Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les...

22
Extrait de la publication

Transcript of Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les...

Page 1: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

Extrait de la publication

Page 2: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

Extrait de la publication

Page 3: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

Extrait de la publication

Page 4: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

Extrait de la publication

Page 5: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

Extrait de la publication

Page 6: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

Extrait de la publication

Page 7: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

0 Éditions Gallimard, 1989.

Extrait de la publication

Page 8: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

REMERCIEMENTS

La tradition veut que soient ici remerciés tous ceux qui ont per-mis à cette enquête d'approcher une certaine vérité. Cependant lemicrocosme des affaires en Europe préfère souvent parler «off»,avec la liberté que donne le masque. C'est pourquoi l'énumérationqui suit n'est pas toujours nominative.

Carlo De Benedetti ainsi que les responsables du groupe Cerus(Alain Minc, François Sureau), les principaux dirigeants de Suez(Renaud de la Génière, Antoine Jeancourt-Galignani, GérardWorms et Patrick Ponsolle) comme certains de leurs subordonnés,les dirigeants de la Générale de Belgique (Etienne Davignon etHervé de Carmoy notamment), leur amis ou rivaux belges (AlbertFrère, André Leysen, Maurice Lippens et Pierre Scohier), nombredes actionnaires et des protagonistes, de leurs banquiers, de leursavocats et de leurs agents de change, plusieurs hommes politiqueset hauts fonctionnaires de part et d'autre du Quievrain, ont bienvoulu nous recevoir.

Seuls Jérome Monod et le gouverneur René Lamy ont refusé denous prêter leur concours. Faute de temps sans doute.

Que Milly Marceau et Anne-Marie Dethomas trouvent aussil'expression de notre gratitude pour leur aide.

Page 9: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

Extrait de la publication

Page 10: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

PROLOGUE

L'Europe de l'argent

Bruxelles, dimanche 17 janvier 1988, 20 heures. CarloDe Benedetti, l'une des stars italiennes des affaires, arrivepour le dîner chez René Lamy, le gouverneur de laSociété générale de Belgique. Il a à la main une boîte dechocolats. Mais sa visite est tout sauf amicale. Le

« condottiero» en italien a ramassé depuis quelquesmois sur le marché 18,6 du capital de la premièresociété belge et annonce son intention d'en prendre, parune OPA, la minorité de blocage et d'obtenir ainsi la tota-lité du pouvoir. Seule douceur, avec les chocolats « Vouspourrez rester gouverneur jusqu'à votre retraite » dit-il, àson interlocuteur.

Ainsi commence et toute la Belgique connaît cet épi-sode un « polar» financier qui va défrayer la chroniquependant près d'un an. L'histoire en elle-même vaut d'être,enfin, racontée par le menu. Comment des hommes« pesantdes milliards de francs, présentés comme desmonstres froids, responsables du sort de dizaines de mil-liers d'employés, se sont-ils laissé entraîner dans une par-tie de poker insensée? Les ambitions personnelles, lesjalousies, voire les haines, les origines, l'arrogance,l'orgeuil, l'ont emporté sur la raison. Bousculant les stra-tégies les plus savantes, la passion du jeu s'est emparéed'hommes réputés calculateurs et avisés, dévoilant l'irra-tionnel enfoui sous la respectabilité, laissant entrevoir

Extrait de la publication

Page 11: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argentdont les principaux protagonistes se sont retrouvés, unefois la partie terminée, épuisés.

En 1988, le raid de Carlo De Benedetti sur la Sociétégénérale de Belgique la SGB a ainsi tenu en haleinedes millions d'Européens durant plusieurs mois. Multi-ples rebondissements, fausses alliances et vraies trahi-sons, ce « Dallas sans femmes », selon le mot d'un desprincipaux protagonistes, contenait tous les ingrédientsd'un scénario à succès. Au suspens jusqu'au derniermoment, nul n'aura su qui allait gagner ou perdre sesont ajoutés des acteurs exceptionnels. Comme si un Dieuinvisible et cinéphile s'était soigneusement chargé ducasting, du bel Italien et de ses « golden boys » trop bril-lants, trop doués aux deux « gouverneurs », austères etcompassés, en passant par un vicomte machiavélique, unministre dilettante et un industriel solitaire. Sans oublier

une pléiade de seconds rôles et des millions de figurantspardon, d'actionnaires.Et puis, par chance, ce beau monde va se déplacer.

D'une villa cossue de la banlieue de Bruxelles à l'aéro-

port de Francfort, de Courchevel à Anvers, de Milan àLondres et Paris. Une scène essentielle va même se

dérouler dans une chambre d'hôpital. Mais le décor prin-cipal, celui où va se dérouler la partie, ce sera la Bel-gique, un pays ouvert aux quatre vents. Et si la partie va« tourner folle », si les relances vont devenir de plus enplus insensées, c'est aussi parce que, dans ce casino-là, iln'y a jamais eu, à proprement parler, de directeur desjeux.

Histoire d'argent, histoire de pouvoir. D'un pouvoir quine se mesure pas seulement à l'aune des milliards sur uncompte en banque ou du nombre d'entreprises contrô-lées, mais aussi à l'aura médiatique. Prenant le mondeentier à témoin de leur bonne foi, les « raiders» avancentdésormais à visage découvert. A leurs risques et périls.Car à mesure que tombent les masques, les spectateursmédusés découvrent à quel point le roi était nu.

Extrait de la publication

Page 12: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

L'histoire a donc une morale. Si l'OPA sur la SGB a eu

un tel impact, c'est en effet qu'il s'est agi d'un véritablecas d'école préfigurant d'autres combats, d'autres ma-nœuvres. Première grande OPA européenne, elle fut aussila première opération financière importante après lekrach boursier du 19 octobre 1987. Pour la première fois,un pays tout entier paraissait victime d'un « raider » laBelgique, centre flou de l'Europe mais capitale desDouze, à mi-chemin du Nord et du Sud, avec sa partiefrancophone, jadis prospère et aujourd'hui déclinante, etson pays flamand, dynamique et efficace. Un État partagépar une querelle linguistique qui pourrait préfigurer, siles politiques n'y prennent garde, les déchirements d'uneEurope, elle aussi, pluriculturelle.

Plus vieille que l'État belge de quelques années, née dela volonté de Guillaume 1er, fille ensuite de Léopold II etde la colonisation du Congo, orpheline de la décolonisa-tion, la SGB symbolisait hier encore ce qu'il y avait deplus suranné dans la finance européenne, avec son arro-gance maintenue intacte dans ses somptueux locaux de larue Royale, à égale distance du Parlement, du PalaisRoyal et des bureaux du Premier ministre. Un belexemple de capitalisme sans capitaux où, par la tech-nique des participations en cascade et avec une mise defonds initiale relativement faible, la société de tête peutcontrôler un empire.

Ainsi l'OPA sur la Générale illustre les difficultés

encore à surmonter pour accoucherdu marché uniqueeuropéen, une fois remisés les slogans électoraux. Ce futen fait la première tentative « hostilepour conquérir lataille permettant de répondre à un marché de 320 mil-lions de consommateurs, dans l'industrie pour Carlo DeBenedetti, dans la banque et les assurances pour laCompagnie financière de Suez qui, en se portant ausecours de la « vieille damebelge, était tout sauf désin-téressée. Ouvrant toutes les activités au grand vent de laconcurrence, les nouvelles règles laisseront sur le car-

Page 13: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

reau les moins vifs. C'est pourquoi les plus dynamiquesdes Européens du Sud plus menacés parce que le capi-talisme y est plus récent et que les entreprises familiales yrestent prépondérantes cherchent à regrouper leursforces pour faire face aux grands groupes industriels duNord, aux banques et aux assurances britanniques.

Nul ne peut ignorer qu'un Français, dans quatre ans,pourra assurer son automobile aux Pays-Bas (où les tarifssont deux fois moindres qu'en France), prendre un pland'épargne en Allemagne, profiter d'une caisse de retraiteitalienne. Qu'un industriel italien parte à l'assaut d'uneentreprise belge via une société française en trouvantpour adversaire, finalement victorieux, une compagniefinancière également française, ne fait donc que préfi-gurer un avenir proche. D'autant plus que la vingtained'hommes qui, dans l'affaire de la Générale, occupent lespremiers rôles seront, sans nul doute, au cœur desgrandes manœuvres européennes à venir, qu'il s'agisse,entre autres, de Carlo De Benedetti, Robert Maxwell,Étienne Davignon ou Albert Frère. Mais quel aspect pren-dra cette Europe du marché unique? Celui de la Répu-blique fédérale d'Allemagne et de sa cogestion? Ou biendu modèle anglo-saxon où domine le marché? L'inter-rogation est au cœur de cette OPA, première confronta-tion directe et conceptualisée des deux formes prisespar le capitalisme en Europe celui des réseaux et celuidu marché.

Enfin le raid sur la Générale de Belgique n'aurait pasété possible sans un marché désormais international etsans le krach que cette mondialisation a engendré. Lamodernisation intense des places de Paris et de Milan, enattendant celle de Bruxelles, a favorisé l'information et le

suivi des principales valeurs européennes dans tous lesréseaux internationaux. A une époque de globalisationdes marchés, les stratégies sont devenues nécessairementmondiales. Longtemps appuyé sur les États ce qui adonné, au xvme siècle, les banques des princes, puis au

Extrait de la publication

Page 14: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

xnce et au début du xxe, le colonialisme le capitalisme,qu'il soit belge, français, italien, ne peut plus venir ausecours des gouvernements. Qu'importe alors que Bui-toni, la marque si italienne, soit vendue aux Suisses, quela Générale de Belgique, poumon du royaume, tombeentre des mains étrangères, que Valéo, fleuron maladedes équipementiers automobiles français, devienne ita-lien, si leurs gestions s'en trouvent améliorées!

L'OPA sur la Générale n'est donc pas qu'une simplepartie de poker aux joueurs prestigieux. Durant cette par-tie effrénée, c'est aussi la règle du jeu qui a changé. Et cefut peut-être le début de la séparation du capitalisme etde l'État, une rupture aussi importante que celle qui, audébut du siècle, entraîna celle de l'Église et de l'État.

Page 15: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.
Page 16: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

LA DONNE

1

Page 17: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.
Page 18: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

CHAPITRE 1

Le temps des OPA

Lundi 19 octobre 1987, les marchés boursiers dumonde entier s'effondrent. A Tokyo, première bourseimportante de la journée, l'indice Nikkei tombe de 620points. Les places d'Hong Kong et de Sidney enregistrentelles aussi des chutes violentes. Vers midi, à Londres, les

actions ont déjà perdu 10 de leur valeur, et à Paris, lapetite bourse du matin d'instauration récente est plusque morose. Bruxelles n'est pas en reste. Tous ces mar-chés réagissent à l'annonce, à la veille du week-end, d'undéficit commercial américain étonnamment élevé, ainsi

qu'à la décision allemande de relever les taux d'intérêt,bref au sentiment que l'économie mondiale n'est pasgérée. Ils prolongent aussi les mauvais résultats de WallStreet, le vendredi précédent.

Aussi, sur un marché financier désormais planétaire eten temps réel, grâce aux miracles de l'électronique, tousles yeux sont-ils rivés sur les écrans en provenance deNew York. Ne serait-ce que parce que les États-Unis sontencore les principaux producteurs de richesses dumonde industrialisé. Or, à Wall Street, quelques investis-seurs qui pratiquent une stratégie de portefeuilles à hautrendement et un petit nombre de fonds de placement ont,par leurs ordres massifs de vente, déréglé la machine. Cesgérants de portefeuille sont en effet convaincus d'avoirtrouvé la pierre philosophale qui leur permet de rester

Extrait de la publication

Page 19: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

sur un marché risqué tout en étant sûr d'en sortir dès queles choses vont mal. La martingale de rêve!

Mais cette gestion fondée sur des modèles mis surinformatique a un double inconvénient elle accentue lesachats à la hausse comme à la baisse; ainsi une érosiondes cours de 10 conduit à vendre 20 de titres. Elle est

aussi fondée sur ce qu'Alan Greenspan, alors tout nou-veau président de la Réserve Fédérale (la Banque Cen-trale américaine), appelle « l'illusion de la liquidité»:l'idée que, quelle que soit l'importance des ordres, celan'affecte pas les prix. Sept mois avant octobre, le pré-sident de la bourse de New York, John Phelan, a d'ail-

leurs exprimé ses craintes devant le développement deces méthodes informatisées de « portfolio insurance » « Aun moment ou à un autre, vous aurez une catastrophe depremière classe.Ce 19 octobre, on y est.

Avant 9 heures 30, heure d'ouverture du New YorkStock Exchange, quatorze millions d'actions attendentdéjà d'être vendues par le biais du système informatiqueDot de transmission des ordres, cette fierté de WallStreet, qui permet aux brokers de passer directementleurs ordres depuis leurs bureaux. Dans la demi-heurequi suit, 450 millions de dollars d'ordres de vente supplé-mentaires sont entrés dans le système. A 11 heures, leDow Jones l'indicateur de tendance de Wall Street a

perdu 208 points et le volume des transactions atteint lerecord de 154 millions de titres.

A 13 heures 09, l'agence de presse Dow Jones cite leprésident de la Security and Exchange Commission, laSEC, véritable gendarme de la bourse « Il existe, affirme-t-il, un niveau de chute, je ne sais d'ailleurs lequel, où jedésirerai parler avec les autorités du New York StockExchange d'une interruption temporaire des transac-tions.Il faudra finalement attendre 16 heures et la clô-

ture de Wall Street pour que la baisse soit enrayée.L'indice Dow Jones a alors chuté de 508 points soit 28et 604 millions de titres ont été échangés.

Extrait de la publication

Page 20: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

Le mardi 20 octobre n'est hélas guère plus brillant pourles marchés américains. Comme le racontent James B.

Stewart et Daniel Hertzberg dans le Wall Street Journal,après une enquête minutieuse qui leur vaudra le prixPulitzer, «le 19 octobre, jour où l'indice Dow Jones aperdu 508 points, soit la plus forte baisse quotidiennede son histoire a été qualifié de « lundi noir ». Mais c'estmardi, le 20 octobre, que la bourse de New York, et parextension tous les marchés du monde, ont dû faire face à

la plus grave des crises.»Faute d'acheteurs, Wall Street est en fait incapable de

remplir son rôle de bourse d'échange. De très nombreuxtitres, aussi réputés qu'IBM, ne peuvent être cotés etnombre d'investisseurs, grands et petits, sont dansl'impossibilité de vendre leur portefeuille. Quelquesbanques, inquiètes de l'effondrement des cours, plaidentauprès des autorités la fermeture de la place. Peu aprèsmidi, à l'étage le plus élevé du 11Wall Street, siège de lasociété de bourse, les dirigeants appellent la Maison-Blanche pour envisager l'invraisemblable: la fermeturedu cœur financier du monde industrialisé.

Quelques minutes plus tard, l'indice Dow Jones, qui aperdu près de 800 points en cinq séances, commence àregagner du terrain sous l'effet conjugué d'une inter-vention de la Réserve Fédérale, de l'amorce concertée

d'un programme de rachats, par un certain nombred'entreprises, de leurs propres actions et du mouvementmystérieux pour ne pas dire de la manipulation d'unindice rarement utilisé de contrats à terme. Le collapsustotal du marché a été évité de justesse.

Finalement, seule la place de Hong Kong, une bourseexotique, fermera pendant quelques jours et les marchésse remettront peu à peu de leur grande peur. La « bullefinancière» gonflée artificiellement au cours de l'été aurabien crevé. Huit mois plus tard, la crise économique tantredoutée, par référence à 1929, n'a toujours pas eu lieu.Et les experts de l'OCDE, naguère Cassandre, recon-

Extrait de la publication

Page 21: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

Extrait de la publication

Page 22: Extrait de la publication…l'amateurisme sous la notoriété. Un terrible jeu d'argent dont les principaux protagonistes se sont retrouvés, une fois la partie terminée, épuisés.

Extrait de la publication