu comme l’a enseigné le Baal Chem Tov.

Il y a eu récemment un tumulte concernant la situation en Terre Sainte, « la terre où les yeux de D.ieu y sont tournés du début à la fin de l’année » Le Midrash relate que parmi toutes les nations, D.ieu a choisi le peuple Juif et de toutes les terres, Il a choisi celle d’Israël. Et par conséquent, il a donné la terre qu’il a choisie au peuple qu’Il a choisi  ; il décida qu’Israël appartenait au peuple Juif.

Leur lien est éternel, depuis le pacte d’Avraham – «  à toi et ta descendance pour l’éternité  » Quand est-ce que D.ieu a choisi le peuple d’Israël ? Il nous a choisis « parmi les autres nations » lorsqu’il nous a donné la Torah. Par conséquent, lorsque nous récitons « Tu nous as choisis » dans la prière, nous pensons au

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Don de la Torah, comme l’écrit l’Admour Hazaken dans le Code de la Loi Juive.

Nous pouvons alors dresser un parallèle : il en est de même avec la Torah, la Torah entière est vue comme une seule entité et on ne peut omettre une seule lettre ou un seul enseignement de nos Sages, car faire ainsi serait nier la vérité de toute la Torah. La même chose s’applique au statut du peuple Juif. Le véritable achè-vement est lorsque rien ne manque et rien n’est ajouté.

Un ajout est possible seulement à travers une authentique conversion, une conversion selon la Hala’ha. Sinon, nous ajoute-rions illicitement à la nation juive. Et en vérité, rien n’a été ajouté car rien n’a été accompli : Si la conversion n’est pas Hala’hique-ment valide, elle est futile  ; la personne reste la même, avant et après la cérémonie, et le certificat, qu’elle a peut être reçu, n’a aucune valeur ; ce n’est pas une « conversion non casher » ou une « conversion impropre » etc. Il n’y a pas eu de conversion. Ceux qui mènent ces conversions transgressent la Torah d’une manière sans précédent.

De la même manière, tout comme la Torah doit être complète et le peuple Juif doit être complet, et il n’y a pas de raison d’intro-duire des Non-Juifs et de les proclamer Juifs, tant que la Torah de vérité ne le dit pas.

L’entièreté de la terre d’Israël – 20 minutes

De la même manière, la Terre Sainte doit être complète. Jusqu’à ce que l’on mérite l’ultime achèvement, lorsque « D.ieu élargira tes frontières » pour inclure «  le keini, le knizi et le kadmoni ». Même de nos jours, il y a des Mitsvot uniques qui sont accom-

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plies dans ses frontières, exactement comme D.ieu les a tracées. Il y a des discussions par rapport à l’arrivée du Machiah quant à savoir si les nouvelles terres seront concernées par les Mitsvot de la Terre Sainte.

Quelque chose s’est produit ces derniers jours : tout d’un coup, ils ont annoncé fermement comme s’il en était impossible autrement, qu’il fallait renoncer à des parties de la Terre d’Israël. Et ce, en dépit de la résolution qui avait été prise que la terre d’Israël appartient au peuple d’Israël et que toute négociation est dénuée de sens.

Les humains peuvent en effet seulement décider s’ils veulent ser-vir D.ieu ou si leur inclinaison aura le dessus sur eux et les per-suadera de faire autrement. Au point que leur décision mener à la présente situation : « A cause de nos péchés, nous fumes exi-lés de notre Terre », mais c’est encore « notre Terre ». Même en Diaspora, chaque Juif est le possesseur de la Terre d’Israël dans son entité et est obligé d’accomplir les Mitsvot de la Terre Sainte. Elle appartient à la nation éternelle, par un pacte éternel, avec un D.ieu éternel, comme attesté dans l’éternelle Torah, gravée pour la postérité.

Mais soudainement le gouvernement américain annonce : « Il n’y a pas d’autres options réalistes  ; vous devez concéder et renon-cer à une part de la terre d’Israël  » Et ceci fut publié avec ce qui semble être les termes les plus tranchants - il n’y a pas d’alter-native etc., etc. On pourrait penser que ceci revêt le statut de la loi du pays et spécialement pour nous, en tant que résidents qui doivent prier pour le bien-être du pays. Il y a nombre d’explica-tions qui nient cette théorie.

D’abord, nous ne pouvons être sûrs que les paroles seront tenues ;

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il y a eu des déclarations par des tribunaux non-Juifs, et même de rois non-Juifs – ou des présidents, qui sont dans la même catégo-rie– qui ont été désavouées ; ceci s’est produit dans le passé.

En fait, ceci est leur modus operandi  : Ils essaient d’abord d’in-timider  ; ils font une déclaration dans les termes les plus durs, soulignant sa grande importance. Ils publient la menace et puis attendent et voient : si l’autre côté cède, c’est magnifique ; le but a été atteint. S’il ne cède pas, ils peuvent toujours retirer leur dé-claration ; ils n’ont jamais eu l’intention d’en faire plus. Et il y a eu beaucoup de cas où ceci s’est produit : lorsqu’un Juif affirma catégoriquement que peu importe ce qu’il se passe, il resterait ferme, et expliqua que ceci n’est pas son choix mais que D.ieu lui a ordonné ainsi…

Ceci était similaire à la libération des 12 et 13 Tamouz ; qui com-mença avec une situation négative, plus critique que la présente situation, et se conclut toutefois par une victoire de la Torah et des Mitsvot. Comme le Rabbi l’écrit dans sa célèbre lettre « ce n’est pas moi uniquement que D.ieu a libéré », mais aussi toutes les différentes catégories de Juifs qui constituent le peuple Juif en entier.

Et comme dit plus tôt, le résultat fut meilleur que la situation avant son emprisonnement. On peut donc espérer qu’ils remar-queront les implications qui peuvent être déduites des évène-ments antérieurs. A chaque fois qu’ils ont cédé à une demande ou une menace, le résultat de la concession fut d’amener encore plus de pression qu’avant. Les demandes augmentèrent sans fin en vue ; on ne peut savoir quand cela finira.

D’un autre côté, quand nous restons fermes et expliquons que ce n’est pas une guerre d’égos où chaque côté a besoin de prou-

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ver son entêtement ; l’autre côté n’a pas besoin de montrer qu’ils peuvent être encore plus têtus, car nous n’avons pas le choix en la matière. D.ieu a établi dans Ses lois que la terre d’Israël appartient au peuple d’Israël avec les frontières dictées par D.ieu. Personne ne peut débattre de ce fait.

Nous en avons souvent discuté, la première chose que nous en-seignons à un enfant de cinq ans qui débute est : « Au commen-cement D.ieu créa le ciel et la terre ». Le prééminent commenta-teur, Rachi, qui explique le sens simple de chaque verset informe l’élève de cinq ans que les gentils peuvent nous accuser : «  Tu as volé la Terre » Rachi dit à l’enfant quoi leur répondre : « D.ieu la donna aux non-Juifs, et ensuite Il la leur reprit et nous la donna » Rachi ne dit pas de garder ce fait secret.

Il dit, dans ce style clair et simple qui le caractérise, que lorsqu’un non-Juif vient et nous accuse, « vous êtes des voleurs pour avoir pris la Terre des Cananéens, » la réponse - que le non-Juif accep-tera - est : « Le monde appartient à D.ieu ». Rachi cite le verset rapporté dans la Michna, c’est « Son travail » ; Il est le créateur de toutes les terres et le fait que cette terre ait appartenu autre-fois aux sept nations l’est seulement parce que D.ieu a choisi de la leur donner – et il le fit en sachant qu’il la donnerait plus tard aux Juifs.

«  Il nous dit Son puissant travail et nous donna la terre » – le Créateur de toutes terres nous donna la terre qu’il avait, à un certain moment, donnée aux autres nations. Cette affirmation a un écho particulier pour le président actuel qui se targue de sa croyance en Un D.ieu, Créateur du monde.

Nous pouvons être sûrs, si nous affirmons notre cas fermement et expliquons que notre position n’est pas née d’un entêtement

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– c’est simplement la réelle vérité – que l’argument sera accepté.

Et même si nous choisissons de ne pas dire la vérité, les non-Juifs seront néanmoins conscients de la vérité, et ils suspecteront que nous en sommes conscients également et si nous disons autre-ment, ils sauront que ce sont des mots vides.

En outre : il est possible que la déclaration de l’Amérique est sim-plement pour les apparences et ils prédisent déjà que l’autre côté, comme d’habitude, refusera les conditions.

Et avec cette déclaration, ils auront rempli leurs obligations : Ils diront «  Nous avons essayé de faire la paix mais les Arabes ont refusé nos conditions donc ils sont fautifs ». Mais encore une fois, notre réponse ne doit pas changer : Si nous disons autrement, le non-Juif saura que nous le trompons. Il connaît la vérité ; elle est enseignée à des enfants de cinq ans. Rachi cite le Midrach, « Rab-bi Yits’hak a dit » le monde entier est créé par D.ieu, et il a choisi de donner la terre d’Israël au peuple Juif. Rachi dit clairement que la terre appartint autrefois aux nations mais il dit aussi que ce fut temporaire jusqu’à ce que D.ieu la donne au peuple Juif.

Mais nous pouvons apprendre une leçon puissante à propos d’où viennent tous les problèmes  : Nous nous référons à la célèbre résolution 242 des Nations Unies. D’où vient cette résolution ? Il y avait des Juifs qui avaient peur de ce que diraient les non-Juifs. Et lorsque le vote arriva, ils subirent une pression et plièrent sous cette pression et rédigèrent la résolution Ce document est à la base de toutes les revendications depuis le jour où la résolution est passée !

Le seul responsable se vanta plus tard qu’il était le représentant du gouvernement et qu’il rédigea la résolution mais qu’en réa-

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lité il désirait une interprétation différente, ceci ou cela... Il s’en vante jusqu’à ce jour. Et ceci est la source de tous les problèmes, au moins d’une manière visible. Et maintenant, avec chaque argu-ment ils indiquent la résolution 242 des Nations Unies, qui fut votée par une majorité écrasante et qui fut rédigée par le seul représentant des Juifs qui proclama hardiment qu’il représentait tous les Juifs autant en Israël qu’en Diaspora.

Il dit qu’il s’est assuré d’omettre le mot « tous les territoires  ; il écrivit seulement «  territoires »  ; nous voyons le résultat de ce qu’il avait en tête, nous voyons le résultat de ce qu’il avait en tête et le résultat de la capitulation que la Torah nous interdit. Au-cune tranquillité d’esprit ne fut gagnée à travers cette cabriole et la pression des non-Juifs n’a pas pour autant diminuée. Au contraire, cela a seulement ouvert la porte à une pression supplé-mentaire – pression qui a continué d’année en année à partir de ce jour-là.

Et il n’a pas honte de se vanter d’être celui qui rédigea la résolu-tion. C’est triste, mais véridique – il a fait ainsi en tant que repré-sentant de ses collègues et aucune voix ne s’est élevée ; il n’y a eu aucun tumulte  : « Comment peut-on renoncer à un pacte éter-nel ? Comment pouvons-nous sans cesse dire aux non-Juifs que nous le concèderons, tout cela sans retour et sans espoir de ne rien gagner en retour ? »

A l’époque, nous avons averti beaucoup d’entre eux : chaque petite concession amène seulement plus de pression. Tristement, après 1967 cette concession a été la base de chaque essai d’arracher des morceaux de la terre d’Israël, tous basés sur cette résolution qui est invalide car en opposition avec la Torah.

Il y a aussi une leçon ici. Si, D.ieu préserve, nous ne disons pas la

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vérité cela n’amènera pas l’amitié de ces non-Juifs ou autres On ne peut les tromper ; ils nous suspectent de toute manière. Et la suspicion est, en fait, bien fondée : chaque Juif, dit Maimonide, désire accomplir les commandements de la Torah mais quelques fois, ses inclinaisons prennent le dessus sur lui.

Il est possible que nous allons faire des concessions et D.ieu fera encore un miracle et l’autre partie refusera l’offre. Mais « nous ne devons pas nous reposer sur des miracles ». De plus, nous ne pouvons dire des choses contraires à la Torah même si nous sa-vons que l’autre côté refusera l’offre.

Même nous, les Juifs ici aux Etats Unis, devons proclamer ouver-tement comme la Torah le dit car cela est en conflit avec la Torah de Vérité, la Torah de Vie et personne ne peut débattre avec la Torah.

Même un Juif ne peut rien changer dans la Torah ; et dit le Mi-drach, « Des milliers de « Salomon » pourraient être perdus, mais pas une lettre de la Torah ». C’est certainement le cas lorsqu’on a affaire à des non-Juifs croyants, et nous ne gagnerions rien en agissant de manière contraire à la Torah ; nous avons vu l’amère réalité des événements récents, où nous avons cédé sur de nom-breux cas où la Torah nous indiquait autrement.

Sur les tentatives de réformer le judaïsme – 7 minutes

Il y a une autre importante leçon concernant la conduite de ceux ici, aux Etats Unis  : il y a une école de pensée – et malheureu-sement, il y en a beaucoup qui y adhèrent – que puisque nous ne sommes pas à un niveau spirituel élevé et qu’il est difficile de convaincre tous les Juifs de faire Torah et Mitsvot – pour em-

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prunter une phrase commune dans la loi Juive, «  On ne peut imposer l’observation religieuse à la perfection » – alors, afin de rapprocher ceux que nous n’avons pas réussi à influencer dans le Judaïsme, on les approcherait avec une « nouvelle » Torah.

« Pourquoi avons-nous besoin des 613 commandements ? Nous garderons les Mitsvot en lien avec les relations humaines, et sé-lectionnerons certains rituels comme nous l’entendrons ».

En présentant une version abrégée du Judaïsme – des fragments éclatés de la Torah de Vérité, Torah de Vie – ils pourront atteindre ceux « perdus dans les terres d’Assyrie et exilés dans les terres d’Egypte ». Ils leur enseigneront qu’avant, il y avait 613 Mitsvot mais que la Torah n’est fondamentalement pas inchangeable et que dans ce pays, dans notre temps, nous devons réformer nous devons faire des compromis… Ils ne disent pas qu’ils ont sélec-tionné quelques Mitsvot comme étant une étape pour celui qui n’est pas prêt à tout observer. Mais plutôt qu’à notre époque, dans ce pays seules certaines Mitsvot sont valides et en vigueur.

Il y a ici le même problème mentionné plus tôt  : Ceux qui ont émis cette philosophie avaient peut être de bonnes pensées mais après seulement trois générations, voici l’amère résultat.

Nous voyons que ceux qui ont suivi cette philosophie – selon la-quelle un Juif doit faire des compromis sur la Torah, selon laquelle les temps ont changé  ; qu’il est suffisant d’observer seulement quelques Mitsvot et le reste appartient à un musée, ou reste écrit sur des parchemins enfermés loin dans une arche sainte et non dans nos maisons – ces Mitsvot sont sans importance et nous n’avons pas besoin de les respecter – nous voyons qu’après seu-lement trois générations, à D.ieu ne plaise, il ne reste plus rien…

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De deux choses l’une, soit leurs descendants sont retournés à une vie de Torah et Mitsvot. Même quelqu’un qui ne parvient pas à la totalité sait, au moins, ce qui est interdit, et ne se convainquent pas que ceci est permis ou pire, qu’il fait une Mitsva en « sensibi-lisant » d’autres personnes qu’il ne pourrait atteindre autrement. Il regrette ses fautes et n’a pas de plaisir quand il agit mal. Il ne de-mande certainement pas de reconnaissance, qu’on le récompense de « sauver des âmes Juives » – en, D.ieu préserve, causant des ravages dans la Torah et les Mitsvot.

La seconde possibilité est que, D.ieu préserve, leurs descen-dants sont assimilés et sont perdus à cause de mariages mixtes et d’autres facteurs ; ils sont perdus à la nation Juive. Nous le voyons aujourd’hui : tous ceux qui suivent aujourd’hui cette philosophie de l’orthodoxie, de parents qui observaient la Torah et les Mitsvot ou au moins de grands-parents observant Torah et Mitsvot.

Mais si le grand-père croyait aux compromis alors soit ses petits-enfants, et peut être même ses propres enfants sont soit retour-nés vers une vie de Torah et Mitsvot soit, à D.ieu ne plaise, ils se sont assimilés…

Nous voyons, de ce fait, comment le mauvais penchant est rusé : Malgré le fait que trois générations sont passées, et nous avons vu de claires et d’irréfutables preuves de ce qui se passe lorsque nous faisons des compromis – que non seulement cela ne rap-proche pas ceux qui sont loin au contraire, cela éloigne ceux qui sont proches au point qu’ils deviennent perdus pour le peuple Juif, totalement assimilés – néanmoins, le mauvais penchant a toujours ses adeptes qui écoutent ses arguments séduisants et aujourd’hui cela soulève des tumultes comme quoi ce serait la manière de sauver la jeunesse Juive.

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Quand nous demandons  :  «  Ne vois tu pas ce qui est arrivé à cette famille d’il y a 100 ans ? Regarde ce qui s’est passé avec leurs enfants et petits enfants ! » Ils disent : » Ce n’est pas vrai, les cir-constances étaient très différentes ». Ils essaient de nouvelles ex-périences. Et sur qui toutes ces nouvelles expériences sont elles essayées ? Sur des âmes Juives vivantes, des corps Juifs vivants.

Ils les mettent en danger, D.ieu préserve, d’être totalement perdus, à D.ieu ne plaise, et ceci n’est pas un danger impossible, cela a été prouvé maintes fois – non pas dans un pays éloigné, mais dans ce pays-là, à notre époque. Nous pouvons le voir de nos yeux : Voici les grands-parents ayant usé de compromis, voici ce qu’il est ad-venu de leurs fils et filles, petits-enfants et arrières petits-enfants.

« Eriger une clôture » – 2 minutes

La leçon est claire ... La Torah raconte une histoire : lorsque « Rav découvrit une vallée » il érigea immédiatement « une clôture ». Rav venait juste d’arriver dans une terre en Diaspora, Rav venait juste d’arriver dans une terre en Diaspora, appelée Babylone - un « melting pot » Tous et tout étaient mélangés ensemble, nations entremêlées, juifs y compris. Rav compris que c’était une « val-lée », comme la « vallée » qui a précédé la Tour de Babel. À son arrivée, il établit un système éducatif, Yeshivot et autre. Comment a t-il commencé son travail éducatif ? Il « érigea une clôture ». Rachi explique qu’il y avait une faiblesse dans certaines Mitsvot. et il les renforça avec de nouveaux décrets.

Lorsque nous voyons une vallée, un domaine ouvert par rapport à une certaine Mitsva nous devons ériger une clôture pour faire face aux envies du mauvais penchant, et pour combattre les vents soufflant au dehors - au dehors de la vie Juive.

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« La source des problèmes » : ressembler aux autres nations – 3 minutes

Le problème entier provient de la conception que les Juifs sont comme les autres nations ; que ce qu’on voit à l’extérieur est inté-gré à la vie Juive.

« Ton camp sera saint » signifie que les maisons juives doivent être des phares pour illuminer le monde. De là-bas doit venir la « lumière vers les nations » pour illuminer le monde à travers les sept lois de Noa’h et ses détails.

A la place, les rôles ont été inversés. Tout ce qu’ils voient chez les non-Juifs et dans la culture non-Juive ils essaient de l’imiter, de courir après. Ceci commence avec la conversion attirant un non-Juif et le payant des milliers de dollars, afin d’accepter d’être ap-pelé Juif ; même si, en vérité, ils n’ont aucun lieu avec le Judaïsme.

D’où ceci vient il ? En faisant la même chose à soi-même : en traî-nant la culture non-juive, qui est étrangère à l’âme juive, chez soi à la maison et dans les profondeurs de son âme.

Que ce soit la volonté de D.ieu, maintenant que nous savons ce que cela apporte et que nous avons les preuves de toutes les expé-riences spirituelles réalisées sur des âmes Juives de toutes les ma-nières possibles... Si nous regardons l’histoire du peuple Juif nous voyons toutes sortes d’épreuves et toutes sortes de philosophies :

Juste après le Don de la Torah il y eut ceux qui crièrent : « Voici ton D.ieu, Israël, qui t’a fait sortir d’Egypte » – le veau d’or ; et ensuite ceux qui servirent l’idole Baal jusqu’aux dirigeants des « Lumières » en Allemagne – le même pays qui a perpétré le gé-nocide du peuple Juif fut aussi la source des  « Lumières ». Nous connaissons déjà la conséquence du service du veau d’or du ser-

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vice du Baal, d’essayer de faire des Juifs un peuple comme tous les autres... Il est temps d’arrêter ces expériences sur des corps Juifs et des âmes Juives et sur la Nation d’Israël et sur la Torah d’Israël et sur le pays d’Israël.

Alors nous serons un peuple sain dans une terre prospère car elle suivra les instructions de notre saine et complète Torah. Et nous aurons une bonne santé, un bon esprit – physiquement sain car spirituellement sain- pour accueillir Machiah et comme le dit le verset «  les rois seront vos serviteurs et les reines, vos nour-rices ». Que cela puisse être très bientôt avec l’ultime et complète rédemption par notre vertueux Machiah.

Lé’haim.

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Sixième si’ha (17 minutes)

Thème : les devoirs de celui qui dirige une conversion.

Brève présentation :

Suite à la si’ha précédente, où le Rabbi a parlé de la nullité de toute conversion non conforme à la halakha, le Rabbi expose ici ce que doit être la figure rabbinique qui opère des conver-sions : un homme qui a une foi parfaite en la vérité de la Thora et qui se conforme à ses lois.

Le Rabbi répond à l’argument bien connu selon lequel la perspective rigoureusement halakhique de la conversion fait offense à de nombreuses personnes puisqu’elle leur dénigre le droit d’opérer une conversion.

En un mot, le Rabbi explique qu’il se peut que quelqu’un soit un expert reconnu dans un domaine donné et qu’il ne soit pas pour autant en mesure d’intervenir d’une quelconque manière que ce soit dans une autre discipline, ce qui n’est absolument pas vécu comme une offense.

De même, en ce qui concerne la conversion, il va de soi qu’un homme qui ne se conforme pas pleinement aux lois de la Thora et qui affirme de surcroît qu’il n’a pas foi en son entière authenticité ne pourra pas conférer une toute nouvelle iden-tité – juive – à une personne qui ne l’était pas.

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A quoi doit ressembler la personne qui dirige une conversion – 1 minute

Pour poursuivre notre conversation sur la conversion Halahique et comment une conversion non Halahique n’aboutit en rien … Pour qu’une conversion soit valide, le Rabbin ne doit pas seule-ment connaître la Hala’ha, mais vivre avec ses valeurs.

Il doit croire que c’est la Torah de Vérité et une Torah de Vie – que ses leçons sont applicables à la vie de tous les jours. Seule-ment alors nous pouvons compter sur lui pour transmettre ces valeurs à un converti.

Cela n’est pas source de conflits ! – 16 minutes

Certaines personnes défient ce principe, en disant que cela crée des conflits entre les Juifs, et contredit le concept de l’unité Juive.

Comme déjà dit, au Sinaï les Juifs se sont tenus « comme un » même s’ils étaient très différents : ils étaient autant chef de tribu que simple, et pourtant ils s’unirent «  comme un  » à tel point qu’on s’y réfère au singulier. Et ici nous disons  :  » Qui peut conduire une conversion  ? Seuls des Rabbins qui répondent à certains critères ». Les autres se sentent offensés et affirment que cela nuit à leur crédibilité et à leur moyen de subsistance…

Cependant, il est clair depuis le début que ces arguments sont vains. Le Code de la Loi Juive est fondé sur les principes de Torah, « dont les voies sont agréables, et tous ses chemins sont la paix ». Les lois de la Torah ne sont évidemment pas faites pour nuire à l’honneur ou au revenu de quelqu’un.

Pourquoi doit il y avoir des lignes directrices ? Cela relève du bon

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sens - le leur aussi.

Une personne peut être très intelligente – par exemple, en ma-thématiques, ou un grand savant en géographie. Cette personne peut même être considéré comme un expert mondial en mathé-matiques, géographie, ou même en relations humaines - qu’im-porte le domaine.

Lorsqu’elle est confrontée à un problème mineur, relevant d’un autre domaine d’expertise par exemple, si elle souffre d’un mal de dent, elle ne se reposera pas sur son opinion person-nelle. Elle cherchera quelqu’un qui n’est peut-être pas reconnu mondialement, ce n’est, après tout, qu’un mal de dent ordinaire, mais cela requiert de l’expertise en soins dentaires.

On n’ira pas consulter un expert en mathématique ou un expert en géographie et on ne se reposera certainement pas sur notre propre jugement  ; on se renseignera où nous pouvons trouver quelqu’un qui a un diplôme attestant qu’il a étudié les soins den-taires et qu’il a étudié chez un expert en la matière.

La réputation du dentiste s’est faite car il a de fait, réellement, soigné des gens qui souffraient de mal de dent – et leur douleur a disparu, et leurs dents sont restées saines... Ce n’offensera pas dignité que l’on aille chez un dentiste pour soigner son mal de dent – même s’il n’est pas le dentiste le plus prestigieux – sans demander conseil à l’expert reconnu qui vit dans le même bâti-ment, et qui pratique des honoraires moins élevés – si son champ d’expertise porte sur les mathématiques.

Le mathématicien ne sera pas vexé par ce choix et il ne le verra sûrement pas comme une tentative de diminuer les revenus qu’il tire de son travail en mathématiques ou en science.

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Et quand on rechercha un dentiste, on ne choisira pas un qui a pratiqué il y a 20 ans et qui n’était pas sur le terrain pendant 10 ou 20 ans. On ne prendra sûrement pas quelqu’un qui a étudié les soins dentaires mais n’a jamais vraiment essayé de soigner une dent. On n’ira certainement pas courir après quelqu’un qui dé-clare ouvertement que ces soins ne sont pas réels et ne sont qu’un compromis, pour satisfaire les gens, etc. On cherchera quelqu’un qui a étudié le métier et qui a ensuite pratiqué, et qui a pratiqué récemment ; qui croit, profondément et avec tout son cœur, que ceci est la bonne manière de soigner ce mal de dent.

Encore une fois, ce n’est pas offensant pour le mathématicien de renommée mondiale ; même s’il est votre voisin et pratique des honoraires moins élevés. En fait, l’expert en mathématiques lui-même va chez le dentiste ! Si un jour, le mathématicien déclare soudainement qu’il peut soigner une dent, car il a lu des livres sur le sujet – bien que l’on sache que ce n’est pas une sagesse in-temporelle, qu’elle évolue selon le lieu et l’époque – on n’ira chez une personne qui croit de tout son cœur que les soins dentaires est une profession vérifiée et prouvée qui repose sur son propre mérite.

Alors, si c’est le cas pour quelque chose de mineur comme un mal de dent – ce qui peut aller jusqu’à trente-deux dents – et qui ne change pas l’existence d’une personne. Il s’agit simplement d’une une petite douleur, ou peut être d’une plus grande douleur, dont on souhaite se débarrasser. Et néanmoins, il est évident pour cha-cun qu’il faut se rendre chez un médecin.

A fortiori cela s’applique-t-il dans une situation où une per-sonne vivante sera complètement transformée. Jusqu’à mainte-nant, cette personne n’était pas Juive, il lui était interdit de garder Chabbat, et l’observer lui aurait nuit. Et maintenant, elle veut être

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transformée en une personne qui, juste après sa conversion, aura le devoir de faire Chabbat, au contraire, la transgression Chabbat niera son identité. Position diamétralement opposée à la situation avant la conversion.

Il s’agit là de quelque chose d’incroyable : Avec la matière orga-nique, matière première – quelque chose sans forme – nous pou-vons la façonner d’une manière, puis d’une autre... S’agissant d’un être humain, une personne vivante, on ne change point sa forme ni sa composition, – dans le cas des hommes qui doit être circon-cis, on pratique celle-ci simplement, mais tous leurs organes et membres restent identiques à ce qu’ils étaient auparavant. Qu’est ce qui a changé ? Il a retiré son prépuce, Il s’est engagé à com-mencer à observer les mitsvot, et s’est ensuite immergé dans un Mikvé. Rien de cela ne change la composition physique du corps, et il n’y a pas un changement visible dans la composition de l’âme. Malgré tout, nous disons qu’il a été transformé en un Juif pleine-ment engagé.

Et tous sont d’accord sur le fait qu’il a maintenant de nouvelles obligations même les réformés reconnaissent que les Juifs ont des Mitsvot que les non-Juifs ne sont pas obligés de remplir ; donc il y a des Mitsvot qui le concernent maintenant qu’il est Juif.

On comprend donc que cette transformation ne peut pas être faite par quelqu’un qui n’a pas toujours vécu – ou tout du moins, dans ses dernières années - selon la Torah, pour diverses raisons. En fait, il continue de déclarer que certaines parties de la Torah viennent de D.ieu et d’autres non, etc., etc.

Mais le principale question est  : Quel est son domaine d’exper-tise ? Les mathématiques ! Il peut être agréé, avoir un titre et un diplôme, mais cela ne se rapporte pas à la Thora de D.ieu.

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Maïmonide écrit qu’on ne peut choisir ce qu’on veut dans la To-rah. La Torah ne peut être remaniée : aimer une partie, mais se débarrasser d’une autre qui dérange, à D.ieu ne plaise, reviendrait à nier toute la Torah. Ceci ne défie la dignité et l’expertise de per-sonne dans d’autres domaines.

Ceci semble aller de soi ; pourquoi n’acceptent-ils pas cette expli-cation ? C’est une question qui devrait leur être posée. Le pro-blème ici est que c’est devenu une question d’égo - lequel triom-phera ? Mais ce n’est pas une discussion entre deux personnes : d’un côté il y a la Torah, donnée par D.ieu à Moché et transmise jusqu’à notre génération, et de l’autre côté il y a les êtres humains, qui essaient de discuter avec la Torah.

Céder à la Torah n’est pas une disgrâce ; c’est compréhensible. Il n’y pas besoin de regarder loin pour savoir ce qu’est la Torah : si vous parlez à votre grand-père ou à votre arrière-grand-père, il vous dira comment il a sacrifié sa vie pour observer mêmes les commandements les plus minimes. En fait, vous vous vantez que votre grand-père était un cantoniste qui sacrifia sa vie sous Nico-las 1er, pour manger Cacher, garder Chabbat, et même défendre les lois rabbiniques mineures. Il était prêt à sacrifier sa vie pour tout.

Que cela soit la volonté de D.ieu – comme mentionné dans la partie de Torah lue aujourd’hui, on est une « nation qui habite seule, qui ne compte pas sur les autres » Le peuple juif a toujours été à part : lorsqu’il était dans le désert, lorsqu’il a atteint la Terre Sainte et plus tard, en exil, les non-Juifs eux mêmes ont reconnu et déclaré – et la Torah adopte leur déclaration que les Juifs « ne sont pas comptés parmi eux ».

Ils ne sont pas affectés par les comportements des autres nations

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et ne se sentent pas concernés quand les nations ne les comptent pas comme pairs et égaux ; au contraire, « nous résidons seuls » ; l’existence, la vitalité et la force des Juifs, est que d’avoir toujours résidé seuls, ils sont seuls aujourd’hui et résiderons seuls toujours.

Et ce comportement, spécifiquement est notre comportement pour avoir la bénédiction de D.ieu, incluant la bénédiction que « les rois seront vos servants et les princesses vos nourrices » Et cela nous mènera à la bénédiction d’Israël réside seul et sauf » avec la venue du Machiah, que cela soit très bientôt. Lé’haim.

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Septième si’ha (10 minutes)

Thème : la signification d’une « clef »

Brève présentation :

Au cours des chants entre les si’hot, plusieurs personnes se présentent devant le Rabbi et lui remettent les clefs de nou-veaux Beth Habad. Dans cette si’ha, le Rabbi explique que le concept de « clef » d’une manière tout à fait particulière.

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Les deux rôles d’un juif – 4 minutes

Nous avons mentionné plus tôt que chaque Juif a deux tâches : D’abord, se transformer, mais aussi transformer le monde autour de lui.

Et chaque tâche dépend de l’autre  : Pour qu’un Juif fasse une Mitsva personnelle – qu’il doit faire lui-même, comme mettre les Tefilin, etc. – il doit se procurer un bout de parchemin phy-sique. Pour avoir du parchemin, il nous faut des animaux, et pour avoir des animaux qui nous procurent du parchemin, ils ont be-soin d’herbes et de végétations, qui croissent dans un terrain à travers la plantation et le semis. Le terrain fait pousser de l’herbe, l’animal se nourrit et nous avons du parchemin avec lequel nous fabriquons nos Tefilin.

Seulement alors un Juif peut accomplir l’intention des Tefilin – qui est de dédier son esprit et son cœur à D.ieu qui, comme l’écrit l’Admour Hazaken fait partie intégrante de la Mitsva, et n’est pas seulement une intention accompagnant la Mitsva – il le consi-dère comme une partie de l’obligation des Tefilin.

En tout état de cause, afin d’accomplir sa Mitsva personnelle, le monde doit aussi être transformé.

Certaines Mitsvot sont entièrement destinées à changer le monde comme la Mitsva de la charité, bénéficiant à un autre, ou les Mitsvot de la terre d’israël, qui impliquent la terre elle-même, tout autant que la Mitsva d’influencer les non-Juifs de remplir leur propre les sept lois de Noa’h etc.

Ces Mitsvot ont aussi un impact sur celui qui les accomplit. Nous avons souvent mentionné que bien qu’il y ait une différence gé-nérale – certaines Mitsvot sont entre l’homme et D.ieu, d’autres

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sont entre l’homme et son prochain, néanmoins, en faisant une Mitsva d’un homme à un homme nous nous connectons aussi à D.ieu.

Quand on donne la charité et que l’on soutient une personne pauvre, nous accomplissons l’une des plus grandes Mitsvot que D.ieu nous a ordonnées - donner la charité. Et de même avec les autres Mitsvot.

Une Barrière : la finalité d’une clé – 6 minutes

Bien que nous impactions le monde, que nous « résidons seuls, et ne sommes pas comptés parmi les nations », nous ne nous mê-lons pas aux autres. De même, chaque Juif a une âme divine en lui et l’âme est exilée dans un profond abîme, ce monde physique, qui n’est pas dirigé par des personnes vertueuses, – mais tout le contraire, comme l’écrit l’Admour Hazaken.

Et l’âme doit même se confronter aux animaux qui, par définition, cherchent à suivre des objectifs animaux, même leur âme « est portée vers le bas » alors que l’âme de l’homme « est portée vers le haut  ». Maintenant, afin d’être correctement équilibré selon la Torah, pour savoir quand avoir affaire au monde, comment y avoir affaire et comment ne pas être tiré vers le bas par celui-ci, il y a une barrière entre le huif et le monde.

Cependant, une barrière nous empêcherait seulement d’avoir un effet sur le monde ; sans barrière, en revanche, nous serions vul-nérables il n’y aurait rien qui fasse séparation.

La solution est que dans la barrière, le mur, nous ouvrions une porte. Si la porte est toujours bloquée elle n’est d’aucune utilité ; ce n’est pas une porte. Elle ne s’ouvre pas. Si la porte reste tou-

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jours ouverte, nuit et jour, même lorsqu’on se repose et qu’on ne peut se défendre, – car notre esprit est endormi – alors toutes sortes d’animaux peuvent entrer dans notre maison et le mur n’aura donc aucun but.

La solution est de construire une ouverture, y mettre une porte et y installer un verrou ; parfois la porte sera débloquée et permettre le passage, et parfois, elle sera fermée bloquant tous les accès. Et nous gardons la clé : nous ne laissons pas la clé dans la rue et qui voudra pourra ouvrir et fermer la porte – nous perdrions tout contrôle sur elle.

Nous gardons la clé en notre possession, ce qui fait référence à la loi Juive, Nous regardons dans la Torah de Vie, qui est une instruction pour la vie, afin de savoir quand ouvrir la porte et quand la garder bien close. Puisque la clé contrôle les fonctions d’une maison – où n’importe quel passage auquel elle mène – la loi est que quelqu’un peut transférer la possession d’une maison à l’aide de cette clé. En donnant la clé à quelqu’un, la maison entière devient sa possession. Une simple clé a changé de main ; mais la loi Juive stipule, que sous des conditions appropriées et des dis-positions appropriées, tout ce qui est nécessaire est la passation d’une clé. Une fois que la clé est donnée, la maison entière change de propriétaire.

Et évidemment, si c’est le cas avec la clé d’une maison, la même règle s’applique à une structure mobile, une maison sur roue, ou, en fait, la clé de n’importe quel endroit. Transférer une maftéa’h, une clé, tout ce qui peut ouvrir et fermer, transfère la maison en-tière avec elle.

Que ce soit la volonté de D.ieu, que ceux qui ont présenté des clés, et certainement ceux qui ont présenté des publications de Torah,

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en plus de présenter une clé, qu’ils se présentent eux mêmes dans cette synagogue et salle d’étude, qui, comme je l’ai souvent dit est l’endroit où le Rabbi a étudié et prié, et réalisé toutes ses actions, et en premier le travail de charité, pendant dix ans ; qu’ils se dé-dient entièrement et de tout leur cœur.

Et d’ici, on prendrez avec soi vers l’endroit où l’on ira, sa destina-tion, – on amènera l’inspiration du Rabbi et son expression dans les trois parties de notre travail : l’étude de la Torah, la prière et les actes de bonté. Et « l’essentiel étant l’action » - faire une réelle Mitsva répandre le Judaïsme, répandre les sources de Hassidout. Que cela soit d’une manière toujours croissante, avec joie et bon-heur. Lé’haim.

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Huitième si’ha(6 minutes)

Thème : Hitat et Mivstaim

Brève présentation :

Le Rabbi conclut le Farbrengen par cette si’ha dans laquelle il rappelle l’importance de l’étude du Hitat, qui est propice à de nombreuses choses, en particulier à l’attachement avec le Rabbi.

Le Rabbi évoque ensuite les Mivstaim ainsi que les dons à la Tsédaka, en particulier à des institutions appelées du nom du Rabbi précédent.

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Ce Farbrenguen est associé à la libération du Rabbi, donc il serait approprié de mentionner les sessions d’études journalières qu’il a lancées ; il a demandé qu’elles soient encouragées et adoptées partout où cela est possible.

Il appela cette étude Hitat et expliqua qu’une fois, lorsque le Tse-ma’h Tsedek parla au Rabbi Maharach, il cita le verset « la peur - Hitat - de D.ieu était sur eux » L’histoire complète est publiée dans de nombreux endroits, incluse à la fin du Tehilim qu’il a nommé en l’honneur du Rabbi.

La première partie est l’étude du Houmach – une partie de la Pa-racha, chaque jour : le Dimanche, la première aliya de la Paracha, le Lundi, la deuxième aliya jusqu’au Chabbat, où est lue la der-nière aliya La deuxième est de réciter Tehilim : une partie pour chaque jour du mois ; et la troisième est l’étude du Tanya, que le Rabbi divisa en parties – le calendrier fut publié plus tard - pour être terminé en un an.

Evidemment, ces sessions d’étude s’ajoutent à l’étude régulière de la Torah, qui s’impose à chacun comme l’écrit l’Admour Hazaken dans le Code de la loi Juive et le Tanya.

Le Rabbi a déclaré que l’étude du Hitat amène de nombreuses bé-nédictions. Sa principale bénédiction, est le lien forgé entre nous et le Rabbi. Une directive donnée par un homme intelligent peut être accomplie par un homme simple mais en faisant sa volonté, un lien est forgé entre les deux ; l’homme simple et l’homme sage se connectent.

Dans notre cas, la directive provient de quelqu’un de supérieur non seulement en intelligence, mais dans bien d’autres domaines. D’abord, il est le Nassi, le chef, qui « englobe la nation entière ».

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Il convient aussi de mentionner que plus tôt, nous avons longue-ment discuté de la campagne d’éducation, dans l’esprit du don de soi que le Rabbi a démontré pour l’éducation Juive, principa-lement, pour l’éducation des enfants, à une époque où le danger était aigu.

Une Mitsva devrait mener à une suivante : je souhaite mention-ner encore une fois la campagne « d’aimer son prochain Juif » et les dérivés de ces deux campagnes  : la campagne d’étude de la Torah, celle des Tefilin, celle de la Mezouza, la campagne de tsé-daka, celle des livres juifs, et celles données par le Créateur aux femmes juives : la campagne des bougies de Chabbat – les fêtes sont étant inclues dans le terme « Chabbat » – et la campagne de la Cacherout.

De fait, quelque chose vient d’être publié aujourd’hui un magni-fique livre contenant à la fois des recettes de cuisine mais aussi des informations à propos de la Cacherout – disponible à l’achat aujourd’hui.

Ainsi que la campagne de Pureté familiale. La nation Juive entière repose sur ces Mitsvot. Que toutes ces campagnes puissent, et tous nos efforts, toute notre Torah et toutes nos Mitsvot, accé-lérer la grande campagne qui sera accomplie par le plus grand – D.ieu lui-même, l’ultime et complète rédemption, où, comme Rachi cite le verset, « Vous serez rassemblés un par un » Un par un, D.ieu rassemblera chaque Juif perdu et les libérera de cet exil.

Il le fait joyeusement et généreusement avec un cœur joyeux et avec une véritable abondance. Que cela se passe très bientôt.

Afin de lier tout ceci avec des actes tangibles, voici une coutume positive en soi, appropriée pour cette occasion : chaque personne

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devrait faire un don selon son désir aux institutions portant le nom du Rabbi envers les institutions de Torah, en général : soute-nir ceux qui étudient exclusivement la Torah, et ne participent à aucune autre activité, mineure ou majeur.

Et puissions-nous aller de Mitsva en Mitsva avec joie d’une manière croissante. Et ainsi nous mériterons que très bientôt, « en un instant », nous serons libérés avec la rédemption ultime « Lé’hathila Ariber ».

Lé’haim.

לזכות

הת‘ מאיר שלמה שיחי‘

אזימאוו

לרגל התחלת הנחת תפילין שלו

בחג הגאולה י“ב תמוז ה‘תשע“ז

נדפס ע“י הוריו שיחיו

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לע”נ

הוו"ח ר‘ מסעוד בר‘ שלמה ע”ה בן שושן

שליח ומנהל בית חב”ד בעיר אורלי למעלה מארבעים שנה

נפטר כ‘ סיון ה‘תשע”זומ”כ בהר הזיתים

ת. נ. צ. ב. ה.